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1.
La digitalisation du marketing
2.
Les origines :
1957, ARPA (Advanced Research Project Agency) département défense US -> 1969
ARPANET 1971 BBN invente le courrier électronique et choisit @
1973 développement du protocole TCP/IP
1983 invention du DNS Domain Name System et 1984 apparition des extensions
1989 Tim Berners-Lee invente un système basé sur les liens hypertextes (protocole http et
langage html) et un logiciel de navigation -> le WorldWideWeb
1991 accès au public -> INTERNET A 30 ANS
Les 4 Internet
le Web 2.0 : Internet devient social -> publier, partager, commenter
Ouverture des standards technologiques : données accessibles et transformables, Opensource,
Widgets, API Contenus autoproduits ou collaboratifs, Crowdsourcing (blogs, wikis), Social
Networking
+ moitié de la pop. Mondiale sur un réseau social (#1 Facebook 2,9 mds #2 Whatsapp 2 mds
#3 Insta 1,3 mds )
l’Internet des objets : (IoT Internet of Things) protocole -> réseau de réseaux qui permet
d’interconnecter des objets physiques ayant leur propre identité numérique (RFID, Bluetooth,
Wifi...), passerelle monde physique et virtuel 12 milliards d’objets connectés en 2021, encore
plus avec 5G ?
FUN FACTS
1.3 Numérique et société
- Nouvelles responsabilités
Education
Santé
Administration
Maison et quotidien
Commerce
Transport
Banques et assurances
Loisirs et culture
Pollution numérique
Hyperconnexion
« uberisation »
Privacy
Fracture numérique
al
❖Le MD doit s’intégrer dans une démarche marketing globale et s’intégrer aux pratiques
traditionnelles du marketing -> marketing cross canal
V Objectifs plus importants que les moyens car vite obsolètes V Plus large que la simple
communication digitale ->
Le marketing digital concerne l’ensemble des actions réalisées à l’aide de leviers numériques
dans le but, d’une part de promouvoir une entreprise, une organisation, une institution ou une
personne et d’autre part d’attirer des prospects, les convertir en clients et les fidéliser.
liés à l’usage
Diffuser des informations : sur entreprise, marque ou produits sans disponibilité à l’achat «
vitrine », ou activité portail (liens)
Développer les marques : enrichir l’expérience liée à la marque sans disponibilité à l’achat
(PGC)
Tisser des relations : amener de l’interaction dans les relations entre la marque et ses clients,
Ces objectifs ne sont pas exclusifs, la présence en ligne en combine le plus souvent plusieurs
Produit
Prix
Distribution (Place) Communication (Promotion)
❖Le produit de base :
bien physique ou bien dématérialisé ou service plus ou moins digitalisé (ex ceux dont le
bénéfice clé passe par Internet)
❖Le produit « augmenté » : Bénéfices et services additionnels qui peuvent être proposés
online
Produit
Personnalisation Prédiction
« Prosommateur » (cocréation, personnalisation, sur-mesure customisation...)
•Utilisation des données ( BIG DATA) pour mieux analyser, comprendre et prévoir les
comportements des consommateurs et prédire les tendances
Produit
Personnalisation Prédiction
Prix
•Toujours chercher à trouver le bon niveau de prix / valeur perçue de l’offre pour la cible et
par rapport à la concurrence
Produit
Personnalisation Prédiction
Prix
Distribution (Place)
Phygital
Coexistence de deux canaux :
Produit
Personnalisation Prédiction
Prix
Distribution (Place)
Phygital
Communication (Promotion)
Cf. POEM
Nécessité d’articuler avec les médias traditionnels Communication 360° Stratégie qui
consiste à solliciter l’ensemble des canaux qui vont permettre de toucher le public cible.
Produit
Personnalisation Prédiction
Prix
Distribution (Place)
Phygital
Communication (Promotion)
2.3 Les nouveaux piliers du marketing-mix
Produit
Personnalisation Prédiction
Prix
Distribution (Place)
Phygital
Communication (Promotion)
NOUVEAUX « P » Permission Protection Partenariat...
présence sur les moteurs de recherche SEA diffusion de publicités Display (+ Print) affiliation
: présence sur sites affiliés
Post ou article sponsorisé ...
supports propriétaires -> site web, emailings, newsletters, applis propriétaires, espaces
maîtrisés sur les réseaux sociaux ...
Relation presse, WordofMouth WOM, relai de contenus par les bloggeurs ou influenceurs, avis
d’expert,
mentions sur plateformes sociales, recommandations,
1. 2.
1.1 la remise en cause des schémas stratégiques classiques 1.2 l’impact sur le BM Canvas
3.1 les spécificités des marchés « biface » 3.2 les différents BM et sources de revenus
3. 4.
1.
concurrentielle forte,
Réduire les couts et faire des économies dans la chaine de valeur « scalability »
Affiner la segmentation
2. De nouvelles propositions de valeur
Groupe de produits ou de services qui crée la valeur pour le client. Elle doit répondre à un
besoin non satisfait ou améliorer la situation actuelle. Elle doit permettre de se différencier
des concurrents et d’établir clairement le positionnement.
Nouveauté
Performance
Amélioration de la productivité
du consommateur
Prix
Réduction de couts
Réduction de risques
• Customisation
• Design
• Facilité d’utilisation
• Accessibilité, convenance • Image
• Expérience...
Certains éléments sont plus liés au produit en lui-même, d’autres aux services annexes
proposés et d’autres à l’image de marque
2.2 Le « Value proposition » canvas, -> outil complémentaire au BM Canvas
Value proposition canvas pour le segment VENDEURS
Je suis seul.e
Mon activité est toute petite pour exister sur des grandes plateformes ou commissions
trop chères
Offre artisanale noyée au milieu des offres industrielles sur grandes plateformes
Changement digital -> e-commerce -> assortiment tend vers l’infini car peu de limites
Constat : la longue traine (addition de niches) peut générer autant de ventes voire plus que la
tête
GAFAM
mais pas que ...
...
3. Les nouvelles sources de revenus
La vente unitaire est le modèle d’affaires traditionnel le plus utilisé et le plus simple.
Chaque acheteur paie le prix indiqué par le vendeur pour le produit ou le service proposé.
Modèle apparu dans les années 2000 : mise en relation de deux catégories distinctes
d’utilisateurs par l’intermédiaire d’une plateforme sur un nouveau modèle de marché, le
marché biface.
-> Conséquences :
Tarification asymétrique : moins élevée (voire gratuit) pour la face qui a le pouvoir
➢ de « scalability » :
Capacité à croitre sans difficulté ni pbm, avec un cout marginal très faible ou nul
e
Profitabilité dans un 2 temps, -> quand le marché est stabilisé et la plateforme
dispose d’une audience suffisante.
• La commission
Répandu parmi les modèles dits « marketplace »
ou certaines plateformes.
Exemple Amazon ordinateur 7,21%, vêtements, sacs, chaussures : 15,45 % + 0,30 cts par
article + abonnement 39€/mois si professionnel
Exemple BlablaCar
• Les ventes privées
Au départ par cooptation, principe : proposer des promotions exclusives en petite quantité «
flash sales »-> l’exclusivité crée le sentiment de rareté et d’urgence chez le client, et renforce
l’attractivité du modèle.
Les marques présentes sur la plateforme peuvent écouler leurs stocks sans risque de
dévalorisation. Exemple VeePee (ex ventesprivées) voyage-privé.com
• Les achats groupés
Pas une plateforme ecommerce traditionnel : Les remises importantes sont obtenues via le
partage de liens pour acheter des articles, et ce qui booste les ventes, fait baisser les prix et
crée l’effet » viral » qui est au cœur du succès de Pinduoduo.
Pinduoduo intègre de réelles fonctionnalités sociales (via Wechat surtout) afin d’inciter ses
membres à partager la page d’un produit à sa communauté et faire ainsi des économies,
Le panier moyen étant de 6$,
9 milliards de dollars de chiffre d’affaire en 2020 pour 800 millions d’utilisateurs actifs par
mois
l’issue d’un procédé de mise en concurrence ouvert au public et transparent. BtoC BtoB CtoC
Enchères ascendantes : le mieux- disant à l’issue du délai remporte l’enchère et peut acquérir
le bien au prix ainsi fixé. (commission 3,5 à 10%)
Enchères inversés : A la fin de l’enchère, celui qui a trouvé le prix unique le plus bas, peut
acquérir l’objet à ce prix. Revenu du site : les enchères sont
payantes
▪ La gratuité dans le monde digital
Problématique : comment réaliser des recettes dans un univers gagné par la
gratuité
Diverses solutions :
subventions croisées
collecte des données de ses utilisateurs issues de leur navigation (achats, partage, vidéos,
musique, articles...) afin de proposer aux annonceurs de diffuser des publicités sur ses réseaux
sociaux (Facebook et Instagram) en leur assurant de cibler les consommateurs de façon
personnalisée et à grande échelle.
118 milliards dollars CA 2021 dont plus de 90% en revenus publicitaires
Facebook -> Le revenu moyen par abonné (ARPU) environ 41 dollars aux États-Unis, 15,5
dollars en Europe... avec une moyenne mondiale de 11,5 dollars. 25 % des dépenses
publicitaires en ligne sur FB.
Google utilisation des fonctionnalités gratuites, 85% CA publicité, 30% des dépenses
publicitaires en ligne + Youtube visionnage gratuit vidéos, 28 milliards de revenus
publicitaires en 2021.
Un peu différent du premium, achat réalisable au sein même d’une application pour
smartphone ou tablette : application de base gratuite et fonctionnalités supplémentaires par
micro-transactions.
-> usage restreint : seules les fonctionnalités de base sont accessibles, les autres sont payantes,
-> usage dégradé : confort moindre dans la version gratuite,
-> temps d’utilisation restreint,
-> nombre d’utilisations restreintes,
utilisateurs gratuits
> CA)
-
NB l’offre Freemium peut jouer sur
primordial
Un peu différent du freemium, car achat réalisable au sein même d’une application pour
smartphone ou tablette : application de base gratuite et fonctionnalités supplémentaires par
micro-transactions.
Pricing très délicat, les achats inApp doivent bien s’intégrer dans l’expérience : ne pas être
trop contraignants pour développer l’usage, mais suffisamment intéressants pour amener les
utilisateurs à effectuer les micro-transactions.
▪ L’abonnement
L’abonnement est un contrat entre un fournisseur et son client pour la livraison régulière ou
la mise à disposition de produits ou services en échange d’un paiement régulier et forfaitaire
Abonnement fixe : bénéficier d’un bien ou service régulier, tarif indépendant du nombre
d’utilisations ou abonnement à la demande : payer pour ce qui est effectivement consommé.
Exemples de BM abonnements
-> accès à des contenus en illimité, streaming
-> utilisation de logiciels ou accès à des sites payants (cloud, SaaS...)
-> la “box”, modèle banalisé depuis 2010, joue sur la découverte et la surprise / la praticité
-> consommables ou services réguliers, argumentation rabais...
-> location, argumentation économique et écologique
❖Cas du commerçant : nouvelle problématique -> à quels prix vendre des produits
similaires online alors que toutes les offres sont consultables ?
Le cyber client est davantage sensible au prix mais dans une certaine mesure seulement :
Un comparateur de prix est est une plateforme de référencement spécialisée dans l'e-
commerce, il s’agit d’un outil qui permet de comparer les prix, les services... La rémunération
se fait le plus souvent au clic pour l’accès à l’offre et une commission si la vente se réalise via
le comparateur.
Comparateur de prix / référenceur
-> les offreurs ont accepté d’être référencés -> l’algorithme de recherche prend en compte la
popularité des articles et la somme payée par les marchands
-> Renvoie vers le site marchand où s’effectue la transaction.
-> le comparateur/ référenceur obtiendra une commission sur le clic CPC et/ou sur la vente
CPA
-> Pas de renvoi vers le site marchand, la transaction s’effectue via la market-place.
service de comparateur de prix permettant de renforcer la visibilité du catalogue produits des
e-commerçants dans Google Via une présentation du produit (visuelle + attributs) avant même
de cliquer
(SEA)
Référencement payant
Coopérer
Contourner
en proposant son propre comparateur ou market-place (+) on récupère des revenus auprès de
concurrents mieux placés en prix.
(-) il faut une grande capacité à monétiser l’audience
S’opposer
La stratégie digitale
La marque digitale
3. 4.
1. La stratégie digitale
Stratégie d’entreprise
La stratégie digitale, c’est l’ensemble des méthodes et techniques digitales qui permettent à
l’entreprise d’atteindre ses objectifs dans un environnement concurrentiel transformé. Elle a
vocation à générer de la valeur
Intersection de « sous-stratégies » avec des orientations cohérentes
Les initiatives digitales doivent s’intégrer aux activités marketing et soutenir les objectifs
globaux et la stratégie d’entreprise
Stratégie digitale
Stratégie marketing
Diagnostic interne
➢ Bilan de l’activité digitale : Évaluer dans quelle mesure sa présence digitale permet à
l’entreprise d’atteindre ses objectifs.
-> efficacité commerciale : contribution directe ou indirecte des canaux digitaux aux ventes et
aux bénéfices -> en termes de ventes mais aussi de « leads », d’acquisition, de rétention (ou
d’attrition) de clients...
-> efficacité marketing : contribution directe ou indirecte des canaux digitaux aux indicateurs
de performance marketing : notoriété, préférence, considération, recommandation... (funnel)
MIT/Capgemini
Maturité digitale selon le modèle DIMM (David Fayon et Michaël Tartar 2019)
Chaque levier est composé de groupements puis d’indicateurs.
Permet d’évaluer chaque levier sur 5, (5 le plus mature)
Études marketing de la demande : en plus des traditionnelles études des besoins, des
attitudes, des attentes, des motivations « drivers » ou « insight », -> il faut intégrer
maintenant l’aptitude et la volonté des clients à utiliser les technologies numériques.
Analyse de la concurrence, benchmarking : de quelle manière les concurrents
utilisent les canaux digitaux dans leur proposition de valeur, dans leurs services ou
moyens de communication, dans la façon dont ils acquièrent et conservent leurs
clients...
Analyse des intermédiaires qui peuvent permettre d’augmenter la notoriété et de
stimuler la fréquentation des dispositifs digitaux
Analyse du macroenvironnement notamment sur les aspects réglementaires,
juridiques, fiscaux, sociaux, éthiques...
B dans quelles mesures souhaite-t-on que le Digital intervienne dans ... l’identité de
l’entreprise ?
SIZZLE
SELL
SAVE réduire les couts soit pour rentabilité soit pour compétitivité
SAVE
SERVE
Key Performance
2.3 les KPI
Indicators
Les KPI d’une façon générale mesure l’efficacité globale d’un dispositif, permanent ou
ponctuel, qu’il soit managérial, commercial ...
Particulièrement utilisés en marketing digital, car les activités sont facilement mesurables.
Ils peuvent représenter des objectifs de performance à atteindre et doivent être surveillés dans
un tableau de bord, d’une façon générale, ou pour des actions menées.
Les principaux KPI, ils doivent toujours être choisis en fonction des objectifs
/ nb de nouveaux...
Taux de rebond
Nb de pages vues et lesquelles
Temps passé / pages /global
Nb de visiteurs qui reviennent
Profil visiteurs...
3. Segmenter et cibler
Considération
Conversion
Fidélisation
Recommandation
Les cookies = outil important de la connaissance des clients.
Les cookies sont de petits fichiers textes stockés par le navigateur Web sur
le disque dur du visiteur d'un site Web et qui servent (entre autres) à enregistrer des
informations sur le visiteur ou encore sur son parcours dans le site.
2 catégories :
-les cookies natifs ou first-party -> stockent les données sur le site web, servent de mémoire,
simplifient l’interaction, rendent la navigation plus fluide, bref améliorent l’expérience
utilisateur
-les cookies tiers ou third party -> stockent les mêmes informations mais pour des acteurs
tiers sans lien avec le site (comme des entreprises de collecte de données à fins publicitaires).
Ils permettent de tracer l’internaute d’un site à un autre. Ils sont principalement utilisés pour
le retargeting, le ciblage comportemental et l’attribution de la conversion.
Ces deux techniques permettent aux annonceurs de diffuser des publicités plus pertinentes.
La fin des cookies tiers : déjà en place sur les autres navigateurs et prévue pour Chrome en
2023 (près de 70% PDM) prise en compte des problématiques de consentement et de respect
des données personnelles.
Un persona marketing est une personne fictive qui représente le portrait- type de vos
clients et prospects.
L’élaboration de profils humains crédibles permet de mieux comprendre et mieux traiter les
clients
Une entreprise dispose d’autant de persona marketing qu’elle identifie de segments cibles.
Données relatives à l’identité : âge, genre, profession, revenu, situation familiale, lieu
habitation, revenu...
Problématique relative à l’offre : insight, motivation, sous forme de citation par ex...
Comme pour le marketing classique, Branding -> Processus important qui aidera le
consommateur à établir une distinction entre les offres concurrentes, qui doit apporter et
maintenir plus de valeur au consommateur
dans un format non publicitaire, visant à faire naître une relation privilégiée.
4.2 L’Identité de marque digitale
1.
1.1 généralités
1.2 la désintermédiation 1.3 la ré-intermédiation
3.1 la logistique
3.2 le paiement
3.3 la reconnaissance transcanale du client
2.
3.
Ecommerce 2021 (produits + services) 129 milliards euros, + 15 %
(hausse plus importante services + 24% que pour les produits vendus sur Internet +
7%)
1.2 la désintermédiation
Internet = apparition nouveau canal de vente = e-commerce ou vente en ligne -> facilitation
de la vente directe sans intermédiaire
-> suppression de tout ou partie des intermédiaires
-> raccourcissement des circuits
Avantages de la désintermédiation -> Baisse des couts car plus de marge et baisse des frais
liées aux transactions (commerciaux et logistiques) donc compétitivité ou rentabilité
renforcée.
1. 3 la ré-intermédiation
-> pour aider le consommateur à faire le tri dans les informations disponibles, apparition de
nouveaux intermédiaires : moteur de recherche, portails, comparateurs, marketplace,
plateformes diverses ...
-> leurs rôles : aide à rechercher des produits ou des fournisseurs, conseils et évaluations
-> nouvelles contraintes : le référencement auprès de ces nouveaux intermédiaires et
nouveaux rapports de force
La marketplace est un support de vente en ligne mettant en relation directe vendeurs tiers et
acheteurs.
Un site marchand qui a déjà sa notoriété (l’opérateur Marketplace), offre un espace de vente
dans son site à de multiples vendeurs tiers en échange d’une part de commission sur chaque
vente effectuée.
international
site
La «livraison directe fournisseur» dans l’e- commerce nécessite donc une relation forte
et pérenne entre le fournisseur et l’e-commerçant.
désigne les activités commerciales de distribution basées sur la promesse d'une livraison
effectuée dans un délai très court de l'ordre de 10 à 15 minutes.
-> Principe ON DEMAND : commande et livraison dans la même unité de temps
-> dans zones à forte densité urbaine avec des entrepôts situés en centre ville « dark stores »
Mais : risque de conflit important avec les distributeurs, nécessité d’avoir une marque forte et
de dégager des ressources pour bien valoriser le site marchand.
-> le cas du distributeur « click&mortar »
Mais, attention particulière doit être portée pour attirer les clients et créer de la valeur :
(opérateurs traditionnels, spécialiste des derniers km, points relais...), gestion des
retours
Miser sur la proximité, élargir la clientèle -> maillage du territoire avec réseau
de franchisés
Augmenter la visibilité et l’exposition, servir de vitrine, améliorer l’expérience
-> « flagship » « concept
store » « showroom »
2.2 la mise en œuvre de stratégie multi/cross/omnicanal
Fin des stratégies en « silo » multicanal -> nécessité de synergies entre les canaux
Full
online offline online ROPO
Achat Recherche
offline
Digital
-> miser sur la géolocalisation, « store locator », indexation sur Google Map
-> « brand content » communiquer à propos des animations in store sur les réseaux sociaux
Stratégie Store-to-Web
vitrines interactives
Flagship digitalisé COVERGIRL NY
Une stratégie omnicanale permet d’unifier complètement le système de distribution entre tous
les canaux.
-> à répondre aux pbmatiques de cohérence des prix entre les canaux alors que les coûts
d’exploitation sont différents...
-> à éviter la cannibalisation, en proposant par exemple une dose d’exclusivité par canal et
montrer l’utilité des différents canaux
-> à la fluidité de l’expérience lors du parcours client et simplifier la passage entre les
différents canaux
3.1 logistique
-> la livraison de la commande
❑ Facilité et moyens
- Élément crucial de la satisfaction et de l’expérience client
- Enjeu : diminuer le taux d’échec de remise
- Importance du dernier km pour l’image
- Importance de la transparence et du suivi
Diverses solutions :
Véritable enjeu dans certains secteurs d’une gestion logistique des retours efficace et à
moindre coût.
Enjeu : diminuer le taux de retour, environ 20% en moyenne, peut aller jusqu’à 1 sur 2 dans
les secteurs dits « à taille » en e-Commerce (10% environ en physique)
Quelques pistes :
3.2 le paiement
* e-wallet...
Pour offrir au client une véritable expérience omnicanale, comment le suivre quand il change
de canal, et notamment du offline au online ?
C’est possible grâce au « CRM Onboarding »
CRM
DMP
1.
2.
3.
L’élaboration du site
1.1 le processus
1.2 les typologies et les objectifs du site 1.3 le cas des applications mobiles
1. L’élaborationdusite
Brief : définit les objectifs du site, les contraintes et les attentes et est présenté à différentes
agences
Sélection hébergeur
Hébergeur: mise à disposition d’espace de stockage sur des serveurs sécurisés reliés à Internet
Analyse/Conception prototype
Dvlpmt contenu Tests et révision Lancement
Référencement
Phase développement
Phase amont
La conception doit être orientée utilisateur et guidée par les objectifs en termes d’acquisition
de trafic, de rétention, mais surtout de conversion : quelles actions sont attendues ? Comment
amener le visiteur à accomplir cet acte (tunnel de conversion)
1.3. Le cas des applications mobiles
❖Plusieurs situations :
- App Native : App développée pour un OS donné (IOS ou Android), installée sur le
smartphone, disponible sur les stores d’App, (+) fluidité, rapidité, + fonctionnalités et
d’interactivité, notifications possibles, possibilité utilisation même sans Internet
- App Web : version mobile du site, valable qqsoit l’OS, non installée sur le
smartphone (+) ne prend pas de mémoire, trois fois moins chère, (-) pas le mêmes
fonctionnalités et obligation connexion Internet.
- App Hybride.
Mais contraintes :
Il faut organiser les informations : Canvas, plan ou cartographie de site « sitemap » afin de
hiérarchiser et articuler les contenus, liens entre les pages...) : rubriquage, menus,
arborescence
▪▪
OWNED EARNED
Principes et technique de base
-> Rassurer le visiteur : Nom, logo, contacts visibles, chatbot, service client, labels ou
certificats, FAQ...
bouton qui ressort bien, au moins un sur chaque page mais pas trop non plus.
landing pages
L’un des éléments clés d’une bonne UX est la faculté d’anticipation des besoins et des
attentes de l’utilisateur final. C’est ce qui doit guider la conception d’un site internet, d’une
application mobile, d’un logiciel,
Une bonne UX -> critère de performance du site ou appli -> pour + de conversion, de
transformation et de fidélisation.
Objectif : Maximiser le potentiel de vente auprès de chaque visiteur càd augmenter le taux de
conversion et le panier moyen.
Cross-selling
Chapitre 6 . Digitaliser la relation client
1. 2. 3.
4.
Le « marketing relationnel » est l’ensemble des actions marketing qui visent à établir une
relation continue, renforcée et enrichie avec le consommateur
-> créer une relation forte entre la marque et son prospect ou client afin d’obtenir plus
d’engagement, de fidélité et de recommandation
La « relation client » inclut l’ensemble des échanges entre une entreprise et ses clients,
Naissance 90’s de la GRC ou « CRM » qui désigne à la fois les activités et les solutions/outils
qui permettent de réaliser ces activités.
la data est devenue l’un des leviers principaux du marketing -> data driven marketing.
distribution...)
Données relationnelles : campagnes menées (message, media, date, heure...) et les réactions
du client (msg ouverts, lus, réponses, ...)
Big Data : grand volume des données numériques consommateur et marché générées à travers
l’utilisation des nouvelles technologies liées à Internet (connexions, navigations, échanges sur
le web et les RS, signaux émis par les objets connectés.) Elles ne peuvent être appréhendées
que par des outils puissants -> datamining
Ensuite l’entreprise effectue des regroupements et met en place des actions spécifiques pour
chaque groupe
https://www.cnil.fr/fr/rgpd-de-quoi-parle-t-on https://www.cnil.fr/fr/rgpd-par-ou-commencer
Réglementation dite « RGPD » qui fixe le cadre réglementaire de la protection des données
personnelles.
- de transformer les visiteurs en leads puis en clients -> acquisition. Il faut d’abord amener du
trafic (on line SEO SEA Display et off line cf cours MOP) et obtenir ensuite la « permission »
de démarrer la relation.
-> obtenir le consentement du client à engager la relation : autoriser les cookies, s’inscrire à
newsletter, créer un compte.... démarche « opt-in »
au-delà de la contrainte légale, avoir une démarche attractive -> « marketing du consentement
»
facilité du formulaire...
Proposer des personnalisations...
3.3 obtenir l’engagement et la recommandation
Un membre « engagé » est un membre avec qui la relation nouée est forte : il sera actif,
réactif, plus intéressé par l’interaction avec la marque....
Il faut pour atteindre cela une stratégie de contact en ligne en termes de fréquence, intervalle,
contenu, offres...et analyser l’engagement en étudiant les taux de réponse (ouverture ou clic)
Il faut éviter que le membre ne devienne « émotionnellement désinscrit »
Il faut également suivre les membres qui vont recommander : les « promoteurs » .
A l’aide de logiciels analyser les comportements de promotion ou de détraction -> outils de
gestion de la e-réputation.
Un des objectifs du de la GRC en MD est de développer le NPS « Net Promoter Score »
indicateur très utilisé par les entreprises pour suivre la fidélité de leurs clients et
le rapport client/marque.
Objectif : augmenter le nb promoteurs + diminuer nb détracteurs
•Passifs : clients neutres qui sont généralement satisfaits mais sans le même enthousiasme
que les promoteurs. peu enclins à recommander votre entreprise. Cette catégorie est la plus
vulnérable aux offres de la concurrence.
•Détracteurs : potentiellement dangereux. Ils sont souvent déçus et peuvent avoir un impact
négatif sur votre marque -> nécessité d’un comportement proactif de la part de la marque.
4.2 l’emailing
-> fréquence et moment d’envoi : trouver le bon niveau de pression et respecter le cycle de vie
du client.
automatise l’envoi d’emails soit réguliers, soit ciblés -> messages plus opportuns et calibrés
individuellement en fonction de son progrès dans le parcours client et déclenchés par des
actions précises des clients
automatise certaines actions lors de la visite sur le site web selon certains critères (popup,
proposition chat...) ou certains messages automatiques sur les réseaux sociaux
1.
2. 3.
Le Search Engine Marketing 1.1 Principes du SEO
1.2 Principes du SEA
1.3 Comparaison SEO vs SEA
Le Display
2.1 généralités et tendances 2.2 l’écosystème
Le Social
3.1 la publicité
3.2 les autres leviers des RS
3.3 Panorama des réseaux sociaux (en ligne)
4. L’influence
Plus « pull »
Prise de pouvoir du client
Plus personnalisée
PUBLICITE DIGITALE
Principes et objectifs
SEARCH
DISPLAY
Achat d’espace de publicités graphiques, vidéo ou rich media sur Internet destinées à faire
connaitre la marque et à encourager le clic par achats d’espace
SOCIAL
Influence & RP
Affiliation
Promouvoir les services en ligne sur des sites partenaires via liens
E-mailing
Réseaux sociaux
Rendre disponible du contenu attrayant afin qu’il soit partagé, transmis, débattu et ainsi
amplifié on et offline afin de développer la notoriété et l’image
1. Le « SEARCH ENGINE MARKETING» SEM
SEA
SEO
Utilise le référencement, c’est- à-dire les techniques visant à renforcer la visibilité sur les
moteurs de recherche
Publicité traditionnelle
Media Earned
Technique
Principe : optimisation du contenu d’un site via un ensemble de techniques qui favorisent sa
compréhension et son interprétation par les moteurs de recherche.
Il s’agit ainsi d’obtenir la position la plus élevée possible dans les pages de résultats naturels
proposés par un moteur de recherche. (SERP « Search Engine Results Pages ») +90% sur
Google
Le SEO est un domaine technique et complexe.
J Adéquation entre le texte de la page et les expressions ou mots clés recherchées Pour cela, il
faut les connaitre grâce au web analytics et à divers outils. Privilégier les mots clés dits de
longue traîne, plus précis
.
LONGUE TRAINE
SEARCH
J Importance des liens internes : plus de contenu et d’expérience mais aussi partage d’autorité
vers les pages inférieures pour un meilleur classement
J Importance des liens externes ou entrants « backlinks » càd liens provenant d’autres sites ou
réseaux sociaux : le nb et la qualité des liens entrants sont déterminants. Il faut donc essayer
d’obtenir ces liens externes : stratégie de netlinking
L’affichage est en soi gratuit, la facturation se fera le plus souvent au clic (CPC)
Google Ads propose un tableau de bord de suivi de la campagne -> pour chaque mot-clé :
Rq :Google Ads propose d’autres types de campagnes que les liens sponsorisés de
recherche (Google Shopping ou Google Display)
auprès d'une audience pertinente. L'outil de planification des mots clés KeyWordPlanner est
utile.
D’un côté le Quality score : noté sur 10, dépend de trois facteurs : -> le taux de clic
-> la convivialité de la Landing page
-> la pertinence et la cohérence entre l’annonce et les mots-clés
Les espaces publicitaires seront attribués en mettant en concurrence en temps réel les
annonceurs, selon le score de qualité de leurs annonces et sur la base du prix qu'ils sont prêts à
payer pour être diffusés.
2. Le « DISPLAY »
2.1 Généralités et tendance
Principe : Publicité sur Internet avec achat d’espaces et insertion d’éléments graphiques ou
visuels (rich media) déclinés sous plusieurs formats
Le « native adverising »
Les formats publicitaires s’adaptent au design et à l’ergonomie du site sur lesquels ils se
trouvent.
– le contenu s’apparente au contenu éditorial de la plateforme tant dans sa forme que dans son
contenu – les formats publicitaires doivent porter une mention spécifiant leur caractère
publicitaire
– l’expérience utilisateur est respectée
Avantages du Display
Présentation plus riche que le Search
Inconvénients du Display
Formats classiques peu appréciés -> « banner blindness » ou intrusion qui gâche l’expérience
encore plus sur mobile. OUTBOUND
Tendances
Impact négatif des réglementations RGPD et du développement des Adblockers -> bannières
en baisse Impact positif du développement du format native
Impact positif du à la prédominance de la vidéo et des formats associés (in-stream, in-
banner...)
Pris en compte obligatoire des problématiques mobile first
2.2 L’écosystème
De chaque côté :
Des sites Internet de contenu sur des thématiques données, à forte audience et
couverture
sur des cibles données, qui disposent d’emplacements privilégiés disponibles à vendre,
appelés éditeurs. Ces espaces s’appelent « inventaires » ou inventory
Des agences médias qui veulent acheter des espaces pour le compte d’annonceurs ou
les annonceurs eux-mêmes qui veulent promouvoir leur offre.
Les régies ou réseaux « Ad Networks » qui permet aux éditeurs de monétiser leur site
en vendant l‘espace aux annonceurs
Les plateformes « Ad Exchange » qui optimise l’achat et la vente d’espaces dans un
environnement ouvert en temps réel (Real Time Bidding ou RTB).
Demand-Side Platform, répertorie les demandes d’inventaires de la part des annonceurs
La Supply Side Platform est le lieu regroupant les offres d’inventaires des éditeurs.
Data Management Platform, -> précise les profils recherchés par les annonceurs
Data Management Platform, -> précise les profils des inventaires proposés par les éditeurs
L’achat d’espace :
▪ la rémunération peut être très variable selon les cas : au CPM (cout pour mille affichages) le
plus souvent, mais aussi au CPC ou CPA ou CPL ou commission
▪ l’achat en « real time bidding » RTB : achat d’insertions publicitaires aux enchères en temps
réel. La programmatique permet d’automatiser ces achats d’espaces.
3. Le SOCIAL
Le Social Media Marketing -> utilisation des réseaux sociaux pour construire et promouvoir
la marque, augmenter les ventes et amener du trafic sur les sites.
-> OWNED / EARNED : prendre la parole sur les réseaux sociaux depuis ses propres profils,
publier du contenu pour engager ses clients et démultiplier son audience, mais aussi écouter et
répondre aux communautés , améliorer la relation client.
Très grande variété de formats mais natifs par principe : photo, vidéo, diapos, stories,
jouables...
En fonction
des objectifs,
des cibles et
du budget. 1357
Très précises :
identité,
géolocalisation,
comportements,
centres d’intérêt...
DÉFINIR LES OBJECTIFS
DÉFINIR LE BUDGET
SUIVRE KPI
246
3.2 Les autres leviers des réseaux sociaux
Animer ses profils grâce à du contenu original et de qualité, qui passe beaucoup par
les émotions -> cf Content
Espérer ainsi une portée ou reach organique, (mais en très forte baisse, quasi
disparition) Rq -> portées organique et payante sont souvent combinées
Exploiter l’effet réseau afin que le message ou le contenu atteignent rapidement un
nombre exponentiel de personnes « buzz »
Ecouter et veiller Social Listening
Reach organique : nb total de personnes ayant vu les publications émises par la marque par
le biais d'une distribution non payante (en direction des personnes qui aiment la page)
Vs Reach payant, nb total de personnes ayant vu la publication suite à une publicité sur les
RS