Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
COMMUNICATION
Thème : La Communication B to B
1
Sommaire :
2
Introduction :
3
I. Le plan de communication B to B
Si l'on veut définir le plus simplement possible une activité B-to-B ou B2B
(business-to-business), il suffit de l'opposer à une activité B-to-C ou B2C
(business-to-consumer) :la vente de produits ou de services au grand public
(B2C) d’un côté, et vers les professionnels (entreprises) de l’autre (B2B). Le
domaine du B2B est donc tout aussi vaste, sinon plus que celui du B2C. Il
comprend tout un ensemble de produits ou services spécifiquement destinés
au marché des entreprises – c’est le cas de Servair, entreprise dont la
principale activité est la production et la livraison de prestations et de repas
destinés aux passagers des compagnies aériennes – mais aussi des produits et
services destinés aux deux cibles. Par exemple, les produits informatiques sont
destinés aussi bien aux particuliers qu’aux entreprises. En règle générale, les
entreprises commercialisant ces produits et services disposent de services
marketing, de forces de vente et de canaux de distribution septiques pour leurs
activités B2B. Dès lors, on entre dans le champ d’un mode de communication
spécifique, distinct du B2C.
4
prendre en compte de nombreux paramètres (notamment financiers) auxquels
il faudra répondre – mais sans totalement exclure les ressorts émotionnels.
Par ailleurs, la fidélisation des clients est une préoccupation majeure du B2B,
souvent prioritaire à la conquête de nouveaux prospects, et ce pour de
multiples raisons :
Le coût d’acquisition du client est élevé, complexe, et le gain d’un nouveau
client peut prendre plusieurs années ;
Le marché n’est pas celui du grand public : on s’adresse à un nombre
parfois très restreint de clients ou de prospects ; chaque occasion
manquée ou client perdu renvoie donc à un nouveau cycle d’approche
qui pourra s’avérer encore plus complexe ;
La fidélité est valorisable au travers d’un indicateur clé, la Customer
Lifetime Value (qui désigne la valeur que génère un client tout au long de
sa relation avec une entreprise).
Il est donc en règle générale rationnel et rentable, dans un environnement B2B,
de chercher avant tout à conserver ses meilleurs clients sans pour autant
négliger les prospects. Cette fidélisation repose en grande partie sur la qualité
de la relation nouée entre l’entreprise et son client, et la communication
participe pleinement à cette construction. Dans ce contexte, une approche
personnalisée, capable de viser spécifiquement les entreprises et leurs
décisionnaires, est souvent préférée à une démarche généraliste. En règle
générale, une « sélection » des marchés visés (pour Servair, par exemple, un
marché mondial d’environ 250 compagnies aériennes) permet cette approche
qualitative exigeante, et a un impact direct sur la construction du plan de
communication.
Néanmoins, cela n’est pas le seul champ d’action possible, et des stratégies
différentes peuvent être envisagées, en particulier en ciblant les clients de ses
clients : c’est l’approche B2B2C, dans laquelle on va développer sa
communication vers le consommateur/utilisateur final. On cherche alors à
utiliser l’effet de levier « consommateur prescripteur ».
5
III. Les principes du plan de communication B to B
1) Les cibles :
Que vise l’entreprise ? Quels sont les décisionnaires dans le processus d’achat
des produits ou de services qu’elle propose ? En général, le B2B vise un milieu
professionnel, parfois fermé et dans lequel, selon la formule consacrée, « tout
le monde se connaît ». Cet univers se compose d’un nombre restreint de décideurs,
qui pourront être, selon les cas, des responsables marketing, des acheteurs,
des responsables techniques… qui vont devenir les cibles privilégiées. Cette
liste n’est absolument pas exhaustive et diffère selon les secteurs d’activité et
les entreprises.
Dans le cas de Servair, l’entreprise doit composer avec différents cas de figure :
les compagnies aériennes ont en effet différents modes organisationnels et des
processus de décision qui leur sont propres. Il est ainsi possible de faire face aussi
bien à un responsable inflight (ensemble de la prestation de bord), à un
corporate chef (décisionnaire sur tout le processus de la restauration à bord)
ou encore à un responsable catering (qui prendra aussi en compte les
dimensions logistiques)… bref, des spécialistes issus des fonctions marketing,
logistique, achats, etc. Un travail préliminaire d’approche et d’identification
doit donc être mené pour chaque entreprise ciblée, afin de viser au plus juste
et d’atteindre, dans le processus de décision de chacun de ses clients, les bons
interlocuteurs. À cet égard, la continuité des échanges entre les équipes du
marketing, de la communication et du commercial est primordiale. Ces flux
d’informations croisées se concrétisent au sein de bases de données CRM
(customer relationship management), qui permettent de partager des
informations telles que le chiffre d’affaires réalisé avec le client, les produits et
services fournis, les
6
volumes, etc. mais aussi un suivi historique de la relation (ancienneté,
occurrences de rencontres…).
7
négligeable pour les compagnies exploitant ces avions, car il s’agit d’un facteur
différenciant, pouvant faire basculer le choix du client : lorsqu’il sera face à l’offre
de deux transporteurs pour une même destination, l’envie de voler sur un
aéronef dont « tout le monde parle » saura faire la différence.
2) Les messages
9
IV. Les vecteurs de la communication B to B :
1) Les salons :
10
2) Le mailing : un outil en perte de vitesse
VI. Tendances :
13
Cas de Servair
14
Conclusion :
Bibliographie
:
15