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Baccalauréat ST2S

Session 2019

Épreuve : Sciences et techniques


sanitaires et sociales

Durée de l’épreuve : 3 heures

Coefficient : 7

PROPOSITION DE CORRIGÉ

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QUESTION 1 : Présenter les conséquences négatives de l’utilisation des écrans sur la
santé des enfants.

Le sujet : les conséquences négatives de l’utilisation des écrans sur la santé des enfants : c’est
donc une « charge » contre l’utilisation des écrans sous l’angle médical. Quels écrans ? tv,
smartphones, tablettes, écran de jeux vidéo.
Les enfants : utilisation et usage qui varie en fonction de leur âge et de leur capacité.
Il s’agit donc de démontrer ici les différentes conséquences néfastes de l’usage de ces écrans
pour les différentes tranches d’âge.
Vous pouvez procéder par une analyse en fonction de l’âge ou des effets néfastes (troubles
physiques, du développement, etc.) :
- Les jeunes enfants de 0 à 6 ans : développement cognitif moindre : le cerveau privée
d’interaction agit, diminution de la qualité de sommeil, symptômes physiques,
- Les enfants de 7 à 11 ans : l’usage excessif des écrans entraîne une diminution de la
durée du sommeil, ainsi qu’une diminution de sa qualité, la « lumière bleue » entraîne
des effets physiques nocifs : d’autant que leur croissance n’est pas terminée.
- Les collégiens et lycéens : l’utilisation excessive entraîne également des douleurs, des
symptômes psychiques et pathologies mentales (le « jeune » n’est plus en capacité
d’interagir avec son environnement, cela entraîne sa désocialisation, il est plus agressif
car il n’est pas en capacité de gérer ses émotions). La dépendance aux écrans est très
élevée : consultation compulsive et hyperconsommation des écrans. Des troubles
dépressifs peuvent apparaître.

QUESTION 2 : L’utilisation excessive des écrans peut être considérée comme un


problème de santé publique.
Montrer comment différents principes d’intervention contribuent à la lutte contre ce
problème.

Il faut ici aborder le sujet sous l’angle de la prévention primaire – secondaire.

La prévention primaire vise à conseiller les enfants afin de réduire leur « consommation » des
écrans : pendant la semaine « défis sans écran » les enfants sont encouragés par le biais d’un
système de points à évaluer eux-mêmes leur consommation, ils ont un programme d’activités
qui leur est proposé en alternatives afin de redynamiser le lien social et la créativité par le jeu
et l’action. Ce calendrier est à la fois proposé aux enfants mais aussi à leurs parents qui les
accompagnent dans leur démarche.
Une campagne informant des besoins de l’enfant en fonction de leur âge et créant le lien avec
les écrans.
La prévention secondaire vise à corriger les comportements existants : réduire la dépendance
des jeunes, leur montrer des alternatives.
L’usage permanent des écrans peut entraîner des comportements à risques : marcher dans la
rue en pianotant et se faire renverser par une voiture. Le phénomène psychique de dépendance
entraîne des troubles psychologiques. L’enfant ayant eu un usage très jeune des écrans se
retrouve à des difficultés de sociabilisation, d’interactions avec son environnement : il peut
s’isoler et souffrir de troubles psychologiques.

QUESTION 3 : Expliquer comment l’utilisation des écrans participe à l’insertion sociale


des jeunes.
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Ici les termes « insertion sociale » sont à rattacher à l’utilisation des écrans : comment par le
biais des écrans, des jeunes peuvent parvenir à développer leurs échanges et interactions
sociales ? Cela pose des questions : car les écrans peuvent également nuire à l’insertion
sociale des jeunes. L’usage des écrans est une forme d’évolution de nos sociétés.

Les jeunes sont plus connectés, plus informés et plus reliés entre eux (même si c’est
virtuellement). Au préalable, communiquer avec des amis (ou des inconnus) à l’étranger était
compliqué et peu fréquent, aujourd’hui par le biais des réseaux sociaux : il y a une interaction.
On peut citer par exemple Greta Thunberg, la jeune suédoise a réussi à créer un réseau
mondial de lutte pour le climat : en mettant en place les vendredis en grève dans les écoles, en
multipliant ses interventions et en animant des débats. Son message a été relayé dans le
monde entier.
Préalablement, le réseau était restreint à l’environnement immédiat du jeune, aujourd’hui
grâce à l’information, l’appartenance à un groupe est beaucoup plus diversifiée. Le jeune peut
s’identifier et développer des activités totalement nouvelles.
Les jeux en réseau permettent aussi de multiplier l’interactivité.
A contrario, l’utilisation des écrans peut entraîner une mise à l’écart du jeune : il peut être
harcelé de façon « massive » et en dehors du territoire scolaire – il peut être harcelé sur les
réseaux sociaux et cela en continu, y compris par des inconnus.
La société d’aujourd’hui, jeunes compris est beaucoup plus informée et connectée, est-ce un
bien, un mal ? Faut-il vivre avec le progrès ou le rejeter ?

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