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La taille n de l'échantillon,
Le critère d'acceptation c (ou k)
Le nombre de défectueux admis dans l'échantillon avant de rejeter le lot.
o D
é
t
e
r
m
in
o
n
s
la
taille de l’échantillon :
200 échantillons ; Code L
o Déterminons le critère d’acceptation et de rejet :
A=5 ; B=6
Méthode :
La première table correspond à un niveau de contrôle II (le plus utilisé), elle
permet de déterminer la lettre code (L) ainsi que la taille de l’échantillon :
n=200
Cela signifie que pour valider le lot nous allons contrôler un échantillon de
200 pièces.
3. Plans de contrôle
Lorsque les risques et les niveaux de qualité sont choisis par un accord
commun entre client et fournisseur, il faut déterminer le type de plan de
contrôle à savoir :
Le 3e type de plan est le plan multiple sur le même principe que le plan
double, il consiste à réaliser et à prélever plusieurs échantillons.
Méthode :
Po=1,3% différent de NQA =1% car A est un entier et il a été choisi de
façon à approcher le NQA le plus possible.
- Hommes et organisations
- Méthodes et instructions
- Procédures
- Le tout dans un environnement social et économique donné
- Et une répétabilité
IL FAUT COMPRENDRE ET
CONTROLER, c’est-à-dire
MAITRISER LE PROCESSUS
L'idée
Le processus est la cause des défauts du produit. C'est le processus qu'il
faut maitriser puisqu'il est instable et a naturellement tendance à se
dérégler.
La démarche
L'objectif est de contrôler les paramètres influant du processus. Les
différentes étapes vont de la sensibilisation du personnel à la mise en place
des cartes de contrôle.
L'outil
C'est la carte de contrôle, outil simple et efficace, qui est à la base de la
MSP.
Le concept
Il faut rechercher sans cesse l'amélioration des performances.
Ce qu'est la MSP
- Un élément de l'Assurance Qualité et un outil d'amélioration continue
- Il faut impérativement maîtriser le Processus afin de diminuer les coûts
de non-qualité qui sont générés par le processus lui-même.
- La responsabilité de la maîtrise des processus incombe d'abord et
avant tout au Management.
- Les procédés sont conduits par des opérateurs. Le seul outil proposé
par la MSP est la carte de contrôle, qui est simple d'utilisation et à la portée
de tout le personnel d'une entreprise.
4.Efficacité de la MSP
Les chiffres avancés ci-dessous ont été obtenus chez MICHELIN après
application de la MSP.
5. Le contrôle du Procédé
Le Procédé
C'est un système qui combine plusieurs éléments agissant en même temps
pour l'obtention d'une production de biens ou de services en particulier les 5
M définis par Ishikawa (Main d’Œuvre, Matière, Milieu, Méthodes et
Machines).
Renseignements sur la performance
L'étude des paramètres décrivant l'état du fonctionnement du procédé et
l'interprétation des résultats permettent d'intervenir pour corriger le procédé
ou la production, ce qui entraine deux types d'interventions :
o Sur le procédé (à long terme ou à court terme)
o Sur la production passée par tris, rebuts et retouches. Il est à noter
que ce type d'intervention doit devenir exceptionnel voire être
supprimé si le procédé est Mis sous Contrôle.
Variabilité du procédé
De multiples phénomènes viennent influencer la qualité du produit,
résultant de la combinaison des facteurs des 5 M. La Norme NF X50-020
regroupe en 2 catégories ces causes de variabilité.
o Causes Communes ou aléatoires :
Ce sont des causes inhérentes au processus lui-même on peut citer :
- Jeux dans les différents éléments de la machine
- Elasticité des organes
- Hétérogénéité de la matière travaillée
- Température de l'atelier
- Erreurs dans le processus de mesure Les causes aléatoires se
Les causes communes ne sont pas identifiables et sont incontrôlables. Elles
sont responsables des variations aléatoires.
Lorsque le PROCESSUS EST STABLE on dit qu'il est SOUS CONTROLE ou
qu'il est maitrisé. Il n'y a que des causes communes et pas de causes
spéciales.
Les causes spéciales ne concernent que certaines pièces ; elles sont peu
nombreuses, mais avec des effets importants. En principe, les causes
spéciales ne durent pas longtemps puisqu'on les élimine au fur et à mesure
qu'elles se présentent. Quand un outil casse, on le remplacera.
Les causes spéciales se traduisent par des variations non aléatoires qui
correspondent à des valeurs situées en dehors de l'intervalle x −3σ; x +3σ .
Il faut donc empêcher le processus de faire des fautes pour que les variations
non-aléatoires ne se produisent pas.
L'Auto-Contrôle
Il consiste à responsabiliser l'opérateur en lui donnant les moyens
d'obtenir un niveau de qualité souhaité.
La démarche Qualité s'appuie largement sur la mise en œuvre du S.P.C.
(Statistical Process Control = Surveillance des Procédés en Continu).
Dans ce cadre on estime que l'opérateur n'est responsable que de 15 % de la
non-qualité, les 85 % restant ayant pour origine le reste du procédé.
Critère économique :
Le contrôle est une opération qui coûte cher et n'apporte pas de valeur
ajoutée. On a donc intérêt à diminuer le nombre de pièces à contrôler sans
trop diminuer la fiabilité. C'est ce que permettent les statistiques en donnant
la possibilité d'estimer la population totale à partir d’échantillons.
Critère technique :
Les statistiques permettent de réduire le nombre de données à manipuler.
Trois paramètres suffisent pour caractériser une population de plusieurs
milliers d'individus (Forme de la répartition, position, dispersion)
∑ xi
- moyenne : x= avec xi = valeur de chaque individu n
n
n
σ0 =σ n −1
Numéro 1 2 3 4 etc.
d'échantillo
n
Moyenne x1 x2 x3 x4
Etendue W1 W2 W3 W4
Ecart-type σ1 σ2 σ3 σ4
REBUT REBUT
m0
6,18 σ 0
m0
TI TS
6,18 σ 0
Il n'y a aucun rebut (0,2 %) tant qu'il n'y a pas déréglage de la moyenne.
Tout déréglage entraine un rebut qui est fonction du décalage de la
moyenne.
Si IT=6,18σ0 ; alors Cp = 1
Si IT <6,18σ0 alors Cp
<1
Pour avoir un processus bien adapté à un usinage, on considère que 1,33 < Cp
< 2. Si 1 < Cp < 1,33 il est préférable de faire un contrôle à 100 %.
V. CARTES DE CONTROLE
2. La Courbe d'efficacité
α = 0,002
a. Observations
Cette relation est valable pour les grands échantillons quand n > 30
Si tous les points sont situés entre les limites ci-dessus on peut passer aux
limites élargies qui sont déterminées d'après les limites de tolérance.
LIC = TI + Cc
Limite Supérieure de Surveillance (LSS) avec risque de 2,5 % d'avoir des valeurs
supérieures à cette limite :
LSS = TS – Cs
Limite Inférieure de Surveillance (LIS) avec risque de 2,5 % d'avoir des valeurs
inférieures à cette limite :
LIS = TI + Cs
Estimation de
Estimation de
Cela veut dire qu'il y a 97,5% de chance de déréglage puisque les limites de
surveillance ont été calculées à partir d'un risque de 2,5%. On prélève alors
immédiatement un autre échantillon.
P(a+b) =Pa+Pb−P(ab) =
Cela veut dire qu'il y a 99,9% de chance de déréglage puisque les limites de
contrôle ont été calculées à partir d'un risque de 0,1%.
(1)
LIS
LIC
e. Application à un système de surveillance (KOMEG)
Valeur Cpk
La valeur Cpk définit la position du processus par rapport à la limite de
tolérance. On l'appelle aussi indicateur de décentrage. Elle se calcule à partir des
25 dernières moyennes et doit être supérieure à 1.
On constate que Cpk doit être égal à Cp pour que le processus soit centré
On forme le rapport
Exemple : Dans une population où σ0 a été estimé à 0,02 mm, on prélève des
échantillons de taille n =10.
ν = n-1 =9
Détermination de LSS :
Table χ2s = 19,02 pour p = 0,025 d'où
Détermination de LSC :
Table χ2c = 27,88 pour p = 0,001 d’où
Une autre cause de perte de qualité est le bruit (conditions de fabrication telles
que température des locaux, hygrométrie, présence de poussières, perturbations
électromagnétiques, …). Ces facteurs ne sont pas maîtrisables.
Une entreprise produit des tubes en PVC par la méthode de l'extrusion. L'un des
critères de qualité porte sur l'épaisseur du tube. Les échantillonnages sur cette
caractéristique (ex : cartes de contrôle) ont montré un taux de rebut trop
important. On décide de mettre en œuvre un plan d'expériences dont le but est
de ramener le taux de rebut à une valeur admise au niveau de la qualité.
• Le responsable production ;
• Le responsable méthodes ;
Dans les fait, il n’est pas nécessaire de réaliser tous les essaient. 04 d’entre eux
suffise. On voit que chaque facteur est combiné autant de fois à chaque niveau
des autres facteurs. Ces 04 expériences seront suffisantes pour obtenir un
résultat valide.
1 1 1 1
4 1 2 2
6 2 1 2
7 2 2 1
Chaque essai doit donner lieu à une fiche qui en assure la traçabilité.
Une fiche comporte :
• Un graphique éventuel ;
1 1 1 1 92 84 78 86 85 85
3 2 1 2 93 96 95 95 96 95
Moyenne générale 98
Contrainte
Contrainte
Système physique de
production
Ces deux missions sont souvent séparées afin de bien piloté le système physique
de production, la gestion de production doit répondre aux autres demande de
l’entreprise :
Ressources
Les critères sur lesquels ce base la gestion de la production pour accomplir ses
deux taches sont :
Le flux est dit poussé lorsque chaque étape est réalisée quand les étapes en
amont sont terminées. Pour gestion sur consommation, la gestion est
évènementielle et demande de la rétroactivité. Le flux est dont tiré. La
consommation se fait lors des étapes finales réaliser de l’aval vers l’amont.
Le pilotage des ressources et des taches est nécessaire à la bonne gestion d’une
entreprise. Ce pilotage passe par différentes étapes à savoir :
Expédition
Traitement de la commande
Production : Lean
o Innovation dans le process pour diminuer le temps de
transformation, automatisation
o Diminution des temps de manutention et attente, implantation
o 5S, diminution des temps de changement de série SMED,
management visuel, santé sécurité au travail
o Augmentation de la fiabilité des moyens Maintenance (TPM)
o Diminution de la non-qualité
o Management, implication, culture de l’amélioration continue
Mode de gestion et de pilotage choisi
A. LE TEMPS
a. Les Caractéristiques de l’horizon de production.
B. LA DISTANCE
a. La taille de l’atelier.
Il s'agit ici de mesurer la distance parcourue par les éléments ou l’élément
critique dans le processus de fabrication.
Bien qu’un atelier aéré présente des avantages apparents pour ce qui est du
confort de travail, il entraîne une immobilisation au sol importante, le chauffage
d’une grande surface, des distances à parcourir par les opérateurs importants,
une surface à ranger importante, …
À contrario, dans un atelier de taille réduite, les flux et le stockage sont plus
difficiles à organiser et il y a un risque d’interactions entre les postes de travail.
Pour les résoudre, il existe différentes méthodes qui seront développées dans les
chapitres ultérieurs.
C. LES INDICATEURS
horizon de production
REP=
∑ temps à valeur ajouter
Pour mener à bien une étude d'implantation, on peut utiliser la méthode DMAIC
que l'on peut définir en français par les mots :
o D : Define = Définir
o M : Mesure = Mesurer
o A : Analyse = Analyser
o I : Improve = Améliorer - Innover
o C : Control = Maîtriser- Standardiser
a. Définir
C'est la phase où l'on va établir la planification du projet, procéder à l'identification des besoins :
b. Mesurer
C'est la phase où l'on va collecter des données, faire une étude de l’existant.
c. Analyser
Légende :
: Inspection, Contrôles.
d. Améliorer
e. Maîtriser
Détermination de standards.
Communiquer - Former le personnel.
Adapter le management.
CHAPITRE 4 : LES METHODES D’IMPLANTATION
Il existe plusieurs méthodes d’implantation à savoir :
Cette méthode est surtout pratique pour estimer l’ampleur des flux et des
circulations.
On tend sur un plan des fils de couleurs correspondant aux transports à effectuer
: la densité de la nappe de fils renseigne sur les débits à assurer et l’importance
à donner aux aires de circulation.
Cette méthode conçue initialement avec des ficelles peut facilement être
transposable sous forme informatique.
1. Objectif
2. Méthodologie
Inventorier les postes de travail et les gammes opératoires.
Appliquer la méthode des chaînons.
Tracer l’implantation théorique.
Adapter l’implantation théorique dans les locaux prévus.
3. Définition
Application 1 :
Solution :
La table des chaînons se présente sous la forme d’une demi-matrice dont les
lignes et les colonnes désignent les différents postes de travail. Chaque case de
la matrice représente un chaînon, c’est-à-dire un flux de pièces entre les deux
postes (indépendamment du sens de déplacement).
M1 M2 M3 M4 M5 M6
M6 43+15= 58
1
58
5M5
e 25 25 1
place Chainon
M4 25+43+15= 25+43+15= 90 256
3 e
83 83 6 place Chainon
M3 3 24 24+90= 228 e
2 place
114 Chainon
M2 43+90= 413
5
e
4 place
133
Chainon
M1 240 e
1 place
3
Chainon
e
3 place
Chainon
Pour déterminer les indices de flux, il faut, pour chaque gamme, inscrire dans les
cases correspondantes le nombre de transferts.
Pour cela, il suffit de compter le nombre de cases remplies sur la ligne et sur la
colonne de chaque poste.
Choisir le poste non placé le plus chargé ; Dans notre exemple, prenons M1 et le
placer sur un nœud
Nous continuons sur le même principe en plaçant M4, Puis M3, Enfin nous
plaçons les postes M5 et M6 ayant le plus faible nombre de maillons
B
G D
F
E C
Gamme/phases Nombre de
conteneur/mois
Produits 10 20 30 40 50 60 70
P1 A D B E 25
P2 F B D A G B 43
P3 F B D A 15
P4 A C B 24
P5 A B C D 90
TAF :
Solution :
A B C D E F G
G 2 43 43 86
F1 43+15=58 58
5e place
E1 25 25 e
6 place
D 3 25+43+15= 25+43+15= 90 256
83 83 7e place
C 3 24 24+90=114 228
2e place
B 6 90 413
4e place
A 240
4
1e place
3e place
Implantation théorique :
C
A
B
G
D
F
E
I. DEFINITION
L’implantation : c’est une organisation physique d’un atelier de production.
Cela comprend donc :
Note :
L’implantation d’un atelier est souvent historique : elle était judicieuse avant, elle
ne l’est plus maintenant car beaucoup de machines ont changés, mais comme
cela coute très cher de la changer, on la garde…
Les raisons principales de la mise en place d’une nouvelle implantation sont
multiples :
• Implantation historique
• Implantation à position fixe
• Implantation fonctionnelle
• Implantation en ilots
• Implantation en ligne de production
1. Implantation historique
Elle est le résultats d’une évolution au fil du temps d’une implantation qui était
organisée et qui ne correspond plus à la production actuelle
Exemple : l’atelier de l’IUT jusqu’à l’an dernier (il n’avait jamais bougé depuis
plus de 15 ans…) Les postes de travail ne sont pas organisés.
Exemple :
Cette implantation n’est pas très difficile à mettre en place Elle nécessite par
contre d’avoir des moyens de production qui peuvent être déplaçables. (On
imagine mal déplacer une CN pour travailler sur un avion…)
3. Implantation fonctionnelle
4. Implantation en ilot
On constitue un groupe de ressources différentes nécessaires à la réalisation
d’une suite d’opération pour un type de produit.
Cette solution n’est pas très pérenne. Si les produits changent, les ilots doivent
changer.
5. Implantation en ligne
Le flux de la pièce est très simple et très optimisé. Cette implantation permet
une cadence rapide (utilisation de composants standards).
Chaque ligne est adaptée au produit, donc toute modification du produit entraine
une modification de la ligne. Très long à mettre en place et peu flexible donc
adaptée uniquement à la grande série. On parle souvent de flux continu (flow
shop)
Il existe des outils mathématiques pour aider à la mise en place d’une nouvelle
implantation. Ces outils vont donner une implantation théorique optimale qu’il
faudra ensuite adapter à l’entreprise (prise en compte de la taille des machines,
de l’atelier).
V. DEMARCHE D’IMPLANTATION
Il est possible d’estimer la taille nécessaire minimal d’un atelier en fonction des
machines que le compose. Pour chaque machine la surface totale nécessaire ST
se décompose : ST=SS + SG + SE
Surface totale : ST=SS + SG + SE
1. Objectif du PIC
2. Rôle du PIC
Le PIC sert à :
o Effectuer les prévisions de vente par famille de produit ;
o Intégrer les nouvelles opportunités commerciales décelées grâce aux études
de marché (conquête d’un nouveau marché, lancement de nouveau
produits…) ;
o Etudier l’évolution des ressources d’approvisionnement, de transport, de
production, de stockage… et évaluer les besoins matériels, humains et
financiers ;
o Planifier les investissements futurs
3. Elaboration du PIC
Les informations chiffrées fournies par le PIC sont par la suite déversées dans les
différents plans de chaque fonction de l’entreprise :plan d’approvisionnement,
plan financier, plan d’investissement, plan de recrutement et
formations… et aussi, ce dernier qui particulièrement nous intéresse : le
Programme Directeur de Production (PDP).
Pour pouvoir établir les prévisions de production et les prévisions d'achat, il faut
prévoir les productions à court et moyen terme. (1 semaine à 6 mois).
En effet :
Exemple :
Etablissement du PDP pour les 6 premiers mois (Production par lots de 65) :
Prévisions
25 35 60 60 80
commerciales
Commandes fermes 45 25 20
Total ventes 45 50 55 60 60 80
1. Objectifs du planning
• les Ordres de Fabrication (OF) et les Ordres d'Achat (OA) en indiquant les dates
de lancement et de fabrication au plus tard.
2. Principes de planning