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D'AMELIORATION ET ORDONNANCEMENT
INTRODUCTION
I. L’ORDONNANCEMENT D’ATELIER
L’ordonnancement, pour être optimal doit tenir compte d’un certain nombre
d’éléments économique auxquels l’entreprise est soumise. On peut citer :
2. Illustration
Ce planning est à court terme, mais il reste néanmoins statique car entre deux
planification, il ne prend pas en compte l’arrivé d’une nouvelle commande ou
d’un nouvelle OF.
La règle TOM permet de définir l'ordre de passage des pièces sur la machine en
minimisant la durée moyenne de fin de réalisation des phases constituant la file
d’attente.
La date de fin de réalisation d'une pièce réalisée à la kième position est égale à la
somme des temps de réalisation des pièces précédentes augmentée de la durée
de réalisation de la pièce elle-même.
dk =∑ ti
dk =t 1+t 2+t 3+, , ,tk
∑ (m−i+1)ti
di=
m
Application 1 :
d 1+d 2+ d 3+ d 4+ d 5 800+1100+1550+1880+2400
dm= dm=
5 5
7730
dm= = 1546 dm=1546ch
5
∑(5−1+1)
d 1= =800
5
Application 2 :
On a 05 taches à effectuer sur une machine A. pour chaque tache, ont défini un
temps opératoire.
Tache i 1 2 3 4 5
Temps opératoire en 5 100 80 200 50
ch 0
Solution :
L’algorithme de JOHNSON
Faire
Fin de si
Fin de faire
Application 1 :
Supposons que cinq tâches soient à exécuter sur les machines A ; B. Les temps
opératoires (en centièmes d’heures) sont repris ci-dessous :
Taches i 1 2 3 4 5
ti,A 50 150 80 200 30
ti,B 60 50 150 70 200
Taches i 1 2 3 4 5
ti,A 50 150 80 200 30
ti,B 60 50 150 70 200
1e 2e 3e 4e 5e
5 1 3 4 2
Le passage d’une tâche d’une machine à l’autre est visualisé à l’aide d’une
flèche verticale. On notera qu’une machine au repos est indiquée par un Z. Si
l’on veille à aligner verticalement l’origine du temps pour chaque machine, une
ligne verticale indique donc à tout moment à quelle tâche est occupée chacune
des machines. Un tableau mural peut être ainsi d’un grand recours pour les
agents de maîtrise responsables de l’affectation des moyens humains et
matériels.
Application 2 :
P2
P1
Phase Machine Temps
Phase Machine Temps
10 M1 4
10 M1 10
20 M2 8
20 M2 14
P3 P4
Solution :
1e 2e 3e 4e
P2 P4 P1 P3
On constate qu'il ne reste qu'un seul trou de charge après P2 sur la machine
M2 et que si cet algorithme minimise bien le temps global de fabrication il ne
permet pas forcément de respecter les délais de réalisation spécifiques de
certaines pièces.
Application :
Soit une file d'attente composée de six pièces et devant être fabriquées
séquentiellement sur 4 machines, les temps opératoires sont exprimés en
centièmes d'heures.
P1 P2 .
phase 10 20 30 40 phase 10
P4 20 30 40
P3
machine P5
M1 M2 M3 M4 machine
phase M1
10 M2
20 M3
30 M4
40
phase 10 20 30 40 P
phase
temps 10 20 30 40
2000 1720 600 160 temps 3560 3960 3800
M3 3080
machine M1 M2 M3 M4 machine 6
M1 M2 M4
opératoire opératoire
machine M1 M2 M3 M4
temps
s 280 188 800 3920 stemps
phase 320
10 25620 480
30 3760
40
temps
opératoire: 2440 0760 2600 560 opératoire
machine 0
M1 M2 M3 M4
Solution
opératoire s
s temps 40 320 264 312
s
opératoire 0 0 0
s
Pièces M1 M2 M3 M4 Total x y k Ordre
P1 2000 1720 600 160 4480 4320 2480 1,74 6e
P2 3560 3960 3800 3080 14400 11320 10840 1,04 4e
P3 280 1880 800 3920 6880 2960 6600 0,45 1e
P4 320 2560 480 3760 7120 3360 6800 0,49 2e
P5 2440 760 2600 560 6360 5800 3920 1,48 5e
P6 40 3200 2640 3120 9000 5880 8960 0,66 3e
1e 2e 3e 4e 5e 6e
P3 P4 P6 P2 P5 P1
• Ordre
• Premier arrivé premier servi (FIFO)
• Priorité au dernier arrivé (LIFO)
• Priorité au lot qui ira dans la file d'attente suivante la plus courte
• Priorité au lot dont le nombre d'opérations est le plus petit (grand)
• Priorité au lot dont le temps d'opération est le plus petit (grand)
• Dates et marges
• Date de fin la plus proche
• Marge minimale (temps restant-temps opératoires restants)
• Marge par nombre d'opérations minimale
•Ratio critique temps restant/travail restant (date livraison-date du jour-
(temps opératoires+temps inter opératoires) / (date livraison-date du
jour)
• Coût
• Priorité au lot ayant la plus grande valeur
• Ratio coût d'attente par durée de l'opération à exécuter
Application :
Devant le centre d'usinage CU09 attendent 5 OF, la date d'aujourd'hui est le jour
60 et les informations concernant ces OF sont données par le tableau suivant :
TAF :
FIFO
Ordre : 1 3 2 4 5
Ordre : 5 4 2 1 3
Ordre : 4 3 2 5 1
Ratio critique :
Ordre : 4 3 2 1 5
Les OF 4 et 3 ne seront pas terminés à la date prévue car le travail restant est
plus grand que le temps restant.
2. L’ordonnancement décentralisé
Dès qu'une machine a terminé un lot l'opérateur choisit en fonction d'une règle
de priorité définie à l'avance l'OF suivant.
On peut distinguer deux types de règles de priorité, les règles locales qui ne
concernent que les lots de la file d'attente devant la machine.
Par contre les règles globales prennent en compte les autres centres de charge
de l'atelier.
Elles sont du même type que celles utilisées dans l'ordonnancement centralisé :
ORDRE
C'est la règle la plus simple à appliquer mais elle ne convient pas forcément
lorsque les marges entre le délai de livraison et la date du jour sont faibles par
rapport aux temps opératoires.
Cette règle favorise les OF dont la date de livraison est la plus proche, elle
permet de faire passer en priorité les lots qui sont en retard ou qui risquent de
l'être.
Priorité au lot qui ira dans la file d'attente suivante la plus courte :
On choisira l'OF3 pour passer en priorité sur le poste D’où la file d'attente est la
plus petite, cela permet d'éviter que celui-ci ne soit en attente de pièces.
Parmi les quelques règles citées il n'y a pas de règle qui donne de meilleurs
résultats.
INTRODUCTION
Un diagramme de GANTT est un graphique qui consiste à placer les taches
chronologiquement en fonction des contraintes technique de succession
(contrainte d’antériorité).
Ce type de graphe présente l’avantage d’être très facile à lire, mais présente
l’inconvénient de ne pas représenter l’enchainement des taches. Cette méthode
est généralement utilisée en complément du réseau PERT ou MPM. On trace le
plus souvent le GANTT au plus-tôt ou « jalonnement au plus-tôt » et
éventuellement au plus-tard ou « jalonnement au plus-tard ».
Application 1 :
Une entreprise doit réaliser différentes opérations pour réaliser une pièce.
D’après le tableau ci-dessous :
Solution :
Une marge libre c’est une période de temps pendant laquelle il n’Ya pas d’activité
à réaliser Une marge libre ne pénalise pas la durée totale de l’activité Le chemin
critique c’est le chemin sans aucune marge libre.
I. LE JALONNEMENT
1. Le jalonnement au plus-tôt
Elle pénalise les couts car elle engendre des encours et des stocks plus
important.
Solution :
Chargement des OF :
OF1 OF3
OF4 OF1
OF2 OF3
Solution :
L’ordre de placement des OF peut être date de livraison ou la marge dans l’ordre
croissant.
L’avantage du jalonnement au plus tard est que l’on diminue les encours mais
que l’on prend les risques dans le respect de délai car les marges sont annulées
où diminuer et le moindre problème en fabrication va entrainer un retard de
livraison.
Il permet de libérer du temps à court terme afin de pouvoir placé les commandes
urgentes.
Dans le cas où le placement au plus tard donne comme résultat qu’un OF doit
coincer la semaine précédente, on choisit soit de placé l’OF au plus tôt, soit de
changer l’ordre de placement. Une autre solution est de diminuer la taille des lots
de transfert et de réaliser ce que l’on appel du chevauchement.
Solution :
Solution :
Le temps total qu’il faudra pour traiter la commande de 400 pièces est de 9
heures.
II. LE CHEVAUCHEMENT
Solution :
Dans le jalonnement au plus tôt simple, la production d’un lot de 400 pièces a
nécessité 9 heure de travail.
Cela va se traduire par un transfert au poste suivant toutes les 100 pièces. Au
niveau du Gantt, on aura le diagramme suivant :
5 Usinage 4 TRF4 90 9
6 Contrôle CON 90 9
A+B+C 1 Assemblage ASS 100 8
Con-Ass 1 Cont-assemblage COASS 90 9
l
CHAPITRE 3 : L’ORDONNANCEMENT OPT (Optimized
Production Technology)
L’OPT étudie donc les temps de réglage et les transferts. Il se base sur les postes
goulets, la taille des lots et l’analyse des écart-types. On a ainsi une réduction
des temps de production et des couts moins élevé.
Règle 2 : Le niveau d’utilisation d’un non-goulet n’est pas déterminé par son
propre potentiel mais par d’autres contraintes du système.
Règle 3 : Utilisation et plein emploi d’une ressource ne sont pas synonymes.
Règle 6 : Les goulets déterminent à la fois le débit de sortie et les niveaux des
stocks.
Règle 7 : Souvent, le lot de transfert ne doit pas être égal au lot de fabrication.
EXERCICE 1
Nomenclature :
Niveau 0 A
1 2
B C Niveau 1
1 1
Niveau 2
D E
Gamme de fabrication :
Machine
Machine MOCN1 MOCN2
assemblage
Capacité en min 3000 3400 2850
Les valeurs du tableau correspondent à des temps réels de production, les temps
improductifs sont déjà déduits.
Mais l'expérience montre que sur chaque machine, les retards dus aux aléas ne
dépassent jamais une heure.
TAF :
4) Définir les taux d'occupation de toutes les machines avec le débit déterminé
au 2).
5) Proposer une solution pour que les aléas qui arrivent lors de la fabrication ne
soient pas du temps perdu sur le goulot.
Solution :
15×2=30 et 42×2=84
TC MOCN1= 30/3000= 1%
La machine MOCN2 est les plus occupé c’est donc la machine goulot.
Puisqu’il faut 117 minutes sur la machine goulot pour produire 1 pièces A, la
capacité hebdomadaire de A étant de 3400 on peut alors réaliser :
Puisque l’on peut produire 29 pièces par semaine, la nomenclature nous indique
qu’il faut commander :
Débit= 29 pièces
5) Proposons une solution pour que les aléas qui arrivent lors de la
fabrication ne soient pas du temps perdu sur le goulot
La Règle 4 nous indique : 1h perdue sur un goulet est 1h perdue sur tout le
système.
Ceci afin de pallier les aléas divers pouvant intervenir sur la MOCN1 pour que la
MOCN2 soit toujours alimenté en pièces.
EXERCICE 2
Une pièce est réalisée sur une ligne de fabrication dédiée suivant la gamme de
fabrication suivante :
Gamme de fabrication
Phase Moyen Temps (mn)
10 A 10
20 B 5
30 C 10
40 D 15
50 B 15
➤ Travail demandé
Sachant que l’on doit réaliser une commande de 100 pièces pour un client :
1) Quelle est la machine goulot ? Pourquoi ?
2) Combien peut-on faire de pièces par heure sur cette ligne de fabrication en
régime établi ? [Indiquer la (ou les) règle(s) OPT qui justifie(nt) votre
calcul].
3) Calculer la durée du cycle de fabrication de cette commande en considérant
que le lot de transfert est égal à 100 ? (En heures et minutes).
4) Diminution du cycle de fabrication
a) Que faudrait-il faire pour diminuer ce cycle de fabrication sans
diminuer le temps opératoire de chaque phase ?
b) Déterminer, dans ce cas, le cycle de fabrication minimum (En heures
et minutes).
c) Indiquer la (ou les) règle(s) OPT qui justifie(nt) votre proposition.
5) Le chef d’équipe impose à l’opérateur du poste A de produire au maximum
de sa cadence pendant 20 heures, pensant que des pièces similaires seront,
sans doute, nécessaires ultérieurement dans d’autres commandes. Si ce
n’est pas le cas, quelle est la quantité de pièces non utilisées induites par
cette décision ? [Indiquer la (ou les) règle(s) OPT qui justifie(nt) votre
calcul].
6) La machine du poste D tombant très souvent en panne du fait de sa vétusté,
sa capacité réelle est estimée à 70 % de sa capacité nominale. Refaire les
questions 1 et 2 dans ces nouvelles conditions.
SOLUTION :
Le poste goulot est donc le poste B. car c’est celui qui va le moins vite, c’est-à-
dire celui sur lequel le travail dure le plus longtemps.
60/20= 3 pièces/heure
Règle 6 : Les goulets déterminent à la fois le débit de sortie et les niveaux des
stocks.
Règle 2 : Le niveau d’utilisation d’un non-goulet n’est pas déterminé par son
propre potentiel mais par d’autres contraintes du système.