Rapport de prospection : Journée du 14/12/2023

Entités rencontrées :
- Direction régionale des Eaux et forets
- Cantonnement
- Représentation SODEFOR Yamoussoukro
- ANADER

9h-9h30 : séance de travail en équipe avant départ pour la mission terrain

10h : arrivée à l’ANADER. Nous avons été mis en en relation avec le point focal
responsable de l’Agroforesterie, Mr SILUE. Un rendez-vous a été pris pour le
lendemain, vendredi 15 décembre à 9h.

10h30-11h00 : Echanges Lieutenant-colonel Lassina Yeo et son collaborateur

Ferdinand Kouakou à qui nous avons soumis notre questionnaire virtuel qu’ils ont
promis nous renvoyer.

11h00-12h00 : rencontre au cantonnement avec le capitaine David N’GUESSAN. Les

échanges ont porté sur les éléments suivants :

- En ce qui concerne les autorisations des exploitations forestières, elles sont

délivrées pour une période de 1 an. Leur renouvellement est soumis à une
condition majeur le reboisement des zones exploitées. Le ratio est de 250 m3
d’arbres pour 1 hectare à reboiser. C’est seulement après cette condition que
l’autorisation est renouvelée.
Normalement le besoin en plants est réel en raison du grand volume d’arbres
exploités.
Mais, les exploitations forestières de plus en plus privilégie la création de leur
propre pépinière.
- Il a été évoqué également l’initiative Cacao et forets. Il s’agit d’un projet qui
vise à planter sur les plantations de cacao un certain nombre de plants
d’arbres. La moyenne est de minimum 12 pieds pour 1 hectare.
Le principe est qu’une restriction est appliquée aux plantations qui ne
pratiquent pas l’agroforesterie quant à la vente. Toutefois, ces planteurs
arrivent à commercialiser leur cacao. Cela traduit un manque de suivi et donc
un désintérêt des cultivateurs pour l’agroforesterie.

- Sur la production de plants pour le besoin national, le ministère fixe un quota

à produire qui est reparti au niveau de tous les organismes. Ces entités se
chargent à leur niveau de produire les plants pour chaque région et chaque
unité de gestion. Dans la stratégie de l’Etat qui est de favorise le reboisement,
ces plants sont fournis ou vendu suivant le domaine de l’acquéreur Mais la
stratégie de base est de fournir les plants gratuitement aux acteurs de
reboisement.
- Certaines espèces sont en voie de disparition (acajou, iroko…) pour celles qui
sont prisées pour le reboisement, il y a entre autre les espèces à croissance
rapide (mélina…)
- La rencontre s’est achevée par la visite de la pépinière mise en place par le
cantonnement.

12h00-12h45 : Rencontre avec de la SODEFOR :

- Les problèmes rencontrés sont en grande partie dû à l’incompréhension. Les

paysans ont tendance à penser que les initiatives de reboisement visent à leur
arracher leur terre. Cela entraine des réserves de leurs parts pour accueillir les
mesures prises.
- La SODEFOR est une société autonome qui a ses activités et génère son
chiffre d’affaire. Elle dispose de son propre centre de bouturage à Oumé.
- En charge de la sauvegarde et du développement des forets, la SODEFOR
exploite le foret mais aussi se charge de son reboisement. Elle intervient
comme une société d’exploitation forestière à part entière.