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Travail

1) Pour Haussmann, les rôles respectifs dans la transformation de Paris sont de faires

de « vastes parcs bien aménagés, bien arrosés, bien percés, avec les bois embroussaillés et

poussiéreux de Boulogne et de Vincennes ». De plus, il sèmera des squares à travers la ville,

et fera un parterre des Champs Elysées. Et il sait qu’il va se faire critiquer mais dit que les

chemins de fer de la province et les monuments de Paris le défendront dans l’avenir. Pour

Napoléon 3, les rôles respectifs sont d’ouvrir des voies, créer des squares, percer des

avenues, planter des arbres, élever des fontaines. L’Empereur avait tracé ces projets sur le

plan de Paris qu’il a remis à Haussmann pour qu’il les exécute.

De plus, pour Napoléon 3, l’une des rôles est de faire grandir Paris. En effet, Napoléon 3 a

remis au baron Haussmann le décret d’annexion de communes limitrophes de Paris le 16

février 1859. Puis la ville de Paris passe de 12 arrondissements à 20 arrondissements, de

3 288 à 7 088 hectares, et de 1,6 à 1,8 millions d’habitants. En outre, Napoléon 3 considérait

que les gares des chemins de fer étaient les véritables portes de la ville, au lieu des

anciennes barrières par lesquelles débouchaient les routes nationales. Et il fallait relier ces

portes nouvelles afin que le passage d’une région à une autre fut commode et rapide à travers

le centre commun. Et il fallait, des points principaux d’arrivée, projeter jusqu’au cœur de la

grande cité projeter de larges artères. Napoléon 3 voulait aussi unir, par de grandes voies, les

édifices sièges des services publics. De plus, il fallait pratiquer des brèches au milieu des

quartiers au milieu des quartiers jusqu’alors fermés comme des citadelles d’insurrection, tels

que les environs de l’Hôtel de Ville, le Faubourg Saint-Antoine, les deux versants de la place

Sainte-Geneviève. Il pouvait aussi être établie de fortes casernes. Enfin, Napoléon 3 se

proposer de créer des places plantées, de dessiner des parcs et des jardins publics, de bâtir

des marchés et des halles.

2) Les transformations de Paris visent à en faire une ville saine car on peut voir des espaces

verts crées, comme le bois de Vincennes et le bois de Boulogne, et des espaces remaniés. La

ville s’aère, se nettoie et s’assainit. Il n’y a plus de quartiers lépreux, plus de ruelles

miasmatiques, plus de masures humides où la misère s’accouple avec la pandémie. De plus,


le baron Haussmann présente son projet d’égouts, avec un immense aqueduc, deux réseaux

de conduites circulant sous la ville entière, des galeries souvent gigantesques, des rues

souveraines suivant chaque voie publique, et l’eau jaillissant sur tous les toits. De plus, l’île de

la cité avant les travaux d’Haussmann en 1855 était dans un mauvais état, puis après les

travaux d’Haussmann, nous pouvons voir que c’est mieux espacé, plus droit, plus fortifié. De

plus, on peut voir plusieurs espaces verts à Paris, tels que la Square des Batignolles, le Parc

des Buttes-Chaumont, et la Square du Temple. En outre, dans Paris intra-muros, entre 1850

et 1870, 86,87 hectares d’espaces verts ont été créés, ce qui montre que Paris accueille bien

les espaces verts. Aussi, les espaces verts à Paris sont différenciés en trois niveaux

interconnectés. Avec en premier lieu les larges aplats verts des parcs suburbains, tels que le

bois de Boulogne et de Vincennes. Ensuite, les espaces centraux, tels que les parcs et jardins

reliant plusieurs quartiers. Enfin, les espaces de liaisons, sous formes d’allées, de

promenades plantées et de plantations d’alignement, comme les avenues de Breteuil, de la

Reine Hortense, ou de l’Impératrice. En supplément, les formes de ces espaces plantés

mettent en places des idéologies allant de l’hygiénisme combattant les mauvais lieux à la

philanthropie prônant le retour à la nature en passant par les impératifs de contrôle des

populations à travers l’encadrement du loisir populaire et le maintien de l’ordre public. Ces

idéologies ont pour but de socialiser la population et d’insister sur la dimension pédagogique

et citoyenne du jardin, comme avec la mise en place d’écoles en plein air et lieux de

brassages des classes sociales. Le principe est de neutraliser et d’éduquer des classes

potentiellement dangereuses en leur diffusant les comportements de la société bourgeoise. Il

s’agit de transformer les rapports sociaux afin d’homogénéiser la société et désamorcer les

conflits potentiels.

3) Les transformations de Paris cherchent à mettre en place une architecture cohérente avec les

gares des chemins de fer qui auront de grandes artères, avec la hauteur des maisons qui

n’excèdent jamais la largeur de la rue, avec les architectes qui feront autant d’angles que

nécessaire pour ne pas abattre les monuments et les belles maisons. De plus, le boulevard

Henri 4 a été remodelé et il est devenu esthétique. De plus, les créations de boulevards

étaient d’une largeur de 20 m, sur lequel la hauteur autorisée de construction est également

de 20 m. Au-delà, la règlementation haussmannienne définit une oblique a 45° sous laquelle


doit s’inscrire la toiture des constructions, et cela dans une hauteur maximale de 5 m. En

outre, on voit aussi des mobiliers urbains, comme les candélabres, les vespasiennes, et la

Colonne Morris. Tout cela montre que les transformations de Paris cherchent à mettre en

place une architecture cohérente.

4) Les transformations de Paris visent à faire de la capitale une vitrine de la modernité et des

évolutions de la société avec les places réaménagées, les gares, les opéras, les grands

magasins, la création de la société « Au Printemps », et le tout premier magasin se trouva au

carrefour du Boulevard Haussmann.

5) Les critiques à l’encontre des transformations de Paris sous Haussmann sont « ces

changements ont rendu le séjour de la ville intolérable », « on ne gelait pas l’hiver ». Il y a une

caricature de Haussmann, qui est représenté en castor et qui construit la ville. L’inévitable

effet des percements a été de jeter la plus profonde perturbation dans l’existence de milliers et

de milliers de petits fabricants, d’artisans, d’ouvriers, chassés sans retour, selon J. Edouard

Horn. Et Jules Ferry dénonce le coût des travaux.

6) Les Expositions Universelles de 1889 et 1900 mettent en scène la grandeur de la France avec

l’exposition de 1889 qui abrite le parc du Trocadéro, la tour Eiffel, le champ de Mars, et la

Galerie des Machines, celle de 1900 est pareil mais avec le Grand Palais, le Petit Palais, et

l’Esplanade des Invalides. Il y a eu 32 millions de visiteurs et 35 pays participants pour celui

de 1889 et 51 millions de visiteurs et 58 pays participants pour celui de 1900. Zoos humains

sont aussi présents dans l’Exposition pour montrer l’étendue de l’empire coloniale. En 1900, le

programme était plus vaste que celui de 1889, l’électricité et les moyens de transport

acquéraient aussi leur autonomie. On y retrouve des innovations technologiques, tel que Le

Palais de l’électricité. Dans l’Exposition de 1900, on retrouve le Pont Alexandre 3, la Rue des

Nations, le Palais de la navigation, le Château d’eau, et aussi la Grande roue.

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