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Chaque poste constitue un ensemble unique qui associe le travailleur et son travail. Les
objectifs de l’aménagement des postes de travail sont dont les suivants :
1. Accès et circulation
L’objectif est de permettre à l’opérateur d’accéder et de circuler en toute sécurité à son poste
de travail, tout en minimisant la fatigue pour y parvenir.
Cet objectif peut être atteint à partir de la mise en œuvre des principes généraux suivants :
L’allée de circulation doit être dimensionnée en fonction des passages.
Les zones d’évolution de l’opérateur au poste sont de 2m au plus, notamment s’il y a port
de charge.
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Le sol est antidérapant et dépourvu de salissures pour éviter les chutes par glissade (pour
les sols industriels, coefficient de frottement supérieur à 0,30) et pour faciliter le
nettoyage.
La place occupée par l’opérateur lui-même doit être majorée de l’amplitude des gestes
nécessaires à l’exécution de la tâche et des déplacements relatifs de son corps pour
reculer, tourner, se baisser (0,80 m autour de l’opérateur).
2. Communication
L’objectif principal de la communication est d’assurer un bon déroulement du travail par une
bonne coordination des taches.
Les principes à mettre en œuvre sont les suivants :
Communication entre différents opérateurs contribuant à la même tache
Communication entre différents opérateurs et équipes effectuant des taches différentes
dans le même lieu.
Communication en situation d’insécurité.
Transmission des informations entre des opérateurs occupant successivement un poste de
travail.
Il s’agit ensuite de mettre en place des moyens permettant ces communications. Pour les
communications directes entre les opérateurs, deux points sont à considérer : la proximité et le
niveau de bruit ambiant (ne doit pas dépasser 70 dB pour la compréhension des messages
simples à voix normale et à une distance d’un mètre).
Opérateur de maintenance équipé d’un moyen portatif de communication à distance (figure 2.2).
3. Contraintes de temps
L’objectif est de prévenir les risques d’accidents, le stress et les troubles
musculosquelettiques. Les principes à mettre en œuvre pour les contraintes de temps sont les
suivants :
Eviter la répétitivité des mêmes types de gestes.
Donner de l’autonomie dans la gestion du temps.
Fixer des objectifs de rendement et de charge de travail non excessifs.
Le temps alloué pour effectuer des tâches doit prendre en compte les incidents.
L’effectif doit être calculé pour éviter une surcharge de travail lors des périodes de pointe.
L’objectif est de diminuer les nuisances au poste de travail pour les rendre compatibles avec la
santé des opérateurs, tout en permettant de réaliser le travail sans contraintes. Les principes à
mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs sont les suivants :
Faire l’inventaire des nuisances générées par le poste lui-même, mais aussi venant des
autres postes de travail, ou de l’environnement.
Mettre en œuvre les moyens permettant de réduire les nuisances en utilisant des produits,
matériels et procédés non polluants.
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S’assurer que les moyens pris (systèmes de protection collective par exemple) ne gênent
pas et ne perturbent pas le fonctionnement du poste (alimentation, sortie des pièces)
ainsi que les opérations de maintenance et de dépannage, et améliorent le confort au
travail des opérateurs (en terme notamment de diminution de la charge physique et
mentale).
5. Informations
L’objectif est de présenter clairement les informations visuelles et sonores utiles pour réaliser
le travail avec efficacité et en sécurité. Les principes à mettre en œuvre pour atteindre ces
objectifs sont les suivants :
Identifier les informations utiles pour réaliser le travail à un poste donné.
Les classer par ordre d’importance en regard des résultats de production et de la sécurité.
Disposer les informations utiles dans le champ visuel en tenant compte des lignes de visée
naturelles propres aux différents types de tâches visuelles.
Dans le plan vertical, disposer si possible les informations dans un angle de 40° en dessous
de la ligne horizontale partant des yeux.
Faciliter la perception des informations utiles
6. Manutention et efforts
L’objectif est de limiter les manutentions manuelles et les efforts à exercer pour éviter les
accidents et prévenir les troubles musculo-squelettiques. Les principes à mettre en œuvre sont
les suivants :
Connaitre les objets et les produits manipulés, les efforts exercés :
Pour les objets, produits et outils, préciser leurs dimensions, volume, poids unitaire, type
de conditionnement et leur nature.
Relever le type et la fréquence des manutentions ou manipulations effectuées,
Décrire les efforts à exercer sur les commandes des machines, sur les outils, sur les
produits
Faciliter le transfert des produits :
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Pour Fournir des aides à la manutention :
Utiliser des aides à la manutention pour déplacer des charges lourdes, encombrantes,
Installer des stockages dynamiques qui autorisent une reprise frontale,
Mettre à disposition des corbeilles, des casiers mobiles, permettant de regrouper plusieurs
objets ou produits à déplacer. Limiter les efforts à exercer
Réduire les efforts par l’utilisation des outils plus adaptés, par exemple, une visseuse
deviseuse portative plutôt qu’un tournevis,
Mettre en place des aides pour le soulèvement, par exemple, un ressort de rappel ou un
vérin pour faciliter le mouvement d’un capot.
Principes ergonomiques
Les principes de l’ergonomie sont les suivants :
o Le confort et la réduction de la fatigue de l'homme ;
o La santé de l'homme et les conditions hygiéniques de travail ;
o La sécurité du poste de travail ;
o La réduction des contraintes du travail répétitif ou en chaîne, la création de postes plus
autonomes et à contenu plus élevé.
L’objectif est de permettre de travailler dans des positions adaptées non dangereuses pour la
santé et confortables. Les principes à mettre en œuvre pour le dimensionnement sont les
suivants :
Recueillir les données de base.
Décrire les éléments du poste de travail qui vont déterminer les postures
Noter les dimensions des plans de travail prédéterminés et des zones de travail.
Choisir la position principale (debout, assise ou assis-debout)
Pour la posture debout, prévoir un dégagement pour les pieds et si possible un plan de
travail réglable.
Se situer dans les zones de confort pour les gestes et positions les plus fréquentes
Respecter les angles articulaires des différentes parties des membres et du corps.
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Parmi les mesures susceptibles d'avoir une influence sur ces caractéristiques du processus
de travail on peut citer :
L'exécution par un même travailleur de plusieurs tâches successives appartenant à
une même fonction.
L'exécution par un même travailleur de tâches appartenant à des fonctions
différentes.
Le changement d'activité par rotation de postes
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CHAPITRE II : LA METHODE KAIZEN
Introduction
A savoir : bien qu'utilisés dans l'industrie, les principes du Kaizen peuvent être mis en œuvre
dans d'autres secteurs d'activités comme les services, le commerce ou bien encore pour votre
propre efficacité personnelle.
On peut citer :
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La réduction des gaspillages est un fil conducteur dans la démarche d'amélioration continue.
Elle se matérialise par la méthode des 3M, identifiant les 3 sources de gaspillage notamment :
• MUDA : activité qui n'apporte pas de valeur ajoutée (stock dormant, surproduction,
déplacement inutile d'un opérateur, etc.).
• MURA : irrégularités dans un processus (exemple : variations dans la production d'un
produit ou d'un service).
• MURI : difficultés soudaines pour accomplir une tâche (formation insuffisante, outils non
adaptés...) créant une surcharge, un excès, des efforts inutiles sources de pression et de
stress.
Le PDCA
PDCA (ou roue de Deming) qui permet de structurer un processus d'amélioration continue en
distinguant 4 étapes :
• Plan: analyse et planification
• Do: étape opérationnelle d'action, d'exécution
• Check: verification et contrôle
• Act : ajustements éventuels suite au "check"
Les 5 S
Centrés sur l'agencement de l’espace de travail, la méthode des 5S a pour objectif de
rendre l'environnement proche organisé, sécurisé et propre.
Autres outils :
• Le kanban : méthode "juste-à-temps" pour réduire les encours de production
• Le management visuel : pour gagner en efficacité en utilisant des dispositifs visuels
pour transmettre des informations et objectifs.
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CHAPITRE III : LA METHODE 5S
I. Introduction
• 5S est une méthode pour améliorer et maintenir l’organisation des postes de travail
• Les 5S représentent 5 disciplines pour maintenir visuellement un lieu de travail (contrôles
visuels et systèmes d’information).
• Le 5S réduit le désordre
• Le 5S réduit le temps requis pour trouver des outils et matériels
• “Une chose à sa place, une place pour chaque chose”
• Améliore l’apparence de la zone de travail vue des clients – toujours prêt pour une visite.
• Le 5S créé de la fierté de son lieu de travail
• Beaucoup de sociétés ont un standard qui définit que chaque outil doit pouvoir être trouvé en
moins de 60 secondes.
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5S est une technique de management japonaise qui repose sur cinq principes simples :
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CHAPITRE III: METHODE SMED
I. PRESENTATION DE LA METHODE
1) L’origine du SMED
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2) La démarche SMED
a) Méthodologie
Les stocks ont longtemps servi de garde-fou en assurant une sécurité de production et en
minimisant les conséquences des dysfonctionnements. Ils étaient alors considérés comme un
"mal nécessaire". Aujourd'hui ils sont devenus un "mal tout court". En effet L'entreprise ne peut
plus imposer sa logique industrielle calquée sur la production de masse, mais doit se placer dans
un juste équilibre entre demande et production : produire seulement ce qui est commandé, en
respectant la qualité, les délais et les couts.
L’un des objectifs du SMED est d’arriver à convertir des opérations s’effectuant machine à l’arrêt
(MA) en opérations possibles machine en marche (MM). Et Dans ce cas on distingue deux types
de réglages :
• Réglages / temps internes (opérations internes) : Cela correspond à des opérations qui
se font machine arrêtée, donc hors production.
• Réglages / temps externes (opérations externes) : Cela correspond à des opérations
qui se font (ou peuvent se faire) machine en fonctionnement, donc en production.
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Etape préliminaire : le Choix du chantier
Le principe d'application de la méthode S.M.E.D. passe par le choix d'un « chantier pilote ».
C'est le poste de travail retenu pour conduire l'action. L'objectif sous-jacent est l'extension du
chantier aux autres postes de l'atelier. Il servira de vitrine et doit pouvoir démontrer facilement
le bien-fondé de la méthode afin de convaincre et faire adhérer l'ensemble de l'entreprise à la
démarche. La première de toutes les difficultés est peut-être de faire accepter cette démarche
dans l'entreprise. Il faut convaincre et impliquer les hommes.
Etape 1 : analyser
Analyser un changement de fabrication tel qu’il est pratiqué dans l’entreprise. Cette étape
permet de collecter une série d’informations concernant notamment la durée de changement
initial. Il s’agit d'analyser ce qui se passe au cours du réglage. Le moyen idéal est la réalisation
d'un film vidéo qui donne la chronologie exacte des opérations. Cette phase concerne donc le
bilan de l’état initial. Il s’agit d’observer le déroulement d’un changement de production et de
relever toutes les informations qui lui sont relatives tel que :
- La Chronologie,
- La Durée,
- Les Contraintes,
- Les Moyens matériels,
- Les Ressources,
Etape 2: dissocier
Il s’agit de la séparation des opérations "internes" et "externes". L'objectif est de réaliser
en temps masqué des opérations externes. Le but de cette étape consiste à effectuer un
maximum d'actions tant que la machine travaille sur l'ancienne série. Pour ce faire il est
nécessaire d'agir sur l'organisation du changement de production, en particulier pour les phases
de préparation et de mise à disposition de moyens.
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Il s'agit principalement d'opérations de préparation (outils, accessoires, moyens de
manutention, …). A ce stade les investissements sont généralement très faibles, par contre les
gains obtenus sont spectaculaires. Ils peuvent atteindre des taux de 25 à 50% simplement avec
une optimisation de l'organisation du changement de fabrication.
Etape 3 : convertir
Elle consiste en la transformation des opérations internes en opérations externes. Il en
résulte une réduction du nombre d'opérations internes et un gain global de temps. Mais cette
opération nécessite souvent des investissements et un apport de technologie très important. Elle
est également délicate à mettre en œuvre car la conversion n’est pas toujours aisée et elle peut
aussi s’avérer coûteuse pour l’entreprise.
Etape 4 : réduire
Rechercher la réduction du temps d’exécution des opérations tant internes qu’externes en
les rationalisant. Il s’agit de simplifier des gestes simples dont la réalisation demande du temps.
Concrètement, cela se traduit par leur suppression partielle ou totale, par la minimisation des
mouvements et par la normalisation de l’outillage. Il s’agit aussi de prévoir les conditions des
réglages en fixant les valeurs indicatives et en privilégiant des méthodes sans réglage.
Cette étape consiste donc à recherche des solutions pour réduire les opérations internes non
convertibles :
- Taches simultanées,
- Standardisation d’outillages, - Blocages rapides, - Travail en équipes . . .
- Approfondir l’étude pour réduire, voire éliminer les essais et réglages,
La notion de plan d'action est fondamentale. Il résulte du travail collectif et propose des solutions
hiérarchisées, classées en fonction de critères tels que : coût / gain de temps ; facilité / difficultés
de mise en œuvre ...
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o Confort et travail rationnel des régleurs,
o Nettoyage simplifié,
Un atout majeur du SMED est qu'il exige une bonne communication entre les différents
départements de l'entreprise. S'il s'agit par exemple de modifier l'outillage pour réduire les temps
de changement de fabrication, il sera nécessaire d'impliquer le bureau technique, mais aussi le
service qualité et si possible un membre de l'encadrement supérieur. Plus l'équipe impliquée est
pluridisciplinaire, plus les résultats de son travail seront performants.
Tout SMED
• Les gains par le SMED sont souvent spectaculaires. Dégager du temps utile pour une
machine ou un process améliore son rendement, mais peut dans bien des cas retarder ou
même rendre inutile des investissements capacitaires.
• Être plus flexible est de plus en plus nécessaire, la nouvelle donne économique nous
impose sa loi.
• Il vaut mieux procéder graduellement, se fixer des objectifs réalistes, même modestes
pour le début.
• Suivre les quatre étapes et enregistrer les progrès à chacune d'elle, puis reprendre la
même démarche avec un objectif plus ambitieux et réitérer jusqu'à ce que les efforts à
fournir deviennent prohibitifs par rapport aux gains escomptés.
• Il ne faut pas penser que le principe du SMED n'est applicable qu'à l'industrie, aux
machines et ateliers automatisés.
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Donc avant d'engager une démarche SMED, il faut analyser le process avec une vision
TOC, redéfinir au besoin la planification et la gestion des ressources selon les règles de la théorie
des contraintes, puis en dernier lieu définir les ressources-cibles pour l'application du SMED.
a) Utilisation rondelle en U
Pour réduire le temps de réglage, on peut remplacer une rondelle fermée par une rondelle en U.
Ce remplacement élimine le besoin de démonter complètement l’écrou du boulon sur lequel il est
vissé. En effet on relâche légèrement l’écrou et on glisse une rondelle en U sous l’écrou, puis on
revisse. Ainsi en plus de réduire le temps de montage, on élimine le risque de laisser tomber
l’écrou, de le perdre, et d’aller en chercher un autre.
opération
N° Description de la taches Durée Moyens de
des (sec) réduction
taches interne externe
Prépositionner clé
Aller chercher la clé à molette 50
1
50
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Dévisser les boulons de la
contre fourche 45 45 Réduire
2
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Temps total 3135 1545 1590
% respectif interne /
externe 49% 51%
Ce tableau nous montre les étapes d’un changement d’outil « le changement des fourches
» en précisant la durée de temps que prend chaque tâche et les moyens de réduction utilisés.
Ces derniers permettent de savoir la manière par laquelle il est possible de réduire le temps du
changement d’outil. Ainsi nous avons les trois moyens suivants :
Réduire : ce moyen de réduction peut être utilisé dans les tâches nécessitant un travail
manuel qui peut s’avérer long, alors qu’il ne représente qu’un geste répétitif par exemple :
dévisser, retirer, visser, insérer. Ainsi, il est possible de réduire le temps de ces gestes grâce aux
techniques du SMED, exemple comme cité en haut l’utilisation de rondelle en U ou techniques
permettant de visser et dévisser au premier tour (le premier tour visse et le deuxième dévisse
sans avoir à tourner le vis plusieurs fois).
Manutentionnaire en avance : elle concerne les opérations externes. Cela veut dire que
l’un des meilleurs moyens de réduire le temps de changement d’outil est d’accomplir les tâches
pendant le fonctionnement de la machine.
Nouveau moyen de manutention : utilisation d’opération de transfert physique de
matières ou d’accessoires. Plus il y’a utilisation des moyens mécaniques remplaçant les
interventions humaines, plus le temps du changement d’outil est réduit.
Temps de
changement d’outils Coût des
Machines en minutes Gain modifications
en KF
(Francs)
Avant Après
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• Presse d’emboutissage 22
WEINGARTEN (1500
tonnes).
285 93% 60 KF
10
• Tour multibroches
BULLARD
15
• Presse de découpage de 40 75% 1 KF
tôles SPIERTZ (300 t.)
+ équipement de 58 74% 61 KF
déroulage et planage
20
• Soudeuse monopoint
LANGUEPAIN
15
• Presse de moulage 70 71% 20 KF
caoutchouc DESMA 15
120 87% 30 KF
• Presse de moulage
plastique D.K. (200t) 1
120 87% 58 KF
• Tour horizontal RAMO à
commande numérique 60
5 80% 30 KF
• Four de fusion de fonte
BROWN BOVERI 26
180 66% 41 KF
• Ligne d’emboutissage et
formage pour 130 80% 107 KF
carrosserie automobile
composée de 6 presses
Temps de
changement d’outils Coût des
Machines en minutes Gain modifications
en KF
(Francs)
Avant Après
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SPIERTZ (DE 1400t et 100 18 82% 99 KF
400t)
• Ligne de 5 presses 33 5 85% 23 KF
BLISS (1400t et 400t)
360 0 100% 22 KF
• Ligne de 7 presses
SCIAKY pour soudure
par points
• Machine multi
Operations (perçage,
247 84 66% 52 KF
taraudage, lamage)
GNUTTI pour usinage
de trous de fixation sur
vannes hydrauliques 210 72 66% 62 KF
• Presse BULHER
d’injection d’aluminium
en fusion Tandem de
presses SCHULER
(315t, 250t) pour
découpage de tôles
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CHAPITRE IV : INTÉGRATION DE L'AUTOCONTRÔLE DANS LE
POSTE DE TRAVAIL
INTRODUCTION
Diminuer les gaspillages d'énergie et de matière y compris les pertes de temps par
une détection des défaillances le plus tôt possible et amélioration des processus par
correction des problèmes.
Le contrôle des opérations de production par ceux qui l'ont réalisé vise à détecter précocement
les éventuelles défaillances du processus. Une démarche qualitative veut que dès l’apparition
d'une défaillance, la cause en soit recherchée et une solution rapidement trouvée. Dans un
processus de fabrication, seuls quelques « rebuts » seront alors fabriqués avant que la défaillance
soit détectée et corrigée. La détection rapide des défauts améliore la conformité aux
spécifications. Les retombées financières positives sont liées aux économies et au fait qu'il n'y
aura pas valeur ajoutée inutile pour les produits défectueux.
Les deux approches possibles pour le choix du secteur de mise en place de l'autocontrôle sont :
Choisir une zone qui pose un problème et où la mise en place de l'autocontrôle pourrait
amener un réel gain à l’entreprise.
Choisir une zone où la mise en place de l'autocontrôle est a priori aisée et où les
résultats apparaîtront rapidement.
Cette étape est importante car elle va être la base du travail à accomplir. L’on peut utiliser le
QQOQCP afin de poser Certaines questions clés :
Quels sont les contrôles existants ? o Sont-ils pertinents et
suffisants ? o Les tolérances sont-elles justifiées ?
Quels sont les moyens disponibles ?
En effet, La mise en place de l'autocontrôle a nécessairement des impacts sur le contrôle final, il
est nécessaire d'identifier très tôt les impacts que cela peut avoir sur cette opération pour
accompagner le changement auprès des personnes concernées.
Dans cette étape, il faut choisir les opérations élémentaires qui pourront être prises en charge
par l’autocontrôle. Certaines opérations ne nécessitent pas un contrôle par l'opérateur au profit
de contrôles automatiques ou de détrompeurs (voir « Poka-yoke »).
De la même manière, il faudra aussi voir quelles sont les caractéristiques qui devront faire l'objet
de contrôles spécifiques. Le contrôle qualité n'amenant aucune valeur ajoutée à la production, il
faut limiter le nombre de caractéristiques suivies par l’autocontrôle et donc choisir les plus
critiques. Les caractéristiques les plus importantes sont celles liées à des fonctions attendues par
le client et qui sont sujettes à des dérives.
Dans un deuxième temps, il faut rédiger les modes opératoires pour expliquer comment utiliser
les moyens.
Il faut aussi rédiger les instructions propres au produit fabriqué. Il est important que les
opérateurs soient parties prenantes de cette étape.
Pour cela, il faut introduire des opérations d’autocontrôle dans les gammes de fabrication et
détailler les opérations de contrôle. Ces instructions doivent permettre aux opérateurs de
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comprendre comment ils doivent procéder et comment ils doivent intégrer l'autocontrôle en
tant qu’opération à part entière.
Pour être efficaces, les instructions doivent être schématiques et adaptées à l'opérateur.
Elles doivent aussi être conformes aux dispositions prises pour maîtriser les documents de
l’entreprise.
Les résultats issus du contrôle nécessitent la plupart du temps d'en faire des
d'enregistrements et les objectifs de ces enregistrements sont de :
S’assurer que le système d'autocontrôle mis en place ne dérive pas. C'est le principe de
l'assurance qualité où la confiance est basée sur les preuves que constituent les
enregistrements. L'enregistrement des résultats de mesure est une exigence de la norme
ISO 9001 : 2015.
Pouvoir tenir des statistiques sur les résultats obtenus qui permettront de définir une
politique d'amélioration.
Ces enregistrements doivent pouvoir être retrouvées facilement en cas de besoin. Ils peuvent
également être demandés lors des audits.
Etape 6 : la formation
Cette étape va permettre de valider toutes les dispositions adoptées. Cette mise à l'essai
réelle est le seul moyen de s’assurer du fonctionnement de l’autocontrôle.
Au cours de cette période d’essai, il faudra recueillir un maximum d’informations. On pourra, si
cela est nécessaire, modifier les modes opératoires, les instructions et même les moyens de
contrôle.
Le dispositif ainsi mis en place ayant fait la démonstration de son efficacité dans le secteur
d’essai, il sera plus aisé de procéder à son extension aux autres secteurs de l'atelier en appliquant
les mêmes méthodes que celles qui ont été développées précédemment.
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Permet de détecter à la source les dysfonctionnements et d'induire les actions
correctives
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CHAPITRE V : INTÉGRATION DE LA MAINTENANCE DE
PREMIER NIVEAU
I. DEFINITIONS
•La maintenance de premier niveau c’est l’ensemble des opérations d’entretien des
machines-outils que peux faire un personnel utilisateur non qualifié.
• La maintenance de deuxième niveau est celle qui est réalisée par un technicien
habilité.
1. La maintenance préventive
La maintenance préventive : C’est une maintenance qui est réalisée pour entretenir le
matériel tout en prolongeant la durée de vie.
Il s’agit notamment :
2. La maintenance curative
Sécurité
Par principe, toute intervention même bénigne nécessite une mise hors tension
de la machine.
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a. Les graissages périodiques
Les organes graissés de la sorte sont essentiellement les roulements à billes des différents
axes de rotations (arbres de toupies, scies circulaires, ruban...) Il existe des roulements à
billes étanches qui sont graissés à vie. En cas d’usure du roulement, il est changé.
La spécificité des machines à bois est qu’elles travaillent dans un milieu ou la poussière
est omniprésente. De ce fait, le graissage des parties métalliques comme les coulisses ou
glissières ne peux se faire avec de l’huile ou de la graisse car la poussière s’amalgamerai en
paquets et empêcherai la fluidité du mouvement.
(En ébénisterie l’utilisation de tels aérosols est susceptible de créer des intolérances lors
de l’application des vernis. Si les pièces sont lubrifiées par friction ou contact avec des surfaces
de références machines, il convient de les poncer soigneusement avant l’application des
produits de finition.)
b. Les niveaux
Certaines machines utilisent la pression hydraulique pour fonctionner. Il s’agit surtout des
presses ou une importante force est généré par la mise sous pression d’un circuit d’huile pour
déplacer de lourdes charges.
Pour que la pression soit constante, il convient de vérifier le niveau d’huile et au besoin de
le compléter avec une huile appropriée. (Huile spéciale pour moteurs hydrauliques, pour
compresseurs...)
Certaines machines utilisent un lubrifiant qui est injecté grâce à des buses à la demande
par l’opérateur. Le niveau du réservoir doit être contrôlé.
c. Les pressions
De plus en plus de machines à bois fonctionnent avec de l’air comprimé (pour le serrage
de vérins, contacteurs pneumatiques...)
La machine dispose d’un robinet d’arrêt (qui doit être en position ouvert) et d’un
manomètre qui indique et permet de régler la pression d’air dans les tuyaux.
Les flexibles constituent l’élément principal d’un circuit pneumatique. La moindre fuite
d’air peut créer au pire une casse matérielle voire corporelle de l’opérateur, au mieux une
sur consommation d’air donc une usure prématurée du compresseur. Il convient de veiller à
ce qu’il y en ait le moins possible.
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Les blocages d’arbres sur les toupies et les compteurs mécaniques fonctionnent souvent à
l’aide de câbles gainés. Il faut s’assurer qu’ils ne sont pas effilochés et qu’ils tournent ou
coulissent convenablement dans leurs gaines.
e. L’état de coupe
Du bon état de coupe d’un outil dépend la qualité de l’usinage réalisé et surtout la sécurité
de l’opérateur. Il convient de reconnaître les qualités de coupes d’un outil
• Par examen visuel : Une arrête tranchante en bon état doit présenter des surfaces
propres, brillantes. L’arrête est vive et sans cassures alors qu’un outil ne coupant plus
présente des arrêtes tranchantes émoussées, ébréchées, encrassées.
• Après utilisation par examen de la qualité des coupes effectuées. Elles doivent être sans
brûlures ni éclats de bois en sortie de pièce.
g. Vérifications électriques
Les machines à bois comportent de nombreuses sécurités destinées à éviter des accidents
à l’opérateur. Certaines d’entre elles ont pour rôle d’empêcher le démarrage de la machine si
toutes les conditions de sécurités ne sont pas réunies.
Si la machine ne démarre pas, il convient de faire les vérifications suivantes.
h. L’examen global
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• Prévoir le remplacement de certains boulons ou écrous abîmés • vérifier l’usure de certains
verniers, réglettes...
• Le fonctionnement général de tous les éléments de sécurité.
Chaque intervention d’entretien réalisée sur une machine-outil doit être mentionnée sur un
cahier de suivi.
La rédaction rigoureuse de ce cahier permet de déterminer avec précision notamment la
fréquence des entretiens périodiques.
L’intérêt de l’entretien périodique est qu’il intervient alors que la machine est en parfait état
de marche et il peut donc être programmé dans le temps et anticipé. L'immobilisation de la
machine est brève. La fiche de suivi comporte :
• Les références de la machine concernée
• La désignation de l’intervention
• La date de l’intervention, et éventuellement celle de la prochaine
• Le nom de la personne ou du technicien qui a réalisé la maintenance.
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2eme partie : Planification de la production : 3crédits (45
heures)
1. Définitions
La production : c’est une opération de transformation des matières premières ou des
matières consommables en bien ou services dans le respect des contraintes de qualité,
délai et cout.
La planification de la production : c’est l’élaboration des plans de production en vue
d’atteindre un objectif déterminer.
Le processus de production : c’est un ensemble de taches et de procédures requise
par une entreprise pour mener à bien la production des biens et des services.
2. L’importance de la planification
En gestion des opérations de la production, la planification permet la répartition des
ressources en fonction des objectifs stratégiques de l’entreprise, des contraintes existant et
de la demande prévue.
Depuis quelques années dans le domaine de gestion des entreprises industriel, on connaît donc
l’importance de planifié tant à long terme, à moyens terme et à court terme. A cet effet, la
planification de la production permet de fournir des efforts nécessaires à l’utilisation optimal
des ressources.
Il ne faut donc pas se surprendre de la place essentielle qu’occupe la planification de la
production en gestion des opérations de la production ou l’on administre environ 70 à 80% des
ressources dans de nombreuses entreprise.
Ainsi, la planification de la production est donc la 3eme priorité des gestionnaires de
l’entreprise précéder par le souci du service à la clientèle (1ere priorité) et le contrôle qualité
(2eme priorité) et la planification de la production (3eme priorité).
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Evaluation des stocks, calcul des besoins net et planification des ordres de
fabrication
Planification des charges sur la base des gammes opératoire
Exécution des plans de fabrication
Le schéma si après présente l’enchaînement logique des différentes étapes de planification de la
production :
Plan industriel et
commercial (PIC)
Plan directeur de
production (PDP)
Le PDP est-il
réalisable ?
Contrôle d’exécution
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L’aspect continuité assurer par l’élaboration du plan descend et l’utilisation des données
homogènes cohérent.
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CHAPITRE 2 : LA PLANIFICATION DES BESOINS EN COMPOSANT
(MRP2)
I. PRESENTATION GENERALE
Le concept MRP fut développer en 1965 au usa par JOSEPH ORLICKY avec l’avènement de
l’informatique de gestion. Il vise à déterminer périodiquement la planification de la gestion dans
les usine utilisant les composants standardiser dans une gamme étendue de produit.
Le développement de la méthode MRP a été fait à partir de la mise en évidence de deux types
de besoins à savoir :
NB : les produits à besoin indépendant sont estimés à l’aide des prévisions de demande établie
par les services commerciaux ; alors que les produits à besoin dépendant sont générés par
éclatement de la nomenclature du produit finis et doivent être calculer.
32 | P a g e
Carnet de commande prévisions
PDP PDP
Jalonnement
Besoin en
composant
1. Définition et illustration
a. Définition
Afin de fabriqué un produit, il faudrait d’abord les besoins en matière première correspondant.
La nomenclature d’un produit : c’est la liste descriptive des composants entrant dans la
fabrication d’un bien ou d’un produit finis.
Ces composant peuvent être acheter chez un fournisseur ou alors ils peuvent être fabriquer dans
l’entreprise à partir des composants acheter.
b. Illustration
N0
N1
N3
33 | P a g e
2. Les différentes formes de nomenclature
Par rapport aux flux des matières entrant et sortant, on distingue :
La nomenclature en I
C’est à dire un seul type de matières première est utiliser pour fabriquer un seul type de produit.
Elle convient donc aux produits de masse caractériser par une faible variété.
La nomenclature en V
C’est à dire un seul type de matières première pour fabriquer une grande variété de produit.
La nomenclature en A
Dans cette nomenclature, plusieurs types de matières première sont utiliser pour fabriquer un
seul type de produit. Elle convient aux produit innovant.
On peut aussi rencontrer des nomenclatures qui résulte de la combinaison des nomenclatures
précédemment citer. Ainsi nous avons :
- La nomenclature en X ; qui est la combinaison de A et V
- La nomenclature en Y ; qui est la combinaison de I et V
Le calcul des besoins net a pour objet de définir à partir des besoins indépendant l’ensemble des
besoins constituer des approvisionnements, des lancements en fabrication de tous les articles.
34 | P a g e
2. Echéancier du calcul des besoins nets
Période
Horizon de calculs
éléments
Besoin brut (BB) Besoins du client en produit indépendant ou dépendant
Ordre de lancement (OL) Encours d’approvisionnements ou de fabrication
BN= BB-OL-SFt-1
SF= SFt-1+OL-BB+OPD
final. Ces formules sont les suivantes :
BN<0 ; BN=0
BN>0 ; OPF=LOT ; OPD existe
Le groupe UNIVTECH fabrique un produit P à partir des sous-ensembles A (1) ; B (2) et C (4).
Par ailleurs, la nomenclature des sous-ensembles montre que :
– Le sous ensemble A est composé des sous ensemble M1(1) et M2(2)
– Le sous ensemble B est composé des sous-ensembles M1(1) et C (4)
– Le sous ensemble M2 est composé du sous-ensembles C (2)
Les couts unitaires de fabrication des composants sont donnés dans le tableau suivant :
Produits P A B C M1 M2
Composants 30000 22000 15000 13000 16000 12500
Dessiner la nomenclature complète du produit fini (P), calculer de composant nécessaire pour
fabriquer P et déterminer le cout de revient de fabrication de 100 biens P.
Solution :
35 | P a g e
Nomenclature de produit fini P
318500
Le cout de revient de 100 biens P sera alors :
318500 ×100= 31.850.000
Les règles de gestions de chaque article et les besoins bruts de produits à besoins indépendant
ainsi que les ordres lancés sont données dans le tableau suivant :
36 | P a g e
SI :300 Lot :250 Délai :1 semaine
1 2 3 4 5
Article PF BB 250 200 150 200 250
SI :150 Lot : 500 Délai :2 semaines
1 2 3 4 5
Article S OL 500
SI : 300 Lot :500 Délai :2 semaines
1 2 4 4 5
Article M OL 200
TAF : calculer les besoins nets générés par la fabrication du produits fini PF et présenter le
tableau de bord de lancement.
Solution :
Articles PF
Pour l’article PF, tout d’abord, les besoins bruts (BB) proviennent du programme directeur de
production.
SI :300 ; Lot :250 ; Délai :1 semaine
Article PF 1 2 3 4 5
BB 100 150 150 200 250
OL
SF (300) 200 50 150 200 200
BN 0 0 100 50 50
OPD 250 250 250
OPF 250 250 250
Calculs annexes :
BN1 =0-500-150=-200<0 donc BN1= 0
SF1 = 300+0-100+0=200
Articles S
D’après la nomenclature, pour commencer à produire un article PF, il faut disposer de deux
articles S. Il en résulte que, en début des périodes 2, 3 et 4, les ordres proposés début (OPD)
pour PF créent les besoins bruts de l’article S :
BB2 =BB3=BB4 2 × 250 = 500
37 | P a g e
SI :150 ; Lot :500 ; Délai :2 semaines
Article S 1 2 3 4 5
BB 500 500 500
OL 500
SF (150) 650 150150 150 150
BN 0 0 350 350 0
OPD 500 500
OPF 500 500
Calculs annexes :
BN1 =0-500-150=-650<0 donc BN1= 0
SF1 = 150+500-0+0=650
Article M
Les besoins bruts en article M sont entraînés par les ordres proposés de S :
BB1=BB2 0,5 × 500 = 250 (période 1 et 2)
Le calcul des besoins de l’article M se déroule encore de la même façon avec notamment un
ordre d’achat attendu en période 2 (normalement lancé il y a 2 périodes). Nous constatons ici
que le stock initial et cette réception attendue suffisent pour assurer les besoins des 5 périodes
étudiées sans aucun ordre proposé.
38 | P a g e
Tableau de bord de lancement
1 2 3 4 5
Article PF 250 250 250
Article S 500 500
Articles M
Soit un composant P utilisé dans la fabrication des produits finis PF1 et PF2
Solution :
Article PF1
39 | P a g e
BN2 =150-0-200=-50< 0 donc BN2= 0
SF2 =200+0-150+0 =50
Article PF2 :
SI :150 ; Lot :200 ; Délai :2 semaine
Article PF2 1 2 3 4 5
BB 100 100
OL
SF (150) 150 50 50 150 150
BN 0 0
OPD 200
OPF 200
Calculs annexes :
BN1 =0-0-150=-150<0 donc BN1= 0
SF1 =150+0-0+0=150
Article P :
Remarquons simplement que le besoin brut de P est la somme du besoin généré par PF1 et PF2.
Ainsi,
BB2 =1×250+3×200= 850
BB3= 1x250 = 250
BB4= 1x250 = 250
40 | P a g e
SI :300 ; Lot :600 ; Délai :1 semaine
Article P 1 2 3 4 5
BB 850 250 250
OL
SF (300) 300 50 400 150 150
BN 0 550 200 0 0
OPD 600 600
OPF 600 600
Calculs annexes :
BN1 =0-0-300=-300<0 donc BN1= 0
SF1 = 300+0-0+0=300
1 2 3 4 5
Article PF1 250 250 250
Article PF2 200
Articles P 600 600
41 | P a g e
CHAPITRE 3 : LE PROGRAMME DIRECTEUR DE PRODUCTION (PDP)
Le PDP n’est pas une prévision de vente, mais une expression de la demande qui doit prendre
en compte le PIC ainsi que d’autre considération importante tel que le portefeuille des
commandes, les disponibilités des matières et ressource, la politique et les objectifs de la
direction.
2. Importances du PDP
Alors que le PIC propose une illusion à long terme des articles, le PDP quant à lui reprend les
données commerciales du PIC sur un horizon plus court et les convertir en donnée de production.
Les prévisions chiffrées de chaque famille de produit sont décomposées par unité et les quantités
de chaque produit finis sont affecter à l’aide des clés de repartirions.
1.Typologie du PDP
En effet, si les prévisions effectuer au pare avant sont juste, alors les besoins exprimée dans le
PDP seront essentiellement composés de trois politique de fabrication tel que :
Si les fluctuations de la demande au cour d’une année sont faible, on peut y faire face en faisant
recours au temps supplémentaires.
Si les fluctuations sont importantes, on fera varié la capacité de production par l’embauche et
la mise à pied. Cette politique comporte des couts très élever et de très forte dépense en capital.
Ici durant les période creuse, on entrepose les produits que l’on écoule aux périodes de pointe.
Cette politique entraine également les couts de stockage et de manquant en stock.
Elle est mise en vigueur dans des grandes entreprises qui vise à stabiliser leurs productions et
qui on besoins de le main d’œuvre hautement qualifié.
Le PDP concerne les produits finis, et il a pour mission la planification de la production détaillée
et il précise également pour chaque article fabriqué les quantités à produire période après
période et est donc une articulation entre le PIC et le CBN.
En effet, la PDP permet de :
Traduire la volonté de la direction exprimée en PIC
Bien affecter les ressources
Confronter l’usine au marché
Assurer le meilleur niveau de service client
A cet effet, les changements qui peuvent subvenir lors de l’élaboration du PDP sont les suivants :
- Amélioration de la demande d’un client
- Retard de livraison pouvant entrave sa mise en œuvre pour faciliter le processus de prise
de décision.
En sommes, ce programme se matérialise suivant 03 zones élaborée comme suit :
La zone fixe
Dans cette zone, et celons le type de fabrication, toute modification entraine des surcouts
important
La zone négociable
La zone négociable s’étend jusqu’à la fin du cycle de fabrication ou du cycle d’approvisionnement
pouvant être modifier après négociation.
La zone libre
Cette zone existe pour assurer la planification et peuvent être classer en deux grande catégorie
à savoir : la zone ferme et la zone prévisionnel.
1. Présentation
L’élaboration du PDP doit constituer un espace de négociation entre les différentes fonctions de
l’entreprise sous l’arbitrage du DG de l’entreprise et devant aboutir à un compromis.
43 | P a g e
En conformité de la stratégie de l’entreprise, ce plan doit définir précisément les éléments
suivants :
- Les quantités globales des matières et composant à approvisionner sur un horizon
bien défini
- Les quantités globales de produit finis a fabriqué sur un horizon bien définis
- Un fond de roulement financier pour son financement
Par ailleurs, il sert de référence pour la gestion humaine car plusieurs PDP peuvent être élaborer
par famille de produit d’une part et en fonction du mode de gestion des flux d’autre part.
Pour les besoins de la semaine courante, ont choisi entre les prévisions et les commandes clientes
la quantité la plus importante.
Lorsque le stock prévisionnel devient négatif, cela signifie qu’il faut produire pour reconstituer
les stocks. Ensuite, il faut déterminer le disponible à vendre qui correspond à la quantité du PDP
couvrant une période donner (entre deux lot du pdp) moins la somme des commandes de cette
période.
Le disponible à vendre (DAV) ce calcul pour la première semaine et pour toute les semaines ou
l’on lance une nouvelle production.
Pour la première semaine, la quantité du disponible à vendre est égale au stock initial ou au
stock de départ moins la somme des commandes jusqu’au prochain lancement de la production.
DAV1=SI+PDP-Σcommande client
Ou
DAV2=SI-Σcommande client
Pour les semaines, le SI n’est pas pris en compte et la quantité du disponible à vendre serait
égale au lot lancé à la production (PDP) moins la somme des commandes client jusqu’au
prochain lancement de la production. Dou la formule si après :
DAVn=PDPn-Σcommande client
Application :
A l’issu d’un forum entre direction commercial et direction de production, il en ressort le PDP
suivant :
– Taille du lot de fabrication :50 unités
– Délai d’obtention du lot : 1 semaine
– Stock de sécurité : 20 unités
– Stock initial : 100 unités
44 | P a g e
On vous donne le tableau suivant :
Semaines 0 1 2 3 4 5 6
éléments
Prévision de vente 45 40 40 30 25 30
Commande 35 10 05 07 / /
Travail à faire :
45 | P a g e
CHAPITRE 4 : LA GESTION DES RESSOURCES DE LA PRODUCTION :
équilibre, charge-capacités
1. Définition
Les ressources : sont un ensemble de moyens nécessaire pour réaliser la transformation des
matières première et des composants en produit finis.
1. Définition
La capacité : c’est l’aptitude d’une ressource à pouvoir traiter un flux. Elle peut être quantifiable
ou mesurable.
Exemples de capacité :
- Le nombre de client servi/heure
- Le nombre de dossier traiter/heure
- Le nombre de pièce produite/mois
- Le nombre d’heure de fonctionnement/jour
46 | P a g e
La capacité effective ce celle que l’on peut faire réellement sur un poste de charge par période
de référence compte tenue des aléas possible. Ces aléas peuvent être : rebuts, pannes,
absentéismes.
1. Définition
La charge de travail : c’est la quantité de travail nécessaire à effectuer sur un poste.
En effet, la charge de travail peut être obtenue par l’addition des charges élémentaire
correspondant aux taches qui doivent être effectuer sur le poste pour une période considérée.
Lorsque la charge de travail d’un poste est inférieure à sa capacité, le poste est en sous-charge.
Mais lorsque la charge de travail d’un poste est supérieure à sa capacité, le poste sera en
surcharge.
Ceci nous amène à évoquer le niveau d’utilisation d’une ressource par les 03 taux ci-après :
Taux de charge (Tc)
La recherche d’un équilibre parfois entre la charge et la capacité est difficile pour des raisons
suivantes :
La capacité présente une certaine rigidité (procédure de licenciement, procédure
d’embauche)
La capacité est en parti aléatoire (pannes de machine, absence du personnel)
La charge est en parti aléatoire
En outre, compte tenue de l’interaction des ressources, l’indisponibilité de certaine peuvent
rendre les autre inutile.
Néanmoins, un certain nombre d’action peuvent être mener pour parvenir à un équilibre relatif.
48 | P a g e
TAF :
1. Calculer pur chaque poste sa capacité mensuelle en heures disponibles ainsi que sa capacité
en nombre maximum de pièces qu’il peut produire.
2. Déterminer la capacité effective mensuelle (en nombre de pièces) de cette usine
3. Etant donné que la commande est de 10 000 pièces ;
a) Déterminer le nombre de pièces lancer dans la production
b) Calculer la charge de travail (en nombre d’heure et en nombre de pièces) nécessaire
à chaque poste pour le mois.
c) Calculer la différence charge/capacité pour chaque poste (en nombre d’heure) et
déterminer les postes goulets.
d) L’usine peut-elle satisfaire cette commande ? si non, que peut-elle faire pour y
parvenir.
Solution :
Interprétation des données :
75p/h 50p/h 50p/h 60p/h
P1 P2 P3 P4
-2% -3%
- Horaire : 8h/jour
- 20 jours/mois
- Aléas : 1h pour P4
Remarque : afin de déterminer la capacité effective de cette usine, nous pouvons faire face à
deux hypothèse à savoir :
Cas d’une implantation en série ou en ligne :
Dans ce cas, pour déterminer la capacité effective de l’usine, on se sert de la plus petite
capacité de la chaine. Si cette capacité est située en début de la chaine, et que dans la
chaine de production on enregistre les rebuts, alors il faut tenir compte de ces rebuts.
Etant donné que notre application fait appel à une implantation en série, la plus petite capacité
en nombre de pièces est de 7760p.
La capacité effective en nombre de pièces sera alors de 7760 pièces.
-2% -3%
10000
= 𝟏𝟎𝟑𝟏𝟎
0.97
10310
= 𝟏𝟎𝟓𝟐𝟏
0.98
50 | P a g e
Ateliers/Poste Charge de travail
En heures En pièces
P1 140,28h 10521p
P2 210,42h 10310p
P3 210,42h 10000p
P4 175,35h 10000p
Calcul annexes :
Charge de travail en heure :
10521
1h=75p 75
= 140,28h 𝑷𝟏 = 𝟏𝟒𝟎, 𝟐𝟖𝒉
? =10521p
10521
1h=50p 50
= 210,42h 𝑷𝟐 = 𝟐𝟏𝟎, 𝟒𝟐𝒉
? =10521p
10521
1h=50p 50
= 210,42h 𝑷𝟑 = 𝟐𝟏𝟎, 𝟒𝟐𝒉
? =10521p
10521
1h=60p 60
= 175,35h 𝑷𝟒 = 𝟏𝟕𝟓, 𝟑𝟓𝒉
? =10521p
𝑷𝟑 = 𝟏𝟎𝟑𝟏𝟎𝒑
𝑷𝟒 = 𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎𝒑
d. Déterminons si l’usine pourra satisfaire cette commande. Si telle n’est pas le cas
alors nous allons donner des solutions envisageables :
51 | P a g e
Apres analyse, nous avons pu constater que l’usine ne pourra pas satisfaire cette commande,
car la capacité effective de l’usine qui est de 7760 est inférieur au nombre de commande passer
par les clients soit 10000. (7760<10000)
52 | P a g e