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INTRODUCTION…………………………………………………………………………………………………………….…………………3
PRIORITE TRANSVERSALE : PRINCIPE D’EGALITE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES ……………………… 3
MESURE 12 : AGIR SUR LE DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES PAR LA FORMATION TOUT AU LONG DE LA
VIE………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 10
SOUS-MESURE 221 : Actions de formation pour les demandeurs d'emploi, jeunes et adultes ………………………….. 27
SOUS-MESURE 222 : Amélioration et développement de l'accès et de la participation durable des femmes au
marché du travail ………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 29
SOUS-MESURE 223 : Intégration professionnelle des migrants sur le marché du travail …………………………………… 31
AXE 3 : RENFORCER LA COHÉSION SOCIALE, FAVORISER L'INCLUSION SOCIALE ET LUTTER CONTRE LES
DISCRIMINATIONS …………………………………………………………………………………………………………………………..……. 32
AXE 4 : INVESTIR DANS LE CAPITAL HUMAIN ET LE MISE EN RÉSEAU, L'INNOVATION ET LES ACTIONS
TRANSNATIONALES ……………………………………………………………………………………………………………………….….…. 46
MESURE 42 : DÉVELOPPER LES PARTENARIATS, LA MISE EN RÉSEAU ET LES INITIATIVES LOCALES POUR
L'EMPLOI ET L'INCLUSION …………………………………………………………………………………………………………….………….48
SOUS-MESURE 422 : Mise en réseau et professionnalisation des acteurs de l'insertion …………………………………… …49
SOUS-MESURE 423 : Initiatives locales - renforcer l'accès aux financements européens des petits porteurs de
projets associatifs ………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 50
Les fiches d'orientation déclinées dans le présent document reprennent pour une large part les
orientations de la contribution régionale de la Franche-Comté à l'élaboration du Programme
opérationnel national du FSE adopté par la CE le 9 juillet 2007. (cf. Document « programme
opérationnel FSE Compétitivité régionale et emploi 2007-2013 – contribution de la Franche-Comté »
diffusé lors du comité de suivi du 21 décembre 2007).
Les fiches d'orientation précisent pour chacune des mesures et sous mesures qui ont fait l'objet
d'une affectation financière à la maquette régionale les conditions de leur mise en œuvre en terme
d'objectif général, de porteurs de projets potentiels, de type d'actions éligibles, de critères de
ciblage (populations visées, secteurs d'activités), de conditions de concentration des financements,
et de prise en compte des priorités transversales retenues par le PO national.
L'égalité entre les hommes et les femmes constitue un des principes fondamentaux du droit
communautaire inscrit dans le traité. L'Union Européenne s'est donc fixée comme objectif d'assurer
l'égalité des chances et de traitement des femmes et des hommes et de lutter contre toute forme
de discrimination fondée sur le sexe dans la mise en œuvre des actions qu’elle soutient. Le
programme opérationnel national du FSE retient ainsi une double approche en matière d’égalité
entre les femmes et les hommes, associant actions spécifiques et démarche intégrée visant à
inclure dans tous les domaines d’action, dans toutes les mesures, la prise en compte de cette
priorité.
A l’échelon régional une fiche d’auto diagnostic des projets faisant l’objet de demande de
subvention a été élaborée par la Délégation Régionale aux Droits des Femmes et à l’Egalité (DRDFE)
et sera transmise à tous les candidats à un financement FSE. Cette fiche permet aux candidats
d’auto évaluer leurs projets au regard de la prise en compte de cette priorité et éventuellement de
le modifier dans un sens favorable. Elle constituera ainsi un élément d’appréciation des services
instructeurs qui au regard de l’ensemble des éléments du dossier auront à renseigner une grille
instructeurs permettant d’affecter une appréciation sur une échelle de valeur (de « pas
satisfaisant » à « très satisfaisant ») au regard de la prise en compte de l’égalité entre les femmes
et les hommes dans le projet.
Les dossiers ne prenant pas du tout en compte cette thématique ou renforçant la discrimination
seront susceptibles d’un avis d’ajournement des services instructeurs au comité de programmation.
Ils devront alors être modifiés.
Les projets prenant en compte spécifiquement le principe d’égalité pourront faire l’objet d’une
bonification du taux d’intervention du FSE de 5 % par rapport au taux de base de la mesure visée,
dans les conditions précisées ci-après (cf. Modalités de prise en compte des priorités transversales).
Les priorités transversales énumérées ci-dessus peuvent être prises en compte dans les projets à
titre spécifique, secondaire ou ne pas être prises en compte. Elles seront considérées comme prises
en compte de façon spécifique lorsqu’une ou des dispositions particulières, significatives,
clairement identifiables et le cas échéant mesurables du projet seront mises en avant en rapport
avec la priorité visée (par exemple proportion de la population concernée). Elles seront considérées
comme prises en compte de façon secondaire lorsque des dispositions du projet permettront
d’établir un lien avec la priorité visée sans pour autant que soient garantis des résultats ou effets
mesurables.
La prise en compte des priorités transversales doit être signalée dans le dossier de demande de
financement et argumentée par le porteur de projet.
Les projets prenant en compte au moins deux des priorités transversales, parmi lesquelles
obligatoirement l’égalité des chances entre les femmes et les hommes, et dont au moins une à
titre spécifique, pourront faire l’objet, à la demande du porteur de projet d’un taux d’intervention
bonifié de 5 % par rapport au taux de base de la mesure concernée.
Dans un souci de bonne gestion de l’ensemble du fonds, et afin de ne pas exposer de petites
structures à des contraintes trop fortes de suivi et de justification associées au bénéfice des
financements européens, un seuil minimum d’admissibilité au FSE pour la période de
programmation 2007-2013 est fixé à 5000 euros. Toutefois des demandes de montants inférieurs
pourront être examinées à titre exceptionnel. Elles devront être justifiées et offrir toute garantie
en matière de respect de la piste d’audit communautaire.
MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE DES CRÉDITS DU FSE - RÈGLES APPLICABLES À L’ÉLIGIBILITÉ TEMPORELLE
Le fondement de l’éligibilité temporelle des dépenses est fixé par l’article 1er du décret 2007-1303
du 3 septembre 2007, soit :
• toute dépense réalisée entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2015;
• sous réserve qu’un dossier de demande complet 1 ait été reçu avant la clôture de l’opération. Une
opération est éligible rétroactivement à la date de son démarrage si elle est non achevée à la date
du dépôt d’une demande recevable2.
1
Un dossier complet inclut nécessairement la demande de subvention renseignée, datée et signée de toute personne ayant
capacité à engager l’organisme sollicitant l’aide et les pièces annexes requises et notamment les documents attestant les
cofinancements, par exemple les lettres d’intention des organismes cofinanceurs. Toutefois, il est entendu que le dossier
présenté à l’ordre du jour du comité de programmation diffère généralement du dossier initial. En particulier des
financements peuvent être ajoutés en cours d’examen et se substituer aux ressources préalablement mobilisées, y compris
une part d’autofinancement. De même le plan d’action est susceptible d’être modifié, ainsi que le budget prévisionnel.
2
L’enregistrement d’un dossier complet donne lieu à une attestation de recevabilité. Ce document fait état de la date de
réception du dossier complet, du n°présage, des coordonnées du service instructeur, de la période de réalisation de
l’opération (date de début et date de fin). Le début de l’opération est fixé, en référence aux règles fixées par l’autorité de
gestion en matière de rétroactivité des dépenses. Le terme de l’opération ne peut être en deçà d’une période de six mois à
compter de la date de réception du dossier complet.
Ainsi, pour éviter la programmation d’opérations closes, deux règles de gestion ont été ajoutées :
• nécessité pour le porteur de projet de déposer un dossier complet au plus tard six mois avant le
terme de l’action ;
• nécessité pour le service gestionnaire d’instruire le dossier et de le présenter à l’ordre du jour
d’un comité de sélection avant le sixième mois suivant l’enregistrement d’un dossier complet.
Dans ces conditions les dépenses sont éligibles rétroactivement au démarrage de l’opération.
Dans le cas d’opérations pluriannuelles, c’est-à-dire excédent une durée de douze mois, les
dépenses sont éligibles rétroactivement sous la condition de dépôt d’une demande recevable
six mois au moins avant la fin de l’opération. Toutefois la période d’éligibilité rétroactive des
dépenses est limitée aux douze mois antérieurs à la date de recevabilité de la demande.
Au niveau régional, la sélection des projets est assurée par un Comité de programmation régional
commun à l’ensemble des fonds européens (CPR), selon des modalités pratiques d’organisation
définies localement. Le calendrier des comités de programmation est téléchargeable sur les sites
internet de la DRTEFP et de la Préfecture de région.
Cette approche plurifonds vise à assurer la cohérence des différents programmes cofinancés par les
Fonds structurels et par le FEADER. Le Préfet de région et le Président du Conseil régional
coprésident le Comité de programmation régional. Les opérations sont sélectionnées dans la mesure
où leurs objectifs particuliers contribuent à atteindre les objectifs fixés dans le PO au niveau de
chaque axe et mesure.
La démonstration de la plus value du FSE dans le dossier est également un critère essentiel de
programmation des dossiers. Une attention particulière sera portée sur la prise en compte des
priorités transversales définies dans le PO FSE, à savoir l’intégration des personnes handicapées,
l’égalité des chances, l’égalité hommes/femmes, le vieillissement actif, l’innovation, le caractère
transnational ou interrégional.
La qualité du montage des projets sera évaluée au regard des indicateurs proposés et de la capacité
des porteurs à les renseigner avec précision et à atteindre les objectifs qu’ils désignent.
Les services qui instruisent les demandes de concours, les Comités de programmation qui émettent
un avis sur la programmation de l’aide, ainsi que les autorités de gestion et les organismes
intermédiaires qui sélectionnent les opérations cofinancées, s’attachent également à vérifier que le
porteur de projet est à même de respecter les conditions de suivi et d’exécution de l’opération
telles que prescrites par les textes communautaires et nationaux applicables.
Constat et enjeux :
La problématique des mutations industrielles constitue une des priorités centrales des acteurs
publics et des partenaires économiques et sociaux en Franche-Comté. Elles s’articulent sur des
problématiques fortes de diminution de l’emploi industriel, d’interrogation sur l’avenir de filières
stratégiques pour l’économie nationale, mais aussi sur une volonté claire de s’adosser aux
capacités d’innovation de la région pour construire un avenir à forte valeur ajoutée.
Dans ce contexte la performance globale des entreprises et des territoires repose sur la capacité à
anticiper et à accompagner ces mutations, pour permettre aux salariés d’adapter leurs
compétences aux nouveaux besoins des entreprises mais aussi de sécuriser leurs parcours
professionnels.
Les actions cofinancées par le FSE seront concentrées sur les sous mesures suivantes :
Toute action ayant un effet sur l'amélioration de qualité des démarches de diagnostic
prenant en compte les caractéristiques socio-démographiques des entreprises touchées par
les plans de sauvegarde, où les salariés présentent souvent un parcours professionnel dans
une seule filière, voire dans une unique entreprise.
Egalité des chances, égalité entre les hommes et les femmes, vieillissement actif, intégration des
personnes handicapées, innovation.
Egalité des chances, égalité entre les hommes et les femmes, vieillissement actif, intégration des
personnes handicapées, innovation.
FEDER axe 1 : actions collectives dont action GPEC dans les 5 filières prioritaires.
Entreprises, partenaires sociaux, AFPA, OPCA, Cellules de reclassement, CARIF, ARACT, Collectivités
territoriales, Etablissements publics, Service public de l'emploi.
sur les salariés privés de leur emploi dans une logique de reconversion vers des secteurs
d’activité en déficit de main d’œuvre qualifiée ;
sur le reclassement des salariés susceptibles d'être menacés dans leur emploi vers les
secteurs en tension.
Concentration des efforts, à la fois sur l’anticipation et sur l’accompagnement des changements
économiques, sociaux et démographiques en étant attentif à l’équilibre à maintenir entre actions
de reclassement « curatives » et actions à visée préventive.
Une attention particulière sera portée sur la filière automobile et d’autres secteurs de l’économie
locale menacés tels que : lunetterie, jouet…
Egalité des chances, égalité entre les hommes et les femmes, vieillissement actif, intégration des
personnes handicapées, innovation.
Constat et enjeux :
L’élévation du niveau des compétences de l’ensemble des actifs est un enjeu important pour la
région Franche-Comté. Le développement des compétences sera en effet déterminant tout à la fois
pour la performance des entreprises franc-comtoises en dynamisant leurs capacités d’adaptation et
d’innovation, et pour la sécurisation des trajectoires professionnelles des salariés en leur
fournissant des moyens d’adaptation en continu et en les préparant aux éventuels reclassements ou
reconversions en cas de difficulté.
Cette mesure a pour objet d’encourager les branches professionnelles et les entreprises à élever et
diversifier la qualification de leurs salariés en fonction de l’évolution des compétences attendues.
- Favorisant les initiatives visant l’accès des jeunes filles aux filières d’apprentissage
dans une optique de diversification des choix professionnels des publics féminins en
Franche-Comté.
La sécurisation des trajectoires individuelles des salariés prioritairement les actifs de plus de 45
ans en favorisant leur accès à la formation et à la certification ;
L’égalité des chances dans l’accès à la formation professionnelle visant à favoriser l’accès à la
qualification et à la validation des acquis de l’expérience pour des publics fragiles (de faible
niveau de qualification, dans les petites entreprises, les femmes, les actifs ne maîtrisant pas les
savoirs de base, les handicapés et les salariés de deuxième partie de carrière).
Le Conseil régional disposant d'une compétence de droit commun pour la mise en œuvre de la
politique régionale de l'apprentissage et de la formation en alternance, la mise en œuvre de cette
sous mesure est déléguée à cette collectivité dans le cadre d'une subvention globale.
Elargissement de l’offre de formation en fonction des besoins identifiés des entreprises et des
jeunes en ouvrant de nouvelles sections et filières et en développant l’apprentissage dans les
grandes entreprises ;
Amélioration des conditions d’accès aux formations par alternance : adaptation des formations
pour l’accueil des personnes handicapées, développement de la mixité des filières ;
Actions visant l’amélioration de la qualité de l’accueil dans les entreprises et les centres de
formation permettant de diminuer le nombre de ruptures de contrat ;
Initiative visant à encourager l’accès des jeunes filles aux filières d’apprentissage.
Seront prioritairement soutenues les actions répondant aux objectifs du CROM (Contrat régional
d’objectifs et de moyens) et du FRAQAPP (Appel à projets du Conseil régional de Franche-Comté
visant au développement qualitatif de l’apprentissage).
Les publics concernés par ce dispositif sont les apprentis, les formateurs, employeurs d’apprentis,
les demandeurs d’emploi, les jeunes actifs notamment les jeunes filles optant vers un choix
professionnel diversifié ou non conventionnel.
L’intervention du FSE sera concentrée sur les mesures visant à améliorer qualitativement et
quantitativement l’apprentissage, elle porte ainsi notamment sur l’orientation des jeunes
(information des jeunes sur les métiers et sur les formations par la voie de l’apprentissage), sur le
suivi et la pédagogie personnalisés et sur le renforcement des liens entre les acteurs du territoire.
Egalité des chances, égalité entre les hommes et les femmes, intégration des personnes
handicapées, innovation.
Le FEDER (axe 1 action 1.7) intervient au titre des investissements des organismes de formation
dont les CFA.
Enrichissement des pratiques professionnelles par le partage et l’échange des savoir-faire entre
générations en développant le tutorat dans l’entreprise ;
Les FSE sera mobilisé pour favoriser l’émergence de stratégies globales de vieillissement des actifs,
par le soutien à des actions d’ingénierie et de formation spécifiquement mises en place dans ce
cadre par les entreprises et les branches professionnelles pour faciliter leur maintien dans l’emploi,
la sécurisation des trajectoires professionnelles individuelles et l’allongement de la durée de vie
active.
Prise en compte des stratégies globales de vieillissement des actifs dans une entreprise, une
branche professionnelle, une filière ou un territoire.
L’accent sera mis sur la cohérence entre la gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences
et les plans de formation. Les salariés les moins qualifiés et les plus vulnérables aux mutations
économiques seront prioritaires dans l’intervention. Il en va de même des secteurs d’activités, qui
présentent des fragilités ou qui ont un recours encore insuffisant à la formation continue.
Soutenir le développement des plans de formation en priorité pour les PME, PE, TPE ;
Encourager les formations des salariés sur des qualifications transférables vers d’autres
entreprises, d’autres filières ou d’autres branches.
Une priorité forte est donnée à l’accès des salariés les moins qualifiés dans les entreprises
concernées par les mutations industrielles ainsi que dans les secteurs rencontrant des difficultés de
recrutement.
Seront priorisés les plans de formation qui permettront d’atteindre l’objectif national de 80% de
participants issus des premiers niveaux de qualification (VI, V bis et V) ou d’atteindre 35% de
participant seniors, ou d’atteindre un taux de + 50% de femmes …
Le critère d’acquisition d’une qualification reconnue et transférable sera pris en considération pour
la détermination du taux d’intervention FSE.
Priorité n° 1 : La fragilité du public concerné : seront considérés comme prioritaires les projets
dans lesquels 50 % des heures de formation sont destinées aux publics fragiles, c’est à dire aux
salariés de premier niveau de classification (notamment issus des niveaux VI-Vbis-V) , ou présentant
des déficits en matière de savoirs de base, les salariés en situation de précarité professionnelle, les
femmes, et tous travailleurs défavorisés (seniors, travailleurs handicapés au sens du Règlement CE
800/2008 du 6 août 2008).
Pour les actions de formation à caractère général, la somme des subventions publiques accordées
pourra atteindre 55 % du coût total du projet de formation pour les entreprises ne répondant pas à
la définition communautaires des PME, 65 % pour les PME, 75 % pour les TPE et micro entreprises
(tableau ci-dessous)
Les actions de formation dont le pourcentage d’heures de formations par stagiaire bénéficiant aux
femmes est supérieur au pourcentage des femmes dans l’effectif total de l’entreprise bénéficiaire,
sont considérées comme prenant en compte de façon spécifique la priorité transversale femmes /
hommes. A ce titre elles bénéficient d’un taux de majoration de 5 %.
Toutefois ces 3 priorités ne se cumulent que partiellement dans le cas des formations
générales mises en œuvre dans les TPE et micro entreprises. Dans tous les cas en effet,
l’intensité des aides publiques (dit taux TTS) ne peut excéder 80 %, le taux maximum
d’intervention du FSE étant plafonné à 45 %.
o Une formation générale est une formation comprenant un enseignement qui n’est pas
uniquement ou principalement applicable au poste de travail actuel ou prochain du salarié
dans l’entreprise bénéficiaire, mais qui procure des compétences transférables à d’autres
entreprises ou à d’autres domaines de travail.
La formation est considérée comme générale si, par exemple :
- elle est organisée en commun par plusieurs entreprises indépendantes ou est ouverte
aux salariés de différentes entreprises,
- elle est reconnue, certifiée ou validée par les autorités ou organismes publics ou par
d’autres organismes publics ou institutions auxquels l’Etat ou la Communauté a conféré
des compétences en la matière.
Actions liées à la politique contractuelle (ADEC…). L’intervention publique qui vise à traiter les
enjeux d’intérêt général qui dépassent le cadre de l’entreprise, notamment dans le cadre
d’engagement de développement de l’emploi et des compétences (EDEC) ;
Actions prises en comptes au titre de subvention globale, notamment par les OPCA ou OPACIF, au vu
des priorités de la mesure.
Egalité des chances, égalité homme/femme, vieillissement des actifs, personnes handicapées.
Le FEADER soutien les actions de formation des entreprises de moins de 250 salariés issues du
secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire. Il s’agit de formations professionnelles courtes
(12H à 240 H) de type « technique agricole » liées au secteur agricole de base (exploitation), les
techniciens, les agents de développement ainsi que le champ des entreprises agroalimentaires
notamment les coopératives. Sont exclues les entreprises de services au secteur agricole (centres
de gestion, insémination, contrôle laitier…) qui pourront solliciter le FSE.
Le FSE soutiendra les formations longues (>240H) et qualifiantes pour les PME du secteur de
l’agriculture.
Pour les grandes entreprises seul le FSE pourra être sollicité au titre des plans de formation.
L’avis est sollicité auprès des services de la DRAF pour tout dossier du secteur agricole.
Sont soutenus prioritairement les travailleurs de bas niveaux de qualification, salariés des petites
entreprises, salariés en situation d’illettrisme, salariés en deuxième partie de carrière, personnes
en situation professionnelle précaire, les publics fragiles ne maîtrisant pas les savoirs de base, les
personnes handicapées.
PME/TPE, branches qui n’ont pas recours à la VAE et sont à outiller, les branches visées par
l’anticipation des mutations économique, les branches créatrices d’emploi et considérées
comme des gisements d’emploi notamment secteurs des services à la personne.
Renforcer les actions favorisant l’accès à la VAE des femmes, des seniors, des personnes
handicapées.
Constat et enjeux :
La Franche-Comté est une région où le nombre des retraits d’activité sur les 5 ans à venir est
important. L’accompagnement des créateurs ou repreneurs d’entreprises par des réseaux
professionnels est donc une priorité partagée.
Afin de favoriser l’égalité des chances dans la sphère entrepreneuriale, une priorité forte sera
donnée aux initiatives ou aux démarches ayant un impact démontré en matière d’accès des femmes
au marché du travail et à la diversification de l’emploi féminin.
- Par ailleurs, les initiatives novatrices d’accompagnement des personnes privées d’emploi
vers la création d’activité de services aux personnes ou aux entreprises seront soutenues
ponctuellement.
Les actions cofinancées par le FSE seront concentrées sur la sous mesure suivante :
Afin de favoriser l’égalité des chances dans la sphère entrepreneuriale, une priorité forte sera
donnée aux initiatives ou aux démarches ayant un impact démontré en matière d’accès des femmes
au marché du travail et à la diversification de l’emploi féminin.
Le FEDER soutient les aides aux jeunes entreprises innovantes notamment les projets soutenus dans
le cadre de l’incubateur (fiche action 1.3).
Le FEDER au titre de l’action 1.5 soutient les actions collectives visant à soutenir les dynamiques du
tissu économique en favorisant la transmission-reprise d’entreprises, l’aide à l’investissement
matériel pour la création, l’accompagnement de la mise en réseau d’entreprises.
Le FEDER à ce titre soutient les actions de mise en réseau de TPE, ainsi que l’animation et la
sensibilisation à la création/reprise de TPE : commerce et artisanat, post-création.
Actions d’aide aux conseils et à l’accompagnement des jeunes ayant un projet d’installation
d’exploitation agricole ou de création d’entreprise lié aux métiers agricoles et aux repreneurs ;
Actions de formation établies dans le cadre d'un plan de professionnalisation personnalisé pour
les jeunes voulant s'installer agriculteurs ou autres métiers du secteur agricole.
Tout public créateur ou repreneur d’activité notamment les femmes et également tous prétendants
à la reprise d’une exploitation agricole et plus particulièrement les jeunes.
Au titre du premier type d’action le FSE soutiendra la formation dispensée par des organismes
habilités par l’Etat.
Dans le cadre de l’égalité des chances une priorité forte sera donnée aux initiatives visant à la
reprise d’entreprise par des femmes ainsi qu’à toutes démarches ayant un impact sur la
diversification de l’emploi féminin dans le secteur de l’agriculture.
Le FEDER soutien les aides aux jeunes entreprises innovantes notamment les projets soutenus dans
le cadre de l’incubateur.
Constat et enjeux :
Le chômage s’est accru au cours des dernières années sur certains territoires de la région. L’emploi
temporaire occupe une place importante parmi les formes d’emploi et s’accompagne d’inscriptions
renouvelées des personnes concernées à l’ANPE. Il en ressort des besoins importants en matière
d’orientation et d’accompagnement des demandeurs d’emploi, ces besoins se faisant sentir de
manière particulièrement aiguë sur certains bassins d’emploi aujourd’hui frappés plus fortement
par le chômage.
Sur la période 2007-2013, le FSE viendra soutenir les démarches entreprises dans le cadre de la
modernisation du service public de l’emploi. Il s’agira principalement de favoriser le renforcement
du suivi personnalisé et de l’accompagnement des demandeurs d’emploi en difficulté. Cet objectif
s’inscrit au cœur de la mise en œuvre des politiques d’accès à l’emploi conduites par le SPE et se
déclinera en trois grandes priorités :
Favoriser un retour rapide à l’emploi des demandeurs d’emploi par un suivi personnalisé
renforcé ;
Le FSE intervient pour cofinancer les mesures d’accompagnement destinées au retour à l’emploi des
demandeurs d’emploi non indemnisés par le régime d’assurance chômage présentant un risque
élevé de chômage de longue durée et permettant la définition d’un projet d’accompagnement.
Le FSE accompagnera dans ce cadre la mise en œuvre du dispositif PARCOURS 3 conduit par l’ANPE
afin :
les aides financières favorisant les reprises d’emploi à savoir les aides à la mobilité
géographique (AMG) et l’aide à la reprise d’activité des femmes (ARAF),
Sur les demandeurs d’emploi non indemnisés présentant un risque élevé de chômage de longue
durée et notamment : jeunes et adultes sans qualification, personnes handicapées, personnes
bénéficiaires des minima sociaux, demandeurs d’emploi de plus de 45 ans, personnes victimes de
discrimination.
Les projets conduits en direction de l’accompagnement des publics féminins, et notamment la mise
en œuvre de l’ARAF (aide à la reprise d’activité des femmes) feront l’objet d’une attention
particulière.
3
A titre indicatif, ou toute autre organisation dont le projet correspond aux objectifs de l’opération
La prise en compte du risque de chômage de longue durée permet de franchir un nouveau saut
qualitatif dans l’accompagnement personnalisé, en concentrant l’action du FSE sur les publics les
plus fragilisés.
Le FSE intervient pour cofinancer des opérations d’accompagnement renforcé au bénéfice des
jeunes de bas niveau de qualification, dans les conditions fixées par l’autorité de gestion en titre et
modulées en fonction des caractéristiques régionales.
Dans le cadre d’appel à projets spécifiques, à l’initiative du Préfet de région, le FSE peut également
être appelé à intervenir, au regard de besoins identifiés dans les diagnostics régionaux. Ces projets,
centrés sur l’accès à l’emploi et la qualification, répondent à des difficultés particulières de
catégories de jeunes. Ainsi, le FSE pourra soutenir des projets conduits par les Missions Locale et
les P.A.I.O. en direction des jeunes sans qualification (niveau V bis et VI) accueillis en parcours
CIVIS et en priorité :
les projets conduits en direction des jeunes issus des quartiers urbains sensibles ;
les démarches d’accompagnement des jeunes sans qualification résidant en zone rurale ;
les actions visant à favoriser l’accès au marché du travail et à diversifier les choix
professionnels des jeunes filles sans qualification.
Par ailleurs, le FSE pourra être amené à soutenir également, les initiatives visant à fédérer et à
renforcer les synergies entre les structures d’accueil des jeunes.
Les jeunes de bas niveau ou sans qualification, notamment issus de quartiers urbains sensibles ou
résidant en zone rurale.
Les structures qui solliciteront le FSE dans le cadre d’appel à projets devront être en mesure
d’offrir toute garantie en matière de gestion des crédits communautaires, en particulier en
disposant d’outils de gestion et de comptabilité par projet.
Le partenariat avec le monde économique permet aux missions locales de proposer aux jeunes des
contrats de travail et des parcours qualifiants.
4
A titre indicatif, ou toute autre organisation dont le projet correspond aux objectifs de l’opération
Maisons de l’emploi5
Le FSE pourra être mobilisé au titre du programme 2007-2013 pour soutenir les démarches
d’ingénierie de projets fondées sur un rapprochement des acteurs de l’emploi et de la formation
visant à optimiser la qualité des services rendus pour l’accompagnement vers l’emploi : prestations
portant, par exemple, sur le diagnostic ou les plans d’action (état des lieux, identification des
besoins des publics, cartographie…), animation (organisation de la concertation entre les différents
acteurs de la Maison de l’emploi ou des structures de coordination emploi/formation), formation
(professionnalisation des acteurs) et outillage (création d’outils communs tels qu’un site Internet)
et les plates-formes territoriales et/ou sectorielles d’accompagnement vers l’emploi, à l’initiative,
notamment, des acteurs économiques.
Néant
Néant
5
A titre indicatif, ou toute autre organisation dont le projet correspond aux objectifs de l’opération
Constat et enjeux :
Dans ce cadre, le FSE sera mobilisé pour soutenir les actions et parcours de formation des
demandeurs d’emploi jeunes et adultes, notamment ceux mis en place par le Conseil régional en
lien avec le Plan régional des formations professionnelles, dans une démarche de qualification et
d’acquisition de compétences en réponse aux besoins du marché du travail régional.
Il s’agit notamment :
Le FSE pourra intervenir également pour cofinancer des actions telles que :
lutter contre les difficultés de recrutement, notamment dans les métiers en tension ;
construire des plans d’action territoriaux et partenariaux relatifs à l’emploi des hommes et
des femmes de plus de 50 ans.
Les actions seront ciblées, notamment, sur les publics qui bénéficient plus difficilement de la
formation professionnelle. La priorité sera donnée :
aux jeunes ne disposant pas d’une qualification adaptée aux besoins de l’économie
régionale, dont on recherche à favoriser l’accès à la formation en alternance, mais aussi les
jeunes diplômés dont l’insertion professionnelle s’avère difficile, en particulier les jeunes
femmes et les jeunes issus de l’immigration.
6
A titre indicatif, ou toute autre organisation dont le projet correspond aux objectifs de l’opération
Egalité des chances, égalité hommes/femmes, personnes handicapées, vieillissement actif, publics
résidents en ZUS, innovation,
Parallèlement à la priorité transversale de l’égalité des chances entre les femmes et les hommes
qui est prise en compte au sein de chacun des axes du programme, le FSE pourra être mobilisé dans
le cadre de l’axe 2 pour soutenir cinq types de démarches spécifiques en matière de mixité et
d’égalité professionnelle :
des actions ayant pour objet de permettre le retour à l’emploi de femmes en difficultés et
de faciliter leur accès à la formation et au marché du travail ;
des actions exemplaires en matière de promotion du thème de l’égalité des chances entre
les femmes et les hommes dans le champ de l’emploi et de la formation et de l’égalité
professionnelle pour les entreprises ;
Les différentes démarches initiées dans ce cadre devront nécessairement être construites en
concertation avec les réseaux spécialisés dans le champ de l’égalité des chances et du droit des
femmes et notamment la Délégation régionale aux droits des femmes (DRDFE).
Le taux moyen applicable au niveau des opérations peut-être de 15 points plus élevé que celui fixé
au niveau de l’axe.
7
A titre indicatif, ou toute autre organisation dont le projet correspond aux objectifs de l’opération
L’accent doit être mis dans cette programmation sur l’accompagnement de la mise en œuvre de la
loi pour l’égalité salariale au travers, notamment, des accords d’égalité. C’est, prioritairement,
dans le cadre de la gestion des ressources humaines au sein des entreprises que doit être poursuivie
la mise en œuvre de l’égalité. En ce qui concerne les modes de garde, l’action du FSE doit se
concentrer sur des propositions innovantes, s’inspirant du programme Equal 2000-2006, qui
complète les modes de garde traditionnels.
Pour faciliter l’accès à l’emploi des travailleurs migrants, confrontés à un taux de chômage
particulièrement élevé, le FSE intervient pour cofinancer des actions telles que :
l’apprentissage linguistique pour les immigrés installés en France depuis plusieurs années :
prescription et formation ;
la validation des acquis de l’expérience pour les migrants déjà présents sur le territoire.
Migrants déjà présents sur le territoire et s’inscrivant en priorité dans une démarche active de
recherche d’emploi et/ou de sécurisation de parcours professionnel.
Dans ce cadre, l’intervention du FSE est concentrée sur l’amélioration, par la formation
linguistique, des chances d’accès des migrants au marché du travail.
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A titre indicatif, ou toute autre organisation dont le projet correspond aux objectifs de l’opération
Constat et enjeux :
Le diagnostic fait apparaître en Franche-Comté une forte précarisation de la main d’œuvre, une
augmentation sensible du chômage de longue durée, ainsi qu’une forte sélectivité du marché du
travail. Aussi, en complément des démarches de développement de la qualification des actifs et du
renforcement de l’accompagnement des publics par le service public de l’emploi, il est nécessaire
de conforter l’action des partenaires et des acteurs qui interviennent en début des parcours de la
démarche de retour à l’emploi afin qu’ils se dotent de moyens leur permettant la prise en charge
des publics les plus éloignés de l’emploi tout en s’inscrivant dans des objectifs opérationnels et
évaluables de retour à l’emploi durable.
Au sein de cet axe, une priorité affirmée est donnée aux initiatives mises en place sur les
quartiers de la Politique de la Ville, les Zones urbaines sensibles (ZUS). Il s’agit d’une priorité
transversale à l’ensemble de l’axe 3.
Il s’agira de soutenir les dispositifs d’accompagnement social, d’insertion par l’activité économique,
notamment des entreprises d’insertion et de l’économie sociale et solidaire, et notamment :
des projets portés par des structures d’insertion par l’activité économique visant à
accompagner dans leur retour vers l’emploi les publics fragiles, en priorité sur les territoires
non couverts par les PLIE ;
Un accent particulier sera mis, pour les structures d’insertion par l’activité économique, sur la
construction de partenariat avec les entreprises classiques afin d’accroître le taux de retour à
l’emploi. La qualité de l’accompagnement constituera également un élément d’appréciation de la
pertinence des projets.
Compte tenu de la priorité transversale retenue sur cet axe, les projets mis en place dans le cadre
de la politique de la ville bénéficieront d’un taux d’intervention communautaire bonifié.
les actions portées par les réseaux régionaux représentant les structures d’insertion par
l’activité économique (IAE) en faveur du retour des bénéficiaires vers l’emploi classique par
le développement de partenariats entre le secteur de l’IAE (entreprises d’insertion,
associations intermédiaires, entreprises de travail temporaire d’insertion) et les branches
professionnelles et les entreprises ou encore de la professionnalisation du personnel de ces
structures ;
Construction de parcours individualisés pour les Structures d’insertion par l’activité économique
(SIAE) en partenariat avec les entreprises, liens avec les entreprises pour les contrats aidés.
Egalité entre les femmes et les hommes, handicapés, publics résidents en ZUS, innovation.
Les Plans locaux pour l'insertion et l'emploi (PLIE) mobilisent un ensemble de dispositifs en faveur
de l'insertion afin d'organiser des parcours individualisés vers l'emploi. Les PLIE ont été construits
pour répondre aux besoins et aux opportunités d'un territoire, à partir d'un diagnostic et d'un projet
partagés par l'ensemble des acteurs politiques, institutionnels, sociaux et économiques qui sont
concernés par l'insertion et l'emploi sur ce territoire. La principale fonction des PLIE est d'organiser
des parcours d'insertion professionnelle vers l’emploi pour des publics en difficulté (chômeurs de
longue durée, allocataires des minima sociaux, jeunes peu ou pas qualifiés, travailleurs
handicapés…), avec un accompagnement très renforcé des bénéficiaires. Ils contribuent à la gestion
des ressources humaines inemployées d’un territoire et en facilitent le recrutement par les
employeurs. Enfin, ils contribuent au développement du partenariat pour construire des parcours
cohérents qui débouchent sur un emploi durable et à la professionnalisation des acteurs.
Il s'agit, désormais, pour les PLIE, de renforcer leur partenariat avec les différents acteurs de
l'emploi et de développer de nouvelles coopérations entre les acteurs économiques et les acteurs de
l'insertion.
Dans la continuité des partenariats initiés en Franche-Comté en matière d’insertion des publics
éloignés de l’emploi, les dispositifs portés par les collectivités locales en matière d’inclusion sociale
bénéficieront de l’appui du FSE sur la période 2007-2013.
L’évaluation régionale conduite en juillet 2006 sur les six PLIE de Franche-Comté permet de mettre
en évidence une valeur ajoutée additionnelle par rapport aux dispositifs de droit commun, tout en
dégageant des axes de progrès significatifs dans le domaine du ciblage des publics, des relations
avec les employeurs et de la construction des parcours de retour à l’emploi durable. Ces éléments
constitueront donc des éléments d’appréciation pour les projets présentés, en tenant compte
également des problématiques d’intercommunalité, d’articulation avec les maisons de l’emploi et
les plans départementaux d’insertion dans une perspective de mutualisation des fonctions et
d’optimisation des moyens.
Sous ces conditions, le FSE peut intervenir en cofinancement d’actions telles que :
la gestion de parcours d’insertion pour les publics les plus éloignés de l’emploi, notamment
dans le cadre d’un accompagnement renforcé et individualisé ;
l’ingénierie d’actions et d’initiatives locales en réponse aux besoins des employeurs et des
bénéficiaires ;
le développement des liens avec les entreprises et les décideurs économiques pour faciliter
l’accès à l’emploi durable.
L’action du FSE sera ciblée sur les actions ayant un effet démontré sur le retour à l’emploi des
bénéficiaires et s’inscrivant dans une démarche clairement identifiée de parcours vers l’entreprise.
Les critères de bonne gestion constitueront également une clé de lecture.
Les PLIE travaillant à l’échelle d’un territoire intercommunal, développant des liens avec les
entreprises du territoire et présentant des garanties en termes de bonne gestion.
Egalité entre les femmes et les hommes, handicapés, publics résidents en ZUS, innovation.
Les programmes départementaux d’insertion (PDI) regroupent les interventions du Conseil général
en termes de politiques d’insertion. En effet, les Départements, suite aux différentes phases de
décentralisation, se trouvent au cœur de la lutte contre les exclusions, de l’insertion et du soutien
aux plus défavorisés.
Les Départements assument leur rôle d’ensemblier sur l’inclusion et l’emploi local dans le cadre du
Programme départemental d’insertion (PDI) qui constitue un outil territorialisé, stratégique et
pluriannuel de programmation, adopté par l’Assemblée départementale, et élaboré sur la base de la
concertation et de l’association du partenariat local.
Les différentes phases de décentralisation ont fait évoluer le PDI. Son action s’élargit, il a à
connaître des publics au-delà des seuls bénéficiaires du RMI et devient le lieu central de diagnostic,
de concertation et d’élaboration des réponses collectives en matière d’inclusion sociale. Il peut
ainsi diversifier son offre d’insertion et contribuer à l’amélioration de parcours cohérents et
structurés vers l’emploi.
Enfin, les Départements agissent également pour lutter contre les discriminations, dans le cadre de
stratégies concertées, en faveur des publics particulièrement exposés au risque d'exclusion sociale
ou professionnelle, en raison de leur âge, de leur sexe, de leur absence de qualification, de leur
handicap ou de leur origine.
Pour ce qui concerne plus particulièrement les discriminations relatives au handicap, les politiques
locales du handicap vont se décliner à partir des Maisons départementales du handicap (MDDH),
présidées par le Président du Conseil général. Le FSE a vocation à intervenir en cohérence avec
cette nouvelle redistribution de compétence en soutenant les actions relatives à l’insertion
professionnelle, définies par le partenariat local réuni au sein des MDDH, associant les personnes
handicapées.
Conseils généraux.
Les plans départementaux d’insertion (PDI) constituent des démarches de mise en coordination et
en synergie de l’offre de service pour les publics bénéficiaires du RMI. L’objectif de retour à
l’emploi durable constituera un élément structurant d’appréciation. Il s’agira également
d’examiner la possibilité d’un élargissement de leur action à l’ensemble des bénéficiaires des
minima sociaux, notamment dans un cadre de mise en cohérence permettant de travailler sur les
complémentarités PDI / PLIE / Maison de l’Emploi.
Sous ces conditions, le FSE peut intervenir en cofinancement d’actions telles que :
l’appui à des actions de lutte contre les discriminations sur le marché du travail telles
que l’orientation, la définition des parcours et des projets d’insertion des personnes
handicapées, notamment dans le cadre des Maisons départementales du handicap.
Ouverture aux personnes très défavorisées, au-delà des seuls bénéficiaires du RMI.
Egalité des chances entre femmes et hommes, publics résidents en ZUS, innovation.
Constat et enjeux :
Le diagnostic fait apparaître en Franche-Comté une forte précarisation de la main d’œuvre, une
augmentation sensible du chômage de longue durée, ainsi qu’une forte sélectivité du marché du
travail. Aussi, en complément des démarches de développement de la qualification des actifs et du
renforcement de l’accompagnement des publics par le service public de l’emploi, il est nécessaire
de conforter l’action des partenaires et des acteurs qui interviennent en début des parcours de la
démarche de retour à l’emploi afin qu’ils se dotent de moyens leur permettant la prise en charge
des publics les plus éloignés de l’emploi tout en s’inscrivant dans des objectifs opérationnels et
évaluables de retour à l’emploi durable.
Au sein de cet axe, une priorité affirmée est donnée aux initiatives mises en place sur les
quartiers de la Politique de la Ville, les Zones urbaines sensibles (ZUS). Il s’agit d’une priorité
transversale à l’ensemble de l’axe 3.
En complément des outils mobilisables pour favoriser le retour à l’emploi des publics les plus en dif-
ficultés, certains parmi ces derniers nécessitent la mise en place d’ingénierie et d’actions spéci-
fiques permettant de prendre en charge les handicaps qui freinent leur retour à l’emploi. Il s’agit
notamment des personnes handicapées, des publics fragilisés de la justice, ou de ceux confrontés à
des situations d’illettrisme.
Le FSE soutiendra les actions de formations et les projets innovants d’accompagnement vers
l’entreprise conduits pour ces publics. Les projets mis en place dans le cadre de la politique de la
ville bénéficieront d’un taux d’intervention communautaire bonifié.
L’évolution des compétences de ces publics, mais aussi l’accompagnement vers et dans l’emploi
constitueront des éléments d’appréciation des projets, ainsi que la capacité de ces derniers à
s’articuler avec les dispositifs de droit commun afin d’éviter les redondances.
Conseils généraux, Conseils régionaux, Services de l’Etat, Agefiph, AFPA, associations d’insertion
spécifique, organismes de formation, entreprises…
des actions de lutte contre l’illettrisme : actions dans le cadre des ateliers des savoirs
fondamentaux, formation des formateurs, centre de ressource illettrisme ;
des actions en faveur des personnes sous main de justice et des jeunes sous protection
judiciaire ;
Personnes handicapées, publics sous main de justice, personnes confrontées à des situations
d’illettrisme
L’évolution des compétences de ces publics, mais aussi l’accompagnement vers et dans l’emploi
constitueront des éléments d’appréciation des projets, ainsi que la capacité de ces derniers à
s’articuler avec les dispositifs de droit commun afin d’éviter les redondances.
Egalité des chances entre les femmes et les hommes, vieillissement actif, personnes handicapées,
innovation, ZUS.
Malgré l'élévation d'ensemble des niveaux de formation dans les dernières décennies, le système
éducatif français n'a pas fait disparaître un noyau dur de sorties sans qualification de la formation
initiale. Or, le niveau de qualification conditionne encore largement, en France, l’accès à l’emploi
et aux carrières. De plus, les sorties sans qualification sont le fait de jeunes majoritairement issus
de milieux sociaux défavorisés.
Le diagnostic régional fait apparaître une proportion de jeunes sortant du système éducatif sans
diplôme, supérieure à celle du niveau national. Dans ce contexte, il s’agit de renforcer les mesures
de lutte contre l’échec et contre la marginalisation sociale d’élèves en rupture scolaire pour leur
permettre d’entrer dans un processus de resocialisation et de réinvestissement dans les
apprentissages, notamment dans le cadre des dispositifs relais portés par l’éducation nationale.
Pour répondre à ces objectifs, le FSE intervient en cofinancement des actions telles que :
Des démarches locales innovantes de lutte contre la déscolarisation telles que les écoles
ouvertes ;
Des actions d’ingénierie destinées à l’adaptation des enseignements et des pédagogies pour
les publics fragilisés, pour certains publics en difficulté.
Jeunes en situation de décrochage scolaire, jeunes sortis du système de formation initiale sans
diplômes ni qualification professionnelle.
Une attention particulière sera portée sur le nombre d’élèves réintégrant un dispositif de
scolarisation ordinaire.
Egalité des chances, égalité entre les femmes et les hommes, handicapés, jeunes résidents des ZUS,
innovation / expérimentation.
Constat et enjeux :
La lutte contre les discriminations et pour la diversité constitue une des priorités centrales au
niveau européen dont la Franche-Comté s’est fait l’écho dans les démarches qu’elle engage avec
les partenaires sociaux, les collectivités et les entreprises dans ce domaine. Il s’agira :
Les projets mis en place dans le cadre de la politique de la ville bénéficieront d’un taux
d’intervention communautaire bonifié.
le soutien des initiatives des partenaires sociaux en matière de lutte contre les
discriminations, sur la base de la relance de la négociation collective au niveau des
branches.
Action sur les organisations pour faire reculer les pratiques discriminatoires.
Egalité entre les hommes et les femmes, handicapés, résidents des ZUS, innovation.
Constat et enjeux :
- les projets visant à favoriser l’accès des publics prioritaires aux dispositifs de formation
individualisés, tels que les ateliers de pédagogie personnalisée. Les publics prioritaires retenus
dans ce cadre sont : les chômeurs de longue durée, les publics issus des quartiers de la
Politique de la Ville ainsi que les femmes.
- Les actions d’ingénierie ayant pour objectif de développer l’offre de formation à distance, la
mise en réseau et la professionnalisation d’opérateurs de formation, ainsi que l’accès à la VAE,
en priorité dans le secteur des formations aux métiers de l’agriculture.
Afin d’améliorer la qualité du système d’éducation, d’orientation et de formation pour aller dans le
sens d’une économie fondée sur la connaissance, il s’agit de contribuer à l’évolution des pratiques
pédagogiques et organisationnelles, notamment en promouvant l’individualisation des parcours de
formation, en particulier via les ateliers de pédagogie personnalisée. Une attention particulière est
accordée aux projets de formation innovants et aux dispositifs de formation à distance en facilitant
les partenariats entreprises/ recherche/ formation.
les actions visant à développer les compétences des apprenants : compétences-clés et TIC.
Actions bénéficiant à des publics fragiles : demandeurs d’emploi jeunes et adultes inscrits dans un
parcours d’insertion (en particulier les femmes), personnes handicapées, bénéficiaires du RMI,
jeunes en décrochage scolaire, personnes en situation d’illettrisme.
Constat et enjeux :
Pour développer une offre d’insertion de qualité il est nécessaire de coordonner et structurer le
développement et l’animation des réseaux liés à la création d’activités, à l’innovation et à
l’expérimentation dans ce domaine. La lutte contre les disparités sociales, la promotion de
l’insertion et de l’innovation dans le domaine de l’économie sociale, le soutien aux services publics
de proximité et aux activités d'utilité sociale doivent pouvoir s’appuyer sur des réseaux spécialisés.
A cette occasion, l’accent est mis sur le partenariat avec les entreprises pour favoriser l’accès ou
le retour sur le marché du travail.
Les activités d’utilité sociale portées par le secteur associatif constituent un gisement d’emplois
significatif, notamment pour des personnes exclues ou éloignées de l’emploi qui, en règle
générale, souffrent du manque de formation initiale. Facteurs d’animation des territoires,
vecteurs d’intégration sociale et d’insertion professionnelle, les activités d’utilité sociale doivent
être confortées et accompagnées dans leur développement.
A ce titre, le FSE est mobilisable pour cofinancer des projets qui apportent à ces structures
associatives un concours en matière d’appui-conseil, et contribuent à professionnaliser les porteurs
de projet associatifs pour le développement et la consolidation de leurs emplois.
Actions qui confortent des DLA comme outil de développement qui expertisent la globalité
d’un projet associatif en participant à sa mise en œuvre (repérage et accueil des
structures, diagnostic partagé de la capacité de consolidation, appel d’offres et choix du
prestataire, suivi et évaluation des prestations…).
Jeunes, seniors, publics éloignés de l’accès au marché du travail, bénéficiaires des minima sociaux,
des personnes handicapées.
Le FSE intervient exclusivement en cofinancement des actions d’ingénierie portées par les DLA au
bénéfice des structures de l’économie sociale.
Il paraît nécessaire de maintenir l’expérience mise en place dans le cadre du programme pour 2000-
2006 dans le domaine de l’accès aux fonds communautaires pour des porteurs de microprojet ayant
un impact dans le champ de l’emploi.
Aussi, pour la période 2007-2013 sera reconduit en Franche-Comté un mécanisme de subvention glo-
bale visant à la fois à favoriser l’émergence de microprojet sur le champ de l’emploi tout en facili-
tant l’accès de petits porteurs aux Fonds Social Européen.
Outre les critères généraux à respecter pour l’octroi d’une subvention, les organismes
intermédiaires doivent également être en capacité d’agir au niveau local et disposer d’une
expérience de développement local (en particulier dans le domaine de l’économie sociale et
solidaire).
Des modalités particulières de sélection des organismes intermédiaires sont définies dans le
programme opérationnel national (point 3.1) ainsi que par voie d’instructions de la DGEFP, autorité
de gestion.
la création d’activités ;
Un microprojet est défini par un coût global éligible qui ne dépasse pas 23 000 euros. Ce montant
peut être porté à 25 000 euros pour les projets présentant un plan d’action précis et spécifique qui
induit un surcoût prévisionnel identifié relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les
hommes.
Egalité des chances, égalité entre les femmes et les hommes, handicapés, seniors, innovation.
Constat et enjeux :
Une des clés de la réussite de la programmation 2007-2013 réside dans une professionnalisation
accrue, en matière de FSE, des acteurs et gestionnaires, en mobilisant au mieux l’assistance
technique.
Il s’agit également de faire connaître, au plus grand nombre, les actions susceptibles de bénéficier
du soutien du FSE, en matière d’emploi, de formation professionnelle et d’inclusion sociale, grâce à
une stratégie de communication et d’information (plan communication, activités de sensibilisation,
échanges de bonnes pratiques nationales et européennes...).
Evaluation :
o Action d’évaluation,
o Appui méthodologique,
o Formation, capitalisation,
10 % des crédits d’assistance technique de la maquette régionale 2007/2013 sont réservés à des
actions d’information, de formation, de communication et de sensibilisation ainsi que
d’échanges de bonnes pratiques.
A l’intérieur de cette enveloppe, 20 % des crédits sont réservés aux financements des types
d’action précités mais rattachés au plan de communication multi-fonds (FEDER / FEADER / FSE).
Les crédits d’assistance technique susceptibles d’être accordés aux organismes intermédiaires,
gestionnaires de subvention globale seront calculés de la façon suivante :
En Franche-Comté, l’instruction des dossiers est répartie entre la cellule FSE de la DRTEFP et les
DDTEFP :
La cellule FSE de la DRTEFP reçoit et instruit l’ensemble des demandes de subvention FSE portant
sur les axes 1, 2 et 4 du PO FSE. S’agissant de l’axe 3 « Cohésion sociale, inclusion sociale et lutte
contre les discriminations », la cellule FSE de la DRTEFP reçoit et instruit :
les demandes de subventions globales (PLIE et PDI),
les projets relevant de l’ASI (appui social individualisé),
les actions en faveur des personnes sous main de justice et des jeunes sous protection judiciaire,
des détenus,
les actions de parrainage,
les actions relevant de la lutte contre le décrochage et l’abandon scolaire précoce,
et toutes actions s’inscrivant sur le cadre de l’axe 3 mais hors champ d’intervention des DDTEFP.
Service FSE
DRTEFP de Franche-Comté
48, Avenue Clémenceau - BP 1115
25002 Besançon Cedex
tél : 03.81.65.83.65
fax : 03.81.83.08.56
mail : fse.dr-franch@travail.gouv.fr
Les DDTEFP sont services instructeurs pour les dossiers départementaux relevant de l’axe 3
« Cohésion sociale, inclusion sociale et lutte contre les discriminations » et pour lesquels un
financement Etat (DDTEFP) est mobilisé.
Hormis les dossiers cités précédemment, les DDTEFP reçoivent et instruisent notamment :
les actions en faveur du développement de l’insertion par l’activité économique (entreprises
d’insertion),
les actions en faveur des personnes handicapées,
les actions de lutte contre l’illettrisme
Enfin, si votre opération relève d’une mesure gérée par un organisme intermédiaire (ex :
Conseil régional, Conseils généraux, PLIE, OPCA, …) :
www.travail.gouv.fr/franche-comte
www.fse.gouv.fr
www.europe-franche-comte.fr