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TECHNIQUES
a. Définitions
D’après LAROUSSE, Le marché représente le lieu de rencontre entre l'offre et la demande d'un
bien ou d'un service.
Pour l'économiste, le marché est défini comme le lieu de rencontre des vendeurs et des
acheteurs de biens et de services où, de la confrontation entre l'offre et de la
demande, va naître le prix d'échange.
Un marché comprend 5 acteurs principaux : les clients, les producteurs, les distributeurs,
les influenceurs et les régulateurs (législateur, organismes publics).
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Lorsque l’on parle de marché, on évoque souvent les termes de Business to Customer
(B2C) ou Business to Business (B2B) pour caractériser les différents types de cibles
possibles pour une entreprise. En effet, selon le secteur d’activité et le positionnement,
les cibles seront différentes et les stratégies marketing doivent donc s’adapter à cette
réalité.
Le marché en B2C
Le marché en B2B
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de services. Qui dit relation, dit souvent personnes et le marketing B2B se doit d’être
intimement lié avec le service commercial afin de bénéficier non seulement des
informations que peuvent remonter les commerciaux mais aussi de pouvoir servir de
réel soutien à ceux-ci dans leur conquête quotidienne.
Les nouveaux usages liés à Internet ont là aussi, changé les comportements des
consommateurs. En effet, les acheteurs passent aujourd’hui par une véritable phase de
recherche, bien plus longue et détaillée qu’il y a quelques années, basée
essentiellement sur l’information disponible sur les sites web et sur les réseaux sociaux.
La cible des entreprises évoluant en B2B est donc une cible bien plus éduquée et friande
d’informations techniques. Ainsi, l’image de marque d’une entreprise est principalement
liée à sa capacité à se positionner en tant que leader sur son marché, ou de vrai
spécialiste dans son domaine d’expertise.
Le marché en B2G
a. Méthodes qualitatives
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b. Méthodes quantitatives
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2ère partie : Données techniques (2 Crédits) 30
h
Un article : est un élément entrant dans la composition d’un produit que l’on veut gérer. C’est
un terme générale correspondant à un produit fini, un sous ensemble, un composant ou alors
une matière première.
Les données liées aux articles constituant la base de tout le système de gestion de la production
sont constituer dans le fichier article.
2. Nomenclatures
a. Définition
La nomenclature : c’est une liste hiérarchiser des articles entrant dans la composition d’un
article parent.
La nomenclature d’achat
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La nomenclature de fabrication
La nomenclature arborescente
c. Les données de nomenclature
La codification : c’est un processus qui visent à passer du langage naturel trop long et
imprécis a un langage symbolique court et précis. En effet la codification permet une
rationalisation et une homogénéisation de l’information indispensable à son traitement
informatique.
Dans cette codification, chaque champ a pour but de décrire une caractéristique de l’objet
(matière première, sous-ensemble..., article acheté ou fabriqué, catégorie ou classe selon
divers critères, caractéristiques physiques comme longueur, diamètre, couleur...).
- Possibilité de classification.
Il peut également être attribué d’une manière séquentielle, les objets étant enregistrés les
uns derrière les autres. Il y a alors corrélation entre le code et l’ordre de création.
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- Code court,
- Utilisation maximale du système,
- Pérennité.
Les codes comprennent une partie non significative et une partie composée d’un ou plusieurs
champs significatifs. C’est en général le type de codification choisi par les entreprises pour
l’identification des articles. Il faut être vigilant lors du choix de la partie significative afin de ne
pas entraver une évolution future non prévue au départ.
F091245.01
F = division (significatif)
091245 = séquentiel
Précis et discriminant
Souple
Stable
Homogène et simple
Code EAN13
C’est le code utilisé pour la grande majorité des produits de consommation et que l’on
retrouve sur les codes-barres.
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NB : afin d’analyser le code barre, il faudrait répondre aux question suivantes :
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CHAPITRE 2 : POSTE DE CHARGE, CENTRE DE CHARGE, GAMME
I. CENTRE DE CHARGE
1) Définition
Un centre de charge : est une entité qui regroupe plusieurs ressources de production
homogène.
1) Définition
Un poste de charge : c’est une subdivision d’un centre de charge regroupant les
moyens parfaitement substituables.
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III. LES GAMMES
1) Définition
La gamme : c’est la formalisation du processus de fabrication d’un produit manufacturé
(fini, semi-fini).
2) Rôle de la gamme
La gamme permet de :
La ressource à mobilise
Les temps opératoires (temps de charge, temps hors charge)
Le mode opératoire plus la saisie d’une fiche technique
L’entête de la gamme
L’entête comporte :
La référence
La désignation
La description sous forme de commentaire
Les condition d’emploi
Outils nécessaire
La référence de la gamme de remplacement
Les dates de création mise à jour
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Le corps de la gamme
En effet, le corps de la gamme est constitué de la liste des opérations et chaque opération
sera identifier par :
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CHAPITRE 3 : FLUX, CAPACITE, CHARGE
I. FLUX
Plusieurs raisons peuvent expliquer les variations dans les flux des produits à l'intérieur de
l'entreprise notamment :
De manière fréquente, les transports des produits entre les fournisseurs et l'entreprise,
entre les cellules au sein même de l'entreprise ou vers les clients, induisent une discontinuité
forte dans l'écoulement des flux matières.
En effet, pour des raisons de coûts de transport, il est courant de regrouper un grand
nombre de pièces pour effectuer le transfert et donc d'interrompre l'écoulement pièce à
pièce du flux.
La livraison de matières premières par camions ou trains entiers, qui couvre les besoins de
l'entreprise pour plusieurs semaines, voire plusieurs mois, constitue un tel exemple de
variation de flux
Le partage d'un équipement unique entre différents flux de produits provoque des
interruptions régulières des flux et est la seconde cause importante de fluctuations.
C'est le cas de l'assemblage puisqu'il faut que toutes les pièces à assembler soient
présentes.
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Les fabrications du type job-shop ou l'élaboration du produit nécessite un passage sur les
postes de charge dans un ordre variable suivant sa gamme de fabrication rend encore plus
complexe la régulation des flux.
Les aléas : sont des éléments ou de aspects pouvant perturbé la régularité d’écoulement
des flux.
Tous les éléments évoqués sont susceptibles d'être affectés par des aléas tel que :
En effet, Il existe plusieurs types de vente tel que : la vente sur commande, sur stocks
ou sur anticipation limitée. Et le type de vente influence sur la gestion des flux.
a. Flux poussés
La méthode du flux poussés consiste à faire les prévisions des commandes futures sur la base
des commandes passé et de la situation du marché.
b. Flux tirés
Lorsque l'on est en flux tirés, les ordres de fabrication sont réalisés uniquement dans le
cas où le poste aval en aura le besoin.
1. Les ressources
La ressource : c’est l'ensemble des moyens nécessaires pour réaliser la transformation des
matières premières et composants en produits finis.
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3. Flexibilité et polyvalence d’une ressource
La flexibilité d'une ressource permet d'accroître sa capacité, en effet pour une usine sa
possibilité d'effectuer des heures supplémentaires permet d'augmenter sa capacité.
III. CHARGES
La charge : c’est la quantité de travail nécessaire à effectuer sur un poste.
Une compagnie d'aviation possède une capacité de transport de 20 000 passagers par
jour. La charge à transporter le 14 avril a été de 17 000 passagers. Toute sa capacité n'a
pas été utilisée. La mesure de la charge pose le même problème de choix d'unité que celle
de la capacité : si la demande est homogène, on choisit, en général, une unité physique
simple.
1. Taux de charge
On peut définir un taux de disponibilité qui donne une indication sur les temps d'arrêt de la machine.
NB : Lorsque le taux de charge est supérieur à 100% le poste de travail est en surcharge et il
faut procéder au lissage des ressources. Cela peut consister à:
Répartir la charge sur d'autres postes de charge qui peuvent effectuer les
mêmes opérations et qui sont en sous charge,
Utiliser si c'est possible les heures supplémentaires,
Utiliser la marge disponible en décalant dans le temps les opérations à effectuer
lorsque le poste de charge n'est plus en surcharge,
Utiliser la sous-traitance, ou négocier avec le client les délais.
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On distingue à cet effet :
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CHPITRE 4 : LE SIMMOGRAMME
I. DEFINITIONS
Le simmogramme : c’est une représentation graphique des éléments simultanés ou
successif dans l’accomplissement d’un travail ou d’une tache. Il est utilisé pour représenter un
cycle de travail.
Cycle de travail : c’est la suite d’action qui se déroule et se reproduise dans un ordre
détermine pour la réalisation d’un travail. La durée du cycle porte le nom de « PERIODE
Minimisé les temps de fabrication et accroitre la rentabilité d’un poste de travail soit par
combinaison, élimination ou par amélioration de certaines opérations.
Etudier la possibilité d’ajoutée une ou plusieurs machines à un poste pour maximises le
nombre de machine servi par un seul exécutant.
Le temps masqué (Tz) c’est le temps de travail accompli pendant l’exécution d’un
autre travail dont le temps est déjà pris en compte.
Le Temps résiduel (Tr) c’est la différence entre le temps technologique et le temps
masqué.
Le temps d’équilibrage (Te) c’est le temps complémentaire destiné à réaliser la
synchronisation de plusieurs cycles.
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