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PROJET URBAIN :
MISE EN VALEUR ET AMÉNAGEMENT
D’OUED MARTIL
ATELIER S9 - 2020
HISTOIRE
COUVERT VEGETAL
PAYSAGE
ECONOMIE
EQUIPEMENTS
VOIRIES
ACCESSIBILITÉ
TYPOLOGIE ARCHITECTURALE
FORMES URBAINES
VULNERABILITÉ
HYDROLOGIE
ESPACE PUBLIC
GOUVERNANCE
PAR BENABDILLAH ISMAIL OUED MARTIL, VUE DU PORT AVEC LA MOSQUÉE DERRIÈRE
OTMANE SORDO, DANS SON PREMIER LIVRE SUR LES ‘CHAPITRES ILLUSTRES DE L’HISTOIRE DU MAROC’, INTERPRETE LA PRESENCE DES PIERRES
ET STRATES GEOLOGIQUES SOLIDES PAR LE FAIT QUE LA MER COUVRAIT LA REGION A L’EPOQUE. SELON LUI, LES TEMPETES ET LES VENTS NE
SONT PAS SUFFISANTS POUR JUSTIFIER CES MASSES SOLIDES RETROUVEE LE LONG DU JARDIN DES ‘AMOUREUX’ (RIAD EL OCHAK) ET AINSI QU’A
D’AUTRES ENDROITS TELS QUE M’HANNECH ET DAR BRICHA, INGENIEROS.
EN EFFET, PLUSIEURS HISTORIENS CONVERGENT SUR LE FAIT QUE LA CES FALAISES DE PIERRES SONT DEVOILEE PAR DES VAGUES MARINS.
OUED MARTIL
TAMOUDA TAMOUDA
1 L’AVENUE PRINCIPALE
2 L’ESPACE PUBLIC
3 LE QUARTIER COMMERCIAL
1 LE QUARTIER RÉSIDENCIEL OUEST
2 LA PORTE OUEST
3 LA PORTE NORD
TAMOUDA TAMOUDA
VARIÉTÉ VÉGÉTALE DANS LA PLAINE DE OUED MARTIL. SELON LA MÊME SOURCE, CES EMBARCATIONS SCULPTÉE À PARTIR DES
TRONCS D’ARBRES RESSEMBLENT FORTEMENT À CELLES UTILISÉE PAR
L’HOMME PRÉHISTORIEN.
LA PRÉHISTOIRE ET OUED MARTIL LES CIVILISATIONS ANTIQUES
AU CONTRAIRE DES AUTRES COINS DU MONDE, LES POPULATIONS QUI SE SONT INSTALLÉES AU NORD MAROCAIN RECHERCHAIENT LA STA-
LA RÉGION AUTOUR DE OUED MARTIL A ÉTÉ HABITÉE DEPUIS DES MILLERAIES, À VRAI DIRE DEPUIS LES PLUS ANCIENS TEMPS. DES DYNASTIES BILITÉ ET SE CONTENTAIENT DE CE QU’ILS RÉCOLTAIENT DE LA NATURE ET DE LA MER. À UN CERTAIN MOMENT DE L’HISTOIRE, IL Y AVAIT
SE SONT SUCCÉDÉS À PROFITER DE SON CHAMPS NATUREL. CE N’EST DONC PAS ÉTRANGE DE RETROUVER DES TRACES QUI SE DISTINGUENT UNE SÈCHERESSE QUI A CAUSÉ UN EXODE DE PLUSIEURS HABITANT DE ZONES DU SUD VERS LE NORD, COMME CE QUI SE PASSAIT AU MOYEN
SELON LES QUALIFICATIONS PROVENANT DE LA MAJORITÉS DES ÈRES PRÉCÉDENTES. UNE DES GRANDES PREUVES EST LA GROTTE ‘KAHF TAHT ORIENT ARABE. LES POPULATIONS DISPERSÉE SUR LE NORD MAROCAIN ET LES AUTRES PROVENANTS DE SON SUD SE SONT FUSIONNÉS SUR LA
EL GHAR’ . PLAINE DE OUED MARTIL EN ÉCHANGEANT LES INTÉRÊTS. LES AUTOCHTONES SONT DES IBÉRIENS, DES PROVENANTS DE L’OCCIDENT OU DU
‘DANS LA RÉGION DE SIDI ABDESSALAM DL’BHAR, NOUVEAU EFFACE L’ANCIEN, ET ÉCRIT AUTREMENT. C’EST COMME ÇA QU’ON A CONSTRUIT SUD PAR CRAINTE DE SÈCHERESSE ET DE FAMINE. ALORS QUE LES NOUVEAUX ARRIVANTS SONT DES BERBÈRES INSTALLÉS À L’OUEST DU RIF ET
DESSUS DE KITAN, TAMOUDA LA MAURITANIENNE, SUR SES RESTES LES ROMAINS ON CONSTRUIT LEUR BASE MILITAIRE, ET QUAND LES MUSUL- À YEBALA.
MANS SONT ARRIVÉS, ILS ONT TROUVÉ LES TRACES DE PIERRE TAILLÉE ET TRAVAILLÉE QUI LEUR A AIDÉ À CONSTRUIRE LA BASE D’UNE NOU-
VELLE CIVILISATION QUI EST TÉTOUAN’ A ÉCRIT OTMANE SORDO, DANS SON PREMIER LIVRE. LES CIVILISATIONS SE SONT RENDU COMPTE DE L’IMPORTANCE DU CHAMPS MARITIME DEPUIS L’AUBE DE L’HISTOIRE. EN EFFET, CELUI QUI
MAITRISE LA MER MAITRISE LE SOL. MAIS LES PHARAONS DE L’ANCIENNE CIVILISATION ÉGYPTIENNE NE SE SONT RENDU COMPTE DE CETTE
RÉALITÉ QU’APRÈS UNE LONGUE PÉRIODE. ET ILS SE SONT RETROUVÉS EN DÉPHASAGE PAR RAPPORT AU DÉVELOPPEMENT DE LA CONSTRUC-
TION DES NAVIRES MARITIMES VUE QU’ILS AVAIENT L’HABITUDE DE NAVIGUER QUE SUR LE FLEUVE DU NIL. QUAND ILS ONT VOULU DÉCOU-
VRIR LE MONDE DE L’OUEST, IL ONT RECOURU AU PHÉNICIENS. VERS LA FIN DU 7ÈME SIÈCLE AVANT J.C, LE PHARAON NECKAO A CREUSÉ UN
PASSAGE RELIANT LE NIL ET LA MER ROUGE AFIN D’ALLER DÉCOUVRIR LES CÔTES AFRICAINES. SELON HERODOT (AYANT VÉCU ENTRE 484 ET
425 A.J.C) SA DÉCOUVERTE A FINIT VERS GIBRALTAR. MAIS LES CIRCONSTANCES DE CETTE HISTOIRE ET LE FAIT QU’IL S’EST REPOSÉ DANS UN
PORT COMMERCIAL CONSTRUIT PAR LES PHÉNICIENS À L’ÉPOQUE, RENSEIGNE SUR LEUR PASSAGE PAR OUED MARTIL.
LA RELATION AVEC LES ÉGYPTIENS A DONC ÉTÉ VIA INTERMÉDIAIRE, GÉNÉRALEMENT COMMERCIAL, CE QUI FAIT QUE L’INFLUENCE ENTRE
CIVILISATIONS N’EST PAS DIRECTE.
MÂCHOIRE INFÉRIEUR D’UN OURS; GROTTE ‘KAHF TAHT EL’GHAR’ , L’ÂGE NÉOLITHIQUE KAHF TAHT EL GHAR DE L’INTÉRIEUR
1 NAVIRE PHÉNICIEN DES DESSINS DE LÉON HAFFINER (HIS-
TOIRE DE MARINE MONDIALE) 2 NAVIRE DE GUERRE EGYPTIEN,
MÊME SOURCE
CÉLÉBRATION DE LA FÊTE ‘EL ANSRA’ À TARGHA CÉLÉBRATION DE LA FÊTE ‘EL ANSRA’ À MARTIL
SUR LA PLAINE DE OUED MARTIL, LA CIVILISATION LES RESTES QU’ON RETROUVE DANS LE FORT DE
DE CARTHAGE A VÉCU DIFFÉRENTS CHAPITRES TAMOUDA CONSTRUIT SUR LES RUINES DE LA
DE SON ÉPANOUISSEMENT TÉMOIGNÉ PAR DIF- CITÉ PUNICO-MAURITANIENNE, LES TRACES DES
FÉRENTES TRACES RETROUVÉES À L’ENTOURAGE TOURS ET FORTIFICATIONS MILITAIRES À PLU-
DE OUED MARTIL. SIEURS POINTS STRATÉGIQUES TÉMOIGNENT LA
CONQUÊTE ROMAINE DU TERRITOIRE AUTOUR
LE COMMERCE DE CARTHAGE A CONTRIBUÉ EN DE OUED MARTIL. EN EFFET, L’HISTORIEN SORDO
L’ÉLABORATION DE FORTS LIENS ÉCONOMIQUES OTMANE JUSTIFIE L’ABANDON DES HABITANTS
ENTRE DIFFÉRENTS PAYS DU MOYEN ORIENT ET LOCAUX DE LEURS CHAMPS ET DOMAINES PAR LA
OCCIDENT, AINSI QU’AVEC LES DIFFÉRENTS PAYS DE PRÉSENCE DES FORCES ROMAINES QUI LUI SONT
L’AFRIQUE DE NORD. RELIANT DONC LES CÔTES DE HOSTILES. IL AJOUTE QUE CES DOMAINES SONT PAR
LA MÉDITERRANÉE AVEC LES CÔTES DE L’ATLAN- LA SUITE REMPLACÉS PAR DES CENTRES MILITAIRES
TIQUE, LES PLAINE AVEC LES SAHARA ET ÉGALE- ROMAINS. CES DERNIERS VIVAIENT SOUS LA TER-
MENT ELLE A RENFORCÉ L’ÉCHANGE CULTUREL REUR DE LA NAISSANCE D’UN NOUVEL EMPIRE, ILS
ENTRE LES HABITANTS DE L’AFRIQUE DE L’EST ET ONT COMMENCÉ À SE CRÉER DES ENNEMIS S’ALLIER
CEUX DE L’OUEST. AVEC LES UNS CONTRE LES AUTRES, DANS LE BUT
DE CRÉER LA DISPERSION ET DONC DE MAITRISER
LA CHUTE DE CETTE CIVILISATION A ÉTÉ PAR LES LE TERRITOIRE.
ROMAINS, CES DERNIERS ONT ÉTÉ REFUSÉS PAR OUED MARTIL ÉTAIT L’ENTRÉE POUR LES ROMAINS
LES HABITANTS LOCAUX. LES ROMAINS ONT DONC DANS LEURS CONQUÊTES, AUTOUR DUQUEL ILS PARTIE DE LA FLOTTE AVEC LEQUEL ROME EXEMPLE DE NAVIRES DE GUERRE UTILISÉS DANS
BRULÉ ET DÉTRUIT LEURS CENTRES À SIDI ABDES- CHERCHAIENT À PROLONGER LEUR POUVOIR. LEUR A IMPOSÉ SON POUVOIR SUR LES RÉGIONS LA CONQUÊTE ROMAINE À TRAVERS LA MÉDI-
SALAM DL’BHAR ET À TAMOUDA. RÈGNE A DURÉ 6 SIÈCLES. AVANT L’ARRIVÉE DES MÉDITERRANÉENNES TERRANNÉE
VANDALES.
EXEMPLE DE NAVIRES DE GUERRE DE
CARTHAGE
LA PRÉHISTOIRE - LE PASSAGE DES VANDALES LE PASSAGE DES VIKINGS
LES HABITANTS DANS DIFFÉRENTES RÉGIONS DU LES VIKINGS SONT UN PEUPLE CONNU PAR LA
NORD MAROCAIN SOUFFRAIENT DE L’HOSTILITÉ DÉTERMINATION ET LA FORCE DE VOLONTÉ ET DE
DES ROMAINS ET DE L’EXPLOITATION FLAGRANTE COURAGE. ILS SE DISTINGUENT PAR LEURS CAPAC-
DE LEURS TERRES ET LES TAXES QU’ILS LEURS IMPO- ITÉ D’ATTAQUER ET DE FUIR RAPIDEMENT, C’EST
SAIENT. AU MÊME TEMPS, DES MINORITÉS DES PEU- POUR CELA QU’ON PEUT DIRE QU’ILS AVAIENT UN
PLES EUROPÉENS ÉTAIENT ENTRAIN DE FORMER CHAMPS ET MOUVEMENTS DES VANDALES EN EUROPE ET EN MÉDITERRANÉE EMPIRE FANTÔME. COMME ILS ÉTAIENT PLUS AC- CHAMPS ET MOUVEMENTS DES VIKINGS EN EUROPE ET EN MÉDITERRANÉE
DES UNIONS POUR LUTTER CONTRE LA PAUVRETÉ TIFS SUR LES DOMAINES MARITIMES QUI LEUR EST
ET LA RARETÉ DES RESSOURCES. CES MINORITÉ LA SOURCE DE NOURRITURE ET DE POUVOIR.
COMME LES VANDALES ET LES GOTHS SE SONT L’HISTORIEN OTMANE SORDO, DANS SON PREMIER
TROUVÉS DONT L’OBLIGATION DE PARTIR VERS LE LIVRE, CONSTATE LA RESSEMBLANCES ENTRE CES
NORD DE L’AFRIQUE. LES VANDALES QUI SONT AR- CARACTÈRES ET QUELQUES HOMMES QU’ON PEUT
RIVÉS AU MAROC ONT TROUVÉ DONC DES ALLIÉS RENCONTRER DANS LE SOUK DE GHOMARA, CES
POUR ATTAQUER LES ROMAINS ET RÉCUPÉRER HOMMES SONT PHYSIQUEMENT DISTINCTS COMME
LEURS TRÉSORS. D’APRÈS OTMANE SORDO, DANS S’ILS VENAIENT DE LA NORMANDIE. IL COMPARE
SON PREMIER LIVRE, LES VANDALES SE SONT DONC ÉGALEMENT LES NAVIRES FABRIQUÉS PAR LES VI-
ENCOURAGÉS À CONQUÉRIR LE NORD AFRICAIN, KINGS, ET QUI SE CARACTÉRISENT PAR LEUR SO-
ET ONT COMMENCÉ PAR L’ENTRÉE DU BOGHAZ À LIDITÉ ET PETITE TAILLE ET LÉGÈRETÉ, AVEC LES
TANGER, ENSUITE À CEUTA EN 429 J.C. AIDÉS PAR NAVIRES FABRIQUÉS À RIO MARTIN POUR DES FINS
LES HABITANTS LOCAUX CONTRE LES ROMAINS MILITAIRES OU POUR LA PÊCHE. CES MÊME AUTEUR
JUSQU’À ARRIVER À CARTHAGE SANS RÉSISTANCE DIT QUE LES VIKINGS ONT ATTAQUÉ LES CÔTES
EN 439 J.C. MAROCAINES EN 850 J.C, ENSUITE LES DANOIS LES
À PARTIR DE CELA, ON DÉDUIT QUE LA CHUTE DES ONT SUIVI EN 859. LES VIKINGS ÉTAIENT DE RE-
ROMAINS A ÉTÉ PAR LES VANDALES, ET C’EST DANS L’IMAGE TYPIQUE CHEZ LES EUROPÉENS À VOLS, MEURTRES, ET DESTRUCTION, COMME EST
TOUR AU DÉBUT DU 10ÈME SIÈCLE LES VIKINGS TIRANT LE ‘DAKKAR’(TYPE DE NAVIRES DES VI- LES VIKINGS UTILISAIENT DES CORBEAUX AFIN DE SE
CETTE MANIÈRE QU’ON VA ASSISTER À UNE DIS- PROPOS DES VANDALES, QUI LEUR A EMPÊCHÉ L’IMPRESSION DES EUROPÉENS À PROPOS DES KINGS) DE LA MER, C’EST ÉGALEMENT DE CETTE MANIÈRE RENSEIGNER SUR LA PLAGE. SI LES CORBEAUX NE RE-
PARITION BRÈVE DE TÉTOUAN DES LIVRES DE L’HIS- D’EN PARLER DANS L’HISTOIRE VANDALES QU’ON TIRE ‘CHEBEK’ DE LA MER À MARTIL VIENNENT PAS, ILS SAVENT QU’IL A UNE PLAGE DANS
TOIRE, JUSQU’À L’AVÈNEMENT DES MUSULMANS. LEUR DIRECTION.
OUED MARTIL ET LES MOUVEMENT OUED MARTIL ET LES MOUVEMENT ARABO-ISLAMIQUES
ARABO-ISLAMIQUES
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DE RÉCUPÉRER LES BIENS NI DE CHERCHER LA FOR- DE L’HISTOIRE DU MAROC’
TUNE, MAIS DE BÂTIR UNE MOSQUÉE OU PLUS EN TARIK IBN ZIYAD AU PREMIERS RANGS DE LA PROXIMITÉ DES MODES DE VIE AU SA- CONSTRUCTIONS SUR LES BORDS DE
FONCTION DU BESOIN, QUI SERA PAR LA SUITE LE SON ARMÉE DANS UNE BATAILLE HARA ET AU NORD AFRICAIN A PERMIS L’OUED, AVEC UN ASPECT ARABE
NOYAU D’UNE PROCHAINE AGGLOMÉRATION COM- L’INTÉGRATION DES DEUX
POSÉE DE BERBÈRES QUI SONT FASCINÉS PAR CETTE
CULTURE, DONC CONVERTIS EN ISLAM.
C’EST DANS CE SENS QUE LA VILLE DE TÉTOUAN A
ÉTÉ FONDÉE.
LE RAPPROCHEMENT ENTRE LES COUTUMES AR-
ABES ET BERBÈRES À L’ÉPOQUE JOUAIT UN GRAND
RÔLE DANS LA CRÉATION D’UNE VIVABILITÉ.
PROBABLEMENT PARCE QUE L’INSTALLATION À BORD D’UN ACCÈS FLUVIAL EST VUL-
NÉRABLE VIS À VIS DES ENNEMIS, OU PROBABLEMENT PAR CE QUE L’EXPÉRIENCE ARA-
BO-MUSULMANE EST VENUE AVEC LA NOUVELLE IDÉE DE SE POSITIONNER SUR LA
LES 7 NOMS DE TÉTOUAN EN ARABE MONTAGNE POUR À LA FOIS SURVEILLER LE FLEUVE ET LA MER. OU PEUT ÊTRE COMME
EXTRAIT DE ‘BRÈVE HISTOIRE DE TÉTOUAN’ ÉCRIT PAR AHMAD DAOUD ON L’A CITÉ, LA MÉDINA S’EST DÉVELOPPÉE AUTOUR D’UNE MOSQUÉE ET NON PAS TRÈS
PROCHES DES RÉCOLTES ET RICHESSES ...
MÉDINA DE TÉTOUAN
OUED MARTIL
LES GRENADINS MURAILLES ET PORTES DE LA MÉDINA
Muraille
ENTRE SAKIA FOKIA ET LGHERSA KBIRA, SOURCE: HISTOIRE DE TÉTOUAN PAR AHMAD DAOUD LES 7 PORTES DE LA MÉDINA , VOIES, JARDIN ET PLACES DE MARCHÉ.
ANCIENNE PHOTO DE BAB TOUT , C’EST LA PORTE OUEST DE LAQUELLE ANCIENNE PHOTO DE BAB NOUADER , À COTÉ DUQUEL ON VOIT LE GRAND BORJ ANCIENNE PHOTO DE LA PLACE FEDDAN QUI ÉTAIT UN SOUK. ON CIMETIÈRE DE LA MÉDINA, ON Y VOIT UN ARBRE AU CENTRE ET À SA GAUCHE
SORTAIT LES VOYAGEURS VERS TANGER, KSAR KBIR, FES .. SOURCE: LIVRE DE DÉTRUIT RÉCEMMENT À CAUSE DE LA NÉGLIGENCE . SOURCE: LIVRE DE L’HISTOIRE VOIT À DROITE LE PALAIS AL MICHOUAR DES MAUSOLÉES DES RÉSISTANTS. MÊME SOURCE
L’HISTOIRE DE TÉTOUAN PAR AHMAD DAOUD DE TÉTOUAN PAR AHMAD DAOUD
SUR LE PORT DE RIO-MARTIN, A ÉTÉ SIGNÉ LE D’APRÈS OTMANE SORDO, L’AMIRAL NELSON
PREMIER TRAITÉ DE PAIX ET D’AMITIÉ ENTRE ET SES TROUPES EN 1795 ,AVANT DE PARTIR À
LE MAROC ET LA GRANDE BRETAGNE EN 1721, L’EST DE LA MÉDITERRANÉE, POUR CHÂTIER
PAR L’AMBASSADEUR D’ANGLETERRE CHARLES LA FLOTTE DE NAPOLÉON BONAPARTE QUI
STEWART ET LE REPRÉSENTANT DE L’EMPERE- OCCUPA L’ÉGYPTE POUR COUPER LE CHEMIN
UR MAROCAIN MOULAY ISMAEL AHMED AU COMMERCE ANGLAIS AVEC LES PAYS DU
ALI RIFI, SUR LE NAVIRE ANGLAIS ‘DOVER’. MOYEN EXTRÊME ORIENT, VINRENT SE REPOS-
CE PACTE A EUT COMME CONSÉQUENCE LA ER ET SE REVITALISER EN LÉGUMES ET FRUITS
LIBÉRATION DE MILLIERS DE PRISONNIERS FRAIS ET AUTRES VICTUAILLES AU PORT RIO
ANGLAIS. MARTIN.
EXEMPLE D’UN NAVIRE IMPÉRIAL À L’ÉPOQUE RIO MARTIL AU DÉBUT DU 20ÈME SIECLE ILLUSTRTION DU PORT FLUVIAL DANS UNE AUTRE ÉPOQUE
TERREUR CAUSÉE PAR LE CORSAIRE SUR LES CÔTES
IBÉRIQUES
LE PORT RIO MARTIN EST PLUS À DROITE, TANDIS QUE LA PHOTO DÉFINIT LA SITUATION
DE TÉTOUAN PAR RAPPORT À CEUTA, LE DÉTROIT DE GIBRALTAR ET LES CÔTES SUD DE LA
PÉNINSULE
PARMIS LES INVESTISSEMENTS DES JUIFS, LA FONDATIONS D’UN NOMBRE DE BRIQUETERIES SUR LES BERGES DE OUED MARTIL. . CES PROJETS INDUSTRIELS TELS CONÇUS EN PREMIER LIEU ONT
VEILLÉ À S’ELOIGNER DE LA VILLE, MAIS AVEC LES EXTENSIONS DE LA VILLE CES INDUSTRIES COMMENCENT À CRÉER DES CONFLITS AVEC L’URBANISATION PROVENANTE DE TÉTOUAN. LES BRI-
QUETERIES RISQUES D’ETRES DÉMOLIES SURTOUT
FELIPPE III
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DE TÉTOUAN QUI DEVIENT ALORS UN IM-
PORTANT PORT D’ÉCHANGES, UN DES PRIN- USINE DE BRIQUES ACTUELLEMENT RESTES DE BRIQUETERIE ENTRÉE D’UNE ANCIENNE BRIQUET-
CIPAUX CENTRES DE COMMERCE AVEC EN ARRÊT ERIE
L’OCCIDENT ET LE SIÈGE DES AMBASSADES
ÉTRANGÈRES. DE NOMBREUX JUIFS JOUENT
UN RÔLE MAJEUR DANS LA VIE COMMERCIALE
DE LA CITÉ ET MULTIPLIENT LES CONTACTS
AVEC L’EMPIRE OTTOMAN (LA PALESTINE
EN PARTICULIER), LE MAGHREB, LIVOURNE,
LONDRES, AMSTERDAM, GIBRALTAR ET, BIEN
SÛR, AVEC L’ESPAGNE. VERS LA FIN DU SIÈCLE,
ELLE ACCUEILLE DES MARRANES PORTUGAIS
AINSI QUE DES JUIFS VENUS D’AUTRES VILLES
DU MAROC ET ELLE POURSUIT SON DÉVELOP-
PEMENT.
LE NAVIRE D’ALVARO ET GUZMAN PREMIER AUTRE SCÈNE IMAGINAIRE DE LA BATAILLE DES 3 ROIS
LA GUERRE HISPANO-MAROCAINE LES RÉSEAU DE VOIES FERRÉES
LANGUEDOC, UN DES PREMIERS BATEAUX DE GALEOTA, CORSAIRE VUE AU PORT MARTIN (EN
1-AU DÉPART, IL S’AGISSAIT D’UN SIMPLE
VAPEUR (1859) 1781)
PHARE CONSTRUIT À L’ÉPOQUE DU CALIFA
ABDERRAMAN III QUAND LA PAIX FUT IN-
VUE AÉRIENNE SUR RIO MARTIN , PORT ET EMBOUCHURE EN 1943 ON VOIT DANS CETTE ILLUSTRATION LE RÔLE STRATÉGIQUE DU BURJ
STAURÉE, TOUT COMME LES RELATIONS ET
LES ÉCHANGES COMMERCIAUX ENTRE LA
RÉGION ET L’ANDALOUS.
D’APRÈS L’HISTORIEN FRANÇAIS JEAN 2-EN PERDANT DU TERRAIN ET D’EMPRISE SUR
LUI MIÈGE, AVANT QUE TANGER NE SOIT LA PÉNINSULE ET LA MER D’ALBORAN, LES
RÉCUPÉRÉE DE L’EMPRISE DES ANGLAIS EN MÉRINIDES FURENT FORCÉS D’ÉLIMINER LE
1689, RIO MARTIN ÉTAIT LE SEUL PORT SOUS RÔLE DU PHARE ET DE L’ENTOURER D’UN FOR-
LA DYNASTIE MAROCAINE, CE QUI FAISAIT DE TIN AFIN DE POUVOIR DÉFENDRE LEUR PORT
TÉTOUAN LE CENTRE QUASIMENT UNIQUE DE FLUVIALE DE RIO MARTIN.
TOUTES LES ACTIVITÉS COMMERCIALES, DI- 3-LE ‘BURJ’ ÉTANT TRÈS ENDOMMAGÉ PAR LES
PLOMATIQUES, DE TRANSPORT ET RELATIONS ATTAQUES PORTUGAISES, SITT AL-HURRA FUT
INTERNATIONALES DE L’ÉTAT. LE PORT RIO OBLIGÉE DE LE RÉFORMER ET DE CONVERTIR
MARTIN GARDA LA PLUS IMPORTANTE ACTIV- SA TOUR CENTRALE APPARTENANT À L’AN-
ITÉ MARITIME AVEC LA MÉDITERRANÉE ET CIEN PHARE EN BLOCKHAUS RÉSISTANT AU
AUTRES PORTS DE L’OCCIDENT EUROPÉEN. FEU ENNEMI.
IL ÉTAIT EN CONTACT RÉCIPROQUE AVEC 4-EN 1759 IL FUT À NOUVEAU RECONSTRUIT
LES MONTAGNES DE GIBLARTAR, CADIX, PAR LE SULTAN ALAOUITE SIDI MOHAMED
MARSEILLE, GÈNE ET LIVROUNE, RAGOS, BENABDALLAH
TRIPOLI, ALEXANDRIE, CONSTANTINOPLE, 5-EN 1860 LORS DE L’OCCUPATION DE RIO
LONDRES, AMSTERDAM À TRAVERS LE PORT MARTIN PAR LES ESPAGNOLS, CEUX-CI SUB-
DE LISBONNE... JUSQU’AU MOMENT OU L’ON STITUÈRENT LE BLOCKHAUS CENTRAL PAR 4
COMMENÇA À ÉVITER LES PORTS FLUVIEUX À POSTES DE SURVEILLANCE, ET AJOUTÈRENT
CAUSE DU DÉVELOPPEMENT DE L’INDUSTRIE UN ESCALIER MÉTALLIQUE POUR L’ACCÈS AU
NAVALE EN CE QUI CONCERNE LES MATÉRI- ‘BORJ’
AUX DE CONSTRUCTION, LES MACHINERIES,
LA TAILLE DES BATEAUX ET LE TONNAGE. RÉFÉRENCE : CRONICAS MARTILENAS, PAR
SORDO OTMANE
RÉFÉRENCE : CRONICAS MARTILENAS, PAR
EXEMPLE DE BUQUES COMMERCIALES FELUKA, CORSAIRE VUE AU PORT MARTIN (RN
SORDO OTMANE
TURQUES À RIO MARTIN (1693) 1781) LA SITUATION DU PHARE PAR RAPPORT AU BURJ
LE FORT DE RIO MARTIN
ÉTAPE 1 (VOIR LA PAGE PRÉCÉDENTE) ÉTAPE 2 (VOIR LA PAGE PRÉCÉDENTE) ÉTAPE 3 (VOIR LA PAGE PRÉCÉDENTE)
CROQUIS DU BURJ ÉTANT CONQUIS PAR LES ESPAGNOLS EN 1860 PHOTO ANCIENNE DU BURJ AVEC SON ENTOURAGE ÉTAT ACTUEL DU BURJ
5
PLAN DU ‘BURJ’ FAIT PAR LES ÉTUDIANTS DE
L’ÉCOLE NATIONALE D’ARCHITECTURE DE
TÉTOUAN
ÉTAPE 4 (VOIR LA PAGE PRÉCÉDENTE) ÉTAPE 5 (VOIR LA PAGE PRÉCÉDENTE)
LA ‘KASBAH’ LA DOUANE IMPÉRIALE
LA ‘KASBAH’ FUT CONSTRUITE EN MÊME CROQUIS DE LA KASBAH TELLE CONSTRUITE PAR LE SULTAN MOHAMED BENABDALLAH
TEMPS QUE LE SULTAN SIDI MOHAMED BEN- ENTRE 1757 ET 1759
ABDALLAH ORDONNA RÉFORMER ET REN- INTÉRIEUR DE LA SALLE DE DOUANE (1860)
FORCER LE ‘BORJ’ (1757-1759)
AU DÉPART, ELLE REMPLIT LA FONCTION DE
CASERNE POUR GARDE DU ‘BURJ’, ET RENFORT
EN DÉFENSE DU PORT CONTRE LES ÉVENTU-
ELLES ATTAQUES ENNEMIES.
PENDANT ET APRÈS L’OCCUPATION ESPAG-
NOLE DE 1860, LA ‘KASBAH’ FUT DIVISÉE EN
TROIS PARTIES, COTÉ EST, ELLE REMPLIT LA
FONCTION DE DOUANE ET MAGASIN DU PORT, ON PARLE DE L’ÉDIFICE QUI SE SITUAIT À
AU CENTRE COMME ÉTABLE POUR ANIMAUX QUELQUES MÈTRES DU CIMETIÈRE MILITAIRE
ET ÉCURIE POUR LES CHEVAUX DES SOLDATS ESPAGNOL DE MARTIL.
DU POSTE, ALORS À L’OUEST -AVEC COUR, SA CONSTRUCTION ET SA PREMIÈRE
COULOIRS ET PETITES CHAMBRES- POUR LES FONCTION DATE DE LA DÉCADE À PARTIR DE
SOLDATS ET LEURS FAMILLES (ENDROIT AU- 1520, LORSQUE FUT NOMMÉ ALI MARTIN CAPI-
JOURD’HUI OCCUPÉ PAR LA MOQUÉE DU RAIS TAINE DU FLEUVE.
AHMAD SORDO) LORSQUE LA SITT ÉPOUSA LE MONARQUE
AU DÉBUT DU 20ÈME SIÈCLE, CETTE PARTIE AHMAD AL-WATTASI, CET ÉDIFICE DEVINT VUE DE LA DOUANE DE LA PARTIE QUI VOIT TÉTOUAN (1860)
CONTINUA À JOUER SON RÔLE DE DOUANE, ILLUSTRATION MONTRANT LA SITUATION DE LA KASBAH À COTÉ DU BURJ EN 1859 DOUANE PRINCIPALE DE L’EMPIRE
ALORS QUE DANS LA PARTIE CENTRALE SE LE JOURNALISTE ESPAGNOL PEDRO ANTO-
CONTINUERONT DEUX MAISONS ARABES NIO ALARCON A ÉCRIT DANS ‘JOURNAL D’UN
POUR ADMINISTRATEURS DE LA DOUANE, ET TÉMOIN DE LA GUERRE AFRIQUE’ EN DÉCRIV-
VERS 1914 SE CONTINUERA LADITE MOSQUÉE ANT LA DOUANE DE L’INTÉRIEUR: IL Y A UN
DANS LA PARTIE RESTANTE À L’OUEST. DÉPARTEMENT INDÉPENDANT QUI MÉRITE
PROFITANT DE L’ABANDON TOTAL DANS UNE MENTION SPÉCIALE, POUR ÊTRE PLUS
LEQUEL SE TROUVAIENT LA ‘KASBAH’, L’IG- ARTISTIQUE ET LUXUEUX DE TOUS, L’AYANT
NORANCE ET LE DÉSINTÉRÊT DE QUELQUES HABITÉ L’ADMINISTRATEUR DU SULTAN, CE
RESPONSABLES, LE DIMANCHE 5 MAI 1984 DÉPARTEMENT EST COMPOSÉ D’UN ESCALIER
À 23 HEURES, UN ACHETEUR L’A DÉMOLIT HABILLÉ EN FAÏENCE ET LISTELS, D’UNE TER-
POUR CONSTRUIRE UN IMMEUBLE EN LIEU ET RASSE EN HAUTEUR , UNE PETITE PIÈCE, ET
PLACE. UNE GRANDE SALLE CARRÉE. CETTE SALLE
A EN SON MILIEU UNE MINCE COLONNE DE
RÉFÉRENCE : CRONICAS MARTILENAS, PAR PLUS PUR GOÛT ARABE..
SORDO OTMANE
RÉFÉRENCE : CRONICAS MARTILENAS, PAR
LA MOSQUÉE DE RAIS AHMAD SORDO AYANT CONSERVÉ LA STRUCTURE
SORDO OTMANE VUE DE LA DOUANE DU NORD
GÉNÉRALE DE LA KASBAH
LA BALEINIÈRE LA BALEINIÈRE
UNE PÊCHERIE ET INDUSTRIE BALEINIÈRE S’EST INSTALLÉE À ENVIRON 2KM À L’OUEST DE L’EMBOUCHURE DE RIO MARTIN EN 1929. CELLE CI A ÉTÉ INITIÉE PAR MARQUIS D’IBARRA ET LA LE LONG DE L’HISTOIRE, RIO MARTIN FUT UNE ZONE D’ACTIVITÉS MULTIPLES ENGENDRANT
SOCIÉTÉ INDUSTRIAL MARITIMA. CETTE BALNÉAIRE FONCTIONNAIT PENDANT 17 ANS, AVANT D’ÊTRE DÉPLACÉE VERS BELYOUNECH (BENZU) AU SUD DE L’ÉTROIT DE GIBRALTAR POUR DES UN GRAND INTÉRÊT. MAIS AU JOUR PRÉSENT, CETTE HISTOIRE S’EST ARRÊTÉE À CAUSE DE LA
RAISONS DE DIFFICULTÉ DE TRAINER LES PÊCHES DEPUIS LE SITE DE PÈCHE JUSQU’À LA BALEINIÈRE, ET AUSSI À CAUSE DU MANQUE DE CÉTACÉS. FERMETURE DU FLEUVE ET SON DÉTOURNEMENT DE LA MER.
LE PORT DE RIO MARTIN A PLUS QUE 3000 ANS D’UNE ILLUSTRE HISTOIRE, ACTUELLEMENT L’EMBOU- LE PORT DE RIO MARTIN A PLUS QUE 3000 ANS D’UNE ILLUSTRE HISTOIRE, ACTUELLEMENT L’EMBOU-
CHURE DE CE OUED EST FERMÉE CRÉANT UN LAC DE DÉCHARGES ET DE POLLUTIONS. DANS UN FU- CHURE DE CE OUED EST FERMÉE CRÉANT UN LAC DE DÉCHARGES ET DE POLLUTIONS. DANS UN FU-
TURE PROCHE, IL VA FALLOIR RESTRUCTURER CE TERRITOIRE RESPECTIVEMENT AUX MÉTHODES TURE PROCHE, IL VA FALLOIR RESTRUCTURER CE TERRITOIRE RESPECTIVEMENT AUX MÉTHODES
D’AMÉNAGEMENT ET DE RESTRUCTURATION EN COURS. EN EFFET, OUED MARTIL ÉTAIT DEPUIS TOUJO- D’AMÉNAGEMENT ET DE RESTRUCTURATION EN COURS. EN EFFET, OUED MARTIL ÉTAIT DEPUIS TOUJO-
URS UN FLEUVE AVEC PLUSIEURS FONCTIONS : À LA FOIS MILITAIRES STRATÉGIQUE, COMMERCIAL URS UN FLEUVE AVEC PLUSIEURS FONCTIONS : À LA FOIS MILITAIRES STRATÉGIQUE, COMMERCIAL
ÉCONOMIQUE, POLITIQUE, CES FACTEURS INFLUENCENT ÉGALEMENT SUR LA SOCIÉTÉ QUI L’INFLU- ÉCONOMIQUE, POLITIQUE, CES FACTEURS INFLUENCENT ÉGALEMENT SUR LA SOCIÉTÉ QUI L’INFLU-
ENCE ÉGALEMENT DE SON TOUR. IL FAUT DONC OPTER NON SEULEMENT POUR LA RÉFORME ENVIRON- ENCE ÉGALEMENT DE SON TOUR. IL FAUT DONC OPTER NON SEULEMENT POUR LA RÉFORME ENVIRON-
MENTALE DE L’EMBOUCHURE DE OUED MARTIL, MAIS DE CONCEVOIR UNE RÉFORME SOCIALE PROBA- MENTALE DE L’EMBOUCHURE DE OUED MARTIL, MAIS DE CONCEVOIR UNE RÉFORME SOCIALE PROBA-
BLEMENT À TRAVERS DES PROJETS DE MISE EN VALEUR HISTORIQUE OU D’ÉDUCATION ET DE CULTURE. BLEMENT À TRAVERS DES PROJETS DE MISE EN VALEUR HISTORIQUE OU D’ÉDUCATION ET DE CULTURE.
SOMMAIRE
DÉMARCHE D’ANALYSE
CONSTATS
LA COUVERTURE DU SOL
Composée d’éléments naturels et
PROBLÉMATISATION
d’éléments construits, la couverture
du sol pose sur le relief une nouvelle Formes d’empiètement de la tache urbaine sur le paysage naturel
trame, la structure secondaire. Elle Repérage des déséquilibres au niveau de la couverture végétal
modifie (accentue, atténue, réoriente,
organise) la structure primaire liée
au relief et apporte au paysage une
certaine compartimentation. Ce rôle POROSITIONS DE DÉVELOPPEMENT
est d’autant plus important que le
relief est faible (GIREA, 1993).
BAKSYS MERIEM
RAPPORT VÉGÉTAL/MINÉRAL
DÉMARCHE D’ANALYSE
Intitulé : Evolution comparée du couvert végétal de 2013 et 2020 dans la plaine de oued Martil. L’espace vert constitue 6% de la superficie des quartiers de la ville. Ce pourcentage reste,
cependant, relatif à la superficie de chaque quartier, à sa densité urbaine et à l’impact de
l’espace vert en terme de desserte (au niveau du quartier ou de la ville) .
L’augmentation rapide de la population et l’urbanisation galopante, ont fait augmenter
de manière exponentielle les besoins en espaces verts publics.
DÉMARCHE
1. Cartographier les zones vertes et zones agricoles par photo-interprétation et par traitement d’images
satellites sur 2 dates (2013, 2020).
OBJECTIFS
- Suivre la dynamique du couvert végétal et les implications socio-environnementales à la plaine de
Oued Martil.
- Suivre l’évolution de la place du végétal en ville et de sa représentation dans son ensemble.
- Évolution de la place des espaces verts dans les théories urbanistiques : orientation des documents
d’urbanisme.
LÉGENDE
RN13
Oued Martil
Tâche urbaine 2013 L’espace du Grand Tétouan est marqué par des ruptures spatiales surtout au niveau des extensions nouvelles.
Végétal
Zone de perte
LÉGENDE
RN13
LÉGENDE Oued Martil
Tâche urbaine 2013
RN13 Zone agricole
Oued Martil Forêt Périurbaines
Tâche urbaine 2013 Boisement
Développement de la tâche urbaine 2020 Parc public
Végétal Terrain nu / Broussaille
Bocage
11
Les terres arables sont celles qui sont favorables pour l’ins-
tallation de l’agriculture. Elles représentent le moteur de
l’économie rurale et constituent un élément important de
l’infrastructure verte d’une zone urbaine
T D
E R
Schéma : BET SEQQAT
Source : SDAU Tétouan 1995/2020
N
N V
A
1.1 ZONES AGRICOLES
Valorisation et protection des zones agricoles
U
Zones agricoles prévues par le SDAU
P L A
O
Création d’une zone agricole sur les berges de l’Oued Martil
E T É T
Les terres arables sont celles qui sont favorables pour
Oued Martil l’installation de l’agriculture. Elles représentent le moteur de
l’économie rurale et constituent un élément important de
l’infrastructure verte d’une zone urbaine.
L L E D
Actuellement il n n’ya
ya pas de prise en compte spécifique du rôle
structurant des espaces agricoles. La prise de conscience des
I
acteurs doit commencer par une meilleure connaissance
E L A V
partagée de ces territoires et des enjeux d’aménagement dont
ils font l’objet.
T D
‐ Conservation des terres agricoles existantes dans les limites de
la ville et à proximité des vallées (Oued Martil) ;
‐ Encouragement des propriétaires de ces zones à rester fidèle
E R
16
Schéma : BET SEQQAT Schéma : BET SEQQAT
au domaine de l’agriculture ; Source : SDAU Tétouan 1995/2020 Source : SDAU Tétouan 1995/2020
N V
‐ Prise en compte p de ces zones au cours de la p planification
Le patrimoineurbaine
agricole; du territoire a souvent été au centre des discours Valorisation et protection des zones agricoles
urbanistiques. La préservation et la valorisation des terres
A
‐ Identification des espaces agricoles jouant un rôle pour
agricoles le long de Oued Martil a fait l’objet des différentes analyses menées la mise lors de l’élaboration des documents d’urbanisme.
L
Création d’une zone agricole sur les berges de l’Oued Martil
en valeur du paysage au travers des documents d’urbanisme,
P
permettant de concentrer les efforts de gestion des espaces
Les schémas d’analyses
Oued Martil
du Schéma Directeur d’Aménagement Urbain précisent les zones agricoles existantes à préserver et à reva- L’occupation végétale du
agricoles .
loriser dans les limites de la ville et à proximité des vallées de Oued Martil, ces dernières ont été envahies par les grands projets de sol est influencée par les
logement et les projets des équipements publics, ainsi qu’un dévelepoment de l’habitat spontanés le long de la vallée. conditions biophysiques
fondamentales. Elle est un
La contradiction figure aussi dans les ambitions des documents d’urbanisme d’encourager les propriétaires de ces zones à rester fidèle élément majeur de la diver-
au domaine de l’agriculture mais aussi de procéder à l’expropriation des dommaines agricoles dans d’autres zones afin de réaliser le sité des formes et des cou-
grand projet urbain de la vallée de Oued Martil. leurs du paysage, compte
tenu des types de temps et
Ces orientations tant valorisées dans les théories urbanistiques n’ont pas eu lieu dans le réel du territoire, la plannification du territoire
n’a pas respectée les vocations précisée par le SDAU et le PA, ce qui a donné lieu à un développement spontané régulé par des fac- des saisons influençant les
teurs indéfinis. 16
végétations.
Schéma : BET SEQQAT
Source : SDAU Tétouan 1995/2020
COMPOSANTES PAYSAGÈRES Cette partie vise à décortiquer le territoire en LES BOIS
éléments paysagers composant le maillage
vert naturel du territoire. Selon la nature des essences qui les composent, la densité des arbres, la dimension des massifs, la forme de leurs lisières, la saison, les
bois et les forêts marquent différemment les paysages
Comprendre le rôle de chaque élément dans
la composition du paysage permet de tisser
des liens de
QUARTIER TORRETA
LA LISIÈRE LA HAIE BOCAGÈRE
Les boisements sur les hauts, qui forment les horizons, affichent par endroit des lisières nettes, qui contrastent avec l’ouverture des terres bocagères et des
cultures. La lisière participe fortement au graphisme de ces paysages naturels.
Haute ou basse, la haie bocagère forme des lignes particulièrement graphiques sur les versants qu’elles quadrillent régulièrement, en soulignant par
endroit les limites des terres agricoles.
LA RIPISYLVE
Roseaux
Haies végétales basses
Alignement d’arbre
LA PELOUSE CALCAIRE, LA FRICHE
L’ARBRE ISOLÉ Sur les hauts des versants au contact de Jbel Ghorghiz, ces
terrains secs, parfois enfrichés, révèlent le sous-sol calcaire et
Il ponctue l’étendue des Schiste. Ils apportent une végétation différente mais tendent
terres, isolé au milieu d’une à se refermer par enfrichement.
parcelle ou jalonnant les
haies basses. Il souligne
parfois l’entrée d’une par-
celle. Sa silhouette anime les
vues et forme des repères.
COMPOSANTES PAYSAGÈRES TYPES DE CULTURES
CULTURES BOCAGÈRES
CULTURES DE PATURAGE
CULTURES FOURAGÈRES
ESSENCES D’ARBRES
ESSENCES D’ARBRES
FORME 2
FORME 2
FORME1
ENJEU
La forêt Ghoghiz est une forêt périurbaine qui se définit comme étant un espace forestier
Le développement du bâti prend différentes formes situé sous l’influence d’un espace urbain distant de moins de 30 kilomètres. Une partie du
selon les caractéristiques géomorphologiques de périmètre de 4 du tourisme rural. Cette forêt peut être au contact des espaces bâtis, sans
chaque zone. y être totalement inclus.
FORME1
FORME 2
Le développement du bâti dans les zones de gain se fait de manière compate, les regrou- L’empiètement du bâti sur la couverture végétale dans la zone se fait généralement de
FORME2
pement viennent s’accrocher à la tâche urbaine de la ville suivant les axes structurants : manière linéaire en suivant la trame viaire.
voierie, topographie Ce développement se fait au détriment de l’élément vert, induisant une régression des sur-
faces Agricoles Utiles
FORME3
Sur le plan de la conservation des ressources forestières, il convient L’analyse de la structure
de noter que l’évolution de l’occupation des terres est une vraie spatiale de la ville fait res-
menace. Les limites des espaces bâtis sont à la lisière de la zone sortir aussi que la maîtrise CONTRAINTES
forestieres jbel Ghorghiz et les Zones à caractère rural deviennent de l’étalement urbain est
des espaces isolés au milieu des zone forestieres. Cette situation de plus en plus nécessaire, L’environnement urbain de la ville de Tétouan souffre d’une multi-
rend davantage difficile la gestion des aires de conservation. De d’autant plus que la pres- tude de défaillances qui se répercute sur plusieurs niveaux :
plus, des espèces utilitaires sont de plus en plus surexploitées et sion foncière en particulier - MANQUE D’ESPACE VERT
leurs populations sont en régression, témoignant ainsi de l’im- sur les terres agricoles de- L’évolution urbanistique et spatiale des différentes composantes
pact de l’occupation des terres sur la biodiversité. vient de plus en plus forte. de Tétouan n’a pas pris en considération l’intégration des espaces
verts des placettes et des équipements publics structurant dans
le tissu urbain.
L’espace de Tétouan est marqué par des ruptures spatiales surtout
au niveau des extensions nouvelles.
1/ Carrières :
Plusieurs carrières sont exploitées à la périphérie de la ville le long
de l’Oued Martil pour couvrir les besoins de la ville en matériaux de
Ce sont des carrières de production de ciment, de chaux et d’ar-
gile. Certaines sont abandonnées d’autres sont toujours fonction-
nelles.
2/ Urbanisation :
La région de Tétouan présente une densification de l’urbanisation,
comprenant des zones industrielles et une densification croissante
des douars limitrophes.
DÉFIS mération, et de élaborer une référence en matière de planification et de l’image future préconisée. RATIO ESPACE VERT/ HABITANT
La démarche à suivre pour proposer des actions à mener adaptées à chaque éléments, il est nécessaire de séquencer la ville en plusieurs entités mor-
phologiques distinctes: La population de Tétouan estimée d’atteindre 402 118 habitant bénéficie
- Les zones forêstières (Jbel Ghorghiz et Jber dersa) : Préserver la richesse forêstières. d’une superficie totale des espaces verts de 3 377 994.65 m2.
- Les lisères : Freiner le développement urbain dans l’espace forêstier.
- Les zones en cours d’urbanisation : Structurer et régulariser le processus de développement urbain dans les zones périphériques. L’espace vert en tant qu’entité urbaine, s’avère étroitement lié à l’aména-
- Les berges de l’Oued : Préserver l’aspect naturel des rives en tant que corridor vert traversant la ville. gement du territoire, et aux extensions urbaines, périurbaines ou rurales.
- Le centre urbain : Injecter plus d’espaces verts pour atteindre le ration minimum de de 10m2 par habitant recommandée par l’organisation mondiale de Il constitue tout espace libre et public à l’intérieur des agglomérations
urbaines.
la santé.
Un espace vert urbain est un vaste espace naturel conçu pour offrir à
l’usager un contraste évident avec la ville par sa polyvalence et sa grande
diversité d’activité.
Néaumoins plus de 30% de ces espaces verts est dominé par les cimetiers,
donc techniquement les espaces verts d’épouissement et de divertisse-
ment sont que : les Parcs, les jardins publics, les espaces verts d’accom-
pagnement, les squares, les places, les vallées et les jardins des quartiers,
qui constituent une superficie totale de 22 617,71m2.
Il est pripordial de renforcer la trame verte des jardins et des parcs à l’in-
térieur des quartiers et du centre urbain en général pour rééquiliber la
répartition des espaces verts.
- Revalorisation de l’activité agricole, élément identitaire du territoire, par le soutien des agricoles indé-
pendants de cette zone.
- Accorder une importance spéciale à l’aménagement des berges de Oued Martil étant la colonne vérté-
brale du développement future du territoire, vu ses potentialités urbanistiques, écologiques et paysagères
Le traitement de cette surface doit impérativement respecter un ratio espace vert/bâti pour maintenir
une continuité écologique et paysagère.
Créer des axes piétons et cyclables se connectant à la promenade Verte.
L’aménagement de cet axe hydrique doit remplir ces trois fonction à la fois :
- La fonction récréative, étant le seul échappatoire de la population.
- La fonction paysagère : Vue panoramique sur le grand paysage. Prévoir des aménagements de parc
et de jardins publics comme élément de liaison entre le paysage naturel sauvage et les espaces verts de
la ville.
- La fonction écologique : maintenir un équilibre des écosystèmes éxistants.
- Améliorer l’accessibilité entre les deux rives de l’oued, notamment par le maillage vert proposé et les
aménagements urbains qui l’accompagnent.
BOUIBAOUEN AYOUB
1 APPROCHE : NATURALISTE ET
HUMAINE
APPROCHE : NATURALISTE ET HUMAINE
2 APPROCHE : IMAGE DE LA CITÉ
3 SYNTHÈSE
ANALYSE SEQUENTIELLE ANALYSE SEQUENTIELLE
MALHEUREUSEMENT, LE DE-
VELOPPEEMENT DU FRONT DANS CETTE SÉQUENCE,
BATI, BRISERA CETTE CON- UN CERTAIN EQUILIBRE EN-
NECXION ET CETTE RELA- TRE LE PREMIER PLAN ET
TION ENTAMÉE ENTRE LE L’ARRIÈRE PLAN SE FORME.
PROJET ET SON ENVIRONE- LA LIGNE DE CRETE VIENT
NEMNT. AINSI, L’URBANISA- EN OPPOSITION À LA LIGNE
TION DEVRA SE FAIRE D’UNE GÉNÉRÉE PAR L’ALIGNE-
MANIÈRE PONCTUELLE LE MENT DES LAMPADAIRES,
LONG DU OUED, POUR PRÉ- ARBRES ET BATI EN R+1.
SERVER CE PAYSAGE RESPI- NEANMOINS, L’ÉQUILIBRE
RANT ET L’HARMONISATION EST ROMPU PAR LES BATI-
ENTRE LE TISSU BATI ET LA MENTS DERRIERES EN R+2
NATURE. ET R+3.
ANALYSE SEQUENTIELLE LES CHUTES DU TERRAINS, SONT ANALYSE SEQUENTIELLE
TRANSFORMÉES PAR LES AU-
TORITÉS EN ESPACES VERTS. CES
INITIATIVES VISENT L’AMÉLIORA-
TION D’UN PAYSAGE ANARCHIQUE
HÉTÉROGÈNE.
LE PAYSAGE PERCU EST COMPOSÉ DU OUED MARTIL, LE AU NIVEAU DES DEUX EXTRÉMITÉS DE LA VUE, NOUS SOULEVONS UN PAYSAGE
PAYSAGE DE LA VILLE DE TÉTOUAN AU CENTRE SE DÉVEL- HÉTÉROGÈNE. LE BATI ET L’ELEMENT NATUREL CHEVAUCHENT. EN EFFET, IL EST
OPPANT SUR LA MONTAGNE DERSA. CE TISSU DEVIENT DE DIFFICILE DE DÉFINIR UNE LIMITE ENTRE LE TISSU BATI ET LES ESPACES NATURELS.
MOINS EN MOINS DENSE EN S’ÉLOIGNANT VERS LES DEUX DONC, LE PROJET URBAIN DEVRA GARDER CETTE OPTIQUE DE GRADUATION PAY-
COTÉS DE LA VUE. CE TISSU S’HOMOGÉNISE DE PLUS EN SAGÈRE AFIN DE PRÉSERVER LA LECTURE GLOBALE DU PAYSAGE, ET AMÉLIORER
PLUS AVEC LE PAYSAGE NATUREL VERT SITUÉ SUR LA MON- LA PARTIE CHAOTIQUE OÙ LES DEUX COMPOSANTES CHEVAUCHENT.
TAGNE GHORGHIZ.
ANALYSE SEQUENTIELLE ANALYSE SEQUENTIELLE
LE BATI EST CARACTÉRISÉ PAR UN R+1 EN LE NON RESPECT DES RÈGLES ET DES NORMES LE RDC ABRITE DES GARAG- CE TISSU RÈFLETE DONC LE CHOIX DE
ENCORBELLEMENT, AVEC UN REVETEMENT DE CONSTRUCTION NOTAMENT LA RÈGLE DE ES, DONT CERTAINS SONT LA POPULATION D’UN STYLE DE VIE IN-
DIFFÉRENT DE CELUI DU RDC. NOUS RETROU- PROSPECT FAIT DE CE QUARTIER UN QUARTIER DES PETITS MAGASINS. DIVIDUEL.
VONS ÉGALEMENT DANS CERTAINS CAS, ANARCHIQUE, QUI SE DÉVELOPPE AU DÉTRI- LE TISSU BATI EST TRÈS CES MAISONS INDIVIDUELLEES AT-
DES BALCONS, EN BALUSTRADE OU FERRON- MENT DES ZONES NATURELLES. HÉTÉROGÈNE, ON RE- TIRENT LA POPULATION VUE LEURS
NERIE. CE DÉVELOPPEMENT NON RÈGLEMENTAIRE TROUVE DES R+1 JUXTA- EMPLACEMENTS PERMETTANT UNE
LES FACADES SONT CARACTÉRISÉES PAR REVIENT À L’EMPLACEMENT STRATÉGIQUE DE POSÉE A DES R+2. DES BA- BELLE VUE SUR L’OUED.
UNE TRAME RÈGULIÈRE MARQUÉE PAR UN CETTE ZONE. ELLE SE CACHE DERRIÈRE LES TIMENTS AVEC SOUS-SOL, EN EFFET, L’HABITAT PRÉVU DANS
TRAITEMENT FAISANT APPARAITRE L’EM- TERRES NATURELLES, RENDANT L’ACCÈS PAR DES BATIMENT DÉLAISSÉS. NOTRE INTERVENTION DEVRA DONC
PLACEMENT DES ÉLÉMENT PORTEURS. LES AUTORITÉS (POUR VÉRIFIER LE RESPECT CELA REFLÈTE UN DÉVELOP- RÉPONDRE AUX BESOINS DE CETTE
LES FENETRES SONT DE LA MEME TAILLE ET DES RÈGLES ET DES NORMES DE CONSTRUC- PEMENT NON RÈGLEMEN- POPULATION AFIN DE FREINER CE
SONT DISPOSÉES DE MANIÈRE RÉGULIÈRE TION ) ASSEZ COMPLIQUÉS. TAIRE AU DÉTRIMENT D’UNE DÉVELOPPEMENT NON CONTROLÉ.
ENTRE LES ELEMENTS STRUCTURANTS. RICHESSE NATURELLE.
CETTE SÉQUENCE EST L’EXEMPLE PARFAIT AINSI, LE MODÈLE PEUT FAIRE OBJET D’IN-
AU CONTRAIRE DE LA DERNIÈRE SÉQUENCE, CE L’ELEMENT NATUREL EST PRESQUE
DE L’URBANISATION QUI SE DÉVELOPPE AU SPIRATION. TOUTEFOIS, MEME AVEC LA MISE
FRAGMENT SUSCITE UNE SENSATION D’ENCOM- INEXISTANT. NOUS AVONS AFFAIRE
DÉTRIMENT DE LA RICHESSE NATURELLE. EN PLACE DE RÈGLES D’URBANISATION, CE
BREMENT. CELA EST DU À LA JUXTAPOSITION À UNE MINÉRALISATION TOTALE DE
NOUS REMARQUONS CETTE DISPOSITION FRAGMENT RESTE INNACCESIBLE FACILE-
DES VILLAS L’UNE À COTÉ DE L’ AUTRE CRÉANT LA ZONE. NOUS RETROUVONS QUE
DU BATI DÉLAISSÉ AU SEIN DES TERRES NA- MENT PAR LES AUTORITÉS RESPONSABLES
UN TISSU DENSE LONGEANT LA VOIE. CES VILLAS DES ESPACES VERTS PRIVÉS; JAR-
TURELLES. LES PARCELLES SONT DÉLIM- VEILLANT AU RESPECT DE CES RÈGLES.
SONT DÉLIMITÉES PAR DES MURS DE CLOTURS DINS DES VILLAS.
ITÉES PAR DES MURS DE CLOTURES OU AINSI, NOTRE INTERVENTION DEVRA REMÉDI-
MASSIFS ET ÉNORMES. CES VILLAS EMPIÈTENT SUR L’EM-
DES HAIES VÉGÉTALES. ER À CETTE SITUATION CRITIQUE, EN RE-
LE VOCABULAIRE ARCHITECTURAL DE CES VIL- PRISE DE LA VOIE. AINSI NE LAIS-
NÉANMOINS, LA SÉQUENCE NOUS PRO- INTÉGRANT CETTE RIVE AVEC LES ÉQUI-
LAS RESTE TRÈS DIVERSIFIÉ. NOUS AVONS AU- SANT PAS PLACE À UNE VOLONTÉ
POSE UN MODÈLE D’AMÉNAGEMENT À PEMENTS PRÉVUS LE LONG DE LA VALLÉE.
CUNE CHARTE ARCHITECTURAL HOMOGÉNI- D’AMÉLIORATION DU PAYSAGE ; IM-
DÉVELOPPER. LES MAISONS SONT EN RE- NOTRE STRUCTURE URBAINE DEVRA ETRE
SANT LE TISSU. PLANTATION D’ARBRE OU D’ESPAC-
CUL PAR RAPPORT À LA VOIE LAISSANT EN CONTINUITÉ AVEC LA STRUCTURE ET LA
LES MURS DE CLOTURES DONNENT DIRECTE- ES VERTS.
PLACE À DES ESPACES VERTS. AINSI, NOUS TRAME VIAIRE DÉJÀ PRÉSENTE, FACILITANT
MENT SUR LA VOIE. NOUS NOUS SENTONS EN
NOUS RETROUVONS FACE À DES BANDES AINSI L’ACCÈS À CES QUARTIERS. ( EXEMPLE
TRAIN DE TRAVERSER UN ESPACE PRIVÉ.
PARALLÈLES, VOIE, ESPACE VERT ET BATI. SCHÉMA À COTÉ )
LE TISSU BATI VIENT EN
HARMONIE AVEC LA TOPOG-
ANALYSE SEQUENTIELLE RAPHIE DE LA MONTAGNE
GHORGHIZ. EN EFFET NOUS
REMARQUONS CETTE DE-
SCENTE GRADUELLE QUI
TEND VERS OUED MARTIL.
LE TISSU DE LA MONTAGNE
GHORGHIZ EST MOINS
DENSE QUE CELUI DE DERSA,
FAISANT APPARAITRE PLUS
LA RICHESSE NATURELLE DE
LA VILLE. EN EFFET, LA MON-
TAGNE GHORGHIZ EST DOTÉ
D’UN POURCENTAGE ASSEZ
IMPORTANT D’ESPACE VERT.
LES MURS DE CLOTURES SONT LES HABITANTS DE CE TISSU CES TISSU DE VILLAS, N’OFFRENT RIEN POUR
CES SÉQUENCES NOUS MONTRENT EXACTEMENT
EN DIFFÉRENTS MATÉRIAUX, CONSTRUISENT LEURS PROPRES L’ESPACE URBAIN PUBLIC. LES MURS DE
LE DÉVELOPPEMENT ANARCHIQUE QUE CONNAIT
ET DIFFÉRENTES HAUTEURS, VILLAS AVEC UN GRAND JARDIN CLOTURES SONT DIRECTEMENT COLLÉE AU
CE FRAGMENT DU TERRITOIRE. CE DÉVELOPPE-
CES CHANGEMENTS AFFECT- DONNANT SUR LE PAYSAGE DE TROTTOIRS LAISSANT GUÈRE L’ESPACE POUR
MENT SE FAIT AU DÉTRIMENT DES ZONES NA-
ENT LE PAYSAGE PERCU PAR LA VILLE DE TÉTOUAN. CES VIL- DES AMÉNAGEMENTS EXTÉRIEURS FUTURS
TURELLES.
LE VISITEUR. EN EFFET, NOUS LAS REFLÈTENT DONC LE CHOIX VISANT L’EMBELLISSEMENT DU PAYSAGE.
LE DÉVELOPPEMENT PERCU DEPUIS LA MON-
AVONS UNE FACADE URBAINE D’UNE CLASSE SOCIALE PLUS CE TISSU NÉCÉSSITE UN TRAVAIL DE RE-
TAGNE FAIT RAPPEL D’UN VIILLAGE; DES MAISONS
HÉTÉROGÈNE PERCÉE PAR DES AISÉE D’UN STYLE DE VIE INDIVI- STRUCTURATION VISANT LA RÉHAUSSE DE LA
PONCTUELLES AU SEIN D’UNE ZONE NATURELLE.
VIDES REFLÉTANT L’URBANISA- DUEL. QUALITÉ PAYSAGÈRE DES SÉQUENCES PER-
AGIR POUR LA PROTECTION DE CET ENVIRONNE-
TION NON RÈGLEMENTAIRE. VUE LA PRÉSENCE DE DIFFÉRENTS CUES.
MENT EST NÉCÉSSAIRE. NOUS DEVONS METTRE
TISSU NOUS POUVONS PARLER AFIN DE REMÉDIER À CETTE SITUATION , NOUS
EN PLACE DES RÈGLES RÉGISSANT L’URBANISA-
AINSI D’UNE MIXITÉ SOCIALE AU DEVONS ABSORBER LA DEMANDE DE CE TYPE
TION DANS CES ZONES AFIN DE MIEUX GÉRER
SEIN DU MEME QUARTIER. DE LOGEMENT.
CETTE RICHESSE ENVIRONNEMENTALE.
ANALYSE SEQUENTIELLE
SUR CETTE SÉQUENCE NOUS POUVONS ZONE D’INTERVENTION DE LES HAIES PRÉSENTES LE LONG DE LA DANS CES SÉQUENCES, LES BATI-
DÉGAGER AU FOND, UNE AGGLOMÉRA- NOTRE PROJET URBAIN VOIE DÉLIMITENT LE PARCELAIRE. CES MENTS ONT UN IMPACT NÉGTIF SUR
TION, EN FACE DU PAYSAGE DE LA VILLE HAIES SONT DES LIMITES TRANSPAR- LA PAYSAGE. CES MAISONS SONT CAR-
DE TÉTOUAN. ENTES PERMETTANT DE VOIR LE PAY- ACTÉRISÉES PAR UN MANQUE D’INNO-
CES DEUX TISSUS SITUÉS SUR LES DEUX SAGE DE LA VILLE DE TÉTOUAN DER- VATION ARCHITECTURALE. CE QUI EN
RIVES DE L’OUED SONT DÉCONNECTÉS. RIÈRE. RÉSULTE SONT DES MAISONS VIDES DE
L’OUED N’EST PLUS UN ELEMENT DE CES HAIES SONT DES ÉLÉMENTS QUI TOUTE EXPRESSION ARCHITECTURALE.
CONNEXION MAIS UNE RUPTURE D’UR- ANIMENT LE PAYSAGE. EN DÉCOUVRANT NOUS DEVONS REMÉDIER À CETTE SIT-
BANISATION. LE SITE NOUS ARRIVONS À CES POINTS UATION CRITIQUE ET À CE TISSU NON
NOUS PERCEVONS LES DEUX RIVES OÙ UNE PARTIE DE LA VUE SE CACHE. RÉGLEMENTAIRE DONT LE DÉVELOP-
COMME DEUX FRAGMENTS N’APPARTE- NOUS SENTONS CETTE CURIOSITÉ DE PEMENT SE FAIT AU DÉTRIMENT DE LA
NANT PAS À LA MEME VILLE. DÉCOUVRIR LE MORCEAU MANQUANT. RICHESSE ENVIRONMENTALE.
NÉANMOIS, CETTE RUPTURE PERMET CE CONCEPT EST UTILISÉ ÉGALEMENT LES RDCS SONT EXPLOITÉS EN ATELIER
D’ÉQUILIBRER LE PAYSAGE. ELLE ASSURE DANS LES MAISONS JAPONNAISES ( EXPLOITANT DAVATANGE L’ESPACE PUB-
UN CERTAIN RAPPORT PLEIN/VIDE. LANDSCAPE WITH MIST , CONFÉRENCE LIC, LES TROTTOIRS...ETC.
DESIGNING MINDFULNESS, DR YOKO
KAWAI )
LES ESPACES VIDES ENTRE
LE BATI PERMETTENT DANS
CERTAINS CAS DE DÉGAGER
AVANT DES VUES SUR LE PAYSAGE 1
DE LA VILLE DE TÉTOUAN.
LA COMPOSITION PAY-
SAGÈRE EST PERTURBÉE
PAR LE TISSU DU QUARTIER DANS CERTAINS ENDROITS BIEN PRÉCIS, NOUS RE-
TOUIBLA QUI SEMBLE MAL TROUVONS DES DÉCHETS DE DIFFÉRENTS TYPES.
FINI. CES DECHETS EMPILÉS SONT ÉGALEMENT DES OB-
AINSI, NOTRE PROJET UR- STACLES OPAQUES QUI, (COMPARÉ À LA DEUXIEME
BAIN FERA OBJET DE FA- SÉQUENCE) NE LAISSENT PAS VOIR LE PAYSAGE DE LA
CADE PERCUE EN PREMIER VILLE DE TÉTOUAN.
PLAN. ELLE DEVRA S’IN- EN EFFET, NOUS DEVONS REMÉDIER À CETTE SITUA-
SÉRER TOUT EN GARDANT TION AFIN DE PRÉSERVER CES PERCÉES VISUELLES
UNE VUE SUR LE PAYSAGE QUI SE DÉGAGENT EN SE BALANDANT AU SEIN DE CES
DE LA VILLE DE TÉTOUAN, QUARTIER INFORMELS
ET REINTÉGRER LE QUART-
IE TOUIBLA POUR FAVORIS-
ER UN DÉVELOPPEMENT
RÈGLEMENTAIRE ET LE RE- 1 - SEQUENCE AVEC DECHETS 2
APRES MISE EN PLACE DU PROJET URBAIN SPECT D’UNE CHARTE AR- 2 - SEQUENCE SANS DECHETS
CHITECTURAL.
LES EFFETS D’INVITATION
GÉNÉRÉS PAR CERTAINES
PISTES ET ALIGNEMENT DE
VÉGÉTATION RENDENT LES
ESPACES PLUS ACCEUILLANT.
CES ELEMENTS ANIMENT LES
SÉQUENCES, NOUS INVITENT
À AVANCER ET DÉCOUVRIR LE
PAYSAGE. CE SONT DES EL-
EMENTS À PRÉSERVER ET À
DÉVELOPPER DAVANTAGE. (
SÉQUENCE 1 )
1 2
3 4
2
6
3
5
4
5 6
SYNTHESE DE L’ANALYSE :
SEQUENCES EN ETAT CRITIQUE :
CES SÉQUENCES SONT DES ÉLÉMENTS PERTURBATEURS DU PAYSAGE. REMÉDIER À CETTE SITUATION CRITIQUE
NÉCÉSSITE UN TRAVAIL PAYSAGER TRÈS IMPORTANT, AINSI QU’UNE PLANNIFICATION URBAINE BIEN PENSÉE.
1 2
3 4
6
4
2 1 3
5 6
SYNTHESE DE L’ANALYSE : SYNTHESE DE L’ANALYSE :
PROBLÉMATIQUES : ENJEUX :
1 UN TISSU ANARCHIQUE EN COURS DÉVELOPPEMENT AU DÉTRIMENT DES 1 PRÉSERVATION DE LA RICHESSE NATURELLE; UNE COMPOSITION PAYSAGÈRE
ZONES NATURELLES. ÉQUILIBRÉE.
2 UNE FACADE URBAINE CHAOTIQUE RESULTANTE D’UNE HÉTÉROGÉNEITÉ ET 2 PRÉSERVATION DE L’IMAGE DE LA VILLE; LA COLOMBE BLANCHE ET SON PAY-
NON RESPECT DES RÈGLES, DES NORMES ET DES CHARTES ARCHITECTURA- SAGE EN TACHE BLANCHE SUR LA MONTAGNE.
LES.
3 DUALITÉ DE VOLONTÉS; DES AMÉNAGEMENTS EXTÉRIEURS VENANT 3 RESPECT DES NORMES ET DES RÈGLES D’URBANISATION ( UN TISSU OÙ LE
RÉHAUSSER LA QUALITÉ PAYSAGÈRE DES ZONES ANARCHIQUES FAISANT PUBLIC ET LE PRIVÉ COHEXISTENT HARMONIEUSEMENT )
FACE AUX VOLONTÉS DES HABITANTS.
4 EXPLOITATION NON RÈGLEMENTAIRE DES ESPACES NATURELLES ET EM- 4 PROTECTION DU DOMAINE PUBLIC ET DU FONCIER.
PIÈTEMENT SUR LE DOMAINE PUBLIC.
SYNTHESE DE L’ANALYSE :
INTENTIONS :
SOMMAIRE
Conclusion
I- La concentrations des activités
économiques sur le térritoire analysé
II- L’analyse FFOM de la situation STRUCTURES ECONOMIQUES DE LA
économique actuelle du térritoire VILLE DE TETOUAN
I. LES ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES : • L’industrie de transformation : Tétouan s’affirme depuis quelques années
Le terme activité économique désigne des activités « de production, de dis- comme une ville à vocation de formation, de culture et de services complé-
tribution et de services » impliquant des échanges marchands et parfois non mentaires à l’offre industrielle de la ville de Tanger. La ville comporte toutefois
marchands. un noyau industriel. L’activité industrielle est dominée par l’industrie du textile
On les classe généralement en trois secteurs économiques, dits primaire, secon- et du cuir, les industries mécaniques et métallurgiques et l’agroalimentaire.
daire et tertiaire, auxquels est parfois ajouté un secteur quaternaire regroupant • L’agriculture : L’aspect montagneux, la topographie accidentée et tourmentée
les activités high-tech (technologies informatiques, aérospatiale, bio-industrie, qui caractérise le relief provincial, ainsi que l’étroitesse des plaines sont les II. DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DE LA VILLE AU FIL DU TEMPS :
etc.) facteurs qui ont largement conditionné le développement de l’agriculture à
Les principaux secteurs productifs constituant l’économie actuelle de Tétouan l’échelle de la province de Tétouan, ainsi que des facteurs liés au faible niveau
sont comme suit : de mécanisation, d’irrigation et d’utilisation de semences sélectionnées qui
• Le commerce : Une grande partie de la population vivait du commerce in- caractérise l’agriculture local à caractère traditionnelle qui est largement L’économie de la ville Tétouan reposait auparavant essentiellement sur l’activité d’agriculture et la pêche et elle était liée au commerce interna-
formel de produits de contrebande ramenés de Sebta. Cependant, cette ac- dépendante des conditions climatiques. tional à travers les ports de la côte méditerranéenne.
tivité a connu un déclin notable en raison de l’amélioration de la qualité des • La pêche: L’activité de pêche est exercée au long de la façade maritime de Mais vue l’urbanisation importante et rapide qu’a connu la ville, qui se développe au détriment des terres agricoles, et l’apparition des activités
produits marocains et de la concurrence des grandes surfaces marocaines la province. Ainsi, même devant l’inexistence d’un port de pêche à la prov-
(telles que Marjane et Acima) et de la fermeture des passages frontière avec ince, l’activité de pêche est pratiquée au niveau des 6 centres de pêche rat-
commerciales informelles, évidemment celles des produits de contrebande ramenés de Sebta, la création du premier noyau industrielle en 1980
Sebta qui a commencé en 2019 et donc toutes les personnes opérant dans tachés tous au site d’Oued Laou. Il s’agit des centres d’Oued Laou, Tamghart, située à 7 km de la route reliant les villes de Martil et Tétouan et donc l’évolution des industrie de transformation ainsi que le développement de
ces activités sont quasiment en chômage technique. Aouchtame, Tamernout, Tamrabet et Amssa. l’activité touristique balnéaire, l’activité agricole locale a gravement diminué.
• Le tourisme : L’infrastructure hôtelière a connu ces dernières années une • Le transport: Nul ne doute que l’amélioration de l’infrastructure routière est- Par conséquent, aujourd’hui, l’économie actuelle de Tétouan repose en premier lieu sur le petit commerce et le tourisme balnéaire à clientèle
croissance rapide. En matière d’hébergement, la ville de Tétouan englobe en primordiale dans tout développement économique ou social. Dans ce cadre, surtout marocaine et espagnole. Et en second lieu sur l’industrie et les productions forestières, agricoles et animales, malgré les énormes poten-
2014, près de 28 établissements hôteliers pour une capacité de 1937 lits la province de Tétouan a vu son réseau routier évoluer à même d’accompag- tialités agricoles et naturelles de la ville.
(dont, 18 hôtels classés, 7 maisons d’hôtes et 3 pensions). ner l’essor qu’elle connaît ces dernières années.
Ce vaste projet d’aménagement urbain dura-
ble qu’a connu la valée de l’Oued Martil, visait à
réconcilier les habitants de la plaine et l’oued an-
ciennement inondable, à aménager la vallée en
un nouveau pôle urbain répondant aux besoins
des populations du Grand Tétouan ; c’est-à-dire
aménagement de nouvelles zones urbaines, réno-
vation des quartiers existants, amélioration du
transport et de la mobilité, et par conséquent at-
tirer les investissements privés et favoriser ainsi le
développement économique local de cette zone-là.
1 CAFÉ ALICANTE
2 RÉPARATION DES VÉHICULES AUTO-
MOBILES 3 VENTE DES AUTOMOBILES
7 CAFÉ AROMA
8 STATION AFRIQUIA
9 CAFÉ RESTAURANT DEL SOL
13 SOUK AL MANDARI
14 MARCHÉ DE LÉGUME ET FRUITS
TABOULA (MARCHÉ DE GROS) 15 CENTRE DE VISITE TECHNIQUE DES
AUTOMOBILES
16 PHARMACIE
17 STATION SHELL
18 STATION TOTAL
19 CARREFOUR
20 MAISON RENAULT 24 HÔTEL MAKARIM TÉTOUAN// 3
ÉTOILES
25 HÔTEL MARINA// 2 ÉTOILES
LOCALISATION DES COMMERCES ET DES HÔTELS (RIVE GAUCHE)
Type des commerces et services présents sur la rive droite : Les types d’activités commerciales dans la rive droite sont généralement similaires à celles dans la rive gauche, mais d’une qualité inférieure,
et leur implantation est un peu éparpillé au contraire des commerces de la première rive qui sont installés le long de l’axe de la voie de contour-
Epiceries, réparation des automobiles, marchés de vente des produits animaliers, menuiserie, droguerie, vente des matériaux de constructions nement.
et du carrelage, banques, restaurants, pharmacie, des café et restaurants populaires, stations de gasoil, centre de visite technique. Les commerces et services sont difficilement repérables au sein des quartiers, dont les habitants consacrent une partie de leurs maisons (de
R+1 ou R+2) pour des petits commerces installés en RDC.
1 MENUISERIES
2 EPICERIES
3 CAFÉ
7 CENTRE DE VISITE TECHNIQUE
8 LOCATION DES VOITURES
9 ÉPICERIE
16 PHARMACIE
LOCALISATION DES COMMERCES ET DES HÔTELS (RIVE DROITE)
2. LES UNITÉS INDUSTRIELLES
Ce qui caractérise le plus les unités industrielles présentes sur ce territoire c’est leur diversité, et leur faible impact sur l’environnement, étant Plusieurs briqueteries sont installées dans la plaine de l’Oued Martil, et le territoire abrite également une importante unité de production de ci-
donné que la majorité des unités opère dans le domaine de l’industrie légère. ment du groupe Lafarge SA ainsi que de nombreuses carrières et d’unités de concassage, qui alimentent la région en matériaux de construction.
Les usines sont généralement des hangars en structure métallique à l’exception des briqueteries qui sont construit en brique. Ces bâtiments Les autres unités industrielles sont consacrées essentiellement à la transformation de poisson, au textile et à l’agroalimentaire. Dont certaines
contiennent rarement des baies et même si il y en avait quelques-unes elles sont souvent sur une hauteur très élevé. unités industrielles remontent à l’ère du protectorat, et d’autres jeunes entreprises ont été créées durant les années 80.
On peut remarquer la présence de plusieurs usines non active, ou inachevée.
Type des usines présentes sur la rive gauche : Type des usines présentes sur la rive droite :
production des matériaux de construction (béton, briques, carrelage etc), usines chimiques usine de chaux, briqueteries
1 USINE
2 PRODUCTION DE CARRELAGE
3 USINE CHIMIQUE (REMPLISSAGE DES
BOUTEILLES DE GAZ) 5 LAFARGE CEMENTOS (USINE DE
CHAUX) 6 BRIQUETERIE
7 BRIQUETERIE
2
D’autre part, en vue de répondre aux besoins urgents de désenclavement des populations rurales, la province de Tétouan a bénéficié, à l’instar
AEROPORT
des provinces du Royaume, du programme national des routes rurales (PNRR) dans le but de faciliter l’accès des populations rurales aux services
sociaux de base et valoriser les ressources locales.
En terme de projets routiers, la réalisation des voies express ente la province de Tétouan et les provinces limitrophes ont permis de relier la ville de LOCALISATION DE LA GARE ROUTIERE ET L’AEROPORT
Tétouan aux villes de M’diq, Fnideq et Tanger, et par suite de réduire le temps de parcours entre ces villes, améliorer les niveaux de service et de
sécurité routière, desservir plusieurs plages et d’améliorer les conditions de vie des populations de ces localités. La voie express reliant Tétouan
à Chefchaouen est aussi en cours de réalisation.
1 GARE ROUTIERE
AU NIVEAU DU COMMERCE
La situation et le type de commerce présent sur les deux rives reflète la qualité de vie et le pouvoir d’achat des habitants de chaque côté
de l’Oued
AU NIVEAU DU TOURISME
Les hôtels installés sur la voie de contournement sont d’un style architectural moderne et sont constitués de plusieurs étages (de R+4
jusqu’au R+7).
Or, on peut remarquer la répétition de modèles typique et simple avec une utilisation des couleurs très limitée.
Par contre, dans les hôtels implantés sur la rive droite, on a tendance à garder ce style traditionnel des bâtiments qui ne dépasse pas les
R+2 et de bénéficier du caractère naturel du site et sa topographie pour créer des ambiances fascinante à l’intérieur des Riad.
AU NIVEAU DE L’INDUSTRIE
L’industrie est plus concentrée dans l’arrière-pays, vu que la voie de contournement a plutôt un caractère commercial, touristique, admin-
istratif et éducatif.
AU NIVEAU DE L’AGRICULTURE
L’agriculture est rare sur les deux rives vue le développement urbain, et elle est présente essentiellement à l’entrée de la ville sur les deux
rives de l’oued martil.
COMPARAISON GENERALE DE LA
SITUATION ECONOMIQUE ACTUELLE
DES DEUX RIVES
• Absence de pôles commerciaux majeurs dans le territoire
• Manque des réseaux de franchise sur l’ensemble du territoire.
• Déséquilibre entre les deux rives de l’oued au niveau commercial et touristique, dont l’Arrière-pays est mar-
ginalisé et négligé
• Malgré d’énormes potentialités touristiques, le secteur reste très modeste comparativement aux autres
villes comme Marrakech, Fès et Agadir par exemple. Les voyagistes ne considèrent Tétouan que comme
une ville de passage, alors que la région renferme des sites intéressants aussi bien côtiers que montag-
nards.
• Les hôtels 5 étoiles ainsi que les villages de vacances touristiques (VVT) sont inexistants sur le territoire
• Potentiel naturel non exploité
• Le secteur agriculture, reste un secteur marginal, difficile à mettre en valeur, mais qu’il est indispensable de
maitriser pour éviter un étalement de la ville, préjudiciable au bien-être de la population.
• La pollution présente sur la rive droite qui rend le paysage pas trop attractive ni accueillant pour les visiteurs
malgré les vues panoramique et le potentiel naturel existants sur site.
MENACES
14,5 % de la SAU régionale. La province de Tétouan occupe industrielle de la zone.
la 3ème place en SAU, juste après les provinces de Larache AGRICULTURE / Le plan d’aménagement actuel s’inscrit dans
(35 % de la SAU) et Chefchaouen (26 % de la SAU). une vision urbanistique globale de la ville de Tétouan en prenant
COMMERCE/ La concentration des activités économiques au en compte ses différentes composantes, dont l’objectif princi-
TRANSPORT / Le territoire est connecté du côté Est à la COMMERCE/ Tendance, au niveau du système produc-
centre-ville, Manque de formation et d’encadrement des com- pal étant de maîtriser l’étalement urbain et de rationaliser la con-
rocade méditerranéenne dont les retombées ont été d’or- tif local, à rester attaché aux produits issus de la zone
merçants, carence en grandes surface et en franchises sommation des espaces agricoles et naturels périphériques.
dre social et économique sur toutes les régions du nord du franche de Sebta.
TOURISME / Oued Martil ne joue pas son rôle de composante TRANSPORT / PROGRAMME NATIONAL DES ROUTES RU-
Royaume. TOURISME / Développement touristique en retard par
naturelle structurante et ouverte sur la ville. - Les tour-opéra- RALES (PNRR) rapport aux zones touristiques concurrentes - La prox-
teurs ne considèrent Tétouan que comme une ville de passage.
imité de l’Espagne dont les circuits touristiques sont
INDUSTRIE/ Un secteur avec une faible productivité et une
très organisés et structurés et fonctionnent durant toute
faible valeur ajoutée - Des unités avec des tailles modestes
l’année.
AGRICULTURE / La participation de l’agriculture dans le
INDUSTRIE/ L’attractivité de Tanger et les opportunités
marché de travail de la ville de Tétouan est insignifiante, puis-
qu’offre Tanger Free zone peuvent menacer les possibil-
qu’elle n’employait que moins de 1,7 % de la population active
ités de croissance du secteur industriel à Tétouan.
de la ville
AGRICULTURE / la plaine située tout au long d’Oued
TRANSPORT / La province de Tétouan est défavorisée com-
de Martil, longtemps connue pour sa production de
parativement à l’ensemble de la région en termes de densité
légumes frais, est en constante régression sous l’effet
spatiale et densité sociale du réseau routier provincial - le trafic
de la pression de l’urbanisation
des passagers de l’aéroport demeure faible puisqu’il n’a pas
TRANSPORT / Le terrain de l’aéroport de Saniat R’mel
dépassé 25 000 voyageurs en 2017
ne donne pas de possibilité d’extension
• PA Tétouan Diagnostique • CARTE 1// LOCALISATION DES COMMERCES ET
• MONOGRAPHIE PROVINCE TETOUAN 2019 DES HÔTELS (rive gauche)
• Programme de développement économique et ur- • CARTE 2// LOCALISATION DES COMMERCES ET
bain de la ville Tétouan DES HÔTELS (rive DROITE)
• Site officiel de « URBAN PROJECTS FINANCE INI- • CARTE 3// LOCALISATION DES UNITÉS INDUS-
TIATIVE »_ Projet d’aménagement de la vallée de TRIELLES
l’Oued Martil à Tétouan • CARTE 4// LOCALISATION DES CONCENTRATIONS DE
• Google maps L’ACTIVITÉ DE L’AGRICULTURE
REFERENCES ANNEXES
BOUHA SALMA
SOMMAIRE
Intentions
Gestion du réseau routier
Conclusion
Hierarchie des voies
L’urbanisation croissante de la vallée
Nature du maillage
Oued Martil reflète le développement so-
cio-économique et démographique de emprises des voies
cette partie de la ville, où la mobilité est en files de circulation
pleine transformation. Les axes routiers Profiles des voies
principaux sont saturés et congestionnés
et souffrent le plus pendant la saison haute.
Saturation du reseau
Aujourd’hui, la vallée de Oued Martil a be- Structure du reseau viaire
soin d’un réseau viaire structuré et lisible,
ainsi qu’un système de transports public
accessible et abordable pour tous les ha-
bitants de la ville afin de dynamiser et d’ac-
compagner la transformation de ce tissu
Problématiques
urbain qui s’étend sur plusieurs kilomètre.
Connexion entre les deux rives
Traversée des grands axes
MOBILITE
MOBILITE
Mobilité des cyclistes
Bruit et pollution
Stationnement
Transport public
ECH-CHAFADI MOHAMED REDA
TRAME VIAIRE
Le réseau viaire de la vallée de Oued Martil est
constitué d’un réseau primaire qui connecte
les grandes agglomérations, un réseau secon-
daire qui assure les échanges entre les quarti-
ers, et un réseau tertiaire qui dessert directe-
ment les habitants et services, et enfin vers la
rive droite nous avons des voies de desserte
rurale qui lient la ville avec l’arrière pays.
Ce réseau de voirie est plus lisible et structuré
au niveau de la rive gauche de Oued Martil, vu
le developpement urbain de cette zone de la
ville.
Voie
L’absence d’un parc dédié aux vélos crée un usage mixte du parc
aménagé, cet usage peut engendrer des problèmes notamment lors
des périodes de congestion.
- Une partie importante du territoire de la vallée de Oued Martil
n’est pas desservie en termes de transports publics que ça soit AEROPORT
en lignes de bus ou en arrêt de bus. GARE ROUTIERE/ TAXIS
RESEAU DE BUS
- La gare routière de Tétouan connaît une hausse au niveau du OUED MARTIL
nombre des voyageurs chaque année; en 2015, le nombre de
voyageurs de la gare routière a atteint les 6.200.000 voyageurs.
1
- L’aéroport Saniat Rmel a aussi connu une hausse au niveau du
nombre de voyageurs dû à l’ajout de nouvelles destinations na-
tionales et internationales, mais ce nombre reste beaucoup plus
inférieur par rapport aux autres aéroports.
PARKING
1 gare routière
2 Station des grands taxis
3 Aéroport
TREMIE TREMIE
Vers Martil
Vers Tanger
Vers Tanger
Vers Tamouda
Vers Chefchaouen Vers Touibla
0 25 50 75 m 0 25 50 75 m
Trémie du rond point Paloma 1 sur 1 Trémie du rond point Romana 1 sur 1
Vers Martil
Vers Mdiq/Fnideq
Vers Centre ville
Vers Tanger
Pont Torreta
Vers Chefchaouen
0 25 50 75 m 0 25 50 75 m
Pont Coelma
proche de Tétouan — Tanger - Tétouan
Vers Coelma
Vers la rocade 9 Avril Vers Oued Laou
0 25 50 75 m
l
ti
ar
M
rs
Ve
Vers Tanger s
Ver d Laou
Oue
Coelma
/
en
ou
ne ha
za fc
ez he
Ou rs C
Ve
La classification des routes dans cette carte est établie à partir de la monographie de
la commune de Tétouan, le réseau viaire au niveau de la zone d’étude est hiérarchisée
selon un ordre précis; l’avenue 9 Avril, artère principal, relie l’est à l’ouest, ensuite la route
nationale qui mène vers Chefchaouen,la route qui mène vers Oued Laou,enfin les dif- GIRATOIRE
férents avenue principaux de la ville qui relie la rocade au centre ville. INTERSECTION
La route de Torreta, qui relie le pont de Chefchaouen et le pont de Coelma et qui se situe AXE ROUTIER PRINCIAPAL
au niveau de la rive droite est considérée comme route secondaire, les autres routes qui AXE ROUTIER SECONDAIRE
constituent ce réseau viaire sont considérées comme des voies terciaires. OUED MARTIL
HIERARCHIE NATURE DU
DES VOIES MAILLAGE
Route secondaire - Route Torreta
Cette carte est réalisée à partir des données du plan d’aménagement, ces emprises incluent les 46 - 70m
21 - 45m Relever le nombre de files de circulation permet de représenter la capacité du réseau actuel
trottoirs et la chaussée. 10 - 20m
Il est clair que la majorité des voies de notre site sont inférieures à 20m, sauf pour la voie de con- de la zone d’étude, cette carte représente les files de circulation dans les deux sens.
OUED MARTIL
tournement qui fait 50m de largeur, la route nationale (30m), et les avenues qui mènent vers le La rocade, artère principale , est constituée de 4 files qui deviennent 8 au niveau des trémies,
centre ville. les routes et avenues principaux sont aussi constitués de 4 files, les autres voies sont com-
Pour la rive droite, toutes les voies ont une emprises égale ou inférieure à 20m, ce qui montre que posées généralement de 2 files de circulation voire une file seulement dans certains cas.
cette zone n’a pas encore un réseau viaire capable d’atténuer la congestion que connaît la ville Le nombre de files de circulation reflète la capacité du réseau routier du site, qui plus capac- 8 FILES
itaire dans le nord de la rocade Avenue 9 Avril que vers le sud. 4 FILES
aujourd’hui et même dans le futur. 1-2 FILES
OUED MARTIL
PROFILES PROFILES
DES VOIES DES VOIES
La rocade Avenue 9
Avril est composée
Au niveau des trémies, 4 nouvelles files
de 2 files de circu-
de circulation s’ajoutent (2 dans chaque
lation dans chaque
sens), afin d’assurer une meilleur ca-
sens, séparées d’une
pacité de vehicule, 4 files mène vers le
bande verte de 6
giratoir pour empreinter les échangeurs
mètres, avec des es-
et 4 files de circulations mène vers le
paces pour les cy- A passage sous terrain pour continuer le
cliste dans quelques
chemin direct. B
trançons de cette
voie.
Une bande verte
sépare le chemin
piéton et la voie sur
chaque côté.
Plan de repérage
Plan de repérage
3m 3m 1m 3.5m 3.5m 6m 3.5m 3.5m 1m 3m 3m 3m 3m 3.5m 3.5m 0.5m 3.5m 3.5m 0.5m 3.5m 3.5m 0.5m 3.5m 3.5m 3m 3m
Coupe A
Coupe B
PROFILES PROFILES
DES VOIES DES VOIES
Plan de repérage
Plan de repérage
Coupe D
Coupe C
PROFILES PROFILES
DES VOIES DES VOIES
Plan de repérage
Plan de repérage
Plan de repérage
1 Structure en étoile
se forme aux carrefours de deux ou plu- 2 Structure annulaire
se forme généralement autour d’un 3 Structure quadrillé
Divise l’espace en îlots réguliers dans la 4 Structure réticulée
Divise l’espace en îlots de formes et dimen- 5 Structure linéaire pure
On retrouve cette structure au niveau 6 Structure linéaire à tendance arbo-
rescente
sieurs voies. équipement public. forme et la dimension. sions variées, avec un maillage compact. des zones agricoles. On retrouve cette strcuture aussi au niveau
des zones agricoles où l’urbanisation se fait
le long d’un axe aves des départs de voies
secondaires interrompues.
CONNEXION ENTRE
LES DEUX RIVES
PROBLEMATIQUES
La connexion entre les deux rives de l’Oued Martil se fait à travers les trois
ponts (Chefchaouen, Torreta et Coelma), certes ces ponts assure les déplace-
ments entre le nord et le sud de l’oued mais malheureusement ne sont pas
assez suffisant pour supporter tout le traffic de vehicules et notamment lors
de la saison haute où par exemple le pont de Chefchaouen est saturé pen-
dant de longues durées.
TRAVERSEE DES MOBILITE
GRANDS AXES DES CYCLISTES
Le site étudié connaît un grand problème de sécurité sur la traversée de ses grands axes et plus précisament la rocade 9 Avril, où
Oued Martil L’aménagement de bandes pour cyclistes n’est pas continu tout le long des voies, cependant les cyclistes
les vehicules passent à des grandes vitesses et avec l’absence de ralentisseurs de vitesse et de feux de circulation il est difficile Av. 9 Avril
empreintes le réseau viaire destiné aux véhicules ou les passages aménagés pour les piétons ce qui met
de controler la vitesse des conducteurs. Ponts
leurs sécurité en danger ainsi que la sécurité des usagers de l’espace public. L’usage des vélos reste l’un des
Les grandes avenues de la vallée de Oued Martil manquent de passages piétons; la norme est q’un passage piéton est neces- Route Torreta
moyens les plus écologiques et qui permettra de d’atténuer la pression sur les axes routiers. Néanmoins,
saire tout les 50 mètres, en réalité, ce n’est pas respecté. Par exemple, du giratoire Coelma au giratoire Torreta, ce trançon de plus Av. Hassan II
il est clair que l’utilisation de ce moyen de transport n’est pas encouragé dans la ville que ça soit à travers
de 1.5km n’est pas doté de passage piétons, et puis en avançant, il faut parcourir plus de 600 mètres afin de retrouver le passage
l’absence de pistes dédiées au cyclistes ou d’espaces de stationnement de vélos.
piéton le plus proche. De l’autre côté de l’oued, aucun passage piéton n’est tracé sur la route Torreta.
Ce problème provoque souvent des accidents, et la rocade 9 Avril est considérée comme l’un des points noirs de la ville en
termes de sécurité routière, d’autre part, les piétons abîment le gazon entre les files de circulation en traversant la route en raison
de l’absence des passages pour piétons.
CIRCULATION FRAGMENTATION
DES POIDS LOURDS DE LA ZONE
Centre
Zone ville
résidentielle
Zone
Site historique/ résidentielle
Forêt
Zone
d’équipements
Quartier
Unité industrielle informel
Une partie non négligeable de la saturation du réseau routiers dans notre zone
d’étude est associée aux déplacements des poids lourds , car cette zone con- Zone agricole en
naît une forte densité d’activités économiques, ce pôle economique d’impor- cours de mutation
tance régionale voire même nationale pour certains équipements, est inséré
au niveau de la route nationale 2, depuis l’entrée de la ville jusqu’à Coelma, est
considéré comme un générateur de flux relativement importants.
La vallée de Oued Martil est une zone fragmentée en plusieurs tissus de den-
sité et d’usages différents; des zones agricoles, des tissus denses et infor-
mels, des zones d’équipements... L’idéal est la restructuration de cette vallée
en un espace homogène. Afin de proceder à une couture urbaine qui serait
capable de mettre en relation les entités qui ont subies des fractures , il faut
mettre en place un reseau routier bien structuré.
ENCLAVES DESEQUILIBRE
ET ROCADE SPATIAL
qui est en transition, cette voie de contournement a donc enclavé la rive en 1 sur 1 1 sur 1
créant une barrière qui divise la ville en deux grands fragment mal connectés
entre eux.
ECHANGES ROUTIERS - BRUIT
ROCADE 9 AVRIL ET POLLUTION
Dans cette carte sont représentés les échanges routiers à partir de la rocade Avenue 9 Avril, la plupart de ces Echanges routiers
échanges s’effectuent vers le nord de la rocade, c’est à dire vers le centre ville, et les zones les plus urbanisées,
contrairment aux échanges vers le côté sud qui sont rares, ce qui explique l’enclavement de cette zone qui est
relativement négligée; la connexion entre les deux rives se fait à travers trois ponts qui ne sont pas suffisant pour
assurer le déplacement vers les deux rives d’une manière fluide pendant toute l’année.
La rocade Avenue 9 Avril commence à perdre son rôle de voie de contournement du centre ville, et est devenue
l’épine dorsale de la vallée de l’Oued Martil, mais le manque d’échanges vers les deux sens et notamment vers
le côté sud est un obstacle à l’urbanisation et la structuration de la rive droite de l’Oued Martil.
STATIONNEMENT TRANSPORT
PUBLIC
Parking
Cette carte représente les espaces dédié au stationnement public dans ce La carte représente les voies et zones non desservies par le réseau de bus Routes non desservies
territoire. En fait, deux parking ne sont pas suffisants, il est important de de la ville. En réalité, l’absence de moyens de transport public rend cette zone Zones non desservies
penser au besoins liés au stationnement, une réflexion qui va compléter le non accessible à un large nombre d’habitant de la ville, donc il ne faut pas
developpement urbain de la vallée de Oued Martil, l’aménagement de cette penser seulement aux aménagements et équipement à implanter au niveau
zone va surement attirer de nouveau habitant et usagers, donc il est neces- de la vallée de Oued Martil, mais aussi à l’accessibilité de ces équipements
saire de créer de nouveaux parking qui peuvent supporter un grand nombre pour tous les habitants de la ville de Tétouan afin d’animer et dynamiser cette
de véhicules que ça soit durant la saison haute ou la saison basse. zone.
INTENTIONS
Un réseau viaire complexe qui desservira mieux la
vallée de l’Oued Martil
- Diversifier les usages et les modes de mobilité sans oublier d’améliorer les capacités
de cette mobilité dans le territoire.
- Créer une trame viaire structurante et facile à utiliser qui lie entre les quartiers.
- Redéfinir la fonction de certaines voies tel que la rocade qui n’est plus une voie de con-
tournement mais plutôt au centre d’une nouvelle agglomération urbaine.
INTENTIONS - Rajouter des nouveaux giratoires au niveau des grandes voies afin de connecter tout
les quartiers de la vallée de Oued Martil.
- Créer des nouveaux ponts pour consolider la mobilité entre les deux rives de Oued
Martil.
- Donner l’importance à la mobilité des cyclistes en implantant des bandes et des park-
ings spéciales aux vélos.
- Aménager plus d’espaces publics et de promenades pour les piétons tout le long de la
vallée et des deux rives de Oued Martil de façon à ce que les déplacements deviennent
agréables.
- Créer de nouveaux parkings partout dans la zone afin d’assurer des places de station-
nement pour les usagers et les habitants pendant toutes les périodes de l’année.
- Créer un réseau de transport public approprié, desservant presque la - Selon L’Organisation de coopération et de développement économiques,
totalité de la vallée de Oued Martil, ce réseau jouera un rôle primordial au la mobilité durable est « une mobilité qui ne met pas en danger la santé
niveau du developpement urbain de chaque zone. publique et les écosystèmes, respecte les besoins de transport tout en
étant compatible avec une utilisation des ressources renouvelables à
- Developper une mobilité basée sur l’intermodalité (l’utilisation de plu- un taux inférieur à celui nécessaire à leur régénération et une utili-
sieurs modes de transports au cours d’un même déplacement) et sur la sation des ressources non renouvelables à un taux inférieur à celui
multimodalité (la présence de plusieurs modes de transport différents nécessaire à la mise au point de ressources renouvelables de rem-
entre deux lieux). placement ».
- Implanter des élements urbains et architecturaux unique à cette vallée - Opter pour une mobilité qui respecte le côté écologique, éconmique et
afin de donner une nouvelle identité plus éminente et remarquable. social.
- Employer un mobilier urbain et un agencement de végétaux commun - Developper une mobilité qui respecte l’environnement, l’air et l’eau ainsi
dans toute la vallée, reflétant ainsi une homogéinité urbaine qui comblera que la qualité de vie des habitants.
la difference au niveau du style architectural des bâtiments.
- Prendre en considération l’économie locale et le developpement durable.
- Encourager les déplacements en vélo ou en transports commun pour
les distances moyennes, et le déplacement à pied pour les courtes dis- - Adopter une mobilité alternative qui est est basé sur la marche, le vélo et
tances, à travers le developpement des transports collectifs, les bandes les transports publics.
pour les cyclistes et les aménagements urbains pour piétons.
- Créer un transport commun accesible pour tous les habitants sans au-
- Développer des tissus urbains denses au niveau des routes principales cunes barrières que ça soit finanière ou physique.
que ça soit par les habitations ou les activités économiques ce qui va aid-
er à avoir une diversité au niveau des moyens de mobilité dans la vallée. - Lutter contre toutes les inégalités sociale en termes d’accès au trans-
port public.
- INTRODUCTION
- LA MEDINA
- L’ENSANCHE
- LES LOTISSEMENTS ET LES QUARTIERS NON REGLEMENTAIRES
TYPOLOGIES ARCHITECTURALES
- OUED MARTIL:
OUED MARTIL - LA RIVE GAUCHE:
*Séquence 1 : MHANNECH-ETTOUTA
*Séquence 2 : GARE ROUTIERE - LAHMAMA
*Séquence 3 : TOUIBLA - HOTEL PALOMA
- LA EIVE DROITE:
ATELIER S9 - 2020 *Séquence 1: QUARTIER COELMA
*Séquence 2: SECTEUR SUD
-CONCLUSION
La typologie en architecture est la classification taxinomique des caractéristiques généralement physiques com-
munément rencontrées dans les bâtiments et les lieux urbains, selon leur association avec différentes catégories, tell-
es que l’intensité du développement du naturel ou du rural au très urbain, de la formalité et de l’école de pensée par
exemple, moderniste ou traditionnelle. Les caractéristiques individuelles forment des modèles. Les modèles re-
lient les éléments de manière hiérarchique à travers les échelles physiques des petits détails aux grands systèmes.
De ce fait, la typologie architecturale appartient à la fois au projet architectural, sur le plan des précisions qu’elle focalise, et à la
théorie architecturale, sur le plan des systèmes qu’elle déploie. Par conséquent, la typologie doit être entendue à la fois comme
méthode et comme discours. Dans ce sens, le raisonnement critique de la typologie implique une rationalité et une poétique.
L’accent mis sur la typologie est caractéristique du Nouvel Urbanisme. Les nouveaux urbanistes croient qu’il est im-
portant de faire correspondre les caractéristiques de développement physique d’un lieu à la typologie appropriée pour
ce lieu, tel que déterminé par les préférences locales prises dans le contexte des modèles urbains, comme en témoi-
gne l’histoire. Les modernistes, en accord avec leur réticence générale à rester dans les contraintes de la tradition et des
hiérarchies de modèles, sont moins susceptibles de se concentrer sur l’identification de la typologie correcte d’un site.
Avant 1912
1912
1939
1997
2015
Forêts
avant 1912 1912-1956 Les années 1960-70 Les années 1980-90 Les années 1990-2000
LA MEDINA ( le noyau central) La période coloniale, une Une extension urbaine éclatée Une urbanisation soutenue Pour une maîtrise du
nouvelle forme d’urbanisation développement urbain
Le premier noyau urbain
de la ville se limitait à la
médina construite à la fin de la
deuxième moitié du XVe
siècle. Elle s’est développée au JBEL DERSA
flanc de la montagne de Dersa
durant un peu plus
de cinq siècles.
Fig. 6
Les quartiers de la Médina
Los barrios de la Medina
de La médina de Tétouan est désignée comme la ville Andalouse, elle se distingue en effet par sa morphologie urbaine et son architecture synthèse de la culture Ma-
at roco-andalouse. C’est l’une des cités traditionnelles marocaines les plus importantes, ce qui lui a valu d’être classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle a été
Le conçue selon une forme quadrangulaire, le bâti s’organise autour d’un réseau arborescent et sinueux à part le Mellah dont le tracé est orthogonal.
le
er,
ab
Maison traditionnelle
marocaine de Tétouan
es source: Tétouan entre mémoire et histoire-
MOHAMED METALSI
source: Tétouan entre mémoire et histoire-
té
MOHAMED METALSI
Les maisons du XVIIème siècle Les maisons du XIXème siècle
Les impasses: le comble de l’intimité
es
ce source: PA Tétouan diagnostic
Utilisent les traverses de fer
Comportent un patio avec des
eu piliers ou des colonnes (8 ou
qui supportent l’étage, ces
et maisons peuvent comport-
12) supportant des arcades
er ou non un jardin (Riad)
une architecture typiques. Elle a été conçue selon une source: BC MED - les maisons traditionnelles de Tétouan.
La ville s’est développée selon quatre principales formes urbaines : la médina, premier noyau
urbain établit selon un style andalou, la ville coloniale, connue également par « L’Ensanché »
(l’extension), réalisée entre le début et la moitié du XXe siècle selon le style espagnol, les
quartiers périphériques d’après l’indépendance édifiés dans la logique des lotissements et en
dernier l’habitat non règlementaire qui a ceinturé la ville et qui a marqué sa forme urbaine.
Le premier noyau urbain de la ville se limitait à la médina construite à la fin de la deuxième moitié
du XVe siècle. Elle s’est développée au flanc de la montagne de Dersa durant un peu plus de
cinq siècles.
Le début XXe siècle marqua le prélude d’une croissance urbaine marquée par des tendances
urbaines contradictoires. Le développement contemporain de Tétouan passa alors par des
étapes clés qui peuvent être résumées comme suit :
v01-pROyEcTO
L’Ensanché se situe dans la continuité ouest de la médina avec qui il forme une bi-centralité
traditionnelle et moderne. Il s’étend sur une superficie totale de 76,30 ha et est composé de deux
principales entités homogènes, le centre colonial proprement dit et le quartier scolaire composé
Le courant orientaliste ou arabisant Le courant moderniste et Arts déco
essentiellement d’établissements d’enseignement. DE EDiFiciO
DE AlMAcENES y viviENDAS
EN El ENSANchE (1927)
FASO ID 59
بنــــاء مشروع
- 01 س
المخـــازن و المـســــاكـن
( 1927 (في منطقـة التوسعـة
Source : Etude de requalification et de renouvellement urbain du centre historique de Tétouan (2009).
source: L’ENSANCHE ET LA FABRICATION DES VILLES NOUVELLES
source: PA Tétouan diagnostic
B. Une polarisation administrative en déperdition SOUS LE PROTECTORAT ESPAGNOL AU MAROC - A+E Architecture
source: Tétouan entre mémoire et histoire- source: Tétouan entre mémoire et histoire-
Crée comme centre du régime colonial, l’Ensanché présente une diversité des fonctions : L’Ensanché se situe dans la continuité ouest de la médina avec qui il forme une bi-centralité traditionnelle et MOHAMED METALSI MOHAMED METALSI
Administration et services, commerces et habitat. La fonction habitat est la plus dominante vu
qu’elle occupe 27,75 ha de la surface totale du quartier soit 36, 97 %. Une partie des unités
moderne. Il s’étend sur une superficie totale de 76,30 ha et est composé de deux principales entités homogènes, Le courant éléctique sous le franquisme
le centre colonial proprement dit et le quartier scolaire composé essentiellement d’établissements d’enseigne-
d’habitation est occupée par des services libéraux. Les équipements viennent en seconde ment.
position avec 16,1 ha, ils comptent une trentaine d’équipements répartis essentiellement entre
Administrations et équipements scolaires. Les équipements d’enseignement sont concentrés La construction de la ville nouvelle se déroulera entre les années 1920-30. La ville née sera dotée de toutes les
dans le secteur scolaire on y compte 16 établissements qui occupent 12 % de la surface totale structures administratives, économiques et les équipements urbains nécessaires (la gare routière, la gare ferro-
du centre. Par contre les espaces verts sont peu représentés, ils n’occupent que 5,75 ha et sont viaire, l’hôpital militaire, le marché…).
concentrés dans la périphérie sud du quartier (jardin Moulay Rachid : 1,8 ha, la Cascade : 2,2 ha,
le jardin Sidi Driss : 1,5 ha et le jardin de l’ancienne gare ferroviaire : 2500 m²). Le plan général de l’Ensanché extension de 1939 orientera la croissance de la ville vers l’Est (Ensanché-Est) et
vers l’ouest (Cité-jardin).
25
- Le centre colonial de Tétouan est connu aussi sou le nom de l’Ensanche. On entend par ensanche d’une ville l’incorporation à
L’Ensanché Est a été conçu comme la grande zone d’extension de la ville et de déconcentration du noyau central La superficie aproximada de las viviendas es de 100 m2.
celle-ci des terrains qui constituent ses alentours, une extension proportionnée à l’augmentation probable de la population, selon le et de tous ses quartiers périphériques. Cette extension s’articule autour des avenues des FAR (ancienne ligne de
Gouvernement, si des terrains doivent se transformer en rues, places, marchés, promenades, jardins et immeubles urbains chemin de fer), l’avenue Abdelhak Torres (divers équipements y sont implantés comme l’hôpital civil, la zone ²م100 المساحة التقريبية للمساكن هي
(règlement de la loi d’ensanche 1867).
sportive), l’avenue Hassan I, Mohammed Ameziane entoure la médina par l’Est. Le quartier Moulay Hassan fut
le premier quartier qui s’est développé autour de l’hôpital civil en profitant de l’axe menant vers Martil. D’autres
PA TETOUAN
70
ilots ont été construits au quartier Ziana (Bab Okla). La ville se développa sur l’axe menant vers Sebta.
Le plan d’aménagement de 1943 va restructurer complètement la ville. Il prévoit un plan de circulation, des source: TETUÁN DESAFÍO MODERNO 1912 – 2012
espaces verts et s’attèle à l’organisation des accès, notamment du côté de Martil et de Ceuta.
Il propose, de déplacer le chemin de fer et de créer à sa proximité une nouvelle zone industrielle, mais ce projet Le projet est l’un des premiers bâtiments de l’Ensanche colonial de Tetuán, étant
source: L’ENSANCHE ET LA FABRICATION DES VILLES NOUVELLES SOUS LE PROTECTORAT ESPAGNOL AU MAROC - A+E Architecture
n’aboutira jamais, néanmoins, les casernes militaires seront déplacées pour y créer des ensembles résidentiels situé dans la zone proche de la médina, rue Alfonso XIII, Manzana 39. Dans ce
et un projet d’aménagement des abords de la muraille en espace vert. De nouveaux quartiers seront réalisés ; Sur le plan architectural, l’ensanché a été réalisé selon différents styles : Le courant orientaliste ou arabisant, Le courant moderniste et Arts déco et le quartier, des blocs d’habitations collectives ont été initialement construits, guidant
58 sous le franquisme .
courant électique la poids de la ville vers la Place de lFeddan, lieu de rencontre entre la médina
Malaga, Sidi Talha, Slaoui et le quartier Moulay Hassan. Ces quartiers d’habitation mixtes comprenaient tous
les équipements de base nécessaires. Il a été également prévu, l’extension du marché, la réalisation de la gare Le courant orientaliste ou arabisant: il caractérisait les constructions de la 1ère période (1917-1931), ce courant traversa tout les types d’habitat et tous historique et la ville moderne. La typologie du bâtiment consiste en une construc-
routière, la mairie et des bâtiments administratifs et de services. Au sud, les quartiers de M’hannech, Boujdad, les niveaux de l’architecture ( La structure des édifices, les matériaux de construction, les formes ornementalles) inspirée de l’architecture marocaine. tion de deux hauteurs et de doubles travées,avec des locaux commerciaux pour les
Touabel et Touelah ne formaient à cette époque que de terrains agricoles et maraîchers, seule la gare routière Le courant moderniste et Arts déco: Durant la période 1931 à 1942, les architectes influencée par l’école de MADRID, furent les promoteurs de l’im- entrepôts et un garage arrière. Met en évidence le configuration des maisons, avec
existait au nord du quartier M’hannech. Cette époque sera marquée par l’émergence de l’industrie avec l’instal- portation de ces formes architecturales. des pièces sans différenciation fonctionnelle, et l’utilisation de corridor comme
lation non loin de la gare ferroviaire au sud de la ville des grandes unités industrielles. Le courant électique sous le franquisme: Après la guerre civile, l’état franquiste incita un large développement urbain. La construction des édifices distributeur spatial, typique d’une architecture pré-rationaliste. La façade met en
publics s’accrut à Tétouan. Durant ces premières années, on conserva l’ordonnancement antérieur et l’on opta pour la continuité de la structure urbanis- valeur son style moderniste à travers les détails de construction du trous et barres.
source: L’ENSANCHE ET LA FABRICATION DES VILLES NOUVELLES tique et les configurations architecturales de l’ensanche initial.
SOUS LE PROTECTORAT ESPAGNOL AU MAROC - A+E Architecture
Hormis le tissu ancien et la ville coloniale, qui forment la partie centrale de la cité, et qui sont circonscrits dans l’espace, le développement de la ville de Tétouan s’est effectué
par la juxtaposition d’un ensemble de lotissements publics et privés réalisés de part et d’autre du noyau central. La ville a été ceinturée par plusieurs poches d’habitat non
règlementaire qui se sont développées dans la première et la seconde couronne de la ville. La macro-forme de la ville est marquée par une configuration linéaire de l’espace le
long de l’axe est-ouest imposé par la dorsale calcaire et la vallée de Martil. Cette linéarité a été accentuée par l’absence de transversales. Le tracé urbain de la ville est irrégulier,
voire confus, car la majorité des grands axes sont sinueux et la ville ne dispose pas de repères urbains. Le tracé urbain a été fortement influencé par le développement anar-
chique des quartiers non règlementaires et par la topographie du site ; la montagne au nord et une corniche prononcée au sud formant une terrasse alluviale sur l’oued Martil.
Les quartiers existants se sont étendus avec la juxtaposition de nouveaux quartiers ; Hawmat Tanjaouah et Boujarrah se sont greffés à Touelah, le quartier Ain Mellou à Touelah.
La ville se densifie par les lotissements privés et publics. De même, des opérations urbaines sont réalisées, notamment le lotissement aviation contenant le centre adminis-
tratif ainsi que le lotissement Oum Keltoum. Durant cette période, sera entamée la surélévation de certaines zones en l’occurrence à la sortie de Tétouan vers Sebta (R+10) et
M’hannech (R+5). Cette période a connu la réalisation de grands équipements et infrastructures, notamment la zone industrielle sur la route de Martil (1980 sur un terrain
de 47 ha), la faculté des lettres du côté de l’aéroport, la faculté des sciences à M’hannech, la voie de contournement, laquelle a permis de structurer et de dynamiser la ville.
A
COUPE AA
LES 3 SÉQUENCES DE LA RIVE GAUCHE LES 2 SÉQUENCES DE LA RIVE DROITE
Séquence1
LE PAYSAGE DANS CETTE PANORAMA -PRISE à
PARTIR DE LA RIVE DROITE MAIS QUI DONNE
UNE VISION CLAIRE SUR LES COMPOSANTES
DE LA SEQUENCE- EST TRÈS DIVERSIFIÉ, IL
EST COMPOSÉE DE PLUSIEURS ELEMENTs
SUPPERPOSÉS: EN PREMIER PLAN ON A
L’OUED CEINTURE PAR CES BERGES, PUIS
VIENT LA VEGETATION QUI EST PRESENTE
DANS TOUTE LA SEQUENCE, ENSUITE ON
A UNE CONTINUITE D’IMMEUBLES D’UNE
HAUTEUR IMPORTANTE DONNANT SUR L’AR-
TERE PRINCIPALE ET EN ARRIERE PLAN ON A
JBEL DERSA QUI CONSTITUE LUI MEME UNE
MONTAGNE DE BATI ON DIRAIT QUE LE BATI
EST ENTRAIN DE GRIMPER DE PE-
TIT PETIT SUR CETTE MONTAGNE.
a
M
d
e
u
O
2 1
O u e d
M a r t i l
6
7
d
zone immeuble
O u e
zone d’habitat continu de 3 à 5 niveeau
8
habitat agricole
zone en chantier
7 l zone industrielle
i
t
M
a
r
zone de commerce
O u
e d service public
Cette zone est caractérisée par la présence d’un ensemble d’immeubles en R+4
éducation nationale
garde royale 2 qui s’apercoient dérrière une empreinte composée de deux bandes végétales tra-
versées par une voie pietonne, et un alligement d’arbres qui masque le bati. Les 3 L’ensemble des immeubles donnent directement sur l’artère principale d’un côté et sur
une voie secondaire de l’autre côté. La typologie du bâtiment répond à un ensemble
unités d’habitation se répètent, on note un jeu de volume léger dans la façade de maisons en hauteur, s’adaptant au profil de la parcelle avec trois façades et un plan
terrain de sport dont les face extrudées sont marquées par une couleure différente. La façade trapézoïdal. La propriété est constituée de quatre hauteurs, dont le RDC est dédié aux
s’ogarnise suivant différentes formes de baies. commerces
7 Lalimitée
parcelle dédiée à la construction de l’ENAT est
par la RN13 d’un cote et Oued Martil de l’au-
tre cote.
L’insertion de l’école ne met pas en évidence le pa-
ysage naturel constitué en arrière plan, son volume
est parachuté sur le site, il brise la transparence du
paysage.
Il s’agit d’une construction qui de développe en trois
niveau.
Cette zone est caractérisée par la présence de l’habitat marocain collectif et individuel. La typol-
4 Le tissu bati donne sur le rond point coelma, entre la Rn13 et l’ave-
5 ogies des batiments est mixte, les hauteurs , les couleurs et les traitements de façades diffèrent
d’une maison à une autre. Les largeurs des parcelles des maisons varient entre 8 à 12 mètres.
nue casablanca. Il s’agit de deux typologies différentes, un immeu-
ble constitué de 7 étages +le RDC dédié au commerce, la façade s’oeg-
anise sous différents formes de baies, de loggias et balcons. L’autre
typologie se développe en hauteur de 4 étages avec retrait, la façade se con-
stitue de baies d’une forme régulière et de loggias, la façade est symétrique. 8 Mise a part les immeubles; cette zone est marquée
par la présence d’un grand équipement, le Souk El-
Mandri. La facade est symetrique, elle contient des
élements en moucharabieh à motif arabesque in-
spirée de l’architecture marocaine traditionnelle.
6 L’habitat agricole domine dans cette zone, elle est constituée de
maisons marocaines sur deux niveaux
,le bati occupe une faible part de la
parcelle, on remarque l’absence de mitoy-
enneté , les maisons sont de trés faible densité.
Séquence 2
Cette zone est caractérisée par la
présence d’un ensemble d’équi-
pements à titre d’exemple l’ho-
tel prestige et la station service.
ce qu’on appercoit sur l’image
c’est qu’on a un rapport plein
vide important sur les bords
des artères principales. On a la
présence de deux grandes mass-
es de bati et le reste est sous
forme de terrains vides . on ap-
percoit aussi une entité d’hab-
itat mixte constitué de maisons
marocaines en arrière plan.
pour casser cette simplicité ils ont opté pour l’utilisa- ont une triple hauteur. Le style architecturale de la gare est inspiré de l’architecture marocaine traditionnelle des mosquées et des zaouis est ceci par la présence
espaces verts tion d’un panneau en moucharabieh. de quelques elements: le dome et les arcades. La façade utilise la couleur blanche et le dome et les arcades sont marqués par l’utilisation du zellij marocain vert.
De l’autre côté de la voie principale, cette
zone contient un parc qui a été recemment
amenage, il est costitue de voies pietonnes,
cyclables, de bandes végétales, des bancs et
de l’éclairage public qui donnent sur l’oued
directement. et en appercoit en arrière la
presence de l’habitat disperse , et de l’habi-
tat non reglementaire constituant une entité
de bati avec des montagnes en arrière plan.
Cette immeuble est située exactement dans le coin entre la route nationale
et l’avenue moulay al hassan ben el mehdi L’immeuble donne sur deux côtés.
L’ensemble de ces immeubles sont d’une hauteur de r+7 dont de rez de chaussee est dédié au commerce.
Cette zone est caractérisée par la présence d’un large espace vert et d’un batiment d’une grande masse qui appartient au quartier touibla, la façade est constitué La typologie du bâtiment répond à une maison en hauteur, et un plan circu-
La façade principale contient un jeu de volume important, elle utilise des arcades pour cadrer un ensem-
d’une seule forme de baies qui sont arbitraires elles ne suivent aucune forme. Dans cette partie on a aussi la présence de quelques zones industrielles, de ce fait on laire. La propriété est constituée de quatre hauteurs, elle est symétrique, l’el-
ble de baies réguliers, et d’autres sont utilisés pour cadrer deux balcons en hauteurs. La façade latérale
trouve quelques usines dans le quartiers. Ce quartier est aussi considéré comme quartier non reglemeantaire et pour cacher les façades des batiments de quartier ement central est constitué d’une trame régulaire de baies de memes formes
est très simple formé de baies régulières et d’un ensemble de balcons en extrémité. Les couleurs util-
on utilise un alignement d’arbres en perpendicularité des façades. et les deux autres extremités sont caractérisés par la présence des balcons qui
isées sont : la couleure beige et verte, cette dernière est utilisée dans le cadrage que forment les arcades
prennet la forme circulaire du bati.
DANS CETTE SEQUENCE IL S’AGIT DE L’HABITAT COLECTIF ET INDIVIDUEL DE MAISONS MAROCAINES.
LA HAUTEUR VARIE ENTRE R+1 ET R+5. LA FACADE EST SE CONSTITUE DE BAIE REGULIERE, ET LES EL-
EMENTS DE STRUCTURE APPARAISSENT SUR CETTE DERNIERE COMME ORNEMENT PEINT DE LA COU-
LEUR VERTE. LE REZ DE CHAUSSEE EST DEDIE AU COMMERCE DANS LA PLUPART DES CAS. LE PRO-
FIL DE LA VOIRIE CORRESPOND A LA HAUTEUR DU BATIMENT CE QUI REND L’ESPACE OUVERT.
Séquence 3
Cette séquence est
marquée par la présence d’un quartier non régle-
mentaire (touibla) à droite de la voie, et d’un ensem-
ble de batiments sur l’autre côté de la voie , elle est Cette zone est marquée par la présence des maisons marocaines
aussi dotée d’un parc amennagée , de l’hotel paloma collectives et individuelles qui sont en retrait par rapport à la voie
et de quelques zones industrielles. princinpale. Sur les bords de la route nationale il s’agit des espaces
verts qui sont en talus et les maisons viennent apres ce talus ce qui
rend la maison située dans un point plus haut grace à la présence
du talus qui est considéré comme une platforme pour cet habitat.
Les maisons sont de diffèrentes hauteurs, ils suivent la hau-
teur du talus présent dans la séquence. La typologies des ba-
timents est mixte, les hauteurs , les couleurs et les trait-
ements de façades diffèrent d’une maison à une autre.
zone immeuble
zone d’habitat continu de 3 à
5 niveau
parc
terrains vides
zone industrielle
zone de commerce
service public
éducation nationale O u e
d
Oue
parking d S
ec
espaces verts
Cet immeuble prend une grande partie de la parcelle il donne sur deux côté,
Cette zone se caractérise par la présence des maisons marocaines d’un côté sur la voie principale et de l’autre côté sur une voie secondaire. La
qui se développent en hauteur. La typologie du batiment répond à typologie du batiment répond à un immeuble qui se développe en hauteur de
une maison r+3 dont le RDC est decié au commerce. La façade est 3 étages dont le RDC est dédié au commerce. La façade est symétrique peinte
d’une forme simple dont la structure est apparente, et il s’agit des élé- enièrement de couleure blanche et est constitué de deux formes de baies avec
ments décoratifs peints en vert qui cadrent quelques baies en hauteur. la présence des balcons/loggias. L’architecture du batiment n’est pas bien définit
elle n’appartient à aucun style architectural
L’hotel PALOMA est situé dans la fin de la séquence de la rive gauche, il a une em-
exemple d’immeubles présents dans cette séquence
prise importante dans le site. La propriété est constituée de six hauteurs. La typologie
du bâtiment s’adapte au profil de la parcelle avec trois façades et un plan trapézoïdal. La
façade donne sur deux voies principales la RN13 et la RN2. Le jeu de volueme est présent
dans la façade avec la présence de quelques éléments qui représentent les ornements de cette
dernière et qui sont sous forme de colonnes, on dirait qu’ils sont inspirés de ‘architecture co-
loniale, mais l’ensemble du batiment ne répond pas à un style architecturale précis. Les cou-
leurs utilisées sont le blanc et le vert, ce dernier est utilisé dans les ornements de la façade
TYPOLOGIES D’HABITAT
DE LA RIVE GAUCHE
Immeubles
immeubles modernes de grandes tailles et de formes
régulières , 6 étages et plus, présence de l’habitat com-
merce et bureau , continuité du bati et mitoyenneté
O u e d
M a r t i l
O u e
d
habitat social
habitat agricole
éducation nationale
le contraste de la partie droite et gauche est frappante, les maisons située à gauche cache le peysage offert dans la partie droite
zone de commerce
Cette immeuble qui est en chantier est présent dans le quartier coelma, c’est un habitat collectif en R+4. La qualité archi-
tecturale est remarquable par rapport à l’habitat present dans le même quartier.il s’agit d’un jeu de volume léger caractérisé
par deux longueurs différentes de baies, on remarque l’utilisation de la brique décoratif en façade et des garde corps en
verre et inox.
Séquence 2 Le secteur sud est marquée par la présence d’un tissu de faible densité, composé ma-
joritairement de l’habitat insalubre et de l’habitat dispersé. Le secteur compte aussi
quelques villas donnant sur la ville . Le maillage de voirie est faiblement devel-
oppé et obéit à la nature accidenté de la zone dont près de la moitié se constitue de
terres agricoles. Le secteur est sous équipé et manque d’équipement de proximité.
L’HABITAT EST L’ELEMENT PRINCIPAL QUI
SOULIGNE LA RUPTURE ENTRE LES DEUX RIVES.
AU NIVEAU DE LA RIVE DROITE, ON PEUT
DIRE QU’ON A UN TABLEAU VISUEL HARMO-
NIEUX CREE PAR LE PAYSAGE ET L’HABITAT,
OU ILS COEXISTENT LES DEUX ENSEMBLES.
LES PETITES MASSES LAISSENT APPARAITRE
LES MONTAGNES, ET N’INFLUENCENT PAS
BEAUCOUP L’ASPEPCT PAYSAGER DE LA VILLE.
M a r t i l
O
u
e d
côtes, les voiries sont étroites et les espaces publics sont rares.
d
-Les villas. On note la présence de trois établissements sco-
M
O u e
a
r
t
i
l
Les villas
habita individuel isolé ou jumelé R+1 ou R+2 com-
portant un espace extérieur, l’absence de mitoy-
ennté ou sur un seul côté pour les villas jumelées.
L’habitat sommaire
maisons marocaines en majorité de r+3 à r+4,où l’em-
prise du bati occupe presque toute la parcelle, la
mitoyenneté est présente sur au moins 3 côtés, il
s’agit de l’habitat individuel ou collectif très dense,
des voiries étroite et les espaces publics sont rares
L’habitat dispersé
maisons marocaines sur deux niveaux ,
bati occupant une faible part de la par-
celle, pas de mitoyenneté , trés faible densité.
En analysant le site, on a pu rencontré plusieurs typologies architecturales et ceci est lié à la typologie du bâtiment lui même.
La rive gauche constituée de maisons marocaines, des immeubles et des grands équipements, la rive droite se constitue des maisons
marocaines ( habitat dispersé et sommaire) et des villas.
-Les maisons marocaines ont une seule typologie architecturale que ça soit dans les maisons individuels ou collectifs, elles uti-
lisent majoritairement des baies régulières, la façade est d’une grande simplicité, et les éléments de structure sont apparents dans
cette dernière. Le rez de chaussée est dans la plupart des fois dédié au commerce et il est en retrait par rapport au batiment.
- Les immeubles sont situés dans les bords des artères principales et les typologies architecturales diffèrent d’un batiment à un au-
tre, on retrouve des batiments : -suivent la forme de la parcelle, - où le jeu de volume et très présents , - qui utilisent des matériaux
nobles, -sont symétriques, -la forme de baies et régulière, et vice versa.
- Quant aux équipements, il s’agit d’une typologie architecturale qui se répète le plus celle de la présence de quelques élements
qui appartiennent à l’architecture marocaine islamique ou bien par l’utilisation de quelques motifs arabesques ou l’utilisation du
moucharabieh.
- Les maisons marocaines de la rive droite ont les mêmes caractéristiques architecturales des maisons marocaines de la rive droi-
te sauf que l’habitat dispersé occupe une faible part de la parcelle et la mitoyenneté est absente alors que l’habitat sommaire des
quartiers non réglementaire, l’emprise du bati occupe presque toute la parcelle et la mitoyenneté est présente sur au moins 3 côtés.
- Les villas sont d’une grande variété architecturale, et vu qu’elle se trouve sur le point le plus haut elles utilisent majoritairement
de grandes baies verticales et horizontales sur la façade principale, et on note la présence des jeux de volumes et l’utilisation des
matériaux nobles.
2
INTRODUCTION P. 4
SOMMAIRE
PHENOMENES ENGENDRES P. 24
GENTRIFICATION P. 25
PERTE DE L’IDENTITE LOCALE P. 26-27
MANQUE DE TRANSITION ENTRE L’URBAIN ET LE RURAL P. 28
MANQUE DE COHERENCE DANS L’AGENCEMENT DES HABITATIONS P. 29
ATELIER S9 - 2020
BELKAR RABAA
3 4
OUED MARTIL P. 30
TERRITOIRE ETUDIE P. 31
QUARTIERS ANALYSES P. 32
TISSU URBAIN P. 33
MHANECH P. 34
MORPHOLOGIE URBAINE DU QUARTIER ENTRE 2006 ET 2020 P. 35
ANALYSE FORME URBAINE P. 36-38
ACTIVITE ECONOMIQUE DANS LE QUARTIER P. 39
ANALYSE D’UN ILOT P. 40-42 La forme urbaine est l’étude physique de la ville,
la constitution progressive de son tissu urbain et
ROMANA P. 43 les rapports réciproques des élléments de ce tissu
MORPHOLOGIE URBAINE DU QUARTIER ENTRE 2006 ET 2020 P. 44 qui définissent des combinaisons particulières, des
ANALYSE FORME URBAINE P. 45-47 figures urbaines.
La morphologie urbaine est le résultat des
ACTIVITE ECONOMIQUE DANS LE QUARTIER P. 48 conditions historiques, politiques, culturelles et
ANALYSE D’UN ILOT P. 49-51 notamment architetcturales dans leesquelles la ville
KORRAT SBAA P. 52 a été créée et s’est agrandie. Elle est le fruit d’une
MORPHOLOGIE URBAINE DU QUARTIER ENTRE 2006 ET 2020 P. 53 évolution spontanée ou planifiée par la volonté des
pouvoirs publics.
ANALYSE FORME URBAINE P. 54-56 Cette analyse morphologique de la ville de Tétouan,
ACTIVITE ECONOMIQUE DANS LE QUARTIER P. 57 va nous permetter de comprendre et d’assimuler
INTRODUCTION
ANALYSE D’UN ILOT P. 58-60 l’évolution de la forme de la ville depuis l’époque
médinale et à travers son histoire riche, tout en
HABITAT DISPERSE P. 61 précisant les facteurs de développement et les
SOMMAIRE
CONCLUSION P. 69
FORME URBAINE- MORPHOGENESE DE LA VILLE DE TETOUAN N
1939 La ville témoigne d’une croissance urbaine forte du côté Est et Ouest.
L’Ensanche Est a été conçu comme la grande zone d’extension de la ville et de
DIVISION SECTORIELLE
déconcentration du noyau central de ses quartiers périphériques
DE LA VILLE
1960-1970 Suite à une rapide croissance et une forte exode rurale, la SUITE AUX EXTENSIONS, LA FORME ACTUELLE
ville connapitra une extension urbaine eclatée et une occupation accélérée et DE LA VILLE NE PERMET PAS DE LISIBILITÉ
nonmaîtrisée
CLAIRE DE L’ESPACE URBAIN. AUSSI, L’ABSENCE
DE TRANSVERSALES REND LA LIAISON ENTRE LE
1997 La ville s’étale en tache d’huile le long des pentes. Le SDAU tente de
NORD ET LE SUD DE LA VILLE PEU FLUIDE. AFIN
remédier à la prolifération de l’habitat non réglementaire, et par consèquence,
la ville entrera une aire de modernisation par la réalisation de grands quartiers DE FACILITER LA LECTURE DU TERRITOIRE, IL A
résidentiels modernes. ÉTÉ DIVISÉ EN DES SECTEURS
L’EVOLUTION DU TISSU URBAIN DE LA VILLE
ANALYSE
SOURCE: SDAU_TETOUAN_DIAG-ENJEUX-VAMÉLIORÉE 2017
AVANT
1912
1912 1939 1997 2015
FORME URBAINE
7
9 10
FORME URBAINE- DIVISION SECTORIELLE FORME URBAINE- DIVISION SECTORIELLE
SOURCE: PCD DE LA COMMUNE DE TETOUAN
MEDINA L’ENSANCHE
la médina et l’Ensanché offrent une morphologie urbaine A son tour, la ville coloniale s’étend sur une superficie d’une
caractéristique des modèles urbains qu’ils représentent. En trentaine d’hectares. Ce tissu sous forme d’un losange est articulé
effet, la médina se distingue par sa forme allongée de l’est vers autour d’un axe en diagonale ; l’avenue Mohammed V. il offre
l’ouest. De couleur blanche, elle présente une morphologie une trame orthogonale formée d’ilots fermés et pratiquement
organique avec un gabarit bas ponctué d’émergences urbaines identiques. Ce tissu a été réalisé selon le style espagnol
que forment les minarets des mosquées. La médina offre une colonial, influencé par l’architecture islamique dite mudéjare,
vue remarquable depuis la rive droite de l’Oued Martil. le style baroque et le style moderne sous le régime franquiste.
L’extension de l’Ensanché a été effectuée dans l’esprit d’une ville-
jardin dans le secteur qu’occupe actuellement le secteur scolaire.
WILAYA
Centre -Est : tissu de densité moyenne composé d’ilots en
forme de bandes rectangulaires étroites, desservis par un
maillage de voirie régulier.
DERSSA
Ce tissu regroupe les quartiers administratifs de la ville, ce Tissu compact à tracé irrégulier desservi par des voies étroites.
qui a engendré une dynamique de la centralité vers quartier Le quartier regroupe des maisons R+1, R+2 et R+3, avec
WILAYA. des plusieurs langages architecturaux, qui rendent la vue
La partie administratif se trouve au sud du quartier, desservie d’ensemble non homogène.
par une grande voie qui donne directement aux batiments La forme urbaine du quartier se caractérise aussi par la
administratifs. présence de petits groupements de maisons à l’intérieur d’un
Le quartier regroupe les immeubles de R+6 et R+7, avec une ilot.
zone villa, et aussi une grande surface de terrains non batis. Le secteur est traversé horizontalement par l’avenue Othmane
Un tissu en pleine emergence, avec un tracé viaire bien Ibn Affan au sud duquel s’est développé un tissu irrégulier, mais
développé et le passage entre les typologies des habitats bien légèrement plus aéré.
défini.
SOURCE: PA TETOUAN DIAGNOSTIQUE SOURCE: PA TETOUAN DIAGNOSTIQUE
13 14
FORME URBAINE- DIVISION SECTORIELLE FORME URBAINE- DIVISION SECTORIELLE
COELMA
Secteur très vaste occupé en grande partie par des terrains
agricoles.
L’habitat dans le tissu est dispersé ce qui créent une rupture SECTEUR DE L’AEROPORT
avec le reste de la ville. Tissu à faible densité vu que près
Ces maisons sont généralement de R+1, desservies par des du tiers de sa superficie est vacant;
sentiers, qui sont amenagés par les habitants. Un tissu en cours de développement, avec l’emergence du
Ce tissu est très vulnérable, vu sa proximité du Oued, il est quartier industrielle.
affronté au risque des innondations pendant le lit majeure. Ce tissu reste caché par l’aeroport, et se constitue par des
ilots avec des trames régulières.
HABITAT SPONTANE
Secteur nord-est : tissu à très faible densité composé d’habitats
TAMODA dispersés résultant des activités agricoles.
Secteur Sud : tissu de très faible densité, composé Deux projets d’immeubles sont réalisés dans ce secteur
d’habitat majoritairement spontané, dispersé et de respectant un tracé régulier;
type rural, le secteur compte quelques villas.
Le maillage de voirie et faible et épouse la nature
accidentée du terrain.
FACTEURS DE
projections sur le territoire, la ville a perdu son caractère spéciale,
où les grandes masses sont venues s’installer sur les limites
créant ainsi des écrans et des obstacles visuelles génant l’aspect
SOURCE: GOOGLE IMAGES traditionnelle de la ville.
DEVELOPPEMENT
Ce développement anarchique a laissé apparaitre des défaillances
dans l’évolution verticale de la forme urbaine, qui crée un
désequillibre sur la vue générale.
ANALYSE
FORME URBAINE
SOURCE: GOOGLE IMAGES
18
19
A
B
A
SOURCE: SDAU_TETOUAN_DIAG-ENJEUX-VAMÉLIORÉE 2017
AA
Le tracé urbain a été fortement influencé par le
N
développement anarchique des quartiers non
règlementaires et par la topographie du site.
La montagne au nord et une corniche
prononcée au sud forment une terrasse
alluviale sur l’oued Martil.
BB a aussi régi le développement de
L’Oued
LE RELIEF FAVORISE DANS LE DEVELOPPEMENT DE
la ville, partant de la Medina, la situation a
LA VILLE
favorisé d’être loin du cours d’eau par risque
d’inondation.
20
FORME URBAINE- DYNAMIQUE URBAINE FORME URBAINE- EXTENSION SUIVANT L’AXE DES ACTIVITES
L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE ET
TOURISTIQUE A AUSSI COMMANDÉ,
L’ÉVOLUTION DE LA VILLE, AVEC LA
PRESENCE DE CES DIFFERENTS POLES
SOURCE: SDAU_TETOUAN_DIAG-ENJEUX-VAMÉLIORÉE 2017
DES ACTIVITES, LA VILLE S’ETALE
POUR LES REJOINDRE ET RÉDUIRE LES
DISTANCES.
LA DYNAMIQUE URBAINE SUR LE LITTORAL
A ÉTÉ L’UN DES FACTEURS ESSENTIEL DU
DÉVELOPPEMENT URBAIN LINÉAIRE DE LA
VILLE DE TÉTOUAN, DANS UNE TENTATIVE DE
REJOINDRE LES VILLES BALNÉAIRE.
21 22
FORME URBAINE- LA DEPERDITION DE LA POLARISATION ADMINISTRATIVE
LE PASSAGE DE LA CENTRALITÉ
PHENOMENE
ADMINISTRATIVE DE L’ENSANCHE
VERS QUARTIER WILAYA, A CAUSÉ UNE ENGENDRE
DEPERDITION DE LA POLARISATION
ADMINISTRATIVE, ET CRÉE UNE NOUVELLE
CENTRALITÉ POUR LA VILLE, AUTOUR DE
LAQUELLE LES GENS VONT S’INSTALLER.
ANALYSE
23 FORME URBAINE
24
25 26
FORME URBAINE- LA GENTRIFICATION
FORME URBAINE- PERTE DE L’IDENTITÉ LOCALE
N
27
29
OUED MARTIL
LES DIFFERENCIATIPONS
AU NIVEAU DES HAUTEURS,
DE L’OCCUPATION DU
SOL ET AU NIVEAU DES
STYLES ARCHITECTURAUX
EMPLOYES DANS
LES FAÇADES DES
BATIMENTS, CREENT
UN TISSU HETEROGENE
ANALYSE
ET ELIMINENT LA
COORDINATION ET
L’AGENCEMENT ENTRE LES
FORME URBAINE
BATIMENTS.
30
FORME URBAINE- TERRITOIRE D’ETUDE FORME URBAINE- QUARTIERS ANALYSES
31 32
TISSU URBAIN
Expression métaphorique assimilant les cellules construites et les vides d’un milieu urbain à
l’entrelacement des fils d’un textile. On peut appeler tissu urbain l’ensemble des éléments
du cadre urbain qui constituent un tout homogène.
Le tissu urbain est l’expression physique de la forme urbaine. Il est constitué par l’ensemble
des éléments physiques qui contribuent à celle-ci. MHANECH
LE PLAN
LES ESPACES LIBRES
LA SURFACE BATIE
LA CIRCULATION
ANALYSE ANALYSE
FORME URBAINE FORME URBAINE
33 34
36
FORME URBAINE- MORPHOLOGIE URBAINE DU QUARTIER ENTRE FORME URBAINE- MHANECH
2006 ET 2020
Le quartier Mhanech est conçu de façon quadrillé et serré, l’architecture et
réseau de voiries proviennent de l’unité foncière, c’est-à-dire des ilots non
mitoyens en retrait de la rue.
Le bâti représente une superficie plus grandes par rapport au vide dans le
quartier.
Les articulations sont fortes et les fragments de tissus coexistent ensembles.
Ainsi, le territoire fonctionne avec harmonie.
Le profil de voiries ne correspond pas parfaitement avec les hauteurs des
batiments, ce qui donne un aspect ombragé au quartier.
ESPACE BATI
PLAN DE BASE
PLAN DE BASE
N
COUPE
EQUIPEMENT
39
QUARTIER MHANECH
ANALYSE D’ILOT
L’ilot étudié a une forme serrée et fermée, deux allignements de maisons adossés et
N N
Le degrès d’habitabilité dans l’ilot est mesuré par la présence des espaces verts et
continus, interrompues par les voiries. des espaces de parking, ces deux facteurs sont assurés au sein de l’ilot.
Le maillage de l’ilot représente un agencement entre les différents éléments. L’espace vert est orthogonale créé par le recule des maisons par rapport à la rue.
La composition géométrique de l’ilot se comporte des unités de 10x10 qui se L’usage des voies dépasse la circulation pour servir à des places de parking pour les habitants.
reproduisent et se juxtaposent l’une à côté de l’autre.
Les fréquentations dans l’ilot sont présentes gràce à la présence des magasins de commerce
Les gabarits du batiment dans ce cas sont harmonieux, avec parfois une différence de dans les garages des maisons.
un niveau entre une maison et une autre. TRAME VIAIRE 41 ESPACE VERT 42
FORME URBAINE- MORPHOLOGIE URBAINE DU QUARTIER ENTRE
2006 ET 2020
ROMANA
FORME URBAINE
LE QUARTIER ROMANA A ETE FORTEMENT TOUCHE PAR L’AMENAGEMENT
43 DU OUED, CE QUI VA GUIDÉ DE NOUVEAU UN DEVELOPPEMENT LINEAIRE 44
DU QUARTIER SUIVANT LA VOIE NATIONALE ET L’AMENAGEMENT.
FORME URBAINE- ROMANA FORME URBAINE- ROMANA
Le quartier Romana a été édifié sur une réforme d’ilots fermés.
La taille de ces ilots n’est pas identiques,on remarque qu’elle s’agrandit Les espaces verts et ouverts sont généralement le résultat d’un
en se dirigeant vers le nord. maillage naturel, construits par le retrait des maisons de la rue, au
L’architecture et réseau de voiries proviennent de l’unité foncière, c’est- niveau de la voie nationale, ou dans des parcelles vides dans le
à-dire des ilots non mitoyens en retrait de la rue. quartier dédiées pour ces espaces.
Les parcelles qui se trouvent sur les limites des grandes voiries ont Certains de ces espaces sont exploités comme écran visuel, par
graduellement commencé d’abriter des immeubles de R+5 et R+6 au lieu des alignement d’arbres qui cachent des échecs d’aménagement
des maisons. urbain dans le tissu.
Le profil de voiries correspond à la hauteur des grands batiments ce qui ESPACE BATI
Les équipements ceinturent le quartier, et sont accessibles
donne un aspect ouvert au quartier. directement par les grandes voiries, de ce fait ils ne gènent pas
Les articulations sont fortes surtout avec la nouvelle trémie, ce qui rend l’accessibilité et la circulation à l’intérieur.
les fragments du tissu coexistent très bien ensemble. ESPACE VERT
N TRAME VIAIRE
N
Les logements se représentent soit par des maisons individuelles,
soit des immeubles collectifs.
Le tissu urbain est très heterogene de part de la nature des
constructions, mais il est tout de meme constitue de batiments
PLAN DE BASE PLAN DE BASE EQUIPEMENT
mitoyens assez hauts creant des alignements de batis le long de la
rue.
45 46
Le volume urbain du quartier est constitué de maisons
entre un rez-de-chaussé et un R+7.
Donnant ainsi au tissu urbain un relief remarquable en
hauteur.
FORME URBAINE- ROMANA Le tissu urbain est très hétérogène en termes des
critères dimensionnels et géometriques et des critères
esthétiques.
On remarque que la hauteur et la largeur des batiments
ne suit aucune refléxion préalable sur le territoire,
on se retrouve avec des batiments en un seul niveau
juxstaposés à des batiments en R+5.
Le profil du quartier est très complexe, les unités
de batis n’ont pas un modèle de référence, on a
des batiments qui occupent de grandes superficies
tandis que d’autre n’occupe même pas le tiers de ces
dernières. Ce qui rajoute à cette compléxité, ce sont les
grandes percées créées soit par des voiries soit par des
aménagements verts, qui décomposent le quartier en
plusieurs unités et gachent la vue d’ensemble.
N Au niveau des critères esthétiques, le quartier
reprèsente une grande diversité au niveau des
ornementations et des styles architecturaux employés
par les habitants, ceci revient à l’inexistance d’une
PLAN DE BASE
charte, ce qui impacte encore une fois la forme urbaine
du quartier et la rend heterogène.
Ce volume urbain empeche la vue du paysage qui se
trouve en arrière plan avec ses grands gabarits.
L’activité économique se focalise sur l’axe structurant du quartier qui est la voie nationale.
Les magasins s’integrent dans les RDC des batiments et orientent les activités dans ce paysage urbain, et rendent le dépalcement
piéton et mobilité au sein du quartier possible pour des grands perimetres.
48
COUPE
47
DECOMPOSITION URBAINE
VOLUMETRIE DE L’ILOT
QUARTIER ROMANA
ANALYSE D’ILOT
PLAN DE BASE
PLAN DE BASE
KORRAT SBAA
ESPACE DE PARKING
L’accès à l’ilot se fait par la voie nationale au niveau des immeubles lors que pour les maisons, il
s’agit d’un accès indirecte qui fait le détour pour accéder à l’ilot. L’ilot se représente divisé en deux
parties, les immeubles d’un côté et lees maisons individuelles d’un autre.
Le degrès d’habitabilité dans l’ilot est mesuré par la présence des espaces verts et
des espaces de parking, ces deux facteurs sont assurés au sein de l’ilot. ANALYSE
L’espace vert reprend la forme de terrain naturel, en exploitant des parcelles vides dans le quartier.
L’usage des voies dépasse la circulation pour servir à des places de parking pour les habitants. FORME URBAINE 52
Les fréquentations dans l’ilot sont présentes gràce à la présence des magasins de commerce dans
ESPACE VERT
les garages des maisons. 51
FORME URBAINE- MORPHOLOGIE URBAINE DU QUARTIER ENTRE FORME URBAINE- KORRAT SBAA
2006 ET 2020 En effet, on observe une succession d’opération qui sont venues occuper un territoire
ouvert. Chaque opération marque une initiative individuelle, créant des juxtapositions
conflictuelles entre les différentes maisons.
La repartition des ilots n’est pas claire, le tissu s’est développé d’une façon arbitraire, où on
a des maisons qui sont venues occuper une grande parcelle sans respecter aucune division
du foncier.
Le maillage de voirie ne suit aucun tracé, il relève des besoins des habitants, on retrouve
généralement des impasses et des rues étroites qui sont desservies par les deux axes
structurants.
Les logements se représentent soit par des maisons individuelles d’une hauteur qui varie
entre RDC et R+3.
Le tissu urbain est très heterogene de part de la nature des constructions, les articulations ESPACE BATI
sont faibles et les fragments de tissus coexistent avec indifférence. Ainsi, le territoire peine
à sortir d’un fonctionnalisme fragmenté.
L’accessibilité au quartier est difficile,
vu sa faible infrastructure en termes de
voiries, ainsi que la topographie accidentée.
LE QUARTIER KORRAT SBAA A CONNU UN GRAND DEVELOPPEMENT ENTRE LES ANNEES 2006 ET 2020.
IL REPRESENTE UN TISSU URBAIN IMPORTANT DANS LA VILLE, VU QUE ‘EST UN HABITAT NON REGLEMENTAIRE QUI N
S’ETALE RAPIDEMENT.
LE QUARTIER S’ALLONGE DU COTÉ SUD DE LA VILLE, POUR ÉCHAPPER AUX RISQUES D’INONDATIONS DU OUED, 53 TRAME VIAIRE
LES MAISONS SONT SITUEES SUR LES MONTAGNES, DANS UNE TOPOGRAPHIE ACCIDENTEE. PLAN DE BASE
54
Le quartier se développe en hauteur, vers les montagnes
FORME URBAINE- KORRAT SBAA FORME URBAINE- KORRAT SBAA pour échapper aux risques des inondations
Le profil du quartier est en gradins, qui rappelle le
Avec cette forme urbaine compacte du tissu bati, les espaces verts sont PLAN DE BASE style de la médina avec les petites maisons de couleurs
inexistants dans le quartier, vu l’absence d’un plan de développement projeté, on blanches qui s’adossent la montagne
retrouve des petites parcelles vides où la végétation sauvage est implantée, qui Le volume urbain du quartier est constitué de maisons
individuelles entre un rez-de-chaussé et un R+3.
servent d’espaces ouverts de groupements et de jeu pour enfants.
Ces espaces relève d’un maillage naturel du terrain, et se trouve généralement
N Le tissu urbain est très hétérogène en termes des
dans la partie sud du quartier, qui contient le plus les parcelles vides. critères dimensionnels et géometriques et des
Le quartier est pauvre en termes des équipements structurants. Ces équipements critères esthétiques, les maisons témoignent d’une
occupent des terrains près des grandes voiries, pour assurer l’accessibilité. autoconstruction.
On remarque que la hauteur et la largeur des batiments
ESPACE VERT
ne suit aucune refléxion préalable sur le territoire.
Le quartier se représente comme une grande masse
compacte avec l’agencement des maisons et les voiries
qui sont étroites.
Ainsi, le tissu urbain se représente comme une unité
complexe, qui se développe arbitrairement suivant des
actions individuelles, et créant un quartier pauvre en
termes d’infrastructure.
Au niveau des critères esthétiques, le quartier
reprèsente une grande diversité au niveau des
ornementations et des styles architecturaux employés
par les habitants, ceci revient à la volonté individuelle
de ces derniers, ce qui impacte encore une fois la forme
urbaine du quartier et la rend heterogène.
N Cette forme urbaine favorise le paysage et laisse voir les
montagnes en arrière plan.
55 56
L’activité économique dans le quartier est assurée dans les garages
des maisons par des magasins, les commerces importants se trouvent QUARTIER KORRAT SBAA
sur la voie principale menant vers Tamoda, tandis que les petits ANALYSE D’ILOT
commerces se trouvent à l’intérieur du quartier. Cette situation
influence le développement du quartier vers ces axes ou pôles
économiques.
58
57
DECOMPOSITION URBAINE DECOMPOSITION URBAINE
VOLUMETRIE DE L’ILOT VOLUMETRIE DE L’ILOT
Les ilots dans le quartier korrat sbaa ont des formes irregulières qui ne se ressemblent pas. L’accessibilité n’est pas assurée dans tout l’ilot, les maisons qui occupent les limites de voies sont
L’ilot étidié a une forme serré et compacte, deux alignements de maisons qui s’adossent. accessibles, alors que celles qui se trouvent en arrière ne le sont pas.
L’ilot se trouve sur le bord de la voie principale, cependant les maisons n’accordent pas une Le degrès d’habitabilité dans l’ilot est mesuré par la présence des espaces verts et
grande importance à cette façade principale. des espaces de parking, ces deux facteurs ne sont pas assurés au sein de l’ilot.
Les maisons suivent la pente, et se présente comme une seule entité compacte, néanmoins L’espace vert se limite dans les parcelles vides avec la végétation sauvage, et reprend la forme de
le maillage de l’ilot ne représente pas un agencement entre les différents éléments, avec les terrain naturel.
écarts des hauteurs et des surfaces d’occupation de sol, ainsi que la disposition générale. L’usage des voies dépasse la circulation pour servir à des places de parking pour les habitants,
La composition géométrique de l’ilot se comporte de plusieurs unités qui varient en termes de même si elles sont étroites, ce qui rend la circulation et l’accessibilité dans l’ilot plus difficile.
dimensions. Les gabarits des batiments sont heterogenes avec les grandes différenciations des Les fréquentations dans l’ilot sont présentes gràce à la présence des magasins de commerce dans
TRAME VIAIRE ESPACE VERT
hauteurs et aussi de largeurs qu’occupent ces batiments au niveau de la façade.
59 les garages des maisons. 60
FORME URBAINE- MORPHOLOGIE URBAINE DU QUARTIER ENTRE
2006 ET 2020
HABITAT DISPERSE
LES QUARTIERS DE L’HABITAT DISPERSÉ N’ONT PAS CONNU UN GRAND DÉVELOPPEMENT ENTRE LES ANNEES 2006
ANALYSE ET 2020.
AU CONTRAIRE, LES TERRES AGRICOLES SE SONT DEGRADÉES AVEC LE NOUVEAU AMENAGEMENT DU OUED.
FORME URBAINE 61 CE TISSU URBAIN REPRESENTE UNE RUPTURE DANS L’AMENAGEMENT DE LA VILLE, IL INCRUSTE L’ASPECT RURAL 62
AVEC LES AGENCEMENTS DE MAISONS ET L’ACTIVITÉ AGRICOLE.
FORME URBAINE- HABITAT DISPERSE FORME URBAINE- HABITAT DISPERSE
Les champs agricoles occupent une grande partie
Le tissu se représente comme des unités dispersés dans le territoire qui créent dans du tissu urbain. Ils creent des espaces ouverts et
leur ensemble une composante qui est l’habitat rural.
Dans ce quartier, la répartition ne procède pas par des ilots, mais plutot par le tracé respirant, et incrustent le paysage dans cette forme
foncier des terres agricoles. urbaine.
Les maisons sont situées chacune dans son terrain, créant ainsi des grandes distances Cependant ces espaces creent aussi de grandes
entre une maison et une autre. separations entre les maisons et diminuent les
Le pourçentage du bati demeure négligeable par rapport aux champs agricoles, ce qui
justifie que dans cette forme urbaine, le paysage est plus ouvert et respirant, et laisse
relations de voisinage entre elles.
voir les panoramas des montagnes.
Le maillage de voirie suit la délimitation des champs agricoles, il relève des besoins des
habitants pour assurer des accès à leurs parcelles. Ce sont des pistes étroites qui se
limitent avec les propriétés.
Les maisons sont individuelles d’une hauteur qui varie entre RDC et un R+2, elle se
situe dans les champs ou les limites de la parcelle, et se compose d’un espace de vie et ESPACE BATI PLAN DE BASE
des étables. N
Le quartier se situe dans le point le plus bas à
côté du Oued, dans une topographie presque
plate.
Il se représente comme une bande composée de TERRES AGRICOLES
bâtis et de végétations, laissant voir le paysage
panoramique en arrière plan.
Le tissu urbain néglige les critères esthétiques
et géométriques, vu que les maisons se situent
éloignées les unes par rapport aux autres.
TRAME VIAIRE Les champs agricoles créent des ruptures dans
le tissu et ne laissent pas percevoir les systèmes
Avec les grandes distances entre les maisons, le tissu viaires dans le quartier.
PLAN DE BASE
N urbain n’apparait pas trop heterogene malgrès les Le volume urbain s’incruste parfaitement dans le
différences prrésentes dans les hauteurs, les surfaces et 63 paysage avec ce tissu à faible densitén, et donne COUPE
les styles architecturaux. l’impression d’un milieu rural.
64
L’activité économique se focalise sur l’axe de Torreta, loin des maisons
qui se trouvent dans les champs agricoles. Ce qui fait que les distances
parcourut dans cette forme urbaine sont plus grandes pour répondre aux
HABITAT DISPERSE
besoins des habitants. ANALYSE D’ILOT
66
65
DECOMPOSITION URBAINE
VOLUMETRIE DE L’ILOT VOLUMETRIE DE L’ILOT DECOMPOSITION URBAINE
PLAN DE BASE
PLAN DE BASE
ESPACE BATI
L’habitat se présente comme des unités eparpillées dans les champs agricoles, généralement il ESPACE BATI
L’accessibilité n’est pas assurée que par des pistes qui mènent directement aux maisons.
est placé à l’intérieur ou dans les limites des parcelles.
Les espaces de parking se trouvent à l’intérieur des murs de clôture de maisons.
La composition géométrique des maisons diffèrent d’une maison à une autre.
Les champs agricoles créent une rupture entre les maisons et agrandissent les distances entre elles,
ce qui annule les fréquentations entre les habitants.
Les gabarits des batiments ne créent pas une grande confusion dans la lecture du tissu à cause
des grandes distances qui séparent les maisons.
Néanmoins, ces champs renforcent l’aspect paysager dans le tissu urbain, et créent un tableau
L’habitat s’incruste dans le paysage, et l’agencement entre les éléments créent une composition
67 visuel constitué des différents éléments, qui commencent par l’Oued en premier plan, et finissent 68
par les montagnes en arrière plan.
qui rappelle le milieu rural.
CONCLUSION
MHANECH
Tissu dense bien organisé, conçu d’une façon quadrillée et sérrée, avec une trame viaire bien souligné.
La hauteur des maisons varient entre des R+1 et R+4.
CONCLUSION
Les articulations sont fortes et les fragments de tissu coexistent ensemble.
La continuité entre les maisons créent des agencements harmonieux dans la forme urbaine, interrompu parfois par les grands changements des
hauteurs.
Le tracé urbain des ilots fermés joue aussi un role important sur la verticalité du quartier, qui se représente selon des masses qui des ilots allegés par
le présence des rues, ce qui crée une sorte des entités, donnant dans leurs ensemble la forme urbaine du quartier.
ROMANA
Tissu dense composé d’ilots fermés, dont la taille n’est pas identique
ANALYSE L’architecture et réseau de voiries proviennent de l’unité foncière, c’est-à-dire des ilots non mitoyens en retrait de la rue.
Les parcelles qui se trouvent sur les limites des grandes voiries ont graduellement commencé d’abriter des immeubles de R+5 et R+6 au
FORME URBAINE
lieu des maisons.
Les logements se représentent soit par des maisons individuelles, soit des immeubles collectifs. La hauteur varie entre RDC et R+7.
69 Le tissu urbain est très heterogene de part de la nature des constructions, mais il est tout de meme constitue de batiments mitoyens
assez hauts creant des alignements de batis le long de la rue, qui empeche la vue du paysage en arrière plan.
CONCLUSION
KORRAT SBAA
Tissu à faible densité, composé de maisons dispersé dans des champs agricoles.
Le maillage de voirie suit la délimitation des champs agricoles, il relève des besoins des habitants pour assurer des accès à leurs parcelles. Ce sont
des pistes étroites qui se limitent avec les propriétés.
Les maisons sont individuelles d’une hauteur qui varie entre RDC et un R+2, elle se situe dans les champs ou les limites de la parcelle, et se
compose d’un espace de vie et des étables.
Le volume urbain s’incruste parfaitement dans le paysage avec ce tissu à faible densitén, et donne l’impression d’un milieu rural.
PAR : DAIFI HIBA
SOMMAIRE
INTRODUCTION GÉNÉRALE
I . INONDABILITÉ
Introduction
Facteur aléas
Facteur vulnérabilité
Facteur risque
Limites inondabilité
L’analyse de vulnérabilité territoriale vise à iden-
tifier, caractériser et hiérarchiser les espaces
à partir desquels se crée et se diffuse la vul-
Historique des inondations
nérabilité au sein d’un territoire.
Les politiques de prévention des risques doivent Cas des quartiers et d’équipements exposés au risque d’inondabilité
considérer en priorité ces espaces dans la
mesure où ils peuvent perturber, compromettre, Conclusion : zones à risque fort d’inondabilité
voire interrompre le fonctionnement et le dével-
oppement du territoire. II . VULNÉRABILITÉ ANTHROPIQUE
Cette analyse vise à expliciter cette approche,
fondée sur l’identification des enjeux majeurs du
territoire et l’analyse de leur vulnérabilité, ainsi Facteurs socio-économiques
que la démarche méthodologique permettant de
déboucher sur la cartographie de la vulnérabilité
territoriale de la zone de Oued Martil. Unités industrielles
La vulnérabilité territoriale : une
nouvelle approche des risques en Décharges et dévérsement des eaux usées
milieu urbain
Conclusion : Points de concentration de lixiviat
III . GLISSEMENT DE TERRAIN Cas du quartier Korat Sebaa
IV . FEU DE FORÊT Cas de Ain Lahcen
CONCLUSION
INTRODUCTION GÉNÉRALE
CLIMAT
De part sa situation à l’extrême nord du Royaume, et son relief conjuguant des massifs de la chaîne rifaine et des plaines côtières, la prov-
MILIEU NATUREL ET CARACTÉRISTIQUES CLIMTIQUES ince de Tétouan est soumise à un climat de type méditerranéen. Elle connaît en général, une saison humide et pluvieuse allant du mois
RELIEF d’octobre jusqu’au mois d’avril, suivie d’une saison sèche allant du mois de mai jusqu’au mois de septembre. La pluviométrie moyenne
interannuelle dépasse en moyenne 700 mm mais est variable selon l’altitude et la proximité aux côtes, elle diminue du nord au sud, et de
Localisée dans la partie occidentale de la chaîne rifaine, la province de Tétouan se caractérise par un paysage majoritairement montagneux l’ouest à l’est. De même pour les températures qui sont influencées d’un côté, par l’action de la mer méditerranéenne et de l’océan atlan-
à topographie accidentée et tourmentée, qui englobe des couloirs, des bassins et des vallées intérieures à topographie plutôt de type colli- tique, et de l’autre côté, par l’altitude et les vents, notamment le Chergui. En général, les températures varient en moyenne entre 5,3° en péri-
naire ou semi-plane, mais néanmoins enclavés à cause des conditions du relief conjugués à la configuration du réseau hydrographique. A odes froides et 32,9° en périodes chaudes. Le climat de la province de Tétouan est aussi marqué par les vents forts ressentis tout au long
côté de cet aspect montagneux, la province compte aussi quelques zones à basse altitude telles la vallée d’Ajras, ainsi que des plaines médi- de l’année: le Gharbi d’origine océanique qui entraîne généralement des précipitations du mois de novembre à mars, et le Chergui venant de
terranéennes étroites telles celles de Mallalienne et de Oued Laou. l’est, qui donne lieu à un temps brumeux et nuageux au printemps, et un temps sec et stable à partir du moi de mai.
topographic-map
RESSOURCES EN EAU
La province de Tétouan est drainée par de nombreux cours d’eau dont les principaux sont l’oued Martil, oued Laou et oued Amsa, dont les
débits maximums respectifs peuvent atteindre 3 350 m3/s, 2 150 m3/s et 590 m3/s particulièrement dans les périodes de fortes crues en-
tre les mois de décembre et février. Meteoblue
Monographie de la province de Tétouan - Octobre 2019
INONDABILITÉ
UN TERRITOIRE SOUMIS À DE MULTIPLES RISQUES NATURELS
L’abondance des précipitations, le caractère montagneux de la région ainsi que l’imperméabilité (naturelle et an-
thropique) de la plupart des terrains font que le ruissellement superficiel est important dans les bassins-versants de
Oued Martil. Lors d’importants orages, les cours d’eau connaissent des crues brutales et violentes, provoquant de
Tetouan par sa position géographique et ses prédispositions naturelles (relief accidenté, prédominance lourds dégâts matériels voire des pertes humaines, en particulier dans les quartiers très urbanisés.
de zones humides, climat contrasté avec alternance de périodes pluvieuses intenses et de sécheress-
es), fait partie des zones montagneuses méditerranéennes parmi les plus vulnérables aux catastrophes
naturelles. La combinaison de ces facteurs est à l’origine d’aléas naturels tels qu’inondations, crues SCHÉMA EXPLICATIF DE LA CARTOGRAPHIE DES ZONES INONDABLES
torrentielles et glissements de terrain. Habituellement qualifiés d’exceptionnels, ces phénomènes sont
devenus depuis une vingtaine d’années des faits d’actualité cyclique et une source de préoccupation
pour les habitants et autorités qui se retrouvent face à une forte pression démographique et à des en- CARTE DES RÉCURRENCES DES INNONDATIONS CARTE D’OCCUPATION DU SOL
jeux anthropiques découlant du développement anarchique des quartiers non règlementaires.
+ +
On distingue quatre vulnérabilités environnementales et territoriales récurrentes : CARTE DES SUBMERSION DES INONDATIONS VUE AERIENNE
INONDABILITÉ
GLISSEMENTS DE TERRAIN
FEUX DE FORETS
CARTE DU RIQUE DES INONDATIONS
ALÉA x VULNÉRABILITÉ = RISQUE
L’aléa doit être défini par une intensité, une occurrence spatiale et temporelle. L’intensité traduit l’importance d’un phénomène. Elle peut
être mesurée (hauteur d’eau pour une inondation) ou estimée (durée de submersion, vitesse de déplacement). La probabilité d’occurrence
spatiale est conditionnée par des facteurs de prédisposition ou de susceptibilité (géologique par exemple). L’extension spatiale de l’aléa
est plus difficile à estimer. La probabilité d’occurrence temporelle dépend de facteurs déclenchants naturels ou anthropiques. Elle peut
être estimée qualitativement (négligeable, faible, forte) ou quantitativement (période de retour de 10 ans, 30 ans, 100 ans). La durée du
phénomène doit être également prise en compte (durée considérée pour les précipitations pluvieuses).
Les enjeux et la vulnérabilité sont liés à la présence humaine (personnes, habitations, activités économiques, infracstructure, …) et sont
difficiles à définir. Il n’existe pas de vulnérabilité intrinsèque mais une vulnérabilité pour chacun des aléas concernés. La vulnérabilité
dépend des éléments exposés et de leurs résistances, comportements, etc. Elle est caractéristique d’un site à un moment donné. Celle-ci
est modulable et évolutive en fonction de l’activité humaine. En principe, cette notion correspond à des enjeux soulignant la fragilité d’un
système dans son ensemble et sa capacité à surmonter la crise provoquée par l’aléa . Dans ce contexte, il est important de caractériser la
résistance (sa capacité à résister face à un événement non souhaité) et la résilience (sa capacité à récupérer un fonctionnement normal
suite aux conséquences d’un événement non souhaité) du système. La résilience mesure la capacité du système à absorber le change-
ment et à persister au-delà d’une perturbation (une catastrophe par exemple). La vulnérabilité d’un système sera d’autant plus faible que
sa résilience sera grande.
Le risque est donc considéré comme une mesure de la situation dangereuse qui résulte de la confrontation de l’aléa et des enjeux. Cette
mesure s’exprime souvent en termes de gravité et probabilité.
CARTOGRAPHIE DES FACTEURS
Pour l’inondation (événement non souhaité), l’aléa est constitué des pluies torrentielles qui ont pour conséquences des inondations et
des rivières en crues. L’aléa est défini par un certain nombre de processus naturels qui peuvent donner lieu à des effets dominos. L’effet
D’IDENTIFICATION DES ZONES
domino traduit un couplage entre processus : la conséquence d’un processus père est la cause d’un processus fils. Les enjeux sont les
structures, les populations et l’environnement directement ou indirectement touchés par l’aléa. Ces derniers constituent donc les cibles
VULNÉRABLES
impactées par l’aléa.
AMONT AVAL
AMONT AVAL
ÉLEVÉ :
ÉLEVÉ : Agglomérations urbaines, habitations dispersées en
zone rurales, infrastructure économique et logistique.
Pour un Aléa faible avec une profondeur inférieure à
0,3 m, MOYEN :
Le facteur vulnérabilité a été réparti dans le périmètre urbain comme suite : Terrains de culture
La carte d’aléa obtenue représente l’ensemble des surfaces inondables pour la crue de récurrence centennale,
hiérarchisées selon les hauteurs d’eau. FAIBLE : FAIBLE :
Dans le cas d’inondations fréquentes à forte profondeur de submersion, on obtiendra un aléa élevé et vice • Vulnérabilité faible sur une superficie de 1256 ha, soit 14 % de la superficie totale du périmètre urbain.
• Vulnérabilité moyenne sur une superficie de 4651,35 ha, soit 51,8 % de la superficie totale du périmètre urbain. Forêts naturelles, matorrals, boisements, terrains
Versa. Pour un Aléa fort avec une profondeur supérieure à dénudés et dunes de sable.
• Vulnérabilité Forte sur une superficie de 3075,22 ha, soit 34,2 % de la superficie totale du périmètre urbain.
1,3 m
Cartographie des zones à risque d’inondation dans la région Tanger-Tétouan: Cas du Cartographie des zones à risque d’inondation dans la région Tanger-Tétouan: Cas du
bassin versant de Martil (Nord du Maroc) bassin versant de Martil (Nord du Maroc)
CARTE DE VULNERABILITÉ FACTEUR RISQUE
Le périmètre urbain des deux villes Tétouan et Martil est occupé par 1123 ha de forêt, et de 133 ha des zones
marécageuses, Les terrains agricoles constituent les principales occupations du sol avec une surface cartographiée
de 4651,35 ha constituée essentiellement de la monoculture céréalière, de quelques cultures maraîchères de four-
ragères, et légumineuses. Aussi les zones urbanisées occupe 3075 ha de la zone étudié, de nombreuses aggloméra-
tions et infrastructures de la ville Tétouan et Martil se sont développées à proximité ou sur le lit majeur d’oued Martil
et sur des cours d’eau de oued samsa et oued chejra amplifiant les conséquences des inondations Cependant la AMONT AVAL
vulnérabilité aux inondations est de plus en plus ressentie avec une urbanisation galopante qui n’a cessé de croître
sur l’ensemble des deux villes. Le risque d’inondation est souvent négligé par les populations et les pouvoirs pub-
lics, Les aménagements ont contribué à augmenter les enjeux de manière considérable.
A 2000 B 2000
AMONT AVAL
CAS DE QUARTIERS ET
D’ÉQUIPEMENTS EXPOSÉS
AU RISQUE D’INONDABILITÉ
SA
SAM
RN13
ED
OU
Le quartier Touibla est parmis les premiers rassemblements urbanistique qui se développe sur la rive gauche de
Confluene l’oued Martil, après le pont Tamouda. Il s’accroit à partir de la bordure immédiate de l’oued Martil le long de la route
RN13.
Briqueterie Usine Il est limité au Nord par la RN13. En effet, ce dernier qui a un écoulement général de l’Ouest vers I’ESt. dessine un
méandre vers I’Est puis vers le Nord pour constituer Ia limite respectivement Ouest, Sud et Est du quartier Touibla.
QUARTIER abondonné
TOUIBLA Le Passage de l’oued au niveau de ce quartier est marqué par la confluence avec oued Samsa. Ce dernier a été
aménagé par un canal trapézoïdale bétonné sur 1 Km dont 350 m en aval de la RN13.
AMONT AVAL A la confluence de Samsa avec oued Martil et sur la rive droite de ce dernier, des sapements avec développement de
carrières ont été constaté. En effet, la zone de sapement se situe immédiatement en face de la confluence de Sam-
sa et sa progression peut mettre en péril la stabilité de deux poteaux électriques de haute tension.
Les berges ainsi que le lit mineur de l’oued sont tapissées par une végétation intense.
Poteau Usine de
éléctrique HT remplissage La rive gauche connait une urbanisation intense marquée par le développement des constructions sur les berges de
l’oued ainsi que des unités industrielles, à savoir, l’usine de remplissage de gaz et la briquetrie
de gaz
OUED
M ARTIL
PONT TORRETA
RN13
4 5
OU 2
E D
M GARE 3
AR
TI ROUTIÉRE
L
Vue intérieure du quartier Touibla montrant une voie carrossable endommagée et Habitations empitants sur la rive gauche au niveau du lit majeur de l’oued
non-règlementaire, délimité par des trottoires mal définis.
1
PONT
TORRETA
Conduite
ONEP
1 - Nouvelle école nationale d’architecture
2 - Souk Sidi El Mandri
3 - Terrains de tennis
4 - Piscine couverte
5 - Salle couverte
Limite Sud-Est du quartier Touibla à environ 40 m de l’Oued. Vue Nord-Est sur le quartier depuis la RN13
PONT TORRETA
A l’amont du pont, la gare routière de Tétouan est implantée dans le lit majeur de l’oued sur la rive gauche. A ce niveau, l’em-
prise est suffisante pour un éventuel aménagement.
A 50 m environ à l’aval du pont, une conduite ONEP traverse l’oued. A l’aval de cette conduite, des constructions viennent s’im-
planter de part et d’autre de l’oued sur les rives ce qui réduit, sensiblement. L’emprise de l’oued et leur expose aux inondations
lors des crues. La distance entre les berges et les constructions ne dépasse pas 5 m principalement sur la rive gauche. L’em-
prise réservée à l’oued à ce niveau est de 100 m.
Au nord de la RN13 s’installe un complexe sportif, accompagné d’un centre commercial, notamment le souk Sidi El Mandri, la
piscine couverte, le terrain de tennis et la salle couverte. Ces équipements occupent le lit majeur de l’oued.
Installé à l’est de la nouvelle gare routière, le pont fait la jonction entre avenue Meknes Une conduite ONEP est implanté conjointement au pont torreta
de la rive gauche et route Torreta qui est la voie de contournement de la rive droite
Oued martil.
Nouvelle gare routière délimité par la RN13 et avenue Meknes. Parking arrière de la gare routière.
Travaux de construction des terrains de tennis. Aperçu sur l’intégralité du complex sportif en cours d’éxecution
COELMA
Travaux de contruction de la salle couverte en seconds oeuvres. Travaux de finition de la piscine couverte.
QUARTIER
PONT COELMA
COELMA
I L
RN13 RT
A
M
E D
OU Oued
Boujdad
Canal
Mouklata
Vue sur l’ensemble des équipements avoisinants de la gare routière Souk sidi El Mandri
COELMA
Le quartier Coelma est parmis les derniers rassemblements urbanistiques qui se développent sur la terrasse de la rive droite
de l’oued Martil, au niveau du dernier pont sur l’oued avant son embouchure vers la méditerranée. Son extension se fait à partir
de la bordure immédiate de l’oued Martil de part et d’autre de la RN16 qui mène vers Azla et Oued Laou.
Il est limité au Nord et à l’Ouest par l’oued Martil. En effet, ce dernier qui a un écoulement général de l’Ouest vers l’Est, dessine
un méandre vers le Nord puis vers l’Est pour constituer la limite respectivement Ouest est Nord du quartier Coelma. Ce dernier
est également limité au Sud par l’oued Boujdad et par les reliefs de Jbel Tohra.
L’oued Martil, large de 40 a 60 m et profond d’environ 8 m au niveau du quartier est tapissé sur ces
berges par une végétation assez dense, qui réduit notablement les vitesses d’écoulement et augemente ainsi les niveaux
d’eau. Cette situation est favorisée par la presence permanente des eaux dans les lits de l’oued.
A l’amont du pont, un aménagement de talus a été mis en place. Le pont Coelma a Vue sur le lit de l’Oued.
connu des submérsions fréquentes avant sa rénovation et le requalibrage des berges
Le pont de la RN16 qui relie le quartier a la ville de Tétouan a été repris avec des dimensions importantes et avec un tablier de l’Oued.
plus haut.
Rive droite non-aménagée et empiétement d’habitat dispérsé sur l’Oued. Contraste entre les deux rives en terme d’aménagement, de circulation et de den-
sité de la faune selon l’usage des berges et également par rapport aux quantités de
décharges domestiques.
ZONES À RISQUE D’INONDABILITÉ FORT
VULNÉRABILITÉ ANTHROPIQUE
9 - Lotissement M’hanech
Le risque d’inondation est fortement lié à un ensemble de facteurs anthropiques, notamment l’intensification des
- Etalement urbain sur des territoires vulnérables.
activités industrielles et l’urbanisation croissante qu’a connue la province de Tétouan.
- Prolifération de l’habitat insalubre et dégradation de la qualité de vie de ses habitants.
Ces activités socio-économiques ont favorisé les travaux de construction et la mise en place de nombreux ouvrag- - Pollution des eaux : rejets domestiques et industriels.
es le long de l’oued Martil, conduisant ainsi à des modifications dans la distribution des sédiments et à une dégra-
- Dégradations environnementales et paysagères du court d’eau.
dation de l’environnement naturel de ces zones.
- Érosion et dépôt de sédiments.
Les facteurs anthropiques constituent des facteurs aggravants et ont un rôle fondamental dans la formation et - Divagation du cours d’eau et Faible lame d’eau.
l’augmentation des débits des cours d’eau. De nombreuses agglomérations et infrastructures des deux villes - Dégradation des berges et instabilité des rives.
Tétouan et Martil se sont développées à proximité ou sur le lit mineur et majeur de l’oued Martil, modifiant son
équilibre hydrologique. - Bassins d’extractions des argiles.
- Bras mort de l’oued et Quartier clandestin Diza à l’embouchure de l’Oued.
Une telle modification est marquée par: la diminution des champs naturels d’extension des crues, l’imperméabilisa-
tion des sols et la diminution du temps de concentration. Ceci rend les citoyens face à un véritable risque.
ZONES INDUSTRIELLES
Unités industrielles
Briqueteries
Les usines viennent s’installer sur les deux rives le long de l’oued et occupent principalement le lit majeure
de celui-ci. L’intensification des unités industrielles autours des quartiers non règlementaire et à proximité
de l’Oued découle de leurs besoin d’optimiser leurs systèmes d’assainissement et ainsi avoir accés à des Abattoir Un hangar se distingue du front du quartier touibla observé
points de décharge directe sans traitement de dépolution préalable. depuis la RN13. Le quartier Touibla a connu une intensité in-
dustrielle remarquable par rapport à son éxtension urbaine.
PROJET DE REHABILITATION DE L’OUED MARTIL
Une briqueterie est repérée à proximité de la route Torreta à Sur la rive droite on retrouve un hangar au Sud-Ouest du pont
l’amont de l’oued et au Sud-Ouest du quartier Touibla. Torreta dont la fonction est ambigue.
Il faut signaler l’exitence de plusieurs unités indutrielles
délaissées de part et d’autre le long de Oued martil.
À l’amont de l’oued et tout prêt de la route torreta on retrouve À l’Est de la gare routière, une usine de céramic est repérée au
également une usine en face du quartier Touibla. Sud de la nouvelle école nationale d’architecture.
DÉCHARGES ET DÉVERSEMENT DES EAUX USÉES
Eaux usées
L’Oued Martil est le principal réceptacle des eaux usées domestiques et industrielles Décharges sauvages
Vue sur la briqueterie repérée à la confluence de Oued Samsa Les unités industrielles déversent directement leurs déchets sans traitement préalable
et Oued martil.
Point de décharges doméstiques à l’amont de l’oued Les lits mineurs et majeurs de l’oued au niveau de
vers la limite Sud du quartier Touibla. Touibla sont soumis à des décharges domestiques
et industrielles non controlés.
Il faut signaler que les confluences sont souvent utilisées
comme points de décharges sauvages entrainant ainsi des
stagnation des eaux usées qui traversent ces points là, par
conséquent des concentrations de lixiviat sont quotidienne-
ment drainées vers l’Oued.
POINTS DE CONCENTRATION DE LIXIVIAT
Eaux usées
En raison de manque de gestion des déchets au niveau des quartiers non règlementaires, Oued Martil connait Décharges sauvages
une augementation de taux de lixiviat au cours de ces dernières décénnies. Le dévéloppement anarchique de
l’habitat insalubre sur la rive droite et au niveau du quartier Touibla ainsi que l’intensité industrielle au sein des
quartiers en question font que les concentrations de décharges sauvages deviennent de plus en plus difficile à
controler. L’écosystéme par conséquent subit une dégradation suite à ces facteurs anthropiques.
Vue sur un canal trapézoidale (Mouklata) qui traverse quartier PROJET DE REHABILITATION DE L’OUED MARTIL
Coelma.
Au niveau d’un affluent de l’oued sur la rive droite auprès de
la route Torreta, l’euthrophisation des eaux est fortement
présente à ce niveau vu son emplacement à proximité du
quartier Kahf Lahmam.
GLISSEMENT DE TERRAIN
Stagnation à l’aval de l’oued au niveau du pont Coelma, la pol- CAS DU QUARTIER KORAT SEBAA
lution à ce niveau a gravement impacté l’écosystème, raison
pour laquelle on retrouve des groupements d’oiseaux migra-
teures loin des concentration urbaine.
KORAT FEU DE FORET
SEBAA
Mue de soutènement
AIN LAHCEN
TETOUAN
Ain Lahcen, un petit village localisé à l’Ouest de Tétouan a
connu le dernier ravagement de feu de forêt. Les vents forts
renforcent l’intensité et la propagation des flammes et la u re verte
Ceint
densité de la forêt rend le terrain difficile d’accès aux agents
de la protection civile.
Des habitations sont implantées sur des terrains de nature argileuse ce qui
fait qu’il sont susceptibles au glissements lors des périodes de crues torren-
tielles.
- Usine (Briqueterie) au niveau de la confluence d-es oueds Samsa et Martil; - Ain Khabbaz;
- Plusieurs maisons situées dans le quartier Touibla sont dans le lit majeur de l’oued ; - Faculté des sciences ;
La construction de la gare routiere sur une partie inondable de la rive gauche de l’oued au niveau du - Mhannech ;
pont Torreta :
- Lotissements Alaoui et lnara.
- Maisons sur les deux rives de l’oued a l’aval du pont Torreta (emprise de 100 m);
- Rive droite de l’oued :
- Usines (papetiers, unités de textiles, minoterie...) et maisons au niveau des quartiers Boujdad
et Coelma (essentiellement au niveau de la rive droite de l’oued Martil). C’est la contrainte - Korat Sbaa ;
majeure en cas de recalibrage de l’oued ;
- Kahf Lahmam ;
- Le quartier Diza situé partiellement dans le lit de l’oued au niveau de I’embouchure. - Couel-ma.
CONCLUSION - Un seuil appelé seuil de Rio Martil utilisé jadis pour le relevage d-es eaux pour l’alimentation
em eau potable de la ville de Tétouan est situé entre les po-nts de Tamouda et de Torreta (a
coté du quartierTouibla);
- Trois stations hydrométriques sont situées sur le cours d’eau entre le barrage de Koudiate
Guensoura et l’embouchure en mer. ll s’agit de la station de Ben Karrich située sur l’oued
Mhajrate a coté du vil’lage Dar Ben Karrich a environ 3 km a l’aval du barrage Koudiate
Guensoura ; de la station Bousfiha sur le pont Bousfiha ; et de la station de Torreta située sur
l’oued Martil au niveau du pont Torreta ;
- De nombreuses constructions sont éparpillées de part et d’autre des deux rives de l’oued ;
Eau et Hydrologie
Parc du Heyritz
HYDROLOGIE
Le grand prix de l’Aménagement urbain
;Strasbourg 2016
tu
rivières, canaux, lacs, fontaines, l’eau
a
L’e
rba
échanges entre l’atmosphère, la surface ter- a engendré des architectures et des espaces
restre et son sous-sol.
in
publics : moulins, ponts et passerelles, réservoirs
La gestion du cycle de l’eau en milieu urbain a, jusqu’à et aqueducs, citernes, bassins et fontaines, systèmes
récemment, été résolue, du captage à l’épuration, par des d’approvisionnement, réseaux de distribution. Sans eau,
solutions classiques d’ingénierie (système de tout à l’égout). pas de parcs ni de jardins. Sans oublier les paysages où
Cette approche, bien que bénéfique à la maîtrise des risques cet élément est mis en valeur : les chutes, cascades, grottes,
sanitaires, a été mise en place au détriment de l’état canaux, grands bassins…De nombreuses villes sont aussi
écologique des cours d’eau. connectées à la mer, à l’océan, aux grands lacs et ont produit
De plus, l’urbanisation, en générant une imperméabilisation des des architectures en adéquation : résidences de villégiature,
sols, a augmenté les phénomènes de ruissellement, facteur d’in- les quais, les entrepôts, les arsenaux… Comme l’être humain
ondation, diminué l’alimentation des nappes, et entraîné une qui est composé de 70 % d’eau, la ville a besoin d’eau, de
pollution supplémentaire des milieux naturels. Ainsi, le cycle beaucoup d’eau….
de l’eau, au sein des urbanisations denses est La ville de tetouan fait actuellement face à l’énorme défis
aujourd’hui amplement contraint, amputé, incomplet.
INTRODUCTION
L’oued Martil
DIALLO MAMADOU ALPHA Photo personnelle; 30/10/2020
Source ABHL
Source: image google Earth et modification personnelle . 2020
HYDROLOGIE
Un débit variable selon la pluviométrie et les apports des Carte du réseau hydrographique de l'Oued Martil
sources d’eau de la dorsale calcaire
L’oued Martil est la résultatnte de plusieurs branchements de systèmes hydriques divers notam- Martil
ment d’Oueds secs,de canaux d’irrigation ,d’écoulements d’eau provenant des dorsales calcaires
ainsi que des lagunes qui forment finalemnt un réseau hydrographique assez complexe et varié.
Ou
ed
Kh
em
is
Martil
Tetouan Ou ed
Oued
e
an
19,2 m3 /s et les maximaux peuvent
erg
Boujd
Ou
atteindre 1480 m3 /s; l’essentiel des
ed
Ou
apports se fait entre Décembre et
ad
Avril. En période d’étiage, les débits
Oued Mhjarat
de l’oued Martil sont soutenus par les Légende
sources de la Dorsale calcaire dont les
Oued sec
plus importantes se trouvent à des alti-
Mer
tudes entre 140 et 1090 m.
Ecoulement
Merja ( lagune)
Seguia canal
Oued
Source: Production personnelle
Fichier source:Diagnostic SDAU du grand tetouan 2017 Source: Production personnelle (Sur Qgis après géoreférencement)
Fichier source:Carte du Maroc, Découpage Tetouan sidi Al Mandri et Al Azhar
HYDROLOGIE L’oued martil: un axe de déséquilibre? Ressources en eaux : Eaux de surface
Carte hydrographique de la vallée de Martil
L’importance des ouvrages hydrauliques dans la gestion des eaux de surface
L’oued Martil se positionne comme un veritable axe de désiquilibre en terme d’urbanisation,d’équipe-
ments,de services publics,d’accessibilité ....La rive gauche subit une artificialisation et imperméabilisation Martil
assez importante comparativement à la rive droite qui garde pour l’instant un aspect plus naturel.
Le réseau hydrographique du Grand
Tétouan est concerné par 5 barrages
pour une capacité totale de plus de
ti l 275 Mm3. 3 d’entre eux se situent
ar
e dM sur l’oued Martil et ses affluents . Ces
Ou Ou
ed
Kh
ouvrages hydrauliques assurent de
em
is multiples fonctions indispensables
Tetouan au développement économique et
humain du territoire : alimentation
en eau potable des populations des
principales zones urbaines, irriga-
tion, protection contre les
our
Ch
ek r
inondations, production électrique…
ed
Ou
AEP de la zone de Tetouan Source: ABHL
Oued
e
an
station de pompage
erg
Boujd
Ou
Oued sec
ed
Ou
Bâti
Tous les barrages sont confrontés à des problématiques d’envasement du fais de l’érosion des sols
ad
Mer
et du sapemeent des berges des cours d’eau ; de nature à reduire la capacité utile de leur volume
Oued Mhjarat
Ecoulement
Rocade regularisé.
Pont Le debit de l’oued Martil est egalement affecté par la construction de ces ouvrages .
Merja ( lagune)
Seguia canal
Oued
Source: Production personnelle (Sur Qgis après géoreférencement)
Fichier source:Carte du Maroc, Découpage Tetouan sidi Al Mandri et Al Azhar
HYDROLOGIE Ressources en eaux : Eaux de surface Ressources en eaux : Eaux souterraines
Le barrage de Martil La Nappe de Martil
Avec une retenue de 120 millions de m3 et un volume annuel régularisé de 70 millions de m3, cet ouvrage hydraulique a été Les eaux souterraines jouent un rôle capital dans la régularisation et la sécurisation de l’approvisionne-
érigé afin de sécuriser les besoins en eau potable de la ville de Tétouan et de sa région côtière au-delà de l’horizon 2030, et
ment en eau, en particulier lors des périodes de faible hydraulicité. La reserve de la nappe est estimée
d’assurer la disponibilité de l’eau pour l’irrigation des périmètres agricoles d’une superficie dominée de 1.000 hectares, tout en
protégeant la ville de Tétouan et la vallée de Martil des inondations. Cet ouvrage, dont la construction a nécessité une envel- à 9.4Mm3 d’eau.
oppe budgétaire d’environ 1,6 milliard de dirhams, est l’un des grands barrages “les plus complexes et les plus compliqués”,
étant donné les caractéristiques géo-technique “fort délicates” de son emplacement, selon les données du ministère, qui notent
qu’il s’agit du 6e barrage le plus élevé au Maroc, avec une hauteur d’environ 100 mètres et une longueur de plus de 560 mètres.
La dégradation des cours d’eau et la pollution par les rejets domestiques industriels les décharges et
la pollution agricole, ressortent comme les principaux enjeux pour l’état de la qualité des eaux. Ces
problèmes, qualifiés il y a quelques années encore d’émergents, apparaissent aujourd’hui comme les
principales causes de dégradation des cours d’eau et des nappes des bassins de la zone d’action de
Evolution temporelle de la qualité de l’oued Martil Source: Etude de L’ABHL (rapport 2014) l’ABHLoukkos Des efforts sensibles seront nécessaires dans les années à venir pour garantir un bon
état des eaux, dans un contexte de changement climatique où la ressource en eau risque de se raréfier.
Etat de l’assainismssent liquide Parcours photos le long de l’oued
Les eaux de pluie et les eaux usées de la ville de Tétouan sont assainies par un réseau de type unitaire à écoulement gravitaire. 11 collec-
HYDROLOGIE
teurs collectent ces eaux vers les intercepteurs qui les conduisent à Ain Khabbaz.
Dans le cadre de la dépollution de la ville, des ouvrages ont été réalisés :
-Intercepteur “amont” : une partie de ce gravitaire qui alimente la station Ain Khabbaz est posé le long du Boulevard 9 avril permettra de
collecter les effluents des quartiers Dersa, Sidi Talha, Bario, centre-ville, Ain Khabbaz, Sidi Driss et Ingeniores. La station de pompage Ain 1
3
Khabbaz assure la liaison entre les intercepteurs amont et aval.
-Intercepteur “aval” gravitaire posé en milieu urbain, empruntant l’avenue Khénifra,Mohammedia puis l’Avenue Torres qui débouche au niveau 2 Gare routière
du quartier Aviation et récupère les effluents de Tétouan rive gauche. Cet intercepteur collecte la quasi-totalité des effluents
des bassins centre-ville, ancienne Médina et quartiers Teffaline, Boujarrah, ainsi qu’une partie de la zone Est de Tétouan (Boussafou, Toua-
bel) vers une station de pompagerefoulement à l’Aviation.
-La station de pompage Aviation refoule vers la Station de prétraitement.
-La quasi-totalité des effluents de Tétouan est traitée par la station de prétraitement des eaux usées à Martil.
Après le prétraitement, ces eaux sont évacuées au large, à plus de 3 km et à une profondeur de 40 m, via un émissaire sous-marin.
Le territoire présente des insuffisances en matière d’assainissemnt liquide. Ceci concerne à la fois les zones rurales qu’urbaines. Une grande
partie des eaux usées est rejetée dans les cours d’eau et la mer sans traitement préalable.
1 Station d’épuration AÏN Khabaz
Il se trouve à proximité de la corniche nouvellement aménagée et est isolée de son environnement
par un masque végétal ce qui denote de son mauvais emplacement du point de vue urbain .
Légende
Eaux usées
Collecteur des eaux
Rejet à la mer
station de pompage
Station d'épuration Ain Khabaz
Oued sec
Bâti
Mer
Seguia canal
Station de traitement de Martil
Oued
Rejet dans Oued
3 Effluent qui se jette dans l’oued
L’oued est le receptacle de plusieurs effluents qui y deversent directement
les eaux usées domestiques et industrielles contribuant ainsi à sa pollution.
4
Gare routière 10 Gare routière
7
8
5 Herbes aquatiques envahissant l’oued Localisation
7 Oued -Montagne : Deux composants majeurs du paysage Localisation 9 Tissu informel/industriel-Oued: source de pollution
Le regard tourné vers la rive droite;on se trouve face à un panorama exceptionnel caractérisé On observe un tissu d’habitat informel et de quelques industries à proximité de
par une étendue d’eau au premier plan et un massif montagneux au second . l’oued ce qui dégrade l’environnement de ce dernier et altère le paysage.
6 4 3Parallèles: Eau-végétal-Minéral
8 Oued - Tissu urbain : Eléments marquants du paysage 10 Passage informel sur l’Oued: Source d’eau stagnante
La nature reprend ses droits sur l’oued recalibré Le regard tourné vers la rive gauche; le paysage se caractérise par une étendue d’eau au pre- Le manque d’ouvrages de franchissement entraîne des bricolages sur l’oued qui se
Sur la partie aménagée des berges de l’oued,trois parallèles se dis-
Malgré les travaux de recalibrage,on observe des herbes aquatiques qui poussent et tendent à mier plan et un tissu urbain dense au second .Aucun aménagement ne connecte la ville à l’eau. retrouve presque coupé en deux à certains endroits. Le ruissellement y est bloqué.
tinguent:Eau(Oued)-Végétal(Gazon)et Minéral(Béton).Les aménagements
reconvertir l’oued en une sorte de lagunes. invitent plus au promenade qu’au repos pour contempler l’eau.
Synthèse et perspectives Synthèse et perspectives
L’oued et ses rives :
HYDROLOGIE
La relation à l’eau A une période où la ville était symbolisée par ses remparts doit aujourd’hui succéder une ville marquée
Avec son envasement, et la perte de sa flottabilité, l’oued a cessé d’être unificateur du territoire. Le système par son ouverture sur les paysage ambiant : plaine, montagnes, vallées. Dans ce nouveau contexte la
fluvio - maritime auquel il donne accès (estuaire, plage, berges, ) est un atout majeur de l’agglomération et vallée de l’oued Martil offre un inestimable potentiel, mais pour cela il faut la faire passer de son rôle actuel
le territoire pour une relation nouvelle avec l’eau. Cette relation est pénalisée par la pollution physique du de réceptacle de tous les déchets (ordures, eaux polluées, pollutions atmosphériques, dépôts de toutes
lit de l’oued, le manque de moyens de franchissement et de raccordement, le manque d’accès aux berg- sortes, à celui de « parc urbain régional » structurant l’espace par un vide aménagé, qui devienne l’écrin
es qui constituent de véritables barrières à l’accessibilité. De ce point de vue l’oued ne se présente plus de grands équipements de culture et un environnement de qualité servant de trait d’union aux espaces
comme un axe le long duquel Tétouan se structure. touristiques, aux zones sportives et d’animation et aux plages de toute l’agglomération. Ce changement
La ré-appropriation par les habitants (et non pas par des fonctions marchandes) de cette coulée d’eau et de fonction, presque aux antipodes de ce qu’elle est actuellement, sera basée, de manière quasi symbol-
de végétation semble être un élément fondamental et symbolique de restructuration urbaine. Les tétoua- ique, sur le recyclage de l’eau, élément à réhabiliter pour lui rendre ses fonctions paysagères, ludiques
nais doivent réapprendre à tourner leur regard vers leur rivière, y puiser une vision et un destin de dével- (navigation de plaisance, sport nautiques) et agricoles (irrigation de cultures à haute valeur ajoutée).
oppement.
La question de l’eau au sein du Grand Tétouan nécessite une vision globale pour trouver des réponses
aux quatre urgences suivantes:
- la pollution des oueds, des lagunes et de la mer
- les risques d’inondation provoqués par l’augmentation de l’imperméabilisation
- la salinisation des nappes phréatiques
- le manque de réutilisation et de recyclage
- Concevoir de nouvelles stations d’épuration des eaux usées avec la possibilité de réutilisation d’eau
pour éviter la jeter directement au mer en perdant une ressource précieuse.
- utiliser complémentairement la capacité d’épuration naturel des zones humides «artificiels» qu’on peut
créer avec cette finalité
- chaque nouvelle action urbaine doit apporte des solutions «in situ» pour retenir les eaux pluviales as-
surer une quantité suffisante d’eau, aussi que leur qualité, à l’oued Martil pour le convertir en un espace
humide public de Tétouan jusqu’à la mer.
HYDROLOGIE Bibliographie
Rapports d’étude
Articles
- Stratégie de Développement de Ville pour le Grand Tétouan; Rapport d’un panel de l’INTA; INTA Press, Octobre 2003.
-Evaluation de la qualité physico-chimique de l’oued Martil(Rif Occidental, Maroc); H. Belhaj, K. Kettani; Faculté des sciences, Université Abdel-
malek Essaâdi, Tétouan, Maroc. - L’état de la qualité des eaux dans la zone d’action de l’agence du bassin hydraulique du lukkos; ABHL; Campagne estivale 2014
-Le cycle de l’eau, élément structurant d’une ville durable; Piel . C., Veiga. L., Pire. M; GRAIE, Lyon, France ; 2010 - Allocation des ressources en eau au Maroc;Murcie, Agence du bassin hydraulique de Lukkos ; 25 /09/ 2018.
-Géomorphologie et remblaiement récent de la plaine de Martil (région de Tétouan, Maroc septentrional); Bruno Comentale, Loic Ménanteau, Driss
Nachite; Colloque Géomorphologie et Quaternaire du Maroc, Juin 2007; - Renforcement Institutionnel en Matière de Gestion Intégrée de l´Eau à travers l´Appui à l´Agence de Bassin du Loukkos (Maroc); ECOTEC, rapport
d’évaluatiion; avril 2007 .
Thèses;Mémoires et Rapports de stage -- Monographie provinciale de Tetouan ;Haut Commissariat au Plan ; Direction régionale de Tanger-Tetouan;Décembre 2015.
-Evaluation des impacts des changements climatiques et de l’élévation du niveau de la mer sur le littoral deTétouan (Méditerranée occidentale du
Maroc):Vulnérabilité et Adaptation; SAIDA NIAZI; Thèse de doctorat; Faculté des sciences-Université Mohamed V-Rabat ; 06/07/2007. Documents graphiques
-Modélisation de l’état trophique de la retenue du barrage Smir au Maroc;GARRAS Saida,Mémoire de fin d’étude; Faculté des sciences-Université - Restitution de la ville de Tetouan; Novembre 2000.
Mohamed V-Rabat ; : 26/11/2016.
-Restitution de la ville de Tetouan; 2016.
- La gestion hydrique entre les enjeux de la qualité des eaux potables et les exigences de préservation de l’environnement; BOUHLAL Hamza;Rap-
port de stage; Faculté des Sciences et Techniques-Fès ; 2014. -Découpages cartographiques;Tétouan Sidi Al Mandri et Al Azhar;Carte du Maroc ; Agence Nationale de la Concervation foncière du cadastre et de la
cartographie;Direction de la cartographie;Edition 2007.
Documents d’urbanisme
-Images satelitaire ,Google Earth; 2020.
- PA de la ville de Tetouan : Analyse - diagnostic et plan d’occupation du sol ; Agence urbaine de Tetouan; 2016.
-Analyse territoriale et enjeux de développement;Schéma Directeur d’Aménagement Urbain du Grand Tétouan, Institut d’aménagent et d’urbanisme,Ile
de France; Août 2017.
1 ESPACE VERT D’ACCOPAGNEMENT 2 ESPACE VERT; CIMETIÈRE 3 ESPACE VERT ; JARDINS ET VALLEES
PLACES ET PARCS
an Ben Yaacoub CIMETIERES ET VALLES
Date de l'image : juil. 2016 Les images peuvent être soumises à des droits d'auteur.
Date de l'image : janv. 2019 Les images peuvent être soumises à des droits d'auteur. Ahmed Yassin
Street View – juil. 2016
QUANT AU PLACES
D’ESPACES PUBLICS , ILS
SONT EPARPIEES UN PEU PAR
TOUT , MAIS ON REMARQUE
NETTEMENT UNE
1 ESPACE PUBLIC A ASPECT
COMMERCIAL
2 ESPACE PUBLIC
TRANSITOIRE
3 ESPACE PUBLIC
RECONVERTI / NOUVEAU
CONCETRATION AU NIVEAU
QUE CA SOIT DES VOIES , DES
TISSUS URBAINS IMORTANTS
OU D’UNE LOCALISATION
IMPORTANTES .
Bab rmouz
Date de l'image : sept. 2020 Les images peuvent être soumises à des droits d'auteur.
Moumen Kabbaj
Photo – oct. 2020
LES ESPACES TRANSITOIRE LES ESPACES PUBLICS TRANSITOIRES SONT SOUVENT DES PLACES QUI ONT POUR
SONT A PREMIERE VUE DES VOCATION PLUS AU MOINS DE RENDRE HOMMAGE , OU DE SYMBOLISER UN
ESPACES QUI ONT UN FORT PATRIMOINE OU UNE MARQUE A INTERET HISTORIQUE OU CULTUREL .
IMPACT HISTORIQUE OU https://www.google.com/maps/place/Bab+rmouz/@35.5675978,-5.3669893,3a,75y,90t/data=!3m8!1e2!3m6!1sAF1QipOMX8Ym7vBrVX71sW1jBHOdEJtoa8EcUrL8-ZRd!2e10!3e12!6shttps:%2F%2Flh5.googleuserco… 1/2
PLACE EL FEDDAN FAIT PARTI DES PLACES PUBLIC NOUVE NOUVELLES , QUE ÇA SOIT LA PREMIERE OU
LA SECONDE VERSION , LES DEUX FONT PONT ENTRE LE PALAIS , L’ANCIENNE MEDINA ET L’NSANCHE
MARQUANT AINSI LE RAPPORT CULTUREL ET HISTORIQUE ENTRE TOUTS CES ELEMENTS.
AU NIVEAU DE CETTE
AU NIVEAU DE CETTE
THEMATIQUE LA SULUTION QUI
THEMATIQUE LA SULUTION QUI
PARRAIT PLAUSIBLE ,ET A GRAND
PARRAIT PLAUSIBLE ,ET A GRAND
POTENTIEL , EST DE PORSUIVRE
POTENTIEL , EST DE PORSUIVRE
LE DEVELOPPEMENT ET
LE DEVELOPPEMENT ET
L’EVOLUTION DES ESPACES
L’EVOLUTION DES ESPACES
PUBLICS DE L’AUTRE RIVE , EN
PUBLICS DE L’AUTRE RIVE , EN
TENANT COMPTE DES
TENANT COMPTE DES
COMPOSANTES DE CET RIVE ET
COMPOSANTES DE CET RIVE ET
EN CHANGEANT L’ORDRE DES
EN REGROUPANT LA COM-
EN CHANGEANT L’ORDRE DES
DISPOSITION DES DIFFERENTS
DISPOSITION DES DIFFERENTS
ZONAGE DES ESPACES PUBLICS
POSANTE MINERALE ET ENVI- TYPES D’ESPACE PUBLICS .
TYPES D’ESPACE PUBLICS . DE L’AUTRE RIVE
RONNEMENTALE ,ON S’APERCO-
IT D’UNE CERTAINE CORELATION
ENTRE LES DEUX ; LES DEUX TIS-
SUS SONT MAJORITAIREMENT
ENSEMBLES CE QUI POURRAIT
ETRE UN JALON DE BASE DE LA
CONCEPTION DE
L’ESPACE PUBLIC DE LA VILLE .
DONC ON AYANT CETTE IDEE A
L’ESPRIT UNE QUESTION SE POSE
; QUANT EST IL DE L’OUED ? POUR-
QUOI IL N’EST PAS CONCIDERER
COMME UN ESPACE PUBLIC
ENVIRONNEMENTALE ?
ARROUI YASSINE ARROUI YASSINE
SALMA EL BOUYAHYAOUI SCHÉMA D’ACTEURS
Le souverain royal
Commande du Maroc
Sous-commande
Souveraineté
Etat marocain
Régional
Maitrise d’oeuvre
DIVERS ACTEURS RENTRENT
DANS LE CADRE DE LA GOU- Maitrise d’ouvrage ‘Agence pour la
Promotion et le Dé-
Province de
Société Maro- CDG Agence du Bassin Tétouan/Pré-
VERNANCE TERRITORIALE DU STAVOM
veloppement Econo-
mique et Social des caine de l’Indus- Hydraulique du fecture de Mdiq
PROJET D’AMÉNAGEMENT DE Terrain Provinces du Nord trie Touristique Loukkos (ABHL) Fnideq
(APDN)
OUED MARTIL. A TRAVERS CETTE
THÉMATIQUE, ON AURA UNE IN-
TRODUCTION À CES ACTEURS-LÀ,
AINSI QUE LEUR MISSIONS ET Commune
FONCTIONS. Bureau d’étude Bureau Architectes
Bureau de urbaine de
contrôle Tétouan/Martil
d’urbanisme
Projet
Les habitants et
d’aménagement usagers
Oued Martil
LE SOUVERAIN ROYAL DU MAROC: LE ROI MOHAMED 6
FRISE TEMPORELLE DES DATES CLÉS
Le roi est le chef politique suprême. Les attributions du Roi définies par la Constitution sont détaillés sur les articles 47 à 59, on en cite: Il préside le Conseil des
ministres ; peut renvoyer n’importe quel ministre, limoger le chef du gouvernement, dissoudre le Parlement, suspendre la constitution, appeler à de nouvelles
élections, ou diriger par dahir (décret royal). Le roi est le chef des armées et chef religieux du pays («Le Commandeur des Croyants»).
26 Septembre 2014
Février 2010 Lancement par le Roi Moham-
med VI, d’un programme de gé-
Lancement du programme
de développement Urbain néralisation de la desserte viaire
Juin 2006 visant la restructuration des villes de Tétouan, M’diq,
Fnideq et Martil et de la couver-
Lancement du programme de 42 quartiers de la ville
de dépollution de l’Oued dont 9 sur la plaine de ture de ces villes par les réseaux
Martil. l’oued Martil. d’eau potable et d’assainisse-
ment liquide
12 Avril 2014
Signature devant Sa Majesté le Roi
Mohammed VI, de 3 conventions
concernant: Programme de réamé-
nagement de l’espace urbain et
économique de la ville de Tétouan, 20 Octobre 2015
Programme de réaménagement de Lancement par Sa Majesté
Décembre 2000 2008 l’espace social de la ville de Tétouan, le Roi Mohammed VI, Que
Inondations de la plaine de Démarrage des travaux Signature d’une convention relative à Dieu L’Assiste, des travaux
l’oued Martil de construction du la création de la société d’aménage- d’aménagement et de reca-
barrage Oued Martil ment de la vallée de Oued Martil librage de l’Oued Martil
LE GOUVERNEMENT MAROCAIN RÉGION DE TANGER TÉTOUAN HOUCEIMA
Le Roi nomme le chef du gouvernement au sein du parti politique arrivé en tête des élections des membres de la chambre des représentants et au vu de leurs En 2015, le Maroc se dote d’un nouveau découpage territorial, annoncé par le projet de régionalisation avancée de 2011. Il y a 12 régions et wilayas, rassemblant
résultats. 75 préfectures ou provinces (13 préfectures et 62 provinces), elles-mêmes regroupant 1 503 communes.
Sur proposition du chef du gouvernement, le Roi nomme les membres du gouvernement. La région dispose d’un organe délibérant, le conseil régional élu, d’un organe exécutif, le président, élu par l’assemblée. L’action régionale s’exécute sous le con-
Le Gouvernement exerce le pouvoir exécutif. Sous l’autorité du Chef du Gouvernement, le Gouvernement met en œuvre son programme gouvernemental, assure trôle du wali de la région, représentant le pouvoir central. Le monarque nomme les walis sur proposition du chef du gouvernement.
l’exécution des lois, dispose de l’administration et supervise les établissements et entreprises publics et en assure la tutelle. La région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma est composée de deux préfectures et de six provinces:
Le Chef du Gouvernement exerce le pouvoir réglementaire et peut déléguer certains de ses pouvoirs aux ministres. Les actes réglementaires du Chef du Gouver- - préfecture de Tanger-Asilah ;
nement sont contresignés par les ministres chargés de leur exécution. - province de Fahs Anjra ;
- préfecture de M’diq-Fnideq ;
- province de Chefchaouen ;
- province de Larache ;
- province d’Ouezzane ;
- province de Tétouan ;
- province d’Al Hoceïma.
RÉGION DE TANGER TÉTOUAN HOUCEIMA DÉCONCENTRATION DU POUVOIR CENTRAL
Le conseil régional est l’assemblée délibérante de la région, élue par les électeurs de la région. À l’instar des autres collectvités territoriales, ses membres sont Dans le cadre de la déconcentration, menée parallèlement à la décentralisation et mise en œuvre par l’Administration, le Dahir no 1-08-67 du 31 juillet 2008 re-
élus pour une durée de six ans. connaît plusieurs échelons administratifs avec, à la tête de chacun, des agents d’autorité dépendant du ministère de l’Intérieur.
L’article 73 de la loi organique no 59-11, relative à l’élection des membres des conseils des collectivités territoriales14, fixe le nombre des membres du conseil - le wali, haut fonctionnaire aux wilayas, qui correspondent aux régions.
régional proportionnellement à la population de chaque région. Ainsi, le tableau ci-après résume les dispositions de l’article cité. - le gouverneur, haut fonctionnaire aux préfectures ou provinces.
- le pacha (haut fonctionnaire à la tête des pachaliks) ou le chef de cercle (haut fonctionnaire à la tête des cercles). Les pachaliks correspondent aux municipal-
ités et les cercles constituent un échelon intermédiaire entre la préfecture ou province et le caïdat en milieu rural.
- le caïd, haut fonctionnaire à la tête des caïdats, qui regroupent une ou plusieurs communes rurales.
Le schéma suivant représente toute les échelles mentionnées.
LE CONSEIL COMMUNALE DE TÉTOUAN STAVOM
La commune urbaine de Tétouan et de Martil, sont toute les deux doté d’un conseil communale. Ce conseil est l’organe qui assure la gestion des affaires de la Instituée par Décret n° 2-14-532 du 4 chaoual 1435(1er août 2014), la Société d’Aménagement de la Vallée de l’Oued Martil, par abréviation (STAVOM) a été créée
ville. Ses prérogatives sont fixées par la Loi Organique n° 113-14 relative aux communes qui confère à ces dernières des compétences propres, des compétenc- en mars 2015, en vue d’aménager la plaine en un espace fédérateur de convergence et de convivialité.
es partagées avec l’État et des compétences qui lui sont transférables par ce dernier.
Société Anonyme d’un Capital Social de 480 Millions de Dhs, la STAVOM a pour principaux actionnaires : l’Etat, Agence du Bassin Hydraulique du Loukkos
Les compétences propres concernent : (ABHL), la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), l’Agence pour la Promotion et le Développement Economique et Social des Provinces du Nord (APDN), Société
- La mise en place d’un Plan d’action communal pour six années, son suivi, son actualisation et son Marocaine de l’Industrie Touristique (SMIT), Région Tanger-Tétouan, Assemblée Provinciale de Tétouan et les Communes Urbaines de Tétouan et Martil.
évaluation
- La création et gestion des services et équipements nécessaires à l’offre des services de proximité aux
citoyens
- L’exercice de compétences en matière d’urbanisme, de construction et d’aménagement du territoire
communal
- Le développement de la coopération internationale en concluant des conventions avec des acteurs internationaux et en recevant des financements internation-
aux après accord des pouvoirs publics nationaux.
Les compétences sont partagées avec l’État dans les domaines suivants :
- le développement de l’économie locale et la promotion de l’emploi ;
- la préservation du patrimoine local et son développement ;
- la mise en œuvre des mesures nécessaires à la promotion et l’encouragement des investissements privés.
STAVOM STAVOM
La Société d’Aménagement de la Vallée de Oued Martil (STAVOM) est : Pour mener à bien sa mission, la Société prévoit un organigramme se reposant sur deux pôles qui englobent les besoins de la stratégie intégrée de l’aménage-
ment de la Vallée de l’Oued Martil.
- Administrée par un Conseil d’Administration qui exerce un pouvoir décisionnel sur toutes les grandes orientations et actions de la société et dont la composi- Chaque Pôle s’occupera d’un ou plusieurs axes de la stratégie et ce pour une plus grande efficacité. Aussi, il est prévu des entités supports qui accompagneront
tion est la suivante : les pôles dans la réalisation de leurs missions.
- Gérée par le Directeur Général qui relais les décisions du Conseil d’Administration et veille au bon fonctionnement de l’ensemble des entités de la Société et la
réalisation des missions qui lui sont attribuées.
STAVOM LA CAISSE DE DÉPOT ET DE GESTION (CDG)
Les missions confiées à la STAVOM se déclinent comme suit : Créée suite au Dahir n° 1-59- 074 (1er chaabane 1378, 20 mars 1959) est une institution financière publique qui gère l’épargne à long terme au Maroc. Compte
tenu de ses atouts importants, il constitue également un important investisseur dans le pays, en particulier dans le secteur du tourisme. Il possède de nombreus-
- L’aménagement, le développement, l’exploitation, la gestion et la commercialisation du Projet ; es filiales opérant dans divers secteurs de l’économie.
- L’exercice de toute activité et la conclusion de tout partenariat en vue de la mise en œuvre et du développement du projet dans les meilleurs délais ; Créée en 1959 au lendemain de l’Indépendance du Maroc, la Caisse de Dépôt et de Gestion du Maroc (CDG) a constitué pour les Pouvoirs Publics un organisme
- La réalisation de toute mission dans le cadre de tout contrat et convention qu’elle conclut avec l’Etat ou toute autre personne morale de droit public ou privée ; de sécurisation de l’épargne nationale via une gestion rigoureuse des dépôts.
- L’aménagement, le développement, l’exploitation, la gestion et la commercialisation de Projets immobiliers dans le périmètre d’intervention de la société ; Son organisation s’articule désormais autour de 4 grands domaines d’activité : Gestion de l’Epargne et Prévoyance / Développement Territorial / Tourisme / Ban-
- L’acquisition, la construction, l’exploitation, la gestion et la commercialisation de tout projet, pour son propre compte ou pour le compte des tiers, à vocation rés- que, Finance et Investissement.
identielle, touristique, industrielle, commerciale et sociale.
- Et de manière générale, la société peut effectuer toutes opérations commerciales, mobilières, immobilières et financières se rattachant directement ou indi-
rectement à son objet social ainsi que toutes participations directes et indirectes, sous quelque forme que ce soit, dans les entreprises poursuivant des buts sim-
ilaires ou connexes.
AGENCE DU BASSIN HYDRAULIQUE DU LOUKKOS (ABHL) L’ AGENCE POUR LA PROMOTION ET LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DU NORD
Instituée par le Décret 2-00-476 du 14 novembre 2000 en application de la Loi sur l’Eau 10/95, l’Agence du Bassin Hydraulique Loukkos est un établissement L’ Agence pour la Promotion et le Développement économique et social des préfectures et provinces du Nord du Royaume (APDN), créée en 1996, suite au Dé-
public nouveau au service du secteur de l’eau dans la région et dont le rôle est de veiller à la mise en cohérence de la politique de l’eau à l’échelle des bassins ver- cret n° 2-95-704 du 19 rejeb 1416 (12 décembre 1995) pris pour l’application de la loi n° 6-95, est la première agence nationale de développement à vocation
sants du Nord et l’instauration d’une gestion de proximité concertée avec les opérateurs du secteur de l’eau. territoriale.
L’Agence est un établissement public rattaché à la primature et jouissant de l’autonomie financière. Son périmètre d’intervention s’étend aux deux régions de Tan-
ger-Tétouan et Taza-Al Hoceima-Taounate.
Elle est administrée par un Conseil d’Administration présidé par le Premier Ministre et composé de ministres, présidents de régions et présidents des assem-
blées préfectorales et provinciales.
L’APDN agit selon ses missions en coordination avec les autres acteurs du développement pour faire des régions du Nord, longtemps en retard de développe-
ment mais aux potentialités importantes, un modèle de développement régional intégré.
Les Missions:
-Améliorer les conditions de vie des populations du Nord à travers la mise en œuvre de programmes de développement économique et social intégrés
-Renforcer la compétitivité du Nord en soutenant l’investissement et les secteurs productifs
-Valoriser les initiatives locales de développement en leur proposant un appui technique et financier
LA SOCIÉTÉ MAROCAINE D’INGÉNIERIE TOURISTIQUE – SMIT
La Société Marocaine d’Ingénierie Touristique – SMIT est une institution publique créée en Décembre 2007 par l’Etat Marocain dans le but de mettre en œuvre la
stratégie de développement du produit touristique au Maroc. Elle est une Société Anonyme (S.A.) à Directoire et Conseil de Surveillance. La société est en outre
dotée d’un comité d’audit et d’un Comité d’Investissement.
Concevoir l’offre, identifier et mettre en valeur les sites touristiques d’intérêt, mobiliser le foncier, orienter l’investissement public et privé, accompagner les inves-
tisseurs et opérateurs touristiques, faciliter leur développement au Maroc … tels sont les défis que la SMIT relève dans son quotidien.