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Le calcaire grossier du lutécien sur une épaisseur pouvant atteindre vingt mètres
s’étend rive gauche du Jardin des plantes à Vaugirard et colline de Chaillot.
Le calcaire de Saint-Ouen sous la plaine Monceaux et la montagne Sainte-Geneviève.
Le plateau de la Brie à Belleville et Ménilmontant avec des calcaires datant de 35
millions d’années d’une épaisseur de l’ordre de douze mètres.
Le plateau de la Beauce (stampien) au sommet des buttes témoins de Montmartre et de
Belleville-Ménilmontant.
D’autres roches qui ont également été exploitées pour la construction sont
présentes dans le sous-sol : les sables (alluvions) de la Seine, les argiles dans
la vallée de la Bièvre et à Vaugirard, le gypse à Montmartre et à Belleville14.
Ces matériaux ont été extraits sous forme de carrières de calcaire, gypse et pierre
meulière principalement sur la rive gauche, de la place d'Italie à Vaugirard pour
le calcaire, à Montmartre, Belleville et Ménilmontant pour le gypse. Cette
exploitation datant probablement de l'époque romaine et attestée par des documents
de 1292, s'est poursuivie jusqu'au milieu du xixe siècle, les dernières ayant été
fermées en 1860 à l'emplacement de l'actuel parc des Buttes-Chaumont et du quartier
de la Mouzaïa. Cette extraction s'est aujourd'hui déplacée vers l'Oise, à Saint-
Maximin par exemple15. Certaines ont été utilisées comme catacombes et forment
l'ossuaire municipal, dont une partie est ouverte au public. La superficie excavée
représente plus de 850 hectares soit plus du dixième du territoire de Paris. Le
sous-sol fragilisé est surveillé et consolidé par l'Inspection générale des
carrières fondée en 177716.
Climat
Article détaillé : Climat de Paris.
Article connexe : Réchauffement climatique en France.