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+VCC
V+ + +
V+
VS + ZS
Ze VS
V- - AdVd
V- -
-VCC Masse
Figure I.1 : Schéma bloc d’un AO Figure I.2 : Schéma équivalent d’un AO
II.2 Régime Linéaire et Régime Saturé : Le graphe donnant les variations de la tension de
sortie VS, lorsque la tension différentielle Vd varie, est représenté sur la figure I.3. On
distingue trois zones de fonctionnement suivant les valeurs de la tension d’entrée.
VSat
1. Une zone de saturation négative : lorsque Vd , dans ce cas VS VSat
Ad
VSat
2. Une zone de saturation positive : lorsque Vd , dans ce cas VS VSat
Ad
VSat VSat
3. Une zone intermédiaire pour Vd . Cette zone est qualifiée de linéaire
Ad Ad
car VS Ad Vd .
Cette relation VS Ad Vd implique, en raison de la très grande valeur de Ad et VSat de
l’ordre de 10V, une tension différentielle quasiment nulle. Cette valeur sera ainsi négligée
pour le model idéal de l’AO.
VS
+VCC
+VSat
-VSat/Ad Vd
+VSat/Ad
-VSat
-VCC
On peut montrer que le fonctionnement en régime linéaire n’est possible qu’en présence
d’une contre-réaction négative. Le régime linéaire est stable si la contre réaction a lieu sur
l’entrée inverseuse (). En revanche, sur l’entrée non-inverseuse (+), une contre-réaction
conduit à un régime de saturation.
+VCC i+=0
i+=0 V+ +
V+ +
iS≠0 Ze + ZS iS≠0
VS VS
i-=0 AdVd
i-=0
V- - V- -
-VCC Masse
Figure I.4 : Amplificateur Opérationnel Idéal : (a) Symbole. (b) Schéma Equivalent
VS
+VSat
Vd
-VSat
R1
ie i-=0
- iS≠0 VS
Ve i+=0
+
R2
R1
+ Re VS
Ve RL
+
+ Re VS
Ve
-
RL
Pour ce montage VS Ve
III.4 Sommateur :
Sur le montage de la figure I.9 où l’AO est câblé en sommateur, appliquons le
théorème de Millman aux deux entrées de l’AO, il vient :
V1 R1
+
VS
V2 -
R2
R3
R4
V1 V2 VS
R1 R2 R3
V et V il en résulte, puisque V V
1 1 1 1
R1 R2 R3 R4
R R1 R2
VS 1 3 V2 V1
R4 R1 R2 R1 R2
Pour R1 = R2, l’expression se simplifie, on voit que la tension de sortie est proportionnelle à la
somme des tensions d’entrée.
1 R
VS 1 3 V2 V1
2 R4
Ce montage est dit Sommateur non-inverseur. Sur la figure I.10 on donne un exemple d’un
sommateur inverseur.
R k
Exercice I.1: Montrer que si R1 = R2 = … Rk, alors Vs s’écrit sous la forme VS V j
R1 j 1
R
R1
V1 -
R2
V2 VS
+
R3
V3
Rk
Vk
V1 VS V2
R R2 R3
V 1 et V il en résulte, puisque V V
1 1 1 1
R1 R2 R3 R4
R2
R1
V1 -
VS
V2 +
R3
R4
R2 R1 R4 R R4 R2
V1 VS V2 soit VS 1 2 V2 V1
R1 R2 R1 R2 R3 R4 R1 R3 R4 R1 R2
On fait apparaître la différence des tensions en imposant la condition suivante :
R4 R2
soit R4 R1 R2 R2 R3 R4 ou R1R4 R2R3
R3 R4 R1 R2
R R2
On a alors VS 1 2 V2 V1 d’où la propriété de soustraction du montage :
R1 R1 R2
R
VS 2 V2 V1 avec R1R4 R2R3
R1
III.6 Intégrateur :
C
ie
R
V e ie i=0
- iS≠0 VS
i+=0
+
Le montage intégrateur présenté en figure I.12 réalise la fonction d’intégration d’un signal.
Comme l’AO est idéal, le courant qui parcourt la résistance R est aussi celui qui charge le
condensateur .
Exercice I.2 : Dans l’intégrateur de la figure I.12, Ve est un signal carré défini par
T
A pour 0 t 2
Ve t , T étant la période du signal Ve
T
A pour t T
2
Tracer VS(t), si le condensateur est initialement déchargé.
R
ie
C
ie i=0
Ve - iS≠0
VS
i+=0
+
Ainsi, la tension de sortie est proportionnelle à la dérivée de la tension d’entrée par rapport au
temps, d’où le nom du montage.
III.8 Réalisation d’Impédances à l’aide d’AO : On utilise souvent les AO pour réaliser des
impédances, ou des fonctions d’impédances très utiles dans la conception des filtres actifs et
des oscillateurs.
III.8.1 Réalisation d’une résistance négative : Sur la figure I.15, on a représenté un
système se comportant comme une résistance négative. On suppose l’AO idéal et fonctionnant
en régime linéaire.
En régime linéaire, la tension différentielle est nulle, d’où en utilisant l’additivité des tensions
et le diviseur de tension.
R R
Ve R1ie VS et Ve VS soit Ve 2 R1ie
R2 R R
V R
On en déduit l’impédance équivalente du montage Ze e R 1 qui est réelle et négative.
ie R2
R1 ie
ie
Ve -
VS
+
R2
i2 Y2
Y3
Y1
Ve ie i1
-
VS
Le montage présenté sur la figure I.16 est un système qui se comporte comme une impédance.
Y1, Y2, et Y3 sont des dipôles passifs d’admittances. L’impédance qui résulte du montage est le
quotient Ze = Ve / ie .
L’AO étant idéal et travaillant en régime linéaire, l’application du théorème de Millman au
potentiel de l’entrée inverseuse donne :
V Y VSY3 Y
V e 1 avec V V 0 d’où VS 1 Ve
Y1 Y3 Y3
La loi des nœuds donne ie i1 i2 d’où ie Ve VS Y2 VeY1
En reportant dans cette équation l’expression de VS , on trouve
YY YY
ie Ve Y2 1 2 Y1 d’où Ye Y2 1 2 Y1
Y3 Y3
Suivant la nature des admittances, le montage est un simulateur d’inductance ou de capacité
i) Simulateur d’inductance
1 1 1 1 1
Si l’on choisit Y1 , Y2 , et Y3 jCw , il vient Ye
R1 R2 R1 R2 jR1R2Cw
1 1 RR
soit Ye avec Re 1 2 et Le R1R2C
Re jLew R1 R2
Ainsi, l’impédance d’entrée du montage est une résistance placé en parallèle avec une bobine d’inductance
Le de grande valeur.
Exemple : pour R1 = R2 = 1kΩ et C = 1μF, on trouve Re = 500Ω et Le = 1H, ce qui est énorme pour une
inductance.
ii) Simulation de Capacité
1 1
En choisissant Y1 jCw , Y2 , et Y3 , on trouve l’expression suivante de
R2 R3
1 R 1
l’admittance d’entrée Ye jCw1 3 , ce qui se met sous la forme Ye jCew ,
R2 R2 Re
R
avec Re R2 , et Ce C 1 3
R2
L’impédance d’entrée du montage se présente donc sous la forme d’une résistance Re placée en parallèle
R
avec un condensateur de capacité Ce C 1 3
R2
Exemple : pour R2 = 1kΩ, R3 = 10kΩ, et C = 1μF, on trouve Re = 1kΩ et Ce = 11 μF.
-
Charge
Charge
R
Ve
- VS
R
+
(a) (b)
Figure I.17 : Convertisseur Tension Courant
Zaouche Khelil k_zaouche@esi.dz Page 11
Chapitre I : Amplificateur Opérationnel
Exercice I.3 : Pour le montage de la figure I.18, nommé Source de Howland, On demande :
1. Déterminer V en fonction de VS
2. Déterminer V+ en fonction de VS et Ve .
3. Calculer le courant i qui circule dans la Charge Z .
4. Montrer que l’on peut choisir les résistances R1 , R2 , R3 et R4 de sorte que ce courant ne
dépende pas de Z.
5. Dans l’hypothèse que la condition de la question 4 est satisfaite ; On suppose que Z est
une résistance pure, qu’on nommera RL. Quelle est la condition sur RL pour que le montage
puisse fonctionner en source de courant ?
R2
R1
- VS
+
R3 R4
Ve
Charge
i- = 0
-
i+ = 0
+
I0 R2
IL
Charge
IL
Figure I.19 : Amplificateur de Courant
III.11 Convertisseur Courant / Tension : La figure I.20 représente un exemple d’un tel
convertisseur.
R1 VX R3
R2
-
+ VS
I0
III.12 Filtres Actifs à base d’AO : Un filtre est un dispositif électronique (amplificateur ou
atténuateur) dont le gain dépend de la fréquence. De ce fait il va laisser passer certaines
composantes spectrales (certaines fréquences) et en arrêter d'autres. Comme leur nom
l’indique, les filtres actifs diffèrent des filtres passifs par la présence d’éléments actifs,
généralement des amplificateurs opérationnels, lesquels apportent l’énergie auxiliaire qui est
nécessaire pour que la puissance des signaux en sortie soit supérieure, à celle des signaux
d’entrée.
Le filtrage est l’une des applications les plus importantes des amplificateurs opérationnels.
Cette dernière consiste à réaliser des filtres actifs à partir d’AO en utilisant uniquement des
résistances et des condensateurs. Cette façon de faire permet d’éviter d’avoir recours à des
bobines qui sont encombrantes, de prix de revient élevé et qui rayonnent un champ
magnétique nuisible au circuit.
Les filtres sont caractérisés par leur fonction de transfert, rapport de la tension complexe de
sortie sur celle d’entrée.
V w
H jw S , où w et f w 2π étant respectivement la pulsation et la fréquence.
Ve w
les filtres sont classés par leur ordre ou leur fonction. L’ordre d’un filtre est le degré le plus
élevé des polynômes qui permettent d’exprimer sa fonction de transfert H(jw). On distingue ;
également, quatre catégories principales de filtre :
(i) Le filtre passe-bas, qui privilégie les signaux de basse fréquence
(ii) Le filtre passe-haut qui, au contraire, transmet préférentiellement les signaux de grande
fréquence
(iii) Le filtre passe-bande qui ne laisse passer qu’une bande de fréquence
(iiii) Le filtre coupe-bande ou réjecteur de bande, qui atténue les signaux dont la fréquence est
située dans un intervalle spectral déterminé.
III.12.1 Filtre passe-bas : Un filtre passe-bas laisse passer les basses fréquences et arrête
les fréquences élevées. La figure I.21 montre la réponse d'un filtre passe bas idéal, c'est la
V w
courbe qui représente le gain en tension H jw S en fonction de la fréquence.
Ve w
Figure I.22 : Spectres des signaux d'entrée et de sorties d'un filtre passe-bas Idéal
Dans la pratique, on ne sait pas réaliser un filtre idéal, c’est pour cette raison que des
structures de filtres analogiques on était proposées. Le plus souvent, on préfère représenter la
réponse du filtre par le gain en dB, H dB 20Log10 H . Avec une échelle logarithmique pour
l'axe des fréquences. La fréquence de coupure correspond alors à une chute du gain
H Max
de 3 dB, ce qui correspond à .
2
La fonction de transfert la plus simple pour un tel filtre passe-bas, réel, est du type :
A
H jw ,
w
1 j
w0
Etude asymptotique :
HdB
[HdB]MAX
[HdB]MAX – 3dB -20dB/decade
Bande
Passante
log(w)
0
w0
φ[ °] w0 log(w)
0
-
45
-
90
A
Le module de la fonction de transfert est donné par H
2
w
1
w0
2
w
il vient HdB 20 Log10 A 10 Log10 1 .
w0
Des exemples de réalisation de filtres passe-bas du premier ordre sont donnés sur les figures
I.25 a et b.
Les fonctions de transferts de ces deux montages sont données par :
V 0 R
2
R1
a H jw
V R1VS R2 // ZC Ve 1 jR 2 Cw
R1 R2 // ZC
R1 R
V V 1 2
S
R1
b R1 R 2
1
H jw
V Ve 1 jRCw
1 jRCw
R2 R2
C
R1
-
VS
R
R1 Ve +
Ve
-
VS
C
+
(a) (b)
III.12.2 filtre passe-haut : La fonction de transfert d’un passe-haut, peut se mettre sous la
w w
Aj A
w0 w
0
forme : H jw . Le module de la fonction de transfert est donné par H
w 2
1 j w
w0 1
w0
π w
et l’argument de la fonction de transfert est donné par φw ArgH jw n Arctg
2 w0
1 si A 0
avec n
1 si A 0
HdB
[HdB]MAX
[HdB]MAX – 3dB
+20dB/decade Bande Passante
0
w0 log(w)
φ[ °]
+90
+45
0
w0 log(w)
2
w w
H dB 20 Log10 A 20 Log10
10 Log10 1 w
w0 0
Quand w w0 , on a
w
H dB 20 Log10 A 20 Log10 20 Log10 A 20 Log10 w0 20 Log10 w , qui s’écrit
w0
HdB K 20 x , avec K 20 Log10 A 20 Log10 w0 Cons tan te , et x Log10 w
a b
R jR1 Cw R jRCw
H jw 2 H jw 1 2
R1 1 jR1 Cw
R1 1 jRCw
R2
R2
R1
C
R1 -
Ve VS
-
VS
+
+ Ve
C
R
(a) (b)
w
j
1 1 w1
On pose w1 et w2 la fonction de transfert devient H jw
RC1 RC2 w w
1 j 1 j
w1 w2
dans l’hypothèse où w1 < w2 . f1 est dite fréquence de coupure basse, et f2 fréquence de
w w
coupure haute. f1 1 et f2 2
2π 2π
Sur le tracé de Bode de la figure I.29, on remarque que le filtre passe bande laisse passer le
signal dont la fréquence est comprise entre une fréquence de coupure basse f1 et une fréquence
de coupure haute f2.
HdB log(w)
C2 w1 w2
0
C1
R
Ve
-
VS Pente Pente
+20dB/decade -20dB/decade
+
Figure I.29 : Réponse en fréquence du
filtre passe bande
Figure I.28 : Filtre passe bande actif
Plusieurs schémas peuvent réalisés cette fonction. Un exemple d’un comparateur est donné
sur la figure I.30. Il s’agit d’une configuration élémentaire, constituée d’un AO monté en
circuit ouvert. La caractéristique de transfert correspondante est donnée à la figure I.31.
Ce montage est dit Comparateur Non-inverseur. La caractéristique d’un comparateur
Inverseur est donnée sur la figure I.32. On peut obtenir cette fonction en permutant les
entrées Ve et VRef sur le schéma de la figure I.30.
VS VS
+VSat +VSat
Ve Ve
VRef VRef
VSat
VSat
VRef
VS
+VSat
t
-VSat
Figure I.33 : Oscillations du signal de sortie d’un comparateur simple en présence d’un signal bruité
Le Trigger de Schmitt est donc une évolution du comparateur simple, destinée à améliorer ses
performances en présence de signaux entachés de bruit. En effet, avec un simple comparateur
de tension, des oscillations peuvent se produire sur le signal de sortie lorsque le signal
d’entrée varie, même faiblement, autour de la tension de référence, Figure I.33. On verra, par
la suit, comment on peut s’affranchir de ces oscillations en utilisant un Trigger de Schmitt.
R1
Ve
+ VS
Vref
R1VS R2Ve
V et V Vref ;
R1 R2
Si initialement VS VSat ; c.-à-d V V .
la sortie ne peut s’inverser que si V devient supérieure à V , la valeur de Ve pour laquelle
se produit le basculement est appelée VRe f.
On en déduit la définition du seuil de basculement supérieur
Définition : Pour un trigger non-inverseur, VRe f est la valeur de la tension d’entrée Ve qui
provoque, en augmentant, le basculement de la tension de sortie de VSat vers VSat
Méthode : Pour déterminer VRe f on procède de la manière suivante :
1/ On détermine l’expression des tensions V , et V
V V
2/ On considère qu’à l’instant du basculement : Vs Vsat
Ve V
Re f
3/ Enfin, pour déterminer l’expression de VRe f , dans l’équation V V , on remplace VS
par –Vsat, et Ve par VRe f
R1 R2 R
Ainsi, et pour ce montage VRe f est donnée par
VRe f Vref 1 VSat
R2 R2
Si initialement VS VSat ; c.-à-d V V .
la sortie ne peut s’inverser que si V devient inférieur à V , la valeur de Ve pour laquelle se
produit le basculement est appelée VRe f.
On en déduit la définition du seuil de basculement inférieur
Définition : Pour un trigger non-inverseur, VRe f est la valeur de la tension d’entrée Ve qui
provoque, en diminuant, le basculement de la tension de sortie de VSat vers VSat
Méthode : Pour déterminer VRe f on procède de la manière suivante :
1/ On détermine l’expression des tensions V , et V
V V
2/ On considère qu’à l’instant du basculement : Vs Vsat
Ve V
Re f
3/ Enfin, pour déterminer l’expression de VRe f , dans l’équation V V , on remplace VS
par +Vsat, et Ve par VRe f
R1 R2 R
Pour ce montage VRe f est donnée par VRe f Vref 1 VSat
R2 R2
Sur la figure I.35 on à tracé la caractéristique de transfert du trigger non-inverseur.
Lorsqu’on part de la valeur VS VSat obtenue pour Ve suffisamment grand, et que l‘on
diminue progressivement Ve, on voit que VS garde la valeur VSat tant que Ve VRe f
le basculement de VS vers VSat se produit lorsque Ve passe, en diminuant, par VRe f.
Si on change le sens de variation de Ve en l’augmentant, VS garde sa valeur VSat tant que
Ve VRe f . il y a basculement de VS vers VSat lorsque Ve atteint, en augmentant, VRe f .Le
graphe décrit donc un cycle dont le sens de parcours est le sens trigonométrique. On dit que
l’on a réalisé un comparateur à hystérésis, ce mot étant issu d’un mot grec signifiant retard de
la variation de VS par rapport à celle de Ve .
VS
+VSat
Ve
VRe f VRe f
VSat
R1
+
VS
Vref
Ve -
+VSat
Ve
VRe f V Re f
VSat
Definition : VRe f
V
Vs Vsat
R2Vref R1VSat
Qui devient pour le montage de la figure I.36, VRe f V Vs Vsat R1 R2
Remarques : Les remarques qui suivent sont valables pour les deux types de trigger
1/ Les deux tensions de basculement du Trigger sont toujours liées par la relation
VRe f VRe f
2/ Pour VRe f , le basculement de la sortie se produit lorsque Ve traverse VRe f en augmentant.
3/ Pour VRe f , le basculement de la sortie se produit lorsque Ve traverse VRe f en diminuant.
4/ Pour VRe f Ve VRe f , il excise deux valeurs possibles de VS .
Définitions :
1/ La largeur de l’hystérésis est définie par : ΔV VRe f VRe f
VRe f VRe f
2/ La tension au centre de l’hystérésis est donnée par : VC
2
Ve
VRe f
VRe f
VS
+VSat
t
-VSat
Sur la figure I.38 on représente la réponse d’un trigger de Schmitt non-inverseur, lorsque le
signal d’entrée est une tension bruitée. On observe la disparition des fluctuations
intempestives de la tension de sortie. Contrairement au comparateur simple, le Trigger et
mieux immunisé face aux parasités superposés au signal d’entrée. Il faut noter que plus les
parasites ont une amplitude importante, plus les seuils du trigger doivent être éloignés. On en
déduit une propriété importante : l’insensibilité aux parasites est directement liée à la largeur
de l’hystérésis.
VRe f
t
t1 t2 t3 t4
VS
+VSat
t
t1 t2 t3 t4
VSat
Figure I.39 : Transformation de Signaux quelconques
en signaux Carrés ou Rectangulaire
Définitions :
1/ Si le signal de sortie est un signal périodique de période T, on définit le rapport cyclique
Durée de l' état haut
par : Rcy
Période T
2/ La condition à satisfaire pour que la tension de sortie soit de forme carrée, donc avec un
1
rapport cyclique Rcy 0.5 est donnée par : VC Ve t moyenne V t dt
e où VC est la tension
T T
au centre de l’hystérésis.
I.41.
VRe f 1
1
VRe f 1
VRe f 2
2
VRe f 2
VRe f2
VRe f1
VRe f1
VRe f 2
Exercice I.4 : Pour chacun des deux montages des figures I.42 et I.43, on demande :
1/ Donner les expressions des seuils de basculement du trigger
2/ Tracer la caractéristique de transfert du trigger
3/ Pour Ve t VM Sinwt , tracer l’allure de la tension de sortie. On suppose des seuils de
basculement inclus dans la plage de variation du signal d’entrée Ve t .
Vref - Ve -
VS VS
+ +
R2 R2
R1
R1
+ Vref
Ve
ie +
+ I0
Ve Ve=0
VS
- - +
U0
V V
VS Ve , soit donc un gain de tension GV S 1 , et une Impédance d’entrée Zin e
Ve ie
U0 V 0
et une impédance de sortie, ZTh e 0
I 0 Ve 0 I 0 I 0
Examinons, maintenant, ces mêmes grandeurs lorsque le modèle réel est considéré.
ie + Ze -
+ Ve ie
VS
Ve Vd
Vd Ze + ZS ZS
VS
AdVd +
- AdVd
Masse
Ve AdVd
Ze ZS Z Ve ZeAdVd
Le gain sera donné par : VS S , et comme Vd Ve VS , il
1 1 ZS Ze
Ze ZS
V ZS ZeAd
vient GV S
Ve ZS Ze 1 Ad Ze I0
Ve=0 Vd
ZS +
Application Numérique : GV 0,999995
+ U0
AdVd
L’impédance d’entrée sera donnée par :
Ve Zeie ZS ie AdVd , avec Vd Zeie , d’où :
V
Zin e Ze 1 Ad Z S
ie
On constate, donc, que l’erreur introduite par le modèle idéal est négligeable.