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Ces plissements et l’érosion font affleurer quatre couches sédimentaires

correspondant aux quatre types structuraux géologiques du bassin parisien présents


à Parisc.

Le calcaire grossier du lutécien sur une épaisseur pouvant atteindre vingt mètres
s’étend rive gauche du Jardin des plantes à Vaugirard et colline de Chaillot.
Le calcaire de Saint-Ouen sous la plaine Monceaux et la montagne Sainte-Geneviève.
Le plateau de la Brie à Belleville et Ménilmontant avec des calcaires datant de 35
millions d’années d’une épaisseur de l’ordre de douze mètres.
Le plateau de la Beauce (stampien) au sommet des buttes témoins de Montmartre et de
Belleville-Ménilmontant.
D’autres roches qui ont également été exploitées pour la construction sont
présentes dans le sous-sol : les sables (alluvions) de la Seine, les argiles dans
la vallée de la Bièvre et à Vaugirard, le gypse à Montmartre et à Belleville14.

Ces matériaux ont été extraits sous forme de carrières de calcaire, gypse et pierre
meulière principalement sur la rive gauche, de la place d'Italie à Vaugirard pour
le calcaire, à Montmartre, Belleville et Ménilmontant pour le gypse. Cette
exploitation datant probablement de l'époque romaine et attestée par des documents
de 1292, s'est poursuivie jusqu'au milieu du xixe siècle, les dernières ayant été
fermées en 1860 à l'emplacement de l'actuel parc des Buttes-Chaumont et du quartier
de la Mouzaïa. Cette extraction s'est aujourd'hui déplacée vers l'Oise, à Saint-
Maximin par exemple15. Certaines ont été utilisées comme catacombes et forment
l'ossuaire municipal, dont une partie est ouverte au public. La superficie excavée
représente plus de 850 hectares soit plus du dixième du territoire de Paris. Le
sous-sol fragilisé est surveillé et consolidé par l'Inspection générale des
carrières fondée en 177716.

Carte des anciennes carrières de Paris


Carte des anciennes carrières de Paris

Aperçu des carrières souterraines de Paris.


Aperçu des carrières souterraines de Paris.
Les nappes d'eau du sous-sol parisien dans la nappe des sables albiens ont fourni
de l'eau à la ville, par forage de puits artésiens17.

Climat
Article détaillé : Climat de Paris.
Article connexe : Réchauffement climatique en France.

Station météorologique du parc Montsouris.


Une station météorologique, ouverte le 17 juin 1872, est située dans le 14e
arrondissement, dans la partie sud du parc Montsouris (coordonnées : 48° 49′ 18″ N,
2° 20′ 16″ E), à 75 mètres d'altitude18.

Paris a un climat de type océanique dégradé, codé « Cfb » selon la classification


de Köppen : l'influence océanique dépasse celle continentale et se traduit (1981 -
2010) par une température minimale moyenne de 15,1 °C de juin à août et de 3 °C de
décembre à février et de 8,9 °C sur l'année, avec des pluies fréquentes en toutes
saisons (111 jours) et un temps changeant mais avec des pluies plus faibles (637
millimètres) que sur les côtes, et quelques pointes de températures (influence
continentale) au cœur de l'hiver ou de l'été. Le développement de l'urbanisation
provoque une augmentation de la température et une baisse du nombre de jours de
brouillards 3,19. Au cours du xxe siècle, le climat de Paris est devenu plus doux
et légèrement plus arrosé20. Les températures minimales ont augmenté de 1,4 °C
entre 1901 et 2000, avec une accélération notable à compter de la deuxième moitié
du xxe siècle20.
Lors de la canicule européenne d'août 2003, il a fait 39,4 °C le 6 août, 39,5 °C le
11 août et 39,4 °C le 12 août21. Le record de température minimale la plus chaude a
eu lieu les 11 et 12 août 2003 avec 25,5 °C21. En raison de l'effet d'îlot de
chaleur urbain, un écart de 4 °C à 8 °C a été observé lors de cette canicule entre
le centre de Paris et les zones moins urbanisées alentour20.

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