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ferroviaire suburbain qui facilite les relations à l'échelle de l'agglomération

parisienne ; par les six grandes gares ferroviaires (Paris-Austerlitz, Paris-Est,


Paris-Gare-de-Lyon, Paris-Montparnasse, Paris-Nord, Paris-Saint-Lazare) qui relient
Paris à sa périphérie grâce à une quinzaine de lignes de chemin de fer de banlieue
(Transilien), ainsi qu'à toutes les villes de France et aux pays proches par le
biais du TGV ou de trains classiques ; et enfin, plus récemment, par un tramway
quasi circulaire (lignes T3a et T3b). Enfin, à côté des transports en commun
ferroviaires existe un réseau dense d'une centaine de lignes de bus sur un plan
initialement tracé pour l'essentiel en 194752 et restructuré depuis avril 201953.

Pour ce qui est des déplacements quotidiens, aussi bien dans Paris qu'entre Paris
et la banlieue, la voiture, dont l'usage est en baisse continue depuis les années
1990, ne joue plus qu'un rôle secondaire - elle ne représente plus aujourd'hui que
13 % des déplacements54. Le taux d'équipement automobile des ménages à Paris est
inférieur à un tiers en 2023b 6. La circulation routière n'en reste pas moins dense
et souvent difficile, et génère une pollution très élevée (90 % des Parisiens sont
exposés à des taux de pollution supérieurs aux normes sanitaires, et la qualité de
l'air est mauvaise ou très mauvaise 40 % de l'année55). La circulation automobile
bénéficie pourtant, pour s'effectuer, d'un important ensemble d'infrastructures
successivement créées. Ce sont tout d'abord les larges avenues tracées par
Haussmann au xixe siècle, qui facilitèrent alors grandement un trafic déjà
important à cette époque. La ville a ensuite été entourée par le boulevard
périphérique, terminé en 1973, qui est l'autoroute urbaine la plus empruntée
d'Europes 6 avec 270 000 véhicules par jour56. Au même moment était mis en place un
réseau d'autoroutes urbaines en toile d'araignée reliant Paris aux banlieues
périphériques et au reste du pays. En 2010, une étude place néanmoins
l'agglomération parisienne championne d'Europe des embouteillages routiers sur 109
agglomérations étudiées. Les automobilistes passent en moyenne 78 heures par an
dans le trafic routier, soit 11 minutes par jour57. Le stationnement à Paris est
payant dans la quasi-totalité des rues, mais il s'effectue essentiellement (à 80 %)
en parkings souterrains58. En 2014, 17 636 taxis circulent à Paris59; ils assurent
0,5 % des déplacements60. La mairie a lancé le 2 octobre 201161 le système de
location de voitures en libre-service de courte durée « Autolib' ». Confié par
délégation de service public au groupe Bolloré, ce service permettait de louer un
véhicule conçu spécifiquement pour cet usage : la Bluecar, voiture totalement
électrique à quatre places de 3,65 m de longueur, dotée d'un coffre de 350 dm3 et
d'une autonomie variant de 150 à 250 km62,63. Le service a été définitivement fermé
le 31 juillet 201864.

Après avoir quasiment disparu dans les années 1980 (la circulation automobile était
alors 85 fois supérieure à la circulation cycliste à Paris), le vélo n'a cessé
d'augmenter très rapidement depuis les années 1990 - le nombre de déplacements
effectués à vélo a été multiplié par 10 entre 1991 et 2010. Pour les Parisiens, la
circulation cycliste représente désormais un tiers de la circulation automobile, et
est supérieure de 45 % à la circulation en deux-roues motorisés. La prolongation de
ces tendances laisse penser qu'au cours des années 2020 la circulation cycliste
deviendra supérieure à la circulation automobile65. Néanmoins, la part des vélos
dans les déplacements n'était encore estimée qu'à 3 % en 200866, positionnant Paris
dans le bas du classement des capitales européennes les plus cyclistes67. La ville
développe depuis 1996 un réseau de pistes cyclables en augmentation constante

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