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2007-2013
Evaluation de la mise en œuvre
du Scot de la Boucle du Rhône en Dauphiné
Approuvée par le conseil syndical du Symbord le 6 juin 2013
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Sommaire
Introduction page 3
Annexe - Les autres actions du Symbord contribuant à la mise en œuvre du Scot Page 47
Depuis 2001, le Syndicat mixte de la La démarche du Symbord Les résultats de cette évaluation ont
Boucle du Rhône en Dauphiné Au-delà de cette obligation légale, le conduit les membres du syndicat
(Symbord) porte, pour le compte des travail d’analyse des résultats de l’ap- mixte à délibérer en faveur d’une révi-
territoires qui le composent, le Sché- plication du Scot est primordial pour sion complète du Scot, avec comme
ma de Cohérence Territoriale. Le Scot le Syndicat mixte qui vient, sans premier point d’étape les élections
est un document de planification à attendre les résultats de l’évaluation, municipales 2014. Le diagnostic et un
long terme, qui articule les politiques de décider de la mise en révision du pré-PADD seraient validés et pour-
de l’habitat, de développement éco- Scot. raient être transmis comme docu-
nomique, de protection d’espace na- ments-projet à la nouvelle manda-
turel et agricole, de transport sur un En effet, après cinq années de mise en ture.
périmètre élargi et pertinent. œuvre, le conseil syndical s’est posé la La révision du Scot de la Boucle du
question de l’impact de l’évolution Rhône en Dauphiné est aussi rendue
Le périmètre du Scot couvre les trois législative sur le Scot. nécessaire pour réajuster les objectifs
communautés de communes de la- La loi du 12 juillet 2010 portant enga- et les orientations ; elle doit donc être
Porte Dauphinoise Lyon-Satolas, de gement national pour l’environne- l’occasion de réaffirmer collective-
Isle Crémieu, du Pays des Couleurs ment (Grenelle II), la loi pour la « mo- ment un projet de territoire et de
ainsi que la commune de Tignieu- dernisation de l’économie » (LME), renforcer l’efficacité de la mise en
Jameyzieu. ainsi que la loi d’orientations agricoles œuvre.
Le Scot de la Boucle du Rhône en Dau- (LOA) modifient les principes géné-
phiné, approuvé le 13 décembre raux et le contenu des Scot. Le suivi de la mise en œuvre du Scot
2007, est dès lors entré dans sa phase C’est la raison pour laquelle, au cours proposé dans ce document fournit
de mise en œuvre, de suivi et d’éva- du second semestre 2011, une évalua- des analyses sur les évolutions en
luation. tion du Scot de la Boucle du Rhône en cours et sur les effets des politiques
Dauphiné au regard du nouveau réfé- publiques d’urbanisme et d’aménage-
L’évaluation prévue par le code de rentiel législatif a été réalisée. ment dans le territoire.
l’urbanisme
Six années après la délibération por-
tant approbation du Scot, tout syndi-
cat mixte porteur de Scot doit procé-
der à une analyse des résultats de
l'application du schéma, notamment
en matière d'environnement, de
transports et de déplacements, de
maîtrise de la consommation de l'es-
pace et d'implantations économiques.
L’établissement public doit ensuite
délibérer sur le maintien en vigueur
ou sur la révision partielle ou com-
plète du Scot au regard de cette éva-
luation.
Cette analyse est communiquée au
public et à l'autorité administrative
compétente en matière d'environne-
ment.
A défaut d'une telle délibération, le
schéma de cohérence territoriale est
caduc.
Hières-sur-Amby - plateau de l’Isle Crémieu. Source : Agence d’urbanisme
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Suivi et évaluation de la mise en œuvre ▌5
Les moyens de la mise en œuvre
Organisation
Un Président, trois vice-présidents, treize membres du bureau, 43 délégués au
conseil syndical. Le conseil syndical du SYMBORD est composé de représen-
tants des 3 communautés de communes et de la commune isolée.
Siccieu – Saint
2008 Favorable
Julien – Carisieu
Montalieu-
2012 Favorable
Vercieu
Saint-Romain
2012 Défavorable
de Jalionas
Source : Symbord
Suivi et évaluation de la mise en œuvre ▌9
Suivi des programmes locaux de l’habitat
(PLH)
En 2007, une étude menée par le bu- Ainsi en 2009, le PLH de la commu-
reau d’études « Habitat et Développe- nauté de communes de l’Isle Crémieu
ment » a été lancée par le Symbord a été approuvé.
dans le cadre du CDRA. La communauté de communes du
Elle portait sur les thématiques de Pays des Couleurs a suspendu l’élabo-
l’habitat et du foncier, en vue de gui- ration de son PLH en 2009 (compte
der la réalisation des PLH sur les com- tenu des difficultés de territorialisa-
munes du territoire, tel que préconisé tion), avant de relancer la démarche
dans le Scot. en 2013.
Au cours du 1er trimestre 2007, un Quant à la communauté de com-
diagnostic du territoire a été établi. munes de la Porte Dauphinoise Lyon
De juin à juillet, des ateliers réunissant Satolas, elle a débuté l’élaboration en
élus, partenaires et acteurs ont été 2009.
mis en place autour de deux thèmes
en particulier : « favoriser le logement
abordable » et « organiser, program-
mer, informer ».
Source : Symbord
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Suivi et évaluation de la mise en œuvre ▌13
Le territoire du Scot de la Boucle du Rhône en Dauphiné
Source : Symbord
Le territoire de la Boucle du Rhône iséroise (RD 517, 75, 22, 217, 65, RD 1. Préserver les paysages, les res-
en Dauphiné et ses enjeux 1075) sources naturelles et l'espace agri-
Une stratégie d’aménagement et de cole
Le diagnostic du territoire a mis en développement Mettre en valeur les paysages
évidence de nombreux facteurs qui Protéger les milieux remarquables
Conscients de ces enjeux, les élus du
concourent au développement de la et les ressources
syndicat mixte ont souhaité élaborer
Boucle du Rhône en Dauphiné :
un projet basé sur un développement Préserver l'espace agricole
harmonieux et équilibré du territoire.
Démographie positive depuis plus de 2. S'assurer un développement rési-
25 ans ; Ils ont défini cinq grands principes : dentiel durable
Attractivité résidentielle très forte Maîtriser le développement démo- Favoriser le développement des
sur tout le territoire, du fait de son graphique et urbain ; pôles urbains
cadre de vie ; Marquer de façon claire les grands Favoriser la qualité urbaine
Croissance économique soutenue espaces agricoles et naturels et les Développer le logement locatif so-
dans l’environnement immédiat et coupures avec les agglomérations cial
reprise économique interne avec un lyonnaises et nord-iséroise ;
tissu économique diversifié ; 3. Favoriser l'accueil d'activités et
Préserver le caractère rural du sec-
Essor des déplacements automo- d'emploi sur place pour équilibrer la
teur de l’Isle Crémieu-Morestel-Les
biles sur un réseau routier inadapté ; croissance
Avenières ;
Patrimoine naturel, bâti, agricole et Accroître les capacités d'accueil
paysager remarquable et diversifié Recentrer le développement urbain économiques des pôles urbains
propice à l'activité de tourisme et de prioritairement sur les pôles urbains Maintenir et développer les activi-
loisirs. et les noyaux villageois ; tés en milieu rural
Hormis la création de l’A48 et de Maîtriser le développement de
Mais pour que la pression démogra- LEA, ne pas envisager de nouvelles l'offre économique
phique et urbaine ne porte pas infrastructures facilitant et concou-
d’atteintes irréversibles au territoire, rant à l'étalement urbain des 4. Rééquilibrer les modes de déplace-
deux grands risques sont à maîtriser. grandes agglomérations. ments en faveur des transports col-
L’étalement pavillonnaire d’une part, lectifs
le développement résidentiel étant Les orientations du Scot Développer les transports collectifs
encore trop souvent désordonné et Organiser les déplacements doux
Le projet de développement du terri-
synonyme de faible qualité urbaine et Supporter les grands projets
toire a trouvé sa traduction dans le
architecturale. Ce risque concerne d'infrastructure
Scot au travers de la définition de
l’ensemble du territoire. quatre grandes orientations générales
D’autre part le risque d’urbanisation d'aménagement du territoire.
continue le long des grands axes de Ces orientations sont répartis comme
circulation permettant de rejoindre suit, autour de quatre grandes théma-
les agglomérations lyonnaise et nord- tiques :
Maitrise énergétique et utili- Cet indicateur correspond aux émissions de gaz à effet de serre
5 - Emissions de gaz à OREGES
sation rationnelle des res- dans le territoire, par secteur d’activité (résidentiel, transport, Nombre et pourcentage
sources effet de serre
tertiaire, industrie, agriculture)
10 - Les réseaux de
Développer les transports Cet indicateur correspond à l’offre et à la demande en transports Conseil Général de l’Isère
transports collec- Nombre et carte
collectifs en communs dans le territoire.
tifs
Economie et emplois
11 - Evolution de
l'activité et de l'em- Cet indicateur correspond au nombre d’emplois total et au nombre d’em-
Maintenir et développer Insee
ploi dans les diffé- plois salariés privés dans les pôles urbains et dans les communes à domi- Nombre et pourcentage
l’activité économique
rents types de terri- nante rurale.
toire
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Suivi et évaluation de la mise en œuvre ▌19
Paysages, ressources naturelles et espaces agricoles
Indicateur n°1
Préservation des paysages
Cet indicateur correspond à la part des surfaces non-artificialisées sur la totalité de la super-
ficie du Scot. Sont précisés les différents types d’occupation de l’espace. Cet indicateur per-
met de quantifier les surfaces artificialisées et de les localiser. Une analyse spécifique a été
réalisée pour les secteurs situés entre deux fronts urbains (les coupures vertes identifiées
dans le Dog).
Situation de référence
Année de référence : 2005
Définition
L’artificialisation des sols résulte de l’urbanisation au sens large : habitat, infrastructures de transports, locaux d’entreprises,
chantiers et carrières.
Spot Thema : données d’occupation des sols issues de l’interprétation d’images satellitaire. Spot Thema est particulièrement
pertinent sur les zones urbaines agglomérées et les grands espaces. Il permet d’analyser, à des échelles supérieures, le change-
ment de nature de l’occupation du sol et le devenir des espaces naturels et agricoles artificialisés, mais est moins performant
pour traiter les dynamiques d’urbanisation à l’échelle communale.
Indicateur n°3
Maintien de l’activité agricole dans les secteurs stratégiques
Cet indicateur correspond à la part de surfaces agricoles au sein des espaces agricoles stratégiques tels que
définis et représentés page 11 du Dog. Il permet de quantifier le volume de terres agricoles artificialisés dans ces
secteurs agricoles stratégiques et de les localiser.
Situation de référence
Année de référence : 2005
Evaluation
Période d’observation : 2005-2010
En 2010, les espaces agricoles au sein L’occupation du sol en 2010 dans les sites agricoles
des sites agricoles stratégiques cou- stratégiques et artificialisation entre 2005 et 2010
vrent 13 719 hectares.
Le Scot précise que l’urbanisation est Part du Artificialisation
Surfaces
territoire 2005-2010
strictement interdite au sein de ces (en ha)
(en %) (en %)
sites agricoles stratégiques. Leur dimi-
nution de 0,6 %, bien que moins forte Espaces urbains 46 0,3 -
que la diminution de 1,1 % Activités 16 0,1 -
(- 359 hectares) observée sur l’en- Espaces en mutation 21 0,1 -
semble des espaces agricoles du terri- Espaces agricoles 13 719 90,7 - 0,6
toire, est donc contraire aux objectifs Espaces naturels 1 334 8,8 - 0,3
fixés par le Scot.
Indicateur n°4
La qualité des eaux souterraines
Cet indicateur correspond aux surfaces artificialisées dans les périmètres de protection des
captages.
Situation de référence
Année de référence : 2005
En 2005, sur les 2725 hectares faisant Les espaces situés dans le périmètre
l’objet d’un périmètre de protection, de protection immédiate n’étaient pas
lié à la présence d’un puits de captage artificialisés pour 92,7% d’entre eux .
d’eau potable, tous niveaux de pro-
tection confondus, 89% étaient occu-
pés par des espaces agricoles ou natu-
rels.
Evaluation
Période d’observation : 2005-2010
Indicateur n°5
Emissions de gaz à effet de serre (GES)
Cet indicateur correspond aux émissions de gaz à effet de serre dans le territoire, par secteur
d’activité (résidentiel, transport, tertiaire, industrie, agriculture).
Situation de référence
Année de référence : 2007
Emissions de GES en volume par secteur en 2007 En 2007, 1 265 kteqCO2* ont été
émises dans le territoire du Scot de la
Secteur d’activité Émissions en kteqCO2 Boucle du Rhône en Dauphiné, tous
Transport 118
secteurs d’activités confondus.
Tertiaire 21
Cela représentait 2,8 % des émissions
Résidentiel 84
régionales.
Agriculture, sylviculture et aquaculture 144
Industrie 895
L’industrie était le premier émetteur
Traitement et élimination des déchets 3
de GES du Scot avec 895 kteqCO2 ce
Total 1 265
qui représente 71% des émissions.
Répartition des émissions GES en 2007
Les autres secteurs d’émissions, assez
loin derrière, étaient l’agriculture pour
144 kteqCO2 (11 %), les transports
pour 118 kteqCO2 (9 %) et le résiden-
tiel pour 84 kteqCO2 (7 %).
Source : Observatoire de l’énergie et des gaz à effet de serre de Rhône Alpes (Oreges)
Définition
ktepCO2 : la tonne d'équivalent pétrole (tep) est une unité de mesure couramment utilisée pour comparer les énergies entre
elles. C'est l'énergie produite par la combustion d'une tonne de pétrole moyen, ce qui représente environ 11 600 kWh. Quelques
exemples d'équivalences : 1 tonne de charbon = 0,6 tep environ, 1 tonne d'essence = 1,05 tep, 1 tonne de fioul = 1,00 tep, 1
tonne de bois = 0,3 tep. 1ktep = 1000 tep.
Les préfixes représentent des multiples des unités : kilo (k) pour mille, méga (M) pour million, giga (G) pour milliard, téra (T)
pour mille milliards.
Indicateur n°6
Nombre d’habitants
Cet indicateur correspond à la population globale et à la population par secteurs : agglomé-
ration pontoise, pôles urbains (de Crémieu, Montalieu, Morestel et les Avenières), plaine de
l’Est lyonnais, Balcons du Rhône, Plateau de Crémieu, plaine de la Bourbe et Basses-Terres.
Situation de référence
Année de référence : 2006
La population par secteurs en 2006
Entre 1999 et 2006, le territoire de la
Nombre
Part dans la
Nombre
Part dans la Boucle du Rhône en Dauphiné avait
population population gagné 8458 habitants.
Secteurs d'habitants d'habitants
totale en 1999 totale en 2006
en 1999
(en %)
en 2006
(en %) Cela représente une évolution
annuelle de 1,7 %.
Agglomération pontoise * 23949 35 25249 33
En 2006, on comptait un peu plus de
Pôle urbain de Crémieu 4562 7 4989 7 76 000 habitants, selon une
Pôle urbain de Montalieu 2177 3 2712 4 répartition géographique relativement
Pôle urbain de Morestel 3032 4 3815 5 équilibrée entre les pôles urbains
Pôle urbain des Avenières 4306 6 5000 7 définis par le Scot (au nombre de cinq)
Total pôles urbains 38026 56 41765 55 et les cinq secteurs à dominante
rurale.
Plaine de l'Est lyonnais 5996 9 6410 8
Plaine de la Bourbre 3696 5 4171 5
Plateau de Crémieu 10369 15 12527 16 Définition
Basses-Terres 6534 10 7728 10 Agglomération pontoise : au sens du
Scot, comprend les communes de Char-
Balcons du Rhône 2959 4 3437 5
vieu-Chavagneux, Chavanoz, Pont-de-
Total hors pôles urbains 29554 44 34273 45 Chéruy, Saint-Romain-de-Jalionas, Ti-
Total territoire du Scot 67580 76038 gnieu-Jameyzieu.
Source : Insee
Evaluation
Période d’observation : 2006-2010
Le territoire a connu une croissance La population par secteurs en 2010 et évolutions 2006-2010
démographique de 7% sur la période Part dans la
Nombre
2006-2010, soit 1,4% par an. population to- Evolution 2006-
Secteurs d'habitants
tale en 2010 2010
Il y a donc un ralentissement de la en 2010
(en %)
croissance par rapport à la période
précédente (1999-2006). Agglomération pontoise 26355 32 + 4,4%
Les secteurs ruraux conservent une Total territoire du Scot 81517 + 7,2%
croissance démographique plus forte
Source : Insee
que les pôles urbains. Le dynamisme
du plateau de Crémieu (1300 habi-
tants supplémentaires) et du secteur
des Basses Terres (700 habitants sup-
plémentaires) témoigne d’une périur-
banisation active alors même que le
Scot fixe des objectifs de polarisation
du territoire.
Indicateur n°7
Développement des pôles urbains
Cet indicateur sert à l’évaluation du renforcement des pôles urbains fixés par le Dog. Il corres-
pond au nombre de logements commencés dans les communes de Crémieu-Villemoirieu,
Montalieu, Morestel, les Avenières et dans les communes de l’agglomération Pontoise. Ces
chiffres seront croisés aux objectifs de production de logements dans les pôles urbains inscrits
dans le Dog et au nombre total de logements construits dans le territoire.
Situation de référence
Année de référence : 2006
En 2006, 724 logements ont été cons- Pôle urbain des Avenières : 88
truits dans le territoire du Scot, selon logements
la répartition géographique suivante : Plaine de l'Est : 24 logements
Plaine de la Bourbre : 22 loge-
Agglomération pontoise : 167
ments
logements
Plateau de Crémieu : 151 loge-
Pôle urbain de Crémieu : 19 loge-
ments
ments
Basses-Terres : 86 logements
Pôle urbain de Montalieu : 33
logements Balcons du Rhône : 41 logements
Pôle urbain de Morestel : 93 loge-
ments
Evaluation
Période d’observation : 2006-2011
Indicateur n°8
Le logement locatif social
Cet indicateur correspond à la part du logement social dans le parc total de logement, à
l’échelle du Scot et par communauté de communes. Il sera ensuite analysé au regard des
objectifs fixés par le Scot : « 10% de logements collectifs conventionnés dans toutes les com-
munes et 20% dans les pôles urbains »
Situation de référence
Année de référence : 2008
Evaluation
Période d’observation : 2008-2010
Indicateur n°9
Modes de déplacements des habitants
Cet indicateur correspond au taux de motorisation des ménages et à la répartition modale
dans les navettes domicile/travail.
Situation de référence
Année de référence : 2006
En 2006, 86% des actifs habitant le Répartition des modes de déplacements utilisés par les
territoire du Scot de la Boucle du actifs ayant un emploi et résidants dans le Scot en
Rhône en Dauphiné utilisaient leur 2006 (quel que soit leur lieu de travail)
voiture comme conducteur ou passa-
ger pour aller travailler, 4% y vont à Nombre
pied, 3% en transports en commun et Mode de transport utilisé Part modale
d'utilisateurs
2% en deux roues (vélo ou deux roues
Voiture 28 874 86,4%
motorisées).
La part des ménages résidant dans le Marche à pied 1 415 4,2%
territoire du Scot possédant au moins Transports en commun 1 096 3,3%
deux voitures, donc la part des mé- 2 roues 808 2,4%
nages les plus motorisés, a évolué de Pas de transport * 1 236 3,7%
la façon suivante :
Total 33 429 100%
38 % en 1990
48 % en 1999 Source : Insee * : personne travaillant à son domicile ou question non
52 % en 2008 renseignée lors de l’enquête
Evaluation
Période d’observation : 2006-2009
Le Scot affiche l’objectif de rééquili- En 2009, on peut considérer que la beaucoup de territoires dits
brer les modes de déplacements en répartition entre modes de transports « périurbains », le taux de motorisa-
faveur des transports collectifs et no- utilisés pour se rendre sur son lieu de tion des ménages a augmenté dans
tamment de limiter l’usage de la voi- travail sont du même ordre à ceux de les dernières décennies. En 2008,
ture en direction de l’agglomération 2006. Toutefois, il est a souligner que 52% des ménages possédaient au
lyonnaise et des pôles urbains généra- les déplacements en voiture augmen- moins deux voitures.
teurs d’emplois comme L'Isle-d'Abeau tent de façon significative durant Globalement, l’objectif du Scot de
et Bourgoin-Jallieu. cette période. Enfin, comme dans réduction de l’usage de la voiture
n’est pas atteint. Davantage d’années
de recul seront nécessaires pour juger
Répartition des modes de déplacements utilisés par les actifs ayant un em-
ploi et résidants dans le Scot en 2009 (quel que soit leur lieu de travail) véritablement de la situation actuelle
et de l’évolution sur un pas de temps
Nombre plus long. L’indicateur 10 permet
Mode de transport utilisé Part modale
d'utilisateurs
d’observer l’usage des transports col-
Voiture 30 960 87 %
lectifs sur des relations plus précises,
Marche à pied 1 402 4%
en lien avec Lyon ou les Portes de
Transports en commun 1135 3%
l’Isère.
2 roues 764 2%
Pas de transport * 1 391 4%
Total 35 652 100 %
Source : Insee * : personne travaillant à son domicile ou question non renseignée lors de l’enquête
Indicateur n°10
Les réseaux de transports collectifs
Cet indicateur correspond à l’offre et à la demande en transports en communs dans le terri-
toire.
Situation de référence
Année de référence : 2007-2008
Offre Fréquentation
Ligne régulière actuelle N° Départ Arrivée Type de ligne (nb de rota- (nb de passa-
tions) gers)
Evaluation
Période d’observation : 2011-2012
Le Scot affiche un objectif général de L’analyse est moins évidente con- Les liaisons avec La-Tour-du-Pin ont
développement des transports collec- cernant les relations avec la Capi : vu leur fréquentation diminuer
tifs. Globalement entre 2006 et au- les liaisons Pont-de-Cheruy Bour- malgré un renforcement de leur
jourd’hui, l’offre couvrant le territoire goin-Jaillieu ont vu leur fréquenta- fréquence.
du Scot a été renforcée de 7 allers- tion augmenter malgré une baisse
retours. Même si des itinéraires de de fréquence ; la situation est
lignes ont pu changer et par consé- l’inverse depuis Morestel.
quent les kilomètres parcourus, cet
indicateur simple témoigne de l’effort
d’adaptation de l’offre par le Conseil L’offre de transports en communs et nombre de passagers en 2011-2012
général de l’Isère, allant dans la ré- (année scolaire)
ponse aux objectifs du Scot.
Bourgoin-
Ligne par ligne, l’évolution est plus 1020
Jallieu
Morestel Quotidienne 9 195
contrastée : la fréquentation a pro-
Montalieu-
gressé partout, sauf sur les lignes en 1150 Morestel Quotidienne 4 134
Vercieu
lien avec le sud du territoire (La Tour-
du-Pin, L'Isle-d’Abeau). Villefon- Bourgoin-
1230 Quotidienne 5 105
taine Jallieu
Concernant la liaison avec Lyon,
l’offre a fait l’objet d’un dédouble- 1350
Satolas-et-
Lyon Quotidienne 1 31
ment de la ligne 1980 avec la créa- Bonce
tion de la ligne express 1990. Ainsi 1980 Crémieu Lyon RER routier
le trajet Crémieu – Lyon dure 1h15 1990 (= 1980 en "itinéraire 31 631
Crémieu Lyon RER routier
au lieu de 2h, ce qui reste encore express")
important. La fréquentation sur Saint-
Bouvesse- Romain-
cette liaison a augmenté. Les habi- 1981 Quotidienne 2 65
Montalieu de-
tants de Crémieu souhaitant se Jalionas
rendre dans l’agglomération lyon- 1982 Aoste Crémieu Quotidienne 6 129
naise et possédant une voiture pri- Villefon- Pont de
vilégient le rabattement soit sur le 1060 (ancienne 1210) Quotidienne 6 112
taine Chéruy
terminus du tramway T3 à Meyzieu
Pont-de- L'Isle-
Z.I soit sur la gare TER de La Verpil- 1040 (ancienne 1201)
Chéruy d'Abeau
Quotidienne 8 193
lière ;
Pont-de- Bourgoin-
Les liaisons internes au Scot sont 1050 (ancienne 1202)
Chéruy Jallieu
Structurante 10 486
relativement stables en offre et en
CUMUL GENERAL 104 2638
fréquentation ;
Source : Conseil Général de l’Isère. * : ligne routière intra-urbaine opérée par le Conseil Régional
Indicateur n°11
Evolution de l’activité et de l’emploi dans les diffé-
rents types de territoire
Cet indicateur correspond au nombre d’emplois total et au nombre d’emplois salariés privés
dans les pôles urbains et dans les communes à dominante rurale.
Situation de référence
Année de référence : 2006
Source : Insee
Com- Réparti-
Industrie, Com- Trans- Services aux
merce Autres tion par
énergie, merce ports - entreprises,
BTP de gros ser- Total type de
environ- de logis- finances,
et auto- vices terri-
nement détail tique immobilier
mobile toire
Communes
2 063 580 199 232 351 214 620 4 260 31%
rurales
Pôles urbains 3 479 1 188 433 966 551 1 760 1 111 9 489 69%
Total des com-
5 542 1 768 632 1 198 902 1 974 1 731 13 749 100%
munes du Scot
Répartition par
43% 13% 6% 9% 6% 11% 13% 100%
secteur d’activité
Source : Accoss-Urssaf
Méthode
L’emploi salarié fourni par Pôle Emploi permet de connaître l’emploi par secteur d’activité des
établissements du secteur privé ayant au moins un salarié. Cette donnée, mise à jour annuelle-
ment, permet de mesurer ses évolutions. Cette source n’est qu’une partie de l’emploi total qui
comprend également l’emploi public et l’emploi non salarié.
Attention : le secteur agricole et para-agricole ainsi que les entreprises publiques à caractère
industriel et commercial dépendant de l'Etat ne font pas partie du champ des données (par
exemple : Crédit Agricole, SNCF, EDF, La Poste etc.).
Evaluation
Période d’observation : 2006-2011
Contrairement aux évolutions envisa- 350 emplois en quatre ans. Les ser-
gées lors de l’élaboration du Scot, vices aux particuliers et le secteur
l’emploi salarié privé total a baissé de transports-logistique se sont égale-
1,5% entre 2007 et 2011, soit une ment montrés dynamiques : +166 et
perte nette de 213 emplois. La crise +104 emplois.
financière de 2008 et ses consé- Conséquence d’un développement
quences sur les secteurs industriels et économique lié à l’économie présen-
sur l’intérim expliquent cette évolu- tielle (services aux particuliers, com-
tion. merce de détail, etc.), les communes
En revanche, le territoire s’est montré au plus fort dynamisme démogra-
dynamique dans plusieurs autres sec- phique, les communes rurales, sont
teurs d’activités : en particulier, le également celles où l’emploi a crû le
commerce de détail a gagné près de plus.
Communes ru-
1 925 630 260 265 368 400 698 4 546 34%
rales
Pôles urbains 2 935 1 164 435 1 276 638 1 343 1 199 8 990 66%
Source : Accoss-Urssaf
Indicateur n°12
Les surfaces occupées par l’activité économique
Cet indicateur correspond aux surfaces urbanisées dans les sites économiques dédiés identi-
fiés dans le Scot.
Indicateur n°13
Les surfaces disponibles pour l’activité économique
Cet indicateur correspond aux surfaces non-urbanisées dans les sites économiques dédiés identifiés dans le Scot.
Situation de référence
Année de référence : 2006
Méthode
Pour le suivi de l’indicateur n°13, ce sont les surfaces des zonages dédiés à l’activité éco-
En 2006, plus de 92,4 hectares de nomiques dans les POS et les PLU qui sont observés :
foncier disponible étaient recensés - Les « surfaces occupées » correspondent aux surfaces effectivement occupées dans les
dans le territoire du Scot. zones UI (ou équivalent, selon la dénomination propre à chaque plan de zonage).
Les extensions prévues ou les réserves - Les « surfaces disponibles » correspondent aux surfaces encore disponibles dans les
zones UI et aux surfaces des zones AUI (ou équivalent, selon la dénomination propre à
foncières portaient les capacités fon-
chaque plan de zonage).
cières à long terme à 452 hectares. Sont considérées comme des capacités à long terme en 2006 les extensions identifiées
dans le DOG mais non inscrites dans les POS et les PLU. En 2013, il s’agit de la différence
entre les surfaces totales (objectif du Scot) et les surfaces occupés ou disponibles en 2013.
Evaluation
Période d’observation : 2006-2013
ZONES DE VILLAGE
CC de la Porte Dauphi- ANTHON 1 ZA d'Anthon Zone de village 11 11 0
CC de l'Isle Crémieu VILLEMOIRIEU 16 Parc d'activités Buisson Rond + ZA Buisson Rond Zone de pôle 12 7 5
CC du Pays des Couleurs MONTALIEU-VERCIEU 19b ZA le Mont revelon (RD 1075) Zone de pôle 7 4
Les dynamiques démographiques et Les documents d’urbanisme locaux ments locatifs sociaux. Cet objectif n’a
résidentielles observées entre 2006 et ont un rôle clef dans le rééquilibrage pas été atteint et un retard significatif
2010/2011 confirment le développe- du territoire, en matière de logements semble être pris par plusieurs com-
ment du territoire déjà constaté de- notamment, par les nouveaux droits à munes sur le champs de l’équité so-
puis le début des années 1990. construire qu’ils concèdent. ciale et territoriale. Pour certaines
d’entre elles, l’absence de logements
Selon une approche géographique, les Sur ce point, il est donc à souligner sociaux, ou leur nombre limité, est
chiffres de population et de dévelop- que les orientations du Scot n’ont pas liée aux difficultés rencontrées pour
pement résidentiel montrent un déve- été pleinement mises en œuvre à mobiliser des soutiens financiers né-
loppement moins important à l’ouest l’échelle communale, l’effet de polari- cessaires à la mise en œuvre de telles
du territoire (secteurs de contact avec sation des principales agglomérations opérations.
les agglomérations lyonnaise et nord- urbaines du territoire n’étant pas con-
iséroise) qu’à l’est (plateau de Cré- firmé par les chiffres récents. L’éche- Outre l’aspect règlementaire qui pour-
mieu, Rhône Bleu, secteur des Ave- lon intercommunal semble ici pouvoir ra s’appliquer, la révision du Scot de-
nières). jouer un rôle important en s’inscrivant vra être l’occasion de porter à nou-
comme un maillon intermédiaire de veau cet objectif au rang de priorité,
Les signaux du modèle périurbain s’y mise en cohérence des orientations dans le soucis de permettre à l’en-
voient renforcés : croissance de la du Scot, non pas uniquement dans un semble des habitants de se projeter
population plus importante dans les système de contrôle mais bien comme durablement dans le territoire, en
petites communes que dans les pôles un lieu d’élaboration d’une vision adaptant cependant les objectifs aux
urbains, prédominance de l’habitat commune du projet de territoire. capacités de mise en œuvre par les
individuel, artificialisation des sols de communes.
façon diffuse dans le territoire au pro- Enfin, un des objectifs du Scot portait
fit du résidentiel. sur le renforcement du parc de loge-
Territoire dynamique au plan démo- des dynamiques observées entre 2006 sont les communes rurales qui ont
graphique, la Boucle du Rhône en et 2013, il ressort que la mobilisation connu les évolutions les plus significa-
Dauphiné l’est un peu moins au plan du foncier économique s’est faite de tives, en dehors donc des zones d’acti-
économique, notamment en terme de façon maitrisée et que les objectifs du vités identifiées dans le Scot, dans le
création d’emplois. Il subit en cela des Scot semblent donc réalisables à hori- tissu économique « diffus ».
effets de conjoncture, liés à la crise de zon 2020.
2008 et aux difficultés rencontrées Ces deux considérants apparaissent
dans le secteur industriel. C’est un gage de rationalisation de comme un enjeu à prendre en compte
l’espace qu’il convient de souligner, à l’occasion de la prochaine révision
Comme pour d’autres orientations, les marquant le pas à des territoires voi- du Scot (dans la perspective de revalo-
leviers dont disposent le Scot pour sins beaucoup plus consommateurs riser l’image économique du territoire
infléchir ces tendances sont minces. que ne le sont les communes de la et d’y accueillir davantage d’emplois).
Toutefois, il est une orientation dont Boucle du Rhône en Dauphiné.
le Scot porte l’ambition et qui devrait Quant à l’aspect qualitatif des zones,
pouvoir être mise en œuvre via les Toutefois, au-delà de l’aspect positif d’activités, une priorité pour les poli-
PLU : l’offre de sites économiques de limitation de l’artificialisation des tiques de développement écono-
dédiés. sols, ce constat est à nuancer. En miques locales, il est plus difficile à
effet, le fait que le foncier écono- évaluer.
Pour garantir une cohérence du déve- mique dédié n’ait pas été mobilisé à la
loppement des entreprises dans le hauteur des objectifs du Scot té-
territoire, le Dog a quantifié les sur- moigne d’un manque d’attractivité
faces à ouvrir à l’urbanisation pour économique du territoire. L’évolution
des fonctions économiques. Au regard de l’emploi montre par ailleurs que se
B
R
D =
Suivi et évaluation de la mise en œuvre ▌47
Accompagner les projets structurants
PILOTAGE DE LA MISSION
Nadège Abon (Symbord)
Communauté urbaine de Lyon, Sepal, Etat, Département du Rhône, Région Rhône-Alpes, Villes de Lyon,
Villeurbanne, Vénissieux, Vaulx-en-Velin, Bourgoin-Jallieu, Tarare, Communautés d’agglomération
Porte de l’Isère, ViennAgglo, Communautés de communes du Pays de l’Arbresle, du Pays Mornantais,
du Pays de l’Ozon, de la Vallée du Garon, des Vallons du Lyonnais, Syndicats mixtes du Beaujolais,
de la Boucle du Rhône, de l’Ouest Lyonnais, des Rives du Rhône, du Scot du Bassin d’Annonay,
du Scot de la Dombes, du Scot des Monts du Lyonnais, du Scot Nord-Isère, du Scot Val de Saône-
Dombes, Syndicat mixte pour l’aménagement et la gestion du Grand Parc Miribel Jonage, CCI de Lyon,
Chambre de métiers et de l’artisanat du Rhône, Sytral, Epora, Ademe, Pôle métropolitain
Caisse des dépôts et consignations, Opac du Rhône, Grand Lyon Habitat
18 rue du Lac - BP 3129 - 69402 Lyon Cedex 03 Directeur de la publication : Damien Caudron
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lyonnaise