Se marier est pour la majorité des gens signe de maturité, une résolution indispensable permettant de

fonder une famille et réaliser une sorte de stabilité, mais, si toutefois les opinions sont unanimes vis-à-vis du
concept du mariage, il n’en va pas de même pour le nombre d’époux auxquelles on a droit . En effet, la
polygamie qui désigne le fait qu’un homme dispose au même moment de plusieurs femmes à la fois,
départagent les avis dans les sociétés polygames. Certains y voient un droit légitime ne devant faire l’objet
d’aucune transigeance, d’autres par contre s’y opposent avec ferveur.

Pour les premiers, en tant qu’adeptes de la polygamie, brandissent haut et fort les arguties suivantes :
D’abord , c’est une nécessité, notamment quand la première femme est atteinte d’une maladie grave
privant le conjoint de ses besoins biologiques, ce qui le met devant l’alternative de se remarier ou de trahir le
lien sacré du mariage et commettre le péché, dans ce cas un second mariage saurait résoudre le problème et
prévenir un déraillement qui pourrait avoir des incidences fâcheuses par la suite, à titre d’exemple des enfants
illégaux dont la destinée serait la rue et la délinquance.

En suite, beaucoup de femmes souffrant de stérilité, n’ont pas la possibilité de procréer, le mari se voit
obligé de réitérer l’expérience du mariage avec une nouvelle épouse en vue d’avoir une progéniture qui portera
son nom et perpétuera sa descendance, d’ailleurs plusieurs foyers qui vivaient la monotonie en absence des
enfants, ont retrouvé le bonheur suite à un deuxième mariage consenti par la première femme et qui s’est soldé
par des grossesses réussies, certaines épouses interviewées ont même attesté vivre en parfaite harmonie avec un
marie commun .
En fin, notre religion, nous confère incontestablement ce droit, et que par conséquent, personne ne
devrait s’opposer à la volonté divine, le coran et la sunna le confirment, et a priori, si dieu a autorisé un tel acte
c’est qu’il y a une sagesse derrière.

La seconde catégorie, en revanche, celle qui repousse l’idée de la polygamie, défend son opinion par
les contre-arguments qui suivent :

Dans un premier lieu, le risque de maladie est le même pour le mari, dans ce cas, quel serait sa réaction
si sa femme le délaisse et part se remarier avec un autre !? N’est-il pas là question d’un égoïsme délibéré de la
part des hommes qui n’hésitent pas à faire valoir leur masculinité ?
En deuxième lieu, l’amour pour les enfants est une sensation partagée des deux côtés, la femme autant
que l’homme, aspirent au sentiment de la maternité, ne serait-t-il pas judicieux, dans ce cas, de penser à
l’adoption d’un bébé délaissé, dans le sens où cet acte résoudra deux problèmes à la fois, d’une part, combler
un couple infécond, d’une autre, faire preuve de charité et de solidarité sociale . Si, par ailleurs, les deux
conjoints repoussent l’alternative d’une insémination artificielle.

En dernier lieu, si la religion nous a octroyé le droit à la polygamie, cette permission a été conditionnée
par l’aptitude à gérer équitablement ses mariages avec toute la connotation que revêt le terme équité, et il n’a
pas manqué de confirmer dans le même verset que nul n’est apte à assuré la dite justice, de surcroît, des
expériences pareilles on révélé l’incapacité de l’homme à être juste avec toutes ses femmes ainsi que ses
enfants. Combien de ménages on été désertés suite à de multiples mariages sans en évoquer les retombées qui
s’en suivent( dislocation familiale, troubles psychique chez les enfants, échec scolaire..etc .)

En ce qui me concerne, je suis catégoriquement contre la polygamie pour toutes les raisons
susmentionnées et tant d’autres, un mariage, d’autant plus, est un lien sacré entre deux personnes, qui se
concertent à vivre et se chérir pour le meilleur et pour le pire.

Somme toute, il parait clairement que se marier à plusieurs femmes est une chose peu concevable et
inappropriée, surtout pour les hommes qui y recourent sans raison aucune, aussi, faut-il rappeler que nous
vivons dans une société qui se veut moderne et de plus en plus protectrice des droits de la femme. En ce sens,
une application stricte et rigoureuse du code de la famille doit être mise en avant en vue de garantir aux
femmes leurs droits et leur dignité.