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Université d’Abomey-Calavi

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Ecole doctorale pluridisciplinaire
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« Espaces, cultures et développement »
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Formation doctorale Sociologie-Anthropologie
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Rites, rituels et rites de passage puis leurs


bien-fondés

Présenté par :
AGLI Jean-Yves EDIBLE Sidonie

AYOUBA Adamou Professeur Titulaire/CAMES

Année académique 2022-2023


PLAN

Introduction

I. Clarification conceptuelle
- Rites
- Rituels
- Rites de passage
II. Pourquoi les rites, rituels et rites de passage ?
III. Rites et rituels vs mondanité

Conclusion

Revue bibliographique
INTRODUCTION

L'anthropologie s'est longtemps intéressée au rite et plusieurs ethnologues ont tenté de proposer
une vision formelle et ontologique de la pratique rituelle de façon générale. D'abord, le rite se
présente comme une activité très formalisée : possédant ses propres codes et dont les actions
s'articulent autour de symboles fortement marqués.

Pour définir la notion de rituel, l'anthropologie sociale éprouve une difficulté qui tient au moins à
deux raisons. D'une part, cette notion est associée à d'autres, dont l'usage est fluctuant, notamment
celles de cérémonie, de coutume, d'étiquette, de rite, de ritualisation, d'autant plus qu'on les
rencontre ailleurs qu'en ethnologie, par exemple en éthologie ou dans les sciences religieuses.
D'autre part, depuis les origines de leur discipline, de nombreux anthropologues ont élaboré, pour
cette notion, des définitions et fixé des emplois qui sont loin d'être homogènes. Ils ont aussi proposé
des explications très diverses du phénomène rituel selon des critères considérés comme
déterminants, dont les plus importants sont : le lien nécessaire ou non du rituel avec les domaines
du sacré, du fait religieux et des pratiques de la magie ; la prééminence ou non des croyances et
des mythes (des représentations) par rapport au rituel ; le contraste éventuel entre celui-ci et les
activités techniques, « profanes », ou le champ de la rationalité, tous ces domaines donnant lieu à
des définitions qui sont elles-mêmes problématiques.

Qu’appelle-t-on alors rite, rituel et rites de passage puis quels sont leurs bien-fondés ?
I. Clarification conceptuelle

Les termes « rite » et « rituel » (qui peuvent être considérés comme synonymes dans l’usage qui
en est fait) viennent du latin ritus, signifiant « ordre prescrit », qui serait lui-même issu d’une forme
de l’indo-européen védique rta ou arta, évoquant l’ordre du cosmos. L’étymologie nous renseigne
donc sur un aspect essentiel des rituels : leur lien avec un certain ordre. Mais lequel ? L’ordre du
code ou celui des valeurs ? Et à quel niveau de cet « ordre » le rituel opère-t-il ? Celui de l’ordre
social ? De l’ordre moral ? De l’ordre religieux ? De l’ordre mental ?

L’interrogation est d’autant plus grande que les rituels interviennent à de nombreux moments de
la vie et dans des circonstances très diverses puisqu’ils apparaissent autant dans le domaine social
(à travers les grandes cérémonies) que dans la sphère privée (il existe des rituels de la toilette ou
de la relation amoureuse) ; et qu’ils peuvent aussi bien relever du sacré (au niveau de la liturgie
comme à celui de la prière) que du séculier (dans les grandes manifestations politiques ou sportives
comme dans les relations quotidiennes).

Cette sorte d’« omniprésence » du rituel en fait un phénomène difficile à circonscrire et dont l’étude
est éclatée dans différentes disciplines : c’est l’éthologie qui a vu naître les premiers travaux ;
l’ethnologie en fit assez vite un des axes dominants de l’étude des sociétés primitives ; la sociologie
s’est employée à montrer sa présence dans les sociétés modernes ; la psychologie en a fait un
symptôme… À tel point que le terme lui-même est devenu polysémique, la plupart des chercheurs
qui l’ont pris comme objet ayant commencé par proposer une définition qui justifie leur point de
vue.

- Rite

Au sens large du terme, un rite est une pratique sociale codifiée, de caractère sacré ou symbolique,
destinée à susciter l'engagement émotionnel des participants au service d'une même attente ou dans
le cadre d'un culte.

Le rituel désigne l'ensemble du déploiement cérémoniel dans lequel s'insèrent différents rites. Ainsi
le rite est d'abord un acte symbolique verbal et/ou gestuel par lequel l'homme tente de
communiquer avec des êtres ou des puissances ; le propre du rite est d'être prescrit, codifié, répété
et réalisé en vue d'obtenir un effet déterminé. Pour CAZENEUVE, (1971, 334) « le rite est un
ensemble codifié d'actes, de gestes, de paroles, d'objets manipulés et de représentation associées
qui se répète chaque fois que surviennent d'une manière périodique ou aléatoire les événements
et les circonstances auxquels il est lié ».
- Formes et Différents types de rites

Chaque religion ou confession a codifié, au fil des siècles, les gestes qui lui sont propres pour la
célébration de son culte. Par la pratique de ces rites, les fidèles reconnaissent leur adhésion
intérieure à ce culte. Les occasions rituelles concernent soit la vie collective globale de la
communauté, soit des circonstances familiales, ou la vie spirituelle personnelle.

Ainsi, on peut citer :

Rites périodiques : les cérémonies quotidiennes, hebdomadaires, et annuelles (par exemple : Aïd
el kébir pour la religion musulmane).

Rites d'intercession ou de demande. Ils correspondent en général à des intercessions particulières :


intercession pour obtenir la pluie : pratiquement présente dans toutes les religions. C'est souvent à
cette occasion que les rites les plus violents ont été inventés. On se souvient des sacrifices humains
de Carthage pour obtenir la pluie pendant le siège romain ; intercession pour obtenir la victoire ;
intercession pour obtenir une bonne récolte ; intercession pour obtenir la sécurité d'un bateau, d'un
bâtiment, etc.

Rites individuels : la prière. La religion musulmane par exemple, codifie la périodicité, la gestuelle,
la direction tournée vers la Mecque ; certains gestes de la vie courante sont très souvent un peu et
parfois beaucoup ritualisés : mise au lit des enfants, prise du petit déjeuner, maquillage, rasage,
etc.

Les rites de passage également nommés rites initiatiques accompagnent dans beaucoup de
sociétés humaines les changements « biologiques » et « sociaux » d'un individu. Une forme dérivée
est le rite d'entrée dans une secte ou une société de pensée profane. De façon très extensive on peut
parler de rite pour les actes exigés d'un nouveau membre d'un gang ou d'une mafia.

Il est également possible de considérer comme étant un rite initiatique la reconnaissance de la


psychologie gouvernant subconsciemment les rapports sociaux entre les hommes comme facteur
d'union sociale : en effet, cette reconnaissance démarque une acceptation, d'une initiation à la
compréhension sociale, et s'acquiert naturellement et systématiquement par l'homme au cours de
sa vie.

Exemples de Rites de passage : la naissance (baptême, circoncision, excision, etc.) ; la puberté


(Bar, confirmation, etc.) ; la fécondité (fiançailles, mariage, etc.) ; la mort (enterrement, crémation,
célébration de funérailles, etc.).
- Rituels

Rituel est d'abord un adjectif et, quand il s'agit d'un nom, il s'applique à la codification par écrit
d'un rite. Les deux mots « rite » et « rituel » sont issus du latin ritus pour le premier et de rituales
libri (livres traitant des rites) pour le second. Les mots rite et rituel sont souvent employés à tort
l'un pour l'autre.

En ethnologie et en sociologie les rituels désignent un ensemble (ou un type) de pratiques


prescrites ou interdites, liées à des croyances magiques et/ou religieuses, à des cérémonies et
à des fêtes, selon les dichotomies du sacré et du profane, du pur et de l’impur. Ces pratiques
ont suscité l’observation et l’interprétation aussi bien de chercheurs français (de Durkheim
à Lévi-Strauss) que d’anglo-saxons (de Frazer à Turner) – pour ne citer que quelques noms
parmi tout un corpus de travaux.

Les travaux d'Émile Durkheim traitent les rituels comme des éléments du sacré. Mais
l'interprétation du rite par les sciences humaines a tenté de dépasser le cadre de l'explication
purement religieuse par des interprétations sociales ou comportementales.

Par exemple : l'approche que l'on pourrait qualifier d'éthologie humaine, issue notamment des
travaux de Konrad Lorenz ; comme éthologue, Konrad Lorenz a étudié le rite comme la forme
qu'une culture donne à l'agressivité individuelle de ses membres pour circonscrire ses effets
désordonnés et indésirables et a contrario valoriser sa contribution à la conservation du groupe. La
vision de Konrad Lorenz a maintenant été dépassée par René Girard qui a montré que le phénomène
du bouc émissaire et les rites qui y sont associés existent dans toutes les civilisations et donc les
religions, à l'exception du Christianisme, qui pour René Girard, a inauguré de manière définitive
la sortie de la religion, au sens d'ensemble de pratiques purement rituelles.

- K. Lorenz et Goffman donnent au terme « rite » un signifiant élargi : rituel inconscient. Leur
thèse serait que ces « rites » inhibent l'agressivité intraspécifique afin d'autoriser la socialisation de
l'espèce. Ces rites réutilisent cette agressivité affaiblie et remaniée pour structurer le groupe
(hiérarchisation).

- Le rite doit être distingué du rituel, qui est une « mise en scène » consciente. Goffman, Lorenz et
Bourdieu utilisent « rite » dans le sens d'acte inconscient ou peu conscient… en général des gestes
ou attitudes brèves (haussement de sourcils, d'épaule, ouverture des mains, baisser les yeux avant
un croisement d'individus…) permettant, en passant en « conduite automatique » d'inhiber
l'agressivité que devrait occasionner une situation... L'agressivité intraspécifique étant un instinct
(génétique), il ne peut être supprimé mais va être inhibé et réutilisé en « rite » culturel hiérarchisant.
Ces « rites » peuvent être considérés comme la « mémoire vive » du passé de l'espèce, dans le sens
où ils induisent un comportemental optimisé transhistorique garantissant la durabilité de l'espèce
(comportemental adapté a l'ère glaciaire par ex). Les « rites » peuvent aussi être considéré comme
synonyme de « culturel », dans le sens où ils ont autorisé la socialisation d'une espèce… pour
l’espèce humaine, ils s'opposent et pondèrent la « raison » par trop opportuniste qui tend a
privilégier les intérêts immédiats de l'individu au détriment des autres « bénéficiaires » de chacun
de nos actes (groupe, civilisation, espèce).

Les rites ne sont pas forcément religieux puisqu'ils rythment très souvent les actes quotidiens de
la vie des humains. En cela, les rites séparent les humains du monde animal. Les tout premiers
rites : inhumation des corps, feux, élévation de pierres (menhirs ou dolmens) montrent bien qu'à
l'aube de l'humanité, le rite est intrinsèquement lié à l'humanité et systématiquement à la religion
qui est uniquement le fait des humains.

II. Pourquoi les rites, rituels et rites de passage ?

Loin d’être une simple traduction visible de l’activité psychique humaine, le rite est un phénomène
efficace qui transforme la conscience plutôt qu’il ne la manifeste. Parce qu’il est un moment de
réunion et de réactualisation du collectif, il favorise l’apparition d’une forme d’effervescence
collective, qui devient elle-même l’origine d’émotions d’une nature tout à fait particulière, car
collectives.

Un rite sert de ciment à une communauté, conformément au double sens étymologique de « relier
» et « se recueillir ». La participation répétée au culte selon un certain rite marque l'appartenance
à la communauté religieuse concernée.

Les rites de passage marquent le cycle des âges de la vie : naissance, passage entre enfance et âge
adulte, union, naissance du premier enfant, mort. Arnold Van Gennep distingue trois phases qui
caractérisent les rites de passage : une séparation par rapport à un état antérieur, une période de
latence, une agrégation par rapport à un nouvel état ou à un nouveau collectif. Nous pouvons
également retrouver le passage du sacré au profane célébré par Emile Durkheim, le sacré
recouvrant alors le temps et l’espace du rite.

La société s’édifie à partir de temps et d’espaces rituels qui, en invitant l’homme à se mouvoir dans
un monde de représentations spécifiques, lui donne ses contours. Ce postulat le renvoie à sa nature
première d’animal rituel et symbolique dont les différentes étapes de la vie sont scandées par les
rites dits de passage selon la conceptualisation tripartite, désormais célèbre, d’Arnold Van Gennep
qui enseigne que tout statut, pour être effectif, doit impérativement passer par trois étapes : la
séparation, la marge et l’agrégation. En attribuant à chacun sa place dans le temps et l’espace, le
rite de passage ne se limite pas à une simple vocation sociale, sa fonction socialisante est une
nécessité qui laisse supposer que la société ne pourrait pas exister sans ce dernier. In fine, le rite
de passage permet le conditionnement de l’individu par l’assimilation de règles définies pour un
statut donné. Toutes ces étapes, qu’elles soient biologiques ou sociales, mettent en jeu des émotions
collectives. De cette manière, participer à un rituel est synonyme d’intégration à une communauté,
comme s’y soustraire serait manquer son sens.

Victor Turner, l'un des grands théoriciens du rite (ouvrages en bibliographie), propose une
approche teintée d'un certain fonctionnalisme, où le corps social, dont les différentes parties
afficheraient un certain déséquilibre, serait en mesure de créer une stabilité à travers les pratiques
rituelles. Au niveau social, le rite serait donc en mesure d'unifier les individus d'une société, alors
séparés par les contingences sociales. Quant au point de vue de l'individu, Turner s'inspire des
propositions freudiennes où en proie à des besoins affectifs qu'il ne peut combler, ce dernier tente
de faire un pont entre le monde sensible et intelligible, alors qu'il se trouve démuni face à ce dernier.
Pour Lévi-Strauss, dans le dernier chapitre du quatrième tome des Mythologiques, soit L'Homme
nu (1971), le rite est une réponse à un découpage entre le monde discontinu (celui de tous les jours)
et continu (celui d'origine, d'autrefois), alors que les catégories qui ont cours dans une société
donnée sont abolies lors de la pratique rituelle. Ce découpage serait, selon l'anthropologue, la
réponse à une anxiété logique innée à la rationalité humaine. Chez les deux auteurs, la pratique
implique donc un retour aux origines communes et où sont par le fait même abolies les frontières
habituelles, celles du quotidien. C'est à cette origine que fait allusion Lévi-Strauss lorsqu'il parle
du monde continu, celui où tous étaient égaux et où l'homme était unifié à la nature, avant que
s'opère une stratification de l'ordre social. À la suite du rite, l'individu se trouve transformé alors
que fut effectué un passage (d'où les rites de passage) entre le stade de l'« avant » et celui de l'«
après ».
III. Rites et rituels vs mondanité : enjeu de développement pour les pays du tiers-monde
(cas du Bénin)

Sous le voile de la modernité, ce contexte qu'on dit nouveau et qui transforme autant nos rapports
sociaux que ceux face à notre individualité propre, se dégage une nouvelle conception du monde
qui n'est plus attribuable aux dogmes ou récits qui nous entourent. Devenu cliché, ce concept
conserve toutefois un certain potentiel pour ce qui est de considérer les pratiques sociales dont les
fondements tendent à nous échapper. Michèle Fellous, dans À la recherche des nouveaux rites
(2001) par exemple, s'intéresse à ces nouveaux rites quant au sens qu'ils revêtent alors qu'ils se
différencient de plus en plus de la définition classique. Celle-ci constate que dans un contexte où
le temps nous glisse entre les mains, les individus recherchent une assise à travers le rite qui permet
de créer un marquage dans leurs vies. Ce marquage permet de rendre moins abrupte les passages
que nous subissons à plusieurs reprises au cours de notre existence par un certain enracinement,
alors que ce contexte moderne rend poreuses les différentes séquences vécues
(enfance/adolescence, étude/travail, vie personnelle/travail, divertissement/ productivité, etc.). Le
nouveau rite pourrait être perçu comme une réponse à ces questions issues de quêtes individuelles,
puisque c'est désormais l'individualité qu'on tente de définir dans le contexte de modernité5. Cette
nouvelle vision du rite se détache de plus en plus du religieux, on cherche le sacré, sans le
sacrement. Le mariage en est un bon exemple, alors que plusieurs cherchent à conserver les
fondements du rite de passage tout en prenant une distance des instances religieuses, comme c'est
le cas dans le mariage civil par exemple. L’action incontrôlé des cultures populaires débouche sur
l’acculturation voire la déculturation.
CONCLUSION

Les concepts de rites et rituels sont sont souvent, tout à la fois, des marqueurs d’un passage,
assurent un statut, traduisent une volonté de transmission. Pour perdurer voire pour reprendre une
certaine vivacité, ils sont sans cesse renouvelés par les « officiants ».

Le rite et le rituel (ensemble de rites) sont aujourd’hui, dans notre société, toujours aussi puissants
et se renouvellent. C’est un langage (usant à la fois de la parole, du corps, de la mise en scène, etc.)
signifiant qui permet d’élaborer et de donner sens aussi bien à la famille – cet étrange objet que
l’on a bien du mal à définir sans faire appel justement à ces rites qui l’instituent – et à la société.

Il est toutefois possible de percevoir les rites autrement, en ne les envisageant pas exclusivement
comme des actes qui règlent la conduite des individus, mais comme des ressources, des répertoires
de gestes mobilisables par les personnes qui les exécutent pour donner sens à certains phénomènes
ou exprimer leur résistance à certaines injonctions.
Revue bibliographique

Dominique Sewane, La Nuit des Grands Morts. L’initiée et l’épouse chez les Tamberma du
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