On estime l’environ de 250,000 de véhicule dans le Grand Beyrouth sur une surface de 200 km2 : 175,500
de voitures privées - 55,000 de taxis - 16,000 de minibus - 3,500 bus. Il s’ajoute près de 1,500 de poids
lourds sortant du port chaque jour (en période de pic).
La ville de Beyrouth se caractérise par sa densité élevée, « La ville dense étant construite à l’échelle du
piéton, l’accessibilité offerte par la marche y est plus élevée que celle offerte par d’autres modes. »
(Chrétien, 2015). Pour des décennies, l’espace public pédestre fut sacrifié au profit de la voiture ou le
déplacement motorisé, plusieurs escaliers et sentiers sont remplacés par des routes. N’est-il pas temps
d’inverser cette démarche ?
Les réseaux routiers, à toute échelle, souffrent d’un encombrement bien imposant où s’entremêlent
véhicules et poids lourds. Le ralentissement de la mobilité se rend incontournable, et l’économie urbaine
subit les conséquences… N’est-il pas temps de chercher des alternatives ?
Face à ces problématiques, ainsi que des décennies de dégradation de l’espace public dans la zone
d’étude bien avant l’explosion de 4 Août, une intervention de grande ampleur est nécessaire.
Le changement de la politique « tout automobile » à celle de « voirie pour tous » nécessite des efforts de
sensibilisation à tout niveau, du planificateur jusqu’à chaque citoyen. Le Liban passe dans une crise
économique sans précèdent, l’exécution de grands projets d’infrastructure semble inaccessible et même
invraisemblable pour une durée qu’on se hâte à définir.
Dans ce que suit nous essayerons de proposer des actions pilotes dans la zone d’étude à court et moyen
terme, qui peuvent s’appliquer pour l’ensemble des quartiers de Beyrouth et les banlieues proches. Au
long terme l’intervention de grande ampleur est inévitable et doit être envisagée, nous en proposons
quelques traits.
Nous présentons notre proposition en adoptant les principes suivants :
• Séparer autant que possible la circulation de voyageurs avec celle de marchandises.
• Favoriser le transport en commun dans la finalité de diminuer l’utilité des véhicules privées.
• La complémentarité entre les différents types de transport
• Assurer une transition harmonieuse entre les niveaux de transport
• Favoriser la mobilité douce
• Assurer la Mobilité Urbaine Autonome et Equitable pour Tous respectant le droit à la ville et à
l’espace public des
personnes à mobilité
réduite
Le système proposé est un système sans fil – OESS (Onboard Energy Storage System) – qui
prend sa place sur le marché depuis 2010, plusieurs types existent dont quelques-uns sans
rails. Une étude plus approfondie aidera à adopter le plus convenable.
Les arrêts de Navette doivent être accessible aux PMR. Les navettes proposées sont 100%
électrique. De nos jours, des navettes autonomes (sans conducteur) commencent à
apparaitre.
2.6. Etaler la durée piétonne de la rue Gouraud et d’Arménie sauf pour la desserte des commerces et
des habitations.
2.7. Hausser les tarifs des stationnements dans les zones desservies par les transports publics afin
d’inciter l’utilisation des transports publics et la mobilité pédestre.
Synthèse
Le plan ci-joint résume notre proposition :