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La communauté internationale s’accorde autour d’une définition du patrimoine d’intérêt
religieux qui se veut universelle et lui attribue volontiers des valeurs héritées, qui renforcent
son caractère sacré et vivant. Cette reconnaissance a permis de mettre en évidence la nécessité
pour ce patrimoine de bénéficier de politiques spécifiques en matière de gestion et de
protection, qui tiennent compte de son caractère spirituel, et impliquent les communautés
religieuses. Toutefois la définition du patrimoine d’intérêt religieux par la communauté
internationale repose sur des mots clés – « religion », « traditionnel », « sacré », « spirituel » –
qui ne sont pas eux-mêmes clairement définis, et ne précise pas les objets, sites et monuments
visés, laissant le champ libre à l’interprétation. Par ailleurs, le sens de ces mots du patrimoine
d’intérêt religieux peut varier selon les langues, les cultures, les intérêts politiques et évolutions
sociales. Libre ainsi aux Etats d’y inclure ou non toute la richesse de ce patrimoine vivant, à la
fois matériel et immatériel, voire de réviser cette définition quand elle ne s’accorde plus avec
les intérêts politiques.
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Texte intégral
1 À l’évocation du patrimoine religieux, ou comme l’UNESCO le qualifie aujourd’hui,
du patrimoine d’intérêt religieux, il surgit une pluralité de mots étroitement liés à
cette notion juridique, entrée seulement récemment dans le vocabulaire courant des
organisations internationales. La préoccupation pour la protection de ce patrimoine
n’est pourtant pas nouvelle, comme le souligne l’article 56 des Conventions de la
Haye de 1899 et 1907 :
Les biens des communes, ceux des établissements consacrés aux cultes, à la
charité et à l’instruction, aux arts et aux sciences, même appartenant à l’État,
seront traités comme la propriété privée.
2 Il faut toutefois attendre 2010 pour que le patrimoine religieux fasse l’objet d’une
étude spécifique dans le cadre d’un séminaire international réunissant plusieurs
autorités religieuses sous l’égide des Nations Unies et soit mis en exergue à travers la
Déclaration de Kiev sur la protection des biens religieux dans le cadre de la
Convention du patrimoine mondial2, adoptée lors de ce séminaire3.
3 Religion, tradition, culte, dogme, spirituel, croyances, foi, rites, pratiques
religieuses ; autant de mots pour qualifier les manifestations culturelles et sociales
d’une force surnaturelle présentée comme universelle : le sacré. Comment définit-on
le sacré ? Comment le traduit-on ? Comment l’interprète-t-on ? De la définition du
sacré, plus petit dénominateur commun des religions, dépend celle de leur
patrimoine immatériel – tradition, rites et pratiques – et celle de leur patrimoine
matériel – objets et monuments créés, utilisés, vénérés en leur nom. À l’image de la
culture, la notion de sacré est vivante, diverse, instable. Elle varie fortement d’une
époque à une autre, d’un pays à l’autre, d’une communauté religieuse à une autre,
d’un individu à l’autre.
4 Pour en saisir le sens et les enjeux, pour appréhender la relation entre le fait
religieux, l’identité religieuse et le patrimoine d’intérêt religieux, il est donc
nécessaire de prendre en compte les différents niveaux d’analyse, de la définition
adoptée par la communauté internationale et ses implications, à l’interprétation –
l’instrumentalisation ? – opérée par les États et les communautés religieuses, tout en
tenant compte de la conception anthropologique du sacré et du patrimoine religieux.
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religieux
5 Les questions de religion, d’éthique et de morale n’ont été que tardivement
intégrées, au cours du XXe siècle, aux discussions relatives à la gestion et la
protection du patrimoine en droit international, de peur d’exclure certains groupes
culturels ne partageant pas les valeurs occidentales des diplomaties culturelles
s’imposant bien souvent à la table des négociations4. La définition du patrimoine
d’intérêt religieux finalement proposée par les organisations internationales –
formulée par le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) et
reprise par l’UNESCO – donne une liste des sites et monuments relevant de cette
catégorie de patrimoine, sans pour autant faire référence à leur caractère sacré. Tout
l’enjeu semble reposer sur l’imprécision des termes employés et l’absence de
définition du sacré ou du religieux, en postulant qu’il s’agit là de valeurs universelles,
caractéristiques immuables de la nature humaine, partagées de tous et ne nécessitant
pas d’effort de clarification. Ce patrimoine est ainsi défini comme :
6 Cette définition porte uniquement sur le patrimoine matériel, sans faire référence
au patrimoine religieux immatériel. Celui-ci n’est pas défini en droit international, la
Convention UNESCO de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel
se contentant de mentionner « (c) les pratiques sociales, rituels et événements
festifs » au titre des domaines du patrimoine culturel immatériel, sans que ne soit
évoqué la religion ou le sacré. Il en est de même de la Convention UNESCO de 2005
sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. La
définition de l’ICOMOS s’accompagne quant à elle des notions de site sacré, conçu
comme une aire ayant une signification spirituelle spéciale pour les peuples et
communautés6, et de patrimoine religieux vivant qui, selon l’ICCROM, revêt des
caractéristiques qui le distinguent des autres formes de patrimoine7 sans que ne
soient détaillées ces caractéristiques. La reconnaissance de son caractère vivant
souligne la volonté de la communauté internationale de définir des politiques
spécifiques en matière de gestion et de protection du patrimoine d’intérêt religieux,
qui tiennent compte de cette particularité et impliquent les communautés religieuses.
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sans contenu sacré ou importance particulière ayant été placés dans un reliquaire et
devenus sacrés pour la communauté religieuse concernée.
11 Par ailleurs, cette dichotomie sacré-profane, religieux-laïc est bien souvent moins
évidente pour les cultures orientales qui ont du religieux une expérience autre15. Sa
généralisation, de même que la traduction par le terme religion des mots employés
dans les langues non officielles des organisations internationales a tendance à
simplifier les concepts, aplanir les différences, altérer le sens original des diverses
pratiques et croyances en voulant en capturer l’universalité. Il en est ainsi, par
exemple, des concepts hindous de śraddhā et dharma, traduits respectivement par
les notions occidentales de foi et religion16. Alors que la notion de foi est entendue
comme la conviction ou l’acceptation aveugle d’une affirmation comme vérité, quelles
que puissent être les preuves empiriques venant valider ou contredire cette
affirmation, celle de śraddhā désigne une attitude de confiance avant tout
intellectuelle et reposant sur l’observation et la visibilité des résultats17. La traduction
du concept hindou de śraddhā présenté dans les Veda18 ne permet donc pas d’en
saisir le sens véritable et l’originalité. De même, la traduction de la notion de dharma
par le terme de religion affecte son sens et en réduit la portée : le sens de dharma est
beaucoup plus large que celui de religion et inclut un patrimoine immatériel –
comportements ritualisés et attitudes dans le cercle privé – qui n’entre pas dans le
champ du sacré, du religieux tel que l’occident le définit19. En mandarin, il n’existait
pas de terme correspondant au terme occidental de religion avant le XIXe siècle,
époque à laquelle est introduit le néologisme zongjiao afin de labelliser le phénomène
religieux. Ce terme est aujourd’hui utilisé pour qualifier le bouddhisme, le taoïsme ou
le christianisme, mais limite le concept du religieux à la relation des hommes aux
dieux, masquant de ce fait son importante dimension sociale et excluant certaines
pratiques et croyances, telles que le confucianisme, dont les rituels infusent pourtant
la vie privée et publique en Chine20. La question de la traduction des termes religieux
n’est pas nouvelle. Un rapport du XIXe siècle, rédigé par Sir George Thomas
Staunton, met en évidence d’importants débats à cette époque au sein de la
communauté chrétienne missionnaire de Chine sur la juste traduction de la notion de
Dieu. Le mot Tien, qui signifie paradis peut aussi être entendu de façon
métaphorique comme Ciel et donc une traduction de Dieu, même si ce terme est
ambigu. Le mot Shang-Tee, synonyme de Tien au sens spirituel, peut également être
conçu comme la traduction de Dieu en tant qu’être suprême et sacré. Toutefois,
aucun de ces deux mots ne traduit l’objet de vénération pour le peuple chinois, les
Shin – dieux ou esprits21. Au mot Shin, utilisé en mandarin mais perçu par les
missionnaires occidentaux chrétiens comme une référence à un faux dieu, a succédé
le mot Shang-Tee, traduction du vrai dieu (chrétien), ce qui rejoint la thèse avancée
par Dubuisson22, selon laquelle les mots entourant le concept de religion incarnent la
pensée chrétienne occidentale, au détriment des autres cultures. Finalement, comme
le souligne Dubuisson :
Pour lui offrir une chance d’être universellement valable, la notion de religion a
souvent été réduite, on l’a vu, à une sorte de schème simplifié, de définition
minimaliste. Malheureusement, même sous cette forme abstraite et
quintessenciée, on ne la retrouve pas plus dans les différentes cultures
humaines. Ainsi a-t-on déjà signalé le cas des religions (c’est pourtant nous qui
les appelons ainsi) qui ne possédaient pas de dieu(x) significatif(s) à la manière
de l’épicurisme antique (le confucianisme et le bouddhisme, par exemple), des
religions sans véritable institution spécifique (la plupart) ou encore des
croyances et des pratiques qui sont tout autant politiques que religieuses,
idéologiques que religieuses, magiques que religieuses, etc23.
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d’appartenance nationale. Dans cet État officiellement laïc et sans religion, la loi
fédérale n°125-FZ de 1997 relative à la liberté de conscience et aux associations
religieuses, accorde pourtant à l’Église orthodoxe un rôle historique spécifique. Face
aux trois autres religions dites traditionnelles en Russie – l’islam, le judaïsme et le
bouddhisme – l’orthodoxie, religion majoritaire, peu politisée et facilement
contrôlable, bénéficie d’un traitement de faveur28. Elle incarne l’identité nationale,
par opposition aux courants religieux définis comme non traditionnels, voire
étrangers, pour lesquels s’opèrent un durcissement des législations et une limitation
du champ d’expression politique publique29. Loin de promouvoir, à l’image du droit
international, l’universalité de la notion de sacré, la Russie rejette au contraire tout
principe d’universalité des religions et de leur patrimoine. Le christianisme et l’islam
sont ainsi présentés comme un symbole de russité30, dont l’origine est ancrée dans la
tradition nationale et l’appartenance ethnique, ce afin de garantir leur apolitisme et
de séparer cette « version russe » du christianisme et de l’islam universalistes qui
effraient les autorités politiques et religieuses par leur caractère étranger, perçu
comme source de revendications politiques et de fondamentalisme. La discrimination
religieuse à l’œuvre en Russie post-soviétique et le contrôle étroit des institutions
religieuses par le gouvernement influent sur la définition du patrimoine d’intérêt
religieux, protégé davantage pour son incarnation de la tradition, que pour son
caractère spirituel ou sacré, relégué au second plan. En tentant de maîtriser le
sentiment religieux, l’État russe promeut et protège un patrimoine dans lequel la
Nation est appelée à se reconnaître, au risque de faire passer des biens d’un
patrimoine vivant et en devenir à l’état de biens fossilisés31.
16 Les mots du patrimoine religieux reflètent avant tout les intérêts politiques d’une
époque, la notion de sacré étant flexible et ayant évolué depuis l’époque soviétique,
au cours de laquelle la religion était présentée par le gouvernement comme un
« ennemi de la science, [un] frein au progrès social »32. Usant de la notion de sacré
pour promouvoir une rhétorique de sacralisation de l’État soviétique et de son leader,
le gouvernement opérait en parallèle un combat pour la négation du patrimoine
matériel et immatériel religieux dans lequel il ne se reconnaissait pas et qu’il estimait
donc ne pas mériter d’être transmis. De façon similaire aujourd’hui, l’inscription du
patrimoine sur la liste de l’UNESCO, qui est un processus largement dominé par les
États, leur permet d’en faire une vitrine internationale mettant en valeur les aspects
positifs de la culture officielle, favorisant la rhétorique du gouvernement sur l’identité
nationale, et taisant les cultures et religions qui ne correspondent pas à cette
rhétorique33. Le patrimoine d’intérêt religieux est à ce titre un instrument de poids
dans la politique identitaire des États, comme le montre la modification du paysage
urbain de Jérusalem par les autorités israéliennes, de façon à souligner, d’une part, la
présence immémoriale du judaïsme, et à effacer ou minimiser, d’autre part, les traits
caractéristiques de la présence arabe islamique dans la ville34. Il en est de même pour
les fouilles archéologiques réalisées sur ce territoire restreint riche en histoire,
chaque découverte étant brandie comme un titre de propriété, comme la preuve
d’une antériorité du judaïsme sur l’islam35.
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Face au défi qui nous vient des sectes, il convient de prêter attention à certains
phénomènes difficiles à cerner ou à définir, mais qui ont un impact sérieux dans
la vie quotidienne de beaucoup d’Africains même baptisés et pratiquants. Il
s’agit notamment des phénomènes de la sorcellerie, de la magie, du rôle des
esprits et des morts. L’Église ne peut purement et simplement ignorer ces
réalités ou se contenter de les taxer de vaines croyances39.
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Parler de […] reliques […] célèbres, c’est évoquer l’attachement jaloux d’une
population pour un objet sacré et son reliquaire, qui dépasse le sentiment
purement religieux pour offrir à la communauté le seul vrai symbole de son
identité. La vénération fonde ainsi le patrimoine43.
Conclusion
21 Si la vénération individuelle ou collective fonde le patrimoine, il est autant de
définitions du patrimoine religieux que d’individus, autant de mots pour le qualifier,
le circonscrire ou l’élargir. La volonté de définir le patrimoine d’intérêt religieux
repose sur l’idée qu’il est plus aisé de protéger efficacement ce qui est nommé et
normé. Pourtant, comment définir et encadrer un patrimoine matériel et immatériel
aussi divers et évolutif que le patrimoine de nature sacrée ?
22 Même une fois défini, comment protéger ce patrimoine quand la pratique
religieuse elle-même le voue à la destruction ? Quel droit a-t-on d’intervenir s’il s’agit
là d’une tradition, d’une croyance, d’un rite sacré ? L’apport en termes juridiques
d’une définition telle que celle de l’ICOMOS pose question en ce qu’elle ne permet pas
de se détacher du cas par cas lorsqu’un jugement doit être rendu et qu’elle invite la
jurisprudence à reformuler et préciser la définition du patrimoine concerné selon les
situations. Autant de questions auxquelles la prise en compte par la communauté
internationale du patrimoine d’intérêt religieux n’apporte pas de réponse
satisfaisante. Autant de questions que les mots du patrimoine religieux sont
impuissants à encadrer.
23 Ce patrimoine court le risque qu’une fois nommé dans les langues officielles,
traduit tant bien que mal dans d’autres langues, et ainsi encadré, limité à certains
objets, monuments et sites, il ne soit plus représentatif de la réalité des États, des
communautés et des individus. Le patrimoine d’intérêt religieux est en effet défini
comme tel et mis en valeur s’il est en accord avec les valeurs d’un État et de la société,
s’il est représentatif du patrimoine national matériel ou immatériel, i.e. de la culture
religieuse et séculaire, de l’histoire d’un pays. Il s’agit donc d’une définition
largement politique et sociale, qui ne reflète pas nécessairement la réalité de
certaines communautés, mais l’intérêt des institutions au pouvoir, notamment des
institutions religieuses majoritaires ou disposant d’un soutien politique. Les objets ou
monuments exprimant la diversité des identités nationales peuvent alors être
relégués au second plan, voire reniés et détruits, au profit de ceux qui représentent la
majorité ou servent le discours politique en place.
24 Mais au-delà de l’objet, du monument, du site, ce qui enrichit la connaissance
scientifique, c’est de saisir et d’analyser la compréhension par les individus et les
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communautés religieuses de leur caractère sacré, ainsi que le lien qu’ils créent entre
le matériel, les pratiques et la religion. En ce sens, les mots qui sont attribués au
patrimoine matériel d’intérêt religieux, la définition et la normalisation qu’en font les
différents acteurs sociaux, sont autant d’outils de connaissance anthropologique et
sociologique. Sans se limiter à une vision ethno-centrée, qui ne considèrerait que les
particularismes religieux ou s’attacherait au contraire à défendre un universalisme
euro-centré, le travail de recherche autour de la définition et des mots du patrimoine
d’intérêt religieux, du patrimoine sacré matériel et immatériel, permet ainsi de
favoriser la compréhension des phénomènes irrationnels qu’il représente, des
comportements sociaux, politiques et économiques qu’il suscite, des enjeux de sa
reconnaissance et de sa protection enfin.
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Notes
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2 National Kyiv-Pechersk Historical and Cultural Preserve. « yiv Statement on the Protection
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3 Theodosios Tsivolas, Law and Religious Cultural Heritage in Europe, Springer, 2014, p. 28.
4 James A. R. Nafziger, Robert K. Paterson, Alison D. Renteln, Cultural Law: International,
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5 Jukka Jokilehto (dir.), La Liste du Patrimoine Mondial, Combler les lacunes - un plan
d’action pour le futur, COMOS, 2005, p. 33.
6 IUCN, « ackground to Sacred Natural Sites , in Robert Wild et Christopher McLeod (ed.),
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7 Herb Stovel, « ntroduction , in Herb Stovel, Nicholas Stanley-Price and Robert Killick (ed.),
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Religious Heritage: conserving the sacred, ICCROM, 2005, p. 2.
8 Isabelle Schulte-Tenckhoff (dir.), Altérité et droit : contributions à l’étude du rapport entre
droit et culture, Bruxelles, Bruylant, 2002.
9 James Nafziger, Robert Paterson, Alison Renteln, op. cit., p. 831-832.
10 Barbara Cassin, Danièle Wozny, « Introduction », in Barbara Cassin, Danièle Wozny (dir.),
Les intraduisibles du patrimoine en Afrique subsaharienne, Paris, Demopolis, 2014, p. 17-18.
11 Isabelle Schulte-Tenckhoff, op. cit.
12 Asad Talal, Genealogies of Religion: Discipline and Reasons of Power in Christianity and
Islam, Baltimore and London, Johns Hopkins University Press, 1993, p. 28, 39-43, 47-48.
13 Daniel Dubuisson, L’Occident et la religion : mythes, science et idéologie, Bruxelles,
Éditions Complexe, 1998, p. 30-31, 43.
14 William Arnal, Russell T. McCutcheon, The Sacred is the Profane: The Political Nature of
Religion, Oxford University Press, 2013, p. 21.
15 Michael P. Dejonge, Christiane Tietz, « ntroduction , in Michael P. Dejonge, Christiane Tietz
(ed.), Translating Religion: What is Lost and Gained? Routledge, 2015, p. 4.
16 Carlos A. Lopez, « hilological Limits of Translating Religion: śraddhā and dharma in Hindu
texts , in Michael P. Dejonge, Christiane Tietz, Christiane (ed.), op. cit., p. 46.
17 Carlos A. Lopez, op. cit., p. 51.
18 Voir la décision 3. COM 1, en 2008, du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du
patrimoine culturel immatériel, portant inscription du chant védique (Inde) sur la Liste
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Référence électronique
Laure Coupillaud Szustakowski, « Le patrimoine d’intérêt religieux : les enjeux de la définition
du sacré », Droit et cultures [En ligne], 81 | 2021/1, mis en ligne le 06 janvier 2022, consulté le
22 novembre 2023. URL : http://journals.openedition.org/droitcultures/7115 ; DOI :
https://doi.org/10.4000/droitcultures.7115
Auteur
Laure Coupillaud Szustakowski
Laure Coupillaud Szustakowski est diplômée d’un Master de Sciences Po Paris en Sécurité
Internationale et d’une Licence en Histoire de l’Art et Archéologie de l’Université de Lille III ;
elle a complété sa formation par un Postgraduate Certificate portant sur la protection du
patrimoine culturel auprès de l’Association for Research into Crimes against Art (ARCA), en
Italie. Anciennement doctorante en droit à l’ENS Paris Saclay, rattachée à l’Institut des
Sciences sociales du Politique (ISP), elle a publié ses recherches sur le trafic illicite d’icônes
orthodoxes russes en Europe, avant de s’intéresser au pluralisme normatif en matière de
protection du patrimoine religieux.
Droits d’auteur
Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations,
fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
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