Vous êtes sur la page 1sur 276

ANALYSE THÉMATIQUE

PROJET URBAIN :
MISE EN VALEUR ET AMÉNAGEMENT
D’OUED MARTIL
ATELIER S9 - 2020
HISTOIRE

COUVERT VEGETAL
PAYSAGE

ECONOMIE
EQUIPEMENTS

VOIRIES
ACCESSIBILITÉ

TYPOLOGIE ARCHITECTURALE
FORMES URBAINES

VULNERABILITÉ
HYDROLOGIE

ESPACE PUBLIC
GOUVERNANCE
PAR BENABDILLAH ISMAIL OUED MARTIL, VUE DU PORT AVEC LA MOSQUÉE DERRIÈRE

LE TERRITOIRE N’EST PAS UN DONNÉ, MAIS BIEN LE RÉSULTAT


DE DIFFÉRENTS PROCESSUS […] LES HABITANTS D’UN TERRI-
TOIRE EFFACENT ET RÉÉCRIVENT INCESSAMENT LE VIEIL IN-
CUNABLE QU’EST LE SOL. […] DANS LES RÉGIONS OÙ L’HOMME
S’EST INSTALLÉ DEPUIS DES GÉNÉRATIONS, ET A FORTIORI
DEPUIS DES MILLÉNAIRES, TOUS LES ACCIDENTS DU TERRI-
TOIRE DEVIENNENT SIGNIFIANTS. LES COMPRENDRE SIGNI-
FIE POUVOIR SE DONNER LES MOYENS D’UNE INTERVENTION
PLUS INTELLIGENTE.LE TERRITOIRE, SURCHARGÉ DE TRACES
ET DE LECTURES PASSÉES, RESSEMBLE À UN PALIMPSESTE
MÉMOIRE DES LIEUX

[…] POUR Y INSÉRER DE NOUVELLES STRUCTURES, POUR TIR-


ER PROFIT PLUS RATIONNELLEMENT DE CERTAINES TERRES,
IL EST SOUVENT INDISPENSABLE D’EN MODIFIER LA STRUC-
TURE DE MANIÈRE IRRÉVERSIBLE. MAIS LE TERRITOIRE N’EST
PAS UN CONTENEUR A JETER, NI UN PRODUIT DE CONSOM-
MATION QUE L’ON PEUT SUBSTITUER. CHAQUE TERRITOIRE
EST UNIQUE, ET POUR CELA IL FAUT “RECYCLER”, GRATTER
UNE NOUVELLE FOIS LE VIEUX TEXTE AFIN D’Y DÉPOSER UN
NOUVEAU.

ANDRÉ CORBOZ, “LE TERRITOIRE COMME PALIMPSESTE”,


1983
DESSIN APPROXIMATIF DES TEMPS ANCIENS QUAND LA MEDITERRANEE
COUVRAIT LA PLAINE DE OUED MARTIL ET L’MHANNECH ET ESSOUIR ET
LA PRÉHISTOIRE BOUSFIHA AINSI QUE OUED EL MALEH. PAR OTMANE SORDO DANS SON
PREMIER LIVRE.

OTMANE SORDO, DANS SON PREMIER LIVRE SUR LES ‘CHAPITRES ILLUSTRES DE L’HISTOIRE DU MAROC’, INTERPRETE LA PRESENCE DES PIERRES
ET STRATES GEOLOGIQUES SOLIDES PAR LE FAIT QUE LA MER COUVRAIT LA REGION A L’EPOQUE. SELON LUI, LES TEMPETES ET LES VENTS NE
SONT PAS SUFFISANTS POUR JUSTIFIER CES MASSES SOLIDES RETROUVEE LE LONG DU JARDIN DES ‘AMOUREUX’ (RIAD EL OCHAK) ET AINSI QU’A
D’AUTRES ENDROITS TELS QUE M’HANNECH ET DAR BRICHA, INGENIEROS.
EN EFFET, PLUSIEURS HISTORIENS CONVERGENT SUR LE FAIT QUE LA CES FALAISES DE PIERRES SONT DEVOILEE PAR DES VAGUES MARINS.

DANS CETTE ÉTUDE, NOUS ENTENDONS PAR


‘MÉMOIRE DES LIEUX’ UNE ASSOCIATION EN-
TRE L’ESPACE D’UN COTÉ, ET SES SOUVENIRS.
DANS CETTE PERSPECTIVE, NOUS ALLONS
REVISITER L’HISTOIRE D’OUED MARTIL
- TERRITOIRE SUJET DE NOTRE ÉTUDE - ET LA
LIER À SON CHAMPS GÉOGRAPHIQUE. CETTE
APPROCHE VA NOUS PERMETTRE DE CON-
STRUIRE UNE IMAGE MÉMORIELLE COMPOSÉE
D’UNE SUCCESSION D’ÉVÈNEMENTS, ET DES
LIEUX COMME TÉMOINS.

CETTE MÉTHODOLOGIE EST INSPIRÉE D’UNE


THÈSE DÉFENDUE PAR NICOLAS VERDIER,
DANS SON ÉCRIT ‘LA MEMOIRE DES LIEUX
: ENTRE ESPACES DE L’HISTOIRE ET TERRI-
TOIRES DE LA GEOGRAPHIE’.
LA FALAISE ECHALLAL EN DESSUS DE L’AVENUE MOULAY EL ABBAS DON-
NANT SUR L’AVENUE HASSAN II

OUED MARTIL, VUE À PROXIMITÉ DE L’ANCIENNE DOUANE


LES OBJETS EXTRAITS DES FOUILLES PROV-
OUED MARTIL ENANT DE LA CITÉ ANTIQUE DE TAOMUDA
SITUÉE À DEUX KILOMÈTRES DE TÉTOUAN,
TAMOUDA TAMOUDA SUR LA RIVE SUD DU FLEUVE MARTIL,
DATENT DU IIIÈME SIÈCLE AVANT NOTRE
ÈRE ET TÉMOIGNENT DU PEUPLEMENT PRÉ-
COCE DE CETTE ZONE. EN EFFET LES MAU-
RITANIENS SON À L’ORIGINE DE LA FON-
DATION DE CETTE CITÉ. LES PHÉNICIENS Y
ÉTABLIRENT EN LEUR TEMPS UN COMPTOIR
À L’EMBOUCHURE DU FLEUVE. LA CITÉE FUT
DÉTRUITE PAR LES ROMAINS EN 42 APRÈS
J-C.
À PARTIR DE CETTE PHOTO AÉRIENNE, ON
VOIT OUED MARTIL ET L’ESPACE ÉTENDU
QUI SERVAIT POUR L’INSTALLATION DES NA-
PONT CHEFCHAOUEN VIRES PROVENANT DE LA MER. À GAUCHE
SE TROUVE LA VOIE RELIANT TÉTOUAN À
CHEFCHAOUEN, ET EN BAS À DROITE UNE
PARTIE DE LA VOIE EMMENANT VERS L’ANCI-
ENNE USINE DE CIMENT ET ‘TORRITA’.

LE SITE ARCHÉOLOGIQUE DE TAMOUDA A ÉTÉ


DÉCOUVERT EN 1922 PAR DES CHERCHEURS ESPAG-
NOLS. IL SE SITUE À MOINS DE CINQ KILOMÈTRES
DU CENTRE DE TÉTOUAN, EN BORDURE DE L’OUED
MARTIL. IL RECÈLE DES VESTIGES ROMAINS.
LE SITE S’ÉTEND SUR 5 HA. IL TIRE SON INTÉRÊT
DE SA FORME RÉGULIÈRE, FORME INÉDITE POUR
LES SITES DATANT DE LA MÊME ÉPOQUE ET
DES MATÉRIAUX UTILISÉS (BRIQUES CRUES ET
PIERRES). CE QUI EN FAIT UN SITE INDISPENSABLE
POUR COMPRENDRE LA CHARNIÈRE HISTORIQUE
ENTRE LA PRÉHISTOIRE ET LES PREMIERS SIÈCLES CITÉ ANTIQUE TAMOUDA
DE NOTRE ÈRE. LE SITE A CONNU UN AMÉNAGE-
MENT AVEC LA CONSTRUCTION D’UN PARCOURS.

LOCALISATION DU SITE ARCHÉOLOGIQUE TAMOUDA VUE AÉRIENNE DU SITE ARCHÉOLOGIQUE TAMOUDA

OUED MARTIL
TAMOUDA TAMOUDA

1 L’AVENUE PRINCIPALE
2 L’ESPACE PUBLIC
3 LE QUARTIER COMMERCIAL
1 LE QUARTIER RÉSIDENCIEL OUEST
2 LA PORTE OUEST
3 LA PORTE NORD
TAMOUDA TAMOUDA

1 LES RUINES DE LA CITÉ PUNCO-


MAURITANIENNE 2 LES THERMES
3 LA PORTE EST
1 SYSTÈME DE DISTRIBUTION D’EAU
2 LA PORTE SUD
3 LES OUTILS
TOUT CE QUI SE PASSAIT À L’EST, LES COURANTS EN EMMENAIENT UN PEU PORT TAMOUDA : D’APRÈS LE PREMIER LIVRE DE SORDO OTMANE, ICI S’INSTALLAIENT LES NAVIRES DES
VERS L’OUEST; À COMMENCER PAR LES STRATES GÉOLOGIQUES, ET EMPILE- PHÉNICIENS TRAVERSANT LE FLEUVE . CETTE PHOTO A ÉTÉ PRISE D’UN CÔTÉ DONNANT SUR LE FLEUVE
LA PRÉHISTOIRE ET OUED MARTIL MENTS BIOLOGIQUES, SANS OUBLIER LES EXODES HUMAINES ET LEURS IM-
PACTS SUR LES CIVILISATIONS. DESSIN SCHÉMATIQUE PAR OTMANE SORDO
LA PRÉHISTOIRE ET OUED MARTIL QUI CONTIENT DES RESTES ET DES TRACES.

CES DONNÉES QUI CONCERNENT LES RELIEFS DU


TERRITOIRE, SA POSITION STRATÉGIQUE PER-
PENDICULAIRE AVEC LES CÔTES DE L’IBÉRIE ET
GIBRALTAR, FONT DE LUI UN ENDROIT AUQUEL
S’ARRÊTENT TOUS LES CORPS FLOTTANT. OTMANE
SORDO COMPARE TÉTOUAN DANS SA PRÉHISTOIRE
COMME UN PASSOIR SUR QUI STOPPE TOUTES LES
CHOSES FLOTTANTES N’AYANT PAS TROUVÉ DE VOIE L’HOMME PRÉHISTORIEN AVAIT BESOIN D’UN ENDROIT QUI ASSURE UNE MULTITUDE DE CONDITIONS DE VIE AFIN QU’IL PUISSE S’Y INSTALL-
VERS LA MER OBSCURE (L’OCÉAN ATLANTIQUE). SUR ER. QUAND LA MER A RECULÉ, LA PLAINE DE OUED MARTIL EST DEVENUE L’ENDROIT PARFAIT POUR LA VIE. DES SOURCES D’EAUX ÉTAIENT
SES PLAGES, S’INSTALLENT CES OBJETS PROVENANT PROCHES ET DISPONIBLES, QUI ONT PETIT À PETIT FAIT DE LA PLAINE DE OUED MARTIL UNE TERRE FERTILE ENTRE DEUX MONTAGNES COU-
DE L’EST ET TROUVENT LES CONDITIONS DE SE STA- VERTES PAR LES ARBRES ET LES FORETS. PERMETTANT AINSI UNE GÉNÉROSITÉ EN NOURRITURES ANIMALES ET VÉGÉTALES.
BILISER ET SE RÉPANDRE.
C’EST POUR CETTE RAISON QU’ON TROUVE DES
TRACES DE TOUTES LES ÈRES HISTORIQUES À
TÉTOUAN ; À SAVOIR LA PRÉHISTOIRE ET LES CIVIL-
ISATIONS ÉTANT INSTALLÉE AUTOUR DE LA MÉDI-
TERRANÉE (PHÉNICIENS, GRECQUES, ROMAINS,
CARTHAGE, GOTHS, ARABES ET ISLAMIQUES

VARIÉTÉ VÉGÉTALE DANS LA PLAINE DE OUED MARTIL. SELON LA MÊME SOURCE, CES EMBARCATIONS SCULPTÉE À PARTIR DES
TRONCS D’ARBRES RESSEMBLENT FORTEMENT À CELLES UTILISÉE PAR
L’HOMME PRÉHISTORIEN.
LA PRÉHISTOIRE ET OUED MARTIL LES CIVILISATIONS ANTIQUES

UNE REPRÉSENTATION DES ANCIENNES CIVILISATIONS :


1- CIVILISATION DE MÉSOPOTAMIE (ENTRE LES DEUX RIVIÈRES)(4500 A.J.C)
2- CIVILISATION AUTOUR DU FLEUVE NIL (4300 A.J.C)
3- CIVILISATION AUTOUR DE OUED SANAD (4000 A.J.C)
4-CIVILISATION DE L’ILE KRIT (2800 A.J.C)
5-CIVILISATION AUTOUR DU FLEUVE HUANG HU (2200 A.J.C)
COMME ON PEUT LE CONSTATER, CES CIVILISATIONS SE RETIRÈRENT LEURS NOMS DE GRANDES
RIVIÈRES , CAR C’EST ÇA QUI AIDAIT L’HOMME DE L’ÉPOQUE DE VIVRE DANS UNE TERRE FER-
TILE ET AVOIR DES RESSOURCES DE VIE. CEPENDANT, CELA N’A PAS ÉTÉ SUFFISANT POUR LE CAS
DE OUED MARTIL. EN EFFET, LES RELIEFS DANS LA ZONE DE NORD MAROCAIN SONT DIFFICILES,
CHOSE QUI NE PERMET QUE D’AVOIR DE PETITES AGGLOMÉRATIONS DISPERSÉES DE PEUPLE COM-
VUE DE L’EXTÉRIEUR SUR L’ENTRÉE DE LA GROTTE ‘KAHF TAHT EL’GHAR’ VUE DE L’INTÉRIEUR SUR L’ENTRÉE DE LA GROTTE ‘KAHF TAHT EL’GHAR’ ME À TARGHA ET OUED LAOU ET AMSA.

AU CONTRAIRE DES AUTRES COINS DU MONDE, LES POPULATIONS QUI SE SONT INSTALLÉES AU NORD MAROCAIN RECHERCHAIENT LA STA-
LA RÉGION AUTOUR DE OUED MARTIL A ÉTÉ HABITÉE DEPUIS DES MILLERAIES, À VRAI DIRE DEPUIS LES PLUS ANCIENS TEMPS. DES DYNASTIES BILITÉ ET SE CONTENTAIENT DE CE QU’ILS RÉCOLTAIENT DE LA NATURE ET DE LA MER. À UN CERTAIN MOMENT DE L’HISTOIRE, IL Y AVAIT
SE SONT SUCCÉDÉS À PROFITER DE SON CHAMPS NATUREL. CE N’EST DONC PAS ÉTRANGE DE RETROUVER DES TRACES QUI SE DISTINGUENT UNE SÈCHERESSE QUI A CAUSÉ UN EXODE DE PLUSIEURS HABITANT DE ZONES DU SUD VERS LE NORD, COMME CE QUI SE PASSAIT AU MOYEN
SELON LES QUALIFICATIONS PROVENANT DE LA MAJORITÉS DES ÈRES PRÉCÉDENTES. UNE DES GRANDES PREUVES EST LA GROTTE ‘KAHF TAHT ORIENT ARABE. LES POPULATIONS DISPERSÉE SUR LE NORD MAROCAIN ET LES AUTRES PROVENANTS DE SON SUD SE SONT FUSIONNÉS SUR LA
EL GHAR’ . PLAINE DE OUED MARTIL EN ÉCHANGEANT LES INTÉRÊTS. LES AUTOCHTONES SONT DES IBÉRIENS, DES PROVENANTS DE L’OCCIDENT OU DU
‘DANS LA RÉGION DE SIDI ABDESSALAM DL’BHAR, NOUVEAU EFFACE L’ANCIEN, ET ÉCRIT AUTREMENT. C’EST COMME ÇA QU’ON A CONSTRUIT SUD PAR CRAINTE DE SÈCHERESSE ET DE FAMINE. ALORS QUE LES NOUVEAUX ARRIVANTS SONT DES BERBÈRES INSTALLÉS À L’OUEST DU RIF ET
DESSUS DE KITAN, TAMOUDA LA MAURITANIENNE, SUR SES RESTES LES ROMAINS ON CONSTRUIT LEUR BASE MILITAIRE, ET QUAND LES MUSUL- À YEBALA.
MANS SONT ARRIVÉS, ILS ONT TROUVÉ LES TRACES DE PIERRE TAILLÉE ET TRAVAILLÉE QUI LEUR A AIDÉ À CONSTRUIRE LA BASE D’UNE NOU-
VELLE CIVILISATION QUI EST TÉTOUAN’ A ÉCRIT OTMANE SORDO, DANS SON PREMIER LIVRE. LES CIVILISATIONS SE SONT RENDU COMPTE DE L’IMPORTANCE DU CHAMPS MARITIME DEPUIS L’AUBE DE L’HISTOIRE. EN EFFET, CELUI QUI
MAITRISE LA MER MAITRISE LE SOL. MAIS LES PHARAONS DE L’ANCIENNE CIVILISATION ÉGYPTIENNE NE SE SONT RENDU COMPTE DE CETTE
RÉALITÉ QU’APRÈS UNE LONGUE PÉRIODE. ET ILS SE SONT RETROUVÉS EN DÉPHASAGE PAR RAPPORT AU DÉVELOPPEMENT DE LA CONSTRUC-
TION DES NAVIRES MARITIMES VUE QU’ILS AVAIENT L’HABITUDE DE NAVIGUER QUE SUR LE FLEUVE DU NIL. QUAND ILS ONT VOULU DÉCOU-
VRIR LE MONDE DE L’OUEST, IL ONT RECOURU AU PHÉNICIENS. VERS LA FIN DU 7ÈME SIÈCLE AVANT J.C, LE PHARAON NECKAO A CREUSÉ UN
PASSAGE RELIANT LE NIL ET LA MER ROUGE AFIN D’ALLER DÉCOUVRIR LES CÔTES AFRICAINES. SELON HERODOT (AYANT VÉCU ENTRE 484 ET
425 A.J.C) SA DÉCOUVERTE A FINIT VERS GIBRALTAR. MAIS LES CIRCONSTANCES DE CETTE HISTOIRE ET LE FAIT QU’IL S’EST REPOSÉ DANS UN
PORT COMMERCIAL CONSTRUIT PAR LES PHÉNICIENS À L’ÉPOQUE, RENSEIGNE SUR LEUR PASSAGE PAR OUED MARTIL.

LA RELATION AVEC LES ÉGYPTIENS A DONC ÉTÉ VIA INTERMÉDIAIRE, GÉNÉRALEMENT COMMERCIAL, CE QUI FAIT QUE L’INFLUENCE ENTRE
CIVILISATIONS N’EST PAS DIRECTE.

MÂCHOIRE INFÉRIEUR D’UN OURS; GROTTE ‘KAHF TAHT EL’GHAR’ , L’ÂGE NÉOLITHIQUE KAHF TAHT EL GHAR DE L’INTÉRIEUR
1 NAVIRE PHÉNICIEN DES DESSINS DE LÉON HAFFINER (HIS-
TOIRE DE MARINE MONDIALE) 2 NAVIRE DE GUERRE EGYPTIEN,
MÊME SOURCE

CÉLÉBRATION DE LA FÊTE ‘EL ANSRA’ À TARGHA CÉLÉBRATION DE LA FÊTE ‘EL ANSRA’ À MARTIL

DEPUIS SON EXISTENCE, L’HOMME AVAIT BESOIN D’UNE CROYANCE.


IL ÉTAIT DEPUIS SON EXISTENCE À LA RECHERCHE D’UNE FORCE
SUPÉRIEUR QU’IL ALLAIT ADORER. LES PHÉNICIENS N’EN SONT PAS
UNE EXCEPTION, EN EFFET ILS AVAIENT PLUSIEURS RELIGIONS MUL-
TIPLES. PAR EXEMPLE SUR CETTE PHOTO, ON VOIT LA TÊTE D’UN
DIEU DU MARIN NEPTUNO QU’ON A RETROUVÉ DANS LES RUINES
NAVIRE PHARAONIQUE DE GUERRE AU 15ÈME SIÈCLE SEMBLABLE ROMAINES À LEXUS, ET QUE LES PHÉNICIENS DE SIDI ABDESSALAM

3 À CELLES FABRIQUÉES PAR LES PHÉNICIENS POUR LES ÉGYPTIENS


4 BATAILLE EN LES NAVIRES E RAMSES III ET LES CORSAIRES
MARINS SUR LES EAUX DU NIL
DEL’BHAR ET DE LEXUS ONT ADORÉ. IL ÉTAIT CONNU SOUS LE NOM :
POSEIDON.
CES RITUELS D’IDOLÂTRIE SONT TOUJOURS PRÉSENTS ENTRE LES HA-
BITANTS DE LA RÉGION SOUS LE NOM DE SIDI ABDESSALAM DL’BHAR.
L’HISTORIEN MEKKI MORISA ESTIME QU’IL EST PROBABLE QUE LE
TOMBEAU DE SIDI ABDESSALAM DL’BHAR EST CONSTRUIT SUR LES
RUINES DU TEMPLE DE DU DIEU DE LA MER (TEMPLO DE POSEIDON)
ADORÉ PAR LES PHÉNICIENS.
APRÈS L’AVÈNEMENT DE L’ISLAM, CES PRATIQUES SE SONT MODIFIÉE
VERS DE SACRIFICES À L’OCCASION DE LA FÊTE DE ‘EL ANSRA’ (LE 23
AOUT DE CHAQUE ANNÉE) SUR LES PLAGES DE MARTIL ET M’DIQ ET
TARGHA.
5 NAVIRES EGYPTIANS FLUVIAUX
ANCIENS (2500 A.J.C)
TÊTE D’UN DIEU PHÉNICIEN ADORÉ ANCIENNEMENT
LA PRÉHISTOIRE - PASSAGE LA CIVILISATION DE LA PRÉHISTOIRE - LA CONQUÊTE ROMAINE
CARTHAGE

CENTRE ROMAINS DANS LE NORD MAROCAIN. RÉFÉRENCE : TAMOUDA, PAR M.GHOSTES

SUR LA PLAINE DE OUED MARTIL, LA CIVILISATION LES RESTES QU’ON RETROUVE DANS LE FORT DE
DE CARTHAGE A VÉCU DIFFÉRENTS CHAPITRES TAMOUDA CONSTRUIT SUR LES RUINES DE LA
DE SON ÉPANOUISSEMENT TÉMOIGNÉ PAR DIF- CITÉ PUNICO-MAURITANIENNE, LES TRACES DES
FÉRENTES TRACES RETROUVÉES À L’ENTOURAGE TOURS ET FORTIFICATIONS MILITAIRES À PLU-
DE OUED MARTIL. SIEURS POINTS STRATÉGIQUES TÉMOIGNENT LA
CONQUÊTE ROMAINE DU TERRITOIRE AUTOUR
LE COMMERCE DE CARTHAGE A CONTRIBUÉ EN DE OUED MARTIL. EN EFFET, L’HISTORIEN SORDO
L’ÉLABORATION DE FORTS LIENS ÉCONOMIQUES OTMANE JUSTIFIE L’ABANDON DES HABITANTS
ENTRE DIFFÉRENTS PAYS DU MOYEN ORIENT ET LOCAUX DE LEURS CHAMPS ET DOMAINES PAR LA
OCCIDENT, AINSI QU’AVEC LES DIFFÉRENTS PAYS DE PRÉSENCE DES FORCES ROMAINES QUI LUI SONT
L’AFRIQUE DE NORD. RELIANT DONC LES CÔTES DE HOSTILES. IL AJOUTE QUE CES DOMAINES SONT PAR
LA MÉDITERRANÉE AVEC LES CÔTES DE L’ATLAN- LA SUITE REMPLACÉS PAR DES CENTRES MILITAIRES
TIQUE, LES PLAINE AVEC LES SAHARA ET ÉGALE- ROMAINS. CES DERNIERS VIVAIENT SOUS LA TER-
MENT ELLE A RENFORCÉ L’ÉCHANGE CULTUREL REUR DE LA NAISSANCE D’UN NOUVEL EMPIRE, ILS
ENTRE LES HABITANTS DE L’AFRIQUE DE L’EST ET ONT COMMENCÉ À SE CRÉER DES ENNEMIS S’ALLIER
CEUX DE L’OUEST. AVEC LES UNS CONTRE LES AUTRES, DANS LE BUT
DE CRÉER LA DISPERSION ET DONC DE MAITRISER
LA CHUTE DE CETTE CIVILISATION A ÉTÉ PAR LES LE TERRITOIRE.
ROMAINS, CES DERNIERS ONT ÉTÉ REFUSÉS PAR OUED MARTIL ÉTAIT L’ENTRÉE POUR LES ROMAINS
LES HABITANTS LOCAUX. LES ROMAINS ONT DONC DANS LEURS CONQUÊTES, AUTOUR DUQUEL ILS PARTIE DE LA FLOTTE AVEC LEQUEL ROME EXEMPLE DE NAVIRES DE GUERRE UTILISÉS DANS
BRULÉ ET DÉTRUIT LEURS CENTRES À SIDI ABDES- CHERCHAIENT À PROLONGER LEUR POUVOIR. LEUR A IMPOSÉ SON POUVOIR SUR LES RÉGIONS LA CONQUÊTE ROMAINE À TRAVERS LA MÉDI-
SALAM DL’BHAR ET À TAMOUDA. RÈGNE A DURÉ 6 SIÈCLES. AVANT L’ARRIVÉE DES MÉDITERRANÉENNES TERRANNÉE
VANDALES.
EXEMPLE DE NAVIRES DE GUERRE DE
CARTHAGE
LA PRÉHISTOIRE - LE PASSAGE DES VANDALES LE PASSAGE DES VIKINGS

LES HABITANTS DANS DIFFÉRENTES RÉGIONS DU LES VIKINGS SONT UN PEUPLE CONNU PAR LA
NORD MAROCAIN SOUFFRAIENT DE L’HOSTILITÉ DÉTERMINATION ET LA FORCE DE VOLONTÉ ET DE
DES ROMAINS ET DE L’EXPLOITATION FLAGRANTE COURAGE. ILS SE DISTINGUENT PAR LEURS CAPAC-
DE LEURS TERRES ET LES TAXES QU’ILS LEURS IMPO- ITÉ D’ATTAQUER ET DE FUIR RAPIDEMENT, C’EST
SAIENT. AU MÊME TEMPS, DES MINORITÉS DES PEU- POUR CELA QU’ON PEUT DIRE QU’ILS AVAIENT UN
PLES EUROPÉENS ÉTAIENT ENTRAIN DE FORMER CHAMPS ET MOUVEMENTS DES VANDALES EN EUROPE ET EN MÉDITERRANÉE EMPIRE FANTÔME. COMME ILS ÉTAIENT PLUS AC- CHAMPS ET MOUVEMENTS DES VIKINGS EN EUROPE ET EN MÉDITERRANÉE
DES UNIONS POUR LUTTER CONTRE LA PAUVRETÉ TIFS SUR LES DOMAINES MARITIMES QUI LEUR EST
ET LA RARETÉ DES RESSOURCES. CES MINORITÉ LA SOURCE DE NOURRITURE ET DE POUVOIR.
COMME LES VANDALES ET LES GOTHS SE SONT L’HISTORIEN OTMANE SORDO, DANS SON PREMIER
TROUVÉS DONT L’OBLIGATION DE PARTIR VERS LE LIVRE, CONSTATE LA RESSEMBLANCES ENTRE CES
NORD DE L’AFRIQUE. LES VANDALES QUI SONT AR- CARACTÈRES ET QUELQUES HOMMES QU’ON PEUT
RIVÉS AU MAROC ONT TROUVÉ DONC DES ALLIÉS RENCONTRER DANS LE SOUK DE GHOMARA, CES
POUR ATTAQUER LES ROMAINS ET RÉCUPÉRER HOMMES SONT PHYSIQUEMENT DISTINCTS COMME
LEURS TRÉSORS. D’APRÈS OTMANE SORDO, DANS S’ILS VENAIENT DE LA NORMANDIE. IL COMPARE
SON PREMIER LIVRE, LES VANDALES SE SONT DONC ÉGALEMENT LES NAVIRES FABRIQUÉS PAR LES VI-
ENCOURAGÉS À CONQUÉRIR LE NORD AFRICAIN, KINGS, ET QUI SE CARACTÉRISENT PAR LEUR SO-
ET ONT COMMENCÉ PAR L’ENTRÉE DU BOGHAZ À LIDITÉ ET PETITE TAILLE ET LÉGÈRETÉ, AVEC LES
TANGER, ENSUITE À CEUTA EN 429 J.C. AIDÉS PAR NAVIRES FABRIQUÉS À RIO MARTIN POUR DES FINS
LES HABITANTS LOCAUX CONTRE LES ROMAINS MILITAIRES OU POUR LA PÊCHE. CES MÊME AUTEUR
JUSQU’À ARRIVER À CARTHAGE SANS RÉSISTANCE DIT QUE LES VIKINGS ONT ATTAQUÉ LES CÔTES
EN 439 J.C. MAROCAINES EN 850 J.C, ENSUITE LES DANOIS LES
À PARTIR DE CELA, ON DÉDUIT QUE LA CHUTE DES ONT SUIVI EN 859. LES VIKINGS ÉTAIENT DE RE-
ROMAINS A ÉTÉ PAR LES VANDALES, ET C’EST DANS L’IMAGE TYPIQUE CHEZ LES EUROPÉENS À VOLS, MEURTRES, ET DESTRUCTION, COMME EST
TOUR AU DÉBUT DU 10ÈME SIÈCLE LES VIKINGS TIRANT LE ‘DAKKAR’(TYPE DE NAVIRES DES VI- LES VIKINGS UTILISAIENT DES CORBEAUX AFIN DE SE
CETTE MANIÈRE QU’ON VA ASSISTER À UNE DIS- PROPOS DES VANDALES, QUI LEUR A EMPÊCHÉ L’IMPRESSION DES EUROPÉENS À PROPOS DES KINGS) DE LA MER, C’EST ÉGALEMENT DE CETTE MANIÈRE RENSEIGNER SUR LA PLAGE. SI LES CORBEAUX NE RE-
PARITION BRÈVE DE TÉTOUAN DES LIVRES DE L’HIS- D’EN PARLER DANS L’HISTOIRE VANDALES QU’ON TIRE ‘CHEBEK’ DE LA MER À MARTIL VIENNENT PAS, ILS SAVENT QU’IL A UNE PLAGE DANS
TOIRE, JUSQU’À L’AVÈNEMENT DES MUSULMANS. LEUR DIRECTION.
OUED MARTIL ET LES MOUVEMENT OUED MARTIL ET LES MOUVEMENT ARABO-ISLAMIQUES
ARABO-ISLAMIQUES

LES HABITANTS DES RÉGIONS NORDISTES DU MA-


ROC, ONT TROUVÉ UNE GRANDE DIFFÉRENCE
ENTRE LES CONQUÊTES ROMAINES, CARTHAGE,
VANDALES ETC. CES DERNIERS N’AVAIENT PAS COM-
ME OBJECTIF D’ACQUÉRIR LES BIENS NI D’OBTENIR
LES RESSOURCES ET RICHESSES. MAIS PLUTÔT DE
RÉPANDRE UNE RELIGION ET D’INVITER LES GENS À
L’ISLAM ET SES PRINCIPES. C’EST POUR CELA QU’ILS
N’ONT PAS RENCONTRÉ DE DIFFICULTÉS À S’IN-
STALLER. EN EFFET, LEURS PREMIER PAS N’ÉTAIT PAS DIFFÉRENTES PHASES DES MOUVEMENT ISLAMIQUES , DU LIVRE ‘MARTIL CHAPITRES ILLUSTRES

1 2 3
DE RÉCUPÉRER LES BIENS NI DE CHERCHER LA FOR- DE L’HISTOIRE DU MAROC’
TUNE, MAIS DE BÂTIR UNE MOSQUÉE OU PLUS EN TARIK IBN ZIYAD AU PREMIERS RANGS DE LA PROXIMITÉ DES MODES DE VIE AU SA- CONSTRUCTIONS SUR LES BORDS DE
FONCTION DU BESOIN, QUI SERA PAR LA SUITE LE SON ARMÉE DANS UNE BATAILLE HARA ET AU NORD AFRICAIN A PERMIS L’OUED, AVEC UN ASPECT ARABE
NOYAU D’UNE PROCHAINE AGGLOMÉRATION COM- L’INTÉGRATION DES DEUX
POSÉE DE BERBÈRES QUI SONT FASCINÉS PAR CETTE
CULTURE, DONC CONVERTIS EN ISLAM.
C’EST DANS CE SENS QUE LA VILLE DE TÉTOUAN A
ÉTÉ FONDÉE.
LE RAPPROCHEMENT ENTRE LES COUTUMES AR-
ABES ET BERBÈRES À L’ÉPOQUE JOUAIT UN GRAND
RÔLE DANS LA CRÉATION D’UNE VIVABILITÉ.

EXEMPLE DE NAVIRES QUI SERVAIENT À LA NAVIRE COMMERCIAL ARABE DE TYPE INTER-


NATION ISLAMIQUE À PARTIR DU GOLF POUR CONTINENTAL, UTILISÉ POUR LE COMMERCE
FINIR LE CONFLIT ET MAITRISER LA MÉDITER- ENTRE LES PORTS DU GOLF ARABE, L’INDE, LA
RANÉE CHINE, ET ÉGALEMENT LES PORTS DE LA MÉDI-
TERRANÉE
TÉTOUAN FONDATION DE LA MÉDINA DE TÉTOUAN

TÉTOUAN SEMBLE AVOIR EXISTÉE DEPUIS LA


CONQUÊTE ARABE, ELLE FUT CONNUE SOUS LE
NOM DE TITTAWIN QUI SIGNIFIE SOURCES EN
LANGUE BERBÈRE. LE SITE DE TÉTOUAN EST MEN-
TIONNÉ DÈS LE XIÈME SIÈCLE PAR LE GÉOGRAPHE
ANDALOU ABOU UBAYD AL-BAKRI (1030-1094).
LE PORT DE RIO MARTIN, APRÈS L’INSTALLATION
DES ARABES, AVAIT AIDÉ À OUVRIR PLUS DE RÉ-
GIONS SUR L’ISLAM.

VUE ANCIENNE MONTRANT EN GÉNÉRAL LA MONTAGNE DE DERSA À GAUCHE ET LA


SITUATION DE TÉTOUAN SUR CETTE MONTAGNE, PRISE DE LA MÊME SOURCE

COMME ON A VU DANS LA PRÉHISTOIRE DE LA ZONE, LES RELIEFS ET LE FLEUVE SONT


DEUX FACTEURS IMPORTANTS QUI ONT JOUÉ SUR LE CHOIX DE LA POSITION POUR S’IN-
STALLER. LA QUESTION QUI SE POSE EST ALORS POURQUOI LA MÉDINA DE TÉTOUAN EST
CHOISI POUR SE PLACER SUR UNE MONTAGNE CONTRAIREMENT AUX PHÉNICIENS QUI
ONT CHOISIS DE CONSTRUIRE LEUR CITÉ SUR LA PLEINE DE OUED MARTIL ?

PROBABLEMENT PARCE QUE L’INSTALLATION À BORD D’UN ACCÈS FLUVIAL EST VUL-
NÉRABLE VIS À VIS DES ENNEMIS, OU PROBABLEMENT PAR CE QUE L’EXPÉRIENCE ARA-
BO-MUSULMANE EST VENUE AVEC LA NOUVELLE IDÉE DE SE POSITIONNER SUR LA
LES 7 NOMS DE TÉTOUAN EN ARABE MONTAGNE POUR À LA FOIS SURVEILLER LE FLEUVE ET LA MER. OU PEUT ÊTRE COMME
EXTRAIT DE ‘BRÈVE HISTOIRE DE TÉTOUAN’ ÉCRIT PAR AHMAD DAOUD ON L’A CITÉ, LA MÉDINA S’EST DÉVELOPPÉE AUTOUR D’UNE MOSQUÉE ET NON PAS TRÈS
PROCHES DES RÉCOLTES ET RICHESSES ...

MÉDINA DE TÉTOUAN

OUED MARTIL
LES GRENADINS MURAILLES ET PORTES DE LA MÉDINA

Mosquée Loukach Mosquée Lkasbah

LA KASBAH DE SIDI AL-MANDRI AU SEIN DE LA MEDINA

Muraille

ENTRE SAKIA FOKIA ET LGHERSA KBIRA, SOURCE: HISTOIRE DE TÉTOUAN PAR AHMAD DAOUD LES 7 PORTES DE LA MÉDINA , VOIES, JARDIN ET PLACES DE MARCHÉ.

LA RECONSTRUCTION DE TÉTOUAN À LA FIN


DU XVÈME SIÈCLE PAR LE GRENADIN ABOU
AL HASSAN ALI AL-MANDRI VA MARQUER UN
TOURNANT DANS L’HISTOIRE DE LA VILLE, EN
1492, LA CHUTE DU ROYAUME DE GRENADE
PROVOQUE L’EXODE DE MILLIERS DE MUSUL- LES PORTES PRÉSENTENT ÉGALEMENT UN IN-
TÉRÊT. L’ENCEINTE DU XVIIIE SIÈCLE EST PERCÉE
MANS, VERS LES COTES MAROCAINES, LA VILLE PAR SEPT PORTES. L’IMPORTANCE SE RÉVÉLAIT
RENAÎT ALORS DE SES DÉCOMBRES ET CON- PAR LA DÉCORATION DE CERTAINES D’ENTRE
NAÎT UN ESSOR REMARQUABLE À TOUS LES ELLES (BAB OKLA, BAB TOUT, BAB M’KABER ET BAB
NIVEAUX. NOUADER) ALORS QUE D’AUTRES SONT DE MOIN-
DRE DIMENSION ET DE QUALITÉ ARCHITECTURA-
LE (BAB JIAF, BAB SAIDA, BAB ER-MUZ)

DESSIN DE LA MEDINA ENTOURÉE PAR LES MURAILLES, ON VOIT LES TERRES


AGRICOLA’S ET OUED MARTIL
MURAILLES ET PORTES DE LA MÉDINA MURAILLES ET PORTES DE LA MÉDINA

ANCIENNE PHOTO DE BAB TOUT , C’EST LA PORTE OUEST DE LAQUELLE ANCIENNE PHOTO DE BAB NOUADER , À COTÉ DUQUEL ON VOIT LE GRAND BORJ ANCIENNE PHOTO DE LA PLACE FEDDAN QUI ÉTAIT UN SOUK. ON CIMETIÈRE DE LA MÉDINA, ON Y VOIT UN ARBRE AU CENTRE ET À SA GAUCHE
SORTAIT LES VOYAGEURS VERS TANGER, KSAR KBIR, FES .. SOURCE: LIVRE DE DÉTRUIT RÉCEMMENT À CAUSE DE LA NÉGLIGENCE . SOURCE: LIVRE DE L’HISTOIRE VOIT À DROITE LE PALAIS AL MICHOUAR DES MAUSOLÉES DES RÉSISTANTS. MÊME SOURCE
L’HISTOIRE DE TÉTOUAN PAR AHMAD DAOUD DE TÉTOUAN PAR AHMAD DAOUD

LES VOYAGES VERS L’OUEST NE SONT PAS


FAITS PAR OUED MARTIL, POURTANT
C’ÉTAIT L’ENTRÉE DE LA VILLE DE L’EST
ET C’EST LUI QUI FERTILISAIT LES TERRES
AGRICOLES POUR LES PAYSANS QUI VEN-
DENT LEURS RÉCOLTES DANS LE SOUK DE
SAHET EL FEDDAN ...
SITT AL-HURRA OU LA DAME NOBLE PRISONS SOUTERRAINES
LES CAVES SOUTERRAINES (M’TAMER), QUI SONT MÉCONNUES ET DÉLAISSÉES. ELLES RE-
MONTENT AU XV E SIÈCLE ET ÉTAIENT UTILISÉES JUSQU’AU XVIIIE SIÈCLE COMME PRIS-
SIDI AL MANDRI S’EST MARRIE DE LA FILLE ALI BEN-RACHID, LA PRINCESSE FATIMA CONNUE PAR ‘SITT AL-HURRA’ OU ‘DAME NOBLE’ . A CAUSE DE L’INCAPACITÉ DE SON MARI DEPUIS ONS DES ESCLAVES ÉTRANGERS ET DES INFIDÈLES.
1508, CETTE DAME QUI N’AVAIT QUE 18 ANS COMMENÇA A PRENDRE EN CHARGE LE GOUVERNEMENT DE TÉTOUAN ET LES CORSAIRES DE RIO MARTIN, COMME ‘JUGE’ DE LA VILLE ET EN 1540, LA DAME NOBLE ‘SITT AL-HURRA’ ENVOYA EN EXPÉDITION SA FLOTTE DE COR-
CHEFFE EFFECTIVE DES CORSAIRES. ELLE FUT ELLE QUI OUVRIT LE PORT RIO MARTIN AUX CORSAIRES ALGÉRIENS ET TURCS, QUI EN ASSOCIATION AVEC LES ANDALOUS ARRIVÈRENT SAIRE DE MARTIL ASSOCIÉE AVEC SES ALLIÉS TURCS CONTRE GIBRALTAR. ILS ONT RÉUS-
À ATTAQUER LES CÔTES D’ESPAGNE, ET À PÉNÉTRER EN ANDALOUSIE. Â SON ÉPOQUE LE PORT DE MARTIL A ÉTÉ LIÉ AVEC TOUT LES PORTS DE LA MÉDITERRANÉE. SIRENT À SE SAISIR DE L’ENDROIT ET À L’OCCUPER PLUSIEURS JOURS, EN EMMENANT
AVEC EUX TOUTE LA POPULATION COMME ESCLAVES À RIO MARTIL ET À VELEZ DE GO-
MARA.

‘BUTRE’, NAVIRE CORSAIRE DE RIO


MARTIN

PORTRAIT DE SITT AL -HURRA


DESSIN DE SAYYIDA AL-HORRA FEMME DE SIDI AL-AL MANDRI ET DES GUERRES MARITIMES PHOTOS PRISES DE L’INTÉRIEUR DE L’MTAMER DESSIN DE L’MTAMER PLAN DE LA PRISON SOUTERRAINE, LIVRE : ‘LAS MAZMORRAS DE TETUAN,SU LIMPIEZA Y
EXPLORACION’ PAR CESAR LUIS DE MONTALBAN Y DE MAZAS
UN PORT FLUVIAL DE BARBARROSA À MARTIL FLOTTE ET CHANTIERS NAVALES À MARTIL

LE SULTAN MOHAMED BENABDILLAH

KHAIRODDIN BARBARROSA, CAPITAINE DE LA MARINE TURQUE

SCÈNE D’UNE ATTAQUE TURQUE SUR UN PORT DE L’ESPAGNE

FELUKA, TYPE DE BUQUE DE CORSAIRE DE CONSTRUCTION LOCALE À RIO MARTIN, 18ÈME


SIÈCLE
SITT AL HURRA S’EST ALLIÉE AVEC LE CAPIT-
AINE DE LA FLOTTE TURQUE KHAIRODDINE
BARBAROSSA, EN LUI PROCURANT UN PORT
FLUVIAL À 5KM À L’OUEST DE L’EMBOUCHURE
À L’ÉPOQUE DU SULTAN MOHAMED BENABDILLAH (1757-1790), IL Y AVAIT DES
DE RIO MARTIN. ELLE LUI OFFRAIT LA PRO-
CHANTIERS NAVALS QUI CONSTRUISAIENT DES BATEAUX DE DIFFÉRENTES
TECTION, DES FORTIFICATIONS, BATTERIES ET
TAILLES ET UTILITÉS. LE SULTAN A RENFORCÉ SA FLOTTILLE PAR
ARMES À FEU.
DEUX ‘XEBECS’ (VOILIERS MÉDITERRANÉENS) DE 30 RAMEURS, 20 CANONS ET
DE LÀ, SORTAIT BARBAROSSA POUR AT-
200 MARINS CHACUN
TAQUER LES ZONES CÔTIÈRES ET BATEAUX DU
UNE PETITE GALÈRE DE 32 RAMEURS, 16 CANONS ET 100 HOMMES
SUD DU CONTINENT EUROPÉEN.
TROIS PETITES GALÈRES DE 24 RAMEURS, 10 CANONS ET 90 MOUDJAHIDINES
LA DÉFAITE DANS LA BATAILLE DE LÉPANTE
CHACUNE.
(1571) EST CELLE QUI A ARRÊTÉ CE CAUCHE-
UNE AUTRE PETITE GALÈRE DE 16 RAMEURS, 8 CANONS ET 30 CORSAIRES
MAR QUI A DURÉ DES DÉCENNIES POUR L’OC-
AINSI QUE 7 NAVIRES EN ACTION AVEC 102 PRISONNIERS GALÉRIENS, 54 CAN-
CIDENT.
ONS ET 420 CORSAIRES
DEUX GALÈRES DE 30 RAMEURS, 10 CANONS ET 130 HOMMES CHACUNE
AINSI QU’UN VOILIER MÉDITERRANÉEN DE 26 RAMEURS, 16 CANONS ET PLUS
QUE 150 MARINS.
GELEOTA, AUTRE TYPE DE CORSAIRE DE CONSTRUCTION LOCALE À PARTIR DE RIO MARIN,
18ÈME SIÈCLE
BATAILLE DE LÉPANTE
AMITIÉ AVEC L’ ANGLETERRE LA FLOTTE DE NELSON À RIO MARTIN

PHOTO DE MOULAY ISMAEL

SCÈNE DE BATAILLE NAVALE PHOTO DE L’AMIRAL NELSO

SUR LE PORT DE RIO-MARTIN, A ÉTÉ SIGNÉ LE D’APRÈS OTMANE SORDO, L’AMIRAL NELSON
PREMIER TRAITÉ DE PAIX ET D’AMITIÉ ENTRE ET SES TROUPES EN 1795 ,AVANT DE PARTIR À
LE MAROC ET LA GRANDE BRETAGNE EN 1721, L’EST DE LA MÉDITERRANÉE, POUR CHÂTIER
PAR L’AMBASSADEUR D’ANGLETERRE CHARLES LA FLOTTE DE NAPOLÉON BONAPARTE QUI
STEWART ET LE REPRÉSENTANT DE L’EMPERE- OCCUPA L’ÉGYPTE POUR COUPER LE CHEMIN
UR MAROCAIN MOULAY ISMAEL AHMED AU COMMERCE ANGLAIS AVEC LES PAYS DU
ALI RIFI, SUR LE NAVIRE ANGLAIS ‘DOVER’. MOYEN EXTRÊME ORIENT, VINRENT SE REPOS-
CE PACTE A EUT COMME CONSÉQUENCE LA ER ET SE REVITALISER EN LÉGUMES ET FRUITS
LIBÉRATION DE MILLIERS DE PRISONNIERS FRAIS ET AUTRES VICTUAILLES AU PORT RIO
ANGLAIS. MARTIN.

EXEMPLE D’UN NAVIRE IMPÉRIAL À L’ÉPOQUE RIO MARTIL AU DÉBUT DU 20ÈME SIECLE ILLUSTRTION DU PORT FLUVIAL DANS UNE AUTRE ÉPOQUE
TERREUR CAUSÉE PAR LE CORSAIRE SUR LES CÔTES
IBÉRIQUES

LE PORT RIO MARTIN EST PLUS À DROITE, TANDIS QUE LA PHOTO DÉFINIT LA SITUATION
DE TÉTOUAN PAR RAPPORT À CEUTA, LE DÉTROIT DE GIBRALTAR ET LES CÔTES SUD DE LA
PÉNINSULE

EMBOUCHURE, PORT ET CHANTIERS NAVALS DE RIO MARTIN

LE ROI ESPAGNOL FELIPPE II, A DONNÉ


SON ORDRE DE FACILITER LA CONSTRUC-
TION DE NAVIRES SUITE AUX NOM-
BREUSES ATTAQUES QU’IL RECEVAIT DE
LA PART DES MAROCAINS AVEC LEURS
NAVIRES CONSTRUITS À RIO MARTIN.
CES ATTAQUES RÉPÉTÉES DES MARINS DE
TÉTOUAN ET TARGHA SUR LE LITTORAL
ESPAGNOLE NOTAMMENT GIBRALTAR
CAUSAIENT UNE ÉNORME TERREUR.
PARLER DE RIO MARTIN C’EST PARLER DU
NID DES CORSAIRES À L’ÉPOQUE.

CORSAIRES SE PRÉPARANT POUR ATTAQUER UN BATEAU COMMERCIAL IBÉRIQUE


LES JUIFS LES JUIFS

PARMIS LES INVESTISSEMENTS DES JUIFS, LA FONDATIONS D’UN NOMBRE DE BRIQUETERIES SUR LES BERGES DE OUED MARTIL. . CES PROJETS INDUSTRIELS TELS CONÇUS EN PREMIER LIEU ONT
VEILLÉ À S’ELOIGNER DE LA VILLE, MAIS AVEC LES EXTENSIONS DE LA VILLE CES INDUSTRIES COMMENCENT À CRÉER DES CONFLITS AVEC L’URBANISATION PROVENANTE DE TÉTOUAN. LES BRI-
QUETERIES RISQUES D’ETRES DÉMOLIES SURTOUT

FELIPPE III

EN 1609, LE DÉCRET D’EXPULSION DES MAUR-


ESQUES ET DES JUIFS PRIS PAR FELIPE III A
ENTRAINÉ UNE VAGUE D’EXODE VERS LES
PAYS DU MAGHREB ET EN PARTICULIER VERS
TÉTOUAN, PLUS DE 10000 MAURESQUES S’Y
SONT INSTALLÉS, CONDUISANT À L’EXTEN-
SION DE LA VILLE PAR LA CONSTRUCTION DE
NOUVEAUX QUARTIERS.

LA COMMUNAUTÉ JUIVE SE DÉVELOPPE ET


S’ÉPANOUIT AU COURS DU 16È SIÈCLE, PARTIC-
IPANT TRÈS ACTIVEMENT À LA PROSPÉRITÉ

1 2 3
DE TÉTOUAN QUI DEVIENT ALORS UN IM-
PORTANT PORT D’ÉCHANGES, UN DES PRIN- USINE DE BRIQUES ACTUELLEMENT RESTES DE BRIQUETERIE ENTRÉE D’UNE ANCIENNE BRIQUET-
CIPAUX CENTRES DE COMMERCE AVEC EN ARRÊT ERIE
L’OCCIDENT ET LE SIÈGE DES AMBASSADES
ÉTRANGÈRES. DE NOMBREUX JUIFS JOUENT
UN RÔLE MAJEUR DANS LA VIE COMMERCIALE
DE LA CITÉ ET MULTIPLIENT LES CONTACTS
AVEC L’EMPIRE OTTOMAN (LA PALESTINE
EN PARTICULIER), LE MAGHREB, LIVOURNE,
LONDRES, AMSTERDAM, GIBRALTAR ET, BIEN
SÛR, AVEC L’ESPAGNE. VERS LA FIN DU SIÈCLE,
ELLE ACCUEILLE DES MARRANES PORTUGAIS
AINSI QUE DES JUIFS VENUS D’AUTRES VILLES
DU MAROC ET ELLE POURSUIT SON DÉVELOP-
PEMENT.

MELLAH LE QUARTIER JUIF À TÉTOUAN


LA DIGUE DE FELIPPE II LA BATAILLE DES TROIS ROIS

AMIRAL ALVARO DE BAZAN, CHEF INVINCIBLE DE L’ARMÉE MARINE ESPAGNOLE

SCÈNE IMAGINAIRE DE LA BATAILLE DES 3 ROIS

L’ARTILLERIE DE RIO MARTIN ET TÉTOUAN,


DANS LE CHAPITRE XI DU MANUSCRIT : CANONNIERS EXPERTS ET DE MILLIERS D’AN-
MOORISH SPAIN IN MOROCCO, PAR BRUCE DALOUS S’EN ALLÈRENT JOINDRE LE SULTAN
ALPHONSE DE BOURDON, ON LIT QUE LE ROI ABDUMALEK ESSAADI AFIN DE DÉFENDRE
D’ESPANE FELIPPE II DONNA L’ORDRE À L’AMI- LE MAROC CONTRE LA CROISADE DU ROI DU
RAL DON ALVARO DE BAZAN D’ATTAQUER PORTUGAL DON SÉBASTIAN NEVEU DE FLIPPE
LES PIRATES DE RIO MARTIN DE LA TERRE ET II.
DE LA MER. DONC CELUI-CI A COORDONNÉ TROIS JOURS APRÈS LA BATAILLE DES TROIS
AVEC LE GOUVERNEUR DE CEUTA POUR BLO- ROIS DU 4 AOUT 1578, DE NOMBREUX ANDAL-
QUER L’EMBOUCHURE DU FLEUVE AVEC UNE OUS QUI AVAIENT COMBATTU EN PREMIÈRE
ÉNORME DIGUE DE BATEAUX COULÉS AVEC LIGNE DE L’ARMÉE MAROCAINE CONTRE LE
DE GROSSES PIERRES. CONTIGIENT DE 1600 HOMMES ENVOYÉS PAR
MAIS LES CORSAIRES ONT PU DÉBLOQUER FELIPPE II, ET QUI L’AVAIENT INTÉGRALEMENT
CETTE DIGUE ET CONTINUÈRENT À RENTRER. EXTERMINÉ OU CAPTURÉ, COMMENCÈRENT
À RENTRER SUR RIO MARTIN ET TÉTOUAN
CHARGÉS DU BUTIN RÉCUPÉRÉ.
RÉFÉRENCE: MOORISH SPAIN IN MOROCCO,
PAR BRUCE ALPHONSE DE BOURDON

LE NAVIRE D’ALVARO ET GUZMAN PREMIER AUTRE SCÈNE IMAGINAIRE DE LA BATAILLE DES 3 ROIS
LA GUERRE HISPANO-MAROCAINE LES RÉSEAU DE VOIES FERRÉES

LA FERMETURE DE OUED MARTIL QUI N’EST


PLUS NAVIGABLE A CRÉÉ UN BESOIN POUR LE
DÉPLACEMENT DES BIENS ET DES PERSONNES.

AINSI, LA POLITIQUE COLONIALE FRANCO-ES-


PAGNOLE DE LA FIN DU XIXE SIÈCLE MISAIT
INSTALLATION MILIATAIRE AUTOUR DE LA MÉDINA DE TÉTOUAN SUR L’IMPLANTATION DES NOUVELLES VOIES
SOURCE : HISTOIRE DE TÉTOUAN, PAR AHMAD DAOUD DE COMMUNICATION ENTRE L’INTÉRIEUR DU
MAROC ET LES PORTS DE CEUTA ET TANGER.
EN CE QUI CONCERNE LES VOIES FERRÉES, LES
ASPIRATIONS ÉTAIENT TRÈS AMBITIEUSES, EN
VOULANT CONSTRUIRE UNE VOIE DE CEUTA
À LA VILLE DU CAP.
LE 19ÈME SIÈCLE FUT UNE ÉPOQUE DE DÉ-
EN 1913 IL COMMENCE LE PROJET D’UNE
CADENCE POUR TÉTOUAN COMME POUR
LIGNE FERROVIAIRE DE CEUTA À TÉTOUAN,
TOUT LE MAROC. LA SÈCHERESSE AVEC SON
QUI DEVAIT ASSURER LA CORRESPONDANCE
CORTÈGE DE FAMINES ET D’ÉPIDÉMIES, AINSI
AVEC D’AUTRES VILLES DU MAROC. CEPEN-
QUE LA GUERRE HISPANO-MAROCAINE OU
DANT, LA DIFFÉRENCE DU LARGUEUR DE LA
« GUERRE DE TÉTOUAN » DE 1859 À 1862 QUI
VOIE A FAIT QUE L’ÉLARGISSEMENT FÛT RE-
ENTRAÎNA L’OCCUPATION DE LA VILLE ONT GARE FERROVIAIRE À TÉTOUAN (TRANSFORMÉE ACTUELLEMENT EN CENTRE D’ARTS MOD-
JETÉ.
CONTRIBUÉ AU RECUL MOMENTANÉ DE SON ERNES)
LE CHEMIN DE FER A ÉTÉ INAUGURÉ EN 1918,
RÔLE POLITIQUE ET ÉCONOMIQUE SUR LA
AVEC DES GARES ET DES HALTES DE STYLE
SCÈNE MAROCAINE.
NÉO-ARABE, EN ASSISTANT NON SEULEMENT
LES AUTORITÉS LOCALES MAIS AUSSI L’INFANT
M. CARLOS DE BORBÓN.

LES SOLDATS ESPAGNOLS SE DIRIGEANT VERS TÉTOUAN


ACTIVITÉ COMMERCIALE À PARTIR DU 17ÈME LE FORT DE RIO MARTIN
SIÈCLE JUSQU’AU 19ÈME SIÈCLE

LANGUEDOC, UN DES PREMIERS BATEAUX DE GALEOTA, CORSAIRE VUE AU PORT MARTIN (EN
1-AU DÉPART, IL S’AGISSAIT D’UN SIMPLE
VAPEUR (1859) 1781)
PHARE CONSTRUIT À L’ÉPOQUE DU CALIFA
ABDERRAMAN III QUAND LA PAIX FUT IN-
VUE AÉRIENNE SUR RIO MARTIN , PORT ET EMBOUCHURE EN 1943 ON VOIT DANS CETTE ILLUSTRATION LE RÔLE STRATÉGIQUE DU BURJ
STAURÉE, TOUT COMME LES RELATIONS ET
LES ÉCHANGES COMMERCIAUX ENTRE LA
RÉGION ET L’ANDALOUS.
D’APRÈS L’HISTORIEN FRANÇAIS JEAN 2-EN PERDANT DU TERRAIN ET D’EMPRISE SUR
LUI MIÈGE, AVANT QUE TANGER NE SOIT LA PÉNINSULE ET LA MER D’ALBORAN, LES
RÉCUPÉRÉE DE L’EMPRISE DES ANGLAIS EN MÉRINIDES FURENT FORCÉS D’ÉLIMINER LE
1689, RIO MARTIN ÉTAIT LE SEUL PORT SOUS RÔLE DU PHARE ET DE L’ENTOURER D’UN FOR-
LA DYNASTIE MAROCAINE, CE QUI FAISAIT DE TIN AFIN DE POUVOIR DÉFENDRE LEUR PORT
TÉTOUAN LE CENTRE QUASIMENT UNIQUE DE FLUVIALE DE RIO MARTIN.
TOUTES LES ACTIVITÉS COMMERCIALES, DI- 3-LE ‘BURJ’ ÉTANT TRÈS ENDOMMAGÉ PAR LES
PLOMATIQUES, DE TRANSPORT ET RELATIONS ATTAQUES PORTUGAISES, SITT AL-HURRA FUT
INTERNATIONALES DE L’ÉTAT. LE PORT RIO OBLIGÉE DE LE RÉFORMER ET DE CONVERTIR
MARTIN GARDA LA PLUS IMPORTANTE ACTIV- SA TOUR CENTRALE APPARTENANT À L’AN-
ITÉ MARITIME AVEC LA MÉDITERRANÉE ET CIEN PHARE EN BLOCKHAUS RÉSISTANT AU
AUTRES PORTS DE L’OCCIDENT EUROPÉEN. FEU ENNEMI.
IL ÉTAIT EN CONTACT RÉCIPROQUE AVEC 4-EN 1759 IL FUT À NOUVEAU RECONSTRUIT
LES MONTAGNES DE GIBLARTAR, CADIX, PAR LE SULTAN ALAOUITE SIDI MOHAMED
MARSEILLE, GÈNE ET LIVROUNE, RAGOS, BENABDALLAH
TRIPOLI, ALEXANDRIE, CONSTANTINOPLE, 5-EN 1860 LORS DE L’OCCUPATION DE RIO
LONDRES, AMSTERDAM À TRAVERS LE PORT MARTIN PAR LES ESPAGNOLS, CEUX-CI SUB-
DE LISBONNE... JUSQU’AU MOMENT OU L’ON STITUÈRENT LE BLOCKHAUS CENTRAL PAR 4
COMMENÇA À ÉVITER LES PORTS FLUVIEUX À POSTES DE SURVEILLANCE, ET AJOUTÈRENT
CAUSE DU DÉVELOPPEMENT DE L’INDUSTRIE UN ESCALIER MÉTALLIQUE POUR L’ACCÈS AU
NAVALE EN CE QUI CONCERNE LES MATÉRI- ‘BORJ’
AUX DE CONSTRUCTION, LES MACHINERIES,
LA TAILLE DES BATEAUX ET LE TONNAGE. RÉFÉRENCE : CRONICAS MARTILENAS, PAR
SORDO OTMANE
RÉFÉRENCE : CRONICAS MARTILENAS, PAR
EXEMPLE DE BUQUES COMMERCIALES FELUKA, CORSAIRE VUE AU PORT MARTIN (RN
SORDO OTMANE
TURQUES À RIO MARTIN (1693) 1781) LA SITUATION DU PHARE PAR RAPPORT AU BURJ
LE FORT DE RIO MARTIN

ÉTAPE 1 (VOIR LA PAGE PRÉCÉDENTE) ÉTAPE 2 (VOIR LA PAGE PRÉCÉDENTE) ÉTAPE 3 (VOIR LA PAGE PRÉCÉDENTE)

CROQUIS DU BURJ ÉTANT CONQUIS PAR LES ESPAGNOLS EN 1860 PHOTO ANCIENNE DU BURJ AVEC SON ENTOURAGE ÉTAT ACTUEL DU BURJ

5
PLAN DU ‘BURJ’ FAIT PAR LES ÉTUDIANTS DE
L’ÉCOLE NATIONALE D’ARCHITECTURE DE
TÉTOUAN
ÉTAPE 4 (VOIR LA PAGE PRÉCÉDENTE) ÉTAPE 5 (VOIR LA PAGE PRÉCÉDENTE)
LA ‘KASBAH’ LA DOUANE IMPÉRIALE

LA ‘KASBAH’ FUT CONSTRUITE EN MÊME CROQUIS DE LA KASBAH TELLE CONSTRUITE PAR LE SULTAN MOHAMED BENABDALLAH
TEMPS QUE LE SULTAN SIDI MOHAMED BEN- ENTRE 1757 ET 1759
ABDALLAH ORDONNA RÉFORMER ET REN- INTÉRIEUR DE LA SALLE DE DOUANE (1860)
FORCER LE ‘BORJ’ (1757-1759)
AU DÉPART, ELLE REMPLIT LA FONCTION DE
CASERNE POUR GARDE DU ‘BURJ’, ET RENFORT
EN DÉFENSE DU PORT CONTRE LES ÉVENTU-
ELLES ATTAQUES ENNEMIES.
PENDANT ET APRÈS L’OCCUPATION ESPAG-
NOLE DE 1860, LA ‘KASBAH’ FUT DIVISÉE EN
TROIS PARTIES, COTÉ EST, ELLE REMPLIT LA
FONCTION DE DOUANE ET MAGASIN DU PORT, ON PARLE DE L’ÉDIFICE QUI SE SITUAIT À
AU CENTRE COMME ÉTABLE POUR ANIMAUX QUELQUES MÈTRES DU CIMETIÈRE MILITAIRE
ET ÉCURIE POUR LES CHEVAUX DES SOLDATS ESPAGNOL DE MARTIL.
DU POSTE, ALORS À L’OUEST -AVEC COUR, SA CONSTRUCTION ET SA PREMIÈRE
COULOIRS ET PETITES CHAMBRES- POUR LES FONCTION DATE DE LA DÉCADE À PARTIR DE
SOLDATS ET LEURS FAMILLES (ENDROIT AU- 1520, LORSQUE FUT NOMMÉ ALI MARTIN CAPI-
JOURD’HUI OCCUPÉ PAR LA MOQUÉE DU RAIS TAINE DU FLEUVE.
AHMAD SORDO) LORSQUE LA SITT ÉPOUSA LE MONARQUE
AU DÉBUT DU 20ÈME SIÈCLE, CETTE PARTIE AHMAD AL-WATTASI, CET ÉDIFICE DEVINT VUE DE LA DOUANE DE LA PARTIE QUI VOIT TÉTOUAN (1860)
CONTINUA À JOUER SON RÔLE DE DOUANE, ILLUSTRATION MONTRANT LA SITUATION DE LA KASBAH À COTÉ DU BURJ EN 1859 DOUANE PRINCIPALE DE L’EMPIRE
ALORS QUE DANS LA PARTIE CENTRALE SE LE JOURNALISTE ESPAGNOL PEDRO ANTO-
CONTINUERONT DEUX MAISONS ARABES NIO ALARCON A ÉCRIT DANS ‘JOURNAL D’UN
POUR ADMINISTRATEURS DE LA DOUANE, ET TÉMOIN DE LA GUERRE AFRIQUE’ EN DÉCRIV-
VERS 1914 SE CONTINUERA LADITE MOSQUÉE ANT LA DOUANE DE L’INTÉRIEUR: IL Y A UN
DANS LA PARTIE RESTANTE À L’OUEST. DÉPARTEMENT INDÉPENDANT QUI MÉRITE
PROFITANT DE L’ABANDON TOTAL DANS UNE MENTION SPÉCIALE, POUR ÊTRE PLUS
LEQUEL SE TROUVAIENT LA ‘KASBAH’, L’IG- ARTISTIQUE ET LUXUEUX DE TOUS, L’AYANT
NORANCE ET LE DÉSINTÉRÊT DE QUELQUES HABITÉ L’ADMINISTRATEUR DU SULTAN, CE
RESPONSABLES, LE DIMANCHE 5 MAI 1984 DÉPARTEMENT EST COMPOSÉ D’UN ESCALIER
À 23 HEURES, UN ACHETEUR L’A DÉMOLIT HABILLÉ EN FAÏENCE ET LISTELS, D’UNE TER-
POUR CONSTRUIRE UN IMMEUBLE EN LIEU ET RASSE EN HAUTEUR , UNE PETITE PIÈCE, ET
PLACE. UNE GRANDE SALLE CARRÉE. CETTE SALLE
A EN SON MILIEU UNE MINCE COLONNE DE
RÉFÉRENCE : CRONICAS MARTILENAS, PAR PLUS PUR GOÛT ARABE..
SORDO OTMANE
RÉFÉRENCE : CRONICAS MARTILENAS, PAR
LA MOSQUÉE DE RAIS AHMAD SORDO AYANT CONSERVÉ LA STRUCTURE
SORDO OTMANE VUE DE LA DOUANE DU NORD
GÉNÉRALE DE LA KASBAH
LA BALEINIÈRE LA BALEINIÈRE

UNE PÊCHERIE ET INDUSTRIE BALEINIÈRE S’EST INSTALLÉE À ENVIRON 2KM À L’OUEST DE L’EMBOUCHURE DE RIO MARTIN EN 1929. CELLE CI A ÉTÉ INITIÉE PAR MARQUIS D’IBARRA ET LA LE LONG DE L’HISTOIRE, RIO MARTIN FUT UNE ZONE D’ACTIVITÉS MULTIPLES ENGENDRANT
SOCIÉTÉ INDUSTRIAL MARITIMA. CETTE BALNÉAIRE FONCTIONNAIT PENDANT 17 ANS, AVANT D’ÊTRE DÉPLACÉE VERS BELYOUNECH (BENZU) AU SUD DE L’ÉTROIT DE GIBRALTAR POUR DES UN GRAND INTÉRÊT. MAIS AU JOUR PRÉSENT, CETTE HISTOIRE S’EST ARRÊTÉE À CAUSE DE LA
RAISONS DE DIFFICULTÉ DE TRAINER LES PÊCHES DEPUIS LE SITE DE PÈCHE JUSQU’À LA BALEINIÈRE, ET AUSSI À CAUSE DU MANQUE DE CÉTACÉS. FERMETURE DU FLEUVE ET SON DÉTOURNEMENT DE LA MER.

1 BALEINE ET BALEINIÈRE RIO MARTIN


2 BALEINES RECEMMENT LAVÉE À
L’USINE DE RIO MARTIN 3 BALEINE ET EMPLOYÉS LOCAUX
4 MAISON DU DURECTEUR DE L’USINE
5 VISITE DES AUTORITÉS EN PLEINE
ACTIVITÉ 6 EXTÉRIEUR DE LA BALEINIÈRE DE
RIO MARTIN
LA PÉRIODE CONTEMPORAINE

OUED MARTIL ACTUELLEMENT EST BLO-


QUÉ SUR SON LIT NATUREL, À CAUSE
D’UN BRAS MORT POLLUÉ ENTRE DIZA ET
MARTIL, CAUSANT AINSI UN ENCLAVE-
MENT DE CE QUARTIER. D’AUTRE PART,
DES USINES SE SONT INSTALLÉS SUR LA
PLAINE DE OUED MARTIL PLUS PRÉCISE-
MENT DANS LA SEQUENCE INDUSTRI-
ELLE ENTRE MARIL ET TÉOUAN. L’IMPACT
ENVIRONMENTAL DE CES USINES RESTE
INCONNU.
MARTIL/TÉTOUAN, DEPUIS UN TEMPS
RÉCENT EST DEVENUE UNE DESTINATION
TOURISTIQUE ET ÉDUCATIVE GRACE À
LA FACULTÉ QUI PORTE LE NOM DE L’IL-
LUSTRE ROI ABDUL-MALEK ESSAADI.

1 FACULTÉ DES SCIENCES ABDEL-


MALEK ESSAADI À TÉTOUAN 2 LA PLAGE DE MARTIL PENDANT
L’ÉTÉ 3 USINE SITUÉE SUR LA PLAINE DE
OUED MARTIL

QUARTIERS PÉRIPHÉRIQUES MÉDINA EXTENSIONS RÉCENTES

OUED MARTIL ENSANCHÉ ANCIEN PORT MARTIL


LA PÉRIODE CONTEMPORAINE CONCLUSION

L’ÉTAT ACTUEL DE OUED MARTIL -BRAS MORT DE DIZA

LE PORT DE RIO MARTIN A PLUS QUE 3000 ANS D’UNE ILLUSTRE HISTOIRE, ACTUELLEMENT L’EMBOU- LE PORT DE RIO MARTIN A PLUS QUE 3000 ANS D’UNE ILLUSTRE HISTOIRE, ACTUELLEMENT L’EMBOU-
CHURE DE CE OUED EST FERMÉE CRÉANT UN LAC DE DÉCHARGES ET DE POLLUTIONS. DANS UN FU- CHURE DE CE OUED EST FERMÉE CRÉANT UN LAC DE DÉCHARGES ET DE POLLUTIONS. DANS UN FU-
TURE PROCHE, IL VA FALLOIR RESTRUCTURER CE TERRITOIRE RESPECTIVEMENT AUX MÉTHODES TURE PROCHE, IL VA FALLOIR RESTRUCTURER CE TERRITOIRE RESPECTIVEMENT AUX MÉTHODES
D’AMÉNAGEMENT ET DE RESTRUCTURATION EN COURS. EN EFFET, OUED MARTIL ÉTAIT DEPUIS TOUJO- D’AMÉNAGEMENT ET DE RESTRUCTURATION EN COURS. EN EFFET, OUED MARTIL ÉTAIT DEPUIS TOUJO-
URS UN FLEUVE AVEC PLUSIEURS FONCTIONS : À LA FOIS MILITAIRES STRATÉGIQUE, COMMERCIAL URS UN FLEUVE AVEC PLUSIEURS FONCTIONS : À LA FOIS MILITAIRES STRATÉGIQUE, COMMERCIAL
ÉCONOMIQUE, POLITIQUE, CES FACTEURS INFLUENCENT ÉGALEMENT SUR LA SOCIÉTÉ QUI L’INFLU- ÉCONOMIQUE, POLITIQUE, CES FACTEURS INFLUENCENT ÉGALEMENT SUR LA SOCIÉTÉ QUI L’INFLU-
ENCE ÉGALEMENT DE SON TOUR. IL FAUT DONC OPTER NON SEULEMENT POUR LA RÉFORME ENVIRON- ENCE ÉGALEMENT DE SON TOUR. IL FAUT DONC OPTER NON SEULEMENT POUR LA RÉFORME ENVIRON-
MENTALE DE L’EMBOUCHURE DE OUED MARTIL, MAIS DE CONCEVOIR UNE RÉFORME SOCIALE PROBA- MENTALE DE L’EMBOUCHURE DE OUED MARTIL, MAIS DE CONCEVOIR UNE RÉFORME SOCIALE PROBA-
BLEMENT À TRAVERS DES PROJETS DE MISE EN VALEUR HISTORIQUE OU D’ÉDUCATION ET DE CULTURE. BLEMENT À TRAVERS DES PROJETS DE MISE EN VALEUR HISTORIQUE OU D’ÉDUCATION ET DE CULTURE.
SOMMAIRE

DÉMARCHE D’ANALYSE

CONSTATS

Rapport végétal/Minéral 2013 et 2020


Couverture du sol
Développement de l’activité agricole

LA COUVERTURE DU SOL
Composée d’éléments naturels et
PROBLÉMATISATION
d’éléments construits, la couverture
du sol pose sur le relief une nouvelle Formes d’empiètement de la tache urbaine sur le paysage naturel
trame, la structure secondaire. Elle Repérage des déséquilibres au niveau de la couverture végétal
modifie (accentue, atténue, réoriente,
organise) la structure primaire liée
au relief et apporte au paysage une
certaine compartimentation. Ce rôle POROSITIONS DE DÉVELOPPEMENT
est d’autant plus important que le
relief est faible (GIREA, 1993).
BAKSYS MERIEM
RAPPORT VÉGÉTAL/MINÉRAL

DÉMARCHE D’ANALYSE
Intitulé : Evolution comparée du couvert végétal de 2013 et 2020 dans la plaine de oued Martil. L’espace vert constitue 6% de la superficie des quartiers de la ville. Ce pourcentage reste,
cependant, relatif à la superficie de chaque quartier, à sa densité urbaine et à l’impact de
l’espace vert en terme de desserte (au niveau du quartier ou de la ville) .
L’augmentation rapide de la population et l’urbanisation galopante, ont fait augmenter
de manière exponentielle les besoins en espaces verts publics.

DÉMARCHE
1. Cartographier les zones vertes et zones agricoles par photo-interprétation et par traitement d’images
satellites sur 2 dates (2013, 2020).

2. Detection des changements :


- caractérisation de l’évolution du taux de couverture végétale par l’analyse de l’occupation des sols ;
- analyse et compréhension des tendances observées.

OBJECTIFS
- Suivre la dynamique du couvert végétal et les implications socio-environnementales à la plaine de
Oued Martil.
- Suivre l’évolution de la place du végétal en ville et de sa représentation dans son ensemble.
- Évolution de la place des espaces verts dans les théories urbanistiques : orientation des documents
d’urbanisme.
LÉGENDE
RN13
Oued Martil
Tâche urbaine 2013 L’espace du Grand Tétouan est marqué par des ruptures spatiales surtout au niveau des extensions nouvelles.
Végétal

Tache urbaine en 2013


RAPPORT VÉGÉTAL/MINÉRAL COUVERTURE DU SOL
L’étude de la dynamique de l’occupation des terres a montré une dé-
La zone de concentration des pertes du couvert végétal se trouve au nord et au sud de gradation des terres agricoles le long des berges de Oued Martil. Le
la zone d’étude. Ces zones ne sont rien d’autre que les zones de présence et de disper- couvert végétal dans la plaine de Oued Martil est d’année en année
sion de l’agglomération. Quant à la zone de concentration des gains du couvert végétal, en régression du fait des activités anthropiques. Ces dernières sont
elle se localise à la périphérie de la zone d’étude, une zone d’absence d’agglomération. indispensables pour la survie des populations.
On peut donc conclure que l’installation humaine (développement des activités anthro- Cette régression indique une forte pression sur les ressources foncières.
piques) a une forte influence sur l’état du couvert végétal dans ce milieu. Cette pression est à l’origine de nombreuses mutations qui se tra-
duisent par des migrations (Développement du bâti sur la rive droite).

Zone de perte

LÉGENDE
RN13
LÉGENDE Oued Martil
Tâche urbaine 2013
RN13 Zone agricole
Oued Martil Forêt Périurbaines
Tâche urbaine 2013 Boisement
Développement de la tâche urbaine 2020 Parc public
Végétal Terrain nu / Broussaille
Bocage

Tache urbaine en 2020


Occupation du sol 2013
ZONES AGRICOLES
COUVERTURE DU SOL
Le paysage de la périphérie de la ville est majoritairement
L’étude de la dynamique de l’occupation des terres a montré une dédié aux prairies bocagères ou aux cultures fouragères, de
augmentation de superficie de terres non exploitées au détriment du
couvert végétal agricol le long des berges de l’oued, anciennement nombreux boisements ou petites forêts s’intercalent.
connues pour leur rendement agricol riche.
Les lisières avec l’espace agricole ou le long des routes
sont donc fréquentes et visibles.
En effet, la saturation foncière que connaît l’ensemble de la ville a
favorisé l’émergence de nouvelles dynamiques migratoires. Ainsi, les
zones périphériques accueillent les diffrents migrants définitifs ou sai-
sonniers.
Ces mouvements migratoires sous-tendent une demande de plus en
plus croissante de terres, contribuant ainsi à la régression de la cou-
verture végétale au détriment du bâti.

11

Les terres arables sont celles qui sont favorables pour l’ins-
tallation de l’agriculture. Elles représentent le moteur de
l’économie rurale et constituent un élément important de
l’infrastructure verte d’une zone urbaine

Les exploitations sont très morcelées avec une multitude de


petites parcelles (70 % des exploitations ont une superficie
LÉGENDE inférieure à 5 hectares). Le caractère accidenté du relief em-
RN13 pêche la vulgarisation de techniques agricoles nouvelles, à
Oued Martil
Tâche urbaine 2013
Zone agricole
cause des difficultés d’accès à une grande partie des agri-
Zone arable
Forêt Périurbaines culteurs.
Boisement
Parc public
Terrain nu / Broussaille
Bocage

1 - Carte de l’activité agricole en 2013, élaborée sur la base de vue aérienne. 2


Occupation du sol 2020 2 - Carte de l’activité agricole en 2020, élaborée sur la base de vue aérienne.
E   L
LA PLACE DES ESPACES AGRICOLES DANS DANS LES THÉORIES URBANISTIQUES :
ORIENTATION DES DOCUMENTS D’URBANISME.

T   D
E R
Schéma : BET SEQQAT
Source : SDAU Tétouan 1995/2020

N
N   V

A
1.1 ZONES AGRICOLES
Valorisation et protection  des zones agricoles

U
Zones agricoles prévues par le SDAU

P L A

O
Création d’une zone agricole sur les berges de l’Oued Martil

E   T É T
Les terres arables sont celles qui sont favorables pour
Oued Martil l’installation de l’agriculture. Elles représentent le moteur de
l’économie rurale et constituent un élément important de
l’infrastructure verte d’une zone urbaine.

L L E   D
Actuellement il n n’ya
ya pas de prise en compte spécifique du rôle
structurant des espaces agricoles. La prise de conscience des

I
acteurs doit commencer par une meilleure connaissance

E   L A   V
partagée de ces territoires et des enjeux d’aménagement dont
ils font l’objet.

Dans lel but


b de d conserver ces zones agricoles,
i l il est recommandé: dé

T   D
‐ Conservation des terres agricoles existantes dans les limites de
la ville et à proximité des vallées (Oued Martil) ;
‐ Encouragement des propriétaires de ces zones à rester fidèle

E R
16
Schéma : BET SEQQAT Schéma : BET SEQQAT
au domaine de l’agriculture ; Source : SDAU Tétouan 1995/2020 Source : SDAU Tétouan 1995/2020

N   V
‐ Prise en compte p de ces zones au cours de la p planification
Le patrimoineurbaine
agricole; du territoire a souvent été au centre des discours Valorisation et protection  des zones agricoles
urbanistiques. La préservation et la valorisation des terres

A
‐ Identification des espaces agricoles jouant un rôle pour
agricoles le long de Oued Martil a fait l’objet des différentes analyses menées la mise lors de l’élaboration des documents d’urbanisme.

L
Création d’une zone agricole sur les berges de l’Oued Martil
en valeur du paysage au travers des documents d’urbanisme,

P
permettant de concentrer les efforts de gestion des espaces
Les schémas d’analyses
Oued Martil
du Schéma Directeur d’Aménagement Urbain précisent les zones agricoles existantes à préserver et à reva- L’occupation végétale du
agricoles .
loriser dans les limites de la ville et à proximité des vallées de Oued Martil, ces dernières ont été envahies par les grands projets de sol est influencée par les
logement et les projets des équipements publics, ainsi qu’un dévelepoment de l’habitat spontanés le long de la vallée. conditions biophysiques
fondamentales. Elle est un
La contradiction figure aussi dans les ambitions des documents d’urbanisme d’encourager les propriétaires de ces zones à rester fidèle élément majeur de la diver-
au domaine de l’agriculture mais aussi de procéder à l’expropriation des dommaines agricoles dans d’autres zones afin de réaliser le sité des formes et des cou-
grand projet urbain de la vallée de Oued Martil. leurs du paysage, compte
tenu des types de temps et
Ces orientations tant valorisées dans les théories urbanistiques n’ont pas eu lieu dans le réel du territoire, la plannification du territoire
n’a pas respectée les vocations précisée par le SDAU et le PA, ce qui a donné lieu à un développement spontané régulé par des fac- des saisons influençant les
teurs indéfinis. 16
végétations.
Schéma : BET SEQQAT
Source : SDAU Tétouan 1995/2020
COMPOSANTES PAYSAGÈRES Cette partie vise à décortiquer le territoire en LES BOIS
éléments paysagers composant le maillage
vert naturel du territoire. Selon la nature des essences qui les composent, la densité des arbres, la dimension des massifs, la forme de leurs lisières, la saison, les
bois et les forêts marquent différemment les paysages
Comprendre le rôle de chaque élément dans
la composition du paysage permet de tisser
des liens de

QUARTIER TORRETA
LA LISIÈRE LA HAIE BOCAGÈRE
Les boisements sur les hauts, qui forment les horizons, affichent par endroit des lisières nettes, qui contrastent avec l’ouverture des terres bocagères et des
cultures. La lisière participe fortement au graphisme de ces paysages naturels.
Haute ou basse, la haie bocagère forme des lignes particulièrement graphiques sur les versants qu’elles quadrillent régulièrement, en soulignant par
endroit les limites des terres agricoles.
LA RIPISYLVE

Cette ligne d’arbres accompagnant la rivière indique


son passage dans la platitude du fond de la vallée.

Roseaux
Haies végétales basses

Alignement d’arbre
LA PELOUSE CALCAIRE, LA FRICHE

L’ARBRE ISOLÉ Sur les hauts des versants au contact de Jbel Ghorghiz, ces
terrains secs, parfois enfrichés, révèlent le sous-sol calcaire et
Il ponctue l’étendue des Schiste. Ils apportent une végétation différente mais tendent
terres, isolé au milieu d’une à se refermer par enfrichement.
parcelle ou jalonnant les
haies basses. Il souligne
parfois l’entrée d’une par-
celle. Sa silhouette anime les
vues et forme des repères.
COMPOSANTES PAYSAGÈRES TYPES DE CULTURES

CULTURES BOCAGÈRES

CULTURES DE PATURAGE
CULTURES FOURAGÈRES
ESSENCES D’ARBRES
ESSENCES D’ARBRES

CYPRES OLEA EUROPEA CYPRES ACACIA

PIN PARASOL/ PINUS PINEA QUEPRESSUS SYMPERVIRENS


FORMES
D’EMPIÈTEMENT ENJEU
DU BÂTI SUR LA La préservation du patrimoine vert et
COUVERTURE le maintien des paysages agricoles
La pression urbanistique préservant
VÉGÉTALE leur valeur intrinsèque tel est sans
doute le processus d’évolution qui est
en jeu. Il s’agit aujourd’hui de compo-
ser un nouveau paysage périurbain
qui ne serait plus pensé uniquement à
partir d’une organisation de l’espace
construit, mais aussi des espaces pé-
riurbains à vocation agricole.
FORME 3

FORME 2

FORME 2
FORME1
ENJEU

La forêt Ghoghiz est une forêt périurbaine qui se définit comme étant un espace forestier
Le développement du bâti prend différentes formes situé sous l’influence d’un espace urbain distant de moins de 30 kilomètres. Une partie du
selon les caractéristiques géomorphologiques de périmètre de 4 du tourisme rural. Cette forêt peut être au contact des espaces bâtis, sans
chaque zone. y être totalement inclus.

FORME1
FORME 2
Le développement du bâti dans les zones de gain se fait de manière compate, les regrou- L’empiètement du bâti sur la couverture végétale dans la zone se fait généralement de

FORME2
pement viennent s’accrocher à la tâche urbaine de la ville suivant les axes structurants : manière linéaire en suivant la trame viaire.
voierie, topographie Ce développement se fait au détriment de l’élément vert, induisant une régression des sur-
faces Agricoles Utiles

FORME3
Sur le plan de la conservation des ressources forestières, il convient L’analyse de la structure
de noter que l’évolution de l’occupation des terres est une vraie spatiale de la ville fait res-
menace. Les limites des espaces bâtis sont à la lisière de la zone sortir aussi que la maîtrise CONTRAINTES
forestieres jbel Ghorghiz et les Zones à caractère rural deviennent de l’étalement urbain est
des espaces isolés au milieu des zone forestieres. Cette situation de plus en plus nécessaire, L’environnement urbain de la ville de Tétouan souffre d’une multi-
rend davantage difficile la gestion des aires de conservation. De d’autant plus que la pres- tude de défaillances qui se répercute sur plusieurs niveaux :
plus, des espèces utilitaires sont de plus en plus surexploitées et sion foncière en particulier - MANQUE D’ESPACE VERT
leurs populations sont en régression, témoignant ainsi de l’im- sur les terres agricoles de- L’évolution urbanistique et spatiale des différentes composantes
pact de l’occupation des terres sur la biodiversité. vient de plus en plus forte. de Tétouan n’a pas pris en considération l’intégration des espaces
verts des placettes et des équipements publics structurant dans
le tissu urbain.
L’espace de Tétouan est marqué par des ruptures spatiales surtout
au niveau des extensions nouvelles.

- EXISTENCE DE FACTEURS PERTURBATEURS

La ville de Tétouan abrite, en plus du potentiel paysager, des fac-


teurs qui perturbent l’environnement, il s’agit de :

1/ Carrières :
Plusieurs carrières sont exploitées à la périphérie de la ville le long
de l’Oued Martil pour couvrir les besoins de la ville en matériaux de
Ce sont des carrières de production de ciment, de chaux et d’ar-
gile. Certaines sont abandonnées d’autres sont toujours fonction-
nelles.
2/ Urbanisation :
La région de Tétouan présente une densification de l’urbanisation,
comprenant des zones industrielles et une densification croissante
des douars limitrophes.

- MORCELLEMENT DES ESPACES VERTS

Phénomène qui constitue une entrave au développement de la


biodiversité en limitant les possibilités de dispersion de certaines
espèces.
Le finalité de cette analyse est de pouvoir mener une reflexion sur la politique à adopter en matière d’aménagement d’espaces verts dans cette agglo-

DÉFIS mération, et de élaborer une référence en matière de planification et de l’image future préconisée. RATIO ESPACE VERT/ HABITANT
La démarche à suivre pour proposer des actions à mener adaptées à chaque éléments, il est nécessaire de séquencer la ville en plusieurs entités mor-
phologiques distinctes: La population de Tétouan estimée d’atteindre 402 118 habitant bénéficie
- Les zones forêstières (Jbel Ghorghiz et Jber dersa) : Préserver la richesse forêstières. d’une superficie totale des espaces verts de 3 377 994.65 m2.
- Les lisères : Freiner le développement urbain dans l’espace forêstier.
- Les zones en cours d’urbanisation : Structurer et régulariser le processus de développement urbain dans les zones périphériques. L’espace vert en tant qu’entité urbaine, s’avère étroitement lié à l’aména-
- Les berges de l’Oued : Préserver l’aspect naturel des rives en tant que corridor vert traversant la ville. gement du territoire, et aux extensions urbaines, périurbaines ou rurales.
- Le centre urbain : Injecter plus d’espaces verts pour atteindre le ration minimum de de 10m2 par habitant recommandée par l’organisation mondiale de Il constitue tout espace libre et public à l’intérieur des agglomérations
urbaines.
la santé.
Un espace vert urbain est un vaste espace naturel conçu pour offrir à
l’usager un contraste évident avec la ville par sa polyvalence et sa grande
diversité d’activité.

Sa situation prend en considération plusieurs facteurs, il s’agit de la répar-


tition équitable au niveau de la ville de telle sorte à satisfaire le besoin de
toute la population, et l’installation des aires de verdure naturelles.
Plan vert de la ville de Tétouan

L’espace vert comme entité parsagère et urbaine comprend différentes


typologies :
Le ratio espace vert/habitant en prenant en considération toutes ces ty-
pologies est le suivant :

Ratio = Superficie totale des espaces verts / nombre des habitants


Ratio = 3 377 994.65 m2/ 402 118 habitant = 8.4m2/hab

Ce qui est proche au ration recommandée par l’organisation mondiale de


la santé. qui est 10m2/hab

Néaumoins plus de 30% de ces espaces verts est dominé par les cimetiers,
donc techniquement les espaces verts d’épouissement et de divertisse-
ment sont que : les Parcs, les jardins publics, les espaces verts d’accom-
pagnement, les squares, les places, les vallées et les jardins des quartiers,
qui constituent une superficie totale de 22 617,71m2.

Le ratio est donc :


22 617,71m2 / 402 118 habitant = 0.056m2/hab

Ce qui est beaucoup moins que le ratio recommandé.

Il est pripordial de renforcer la trame verte des jardins et des parcs à l’in-
térieur des quartiers et du centre urbain en général pour rééquiliber la
répartition des espaces verts.

À PRÉSERVER À STRUCTURER CORRIDOR VERT INJECTER DES ESPACES VERTS À PRÉSERVER


CRÉER UN MAILLAGE VERT
PROBLÉMATIQUE Assurer un réseau écologique permet de préserver et d’augmenter les milieux natu-
rels autant dans les zones rurales que urbaines.
Ce réseau se créé grâce à des outils de planification et des projets d’aménagement
territoriaux. Pour aider à élargir ce réseau, il est nécessaire de mettre en place des
dispositifs et des aménagements qui pourront relier les zones naturelles existantes.
DE QUELLE MANIÈRE PEUT-ON RÉÉQUILIBRER LES ESPACE VERTS DE LA VILLE ?
Ce maillage vert permettra de :

- Protéger les terrains contre l’érosion des sols.


- Augmenter les possibilités de déplacement et d’habitat pour les espèces animales
nécessaire au cycle de vie.
- élargir le développement de certaines espèces végétales locales.
- Maintenir des services écosystémiques.
- Valoriser le paysage.
la préservation de l’aspet végétal de la vallée de Oued Martil est primordial. L’idée
du maillage vert est de créer des espaces verts là où il en manque, puis de relier tous
ces espaces entre eux de la manière la plus conviviale possible : mettre de la verdure
le long des axes de pénétration en ville, aligner des arbres le long des boulevards, QUELQUES ORIENTATIONS D’AMÉNAGEMENTS
améliorer trottoirs et pistes cyclables, profiter des cours d’eau et de leurs berges, des
voies de chemin de fer, des avenues plantées existantes… Dans l’ambition de préser-
ver et développer la biodiversité. Afin de maintenir cet aspet de corridor vert que représente la vallée de Oued Martil dans la ville, il est né-
Le maillage vert remplit en effet un rôle écologique : il permet entre autres à cer- cessaire d’élaborer un schéma directif comprenant un certain nombre d’orientations qui concernent toute
taines espèces de se déplacer d’un espace vert à un autre. éventuelle transformation du territoire en matière de planification et de l’image future préconisée.
Chaque citoyen peut contribuer au maillage vert par des gestes concrets : « verdu-
riser » façades et toitures, planter des arbres dans les jardins… sont autant de petites
Apès avoir décortiqué le territoire en différentes composantes paysagères distinctes, et relevé les
actions pouvant contribuer à établir des « relais » pour la biodiversité.
contraintes du territoire auxqu’elles s’affrontent les décideurs lors de l’aménagement de ce territoire, les
propositions des orietations adaptées aux besoins spécifiques des zones sont les suivantes :

- Presérvation et revalorisation de la richesse forêstière à travers la mise en place d’aménagements adé-


quats à l’usage humain pour rendre accessible ce patrimoine végétal très riche et mettre en évidence ces
potentialités.
→ Aménagement de balade paysagère dans la montagne et de parcs à l’image du parc Tamuda.

- Revalorisation de l’activité agricole, élément identitaire du territoire, par le soutien des agricoles indé-
pendants de cette zone.

- Accorder une importance spéciale à l’aménagement des berges de Oued Martil étant la colonne vérté-
brale du développement future du territoire, vu ses potentialités urbanistiques, écologiques et paysagères
Le traitement de cette surface doit impérativement respecter un ratio espace vert/bâti pour maintenir
une continuité écologique et paysagère.
Créer des axes piétons et cyclables se connectant à la promenade Verte.

L’aménagement de cet axe hydrique doit remplir ces trois fonction à la fois :
- La fonction récréative, étant le seul échappatoire de la population.
- La fonction paysagère : Vue panoramique sur le grand paysage. Prévoir des aménagements de parc
et de jardins publics comme élément de liaison entre le paysage naturel sauvage et les espaces verts de
la ville.
- La fonction écologique : maintenir un équilibre des écosystèmes éxistants.

- Améliorer l’accessibilité entre les deux rives de l’oued, notamment par le maillage vert proposé et les
aménagements urbains qui l’accompagnent.
BOUIBAOUEN AYOUB

LE PAYSAGE EST LE MIRROIR DE


LA SOCIÉTÉ CAR IL REFLÈTE L’IN-
TERRACTION ENTRE LA SOCIÉTÉ
ET LA NATURE. LE PAYSAGE EST
MODELÉ PAR LES SOCIÉTÉS PAY-
SANNES OU CITADINES ET IL EST
EN PERPÉTUELLE ÉVOLUTION.LE
PAYSAGE EST LE PRODUIT DE LA
PRATIQUES, DE L’ACTION QUOTI-
DIENNE.
LE DIAGNOSTIC PAYSAGER .
SELON LE DICTIONNAIRE DE LA GÉOGRAPHIE.LE LE DIAGNOSTIC PAYSAGER PEUT ETRE DÉFINI
PAYSAGE EST À LA FOIS UNE APPARENCE ET UNE COMME UN PROCESSUS QUI PERMET DE SAISIR
REPRÉSENTATION, UN ARANGEMENT D’OBJETS LES CARACTÉRISTIQUES VISIBLES ET IDENTAIRES
VISIBLES PERCUS PAR UN SUJET À TRAVERS SES DU TERRITOIRE AU-DELÀ DU SIMPLE PARCELLAIRE
PROPRES FILTRES, SES PROPRES HUMEURS, SES À AMÉNAGER.
PROPRES FINS. LE DIAGNOSTIC PEUT PERMETTRE D’IDENTIFIER
LES DIFFÉRENTES ENTITÉS PAYSAGÈRES CAR-
SELON LA CONVENTION EUROPÉENNE DU PA- ACTÉRISANT UN SITE, DES POINTS DE VUE ET DES
YSAGE ( CONSEIL EUROPE 2000 ). LE PAYSAGE PERSPECTIVES PAYSAGÈRES À VALORISER, UNE
DÉSIGNE UNE PARTIE DE TERRITOIRE TELLE QUE VÉGÉTATION SPÉCIFIQUE, DES POINTS D’APPEL...
PERCUE ET VUE PAR LES POPULATIONS, DONT LE ETC ( EXTRAIT DE LA CONFÉRENCE DIAGNOSTIC
CARACTÈRE RÉSULTE DES INTERACTIONS DES PAYSAGER ET ENVIRONNEMENTAL : VERS UN UR-
FACTEURS NATURELS ET HUMAINS. BANISME DURABLE , YAHIA EL KHALKI )
ANALYSE PAYSGÈRE : APPROCHES UTILISÉES :
L’ANALYSE PAYSAGÈRE EST UNE MÉTHODE D’ANALYSE DE L’ESPACE ENVIRONNANT EN TROIS ÉTAPES,
PERMETTANT DE COMPRENDRE ET D’INTERPRÉTER LE FONCTIONNEMENT D’UN PAYSAGE URBAIN. ( PITTORESQUE : RELEVÉ DES ÉLÉMENTS QUI COMPOSENT LE PAYSAGE.
EXTRAIT DU COURS ANALYSE PAYSAGÈRE, UNIVRSITÉ ABD EL HAMID IBN BADIS, FACUULTÉ DES SCI- (VOIR ANALYSE GÉNÉRALE)
ENCES ET DE LA TECHNOLOGIE, DEPARTEMENT D’ARCHITECTURE ET DE GÉNIE CIVIL )

NATURALISTE : DESCRIPTION OBJECTIVE DES ÉLÉMENTS QUI COMPOSENT


DEMARCHE : LE TERRITOIRE ET LA RELATION ENTRE CES DIFFÉRNTES COMPOSANTES.

1 VOIR : LECTURE DU PAYSAGE


HUMAINE : ANALYSE DU PAYSAGE COMME IMAGE DE LA SOCIÉTÉ; LE PAY-
SAGE ET SA RELATION AVEC LES ACTIVITÉS HUMAINES

2 COMPRENDRE : ANALYSE DU PAYSAGE

IMAGE DE LA CITÉ : VISION DES HABITANTS DU PAYSAGE DE LA VILLE


3 INTERPRÉTER : SYNTHESE DE L’ÉTUDE ( IMAGE DE LA CITÉ - KEVIN LYNCH )
SOMMAIRE :

1 APPROCHE : NATURALISTE ET
HUMAINE
APPROCHE : NATURALISTE ET HUMAINE
2 APPROCHE : IMAGE DE LA CITÉ

3 SYNTHÈSE
ANALYSE SEQUENTIELLE ANALYSE SEQUENTIELLE

LE PROJET RIVER RESIDANC- LA LIGNE DE CRETE DE LA


ES EST UN GROUPEMENT MONTAGNE GHORGHIZ,
D’HABITATION EN R+5 QUI CONVERGE VERT LE PROJET.
SERA CONSTRUIT SUR LES EN EFFET, APRÈS SA CON-
BERGES D’OUED MARTIL . STRUCTION, LE PAYSAGE
CE PROJET AVEC SON AR- METTERA EN VALEUR LE
CHITECTURE AUDACIEUSE PROJET. QUANT A CE DERNI-
IMPACTERA LE PAYSAGE ER, IL METTRA LE PAYSAGE
PERCU DEPUIS LE PONT EN VALEUR GRACE AUX
COELMA. AMÉNAGEMENTS VERTS.
GRACE À LA PRÉSENCE D’UN 1 UNE ARCHITECTURE QUI 1
GRAND NOMBRE D’ESPAC- S’HARMONISE AVEC SON
ES VERTS, LE PROJET PRÉ- ENVIRONNEMENT.
SERVE L’ASPECT NATUREL photos prises de la page officielle River residances sur instagram. photos prises de la page officielle River residances sur instagram.
DU SITE. 1 - Vue axonométrique sur le projet et ses aménagements extérieurs 2 1 - Vue axonométrique sur le projet et ses aménagements extérieurs
2 2 - Vue d’ambiance 2 - Vue d’ambiance
ANALYSE SEQUENTIELLE ANALYSE SEQUENTIELLE

MALHEUREUSEMENT, LE DE-
VELOPPEEMENT DU FRONT DANS CETTE SÉQUENCE,
BATI, BRISERA CETTE CON- UN CERTAIN EQUILIBRE EN-
NECXION ET CETTE RELA- TRE LE PREMIER PLAN ET
TION ENTAMÉE ENTRE LE L’ARRIÈRE PLAN SE FORME.
PROJET ET SON ENVIRONE- LA LIGNE DE CRETE VIENT
NEMNT. AINSI, L’URBANISA- EN OPPOSITION À LA LIGNE
TION DEVRA SE FAIRE D’UNE GÉNÉRÉE PAR L’ALIGNE-
MANIÈRE PONCTUELLE LE MENT DES LAMPADAIRES,
LONG DU OUED, POUR PRÉ- ARBRES ET BATI EN R+1.
SERVER CE PAYSAGE RESPI- NEANMOINS, L’ÉQUILIBRE
RANT ET L’HARMONISATION EST ROMPU PAR LES BATI-
ENTRE LE TISSU BATI ET LA MENTS DERRIERES EN R+2
NATURE. ET R+3.
ANALYSE SEQUENTIELLE LES CHUTES DU TERRAINS, SONT ANALYSE SEQUENTIELLE
TRANSFORMÉES PAR LES AU-
TORITÉS EN ESPACES VERTS. CES
INITIATIVES VISENT L’AMÉLIORA-
TION D’UN PAYSAGE ANARCHIQUE
HÉTÉROGÈNE.

LA JUXTAPOSITION ENTRE BATI ET VIDE


LE BATIMENT AU CENTRE GENE LA COMPO-
CRÉE UN ÉQUILIBRE VISUEL. L’ESPACE
SITION PAYSAGÈRE DE CETTE SÉQUENCE.
N’EST PAS ENCLAVÉ. L’EFFET ET SENSA-
NOUS REMARQUONS UN EMPIETEMENT
TION GÉNÉRÉS PAR CETTE SUCCESSION
SUR L’EMPRISE DE LA VOIE, CREANT UNE
ASSURENT UNE HARMONISATION ENTRE
RUPTURE DU PARALLELISME DES BANDES,
L’URBANISATION ET LA PRÉSERVATION DE
TROTTOIRS, VOIES ET ESPACES VERTS.
L’ENVIRONNEMENT ET DES BERGES DE
AINSI, LE PAYSAGE SERAIT PLUS INTÉRRES-
L’OUED.
SANT SI LA MAISON RECULE PAR RAPPORT
L’ELEMENT NATUREL PRÉSENT FAVORISE
À LA VOIE, DONNANT PLACE À UN ESPACE
DAVANTAGE CETTE HARMONISATION.
VERT RELIANT LES DEUX ZONES NON EX-
CES AMÉNAGEMENTS FONT OBJET DE VO-
PLOITÉES SITUÉES DES DEUX COTÉS DE LA
LONTÉ DE RESTRUCTURATION DU QUARTI-
MAISON.
ER. NOUS AVONS DONC AFFAIRE À UNE DU-
ALITÉ DE LANGAGES.
ANALYSE SEQUENTIELLE ANALYSE SEQUENTIELLE

LE TISSU BATI SE CARACTÉRISE


PAR UN SOCLE RDC REVETU EN ANALYSE SEQUENTIELLE
MIGNONETTE LAVÉ. CETTE SEQUENCE REPRE-
LES NIVEAUX SUPÉRIEURS SENTE L’IMPORTANCE DE LA
SONT EN ENCORBELLEMENT ET PRATIQUE RELIGIEUSE AU
PEINT EN BLANC OU EN STUC- SEIN DE LA SOCITÉTÉ. NOUS
CO ET LES MURS MITOYENS AVONS UN SYMBOLE RELI-
SONT EN PEINTURE ETANCHE GIEUX QUI EST LA MOSQUÉE
ROUGE. COMME ABOUTISSEMENT
DANS LE CAS DU BATIMENT D’UNE CORNICHE. LE PRO-
AU PREMIER PLAN NOUS JET AVEC SA FINITION
RELEVONS DES TRACES BLANCHE SE DEMARQUE
PATHOLOGIQUES D’HUMIDITÉ PAR RAPPORT À SON ARRI-
VUE L’UTILISATION D’UNE PEIN- ERE PLAN VERT.
TURE BLANCHE SIMPLE.
LA CORNICHE EST UNE SOLUTION POUR RÉOU- NOUS RETROUVONS ENCORE UNE FOIS CE CONTRASTE
VRIR LA ROUTE TORRETA ET LES QUARTIERS NON ENTRE LES DEUX COTÉS DE LA VOIE D’UNE MANIÈRE DIF-
RÈGLEMENTAIRES SUR LES BARGES DE L’OUED. FÉRENTE.
CETTE LARGE CORNICHE PERMET DE GARDER D’UN COTÉ UN MUR S’ÉLÈVE À PLUS DE 5 M, DEVANT LE-
UN CONTACT VISUEL AVEC LA VILLE DE TÉTOUAN. QUEL SE DÉGAGE UNE PARCELLE VIDE. CERTES, CETTE
NÉANMOINS, CETTE OUVERTURE EST BRISÉE PAR OUVRTURE PERMET DE GARDER UN CONTACT AVEC LA
LE MUR DE CLOTURE ASSEZ HAUT EN FACE. MONTAGNE GHORGHIZ, MAIS CA NE MET PAS EN VALEUR
EN EFFET, NOUS DEVRONS REVOIR L’EMPLACE- L’IDÉE D’UNE FACADE URBAINE HOMOGÈNE, QUI DEVRA SE
MENT DE CET ÉNORME MUR AFIN DE RÉEQUILI- PRÉSENTER LE LONG DE LA VOIE( ALIGNEMENT D’ARBRES,
BRER LA SÉQUENCE. ALIGNEMENT DE FACADE...ETC)
NOUS SOMMES DEVANT ENCORE UNE FOIS UNE LES ESPACES VIDES PERMETTENT DE CRÉER UN NOMBRE
DUALITÉ DE VOLONTÉ. L’USAGE DES HABITANTS D’ENDROITS DE RESPIRATION. NÉANMOINS, ILS NÉCÉSSI-
CONTRE LES SOLUTIONS ÉTATIQUES VISANT UNE TENT UN TRAVAIL D’AMÉNAGEMENT VISANT L’AMÉLIORA-
RÉHAUSSE DE LA QUALITÉ PAYSAGÈRE DU SITE. TION DE LA COMPOSITION PAYSAGÈRE.
MONTAGNE GHORGHIZ
DERSA
PONT
SOUTÈNEMENT BERGES OUED TETOUAN PONT COELMA MOSQUÉE

LE PAYSAGE PERCU EST COMPOSÉ DU OUED MARTIL, LE AU NIVEAU DES DEUX EXTRÉMITÉS DE LA VUE, NOUS SOULEVONS UN PAYSAGE
PAYSAGE DE LA VILLE DE TÉTOUAN AU CENTRE SE DÉVEL- HÉTÉROGÈNE. LE BATI ET L’ELEMENT NATUREL CHEVAUCHENT. EN EFFET, IL EST
OPPANT SUR LA MONTAGNE DERSA. CE TISSU DEVIENT DE DIFFICILE DE DÉFINIR UNE LIMITE ENTRE LE TISSU BATI ET LES ESPACES NATURELS.
MOINS EN MOINS DENSE EN S’ÉLOIGNANT VERS LES DEUX DONC, LE PROJET URBAIN DEVRA GARDER CETTE OPTIQUE DE GRADUATION PAY-
COTÉS DE LA VUE. CE TISSU S’HOMOGÉNISE DE PLUS EN SAGÈRE AFIN DE PRÉSERVER LA LECTURE GLOBALE DU PAYSAGE, ET AMÉLIORER
PLUS AVEC LE PAYSAGE NATUREL VERT SITUÉ SUR LA MON- LA PARTIE CHAOTIQUE OÙ LES DEUX COMPOSANTES CHEVAUCHENT.
TAGNE GHORGHIZ.
ANALYSE SEQUENTIELLE ANALYSE SEQUENTIELLE

AU NIVEAU DE CETTE SÉQUENCE, SITUÉ


DE CETTE SÉQUENCE SE LES PROJETS FUTURS DEV-
SUR LA ROUTE TORRETA, NOUS RETROU-
DÉGAGE UNE VUE SUR LE RONT ETRE CONCUS COM-
VONS ENCORE DE L’HABITAT ANARCHIQUE
PAYSAGE DE LA VILLE DE ME ELEMENTS DE CONNEX-
SE DÉVELOPPANT D’UNE MANIÈRE NON
TÉTOUAN. LE VIDE CON- ION VISUELLES VISANT LA
RÉGLEMENTAIRE.
STITUÉ DU OUED ET SES RÉINTÉGRATION DE LA RIVE
NOUS REPÉRONS LA SUCCESSION DU
BERGES PERMETTENT DE DROITE DANS LE PAYSAGE
PLEIN ET DE VIDE; UNE URBANISAITON
PERCEVOIR LA VILLE DE DE LA VILLE DE TÉTOUAN.
PONCTUELLE LE LONG DE LA ROUTE.
TÉTOUAN EN TANT QUE TIS-
LA HAUTEUR DES BATIMENTS QUI EST DE
SU BATI INDÉPENDANT; LE
R+1 S’HARMONISE AVEC LA HAUTEUR DES
PAYSAGE EST PERCU COM-
LAMPADAIRES ET DES ARBRES (ACTU-
ME SI NOUS NOUS SITUONS
ELLEMENT) CRÉANT DES AXES VISUELS
LOIN DE LA VILLE, METTANT
CONVERGEANT VERS LE CENTRE DE LA
EN ÉVIDENCE LE DÉSÉQUILI-
SÉQUENCE. LES INTERVENTIONS DES AU-
BRE ENTRE LES DEUX RIVES
TORITÉS VISENT D’ASSURER CETTE PER-
DU OUED MARTIL.
SPECTIVE URBAINE.
ANALYSE SEQUENTIELLE

LE BATI EST CARACTÉRISÉ PAR UN R+1 EN LE NON RESPECT DES RÈGLES ET DES NORMES LE RDC ABRITE DES GARAG- CE TISSU RÈFLETE DONC LE CHOIX DE
ENCORBELLEMENT, AVEC UN REVETEMENT DE CONSTRUCTION NOTAMENT LA RÈGLE DE ES, DONT CERTAINS SONT LA POPULATION D’UN STYLE DE VIE IN-
DIFFÉRENT DE CELUI DU RDC. NOUS RETROU- PROSPECT FAIT DE CE QUARTIER UN QUARTIER DES PETITS MAGASINS. DIVIDUEL.
VONS ÉGALEMENT DANS CERTAINS CAS, ANARCHIQUE, QUI SE DÉVELOPPE AU DÉTRI- LE TISSU BATI EST TRÈS CES MAISONS INDIVIDUELLEES AT-
DES BALCONS, EN BALUSTRADE OU FERRON- MENT DES ZONES NATURELLES. HÉTÉROGÈNE, ON RE- TIRENT LA POPULATION VUE LEURS
NERIE. CE DÉVELOPPEMENT NON RÈGLEMENTAIRE TROUVE DES R+1 JUXTA- EMPLACEMENTS PERMETTANT UNE
LES FACADES SONT CARACTÉRISÉES PAR REVIENT À L’EMPLACEMENT STRATÉGIQUE DE POSÉE A DES R+2. DES BA- BELLE VUE SUR L’OUED.
UNE TRAME RÈGULIÈRE MARQUÉE PAR UN CETTE ZONE. ELLE SE CACHE DERRIÈRE LES TIMENTS AVEC SOUS-SOL, EN EFFET, L’HABITAT PRÉVU DANS
TRAITEMENT FAISANT APPARAITRE L’EM- TERRES NATURELLES, RENDANT L’ACCÈS PAR DES BATIMENT DÉLAISSÉS. NOTRE INTERVENTION DEVRA DONC
PLACEMENT DES ÉLÉMENT PORTEURS. LES AUTORITÉS (POUR VÉRIFIER LE RESPECT CELA REFLÈTE UN DÉVELOP- RÉPONDRE AUX BESOINS DE CETTE
LES FENETRES SONT DE LA MEME TAILLE ET DES RÈGLES ET DES NORMES DE CONSTRUC- PEMENT NON RÈGLEMEN- POPULATION AFIN DE FREINER CE
SONT DISPOSÉES DE MANIÈRE RÉGULIÈRE TION ) ASSEZ COMPLIQUÉS. TAIRE AU DÉTRIMENT D’UNE DÉVELOPPEMENT NON CONTROLÉ.
ENTRE LES ELEMENTS STRUCTURANTS. RICHESSE NATURELLE.
CETTE SÉQUENCE EST L’EXEMPLE PARFAIT AINSI, LE MODÈLE PEUT FAIRE OBJET D’IN-
AU CONTRAIRE DE LA DERNIÈRE SÉQUENCE, CE L’ELEMENT NATUREL EST PRESQUE
DE L’URBANISATION QUI SE DÉVELOPPE AU SPIRATION. TOUTEFOIS, MEME AVEC LA MISE
FRAGMENT SUSCITE UNE SENSATION D’ENCOM- INEXISTANT. NOUS AVONS AFFAIRE
DÉTRIMENT DE LA RICHESSE NATURELLE. EN PLACE DE RÈGLES D’URBANISATION, CE
BREMENT. CELA EST DU À LA JUXTAPOSITION À UNE MINÉRALISATION TOTALE DE
NOUS REMARQUONS CETTE DISPOSITION FRAGMENT RESTE INNACCESIBLE FACILE-
DES VILLAS L’UNE À COTÉ DE L’ AUTRE CRÉANT LA ZONE. NOUS RETROUVONS QUE
DU BATI DÉLAISSÉ AU SEIN DES TERRES NA- MENT PAR LES AUTORITÉS RESPONSABLES
UN TISSU DENSE LONGEANT LA VOIE. CES VILLAS DES ESPACES VERTS PRIVÉS; JAR-
TURELLES. LES PARCELLES SONT DÉLIM- VEILLANT AU RESPECT DE CES RÈGLES.
SONT DÉLIMITÉES PAR DES MURS DE CLOTURS DINS DES VILLAS.
ITÉES PAR DES MURS DE CLOTURES OU AINSI, NOTRE INTERVENTION DEVRA REMÉDI-
MASSIFS ET ÉNORMES. CES VILLAS EMPIÈTENT SUR L’EM-
DES HAIES VÉGÉTALES. ER À CETTE SITUATION CRITIQUE, EN RE-
LE VOCABULAIRE ARCHITECTURAL DE CES VIL- PRISE DE LA VOIE. AINSI NE LAIS-
NÉANMOINS, LA SÉQUENCE NOUS PRO- INTÉGRANT CETTE RIVE AVEC LES ÉQUI-
LAS RESTE TRÈS DIVERSIFIÉ. NOUS AVONS AU- SANT PAS PLACE À UNE VOLONTÉ
POSE UN MODÈLE D’AMÉNAGEMENT À PEMENTS PRÉVUS LE LONG DE LA VALLÉE.
CUNE CHARTE ARCHITECTURAL HOMOGÉNI- D’AMÉLIORATION DU PAYSAGE ; IM-
DÉVELOPPER. LES MAISONS SONT EN RE- NOTRE STRUCTURE URBAINE DEVRA ETRE
SANT LE TISSU. PLANTATION D’ARBRE OU D’ESPAC-
CUL PAR RAPPORT À LA VOIE LAISSANT EN CONTINUITÉ AVEC LA STRUCTURE ET LA
LES MURS DE CLOTURES DONNENT DIRECTE- ES VERTS.
PLACE À DES ESPACES VERTS. AINSI, NOUS TRAME VIAIRE DÉJÀ PRÉSENTE, FACILITANT
MENT SUR LA VOIE. NOUS NOUS SENTONS EN
NOUS RETROUVONS FACE À DES BANDES AINSI L’ACCÈS À CES QUARTIERS. ( EXEMPLE
TRAIN DE TRAVERSER UN ESPACE PRIVÉ.
PARALLÈLES, VOIE, ESPACE VERT ET BATI. SCHÉMA À COTÉ )
LE TISSU BATI VIENT EN
HARMONIE AVEC LA TOPOG-
ANALYSE SEQUENTIELLE RAPHIE DE LA MONTAGNE
GHORGHIZ. EN EFFET NOUS
REMARQUONS CETTE DE-
SCENTE GRADUELLE QUI
TEND VERS OUED MARTIL.
LE TISSU DE LA MONTAGNE
GHORGHIZ EST MOINS
DENSE QUE CELUI DE DERSA,
FAISANT APPARAITRE PLUS
LA RICHESSE NATURELLE DE
LA VILLE. EN EFFET, LA MON-
TAGNE GHORGHIZ EST DOTÉ
D’UN POURCENTAGE ASSEZ
IMPORTANT D’ESPACE VERT.

LES HABITANTS CONSTRUIS-


ENT LEURS MAISON SUIVA-
NT LA TPOGRAPHIE DU SITE
AFIN D’AVOIR UNE VUE DÉ-
GAGÉE SUR LA MONTAGNE
DERSA, AINSI QUE SUR LES
BERGES DU OUED.
CES CHOIX NOUS MON-
TRENT L’IMPORTANCE DES
DEUX MONTAGNES NON
SEULEMENT DANS LA COM-
POSITION PAYSAGÈRE MAIS
AUSSI DANS LE DÉVELOP-
PEMENT ET LES CHOIX
D’UBRANISATION DE LA
VILLE.
LA ZONE EN JAUNE REPRÉSENTE
SELON LE PA DE TÉTOUAN, UNE
ANALYSE SEQUENTIELLE ZONE À URBANISER. EN EFFET,
NOUS NOUS RETROUVONS FACE
À UNE VOLONTÉ D’URBANISER
TOUT UN ESPACE NATUREL. UNE
RICHESSE ENVIRONNEMENTALE
EN DÉTÉRIORATION.
L’URBANISATION DE CETTE
ZONES VA INDUIRE UNE PERTE
DE CETTE RICHESSE, ET UNE
GRANDE MODIFICATION DANS
LA COMPOSITION PAYSAGÈRE
DE TOUTE LA VILLE.
SI CETTE URBANISATION DEVRA
VOIR LE JOUR, IL FAUT ABSOLU-
MENT BIEN PENSER AU RÈGLES
LA RÉGISSANT. NOUS POUVONS
DONC FIXER UN COS, CUS AFIN
DE PRÉSERVER PREMIÈREMENT
DE VASTES ESPACES VERTS. ET
DEUXIÈMEMENT, UN PAYSAGE
HOMOGÈNE ( HAUTEUR, CHARTE
..ETC).
ANALYSE SEQUENTIELLE ANALYSE SEQUENTIELLE

LES MURS DE CLOTURES SONT LES HABITANTS DE CE TISSU CES TISSU DE VILLAS, N’OFFRENT RIEN POUR
CES SÉQUENCES NOUS MONTRENT EXACTEMENT
EN DIFFÉRENTS MATÉRIAUX, CONSTRUISENT LEURS PROPRES L’ESPACE URBAIN PUBLIC. LES MURS DE
LE DÉVELOPPEMENT ANARCHIQUE QUE CONNAIT
ET DIFFÉRENTES HAUTEURS, VILLAS AVEC UN GRAND JARDIN CLOTURES SONT DIRECTEMENT COLLÉE AU
CE FRAGMENT DU TERRITOIRE. CE DÉVELOPPE-
CES CHANGEMENTS AFFECT- DONNANT SUR LE PAYSAGE DE TROTTOIRS LAISSANT GUÈRE L’ESPACE POUR
MENT SE FAIT AU DÉTRIMENT DES ZONES NA-
ENT LE PAYSAGE PERCU PAR LA VILLE DE TÉTOUAN. CES VIL- DES AMÉNAGEMENTS EXTÉRIEURS FUTURS
TURELLES.
LE VISITEUR. EN EFFET, NOUS LAS REFLÈTENT DONC LE CHOIX VISANT L’EMBELLISSEMENT DU PAYSAGE.
LE DÉVELOPPEMENT PERCU DEPUIS LA MON-
AVONS UNE FACADE URBAINE D’UNE CLASSE SOCIALE PLUS CE TISSU NÉCÉSSITE UN TRAVAIL DE RE-
TAGNE FAIT RAPPEL D’UN VIILLAGE; DES MAISONS
HÉTÉROGÈNE PERCÉE PAR DES AISÉE D’UN STYLE DE VIE INDIVI- STRUCTURATION VISANT LA RÉHAUSSE DE LA
PONCTUELLES AU SEIN D’UNE ZONE NATURELLE.
VIDES REFLÉTANT L’URBANISA- DUEL. QUALITÉ PAYSAGÈRE DES SÉQUENCES PER-
AGIR POUR LA PROTECTION DE CET ENVIRONNE-
TION NON RÈGLEMENTAIRE. VUE LA PRÉSENCE DE DIFFÉRENTS CUES.
MENT EST NÉCÉSSAIRE. NOUS DEVONS METTRE
TISSU NOUS POUVONS PARLER AFIN DE REMÉDIER À CETTE SITUATION , NOUS
EN PLACE DES RÈGLES RÉGISSANT L’URBANISA-
AINSI D’UNE MIXITÉ SOCIALE AU DEVONS ABSORBER LA DEMANDE DE CE TYPE
TION DANS CES ZONES AFIN DE MIEUX GÉRER
SEIN DU MEME QUARTIER. DE LOGEMENT.
CETTE RICHESSE ENVIRONNEMENTALE.
ANALYSE SEQUENTIELLE

SUR CETTE SÉQUENCE NOUS POUVONS ZONE D’INTERVENTION DE LES HAIES PRÉSENTES LE LONG DE LA DANS CES SÉQUENCES, LES BATI-
DÉGAGER AU FOND, UNE AGGLOMÉRA- NOTRE PROJET URBAIN VOIE DÉLIMITENT LE PARCELAIRE. CES MENTS ONT UN IMPACT NÉGTIF SUR
TION, EN FACE DU PAYSAGE DE LA VILLE HAIES SONT DES LIMITES TRANSPAR- LA PAYSAGE. CES MAISONS SONT CAR-
DE TÉTOUAN. ENTES PERMETTANT DE VOIR LE PAY- ACTÉRISÉES PAR UN MANQUE D’INNO-
CES DEUX TISSUS SITUÉS SUR LES DEUX SAGE DE LA VILLE DE TÉTOUAN DER- VATION ARCHITECTURALE. CE QUI EN
RIVES DE L’OUED SONT DÉCONNECTÉS. RIÈRE. RÉSULTE SONT DES MAISONS VIDES DE
L’OUED N’EST PLUS UN ELEMENT DE CES HAIES SONT DES ÉLÉMENTS QUI TOUTE EXPRESSION ARCHITECTURALE.
CONNEXION MAIS UNE RUPTURE D’UR- ANIMENT LE PAYSAGE. EN DÉCOUVRANT NOUS DEVONS REMÉDIER À CETTE SIT-
BANISATION. LE SITE NOUS ARRIVONS À CES POINTS UATION CRITIQUE ET À CE TISSU NON
NOUS PERCEVONS LES DEUX RIVES OÙ UNE PARTIE DE LA VUE SE CACHE. RÉGLEMENTAIRE DONT LE DÉVELOP-
COMME DEUX FRAGMENTS N’APPARTE- NOUS SENTONS CETTE CURIOSITÉ DE PEMENT SE FAIT AU DÉTRIMENT DE LA
NANT PAS À LA MEME VILLE. DÉCOUVRIR LE MORCEAU MANQUANT. RICHESSE ENVIRONMENTALE.
NÉANMOIS, CETTE RUPTURE PERMET CE CONCEPT EST UTILISÉ ÉGALEMENT LES RDCS SONT EXPLOITÉS EN ATELIER
D’ÉQUILIBRER LE PAYSAGE. ELLE ASSURE DANS LES MAISONS JAPONNAISES ( EXPLOITANT DAVATANGE L’ESPACE PUB-
UN CERTAIN RAPPORT PLEIN/VIDE. LANDSCAPE WITH MIST , CONFÉRENCE LIC, LES TROTTOIRS...ETC.
DESIGNING MINDFULNESS, DR YOKO
KAWAI )
LES ESPACES VIDES ENTRE
LE BATI PERMETTENT DANS
CERTAINS CAS DE DÉGAGER
AVANT DES VUES SUR LE PAYSAGE 1
DE LA VILLE DE TÉTOUAN.
LA COMPOSITION PAY-
SAGÈRE EST PERTURBÉE
PAR LE TISSU DU QUARTIER DANS CERTAINS ENDROITS BIEN PRÉCIS, NOUS RE-
TOUIBLA QUI SEMBLE MAL TROUVONS DES DÉCHETS DE DIFFÉRENTS TYPES.
FINI. CES DECHETS EMPILÉS SONT ÉGALEMENT DES OB-
AINSI, NOTRE PROJET UR- STACLES OPAQUES QUI, (COMPARÉ À LA DEUXIEME
BAIN FERA OBJET DE FA- SÉQUENCE) NE LAISSENT PAS VOIR LE PAYSAGE DE LA
CADE PERCUE EN PREMIER VILLE DE TÉTOUAN.
PLAN. ELLE DEVRA S’IN- EN EFFET, NOUS DEVONS REMÉDIER À CETTE SITUA-
SÉRER TOUT EN GARDANT TION AFIN DE PRÉSERVER CES PERCÉES VISUELLES
UNE VUE SUR LE PAYSAGE QUI SE DÉGAGENT EN SE BALANDANT AU SEIN DE CES
DE LA VILLE DE TÉTOUAN, QUARTIER INFORMELS
ET REINTÉGRER LE QUART-
IE TOUIBLA POUR FAVORIS-
ER UN DÉVELOPPEMENT
RÈGLEMENTAIRE ET LE RE- 1 - SEQUENCE AVEC DECHETS 2
APRES MISE EN PLACE DU PROJET URBAIN SPECT D’UNE CHARTE AR- 2 - SEQUENCE SANS DECHETS
CHITECTURAL.
LES EFFETS D’INVITATION
GÉNÉRÉS PAR CERTAINES
PISTES ET ALIGNEMENT DE
VÉGÉTATION RENDENT LES
ESPACES PLUS ACCEUILLANT.
CES ELEMENTS ANIMENT LES
SÉQUENCES, NOUS INVITENT
À AVANCER ET DÉCOUVRIR LE
PAYSAGE. CE SONT DES EL-
EMENTS À PRÉSERVER ET À
DÉVELOPPER DAVANTAGE. (
SÉQUENCE 1 )

LES HAIES UTILISÉES DONNENT UNE CERTAINE LEC- AU CONTRAIRE DE LA PREMIÈRE


TURE DU FONCIER. SÉQUENCE, CELLE-CI EST MARQUÉE PAR
NÉANMOINS, LA HAUTEUR ET LA DENSITÉ DES HAIES LA PRÉSENCE D’UN MUR D’UNE HAUTEUR
NE PERMETTENT PAS DE VOIR LE PAYSAGE DE LA VILLE TRÈS IMPORTANTE. CE MUR EST UN OB-
DE TÉTOUAN. STACLE VISUEL MASSIF.
AINSI, NOUS DEVONS REVOIR LA HAUTEUR ET LE CHOIX AU CONTRAIRE DES EFFETS D’INVITATION
DES ESPÈCES DE CES ÉLÉMENTS IMPLANTÉES. PAR SUGGÉRÉS PAR CERTAINS ENDROITS, CE
EXEMPLE, L’UTILISATION DE BOUGAINVILLIER POUR- MUR DE SOUTÈNEMENT N’EST PAS AC-
RA ANIMER DAVANTAGE LA VUE GRACE À LA COU- CEUILLANT, ET GÈNERE UNE SENSATION
LEUR ROUGES DE SES FLEURS. QUANT À LA DEUXIEME DE REJET.
SÉQUENCE, LA DIFFÉRENCE EST CLAIRE. NOUS AVONS NOUS DEVONS REVOIR LE ROLE DE CE
AFFAIRE À UN PAYSAGE PLUS RESPIRANT, PLUS OU- MUR DE SOUTÈNEMENT DANS LA COM-
VERT. POSITION PAYSAGÈRE.
TOUTEFOIS, CETTE SENSATION D’OUVERTURE EST AS-
SURÉ QU’À CAUSE DE LA SUCCESTION DE CES DEUX
SÉQUENCES. ( ENCLAVEMENT PUIS OUVERTURE )
CETTE SÉQUENCE NOUS MONTRE L’IM-
PORTANCE DE L’ÉLÉMENT NATUREL
DANS LA COMPOSITION DU PAYSAGE.
LE TISSU PERCU QUI SE DÉVELOPPE SUR
LA MONTAGNE GHORGHIZ SE TROUVE
AU SEIN D’UN ESPACE NATUREL. LE PA-
YSAGE EST DONC PLUS ATTIRANT ET
RESPIRANT COMPARÉ À CELUI DE LA
MONTAGNE DERSA.
CE DÉVELOPPEMENT NON RÈGLEMEN-
TAIRE DONNE ASPECT D’UNE ZONE RU-
RALE VUE LA FORTE PRÉSENCE DE L’ÉLÉ-
MENT NATUREL.
NOUS REPÉRONS TOUTEFOIS DES ELE-
MENTS QUI PERTURBENT LA COMPOSI-
TION PAYSAGÈRE NOTEMENT :
1 - LES BATIMENTS À GAUCHE QUI SONT
DES R+2 SEMBLANT D’ETRE PROJETÉES.
2 - LE PONT QUI SUPPORTE LE SYSTÈME
DE CANALISATION DESSERVANT LES
QUARTIERS NON RÈGLEMENTAIRES.
AFIN D’AMÉLIORER LE PAYSAGE, UNE
TRAVAIL DEVRA ETRE MENÉ SUR CES
DEUX COMPOSANTES.
LE SITE TAMUDA EST SITUÉ SUR UNE COLINE. 1 QUANT À LA DEUXIÈME SÉQUENCE, NOUS
CECI PROUVE SON IMPORTANCE DANS LE PAY- RETROUVONS LE MANQUE D’AMÉNAGE-
SAGE DE TÉTOUAN. MENT QUI DEVRAIT LONGER LA NOU-
LE SITE ARCHÉOLOGIQUE N’EST PAS MIS EN VAL- VELLE VOIE DE CONTOURNEMENT.
EUR PAR LA VILLE, À CAUSE DES BARAQUES, DU CRÉANT AINSI DES TERRES VIDES SANS
GRILLAGE ET DES DECHETS SE TROUVANT EN VOCATION, PERTURBANT LA COMPOSI-
AVANT. TION PAYSAGÈRE DE L’ENSEMBLE.
AINSI, LA REVALORISATION DE CE SITE NÉCÉS-
SITE UN TRAITEMENT PAYSAGER ASSEZ PARTIC-
ULIER.

CROQUIS : ETAT SI ON ENELEVE LES ELEMENTS


PERTURBANT LE PAYSAGE.
2
LA NOUVELLE VOIE DE CONTOURNEMENT EST
L’ALIGNEMENT DES ARBRES, LAMPADAIRES ET
EN CHANTIER. CE QUI EXPLIQUE SON ÉTAT AC-
LA BRIQUETERIE LE LONG DE LA VOIE TORRETA
TUEL (MANQUE DE COUCHE D’ENROBÉ AIN-
GÉNÉRENT UNE PERSPECTIVE BIEN DÉSSINÉE.
SI QUE LE MANQUE D’ACOMPAGNEMENT EN
UN EQUILIBRE VISUEL RENFORCÉ PAR LA PAL-
AMÉNAGEMENT EXTÉRIEUR DES DEUX COTÉS).
ETTE DE COULEURS HARMONIEUSE.
CES DERNIERS SONT ESSENTIELS POUR IN-
L’AMBIANCE QUE GÉNÉRE CETTE SÉQUENCE
TÉGRER LA VOIE DANS LE PAYSAGE DE LA VILLE.
EST UN MODÈLE À ADOPTER. LES COULEURS
LA VOIE AVEC SES LAMPADAIRES GENERENT
DE LA BRIQUETERIE SE FENDENT AVEC LES
UNE PERSPECTIVE DONT LE POINT DE FUITE ET
COULEURS DES ARBRES CRÉANT AINSI UN PAY-
LE PAYSAGE DE LA VILLE. C’EST UN CARACTÈRE
SAGE HORMONIEUX.
ÉMANANT DE LA LINÉARITÉ DE CES VOIES DE
TOUTEFOIS, LA BRIQUETERIE EST UN BATIMENT
CONTOURNEMENT.
PRÉSENTANT UN ÉTAT PATHOLOGIQUE ALAR-
MANT. LE BATIMENT EST UN PATRIMOINE À
PROTÉGER ET À PRÉSERVER. AINSI, UN TRAVAIL
CROQUIS : RESULTAT DANS LE CAS D’ACCOM- DE RÉNOVATION DEVRA ETRE MIS EN PLACE
PAGNEMENT DE LA VOIE PAR DES AMÉNAGE- AFIN DE REMETTRE CE BATIMENT EN VALEUR.
MENTS EXTÉRIEURS.
SUR CETTE SÉQUENCE NOUS NOUS RETROUVONS DEVANT UNE DUALITÉ DE LAN-
DEPUIS LA VOIE DE CONTOURNEMENT SE GAGE. UNE CONCEPTION MÉDIOCRE QU’ON ESSAYE DE CACHER PAR DES AMÉNAGE-
DÉGAGE DEUX VUES PRINCIPALES, UNE MENTS PAYSAGERS.
SUR LA MONTAGNE GHORGHIZ, L’AUTRE EN EFFET, CES AMÉNAGEMENTS VIENNENT AMÉLIORER LA QUALITÉ DU PAYSAGE
SUR LA MONTAGNE DERSA. PERCU DEPUIS LA VOIE DE CONTOURNEMENT. LES BATIMENTS DERRIÈRES NE
CELLES DONNANT SUR LA MONTAGNE PRÉSENTENT AUCUN RESPECT D’UNE CHARTE ARCHITECTURALE.
GHORGHIZ SONT TRÈS INTÉRRES- AFIN D’ÉVITER CES SITUATIONS CRITIQUES, IL FAUT, NON SEULEMENT VEILLLER AUX
SANTES GRACE À LEURS COMPOSITIONS RESPECT DES NORMES ET DES RÈGLES PRÉVUS PAR LES DOCUMENTS D’URBAN-
ÉQUILIBRÉES. ISATION, MAIS AUSSI EXAMINER LA QUALITÉ ARCHITECTURALE DES BATIMENTS
IL FAUT PENSER LE PROJET URBAIN DE PROPOSÉS. LES CONSTRUCTIONS DONNANT SUR LA VOIE DE CONTOURNEMENT
MANIÈRE À S’HARMONISER AVEC CE PA- CONSTITUENT LA FACADE DE LA VILLE DE TÉTOUAN. CE SONT LES PREMIERS FRAG-
YSAGE. LA PRÉSERVATION DE CES VUES MENTS DE LA VILLE PERCU PAR LES VISITEURS. CES BATIMENTS DEVRONT DONC
EST PRIMORDIALE AFIN DE PRÉSERVER PRÉSENTER UNE QUALITÉ ARCHITECTURALE TRÈS INTÉRRESSANTE. CE SONT LES
L’ASPECT NATUREL RESPIRANT DU CE POINTS D’APPEL DE TOUT PASSAGER.
FRAGMENT DE LA VILLE DE TÉTOUAN. LE DÉVELOPPEMENT D’UNE FACADE ATTIRANT FERA DE TÉTOUAN UNE VILLE À VIS-
ITER, ET NON PAS UNE VILLE DE PASSAGE POUR ATTEINDRE LE FRONT MARITIME.
L’ANALYSE DE CETTE CARTE MENTALE NOUS RENVOIE À UN NOMBRE DE
POINTS TRÈS IMPORTANTS :
1 - LE CHOIX DE DESSINER UN TRONCON SPÉCIFIQUE, QUI EST COMPOSÉ
DE REPÈRES DÉTENUS DU OUED; LA GARE, ESPACE VERT , LA MAISON KIA,
ET LE TERRAIN DE SPORT. NOUS RELEVONS DAVANTAGE LA MONTAGNE
DESSINÉE, PERCUE EN PLUSIEURS PIQUES.
2 - LA GARE QUI EST REPRÉSENTÉE SCHEMATIQUEMENT PAR UN RECT-
ANGLE ET UN DOME, REFLÉTANT AINSI SON ARCHITECTURE.
3 - L’EMPRISE DE LA VOIE ASSEZ LARGE COMPARÉE AU OUED. IMPLIQUANT
LA DIFFICULTÉ RENCONTRÉE PAR LES CITOYENS POUR LA TRAVERSER
4 - LA HAUTEUR DES BATIMENTS QUI VARIE ENTRE CEUX SITUÉS DIRECTE-
MENT SUR LA VOIE DE CONTOURNEMENT ET CEUX DERRIÈRE.
5 - LA LARGEUR DES BATIMENTS, QUI SE REFLÈTE PAR LE DESSIN DE 3
TRAVÉES POUR LES BATIMENTS SUR LA VOIE DE CONTOURNEMENT ET
DEUX POUR CEUX DERIÈRES. LES BATIMENTS EN PREMIER PLAN SONT
JUXTAPOSÉS, DENSES ET SEMBLENT MASSIFS.
5 - LE PASSAGE PIÉTON DESSINÉ EN FACE DU TERRAIN DÉFINIT AINSI LA
FRÉQUENTATION DU CITOYEN À CES ESPACE DE JEUX ET DE DIVERTISSE-
MENT.

APPROCHE : IMAGE DE LA CITE


6 - LE SEUL VIDE REPRÉSENTANT UN TROTTOIR SE SITUE ENTRE LA VOIE
ET LE PASSAGE PÉTON. CE VIDE NE CONTINUE PAR SUR LA VOIE À GAUCHE.
CELA EST JUSTIFIÉ PAR LA TOPOGRAPHIE DU SITE. LA VOIE À GAUCHE SE
SITUE SUR UNE PENTE. LES CITOYENS TENDENT DE SE BALADER DANS
DES ESPACES PLATS QUE DANS DES ZONES ACCIDENTÉES.
7 - L’OUED EST DESSINÉE À LA LIMITE DE LA MONTAGNE. LES QUARTIERS
SITUÉS ENTRE LA MONTAGNE ET L’OUED SONT DONC INAPERCUS PAR LE
CITOYEN. EN EFFET, CELA RENVOIE À LA NÉGLIGEANCE DE CES ZONES
NON RÈGLEMENTAIRES.
8 - AUCUN VIDE ENTRE LE TERRAIN ET L’OUED, FAISANT RAPPEL À LA
NOUVELLE CORNICHE QUI DONNE DIRECTEMENT SUR L’OUED. LA GARE
AU CONTRAIRE EST DESSINÉE EN RECUL PAR RAPPORT AU OUED. LES
TERRAINS VIDES ENTRE LE BATI ET L’OUED SONT DONC PERCUS ÉGALE-
MENT PAR LES HABITANTS DE LA VILLE.
9 - LE DESSIN SE FOCALISE SUR LA VOIRIE ET LES EQUIPEMENTS ENVI-
RONNANTS DONNANT LA SENSATION DU CITOYEN TRAVERSANT MAJOR-
ITAIREMENT LA ZONE EN VOITURE.

carte mentale 1 - Yousra - 2020


L’ANALYSE DE CETTE CARTE MENTALE NOUS
RENVOIE À UN NOMBRE DE POINTS TRÈS IM-
PORTANTS :
1 - LE CHOIX DE CE TRONCON EN PARTICULIER VUE
QU’IL EST COMPOSÉ D’UN NOMBRE DE REPÈRE
NOTEMENT LA GARE ROUTIÈRE, QUI - POUR LA
MAJORITÉ DES HABITANTS - REPRÉSENTE L’EN-
TRÉE DE LA VILLE DE TÉTOUAN.
2 - LE CITOYEN FAIT ABSTRATION DE TOUT ÉLÉ-
MENT NATUREL PAYSAGER HORS L’OUED ET
LA BANDE TPC DE LA VOIE ( LA MONTAGNE,
LES TERRES AGRICOLES, LES ESPACES VERTS
SITUÉES SUR LES DEUX RIVES SONT ABSENTS)
2 - UN DESSIN DE VOIRIE DÉTAILLÉ; LE GOUD-
carte mentale 2 - nada - 2020 RON, LE TPC, LES RONDPOINTS, LES TRÉMIES.
LE CITOYEN A DESSINÉ DEUX STATIONS DE SER-
CARTE MENTALE 2 : UNE COMPOSITION AVEC 3 ÉLÉMENTS, LA VICES, MAISON HYUNDAI AINSI QUE LA GARE
VOIE, L’OUED ET LES ÉQUIPEMENTS. ROUTIÈRE. EN EFFET, L’HABITANT TRAVERSE
NOUS RELEVONS DONC LES REPÈRES QUE DÉTIENNENT LES CI- LA ZONE MAJORITAIREMENT EN VOITURE.
TOYENS DE LA VALLÉE D’OUED MARTIL; LE STADE SANIAT RMEL, CETTE IDÉE EST RENFORCÉE DAVANTAGE PAR
UNIVERSITÉ, LA GARE, LES STATIONS DE SERVICE ET LES PARCS/ LE MANQUE DE TROTTOIRS ET DES PASSAGES
TERRAINS DE SPORT. PIÉTONS DANS LE DESSIN.
CETTE CARTE EST DESSINÉE PAR UNE ÉTUDIANTE DE L’ENAT. LES 3 - LA RÉPRÉSENTATION DU TERRAIN DE SPORT
REPÈRES SONT MAJORITAIREMENT CE QU’ON PEUT PERCEVOIR À COTÉ DE LA GARE REFLÈTE LA FRÉQUENTA-
LORS DE NOTRE TRAVERSE DE LA VOIE DE CONTOURNEMENT EN TION DU CITOYEN À CES ESPACES SPORTIFS.
BUS OU EN VOITURE. 4 - L’OUED EST PERCU EN TANT QU’UNE LIGNE
DROITE PARALLELE À LA VOIE DE CONTOUR-
NEMENT.

CARTE MENTALE 3 : DESSINÉE PAR UNE ÉTUDIANTE D’AL HOCEI-


MA. ELLE PERCOIT TOUJOURS LA VALLÉE EN NUIT. CELA JUSTIFIE carte mentale - bahae - 2020
LE DESSIN QUE DES VOIES ET DES LAMPADAIRES. POUR ELLE LA
VALLÉE EST UN LIEU DE PASSAGE POUR ARRIVER À SA MAISON. carte mentale 3 - dina - 2020
SYNTHESE DE L’ANALYSE :
SEQUENCES À ADOPTER :
CES SÉQUENCES PRÉSENTENT UNE COMPOSITION PAYSAGÈRE TRÈS INTÉRESSANTE. CE SONT DES MODÈLES D’IN-
SPIRATION POUR LE DÉVELOPPEMENT FUTUR. CES MODÈLE SONT À PRÉSERVER.

1 2

3 4

2
6
3

5
4

5 6
SYNTHESE DE L’ANALYSE :
SEQUENCES EN ETAT CRITIQUE :
CES SÉQUENCES SONT DES ÉLÉMENTS PERTURBATEURS DU PAYSAGE. REMÉDIER À CETTE SITUATION CRITIQUE
NÉCÉSSITE UN TRAVAIL PAYSAGER TRÈS IMPORTANT, AINSI QU’UNE PLANNIFICATION URBAINE BIEN PENSÉE.

1 2

3 4
6

4
2 1 3

5 6
SYNTHESE DE L’ANALYSE : SYNTHESE DE L’ANALYSE :
PROBLÉMATIQUES : ENJEUX :

1 UN TISSU ANARCHIQUE EN COURS DÉVELOPPEMENT AU DÉTRIMENT DES 1 PRÉSERVATION DE LA RICHESSE NATURELLE; UNE COMPOSITION PAYSAGÈRE
ZONES NATURELLES. ÉQUILIBRÉE.

2 UNE FACADE URBAINE CHAOTIQUE RESULTANTE D’UNE HÉTÉROGÉNEITÉ ET 2 PRÉSERVATION DE L’IMAGE DE LA VILLE; LA COLOMBE BLANCHE ET SON PAY-
NON RESPECT DES RÈGLES, DES NORMES ET DES CHARTES ARCHITECTURA- SAGE EN TACHE BLANCHE SUR LA MONTAGNE.
LES.

3 DUALITÉ DE VOLONTÉS; DES AMÉNAGEMENTS EXTÉRIEURS VENANT 3 RESPECT DES NORMES ET DES RÈGLES D’URBANISATION ( UN TISSU OÙ LE
RÉHAUSSER LA QUALITÉ PAYSAGÈRE DES ZONES ANARCHIQUES FAISANT PUBLIC ET LE PRIVÉ COHEXISTENT HARMONIEUSEMENT )
FACE AUX VOLONTÉS DES HABITANTS.

4 EXPLOITATION NON RÈGLEMENTAIRE DES ESPACES NATURELLES ET EM- 4 PROTECTION DU DOMAINE PUBLIC ET DU FONCIER.
PIÈTEMENT SUR LE DOMAINE PUBLIC.
SYNTHESE DE L’ANALYSE :
INTENTIONS :

1 REMISE EN VALEUR DE L’ESPACE NATUREL; PARCS, JARDINS,...ETC

2 MISE EN PLACE DE PROJETS DE LOGEMENTS RESPECTANT LES NORMES


RÉGLEMENTAIRE, VISANT D’ABSORBER LA DEMANDE D’HABITAT QUE CON-
NAIT CES QUARTIERS ANARCHIQUES.

3 FAVORISATION DES PROJETS DE LOTISSEMENT, VISANT LA MISE EN PLACE


D’INFRASTRUCTURES NÉCÉSSAIRE À LA VIE QUOTIDIENNE AU SEIN DES DIF-
FÉRENTES ZONES.

4 RELOCALISATION DES ACTIVITÉS EXPLOITANT LES DOMAINES PUBLICS ( ATE-


LIERS, PARKING ..ETC)
Par: ABDALLAS SAMIA

SOMMAIRE

Les structures economiques de la ville Tétouan


I- Les activités économique
II- Le développement économique de la ville
au fil du temps

Les structures économiques de la vallée de


l’Oued Martil
Nous examinons la dynamique spatiale de
l’économie tétouanaise, puis celle du terri- I- Le classement des activités économiques
toire étudié sur les deux rives de la vallée présentes sur le térritoire étudié
d’Oued Martil qui est limité au pont Coelma - Les activités commerciales et touristiques
du côté Est et au barrage à l’entrée de la
ville de l’Ouest. Et ce, à travers première- - Les unités industrielles
ment, une analyse du développement des - L’agriculture et l’élevage
différentes structures économiques de ce - Le transport
nouveau pôle urbain, puis une compara-
ison de la situation économique actuelle II- La comparaison générale de la situation
des deux rives. Et finalement la définition économique actuelle des deux rives
des problèmes présents dans ces struc- III- Les problèmes du térritoire au niveau
tures économiques et leurs causes, ainsi
que quelques pistes de travail possible pour économique
répondre aux besoins du territoire étudié et IV- Les attentes et les besoins du térritoire
améliorer ainsi sa situation économique.

Conclusion
I- La concentrations des activités
économiques sur le térritoire analysé
II- L’analyse FFOM de la situation STRUCTURES ECONOMIQUES DE LA
économique actuelle du térritoire VILLE DE TETOUAN
I. LES ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES : • L’industrie de transformation : Tétouan s’affirme depuis quelques années
Le terme activité économique désigne des activités « de production, de dis- comme une ville à vocation de formation, de culture et de services complé-
tribution et de services » impliquant des échanges marchands et parfois non mentaires à l’offre industrielle de la ville de Tanger. La ville comporte toutefois
marchands. un noyau industriel. L’activité industrielle est dominée par l’industrie du textile
On les classe généralement en trois secteurs économiques, dits primaire, secon- et du cuir, les industries mécaniques et métallurgiques et l’agroalimentaire.
daire et tertiaire, auxquels est parfois ajouté un secteur quaternaire regroupant • L’agriculture : L’aspect montagneux, la topographie accidentée et tourmentée
les activités high-tech (technologies informatiques, aérospatiale, bio-industrie, qui caractérise le relief provincial, ainsi que l’étroitesse des plaines sont les II. DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DE LA VILLE AU FIL DU TEMPS :
etc.) facteurs qui ont largement conditionné le développement de l’agriculture à
Les principaux secteurs productifs constituant l’économie actuelle de Tétouan l’échelle de la province de Tétouan, ainsi que des facteurs liés au faible niveau
sont comme suit : de mécanisation, d’irrigation et d’utilisation de semences sélectionnées qui
• Le commerce : Une grande partie de la population vivait du commerce in- caractérise l’agriculture local à caractère traditionnelle qui est largement L’économie de la ville Tétouan reposait auparavant essentiellement sur l’activité d’agriculture et la pêche et elle était liée au commerce interna-
formel de produits de contrebande ramenés de Sebta. Cependant, cette ac- dépendante des conditions climatiques. tional à travers les ports de la côte méditerranéenne.
tivité a connu un déclin notable en raison de l’amélioration de la qualité des • La pêche: L’activité de pêche est exercée au long de la façade maritime de Mais vue l’urbanisation importante et rapide qu’a connu la ville, qui se développe au détriment des terres agricoles, et l’apparition des activités
produits marocains et de la concurrence des grandes surfaces marocaines la province. Ainsi, même devant l’inexistence d’un port de pêche à la prov-
(telles que Marjane et Acima) et de la fermeture des passages frontière avec ince, l’activité de pêche est pratiquée au niveau des 6 centres de pêche rat-
commerciales informelles, évidemment celles des produits de contrebande ramenés de Sebta, la création du premier noyau industrielle en 1980
Sebta qui a commencé en 2019 et donc toutes les personnes opérant dans tachés tous au site d’Oued Laou. Il s’agit des centres d’Oued Laou, Tamghart, située à 7 km de la route reliant les villes de Martil et Tétouan et donc l’évolution des industrie de transformation ainsi que le développement de
ces activités sont quasiment en chômage technique. Aouchtame, Tamernout, Tamrabet et Amssa. l’activité touristique balnéaire, l’activité agricole locale a gravement diminué.
• Le tourisme : L’infrastructure hôtelière a connu ces dernières années une • Le transport: Nul ne doute que l’amélioration de l’infrastructure routière est- Par conséquent, aujourd’hui, l’économie actuelle de Tétouan repose en premier lieu sur le petit commerce et le tourisme balnéaire à clientèle
croissance rapide. En matière d’hébergement, la ville de Tétouan englobe en primordiale dans tout développement économique ou social. Dans ce cadre, surtout marocaine et espagnole. Et en second lieu sur l’industrie et les productions forestières, agricoles et animales, malgré les énormes poten-
2014, près de 28 établissements hôteliers pour une capacité de 1937 lits la province de Tétouan a vu son réseau routier évoluer à même d’accompag- tialités agricoles et naturelles de la ville.
(dont, 18 hôtels classés, 7 maisons d’hôtes et 3 pensions). ner l’essor qu’elle connaît ces dernières années.
Ce vaste projet d’aménagement urbain dura-
ble qu’a connu la valée de l’Oued Martil, visait à
réconcilier les habitants de la plaine et l’oued an-
ciennement inondable, à aménager la vallée en
un nouveau pôle urbain répondant aux besoins
des populations du Grand Tétouan ; c’est-à-dire
aménagement de nouvelles zones urbaines, réno-
vation des quartiers existants, amélioration du
transport et de la mobilité, et par conséquent at-
tirer les investissements privés et favoriser ainsi le
développement économique local de cette zone-là.

CLASSEMENT DES ACTIVITÉS


ÉCONOMIQUES PRESENTES SUR LE
STRUCTURES ECONOMIQUES DE LA
TERRITOIRE ETUDIE
VALLEE DE L’OUED MARTIL
1. LES ACTIVITÉS COMMERCIALES ET TOURISTIQUES
Sur certains point dans la rive gauche de la vallée, on peut remarquer la tendance à consacrée un ensemble de locaux commerciaux avoisinants
L’activité commerciale repose essentiellement sur les petits commerces de vente en détail implanté généralement aux RDC des immeubles, dont à des commerces et services similaire ou complémentaires.
Il existe un seul pôle commercial de grande surface. Cependant, il y en a plusieurs dépôts de ventes en gros, généralement la vente des matéri- La localisation des commerces est généralement relative à la présence des bâtiments résidentiels et touristiques.
aux de constructions. Les épiceries, les supermarchés et tous types de points de ventes des produits alimentaires et des produits de première nécessité, sont com-
plétement absent sur la voies principales, ils sont installés plutôt au sein des quartiers résidentielles sur les plus petites ruelles pour couvrir la
Type des commerces et services présents sur la rive gauche : demande quotidienne des habitants.
Restaurants, réparation et ventes des pièces d’automobiles, ventes des voitures, salons de coiffures, banques, dépôt de vente en gros des matériaux de En s’approchant à l’entrée de la ville vers l’Ouest, on remarque une carence au niveau des activités commerciales, et ceci peut être expliquées par
construction, stations de gasoil le manque des zones résidentielles dans ces zones-là .

1 CAFÉ ALICANTE
2 RÉPARATION DES VÉHICULES AUTO-
MOBILES 3 VENTE DES AUTOMOBILES
7 CAFÉ AROMA
8 STATION AFRIQUIA
9 CAFÉ RESTAURANT DEL SOL

4 CAFÉ/ RESTAURANT AZMIZAM


LAVAGE DES VOITURES 5 DROGUERIE, VENTE DES PIÈCES DES
VÉHICULES AUTOMOBILES 6 VENTES DES PNEUS AUTOMOBILE
10 BANQUE POPULAIRE
11 VENTE DU SANITAIRE
12 DÉPÔT DE VENTE DES MATÉRIAUX
DE CONSTRUCTION EN GROS
En matière d’hébergement, le territoire englobe 7 établissements hôteliers (dont 5 hôtels classés et 1 maison d’hôte et 1 centre de vacance).
La répartition de la capacité litière des hôtels selon la catégorie fait ressortir que les hôtels bas de gamme (2 et 3 étoiles) constituent la majorité
de la capacité d’hébergement touristique du territoire, au détriment des hôtels de 4 étoiles.
On remarque de même que les hôtels 5 étoiles ainsi que les villages de vacances touristiques (VVT) sont inexistants sur le territoire analysé.
En réalité, le tourisme interne dans le territoire est dominé par le tourisme traditionnel familier optant à la location de locaux privés équipés, plutôt
qu’à l’hébergement dans les hôtels, dument plus chers et moins confortables pour les séjours en famille, ce qui échappe aux statistiques tour-
istiques officielles.
Type des hôtels présents sur la rive gauche :
Les hôtels installés sur la voie de contournement sont tous classés soit de 3 étoiles ou 4 étoiles
Ainsi que quelques appartements d’hébergement mais qui ne sont pas facilement repérable.

13 SOUK AL MANDARI
14 MARCHÉ DE LÉGUME ET FRUITS
TABOULA (MARCHÉ DE GROS) 15 CENTRE DE VISITE TECHNIQUE DES
AUTOMOBILES

21 HÔTEL AUREA// NON ACTIF (EN


COURS DE CONSTRUCTION) 22 PRESTIGE HÔTEL// 3 ÉTOILES
23 HÔTEL LA PALOMA// 4 ÉTOILES

16 PHARMACIE
17 STATION SHELL
18 STATION TOTAL

19 CARREFOUR
20 MAISON RENAULT 24 HÔTEL MAKARIM TÉTOUAN// 3
ÉTOILES

25 HÔTEL MARINA// 2 ÉTOILES
LOCALISATION DES COMMERCES ET DES HÔTELS (RIVE GAUCHE)
Type des commerces et services présents sur la rive droite : Les types d’activités commerciales dans la rive droite sont généralement similaires à celles dans la rive gauche, mais d’une qualité inférieure,
et leur implantation est un peu éparpillé au contraire des commerces de la première rive qui sont installés le long de l’axe de la voie de contour-
Epiceries, réparation des automobiles, marchés de vente des produits animaliers, menuiserie, droguerie, vente des matériaux de constructions nement.
et du carrelage, banques, restaurants, pharmacie, des café et restaurants populaires, stations de gasoil, centre de visite technique. Les commerces et services sont difficilement repérables au sein des quartiers, dont les habitants consacrent une partie de leurs maisons (de
R+1 ou R+2) pour des petits commerces installés en RDC.

1 MENUISERIES
2 EPICERIES
3 CAFÉ
7 CENTRE DE VISITE TECHNIQUE
8 LOCATION DES VOITURES
9 ÉPICERIE

4 VENTE DE MATÉRIAUX DE CON-


STRUCTIONS 5 DROGUERIE, VENTE DES PIÈCES DES
VÉHICULES AUTOMOBILES 6 VENTE DE CARRELAGE
10 RESTAURANT “CHAABI”
11 BANQUE
12 STATION DE GASOIL ET CAFÉ
Dans cette rives là on peut remarquer la présence de quelques dépôts de vente en gros de matériaux de construction ainsi que des marchés de Type des hôtels présents sur la rive droite :
vente en gros des produits animaliers.
Sur la deuxième rive on trouve rarement des hôtels et il s’agit généralement d’un seul Riad classé de 4 étoiles implanté dans la zone montag-
narde, et un centre de vacance non classé.

13 MARCHÉ DE VENT DES POISSONS EN


GROS 14 VENTE DES MOUTONS
15 VENTE DES MATÉRIAUX DE CONSTRUC-
TION (LAFARGE) 17 RIAD DAR ACHAACH// 4 ETOILE
18 CENTRE DE VACANCES KAHRAMA
TORRES// NON CLASSÉ

16 PHARMACIE
LOCALISATION DES COMMERCES ET DES HÔTELS (RIVE DROITE)
2. LES UNITÉS INDUSTRIELLES
Ce qui caractérise le plus les unités industrielles présentes sur ce territoire c’est leur diversité, et leur faible impact sur l’environnement, étant Plusieurs briqueteries sont installées dans la plaine de l’Oued Martil, et le territoire abrite également une importante unité de production de ci-
donné que la majorité des unités opère dans le domaine de l’industrie légère. ment du groupe Lafarge SA ainsi que de nombreuses carrières et d’unités de concassage, qui alimentent la région en matériaux de construction.
Les usines sont généralement des hangars en structure métallique à l’exception des briqueteries qui sont construit en brique. Ces bâtiments Les autres unités industrielles sont consacrées essentiellement à la transformation de poisson, au textile et à l’agroalimentaire. Dont certaines
contiennent rarement des baies et même si il y en avait quelques-unes elles sont souvent sur une hauteur très élevé. unités industrielles remontent à l’ère du protectorat, et d’autres jeunes entreprises ont été créées durant les années 80.
On peut remarquer la présence de plusieurs usines non active, ou inachevée.
Type des usines présentes sur la rive gauche : Type des usines présentes sur la rive droite :
production des matériaux de construction (béton, briques, carrelage etc), usines chimiques usine de chaux, briqueteries

1 USINE
2 PRODUCTION DE CARRELAGE
3 USINE CHIMIQUE (REMPLISSAGE DES
BOUTEILLES DE GAZ) 5 LAFARGE CEMENTOS (USINE DE
CHAUX) 6 BRIQUETERIE
7 BRIQUETERIE

4 TIZIMAR (PRODUCTION DU BÉTON


BÉTON PRÊT-À-L’EMPLOI) 8 USINE
LOCALISATION DES UNITÉS INDUSTRIELLES
3. L’AGRICULTURE ET ÉLEVAGE
Cependant, les forêts en arrière-pays, ont favorisé le développement de la production forestière.
La plaine située tout au long d’Oued de Martil, longtemps connue pour sa production de légumes frais, est en constante régression sous l’effet L’activité du pâturage est également présente mais d’une manière non organisée.
de la pression de l’urbanisation. La concurrence foncière croissante, avec la hausse des prix qu’elle entraine, l’utilisation de l’espace à des fins L’activité d’agriculture est principalement concentrée dans les zones périphériques ou le développement urbain n’est pas très important.
résidentielles et touristiques non réglementaire conduisent parfois à des conflits d’usage, d’autant plus que les citadins sont peu soucieux des La rive gauche est presque totalement urbanisée à l’exception de quelque zone à l’entrée de la ville où l’activité de l’agriculture est très rare.
contraintes liées à l’agriculture. La rive droite est moins urbanisé, cependant on peut constater que l’activité d’agriculture n’est pas trop présente vue les contrainte topo-
L’agriculture commerciale est quasi-inexistante sur ce territoire dont on trouve rarement de grandes terres agricoles productives à caractère com- graphique de la zone dont les montagne crée une limite du côté Sud du territoire ce qui diminue les surfaces des plaines.
mercial. Par contre, l’agriculture vivrière traditionnelle est présentes, dont la production est destinée à l’alimentation quotidienne de l’agriculteur
et de sa famille, ainsi que de ses animaux tels que des moutons ou des vaches et elle dépend essentiellement sur les conditions climatiques. Les types des productions agricoles existants le long de la plaine Oued Martil sont :
De ce fait, le secteur agricole, reste un secteur marginal, à mettre en valeur.
Les productions végétales dont il s’agit de la céréaliculture, les légumineuses, l’arboriculture fruitière, et des productions animales.

LOCALISATION DES CONCENTRATIONS DE L’ACTIVITÉ DE L’AGRICULTURE


4. LE TRANSPORT TRANSPORT AERIEN
Le territoire étudié abrite l’aéroport international Saniat R’mel. Rénové en 2008, cet aéroport est doté d’une piste de 2300 m de longueur et 45 m
N’étant pas traversée par le réseau ferroviaire, la province de Tétouan est reliée presque exclusivement aux reste des provinces du Royaume via de largeur, d’une aire de stationnement de 22 250 m² et d’une aérogare de 1 200 m² pour une capacité de 300 000 passagers par an.
son infrastructure routière, ou aérienne dans une moindre mesure. Cette activité de l’aéroport est subventionnée. Toutefois, le trafic des passagers demeure faible puisqu’il n’a pas dépassé 25 000 voyageurs en
Le territoire analysé est à l’articulation des déplacements Nord-Est-Sud entre les villes Tanger et Chefchaouen et Al Hoceima, dont le réseau rout- 2017.
ier est constitué principalement de 2 grands axes qui sont la route nationale N2 et la route nationale N16 connectée du côté nord à l’autoroute
Tétouan – Fnideq A6.
Le territoire analysé abrite à l’Est la gare routière de la province Tétouan, dont le transport terrestre interurbain de la province est constitué des
autocars. Ainsi que l’aéroport situé au Nord de la vallée de l’Oued Martil.
TRANSPORTS ROUTIERS
L’ajout de l’autoroute Tétouan-Fnideq, qui est l’autoroute la plus courte au niveau national, a joué un rôle majeur pour alléger l’intensification de
la circulation en période estivale, ainsi que dans le développement des échanges commerciaux entre le Maroc et l’Europe suite à sa proximité
au port TangerMed.
Le territoire est connecté également du côté Est à la rocade méditerranéenne dont les retombées ont été d’ordre social et économique sur toutes
les régions du nord du Royaume.

2
D’autre part, en vue de répondre aux besoins urgents de désenclavement des populations rurales, la province de Tétouan a bénéficié, à l’instar
AEROPORT
des provinces du Royaume, du programme national des routes rurales (PNRR) dans le but de faciliter l’accès des populations rurales aux services
sociaux de base et valoriser les ressources locales.
En terme de projets routiers, la réalisation des voies express ente la province de Tétouan et les provinces limitrophes ont permis de relier la ville de LOCALISATION DE LA GARE ROUTIERE ET L’AEROPORT
Tétouan aux villes de M’diq, Fnideq et Tanger, et par suite de réduire le temps de parcours entre ces villes, améliorer les niveaux de service et de
sécurité routière, desservir plusieurs plages et d’améliorer les conditions de vie des populations de ces localités. La voie express reliant Tétouan
à Chefchaouen est aussi en cours de réalisation.

1 GARE ROUTIERE
AU NIVEAU DU COMMERCE

La situation et le type de commerce présent sur les deux rives reflète la qualité de vie et le pouvoir d’achat des habitants de chaque côté
de l’Oued

AU NIVEAU DU TOURISME
Les hôtels installés sur la voie de contournement sont d’un style architectural moderne et sont constitués de plusieurs étages (de R+4
jusqu’au R+7).
Or, on peut remarquer la répétition de modèles typique et simple avec une utilisation des couleurs très limitée.
Par contre, dans les hôtels implantés sur la rive droite, on a tendance à garder ce style traditionnel des bâtiments qui ne dépasse pas les
R+2 et de bénéficier du caractère naturel du site et sa topographie pour créer des ambiances fascinante à l’intérieur des Riad.

AU NIVEAU DE L’INDUSTRIE

L’industrie est plus concentrée dans l’arrière-pays, vu que la voie de contournement a plutôt un caractère commercial, touristique, admin-
istratif et éducatif.

AU NIVEAU DE L’AGRICULTURE

L’agriculture est rare sur les deux rives vue le développement urbain, et elle est présente essentiellement à l’entrée de la ville sur les deux
rives de l’oued martil.

COMPARAISON GENERALE DE LA
SITUATION ECONOMIQUE ACTUELLE
DES DEUX RIVES
• Absence de pôles commerciaux majeurs dans le territoire
• Manque des réseaux de franchise sur l’ensemble du territoire.
• Déséquilibre entre les deux rives de l’oued au niveau commercial et touristique, dont l’Arrière-pays est mar-
ginalisé et négligé
• Malgré d’énormes potentialités touristiques, le secteur reste très modeste comparativement aux autres
villes comme Marrakech, Fès et Agadir par exemple. Les voyagistes ne considèrent Tétouan que comme
une ville de passage, alors que la région renferme des sites intéressants aussi bien côtiers que montag-
nards.
• Les hôtels 5 étoiles ainsi que les villages de vacances touristiques (VVT) sont inexistants sur le territoire
• Potentiel naturel non exploité
• Le secteur agriculture, reste un secteur marginal, difficile à mettre en valeur, mais qu’il est indispensable de
maitriser pour éviter un étalement de la ville, préjudiciable au bien-être de la population.
• La pollution présente sur la rive droite qui rend le paysage pas trop attractive ni accueillant pour les visiteurs
malgré les vues panoramique et le potentiel naturel existants sur site.

LES PROBLEMES DU TERRITOIRE AU


NIVEAU ECONOMIQUE
• Créations de pôle commerciaux et Centres commerciaux
• Besoin du développement de l’urbanisme commercial (étude du développement du commerce dans l’es-
pace urbain)
• La création de projets encourageant l’activité agricole et l’élevage comme des marchés de légumes des ab-
attoirs etc, et encourager la bio-production locale et la bio-industrie et la création d’unités agro-industrielles,
pour donner à la ville cette image unique qui va avec son caractère naturel et son identité originale agricole.
• Des projets de promenades touristique en bus ou train, racontant l’histoire de la ville et mettant en valeur
le potentiel naturelle et historique à l’image de ce qu’on trouve aux grandes villes touristique comme Mar-
rakesh, Tanger etc. Pour encourager le tourisme culturel, le tourisme écologique et le tourisme de niche, et
pour que la ville ne soit plus juste qu’un espace de passage vers les villes balnéaire mais plutôt une desti-
nation touristique accueillante et attractive.
• L’amélioration de la qualité de la production locale
• Présenter des offres intéressants aux grands investisseur étrangers, pour intégrer de nouvelles production
et booster la situation industrielle de la ville et encourager la complémentarité industrielle avec les grandes
villes avoisinantes comme Tanger par exemple.
• Améliorer et diversifier l’offre d’hébergement existante pour offrir aux visiteurs l’opportunité de vivre une
expérience fortement imprégnée du patrimoine et de l’héritage de la ville.
• Créer des hôtels en plein nature ou des nature-resort dans l’arrière-pays pour attirer les touristes à cette
zone-là ce qui va animer par la suite le commerce et le tourisme de la zone, tous en gardant son caractère
naturel. Ainsi qu’accompagné ce projet avec des Souk de vente de produits artisanaux.
• Maîtriser l’étalement urbain et rationaliser la consommation des espaces agricoles et naturels périphériques.

LES ATTENTES ET BESOINS DU


TERRITOIRE
CONCENTRATIONS DES ACTIVITES
ECONOMIQUE SUR LE TERRITOIRE
CONCLUSION ANALYSÉ
CARTE DES CONCENTRATIONS DES ACTIVITES ECONOMIQUE SUR LE TERRITOIRE ANALYSÉ

ANALYSE FFOM DE LA SITUATION


ECONOMIQUE ACTUELLE DU
TERRITOIRE
FORCES OPPORTUNITÉS
COMMERCE/ Bonne contribution à l’emploi, Existence de
structures variées (commerce de gros, commerce de détail, COMMERCE/ Programme de mise à niveau de la ville de
grandes surfaces) Tétouan, Développement des infrastructures routières
TOURISME / Patrimoine naturel et environnemental riche TOURISME / Externalité positive du plan touristique vision
et attrayant – site archéologique de Tamuda 2020 (Le développement de l’hébergement authentique et des
INDUSTRIE/ Un passé industriel prestigieux - une offre im- circuits d’interprétation au niveau de la médina, création de
portante en foncier industriel. - Un faible impact environne- musées, restauration des monuments historiques) - Evolution
mental (la majorité des unités opère dans le domaine de l’in- de la demande vers un tourisme culturel, rural et de niche.
dustrie légère) INDUSTRIE/ La Proximité du complexe portuaire de Tanger
AGRICULTURE / Au niveau provincial, la superficie agricole Med - Tétouan park, un parc industriel généraliste et intégré
utile (SAU) s’élevait en 2014 à 145.070 ha, représentant ainsi FAIBLESSES pour le renforcement et la mise en cohérence de l’attractivité

MENACES
14,5 % de la SAU régionale. La province de Tétouan occupe industrielle de la zone.
la 3ème place en SAU, juste après les provinces de Larache AGRICULTURE / Le plan d’aménagement actuel s’inscrit dans
(35 % de la SAU) et Chefchaouen (26 % de la SAU). une vision urbanistique globale de la ville de Tétouan en prenant
COMMERCE/ La concentration des activités économiques au en compte ses différentes composantes, dont l’objectif princi-
TRANSPORT / Le territoire est connecté du côté Est à la COMMERCE/ Tendance, au niveau du système produc-
centre-ville, Manque de formation et d’encadrement des com- pal étant de maîtriser l’étalement urbain et de rationaliser la con-
rocade méditerranéenne dont les retombées ont été d’or- tif local, à rester attaché aux produits issus de la zone
merçants, carence en grandes surface et en franchises sommation des espaces agricoles et naturels périphériques.
dre social et économique sur toutes les régions du nord du franche de Sebta.
TOURISME / Oued Martil ne joue pas son rôle de composante TRANSPORT / PROGRAMME NATIONAL DES ROUTES RU-
Royaume. TOURISME / Développement touristique en retard par
naturelle structurante et ouverte sur la ville. - Les tour-opéra- RALES (PNRR) rapport aux zones touristiques concurrentes - La prox-
teurs ne considèrent Tétouan que comme une ville de passage.
imité de l’Espagne dont les circuits touristiques sont
INDUSTRIE/ Un secteur avec une faible productivité et une
très organisés et structurés et fonctionnent durant toute
faible valeur ajoutée - Des unités avec des tailles modestes
l’année.
AGRICULTURE / La participation de l’agriculture dans le
INDUSTRIE/ L’attractivité de Tanger et les opportunités
marché de travail de la ville de Tétouan est insignifiante, puis-
qu’offre Tanger Free zone peuvent menacer les possibil-
qu’elle n’employait que moins de 1,7 % de la population active
ités de croissance du secteur industriel à Tétouan.
de la ville
AGRICULTURE / la plaine située tout au long d’Oued
TRANSPORT / La province de Tétouan est défavorisée com-
de Martil, longtemps connue pour sa production de
parativement à l’ensemble de la région en termes de densité
légumes frais, est en constante régression sous l’effet
spatiale et densité sociale du réseau routier provincial - le trafic
de la pression de l’urbanisation
des passagers de l’aéroport demeure faible puisqu’il n’a pas
TRANSPORT / Le terrain de l’aéroport de Saniat R’mel
dépassé 25 000 voyageurs en 2017
ne donne pas de possibilité d’extension
• PA Tétouan Diagnostique • CARTE 1// LOCALISATION DES COMMERCES ET
• MONOGRAPHIE PROVINCE TETOUAN 2019 DES HÔTELS (rive gauche)
• Programme de développement économique et ur- • CARTE 2// LOCALISATION DES COMMERCES ET
bain de la ville Tétouan DES HÔTELS (rive DROITE)
• Site officiel de « URBAN PROJECTS FINANCE INI- • CARTE 3// LOCALISATION DES UNITÉS INDUS-
TIATIVE »_ Projet d’aménagement de la vallée de TRIELLES
l’Oued Martil à Tétouan • CARTE 4// LOCALISATION DES CONCENTRATIONS DE
• Google maps L’ACTIVITÉ DE L’AGRICULTURE

• CARTE 5// LES CONCENTRATIONS DES ACTIVITES


ECONOMIQUE SUR LE TERRITOIRE ANALYSÉ

REFERENCES ANNEXES
BOUHA SALMA
SOMMAIRE

Etat actuel de la mobilité Circulation des poids lourds


Fragmentation de la zone
Trame viaire Enclaves et rocade
Piétons Déséquilibre spatiale
Vélos Echanges routiers
transports publics Bruit et pollution
Parking Stationnement
Tremies Transport public
Ponts

Intentions
Gestion du réseau routier
Conclusion
Hierarchie des voies
L’urbanisation croissante de la vallée
Nature du maillage
Oued Martil reflète le développement so-
cio-économique et démographique de emprises des voies
cette partie de la ville, où la mobilité est en files de circulation
pleine transformation. Les axes routiers Profiles des voies
principaux sont saturés et congestionnés
et souffrent le plus pendant la saison haute.
Saturation du reseau
Aujourd’hui, la vallée de Oued Martil a be- Structure du reseau viaire
soin d’un réseau viaire structuré et lisible,
ainsi qu’un système de transports public
accessible et abordable pour tous les ha-
bitants de la ville afin de dynamiser et d’ac-
compagner la transformation de ce tissu
Problématiques
urbain qui s’étend sur plusieurs kilomètre.
Connexion entre les deux rives
Traversée des grands axes
MOBILITE

MOBILITE
Mobilité des cyclistes

Bruit et pollution
Stationnement
Transport public
ECH-CHAFADI MOHAMED REDA
TRAME VIAIRE
Le réseau viaire de la vallée de Oued Martil est
constitué d’un réseau primaire qui connecte
les grandes agglomérations, un réseau secon-
daire qui assure les échanges entre les quarti-
ers, et un réseau tertiaire qui dessert directe-
ment les habitants et services, et enfin vers la
rive droite nous avons des voies de desserte
rurale qui lient la ville avec l’arrière pays.
Ce réseau de voirie est plus lisible et structuré
au niveau de la rive gauche de Oued Martil, vu
le developpement urbain de cette zone de la
ville.

Voie

Etat actuel de la mobilité


PIETONS
Les nouveaux aménagements publics au niveau de la rive gauche de La rive droite ne se développe pas avec le même rythme; le
la vallée de l’Oued Martil favorisent le déplacement des piétons, que ça déplacement des piétons est plus difficile dans cette zone où le
soit à travers les cheminements ou les aménagements de parcs. trottoir est absent à plusieurs reprises.
Notons aussi qu’un chemin piéton est présent tout au long de la ro-
cade Avenue 9 Avril, sur les deux côtés.

1 - CHEMINS PIETONS AMENAGES 6 5


2 - CHEMINS PIETONS AU BORD DE L’OUED
3 - ESPACE PUBLIC POUR PIETONS
4 - CHEMIN PIETON AU BORD DE LA ROUTE

5 - CHEMIN PIETON AU BORD DE LA ROUTE


2 3 4 7
6 - PISTE
7 - VOIE GOUDRONNEE
VELOS TRANSPORTS PUBLICS
Le réseau routier de la zone n’abrite pas des pistes cyclables tout le
long de la voie principale, ce qui contraint les cyclistes à utiliser les
chemins piétons et les voies pour vehicules motorisés, entraînant
ainsi des problèmes de sécurité.

L’absence d’un parc dédié aux vélos crée un usage mixte du parc
aménagé, cet usage peut engendrer des problèmes notamment lors
des périodes de congestion.
- Une partie importante du territoire de la vallée de Oued Martil
n’est pas desservie en termes de transports publics que ça soit AEROPORT
en lignes de bus ou en arrêt de bus. GARE ROUTIERE/ TAXIS
RESEAU DE BUS
- La gare routière de Tétouan connaît une hausse au niveau du OUED MARTIL
nombre des voyageurs chaque année; en 2015, le nombre de
voyageurs de la gare routière a atteint les 6.200.000 voyageurs.
1
- L’aéroport Saniat Rmel a aussi connu une hausse au niveau du
nombre de voyageurs dû à l’ajout de nouvelles destinations na-
tionales et internationales, mais ce nombre reste beaucoup plus
inférieur par rapport aux autres aéroports.

1 - CHEMINS PIETONS AMENAGES 2


2 - CHEMINS PIETONS AU BORD DE L’OUED
TRANSPORTS PUBLICS PARKINGS

La vallée de Oued Martil abrite deux


parkings, mais le developpement
rapide de cette zone va surement
créer la necessité d’avoir plus d’es-
paces dédiés au stationnement.

PARKING

1 gare routière
2 Station des grands taxis
3 Aéroport
TREMIE TREMIE

proche de Tétouan — Tanger - Tétouan proche de Tétouan — Tanger - Tétouan

Vers Jamaa Mazouak


Vers Centre ville
Vers Taboula
Vers Martil
Vers Centre ville
Vers Quartier Anakata

Vers Martil
Vers Tanger

Vers Tanger

Vers Tamouda
Vers Chefchaouen Vers Touibla
0 25 50 75 m 0 25 50 75 m

Trémie du rond point Paloma 1 sur 1 Trémie du rond point Romana 1 sur 1

proche de Tétouan — Tanger - Tétouan proche de Tétouan — Tanger - Tétouan

Vers Martil
Vers Mdiq/Fnideq
Vers Centre ville
Vers Tanger

La rocade Avenue 9 Avril est dotée


Vers Mhannech
de 4 trémies qui permettent d’aug- Vers Centre ville
menter la capacité et la qualité du
service, assurer une bonne fluidi-
ROCADE 9 AVRIL té de la circulation générale et fa- Vers Oued Laou
ECHANGES ROUTIERS voriser un courant de circulation.
AU NIVEAU DES GIRATOIRS
TREMIE Vers Martil
OUED MARTIL
Vers Bouanane Vers Tanger
0 25 50 75 m 0 25 50 75 m

Trémie du rond point Torreta 1 sur 1


Trémie du rond point Coelma 1 sur 1
TREMIE PONTS

Pont Chefchaouen Pont Coelma

Pont Torreta

La liaison entre les deux rives


Vue sur le giratoir Vue sur le passage sous-terrain
de Oued Martil se fait à travers
ROCADE trois ponts qui représentent des
ROUTE TORRETA objets physiques qui répond-
PONT ent aux besoins d’interactions
OUED MARTIL
et de mobilité de la population
de ce territoire séparé par l’oued
Martil, et entraînant ainsi un flux
dans les deux sens.
PONTS PONTS

proche de Tétouan — Tanger - Tétouan proche de Tétouan — Tanger - Tétouan

Vers le centre ville Vers la rocade 9 Avril


Vers la rocade 9 Avril
Pont Torreta Pont route de Chefchaouen

Vers Chefchaouen
0 25 50 75 m 0 25 50 75 m

Pont Torreta 1 sur 1 Pont Chefchaouen 1 sur 1

Pont Coelma
proche de Tétouan — Tanger - Tétouan

Vers Coelma
Vers la rocade 9 Avril Vers Oued Laou

0 25 50 75 m

Pont Coelma 1 sur 1


HIERARCHIE
DES VOIES

l
ti
ar
M
rs
Ve
Vers Tanger s
Ver d Laou
Oue
Coelma

Gestion du réseau routier

/
en
ou
ne ha
za fc
ez he
Ou rs C
Ve
La classification des routes dans cette carte est établie à partir de la monographie de
la commune de Tétouan, le réseau viaire au niveau de la zone d’étude est hiérarchisée
selon un ordre précis; l’avenue 9 Avril, artère principal, relie l’est à l’ouest, ensuite la route
nationale qui mène vers Chefchaouen,la route qui mène vers Oued Laou,enfin les dif- GIRATOIRE
férents avenue principaux de la ville qui relie la rocade au centre ville. INTERSECTION
La route de Torreta, qui relie le pont de Chefchaouen et le pont de Coelma et qui se situe AXE ROUTIER PRINCIAPAL
au niveau de la rive droite est considérée comme route secondaire, les autres routes qui AXE ROUTIER SECONDAIRE
constituent ce réseau viaire sont considérées comme des voies terciaires. OUED MARTIL
HIERARCHIE NATURE DU
DES VOIES MAILLAGE
Route secondaire - Route Torreta

Route principale - Avenue Meknes

Cette carte représente la voirie goudronnée et les pistes qui constituent


la zone d’étude.
Le réseau de voiries goudronnées est plus developpé dans le nord de
l’avenue 9 Avril, tandis que vers le sud de cette avenue, qui est moins
urbanisé, nous pouvons relever des pistes qui permettent d’accéder au
champs et aux zones non desservies par la voirie principale. Donc la VOIE GOUDRONNEE
réalisation de voie goudronnées est conditionnée par l’urbanisation de PISTE
Route tertiaire - Quartier Okbat Hallouf Route principale - Rocade 9 Avril chaque zone de la ville. CHEMIN PIETON
OUED MARTIL
EMPRISES FILES DE
DES VOIES CIRCULATION

Cette carte est réalisée à partir des données du plan d’aménagement, ces emprises incluent les 46 - 70m
21 - 45m Relever le nombre de files de circulation permet de représenter la capacité du réseau actuel
trottoirs et la chaussée. 10 - 20m
Il est clair que la majorité des voies de notre site sont inférieures à 20m, sauf pour la voie de con- de la zone d’étude, cette carte représente les files de circulation dans les deux sens.
OUED MARTIL
tournement qui fait 50m de largeur, la route nationale (30m), et les avenues qui mènent vers le La rocade, artère principale , est constituée de 4 files qui deviennent 8 au niveau des trémies,
centre ville. les routes et avenues principaux sont aussi constitués de 4 files, les autres voies sont com-
Pour la rive droite, toutes les voies ont une emprises égale ou inférieure à 20m, ce qui montre que posées généralement de 2 files de circulation voire une file seulement dans certains cas.
cette zone n’a pas encore un réseau viaire capable d’atténuer la congestion que connaît la ville Le nombre de files de circulation reflète la capacité du réseau routier du site, qui plus capac- 8 FILES
itaire dans le nord de la rocade Avenue 9 Avril que vers le sud. 4 FILES
aujourd’hui et même dans le futur. 1-2 FILES
OUED MARTIL
PROFILES PROFILES
DES VOIES DES VOIES

La rocade Avenue 9
Avril est composée
Au niveau des trémies, 4 nouvelles files
de 2 files de circu-
de circulation s’ajoutent (2 dans chaque
lation dans chaque
sens), afin d’assurer une meilleur ca-
sens, séparées d’une
pacité de vehicule, 4 files mène vers le
bande verte de 6
giratoir pour empreinter les échangeurs
mètres, avec des es-
et 4 files de circulations mène vers le
paces pour les cy- A passage sous terrain pour continuer le
cliste dans quelques
chemin direct. B
trançons de cette
voie.
Une bande verte
sépare le chemin
piéton et la voie sur
chaque côté.
Plan de repérage
Plan de repérage

3m 3m 1m 3.5m 3.5m 6m 3.5m 3.5m 1m 3m 3m 3m 3m 3.5m 3.5m 0.5m 3.5m 3.5m 0.5m 3.5m 3.5m 0.5m 3.5m 3.5m 3m 3m

Coupe A
Coupe B
PROFILES PROFILES
DES VOIES DES VOIES

Plan de repérage
Plan de repérage

Le pont Torreta qui mène vers Boua-


L’avenue Meknes est nane est constitué de 4 files de cir-
un avenue qui est culation et des chemins piétons sur
saturé pendant de les côtés, ce pont a été élargie afin
longue periode, cette d’atténuer le flux de ce trajet pen-
voie connecte la ro- dant des périodes de l’année.
cade et le centre ville
de Tétouan.

2m 3.5m 3.5m 3.5m 3.5m


3m 3m 3m 3m
3.5m 2m

Coupe D
Coupe C
PROFILES PROFILES
DES VOIES DES VOIES

Plan de repérage
Plan de repérage

La route Torreta est l’épine


Le pont de Chefchaouen est composé dorsale de la mobilité au
de deux files de circulation, ce qui n’est niveau de la rive droite,
pas suffisant par rapport au flux impor- elle est composée de deux
tant qu’il génère, l’ajout de deux nou- files de circulation, insuf-
velles files de circulation est en cours de fisantes pour combler le
réalisation. besoins des habitants de
cette zone en developpe-
1.5m 3.5m 3.5m 1.5m ment permanent.
3m 2m 3.5m 3.5m 2m 3m
Coupe E
Coupe F
PROFILES SATURATION
DES VOIES DU RESEAU ROUTIER

Plan de repérage

Cette route mène vers un nouvel équipement sportif créé


dans le quartier Tamouda, elle est composée de deux files
larges de circulation avec des chemins pour les piétons sur
les côtés.
Lors de sa création, le but de la rocade Avenue 9 Avril a été le contournement du centre ville, mais Oued Martil
aujourd’hui, cette voie est devenue au centre d’une agglomération et connaît un flux très important Av. 9 Avril
surtout durant la période estivale. Ponts
Par ailleurs, cette voie est devenue un passage obligatoire pour passer du centre ville et des quarti- Route Torreta
2m 4m 4m 2m Av. Hassan II
ers nord de Tétouan vers la rive droite de Oued Martil, ce qui créé une congestion au niveau de cette
voie et aussi des autres voies qui mène vers la rocade depuis le centre ville tel que l’avenue Hassan Av. Meknes
Coupe G II et l’avenue Meknès. Quartiers périphériques
Les 3 ponts qui lient la rive droite à la rive gauches connaîssent eux aussi une congestion notam- Centre ville
ment durant la saison haute et ne sont pas suffisant pour supporter le flux des véhicules.
STRUCTURE STRUCTURE
DU RESEAU VIAIRE DU RESEAU VIAIRE

1 Structure en étoile
se forme aux carrefours de deux ou plu- 2 Structure annulaire
se forme généralement autour d’un 3 Structure quadrillé
Divise l’espace en îlots réguliers dans la 4 Structure réticulée
Divise l’espace en îlots de formes et dimen- 5 Structure linéaire pure
On retrouve cette structure au niveau 6 Structure linéaire à tendance arbo-
rescente
sieurs voies. équipement public. forme et la dimension. sions variées, avec un maillage compact. des zones agricoles. On retrouve cette strcuture aussi au niveau
des zones agricoles où l’urbanisation se fait
le long d’un axe aves des départs de voies
secondaires interrompues.
CONNEXION ENTRE
LES DEUX RIVES

PROBLEMATIQUES

La connexion entre les deux rives de l’Oued Martil se fait à travers les trois
ponts (Chefchaouen, Torreta et Coelma), certes ces ponts assure les déplace-
ments entre le nord et le sud de l’oued mais malheureusement ne sont pas
assez suffisant pour supporter tout le traffic de vehicules et notamment lors
de la saison haute où par exemple le pont de Chefchaouen est saturé pen-
dant de longues durées.
TRAVERSEE DES MOBILITE
GRANDS AXES DES CYCLISTES

Bande dédiée aux vélos Absence de cette


bande après quelques
centaines de mètres

Le site étudié connaît un grand problème de sécurité sur la traversée de ses grands axes et plus précisament la rocade 9 Avril, où
Oued Martil L’aménagement de bandes pour cyclistes n’est pas continu tout le long des voies, cependant les cyclistes
les vehicules passent à des grandes vitesses et avec l’absence de ralentisseurs de vitesse et de feux de circulation il est difficile Av. 9 Avril
empreintes le réseau viaire destiné aux véhicules ou les passages aménagés pour les piétons ce qui met
de controler la vitesse des conducteurs. Ponts
leurs sécurité en danger ainsi que la sécurité des usagers de l’espace public. L’usage des vélos reste l’un des
Les grandes avenues de la vallée de Oued Martil manquent de passages piétons; la norme est q’un passage piéton est neces- Route Torreta
moyens les plus écologiques et qui permettra de d’atténuer la pression sur les axes routiers. Néanmoins,
saire tout les 50 mètres, en réalité, ce n’est pas respecté. Par exemple, du giratoire Coelma au giratoire Torreta, ce trançon de plus Av. Hassan II
il est clair que l’utilisation de ce moyen de transport n’est pas encouragé dans la ville que ça soit à travers
de 1.5km n’est pas doté de passage piétons, et puis en avançant, il faut parcourir plus de 600 mètres afin de retrouver le passage
l’absence de pistes dédiées au cyclistes ou d’espaces de stationnement de vélos.
piéton le plus proche. De l’autre côté de l’oued, aucun passage piéton n’est tracé sur la route Torreta.
Ce problème provoque souvent des accidents, et la rocade 9 Avril est considérée comme l’un des points noirs de la ville en
termes de sécurité routière, d’autre part, les piétons abîment le gazon entre les files de circulation en traversant la route en raison
de l’absence des passages pour piétons.
CIRCULATION FRAGMENTATION
DES POIDS LOURDS DE LA ZONE

Centre
Zone ville
résidentielle

Zone
Site historique/ résidentielle
Forêt
Zone
d’équipements

Quartier
Unité industrielle informel
Une partie non négligeable de la saturation du réseau routiers dans notre zone
d’étude est associée aux déplacements des poids lourds , car cette zone con- Zone agricole en
naît une forte densité d’activités économiques, ce pôle economique d’impor- cours de mutation
tance régionale voire même nationale pour certains équipements, est inséré
au niveau de la route nationale 2, depuis l’entrée de la ville jusqu’à Coelma, est
considéré comme un générateur de flux relativement importants.

La vallée de Oued Martil est une zone fragmentée en plusieurs tissus de den-
sité et d’usages différents; des zones agricoles, des tissus denses et infor-
mels, des zones d’équipements... L’idéal est la restructuration de cette vallée
en un espace homogène. Afin de proceder à une couture urbaine qui serait
capable de mettre en relation les entités qui ont subies des fractures , il faut
mettre en place un reseau routier bien structuré.
ENCLAVES DESEQUILIBRE
ET ROCADE SPATIAL

proche de Tétouan — Tanger - Tétouan proche de Tétouan — Tanger - Tétouan

Ces quatre photos représentent des zooms


sur des zones de notre site d’étude selon la
même echelle, nous pouvons donc constater
un grand déséquilibre au niveau du réseau
viaire. Dans l’image 1, nous avons des ilots
bien desservis et connectés, qui s’intègrent
dans le réseau viaire et notamment dans la
rocade qui est l’épine dorsale de notre site,
ensuite dans l’image 2, nous avons un ter-
ritoire en mutation; la gare routière est bien
connectée au réseau routier, les autres équi-
pements sont en cours de réalisation, mais
nous voyons des traces de futures voies
0 100 200 m
1 0 100 200 m
2 pour ces équipements. Pour l’image 3, c’est
1 sur 1
proche de Tétouan — Tanger - Tétouan
un territoire qui se developpe lentement, ce
1 sur 1
proche de Tétouan — Tanger - Tétouan

sont les terrains agricoles de la rive droite de


l’oued Martil, ces voies suivent généralement
le relief et le parcelaire de la zone. Enfin pour
l’image 4, c’est un quartier en cours de con-
struction, où l’évolution de la voirie accam-
pagne l’évolution du tissu bâti, dans un quar-
tier mal integré dans la ville de Tétouan.
Donc, la morphologie routière des quartiers
Rocade 9 Avril de notre zone d’étude connaît un déséquili-
La rocade Avenue 9 Avril représente un obstacle qui atténue l’urbanisation de
bre, qui explique la qualité de vie de chaque
la ville de Tétouan, lors de sa création, cette voie avait pour but de contourner Enclave
quartier et son intégration dans l’ensemble
le centre ville afin de décongestioner la circulation, mais aujourd’hui, cette
du tissu urbain de la ville.
voie se trouve au milieu de deux territoires (rive gauche et rive droite de Oued
Martil) qui ont évolués de deux manières complètement différentes; une rive 3 4
gauche urbanisé, plus équipée et plus complexe par rapport à la rive droite 0 100 200 m 0 100 200 m

qui est en transition, cette voie de contournement a donc enclavé la rive en 1 sur 1 1 sur 1

créant une barrière qui divise la ville en deux grands fragment mal connectés
entre eux.
ECHANGES ROUTIERS - BRUIT
ROCADE 9 AVRIL ET POLLUTION

Cette image montre les différents types


de véhicules qui empreintent les grands
axes. En fait, le flux important des
véhicules au niveau de la rocade avenue
9 Avril a un impact négatif sur l’environ-
nement avoisinnant en terme de pollu-
tion et d’émission de CO2 dans l’air. En
outre, ce flux génére des nuisances so-
nores pour les habitants et les usagers
de l’espace urbain vu la vitesse et le type
de véhicules utilisant cette voie princi-
pale.

Dans cette carte sont représentés les échanges routiers à partir de la rocade Avenue 9 Avril, la plupart de ces Echanges routiers
échanges s’effectuent vers le nord de la rocade, c’est à dire vers le centre ville, et les zones les plus urbanisées,
contrairment aux échanges vers le côté sud qui sont rares, ce qui explique l’enclavement de cette zone qui est
relativement négligée; la connexion entre les deux rives se fait à travers trois ponts qui ne sont pas suffisant pour
assurer le déplacement vers les deux rives d’une manière fluide pendant toute l’année.
La rocade Avenue 9 Avril commence à perdre son rôle de voie de contournement du centre ville, et est devenue
l’épine dorsale de la vallée de l’Oued Martil, mais le manque d’échanges vers les deux sens et notamment vers
le côté sud est un obstacle à l’urbanisation et la structuration de la rive droite de l’Oued Martil.
STATIONNEMENT TRANSPORT
PUBLIC

Parking
Cette carte représente les espaces dédié au stationnement public dans ce La carte représente les voies et zones non desservies par le réseau de bus Routes non desservies
territoire. En fait, deux parking ne sont pas suffisants, il est important de de la ville. En réalité, l’absence de moyens de transport public rend cette zone Zones non desservies
penser au besoins liés au stationnement, une réflexion qui va compléter le non accessible à un large nombre d’habitant de la ville, donc il ne faut pas
developpement urbain de la vallée de Oued Martil, l’aménagement de cette penser seulement aux aménagements et équipement à implanter au niveau
zone va surement attirer de nouveau habitant et usagers, donc il est neces- de la vallée de Oued Martil, mais aussi à l’accessibilité de ces équipements
saire de créer de nouveaux parking qui peuvent supporter un grand nombre pour tous les habitants de la ville de Tétouan afin d’animer et dynamiser cette
de véhicules que ça soit durant la saison haute ou la saison basse. zone.
INTENTIONS
Un réseau viaire complexe qui desservira mieux la
vallée de l’Oued Martil

- Diversifier les usages et les modes de mobilité sans oublier d’améliorer les capacités
de cette mobilité dans le territoire.

- Renforcer le réseau existant à travers la création et le réaménagement de voies.

- Créer une trame viaire structurante et facile à utiliser qui lie entre les quartiers.

- Redéfinir la fonction de certaines voies tel que la rocade qui n’est plus une voie de con-
tournement mais plutôt au centre d’une nouvelle agglomération urbaine.

INTENTIONS - Rajouter des nouveaux giratoires au niveau des grandes voies afin de connecter tout
les quartiers de la vallée de Oued Martil.

- Créer des nouveaux ponts pour consolider la mobilité entre les deux rives de Oued
Martil.

- Donner l’importance à la mobilité des cyclistes en implantant des bandes et des park-
ings spéciales aux vélos.

- Aménager plus d’espaces publics et de promenades pour les piétons tout le long de la
vallée et des deux rives de Oued Martil de façon à ce que les déplacements deviennent
agréables.

- Créer de nouveaux parkings partout dans la zone afin d’assurer des places de station-
nement pour les usagers et les habitants pendant toutes les périodes de l’année.

- L’implantation de passages piétons et ralentisseurs de vitesse est important pour évit-


er tout les problèmes liés à la sécurité des traversées sur les grands axes.
INTENTIONS INTENTIONS
Une mobilité facile et un impact optimisé de la trame viaire. La mobilité durable et l’environnement

- Créer un réseau de transport public approprié, desservant presque la - Selon L’Organisation de coopération et de développement économiques,
totalité de la vallée de Oued Martil, ce réseau jouera un rôle primordial au la mobilité durable est « une mobilité qui ne met pas en danger la santé
niveau du developpement urbain de chaque zone. publique et les écosystèmes, respecte les besoins de transport tout en
étant compatible avec une utilisation des ressources renouvelables à
- Developper une mobilité basée sur l’intermodalité (l’utilisation de plu- un taux inférieur à celui nécessaire à leur régénération et une utili-
sieurs modes de transports au cours d’un même déplacement) et sur la sation des ressources non renouvelables à un taux inférieur à celui
multimodalité (la présence de plusieurs modes de transport différents nécessaire à la mise au point de ressources renouvelables de rem-
entre deux lieux). placement ».

- Implanter des élements urbains et architecturaux unique à cette vallée - Opter pour une mobilité qui respecte le côté écologique, éconmique et
afin de donner une nouvelle identité plus éminente et remarquable. social.

- Employer un mobilier urbain et un agencement de végétaux commun - Developper une mobilité qui respecte l’environnement, l’air et l’eau ainsi
dans toute la vallée, reflétant ainsi une homogéinité urbaine qui comblera que la qualité de vie des habitants.
la difference au niveau du style architectural des bâtiments.
- Prendre en considération l’économie locale et le developpement durable.
- Encourager les déplacements en vélo ou en transports commun pour
les distances moyennes, et le déplacement à pied pour les courtes dis- - Adopter une mobilité alternative qui est est basé sur la marche, le vélo et
tances, à travers le developpement des transports collectifs, les bandes les transports publics.
pour les cyclistes et les aménagements urbains pour piétons.
- Créer un transport commun accesible pour tous les habitants sans au-
- Développer des tissus urbains denses au niveau des routes principales cunes barrières que ça soit finanière ou physique.
que ça soit par les habitations ou les activités économiques ce qui va aid-
er à avoir une diversité au niveau des moyens de mobilité dans la vallée. - Lutter contre toutes les inégalités sociale en termes d’accès au trans-
port public.

- Promouvoir des véhicules propres sans impact sur l’environnement.


CONCLUSION

Finalement, la mobilité est un facteur fondamen-


tal de fonctionnement de la ville, la mobilité aujo-
urd’hui est devenu plus complexe et a pris d’autres
dimensions tel que l’environnement, l’economie
et les changements sociaux, et le but principal est
donc devenu d’assurer une meilleur qualité de vie
pour les habitants.

Le site sur lequel nous travaillons est un site en


plein mutation, et qui connaît plusieurs problèmes
dont les solutions sont multiples, mais c’est la
mise en oeuvre et l’adaptation de ces solutions
CONCLUSION selon le contexte local de la vallée de Oued Mar-
til qui est le plus important; que ça soit à travers
l’amélioration du réseau viaire, l’élaboration d’un
nouveau système de transport public intermodale
et aussi opter pour une mobilité durable et sociale
accessible à toutes les classes sociale sans au-
cune inégalité et différence, tout cela est dans
l’optique d’animer et dynamiser la vallée de l’Oued
Martil.
DHIMNI NOUHAILA

- INTRODUCTION

- EVOLUTION DE LE VILE DE TETOUAN:

- LA MEDINA
- L’ENSANCHE
- LES LOTISSEMENTS ET LES QUARTIERS NON REGLEMENTAIRES
TYPOLOGIES ARCHITECTURALES
- OUED MARTIL:
OUED MARTIL - LA RIVE GAUCHE:
*Séquence 1 : MHANNECH-ETTOUTA
*Séquence 2 : GARE ROUTIERE - LAHMAMA
*Séquence 3 : TOUIBLA - HOTEL PALOMA
- LA EIVE DROITE:
ATELIER S9 - 2020 *Séquence 1: QUARTIER COELMA
*Séquence 2: SECTEUR SUD

-CONCLUSION
La typologie en architecture est la classification taxinomique des caractéristiques généralement physiques com-
munément rencontrées dans les bâtiments et les lieux urbains, selon leur association avec différentes catégories, tell-
es que l’intensité du développement du naturel ou du rural au très urbain, de la formalité et de l’école de pensée par
exemple, moderniste ou traditionnelle. Les caractéristiques individuelles forment des modèles. Les modèles re-
lient les éléments de manière hiérarchique à travers les échelles physiques des petits détails aux grands systèmes.

De ce fait, la typologie architecturale appartient à la fois au projet architectural, sur le plan des précisions qu’elle focalise, et à la
théorie architecturale, sur le plan des systèmes qu’elle déploie. Par conséquent, la typologie doit être entendue à la fois comme
méthode et comme discours. Dans ce sens, le raisonnement critique de la typologie implique une rationalité et une poétique.

L’accent mis sur la typologie est caractéristique du Nouvel Urbanisme. Les nouveaux urbanistes croient qu’il est im-
portant de faire correspondre les caractéristiques de développement physique d’un lieu à la typologie appropriée pour
ce lieu, tel que déterminé par les préférences locales prises dans le contexte des modèles urbains, comme en témoi-
gne l’histoire. Les modernistes, en accord avec leur réticence générale à rester dans les contraintes de la tradition et des
hiérarchies de modèles, sont moins susceptibles de se concentrer sur l’identification de la typologie correcte d’un site.
Avant 1912
1912
1939
1997
2015
Forêts

La ville s’est développée selon quatre


principales formes urbaines : la médina,

La ville de Tétouan premier noyau urbain établit selon un


style andalou, la ville coloniale, connue
également par « L’Ensanché » (l’exten-
sion), les quartiers périphériques d’après
l’indépendance édifiés dans la logique
des lotissements et en dernier l’habi-
tat non règlementaire qui a ceinturé la
ville et qui a marqué sa forme urbaine.

avant 1912 1912-1956 Les années 1960-70 Les années 1980-90 Les années 1990-2000

LA MEDINA ( le noyau central) La période coloniale, une Une extension urbaine éclatée Une urbanisation soutenue Pour une maîtrise du
nouvelle forme d’urbanisation développement urbain
Le premier noyau urbain
de la ville se limitait à la
médina construite à la fin de la
deuxième moitié du XVe
siècle. Elle s’est développée au JBEL DERSA
flanc de la montagne de Dersa
durant un peu plus
de cinq siècles.

Fig. 6
Les quartiers de la Médina
Los barrios de la Medina

La médina de Tétouan est composée de quatre quartiers princi-


paux : Blad, Rebat Sefli, Rebat Al Andalouss et Mellah. Le quart-
ier Rebat est le plus ancien et le mieux conservé. Elle est cernée
dans ses remparts de 5 Km de long et de 7m de hauteur moyenne,
certains appartiennent au noyau premier de la ville : la Kasba de
Sidi Al Mandri, d’autres datent de la fin du XVIIIème siècle. Ces
remparts sont ponctués de septes entrées ou principales portes
sont : Bab Nouader (vers l’Ouest), Bab Tout, Bab Remuz (vers le
Sud), Bab Oqla, Bab Saida (vers l’Est) , Bab M’qaber et Bab Rouah.

source: Médina deTétouan-le potentiel d’un désordre apparent


plus importantes, ce qui lui a valu d’être classée au
Les ruelle secondaires:
les espaces résidentiels
son apogée entre le XVIIe et le XVIIIe siècle. A l’arrivée
ont été urbanisés (voir chapitre patrimoine).
Les voies principales: Lieux d’échanges et de rencontres

de La médina de Tétouan est désignée comme la ville Andalouse, elle se distingue en effet par sa morphologie urbaine et son architecture synthèse de la culture Ma-
at roco-andalouse. C’est l’une des cités traditionnelles marocaines les plus importantes, ce qui lui a valu d’être classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle a été
Le conçue selon une forme quadrangulaire, le bâti s’organise autour d’un réseau arborescent et sinueux à part le Mellah dont le tracé est orthogonal.
le

er,
ab
Maison traditionnelle
marocaine de Tétouan
es source: Tétouan entre mémoire et histoire-
MOHAMED METALSI
source: Tétouan entre mémoire et histoire-


MOHAMED METALSI
Les maisons du XVIIème siècle Les maisons du XIXème siècle
Les impasses: le comble de l’intimité
es
ce source: PA Tétouan diagnostic
Utilisent les traverses de fer
Comportent un patio avec des
eu piliers ou des colonnes (8 ou
qui supportent l’étage, ces
et maisons peuvent comport-
12) supportant des arcades
er ou non un jardin (Riad)

une architecture typiques. Elle a été conçue selon une source: BC MED - les maisons traditionnelles de Tétouan.

L’espace public est composé de voies primaires, qui sont le support de


autour d’un réseau arborescent et sinueux à part le
l’activité commerciale, les voies secondaires et les voies tertiaires qui irri-
guent l’espace domestique. Les places sont peu nombreuses : Sud El Hot,
topographie
Guerssa Kbiraqu’aux
et Souq fouqiconditions de sa réalisation (voir
ainsi qu’un jardin.
La médina renferme un nombre importants d’édifices et de monuments La maison traditionnelle de Tétouan se développe en général sur deux étages et constitue une structure fermée, dont la façade extérieure est d’une grande simplicité: la porte est l’unique élément qui anime la façade. Les portes sont
en bois sculpté et peint. Les parties hautes des murs sont recouvertes de stucs. Les décorations en métal des portes externes sont faites de motifs géométriques réalisés à l’aide de clous métalliques à tête hémisphérique. L’intérieur
de valeur historique ou architecturale : les murailles sont parsemées de
est au contraire richement décoré.
20 tours et tourelles et il existe actuellement 26 fontaines publiques, 9
Il s’agit de deux types de maisons traditionnelles marocaines: les plus anciennes, celles du XVIIème siècle, elles comportent un patio avec des piliers ou des colonnes (8 ou 12) supportant des arcades, et les maisons du XIXème siè-
mpsHammams, 7 places et 6 placettes, 24 mosquées, 43 Zaouias (sièges de cle qui utilisent les traverses de fer qui supportent l’étage, ces maisons peuvent comporter ou non un jardin (Riad).
confréries religieuses) et un nombre important de grandes demeures
de style andalou. La médina disposait au début du siècle dernier de 30
ais à fours
l’abri de la dégradation
traditionnels et 16 fondouks
source: Tétouan entre mémoire et histoire-
MOHAMED METALSI
Administrativement, Tétouan, a été désignée comme capitale de la province du même nom par le
décret royal n° 2-79-123 du 01-01-1979. L’actuelle commune urbaine de Tétouan fut créée en
septembre 2003. En 2009, le périmètre urbain de la commune a été élargi pour intégrer des
parties des communes rurales d’Azla (Moktala : 0,2 km²), de Ben Karrich (Tamezzakt :
3,15 km²), de Saddina (Laouziyenne : 2,25 km²) et de Mallaliyenne (Kallaliyenne : 0,82 km²).
Géographiquement, la commune urbaine de Tétouan est délimitée :
- Au nord, la commune rurale de Mallaliyenne ;
- Au sud par les communes rurales d’Azla et Dar Ben Karrich ;
- A l’ouest par la commune rurale de Saddina ;
- A l’Est par la commune urbaine de Martil.

1.4.1. Forme et formation urbaines de la ville, un développement urbain mouvementé

La ville s’est développée selon quatre principales formes urbaines : la médina, premier noyau
urbain établit selon un style andalou, la ville coloniale, connue également par « L’Ensanché »
(l’extension), réalisée entre le début et la moitié du XXe siècle selon le style espagnol, les
quartiers périphériques d’après l’indépendance édifiés dans la logique des lotissements et en
dernier l’habitat non règlementaire qui a ceinturé la ville et qui a marqué sa forme urbaine.

1.4.1.1. La croissance urbaine de la ville, des tendances de développement contradictoires.

Le premier noyau urbain de la ville se limitait à la médina construite à la fin de la deuxième moitié
du XVe siècle. Elle s’est développée au flanc de la montagne de Dersa durant un peu plus de
cinq siècles.
Le début XXe siècle marqua le prélude d’une croissance urbaine marquée par des tendances
urbaines contradictoires. Le développement contemporain de Tétouan passa alors par des
étapes clés qui peuvent être résumées comme suit :

A. 1912-1956 : La période coloniale, une nouvelle forme d’urbanisation

En 1912, le protectorat espagnol s’installa au


Le centre historique de Tétouan connu aussi par nord du Maroc, Tétouan fut désignée comme
l’Ensanché est la première extension en dehors de la capitale administrative et militaire du
la médina. Il fut réalisé dès le début du XXe par les nouveau régime. Elle entama une nouvelle
espagnoles qui ont fait la capitale de leur régime étape de son histoire urbaine avec l’extension
colonial. A l’opposé de la médina avec ses ruelles de la ville hors ses murailles. Le capitaine
labyrinthiques, le centre colonial offre une trame Andres Fernandes Osinaga réalisa le premier
régulière orthogonale composée d’ilots fermés qui don- plan de la ville nouvelle en 1912, lequel sera
ne lieu à une forme en losange. Il est articulé autour d’une accompagné d’un règlement en 1914. Ce plan
diagonale que forme l’avenue Mohammed V. Dans l’esprit intégra une partie de la médina dans sa zone
de ville-jardin, il s’est étendu vers le secteur dit scolaire. d’aménagement, laquelle partie fera office de
jonction entre le tissu ancien et la ville source: PA Tétouan diagnostic
nouvelle.
A. Composition urbaine, un quartier polarisant

v01-pROyEcTO
L’Ensanché se situe dans la continuité ouest de la médina avec qui il forme une bi-centralité
traditionnelle et moderne. Il s’étend sur une superficie totale de 76,30 ha et est composé de deux
principales entités homogènes, le centre colonial proprement dit et le quartier scolaire composé
Le courant orientaliste ou arabisant Le courant moderniste et Arts déco
essentiellement d’établissements d’enseignement. DE EDiFiciO
DE AlMAcENES y viviENDAS
EN El ENSANchE (1927)
FASO ID 59

‫بنــــاء مشروع‬
- 01 ‫س‬
‫المخـــازن و المـســــاكـن‬
( 1927 (‫في منطقـة التوسعـة‬
Source : Etude de requalification et de renouvellement urbain du centre historique de Tétouan (2009).
source: L’ENSANCHE ET LA FABRICATION DES VILLES NOUVELLES
source: PA Tétouan diagnostic
B. Une polarisation administrative en déperdition SOUS LE PROTECTORAT ESPAGNOL AU MAROC - A+E Architecture

source: Tétouan entre mémoire et histoire- source: Tétouan entre mémoire et histoire-
Crée comme centre du régime colonial, l’Ensanché présente une diversité des fonctions : L’Ensanché se situe dans la continuité ouest de la médina avec qui il forme une bi-centralité traditionnelle et MOHAMED METALSI MOHAMED METALSI
Administration et services, commerces et habitat. La fonction habitat est la plus dominante vu
qu’elle occupe 27,75 ha de la surface totale du quartier soit 36, 97 %. Une partie des unités
moderne. Il s’étend sur une superficie totale de 76,30 ha et est composé de deux principales entités homogènes, Le courant éléctique sous le franquisme
le centre colonial proprement dit et le quartier scolaire composé essentiellement d’établissements d’enseigne-
d’habitation est occupée par des services libéraux. Les équipements viennent en seconde ment.
position avec 16,1 ha, ils comptent une trentaine d’équipements répartis essentiellement entre
Administrations et équipements scolaires. Les équipements d’enseignement sont concentrés La construction de la ville nouvelle se déroulera entre les années 1920-30. La ville née sera dotée de toutes les
dans le secteur scolaire on y compte 16 établissements qui occupent 12 % de la surface totale structures administratives, économiques et les équipements urbains nécessaires (la gare routière, la gare ferro-
du centre. Par contre les espaces verts sont peu représentés, ils n’occupent que 5,75 ha et sont viaire, l’hôpital militaire, le marché…).
concentrés dans la périphérie sud du quartier (jardin Moulay Rachid : 1,8 ha, la Cascade : 2,2 ha,
le jardin Sidi Driss : 1,5 ha et le jardin de l’ancienne gare ferroviaire : 2500 m²). Le plan général de l’Ensanché extension de 1939 orientera la croissance de la ville vers l’Est (Ensanché-Est) et
vers l’ouest (Cité-jardin).
25
- Le centre colonial de Tétouan est connu aussi sou le nom de l’Ensanche. On entend par ensanche d’une ville l’incorporation à
L’Ensanché Est a été conçu comme la grande zone d’extension de la ville et de déconcentration du noyau central La superficie aproximada de las viviendas es de 100 m2.
celle-ci des terrains qui constituent ses alentours, une extension proportionnée à l’augmentation probable de la population, selon le et de tous ses quartiers périphériques. Cette extension s’articule autour des avenues des FAR (ancienne ligne de
Gouvernement, si des terrains doivent se transformer en rues, places, marchés, promenades, jardins et immeubles urbains chemin de fer), l’avenue Abdelhak Torres (divers équipements y sont implantés comme l’hôpital civil, la zone ²‫م‬100 ‫المساحة التقريبية للمساكن هي‬
(règlement de la loi d’ensanche 1867).
sportive), l’avenue Hassan I, Mohammed Ameziane entoure la médina par l’Est. Le quartier Moulay Hassan fut
le premier quartier qui s’est développé autour de l’hôpital civil en profitant de l’axe menant vers Martil. D’autres
PA TETOUAN
70
ilots ont été construits au quartier Ziana (Bab Okla). La ville se développa sur l’axe menant vers Sebta.
Le plan d’aménagement de 1943 va restructurer complètement la ville. Il prévoit un plan de circulation, des source: TETUÁN DESAFÍO MODERNO 1912 – 2012
espaces verts et s’attèle à l’organisation des accès, notamment du côté de Martil et de Ceuta.
Il propose, de déplacer le chemin de fer et de créer à sa proximité une nouvelle zone industrielle, mais ce projet Le projet est l’un des premiers bâtiments de l’Ensanche colonial de Tetuán, étant
source: L’ENSANCHE ET LA FABRICATION DES VILLES NOUVELLES SOUS LE PROTECTORAT ESPAGNOL AU MAROC - A+E Architecture
n’aboutira jamais, néanmoins, les casernes militaires seront déplacées pour y créer des ensembles résidentiels situé dans la zone proche de la médina, rue Alfonso XIII, Manzana 39. Dans ce
et un projet d’aménagement des abords de la muraille en espace vert. De nouveaux quartiers seront réalisés ; Sur le plan architectural, l’ensanché a été réalisé selon différents styles : Le courant orientaliste ou arabisant, Le courant moderniste et Arts déco et le quartier, des blocs d’habitations collectives ont été initialement construits, guidant
58 sous le franquisme .
courant électique la poids de la ville vers la Place de lFeddan, lieu de rencontre entre la médina
Malaga, Sidi Talha, Slaoui et le quartier Moulay Hassan. Ces quartiers d’habitation mixtes comprenaient tous
les équipements de base nécessaires. Il a été également prévu, l’extension du marché, la réalisation de la gare Le courant orientaliste ou arabisant: il caractérisait les constructions de la 1ère période (1917-1931), ce courant traversa tout les types d’habitat et tous historique et la ville moderne. La typologie du bâtiment consiste en une construc-
routière, la mairie et des bâtiments administratifs et de services. Au sud, les quartiers de M’hannech, Boujdad, les niveaux de l’architecture ( La structure des édifices, les matériaux de construction, les formes ornementalles) inspirée de l’architecture marocaine. tion de deux hauteurs et de doubles travées,avec des locaux commerciaux pour les
Touabel et Touelah ne formaient à cette époque que de terrains agricoles et maraîchers, seule la gare routière Le courant moderniste et Arts déco: Durant la période 1931 à 1942, les architectes influencée par l’école de MADRID, furent les promoteurs de l’im- entrepôts et un garage arrière. Met en évidence le configuration des maisons, avec
existait au nord du quartier M’hannech. Cette époque sera marquée par l’émergence de l’industrie avec l’instal- portation de ces formes architecturales. des pièces sans différenciation fonctionnelle, et l’utilisation de corridor comme
lation non loin de la gare ferroviaire au sud de la ville des grandes unités industrielles. Le courant électique sous le franquisme: Après la guerre civile, l’état franquiste incita un large développement urbain. La construction des édifices distributeur spatial, typique d’une architecture pré-rationaliste. La façade met en
publics s’accrut à Tétouan. Durant ces premières années, on conserva l’ordonnancement antérieur et l’on opta pour la continuité de la structure urbanis- valeur son style moderniste à travers les détails de construction du trous et barres.
source: L’ENSANCHE ET LA FABRICATION DES VILLES NOUVELLES tique et les configurations architecturales de l’ensanche initial.
SOUS LE PROTECTORAT ESPAGNOL AU MAROC - A+E Architecture
Hormis le tissu ancien et la ville coloniale, qui forment la partie centrale de la cité, et qui sont circonscrits dans l’espace, le développement de la ville de Tétouan s’est effectué
par la juxtaposition d’un ensemble de lotissements publics et privés réalisés de part et d’autre du noyau central. La ville a été ceinturée par plusieurs poches d’habitat non
règlementaire qui se sont développées dans la première et la seconde couronne de la ville. La macro-forme de la ville est marquée par une configuration linéaire de l’espace le
long de l’axe est-ouest imposé par la dorsale calcaire et la vallée de Martil. Cette linéarité a été accentuée par l’absence de transversales. Le tracé urbain de la ville est irrégulier,
voire confus, car la majorité des grands axes sont sinueux et la ville ne dispose pas de repères urbains. Le tracé urbain a été fortement influencé par le développement anar-
chique des quartiers non règlementaires et par la topographie du site ; la montagne au nord et une corniche prononcée au sud formant une terrasse alluviale sur l’oued Martil.

Les quartiers existants se sont étendus avec la juxtaposition de nouveaux quartiers ; Hawmat Tanjaouah et Boujarrah se sont greffés à Touelah, le quartier Ain Mellou à Touelah.
La ville se densifie par les lotissements privés et publics. De même, des opérations urbaines sont réalisées, notamment le lotissement aviation contenant le centre adminis-
tratif ainsi que le lotissement Oum Keltoum. Durant cette période, sera entamée la surélévation de certaines zones en l’occurrence à la sortie de Tétouan vers Sebta (R+10) et
M’hannech (R+5). Cette période a connu la réalisation de grands équipements et infrastructures, notamment la zone industrielle sur la route de Martil (1980 sur un terrain
de 47 ha), la faculté des lettres du côté de l’aéroport, la faculté des sciences à M’hannech, la voie de contournement, laquelle a permis de structurer et de dynamiser la ville.
A

Le territoire annalysé et celui des deux


rives de l’ oued martil, qui commence
du coté est par la clinique chamal et
qui finit à l’hôtel paloma. la typolo-
gie du bati présente dans la rive gauche
est dense, or les maisons présente dans
la rive droite sont d’une faible densité.

COUPE AA
LES 3 SÉQUENCES DE LA RIVE GAUCHE LES 2 SÉQUENCES DE LA RIVE DROITE
Séquence1
LE PAYSAGE DANS CETTE PANORAMA -PRISE à
PARTIR DE LA RIVE DROITE MAIS QUI DONNE
UNE VISION CLAIRE SUR LES COMPOSANTES
DE LA SEQUENCE- EST TRÈS DIVERSIFIÉ, IL
EST COMPOSÉE DE PLUSIEURS ELEMENTs
SUPPERPOSÉS: EN PREMIER PLAN ON A
L’OUED CEINTURE PAR CES BERGES, PUIS
VIENT LA VEGETATION QUI EST PRESENTE
DANS TOUTE LA SEQUENCE, ENSUITE ON
A UNE CONTINUITE D’IMMEUBLES D’UNE
HAUTEUR IMPORTANTE DONNANT SUR L’AR-
TERE PRINCIPALE ET EN ARRIERE PLAN ON A
JBEL DERSA QUI CONSTITUE LUI MEME UNE
MONTAGNE DE BATI ON DIRAIT QUE LE BATI
EST ENTRAIN DE GRIMPER DE PE-
TIT PETIT SUR CETTE MONTAGNE.
a
M
d
e
u
O

2 1
O u e d

Cette séquence est


marquée par la présence d’une
typologie mixte. Elle constitue un ensemble d’immeu-
bles sur les bords des grandes artères et de maisons
marocaines sur le reste. Cette zone comprend aussi des
1 Larevêtement
façade s’organise suivant une composition verticale régulière, faite d’une largeur et longueur de baies identiques, le bati est caractérisé par un r+7, le
est de couleur beige ornementé par des détails peint en vert. On a l’impression que la cage d’escalier de secours est détachée du batiment.
équipements, des services publics des commerces ... 4
5

M a r t i l
6
7

d
zone immeuble

O u e
zone d’habitat continu de 3 à 5 niveeau
8
habitat agricole
zone en chantier
7 l zone industrielle
i
t

M
a
r
zone de commerce
O u
e d service public
Cette zone est caractérisée par la présence d’un ensemble d’immeubles en R+4
éducation nationale
garde royale 2 qui s’apercoient dérrière une empreinte composée de deux bandes végétales tra-
versées par une voie pietonne, et un alligement d’arbres qui masque le bati. Les 3 L’ensemble des immeubles donnent directement sur l’artère principale d’un côté et sur
une voie secondaire de l’autre côté. La typologie du bâtiment répond à un ensemble
unités d’habitation se répètent, on note un jeu de volume léger dans la façade de maisons en hauteur, s’adaptant au profil de la parcelle avec trois façades et un plan
terrain de sport dont les face extrudées sont marquées par une couleure différente. La façade trapézoïdal. La propriété est constituée de quatre hauteurs, dont le RDC est dédié aux
s’ogarnise suivant différentes formes de baies. commerces
7 Lalimitée
parcelle dédiée à la construction de l’ENAT est
par la RN13 d’un cote et Oued Martil de l’au-
tre cote.
L’insertion de l’école ne met pas en évidence le pa-
ysage naturel constitué en arrière plan, son volume
est parachuté sur le site, il brise la transparence du
paysage.
Il s’agit d’une construction qui de développe en trois
niveau.

Cette zone est caractérisée par la présence de l’habitat marocain collectif et individuel. La typol-

4 Le tissu bati donne sur le rond point coelma, entre la Rn13 et l’ave-
5 ogies des batiments est mixte, les hauteurs , les couleurs et les traitements de façades diffèrent
d’une maison à une autre. Les largeurs des parcelles des maisons varient entre 8 à 12 mètres.
nue casablanca. Il s’agit de deux typologies différentes, un immeu-
ble constitué de 7 étages +le RDC dédié au commerce, la façade s’oeg-
anise sous différents formes de baies, de loggias et balcons. L’autre
typologie se développe en hauteur de 4 étages avec retrait, la façade se con-
stitue de baies d’une forme régulière et de loggias, la façade est symétrique. 8 Mise a part les immeubles; cette zone est marquée
par la présence d’un grand équipement, le Souk El-
Mandri. La facade est symetrique, elle contient des
élements en moucharabieh à motif arabesque in-
spirée de l’architecture marocaine traditionnelle.
6 L’habitat agricole domine dans cette zone, elle est constituée de
maisons marocaines sur deux niveaux
,le bati occupe une faible part de la
parcelle, on remarque l’absence de mitoy-
enneté , les maisons sont de trés faible densité.
Séquence 2
Cette zone est caractérisée par la
présence d’un ensemble d’équi-
pements à titre d’exemple l’ho-
tel prestige et la station service.
ce qu’on appercoit sur l’image
c’est qu’on a un rapport plein
vide important sur les bords
des artères principales. On a la
présence de deux grandes mass-
es de bati et le reste est sous
forme de terrains vides . on ap-
percoit aussi une entité d’hab-
itat mixte constitué de maisons
marocaines en arrière plan.

Cette séquence est


marquée par la présence des immeubles de grandes mass- O
u
es ou d’un ensemble d’immeubles sur les bords de la e d
Ma
route et des maisons marocaines en arrière plan. Cette rt
il
zone comprend aussi plusieurs équipements de grande
masse à titre d’exemples: les hotels , la gare routière ...
et d’une infrastructure importante consti-
tuée de rond points , des trémis et des carrefours

Les ilots de ces immeubles se développent autour


zone immeuble d’une terrasse centrale, en perpendicularité des voir-
zone d’habitat continu de 3 à ies, afin de maximiser les façades des immeubles et
5 niveau s’assurer d’une meilleure ventilation et ensoleillement
parc des appartements. les deux immeubles se caractéris-
terrains vides ent par une hauteur de r+8 dont le RDC est commer-
cial. Concernant le style architecturale les façades dif- e d
zone industrielle O u
fèrent, la première est composé de plusieurs éléments:
zone de commerce des balcons de loggias de différents formes et mesures
de baies, le jeu de volumes est aussi presents et on a
service public l’utiisation des matériaux nobles comme le marbre et
éducation nationale la pierre. Tandis que la deuxième est une façade tres
cimetrique constitué d’une seule forme de baies et La gare routière a une emprise importante dans le site. Elle donne sur deux voies principales. Elle est caracterisée par un r+1 dont le centre et les dex extremités
parking
GSPublisherVersion 0.80.100.42

pour casser cette simplicité ils ont opté pour l’utilisa- ont une triple hauteur. Le style architecturale de la gare est inspiré de l’architecture marocaine traditionnelle des mosquées et des zaouis est ceci par la présence
espaces verts tion d’un panneau en moucharabieh. de quelques elements: le dome et les arcades. La façade utilise la couleur blanche et le dome et les arcades sont marqués par l’utilisation du zellij marocain vert.
De l’autre côté de la voie principale, cette
zone contient un parc qui a été recemment
amenage, il est costitue de voies pietonnes,
cyclables, de bandes végétales, des bancs et
de l’éclairage public qui donnent sur l’oued
directement. et en appercoit en arrière la
presence de l’habitat disperse , et de l’habi-
tat non reglementaire constituant une entité
de bati avec des montagnes en arrière plan.

Cette immeuble est située exactement dans le coin entre la route nationale
et l’avenue moulay al hassan ben el mehdi L’immeuble donne sur deux côtés.
L’ensemble de ces immeubles sont d’une hauteur de r+7 dont de rez de chaussee est dédié au commerce.
Cette zone est caractérisée par la présence d’un large espace vert et d’un batiment d’une grande masse qui appartient au quartier touibla, la façade est constitué La typologie du bâtiment répond à une maison en hauteur, et un plan circu-
La façade principale contient un jeu de volume important, elle utilise des arcades pour cadrer un ensem-
d’une seule forme de baies qui sont arbitraires elles ne suivent aucune forme. Dans cette partie on a aussi la présence de quelques zones industrielles, de ce fait on laire. La propriété est constituée de quatre hauteurs, elle est symétrique, l’el-
ble de baies réguliers, et d’autres sont utilisés pour cadrer deux balcons en hauteurs. La façade latérale
trouve quelques usines dans le quartiers. Ce quartier est aussi considéré comme quartier non reglemeantaire et pour cacher les façades des batiments de quartier ement central est constitué d’une trame régulaire de baies de memes formes
est très simple formé de baies régulières et d’un ensemble de balcons en extrémité. Les couleurs util-
on utilise un alignement d’arbres en perpendicularité des façades. et les deux autres extremités sont caractérisés par la présence des balcons qui
isées sont : la couleure beige et verte, cette dernière est utilisée dans le cadrage que forment les arcades
prennet la forme circulaire du bati.
DANS CETTE SEQUENCE IL S’AGIT DE L’HABITAT COLECTIF ET INDIVIDUEL DE MAISONS MAROCAINES.
LA HAUTEUR VARIE ENTRE R+1 ET R+5. LA FACADE EST SE CONSTITUE DE BAIE REGULIERE, ET LES EL-
EMENTS DE STRUCTURE APPARAISSENT SUR CETTE DERNIERE COMME ORNEMENT PEINT DE LA COU-
LEUR VERTE. LE REZ DE CHAUSSEE EST DEDIE AU COMMERCE DANS LA PLUPART DES CAS. LE PRO-
FIL DE LA VOIRIE CORRESPOND A LA HAUTEUR DU BATIMENT CE QUI REND L’ESPACE OUVERT.

Séquence 3
Cette séquence est
marquée par la présence d’un quartier non régle-
mentaire (touibla) à droite de la voie, et d’un ensem-
ble de batiments sur l’autre côté de la voie , elle est Cette zone est marquée par la présence des maisons marocaines
aussi dotée d’un parc amennagée , de l’hotel paloma collectives et individuelles qui sont en retrait par rapport à la voie
et de quelques zones industrielles. princinpale. Sur les bords de la route nationale il s’agit des espaces
verts qui sont en talus et les maisons viennent apres ce talus ce qui
rend la maison située dans un point plus haut grace à la présence
du talus qui est considéré comme une platforme pour cet habitat.
Les maisons sont de diffèrentes hauteurs, ils suivent la hau-
teur du talus présent dans la séquence. La typologies des ba-
timents est mixte, les hauteurs , les couleurs et les trait-
ements de façades diffèrent d’une maison à une autre.

zone immeuble
zone d’habitat continu de 3 à
5 niveau
parc
terrains vides
zone industrielle
zone de commerce
service public
éducation nationale O u e
d
Oue
parking d S
ec
espaces verts
Cet immeuble prend une grande partie de la parcelle il donne sur deux côté,
Cette zone se caractérise par la présence des maisons marocaines d’un côté sur la voie principale et de l’autre côté sur une voie secondaire. La
qui se développent en hauteur. La typologie du batiment répond à typologie du batiment répond à un immeuble qui se développe en hauteur de
une maison r+3 dont le RDC est decié au commerce. La façade est 3 étages dont le RDC est dédié au commerce. La façade est symétrique peinte
d’une forme simple dont la structure est apparente, et il s’agit des élé- enièrement de couleure blanche et est constitué de deux formes de baies avec
ments décoratifs peints en vert qui cadrent quelques baies en hauteur. la présence des balcons/loggias. L’architecture du batiment n’est pas bien définit
elle n’appartient à aucun style architectural

L’hotel PALOMA est situé dans la fin de la séquence de la rive gauche, il a une em-
exemple d’immeubles présents dans cette séquence
prise importante dans le site. La propriété est constituée de six hauteurs. La typologie
du bâtiment s’adapte au profil de la parcelle avec trois façades et un plan trapézoïdal. La
façade donne sur deux voies principales la RN13 et la RN2. Le jeu de volueme est présent
dans la façade avec la présence de quelques éléments qui représentent les ornements de cette
dernière et qui sont sous forme de colonnes, on dirait qu’ils sont inspirés de ‘architecture co-
loniale, mais l’ensemble du batiment ne répond pas à un style architecturale précis. Les cou-
leurs utilisées sont le blanc et le vert, ce dernier est utilisé dans les ornements de la façade
TYPOLOGIES D’HABITAT
DE LA RIVE GAUCHE

Immeubles
immeubles modernes de grandes tailles et de formes
régulières , 6 étages et plus, présence de l’habitat com-
merce et bureau , continuité du bati et mitoyenneté

Les maisons marocaines


bati de 2 à 5 étages , la mitoyenneté est présente
au moins d’un côté, il s’agit de l’habitat individu-
el ou collectif, les commerces ou activités possibles
Séquence 1
l
i
t
r
a
M
d
e
u
O

O u e d

LE BATI EST CARACTÉRISÉ PAR UN R+1.


LES FACADES SONT CARACTÉRISÉ PAR UNE TRAME RÈGULIÈRE MARQUÉE PAR UN
TRAITEMENT FAISANT APPARAITRE L’EMPLACEMENT DES ÉLÉMENT PORTEURS
PEINT DE LA COULEUR VERTE MAJORITAIREMENT.
LES FENETRE SONT DE LA MEME TAILLE ET SONT DISPOSÉES DE MANIÈRE
RÉGULIÈRE ENTRE LES ELEMENTS STRUCTURANTS.

Dans cette séquence, la plus grande superficie est occupée par


les terrains agricoles, l’habitat se concentre du côté ouest, alors
qu’un quartier industriel longe la route national du côté est.
Le tissu d’habitat existant est constitué de maisons marocaines,
de l’habitat agricole en plus de nouveaux projets d’habitat social.
Les quartiers résidentiels sont sous équipés, on note la présence
de trois établissements scolaires et un marché seulement.

M a r t i l
O u e
d

zone d’habitat de 1 à 3 niveaux

habitat social

habitat agricole

éducation nationale
le contraste de la partie droite et gauche est frappante, les maisons située à gauche cache le peysage offert dans la partie droite
zone de commerce
Cette immeuble qui est en chantier est présent dans le quartier coelma, c’est un habitat collectif en R+4. La qualité archi-
tecturale est remarquable par rapport à l’habitat present dans le même quartier.il s’agit d’un jeu de volume léger caractérisé
par deux longueurs différentes de baies, on remarque l’utilisation de la brique décoratif en façade et des garde corps en
verre et inox.
Séquence 2 Le secteur sud est marquée par la présence d’un tissu de faible densité, composé ma-
joritairement de l’habitat insalubre et de l’habitat dispersé. Le secteur compte aussi
quelques villas donnant sur la ville . Le maillage de voirie est faiblement devel-
oppé et obéit à la nature accidenté de la zone dont près de la moitié se constitue de
terres agricoles. Le secteur est sous équipé et manque d’équipement de proximité.
L’HABITAT EST L’ELEMENT PRINCIPAL QUI
SOULIGNE LA RUPTURE ENTRE LES DEUX RIVES.
AU NIVEAU DE LA RIVE DROITE, ON PEUT
DIRE QU’ON A UN TABLEAU VISUEL HARMO-
NIEUX CREE PAR LE PAYSAGE ET L’HABITAT,
OU ILS COEXISTENT LES DEUX ENSEMBLES.
LES PETITES MASSES LAISSENT APPARAITRE
LES MONTAGNES, ET N’INFLUENCENT PAS
BEAUCOUP L’ASPEPCT PAYSAGER DE LA VILLE.

Cette séquence est marquée par la présence d’un tissu de faible


densité, composé de: - l’habitat disperse est present sur les
bords du oued dans les terrains agricoles, le bati occupe une
faible part de la parcelle et la mityonnete est absente. -L’habitat
sommaire est present dans les quartiers non reglementaires
à titre d’exemple le quartier korat sbaa, le bati est compose
de maisons marocaines où l’emprise du bati occupe presque

M a r t i l
O
u
e d

toute la parcelle et la mityonnete est presente sur au moins 3


Ma
rt
il

côtes, les voiries sont étroites et les espaces publics sont rares.

d
-Les villas. On note la présence de trois établissements sco-
M

O u e
a
r
t
i
l

laires difficilement accessible par tous les habitants du secteur.


l
i
t
r

SUR LA RIVE DROITE, ON A CE TABLEAU VISUEL QU’ON RE-


a
M
O u e
d e d
O u

TROUVE EN TRAVERSANT LE PONT DE COELMA.


Oue
d S
ec

IL S’AGIT D’UNE PREMIERE TRANSITION ENTRE LES DEUX RIVES


OÙ ON REMARQUE UNE RUPTURE AVEC LA RIVE GAUCHE
zone d’habitat continu de 1 à 3 niveau ET L’EMERGENCE DE NOUVELLES TYPOLOGIES D’HABITAT.
L’HABITAT EST REPRESENTE DANS UN NOUVEAU ETAT, IL S’AGIT DE PE-
terrains agricoles ( habitat dispersé)
TITES MASSES REGROUPEES OU DISPERSEES QUI S’ADOSSENT SUR LES
terrains vides MONTAGNES, ET DONNE L’IMPRESSION QU’ON EST DANS UN MILIEU RU-
zone industrielle RAL. TANDIS QUE L’HABITAT DANS LA RIVE GAUCHE PARAIT COMME
UNE BANDE DE BATI CONTINUE, DELIMITEE PAR LES BERGES DU OUED.
zone de commerce
service public
éducation nationale
tamouda
foret
AVEC L’ALIGNEMENT DE MAISONS, ON RE-
TROUVE DES PERCEES QUI OFFRENT
LES MAISONS SONT DE TYPES REZ-DE-CHAUSSE, R+1 ET DES VUES SUR LES PAYSAGES OUVERTS,
R+2, GENERALEMENT OCCUPENT DES PARCELLES DE 10X10. LE PANNEAU VISUEL DE L’AUTRE RIVE
ELLES REPRESENTENT CHACUNE UN LAN- ET AUSSI DE L’HABITAT DISPERSE QUI SE TROUVE
GAGE ARCHITECTURAL DIFFERENT. SUR LES BERGES DU OUED DANS LES TERRES AG-
CES MAISONS SONT SOIT ALLGNEES SUR LES BORDS DE LA RUE RICOLES. CES PERCEES VISUELLES REPRESENTENT
PRINCIPALE, SOIT CACHEES DANS UN ARRIERE PLAN PAR LES AR- LES PAYSAGES OUVERTS QUI OFFRENT DES VUES
BRES OU DISPERSEES DANS DES CHAMPS VASTES D’AGRICULTURE. SUR LES CHAMPS AGRICOLES AVEC LEURS MAI-
DANS LE CAS DE L’ALIGNEMENT SUR LES BORDS DE LA SONS DISPERSEES, SOULIGNANT AINSI D’AVANTAGE
RUE, IL S’AGIT D’UN TISSU UN PEU DENSE, OU LES TAB- LE CONTRASTE ENTRE L’HABITAT DENSE QU’ON
LEAUX VISUELS SONT BIENS CADRES ET FERMES. REPÈRE SUR L’AUTRE RIVE, ET LES PETITES MAI-
LA VEGETATION RAJOUTE A CET EFFET DE CAD- SONS DISPERSEES SUR LA RIVE DROITE DE L’OUED
RAGE ET REND LES MAISONS INCRUSTEES DANS
LE CADRE NATUREL QU’OFFRE LA RIVE DROITE.
LES VILLAS OCCUPENT LES SURFAC-
ES QUI OFFRENT DES POINTS DE VUE
INTERESSANTS SUR LE PAYSAGE, ET
ELLES SONT GENERALEMENT SITUEES
SUR LES POINTS LES PLUS HAUTS. CH-
AQUE VILLA A UN STYLE ARCHITECTURALE
PROPRE A ELLE, LES COULEURS, LES
TRAITEMENTS DE FACADE ET LES
REVETEMENTS DIFFERENT DUNE VILLA A UNE AUTRE.
ON REMARQUE QUE LES VOIRIES SONT BIEN TRAITEES

LES MURS DE CLOTURES PRESENTS DANS CE STADE


CACHE LA VUE QUI SE DEGAGE SUR LA RIVE DROITE.
CES ALIGNEMENTS DE VILLA SUR LA VOIE CRÉENT DES
ENTITÉS FERMEES ET CADREES ET OMBRAGENT LA RUE.

L'HABITAT DISPERSÉ DANS CETTE ZONE D'ÉTUDES SE PRÉSENTE


AUSSI SOUS CETTE FORME DE VILLA INDIVIDUELLE ISOLÉE.
L'EMPLACEMENT DE LA VILLA SE JUSTIFIE PAR LA VUE DÉGAGÉE
OFFERTE À CE NIVEAU LÀ. LA VOLUMÉTRIE EST SIMPLE ET LA
COMPOSITION A POUR BUT D'AVOIR UNE VUE PANORAMIQUE SUR
LE PAYSAGE NATUREL. LA FAÇADE CONTIENT DES FENÊTRES DE
DIMENSIONS IRRÉGULIÈRES, IL Y'A UNE ABSENCE DE BALCONS ET
DE LOGGIAS. LA FAÇADE EST PEINTE EN BLANC, LES DÉTAILS DE LA
FAÇADE SONT PEINTS EN JAUNE.
EN EFFET, ON OBSERVE UNE SUCCESSION D’OPÉRATION
QUI SONT VENUES OCCUPER UN TERRITOIRE OUVERT.
CHAQUE OPÉRATION MARQUE UNE INITIATIVE INDI-
VIDUELLE, CRÉANT DES JUXTAPOSITIONS CONFLIC-
TUELLES ENTRE LES DIFFÉRENTES MAISONS. LA REPAR-
TITION DES ILOTS N’EST PAS CLAIRE, LE TISSU S’EST
DÉVELOPPÉ D’UNE FAÇON ARBITRAIRE, OÙ ON A DES
MAISONS QUI SONT VENUES OCCUPER UNE GRANDE
PARCELLE SANS RESPECTER AUCUNE DIVISION DU FON-
CIER. LE MAILLAGE DE VOIRIE NE SUIT AUCUN TRACÉ,
IL RELÈVE DES BESOINS DES HABITANTS, ON RETROUVE
GÉNÉRALEMENT DES IMPASSES ET DES RUES ÉTROITES
QUI SONT DESSERVIES PAR LES DEUX AXES STRUCTUR-
ANTS. LES LOGEMENTS SE REPRÉSENTENT SOIT PAR DES
MAISONS INDIVIDUELLES D’UNE HAUTEUR QUI VARIE
ENTRE RDC ET R+3. LE TISSU URBAIN EST TRÈS HETERO-
GENE DE PART DE LA NATURE DES CONSTRUCTIONS,
LES ARTICULATIONS SONT FAIBLES ET LES FRAGMENTS
DE TISSUS COEXISTENT AVEC INDIFFÉRENCE. AINSI, LE
TERRITOIRE PEINE À SORTIR D’UN FONCTIONNALISME
FRAGMENTÉ. L’ACCESSIBILITÉ AU QUARTIER EST DIFFI-
CILE, VU SA FAIBLE INFRASTRUCTURE EN TERMES DE
VOIRIES, AINSI QUE LA TOPOGRAPHIE ACCIDENTÉE.
TYPOLOGIES D’HABITAT DE LA RIVE DROITE

Les villas
habita individuel isolé ou jumelé R+1 ou R+2 com-
portant un espace extérieur, l’absence de mitoy-
ennté ou sur un seul côté pour les villas jumelées.

L’habitat sommaire
maisons marocaines en majorité de r+3 à r+4,où l’em-
prise du bati occupe presque toute la parcelle, la
mitoyenneté est présente sur au moins 3 côtés, il
s’agit de l’habitat individuel ou collectif très dense,
des voiries étroite et les espaces publics sont rares

L’habitat dispersé
maisons marocaines sur deux niveaux ,
bati occupant une faible part de la par-
celle, pas de mitoyenneté , trés faible densité.
En analysant le site, on a pu rencontré plusieurs typologies architecturales et ceci est lié à la typologie du bâtiment lui même.
La rive gauche constituée de maisons marocaines, des immeubles et des grands équipements, la rive droite se constitue des maisons
marocaines ( habitat dispersé et sommaire) et des villas.

-Les maisons marocaines ont une seule typologie architecturale que ça soit dans les maisons individuels ou collectifs, elles uti-
lisent majoritairement des baies régulières, la façade est d’une grande simplicité, et les éléments de structure sont apparents dans
cette dernière. Le rez de chaussée est dans la plupart des fois dédié au commerce et il est en retrait par rapport au batiment.

- Les immeubles sont situés dans les bords des artères principales et les typologies architecturales diffèrent d’un batiment à un au-
tre, on retrouve des batiments : -suivent la forme de la parcelle, - où le jeu de volume et très présents , - qui utilisent des matériaux
nobles, -sont symétriques, -la forme de baies et régulière, et vice versa.

- Quant aux équipements, il s’agit d’une typologie architecturale qui se répète le plus celle de la présence de quelques élements
qui appartiennent à l’architecture marocaine islamique ou bien par l’utilisation de quelques motifs arabesques ou l’utilisation du
moucharabieh.

- Les maisons marocaines de la rive droite ont les mêmes caractéristiques architecturales des maisons marocaines de la rive droi-
te sauf que l’habitat dispersé occupe une faible part de la parcelle et la mitoyenneté est absente alors que l’habitat sommaire des
quartiers non réglementaire, l’emprise du bati occupe presque toute la parcelle et la mitoyenneté est présente sur au moins 3 côtés.

- Les villas sont d’une grande variété architecturale, et vu qu’elle se trouve sur le point le plus haut elles utilisent majoritairement
de grandes baies verticales et horizontales sur la façade principale, et on note la présence des jeux de volumes et l’utilisation des
matériaux nobles.
2
INTRODUCTION P. 4

MORPHOGENESE DE LA VILLE DE TETOUAN P. 5-7

DIVISION SECTORIELLE DE LA VILLE P. 8


MEDINA P. 9
ENSANCHE P. 10
WILAYA P. 11
DERSSA P. 12
COELMA P. 13
SECTEUR DE L’AEROPORT P. 14
TAMOUDA P. 15
HABITAT SPONTANNE P. 16
ANALYSE DE LA PLAINE DE OUED MARTIL EVOLUTION VERTICALE P. 17

FORME URBAINE FACTEURS DE DEVELOPPEMENT P. 18


CONTRAINTES NATURELLES P. 19
LES RESEAUX DE MOBILITE P. 20
DYNAMIQUE URBAINE P. 21
EXTENSION SUIVANT L’AXE DES ACTIVITES P. 22
DEPERDITION DE LA POLARISATION ADMINSTRATIVE P. 23

SOMMAIRE
PHENOMENES ENGENDRES P. 24
GENTRIFICATION P. 25
PERTE DE L’IDENTITE LOCALE P. 26-27
MANQUE DE TRANSITION ENTRE L’URBAIN ET LE RURAL P. 28
MANQUE DE COHERENCE DANS L’AGENCEMENT DES HABITATIONS P. 29
ATELIER S9 - 2020
BELKAR RABAA
3 4
OUED MARTIL P. 30
TERRITOIRE ETUDIE P. 31
QUARTIERS ANALYSES P. 32

TISSU URBAIN P. 33
MHANECH P. 34
MORPHOLOGIE URBAINE DU QUARTIER ENTRE 2006 ET 2020 P. 35
ANALYSE FORME URBAINE P. 36-38
ACTIVITE ECONOMIQUE DANS LE QUARTIER P. 39
ANALYSE D’UN ILOT P. 40-42 La forme urbaine est l’étude physique de la ville,
la constitution progressive de son tissu urbain et
ROMANA P. 43 les rapports réciproques des élléments de ce tissu
MORPHOLOGIE URBAINE DU QUARTIER ENTRE 2006 ET 2020 P. 44 qui définissent des combinaisons particulières, des
ANALYSE FORME URBAINE P. 45-47 figures urbaines.
La morphologie urbaine est le résultat des
ACTIVITE ECONOMIQUE DANS LE QUARTIER P. 48 conditions historiques, politiques, culturelles et
ANALYSE D’UN ILOT P. 49-51 notamment architetcturales dans leesquelles la ville
KORRAT SBAA P. 52 a été créée et s’est agrandie. Elle est le fruit d’une
MORPHOLOGIE URBAINE DU QUARTIER ENTRE 2006 ET 2020 P. 53 évolution spontanée ou planifiée par la volonté des
pouvoirs publics.
ANALYSE FORME URBAINE P. 54-56 Cette analyse morphologique de la ville de Tétouan,
ACTIVITE ECONOMIQUE DANS LE QUARTIER P. 57 va nous permetter de comprendre et d’assimuler

INTRODUCTION
ANALYSE D’UN ILOT P. 58-60 l’évolution de la forme de la ville depuis l’époque
médinale et à travers son histoire riche, tout en
HABITAT DISPERSE P. 61 précisant les facteurs de développement et les
SOMMAIRE

MORPHOLOGIE URBAINE DU QUARTIER ENTRE 2006 ET 2020 P. 62 différents tissus apparus.


ANALYSE FORME URBAINE P. 63-64
ACTIVITE ECONOMIQUE DANS LE QUARTIER P. 65
ANALYSE D’UN ILOT P. 66-68

CONCLUSION P. 69
FORME URBAINE- MORPHOGENESE DE LA VILLE DE TETOUAN N

MORPHOGENESE 1912 1936


DE LA VILLE

ANALYSE 1949 1956


FORME URBAINE La ville de Tétouan a connu un développement SOURCE: TETUAN DESAFIO MODERNO 1912-2012
ALFONSO DE SIERRA OCHOA Y LA CUESTION DE LA VIVENDA

linéaire au cours de ces années, suivant l’axe de


5 mobilité. 6
8
FORME URBAINE- MORPHOGENESE DE LA VILLE DE TETOUAN

1912-1930 Le franchissement des murs de la médina donnant naissance à


un nouveau centre colonial moderne nommé l’Ensanche, la ville devient dotée
de toutes les structures administratives, économiques, et les équipements
urbains néccessaires (La gare routière et ferroviaire, l’hôpital militaire, le
marché...)

1939 La ville témoigne d’une croissance urbaine forte du côté Est et Ouest.
L’Ensanche Est a été conçu comme la grande zone d’extension de la ville et de
DIVISION SECTORIELLE
déconcentration du noyau central de ses quartiers périphériques
DE LA VILLE
1960-1970 Suite à une rapide croissance et une forte exode rurale, la SUITE AUX EXTENSIONS, LA FORME ACTUELLE
ville connapitra une extension urbaine eclatée et une occupation accélérée et DE LA VILLE NE PERMET PAS DE LISIBILITÉ
nonmaîtrisée
CLAIRE DE L’ESPACE URBAIN. AUSSI, L’ABSENCE
DE TRANSVERSALES REND LA LIAISON ENTRE LE
1997 La ville s’étale en tache d’huile le long des pentes. Le SDAU tente de
NORD ET LE SUD DE LA VILLE PEU FLUIDE. AFIN
remédier à la prolifération de l’habitat non réglementaire, et par consèquence,
la ville entrera une aire de modernisation par la réalisation de grands quartiers DE FACILITER LA LECTURE DU TERRITOIRE, IL A
résidentiels modernes. ÉTÉ DIVISÉ EN DES SECTEURS
L’EVOLUTION DU TISSU URBAIN DE LA VILLE

ANALYSE
SOURCE: SDAU_TETOUAN_DIAG-ENJEUX-VAMÉLIORÉE 2017

AVANT
1912
1912 1939 1997 2015
FORME URBAINE
7
9 10
FORME URBAINE- DIVISION SECTORIELLE FORME URBAINE- DIVISION SECTORIELLE
SOURCE: PCD DE LA COMMUNE DE TETOUAN

MEDINA L’ENSANCHE
la médina et l’Ensanché offrent une morphologie urbaine A son tour, la ville coloniale s’étend sur une superficie d’une
caractéristique des modèles urbains qu’ils représentent. En trentaine d’hectares. Ce tissu sous forme d’un losange est articulé
effet, la médina se distingue par sa forme allongée de l’est vers autour d’un axe en diagonale ; l’avenue Mohammed V. il offre
l’ouest. De couleur blanche, elle présente une morphologie une trame orthogonale formée d’ilots fermés et pratiquement
organique avec un gabarit bas ponctué d’émergences urbaines identiques. Ce tissu a été réalisé selon le style espagnol
que forment les minarets des mosquées. La médina offre une colonial, influencé par l’architecture islamique dite mudéjare,
vue remarquable depuis la rive droite de l’Oued Martil. le style baroque et le style moderne sous le régime franquiste.
L’extension de l’Ensanché a été effectuée dans l’esprit d’une ville-
jardin dans le secteur qu’occupe actuellement le secteur scolaire.

SOURCE: PA TETOUAN DIAGNOSTIQUE


11 12
FORME URBAINE- DIVISION SECTORIELLE FORME URBAINE- DIVISION SECTORIELLE

WILAYA
Centre -Est : tissu de densité moyenne composé d’ilots en
forme de bandes rectangulaires étroites, desservis par un
maillage de voirie régulier.
DERSSA
Ce tissu regroupe les quartiers administratifs de la ville, ce Tissu compact à tracé irrégulier desservi par des voies étroites.
qui a engendré une dynamique de la centralité vers quartier Le quartier regroupe des maisons R+1, R+2 et R+3, avec
WILAYA. des plusieurs langages architecturaux, qui rendent la vue
La partie administratif se trouve au sud du quartier, desservie d’ensemble non homogène.
par une grande voie qui donne directement aux batiments La forme urbaine du quartier se caractérise aussi par la
administratifs. présence de petits groupements de maisons à l’intérieur d’un
Le quartier regroupe les immeubles de R+6 et R+7, avec une ilot.
zone villa, et aussi une grande surface de terrains non batis. Le secteur est traversé horizontalement par l’avenue Othmane
Un tissu en pleine emergence, avec un tracé viaire bien Ibn Affan au sud duquel s’est développé un tissu irrégulier, mais
développé et le passage entre les typologies des habitats bien légèrement plus aéré.
défini.
SOURCE: PA TETOUAN DIAGNOSTIQUE SOURCE: PA TETOUAN DIAGNOSTIQUE
13 14
FORME URBAINE- DIVISION SECTORIELLE FORME URBAINE- DIVISION SECTORIELLE

COELMA
Secteur très vaste occupé en grande partie par des terrains
agricoles.
L’habitat dans le tissu est dispersé ce qui créent une rupture SECTEUR DE L’AEROPORT
avec le reste de la ville. Tissu à faible densité vu que près
Ces maisons sont généralement de R+1, desservies par des du tiers de sa superficie est vacant;
sentiers, qui sont amenagés par les habitants. Un tissu en cours de développement, avec l’emergence du
Ce tissu est très vulnérable, vu sa proximité du Oued, il est quartier industrielle.
affronté au risque des innondations pendant le lit majeure. Ce tissu reste caché par l’aeroport, et se constitue par des
ilots avec des trames régulières.

SOURCE: PA TETOUAN DIAGNOSTIQUE

SOURCE: PA TETOUAN DIAGNOSTIQUE


15 16
FORME URBAINE- DIVISION SECTORIELLE FORME URBAINE- DIVISION SECTORIELLE

HABITAT SPONTANE
Secteur nord-est : tissu à très faible densité composé d’habitats
TAMODA dispersés résultant des activités agricoles.
Secteur Sud : tissu de très faible densité, composé Deux projets d’immeubles sont réalisés dans ce secteur
d’habitat majoritairement spontané, dispersé et de respectant un tracé régulier;
type rural, le secteur compte quelques villas.
Le maillage de voirie et faible et épouse la nature
accidentée du terrain.

SOURCE: PA TETOUAN DIAGNOSTIQUE


SOURCE: PA TETOUAN DIAGNOSTIQUE
17
FORME URBAINE- EVOLUTION VERTICALE

VUE SUR L’ENSEMBLE


La forme urbaine de la ville n’est plus lisible à cause des différents
tissus.

La ville de Tétouan a toujours été caractérisée par ses petites


maisons blanches avec des touches vertes qui s’adossent sur la
montagne, laisssant voir et apprécier le contraste entre le bati et le
paysage.

Mais avec ces nouveaux développements, et les nouvelles

FACTEURS DE
projections sur le territoire, la ville a perdu son caractère spéciale,
où les grandes masses sont venues s’installer sur les limites
créant ainsi des écrans et des obstacles visuelles génant l’aspect
SOURCE: GOOGLE IMAGES traditionnelle de la ville.
DEVELOPPEMENT
Ce développement anarchique a laissé apparaitre des défaillances
dans l’évolution verticale de la forme urbaine, qui crée un
désequillibre sur la vue générale.

Cette nouvelle forme ne permet pas la lecture de l’histoire du


territoire, son héritage et de retrouver des filiations avec les formes
anciennes. Imposant le risque de penser le territoire comme une
scénographie hétérogène, malgrès la richesse de son historique.

ANALYSE
FORME URBAINE
SOURCE: GOOGLE IMAGES
18
19

FORME URBAINE- CONTRAINTES NATURELLES FORME URBAINE- LES RESEAUX DE MOBILITE


L’ÉVOLUTION DE LA VILLE A ÉTÉ CONDITIONNÉ PAR LES RÉSEAUX
DE MOBILITÉ QUI ONT TRAVERSÉ LE TERRITOIRE, LE PREMIER
DÉVELOPPEMENT A ACCOMPAGNÉ LE CHEMIN DE FER, ENSUITE
III TOPOGRAPHIE LA VOIE NATIONALE QUI LONGE LA VILLE, ET ACTUELLEMENT
LA FORME URBAINE SE DÉVELOPPE EN SUIVANT LA ROCADE

A
B

A
SOURCE: SDAU_TETOUAN_DIAG-ENJEUX-VAMÉLIORÉE 2017
AA
Le tracé urbain a été fortement influencé par le
N
développement anarchique des quartiers non
règlementaires et par la topographie du site.
La montagne au nord et une corniche
prononcée au sud forment une terrasse
alluviale sur l’oued Martil.
BB a aussi régi le développement de
L’Oued
LE RELIEF FAVORISE DANS LE DEVELOPPEMENT DE
la ville, partant de la Medina, la situation a
LA VILLE
favorisé d’être loin du cours d’eau par risque
d’inondation.
20
FORME URBAINE- DYNAMIQUE URBAINE FORME URBAINE- EXTENSION SUIVANT L’AXE DES ACTIVITES

L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE ET
TOURISTIQUE A AUSSI COMMANDÉ,
L’ÉVOLUTION DE LA VILLE, AVEC LA
PRESENCE DE CES DIFFERENTS POLES
SOURCE: SDAU_TETOUAN_DIAG-ENJEUX-VAMÉLIORÉE 2017
DES ACTIVITES, LA VILLE S’ETALE
POUR LES REJOINDRE ET RÉDUIRE LES
DISTANCES.
LA DYNAMIQUE URBAINE SUR LE LITTORAL
A ÉTÉ L’UN DES FACTEURS ESSENTIEL DU
DÉVELOPPEMENT URBAIN LINÉAIRE DE LA
VILLE DE TÉTOUAN, DANS UNE TENTATIVE DE
REJOINDRE LES VILLES BALNÉAIRE.

21 22
FORME URBAINE- LA DEPERDITION DE LA POLARISATION ADMINISTRATIVE

LE PASSAGE DE LA CENTRALITÉ
PHENOMENE
ADMINISTRATIVE DE L’ENSANCHE
VERS QUARTIER WILAYA, A CAUSÉ UNE ENGENDRE
DEPERDITION DE LA POLARISATION
ADMINISTRATIVE, ET CRÉE UNE NOUVELLE
CENTRALITÉ POUR LA VILLE, AUTOUR DE
LAQUELLE LES GENS VONT S’INSTALLER.

ANALYSE
23 FORME URBAINE
24
25 26
FORME URBAINE- LA GENTRIFICATION
FORME URBAINE- PERTE DE L’IDENTITÉ LOCALE
N

AVEC LES NOUVELLES FORMES URBAINES QUI ONT ÉTÉ


ENTRE ROMANA ET TOUIBLA LE RESULTAT DU DÉVELOPPEMENT DE LA VILLE, CETTE
DERNIÈRE A PERDU SON IDENTITÉ LOCALE, QUI ÉTAIT
LA VILLE BLANCHE SUR LA MONTAGNE, POUR PASSER À
UN TERRITOIRE BISCORNU, PRÉSENTANT DE NOUVELLES
LA GENTRIFICATION ET PARMI LES PHENOMENES LES PLUS REPONDU FORMES QUI N’ONT AUCUNE RELATION AVEC L’HISTOIRE
DANS LE TERRITOIRE, CE DÉVELOPPEMENT ANARCHIQUE DE LA VILLE ENTRE MHANECH ET ET QUI REPRÉSENTENT DES ÉCRANS ET DES OBSTACLES
A CRÉE DES RUPTURES, ET IL A ANNULÉ LE PASSAGE SOUPLE ENTRE HABITAT DISPERSE VISUELLES.
LES DIFFÉRENTES CATÉGORIES SOCIALES.
DONC ON SE RETROUVE DEVANT DES PAYSAGES DE TISSUS
PARADOXALES, QUI RENDENT LA LECTURE DU TERRITOIRE DIFFICILE,
ET CRÉENT DES ÉCARTS DANS LA FORME URBAINE DE LA VILLE. ENTRE VILLA ET
KORRAT SBAA
28
FORME URBAINE- PERTE DE L’IDENTITÉ LOCALE
FORME URBAINE- LE MANQUE DE TRANSITION ENTRE L’URBAIN ET LE RURAL

LA RIVE GAUCHE SE REPRESENTE COMME


UNE BANDE DE BATI QUI FORME UN ECRAN
VISUEL, METTANT EN EVIDENCE LES
GRANDS BATIMENTS.
ALORS QUE DANS LA RIVE DROITE, ON
PERÇOIT DES ENTITÉS DISPERSEES DE
L’HABITAT QUI S’INCRUSTENT DANS LE
PAYSAGE.
DE CE FAIT, ON A UN MANQUE DE
TRANSITION ENTRE LES DEUX RIVES DU
OUED, QUI DONNE L’IMPRESSION QU’ON
EST DANS DEUX TISSUS DIFFÉRENTS.

27
29

FORME URBAINE- MANQUE DE COHÉRENCE DANS L’AGENCEMENT DES


HABITATIONS

OUED MARTIL

LES DIFFERENCIATIPONS
AU NIVEAU DES HAUTEURS,
DE L’OCCUPATION DU
SOL ET AU NIVEAU DES
STYLES ARCHITECTURAUX
EMPLOYES DANS
LES FAÇADES DES
BATIMENTS, CREENT
UN TISSU HETEROGENE

ANALYSE
ET ELIMINENT LA
COORDINATION ET
L’AGENCEMENT ENTRE LES

FORME URBAINE
BATIMENTS.

30
FORME URBAINE- TERRITOIRE D’ETUDE FORME URBAINE- QUARTIERS ANALYSES

L’ANALYSE PORTERA SUR QUATRE QUARTIER


QUI REPRÉSENTENT LES MODÈLES DE BASES
CONSTITUANT LE TERRITOIRE ET QUI SE
REPRODUISENT.

LE TERRITOIRE D’ÉTUDE REPRÉSENTE


LE PARCOURS ENTRE LES DEUX
PONTS DE PALOMA ET COELMA, SE
FOCALISANT SUR L’ANALYSE DES
FORMES URBAINES DOMINANTES SUR
LES DEUX RIVES DU OUED MARTIL.

31 32
TISSU URBAIN
Expression métaphorique assimilant les cellules construites et les vides d’un milieu urbain à
l’entrelacement des fils d’un textile. On peut appeler tissu urbain l’ensemble des éléments
du cadre urbain qui constituent un tout homogène.
Le tissu urbain est l’expression physique de la forme urbaine. Il est constitué par l’ensemble
des éléments physiques qui contribuent à celle-ci. MHANECH

LE PLAN
LES ESPACES LIBRES
LA SURFACE BATIE
LA CIRCULATION

ANALYSE ANALYSE
FORME URBAINE FORME URBAINE
33 34
36
FORME URBAINE- MORPHOLOGIE URBAINE DU QUARTIER ENTRE FORME URBAINE- MHANECH
2006 ET 2020
Le quartier Mhanech est conçu de façon quadrillé et serré, l’architecture et
réseau de voiries proviennent de l’unité foncière, c’est-à-dire des ilots non
mitoyens en retrait de la rue.
Le bâti représente une superficie plus grandes par rapport au vide dans le
quartier.
Les articulations sont fortes et les fragments de tissus coexistent ensembles.
Ainsi, le territoire fonctionne avec harmonie.
Le profil de voiries ne correspond pas parfaitement avec les hauteurs des
batiments, ce qui donne un aspect ombragé au quartier.

ESPACE BATI

2006 2013 2020 N


ON PEUT CONSTATER QUE LA FORME URBAINE DU QUARTIER N
MHANNECH S’EST DÉVELOPPÉE SUIVANT TROIS FACTEURS ;
LA VOIE NATIONALE, L’OUED ET AUSSI LE COMPLEXE
UNIVERSITAIRE.
AU COURS DE CES ANNÉES LE QUARTER S’ÉTALE DU CÔTÉ NORD
ÉVITANT D’ETRE PROCHE DU OUED DE PEUR QU’IL SOIT TOUCHE
PAR LES INONDATIONS.
PLAN DE BASE
35 TRAME VIAIRE
37 38

FORME URBAINE- MHANECH FORME URBAINE- MHANECH


Les espaces verts et ouverts sont généralement des places régulière de maille N Le volume urbain du quartier est constitué par des
orthogonale, construite par le retrait des maisons de la rue. maisons entre un R+1 et un R+4.
Ils représentent un pourcentage réduit par rapport aux autres éléments du
quartier. Donnant ainsi au tissu urbain un relief remarquable en
hauteur.
Les équipements sont placés dans les limites du quartier, de ce fait ils ne
gènent pas l’accessibilité et la circulation à l’intérieur. La continuité entre les maisons créent des agencements
harmonieux dans la forme urbaine, interrompu parfois
par les grands changements des hauteurs.

Le tracé urbain des ilots fermé joue aussi un role


important sur la verticalité du quartier, qui se représente
ESPACE VERT selon des masses qui des ilots allegés par le présence
des rues, ce qui crée une sorte des entités, donnant
dans leurs ensemble la forme urbaine du quartier.

PLAN DE BASE

PLAN DE BASE
N
COUPE
EQUIPEMENT
39

QUARTIER MHANECH
ANALYSE D’ILOT

ANALYSE D’UN ILOT DANS LA


PARTIE CENTRALE DU QUARTIER,
QUI REPRÉSENTE L’UNITÉ QUI SE
REPROSUIT, CETTE ANALYSE PORTERA
SUR UNE DÉCOMPOSITION DU TISSU
URBAIN AVEC SES DIFFERENTS
ELEMENTS.
L’activité économique se focalise sur l’axe structurant du quartier, régissant ainsi
le développement autour de cette artère, et rend le dépalcement piéton et 40
mobilité au sein du quartier possible pour des grands perimetres.
VOLUMETRIE DE L’ILOT DECOMPOSITION URBAINE VOLUMETRIE DE L’ILOT DECOMPOSITION URBAINE

PLAN DE BASE PLAN DE BASE

ESPACE BATI ESPACE DE PARKING

L’ilot étudié a une forme serrée et fermée, deux allignements de maisons adossés et
N N
Le degrès d’habitabilité dans l’ilot est mesuré par la présence des espaces verts et
continus, interrompues par les voiries. des espaces de parking, ces deux facteurs sont assurés au sein de l’ilot.

Le maillage de l’ilot représente un agencement entre les différents éléments. L’espace vert est orthogonale créé par le recule des maisons par rapport à la rue.

La composition géométrique de l’ilot se comporte des unités de 10x10 qui se L’usage des voies dépasse la circulation pour servir à des places de parking pour les habitants.
reproduisent et se juxtaposent l’une à côté de l’autre.
Les fréquentations dans l’ilot sont présentes gràce à la présence des magasins de commerce
Les gabarits du batiment dans ce cas sont harmonieux, avec parfois une différence de dans les garages des maisons.
un niveau entre une maison et une autre. TRAME VIAIRE 41 ESPACE VERT 42
FORME URBAINE- MORPHOLOGIE URBAINE DU QUARTIER ENTRE
2006 ET 2020

ROMANA

2006 2013 2020


N
LE DEVELOPPEMENT INITIAL DU QUARTIER EST VERS LE NORD POUR
REJOINDRE L’ENSANCHE.
MAIS AVEC LA STRATIFICATION DES DIFFERENTES CLASSES SOCIALES
ET LES OPERATIONS DE LOTISSEMENT, LE QUARTIER CONNAIT UN

ANALYSE NOUVEAUDEVELOPPEMENT DANS LA PARTIE SUD, AVEC DE L’HABITAT


INSALUBRE.

FORME URBAINE
LE QUARTIER ROMANA A ETE FORTEMENT TOUCHE PAR L’AMENAGEMENT
43 DU OUED, CE QUI VA GUIDÉ DE NOUVEAU UN DEVELOPPEMENT LINEAIRE 44
DU QUARTIER SUIVANT LA VOIE NATIONALE ET L’AMENAGEMENT.
FORME URBAINE- ROMANA FORME URBAINE- ROMANA
Le quartier Romana a été édifié sur une réforme d’ilots fermés.
La taille de ces ilots n’est pas identiques,on remarque qu’elle s’agrandit Les espaces verts et ouverts sont généralement le résultat d’un
en se dirigeant vers le nord. maillage naturel, construits par le retrait des maisons de la rue, au
L’architecture et réseau de voiries proviennent de l’unité foncière, c’est- niveau de la voie nationale, ou dans des parcelles vides dans le
à-dire des ilots non mitoyens en retrait de la rue. quartier dédiées pour ces espaces.
Les parcelles qui se trouvent sur les limites des grandes voiries ont Certains de ces espaces sont exploités comme écran visuel, par
graduellement commencé d’abriter des immeubles de R+5 et R+6 au lieu des alignement d’arbres qui cachent des échecs d’aménagement
des maisons. urbain dans le tissu.
Le profil de voiries correspond à la hauteur des grands batiments ce qui ESPACE BATI
Les équipements ceinturent le quartier, et sont accessibles
donne un aspect ouvert au quartier. directement par les grandes voiries, de ce fait ils ne gènent pas
Les articulations sont fortes surtout avec la nouvelle trémie, ce qui rend l’accessibilité et la circulation à l’intérieur.
les fragments du tissu coexistent très bien ensemble. ESPACE VERT

N TRAME VIAIRE
N
Les logements se représentent soit par des maisons individuelles,
soit des immeubles collectifs.
Le tissu urbain est très heterogene de part de la nature des
constructions, mais il est tout de meme constitue de batiments
PLAN DE BASE PLAN DE BASE EQUIPEMENT
mitoyens assez hauts creant des alignements de batis le long de la
rue.
45 46
Le volume urbain du quartier est constitué de maisons
entre un rez-de-chaussé et un R+7.
Donnant ainsi au tissu urbain un relief remarquable en
hauteur.
FORME URBAINE- ROMANA Le tissu urbain est très hétérogène en termes des
critères dimensionnels et géometriques et des critères
esthétiques.
On remarque que la hauteur et la largeur des batiments
ne suit aucune refléxion préalable sur le territoire,
on se retrouve avec des batiments en un seul niveau
juxstaposés à des batiments en R+5.
Le profil du quartier est très complexe, les unités
de batis n’ont pas un modèle de référence, on a
des batiments qui occupent de grandes superficies
tandis que d’autre n’occupe même pas le tiers de ces
dernières. Ce qui rajoute à cette compléxité, ce sont les
grandes percées créées soit par des voiries soit par des
aménagements verts, qui décomposent le quartier en
plusieurs unités et gachent la vue d’ensemble.
N Au niveau des critères esthétiques, le quartier
reprèsente une grande diversité au niveau des
ornementations et des styles architecturaux employés
par les habitants, ceci revient à l’inexistance d’une
PLAN DE BASE
charte, ce qui impacte encore une fois la forme urbaine
du quartier et la rend heterogène.
Ce volume urbain empeche la vue du paysage qui se
trouve en arrière plan avec ses grands gabarits.

L’activité économique se focalise sur l’axe structurant du quartier qui est la voie nationale.
Les magasins s’integrent dans les RDC des batiments et orientent les activités dans ce paysage urbain, et rendent le dépalcement
piéton et mobilité au sein du quartier possible pour des grands perimetres.
48
COUPE
47
DECOMPOSITION URBAINE
VOLUMETRIE DE L’ILOT

QUARTIER ROMANA
ANALYSE D’ILOT

PLAN DE BASE

ANALYSE D’UN ILOT DANS LE SUD DU


ESPACE BATI
QUARTIER, QUI REPRÉSENTE L’UNITÉ
QUI SE REPROSUIT.
CETTE ANALYSE PORTERA SUR UNE
DÉCOMPOSITION DU TISSU URBAIN L’ilot étudié a une forme serrée et fermée, L’alignement de maisons et séparé par une impasse.
Les immeubles occupent la façade frontale de l’ilot et cachent les maisons qui se trouvent en
AVEC SES DIFFERENTS ELEMENTS.
deuxième plan.
Le maillage de l’ilot ne représente pas un agencement entre les différents éléments, avec les
écarts des hauteurs et des surface d’occupation de sol, ainsi que la disposition générale.
La composition géométrique de l’ilot se comporte de plusieurs unités qui varient en termes de
49 dimensions. Les gabarits des batiments sont heterogenes avec les grandes différenciations des
hauteurs et aussi de largeurs qu’occupent ces batiments au niveau de la façade. TRAME VIAIRE
50
DECOMPOSITION URBAINE
VOLUMETRIE DE L’ILOT

PLAN DE BASE

KORRAT SBAA

ESPACE DE PARKING

L’accès à l’ilot se fait par la voie nationale au niveau des immeubles lors que pour les maisons, il
s’agit d’un accès indirecte qui fait le détour pour accéder à l’ilot. L’ilot se représente divisé en deux
parties, les immeubles d’un côté et lees maisons individuelles d’un autre.
Le degrès d’habitabilité dans l’ilot est mesuré par la présence des espaces verts et
des espaces de parking, ces deux facteurs sont assurés au sein de l’ilot. ANALYSE
L’espace vert reprend la forme de terrain naturel, en exploitant des parcelles vides dans le quartier.
L’usage des voies dépasse la circulation pour servir à des places de parking pour les habitants. FORME URBAINE 52
Les fréquentations dans l’ilot sont présentes gràce à la présence des magasins de commerce dans
ESPACE VERT
les garages des maisons. 51
FORME URBAINE- MORPHOLOGIE URBAINE DU QUARTIER ENTRE FORME URBAINE- KORRAT SBAA
2006 ET 2020 En effet, on observe une succession d’opération qui sont venues occuper un territoire
ouvert. Chaque opération marque une initiative individuelle, créant des juxtapositions
conflictuelles entre les différentes maisons.
La repartition des ilots n’est pas claire, le tissu s’est développé d’une façon arbitraire, où on
a des maisons qui sont venues occuper une grande parcelle sans respecter aucune division
du foncier.
Le maillage de voirie ne suit aucun tracé, il relève des besoins des habitants, on retrouve
généralement des impasses et des rues étroites qui sont desservies par les deux axes
structurants.
Les logements se représentent soit par des maisons individuelles d’une hauteur qui varie
entre RDC et R+3.
Le tissu urbain est très heterogene de part de la nature des constructions, les articulations ESPACE BATI
sont faibles et les fragments de tissus coexistent avec indifférence. Ainsi, le territoire peine
à sortir d’un fonctionnalisme fragmenté.
L’accessibilité au quartier est difficile,
vu sa faible infrastructure en termes de
voiries, ainsi que la topographie accidentée.

2006 2013 2020


AVEC L’EXODE RURALE, ET LA HAUSSE DU PRIX DU FONCIER, LES ZONES DE PLUS FORTES PENTES AU NORD, ONT N
CONNU UN GRAND DÉVELOPPEMENT DE L’HABITAT INFORMEL.

LE QUARTIER KORRAT SBAA A CONNU UN GRAND DEVELOPPEMENT ENTRE LES ANNEES 2006 ET 2020.
IL REPRESENTE UN TISSU URBAIN IMPORTANT DANS LA VILLE, VU QUE ‘EST UN HABITAT NON REGLEMENTAIRE QUI N
S’ETALE RAPIDEMENT.

LE QUARTIER S’ALLONGE DU COTÉ SUD DE LA VILLE, POUR ÉCHAPPER AUX RISQUES D’INONDATIONS DU OUED, 53 TRAME VIAIRE
LES MAISONS SONT SITUEES SUR LES MONTAGNES, DANS UNE TOPOGRAPHIE ACCIDENTEE. PLAN DE BASE
54
Le quartier se développe en hauteur, vers les montagnes
FORME URBAINE- KORRAT SBAA FORME URBAINE- KORRAT SBAA pour échapper aux risques des inondations
Le profil du quartier est en gradins, qui rappelle le
Avec cette forme urbaine compacte du tissu bati, les espaces verts sont PLAN DE BASE style de la médina avec les petites maisons de couleurs
inexistants dans le quartier, vu l’absence d’un plan de développement projeté, on blanches qui s’adossent la montagne
retrouve des petites parcelles vides où la végétation sauvage est implantée, qui Le volume urbain du quartier est constitué de maisons
individuelles entre un rez-de-chaussé et un R+3.
servent d’espaces ouverts de groupements et de jeu pour enfants.
Ces espaces relève d’un maillage naturel du terrain, et se trouve généralement
N Le tissu urbain est très hétérogène en termes des
dans la partie sud du quartier, qui contient le plus les parcelles vides. critères dimensionnels et géometriques et des
Le quartier est pauvre en termes des équipements structurants. Ces équipements critères esthétiques, les maisons témoignent d’une
occupent des terrains près des grandes voiries, pour assurer l’accessibilité. autoconstruction.
On remarque que la hauteur et la largeur des batiments
ESPACE VERT
ne suit aucune refléxion préalable sur le territoire.
Le quartier se représente comme une grande masse
compacte avec l’agencement des maisons et les voiries
qui sont étroites.
Ainsi, le tissu urbain se représente comme une unité
complexe, qui se développe arbitrairement suivant des
actions individuelles, et créant un quartier pauvre en
termes d’infrastructure.
Au niveau des critères esthétiques, le quartier
reprèsente une grande diversité au niveau des
ornementations et des styles architecturaux employés
par les habitants, ceci revient à la volonté individuelle
de ces derniers, ce qui impacte encore une fois la forme
urbaine du quartier et la rend heterogène.
N Cette forme urbaine favorise le paysage et laisse voir les
montagnes en arrière plan.

PLAN DE BASE EQUIPEMENT COUPE

55 56
L’activité économique dans le quartier est assurée dans les garages
des maisons par des magasins, les commerces importants se trouvent QUARTIER KORRAT SBAA
sur la voie principale menant vers Tamoda, tandis que les petits ANALYSE D’ILOT
commerces se trouvent à l’intérieur du quartier. Cette situation
influence le développement du quartier vers ces axes ou pôles
économiques.

ANALYSE D’UN ILOT DANS LA PARTIE


NORD DU QUARTIER.
CETTE ANALYSE PORTERA SUR UNE
DÉCOMPOSITION DU TISSU URBAIN
AVEC SES DIFFERENTS ELEMENTS.

58
57
DECOMPOSITION URBAINE DECOMPOSITION URBAINE
VOLUMETRIE DE L’ILOT VOLUMETRIE DE L’ILOT

PLAN DE BASE PLAN DE BASE

ESPACE BATI ESPACE DE PARKING

Les ilots dans le quartier korrat sbaa ont des formes irregulières qui ne se ressemblent pas. L’accessibilité n’est pas assurée dans tout l’ilot, les maisons qui occupent les limites de voies sont
L’ilot étidié a une forme serré et compacte, deux alignements de maisons qui s’adossent. accessibles, alors que celles qui se trouvent en arrière ne le sont pas.
L’ilot se trouve sur le bord de la voie principale, cependant les maisons n’accordent pas une Le degrès d’habitabilité dans l’ilot est mesuré par la présence des espaces verts et
grande importance à cette façade principale. des espaces de parking, ces deux facteurs ne sont pas assurés au sein de l’ilot.
Les maisons suivent la pente, et se présente comme une seule entité compacte, néanmoins L’espace vert se limite dans les parcelles vides avec la végétation sauvage, et reprend la forme de
le maillage de l’ilot ne représente pas un agencement entre les différents éléments, avec les terrain naturel.
écarts des hauteurs et des surfaces d’occupation de sol, ainsi que la disposition générale. L’usage des voies dépasse la circulation pour servir à des places de parking pour les habitants,
La composition géométrique de l’ilot se comporte de plusieurs unités qui varient en termes de même si elles sont étroites, ce qui rend la circulation et l’accessibilité dans l’ilot plus difficile.
dimensions. Les gabarits des batiments sont heterogenes avec les grandes différenciations des Les fréquentations dans l’ilot sont présentes gràce à la présence des magasins de commerce dans
TRAME VIAIRE ESPACE VERT
hauteurs et aussi de largeurs qu’occupent ces batiments au niveau de la façade.
59 les garages des maisons. 60
FORME URBAINE- MORPHOLOGIE URBAINE DU QUARTIER ENTRE
2006 ET 2020

HABITAT DISPERSE

2006 2013 2020


N
EXTENSION ET DENSIFICATION DES DOUARS AU SUD DE L’OUED, LE LONG DE LA ROUTE TORRETA ET LE LONG DE
LA RN16 AU SUD-EST.

LES QUARTIERS DE L’HABITAT DISPERSÉ N’ONT PAS CONNU UN GRAND DÉVELOPPEMENT ENTRE LES ANNEES 2006
ANALYSE ET 2020.
AU CONTRAIRE, LES TERRES AGRICOLES SE SONT DEGRADÉES AVEC LE NOUVEAU AMENAGEMENT DU OUED.
FORME URBAINE 61 CE TISSU URBAIN REPRESENTE UNE RUPTURE DANS L’AMENAGEMENT DE LA VILLE, IL INCRUSTE L’ASPECT RURAL 62
AVEC LES AGENCEMENTS DE MAISONS ET L’ACTIVITÉ AGRICOLE.
FORME URBAINE- HABITAT DISPERSE FORME URBAINE- HABITAT DISPERSE
Les champs agricoles occupent une grande partie
Le tissu se représente comme des unités dispersés dans le territoire qui créent dans du tissu urbain. Ils creent des espaces ouverts et
leur ensemble une composante qui est l’habitat rural.
Dans ce quartier, la répartition ne procède pas par des ilots, mais plutot par le tracé respirant, et incrustent le paysage dans cette forme
foncier des terres agricoles. urbaine.
Les maisons sont situées chacune dans son terrain, créant ainsi des grandes distances Cependant ces espaces creent aussi de grandes
entre une maison et une autre. separations entre les maisons et diminuent les
Le pourçentage du bati demeure négligeable par rapport aux champs agricoles, ce qui
justifie que dans cette forme urbaine, le paysage est plus ouvert et respirant, et laisse
relations de voisinage entre elles.
voir les panoramas des montagnes.
Le maillage de voirie suit la délimitation des champs agricoles, il relève des besoins des
habitants pour assurer des accès à leurs parcelles. Ce sont des pistes étroites qui se
limitent avec les propriétés.
Les maisons sont individuelles d’une hauteur qui varie entre RDC et un R+2, elle se
situe dans les champs ou les limites de la parcelle, et se compose d’un espace de vie et ESPACE BATI PLAN DE BASE
des étables. N
Le quartier se situe dans le point le plus bas à
côté du Oued, dans une topographie presque
plate.
Il se représente comme une bande composée de TERRES AGRICOLES
bâtis et de végétations, laissant voir le paysage
panoramique en arrière plan.
Le tissu urbain néglige les critères esthétiques
et géométriques, vu que les maisons se situent
éloignées les unes par rapport aux autres.
TRAME VIAIRE Les champs agricoles créent des ruptures dans
le tissu et ne laissent pas percevoir les systèmes
Avec les grandes distances entre les maisons, le tissu viaires dans le quartier.
PLAN DE BASE
N urbain n’apparait pas trop heterogene malgrès les Le volume urbain s’incruste parfaitement dans le
différences prrésentes dans les hauteurs, les surfaces et 63 paysage avec ce tissu à faible densitén, et donne COUPE
les styles architecturaux. l’impression d’un milieu rural.
64
L’activité économique se focalise sur l’axe de Torreta, loin des maisons
qui se trouvent dans les champs agricoles. Ce qui fait que les distances
parcourut dans cette forme urbaine sont plus grandes pour répondre aux
HABITAT DISPERSE
besoins des habitants. ANALYSE D’ILOT

ANALYSE DE L’HABITAT AGRICOLE


DISPERSE QUI SE TROUVE AU SUD DU
OUED.
CETTE ANALYSE PORTERA SUR UNE
DÉCOMPOSITION DU TISSU URBAIN
AVEC SES DIFFERENTS ELEMENTS.

66
65
DECOMPOSITION URBAINE
VOLUMETRIE DE L’ILOT VOLUMETRIE DE L’ILOT DECOMPOSITION URBAINE

PLAN DE BASE
PLAN DE BASE

ESPACE BATI
L’habitat se présente comme des unités eparpillées dans les champs agricoles, généralement il ESPACE BATI
L’accessibilité n’est pas assurée que par des pistes qui mènent directement aux maisons.
est placé à l’intérieur ou dans les limites des parcelles.
Les espaces de parking se trouvent à l’intérieur des murs de clôture de maisons.
La composition géométrique des maisons diffèrent d’une maison à une autre.
Les champs agricoles créent une rupture entre les maisons et agrandissent les distances entre elles,
ce qui annule les fréquentations entre les habitants.
Les gabarits des batiments ne créent pas une grande confusion dans la lecture du tissu à cause
des grandes distances qui séparent les maisons.
Néanmoins, ces champs renforcent l’aspect paysager dans le tissu urbain, et créent un tableau
L’habitat s’incruste dans le paysage, et l’agencement entre les éléments créent une composition
67 visuel constitué des différents éléments, qui commencent par l’Oued en premier plan, et finissent 68
par les montagnes en arrière plan.
qui rappelle le milieu rural.
CONCLUSION
MHANECH

Tissu dense bien organisé, conçu d’une façon quadrillée et sérrée, avec une trame viaire bien souligné.
La hauteur des maisons varient entre des R+1 et R+4.

CONCLUSION
Les articulations sont fortes et les fragments de tissu coexistent ensemble.
La continuité entre les maisons créent des agencements harmonieux dans la forme urbaine, interrompu parfois par les grands changements des
hauteurs.
Le tracé urbain des ilots fermés joue aussi un role important sur la verticalité du quartier, qui se représente selon des masses qui des ilots allegés par
le présence des rues, ce qui crée une sorte des entités, donnant dans leurs ensemble la forme urbaine du quartier.

ROMANA

Tissu dense composé d’ilots fermés, dont la taille n’est pas identique

ANALYSE L’architecture et réseau de voiries proviennent de l’unité foncière, c’est-à-dire des ilots non mitoyens en retrait de la rue.
Les parcelles qui se trouvent sur les limites des grandes voiries ont graduellement commencé d’abriter des immeubles de R+5 et R+6 au

FORME URBAINE
lieu des maisons.
Les logements se représentent soit par des maisons individuelles, soit des immeubles collectifs. La hauteur varie entre RDC et R+7.
69 Le tissu urbain est très heterogene de part de la nature des constructions, mais il est tout de meme constitue de batiments mitoyens
assez hauts creant des alignements de batis le long de la rue, qui empeche la vue du paysage en arrière plan.
CONCLUSION
KORRAT SBAA

Les formes urbaines sont des structures complexes à


base des fabrications humaines. Cette interaction entre
l’humain et son environnement est créatrice de dessins
urbains variés. Les tissus urbains sont la conséquence
de choix de planification et de développement, qui
impactent nos déplacements, nos perspectives visuelles.
Tissu très dense, non origanisén composé de l’habitat non réglementaire. Le paysage urbanisé est une peinture révélatrice de nos
La repartition des ilots n’est pas claire, le tissu s’est développé d’une façon arbitraire, où on a des maisons qui sont venues occuper une grande parcelle sans respecter modes de vie.
aucune division du foncier. La forme urbaine de la ville de Tétouan est composée de
Le maillage de voirie ne suit aucun tracé, il relève des besoins des habitants, on retrouve généralement des impasses et des rues étroites qui sont desservies par les plusieurs tissus urbains qui forment le territoire. Cette
deux axes structurants. analyse a porté sur la décomposition des tissus qui ont
Les logements se représentent soit par des maisons individuelles d’une hauteur qui varie entre RDC et R+3. été le résultat du développement urbain sur les berges du
Le tissu urbain est très heterogene de part de la nature des constructions, les articulations sont faibles et les fragments de tissus coexistent avec indifférence. Ainsi, le Oued Martil.
territoire peine à sortir d’un fonctionnalisme fragmenté. Les quatres tissus urbains étudiés ont prouvé que le
HABITAT DISPERSE tableau générale de la ville est hétérogène, présentant
chacun des caractéristiques différentes par rapport aux
autres. L’émergence et le développement de ces tissus
est soumis à des facteurs économiques et sociales.

Tissu à faible densité, composé de maisons dispersé dans des champs agricoles.
Le maillage de voirie suit la délimitation des champs agricoles, il relève des besoins des habitants pour assurer des accès à leurs parcelles. Ce sont
des pistes étroites qui se limitent avec les propriétés.
Les maisons sont individuelles d’une hauteur qui varie entre RDC et un R+2, elle se situe dans les champs ou les limites de la parcelle, et se
compose d’un espace de vie et des étables.
Le volume urbain s’incruste parfaitement dans le paysage avec ce tissu à faible densitén, et donne l’impression d’un milieu rural.
PAR : DAIFI HIBA
SOMMAIRE
INTRODUCTION GÉNÉRALE

VULNÉRABILITÉS ENVIRONNEMENTALES ET TERRITAOTIALES

I . INONDABILITÉ

Introduction

Schéma explicatif de la cartographie des zones inondables

Facteur aléas

Facteur vulnérabilité

Facteur risque

Limites inondabilité
L’analyse de vulnérabilité territoriale vise à iden-
tifier, caractériser et hiérarchiser les espaces
à partir desquels se crée et se diffuse la vul-
Historique des inondations
nérabilité au sein d’un territoire.
Les politiques de prévention des risques doivent Cas des quartiers et d’équipements exposés au risque d’inondabilité
considérer en priorité ces espaces dans la
mesure où ils peuvent perturber, compromettre, Conclusion : zones à risque fort d’inondabilité
voire interrompre le fonctionnement et le dével-
oppement du territoire. II . VULNÉRABILITÉ ANTHROPIQUE
Cette analyse vise à expliciter cette approche,
fondée sur l’identification des enjeux majeurs du
territoire et l’analyse de leur vulnérabilité, ainsi Facteurs socio-économiques
que la démarche méthodologique permettant de
déboucher sur la cartographie de la vulnérabilité
territoriale de la zone de Oued Martil. Unités industrielles
La vulnérabilité territoriale : une
nouvelle approche des risques en Décharges et dévérsement des eaux usées
milieu urbain
Conclusion : Points de concentration de lixiviat
III . GLISSEMENT DE TERRAIN Cas du quartier Korat Sebaa
IV . FEU DE FORÊT Cas de Ain Lahcen
CONCLUSION
INTRODUCTION GÉNÉRALE
CLIMAT

De part sa situation à l’extrême nord du Royaume, et son relief conjuguant des massifs de la chaîne rifaine et des plaines côtières, la prov-
MILIEU NATUREL ET CARACTÉRISTIQUES CLIMTIQUES ince de Tétouan est soumise à un climat de type méditerranéen. Elle connaît en général, une saison humide et pluvieuse allant du mois
RELIEF d’octobre jusqu’au mois d’avril, suivie d’une saison sèche allant du mois de mai jusqu’au mois de septembre. La pluviométrie moyenne
interannuelle dépasse en moyenne 700 mm mais est variable selon l’altitude et la proximité aux côtes, elle diminue du nord au sud, et de
Localisée dans la partie occidentale de la chaîne rifaine, la province de Tétouan se caractérise par un paysage majoritairement montagneux l’ouest à l’est. De même pour les températures qui sont influencées d’un côté, par l’action de la mer méditerranéenne et de l’océan atlan-
à topographie accidentée et tourmentée, qui englobe des couloirs, des bassins et des vallées intérieures à topographie plutôt de type colli- tique, et de l’autre côté, par l’altitude et les vents, notamment le Chergui. En général, les températures varient en moyenne entre 5,3° en péri-
naire ou semi-plane, mais néanmoins enclavés à cause des conditions du relief conjugués à la configuration du réseau hydrographique. A odes froides et 32,9° en périodes chaudes. Le climat de la province de Tétouan est aussi marqué par les vents forts ressentis tout au long
côté de cet aspect montagneux, la province compte aussi quelques zones à basse altitude telles la vallée d’Ajras, ainsi que des plaines médi- de l’année: le Gharbi d’origine océanique qui entraîne généralement des précipitations du mois de novembre à mars, et le Chergui venant de
terranéennes étroites telles celles de Mallalienne et de Oued Laou. l’est, qui donne lieu à un temps brumeux et nuageux au printemps, et un temps sec et stable à partir du moi de mai.

Monographie de la province de Tétouan - Octobre 2019

Rose des vents

topographic-map
RESSOURCES EN EAU

La province de Tétouan est drainée par de nombreux cours d’eau dont les principaux sont l’oued Martil, oued Laou et oued Amsa, dont les
débits maximums respectifs peuvent atteindre 3 350 m3/s, 2 150 m3/s et 590 m3/s particulièrement dans les périodes de fortes crues en-
tre les mois de décembre et février. Meteoblue
Monographie de la province de Tétouan - Octobre 2019
INONDABILITÉ
UN TERRITOIRE SOUMIS À DE MULTIPLES RISQUES NATURELS
L’abondance des précipitations, le caractère montagneux de la région ainsi que l’imperméabilité (naturelle et an-
thropique) de la plupart des terrains font que le ruissellement superficiel est important dans les bassins-versants de
Oued Martil. Lors d’importants orages, les cours d’eau connaissent des crues brutales et violentes, provoquant de
Tetouan par sa position géographique et ses prédispositions naturelles (relief accidenté, prédominance lourds dégâts matériels voire des pertes humaines, en particulier dans les quartiers très urbanisés.
de zones humides, climat contrasté avec alternance de périodes pluvieuses intenses et de sécheress-
es), fait partie des zones montagneuses méditerranéennes parmi les plus vulnérables aux catastrophes
naturelles. La combinaison de ces facteurs est à l’origine d’aléas naturels tels qu’inondations, crues SCHÉMA EXPLICATIF DE LA CARTOGRAPHIE DES ZONES INONDABLES
torrentielles et glissements de terrain. Habituellement qualifiés d’exceptionnels, ces phénomènes sont
devenus depuis une vingtaine d’années des faits d’actualité cyclique et une source de préoccupation
pour les habitants et autorités qui se retrouvent face à une forte pression démographique et à des en- CARTE DES RÉCURRENCES DES INNONDATIONS CARTE D’OCCUPATION DU SOL
jeux anthropiques découlant du développement anarchique des quartiers non règlementaires.
+ +
On distingue quatre vulnérabilités environnementales et territoriales récurrentes : CARTE DES SUBMERSION DES INONDATIONS VUE AERIENNE

INONDABILITÉ

VULNÉRABILITÉ ANTHROPIQUE CARTE D’ALÉA CARTE DE LA VULNÉRABILITÉ

GLISSEMENTS DE TERRAIN

FEUX DE FORETS
CARTE DU RIQUE DES INONDATIONS
ALÉA x VULNÉRABILITÉ = RISQUE

L’aléa doit être défini par une intensité, une occurrence spatiale et temporelle. L’intensité traduit l’importance d’un phénomène. Elle peut
être mesurée (hauteur d’eau pour une inondation) ou estimée (durée de submersion, vitesse de déplacement). La probabilité d’occurrence
spatiale est conditionnée par des facteurs de prédisposition ou de susceptibilité (géologique par exemple). L’extension spatiale de l’aléa
est plus difficile à estimer. La probabilité d’occurrence temporelle dépend de facteurs déclenchants naturels ou anthropiques. Elle peut
être estimée qualitativement (négligeable, faible, forte) ou quantitativement (période de retour de 10 ans, 30 ans, 100 ans). La durée du
phénomène doit être également prise en compte (durée considérée pour les précipitations pluvieuses).

Les enjeux et la vulnérabilité sont liés à la présence humaine (personnes, habitations, activités économiques, infracstructure, …) et sont
difficiles à définir. Il n’existe pas de vulnérabilité intrinsèque mais une vulnérabilité pour chacun des aléas concernés. La vulnérabilité
dépend des éléments exposés et de leurs résistances, comportements, etc. Elle est caractéristique d’un site à un moment donné. Celle-ci
est modulable et évolutive en fonction de l’activité humaine. En principe, cette notion correspond à des enjeux soulignant la fragilité d’un
système dans son ensemble et sa capacité à surmonter la crise provoquée par l’aléa . Dans ce contexte, il est important de caractériser la
résistance (sa capacité à résister face à un événement non souhaité) et la résilience (sa capacité à récupérer un fonctionnement normal
suite aux conséquences d’un événement non souhaité) du système. La résilience mesure la capacité du système à absorber le change-
ment et à persister au-delà d’une perturbation (une catastrophe par exemple). La vulnérabilité d’un système sera d’autant plus faible que
sa résilience sera grande.

Le risque est donc considéré comme une mesure de la situation dangereuse qui résulte de la confrontation de l’aléa et des enjeux. Cette
mesure s’exprime souvent en termes de gravité et probabilité.
CARTOGRAPHIE DES FACTEURS
Pour l’inondation (événement non souhaité), l’aléa est constitué des pluies torrentielles qui ont pour conséquences des inondations et
des rivières en crues. L’aléa est défini par un certain nombre de processus naturels qui peuvent donner lieu à des effets dominos. L’effet
D’IDENTIFICATION DES ZONES
domino traduit un couplage entre processus : la conséquence d’un processus père est la cause d’un processus fils. Les enjeux sont les
structures, les populations et l’environnement directement ou indirectement touchés par l’aléa. Ces derniers constituent donc les cibles
VULNÉRABLES
impactées par l’aléa.

Risques, aléas, enjeux, vulnérabilité - UVED


FACTEUR ALÉA FACTEUR VULNÉRABILITÉ

AMONT AVAL
AMONT AVAL

ÉLEVÉ :
ÉLEVÉ : Agglomérations urbaines, habitations dispersées en
zone rurales, infrastructure économique et logistique.
Pour un Aléa faible avec une profondeur inférieure à
0,3 m, MOYEN :
Le facteur vulnérabilité a été réparti dans le périmètre urbain comme suite : Terrains de culture
La carte d’aléa obtenue représente l’ensemble des surfaces inondables pour la crue de récurrence centennale,
hiérarchisées selon les hauteurs d’eau. FAIBLE : FAIBLE :
Dans le cas d’inondations fréquentes à forte profondeur de submersion, on obtiendra un aléa élevé et vice • Vulnérabilité faible sur une superficie de 1256 ha, soit 14 % de la superficie totale du périmètre urbain.
• Vulnérabilité moyenne sur une superficie de 4651,35 ha, soit 51,8 % de la superficie totale du périmètre urbain. Forêts naturelles, matorrals, boisements, terrains
Versa. Pour un Aléa fort avec une profondeur supérieure à dénudés et dunes de sable.
• Vulnérabilité Forte sur une superficie de 3075,22 ha, soit 34,2 % de la superficie totale du périmètre urbain.
1,3 m
Cartographie des zones à risque d’inondation dans la région Tanger-Tétouan: Cas du Cartographie des zones à risque d’inondation dans la région Tanger-Tétouan: Cas du
bassin versant de Martil (Nord du Maroc) bassin versant de Martil (Nord du Maroc)
CARTE DE VULNERABILITÉ FACTEUR RISQUE

Le périmètre urbain des deux villes Tétouan et Martil est occupé par 1123 ha de forêt, et de 133 ha des zones
marécageuses, Les terrains agricoles constituent les principales occupations du sol avec une surface cartographiée
de 4651,35 ha constituée essentiellement de la monoculture céréalière, de quelques cultures maraîchères de four-
ragères, et légumineuses. Aussi les zones urbanisées occupe 3075 ha de la zone étudié, de nombreuses aggloméra-
tions et infrastructures de la ville Tétouan et Martil se sont développées à proximité ou sur le lit majeur d’oued Martil
et sur des cours d’eau de oued samsa et oued chejra amplifiant les conséquences des inondations Cependant la AMONT AVAL
vulnérabilité aux inondations est de plus en plus ressentie avec une urbanisation galopante qui n’a cessé de croître
sur l’ensemble des deux villes. Le risque d’inondation est souvent négligé par les populations et les pouvoirs pub-
lics, Les aménagements ont contribué à augmenter les enjeux de manière considérable.

Cartographie des zones à risque d’inondation dans la région Tanger-Tétouan: Cas du


bassin versant de Martil (Nord du Maroc)
Zones à risque fort
La carte du risque à l’inondation présente deux zones dont le risque varie de faible au fort. Les quartiers les plus
vulnérables, sont les quartiers qui se situent sur le trajet d’oued Martil, à partir de la carte de risque de la zone d’étude
Le contexte naturel de la région participe bien dans la genèse des crues en zones amont et des inondations en zones aval.
La géomorphologie, qui caractérise la région est très favorable à la genèse des inondations. Il s’agit des zones surélevées avec
un relief fort en amont et d’une zone plane en aval imperméabilisée par l’envahissement urbain. Cette géomorphologie offre Zones à risque faible
tous ingrédients pour la genèse des inondations surtout dans un climat très contrasté caractérisé par des pluies
torrentielles d’intensité importante.
Cartographie des zones à risque d’inondation dans la région Tanger-Tétouan: Cas du
bassin versant de Martil (Nord du Maroc)
En effet, le 29 août 2013, un orage violent (34 mm de précipitations en 2 heures après 6 mois de
sécheresse) entraîne un fort ruissellement urbain dans les rues pentues et étroites de la médina
(exemple de la porte Bab Al Oqla), inondant une nouvelle fois certains quartiers de la ville basse
LIMITES INONDABILITÉ HISTORIQUE
(Fig.DES INONDATIONS
6E). Afin de réguler les débits de crues et protéger la ville basse de Tétouan et la station
balnéaire de Martil, un barrage a été érigé à 15 km au sud-ouest de Tétouan sur l’oued Mhajrat, un
affluent de rive droite (prévu pour être mis en service fin 2014).

A 2000 B 2000

Zone inondée en 2006

Zone d’inondation correspondant à la


C 2009 D 2013 E 2014
fréquence centennal*
AMONT AVAL

Figure 6 : Les inondations de la ville de Tétouan.


A : CartographieAde: Cartographie de la plaine lors
la plaine d’inondation d’inondation lorsde
de la crue dedécembre 2000. 2000. B : Etendue de la crue à l’entrée
la crue de décembre
de la ville de Tétouan. C : Comparaison des précipitations journalières de décembre 2000 et 2009 au niveau
B : Etendue de la crue à l’entrée de la ville de Tétouan.
de la station Sania Rmel de Tétouan. D : Immersion de la gare routière lors de la crue du 24 décembre 2009,
C : Immersion deconstruite
la gare routière lors ded’inondation.
dans la plaine la crue du 24E :décembre
Débordement 2009, construite
de l’oued dans
Martil suitelaàplaine d’inondation.
un épisode orageux de 2
D : Débordementheures
de l’oued Martil
fin août suite
2013. à un épisode
F : Construction orageux
d’un barragedesur
2 un
heures fin de
affluent août 2013.
l’oued Martil afin de réguler les débits
* Le débit centennal formant la crue centennale est un débit qui a une chance sur cent d’être observé ou dépassé E : Constructionde
d’un barrage sur un affluent de l’oued Martil afin de réguler les débits de crue.
crue.
chaque année. Il est calculé de façon statistique, grâce aux chroniques de pluies et débits observés sur les cours
d’eau au cours de nombreuses années. C’est pourquoi il est possible de connaître, par une approche statistique, FigureNéanmoins,
6 : Les inondations de labassins-versants
ville de Tétouan. présentant un taux d’érosion spécifique supérieur à 2
le débit d’une crue centennale même si celle-ci n’a toujours pas eu lieu.
avec des
A
000: Cartographie de la plaine
t/km2 (LAOUINA d’inondation
et al., lors de laMartil
1993), le barrage crue dedevrait
décembreêtre2000. B : Etendue
rapidement de lad’envasement
menacé crue à l’entrée
de la ville de Tétouan. C : Comparaison des précipitations journalières de décembre 2000 et 2009 au niveau
EXEPMLE DE PROJETS STRUCTURANTS INSCRITS DANS LA STRATEGIE DE LA VILLE DE TETOUAN ET QUI S’EXICUTE (comme l’ensemble
de la station Sania Rmeldesdeautres barrages
Tétouan. marocains
D : Immersion de et du Maghreb),
la gare réduisant
routière lors de la crueainsi
du 24sa capacité
décembre de
2009,
EN PARTENARIAT SOUS LEGIDE DE L’ETAT: l’oued Martil
stockage (estimée
construite dans à 0,5
la plaine %/an) et Edonc
d’inondation. sa fonction
: Débordement de régulateur
de l’oued deà crue.
Martil suite Pour orageux
un épisode exemple, de le2
barrage
heures finNakhla, située
août 2013. F : 5Construction
km en amont, d’unabarrage
perdu plus des
sur un ¾ de sa
affluent de capacité de stockage
l’oued Martil depuisles
afin de réguler sadébits
mise
en crue.
de service en 1961.
QUARTIERS NON RÈGLEMENTAIRES
En générale, la forte urbanisation de ces zones et l’incompétence de réseau d’assainissement et
l’existence des constructions et des dépôts solides dans les lits de ces cours d’eau et dans les
bassins de rétention et le Colmatage des ouvrages de restitution et aussi la condamnation de la
connexion des bassins de rétention au réseau d’assainissement, sont les facteurs majeurs de
l’inondation, ceci est souvent observé dans les quartiers qui s’installent dans les rives de l’oued
Martil.
Dans ce contexte, la gestion du risque d’inondation doit, en conséquence, être conjointement
établie en prenant en considération l’aléa et la vulnérabilité. Elle doit répondre à deux objectifs
principaux, à savoir : la limitation de l’implantation des bâtiments et des personnes dans les zones
exposées et la protection de l’existant, De même, dans la gestion du risque d’inondation, il est
possible de distinguer deux aspects complémentaires qui se différencient par le niveau d’urgence
des moyens à mettre en oeuvre. D’une part, la prévention et le retour d’expérience qui intervien-
nent hors contexte de crise et d’autre part, la prévision et la gestion de crise qui interviennent en
situation de crue.

AMONT AVAL

CAS DE QUARTIERS ET
D’ÉQUIPEMENTS EXPOSÉS
AU RISQUE D’INONDABILITÉ

PROJET DE REHABILITATION DE L’OUED MARTIL


TOUIBLA TOUIBLA

SA
SAM
RN13

ED
OU
Le quartier Touibla est parmis les premiers rassemblements urbanistique qui se développe sur la rive gauche de
Confluene l’oued Martil, après le pont Tamouda. Il s’accroit à partir de la bordure immédiate de l’oued Martil le long de la route
RN13.

Briqueterie Usine Il est limité au Nord par la RN13. En effet, ce dernier qui a un écoulement général de l’Ouest vers I’ESt. dessine un
méandre vers I’Est puis vers le Nord pour constituer Ia limite respectivement Ouest, Sud et Est du quartier Touibla.
QUARTIER abondonné
TOUIBLA Le Passage de l’oued au niveau de ce quartier est marqué par la confluence avec oued Samsa. Ce dernier a été
aménagé par un canal trapézoïdale bétonné sur 1 Km dont 350 m en aval de la RN13.

AMONT AVAL A la confluence de Samsa avec oued Martil et sur la rive droite de ce dernier, des sapements avec développement de
carrières ont été constaté. En effet, la zone de sapement se situe immédiatement en face de la confluence de Sam-
sa et sa progression peut mettre en péril la stabilité de deux poteaux électriques de haute tension.

Les berges ainsi que le lit mineur de l’oued sont tapissées par une végétation intense.
Poteau Usine de
éléctrique HT remplissage La rive gauche connait une urbanisation intense marquée par le développement des constructions sur les berges de
l’oued ainsi que des unités industrielles, à savoir, l’usine de remplissage de gaz et la briquetrie
de gaz
OUED
M ARTIL
PONT TORRETA
RN13

4 5
OU 2
E D
M GARE 3
AR
TI ROUTIÉRE
L

Vue intérieure du quartier Touibla montrant une voie carrossable endommagée et Habitations empitants sur la rive gauche au niveau du lit majeur de l’oued
non-règlementaire, délimité par des trottoires mal définis.
1
PONT
TORRETA

Conduite
ONEP
1 - Nouvelle école nationale d’architecture
2 - Souk Sidi El Mandri
3 - Terrains de tennis
4 - Piscine couverte
5 - Salle couverte

Limite Sud-Est du quartier Touibla à environ 40 m de l’Oued. Vue Nord-Est sur le quartier depuis la RN13
PONT TORRETA
A l’amont du pont, la gare routière de Tétouan est implantée dans le lit majeur de l’oued sur la rive gauche. A ce niveau, l’em-
prise est suffisante pour un éventuel aménagement.

A 50 m environ à l’aval du pont, une conduite ONEP traverse l’oued. A l’aval de cette conduite, des constructions viennent s’im-
planter de part et d’autre de l’oued sur les rives ce qui réduit, sensiblement. L’emprise de l’oued et leur expose aux inondations
lors des crues. La distance entre les berges et les constructions ne dépasse pas 5 m principalement sur la rive gauche. L’em-
prise réservée à l’oued à ce niveau est de 100 m.

Au nord de la RN13 s’installe un complexe sportif, accompagné d’un centre commercial, notamment le souk Sidi El Mandri, la
piscine couverte, le terrain de tennis et la salle couverte. Ces équipements occupent le lit majeur de l’oued.

Installé à l’est de la nouvelle gare routière, le pont fait la jonction entre avenue Meknes Une conduite ONEP est implanté conjointement au pont torreta
de la rive gauche et route Torreta qui est la voie de contournement de la rive droite
Oued martil.

Nouvelle gare routière délimité par la RN13 et avenue Meknes. Parking arrière de la gare routière.

Travaux de construction des terrains de tennis. Aperçu sur l’intégralité du complex sportif en cours d’éxecution
COELMA

Travaux de contruction de la salle couverte en seconds oeuvres. Travaux de finition de la piscine couverte.

QUARTIER
PONT COELMA
COELMA
I L
RN13 RT
A
M
E D
OU Oued
Boujdad
Canal
Mouklata
Vue sur l’ensemble des équipements avoisinants de la gare routière Souk sidi El Mandri
COELMA

Le quartier Coelma est parmis les derniers rassemblements urbanistiques qui se développent sur la terrasse de la rive droite
de l’oued Martil, au niveau du dernier pont sur l’oued avant son embouchure vers la méditerranée. Son extension se fait à partir
de la bordure immédiate de l’oued Martil de part et d’autre de la RN16 qui mène vers Azla et Oued Laou.

Il est limité au Nord et à l’Ouest par l’oued Martil. En effet, ce dernier qui a un écoulement général de l’Ouest vers l’Est, dessine
un méandre vers le Nord puis vers l’Est pour constituer la limite respectivement Ouest est Nord du quartier Coelma. Ce dernier
est également limité au Sud par l’oued Boujdad et par les reliefs de Jbel Tohra.

L’oued Martil, large de 40 a 60 m et profond d’environ 8 m au niveau du quartier est tapissé sur ces
berges par une végétation assez dense, qui réduit notablement les vitesses d’écoulement et augemente ainsi les niveaux
d’eau. Cette situation est favorisée par la presence permanente des eaux dans les lits de l’oued.
A l’amont du pont, un aménagement de talus a été mis en place. Le pont Coelma a Vue sur le lit de l’Oued.
connu des submérsions fréquentes avant sa rénovation et le requalibrage des berges
Le pont de la RN16 qui relie le quartier a la ville de Tétouan a été repris avec des dimensions importantes et avec un tablier de l’Oued.
plus haut.

Rive droite non-aménagée et empiétement d’habitat dispérsé sur l’Oued. Contraste entre les deux rives en terme d’aménagement, de circulation et de den-
sité de la faune selon l’usage des berges et également par rapport aux quantités de
décharges domestiques.
ZONES À RISQUE D’INONDABILITÉ FORT

1 - L’usine salam gaz avec une hauteur d’eau maximale


de (2 -3 m).

2 - 3 Quartier Taboula et Touibla avec une hauteur


d’eau maximale de (2 –4 m).

4 - Quartier Korat sbaa avec une hauteur d’eau maxi-


male de (1 -2 m).

6 - La gare routiére et les infrastructures voisines avec


une hauteur d’eau maximale de (1-1.5 m).

6 - La Faculté des sciences el Mhannech avec une hau-


teur d’eau maximale de (1 -2.5 m).

7 - Le quartier Coelma avec une hauteur d’eau maxi-


male de (1 -2 m).

VULNÉRABILITÉ ANTHROPIQUE
9 - Lotissement M’hanech

8 - Lotissement Rbahi avec une hauteur d’eau maxi-


les zones situés sur les rives de l’oued Martil sont les zones les plus vulnérables face aux
aléas d’inondations par crues torrentielles issues du bassin versant de Martil. Cette vulnérabilité à l’inondation
male de (1-1,25m).
ZONES INDUSTRIELLES, EAUX USÉES
est liée essentiellement à la topographie et à l’incompétence de réseau d’assainissement. 10 - Le quartier Diza qui situé à l’embouchure de oued
Martil avec une hauteur d’eau maximale de (1-2 m). ET DÉCHARGES
Cartographie des zones à risque d’inondation dans la région Tanger-Tétouan: Cas du
bassin versant de Martil (Nord du Maroc)
PROBLÉMATIQUES TERRITORIALES

Le risque d’inondation est fortement lié à un ensemble de facteurs anthropiques, notamment l’intensification des
- Etalement urbain sur des territoires vulnérables.
activités industrielles et l’urbanisation croissante qu’a connue la province de Tétouan.
- Prolifération de l’habitat insalubre et dégradation de la qualité de vie de ses habitants.
Ces activités socio-économiques ont favorisé les travaux de construction et la mise en place de nombreux ouvrag- - Pollution des eaux : rejets domestiques et industriels.
es le long de l’oued Martil, conduisant ainsi à des modifications dans la distribution des sédiments et à une dégra-
- Dégradations environnementales et paysagères du court d’eau.
dation de l’environnement naturel de ces zones.
- Érosion et dépôt de sédiments.
Les facteurs anthropiques constituent des facteurs aggravants et ont un rôle fondamental dans la formation et - Divagation du cours d’eau et Faible lame d’eau.
l’augmentation des débits des cours d’eau. De nombreuses agglomérations et infrastructures des deux villes - Dégradation des berges et instabilité des rives.
Tétouan et Martil se sont développées à proximité ou sur le lit mineur et majeur de l’oued Martil, modifiant son
équilibre hydrologique. - Bassins d’extractions des argiles.
- Bras mort de l’oued et Quartier clandestin Diza à l’embouchure de l’Oued.
Une telle modification est marquée par: la diminution des champs naturels d’extension des crues, l’imperméabilisa-
tion des sols et la diminution du temps de concentration. Ceci rend les citoyens face à un véritable risque.
ZONES INDUSTRIELLES

À l’amont de l’oued on retrouve l’usine de replissage Salam


gaz tout prêt du pont Tamouda, un emplacement fragile pour
les risques potentiels d’incidents de transport des bouteils de
gaz.

Unités industrielles

Briqueteries
Les usines viennent s’installer sur les deux rives le long de l’oued et occupent principalement le lit majeure
de celui-ci. L’intensification des unités industrielles autours des quartiers non règlementaire et à proximité
de l’Oued découle de leurs besoin d’optimiser leurs systèmes d’assainissement et ainsi avoir accés à des Abattoir Un hangar se distingue du front du quartier touibla observé
points de décharge directe sans traitement de dépolution préalable. depuis la RN13. Le quartier Touibla a connu une intensité in-
dustrielle remarquable par rapport à son éxtension urbaine.
PROJET DE REHABILITATION DE L’OUED MARTIL
Une briqueterie est repérée à proximité de la route Torreta à Sur la rive droite on retrouve un hangar au Sud-Ouest du pont
l’amont de l’oued et au Sud-Ouest du quartier Touibla. Torreta dont la fonction est ambigue.
Il faut signaler l’exitence de plusieurs unités indutrielles
délaissées de part et d’autre le long de Oued martil.

À l’amont de l’oued et tout prêt de la route torreta on retrouve À l’Est de la gare routière, une usine de céramic est repérée au
également une usine en face du quartier Touibla. Sud de la nouvelle école nationale d’architecture.
DÉCHARGES ET DÉVERSEMENT DES EAUX USÉES

Une briqueterie localisée sur la rive droite à l’aval de Oued


Martil au sein du quartier Coelma.

Points d’extraction de sable

Eaux usées

L’Oued Martil est le principal réceptacle des eaux usées domestiques et industrielles Décharges sauvages
Vue sur la briqueterie repérée à la confluence de Oued Samsa Les unités industrielles déversent directement leurs déchets sans traitement préalable
et Oued martil.

PROJET DE REHABILITATION DE L’OUED MARTIL


Déchets menagers dispersés sur les lits de l’oued au niveau
de la confluence de Oued Martil et Oued Boujdad.

Point de décharges doméstiques à l’amont de l’oued Les lits mineurs et majeurs de l’oued au niveau de
vers la limite Sud du quartier Touibla. Touibla sont soumis à des décharges domestiques
et industrielles non controlés.
Il faut signaler que les confluences sont souvent utilisées
comme points de décharges sauvages entrainant ainsi des
stagnation des eaux usées qui traversent ces points là, par
conséquent des concentrations de lixiviat sont quotidienne-
ment drainées vers l’Oued.
POINTS DE CONCENTRATION DE LIXIVIAT

À l’Ouest du quartier Korat Sbaa, on retrouve un grand point


de décharges publics à l’amont de l’oued. Il est localisé
auprès des unités industrielles préalablement indiquées
dans le même emplacement.

Points d’extraction de sable

Eaux usées

En raison de manque de gestion des déchets au niveau des quartiers non règlementaires, Oued Martil connait Décharges sauvages
une augementation de taux de lixiviat au cours de ces dernières décénnies. Le dévéloppement anarchique de
l’habitat insalubre sur la rive droite et au niveau du quartier Touibla ainsi que l’intensité industrielle au sein des
quartiers en question font que les concentrations de décharges sauvages deviennent de plus en plus difficile à
controler. L’écosystéme par conséquent subit une dégradation suite à ces facteurs anthropiques.
Vue sur un canal trapézoidale (Mouklata) qui traverse quartier PROJET DE REHABILITATION DE L’OUED MARTIL
Coelma.
Au niveau d’un affluent de l’oued sur la rive droite auprès de
la route Torreta, l’euthrophisation des eaux est fortement
présente à ce niveau vu son emplacement à proximité du
quartier Kahf Lahmam.

GLISSEMENT DE TERRAIN
Stagnation à l’aval de l’oued au niveau du pont Coelma, la pol- CAS DU QUARTIER KORAT SEBAA
lution à ce niveau a gravement impacté l’écosystème, raison
pour laquelle on retrouve des groupements d’oiseaux migra-
teures loin des concentration urbaine.
KORAT FEU DE FORET
SEBAA
Mue de soutènement
AIN LAHCEN

TETOUAN
Ain Lahcen, un petit village localisé à l’Ouest de Tétouan a
connu le dernier ravagement de feu de forêt. Les vents forts
renforcent l’intensité et la propagation des flammes et la u re verte
Ceint
densité de la forêt rend le terrain difficile d’accès aux agents
de la protection civile.

Avec ces incendies à répétition, la flore (et la faune) sont en


danger, alors que Ain Lahcen abrite une grande diversité
d’arbres et d’arbustes. La forêt est principalement composée
de pins d’Alep et de chênes, ainsi qu’une grande diversité
Emplacement de la forêt Ain Lahcen.
d’arbustes et de plantes aromatiques.
La topographie accidentée du quartier Korat sebaa le distingue du reste des
groupements urbains qui s’installent au long de Oued martil. Ce quartier con-
nait des glissements de terrain en raison de son emplacement fragile et son
dévelopement non règlementaire. Un mur de soutènement a été mis en place Ces dernières années, il y a eu de nombreux feux de forêt
conjointement à la voie de contournement qui longe l’oued. On remarque
qu’il y a un dénivelé assez important à ce niveau là. dans la région, et leur origine reste inconnue.

Les voies carrossables ne sont pas conformes au normes, certaines rues ne


sont pas accessibles en voiture.

Des habitations sont implantées sur des terrains de nature argileuse ce qui
fait qu’il sont susceptibles au glissements lors des périodes de crues torren-
tielles.

Vue sur la foret depuis la ceinture verte.


Par sa situation naturelle, la vallée de Martil se caractérise par
une transition topographique de l’amont vers l’aval - Quelques quartiers sont situés en partie ou en totalité dans
le lit majeur de l’oued a savoir de l’Ouest vers l’Est :
Au niveau de la vallée de Martil depuis Ie pont Famouda jusqu’a l’embouchure,
on signale les contraintes suivamtes au niveau du lit majeur de l’oued : - Rive gauche de l’oued :

- Usine Salam Gaz a coté du pont Tamouda; - Touibla ;

- Usine (Briqueterie) au niveau de la confluence d-es oueds Samsa et Martil; - Ain Khabbaz;

- Plusieurs maisons situées dans le quartier Touibla sont dans le lit majeur de l’oued ; - Faculté des sciences ;

La construction de la gare routiere sur une partie inondable de la rive gauche de l’oued au niveau du - Mhannech ;
pont Torreta :
- Lotissements Alaoui et lnara.
- Maisons sur les deux rives de l’oued a l’aval du pont Torreta (emprise de 100 m);
- Rive droite de l’oued :
- Usines (papetiers, unités de textiles, minoterie...) et maisons au niveau des quartiers Boujdad
et Coelma (essentiellement au niveau de la rive droite de l’oued Martil). C’est la contrainte - Korat Sbaa ;
majeure en cas de recalibrage de l’oued ;
- Kahf Lahmam ;

- Le quartier Diza situé partiellement dans le lit de l’oued au niveau de I’embouchure. - Couel-ma.

La vallée de l’oued Martil abrite de nombreux aménagements:

- Des carrieres pour la production des agrégats a béton et des briqueteries

- La gare routiere de Torreta ;

CONCLUSION - Un seuil appelé seuil de Rio Martil utilisé jadis pour le relevage d-es eaux pour l’alimentation
em eau potable de la ville de Tétouan est situé entre les po-nts de Tamouda et de Torreta (a
coté du quartierTouibla);

- Trois stations hydrométriques sont situées sur le cours d’eau entre le barrage de Koudiate
Guensoura et l’embouchure en mer. ll s’agit de la station de Ben Karrich située sur l’oued
Mhajrate a coté du vil’lage Dar Ben Karrich a environ 3 km a l’aval du barrage Koudiate
Guensoura ; de la station Bousfiha sur le pont Bousfiha ; et de la station de Torreta située sur
l’oued Martil au niveau du pont Torreta ;

- De nombreuses parcelles agricoles occupent Ie lit majeur de la vallée de l’oued Martil ;

- De nombreuses constructions sont éparpillées de part et d’autre des deux rives de l’oued ;
Eau et Hydrologie
Parc du Heyritz
HYDROLOGIE
Le grand prix de l’Aménagement urbain
;Strasbourg 2016

o n e t cadrage de la t féd érateur de l’


i
f n i ti thém
ém e n amé
Dé ati é l na
qu m e L’eau ge
L’hydrologie est la e m Présente dans les me
science de la terre qui s’intéres- co n
villes sous diverses formes de
se au cycle de l’eau, c’est-à-dire aux

tu
rivières, canaux, lacs, fontaines, l’eau

a
L’e

rba
échanges entre l’atmosphère, la surface ter- a engendré des architectures et des espaces
restre et son sous-sol.

in
publics : moulins, ponts et passerelles, réservoirs
La gestion du cycle de l’eau en milieu urbain a, jusqu’à et aqueducs, citernes, bassins et fontaines, systèmes
récemment, été résolue, du captage à l’épuration, par des d’approvisionnement, réseaux de distribution. Sans eau,
solutions classiques d’ingénierie (système de tout à l’égout). pas de parcs ni de jardins. Sans oublier les paysages où
Cette approche, bien que bénéfique à la maîtrise des risques cet élément est mis en valeur : les chutes, cascades, grottes,
sanitaires, a été mise en place au détriment de l’état canaux, grands bassins…De nombreuses villes sont aussi
écologique des cours d’eau. connectées à la mer, à l’océan, aux grands lacs et ont produit
De plus, l’urbanisation, en générant une imperméabilisation des des architectures en adéquation : résidences de villégiature,
sols, a augmenté les phénomènes de ruissellement, facteur d’in- les quais, les entrepôts, les arsenaux… Comme l’être humain
ondation, diminué l’alimentation des nappes, et entraîné une qui est composé de 70 % d’eau, la ville a besoin d’eau, de
pollution supplémentaire des milieux naturels. Ainsi, le cycle beaucoup d’eau….
de l’eau, au sein des urbanisations denses est La ville de tetouan fait actuellement face à l’énorme défis
aujourd’hui amplement contraint, amputé, incomplet.
INTRODUCTION

d’integration de l’eau dans son aménagement urbain.


L’approche qui consiste à intégrer le cycle de l’eau La vallée de l’oued Martil longtemps laissée pour
dans l’aménagement urbain et architectural est de compte représente aujourd’hui une veritable
plus en plus explorée de nos jours par les opportunité pour repenser une nouvelle
acteurs urbains : architectes,urban- relation de la ville à l’eau .
istes,paysagistes ,....

L’oued Martil
DIALLO MAMADOU ALPHA Photo personnelle; 30/10/2020

Vallée de l’oued Martil


HYDROLOGIE L’Oued Martil
- Oued Martil : L’Oued Martil est le principal cours d’eau qui longe la ville de Tétouan. Il prend naissance dans la confluence de l’Oued M’ha-
jrat, Khemis et Chekkour qui représentent ses principaux affluents ; ces derniers sont alimentés par les précipitations et les
sources des formations carbonatées. Formé de méandres jusqu’à son embouchure; il était anciennement navigable. Il crée
un lien visuel fort, formant une petite vallée dominée par les versants nord et sud de la dorsale montagneuse et constituant
Présentation du Bassin versant une plaine agricole exploitée partiellement. Des zones humides éparses ponctuent l’oued qui s’écoule par une pente très peu
marquée jusqu’à la mer.
Le réseau hydrographique de l’oued Martil
est situé au nord ouest du Rif occidental au
nord du Maroc. Son bassin versant couvre
une superficie de 1200 km2 avec un réseau
assez dense et d’une importance capitale
non seulement pour le bassin versant qu’il
draine mais pour toute la région septentri-
onale, où il compte parmi les plus grands
hydrosystèmes du nord du Maroc. Ses prin-
cipaux affluents sont l’oued Khmis, l’oued
Chakour et l’oued Mhajrate qui confluent
tous au niveau de Tamuda pour amorcer le
cours aval du bassin versant, l’oued Martil.
Le cours aval du bassin ou oued Martil
traverse la ville de Tétouan et se retrouve
ainsi bordé par de multiples activités d’or-
dre industrielles, agricoles et touristiques
avant de se déverser dans la Méditerranée
au niveau du centre de Martil.

Source ABHL
Source: image google Earth et modification personnelle . 2020
HYDROLOGIE
Un débit variable selon la pluviométrie et les apports des Carte du réseau hydrographique de l'Oued Martil
sources d’eau de la dorsale calcaire
L’oued Martil est la résultatnte de plusieurs branchements de systèmes hydriques divers notam- Martil
ment d’Oueds secs,de canaux d’irrigation ,d’écoulements d’eau provenant des dorsales calcaires
ainsi que des lagunes qui forment finalemnt un réseau hydrographique assez complexe et varié.

Ou
ed
Kh
em
is
Martil
Tetouan Ou ed

Avec une logueur de l’ordre de


22km;c’est un grand oued, typique-
ment méditerranéen avec des crues
violentes en période des hautes eaux
ur
et un tarissement presque total en ek ro
Ch
étiage. Ou
ed
Le débit moyen annuel est estimé à

Oued
e
an
19,2 m3 /s et les maximaux peuvent

erg

Boujd
Ou
atteindre 1480 m3 /s; l’essentiel des

ed
Ou
apports se fait entre Décembre et

ad
Avril. En période d’étiage, les débits

Oued Mhjarat
de l’oued Martil sont soutenus par les Légende
sources de la Dorsale calcaire dont les
Oued sec
plus importantes se trouvent à des alti-
Mer
tudes entre 140 et 1090 m.
Ecoulement
Merja ( lagune)
Seguia canal
Oued
Source: Production personnelle
Fichier source:Diagnostic SDAU du grand tetouan 2017 Source: Production personnelle (Sur Qgis après géoreférencement)
Fichier source:Carte du Maroc, Découpage Tetouan sidi Al Mandri et Al Azhar
HYDROLOGIE L’oued martil: un axe de déséquilibre? Ressources en eaux : Eaux de surface
Carte hydrographique de la vallée de Martil
L’importance des ouvrages hydrauliques dans la gestion des eaux de surface
L’oued Martil se positionne comme un veritable axe de désiquilibre en terme d’urbanisation,d’équipe-
ments,de services publics,d’accessibilité ....La rive gauche subit une artificialisation et imperméabilisation Martil
assez importante comparativement à la rive droite qui garde pour l’instant un aspect plus naturel.
Le réseau hydrographique du Grand
Tétouan est concerné par 5 barrages
pour une capacité totale de plus de
ti l 275 Mm3. 3 d’entre eux se situent
ar
e dM sur l’oued Martil et ses affluents . Ces
Ou Ou
ed
Kh
ouvrages hydrauliques assurent de
em
is multiples fonctions indispensables
Tetouan au développement économique et
humain du territoire : alimentation
en eau potable des populations des
principales zones urbaines, irriga-
tion, protection contre les
our
Ch
ek r
inondations, production électrique…
ed
Ou
AEP de la zone de Tetouan Source: ABHL

Oued
e
an
station de pompage

erg

Boujd
Ou
Oued sec

ed
Ou
Bâti
Tous les barrages sont confrontés à des problématiques d’envasement du fais de l’érosion des sols

ad
Mer
et du sapemeent des berges des cours d’eau ; de nature à reduire la capacité utile de leur volume
Oued Mhjarat

Ecoulement
Rocade regularisé.
Pont Le debit de l’oued Martil est egalement affecté par la construction de ces ouvrages .
Merja ( lagune)
Seguia canal
Oued
Source: Production personnelle (Sur Qgis après géoreférencement)
Fichier source:Carte du Maroc, Découpage Tetouan sidi Al Mandri et Al Azhar
HYDROLOGIE Ressources en eaux : Eaux de surface Ressources en eaux : Eaux souterraines
Le barrage de Martil La Nappe de Martil
Avec une retenue de 120 millions de m3 et un volume annuel régularisé de 70 millions de m3, cet ouvrage hydraulique a été Les eaux souterraines jouent un rôle capital dans la régularisation et la sécurisation de l’approvisionne-
érigé afin de sécuriser les besoins en eau potable de la ville de Tétouan et de sa région côtière au-delà de l’horizon 2030, et
ment en eau, en particulier lors des périodes de faible hydraulicité. La reserve de la nappe est estimée
d’assurer la disponibilité de l’eau pour l’irrigation des périmètres agricoles d’une superficie dominée de 1.000 hectares, tout en
protégeant la ville de Tétouan et la vallée de Martil des inondations. Cet ouvrage, dont la construction a nécessité une envel- à 9.4Mm3 d’eau.
oppe budgétaire d’environ 1,6 milliard de dirhams, est l’un des grands barrages “les plus complexes et les plus compliqués”,
étant donné les caractéristiques géo-technique “fort délicates” de son emplacement, selon les données du ministère, qui notent
qu’il s’agit du 6e barrage le plus élevé au Maroc, avec une hauteur d’environ 100 mètres et une longueur de plus de 560 mètres.

Source : L’economiste Source : NIAZI 2007


HYDROLOGIE Qualité des eaux souterraines: La nappe de Martil
Qualité des eaux de surface
Les eaux de la nappe de
Les parties centrales et aval de l’oued Martil qui reçoivent les rejets domestiques et industriels des villes Martil ont montré une qualité
de Tétouan et de Martil sont très pollués surtout en période d’étiage. Lorsque la capacité de dilutiondevi- globale mauvaise à très mau-
ent très faible, les teneurs en oxygène dissous de cet oued en aval des rejets domestiques et industriels vaise dans 50% des stations,
de la ville Tétouan sont très faibles à nulles sur 16 km jusqu’à l’embouchure. compte tenu des conductivités
A titre d’illustration, la figure n°2 montre l’évolution de la qualité des eaux de l’oued Martil de 2000 à 2014 et des teneurs en chlorures
. dépassant largement la val-
eur préconisée par la grille de
classification des eaux souter-
raines. Ceci peut être du à la
contamination par l’infiltration
des eaux polluées de l’oued.

Fig IV: Etude de la qualité


des eaux
du nappe de martil
ABHL 2014

La dégradation des cours d’eau et la pollution par les rejets domestiques industriels les décharges et
la pollution agricole, ressortent comme les principaux enjeux pour l’état de la qualité des eaux. Ces
problèmes, qualifiés il y a quelques années encore d’émergents, apparaissent aujourd’hui comme les
principales causes de dégradation des cours d’eau et des nappes des bassins de la zone d’action de
Evolution temporelle de la qualité de l’oued Martil Source: Etude de L’ABHL (rapport 2014) l’ABHLoukkos Des efforts sensibles seront nécessaires dans les années à venir pour garantir un bon
état des eaux, dans un contexte de changement climatique où la ressource en eau risque de se raréfier.
Etat de l’assainismssent liquide Parcours photos le long de l’oued
Les eaux de pluie et les eaux usées de la ville de Tétouan sont assainies par un réseau de type unitaire à écoulement gravitaire. 11 collec-
HYDROLOGIE
teurs collectent ces eaux vers les intercepteurs qui les conduisent à Ain Khabbaz.
Dans le cadre de la dépollution de la ville, des ouvrages ont été réalisés :
-Intercepteur “amont” : une partie de ce gravitaire qui alimente la station Ain Khabbaz est posé le long du Boulevard 9 avril permettra de
collecter les effluents des quartiers Dersa, Sidi Talha, Bario, centre-ville, Ain Khabbaz, Sidi Driss et Ingeniores. La station de pompage Ain 1
3
Khabbaz assure la liaison entre les intercepteurs amont et aval.
-Intercepteur “aval” gravitaire posé en milieu urbain, empruntant l’avenue Khénifra,Mohammedia puis l’Avenue Torres qui débouche au niveau 2 Gare routière
du quartier Aviation et récupère les effluents de Tétouan rive gauche. Cet intercepteur collecte la quasi-totalité des effluents
des bassins centre-ville, ancienne Médina et quartiers Teffaline, Boujarrah, ainsi qu’une partie de la zone Est de Tétouan (Boussafou, Toua-
bel) vers une station de pompagerefoulement à l’Aviation.
-La station de pompage Aviation refoule vers la Station de prétraitement.
-La quasi-totalité des effluents de Tétouan est traitée par la station de prétraitement des eaux usées à Martil.
Après le prétraitement, ces eaux sont évacuées au large, à plus de 3 km et à une profondeur de 40 m, via un émissaire sous-marin.
Le territoire présente des insuffisances en matière d’assainissemnt liquide. Ceci concerne à la fois les zones rurales qu’urbaines. Une grande
partie des eaux usées est rejetée dans les cours d’eau et la mer sans traitement préalable.
1 Station d’épuration AÏN Khabaz
Il se trouve à proximité de la corniche nouvellement aménagée et est isolée de son environnement
par un masque végétal ce qui denote de son mauvais emplacement du point de vue urbain .
Légende
Eaux usées
Collecteur des eaux
Rejet à la mer
station de pompage
Station d'épuration Ain Khabaz
Oued sec
Bâti
Mer
Seguia canal
Station de traitement de Martil
Oued
Rejet dans Oued
3 Effluent qui se jette dans l’oued
L’oued est le receptacle de plusieurs effluents qui y deversent directement
les eaux usées domestiques et industrielles contribuant ainsi à sa pollution.

2 Réseau d’adduction d’eau apparent


On retrouve ce réseau tout près du pont Bouanane. Ce type d’ouvrage au délà des risques qu’ils
ocasionne,va l’encontre des qualités urbaines et paysagères recherchées sur les berges de l’oued.
Source: Production personnelle (Sur Qgis après géoreférencement)
Fichier source:Carte du Maroc, Découpage Tetouan sidi Al Mandri et Al Azhar
Parcours photos le long de l’oued
Parcours photos le long de l’oued
HYDROLOGIE
6

4
Gare routière 10 Gare routière

7
8
5 Herbes aquatiques envahissant l’oued Localisation
7 Oued -Montagne : Deux composants majeurs du paysage Localisation 9 Tissu informel/industriel-Oued: source de pollution
Le regard tourné vers la rive droite;on se trouve face à un panorama exceptionnel caractérisé On observe un tissu d’habitat informel et de quelques industries à proximité de
par une étendue d’eau au premier plan et un massif montagneux au second . l’oued ce qui dégrade l’environnement de ce dernier et altère le paysage.

6 4 3Parallèles: Eau-végétal-Minéral
8 Oued - Tissu urbain : Eléments marquants du paysage 10 Passage informel sur l’Oued: Source d’eau stagnante
La nature reprend ses droits sur l’oued recalibré Le regard tourné vers la rive gauche; le paysage se caractérise par une étendue d’eau au pre- Le manque d’ouvrages de franchissement entraîne des bricolages sur l’oued qui se
Sur la partie aménagée des berges de l’oued,trois parallèles se dis-
Malgré les travaux de recalibrage,on observe des herbes aquatiques qui poussent et tendent à mier plan et un tissu urbain dense au second .Aucun aménagement ne connecte la ville à l’eau. retrouve presque coupé en deux à certains endroits. Le ruissellement y est bloqué.
tinguent:Eau(Oued)-Végétal(Gazon)et Minéral(Béton).Les aménagements
reconvertir l’oued en une sorte de lagunes. invitent plus au promenade qu’au repos pour contempler l’eau.
Synthèse et perspectives Synthèse et perspectives
L’oued et ses rives :
HYDROLOGIE
La relation à l’eau A une période où la ville était symbolisée par ses remparts doit aujourd’hui succéder une ville marquée
Avec son envasement, et la perte de sa flottabilité, l’oued a cessé d’être unificateur du territoire. Le système par son ouverture sur les paysage ambiant : plaine, montagnes, vallées. Dans ce nouveau contexte la
fluvio - maritime auquel il donne accès (estuaire, plage, berges, ) est un atout majeur de l’agglomération et vallée de l’oued Martil offre un inestimable potentiel, mais pour cela il faut la faire passer de son rôle actuel
le territoire pour une relation nouvelle avec l’eau. Cette relation est pénalisée par la pollution physique du de réceptacle de tous les déchets (ordures, eaux polluées, pollutions atmosphériques, dépôts de toutes
lit de l’oued, le manque de moyens de franchissement et de raccordement, le manque d’accès aux berg- sortes, à celui de « parc urbain régional » structurant l’espace par un vide aménagé, qui devienne l’écrin
es qui constituent de véritables barrières à l’accessibilité. De ce point de vue l’oued ne se présente plus de grands équipements de culture et un environnement de qualité servant de trait d’union aux espaces
comme un axe le long duquel Tétouan se structure. touristiques, aux zones sportives et d’animation et aux plages de toute l’agglomération. Ce changement
La ré-appropriation par les habitants (et non pas par des fonctions marchandes) de cette coulée d’eau et de fonction, presque aux antipodes de ce qu’elle est actuellement, sera basée, de manière quasi symbol-
de végétation semble être un élément fondamental et symbolique de restructuration urbaine. Les tétoua- ique, sur le recyclage de l’eau, élément à réhabiliter pour lui rendre ses fonctions paysagères, ludiques
nais doivent réapprendre à tourner leur regard vers leur rivière, y puiser une vision et un destin de dével- (navigation de plaisance, sport nautiques) et agricoles (irrigation de cultures à haute valeur ajoutée).
oppement.

Vue depuis Ain Bouanane

Photo personnelle / Novembre 2020 Vue depuis la devanture de la fac de Tetouan


Alpha / Novembre 2020
Quelques orientations
Quelques orientations
HYDROLOGIE

La question de l’eau au sein du Grand Tétouan nécessite une vision globale pour trouver des réponses
aux quatre urgences suivantes:
- la pollution des oueds, des lagunes et de la mer
- les risques d’inondation provoqués par l’augmentation de l’imperméabilisation
- la salinisation des nappes phréatiques
- le manque de réutilisation et de recyclage

Plusieurs objectifs globaux peuvent être avancés:

- Concevoir de nouvelles stations d’épuration des eaux usées avec la possibilité de réutilisation d’eau
pour éviter la jeter directement au mer en perdant une ressource précieuse.
- utiliser complémentairement la capacité d’épuration naturel des zones humides «artificiels» qu’on peut
créer avec cette finalité
- chaque nouvelle action urbaine doit apporte des solutions «in situ» pour retenir les eaux pluviales as-
surer une quantité suffisante d’eau, aussi que leur qualité, à l’oued Martil pour le convertir en un espace
humide public de Tétouan jusqu’à la mer.
HYDROLOGIE Bibliographie
Rapports d’étude
Articles
- Stratégie de Développement de Ville pour le Grand Tétouan; Rapport d’un panel de l’INTA; INTA Press, Octobre 2003.
-Evaluation de la qualité physico-chimique de l’oued Martil(Rif Occidental, Maroc); H. Belhaj, K. Kettani; Faculté des sciences, Université Abdel-
malek Essaâdi, Tétouan, Maroc. - L’état de la qualité des eaux dans la zone d’action de l’agence du bassin hydraulique du lukkos; ABHL; Campagne estivale 2014

-Le cycle de l’eau, élément structurant d’une ville durable; Piel . C., Veiga. L., Pire. M; GRAIE, Lyon, France ; 2010 - Allocation des ressources en eau au Maroc;Murcie, Agence du bassin hydraulique de Lukkos ; 25 /09/ 2018.
-Géomorphologie et remblaiement récent de la plaine de Martil (région de Tétouan, Maroc septentrional); Bruno Comentale, Loic Ménanteau, Driss
Nachite; Colloque Géomorphologie et Quaternaire du Maroc, Juin 2007; - Renforcement Institutionnel en Matière de Gestion Intégrée de l´Eau à travers l´Appui à l´Agence de Bassin du Loukkos (Maroc); ECOTEC, rapport
d’évaluatiion; avril 2007 .

Thèses;Mémoires et Rapports de stage -- Monographie provinciale de Tetouan ;Haut Commissariat au Plan ; Direction régionale de Tanger-Tetouan;Décembre 2015.

-Evaluation des impacts des changements climatiques et de l’élévation du niveau de la mer sur le littoral deTétouan (Méditerranée occidentale du
Maroc):Vulnérabilité et Adaptation; SAIDA NIAZI; Thèse de doctorat; Faculté des sciences-Université Mohamed V-Rabat ; 06/07/2007. Documents graphiques
-Modélisation de l’état trophique de la retenue du barrage Smir au Maroc;GARRAS Saida,Mémoire de fin d’étude; Faculté des sciences-Université - Restitution de la ville de Tetouan; Novembre 2000.
Mohamed V-Rabat ; : 26/11/2016.
-Restitution de la ville de Tetouan; 2016.
- La gestion hydrique entre les enjeux de la qualité des eaux potables et les exigences de préservation de l’environnement; BOUHLAL Hamza;Rap-
port de stage; Faculté des Sciences et Techniques-Fès ; 2014. -Découpages cartographiques;Tétouan Sidi Al Mandri et Al Azhar;Carte du Maroc ; Agence Nationale de la Concervation foncière du cadastre et de la
cartographie;Direction de la cartographie;Edition 2007.
Documents d’urbanisme
-Images satelitaire ,Google Earth; 2020.
- PA de la ville de Tetouan : Analyse - diagnostic et plan d’occupation du sol ; Agence urbaine de Tetouan; 2016.

-Analyse territoriale et enjeux de développement;Schéma Directeur d’Aménagement Urbain du Grand Tétouan, Institut d’aménagent et d’urbanisme,Ile
de France; Août 2017.

-Plan communal de developpement de la commune urbaine de Tétouan,Commune Urbaine de Tétouan, 2011-2016.


INTRODUCTION
LA NOTION D’ « ESPACE PUBLIC » A ÉTÉ EMPLOYÉE POUR
LA PREMIÈRE FOIS PAR HABERMAS DANS SA THÈSE,
PUBLIÉE EN 1960, INTITULÉE L’ESPACE PUBLIC.
ARCHÉOLOGIE DE LA PUBLICITÉ COMME DIMENSION
CONSTITUTIVE DE LA SOCIÉTÉ BOURGEOISE, OÙ POUR
LA PRMIERE FOIS A ETE ABORDEE LA “PUBLICITE” DE
L’ESPACE DANS LE CONTEXTE POMITIQUE ,HISTORIQUE,
MAIS AUSSI SOCIALE . CE DEGAGEMENT S’EST PORTEE
SUR 4 AXES :

- L’ESPACE PUBLIC ET LA PHILOSOPHIE POLITIQUE


- LA PUBLICITÉ AU COEUR DE L’ESPACE PUBLIC
L’IMPORTANCE DE L’ESPACE PUBLIC RÉSIDE DANS
- LA COMMUNICATION POLITIQUE LE FAIT DE VIVRE ET PRATIQUER CE DERNIER. DONC
LA COMPRÉHENSION DES FORCES ET LES FAIB-
- LE CITOYEN CRITIQUE LESSES QUALIFIANT LA SITUATION ACTUELLE DE
CES ESPACES DANS LA VILLE DE TÉTOUAN, QUI VA
ET DONC SANS ENTREE DANS LES DESTAILS CES 4 ÉCLAIRCIR LES OPPORTUNITÉS QUI SE PROFILENT,
AINSI QUE LES MENACES QUI PÈSENT SUR ELLE.
POINTS RELAVENT QUE L’ESPACE PUBLIC EST UN DES À PARTIR DE LÀ, ON PEUT SE POSER LA QUESTION
CONCEPTS LES PLUS INTERDISCIPLINAIRES DES SCI- DE LEURS MISES EN VALEUR : QUELS TYPES D’AC-
ENCES SOCIALES. ET LE FAIT QU’IL A ETE L’OBJET TIONS AUX ÉCHELLES URBAINE ET ARCHITECTUR-
ALE PERMETTRAIENT DE PALLIER LES CARENCES
D’ÉTUDES DANS LE CADRE DES SCIENCES DE L’ESPACE, DE LA VILLE EN MATIÈRE D’ESPACE PUBLIC, TOUT
DE LA PHILOSOPHIE, DE EN TIRANT PROFIT DE SES POTENTIALITÉS, APRES
L’ANTHROPOLOGIE, DE LA SOCIOLOGIE, DE LA LES ANALYSER ET DE COMPRENDRE LE DÉVELOP-
PEMENT DES ESPACES PUBLIC QUE ÇA SOIT À TRA-
POLITOLOGIE, DE LA GÉOGRAPHIE URBAINE, DE VERS LE TEMPS, OU BIEN DE VOCATION.
L’AMÉNAGEMENT, A OUVERT LES PORTES AU COURS
DES DERNIÈRES ANNÉES A CE CONCEPT POUR ETRE
AU CŒUR DE NOMBREUSES CRITIQUES ET NOUVELLES
THEORIES VISANT ESSENTIELLEMENT LA DÉFINITION
DE L’ESPACE PUBLIC COMME ESPACE DE SOCIALISA-
TION ET DE MISE EN ÉGALITÉ DES INDIVIDUS AU SEIN
DES SOCIÉTÉS.
ARROUI YASSINE ARROUI YASSINE
QU’EST CE QU’UN ESPACE PUBLIC ? RECENSEMENT DES ESPACES PUBLICS
Definition urbanistique et architecturale

DANS SA DEFINITION LA PLUS


SIMPLE UN ESPACE PUBLIC
EST UN ESPACES DE PASSAGE
DANS UN CADRE PLUS PRECIS , LA
ET/OU DE RASSEMBLEMENT
DÉFINITION GÉNÉRALE IMPLIQUE
QUI SONT À L’USAGE DE TOUS. QUE SOIENT DÉFINIS LE DOMAINE
ILS PUBLIC, LES AUTORITÉS QUI LE
APPARTIENNENT SOIT À GÈRENT ET LES RÉGLEMENTA-
L’ÉTAT ,SOIT À UNE ENTITÉ JU- TIONS OU RESTRICTIONS QUI EN-
RIDIQUE ET MORALE DE DROIT CADRENT LE STATUT OUVERT ET
OU, ANONYME DE L’ESPACE PUBLIC :
EXCEPTIONNELLEMENT, AU LES FLEUVES ET RIVIÈRES, BOIS
DOMAINE PRIVÉ . ET FORETS, PARCS ET SQUARES,
RUES ET PLACES
NOTAMMENT .
ARROUI YASSINE ARROUI YASSINE
DECOMPOSITION DES ESPACES PUBLICS
ESPACE VERT TISSU VEGETAL

1 ESPACE VERT D’ACCOPAGNEMENT 2 ESPACE VERT; CIMETIÈRE 3 ESPACE VERT ; JARDINS ET VALLEES

OUTRE LES FORET ET LES ESPACE


NATUREL ENVIRONNEMENTALE A
ASPECT PUBLIC , LA VILLE DE
TETOUAN ABRITE UN TISSU
MODESTE D’EPACE VERTS DIT UR-
BAIN . CES DERNIERS REPRESENTES
UNE PART ASSES
IMPORTANTE DU RESEAU DE L’EPACE
PUBLIC DANS LA VILLE .
AU NIVEAU DU TISSU ON DISTINGUE
DEUS TYPES D’ESPACE VERTS ; LES
BANDES VEGETALES LE LONG DES
VOIES PRIMAIRES , AINSI QUE LE
LONG DE L’OUED . ET LES ESPACES 4 ESPACE VERT DE LIAISON 5 ESPACE VERT ;PLACES
6 ESPACE VERT ; PARCS

VERTS QUI SONT DES PLACES


URBAINES VEGETALES .
ARROUI YASSINE ARROUI YASSINE
EXEMPLES
ESPACE D’ACCOMPAGNEMENT LIAISON ET CEINTURE

30/12/2020 Souk Bab Enouader - Google Maps

Souk Bab Enouader

Otman Ben Yaacoub - Google Maps

PLACES ET PARCS
an Ben Yaacoub CIMETIERES ET VALLES

Date de l'image : juil. 2016 Les images peuvent être soumises à des droits d'auteur.

Date de l'image : janv. 2019 Les images peuvent être soumises à des droits d'auteur. Ahmed Yassin

Street View – juil. 2016

ARROUI YASSINE ARROUI YASSINE


DECOMPOSITION DES ESPACES PUBLICS
RECENSEMENT DES ESPACES PUBLICS
TISSU MINERAL
Plan d’Amenagement

QUANT AU PLACES
D’ESPACES PUBLICS , ILS
SONT EPARPIEES UN PEU PAR
TOUT , MAIS ON REMARQUE
NETTEMENT UNE
1 ESPACE PUBLIC A ASPECT
COMMERCIAL
2 ESPACE PUBLIC
TRANSITOIRE
3 ESPACE PUBLIC
RECONVERTI / NOUVEAU

CONCETRATION AU NIVEAU
QUE CA SOIT DES VOIES , DES
TISSUS URBAINS IMORTANTS
OU D’UNE LOCALISATION
IMPORTANTES .

ARROUI YASSINE ARROUI YASSINE


ESPACE PUBLIC A ASPECT COMMERCIAL
COMPOSITION ET MATERIAUX URBAINS

LA RECONVERTION DES ESPACES PUBLICS EN ESPACE A VOCATION COMMERCIAL EN RAISON DE LEUR


BESOIN ET NECESSITE EN TREME DE COMMERCE , CETTE TRANSFORMATION OU PRIVATISATION N’EST
CES ESPACES PUBLICS SONT PALPABLE QU’AU NIVEAU DES ESPACES PUBLIC DANS L’ANCIENNE MEDINA ET DANS QUELQUE
FORTEMENT IMPACTE PAR QUARTIER PEREPHERIQUE .
UNE ACTIVITE COMERCIALE ,
QUE CA SOIT PAR LEUR POSI-
TION STRATEGIQUE OU LEUR
POTENTIEL DE NOEUD , UR-
BAIN , CHOSE QUI PEUT AVOIR
DES EFFETS NEFASTES SUR
LA VOCATION INITIALE D’UN
ESPACE PUBLIC . 1
ARROUI YASSINE ARROUI YASSINE
COMPOSITION ET MATERIAUX URBAINS
ESPACE PUBLIC TRANSITOIRE

13/12/2020 Bab rmouz - Google Maps

Bab rmouz

Date de l'image : sept. 2020 Les images peuvent être soumises à des droits d'auteur.

Moumen Kabbaj

Photo – oct. 2020

LES ESPACES TRANSITOIRE LES ESPACES PUBLICS TRANSITOIRES SONT SOUVENT DES PLACES QUI ONT POUR
SONT A PREMIERE VUE DES VOCATION PLUS AU MOINS DE RENDRE HOMMAGE , OU DE SYMBOLISER UN
ESPACES QUI ONT UN FORT PATRIMOINE OU UNE MARQUE A INTERET HISTORIQUE OU CULTUREL .
IMPACT HISTORIQUE OU https://www.google.com/maps/place/Bab+rmouz/@35.5675978,-5.3669893,3a,75y,90t/data=!3m8!1e2!3m6!1sAF1QipOMX8Ym7vBrVX71sW1jBHOdEJtoa8EcUrL8-ZRd!2e10!3e12!6shttps:%2F%2Flh5.googleuserco… 1/2

STRATEGIQUE MAIS QUI N’ONT


PAS ETE AFFECTE PAR LA
‘‘COMMERCIALISATION’’ DE CES
DERNIERS , AINSI ILS FORMENT
UNE SORTE DE SUITE DE
DEVELOPPEMNT , OU UN PONT
ENTRE LE PREMIER TYPE ET 2
CELUI D’APRES .
ARROUI YASSINE ARROUI YASSINE
ESPACE PUBLIC RECONVERTI / NOUVEAU
COMPOSITION ET MATERIAUX URBAINS

PLACE EL FEDDAN FAIT PARTI DES PLACES PUBLIC NOUVE NOUVELLES , QUE ÇA SOIT LA PREMIERE OU
LA SECONDE VERSION , LES DEUX FONT PONT ENTRE LE PALAIS , L’ANCIENNE MEDINA ET L’NSANCHE
MARQUANT AINSI LE RAPPORT CULTUREL ET HISTORIQUE ENTRE TOUTS CES ELEMENTS.

LES ESPACES PUBLICS


LÀ-DESSUS SONT LES ESPACES
PUBLIC QU’ON PEUT QUALIFIEE
DE NOUVELLE GENERATION OÙ
LE PAYSAGE , UN SIGNE DE
PATRIMOINE OU BIEN UN
MONUMENT EST AU COEUR DE
CET ESPACE , EN GARDANT DANS L’ESPACE PUBLIC SUR LA RIVE DE L’OUED EST L’UN DES SYMBOLE DE RECONCILIATION ENTRE LES DEUX
LA REFLEXION UNE CERTAINE RIVE , CECI EN METTANT EN EVIDENCE LE PAYSAGE NATUREL QUE CA SOIT L’OUED OU LE PAYSAGE MAON-
POLYVALENCE QUE ÇA SOIT EN TAGNARD DE L’AUTRE RIVE , CHOSE QUI REND L’IMPACT DE CET ESPACE TRES IMPORTANTS DANS LE DEVEL-
TERME DE VOCATION OU DE OPPEMENT URBAIN DE LA VILLE ET PLUS PRECISEMENT DANS LA ZONE DE LA PLEIN DE L’OUED MARTIL .
SERVICE PROPOSES . 3
ARROUI YASSINE ARROUI YASSINE
PROGRESSION ET DEVELOPPEMENT
PROBLEMATIQUE

EN ANALYSANT LES ESPACE PUBLICS DANS LA


VILLE DE TETOUAN ON RESSORT AVEC UNE CER-
TAINE LOGIQUE DANS LA TRANSFORMATION DES
ESPACE PUBLICS A TRAVERS LE TEMPS , MAIS
AUSSI LE SENS PAR LEQUEL SE DEVELOPPE LES
ESPACES PUBLICS DASN LE TERRITOIRE . CHOSE
QUI RESSORT , ET QUI EST TRES MARQUANT , LE
FAIT QUE LES ESPACES 1
PUBLICS SONT CONCETRES QUE D’UNE SEUL
RIVE DE L’OUED , CHOSE QUI APPUI LE FAIT QU’ON
COSIDERE JUSQU’A PRESENT L’OUESD COMME
UN ELEMNET DE RUPTURE .
MALGRE ÇA LES SENS DU DEVELOPPEMENT DES
ESPACES PUBLICS PERMETTENT UNE LIAISON
QUAND ON REGROUPE ENTRE LES DEUX RIVES , AINSI L’OUED PASSERA
L’ENSEMBLE ON S’APERCOIT D’UN ELEMNT DE RUPTURE A UN AXE DE SYME-
QU’IL Y A MALGRE TOUT UNE TRIE ET DE CONTINUITE URBAINE .
CERTAINE LOGIQUE QUI
REGISSENT LE DEVELOPPEMENT
DES ESPACES PUBLICS , ON
REMARQUE AUSSI LA FAIBLE
PRESENCE DES ESPACES
PUBLICS AU NIVEAU DE LA RIVE
DROITE .

1 - EVOLUTION DES ESPACE PUBLICS 2


2 - SENS DU DEVELOPPEMENT
ARROUI YASSINE ARROUI YASSINE
SYNTHESE ESQUISSE DU
RAPPORT ESPACES PUBLICS ET ESPACES VERTS ZONAGE

AU NIVEAU DE CETTE
AU NIVEAU DE CETTE
THEMATIQUE LA SULUTION QUI
THEMATIQUE LA SULUTION QUI
PARRAIT PLAUSIBLE ,ET A GRAND
PARRAIT PLAUSIBLE ,ET A GRAND
POTENTIEL , EST DE PORSUIVRE
POTENTIEL , EST DE PORSUIVRE
LE DEVELOPPEMENT ET
LE DEVELOPPEMENT ET
L’EVOLUTION DES ESPACES
L’EVOLUTION DES ESPACES
PUBLICS DE L’AUTRE RIVE , EN
PUBLICS DE L’AUTRE RIVE , EN
TENANT COMPTE DES
TENANT COMPTE DES
COMPOSANTES DE CET RIVE ET
COMPOSANTES DE CET RIVE ET
EN CHANGEANT L’ORDRE DES
EN REGROUPANT LA COM-
EN CHANGEANT L’ORDRE DES
DISPOSITION DES DIFFERENTS
DISPOSITION DES DIFFERENTS
ZONAGE DES ESPACES PUBLICS
POSANTE MINERALE ET ENVI- TYPES D’ESPACE PUBLICS .
TYPES D’ESPACE PUBLICS . DE L’AUTRE RIVE
RONNEMENTALE ,ON S’APERCO-
IT D’UNE CERTAINE CORELATION
ENTRE LES DEUX ; LES DEUX TIS-
SUS SONT MAJORITAIREMENT
ENSEMBLES CE QUI POURRAIT
ETRE UN JALON DE BASE DE LA
CONCEPTION DE
L’ESPACE PUBLIC DE LA VILLE .
DONC ON AYANT CETTE IDEE A
L’ESPRIT UNE QUESTION SE POSE
; QUANT EST IL DE L’OUED ? POUR-
QUOI IL N’EST PAS CONCIDERER
COMME UN ESPACE PUBLIC
ENVIRONNEMENTALE ?
ARROUI YASSINE ARROUI YASSINE
SALMA EL BOUYAHYAOUI SCHÉMA D’ACTEURS

Le souverain royal
Commande du Maroc

Sous-commande

Souveraineté

Ministre de l’Indus- Ministre du Tourisme, Ministre de l’Écono-


Action trie, du Commerce et de l’Artisanat, du mie, des Finances
Ministre de l’Equipe-
Ministre de
ment, du Transport,
de l’Économie verte Transport aérien et de et de la Réforme de l’intérieur
de la Logistique et
et numérique l’Économie sociale l’Administration
de l’Eau

Etat marocain

Régional

Sous-régionale Wilaya et conseil


de la région
Tanger Tétouan
Locale Houceima

Maitrise d’oeuvre
DIVERS ACTEURS RENTRENT
DANS LE CADRE DE LA GOU- Maitrise d’ouvrage ‘Agence pour la
Promotion et le Dé-
Province de
Société Maro- CDG Agence du Bassin Tétouan/Pré-
VERNANCE TERRITORIALE DU STAVOM
veloppement Econo-
mique et Social des caine de l’Indus- Hydraulique du fecture de Mdiq
PROJET D’AMÉNAGEMENT DE Terrain Provinces du Nord trie Touristique Loukkos (ABHL) Fnideq
(APDN)
OUED MARTIL. A TRAVERS CETTE
THÉMATIQUE, ON AURA UNE IN-
TRODUCTION À CES ACTEURS-LÀ,
AINSI QUE LEUR MISSIONS ET Commune
FONCTIONS. Bureau d’étude Bureau Architectes
Bureau de urbaine de
contrôle Tétouan/Martil
d’urbanisme

Projet
Les habitants et
d’aménagement usagers
Oued Martil
LE SOUVERAIN ROYAL DU MAROC: LE ROI MOHAMED 6
FRISE TEMPORELLE DES DATES CLÉS

Le roi est le chef politique suprême. Les attributions du Roi définies par la Constitution sont détaillés sur les articles 47 à 59, on en cite: Il préside le Conseil des
ministres ; peut renvoyer n’importe quel ministre, limoger le chef du gouvernement, dissoudre le Parlement, suspendre la constitution, appeler à de nouvelles
élections, ou diriger par dahir (décret royal). Le roi est le chef des armées et chef religieux du pays («Le Commandeur des Croyants»).

26 Septembre 2014
Février 2010 Lancement par le Roi Moham-
med VI, d’un programme de gé-
Lancement du programme
de développement Urbain néralisation de la desserte viaire
Juin 2006 visant la restructuration des villes de Tétouan, M’diq,
Fnideq et Martil et de la couver-
Lancement du programme de 42 quartiers de la ville
de dépollution de l’Oued dont 9 sur la plaine de ture de ces villes par les réseaux
Martil. l’oued Martil. d’eau potable et d’assainisse-
ment liquide
12 Avril 2014
Signature devant Sa Majesté le Roi
Mohammed VI, de 3 conventions
concernant: Programme de réamé-
nagement de l’espace urbain et
économique de la ville de Tétouan, 20 Octobre 2015
Programme de réaménagement de Lancement par Sa Majesté
Décembre 2000 2008 l’espace social de la ville de Tétouan, le Roi Mohammed VI, Que
Inondations de la plaine de Démarrage des travaux Signature d’une convention relative à Dieu L’Assiste, des travaux
l’oued Martil de construction du la création de la société d’aménage- d’aménagement et de reca-
barrage Oued Martil ment de la vallée de Oued Martil librage de l’Oued Martil
LE GOUVERNEMENT MAROCAIN RÉGION DE TANGER TÉTOUAN HOUCEIMA

Le Roi nomme le chef du gouvernement au sein du parti politique arrivé en tête des élections des membres de la chambre des représentants et au vu de leurs En 2015, le Maroc se dote d’un nouveau découpage territorial, annoncé par le projet de régionalisation avancée de 2011. Il y a 12 régions et wilayas, rassemblant
résultats. 75 préfectures ou provinces (13 préfectures et 62 provinces), elles-mêmes regroupant 1 503 communes.
Sur proposition du chef du gouvernement, le Roi nomme les membres du gouvernement. La région dispose d’un organe délibérant, le conseil régional élu, d’un organe exécutif, le président, élu par l’assemblée. L’action régionale s’exécute sous le con-
Le Gouvernement exerce le pouvoir exécutif. Sous l’autorité du Chef du Gouvernement, le Gouvernement met en œuvre son programme gouvernemental, assure trôle du wali de la région, représentant le pouvoir central. Le monarque nomme les walis sur proposition du chef du gouvernement.
l’exécution des lois, dispose de l’administration et supervise les établissements et entreprises publics et en assure la tutelle. La région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma est composée de deux préfectures et de six provinces:
Le Chef du Gouvernement exerce le pouvoir réglementaire et peut déléguer certains de ses pouvoirs aux ministres. Les actes réglementaires du Chef du Gouver- - préfecture de Tanger-Asilah ;
nement sont contresignés par les ministres chargés de leur exécution. - province de Fahs Anjra ;
- préfecture de M’diq-Fnideq ;
- province de Chefchaouen ;
- province de Larache ;
- province d’Ouezzane ;
- province de Tétouan ;
- province d’Al Hoceïma.
RÉGION DE TANGER TÉTOUAN HOUCEIMA DÉCONCENTRATION DU POUVOIR CENTRAL

Le conseil régional est l’assemblée délibérante de la région, élue par les électeurs de la région. À l’instar des autres collectvités territoriales, ses membres sont Dans le cadre de la déconcentration, menée parallèlement à la décentralisation et mise en œuvre par l’Administration, le Dahir no 1-08-67 du 31 juillet 2008 re-
élus pour une durée de six ans. connaît plusieurs échelons administratifs avec, à la tête de chacun, des agents d’autorité dépendant du ministère de l’Intérieur.

L’article 73 de la loi organique no 59-11, relative à l’élection des membres des conseils des collectivités territoriales14, fixe le nombre des membres du conseil - le wali, haut fonctionnaire aux wilayas, qui correspondent aux régions.
régional proportionnellement à la population de chaque région. Ainsi, le tableau ci-après résume les dispositions de l’article cité. - le gouverneur, haut fonctionnaire aux préfectures ou provinces.
- le pacha (haut fonctionnaire à la tête des pachaliks) ou le chef de cercle (haut fonctionnaire à la tête des cercles). Les pachaliks correspondent aux municipal-
ités et les cercles constituent un échelon intermédiaire entre la préfecture ou province et le caïdat en milieu rural.
- le caïd, haut fonctionnaire à la tête des caïdats, qui regroupent une ou plusieurs communes rurales.
Le schéma suivant représente toute les échelles mentionnées.
LE CONSEIL COMMUNALE DE TÉTOUAN STAVOM

La commune urbaine de Tétouan et de Martil, sont toute les deux doté d’un conseil communale. Ce conseil est l’organe qui assure la gestion des affaires de la Instituée par Décret n° 2-14-532 du 4 chaoual 1435(1er août 2014), la Société d’Aménagement de la Vallée de l’Oued Martil, par abréviation (STAVOM) a été créée
ville. Ses prérogatives sont fixées par la Loi Organique n° 113-14 relative aux communes qui confère à ces dernières des compétences propres, des compétenc- en mars 2015, en vue d’aménager la plaine en un espace fédérateur de convergence et de convivialité.
es partagées avec l’État et des compétences qui lui sont transférables par ce dernier.
Société Anonyme d’un Capital Social de 480 Millions de Dhs, la STAVOM a pour principaux actionnaires : l’Etat, Agence du Bassin Hydraulique du Loukkos
Les compétences propres concernent : (ABHL), la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), l’Agence pour la Promotion et le Développement Economique et Social des Provinces du Nord (APDN), Société
- La mise en place d’un Plan d’action communal pour six années, son suivi, son actualisation et son Marocaine de l’Industrie Touristique (SMIT), Région Tanger-Tétouan, Assemblée Provinciale de Tétouan et les Communes Urbaines de Tétouan et Martil.
évaluation
- La création et gestion des services et équipements nécessaires à l’offre des services de proximité aux
citoyens
- L’exercice de compétences en matière d’urbanisme, de construction et d’aménagement du territoire
communal
- Le développement de la coopération internationale en concluant des conventions avec des acteurs internationaux et en recevant des financements internation-
aux après accord des pouvoirs publics nationaux.

Les compétences sont partagées avec l’État dans les domaines suivants :
- le développement de l’économie locale et la promotion de l’emploi ;
- la préservation du patrimoine local et son développement ;
- la mise en œuvre des mesures nécessaires à la promotion et l’encouragement des investissements privés.
STAVOM STAVOM

La Société d’Aménagement de la Vallée de Oued Martil (STAVOM) est : Pour mener à bien sa mission, la Société prévoit un organigramme se reposant sur deux pôles qui englobent les besoins de la stratégie intégrée de l’aménage-
ment de la Vallée de l’Oued Martil.
- Administrée par un Conseil d’Administration qui exerce un pouvoir décisionnel sur toutes les grandes orientations et actions de la société et dont la composi- Chaque Pôle s’occupera d’un ou plusieurs axes de la stratégie et ce pour une plus grande efficacité. Aussi, il est prévu des entités supports qui accompagneront
tion est la suivante : les pôles dans la réalisation de leurs missions.

Le Wali de la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceima


Président de la Région Tanger-Tétouan- Al Hoceima
Président de l’Assemblée Provinciale de Tétouan
Président de la CU de Tétouan
Président de la CU de Martil
Directeur Général APDN
Directeur de l’ABHL
Directeur Général CDG
Président du Directoire de la SMIT
Directeur de la DEPP, MEF
Directeur de la Direction du Budget, MEF
Directeur de la Direction des domaines, MEF

- Gérée par le Directeur Général qui relais les décisions du Conseil d’Administration et veille au bon fonctionnement de l’ensemble des entités de la Société et la
réalisation des missions qui lui sont attribuées.
STAVOM LA CAISSE DE DÉPOT ET DE GESTION (CDG)

Les missions confiées à la STAVOM se déclinent comme suit : Créée suite au Dahir n° 1-59- 074 (1er chaabane 1378, 20 mars 1959) est une institution financière publique qui gère l’épargne à long terme au Maroc. Compte
tenu de ses atouts importants, il constitue également un important investisseur dans le pays, en particulier dans le secteur du tourisme. Il possède de nombreus-
- L’aménagement, le développement, l’exploitation, la gestion et la commercialisation du Projet ; es filiales opérant dans divers secteurs de l’économie.
- L’exercice de toute activité et la conclusion de tout partenariat en vue de la mise en œuvre et du développement du projet dans les meilleurs délais ; Créée en 1959 au lendemain de l’Indépendance du Maroc, la Caisse de Dépôt et de Gestion du Maroc (CDG) a constitué pour les Pouvoirs Publics un organisme
- La réalisation de toute mission dans le cadre de tout contrat et convention qu’elle conclut avec l’Etat ou toute autre personne morale de droit public ou privée ; de sécurisation de l’épargne nationale via une gestion rigoureuse des dépôts.
- L’aménagement, le développement, l’exploitation, la gestion et la commercialisation de Projets immobiliers dans le périmètre d’intervention de la société ; Son organisation s’articule désormais autour de 4 grands domaines d’activité : Gestion de l’Epargne et Prévoyance / Développement Territorial / Tourisme / Ban-
- L’acquisition, la construction, l’exploitation, la gestion et la commercialisation de tout projet, pour son propre compte ou pour le compte des tiers, à vocation rés- que, Finance et Investissement.
identielle, touristique, industrielle, commerciale et sociale.
- Et de manière générale, la société peut effectuer toutes opérations commerciales, mobilières, immobilières et financières se rattachant directement ou indi-
rectement à son objet social ainsi que toutes participations directes et indirectes, sous quelque forme que ce soit, dans les entreprises poursuivant des buts sim-
ilaires ou connexes.
AGENCE DU BASSIN HYDRAULIQUE DU LOUKKOS (ABHL) L’ AGENCE POUR LA PROMOTION ET LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DU NORD

Instituée par le Décret 2-00-476 du 14 novembre 2000 en application de la Loi sur l’Eau 10/95, l’Agence du Bassin Hydraulique Loukkos est un établissement L’ Agence pour la Promotion et le Développement économique et social des préfectures et provinces du Nord du Royaume (APDN), créée en 1996, suite au Dé-
public nouveau au service du secteur de l’eau dans la région et dont le rôle est de veiller à la mise en cohérence de la politique de l’eau à l’échelle des bassins ver- cret n° 2-95-704 du 19 rejeb 1416 (12 décembre 1995) pris pour l’application de la loi n° 6-95, est la première agence nationale de développement à vocation
sants du Nord et l’instauration d’une gestion de proximité concertée avec les opérateurs du secteur de l’eau. territoriale.
L’Agence est un établissement public rattaché à la primature et jouissant de l’autonomie financière. Son périmètre d’intervention s’étend aux deux régions de Tan-
ger-Tétouan et Taza-Al Hoceima-Taounate.
Elle est administrée par un Conseil d’Administration présidé par le Premier Ministre et composé de ministres, présidents de régions et présidents des assem-
blées préfectorales et provinciales.
L’APDN agit selon ses missions en coordination avec les autres acteurs du développement pour faire des régions du Nord, longtemps en retard de développe-
ment mais aux potentialités importantes, un modèle de développement régional intégré.

Les Missions:

-Améliorer les conditions de vie des populations du Nord à travers la mise en œuvre de programmes de développement économique et social intégrés
-Renforcer la compétitivité du Nord en soutenant l’investissement et les secteurs productifs
-Valoriser les initiatives locales de développement en leur proposant un appui technique et financier
LA SOCIÉTÉ MAROCAINE D’INGÉNIERIE TOURISTIQUE – SMIT

La Société Marocaine d’Ingénierie Touristique – SMIT est une institution publique créée en Décembre 2007 par l’Etat Marocain dans le but de mettre en œuvre la
stratégie de développement du produit touristique au Maroc. Elle est une Société Anonyme (S.A.) à Directoire et Conseil de Surveillance. La société est en outre
dotée d’un comité d’audit et d’un Comité d’Investissement.
Concevoir l’offre, identifier et mettre en valeur les sites touristiques d’intérêt, mobiliser le foncier, orienter l’investissement public et privé, accompagner les inves-
tisseurs et opérateurs touristiques, faciliter leur développement au Maroc … tels sont les défis que la SMIT relève dans son quotidien.

Vous aimerez peut-être aussi