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Les risques sont nombreux et variés. Il est donc fort utile de mettre à la disposition des
entreprises, des repères, voire un dispositif de veille pour prévenir ou régler les dissensions
et malentendus dans leurs rapports avec les tiers. Ceci nécessite une pratique avérée des
textes et règlements, mais aussi un certain doigté, voire de la dextérité.
Responsable de la Publication Compte tenu de la densité du dossier du mois précédent qui traitait de la procédure applicable
Jérôme Minlend
jerome.minlend@eycameroun.com en matière de contrôle fiscal, nous avons jugé utile dans un souci de synthèse, de résumer
ce mois cette procédure sous forme de tableau, pour en faciliter la compréhension. Le
Rédaction dossier portera sur le régime juridique et fiscal des avances en compte courant. Pour être
Laure Kenmogne
laure.kenmogne@eycameroun.com complet, vous retrouverez également dans ce numéro, un point sur la base de calcul de la
980 00 28 TVA et de la TSR sur assistance technique, le renouvellement des inscriptions des sûretés,
Laure Langue la fiscalité de la prime de départ à la retraite, un rappel des obligations de fin d’exercice,
laure.langue@eycameroun.com le panorama de l’actualité juridique et fiscale et le projet de Loi de Finances pour l’exercice
980 00 45 2006.
Jérôme Kenfack
jerome.kenfack@eycameroun.com
980 01 63 Jérôme Minlend
Noé Momha PDG Ernst & Young Cameroun
noe.momha@eycameroun.com
980 00 31
Yves Moukory
yves.moukory@eycameroun.com
980 00 21
• Dossier Les avances en compte courant à caractère financier : • Panorama de l’actualité
Alain Christian Bikoe incidences fiscales et en matière de réglementation des changes P.2 Juridique et Fiscale P.16
alain.bikoe@eycameroun.com
950 41 25 • Bon à savoir: • Projet de loi de finances
Kalvin M'Bond
- Renouvellement des inscriptions de sûretés P.10 2006 P.19
calvin.mbond@eycameroun.com - Base de calcul de la tva et de la tsr sur assistance technique étrangère P.11
980 01 65
- Le régime fiscal de l’indemnité de départ à la retraite P.13 • Calendrier des obligations
Conception artistique
Frédéric Billé - Les obligations de fin d’exercice des sociétés commerciales P.14 fiscales et sociales P.38
fredbill15@yahoo.fr
Bloc-notes Juridique et Fiscal N° 002 Novembre 2005
LES AVANCES EN COMPTE COURANT A
2 CARACTERE FINANCIER :
Dossier INCIDENCES FISCALES ET EN MATIERE
DE REGLEMENTATION DES CHANGES
Afin de permettre aux entreprises de faire face à portés au compte « Associés-Comptes courant ». Les
des besoins de trésorerie momentanés, il est fréquent intérêts sont à inscrire au compte « intérêts des
que les associés et/ou sociétés apparentées, au lieu comptes courants» au compte de résultat.
de faire des apports complémentaires en capital, Après avoir présenté les incidences fiscales des
leur consentent des avances ou des prêts, soit en avances en compte courant consenties par les
versant directement des fonds dans la caisse sociale, associés, nous aborderons les incidences de ces
soit en laissant à la disposition de l’entreprise des transactions financières en matière de réglementation
sommes dont ils retardent la perception des changes.
(rémunérations, dividendes, etc.), en contrepartie
I. LES INCIDENCES FISCALES DES
du paiement d’intérêts.
AVANCES EN COMPTE COURANT
Les sommes ainsi mises ou laissées à la disposition
Les incidences fiscales seront examinées au regard:
de l’entreprise sont généralement comptabilisées
- des droits d’enregistrement ;
sous une rubrique intitulée « compte courant »,
- de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ;
parce qu’elles sont inscrites dans les livres de
- de l’impôt sur les sociétés (IS) ;
l’entreprise dans le compte courant de l’associé
- de l’impôt sur le revenu des capitaux mobiliers
concerné.
(IRCM).
Cette appellation est inappropriée. En effet, au sens
I.1 Au regard des droits d’enregistrement
juridique, la convention de compte courant est un
Au plan juridique, l’avance en compte courant
contrat par lequel des parties en relation d’affaires
consentie par un associé qui verse directement des
conviennent de porter réciproquement en compte
fonds dans la caisse sociale ou laisse à la disposition
leurs opérations successives, chaque créance perdant
de l’entreprise des sommes qu’il renonce
son individualité propre et seul le solde du compte
Les avances en compte courant constituées par les dividendes, etc.), en contrepartie du paiement
associés en sus de leur part de capital constituent d’intérêts, s’analyse en un contrat de prêt.
en fait des dépôts que la pratique retient sous De ce fait, cette opération est passible du droit
Dans certaines conditions, les avances en compte montant des sommes mises à disposition en
courant constituent des conventions réglementées application de l’article 543-d du Code général des
soumises à approbation préalable du Conseil Impôts (CGI) aux termes duquel « les conventions
d’administration ou de l’assemblée générale, lorsqu’il synallagmatiques de prêt sans garantie, lorsque ces
Lorsque la convention est autorisée, les fonds mis commerce de par leur nature » sont soumises au
1.2.1 Les avances proviennent de sociétés 1.4 Au regard de l’impôt sur le revenu des
étrangères (situées hors du Cameroun) capitaux mobiliers (IRCM)
Dans ce cas, les intérêts versés par l’entreprise Les intérêts rémunérant des avances laissées en
camerounaise sont qualifiés d’intérêts rémunérant compte courant par un associé sont considérés
des emprunts extérieurs, lesquels sont expressément comme des revenus de créances dans la mesure
exonérés de TVA en application de l’article 128 où ils sont admis en tant que charges déductibles
§1- c du CGI. chez la société bénéficiaire de l’avance.
1.2.2 Les avances proviennent d’une A ce titre, ils sont passibles de l’impôt sur le revenu
société située au Cameroun des capitaux mobiliers (IRCM), en application de
l’article 41 du CGI.
En l’état actuel de la législation, on ne peut pas
affirmer que ces intérêts soient exonérés de TVA. En conséquence, l’entreprise bénéficiaire d’une
Toutefois, en droit comparé et en particulier en avance en compte courant doit, en principe, opérer
droit fiscal français (dont s’inspire généralement le la retenue à la source au titre de l’IRCM au taux
législateur camerounais) les intérêts des comptes de 16,50% (15% si les intérêts sont versés en
courant servis aux associés sont, d’une manière France) lors du versement des intérêts rémunérant
générale exonérés de TVA (article 261.C.1° du CGI cette avance.
français)
Il convient cependant de distinguer, selon que
Il convient par conséquent, pour le cas d’espèce, l’avance a été consentie par une société
que le législateur camerounais se prononce sur camerounaise ou par une société étrangère.
l’assujettissement ou non de tels intérêts à la TVA, - L’avance a été consentie par une société
d’autant plus qu’en pratique, nous n’avons pas camerounaise, bénéficiaire des intérêts
connaissance de cas de redressements ayant porté
sur ce point. L’IRCM retenu à la source vaut crédit d’impôt pour
la société camerounaise, qui peut imputer cet
1.3 Au regard de l’impôt sur les sociétés impôt sur le montant de l’impôt sur les sociétés dû
en fin d’exercice (tableau 23 ligne 16 ou tableau
Les intérêts dus par la société bénéficiaire des 24 ligne 18 de la DSF).
avances constituent des charges fiscalement
Jusqu’à la loi du 19 avril 2002 portant code général Il conviendra au surplus, que le législateur se
des impôts, les intérêts rémunérant des avances prononce expressément sur cette question qui relève
consenties à des sociétés camerounaises par des du domaine de la loi.
entreprises étrangères étaient expressément dispensés
de taxe proportionnelle sur les revenus de capitaux Dans l’attente que cette controverse soit tranchée,
mobiliers (aujourd’hui IRCM) , en application une attitude prudente consistera à effectuer la
l’article 1 du décret n°75/763 du 12 décembre retenue de l’IRCM lors des versements d’intérêts
1975 modifié par le décret n°76/64 du 19 février à l’étranger.
1976
Pour les entreprises étrangères ressortissant d’un
Cet article dispose : « Est suspendue en ce qui pays ayant une convention fiscale de non double
concerne les revenus servis à un créancier domicilié imposition avec le Cameroun, par exemple, les
à l’étranger, la taxe proportionnelle retenue à la entreprises françaises, l’IRCM retenu au Cameroun
source sur les intérêts, arrérages et autres produits vaudra crédit d’impôt dans le pays étranger.
de valeurs désignées aux articles 99 et 101 du Code
général des Impôts ». Pour les autres entreprises, en cas de confirmation
de la dispense d’imposition des intérêts sur emprunts
Cette dispense est une mesure incitative afin extérieurs, cette retenue constituera un crédit d’impôt
d’encourager les financements extérieurs des à faire valoir sur l’impôt sur les sociétés en fin
entreprises camerounaises et notamment d’inciter d’exercice.
les sociétés étrangères à financer leurs filiales
camerounaises. II. LES INCIDENCES DES AVANCES EN
COMPTE COURANT EN MATIERE DE
Cette dispense d’IRCM sur les intérêts rémunérant REGLEMENTATION DES CHANGES
des avances provenant de l’étranger a été récemment
remise en cause par l’Administration fiscale dans Les incidences en matière de réglementation des
le cadre de contrôles. changes diffèrent selon que :
- les avances sont consenties par une société locale
Lors desdits contrôles, les inspecteurs ont considéré ou ressortissant d’un pays de la zone CEMAC ;
que la Loi n° 2002/003 du 19 avril 2002 portant - les avances sont consenties par une société
Code Général des Impôts a implicitement abrogé étrangère, hors CEMAC, qui détient plus de 10%
le décret n°75/763 du 12 décembre 1975 modifié du capital et le montant de l’avance est inférieur à
par le décret n°76/64 du 19 février 1976 susvisé 100 millions de francs CFA ;
portant dispense d’imposition des intérêts sur - les avances sont consenties par une société
emprunts extérieurs. étrangère, hors CEMAC, qui détient plus de 10%
Il existe de ce fait un risque fiscal de redressement du capital et le montant de l’avance est supérieur
en cas de non exécution de la retenue à la source à 100 millions de francs CFA ;
au titre de l’IRCM sur les intérêts versés à l’étranger. - Les avances sont consenties par une société
étrangère, hors CEMAC, qui détient moins de 10%
De notre point de vue cependant, rien ne permet du capital.
d’affirmer que le législateur a entendu abroger le
décret n°76/64 du 19 février 1976 lors de l’adoption La réglementation des changes applicable dans les
du nouveau code général des impôts, les dispositions Etats membres de la CEMAC dont fait partie le
de ce code relatives aux intérêts d’emprunt étant Cameroun résulte du Règlement n°
en tout point identiques à celles en vigueur sous 02/00/CEMAC/UMAC/CM portant harmonisation
l’égide du précédent (il nous semble, en réalité, de la réglementation des changes dans les Etats
que le législateur n’a pas abordé la question de membres de la CEMAC.
l’IRCM sur les intérêts rémunérant les emprunts
Dossier varient selon que les avances proviennent d’une des montants concernés est inférieur ou supérieur à
s u i t e société domiciliée dans un Etat membre de la CEMAC cent millions (100 000 000) de francs CFA.
ou d’une société étrangère hors CEMAC et dans ce
dernier cas, les incidences diffèrent selon le II.2.1.1 La convention d’avance en compte
pourcentage de détention du capital et le niveau des
courant porte sur un montant inférieur ou
avances.
égal à 100 000 000 de francs CFA
Dans ce cas, le contrôle puis l’exécution de la
II.1 Les avances en compte courant transaction sont du seul ressort des banques en
proviennent de sociétés domiciliées au application des articles 17 et 89 du règlement CEMAC.
Cameroun ou dans un Etat membre de la
CEMAC L’article 89 du règlement CEMAC dispose en effet
En application de l’article 1 du règlement CEMAC que « les banques sont seules habilitées à vérifier
susvisé, « la réglementation des changes ne s’applique puis exécuter les transactions portant sur des
pas aux transactions entre les Etats membres de la investissements directs d’un montant ne dépassant
Par suite, les transferts financiers sont librement de pouvoirs du Ministère chargé des Finances aux
effectués à l’intérieur de la zone CEMAC sous réserve banques résulte des dispositions de l’article 17 du
Pour mémoire, les avances en compte courant sont Nous vous signalons toutefois qu’en pratique, il est
assimilées à des investissements directs lorsque la possible de faire une déclaration globale relative à
relation initiale entre les deux partenaires est régie l’intégralité de l’opération de financement au lieu de
par la détention par l’une des parties d’au moins 10 faire des déclarations distinctes pour chaque partie
% du capital de l’autre partie (extrait du point 8 §2 de l’opération (transmission des fonds et
de l’annexe I du règlement CEMAC définissant remboursement).
l’investissement direct).
Soulignons enfin qu’en application des points 21 et
En revanche, lorsque la relation entre les deux 22 de l’annexe III du règlement CEMAC relatif à la
partenaires est régie par la détention de moins de répression des infractions, les infractions aux règles
10% du capital, ces avances retombent dans le droit présentées ci-dessus sont passibles d’une amende
commun des emprunts régi par le chapitre VII section égale à 20 % du montant de l’avance en compte
2 du règlement CEMAC (articles 74 et suivants). courant.
Les avances consenties par les sociétés qui détiennent Laure KENMOGNE / Laure LANGUE
moins de 10 % du capital de la société bénéficiaire
sont considérées comme des prêts.
1-/ Procédure -Réception d’un avis de vérification par Idem. Pas d’envoi Réception d’une
avant l’arrivée le contribuable, comprenant un préalable d’un demande de
des inspecteurs exemplaire de la charte du contribuable avis de passage l’administration
vérifié, au plus tard 8 jours avant la date Toutefois, il est fiscale, de tous
prévue pour la 1ère intervention obligatoire que renseignements,
l’administration justifications ou
- Possibilité d’obtenir un report de la date éclaircissements
de la 1ère intervention, du fait du fiscale précise relatifs aux
contribuable (demande à adresser 15 sur l’avis envoyé déclarations
jours au plus tard après réception de l’avis souscrites et aux
de vérification) ou de l’administration (un au contribuable actes déposés, y
avis rectificatif doit être adressé au plus qu’il s’agit d’une compris pour les
tard 8 jours avant la date de la première vérification catégories de
intervention) revenus pour
partielle de lesquels ils ne
- Demande de report considérée comme comptabilité sont pas astreints
acceptée si à défaut d’une acceptation à la tenue d’une
expresse de l’administration fiscale, le comptabilité
contribuable ne reçoit pas de réponse de
celle-ci dans un délai de 15 jours suivant
la date de réception de la demande du
contribuable
Idem. Idem.
Existence d’une - L’Administration fiscale ne peut effectuer
doctrine
administrative aucun redressement si la cause de celui-
ci résulte d’une interprétation par le
contribuable de bonne foi d’une disposition
fiscale à l’époque des faits formellement
admise par cette Administration. Ainsi, elle
ne peut faire supporter au contribuable les
effets des changements d’interprétation
des textes qu’elle pourrait avoir, sauf pour
l’avenir.
1 - L’administration fiscale est toutefois en droit d’effectuer un nouveau contrôle sur des exercices déjà contrôlés, soit lorsqu’un ou plusieurs exercices
déjà contrôlé sont déficitaires et que ces déficits sont reportables et s’imputent sur les bénéfices du premier exercice non contrôlé, soit lorsqu’un ou
plusieurs exercices déjà contrôlés font apparaître un crédit de TVA reportable sur le premier exercice non contrôlé. Le but ici est de vérifier uniquement,
suivant les cas, la régularité du déficit, des amortissements différés ou des crédits reportés. Dans une telle hypothèse, la vérification ne doit pas
donner lieu à des redressements sur d’autres opérations.
Montant des frais d’assistance technique, TSR incluse puisque par principe la taxe est supportée par le prestataire étranger,
stipulés au contrat : 1 500 000 FCFA
Frais accessoires (transport, hébergement et restauration)
à la charge de la société camerounaise : 800 000 FCFA
TVA acquittée par la société camerounaise sur les frais d’hôtel : 96 250 FCFA
(500 000 FCFA x 19,25 %)
Base de la TVA : (1 500 000 + 800 000) = 2 300 000 FCFA (montant incluant déjà la TSR)
TVA due sur assistance technique : (2 300 000 x 19,25 %) = 442 750 FCFA
TVA acquittée sur frais d’hôtel : = 96 250 FCFA
TVA à reverser 346 500 FCFA
Base de calcul de la TSR : (1 500 000 + 800 000) = 2 300 000 FCFA
Calcul de la TSR
La société camerounaise devrait donc verser 172 500 FCFA au Trésor Public au titre de la TSR et 2 127 500 FCFA à son
prestataire étranger
b) Le prestataire étranger est domicilié dans un pays autre que la France et la CEMAC
TSR : (2 300 000 x 15 %) = 345 000 FCFA
Versement de 345 000 FCFA au Trésor et 1 955 000 FCFA au prestataire étranger
Base de la TVA : (1 500 000 + 800 000) = 2 300 000 FCFA (montant incluant déjà la
TSR)
TVA due sur assistance technique : (2 300 000 x 19,25 %) = 442 750 FCFA
TVA acquittée sur frais d’hôtel : = 96 250 FCFA
TVA à reverser 346 500 FCFA
Base de calcul de la TSR : (1 500 000 + 800 000) = 2 300 000 FCFA
Calcul de la TSR
La société camerounaise devrait donc verser 172 500 FCFA au Trésor Public au titre de la TSR et 2 127 500
FCFA à son prestataire étranger
b) Le prestataire étranger est domicilié dans un pays autre que la France et la CEMAC
TSR : (2 300 000 x 15 %) = 345 000 FCFA
Versement de 345 000 FCFA au Trésor et 1 955 000 FCFA au prestataire étranger
Hypothèse 2 : La taxe spéciale sur le revenu (TSR) est prise en charge par la société camerounaise
Montant des frais d’assistance technique stipulé au contrat : 1 500 000 FCFA
Frais accessoires (transport, hébergement et restauration) : 800 000 FCFA
à la charge de la société camerounaise
Montant de la TSR prise en charge : 186 486 FCFA
[(1 500 000 + 800 000) x 7,5 : 92,5]
Base de calcul de la TSR : (1 500 000 + 800 000 + 186 486) = 2 486 486 FCFA
TVA acquittée par la société camerounaise sur les frais d’hôtel : 96 250 FCFA
(500 000 FCFA x 19,25 %)
Base de la TVA : (1 500 000 + 800 000 + 186 486) = 2 486 486 FCFA
TVA due sur assistance technique : (2 486 486 x 19,25 %) = 478 649 FCFA
TVA acquittée sur frais d’hôtel : = 96 250 FCFA
TVA à reverser : (478 649 – 96 250) 382 399 FCFA
b) Le prestataire étranger est domicilié dans un pays autre que la France et la CEMAC
Montant des frais d’assistance technique stipulé au contrat : 1 500 000 FCFA
Frais accessoires (transport, hébergement et restauration) : 800 000 FCFA
à la charge de la société camerounaise
Montant de la TSR prise en charge : 405 882 FCFA
[(1 500 000 + 800 000) x 15 / 85]
Base de calcul de la TSR : (1 500 000 + 800 000 + 405 882) = 2 705 882 FCFA
TVA acquittée par la société camerounaise sur les frais d’hôtel : 96 250 FCFA
(500 000 FCFA x 19,25 %)
Base de la TVA : (1 500 000 + 800 000 + 405 882) = 2 705 882 FCFA
TVA due sur assistance technique : (2 705 882 x 19,25 %) = 520 882 FCFA
TVA acquittée sur frais d’hôtel : = 96 250 FCFA
TVA à reverser : (520 882 – 96 250) 424 632 FCFA
Quel est le régime fiscal de l’indemnité versée au de contrat est toujours imposable.
travailleur en cas de départ à la retraite ? Toutefois, grâce à son caractère exceptionnel, cette
indemnité pourrait bénéficier des dispositions de l’article
L’administration fiscale a fait savoir que l’indemnité servie 65 bis du Code Général des Impôts, telles qu’issues de
à certains employés arrivés en fin de carrière est un la loi de finances pour l’exercice 2005. Ce texte qui
revenu imposable dans la catégorie des traitements, traduit le souci du législateur d’éviter les effets négatifs
salaires et rentes viagères (Lettre N° 0972/MINEFI/DI/LC/L de la progressivité, conduisant à une imposition excessive
du 08 octobre 2000). des revenus exceptionnels, permet au bénéficiaire d’un
Par ailleurs, l’instruction N° 01/MINEFI/DI/LC/L du 31 tel revenu de demander que l’impôt correspondant soit
janvier 2005 précisant les modalités d’application des liquidé selon les modalités de calcul particulières
dispositions fiscales de la loi de finances pour l’exercice permettant de rationaliser l’imposition de ce type de
2005, confirme cette position constante de l’administration revenu.
fiscale, en indiquant à la page 5, que quel que soit le
mode de rupture du contrat de travail, l’indemnité de fin Noé MOMHA
Les entreprises exerçant leurs activités au Cameroun sont soumises à un certain nombre d’obligations en fin
d’exercice, notamment des obligations comptables, fiscales, sociales et de droit des sociétés.
Nos chers lecteurs voudront bien trouver ci-après, sous forme de tableau, ces obligations, ainsi que le cas échéant,
les sanctions y relatives.
type sanctions
contenus des obligations délais
d’obligations
obligations Etablissement et arrêté des états 4 mois, suivant la date de clôture Emprisonnement de trois (3) mois
comptables de l’exercice, soit au plus tard le 30 à trois (3) ans et amende de 500
financiers de synthèse (bilan, compte
avril 000 à 5000 000 de FCFA ou l’une
de résultat, TAFIRE, états annexés), du de ces deux peines seulement
rapport de gestion et le cas échéant, (article 38 de la loi n° 2003/008
du 10 juillet 2003 portant
du bilan social (article 71 de l’Acte répression des infractions
uniforme OHADA portant organisation contenues dans certains actes
uniformes OHADA)
et harmonisation des comptabilités des
entreprises et article 137 de l’Acte
uniforme OHADA sur les sociétés
commerciales). A noter que le
commissaire aux compte de la société
doit certifier, conformément aux
dispositions de l’article 710 de l’acte
uniforme sur les sociétés que les états
financiers de synthèse sont réguliers et
sincères et donnent une image fidèle
du résultat des opérations de l’exercice
écoulé ainsi que de la situation
financière et du patrimoine de la société
à la fin de cet exercice.
Dépôt d’une déclaration des résultats 15 mars au plus tard (De notre point - Majoration de 1,5 % par mois
obligations (DSF) obtenus au cours de l’exercice de vue, l’Administration fiscale de retard, à compter de la date du
fiscales (article 18 du CGI), certifiée par un devrait harmoniser ce délai avec celui dépôt légal de la déclaration (Art.
expert comptable agréé en CEMAC et d’arrêté des comptes, soit le fixer au
inscrit au tableau de l’ordre, ou validée L106 du LPF)
30 avril au plus tard.
par un Centre de Gestion Agréé. A noter
que la déclaration des revenus d’une - Taxation d’office, après mise
entreprise réalisant un chiffre d’affaires en demeure de déclarer,
annuel inférieur à 250 000 000 de FCFA
majoration de 100 %, et 150 %
peut être certifiée par un comptable
agréé en CEMAC (article L4 du Livre en cas de récidive (article L 97
des Procédures Fiscales). du Livre des Procédures Fiscales)
Savoir obligations Approbation par les associés, des états 6 mois au plus tard, après la clôture
de l’exercice, soit le 30 juin
en droit des financiers de synthèse et affectation
des résultats (articles 140 et 142 de (possibilité d’obtenir une prorogation
societes
l’acte uniforme OHADA sur les sociétés de ce délai par décision de justice
commerciales)
1- Les employeurs utilisant moins de 50 salariés peuvent opter pour le mode de déclaration sur support magnétique, à condition d’en faire
la demande auprès de la CNPS, étant précisé que l’option, une fois acceptée, devient irrévocable.
• Déclaration annuelle sur la situation 31 décembre (à noter toutefois qu’un de 100.000 à 1.000.000 de FCFA
de la Main-d’œuvre à déposer à communiqué n° 45 du Ministre (article 167 du code du travail)
l’Inspection du Travail (article 115 du chargé du travail en date du 29
code du travail, article 3 de l’arrêté n° novembre 1972 fixe la date limite
21/MTPS/DEGRE du 27 mai 1969 fixant de dépôt de la déclaration le 15 août
les modalités et la périodicité de la de chaque année pour des
déclaration sur la main-d’œuvre renseignements établis à la date du
30 juin. Il convient donc que
l’Administration régularise cette
• Examen médical périodique des situation, du fait de l’alignement de
l’exercice social sur l’année civile De 100.000 à 1.000.000 de FCFA
employés, à faire faire chaque année (article 167 du code du travail)
par le médecin de l’entreprise,
conformément à l’article 100 du code
du travail,
A l a i n C h r i s t i a n B I KO E
PROMOTIONS RECENTES
- Pierre Siewe, DGA Ecobank Cameroun S.A., coopté Administrateur de la même banque.
- Ian Michaël Simpson, Directeur et Représentant Power Well Service Holdings Netherlands Gama
Bv S.A., Succursale de Douala
- Jacques Darbin, DG Sogea Satom Cameroun
- Eric Pinot, DGA Camci S.A.
- Nicolas Tchobang, DG Hôtel Sawa
- Achu Sama Dudley, Conseiller Technique N°1 au Ministère de l’Energie et de l’Eau
- Dr Foto Menbohan Samuel, Conseiller Technique N°2 au Ministère de l’Energie et de l’Eau
- Dr Bidjogo Atangana, DG Fondation Ad Lucem
- Faustin Mukena, Gérant Beverages Services Cameroun
- Patrice Amba Salla, Chef de la Cellule Mixte Impôts-Douanes
- Philippe Camille Akoa, Administrateur Provisoire du FEICOM
- Fernandes Paulo, DGA Socada
INTEGRALES DU MOIS
Organisation et fonctionnement de la Générale des Impôts et la
Cellule mixte Impôts-Douanes Direction Générale des Douanes, notamment
Et du Comité de suivi des activités de en effectuant des enquêtes et des contrôles
ladite cellule en vue de mettre à jour des procédés des
Décision N° 1056/CF/MINEFI/du 28 octobre fraudes dans les domaines fiscal et douanier.
2005 A ce titre, elle est chargée de :
- la recherche des renseignements nécessaires
Le Ministre de l’économie et des finances à l’assiette, au contrôle et au recouvrement
décide : des impôts, droits et taxes de toute nature ;
-l’élaboration et de la diffusion de la
Art. 1er : La présente décision précise les
documentation destinée aux services auxquels
modalités d’organisation et de fonctionnement
de la Cellule mixte Impôts-Douanes, ci-après sont confiés des missions de contrôles ;
désignée la Cellule, ainsi que celle du Comité -l’identification des techniques et modes
de suivi des activités de la Cellule. opératoires de fraudes selon la nature des
Art. 2. La Cellule a pour mission d’établir une impôts et taxes dans les échanges
collaboration étroite entre la Direction commerciaux ;
(2) Pour l’accomplissement de ses missions, Art. 7 Le Comité se réunit au moins une (1)
la Cellule peut, en tant que de besoin, faire fois par mois sur convocation de son
appel au personnel technique de la Direction coordonnateur.
Générale des Impôts et de la Direction
Générale des Douanes. Art.8. Les dépenses de fonctionnement du
Comité et de la Cellule sont supportées par
(3) Le Chef de Cellule peut, en cas de nécessité, le budget du Ministère de l’Economie et des
associer toute personne aux activités de la Finances.
Cellule en raison de ses compétences.
Art. 9 Sont abrogées toutes les dispositions
(4) le Chef de Cellule et les membres de la antérieures contraires.
Cellule sont nommés par le Ministre de
l’Economie et des Finances. Art. 10 La présente décision sera enregistrée,
publiée suivant la procédure d’urgence, puis
Art. 4 (1) Pour le suivi du fonctionnement insérée au Journal Officiel en français et en
de la Cellule, le Secrétaire Général du anglais et communiquée partout ou besoin
Ministère de l’Economie et des Finances est sera.
assisté par un comité de suivi, ci après désigné
“ le Comité ”. Le Ministre de l’économie et des finances
(é) Polycarpe Abah Abah
(2) Le Comité est notamment chargé :
Bloc-notes Juridique et Fiscal N° 002 Novembre 2005 17
5 1. COMMUNIQUE DU MINEFI ET LES TAXES SUR LES JEUX
Panorama Le Ministre de l’Economie et Des Finances a A- Pour les entreprises situées dans le ressort
de l’actualité
juridique et fiscale l’honneur d’inviter les contribuables relevant de la Communauté Urbaine de Douala (CUD)
de la DGE à procéder dorénavant à la - Ordre N°1 au profit de l’Etat : principal +
répartition des Centimes Additionnels 10% CAC
Communaux suivant le barème ci-après : - Ordre de paiement N°2 au profit de la CUD :
14%
I- CENTIMES ADDITIONNELS - Ordre de paiement N°3 au profit du
COMMUNAUX (CAC) SUR LA TVA FEICOM : 76%
A- Pour les entreprises situées dans le ressort B- Pour les entreprises situées dans le ressort
de la Communauté Urbaine de Douala (CUD) de la Communauté Urbaine de Yaoundé
- Ordre N°1 au profit de l’Etat : principal + (CUY)
55% CAC - Ordre N°1 au profit de l’Etat : principal +
- Ordre de paiement N°2 au profit de la CUD : 10% CAC
7% - Ordre de paiement N°2 au profit de la CUY :
- Ordre de paiement N°3 au profit du 28%
FEICOM : 38% - Ordre de paiement N°3 au profit du
B- Pour les entreprises situées dans le ressort FEICOM : 62%
de la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY) C- Pour les entreprises situées dans le ressort
- Ordre N°1 au profit de l’Etat : principal + des Communes Urbaines et Rurales
55% CAC - Ordre N°1 au profit de l’Etat : principal +
- Ordre de paiement N°2 au profit de la CUY : 10% CAC
14% - Ordre de paiement N°2 au profit du receveur
- Ordre de paiement N°3 au profit du municipal: 25,2%
FEICOM : 31% - Ordre de paiement N°3 au profit du
FEICOM : 64,8%
C- Pour les entreprises situées dans le ressort
des Communes Urbaines et Rurales En outre, il rappelle que le paiement des
- Ordre N°1 au profit de l’Etat : principal + pénalités doit se faire désormais à l’ordre du
55% CAC Receveur des Impôts de la DGE
- Ordre de paiement N°2 au profit du receveur
municipal: 13% Pour le Ministre de l’Economie et des Finances
- Ordre de paiement N°3 au profit du et par Ordre
FEICOM : 32% Le Directeur Général des Impôts
PREMIERE PARTIE
TITRE UNIQUE
REGLEMENT DE L 'EXERCICE 2004
ARTICLE PREMIER : Sont constatées sur le Budget de l'Etat pour l’exercice 2004, les recettes
d’un montant de 1 451 933 044 682 francs CFA se répartissant ainsi qu'il suit :
Imputations Libellés Prévisions Réalisations Taux de
réalisation
I – RECETTES PROPRES 1 447 000 000 000 1 312 061 338 529 90,67 %
RECETTES FISCALES 1 112 030 000 000 892 246 566 160 80,24 %
721 Impôts sur les revenus des personnes physiques 111 500 000 000 91 839 992 928 82,37 %
723 Impôts sur les bénéfices des Sociétés non pétrolières 165 000 000 000 105 435 931 988 63,90 %
724 Impôts sur les revenus servis aux personnes domiciliées hors Cameroun 18 000 000 000 17 118 470 040 95,10 %
727 Impôts sur la propriété 500 000 000 533 489 896 106,70 %
728 Impôts sur les mutations et les transactions 17 000 000 000 13 819 807 998 81,29 %
730 Taxes sur la valeur ajoutée et le chiffre d’affaires 422 000 000 000 343 224 181 855 81,33 %
731 Taxes sur des produits déterminés et droits d’accises 129 000 000 000 101 794 901 373 78,91 %
732 Taxes sur des services déterminés 3 500 000 000 1 606 832 830 45,91 %
733 Impôts sur le droit d’exercer une activité professionnelle 17 000 000 000 5 544 542 975 32,61 %
734 Impôts sur l’autorisation d’utiliser des biens ou d’exercer des activités 3 530 000 000 2 939 793 874 83,28 %
735 Autres impôts et Taxes sur les biens et services 12 500 000 000 14 162 754 875 113,30 %
736 Droits et Taxes à l’importation 186 100 000 000 180 672 268 236 97,08 %
737 Droits et Taxes à l’exportation et autres impôts sur le commerce extérieur 2 900 000 000 1 116 342 611 38,49 %
738 Droits d’enregistrement et timbre 23 500 000 000 12 437 254 681 52,92 %
AUTRES RECETTES 334 970 000 000 419 814 772 369 125,33 %
171 Remboursement des avals ou cautions mis en oeuvre 1 000 000 000 564 157 483 56,42 %
710 Droits et frais administratifs 18 452 800 000 23 048 793 660 124,91 %
714 Ventes accessoires de biens 79 000 000 8 419 411 724 10 657,48 %
716 Ventes de prestations de services 15 290 100 000 13 001 235 962 85,03 %
719 Loyers des immeubles et revenus des domaines 1 376 000 000 4 312 033 623 313,37 %
741 Revenus du secteur pétrolier 256 000 000 000 337 346 272 941 131,78 %
745 Produits financiers à recevoir 5 000 000 000 7 897 408 785 157,95 %
761 Cotisations aux caisses de retraite des fonctionnaires et assimilés 33 000 000 000 21 833 595 191 66,16 %
771 Amendes et condamnations pécuniaires 4 272 100 000 3 391 863 000 79,40 %
II – EMPRUNTS ET DONS 170 000 000 000 139 871 706 153 246,95 %
150 Tirage sur prêts multilatéraux 70 000 000 000 89 062 116 724 127,23 %
151 Tirages sur prêts bilatéraux 50 000 000 000 13 846 005 206 27,69 %
769 Dons exceptionnels de la coopération internationale 50 000 000 000 36 963 584 223 73,93 %
TOTAL I + II 1 617 000 000 000 1 451 933 044 682 89,79 %
CHAP Taux de
Libellés Dotations Initiales Dotations finales Ordonnancement réalisation
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE 32 108 000 000 31 638 097 344 28 271 364 229 89 %
01
SERVICES RATTACHES A LA P.R.C. 5 480 000 000 5 440 693 579 4 508 866 199 83 %
02
ASSEMBLEE NATIONALE 8 464 000 000 8 215 650 000 7 631 941 876 93 %
03
SERVICES DU PREMIER MINISTRE 10 458 000 000 10 395 487 969 8 273 695 790 80 %
04
CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL 994 000 000 994 000 000 356 000 000 36 %
05
06 MIN. RELATION EXTERIEURES 17 738 000 000 16 067 950 923 14 451 011 431 90 %
07 MIN. ADM.TERR. & DECENTALISATION 25 128 000 000 24 122 672 174 20 316 216 090 84 %
08 MINISTERE DE LA JUSTICE 10 518 000 000 10 602 891 969 8 160 597 926 77 %
09 COUR SUPREME 2 186 000 000 2 186 000 000 1 947 021 197 89 %
11 CONTROLE SUPERIEUR DE L’ETAT 1 687 000 000 1 687 000 000 1 489 321 966 88 %
12 DEL. GENERALE A LA SURETE NAT. 41 820 000 000 42 116 275 194 37 889 301 561 90 %
13 MINISTERE DE LA DEFENSE. 116 808 000 000 116 745 223 936 110 963 080 388 95 %
14 MINISTERE DE LA CULTURE 3 346 000 000 3 210 392 361 1 955 867 802 61 %
15 MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE 183 638 000 000 196 754 683 929 161 834 545 732 82 %
16 MINISTERE DE LA JEUNESSE & SPORTS 11 783 000 000 11 952 375 715 9 496 710 812 79 %
17 MINISTERE DE LA COMMUNICATION 5 133 000 000 5 138 797 277 4 654 513 773 91 %
18 MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUP. 24 851 000 000 26 771 857 655 24 912 297 330 93%
19 MIN. RECHERCHE SCIENTIF &TECHN. 6 052 000 000 5 953 151 175 5 158 078 812 87 %
20 MINISTERE DES FINANCES & BUDGET 38 596 000 000 36 329 299 304 31 182 828 129 86 %
21 MIN. DU DEVELOP. INDUST. ET COM. 3 973 000 000 3 919 034 462 3 377 863 356 86 %
22 MIN. DES AFF. ECON., PROG. & AM.TERR. 7 436 500 000 28 749 549 265 23 402 211 561 81%
23 MINISTERE DUTOURISME 3 023 000 000 2 979 169 393 1 589 624 858 53 %
25 ENSEIGNEMENTTECHNIQUE ET FORMATION PROFESSIONNELLE 29 505 000 000 29 589 204 206 23 003 870 631 78 %
30 MINISTERE DE L’AGRICULTURE 27 251 000 000 35 355 992 527 27 561 860 122 78%
31 MIN. ELEVAGE, PECHE & INDUST. ANIM. 7 041 000 000 8 030 990 239 5 836 008 664 73 %
32 MINISTERE DES MINES, EAU & ENERGIE 5 681 000 000 12 936 789 400 10 734 204 083 83 %
33 MIN. DE L’ENVIRONNEMENT & FORET. 7 919 000 000 7 773 380 271 5 822 679 639 75 %
36 MINISTERE DESTRAVAUX PUBLICS 53 045 000 000 75 567 802 607 39 733 667 296 53 %
37 MINISTERE URBANISME & HABITAT 14 752 000 000 17 482 459 511 10 807 795 140 62 %
38 MINISTERE DE LAVILLE 8 167 000 000 15 626 892 585 8 820 203 124 56%
40 MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE 58 295 000 000 79 283 991 343 46 483 639 322 61 %
MINISTERE DE L’EMPLOI, DUTRAVAIL & DE LA PREVOYANCE SOCIALE 3 833 000 000 4 035 260 268 2 700 525 395
41
MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES 4 556 000 000 4 464 592 487 3 214 295 775
42
43 MINISTERE DE LA CONDITION FEMININE 3 538 000 000 3 954 468 775 2 249 269 299
45 MINISTERES DES POSTES &TELECOM 7 901 000 000 8 967 485 150 7 279 372 847
46 MINISTERE DESTRANSPORTS 6 770 000 000 7 062 146 302 5 208 071 316
50 MIN. FONCT. PUB. &REF. ADMINISTRATIVE 7 238 000 000 7 562 705 050 7 026 844 511
55 DETTE PUBLIQUE DE FCT 70 150 000 000 70 150 000 000 64 254 620 000
56 DETTE PUBLIQUE EXTERIEURE 202 000 000 000 147 416 000 000 147 416 000 000
57 DETTE PUBLIQUE INTERIEURE 245 000 000 000 301 298 040 951 251 691 555 359
65 DEPENSES COMMUNES 44 000 000 000 44 140 370 705 37 802 850 937
90 FINEX 70 000 000 000 70 000 000 000 59 700 000 000
92 PARTICIPATION DIVERSES 15 000 000 000 14 475 000 000 11 640 721 217
93 REEHABILITATION 5 000 000 000 5 000 000 000 4 758 023 728
TOTAL GENERAL 1 617 000 000 000 1 617 000 000 000 1 345 078 945 587
DEPENSES NON REPARTIES PAR FONCTIONS 529 946 105 747 474 630 182 037 472 727 028 586
0
SOUVERAINETE 107 547 503 841 88 656 272 648 86 368 152 553
1
DEFENSE ET SECURITE 156 201 926 281 148 488 507 947 147 276 155 254
2
ADMINISTRATION GENERALE ET FINANCIERE 110 850 571 191 95 648 249 185 94 272 949 327
3
ENSEIGNEMENT, FORMATION ET RECHERCHE 329 967 362 442 288 664 433 473 279 628 770 391
4
5 COMMUNICATION, CULTURE, LOISIRS ET SPORTS 12 406 570 638 10 903 033 069 10 503 112 287
6 SANTE 85 023 384 003 60 036 476 239 52 743 719 311
7 AFFAIRES SOCIALES 10 399 868 012 7 532 977 522 7 039 557 074
8 INFRASTRUCTURES 174 694 747 233 125 321 369 125 116 226 704 948
9 PRODUCTION ET COMMERCE 99 961 960 612 81 538 462 948 78 292 795 856
1 617 000 000 000 1 381 419 964 193 13 450 78 945 587
BUDGET DE L’ETAT
RECETTES RECOUVREES 1 617 000 000 000 1 451 933 044 682 89,79 %
DEPENSES REGLEES 1 617 000 000 000 1 345 078 945 587 83,18 %
DEUXIEME PARTIE
BUDGET DE L’EXERCICE 2006
TITRE PREMIER :
DISPOSITIONS FISCALES ET FINANCIERES RELATIVES AUX RESSOURCES
CHAPITRE PREMIER :
DISPOSITIONS GENERALES
ARTICLE CINQUIEME
Les impôts, contributions, redevances, produits et revenus publics de la République du Cameroun continueront d'être perçus
conformément aux textes en vigueur, sous réserve des dispositions de la présente loi.
CHAPITRE DEUXIEME :
DISPOSITIONS RELATIVES AUX DROITS DE DOUANE
ARTICLE SIXIEME
19°) II est institué un droit de sortie de 2,5% sur le bois scié à l'exportation.
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
CHAPITRE TROISIEME :
DISPOSITIONS RELATIVES AU CODE GENERAL DES IMPOTS
ARTICLE SIXIEME
Les dispositions des articles 1er, 3, 6, 7, 8, 18, 52, 53, 58, 61, 69, 73, 85, 91, 128, 132, 142, 150, 247 bis, 342, 543, 577,
578, 579, 580, 581, 582, 5 3, 584, 595, 599; L6, L19, L53, L58, L59, L60, L65, L68, L68 bis, L82, L116, L117, L118 , L119,
L121 et L141 du Code Général des Impôts sont modifiées et/ou complétées ainsi qu 'il suit :
• quel que soit leur objet, les sociétés anonymes, les sociétés anonymes unipersonnelles, les sociétés à responsabilité
limitée, les sociétés à responsabilité limitée unipersonnelles, les sociétés de fait, les sociétés coopératives et leurs
unions ;
…………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………….………………………………………
…………
Le reste sans changement.
ARTICLE 6.- (3) Les stocks sont évalués au coût réel d’acquisition ou de production du bien. Si la valeur d'inventaire
est inférieure à la valeur d'entrée, la dépréciation est constatée par le biais de la provision pour dépréciation de stocks.
Les travaux en cours sont évalués au coût réel.
ARTICLE 7 (nouveau).- Le bénéfice net imposable est établi sous déduction de toutes charges nécessitées
directement par l'exercice de l’activité imposable au Cameroun et notamment :
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
D – Amortissements
Matériel de Transport
...................................................................................................................................................................................
...................................................................................................................................................................…………………
Voies de chemin de fer :
- Rail……………………………………………………………………….5 %
- Traverses bois……………………………………………………. ….6,67 %
- Traverses bi block………………………………………………….……5 %
- Traverses acier…………………………………………………………..5 %
- Ballast…………………………………………………………………..10 %
- Plateforme……………………………………………………………….5 %
- Voies de chemin de fer mises en concession…………………………1 %
Ouvrages d'art :
Autorails d’occasion…………………………………….….………….10 %
Engins de voie………………………………………………………..….5 %
- Radios et Modems……………………………………………..……….15 %
- Antennes, faisceaux et signalisation Passage à niveau…………….…20 %
- Biens de télécommunications et de signalisation mis en concession….….5 %
ARTICLE 9 (nouveau).- Les plus-values autres que celles réalisées sur les marchandises résultant de l'attribution
gratuite d'actions, de parts bénéficiaires, de parts sociales ou d'obligations, à la suite de la fusion des sociétés anonymes,
sociétés anonymes unipersonnelles, à responsabilité limitée ou à responsabilité limitée unipersonnelles, sont exonérées
de l'impôt frappant les bénéfices réalisés par ces sociétés, à condition que la société absorbante ou nouvelle ait son
siège social au Cameroun ou dans un autre Etat de la CEMAC.
ARTICLE 18 -Pour l'assiette du présent impôt, les contribuables sont tenus de souscrire une déclaration des résultats
obtenus dans leur exploitation au cours de la période servant de base à l'imposition au plus tard le 15 mars. Ladite
déclaration est présentée conformément au système comptable OHADA.
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………
Les entreprises qui relèvent de la structure chargée de la gestion des Grandes entreprises doivent également fournir
le relevé des participations qu'elles détiennent dans d'autres sociétés de capitaux lorsque ces participations excèdent
25 % de leur capital social.
ARTICLE 52 (1) Le bénéfice imposable des contribuables soumis au régime de base prévu à l'article 61 ci-dessous
est constitué par le résultat d'exploitation découlant de leur comptabilité selon le système minimal de trésorerie
En cas d'absence de déclaration ou de comptabilité, l'assiette de l'impôt est déterminée par application au chiffre
d'affaires reconstitué par l'Administration selon les éléments réels en sa possession, du taux de bénéfice fixé par décret.
ARTICLE 58 (nouveau).- Le bénéfice imposable des contribuables soumis au régime de base est déterminé
dans les mêmes conditions que celles prévues à l'article 52 (1) ci-dessus.
ARTICLE 69.
....................................................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................................
Le minimum de perception sus-visé est porté à 1,5 % pour les contribuables ne relevant pas d'un régime réel
d'imposition.
ARTICLE 73 (nouveau).- (1) Les contribuables soumis au régime de base doivent tenir une comptabilité
conformément au système minimal de trésorerie prévu par le droit comptable OHADA ;
(2) Les contribuables soumis au régime simplifié doivent tenir une comptabilité conformément au système comptable
allégé prévu par le droit comptable OHADA;
(3) Les contribuables soumis au régime du réel doivent tenir une comptabilité conformément au système comptable
normal prévu par le droit comptable OHADA et respectant les prescriptions de l'article 19 du présent Code.
ARTICLE 85 :
(1)………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
Il est reversé à la Recette des Impôts du lieu du siège social de la personne qui a effectué la retenue dans les 15 jours
qui suivent la date de mise en paiement de ces produits.
En tout état de cause, et conformément aux dispositions de l'article 146 de l'Acte uniforme OHADA relatif au droit
des sociétés et du GIE, les dividendes mis en distribution par l'Assemblée Générale sont réputés mis à la disposition
des bénéficiaires dans un délai de neuf (09) mois après la clôture de l'exercice, sauf prolongation accordée par le
Président du tribunal territorialement compétent.
(2) Sont imposables selon le régime simplifié les personnes physiques réalisant un chiffres d'affaires annuel hors taxes
compris entre 50 et 100 millions de francs CFA
Elles peuvent opter pour le régime simplifié ; I'option est irrévocable pour une période de trois an et emporte également
option pour le même régime en matière d'impôts directs. Elles doivent notifier leur choix au chef de Centre des Impôts
territorialement compétent avant Ie 1er février de l'année d'imposition.
ARTICLE 142 (nouveau).- (1) Les taux de Taxe sur la Valeur Ajoutée et du Droit d'Accise sont fixés de la manière
suivante :
b) Droit d'Accise
- taux général 25 %
- taux réduit 12,5%
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
(3) Le taux général de la TVA s’applique à toutes les opérations non soumises au taux zéro.
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
(5) Le taux général du Droit d' Accise s'applique aux biens figurant à l'annexe II de la présente loi autres que les
véhicules de tourisme d'une cylindrée supérieure ou égale à 2000 cm3.
(6) Le taux réduit du Droit d'Accise s'applique aux véhicules de tourisme d'une cylindrée supérieure ou égale à 2000
cm3.
ARTICLE 150 (nouveau).- Les assujettis à la Taxe sur la Valeur Ajoutée doivent :
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
2) pour les assujettis relevant du régime de base, tenir une comptabilité conformément au système minimal de trésorerie
prévu par le droit comptable OHADA ;
3) pour les assujettis relevant du régime simplifié, tenir une comptabilité conformément au système comptable allégé
prévu par le droit comptable OHADA ;
4) pour les assujettis relevant du régime du réel, tenir une comptabilité conformément au système comptable normal
prévu par le droit comptable OHADA.
ANNEXES DU TITRE II
ANNEXE I : LISTE DES BIENS DE PREMIERE NECESSITE EXONERES DE TVA
2834 21 10 supprimé
2835 24 10 supprimé
2842 90 10 supprimé
2201 à 2202 Boissons gazeuses, eaux minérales à l’exception des eaux minérales produites localement
7105 90 00
Perles fines, pierres précieuses
7106 10 00 à
7112 90 00
Métaux précieux
7113 11 00 à
7117 90 00
Bijouteries
8703239100 à
Véhicules de tourisme à moteur à explosion d’une cylindrée supérieure ou égale à 2000 cm3
8703249001
et
8703329100 à
8703339001
10) Les marchés et commandes publics de montant inférieur à 5 millions, payés sur le budget de l'Etat, des
collectivités territoriales décentralisées et des établissements publics.
Les marchés et commandes publics de montant inférieur à 5 millions, payés sur le budget de l'Etat, des collectivités
territoriales décentralisées et des établissements publics.
CHAPITRE II
TAXE FONCIERE SUR LES PROPRIETES IMMOBILIERES
CHAMP D’APPLICATION
ARTICLE 577 (nouveau).- (1) La taxe sur la propriété foncière est due annuellement sur les propriétés
immobilières, bâties ou non, situées au Cameroun, dans les Chefs lieux d'unités administratives.
Relèvent également de la taxe sur la propriété foncière, les propriétés immobilières ci-dessus lorsqu'elles sont
situées dans les agglomérations d'une unité administrative et bénéficient d'infrastructures ou de services urbains
tels que définis ci- dessous.
Par infrastructures et services urbains, il faut entendre les réseaux de voies carrossables ou bitumées, d'adduction
d'eau, d'électricité et/ou de téléphone.
(2) Est redevable de la taxe sur la propriété foncière, toute personne physique ou morale propriétaire d'immeuble
(s) bâti (s) ou non bâti (s), y compris tout propriétaire de fait.
SECTION II
EXONERATIONS
ARTICLE 578 (nouveau).- Sont exonérées de la taxe sur la propriété foncière, les propriétés appartenant :
- à l'Etat, aux collectivités locales décentralisées et aux établissements publics n'ayant pas un caractère
industriel et commercial ;
- aux organismes confessionnels aux associations culturelles ou de bienfaisance déclarées d'utilité
publique, en ce qui concerne leurs immeubles affectés à un usage non lucratif ;
- aux entreprises industrielles, agricoles, d'élevage et de pêche en ce qui concerne leurs constructions
à usage d'usine, de hangars ou de magasins de stockage, à l'exception des constructions à usage de bureau qui
y sont érigées ;
- aux organismes internationaux ayant signé un accord de siège avec le Cameroun ;
- aux représentations diplomatiques sous réserve de réciprocité ;
Sont également exonérés, les terrains exclusivement affectés à l'agriculture, à l'élevage et/ou la pêche.
SECTION III
FAIT GENERATEUR
ARTICLE 579 (nouveau).- (1) Le fait générateur de la taxe sur la propriété foncière est constitué par la
propriété de droit ou de fait d'un immeuble.
(2) La taxe sur la propriété foncière est exigible le 1er janvier de l'année d'imposition. Elle doit être acquittée
spontanément au plus tard le 15 mars, sur déclaration du redevable ou de son représentant.
II - TAUX DE L’IMPOT
ARTICLE 581 (nouveau).- (1) Le taux de la taxe sur la propriété foncière est fixé à 0,1 %.
(2) La taxe en principal déterminée par application du taux prévu à l'alinéa 1er ci-dessus, est majorée de 10
% au titre des centimes additionnels communaux, réservés directement à la commune du lieu de situation de
l'immeuble.
SECTION V
LIEU D’IMPOSITION
Article 582 (nouveau).- La déclaration de la taxe sur la propriété foncière est souscrite et l'impôt payé
auprès du Centre des impôts du lieu de situation de l'immeuble.
Toutefois, les entreprises relevant de la structure chargée de la gestion des Grandes Entreprises déclarent et
payent la taxe sur la propriété foncière relative à leurs propriétés auprès de cette structure.
SECTION VI
OBLIGATIONS SPECIFIQUES
ARTICLE 583 (nouveau).- (1) Les actes portant hypothèque, mutation de propriété ou de jouissance en
matière immobilière ne peuvent recevoir la formalité de l'enregistrement que sur justification du paiement
régulier de la taxe sur la propriété foncière.
Toute immatriculation au registre de la conservation foncière est conditionnée par la production d'une quittance
de règlement de la taxe sur la propriété foncière ou la présentation d'un certificat de non imposition délivré par
le service des impôts compétent.
(2) Les redevables de la taxe sur la propriété foncière autant que les personnes exonérées sont tenus de déposer
au service des impôts territorialement compétent un double des titres de propriétés, des permis de bâtir, des
devis de construction et autres documents assimilés, dans le mois qui suit la date de leur délivrance.
Les services émetteurs des documents susvisés sont également tenus d'en adresser copie au service des impôts
compétent, dans les trois mois de leur établissement.
Lorsque les documents susvisés sont établis au nom d'une collectivité, les co-indivisaires sont solidairement
responsables du paiement de l'impôt assis au nom de leur mandataire. La même procédure est appliquée dans
le cas des immeubles acquis en co-propriété.
ARTICLE 584 (nouveau).- Les procédures d'assiette, de contrôle, de recouvrement, de contentieux ainsi
que les obligations générales et les sanctions applicables en matière de taxe sur la propriété foncière sont celles
prévues par le Livre des Procédures Fiscales.
ARTICLE 595 (nouveau).- Sont exonérés du droit de timbre sur les automobiles :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
(2) les véhicules dont les propriétaires bénéficient du privilège diplomatique ou consulaire ainsi que les véhicules
en admission temporaire exclusivement utilisés dans le cadre des projets de coopération internationale ;
ARTICLE 599 (nouveau).- Le redevable de la taxe est la personne physique ou morale propriétaire du
véhicule.
Les entreprises sont également astreintes à produire à toute réquisition de l'Administration fiscale, le livre général
des procédures de contrôle interne, le livre spécifique des procédures et de l'organisation comptable ainsi que
le livre spécifique des procédures et de l’organisation informatique.
ARTICLE L 19 (nouveau).- Lorsque la comptabilité est tenue au moyen de systèmes informatisés, l'organisation
comptable doit recourir à des procédures qui permettent de satisfaire aux exigences de régularité et de sécurité
requises en la matière, dans les formes et conditions prévues par l'article 22 de l'Acte Uniforme OHADA portant
organisation et harmonisation des comptabilités des entreprises.
Dans ce cas, l'Administration fiscale est habilitée à requérir, conformément aux dispositions de l'article L 18
ci-dessus, les conseils techniques d'experts aux fins de procéder à des tests sur le matériel même qui héberge
l'exploitation et à vérifier :
ARTICLE L36 (nouveau).- Lorsque la vérification au titre d'un exercice fiscal donné, au regard d'un impôt
ou taxe ou d'un groupe d'impôts ou taxes est achevée, l'Administration ne peut procéder à une nouvelle
vérification pour ces mêmes impôts ou taxes sur le même exercice fiscal.
Toutefois, l'Administration conserve son droit de reprise au regard de ces impôts et taxes. Elle est en droit de
rectifier, dans le délai de reprise, les bases précédemment notifiées, sous la seule réserve que les modifications
proposées ne résultent pas de contestations faites à l'occasion d'investigations supplémentaires dans la comptabilité
de l'entreprise.
En outre, lorsque l'Administration Fiscale a déposé une plainte pour agissements frauduleux, elle peut procéder
à une nouvelle vérification.
ARTICLE L 53 (nouveau).- (1) l'avis de mise en recouvrement et le titre de perception constituent des titres
exécutoires pour le recouvrement forcé des impôts, droits et taxes.
(2) L'avis de mise en recouvrement est établi et notifié au contribuable lorsqu'une déclaration liquidative n'est
pas accompagnée de moyens de paiement ou suite au dépôt d'une déclaration non liquidative, ou de la dernière
pièce de procédure dans le cas d'un contrôle.
L'avis de mise en recouvrement rendu exécutoire par le Chef de Centre des Impôts territorialement compétent,
est pris en charge par le Receveur des Impôts rattaché.
Le Receveur des Impôts notifie l'avis de mise en recouvrement au contribuable qui dispose d'un délai de quinze
(15) jours pour acquitter sa dette.
(3) le titre de perception est rendu exécutoire par le tribunal territorialement compétent et pris en charge par
le Receveur des Impôts de rattachement qui le notifie au contribuable. Celui-ci dispose d'un délai de quinze
jours à compter de la date de notification pour s'acquitter de sa dette.
ARTICLE L 58.- La mise en demeure valant commandement de payer contient, à peine de nullité, les références
de l’avis de mise en recouvrement en vertu duquel les poursuites sont exercées, avec le décompte détaillé des
sommes réclamées en principal et pénalités. Elle est revêtue de la mention "le présent commandement emporte
obligation de paiement de la dette concernée dans un délai de huit (8) jours faute de quoi, il sera procédé à la
saisie de vos biens meubles"
ARTICLE L 59. - Si la mise en demeure valant commandement de payer n’a pas été suivie de paiement dans
les huit (08) jours suivant sa réception par le contribuable le Receveur des Impôts territorialement compétent,
engage d'autres mesures que sont la saisie et la vente.
La saisie-attribution s'opère à la requête du Receveur des Impôts sans autorisation préalable et suivant les formes
prévues par l'Acte uniforme OHADA portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des
voies d'exécution.
ARTICLE L 68.- Les actes et pièces relatifs aux commandements, saisies et ventes et tous actes ayant pour
objet le recouvrement des impôts, droits, taxes et pénalités dus, ainsi que les actes et pièces relatifs aux poursuites,
sont exemptés de la formalité du timbre et de l'enregistrement. Cette exemption s'étend aux originaux et copies
des actes accessoires et s'applique au timbre des placards exigés pour la vente par les dispositions de l'Acte
uniforme OHADA portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d'exécution.
ARTICLE L 80 (bis).- le Receveur des impôts peut pratiquer des mesures conservatoires sur tous les biens
mobiliers corporels et incorporels du redevable, sans commandement préalable, ni autorisation préalable du
tribunal.
ARTICLE L 82 (nouveau).- (1) Le privilège du Trésor porte sur tous les biens meubles, immeubles et effets
mobiliers du contribuable en quelque lieu qu'ils se trouvent dans les conditions de rang définies à l'article 107
de l'Acte Uniforme OHADA relatif aux sûretés.
(2) A titre exceptionnel, l'Administration fiscale peut, en dernier recours, comme tout créancier, faire procéder
à la saisie et à la vente des biens immeubles du débiteur conformément aux dispositions de l'Acte uniforme
OHADA portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d'exécution.
Lorsque les arguments du contribuable sont reconnus, le dégrèvement est prononcé par le Chef de Centre
Principal des Impôts ou le Responsable de la structure chargée de la gestion des «Grandes Entreprises» dans
la limite de trente millions (30 000 000) de francs CFA.
Le Chef de Centre Principal des impôts ou le responsable de la structure chargée de la gestion des «Grandes
Entreprises» peut, lorsque le requérant en a formulé expressément la demande, consulter au préalable la
Commission Provinciale des impôts territorialement compétente sur la réclamation contentieuse dont il est
saisi.
La Commission ainsi consultée émet un avis motivé sur le dossier qui lui est transmis dans un délai de 30 jours
à compter de la date de sa saisine. Ledit avis est notifié au requérant par le Chef de Centre Principal des impôts
ou le Responsable en charge de la gestion des «Grandes Entreprises» en marge de sa décision.
Toutefois, en cas de non-respect par la Commission du délai ci-dessus imparti, l'Administration notifie sa
décision au requérant. Mention y est faite de l'absence d'avis de la Commission.
La saisine de la Commission Provinciale des Impôts est suspensive des délais de recours ultérieurs.
Article L 117 (nouveau).- Lorsque la décision du Chef de Centre Principal des Impôts ou le responsable
de la structure chargée de la gestion des «grandes entreprises» ne donne pas entièrement satisfaction au
demandeur, celui-ci doit adresser sa réclamation au Directeur Général des Impôts dans un délai de trente (30)
jours, lequel dispose d'un délai de soixante (60) jours pour répondre.
Le Directeur Général des Impôts peut, lorsque le requérant en a formulé expressément la demande, consulter
au préalable la commission centrale des impôts sur la réclamation contentieuse dont il est saisi.
La Commission ainsi consultée émet un avis motivé sur le dossier qui lui est transmis dans un délai de 30 jours
à compter de la date de sa saisine. Ledit avis est notifié au requérant par le Directeur Général des Impôts en
marge de sa décision.
Bloc-notes Juridique et Fiscal N° 002 Novembre 2005 31
Toutefois, en cas de non-respect par la Commission du délai ci-dessus imparti, le Directeur Général des Impôts
5 notifie sa décision au requérant. Mention y est faite de l'absence d'avis de la Commission.
Loi de Finances
de la République du La saisine de la Commission Centrale des Impôts est suspensive des délais de recours ultérieurs.
Cameroun pour
l’exercice 2006 Des textes particuliers fixent l'organisation et le fonctionnement de la Commission Centrale et des Commissions
Provinciales des Impôts.
Lorsque les arguments du contribuable sont reconnus, le dégrèvement est prononcé par le Directeur Général
des Impôts dans la limite de cent millions (100 000 000) de francs CFA.
ARTICLE L 119 (nouveau).- La réclamation présentée au Ministre, qui tient lieu de recours gracieux
préalable, doit à peine d'irrecevabilité, remplir les conditions suivantes :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
- être appuyée de justificatifs de paiement de la partie non contestée de l'impôt et de 10 % supplémentaire de
la partie contestée.
ARTICLE L 121(nouveau).- Le contribuable qui conteste le bien fondé ou le montant d'une imposition
mise à sa charge peut, s'il a expressément formulé la réclamation dans les conditions fixées à l'article L 116
ci-dessus, obtenir le sursis de paiement de la partie contestée desdites impositions, à condition :
- de formuler expressément la demande de sursis de paiement dans ladite réclamation ;
- de préciser le montant ou les bases du dégrèvement qu'il sollicite.
Toutefois, la demande de sursis de paiement introduite auprès du Directeur Général des Impôts, doit être appuyée
des justificatifs de l'acquittement de 10 % du montant des impositions en cause.
L'absence de réponse de l’Administration dans un délai de 30 jours équivaut à l'acceptation tacite du sursis de
paiement dans les conditions prévues au présent article.
Le sursis de paiement cesse d'avoir effet à compter de la date de notification de la décision de l'administration.
ARTICLE L 141………………………………………………………………………………………..…………………
…………………………………………………………………………………………………………...…………………
La remise ou une modération d'amendes fiscales ou de majorations d'impôts, lorsque ces pénalités, intérêts de
retard et, le cas échéant, les impositions principales sont définitives ;
- par le Chef de Centre Provincial des Impôts ou le responsable de la structure chargée de la gestion des «grandes
entreprises» dans la limite de trente millions (30.000.000) de francs pour les impôts et taxes en principal et de
trente millions (30.000.000) de francs pour les pénalités et majorations ;
- par le Directeur Général des Impôts dans la limite de cent millions (100.000.000) de francs, pour les impôts
et taxes en principal et de cent millions (100.000.000) de francs pour les pénalités et majorations ;
- par le Ministre chargé des finances pour les impôts et taxes en principal dont les montants sont supérieurs à
cent millions (100.000.000) de francs ainsi que pour les pénalités et majorations dont les montants sont supérieurs
à cent millions (100.000.000) de francs.
ARTICLE NEUVIEME :
(1) Le produit des centimes additionnels communaux provenant de la taxe sur la valeur ajoutée est affecté pour
25 % à l'Etat.
(2) Les modalités d'application de l'alinéa 1 ci-dessus sont fixées par voie règlementaire.
CHAPITRE CINQUIEME
AUTRES DISPOSITIONS FISCALES ET FINANCIERES
ARTICLE DIXIEME :
Les dispositions de l'article treizième de la loi n° 2004/026 du 30 Décembre 2004 portant Loi de Finances de
la République pour l'exercice 2005 sont modifiés ainsi qu'il suit :
Article 15 : Alinéa 5 -b (nouveau): Le produit de la Taxe Spéciale sur les Produits Pétroliers (TSPP) est partiellement
affecté au projet de la redevance d'usage de la route comme suit :
- 40 F CFA à prélever sur le litre du super ;
- 60FCFA à prélever sur le gaz-oil.
ARTICLE ONZIEME :
Pour l'exercice 2006, le montant à prélever sur le produit de la Taxe Spéciale sur les Produits Pétroliers (TSPP)
au titre de la redevance d'usage de la route, est fixé à FCFA quarante (40) milliards (40 000 000 000).
ARTICLE DOUZIEME :
Le plafond des taxes à reverser au Fonds spécial de développement forestier est fixé à FCFA trois (3) milliards
(3000 000 000) pour l'exercice 2006.
ARTICLE TREIZIEME :
Le plafond des ressources affectées à l'Autorité Portuaire Nationale au titre des redevances à payer par les
organismes portuaires autonomes, est fixé à FCFA un (1) milliard et demi (1500 000 000) pour l'exercice 2006.
ARTICLE QUATORZIEME :
Le plafond des ressources destinées à approvisionner le compte d'affectation spéciale pour la promotion du
tourisme est fixé à FCFA sept cent (700) millions (700 000 000) pour l'exercice 2006.
ARTICLE QUINZIEME :
Le plafond des ressources destinées à approvisionner le compte d'affectation spéciale pour le soutien de la
politique culturelle est fixé à FCFA un (1) milliard (1 000 000 000) pour l'exercice 2006.
ARTICLE SEIZIEME :
Le plafond des ressources destinées à approvisionner le compte d'affectation spéciale pour la régulation des
marchés publics est fixé à FCFA huit milliards et demi (8 500 000 000) pour l'exercice 2006.
ARTICLE DIX-SEPTIEME :
Les produits et revenus applicables au Budget de la République du Cameroun pour l'exercice 2004 sont évalués
à 1 861 000 000 000 francs CFA et se décomposent, par rubrique, de la manière suivante :
151 TIRAGES SUR LES EMPRUNTS BILATERAUX DIRECTS 60 000 000 000
719 LOYERS DES IMMEUBLES ET REVENUS DES DOMAINES 1 900 000 000
721 IMPOTS SUR LES REVENUS DES PERSONNES PHYSIQUES 94 400 000 000
723 IMPOTS SUR LES BENEFICES DES SOCIETES NON PETROLIERES 151 000 000 000
724 IMPOTS SUR LES REVENUS SERVIS AUX PERSONNES DOMICILEES HORS CAMEROUN 18 000 000 000
728 IMPOTS SUR LES MUTATIONS ET LES TRANSACTIONS 21 500 000 000
730 TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE ET LE CHIFFRE D’AFFAIRES 224 000 000 000
731 TAXES SUR DES PRODUITS DETERMINES ET DROITS D’ACCISES 135 000 000 000
733 IMPOTS SUR LE DROIT D’EXERCER UNE ACTIVITE PROFESSIONNELLE 16 300 000 000
734 IMPOTS SUR L’AUTORISATION D’UTILISER DES BIENS OU D’EXERCER DES ACTIVITES 6 000 000 000
735 AUTRES IMPOTS ET TAXES SUR LES BIENS ET SERVICES 9 000 000 000
737 DROITS ET TAXES A L’EXPORTATION ET AUTRES IMPOTS SUR LE COMMERCE EXTERIEUR 176 400 000 000
761 COTISATIONS AUX CAISSES DE RETRAITE DES FUNCTIONS 35 500 000 000
Les crédits ouverts sur le Budget consolidé de la République du Cameroun en 2005 se chiffrent à 1 861 000 000
000 francs CFA et sont ventilés ainsi qu’il suit :
PRINCIPAL INTERETS
Dette Publique Extérieure 82000000000
FINAN.EXT FINAN.INT
90 Participation 20000000000
92 Réhabilitation/restructuration 70000000000
93 309000000000
ARTICLE DIX-NEUVIEME :
ARTICLE VINGTIEME :
Dans le cadre des lois et règlements, le Gouvernement de la République du Cameroun est autorisé à accorder au
cours de l’exercice 2006 l’aval de l’Etat, à des Etablissement publics et des Sociétés d’Economie Mixte, au titre
d’emprunts concessionnels exclusivement, pour un montant global ne dépassant pas 40 millards de francs CFA.
ARTICLE VINGT-UNIEME :
Au cours de l’exercice 2006, le Président de la République du Cameroun est autorisé, pour faire face aux besoins
du pays dans le cadre de son développement économique, social et culturel, à modifier, par voie d’ordonnance ,
les plafonds fixés aux articles dix-neuvième et vingtième ci-dessus.
ARTICLE VINGT-DEUXIEME :
1. Le Président de la République est habilité à apporter, par voie d’ordonnance, des modifications aux législations
financière, fiscale et douanière ainsi qu’au Code des Investissements.
2. Le Gouvernement est autorisé à utiliser les recettes nouvelles provenant de ces mesures, notamment les recettes
découlant de l’allègement de la dette extérieure, pour faire face à ses engagements.
3. Les dispositions de l’alinéa 2 ci-dessus, s’appliquent notamment au cas particulier du premier Contrat de
Désendettement et de Développement (C2D) à conclure entre la France et le Cameroun.
ARTICLE VINGT-TROISIEME :
Le Président de la République est habilité à prendre, par voie d’ordonnance, toutes mesures nécessaires à la mise
en œuvre des réformes structurelles prévues dans le cadre des accords conclus avec la communauté financière
internationale.
ARTICLE VINGT-QUATRIEME :
Les ordonnances visées aux articles vingt-cinquième et vingt-sixième, ci-dessus seront déposées sur le Bureau de
l’Assemblée Nationale aux fins de ratification à la session parlementaire qui suit leur publication.
ARTICLE VINGT-CINQUIEME :
La présente loi sera enregistrée, publiée suivant la procédure d’urgence, puis insérée au Journal Officiel en français
et en anglais./-
ECHEANCES FIXES
En vertu de l’article 87 du Code Général des Impôts, les loyers versés aux entreprises relevant du régime du réel ne subissent pas la retenue
à la source de 5 % sur les loyers.
Il ressort des dispositions de l’article 89 que les contribuables personnes physiques ne relevant pas du régime du réel, qui perçoivent
des revenus fonciers, sont tenus de payer sur déclaration au plus tard le 15 du mois qui suit la fin de chaque trimestre de l’exercice
fiscal, un acompte d’impôt général sur le revenu fixé à 5 % du loyer effectivement perçu. Ceci s’explique par le fait que ces contribuables
ne subissent pas la retenue à la source de 5 % sur les loyers..
T.V.A.
• Redevance CRTV
des Obligations
fiscales & sociales IMPOTS – TAXES – COTISATIONS DIVERSES
• Droit de timbre sur la publicité par véhicules munis de hauts parleurs.
• Paiement de la redevance sur la production des eaux de source, des eaux minérales
et des eaux thermo minérales
• Timbre sur le certificat d’immatriculation des appareils de jeux de hasard et de
divertissement.
• Paiement de la taxe sur les jeux de hasard et de divertissement à l’aide d’un imprimé
spécial.
• Paiement de la taxe à l’extraction des produits de carrière.
• Versement de la taxe spéciale sur les produits pétroliers (TSPP).
COTISATIONS SOCIALES
- et au taux de 2 % lorsque leur montant est supérieur ou égal à 5 000 000 de FCFA
N.B. : L’article 546-B-4 du code des impôts exonère des droits d’enregistrement les
cessions d’actions, de parts et d’obligations de sociétés effectuées sur le marché boursier
• TSR applicable sur certains revenus servis aux personnes domiciliées hors du 15 Jours après le paiement ou la
Cameroun comptabilisation en charges
déductibles, l’événement
intervenant en premier étant pris
en compte. Nous signalons que
l’inscription en compte courant
vaut paiement.
2 - Depuis l’exercice 2004, la redevance audio-visuelle sur patente n’est plus un acompte sur l’impôt définitivement dû pour tout contribuable patentable et
est devenue une charge déductible de la base imposable à l’IRPP et à l’IS.
- Depuis la loi de finances pour l’exercice 2005, le paiement des impôts et taxes dont le montant est supérieur à 200 000 FCFA doit être effectué par chèque
certifié
3 Depuis la loi de finances pour l’exercice 2005, le paiement des impôts et taxes dont le montant est supérieur à 200 000 FCFA doit être
effectué par chèque certifié..
• du dépôt légal de la
déclaration non
accompagnée de paiement
ou sur la fraction excédant
un paiement partiel ;
• de la réception d’un avis
de mise en recouvrement;
• légale d’exigibilité.
- Défaut ou retard de
paiement
15 NOVEMBRE - TVA retenue à la source 19,25 % : taux normal Reversement spontané à 100 % Directeur Général
lors du règlement des (Art. 142 nouveau du la Recette des Impôts ou des Impôts
factures de leurs CGI) au poste comptable de
fournisseurs par l’Etat, Mêmes sanctions que ci-
rattachement
les Administrations
par les personnes dessus.
publiques dotées d’un
budget annexe, les publiques et les entreprises
collectivités territoriales d’économie mixte dans
décentralisées, les Montant des factures lesquelles l’Etat détient au
établissements publics,
fournisseurs du mois moins 25 % du capital
certaines entreprises
du secteur public et précédent
parapublic, du secteur privé, Répartition des chèques :
dont
la liste est fixée par arrêté - Principal : Receveur des
n° 2004/178/MINEFI/DI Impôts ;
du 30 décembre 2004
(Art 149.2 du CGI)
- Centimes Communaux
- les entreprises figurant (Pour les entreprises
sur la liste de l’arrêté sont relevant de la DGE, voir
dispensées de retenues à notre annexe n° 6, ainsi
la source sur les factures que la rubrique “ l’intégrale
effectuées sur leurs
du mois ”
prestations réciproques
- Toute compensation
entre les retenues
effectuées et les impôts
et taxes dus par le
collecteur est interdite
- Défaut de versement
de la cotisation patronale:
Pénalité de 25 %.
- Circulaire n°
22/MINFI/DI
15 NOVEMBRE Taxe sur les jeux de 16,5 % (CAC inclus) des Déclaration et paiement Versement tardif et non
hasard et de produits bruts des jeux au Receveur des impôts versement (art. 214 du
divertissements CGI) :
du mois précédent à
(Art. 211 et 212 du CGI)
(casinos uniquement), y l'aide du carnet à souche
- Sanctions identiques
compris les recettes délivré par
en matière d’acomptes
accessoires (bar, l'Administration fiscale.
IS
restauration, spectacles)
15 NOVEMBRE Cotisations sociales 7 % : régime général DIPE (coupons rose et - Défaut de production
5,65 % : régime agricole vert) de la déclaration
Art. 2 de la loi - Allocations familiales 3,7 % : régime Versement spontané mensuelle :
(Décret 83/364 du
enseignement à la
n°2001/017 du 18 charge exclusive de (chèque certifié) au Majoration de 300
décembre 2001 04/08/1983) FCFA
l'employeur centre des impôts de
par salarié avec un
rattachement. maximum de 75 000
Salaires bruts du mois
précédent majorés des (Art. 8.1. Arrêté conjoint FCFA
Art. 10. Arrêté conjoint avantages en nature, ainsi MITPS/MINEFI du 12 par entreprise
que des avantages en (art. 7.1. Arrêté conjoint
N°035/MTPS/ MINEFI juillet 2002 MTPS-MINEFI du 12
espèces, plafonnés à
du 19 juillet 2002 juillet 2002)
3 600 000 FCFA par an,
complété par l’arrêté soit 300 000 par mois
- Défaut de déclaration
conjoint METPS/MINFI - Pensions vieillesse après mise en demeure :
N° 49 du 11 (Décret 83/364 du
4,20 % à la charge de DIPE (coupons rose et
04/08/1983) Taxation d’office
NOVEMBRE 2002 l'Employeur ; vert) (Art. 7.2. Arrêté ci-
dessus)
2,80 % à la charge de
l'Employé ; - Versement hors
CNPS (chèque certifié) délais :
Même base que les
Majoration de 10 %
allocations familiales.
DIPE (coupons rose et
- Accidents du travail et Cette majoration est
vert) augmentée de 3 % des
maladies professionnelles 1,75 % pour les
cotisations pour
(Décret 78/283 du Employeurs du groupe chaque
A; CNPS (chèque certifié) trimestre ou fraction
10/07/1978)
de
2,50 % pour les trimestre écoulée
Employeurs du groupe après
B; l'expiration d'un délai
de
5 % pour les Employeurs trois mois à compter
du groupe C. de la
date d'échéance des
Même base que les cotisations
allocations familiales non (Art. 11. Arrêté conjoint
MTPS/MINEFI du 12
plafonnées. juillet 2002)
30 NOVEMBRE Droit de timbre sur la 20 000 par mois et par - Toute infraction au droit
publicité par véhicules de timbre
véhicule. Déclaration et paiement
munis de haut-parleurs
Amende égale à un
(Art 589 et 591 du CGI) au centre des impôts
droit en sus (100 %)
par les propriétaires des
Droit de timbre sur la 10 % du coût facturé de
véhicules.
publicité des tabacs et la publicité pour chaque - Absence de registre ou
des boissons alcooliques récépissé
support.
(Art 591 nouveau LF
2004) Amende de 50 000
FCFA + astreinte de 5
000 FCFA par jour de
Paiement des droits
retard
auprès :
- Non présentation du
registre au visa
- d’une régie de
Amende de 5 000 FCFA
publicité, pour les
publicités faites par
panneaux publicitaires ;
Amende de 2 000 FCFA
- des éditeurs de
par omission et par
journaux, pour ceux
affiche, tract ou
installés au Cameroun,
prospectus
et au Centre des Impôts
de l’établissement
- Absence d’indication de
bénéficiaire de la références de paiement
du droit de timbre
publicité, si l’éditeur est
devant chaque article du
installé hors du registre
Impôt sur les Revenus 16,5 % CAC inclus des Reversement à la caisse 100 % Directeur Général
des Capitaux Mobiliers revenus des capitaux du comptable du Trésor des Impôts
Dans les 15 jours de la (IRCM) et déclaration des
date de mise en mobiliers sommes payées par la
(Art 35 à 45 du CGI, 69
société. Mêmes sanctions qu’en
paiement des produits à 80 et 85 à 86)
11 % CAC inclus pour matière de TVA
Versement au Receveur
les plus-values réalisées des Impôts. indiquées ci-dessus,
sur les cessions de titres hormis les sanctions
d’un montant supérieur Versement au Receveur
des Impôts. particulières.
à 500 000 FCFA,
soit 11 % CAC inclus Reversement au
Receveur des Impôts et Les bénéficiaires des
déclaration des sommes revenus occultes,
versées. lorsqu’ils peuvent être
15 % des revenus de
identifiés par
capitaux mobiliers versés Répartition des
chèques (CUD) : l’administration fiscale
à des personnes
domiciliées en France (Arrêté conjoint n°349 sont assujettis à l’impôt
(convention fiscale
du 22/10/2001) sur le revenu des
personnes physiques au
franco-camerounaise). - Principal ; Receveur taux de 38,5 % (CAC
des Impôts ;
compris), majoré d’une
- Centimes pénalité de 100 %
Communaux
* 10 % CAC ;
* 14 % CAC Receveur
Municipal ;
* 76 % CAC Agent
FEICOM.
Dans les 15 jours suivant Taxe Spéciale sur les 15 % des montants HT Déclaration des 100 % Directeur
la date de Revenus versés hors Cameroun au Général des Impôts
sommes versées à
paiement ou de la (TSR) titre de :
- droits d'auteur ; l'Inspection des Impôts
passation en charges (Art. 225 à 228 du CGI)
- vente ou location de Mêmes sanctions qu’en
déductibles.
licence d'exploitation, de matière de TVA
versement (chèque
brevets, marques de
L'inscription en compte fabrique, procédés et certifié) au Receveur indiquées ci-dessus,
courant est assimilée à formules secrets ; hormis les sanctions
des impôts)
un paiement - location ou droit particulières
d'utilisation de films
cinématographiques ; 100 % Receveur des
- fourniture d'informations Impôts
d'ordre industriel,
commercial ou scientifique
;
- location d'équipements
industriels, commerciaux
ou scientifiques ;
- études, consultations,
assistance technique,
financière ou comptable ;
- rémunérations versées aux
entreprises effectuant des
travaux de forage, de
recherche et d'assistance
pour le compte des
compagnies pétrolières qui
renoncent à l'imposition
d'après la DSF.
N.B. Depuis le 1er janvier
2002, date d’entrée en
vigueur de l’avenant à la
convention fiscale franco-
camerounaise de 1999, le
taux est de 7,5 % pour les
montants versés en France
au titre de l’assistance
technique, financière et
comptable uniquement, avec
effet rétroactif au 1er janvier
1998.
DELAI DE REGLEMENT
DESIGNATION DES IMPOTS
OU D'ACCOMPLISSEMENT
OU OBLIGATIONS
DES FORMALITES
• Quitus pour départ en congé annuel ou départ Déclaration des revenus acquis jusqu'à la date de départ
dans les trente (30) jours précédant le départ.
définitif
• Déclaration des résultats imposables Dans le mois de la cessation ou cession d'activité.
• Enregistrement des baux et contrats Dans le mois de leur date pour les actes notariés et les
actes administratifs entre l'Etat ou les personnes morales
de l'Etat et les particuliers (acquisitions, ventes, baux,
marchés et leurs révisions de prix, cautionnements,
concessions, etc..).
Dans les trois mois de leur date pour les actes sous seings
privés passés dans la CEMAC (baux, sous-locations, leurs
prorogations, échanges, cession).
Dans les six mois pour les actes passés hors CEMAC.
• Droit d'accise sur certains biens importés Payable en douane lors de la mise à la consommation.
• Taxe à l'essieu
Payable sur déclaration, dans les 15 jours de chaque
trimestre (cinq jours après l'entrée sur le territoire
camerounais pour les véhicules étrangers).
DELAI DE REGLEMENT
DESIGNATION DES IMPOTS
OU D'ACCOMPLISSEMENT
OU OBLIGATIONS
DES FORMALITES
• Redevance forestière annuelle Pour les ventes de coupe, la redevance forestière annuelle
(Art. 243 CGI) est payée en totalité dans un délai de 45 jours suivant la
date de dépôt ou de renouvellement de la caution de
garantie.
• Cautionnement bancaire dû par les professionnels de Le cautionnement est constitué auprès d’une banque de
la filière bois premier ordre agréée par l’autorité monétaire, dans un
délai de quarante cinq jours à compter de la date de
notification du titre.
• Taxe d’entrée usine Elle est payée ou retenue à la source par le transformateur
(Art. 244 CGI) trimestriellement.
Signalons que l’entreprise qui ne peut justifier du Lorsque ces taxes ne sont pas acquittées spontanément,
paiement de la redevance forestière annuelle, de la elles sont majorées d’une pénalité de 400 % et
taxe d’abattage et de la taxe d’entrée usine ne peut recouvrées le cas échéant avant l’exportation des
être autorisée à exporter les bois débités et les produits concernés par des entreprises collectrices
grumes (art. 247 bis du CGI) dont la liste est arrêtée par le Ministre des Finances.
Ces entreprises collectrices sont solidairement
responsables du paiement des taxes dues avec le
débiteur de celles-ci en cas d’exportation illégale.
ANNEXE 2
BAREME DE L’IMPOT SUR LE REVENU
DES PERSONNES PHYSIQUES
ANNEXE 3
TAUX D'ESTIMATION DES AVANTAGES
EN NATURE
Les avantages en nature sont estimés forfaitairement sur la base d'un pourcentage des rémunérations
brutes taxables (à l'exclusion des avantages en nature eux-mêmes). Ces taux sont les suivants :
• Logement 15 %
• Electricité 4%
• Eau 2%
• Domesticité 5 % par domestique
• Véhicule 10 %
• Nourriture 10 %
• Chiffre d'affaires annuel au moins égal à 5 millions et inférieur 7ème 0,283 % à 0,4 %
à 15 millions de francs
ANNEXE 5
CLASSES DE LICENCE
ET TARIFS CORRESPONDANTS
A- Pour les entreprises situées dans le ressort de la Communauté Urbaine de Douala (CUD)
- Ordre N°1 au profit de l’Etat : principal + 55% CAC
- Ordre de paiement N°2 au profit de la CUD : 7%
- Ordre de paiement N°3 au profit du FEICOM : 38%
B- Pour les entreprises situées dans le ressort de la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY)
- Ordre N°1 au profit de l’Etat : principal + 55% CAC
- Ordre de paiement N°2 au profit de la CUY : 14%
- Ordre de paiement N°3 au profit du FEICOM : 31%
C- Pour les entreprises situées dans le ressort des Communes Urbaines et Rurales
- Ordre N°1 au profit de l’Etat : principal + 55% CAC
II- CENTIMES ADDITIONELS COMMUNAUX (CAC) SUR L’IMPÔT SUR LE REVENU DE PERSONNES PHYSIQUES
(IRPP), L’IMPÔT ET LES TAXES SUR LES JEUX
A- Pour les entreprises situées dans le ressort de la Communauté Urbaine de Douala (CUD)
- Ordre N°1 au profit de l’Etat : principal + 10% CAC
- Ordre de paiement N°2 au profit de la CUD : 14%
- Ordre de paiement N°3 au profit du FEICOM : 76%
B- Pour les entreprises situées dans le ressort de la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY)
- Ordre N°1 au profit de l’Etat : principal + 10% CAC
- Ordre de paiement N°2 au profit de la CUY : 28%
- Ordre de paiement N°3 au profit du FEICOM : 62%
C- Pour les entreprises situées dans le ressort des Communes Urbaines et Rurales
- Ordre N°1 au profit de l’Etat : principal + 10% CAC
- Ordre de paiement N°2 au profit du receveur municipal: 25,2%
- Ordre de paiement N°3 au profit du FEICOM : 64,8%
N.B. : Le paiement des pénalités doit se faire désormais à l’ordre du Receveur des Impôts de la DGE
• Règlement intérieur de l’entreprise visé par l’Inspection du Travail (à partir de de100.000 à 1.000.000
10 employés)
• Boîte de secours pour dispenser les soins urgents et de première nécessité de 100.000 à 1.000.000
SANCTONS
OBLIGATIONS (Délai minimum d’exécution
des mises en demeure)