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Chapitre 1 .

Introduction au marketing digital

1.

Un monde devenu digital

1.1 Une révolution technologique rapide 1.2 La planète numérique


1.3 Numérique et société
1.4. Nouveaux consommateurs

La digitalisation du marketing

3.1 Définition et enjeux


3.2 Inbound marketing
3.3 Les nouveaux piliers du marketing mix 3.4 Les nouveaux médias

2.

1.Un monde devenu digital


1.1 une révolution technologique rapide

❖La plus rapide de l’histoire de l’humanité (accélération des cycles d’innovation de


Schumpeter)

❖Un peu d’histoire :

Les origines :
1957, ARPA (Advanced Research Project Agency) département défense US -> 1969
ARPANET 1971 BBN invente le courrier électronique et choisit @
1973 développement du protocole TCP/IP
1983 invention du DNS Domain Name System et 1984 apparition des extensions
1989 Tim Berners-Lee invente un système basé sur les liens hypertextes (protocole http et
langage html) et un logiciel de navigation -> le WorldWideWeb
1991 accès au public -> INTERNET A 30 ANS

 Les 4 Internet

le Web 1.0 : mise à disposition de données gigantesques.


La recherche de l’information -> enjeu critique -> les moteurs de recherche deviennent
incontournables #1 Google : 90%, plus de 100 milliards de requêtes/mois (Bing Yahoo! puis
Chine : Baidu Russie : Yandex)

le Web 2.0 : Internet devient social -> publier, partager, commenter
Ouverture des standards technologiques : données accessibles et transformables, Opensource,
Widgets, API Contenus autoproduits ou collaboratifs, Crowdsourcing (blogs, wikis), Social
Networking
+ moitié de la pop. Mondiale sur un réseau social (#1 Facebook 2,9 mds #2 Whatsapp 2 mds
#3 Insta 1,3 mds )

 le Web mobile : développement en simultané des réseaux et des périphériques


95% planète couvert réseau mobile,2/3population équipée. Plus moitié trafic Internet
aujourd’hui sur mobile. -> ATAWAD

l’Internet des objets : (IoT Internet of Things) protocole -> réseau de réseaux qui permet
d’interconnecter des objets physiques ayant leur propre identité numérique (RFID, Bluetooth,
Wifi...), passerelle monde physique et virtuel 12 milliards d’objets connectés en 2021, encore
plus avec 5G ?

1.2 la planète numérique


Bing

FUN FACTS
1.3 Numérique et société

- Nouvelle économie et nouveaux usages dans tous les domaines


Travail

- Nouvelles responsabilités

Education

Santé

Administration

Maison et quotidien

Commerce

Transport

Banques et assurances

Loisirs et culture
Pollution numérique

Hyperconnexion

« uberisation »

Privacy

Fracture numérique

1.4 Les nouveaux consommateurs


Gallic, Claire; Marrone, Rémy. Le Grand Livre du Marketing Dunod.

2. Digitalisation du marketing 2.1 définitions et enjeux

al
❖Le MD doit s’intégrer dans une démarche marketing globale et s’intégrer aux pratiques
traditionnelles du marketing -> marketing cross canal

❖Déf : « Atteinte d’objectifs propres au marketing grâce à l’usage de technologies


numériques ».

V Objectifs plus importants que les moyens car vite obsolètes V Plus large que la simple
communication digitale ->

Le marketing digital concerne l’ensemble des actions réalisées à l’aide de leviers numériques
dans le but, d’une part de promouvoir une entreprise, une organisation, une institution ou une
personne et d’autre part d’attirer des prospects, les convertir en clients et les fidéliser.

Les objectifs généraux de la présence « on line » (Chaffey 2011)


Réaliser des transactions : déclencher des ventes sur le média digital aussi bien pour les

click&mortar que les pure-players


Délivrer des services : soutenir les ventes et accompagner le client grâce à des services

liés à l’usage

Diffuser des informations : sur entreprise, marque ou produits sans disponibilité à l’achat «
vitrine », ou activité portail (liens)

Développer les marques : enrichir l’expérience liée à la marque sans disponibilité à l’achat
(PGC)

Tisser des relations : amener de l’interaction dans les relations entre la marque et ses clients,

Ces objectifs ne sont pas exclusifs, la présence en ligne en combine le plus souvent plusieurs

2.2 Inbound Marketing

ou marketing entrant : Une approche particulière du marketing digital ->


nouvelle vision non intrusive du marketing, faire venir à soi plutôt que d’aller chercher les
prospects, attirer les clients avec une proposition de valeur qui les intéresse et les faire évoluer
dans le « funnel ».
2.3 Les nouveaux piliers du marketing-mix

Produit
Prix
Distribution (Place) Communication (Promotion)
❖Le produit de base :
bien physique ou bien dématérialisé ou service plus ou moins digitalisé (ex ceux dont le
bénéfice clé passe par Internet)

❖Le produit « augmenté » : Bénéfices et services additionnels qui peuvent être proposés
online

2.3 Les nouveaux piliers du marketing-mix

Produit

Personnalisation Prédiction
« Prosommateur » (cocréation, personnalisation, sur-mesure customisation...)

•Utilisation des données ( BIG DATA) pour mieux analyser, comprendre et prévoir les
comportements des consommateurs et prédire les tendances

•Utilisation des données personnelles du consommateur pour expérience unique ou offre


personnalisée (algorithme)

2.3 Les nouveaux piliers du marketing-mix

Produit

Personnalisation Prédiction
Prix

•Toujours chercher à trouver le bon niveau de prix / valeur perçue de l’offre pour la cible et
par rapport à la concurrence

•Mais apparition de nouvelles problématiques liées aux prix


-> ex : gratuité, prix dynamiques, existence de comparateurs...

2.3 Les nouveaux piliers du marketing-mix

Produit

Personnalisation Prédiction

Prix

Distribution (Place)

Phygital
Coexistence de deux canaux :

 Physique, offline, canal traditionnel et rassurant par sa proximité.


 Online, à distance, ou digital qui présente plus de commodités et de couverture.

Tendance multicanal ou crosscanal

2.3 Les nouveaux piliers du marketing-mix

Produit

Personnalisation Prédiction
Prix
Distribution (Place)

Phygital
Communication (Promotion)

Nouveaux points de contact

Cf. POEM

Nécessité d’articuler avec les médias traditionnels Communication 360° Stratégie qui
consiste à solliciter l’ensemble des canaux qui vont permettre de toucher le public cible.

2.3 Les nouveaux piliers du marketing-mix

Produit

Personnalisation Prédiction

Prix
Distribution (Place)

Phygital
Communication (Promotion)
2.3 Les nouveaux piliers du marketing-mix

Produit

Personnalisation Prédiction

Prix
Distribution (Place)

Phygital
Communication (Promotion)
NOUVEAUX « P » Permission Protection Partenariat...

2.4 Les nouveaux leviers

présence sur les moteurs de recherche SEA diffusion de publicités Display (+ Print) affiliation
: présence sur sites affiliés
Post ou article sponsorisé ...

supports propriétaires -> site web, emailings, newsletters, applis propriétaires, espaces
maîtrisés sur les réseaux sociaux ...

Relation presse, WordofMouth WOM, relai de contenus par les bloggeurs ou influenceurs, avis
d’expert,
mentions sur plateformes sociales, recommandations,

présence moteur de recherche SEO


Chapitre 2 . Les nouveaux modèles d’affaires

1. 2.

L’impact du digital sur les stratégies d’affaires

1.1 la remise en cause des schémas stratégiques classiques 1.2 l’impact sur le BM Canvas

Les nouvelles propositions de valeur

2.1 Le concept de proposition de valeur


2.2 Le « value proposition canvas »
2.3 la notion de longue traine
2.4 Offrir plus de valeur avec un écosystème
Les nouvelles sources de revenus

3.1 les spécificités des marchés « biface » 3.2 les différents BM et sources de revenus

L’impact d’Internet sur les prix

4.1 les prix face à la concurrence


4.2 l’impact des comparateurs de prix

3. 4.

1.

L’impact du digital sur la stratégie d’affaires

1.1 la remise en cause des schémas stratégiques classiques

 ▪ Les bases de la stratégie classique : outils de Corporate Strategy ou de Business


Strategy, les stratégies concurrentielles de M. Porter . On vend un bien ou un service
à un client, en essayant de se distinguer des concurrents soit par domination par les
coûts soit par différenciation
 ▪ Mais nouveaux facteurs environnementaux :
 croissance plutôt atone, marchés plus incertains avec cycles de vie raccourcis,
pression

concurrentielle forte,

 changements majeurs chez les consommateurs : moins de fidélité aux marques,


moins de besoin

de « possession » -> passage du bien au service, nouvelle sensibilité aux prix


-> les outils stratégiques traditionnels peuvent se montrer insuffisants

 ▪ Nouveaux concepts stratégiques, nouvelles propositions de valeur, nouvelles sources


de revenus émergent plus en accord avec le monde digital

1.2 l’impact sur les BM Canvas

❖Présentation en 9 blocs du business model

❖Ce qui change dans le BM / monde digital

Trouver de nouvelles propositions de valeur

Flux de revenus plus variés mais pbm monétisation

Réduire les couts et faire des économies dans la chaine de valeur « scalability »

Nouer des partenariats en amont et en aval

Améliorer son image et l’expérience par la relation client

Affiner la segmentation
2. De nouvelles propositions de valeur

2.1 le concept de proposition de valeur

Qu’est-ce que la proposition de valeur ?

Groupe de produits ou de services qui crée la valeur pour le client. Elle doit répondre à un
besoin non satisfait ou améliorer la situation actuelle. Elle doit permettre de se différencier
des concurrents et d’établir clairement le positionnement.

Comment concevoir une proposition de valeur ?

 Nouveauté
 Performance
 Amélioration de la productivité

du consommateur

 Prix
 Réduction de couts
 Réduction de risques

• Customisation
• Design
• Facilité d’utilisation
• Accessibilité, convenance • Image
• Expérience...

Certains éléments sont plus liés au produit en lui-même, d’autres aux services annexes
proposés et d’autres à l’image de marque
2.2 Le « Value proposition » canvas, -> outil complémentaire au BM Canvas
Value proposition canvas pour le segment VENDEURS

Valorisation produits Visibilité

Faciliter les ventes, Se faire connaître

ETSY site marketplace de création artisanale

Je suis seul.e

Vendre mes produits faits main


Des formations De l’aide Usage facile Des faibles commissions

Mon activité est toute petite pour exister sur des grandes plateformes ou commissions
trop chères

Créer et gérer un site Internet c’est compliqué

Existence d’une communauté

Value proposition canvas pour le segment ACHETEURS Existence d’une

communauté qui partage ses valeurs

Beaucoup de choix Recherche facile

Trouver facilement des produits qui lui ressemblent, uniques


ETSY site marketplace de création artisanale

Veut donner du sens à sa consommation, aime les produits, artisanaux,


originaux ,créatifs N’aime pas l’uniformité des produits de masse

Offre artisanale noyée au milieu des offres industrielles sur grandes plateformes

Propose uniquement des offres uniques et artisanales

Existe peu en commerce physique

2.3 la notion de longue traine (« long tail » C.Anderson 2004)


Constitution classique de l’assortiment de la grande distribution -> forte contrainte d’espace,
sélection drastique des items vendus

Changement digital -> e-commerce -> assortiment tend vers l’infini car peu de limites

Constat : la longue traine (addition de niches) peut générer autant de ventes voire plus que la
tête

« Les petits ruisseaux font les grandes rivières ».

« Best-sellers » un petit nombre de produits vendus en grande quantité : (essentiel Vente


traditionnelle)
Un grand nombre de produits vendus en toute petites quantités : Ventes additionnelles
uniquement Internet

La dématérialisation de l’offre rend le principe de longue traine encore plus important


2.4 Offrir plus de valeur grâce à un écosystème ou univers digital
liés à des environnements techniques qui offrent de nombreux produits, de nombreux services
et fonctionnalités -> renforcent la valeur des différentes propositions et fidélisent

GAFAM
mais pas que ...

...
3. Les nouvelles sources de revenus

La vente unitaire est le modèle d’affaires traditionnel le plus utilisé et le plus simple.
Chaque acheteur paie le prix indiqué par le vendeur pour le produit ou le service proposé.

La source du revenu provient directement de la transaction


-> marge = prix du produit vendu- cout de revient du produit vendu.
La limite principale réside dans la non-récurrence de cette transaction : lorsque celle-ci est
terminée, il faut en générer une autre.

Le digital exploite aussi ce modèle d’affaires, il existe de nombreuses transactions de ce type


en en ligne. Mais de nouveaux BM ou sources de revenus se sont développés. -> ne pas
penser que le prix de vente est la seule source de revenus. Une entreprise peut cumuler
plusieurs sources de revenus.
3. 1 Les spécificités des marchés dits « biface »

Modèle apparu dans les années 2000 : mise en relation de deux catégories distinctes
d’utilisateurs par l’intermédiaire d’une plateforme sur un nouveau modèle de marché, le
marché biface.

Effets de réseaux directs

Effets de réseaux croisés : Plus le nombre de d’acteurs sur la Face 2 de la plateforme


augmente, plus la plateforme est susceptible d’attirer de nouveaux acteurs sur la Face 1. Et
réciproquement -> importance d’attirer des côtés.

-> Conséquences :

 Tarification asymétrique : moins élevée (voire gratuit) pour la face qui a le pouvoir

d’attraction principal ou partagée

 Course à la taille critique, donc amplification des situations de monopole ou de


leadership, celui qui gagnera la bataille de l’audience

-> problématiques des modèles type « plateforme » :

➢ de « scalability » :
Capacité à croitre sans difficulté ni pbm, avec un cout marginal très faible ou nul

 Il faut externaliser au maximum les fonctions qui demandent beaucoup de ressources


humaines ou matérielles ou utiliser des ressources partagées
 Il faut automatiser au maximum les process par algorithme ➢ de profitabilité :

N’intervient souvent qu’à LT.


Dans ce type de modèle, il faut investir avant tout dans la croissance (bénéficier des
effets de réseaux) au détriment de la profitabilité.

Ressources financières nécessaires pour faire connaitre la plateforme et développer


son usage, afin de dépasser le seuil critique en nb d’utilisateurs.

e
Profitabilité dans un 2 temps, -> quand le marché est stabilisé et la plateforme
dispose d’une audience suffisante.

Les marchés biface ou plateforme d’intermédiation peuvent avoir de BM différents et


de nombreuses sources de revenus (commission, abonnement, monétisation
audience...)

3. 2 Les nouveaux BM ou sources de revenus

• La commission
Répandu parmi les modèles dits « marketplace »

ou certaines plateformes.

Exemple Amazon ordinateur 7,21%, vêtements, sacs, chaussures : 15,45 % + 0,30 cts par
article + abonnement 39€/mois si professionnel

Exemple les services de livraison de repas à vélo prélèvent 20 % à 30 % de commission


auprès des restaurateurs (Deliveroo, Uber Eats) + frais d’inscription au départ

Exemple Leetchi commission dégressive en fonction du montant collecté : 4 % en dessous de


2000 € 2,9 %de 2000€ à 200 000 € et 1,9 %au dessus de 200 000 €.

Exemple BlablaCar
• Les ventes privées
Au départ par cooptation, principe : proposer des promotions exclusives en petite quantité «
flash sales »-> l’exclusivité crée le sentiment de rareté et d’urgence chez le client, et renforce
l’attractivité du modèle.
Les marques présentes sur la plateforme peuvent écouler leurs stocks sans risque de
dévalorisation. Exemple VeePee (ex ventesprivées) voyage-privé.com
• Les achats groupés

Achat collectif permettant de bénéficier de plus grosses remises


Lancé par Groupon fin des années 2000, réductions via coupons) et imité dans tous les
secteurs. Ce modèle a a connu un essor fulgurant dans les années mais a fortement déçu les
clients, les commerçants et les investisseurs en BtoC.
Il existe cependant toujours dans le BtoB et semble se réinventer en Chine (Pinduoduo)

Le modèle économique de Pinduoduo

Pas une plateforme ecommerce traditionnel : Les remises importantes sont obtenues via le
partage de liens pour acheter des articles, et ce qui booste les ventes, fait baisser les prix et
crée l’effet » viral » qui est au cœur du succès de Pinduoduo.
Pinduoduo intègre de réelles fonctionnalités sociales (via Wechat surtout) afin d’inciter ses
membres à partager la page d’un produit à sa communauté et faire ainsi des économies,
Le panier moyen étant de 6$,

9 milliards de dollars de chiffre d’affaire en 2020 pour 800 millions d’utilisateurs actifs par
mois

• Les sites d’enchère


Le site agit comme mandataire du propriétaire du bien pour le vendre selon le principe de
l’enchère, à

l’issue d’un procédé de mise en concurrence ouvert au public et transparent. BtoC BtoB CtoC

Ebay site marchand CtoC

Enchères ascendantes : le mieux- disant à l’issue du délai remporte l’enchère et peut acquérir
le bien au prix ainsi fixé. (commission 3,5 à 10%)

Ebay site marchand CtoC

Enchères inversés : A la fin de l’enchère, celui qui a trouvé le prix unique le plus bas, peut
acquérir l’objet à ce prix. Revenu du site : les enchères sont

payantes
▪ La gratuité dans le monde digital
Problématique : comment réaliser des recettes dans un univers gagné par la

gratuité

Ne pas confondre prix de vente et Business Model

Diverses solutions :

 Gratuité du service mais monétisation de l’audience


 Gratuité du service de base (Free) mais fixation de prix pour versions

plus sophistiquées (Premium) -> « Freemium »

 Gratuité ou quasi gratuité en complément d’un autre achat ->

subventions croisées

 Dons, appel à l’altruisme

• -> monétisation de l’audience


BM qui reposent sur la gratuité de leurs produits et services pour les utilisateurs.
Le service est suffisamment attractif -> attire internautes qui laissent de nombreuses traces
numériques -> données utilisateurs revendues à des tiers et monétisées à des fins publicitaires
-> source de revenus du BM.

collecte des données de ses utilisateurs issues de leur navigation (achats, partage, vidéos,
musique, articles...) afin de proposer aux annonceurs de diffuser des publicités sur ses réseaux
sociaux (Facebook et Instagram) en leur assurant de cibler les consommateurs de façon
personnalisée et à grande échelle.
118 milliards dollars CA 2021 dont plus de 90% en revenus publicitaires
Facebook -> Le revenu moyen par abonné (ARPU) environ 41 dollars aux États-Unis, 15,5
dollars en Europe... avec une moyenne mondiale de 11,5 dollars. 25 % des dépenses
publicitaires en ligne sur FB.

Idem BM WhatsApp très problématique...

Google utilisation des fonctionnalités gratuites, 85% CA publicité, 30% des dépenses
publicitaires en ligne + Youtube visionnage gratuit vidéos, 28 milliards de revenus
publicitaires en 2021.

• -> les achats inApp ou intégrés

Un peu différent du premium, achat réalisable au sein même d’une application pour
smartphone ou tablette : application de base gratuite et fonctionnalités supplémentaires par
micro-transactions.

➢ Les achats non ré-approvisionnables : déblocage permanent de fonctionnalités, ou


abonnements.

➢ Les achats ré-approvisionnables : donnent accès à des avantages temporaires

Très strictement réglementé par les Appstores


Pricing très délicat, doivent bien s’intégrer dans l’expérience

• -> le modèle Freemium


Un certain nombre de services sont gratuits pour un usage limité et sous contraintes :

-> usage restreint : seules les fonctionnalités de base sont accessibles, les autres sont payantes,
-> usage dégradé : confort moindre dans la version gratuite,
-> temps d’utilisation restreint,
-> nombre d’utilisations restreintes,

-> nombre utilisateurs restreints...


Enjeu : trouver le bon équilibre entre

fonctionnalités gratuites (pour attirer

utilisateurs gratuits

> effets de réseaux) et

payantes (source de valeur suffisante pour

intéresser utilisateurs payants

> CA)

> Travail de définition des cibles

-
NB l’offre Freemium peut jouer sur

plusieurs contraintes simultanées

primordial

• -> les achats inApp ou intégrés

Un peu différent du freemium, car achat réalisable au sein même d’une application pour
smartphone ou tablette : application de base gratuite et fonctionnalités supplémentaires par
micro-transactions.

➢ Les achats non réapprovisionnables : déblocage permanent de fonctionnalités, ou


abonnements. (modèle qui ressemble au Freemium)

➢ Les achats réapprovisionnables ou consommables : donnent accès à des avantages


temporaires

Modèle particulier du BM Freetoplay

Très strictement réglementé par les Appstores

Pricing très délicat, les achats inApp doivent bien s’intégrer dans l’expérience : ne pas être
trop contraignants pour développer l’usage, mais suffisamment intéressants pour amener les
utilisateurs à effectuer les micro-transactions.

▪ L’abonnement

L’abonnement est un contrat entre un fournisseur et son client pour la livraison régulière ou
la mise à disposition de produits ou services en échange d’un paiement régulier et forfaitaire

Abonnement fixe : bénéficier d’un bien ou service régulier, tarif indépendant du nombre
d’utilisations ou abonnement à la demande : payer pour ce qui est effectivement consommé.

L’abonnement forfaitaire brise le schéma classique de la vente unitaire, épisodique et à


renouveler sans cesse.

Multiplication des opportunités liées au Digital : dématérialisation + basculement du


produit vers le service -> de la possession à l’usage

Actuellement, en forte croissance et surperformance des entreprises dont le BM repose sur


l’abonnement -> l'économie de l'abonnement ou “subscription economy”
▪ L’abonnement (suite)

Exemples de BM abonnements
-> accès à des contenus en illimité, streaming
-> utilisation de logiciels ou accès à des sites payants (cloud, SaaS...)
-> la “box”, modèle banalisé depuis 2010, joue sur la découverte et la surprise / la praticité
-> consommables ou services réguliers, argumentation rabais...
-> location, argumentation économique et écologique

Avantages : fidélisation du consommateur « automatic customer », simplification tarification,


sécurité financière pour l’offreur et charge lissée pour l’utilisateur

Difficultés : bon « taillage » du forfait, ciblage ultra précis.

Attention, certains abonnements sont subis, pas d’alternative pour le consommateur.

4. L’impact d’Internet sur les prix

4.1 Les prix en ligne face à la concurrence

L’arrivée du digital a bouleversé quelques données concurrentielles concernant les prix

➔+ de transparence dans les prix -> tendance à l’homogénéisation des prix

➔produits online peuvent être moins chers car + de compétition,

possible des couts d’exploitation moins d’intermédiaires

➔apparition des prix dynamiques :


prix qui varient fréquemment de manière dynamique et automatique en fonction de différents
paramètres :

- soit internes à l'entreprise ou au produit (stock, disponibilité, DLC / DLUO ...)

- soit en fonction de données de contextes (données clients, concurrence, météo, demande,


etc.).

Historique modèle du « yield management » si contrainte de capacité ou


« service périssable » transport, hôtel,
-> forme particulière « Surge pricing »
mais tarification dynamique s’est diffusée à d’autres marchés avec e-commerce.
Avantage : le prix permet une maximisation constante de la marge, les prix deviennent plus
difficiles à comparer (baisse de la pression cctielle) Inconvénient : problème en termes
d’image

Comment alors envisager sa stratégie de prix online ?

❖Cas du producteur : comme pour tt produit/service, dépend d’abord de la proposition de


valeur choisie et de son acceptation par la demande, mais aussi de critères de rentabilité et de
position vis-à-vis de la concurrence -> même prix on et offline ?

❖Cas du commerçant : nouvelle problématique -> à quels prix vendre des produits
similaires online alors que toutes les offres sont consultables ?

Le cyber client est davantage sensible au prix mais dans une certaine mesure seulement :

Sensible aussi au risque perçu, à la notoriété/confiance, aux conditions de disponibilité, de


livraison ou de retour

la rationalité du cyberclient est limitée

4.2 L’impact des comparateurs :

Un comparateur de prix est est une plateforme de référencement spécialisée dans l'e-
commerce, il s’agit d’un outil qui permet de comparer les prix, les services... La rémunération
se fait le plus souvent au clic pour l’accès à l’offre et une commission si la vente se réalise via
le comparateur.
Comparateur de prix / référenceur

-> les offreurs ont accepté d’être référencés -> l’algorithme de recherche prend en compte la
popularité des articles et la somme payée par les marchands
-> Renvoie vers le site marchand où s’effectue la transaction.
-> le comparateur/ référenceur obtiendra une commission sur le clic CPC et/ou sur la vente
CPA

Market-place : différent d’un comparateur

-> Pas de renvoi vers le site marchand, la transaction s’effectue via la market-place.
service de comparateur de prix permettant de renforcer la visibilité du catalogue produits des
e-commerçants dans Google Via une présentation du produit (visuelle + attributs) avant même
de cliquer

(SEA)
Référencement payant

Référencement naturel (SEO)

Etablir la stratégie de l’entreprise vis-à-vis des comparateurs -> 3 axes possibles

Coopérer

(+) profiter des avantages (exposition, couts relativement faibles..)


(-) proposer une offre véritablement intéressante

(+) mais offre complémentaire et techniques « up-selling » et « cross-selling » pour


compenser la faible marge sur la proposition d’appel

Contourner

en proposant son propre comparateur ou market-place (+) on récupère des revenus auprès de
concurrents mieux placés en prix.
(-) il faut une grande capacité à monétiser l’audience

S’opposer

en refusant l’accès à l’information


(-) se priver d’une partie de l’audience
(+) moins soumis à la pression concurrentielle
Mais il faut avoir une clientèle importante et fidèle

Chapitre 3 . Transformation et stratégie digitale


1. 2.

La stratégie digitale

1.1. concept et articulation 1.2. diagnostic digital

Des objectifs stratégiques

2.1. définir la place du digital dans l’entreprise 2.2. le modèle 5S


2.3. les KPI

Segmenter et cibler grâce au digital

3.1 de nouveaux axes de segmentation 3.2 un nouvel outil : les « personas »

La marque digitale

4.1 renforcer le Branding


4.2 l’identité de marque digitale

3. 4.

1. La stratégie digitale

1.1 Concept et articulation

La digitalisation = transformation globale de l’entreprise à travers toute sa «chaîne de


valeur».
Elle affecte toutes les organisations aujourd’hui -> transformation digitale nécessaire à la
survie.
La digitalisation touche le fonctionnement de l’entreprise dans son ensemble -> de nature
stratégique et doit être intégrée à la stratégie d’entreprise.

Stratégie d’entreprise

La stratégie digitale, c’est l’ensemble des méthodes et techniques digitales qui permettent à
l’entreprise d’atteindre ses objectifs dans un environnement concurrentiel transformé. Elle a
vocation à générer de la valeur
Intersection de « sous-stratégies » avec des orientations cohérentes
Les initiatives digitales doivent s’intégrer aux activités marketing et soutenir les objectifs
globaux et la stratégie d’entreprise

Stratégie digitale

Stratégie marketing digital

Stratégie marketing

Digital transformation framework - Cognizant

1.2. établir un diagnostic digital

Diagnostic interne

➢ Bilan de l’activité digitale : Évaluer dans quelle mesure sa présence digitale permet à
l’entreprise d’atteindre ses objectifs.

-> efficacité commerciale : contribution directe ou indirecte des canaux digitaux aux ventes et
aux bénéfices -> en termes de ventes mais aussi de « leads », d’acquisition, de rétention (ou
d’attrition) de clients...
-> efficacité marketing : contribution directe ou indirecte des canaux digitaux aux indicateurs
de performance marketing : notoriété, préférence, considération, recommandation... (funnel)

-> efficacité du marketing digital : indicateurs spécifiques pour évaluer la performance


digitale KPI
➢ Analyse en termes de ressources et compétences évaluation des capacités de l’entreprise à
délivrer les services numériques sous les différents aspects : ressources financières,
technologiques, humaines et compétences pour savoir les mobiliser,

➢ Analyse organisationnelle et culturelle -> comment s’intègre cette fonction dans


l’organisation en termes de structures et de responsabilités, quelle est l’importance de la
culture numérique, l’organisation est-elle ouverte aux changements, à la prise de risque ?

➢Cerner la maturité digitale de l’entreprise


« processus par lequel l’entreprise apprend à réagir de manière appropriée à

l’environnement concurrentiel numérique émergent ».

De nombreux modèles existent :

 Maturité selon le modèle du

MIT/Capgemini

 Maturité digitale selon le modèle DIMM (David Fayon et Michaël Tartar 2019)
Chaque levier est composé de groupements puis d’indicateurs.
Permet d’évaluer chaque levier sur 5, (5 le plus mature)

 Outil d’évaluation de la Maturité digitale en ligne de BPI France pour PME/TPE


Diagnostic externe

 Études marketing de la demande : en plus des traditionnelles études des besoins, des
attitudes, des attentes, des motivations « drivers » ou « insight », -> il faut intégrer
maintenant l’aptitude et la volonté des clients à utiliser les technologies numériques.
 Analyse de la concurrence, benchmarking : de quelle manière les concurrents
utilisent les canaux digitaux dans leur proposition de valeur, dans leurs services ou
moyens de communication, dans la façon dont ils acquièrent et conservent leurs
clients...
 Analyse des intermédiaires qui peuvent permettre d’augmenter la notoriété et de
stimuler la fréquentation des dispositifs digitaux
 Analyse du macroenvironnement notamment sur les aspects réglementaires,
juridiques, fiscaux, sociaux, éthiques...

→SWOT digital mise en perspective des forces/faiblesses liées au développement


digital de l’entreprise avec les menaces et opportunités de l’environnement digital
2. Des objectifs stratégiques

2.1 Définir la place du digital

B dans quelles mesures souhaite-t-on que le Digital intervienne dans ... l’identité de
l’entreprise ?

la proposition de valeur ? le modèle de revenus ?

les relations avec les clients ?


la définition et la connaissance des cibles ?

B Comment souhaite-t-on répartir on line/offline : en termes de ventes, en termes de visibilité


ou de présence...

B Comment a-t-on défini les objectifs du marketing digital ?

2.2 le modèle 5S -> sert à définir des objectifs de marketing digital

SIZZLE dynamiser la marque, susciter la notoriété et l’engagement


SELL augmenter les ventes grâce à une meilleure disponibilité, meilleurs prix, gamme plus
large

SIZZLE

SELL

SAVE réduire les couts soit pour rentabilité soit pour compétitivité

SERVE améliorer la proposition de valeur en offrant plus d’avantages ou une meilleure


expérience client

SAVE

SERVE

SPEAK se rapprocher du client par plus de participation et de dialogue

Key Performance
2.3 les KPI
Indicators
Les KPI d’une façon générale mesure l’efficacité globale d’un dispositif, permanent ou
ponctuel, qu’il soit managérial, commercial ...
Particulièrement utilisés en marketing digital, car les activités sont facilement mesurables.

Ils peuvent représenter des objectifs de performance à atteindre et doivent être surveillés dans
un tableau de bord, d’une façon générale, ou pour des actions menées.

Définir les objectifs stratégiques


Traduire en objectifs digitaux
Définir KPI pertinent pour mesurer atteinte des objectifs digitaux Quantifier les KPI
Contrôler les KPI/objectifs

Les principaux KPI, ils doivent toujours être choisis en fonction des objectifs

-> relatifs à la conversion et à la rentabilité

 Taux de conversion (nb personnes ayant réalisé

l’action souhaitée / nb personnes exposées) -> dépend des objectifs : achats,


inscriptions newsletter, visionnage d’une démo produit...

 Cout par clic


 Cout acquisition soit lead ou client . Budget dépensé

/ nb de nouveaux...

 ROI : CA supplémentaire/budget dépensé

-> relatifs à la volumétrie du trafic:

 trafic global : Nb de visiteurs

uniques, Nb total de visites

 Part trafic sur mobile


 Sources du trafic (ex : moteurs de
recherche)

 Taux de clic par levier ...

-> relatifs aux réseaux sociaux


• Engagement et taux engagement • Portée

 Croissance, taille et qualité de la communauté


 Nb publications...

-> mais aussi spécifiques pour le marketing d’influence ou emailing...

-> relatifs au comportement et à l’engagement :

 Taux de rebond
 Nb de pages vues et lesquelles
 Temps passé / pages /global
 Nb de visiteurs qui reviennent
 Profil visiteurs...

3. Segmenter et cibler

Segmenter : identifier les besoins du marché et les segments


Cibler : sélectionner les segments cibles pour offrir une proposition adaptée

3.1. Les axes de segmentation

 Aspects sociodémographiques (âge, CSP, genre, lieu habitation...)


 Etapefunnel(s)
 Cycle de vie client
 Comportement de réponse type RFM
 Comportementmulticanal/cross-canal

Le funnel de consommateurs en marketing digital :


Notoriété

Considération

Conversion

Fidélisation

Recommandation
Les cookies = outil important de la connaissance des clients.
Les cookies sont de petits fichiers textes stockés par le navigateur Web sur
le disque dur du visiteur d'un site Web et qui servent (entre autres) à enregistrer des
informations sur le visiteur ou encore sur son parcours dans le site.

2 catégories :

-les cookies natifs ou first-party -> stockent les données sur le site web, servent de mémoire,
simplifient l’interaction, rendent la navigation plus fluide, bref améliorent l’expérience
utilisateur

-les cookies tiers ou third party -> stockent les mêmes informations mais pour des acteurs
tiers sans lien avec le site (comme des entreprises de collecte de données à fins publicitaires).
Ils permettent de tracer l’internaute d’un site à un autre. Ils sont principalement utilisés pour
le retargeting, le ciblage comportemental et l’attribution de la conversion.

Ces deux techniques permettent aux annonceurs de diffuser des publicités plus pertinentes.

La fin des cookies tiers : déjà en place sur les autres navigateurs et prévue pour Chrome en
2023 (près de 70% PDM) prise en compte des problématiques de consentement et de respect
des données personnelles.

Changement important de pratique pour la publicité en ligne


Risques : moins de pertinence du ciblage publicitaire, perte de revenus pour les éditeurs,
Conséquences : importance accrue des cookies natifs et du ciblage contextuel, solution en test
de Google ...

3.2 Un nouveau mode de segmentation les « persona »

Un persona marketing est une personne fictive qui représente le portrait- type de vos
clients et prospects.
L’élaboration de profils humains crédibles permet de mieux comprendre et mieux traiter les
clients

Une entreprise dispose d’autant de persona marketing qu’elle identifie de segments cibles.
Données relatives à l’identité : âge, genre, profession, revenu, situation familiale, lieu
habitation, revenu...

Problématique relative à l’offre : insight, motivation, sous forme de citation par ex...

Données relatives à la personnalité : centres d’intérêt, traits de caractère, mode de vie,


valeurs (ce qui importe, ce qui frustre, ce qui indigne...) aspirations, modèles ou héros,
marques préférées...

Données relatives au digital : équipement privilégié, habitudes en ligne, utilisation réseaux


sociaux ou media en ligne...
Comment le satisfaire ? Comment entrer en contact?
4. la marque digitale

4.1 La nécessité du Branding

Comme pour le marketing classique, Branding -> Processus important qui aidera le
consommateur à établir une distinction entre les offres concurrentes, qui doit apporter et
maintenir plus de valeur au consommateur

❖Marque associée à un Nom et à des composantes symboliques (logo, slogan, design =


identité visuelle et audio, mais aussi une histoire « story telling ») -> image perçue, qui doit
être le plus en affinité psychologique avec le client, déclinée sur tous les supports digitaux

❖La gestion de la marque en ligne doit prendre en compte de nouveaux leviers :

 - L’existence de feedback : le client peut être coproducteur de la valeur de marque ->

contenu généré, existence de communautés -> « Earned Media »

 - Le développement du « Brand Content » : contenu de marque, informatif ou


divertissant,

dans un format non publicitaire, visant à faire naître une relation privilégiée.
4.2 L’Identité de marque digitale

▪ Le nom de marque digitale : simple, distinctif, surprenant, compatible avec


service/produit... Doit être déposé à l’INPI

▪ Le nom de domaine et extension -> DNS


URL

Uniform Resource Locator

Le choix du nom de domaine doit être soigneusement réfléchi :


-> représente la marque sur Internet : prise en compte de la perception par les usagers et du
sens des mots

choisis, facile à comprendre et à mémoriser, même à l’international si besoin... -> assure la


visibilité et la notoriété, notamment dans les moteurs de recherche.

-> il faut réfléchir aux extension : de + en + nombreuses au-delà des traditionnelles


génériques (gTLD par ex .com) ou nationales (ccTLD par ex .fr) -> environ 1500 nouveaux
(nTLD) selon activités, sujets, offres, lieux ..., + possibilité d’en créer un spécifique à la
marque Brand TLD

Le choix du nom de domaine doit être protégé et donc enregistré :

 - Doit être déposé dans un bureau d’enregistrement ou « registrar », prestataire qui


assure l'enregistrement et la gestion de noms de domaines. Il est un intermédiaire entre
le client final et les organismes chargés de gérer les noms de domaines l’ICANN (ou
l’AFNIC pour le.fr)
 - Penser à déposer plusieurs extensions et également des variantes syntaxiques pour
parer aux erreurs de saisie ou détournements de trafic (cybersquatting ou
typosquatting)
 - attention, n’est pas un titre de ppté intellectuelle, n’identifie pas la marque rattachée,
MAIS, le nom de domaine choisi ne doit pas porter atteinte aux droits d'autres
personnes, entreprises ou institutions.
 - Certains termes sont interdits ou soumis à examen préalable (atteinte à l’ordre
public, aux bonnes mœurs ou à des droits garantis par la loi...)

Les « nouveaux » TLD

plus parlants, plus mémorisables, plus créatifs, plus de dispo...


Brand TLD ou extension propriétaire
❖Plusieurs possibilités de marques/noms de domaines

- Site pure-player, portail, comparateur... -> marque = nom de domaine


- Site institutionnel de la marque (fonction de communication institutionnelle à destination de
toutes les parties prenantes) + site marchand de la marque (fonction commerciale ) -> marque
+ nom de domaines associés à faire coexister

Chapitre 4 . La distribution à l’ère digitale


Introduction : Chiffres clés FEVAD

1.

La modification des circuits de distribution

1.1 généralités
1.2 la désintermédiation 1.3 la ré-intermédiation

Les stratégies multicanal

2.1 les différents cas


2.2 la mise en œuvre de stratégie multi/cross/omni canal 2.3 la cohérence des stratégies
omnicanal

Les problématiques spécifiques à la vente en ligne

3.1 la logistique
3.2 le paiement
3.3 la reconnaissance transcanale du client

2.

3.
 Ecommerce 2021 (produits + services) 129 milliards euros, + 15 %

(hausse plus importante services + 24% que pour les produits vendus sur Internet +
7%)

 Soit 14 % du commerce de détail


 2,1 milliards de transactions ont été
réalisées sur internet en 2021.

 Transaction moyenne environ 60 €


 42 millions de français achètent en ligne
 2700 € d’achat en moyenne par acheteur en 2020

Le nombre de sites de e-commerce en France environ 200 000 en hausse constante


1. La modification des circuits de distribution 1.1 généralités

La variable distribution du marketing mix fait référence à la manière dont un produit/service


est mis à la disposition du consommateur.

Le circuit de distribution = ensemble des canaux de distribution impliqués dans la


distribution d’un produit. Le canal est le mode de mise à disposition (via un réseau, un type de
magasin ou méthode de vente)

Les canaux peuvent être :


- Direct (sans intermédiaire)
- Court (1 intermédiaire)
- Long (2 ou + intermédiaires)

Internet = un canal particulier dans le circuit de distribution

Les circuits sont donc le plus souvent multi-canaux

1.2 la désintermédiation

Internet = apparition nouveau canal de vente = e-commerce ou vente en ligne -> facilitation
de la vente directe sans intermédiaire
-> suppression de tout ou partie des intermédiaires
-> raccourcissement des circuits

Avantages de la désintermédiation -> Baisse des couts car plus de marge et baisse des frais
liées aux transactions (commerciaux et logistiques) donc compétitivité ou rentabilité
renforcée.

Mais les intermédiaires assurent un certain nombre de fonctions :


Informations et conseils auprès du consommateur ; Gestion des commandes et achats Mise à
disposition du consommateur (logistique) ; Service après-vente

Il faut alors transférer ces fonctions.


Pbm pour le producteur en vente directe : activités supplémentaires non stratégiques, pour
lesquelles il n’est pas compétent, risque de hausse des couts et risque d’apparition d’une
certaine inefficacité.

1. 3 la ré-intermédiation

-> pour aider le consommateur à faire le tri dans les informations disponibles, apparition de
nouveaux intermédiaires : moteur de recherche, portails, comparateurs, marketplace,
plateformes diverses ...

-> leurs rôles : aide à rechercher des produits ou des fournisseurs, conseils et évaluations
-> nouvelles contraintes : le référencement auprès de ces nouveaux intermédiaires et
nouveaux rapports de force

-> une autre stratégie : la « contre-médiation » créer soi-même ou en partenariat un


intermédiaire

Le principe de la Place de marché ou MarketPlace

La marketplace est un support de vente en ligne mettant en relation directe vendeurs tiers et
acheteurs.

Un site marchand qui a déjà sa notoriété (l’opérateur Marketplace), offre un espace de vente
dans son site à de multiples vendeurs tiers en échange d’une part de commission sur chaque
vente effectuée.

Avantages pour le vendeur-tiers :

 - Bénéficier de la visibilité et du trafic de la MP


 - Plus grande couverture des marchés, accès

international

 - Mise à disposition d’outils de webmarketing


 - Meilleure UX
 - Sécurité des paiements

Limites pour le vendeur-tiers :

 - Mise en concurrence rude


 - Moins de trafic et de référencement sur son propre

site

 - Ecrin moins valorisant des produits

La MP peut être un circuit additionnel ou le seul


Il existe des MP généralistes mais de + en + spécialisées

système tripartite entre un client, un opérateur et un vendeur-tiers.

15% ventes en ligne France, toujours en forte hausse.


Le principe de la Livraison directe Fournisseur ou Dropship

La « livraison directe fournisseur » consiste à expédier la marchandise directement via son


fournisseur.

Avantages pour l’e-commerçant :

•Investissement financier minimal, peu de risques


•Facilité de mise en œuvre : créer un site marchand et trouver des fournisseurs pour le
catalogue
•Pas de gestion des stocks •Pas de logistique à gérer

Avantage pour le fournisseur :

Débouchés sans effort marketing car pas de marque identifiable

système tripartite entre un client, un fournisseur et un e-commerçant.

La «livraison directe fournisseur» dans l’e- commerce nécessite donc une relation forte
et pérenne entre le fournisseur et l’e-commerçant.

En effet, il y a transfert de propriété et le e-commerçant apparait seul dans sa


transaction avec le client.

Remarque : en 2021 explosion du « quick commerce »

désigne les activités commerciales de distribution basées sur la promesse d'une livraison
effectuée dans un délai très court de l'ordre de 10 à 15 minutes.
-> Principe ON DEMAND : commande et livraison dans la même unité de temps
-> dans zones à forte densité urbaine avec des entrepôts situés en centre ville « dark stores »

Modification de la proposition de valeur des acteurs traditionnels qui doivent s’adapter


-> des livraisons habituelles des magasins physiques Monoprix ou Franprix par ex
-> des livreurs de restaurations déjà installés : Deliveroo ou Uber Eats
-> les nouveaux acteurs du Q commerce, surenchère dans les levées de fonds Gorillaz, Getir,
Gopuff, Cajoo, Flink...
2. Les stratégies multicanal 2.1 les différents cas

-> le cas du producteur


Opportunité de passer à la vente directe : s’affranchir des distributeurs, augmenter la marge et
se rapprocher de leurs clients finaux.

Mais : risque de conflit important avec les distributeurs, nécessité d’avoir une marque forte et
de dégager des ressources pour bien valoriser le site marchand.
-> le cas du distributeur « click&mortar »

Distributeurs « brick&mortar » qui ont ajouté un site marchand.

Pourquoi ? : meilleure couverture géographique, plus de


« convenance » pour le client, profiter de la puissance de la marque

Risque : cannibalisation entre les canaux, difficile surtout en cas de franchise


-> le cas du distributeur « pure player »

Entreprise qui exerce son activité uniquement en ligne.

Activité optimisée grâce à l’unicité du canal :

 Savoir-faire pour améliorer l’expérience client en ligne


 Prix souvent plus bas
 Assortiment plus grand

Mais, attention particulière doit être portée pour attirer les clients et créer de la valeur :

 Efforts pour assurer la visibilité (online mais aussi offline)


 Maîtrise de la chaîne logistique -> e-logistique : complexification des flux, souvent
externalisée

(opérateurs traditionnels, spécialiste des derniers km, points relais...), gestion des
retours

 Bonne gestion des problèmes clients

Glissement du pure player vers le multicanal ?

 Miser sur la proximité, élargir la clientèle -> maillage du territoire avec réseau
de franchisés
 Augmenter la visibilité et l’exposition, servir de vitrine, améliorer l’expérience
-> « flagship » « concept

store » « showroom »
2.2 la mise en œuvre de stratégie multi/cross/omnicanal

Fin des stratégies en « silo » multicanal -> nécessité de synergies entre les canaux

LE COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR PASSE PAR DIFFERENTS


CANAUX

Libération des parcours traditionnels d’achat


Rappel : Reconnaissance du besoin > recherche informations > évaluation des alternatives >
achat > réactions
post-achat

« Web-to-Store » ou « ROPO » : comportement d’achat par lequel le consommateur va


effectuer une recherche d’informations (sur le produit, les avis, les prix, la localisation du
point de vente physique...), vérifier la disponibilité, effectuer une réservation ou une
commande sur Internet avant d’aller finaliser son achat en point de vente

«Store-to-web » ou « Showrooming » : comportement du consommateur qui se rend en


magasin pour regarder des produits, les essayer, les comparer, puis les acheter immédiatement
en ligne via son smartphone ou plus tard sur Internet.

Full
online offline online ROPO

Achat Recherche

offline

Digital

Show- Full rooming Store


CONSÉQUENCES EN TERMES DE STRATÉGIE DIGITALE (en réaction au
comportement ne pas confondre les 2) : Stratégie Web-to-Store :

-> « click&collect » ou « e-reservation » : pas de frais de livraison pour + de compétitivité,


attirer du trafic in store pour promotions ou collections exclusives,
-> disponibilité en ligne « stock locator »
-> « cash-back » ou « couponing » lors du passage in store

-> miser sur la géolocalisation, « store locator », indexation sur Google Map
-> « brand content » communiquer à propos des animations in store sur les réseaux sociaux

Stratégie Store-to-Web

Nouvel aspect : valoriser en magasin sa plateforme digitale

-> le magasin digitalisé, connecté transformation de l’expérience d’achat


Nouveaux équipements et services digitalisés : Bornes interactives, gondoles digitales ,
miroirs connectés,

vitrines interactives
Flagship digitalisé COVERGIRL NY

Regardez en vidéo l’exemple Amazon Go en suivant le lien https://www.youtube.com/watch?


v=53LnjFE8Ufk
EN SYNTHESE : LES STRATEGIES MULTI/CROSS/OMNI/CANAL

2.3 la cohérence des stratégies omnicanales

Une stratégie omnicanale permet d’unifier complètement le système de distribution entre tous
les canaux.

Il faut donc veiller :

-> à la cohérence de l’identité de la marque, du positionnement des offres, du contenu, être


reconnaissable sur tous les supports

-> à répondre aux pbmatiques de cohérence des prix entre les canaux alors que les coûts
d’exploitation sont différents...

-> à éviter la cannibalisation, en proposant par exemple une dose d’exclusivité par canal et
montrer l’utilité des différents canaux

-> à la fluidité de l’expérience lors du parcours client et simplifier la passage entre les
différents canaux

3. Les problématiques spécifiques aux e-commerce

3.1 logistique
-> la livraison de la commande

Aide ou frein à l’achat ? Dépend de

❑ Facilité et moyens
 - Élément crucial de la satisfaction et de l’expérience client
 - Enjeu : diminuer le taux d’échec de remise
 - Importance du dernier km pour l’image
 - Importance de la transparence et du suivi

❑ Facturation des frais liés à la distribution


Doit répondre à la pbmatique : ne pas être un obstacle à la conclusion de l’achat en
ligne mais doit permettre d’assurer la rentabilité de l’activité. Gratuit ou non ?

Diverses solutions :

 Gratuité à partir d’un certain montant de commande


 Cout faible pour expédition basique et supplément pour + de rapidité ou de confort
 Abonnement ou programme de fidélité

-> La logistique des retours ou «reverse logistics»

Nécessaires en e-Commerce pour lever les barrières ou freins à l’achat

Retours simplifiés : Élément crucial de l’expérience client et fort outil de conversion.

Véritable enjeu dans certains secteurs d’une gestion logistique des retours efficace et à
moindre coût.

Enjeu : diminuer le taux de retour, environ 20% en moyenne, peut aller jusqu’à 1 sur 2 dans
les secteurs dits « à taille » en e-Commerce (10% environ en physique)

Quelques pistes :

 Système d’informations hyper performants -> opérations spécifiques permettant de


réduire les
couts

 Centralisation gestion des retours sur des plateformes dédiées


 Externalisation des retours par des prestataires logistiques
 Utiliser les data : analyser les raisons et trouver certains remèdes afin de faire baisser
le taux de retours.

3.2 le paiement

Les moyens de paiement des achats en ligne

La problématique de paiement des achats en ligne

Facilité, Sécurité, Fiabilité

-> préférence des consommateurs -> sécurisation des transactions

* https avec certificat SSL ou TLS


* autres certifications, labels ou badges de sécurité

* e-wallet...

3.3 la reconnaissance des clients dans le parcours transcanal

Pour offrir au client une véritable expérience omnicanale, comment le suivre quand il change
de canal, et notamment du offline au online ?
C’est possible grâce au « CRM Onboarding »

CRM

Customer Relatonship Management Suivi de la relation offline

DMP

Data Management Platform


Suivi de la relation online
Chapitre 5 . Concevoir l’expérience client en ligne

1.

2.

3.

L’élaboration du site

1.1 le processus
1.2 les typologies et les objectifs du site 1.3 le cas des applications mobiles

Les éléments de conception

2.1 Structure et design 2.2 Contenu et animation 2.3 Qualité de l’UX

Le « e-merchandising » 3.1 Les enjeux

3.2 Les techniques

1. L’élaborationdusite

1.1 le processus et les interlocuteurs


Activités de soutien

Brief : définit les objectifs du site, les contraintes et les attentes et est présenté à différentes
agences

Objectifs marketing Préparation brief Choix partenaires

Sélection hébergeur

Plan de com° Démarrage promot°

Hébergeur: mise à disposition d’espace de stockage sur des serveurs sécurisés reliés à Internet

Enregistrement Nom domaine

De nombreuses possibilités d’externalisation existent, plus ou moins intégrées. Choix


stratégique pour l’entreprise de se doter des compétences propres ou non.

Analyse/Conception prototype
Dvlpmt contenu Tests et révision Lancement

Référencement

Phase développement

Phase amont

1.2 les typologies et les objectifs

Type de sites Objectifs du site


Donner informations, montrer étendue des activités, générer une
Le site web vitrine ou
prise de contact grâce à l’intérêt du contenu, à destination clients ou
institutionnel
des autres parties prenantes
Vendre en ligne, amener le client à transformer son intention en achat
Le site e-commerce
et à passer commande au travers du parcours proposé.
Le site Mise en relation de deux groupes d’utilisateurs.
d’intermédiation L’expérience doit amener les utilisateurs à effectuer la transaction.
Soit adossé au site vitrine des marques pour plus de contenu
Le blog Soit site en lui-même pour espace d’expression d’idées, exprimer des
paroles de journalistes ou d’experts...

La conception doit être orientée utilisateur et guidée par les objectifs en termes d’acquisition
de trafic, de rétention, mais surtout de conversion : quelles actions sont attendues ? Comment
amener le visiteur à accomplir cet acte (tunnel de conversion)
1.3. Le cas des applications mobiles

❖Plusieurs situations :

 - l’App constitue l’offre


 - L’App permet de réaliser la transaction
 - L’App permet d’améliorer la relation et l’expérience client.

❖Plusieurs choix techniques :

 - App Native : App développée pour un OS donné (IOS ou Android), installée sur le
smartphone, disponible sur les stores d’App, (+) fluidité, rapidité, + fonctionnalités et
d’interactivité, notifications possibles, possibilité utilisation même sans Internet
 - App Web : version mobile du site, valable qqsoit l’OS, non installée sur le
smartphone (+) ne prend pas de mémoire, trois fois moins chère, (-) pas le mêmes
fonctionnalités et obligation connexion Internet.
 - App Hybride.

Les avantages de posséder une application dédiée

 - De + en + de navigation sur le smartphone


 - Les individus sont tout le temps connectés sur leur smartphone -> possibilité de
présence et relation accrues pour les marques
 - Les « mobinautes » de + en + habitués à utiliser le smartphone pour les affaires
professionnelles ou personnelles, donc aussi pour le shopping et la com° avec les
marques
 - Plus de fonctionnalités, d’interactivité, de proximité que le site web surtout si native
 - Permet une analyse fine du trafic.

Mais contraintes :

 - Inciter à l’acquisition : accroitre la visibilité dans l’ AppStore ( référencement sur


mots-clés, Icone soignée, bonnes notes..) mais aussi proposer des CTA de
téléchargement de l’App depuis tous les points de contact et notamment réseaux
sociaux.
 - Lutter contre les phénomènes de désengagement ou de suppression de l’App, il faut
proposer un vrai contenu enrichi, avec du sens, de la valeur, de l’utilité et augmentant
vraiment l’expérience client -> créer une App désirée par le client et non par
l’entreprise, « résoudre ses problèmes »
 - (-> changements juridiques en cours d’élaboration DMA concernant le «
sideloading »)

2. Les éléments de conception

2.1 Structure et Design

Il faut organiser les informations : Canvas, plan ou cartographie de site « sitemap » afin de
hiérarchiser et articuler les contenus, liens entre les pages...) : rubriquage, menus,
arborescence

Il faut permettre une navigation fluide et

intuitive : homogène et contextualisée, dosage stratégique sur la simplicité/complexité

NB Importance de l’identification et la gestion des « landing pages » (pas que pages


d’accueil)

Il faut travailler le design du site


❖Style couleurs/images/typographie/ambiance/ton ▪ qui doivent soutenir le positionnement
▪ Être adapté à la cible (persona)
▪ être cohérent avec l’identité visuelle générale -> esthétique et crédibilité

❖Existence de contraintes techniques :

▪▪

Chargement des graphismes,


Adaptation au type de navigateur ou à la variété des Devices -> responsive design adapte la
mise en page d’un site en fonction de la résolution d’écran -> aujourd’hui mobile first (conçu
d’abord pour le mobile, puis conception élargie pour desktop)
2.2 Contenu et animation

Quels sont les objectifs du contenu ?

 ▪ Susciter l’engagement selon la cible


 ▪ Susciter la participation et l’interactivité
 ▪ Rendre service par les fonctionnalités offertes
 ▪ Se différencier de la concurrence
 ▪ Affirmer l’expertise de la marque dans son domaine et

développer un story telling, la mettre en scène, construire sa légende (histoire,


missions, engagements, savoir-faire...)
 ▪ Ajouter de la valeur pour le client

De quoi le contenu est-il constitué ?


▪ Contenu éditorial de la marque Brand content, publications sous formes de : vidéos,
conseils, tutoriels, articles pratiques, reportages, podcasts, webinaires, jeux...

 Formulaire de contact, création d’identifiant, espaces personnalisés


 Espaces d’échanges ou interactifs, forums, témoignages, revue de presse,

communautés ... • Widgets

OWNED EARNED
Principes et technique de base

-> Rassurer le visiteur : Nom, logo, contacts visibles, chatbot, service client, labels ou
certificats, FAQ...

 -> inciter le visiteur à agir ou à avancer dans le tunnel de conversion :


 le rôle des CALL TO ACTION CTA ou bouton d’incitation à l’action-> Une
accroche qui séduit et un

bouton qui ressort bien, au moins un sur chaque page mais pas trop non plus.

 Le rôle des POP-IN qui attirent l’attention


 Le rôle des INCENTIVES, proposer une récompense pour inciter à la
réalisation de l’action
 -> Mettre en valeur visuellement le contenu du site : simple, synthétique et visible.
Pour cela : donc limiter les informations par page, aérer, épurer, ne pas multiplier ni
les polices ni les couleurs
 -> Rédiger pour le web : en peu de mots, aller à l’essentiel, utiliser les codes de la
cible
 -> Soigner la page d’accueil (présentation concept, orientation vers l’intérieur du site,
CTA...) et autres

landing pages

-> Publier de façon régulière, contenu actualisé, pertinent, clair, pédagogique,


personnalisé si possible
2.3 Les enjeux de l’UX

UX est l’abréviation de « User eXperience soit « expérience utilisateur »


l’expérience utilisateur désigne à la fois le cheminement concret de l’internaute à travers un
site ou une application, mais aussi son ressenti émotionnel face à l’interface qu’il manipule.

Différent de la simple utilisabilité ou ergonomie car émotion en plus.

L’un des éléments clés d’une bonne UX est la faculté d’anticipation des besoins et des
attentes de l’utilisateur final. C’est ce qui doit guider la conception d’un site internet, d’une
application mobile, d’un logiciel,

Une bonne UX -> critère de performance du site ou appli -> pour + de conversion, de
transformation et de fidélisation.

Mission à part entière de la conception, compétences techniques et sciences humaines

-> nouveaux métiers : Product owner, UI/UX Designer


3. Le«e-merchandising»

3.1 Les enjeux

Site marchand -> proposition offre de produits ou services en ligne.


Il faut donc organiser, composer, structurer et présenter cette offre sur le site.

Définition e-merchandising : Adaptation du merchandising à l’environnement digital, en


travaillant les fonctionnalités de recherche, d'accès et de présentation produits afin
d’augmenter les ventes.

Objectif : Maximiser le potentiel de vente auprès de chaque visiteur càd augmenter le taux de
conversion et le panier moyen.

Taux de conversion ou de transformation e-commerce : nb transactions/ nb visites

3.2 Les techniques

 Recommandations et mises en avant


 Optimisation de la recherche interne (moteur, synonymes, application de filtres)
 Optimisation des arborescences et catalogues produits (multi-catégorisation)
 Optimisation visualisation produits
 Optimisation des informations et fiches produits (+ insister sur le bénéfice client)
 Mise en avant de techniques promotionnelles
 Développement d’outils de comparaison ou d’avis produits
 Utilisation de techniques de cross-selling, up-selling, pack-selling
 Personnalisation : wishlist, « coup de cœur », articles consultés, sauvegarde panier
 Optimisation des processus de commande (dimension ergonomique) et de paiement
(doit rassurer)
Mise en avant Recommandation Incentive, CTA

Optimisation recherche : Menu avec arborescence + Moteur interne


Affiner la recherche : filtres

Aider au choix : Comparaison Avis Notation


Visualisation Information Fiche produit Argumentaire de vente
Up-selling

Cross-selling
Chapitre 6 . Digitaliser la relation client

1. 2. 3.

4.

La gestion de la relation client

1.1 Concepts de marketing relationnel et relation client 1.2 GRC/ CRM

Les données clients

2.1 L’utilisation des données 2.2 La protection des données

Gérer le cycle de vie du client

3.1 les activités suivant le cycle


3.2 obtenir la permission et le consentement 3.3 obtenir l’engagement et la recommandation

Les outils digitaux de la relation client

4.1 les différents points de contacts 4.2 l’emailing


4.3 le marketing automation
1. La gestion de la relation client

1.1 concepts de marketing relationnel et relation client

Le « marketing relationnel » est l’ensemble des actions marketing qui visent à établir une
relation continue, renforcée et enrichie avec le consommateur

-> créer une relation forte entre la marque et son prospect ou client afin d’obtenir plus
d’engagement, de fidélité et de recommandation

Se distingue et complète le « marketing transactionnel »

La « relation client » inclut l’ensemble des échanges entre une entreprise et ses clients,

Elle client repose sur la satisfaction client :


-> compréhension et l’anticipation de ses attentes,

-> dialogue et services personnalisés,


-> réponse adaptée à ses problèmes
-> dispositifs visant à s’assurer de la fidélité -> X facilitée, sans « irritants »

1.2 GRC / CRM (customer relationship management)

Naissance 90’s de la GRC ou « CRM » qui désigne à la fois les activités et les solutions/outils
qui permettent de réaliser ces activités.

 - Gestion des données de profil client


 - Exploration de données pour mieux comprendre les comportements
 - Développement de la clientèle à tout stade de la visite
 - Gestion du service client en ligne et des réclamations pour améliorer l’expérience
 - Diffusion d’offres pertinentes
 - Mise en place d’outils de personnalisation
 - Mise en place de programme de fidélité
 - Suivi des actions via des tableaux de bord

2. Les données clients

la data est devenue l’un des leviers principaux du marketing -> data driven marketing.

2.1 l’utilisation des données

Les données client, stockées dans les bases utilisées en GRC :

Données personnelles : coordonnées client et profil selon activité BtoC ou BtoB


Données transactionnelles : historique de chaque transaction (ref pdt, qté, lieu, date, prix,
canal

distribution...)
Données relationnelles : campagnes menées (message, media, date, heure...) et les réactions
du client (msg ouverts, lus, réponses, ...)

Big Data : grand volume des données numériques consommateur et marché générées à travers
l’utilisation des nouvelles technologies liées à Internet (connexions, navigations, échanges sur
le web et les RS, signaux émis par les objets connectés.) Elles ne peuvent être appréhendées
que par des outils puissants -> datamining

Ces données vont être exploitées pour :


-> développer la connaissance des consommateurs (marché) et du consommateur (relation) ->
développer la prédiction des futures intentions d’achat
-> délivrer les bons messages pour une meilleure expérience client
-> agir selon une segmentation fine (ex selon valeur à vie ou score RFM)

Récence : nb de jours écoulés depuis la dernière action


Fréquence : nb de fois que le client effectue une action au cours d’une période donnée
Montant : plusieurs métriques panier moyen ou valeur annuelle totale
Soit on « code » le profil client ex : 423, soit on « score » le profil client en attribuant des
points et des coefficients selon les tranches

Ensuite l’entreprise effectue des regroupements et met en place des actions spécifiques pour
chaque groupe

2.2 la protection des données

https://www.cnil.fr/fr/rgpd-de-quoi-parle-t-on https://www.cnil.fr/fr/rgpd-par-ou-commencer

Réglementation dite « RGPD » qui fixe le cadre réglementaire de la protection des données
personnelles.

Cf. cours droit du numérique L2


3. Gérer le cycle de vie du client

3.1 les activités selon le cycle de vie du client

L’enjeu pour les marques est :

- de transformer les visiteurs en leads puis en clients -> acquisition. Il faut d’abord amener du
trafic (on line SEO SEA Display et off line cf cours MOP) et obtenir ensuite la « permission »
de démarrer la relation.

 - De les impliquer dans la relation -> engagement


 - En évitant qu’ils se désengagent -> rétention ou reconquête

- Puis de maximiser la valeur de vie & la profitabilité de leurs clients ->


développement des ventes, augmenter le volume d’affaires des clients existants grâce
à up-selling, cross-selling , réactivation,

- tout en les fidélisant -> fidélité


-et en les transformant en ambassadeurs -> recommandation

3.2 obtenir la permission et le consentement

-> obtenir le consentement du client à engager la relation : autoriser les cookies, s’inscrire à
newsletter, créer un compte.... démarche « opt-in »

au-delà de la contrainte légale, avoir une démarche attractive -> « marketing du consentement
»

-> pour les newsletter ou les créations de compte :

 contrepartie offerte, à tester pour

trouver les plus efficaces

 facilité du formulaire...
 Proposer des personnalisations...
3.3 obtenir l’engagement et la recommandation

Un membre « engagé » est un membre avec qui la relation nouée est forte : il sera actif,
réactif, plus intéressé par l’interaction avec la marque....

Il faut pour atteindre cela une stratégie de contact en ligne en termes de fréquence, intervalle,
contenu, offres...et analyser l’engagement en étudiant les taux de réponse (ouverture ou clic)
Il faut éviter que le membre ne devienne « émotionnellement désinscrit »

Il faut également suivre les membres qui vont recommander : les « promoteurs » .
A l’aide de logiciels analyser les comportements de promotion ou de détraction -> outils de
gestion de la e-réputation.
Un des objectifs du de la GRC en MD est de développer le NPS « Net Promoter Score »
indicateur très utilisé par les entreprises pour suivre la fidélité de leurs clients et
le rapport client/marque.
Objectif : augmenter le nb promoteurs + diminuer nb détracteurs

Le NPS (Net Promoter Score) : définition

Le NPS est calculé à partir d’une première question concernant l’intention de


recommandation, puis d’une seconde question qualitative.
•Quelle est la probabilité que vous recommandiez ce produit ou ce service à un ami ou
proche ?
•Pourquoi ou pourquoi pas ?

•Promoteurs : les clients les plus fidèles et les


plus satisfaits de l’entreprise. Ils vont continuer à acheter vos produits ou vos services et ils
vont dans le même temps recommander votre marque à d’autres acheteurs potentiels comme
leur famille ou leurs amis.

•Passifs : clients neutres qui sont généralement satisfaits mais sans le même enthousiasme
que les promoteurs. peu enclins à recommander votre entreprise. Cette catégorie est la plus
vulnérable aux offres de la concurrence.

•Détracteurs : potentiellement dangereux. Ils sont souvent déçus et peuvent avoir un impact
négatif sur votre marque -> nécessité d’un comportement proactif de la part de la marque.

4. les outils digitaux de la relation client

leurs avantages vs outils physiques : observation des comportements facilitée, possibilités


plus nombreuses de personnalisation, meilleur ciblage, réduction des couts de contact,
enrichissement des contenus

4.1 les différents points de contact

- des fonctionnalités relationnelles et non commerciales : inscription


newsletter, contribution du client (notes, avis, commentaires...), contenus,
Le site web /
services client, FAQ
plateforme
- des services personnalisés (gestion compte client)
des dispositifs interactifs (assistant virtuel, chatbot, click-to-call...)
L’e-mail / Moyen préféré des internautes pour recevoir de l’info et outil privilégié de la
newsletter RC mais de + en + difficile : surabondance, consentement, réticence...
Envoi de SMS/notifications dites « push » personnalisés ou géolocalisés pour
Appli info commerciale ou service, Jeux, carte fidélité embarquée, contenus activés
par QR codes, -> miser sur l’utilité et le service
Relation entre la marque et son client
-> de plus en plus utilisé pour service client via mur ou MP
Réseaux
sociaux Relation via les influenceurs
Approche communautaire autour de la marque, miser sur les échanges entre
membres directement

4.2 l’emailing

Newsletter : message non personnalisé, complément de l’email proposant un contenu plus


élaboré (promotionnel et/ou éditorial)

Éléments importants à prendre en compte dans la conception d’une campagne emailing :

-> qualité de BD adresses et du système d’information


-> éviter les critères de « spam »
-> personnalisation (sauf newsletter)
-> qualité de la rédaction, pertinence du ton en affinité avec la cible (persona) -> qualité des
contenus proposés : pas que commercial

-> fréquence et moment d’envoi : trouver le bon niveau de pression et respecter le cycle de vie
du client.

La performance de la campagne emailing :


-> principaux KPI taux d’ouverture, taux de réactivité, taux de désabonnement -> ROI pour
les campagnes à visée commerciale
Conseils de conception
4.3 le marketing automation

Le marketing automation désigne au sens large l’automatisation de campagnes marketing


déclenchées par un ensemble de conditions prédéfinies et en fonction du comportement de
l’utilisateur.

automatise l’envoi d’emails soit réguliers, soit ciblés -> messages plus opportuns et calibrés
individuellement en fonction de son progrès dans le parcours client et déclenchés par des
actions précises des clients

automatise certaines actions lors de la visite sur le site web selon certains critères (popup,
proposition chat...) ou certains messages automatiques sur les réseaux sociaux

 automatise le scoring sur la base des données collectées par le CRM

Chapitre 7 . Accroître la visibilité en ligne

Intro : quelques généralités sur la publicité en ligne

1.

2. 3.
Le Search Engine Marketing 1.1 Principes du SEO
1.2 Principes du SEA
1.3 Comparaison SEO vs SEA

Le Display
2.1 généralités et tendances 2.2 l’écosystème

Le Social
3.1 la publicité
3.2 les autres leviers des RS
3.3 Panorama des réseaux sociaux (en ligne)

4. L’influence

4.1 les influenceurs


4.2 l’intérêt et la performance

Intro : quelques généralités sur la publicité en ligne

 Plus « pull »
 Prise de pouvoir du client
 Plus personnalisée

• Plus dynamique et réactive


• Plus efficiente, moins de gaspillage • Rapprochement vente et publicité

PUBLICITE DIGITALE

Principes et objectifs
SEARCH

Visibilité dans les grands moteurs de recherche grâce au référencement

DISPLAY

Achat d’espace de publicités graphiques, vidéo ou rich media sur Internet destinées à faire
connaitre la marque et à encourager le clic par achats d’espace

SOCIAL

Achat d’espace de publicités sur les plateformes Social Media

AUTRES LEVIERS DE COMM°

Influence & RP

actions RP Presse, influenceurs et blogueurs, afin relayer la parole de la marque

Affiliation

Promouvoir les services en ligne sur des sites partenaires via liens

E-mailing

Communiquer avec les publics cibles à partir de fichiers, surtout RC/promo

Réseaux sociaux

Rendre disponible du contenu attrayant afin qu’il soit partagé, transmis, débattu et ainsi
amplifié on et offline afin de développer la notoriété et l’image
1. Le « SEARCH ENGINE MARKETING» SEM

SEA
SEO

Utilise le référencement, c’est- à-dire les techniques visant à renforcer la visibilité sur les
moteurs de recherche

SEA « Search Engine Advertising » ou référencement payant, Media Paid

Publicité traditionnelle

SEO « Search Engine Optimization» ou référencement naturel ou organique,

Media Earned

Technique

1.1 Le référencement naturel SEO

Principe : optimisation du contenu d’un site via un ensemble de techniques qui favorisent sa
compréhension et son interprétation par les moteurs de recherche.
Il s’agit ainsi d’obtenir la position la plus élevée possible dans les pages de résultats naturels
proposés par un moteur de recherche. (SERP « Search Engine Results Pages ») +90% sur
Google
Le SEO est un domaine technique et complexe.

Facteurs de classement les + importants :

J Adéquation entre le texte de la page et les expressions ou mots clés recherchées Pour cela, il
faut les connaitre grâce au web analytics et à divers outils. Privilégier les mots clés dits de
longue traîne, plus précis

J Utilisation et optimisation des balises de titre et des métadescriptions

.
LONGUE TRAINE

SEARCH

J de bonnes performances techniques en termes de vitesse de chargement des pages, de


responsive design et de sécurité notamment

J Un contenu unique et de qualité (dwell time élevé)

J Importance des liens internes : plus de contenu et d’expérience mais aussi partage d’autorité
vers les pages inférieures pour un meilleur classement
J Importance des liens externes ou entrants « backlinks » càd liens provenant d’autres sites ou
réseaux sociaux : le nb et la qualité des liens entrants sont déterminants. Il faut donc essayer
d’obtenir ces liens externes : stratégie de netlinking

Les backlinks peuvent être obtenus :


- Naturellement grâce à un contenu de qualité

 - Crées depuis tous les médias sociaux de la marque elle-même


 - A créer auprès des autres sites : partenaires, annuaires, blogs, forums, presse...
Double intérêt :
1. 1) Amener du trafic
2. 2) Récupérer de l’autorité du site externe.
1.2 Le référencement payant ou sponsorisé SEA

Principe : s’apparente à la publicité traditionnelle -> les résultats du moteur de recherche,


appelés « annonces » ou liens sponsorisés renvoient vers des page de sites.

Une campagne de SEA nécessite :


•De concevoir l’annonce qui s’affichera dans le SERP et définir l’URL de la « landing page »
•De choisir des mots-clés correspondant aux requêtes des internautes et sur lesquels
l’entreprise va déposer des enchères
L’affichage de l’annonce et sa place dans la liste de liens sponsorisés du SERP dépend de
l’enchère proposée mais aussi du « quality score » du lien.

L’affichage est en soi gratuit, la facturation se fera le plus souvent au clic (CPC)

Google Ads propose un tableau de bord de suivi de la campagne -> pour chaque mot-clé :

 Enchère CPC max de l’entreprise


 Nb impressions, Nb clics -> taux de clic CTR
 Niveau de qualité de l’annonce
ère ère
 Suggestion d’enchères -> estimations pour être en 1 page ou en 1 position

Rq :Google Ads propose d’autres types de campagnes que les liens sponsorisés de
recherche (Google Shopping ou Google Display)

J Le choix des mots clés


Comme en SEO, choix très important. Sélectionner les bons mots clés permet de diffuser les
annonces

auprès d'une audience pertinente. L'outil de planification des mots clés KeyWordPlanner est
utile.

•Privilégier la longue traîne cf SEO

•Travailler le champ lexical, tester plusieurs groupes de mots-clés

•Possibilité d’exclure des mots de la requête


J Les facteurs d’affichage de l’annonce

D’un côté le Quality score : noté sur 10, dépend de trois facteurs : -> le taux de clic
-> la convivialité de la Landing page
-> la pertinence et la cohérence entre l’annonce et les mots-clés

De l’autre, les enchères :

Habituellement au CPC, elles peuvent aussi se faire au CPM ou CPE.


Elles peuvent être manuelles ou automatisées par Google en fonction d’un budget max défini.
Elles doivent être réactualisés quasi quotidiennement.

Les espaces publicitaires seront attribués en mettant en concurrence en temps réel les
annonceurs, selon le score de qualité de leurs annonces et sur la base du prix qu'ils sont prêts à
payer pour être diffusés.

1.3 SEO vs SEA

Nécessite du temps pour acquérir la visibilité Visibilité et résultats gagnés pour le LT


Couts + modérés (conception et liens)
Très technique et complexe

Inspire davantage confiance Ciblage mots clés précis

Plus difficilement mesurable


Dépendant de l’algo Google qui évolue Génère du trafic qualifié gratuit si bien fait

Visibilité immédiate dès début de la campagne Visibilité à CT, dépendante des


investissements Couts + élevés (enchères)
Plus facile d’accès

Plus de méfiance de la part du public Ciblage mots plus large


Mesurable : Tests faciles, ROI

Génère du trafic qualifié payant si bien fait

SEO & SEA ->deux leviers différents mais complémentaires

2. Le « DISPLAY »
2.1 Généralités et tendance

Principe : Publicité sur Internet avec achat d’espaces et insertion d’éléments graphiques ou
visuels (rich media) déclinés sous plusieurs formats

2 Objectifs principaux pour annonceur :


-> Pousser à l’action (clic, visite, achat...)
-> Branding, càd améliorer image et notoriété de la marque

Rq : élément central du business model pour certains éditeurs

Le « native adverising »
Les formats publicitaires s’adaptent au design et à l’ergonomie du site sur lesquels ils se
trouvent.

– le contenu s’apparente au contenu éditorial de la plateforme tant dans sa forme que dans son
contenu – les formats publicitaires doivent porter une mention spécifiant leur caractère
publicitaire
– l’expérience utilisateur est respectée
Avantages du Display
Présentation plus riche que le Search

Moins couteux et plus dynamique que la publicité offline

Possibilités de ciblage plus importantes que offline •Le ciblage contextuel


•Le ciblage comportemental

Inconvénients du Display

Formats classiques peu appréciés -> « banner blindness » ou intrusion qui gâche l’expérience
encore plus sur mobile. OUTBOUND

Donc Taux de clics très faibles


Pas de vraie maîtrise de l’exposition

Tendances
Impact négatif des réglementations RGPD et du développement des Adblockers -> bannières
en baisse Impact positif du développement du format native
Impact positif du à la prédominance de la vidéo et des formats associés (in-stream, in-
banner...)
Pris en compte obligatoire des problématiques mobile first

2.2 L’écosystème

De chaque côté :

 Des sites Internet de contenu sur des thématiques données, à forte audience et
couverture

sur des cibles données, qui disposent d’emplacements privilégiés disponibles à vendre,
appelés éditeurs. Ces espaces s’appelent « inventaires » ou inventory

 Des agences médias qui veulent acheter des espaces pour le compte d’annonceurs ou
les annonceurs eux-mêmes qui veulent promouvoir leur offre.

Deux possibilités de mise en relation entre les deux

 Les régies ou réseaux « Ad Networks » qui permet aux éditeurs de monétiser leur site
en vendant l‘espace aux annonceurs
 Les plateformes « Ad Exchange » qui optimise l’achat et la vente d’espaces dans un
environnement ouvert en temps réel (Real Time Bidding ou RTB).
Demand-Side Platform, répertorie les demandes d’inventaires de la part des annonceurs

Bourse d’échange en RTB entre O/D

La Supply Side Platform est le lieu regroupant les offres d’inventaires des éditeurs.

L’annonceur veut placer son annonce auprès de ses clients

Data Management Platform, -> précise les profils recherchés par les annonceurs

L’éditeur propose des « inventaires », espaces publicitaires

Intermédiaire qui vend les inventaires aux annonceurs

Data Management Platform, -> précise les profils des inventaires proposés par les éditeurs

L’achat d’espace :

▪ la rémunération peut être très variable selon les cas : au CPM (cout pour mille affichages) le
plus souvent, mais aussi au CPC ou CPA ou CPL ou commission

▪ l’achat en « real time bidding » RTB : achat d’insertions publicitaires aux enchères en temps
réel. La programmatique permet d’automatiser ces achats d’espaces.
3. Le SOCIAL

Le Social Media Marketing -> utilisation des réseaux sociaux pour construire et promouvoir
la marque, augmenter les ventes et amener du trafic sur les sites.

Cela implique deux types d’actions principales :


-> PAID : acheter des espaces publicitaires sur les réseaux sociaux Social Display

-> OWNED / EARNED : prendre la parole sur les réseaux sociaux depuis ses propres profils,
publier du contenu pour engager ses clients et démultiplier son audience, mais aussi écouter et
répondre aux communautés , améliorer la relation client.

Mission du Social Media Manager qui remplace progressivement celui de Community


manager
3.1 La publicité sur les réseaux sociaux Social Display

Diffusion message dépend de l’enchère et d’un score de qualité et de pertinence de l’annonce

Très grande variété de formats mais natifs par principe : photo, vidéo, diapos, stories,
jouables...

CHOISIR LES RS ET LES FORMATS

En fonction
des objectifs,
des cibles et
du budget. 1357

DÉFINIR LES CIBLES

Très précises :

DÉPOSER LES ENCHÈRES

identité,

En fonction des objectifs et du budget : PPC, PPV, PPM, PPP...

géolocalisation,

comportements,

centres d’intérêt...
DÉFINIR LES OBJECTIFS

Notoriété, acquisition trafic ou leads, conversion ou ventes.

DÉFINIR LE BUDGET

Souvent par jour et nb de jour.

CRÉER MESSAGES PUISSANTS Donner du sens,

soignez les visuels, créer des contenus originaux.

SUIVRE KPI

Régulièrement et améliorer la campagne en testant

246
3.2 Les autres leviers des réseaux sociaux

 Animer ses profils grâce à du contenu original et de qualité, qui passe beaucoup par
les émotions -> cf Content
 Espérer ainsi une portée ou reach organique, (mais en très forte baisse, quasi
disparition) Rq -> portées organique et payante sont souvent combinées
 Exploiter l’effet réseau afin que le message ou le contenu atteignent rapidement un
nombre exponentiel de personnes « buzz »
 Ecouter et veiller Social Listening
Reach organique : nb total de personnes ayant vu les publications émises par la marque par
le biais d'une distribution non payante (en direction des personnes qui aiment la page)

Vs Reach payant, nb total de personnes ayant vu la publication suite à une publicité sur les
RS

plusieurs objectifs marketing :


- surveillance de l'e-réputation
- remontées d'informations sur les produits - détection et analyse de tendances
- détection et évaluation d'influenceurs
- inspiration insights
En 2021, Coca-Cola fut la première marque, en France, à exploiter la fonctionnalité Spotlight
de Snapchat. Ainsi, elle a imaginé, avec l’agence Carat, un dispositif ambitieux et sonore : la
Beatbox. Le principe ? Offrir la possibilité aux utilisateurs de faire du beatbox à partir des
sons iconiques de la nouvelle plateforme de marque Coke

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