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L'ère préindustrielle s'est terminée plus ou moins récemment selon les secteurs. Pour
prendre l'exemple du commerce, l'apparition des grandes surfaces et des centrales d'achat
ne date que de quelques dizaines d'années.
Auparavant le commerce à destination du grand public était avant tout fondé sur un modèle
de valeur de proximité, de fonds de commerce à taille humaine et de relation personnelle
pour ne pas dire du voisinage.
Les années 60 :
Pendant cette période les entreprises se sont essentiellement concentrées sur la création de
nouveaux produits et sur l'élargissement de l'offre.
L'objectif est d'élargir la taille des marchés potentiels, en combinant une baisse des
coûts, une amélioration des processus de vente et une création de nouveaux moyens
pour toucher la clientèle. Les entreprises commencent à segmenter les clients et à
élargir leur gamme de produit.
Les années 80 : One to many :
Les années 80 sont les années de la qualité, les exigences des consommateurs
commencent à se faire sentir, pour les satisfaire il faut améliorer la qualité des
produits.
Depuis le début des années 90 le marché connaît une profonde mutation avec l'inversion du
paradigme marketing. Cela veut dire que c'est le passage d'une orientation produit à une
orientation client. Les années 90 marquent le début de l'ère du client. Les bases de données
clients se multiplient et l'essor du marketing direct permet de mettre en avant les avantages
d'une relation directe avec le client.
Les années 2000 : Inversion des relations clients fournisseur et le one to one
Les années 2000 marquent l'intensification de cette tendance client, avec l'émergence du
concept du marketing one to one. C'est-à-dire une offre spécifique pour chaque client.
Quel que soit les secteurs d'activités, les entreprise concentrent leurs efforts sur le service et
la gestion de la relation client. En parallèle les technologies de l'information et des
communications (TIC) orientent également vers une inversion des rôles, où le
consommateur joue un rôle de plus en plus actif jusqu'à se substituer au distributeur à
s'auto-conseiller et assurer lui-même son propre service client.
L’expansion de l’offre de produits sur les marchés, a induit des marchés de plus en plus
concurrentiels, un client de plus en plus volage, tous ses éléments ont fait que le marketing
ne se limite plus à optimiser la transaction (afin d’accroître le chiffre d’affaires). Il vise
aujourd’hui à optimiser la relation avec le client, pour lui apporter une offre personnalisée,
pour le fidéliser.
#le volume croissant des clients exigeants en terme de rapidité de traitement a fait que le
souci ne se limite plus à la collecte des données mais aussi à
L’organisation et à l’historisation de ces données. Tout ceci dans le but d’une segmentation
portant sur l’actualisation du profil client et la réactivité de l’offre.
Les 4P abordent donc le marketing par le produit. Le but est de proposer le produit au client
sous sa meilleure forme, au meilleur prix, au bon endroit et correctement mis en valeur, afin
de le séduire. Ici, le produit est au centre, et chacun des 4P est cohérent avec les autres.
Le message envoyé par l’entreprise au client est : « Regardez mon produit, il est bien conçu
et vous conviendra, achetez-le ! »
Au contraire, les 4C abordent le marketing par le client. Le message serait plutôt : « Nous
nous intéressons à vos besoins et nous essayons de comprendre vos attentes ; nous ferons
tout pour vous délivrer une solution adaptée ».
Définition : Les 4C sont une théorie du positionnement marketing qui place le client au
centre, dans une démarche de compréhension du besoin et de service.
1.CONSOMMATEUR (ou CLIENT) : quels sont les besoins profonds, désirs et attentes du
consommateur ? comment y répondre ?
2.COUT : quel est le budget acceptable par le client ?
3.COMMODITE D’ACHAT : comment faciliter le processus d’achat ?
4.COMMUNICATION COMMUNAUTAIRE : comment instaurer un véritable dialogue
constructif et de long-terme avec le client, dans une logique communautaire ?
1.Définition :
« Une approche globale visant à apporter la bonne réponse aux attentes du client ou du
prospect, au bon moment, à travers le bon canal, au bon niveau de coûts. » Pour cela, on va
intégrer des outils d’automatisation (les logiciels) permettant de mieux gérer l’ensemble des
composantes de la relation client (gestion de la relation client GRC),
La GRC doit être envisagée comme une stratégie d’entreprise où deux buts essentiels sont
poursuivis : augmenter les bénéfices et accroître la satisfaction du client
2. Objectif :
La Gestion de la Relation Client, connue sous l’acronyme anglosaxon de CRM, combine les
technologies et les stratégies commerciales pour offrir aux clients les produits et les services
qu’ils attendent. C’est la capacité à identifier, à acquérir et à fidéliser les meilleurs clients
dans l’optique d’augmenter le chiffre d’affaires et les bénéfices.
Développer le dialogue avec le client pour connaître, anticiper ses besoins et attentes avec
justesse, afin d’y répondre pour le fidéliser et accroître la rentabilité de l’entreprise.
1. Connaitre le client :
L'étape suivante consiste à analyser ces données avec les techniques les plus évoluées -
Datamining, analyse statistique et à rendre les résultats accessibles à tous les canaux
d'interaction avec les clients. Le Datamining permet d'analyser et d'interpréter un gros
volume de données, de différentes sources afin de dégager des tendances, de rassembler les
éléments similaires en catégories statistiques et de formuler des hypothèses. A partir des
informations collectées, l'entreprise pourra obtenir des réponses objectives sur lesquelles
fonder sa stratégie opérationnelle.
Ainsi il faut différencier les clients en fonction de leur besoin et de leur contribution au
résultat et dialoguer avec eux de manière à diminuer les couts de la relation commerciale et
à en augmenter l'efficacité. Ce dialogue doit permettre de faire remonter l'information.
1. B to B : business to business
2. B to C : business to customer
Les cartes de fidélités dématérialisées (wallets) Wallet est une application (apple wallet et
google pay) creé pour le payempent sans contact grâce à la digitalisation de cartes de
crédits, et peut également dématérialiser n’importe quel support marketing ( carte de
fidélité, coupons, cartes cadeaux, billets de transport, billet de concert…)
Les codes de réduction (coupon de réduction dématérialiser pour pouvoir être utilisé
dans la vente sur internet)
Ils permettent d’entretenir un lien permanent avec les clients. Si tes clients sont jeunes, tu
devras te positionner sur TikTok ou Instagram de préférence. Les réseaux sociaux
représentent l'outil de marketing relationnel le plus performant pour trouver des
ambassadeurs pour ta marque.
L’emailing
Le mailing classique a laissé la place au marketing automation pour nous permettre de faire
parvenir à nos clients des emails 100 % automatisés et personnalisés. Le client se sent
unique et il y a de plus grandes probabilités qu’il réagisse à ces communications.
Le Chatbot (de bot « agent logiciel » à humain) ou le live chat (d’humain à humain) permet
d’engager rapidement tes contacts. Avoir affaire à une personne crée un lien plus
personnalisé.
Une FAQ, Foire Aux Questions, est une véritable mine d’informations pour renseigner en un
clin d'œil vos prospects et/ou clients. Abordable en quelques clics, une FAQ dynamique
permet à votre public cible de trouver les réponses et toutes les informations utiles quant à
vos produits et/ou services.
Il assure la création d’une relation de confiance (sentiment de plus en plus recherché par les
acheteurs) plus forte que les emails, car il permet d’établir une interaction plus empathique
et donc, plus proche de votre audience. Mais aussi une amélioration de la satisfaction client
pour offrir une réponse quasi immédiate à une problématique donnée.
Le ticketing,
Le ticketing est un outil de gestion des problèmes rencontrés par la clientèle.si le client se
pose une question ou il a un désagrément il faut être en mesure de lui offrir un SAV rapide
et efficace. Un outil de ticketing centralise toutes les demandes, réclamations, bugs,
incidents ou problème concernant les services et les convertit en tickets qui sont alors
attribués à différents agents en fonctions de leurs compétences tehniques .
entrepôt de données, désigne une base de données utilisées pour collecter, ordonner et
stocker des informations provenant de bases de données opérationnelles.
Le datamining :
Tous ces outils peuvent être intégrés ou reliés à un logiciel GRC (ou logiciel CRM) lui-
même relié au web
On confond souvent satisfaction et fidélisation, afin de séparer un peu mieux ces termes de
fidélisation et satisfaction client, nous utiliserons dans un premier temps la durée. En effet,
la satisfaction intervient à court terme, pendant l’utilisation ou l’achat de votre offre. Tandis
que la fidélisation entre en jeu à long terme, après plusieurs achats ou plusieurs échanges
avec l’entreprise. De plus, un client satisfait ne sera pas nécessairement fidèle. Toutefois, un
client fidèle est en premier lieu un client satisfait.
On peut imager la fidélisation comme une boucle infinie de satisfaction client répétée.
Une attitude positive observée sur les trois composantes de l'attitude: le client
connaît bien et aime la marque, il agit favorablement
envers elle. Exemple. Fatma connaît parfaitement l'histoire de cette marque de jeans
dont elle est fan. Pas une semaine sans en porter un.
Un engagement: le client manifeste un engagement émotionnel fort vis-à-vis de la
marque, il l'aime et en parle en termes positifs. Il se place en ambassadeur de la
marque. Exemple. Fatma fait toujours l'éloge de cette marque de jeans auprès de ses
amies. Même ceux qu'elle ne porte plus, elle les conserve précieusement.
Un attachement: c'est la préférence envers la marque, l'enseigne, le magasin,
l'entreprise. Le client n'envisage pas d'acheter une autre marque. Il est peu sensible
au prix puisque la marque lui donne entière satisfaction. Exemple. Fatma affirme
qu'il n'y a pas mieux que cette marque de jeans. Le prix est largement mérité.
Les deux composantes ne sont pas toujours associées. Le client peut adopter une fidélité
comportementale sans fidélité attitudinale. Il s'agit alors d'une fidélité passive: le client est
fidèle par simplicité, parce qu'il n'a pas d'alternative (autre marque ou magasin) ou lorsque
les coûts de changement sont trop importants (éloignement géographique, risque perçu).
Le client peut aussi montrer une fidélité attitudinale sans fidélité comportementale
exclusive: il est attaché à la marque ou l'enseigne mais il peut fréquenter la concurrence
pour diverses raisons essentiellement rationnelles (prix promotionnel, praticité).
Le taux de nourriture pour l'enseigne ou pour la marque est alors moins élevé.
La fidélité du client résulte d'abord de la réponse à ses attentes. Si celles-ci sont satisfaites,
alors le client sera fidèle. La valeur perçue est fondamentale dans l'appréciation de la
satisfaction. La satisfaction est un jugement de valeur que le client porte sur plusieurs
critères.
Le prix: le client l'apprécie tant que le prix est justifié par ce que va lui apporter
l'usage du produit. Il compare aussi avec la concurrence.
La qualité perçue de l'offre globale: à chaque expérience de consommation, le client
tient compte de la qualité du produit (signes tangibles de cette qualité), des services
liés, du contact avec le personnel du magasin, du contexte matériel d'achat (facteurs
d'ambiance en magasin). Il attend également d'être valorisé, reconnu avant, pendant
et après l'achat.
L'accessibilité de l'enseigne, du produit: Le client attend de la marque ou de
l'enseigne le bon produit, au bon moment, au bon endroit. Il est sensible aux facteurs
situationnels.
L'augmentation du chiffre d'affaires généré par le client: un client fidèle achète plus
et plus souvent, il est moins sensible aux prix élevés.
La diminution des coûts de gestion de la relation commerciale: le coût des actions
menées pour conserver le client diminue avec le temps. Fidéliser un client coûte
jusqu'à 5 fois moins cher que d'en conquérir un nouveau, en effet les coûts engagés
pour l’acquisition ou la conquête d’un nouveau client sont souvent élevé ( on cite : le
Exemple. Les forfaits avec engagement dans la téléphonie mobile obligent les clients
à attendre la fin de la période d'engagement pour changer d'opérateur. Dans le cas
contraire, des frais, souvent dissuasifs, leur sont facturés.
Avant de fixer la stratégie et les outils (ou programmes) adaptés à chaque segments il faut
commencer par segmenter notre porte feuille client
La segmentation RFM permet d'établir des segments de clients homogènes qui vont être
utiles au programme de fidélisation et à la rétention des clients affectés aux segments à
risque (prévention de l'attrition). On attribue un score (une note) à chaque client selon 3
critéres :
La valeur à vie du client (Life Time Value) est une notion qui mesure la rentabilité d’un client
sur toute la durée de sa relation avec l’entreprise, elle permet également de définir la limite
acceptable du coût d'acquisition client et de dégager les segments de clientèle les plus et les
moins rentables pour l'entreprise.
Le calcul de la CLV permet de lever les points bloquants du parcours client en fixant les
futures actions à mettre en place. Il peut s'agir de campagnes marketing, de prospection,
d'amélioration du produit ou de développement du service après-vente.
Valeur à vie client = CLV = (panier moyen des achats x fréquence moyenne des
achats) x durée moyenne cycle de vie client.
les limites de cette formule c’est qu’elle ne prend pas en comptes les coûts
d’acquisitions (les coûts marketings de prospection) et les coûts de fidélisations, elle
donne donc par conséquent des résultats approximatifs qui vous permettra
d’apprendre beaucoup sur les besoins de chaque groupe.
a-Stratégie de récompense :
C’est une stratégie qui consiste à offrir des avantages aux clients (comme les points de
fidélité pour les clients qui s’abonnent avec un opérateur).
b-Stratégie d’intensification :
L’entreprise exerce cette stratégie pour encourager ou attirer les clients actuels afin de ré-
acheter et cela se fait par l’établissement des réductions lors du prochain achat. Mais parfois
ces stratégies ne servent à rien si le consommateur essaie d’autres marques on nomme ce
dernier par « un consommateur caméléon » afin de rechercher la variété ou bien le marché
est plus ouvert et il contient beaucoup de gamme qui répondent à leurs besoins ou pour la
recherche de stimulation
Réseaux sociaux :
publications d’offres
spéciales sur les pages des
réseaux sociaux de la
marque/entreprise
La saturation : le client peut se sentir trop sollicité et pris au piège d’un programme
de fidélité privilégiant la récompense .
La faible différenciation des programmes : les programmes de fidélité sont peu
différenciés et les clients cumulent des cartes de fidélité sans réel attachement à la
marque ou à l’enseigne.
Cet indicateur est très largement utilisé. C’est la note que l’on vous demande régulièrement
après vos achats.
Vous demandez à votre acheteur de donner une note à votre produit ou à une de vos
caractéristiques : livraison, SAV ...Ensuite vous analysez cette note en classant vos clients en
3 groupes :
Pour obtenir votre score, vous soustrayez le pourcentage de détracteurs à celui des
promoteurs (dans l’exemple ci-dessus : 61.5% - 11.6% = 50). Plus vous êtes proche de 100
mieux c’est ! ✨
Par ailleurs, n’hésitez pas à aller repêcher vos détracteurs, allez voir ce qui a péché pour
améliorer votre parcours client ! Le NPS est un bon indicateur de satisfaction, mais comme
vous vous en doutez, il n’est pas suffisant pour évaluer votre fidélisation.
Celui-ci vous permet de jauger votre “décrochage” au fil du temps. Peut-être mettrez-vous
en évidence une période au bout de laquelle la majorité de vos clients vous quittent ? En
quelque sorte la durée de vie de vos clients. ⏱
TRC= [(E-N)/S]*100
Exemple de calcul : Imaginons une entreprise comptant 100 clients au début de la période analysée
(S), ainsi qu'à la fin (E), et ayant acquis 10 clients pendant ce temps (N). Son taux de rétention client
est de 90 % : [(100 – 10) / 100] x 100 = 90 %.
Exemple de calcul :
Pour une entreprise comptant 1 000 abonnés au 1er janvier, mais qui n'en dénombre plus que 900 au
31 janvier, le taux d'attrition est de 10 % sur tout le mois : 1 000 - 900 = 100 clients perdus sur le
mois. taux d’attrition (ou de churn) : (100/1 000) x 100 = 10 % ».
À présent parlons customer experience (expérience client).Ce terme possède son propre
indicateur de performances : le CES. Vous allez pouvoir évaluer votre expérience utilisateur,
selon le même principe que le NPS, en faisant noter des phases de votre parcours client. Il
est basé majoritairement sur l’interactivité et l’effort réalisé par le client, il concerne donc en
particulier les achats en ligne. Le CES est intéressant dans la mesure où aujourd’hui, avec la
digitalisation, le client peut acheter de lui-même vos services et les résilier si besoin.
Toutefois, il aime quand le parcours est simple et rapide, à défaut, il abandonne son panier
et reste au stade de prospect. Analyser cet indicateur vous permettra de booster vos
conversions de prospects en clients, mais aussi votre fidélisation en facilitant le parcours
d’achat.
La satisfaction client doit être une priorité pour toute entreprise. Sans client, il n’y aurait
pas d’entreprise. Mais avant de chercher à en multiplier leur nombre, une attention
particulière doit être portée à ceux qui sont déjà présent.
Pour cela, au-delà de fournir un produit adapté à ses besoins, il faut être capable de
gérer une réclamation client.
Dans ce chapitre, je vais proposer une procédure dont le but va être de mettre en place
la gestion des réclamations clients incluant leur analyse dans l’optique de l’amélioration
continue du système. Bien entendu, ceci n’est qu’un exemple, qui devra certainement être
adapté d’une manière différente pour chaque entité.
III- Définitions :
Réclamation client : Réserve émise par un client sur un de vos produits remettant en cause
son utilisation finale.
IV-Responsabilités :
Il est important que cette procédure soit connue de tous car elle va impliquer plusieurs
organes de l’entreprise : la personne qui va réceptionner la RC, celle qui va traiter les
données, le service qualité, la comptabilité, la direction, la production si elle est fondée…
réception / enregistrement
l’analyse / la réponse / la clôture
l’archivage
la revue
1 Réception / Enregistrement :
a- Données personnelles :
b- Données administratives :
c- Objet de la RC (produit) :
d- Raison de la RC :
Pour finir, il faut bien s’attarder sur la raison de la RC. Il faut demander
une description claire et précise de la réclamation au client ou son représentant, de manière
à ce qu’aucune confusion ne puisse par la suite être faite sur cette description. Elle doit
Le but ici étant de savoir au mieux se qu’il s’est passé et comment cela est arrivé,
au plus proche de la réalité, sans vouloir piéger le client. Car il est préférable de détecter
une erreur interne que de faire l’autruche, pour deux raisons. La première, c’est que le
client sera perdu or le but de toute démarche qualité est l’augmentation de la satisfaction
client par des actions directs ou indirectes. Ensuite d’un point de vue qualité, il faut voir une
réclamation comme une possibilité d’améliorer son système, si la réclamation est avérée
bien sûr. C’est un moyen de contrôle indirect et très intéressant car totalement extérieur au
processus de fabrication.
Cette phase de réception doit restée la plus neutre possible. Et il faut se donner le
temps de la réflexion et de l’analyse. Si ce n’est pas possible (remplacement immédiat), cette
phase devra se faire par la suite pour comprendre ce qu’il s’est passé et faire remonter
l’information au service concerné (= amélioration continue).
Si après réflexion avec les services concernés, la réclamation n’est pas fondée et que
le problème vient d’une mauvaise utilisation ou d’un défaut du client, une réponse
explicative datée et signée doit être faite lui expliquant que le disfonctionnement n’est pas
de votre faute. Un conseil peut tout fois être fourni. Il est important de ne pas répondre
favorablement à toutes les demandes des différentes réclamations clients si celles-ci ne sont
pas fondées. Cela décrédibilise énormément l’image de la société, il faut être fier et
confiant de vos produits. Toute réponse doit se faire à l’aide du formulaire de réponse.
Toute réponse doit être validée par le PDG ou le directeur d’usine. Après avoir formulé et
envoyé la réponse au client, la RC doit être clôturée, datée et signée par le PDG ou le
directeur d’usine.
Une autre phase d’analyse va devoir commencer de manière à identifier d’où vient le
problème dans l’usine et ainsi mettre en place une action corrective adaptée qui sera elle
suivi comme indiqué dans la procédure de gestion des non conformités. Cette phase ne doit
être une phase d’amélioration continue.
3 Archivage :
Il est important de tout archiver. Il faut toujours conserver ces actions afin de
constituer une sorte de « mémoire » des actions entreprises qui peut s’avérer très utile en
cas de récidive (réapparition).
J+2 MOIS Répondre à la réclamation Vous devez tenir le client informé du déroulement du
traitement de sa réclamation et lui répondre dans un délai
de 2 mois à compter de la réception de la réclamation. Si,
dans votre réponse apportée à la réclamation, vous rejetez
totalement ou partiellement la demande du client, vous
devez lui indiquer les voies de recours dont il dispose. La
personne qui va répondre à la réclamation au sein du
cabinet doit disposer d’un niveau de qualification suffisant
(elle doit avoir une bonne connaissance des produits,
services, contrats, outils et procédures du cabinet) et du
niveau d’habilitation nécessaire (exemple : pour la signature
des courriers ou les gestes commerciaux consentis). Vous
devez mettre à jour votre outil de suivi des réclamations en
indiquant la date et la réponse apportée à la réclamation
ainsi que les dysfonctionnements identifiés
SUIVIS Performer votre pratique A partir des réclamations reçues et des dysfonctionnements,
professionnelle manquements ou mauvaises pratiques identifiés, vous
devez déterminer et mettre en œuvre les actions
correctives.