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GDQ 123 : GESTION DE LA DEMANDE ET DONNEES

TECHNIQUES

1ère partie : Gestion de la demande (2 Crédits) 30 h

I. LES DIFFERENTS TYPE DE DEMANDE ET DE MARCHE

a. Définitions

D’après LAROUSSE, Le marché représente le lieu de rencontre entre l'offre et la demande d'un
bien ou d'un service.
Pour l'économiste, le marché est défini comme le lieu de rencontre des vendeurs et des
acheteurs de biens et de services où, de la confrontation entre l'offre et de la
demande, va naître le prix d'échange.
Un marché comprend 5 acteurs principaux : les clients, les producteurs, les distributeurs,
les influenceurs et les régulateurs (législateur, organismes publics).

Un marché est composé de trois éléments : l'offre, la demande et l'environnement.


Les marchés se définissent en fonction de deux critères : le bien ou le service échangé ; et
le cadre géographique de l'échange, qui peut être local, régional, national, continental ou
mondial.
le marché du produit ou marché principal correspond à l'ensemble des produits
techniquement identiques au produit étudié et directement concurrents (un marché
n'est principal que pour une entreprise qui y propose un produit).
L'étude des composantes du marché consiste à analyser la demande (c'est-à-dire l'ensemble
des acheteurs susceptibles d'acquérir le produit ou service), l'offre concurrentielle (c'est-à-dire
les entreprises qui proposent le produit ou service) et l'environnement, composé de
facteurs qui influencent le marché.
La Demande est : 1. Action de faire savoir que l'on désire obtenir quelque chose ; le
fait de demander ; écrit qui l'exprime : C'est sur ma demande qu'il est venu. 2. Fait de faire
savoir qu'on désire acheter quelque chose, avoir recours à un service : Satisfaire la demande
du public.
La demande
b. Les types de demande
 La demande théorique. Il s'agit de tous les consommateurs susceptibles
d'acheter le produit ou service. ...
 La demande potentielle. Il s'agit des clients qui expriment un réel intérêt pour
l'offre. ...
 La demande effective.

C. Types de marchés (Marchés B to B, B to C, Marchés publics),

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Lorsque l’on parle de marché, on évoque souvent les termes de Business to Customer
(B2C) ou Business to Business (B2B) pour caractériser les différents types de cibles
possibles pour une entreprise. En effet, selon le secteur d’activité et le positionnement,
les cibles seront différentes et les stratégies marketing doivent donc s’adapter à cette
réalité.

 Le marché en B2C

Le B2C représente le Business to Consumer, autrement dit le commerce d’une


entreprise vers les particuliers. Dans le cas précis d’un business en B2C, l’entreprise va
s’adresser à des personnes directement et vendre ses produits destinés à un usage
strictement personnel et individuel. C’est notamment le cas d’un supermarché ou
encore d’une boutique de vêtements, par exemple.
Dans le cas particulier d’un B2C, les consommateurs vont principalement être dans une
optique de recherche de prix. Et bien que dans le cas d’un B2C, les quantitatifs soient
plutôt restreints, les consommateurs sont souvent en demande de bonnes affaires ou
de produits leur permettant de répondre à leurs besoins premiers. Qui dit
consommateurs dit aussi cible très large d’un point de vue du nombre de prospects
potentiels. Mais si l’entreprise veut se démarquer, elle doit comprendre que ses produits
ne vont généralement pas s’adresser à tout le monde. Il est donc indispensable pour
une telle stratégie marketing, d’établir les profils types de ses consommateurs afin de
pouvoir segmenter le marché et ainsi adopter une communication plus claire et plus
pertinente. Le ciblage et la connaissance de ses cibles sont donc fondamentaux pour
poser des bases saines pour un marketing en B2C.
Par ailleurs, l’image de marque dans le cadre d’un marketing B2C est tout aussi
primordiale. En effet, les consommateurs sont d’autant plus enclins à prendre des
décisions d’achats liés à leurs émotions car il s’agit véritablement d’un acte personnel.
Ainsi, une marque ludique et qui joue sur l’aspect émotionnel dans sa communication,
avec des argumentaires liés à l’envie et aux bénéfices personnels pour les
consommateurs, aura plus de chance de toucher les consommateurs efficacement.
Contrairement au B2B, le business B2C s’appuie sur une relation plus courte avec
l’entreprise, le consommateur recherchant surtout un bénéfice immédiat ou à court
terme.

 Le marché en B2B

Le B2B ou « Business To Business » caractérise le commerce d’une entreprise destiné


à d’autres entreprises. Qu’il s’agisse de services ou de produits, le B2B s’adresse à des
clients plus exigeants qui recherchent une véritable relation de partenariat avec leur
fournisseur. Dans ce cadre, le processus d’achat est donc généralement plus long, et
l’entreprise doit souvent s’adresser à différents interlocuteurs avec des profils et des
rôles très différents. Le marketing en B2B peut naturellement paraître plus complexe,
dans le sens où les clients vont être plus minutieux dans leur choix de prestataire. Mais
tout comme un marketing en B2C, la première difficulté réside dans la connaissance
pratique de ses cibles et de ses besoins spécifiques. Et cela passe non seulement par
un ciblage précis (secteurs d’activités, tailles d’entreprises, etc.), mais aussi par une
connaissance poussée de chaque prospect, de son processus d’achat et de son
organisation interne.
Le B2B est basé sur une relation à plus long terme qu’en B2C, avec des relations
pouvant se développer sur plusieurs années et avec des enjeux financiers bien plus
importants. C’est pourquoi le marketing B2B doit principalement se concentrer sur la
proposition de solutions à des problématiques plutôt que sur celle de purs produits et

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de services. Qui dit relation, dit souvent personnes et le marketing B2B se doit d’être
intimement lié avec le service commercial afin de bénéficier non seulement des
informations que peuvent remonter les commerciaux mais aussi de pouvoir servir de
réel soutien à ceux-ci dans leur conquête quotidienne.
Les nouveaux usages liés à Internet ont là aussi, changé les comportements des
consommateurs. En effet, les acheteurs passent aujourd’hui par une véritable phase de
recherche, bien plus longue et détaillée qu’il y a quelques années, basée
essentiellement sur l’information disponible sur les sites web et sur les réseaux sociaux.
La cible des entreprises évoluant en B2B est donc une cible bien plus éduquée et friande
d’informations techniques. Ainsi, l’image de marque d’une entreprise est principalement
liée à sa capacité à se positionner en tant que leader sur son marché, ou de vrai
spécialiste dans son domaine d’expertise.

 Le marché en B2G

On parle un peu moins souvent de B2G ou de « Business To Government ». Pourtant,


nombreuses sont les entreprises qui ont une partie ou même la totalité de leurs activités
autour de ce marché un peu spécifique qu’est le commerce aux organisations
gouvernementales et aux administrations. Dans le cadre d’un B2G, le processus d’achat
est complètement différent de celui que l’on a pu décrire pour le B2C ou même le B2G.
Les décisions sont souvent le fruit d’appels d’offres ou de consultations officielles sur
des besoins particuliers et très spécifiques, sur lesquels les entreprises répondent de
manière très précise avec des documents officiels tels que des cahiers des charges ou
des attestations de normes environnementales. Ce type de processus est généralement
très rigide et demande une certaine compétence du service marketing qui devra
connaître les lois en vigueur et comprendre précisément les prérequis des demandes
officielles.
Dans le cadre d’un B2G, les cibles sont généralement bien identifiées: il s’agit des
organisations gouvernementales nationales, départementales ou régionales telles que
les mairies ou les communautés de communes. Cependant, la réelle difficulté dans ce
type de business est d’identifier avec précision les donneurs d’ordre ou les personnes
qui vont être à l’origine de la prise de décision car cette donnée peut être difficilement
accessible en fonction du type d’appels d’offres, et souvent encore plus critique que
dans une relation en B2B car il est possible que l’entreprise ne puisse pas avoir
l’interlocuteur en direct tout au long du processus de décision.
Tout comme en B2B, la relation que l’on cherche à développer en B2G est une relation
à long terme qui s’étale généralement sur plusieurs années et les enjeux financiers sont
d’autant plus importants. Là aussi, le web a pu changer les habitudes en termes de
recherche et d’éducation des interlocuteurs. Et les agences gouvernementales sont
également à la recherche de fournisseurs fiables, et ce sur plusieurs années, et
proposant les meilleures solutions et services relatifs aux spécifications exigées dans
les appels d’offres publiés.
Quelles sont les principales différences en termes de stratégies ?
On comprendra donc aisément que les différences de processus d’achat impacteront
forcément les stratégies marketing des entreprises, la cible finale qu’elles cherchent à
toucher étant bel et bien différente. Et même si l’on va pouvoir retrouver certaines
similarités dans les différentes approches, par exemple la nécessité de connaître sa
cible ou de proposer une image de marque en accord avec les problématiques de ses
clients, la stratégie marketing doit s’adapter à la particularité de chaque type de relation
:
– Produit tangible / Relation professionnelle : La principale différence se situe dans la
présentation des produits et des services que l’entreprise propose. Dans le cadre d’un
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commerce en B2C, on aura plus facilement une communication orientée prix et produit
alors que dans le cas d’un marketing B2B ou B2G, l’objectif sera différent car on va
plutôt chercher à développer une relation à long terme et donc appuyer son
argumentaire sur les services que l’entreprise va pouvoir rendre à ses clients dans ce
cadre. Même s’il est très important dans le cadre d’une communication en B2B et en
B2G de mettre à disposition les informations techniques demandées, le marketing sera
plus orienté vers le sérieux de la marque afin de démontrer comment celle-ci se
démarque de la concurrence.
– Court terme / Long terme : Une autre différence pour la stratégie marketing est celle
de la durée de l’effort qui pour un business en B2C sera généralement plus court car
l’on recherche plutôt la vente immédiate. Dans le cadre d’un business destiné aux
entreprises ou aux administrations publiques, l’entonnoir de vente sera étudié de
manière différente, avec des leads bien plus restreints, et dans l’optique de gérer une
relation sur le long terme plutôt que sur un achat « coup de cœur ».
– Communication de masse / Communication spécialisée : Dans le cadre d’un B2C, la
cible sera en général bien plus large que dans les deux autres types de commerces.
Ainsi, la communication se voudra plus accessible, avec des termes compréhensibles
par un grand nombre de personnes. Pour le B2B et le B2G, c’est la stratégie contraire
qu’il faudra adopter avec une communication plus professionnelle qui utilisera des
termes plus techniques et spécifiques. Ceci aura bien évidemment une grande incidence
sur le référencement et sur la notoriété de la marque dans son domaine d’expertise.
– Promotion / Éducation : À cela s’ajoute des objectifs de communication différents que
l’on soit en B2C ou bien en B2B et B2G. En effet, le principal objectif d’un marketing
B2C est de donner envie au consommateur de passer à l’achat rapidement. On aura
donc une communication orientée vers une promotion directe du produit ou service. La
communication dans le cas d’un B2B et d’un B2G est généralement plus subtile car
l’objectif premier sera d’éduquer la cible afin de l’orienter dans sa prise de décision.
Toutes ces différences auront des influences à tous les stades d’exécution de la stratégie
marketing : création du logo et du site web, référencement, communication sur des
supports papier, etc. L’infographie ci-dessous résume bien ces principes dans le cas
particulier de l’organisation du SEO pour une entreprise présente sur le web.

D. Commandes fermées et commandes ouvertes,

b. Types de tendances (Saisonnalités, Aléas.)

II. PREVISION DE LA DEMANDE : enjeux et liens avec la planification


etude de la demande:
1. Quel est le nombre de clients sur ce marché ? Comment ce nombre évolue-t-il
(augmentation, diminution, stagnation) ?
2. Qui sont ces clients exactement ? Où sont-ils situés ?
3. Quel est le rythme de consommation des clients ? ...
4. Quels sont les critères de choix des consommateurs ?
La demande dépend du prix, du revenu du client, de la qualité du produit, du prix des
produits substituables (concurrence) et des anticipations.

On distingue généralement quatre structures de marché (la concurrence, le monopole,


l'oligopole et la concurrence monopolistique)

a. Méthodes qualitatives

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b. Méthodes quantitatives

III. GESTION DE LA RELATION CLIENT


a. Principes et enjeux de de la gestion relation client
b. Les différents documents commerciaux,
c. Outils de la gestion de la relation client : e-commerce, centre d’appel.
IV. ANALYSE CRITIQUE D’UNE METHODE DE PREVISION
a. - Critères de choix d'une méthode de prévision ;
b. - Horizon et maille de prévision ;
c. - Erreurs et incertitudes sur les prévisions.

V. CALCUL DES BESOINS EN DISTRIBUTION

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2ère partie : Données techniques (2 Crédits) 30
h

CHAPITRE 1 : LES DONNES TECHNIQUE EN GESTION DE LA PRODUCTION

I. NOTION D’ARTICLE, NOMENCLATURE


Les 04 données de base de la gestion de production sont :
 Les articles
 Les nomenclatures
 Postes de charge
 Gammes
1. Les articles
a. Définition

Un article : est un élément entrant dans la composition d’un produit que l’on veut gérer. C’est
un terme générale correspondant à un produit fini, un sous ensemble, un composant ou alors
une matière première.

Les données liées aux articles constituant la base de tout le système de gestion de la production
sont constituer dans le fichier article.

b. Les données de l’article

Un article est enregistré grâce aux données suivant :

 Une référence aux code


 Une désignation de l’article
 Les données de description physique
 Les données de gestion de la gamme, la taille, lot de commande
 Les données de classification
 Les données économiques

2. Nomenclatures
a. Définition
La nomenclature : c’est une liste hiérarchiser des articles entrant dans la composition d’un
article parent.

On appelle lien de nomenclature l’ensemble composé-composant. Chaque lien est


caractérisé par un coefficient indiquant la quantité de coefficient et sa quantité dans le
composé. Ce coefficient peut être entier ou non.

b. Les types de nomenclature


On peut citer :

 La nomenclature d’achat

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 La nomenclature de fabrication
 La nomenclature arborescente
c. Les données de nomenclature

Les données d’un enregistrement de lien de nomenclature comportent :

 La référence de l’article compose ; qui sert de clé d’accès a


l’enregistrement
 La référence de l’article composant
 Le coefficient de lien
 Sa validité
 D’autre donnée de gestion
 Le coefficient de rebut

II. LA CODIFICATION DES ARTICLES


1. Définition

La codification : c’est un processus qui visent à passer du langage naturel trop long et
imprécis a un langage symbolique court et précis. En effet la codification permet une
rationalisation et une homogénéisation de l’information indispensable à son traitement
informatique.

2. Les différents types de systèmes de codification


Les exemples du paragraphe précédent peuvent être classés en trois catégories :

 La codification significative ou analytique ;


 La codification non significative ;
 La codification mixte.
a. La Codification significative ou analytique

Dans cette codification, chaque champ a pour but de décrire une caractéristique de l’objet
(matière première, sous-ensemble..., article acheté ou fabriqué, catégorie ou classe selon
divers critères, caractéristiques physiques comme longueur, diamètre, couleur...).

Cette codification présente un certain nombre d’avantages et d’inconvénients à savoir :

Avantages : - codes faciles à retenir (au début),

- Possibilité de classification.

Inconvénients : - codes peu flexibles donc difficilement évolutifs,

- Pérennité difficile à assurer,

- Codes souvent longs,

- Gaspillage de stockage informatique

b. La Codification non significative

Dans ce type de codification le code est en général numérique, homogène et sans


signification. Il peut être attribué d’une manière aléatoire en fonction d’une liste préétablie
sans corrélation entre les éléments.

Il peut également être attribué d’une manière séquentielle, les objets étant enregistrés les
uns derrière les autres. Il y a alors corrélation entre le code et l’ordre de création.

Avantages : - création rapide du code,

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- Code court,
- Utilisation maximale du système,
- Pérennité.

Inconvénients : - risque de double utilisation d’un code,

- Pas de possibilité de regroupement ou classement,


- Difficile à retenir.
c. La Codification mixte

Les codes comprennent une partie non significative et une partie composée d’un ou plusieurs
champs significatifs. C’est en général le type de codification choisi par les entreprises pour
l’identification des articles. Il faut être vigilant lors du choix de la partie significative afin de ne
pas entraver une évolution future non prévue au départ.

Exemple de code mixte dans une entreprise avec plusieurs divisions :

F091245.01

F = division (significatif)

091245 = séquentiel

01 = version (séquentiel, mais chronologie utile)

3. Les qualités d’un système de codification


Un système de codification doit être :

 Précis et discriminant
 Souple
 Stable
 Homogène et simple

4. Quelques examples connu de codification


 Code INSEE

Il comporte 15 chiffres groupés en 7 champs

 Code EAN13

C’est le code utilisé pour la grande majorité des produits de consommation et que l’on
retrouve sur les codes-barres.

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NB : afin d’analyser le code barre, il faudrait répondre aux question suivantes :

 Identifier dans un premier temps les produits donc le code à barre


possède 13 chiffres identique.
 Relevé ensuite les produits dont les codes barre possède les 07
premiers chiffres identiques.
 Relevé enfin les produits dont les codes-barres possède les 02
premiers chiffres identiques
 Retrouve à partir des réponses précédentes et du document ci-
dessous les places de chaque élément qui compose le code barre de
la figure.

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CHAPITRE 2 : POSTE DE CHARGE, CENTRE DE CHARGE, GAMME

I. CENTRE DE CHARGE

1) Définition

Un centre de charge : est une entité qui regroupe plusieurs ressources de production
homogène.

En effet, la définition des centres de charge dépendra de l’organisation de l’entreprise


talque :

 L’organisation par ligne des produits


 L’organisation par spécialité/profession

2) Objectif principal des centres de charge

Le centre de charge a pour objectif d’identifier toute le ressources de production.

II. POSTE DE CHARGE

1) Définition

Un poste de charge : c’est une subdivision d’un centre de charge regroupant les
moyens parfaitement substituables.

Le poste de charge c’est également une ressource de production de type :


machine, main-d’œuvre, sous-traitance.

2) Objectif du poste de charge

En effet le poste de charge a pour objectifs :

 L’affectation des postes de charge à une étape du processus de fabrication.


 Déclaration de variation de capacité des postes de charge.

3) Les caractéristiques ou données d’enregistrement


d’un poste de charge

Un poste de charge est caractérisé par :

 La référence du poste de charge


 La désignation du poste de charge
 L’indication de la nature du poste
 La capacité du poste de charge
 Le poste de remplacement
 Les données sur le calcul des couts.

La référence du poste de charge : est un ensemble de code définissant la section, la


sous-section et le poste ou alors la machine.

La capacité du poste de charge : est fonction du nombre d’opérateur, du temps


d’ouverture du poste et de son coefficient d’efficacité.

Le temps d’ouverture du poste : correspond à son ouverture théorique corrige par le


calendrier standard de l’unité ou le calendrier spécifique du poste.

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III. LES GAMMES

1) Définition
La gamme : c’est la formalisation du processus de fabrication d’un produit manufacturé
(fini, semi-fini).

2) Rôle de la gamme
La gamme permet de :

 Calculer la charge pour chaque poste de charge lors des lancements


 Calculer les cout prévisionnel (standard, budget, simulé)
 Calculer les prix de revient de fabrication hors du suivi
 Comparé le réalisé avec le prévue
 Etablir le dossier de fabrication

L’opération : c’est un travail à effectuer sur un poste de charge déterminé. Une


opération détaillera les éléments tel que :

 La ressource à mobilise
 Les temps opératoires (temps de charge, temps hors charge)
 Le mode opératoire plus la saisie d’une fiche technique

PREREQUIS : alternatif de gamme ou type de gamme

L’alternatif de gamme ou type de gamme permet :

 La gestion de plusieurs processus opératoires (fabrication en interne ou sous-


traitances) pour un même produit au sein d’un même site.
 La définition de gamme spécifique en fonction du contexte d’utilisation (gamme
de fabrication, gamme de calcul des couts, gamme de bureau d’étude).
 La fabrication d’un même produit avec des processus opératoires différentiés en
fonction du site concerné.

3) Les données de gamme ou caractéristiques

Les données d’un enregistrement d’une gamme comprennent les données de


l’entête et du corps de la gamme.

 L’entête de la gamme

L’entête comporte :

 La référence
 La désignation
 La description sous forme de commentaire
 Les condition d’emploi
 Outils nécessaire
 La référence de la gamme de remplacement
 Les dates de création mise à jour

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 Le corps de la gamme

En effet, le corps de la gamme est constitué de la liste des opérations et chaque opération
sera identifier par :

 Un numéro d’ordre (10,20,30…) permettant d’inséré de nouvelle


étapes.
 Les conditions de jalonnement (opérations parallèle, consécutive,
chevauchement, avec délai de jalonnement)
 La référence du poste de charge concerne
 Les temps ; dans une unité de temps défini

 Les temps définis dans les gammes

Les temps définis dans les gammes sont les suivant :

o Le temps de réglage ou de préparation


o Le temps d’exécution
o Le temps technologique
o Le temps de transfert
o Le temps d’attente devant le poste

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CHAPITRE 3 : FLUX, CAPACITE, CHARGE

I. FLUX

1. Flux internes et flux externes

Les flux matière peuvent être regroupe :

 En flux interne, qui représentent les flux de matières subissant les


transformations au sein même de l'entreprise.
 En flux externes, associés à l'approvisionnement des matières premières et
composants nécessaires (y compris d'éventuelles opérations de sous-traitances)
et à la livraison des produits aux clients.

En particulier, il est apparu que les performances globales de l'entreprise dépendent


également fortement d'une intégration efficace de l'ensemble des flux : internes et
externes.

2. Causes de variation des flux

Plusieurs raisons peuvent expliquer les variations dans les flux des produits à l'intérieur de
l'entreprise notamment :

 Le transfert par grande quantité

De manière fréquente, les transports des produits entre les fournisseurs et l'entreprise,
entre les cellules au sein même de l'entreprise ou vers les clients, induisent une discontinuité
forte dans l'écoulement des flux matières.

En effet, pour des raisons de coûts de transport, il est courant de regrouper un grand
nombre de pièces pour effectuer le transfert et donc d'interrompre l'écoulement pièce à
pièce du flux.

La livraison de matières premières par camions ou trains entiers, qui couvre les besoins de
l'entreprise pour plusieurs semaines, voire plusieurs mois, constitue un tel exemple de
variation de flux

 Le partage d’un équipement

Le partage d'un équipement unique entre différents flux de produits provoque des
interruptions régulières des flux et est la seconde cause importante de fluctuations.

 Les activités d’assemblage des produits

Certaines opérations nécessitent plusieurs produits simultanément :

C'est le cas de l'assemblage puisqu'il faut que toutes les pièces à assembler soient
présentes.

L'ajustement du débit devient alors plus complexe puisqu'il y a une contrainte


supplémentaire entre les différents flux entrants.

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Les fabrications du type job-shop ou l'élaboration du produit nécessite un passage sur les
postes de charge dans un ordre variable suivant sa gamme de fabrication rend encore plus
complexe la régulation des flux.

3. Les aléas pouvant provoqué le disfonctionnement des flux

Les aléas : sont des éléments ou de aspects pouvant perturbé la régularité d’écoulement
des flux.

Tous les éléments évoqués sont susceptibles d'être affectés par des aléas tel que :

 La non-conformité des produits finis


 Contrainte de temps
 Absence des ressources
 Les retards de livraison
 Non confirmation de la commande par le client

4. Flux poussés et Flux tirés

En effet, Il existe plusieurs types de vente tel que : la vente sur commande, sur stocks
ou sur anticipation limitée. Et le type de vente influence sur la gestion des flux.

a. Flux poussés

La méthode du flux poussés consiste à faire les prévisions des commandes futures sur la base
des commandes passé et de la situation du marché.

b. Flux tirés

Lorsque l'on est en flux tirés, les ordres de fabrication sont réalisés uniquement dans le
cas où le poste aval en aura le besoin.

II. CAPACITES ET CHARGES

1. Les ressources

La ressource : c’est l'ensemble des moyens nécessaires pour réaliser la transformation des
matières premières et composants en produits finis.

Suivant le type d'entreprise, les ressources comprennent de la main-d’œuvre, des


équipements, des outillages, des informations (comme le fichier d'une société de vente
par correspondance), des bâtiments, etc.

2. La capacité d’une ressource

La capacité : c’est la mesure de l'aptitude d'une ressource à traiter un flux.

En effet, Le concept de capacité résulte :

• De la durée de disponibilité de la ressource par période calendaire (la journée, la


semaine, le mois, etc.),
• Du choix d'une unité de mesure qui permet d'additionner les débits de produits
éventuellement différents, étant entendu que si les produits sont assez semblables,
une seule unité physique convient.

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3. Flexibilité et polyvalence d’une ressource

La flexibilité d'une ressource permet d'accroître sa capacité, en effet pour une usine sa
possibilité d'effectuer des heures supplémentaires permet d'augmenter sa capacité.

La polyvalence permet à une ressource d'effectuer un très grand nombre d'opérations


différentes. La polyvalence d'une machine est souvent synonyme de capacité inférieure
par rapport à une machine spécialisée.

III. CHARGES
La charge : c’est la quantité de travail nécessaire à effectuer sur un poste.

Les concepts de capacité et de charge se correspondent, comme ceux de l'offre et de la


demande. Il est recommandé de les exprimer dans les mêmes unités.

Une compagnie d'aviation possède une capacité de transport de 20 000 passagers par
jour. La charge à transporter le 14 avril a été de 17 000 passagers. Toute sa capacité n'a
pas été utilisée. La mesure de la charge pose le même problème de choix d'unité que celle
de la capacité : si la demande est homogène, on choisit, en général, une unité physique
simple.

1. Taux de charge

Le taux de charge est exprimé en % en fonction de la capacité réelle d’où la formule :

Le taux d'utilisation est exprimé en % en fonction de la capacité théorique d’où la formule


:

On peut définir un taux de disponibilité qui donne une indication sur les temps d'arrêt de la machine.

NB : Lorsque le taux de charge est supérieur à 100% le poste de travail est en surcharge et il
faut procéder au lissage des ressources. Cela peut consister à:

 Répartir la charge sur d'autres postes de charge qui peuvent effectuer les
mêmes opérations et qui sont en sous charge,
 Utiliser si c'est possible les heures supplémentaires,
 Utiliser la marge disponible en décalant dans le temps les opérations à effectuer
lorsque le poste de charge n'est plus en surcharge,
 Utiliser la sous-traitance, ou négocier avec le client les délais.

2. Taille des lots

a. Les types de lot

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On distingue à cet effet :

 Le lot de commande qui représente le nombre de pièces devant être livrées au


client.
 Le lot de fabrication qui est le nombre de pièces lancées en fabrication en une
seule fois.
 Le lot de transfert qui correspond au nombre de pièces transportées d'un poste
à l'autre lors de la fabrication. Il peut être inférieur ou égal au lot de fabrication.

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CHPITRE 4 : LE SIMMOGRAMME

I. DEFINITIONS
Le simmogramme : c’est une représentation graphique des éléments simultanés ou
successif dans l’accomplissement d’un travail ou d’une tache. Il est utilisé pour représenter un
cycle de travail.

Cycle de travail : c’est la suite d’action qui se déroule et se reproduise dans un ordre
détermine pour la réalisation d’un travail. La durée du cycle porte le nom de « PERIODE

II. OBJECTIFS DU SISMOGRAMME


Comme objectif, nous avons :

 Minimisé les temps de fabrication et accroitre la rentabilité d’un poste de travail soit par
combinaison, élimination ou par amélioration de certaines opérations.
 Etudier la possibilité d’ajoutée une ou plusieurs machines à un poste pour maximises le
nombre de machine servi par un seul exécutant.

III. LES PRINCIPES DU SISMOGRAMME


En effet, le sismogramme s’articule sur 05 principes à savoir :

 Décomposé le travail exécuté au poste étudier en élément bien déterminé


 Relever le temps d’exécution de chaque élément
 Etablir le sismogramme
 Déterminé la durée de la période
 Cherché une meilleur combinaison homme/machine ou matière

IV. LES DIFFERENTS TEMPS D’EXECUTION DU


SISMOGRAMME
Ces temps d’exécution sont les suivant :

 Le temps manuel (Tm) représenter par le symbole si après, c’est un travail


humain physique ou mental qui dépend uniquement de l’action mener par l’opérateur.

 Le temps technologique (Tt) représenter par le symbole c’est le temps de


travail dont la durée dépend uniquement des conditions technologique d’exécution, la
machine travail sans intervention de l’opérateur.

 Le temps techno-manuel (Ttm) avec pour symbole, c’est le temps


correspondant à des actions combinées de l’opérateur et de la machine.

 Le temps masqué (Tz) c’est le temps de travail accompli pendant l’exécution d’un
autre travail dont le temps est déjà pris en compte.
 Le Temps résiduel (Tr) c’est la différence entre le temps technologique et le temps
masqué.
 Le temps d’équilibrage (Te) c’est le temps complémentaire destiné à réaliser la
synchronisation de plusieurs cycles.

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