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Paris a un climat de type océanique dégradé, codé « Cfb » selon la classification

de Köppen : l'influence océanique dépasse celle continentale et se traduit (1981 -


2010) par une température minimale moyenne de 15,1 °C de juin à août et de 3 °C de
décembre à février et de 8,9 °C sur l'année, avec des pluies fréquentes en toutes
saisons (111 jours) et un temps changeant mais avec des pluies plus faibles (637
millimètres) que sur les côtes, et quelques pointes de températures (influence
continentale) au cœur de l'hiver ou de l'été. Le développement de l'urbanisation
provoque une augmentation de la température et une baisse du nombre de jours de
brouillards 3,19. Au cours du xxe siècle, le climat de Paris est devenu plus doux
et légèrement plus arrosé20. Les températures minimales ont augmenté de 1,4 °C
entre 1901 et 2000, avec une accélération notable à compter de la deuxième moitié
du xxe siècle20.

Lors de la canicule européenne d'août 2003, il a fait 39,4 °C le 6 août, 39,5 °C le


11 août et 39,4 °C le 12 août21. Le record de température minimale la plus chaude a
eu lieu les 11 et 12 août 2003 avec 25,5 °C21. En raison de l'effet d'îlot de
chaleur urbain, un écart de 4 °C à 8 °C a été observé lors de cette canicule entre
le centre de Paris et les zones moins urbanisées alentour20.

En 2012, le maximum observé a été de 38,4 °C le 18 août et de 38,1 °C le 19 août21.


Le 31 octobre 2014, le maximum était de 22 °C22. Le 1er novembre 2014, le maximum
du mois de novembre est battu de 0,4 °C avec 21,4 °C23. Le 7 novembre 2015, la
température culmine à 21,6 °C.

Durant la période froide, la journée où il a gelé le plus tardivement était le 8


janvier 1935 avec −0,7 °C, puis le 18 janvier 2016 avec −1,2 °C. Aucun gel n'est
survenu pendant 340 jours de suite en 2015-2016 (il avait gelé le 12 février
2015)24.

En 2003, le 25 août, la température atteint 36,5 °C et à 22 h, elle atteint 29,2 °C


(33,7 °C le 12 août 2003 à 22 h)25.

Le 25 juillet 2019, est battu le record absolu de chaleur s'élevant à 42,6 °C


mesuré depuis la station du parc Montsouris26.

En raison du réchauffement climatique, le climat de Paris à la fin du xxie siècle


sera plus chaud20. On projette pour Paris, à la fin du siècle, un climat proche de
celui existant au début du siècle à Séville27. Le nombre de journées estivales par
an (température maximale supérieure à 25 °C) devrait augmenter de dix à soixante
jours (pour une moyenne annuelle de quarante-neuf jours aujourd’hui)20. Les
canicules sont appelées à devenir plus fréquentes, plus intenses et plus longues,
et les hivers plus doux et arrosés20,28. Le nombre de jours très chauds
(température maximale supérieure à 30 °C) atteindrait dix à quarante-cinq jours par
an à la fin du siècle, contre dix jours en moyenne au début du siècle20. Alors que
la période de retour des canicules en région parisienne était d'environ neuf ans
entre 1960 et 1989, une ou deux canicules sont à prévoir chaque année entre 2070 et
209928. La durée des vagues de chaleur augmentera également, passant de cinq à huit
jours (écart interquartile) en 1960-1989 à six à douze jours à la fin du xxie
siècle28. Des vagues de chaleur avec des durées exceptionnelles (par exemple, cinq
semaines) sont attendues à la fin du xxie siècle28. Un été comme celui de 2003,
soit le plus chaud jamais observé à Paris avec une température moyenne de 22,6 °C,
deviendrait fréquent à la fin du siècle et pour les scénarios les plus pessimistes
(sans politique climatique visant à faire baisser ou stabiliser les émissions de
gaz à effet de serre)20.

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