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Texion Géosynthétiques sa - Admiraal de Boisotstraat 13 - 2000 Antwerpen - Belgique - Tél. + 32 (0)3 210 91 91 - Fax +32 (0)3 210 91 92 - www.texion.be
Méthode Sellmeijer
géométrie
B [m] : largeur de route active (plus courte distance axe-milieu jusqu’au bord de la route), 5m
A [m] : largeur d’axe, 2m
H [m] : hauteur des granulats, 0,50m
trafic
granulats
Il est intéressant d’utiliser des géotextiles pour la construction de routes lorsque la capacité portante du sous-sol est
insuffisante et que la charge de circulation risque de provoquer un effondrement d’une partie de la route. Un géotextile
permettra de répartir la charge sur une plus grande surface du sous-sol et d’assurer ainsi un équilibre. Le croquis explique
ce principe. La charge par essieu se transmet à la route par la pression exercée par les roues du véhicule. Cette force
se répand dans le granulat et jusqu’aux bords du géotextile. Ce dernier doit être conçu de manière que cette dernière
pression puisse être supportée par la capacité portante du sous-sol.
Fig. 1: Charge par essieu – pressions et dimensions – coupe transversale d’une route à faible volume
L’utilisation de géotextiles de renforcement dans des structures routières est comparable à celle de barres d’acier dans le
béton armé. Le géotextile permet d’ajouter des contraintes de tension dans le système, ce que le granulat ne permet pas
d’obtenir à lui seul. Les géotextiles peuvent s’utiliser de deux manières différentes, connues dans la littérature spécialisée
sous les appellations « Lateral Restraint » (confinement latéral) et « Membrane Action » (effet de membrane).
L’analogie avec le béton armé est la plus grande dans le premier cas.
Les avantages et les inconvénients de la méthode du confinement latéral sont les suivants :
• La déformation de la route est faible, ce qui rend possible son revêtement.
• Le véhicule peut changer de position latéralement; il n’est pas cantonné à une voie fixe.
• L’amélioration de la capacité portante du système est limitée étant donné la rigidité relativement faible du
géotextile et les contraintes de tension limitées qui y sont associées.
L’utilisation du géotextile exploitant l’effet de membrane permet d’accroître beaucoup plus la capacité portante.
Les avantages et les inconvénients de cette méthode sont les suivants :
• Le granulat subit une déformation importante et il est préférable de ne pas mettre un revêtement rigide.
• Les véhicules doivent rouler toujours dans les mêmes traces parce que la forme du géotextile est conçue pour
fournir un maximum de contraintes de tension.
• L’amélioration de la capacité portante n’est plus limitée par la rigidité du géotextile, mais bien par sa résistance,
ce qui est beaucoup plus efficace.
• Le géotextile doit être bien ancré de part et d’autre de la route.
4
T
= G tan α (04)
H
À ce stade, on dispose de suffisamment d’informations pour dériver le système d’équations. La première équation du (01)
et la formule du (04) permettent de définir la contrainte p. Ce résultat est substitué dans la formule (03) et donne deux
équations qui décrivent la force de traction et la déflexion du géotextile. De plus, la substitution de p dans la deuxième
équation du (01) spécifie la force normale N.
p cos (α + Φ ) d
p (1 − tan α tan Φ ) = = GH ( tan α ) + q + γ a H (05)
cos α cos Φ dx
dS c + σ tan ϕ % d ( sin Φ
= + & GH ( tan α ) + q + γ a H )
dx cos α ' dx * cos (α + Φ ) (06)
dα σ % d ( cos Φ
S = − & GH ( tan α ) + q + γ a H )
dx cos α ' dx * cos (α + Φ )
dN sin (α + Φ ) $ d '
= p = % GH ( tan α ) + q + γ a H ( tan (α + Φ )
dx cos α cos Φ & dx )
(07)
La force de traction et la déflexion sont définis par la formule (06); avec la formule (07), elles décrivent la force normale.
Jusqu’à ce stade, la modélisation est très générale.
Le moment est donc venu d’adapter la solution au cas particulier des faibles déflexions; les formules (06) et (07)
deviennent :
dS % d (
= c + σ tan ϕ + & G H ( tan α ) + q + γ a H ) tan Φ
dx ' dx *
(08)
d dN % d (
( S + G H ) d x ( tan α ) = σ − q − γ a H dx
= & GH
dx
( tan α ) + q + γ a H ) tan Φ
' *
En général, lorsqu’il s’agit d’une déformation modérée à faible, le paramètre GH l’emporte sur la force de traction S,
de sorte que l’on obtient la série suivante d’équations découplées :
dS d dN
= c + σ ( tan ϕ + tan Φ ) GH ( tan α ) = σ − q − γ a H = σ tan Φ (09)
dx dx dx
Ces équations montrent que la rigidité du granulat compense les déflections, mais que la force de traction dans
le géotextile contribue à la stabilité en activant une force normale dans le granulat, qui maintient la friction mobilisée sous
le niveau critique.
La phase de modélisation est maintenant terminée, bien que tous les inconnus n’aient pas encore été bien spécifiés.
Les concepts de friction mobilisée et de déformation du géotextile seront explicités lors de la solution des équations
dérivées.
Conception
Le modèle peut être appliqué à la situation décrite dans la figure 1. B est la largeur effective de la route; A est la bande
occupée par le véhicule; a est la largeur de la pression q; b est la largeur de la capacité portante σ et résulte de l’équilibre
vertical du sous-sol: b ( σ - γαH ) = a.q. Si le granulat ou la bande sont trop faibles, la réaction du sol se déplace, ce que décrit
le paramètre d.
La situation se présente comme suit :
b < A b < B− A d = 0
A<b b < 12 B d = A−b b (σ − γ a H ) = na q (10)
B− A<b b < 12 B d = A− B+b
Tm = 1
2 (b − a ± d ) (σ − γ a H ) (11)
Comme dw/dx = tan α, on peut déterminer les déplacements verticaux w. Ceux-ci sont chacun quadratiques dans
les sections.
La différence de déplacement entre les endroits situés sous la roue et soit au bord, soit au milieu du granulat, est donc :
2 q σ − γ aH b
Δw = ( b − a ± d ) xm = 1
b − 12 d
8 GH q − σ + γ aH
2
b−a (12)
xm est la position sous la roue, où le déplacement atteint son maximum. Pour une hauteur H pas trop fine, le déplacement
vertical est faible. Comme il apparaîtra plus tard, cette propriété intéressante est liée à la qualité du géotextile à mettre en
œuvre.
La prochaine étape du calcul concerne la force
normale dans le granulat, qui est déterminée au
moyen de la deuxième équation du (09).
Il est à noter que la direction de la contrainte
de cisaillement à droite du x = xm est opposée
par rapport de celle située du côté gauche.
Cela veut dire que pour x > xm, il faut ajouter
un signe moins. La contrainte au cisaillement
ne peut se développer qu’à la condition qu’un
déplacement suffisant soit possible. Comme il
est douteux que cela soit le cas sous les roues,
l’on peut raisonnablement supposer qu’il n’y a
pas de contraintes de cisaillement significatives
à cet endroit.
Si la force normale maximale est représentée
par Nm, l’on obtient les expressions suivantes : Fig. 3: Friction mobilisée
N = Nm + { x − (b − a − d ) } σ
1
2 tan Φ − x (σ − γ a H ) tan Φ 1
N = N m + { x − 12 ( b − a − d ) } σ tan Φ 2
N = Nm 3 (13)
N = Nm − { x − (b + a − d ) } σ
1
2 tan Φ 4
N = N m − { x − 12 ( b + a − d ) } σ tan Φ − ( b − x ) (σ − γ a H ) tan Φ 5
7
2
{ (σ + q ) H − N }
1
2 m + 4Tm2 Nm − 1
(b − a ± d ) σ tan Φ − 12 γ a H 2 (14)
sin θ = or 2
1
2 (σ + q ) H + N m Nm − 2 (b − a ± d ) σ
1
tan Φ + 12 γ a H 2
onder het wiel
en dessous la roue naast
à côté de ondergrondreactie
de la réaction du sous-sol
Une expression de Nm s’obtient en écrivant Nm explicitement et par substitution du (11). Le θ élevé est critique,
ce qui nécessite d’appliquer la valeur absolue de d.
L’on obtient l’alternative suivante :
2 2 2
(sec θ − ) (σ + q ) H − secθ { (σ + q ) H tanθ } − (σ − γ H ) (b − a + d )
2 1
2 a
Nm = (15)
1
2 (b − a − d ) σ tan Φ + γ a H 1+ sin θ
1
1− sin θ
2
2
La conception doit faire en sorte que la deuxième valeur du (15), qui correspond au bord de la réaction du sous-sol,
soit supérieure à celle qui correspond au bord de la roue. C’est la seule manière pour que l’une des deux valeurs du (15)
conduise à la friction mobilisée maximale visée au (14). Il s’ensuit que pour la valeur de θ, le choix doit se porter sur une
valeur suffisamment élevée. L’on notera que la friction mobilisée ne peut en aucun cas avoir une valeur supérieure à celle
de la friction interne du granulat. C’est pourquoi la charge q ne peut être illimitée et qu’il convient parfois de la réduire
pour prévenir l’«action de membrane» ou même des perforations.
Si la première valeur de la formule du (15) est inférieure à la seconde, c’est très important car cela implique que le bord de
la roue est en situation critique. En effet, la force normale joue un rôle passif et elle cherche donc la valeur la plus faible
possible. Une condition capitale est imposée par le discriminant du (15).
La formule se lit comme suit :
(σ − γ a H ) (b − a + d ) < (σ + q ) H tan θ (16)
Cette condition exprime que le lissage maximum de la réaction du sous-sol est proportionnel à la hauteur du granulat et
qu’une conception basée sur d ≠ 0 est moins favorable. Des valeurs extrêmes de d auront pour effet d’annihiler la fonction
de dalle du granulat, provoquant ainsi des perforations et des déformations importantes.
Même en l’absence de véhicule, il y a déjà une force normale qui agit dans le granulat à cause du poids mort. Cette force
est désignée par N0 et sera spécifiée plus tard. Il est possible que la valeur de N sur les côtés descendent en dessous de
N0, auquel cas l’action du géotextile s’arrête à partir de là. Cela implique qu’il faut réduire la largeur de la route. Après un
moment, il en va de même pour la force de traction dans le géotextile. Cela concerne le milieu de la route. Nous nous
concentrons ici sur les côtés.
La réduction de la largeur active résulte de la valeur de la force normale sur le côté ½ (A ‑ B + b - d) de la section 1
(voir Fig. 1). Au besoin, la largeur B – A peut simplement être réduite.
Il résulte de (13) que :
% N − N 0 − 12 ( b − a − d ) σ tan Φ (
B − A = Minimum ' B − A, b − d + m * (17)
2 γ a H tan Φ
1
& )
La valeur de la force normale sur le bord est :
Ns = Nm − N 0 − 1
2 ( B − A − b + d ) γ a H tan Φ − 12 (b − a − d ) σ tan Φ (18)
Ceci achève la seconde phase du calcul. L’attention se focalise à présent sur le géotextile. La force de traction sur le bord
compense la force normale dans le granulat sur le côté lorsque B est faible ou elle disparaît lorsque l’on applique N0.
La force de traction est déterminée au moyen de la première équation (09). La remarque relative à la direction de la friction
qui avait été formulée à propos de la force normale s’applique également ici. À droite de x = xm, il faut appliquer un signe
moins dans l’équation différentielle. De plus, aucune contrainte de cisaillement n’est à l’œuvre directement sous les roues.
8
Sm = N m − N 0 + 12 ( B − A − b + d ) ( c + γ a H tan Φ ) + 12 ( b − a − d ) ( c + σ tan ϕ )
Il
se peut que S disparaisse avant d’atteindre la moitié de la bande.
L’on peut alors appliquer le même remède mathématique que précédemment, en diminuant cette fois la bande A :
& S − 1
(b − a + d ) { c + σ ( tanϕ + tan Φ ) } )
A = Minimum ( A, b + d + m
2
+
2 { c + γ a H ( tan ϕ + tan Φ ) }
1 (20)
(' +*
Avec la formule (17), cette adaptation définit des nouvelles valeurs pour A et B, les valeurs originales étant représentées en
gras. Il pourrait être nécessaire d’ajuster une nouvelle valeur pour d conformément à (10), ce qui nécessite une procédure
itérative. La dernière phase du calcul concerne la compatibilité de tension. Juste sous les roues, le granulat est supposé être
dans un état plastique. Le granulat est donc poussé vers les côtés, provoquant un étirement du géotextile.
L’élongation du géotextile est déterminée par sa force axiale :
du
=
S E Δu = 1
2 B Sm − 1
8 { ( B − A − a) 2
} { c + σ ( tanϕ + tan Φ) }
+ ( A − a)
2
(21)
dx E + 1
8 { (B − A − b + d) 2
+ ( A − b − d ) } (σ − γ H ) ( tan ϕ + tan Φ )
2
a
Où E est le module de Young du géotextile. L’intégration est réalisée au moyen de la formule du (19).
La tension dans le granulat n’importe qu’au point de contact avec les roues et sur les bords. Entre les deux, la déformation
ne sert qu’à transmettre la friction au géotextile. Selon la théorie contrainte-déformation, la déformation du granulat
dépend de la contrainte horizontale ainsi que de la contrainte verticale, pondérées par le ratio de Poisson ν.
Si l’on définit que l’élongation est positive, la déformation horizontale dans le granulat devient :
du ν σ v H − (1− ν ) N
=
dx 2 GH (22)
σv est la contrainte verticale moyenne. Sur les bords, la force axiale dans le géotextile disparaît. Par implication, la
déformation dans le granulat disparaît.
Il résulte donc de la formule (22), qu’un bon choix pour N0 serait :
2 G H Δu = { ν H q − (1− ν ) ( N m − N0 ) } a (23)
Pour l’état plastique sous les roues, nous appliquerons la formule d’élasticité (22) avec des valeurs de rigidité réduites.
Comme l’état de contrainte est constant, l’élongation peut être exprimée directement par la formule :
ν
N0 = 1
γ aH 2 (24)
1− ν
2
Comme Δu est lié à E, la rigidité requise pour le granulat est connue. Il s’agit d’une fraction de la valeur d’élasticité qui est
elle-même déterminée par le niveau de plasticité.
Les paragraphes qui précèdent présentent un instrument pour la conception du géotextile. L’influence du sol est
caractérisée par certains paramètres mécaniques. Il convient de s’arrêter un instant sur le comportement d’un de ceux-ci :
le module de cisaillement du granulat. Ce module dépend de la contrainte isotrope et de la contrainte déviatoire.
Le module de cisaillement est proportionnel à une puissance de la contrainte isotrope. Des expériences ont montré que
cette puissance pour les granulats se situe autour de 0,5, Valstad et Strøm (1976). Cet effet n’est pas pris en compte dans le
calcul, mais il peut être assez correctement incorporé en utilisant comme référence la contrainte isotrope ½ ( Nm + σH ) au
point de déflection maximale.
Le module de cisaillement dépend aussi de la contrainte déviatoire normalisée ou de la friction mobilisée, définie dans la
Fig. 3. La pente de la courbe est directement liée au module de cisaillement. En vue d’intégrer ce comportement dans la
conception, on peut appliquer le module sécant de la courbe.
L’on peut donc spécifier le module de cisaillement suivant :
) 1 # Nm σ + q & ,
β
G = g (θ ) Gt * % + (- (25)
+ 2 pt $ H 2 '.
g(θ) est le module sécant dans la Fig. 3; Pt est la contrainte isotrope durant le test; β est un coefficient non linéaire,
vraisemblablement égal à 0,5. Gt est la valeur de la rigidité élastique.
En introduisant le concept de friction mobilisée, on peut traiter le comportement du sol comme un comportement
élastoplastique. L’approche locale (point de déflection maximum) de la force de Coulomb a pour effet que le granulat tend
à bouger latéralement. Le géotextile réagit alors par contrainte latérale plutôt que par action de membrane pour assurer
l’équilibre et ce, au prix de déplacements modérés. Le modèle dérivé gère cet aspect en tablant sur des valeurs minimales.
Il n’y a qu’au point de déflection maximum que le granulat agit plus faiblement. Il est plus rigide ailleurs. C’est pourquoi
l’élongation du granulat est sous-estimée, ce qui engendre une situation nécessitant des géotextiles plus rigides.
C’est une sécurité supplémentaire. Ce point pourrait faire l’objet d’une étude future.
Evaluation
Le modèle est près pour être utilisé. Il est utile de mettre les résultats de (10), (15), (17), (19), (21), (22) et (24):
2 2 2
(sec θ − ) (σ + q ) H − secθ { (σ + q ) H tanθ } − (σ − γ H ) (b − a + d )
2 1
2 a
Nm =
1+ sin θ
1
2 (b − a − d ) σ tan Φ + 1
2 γ aH 2
1− sin θ
& N − N 0 − 12 ( b − a − d ) σ tan Φ )
B − A = Minimum ( B − A, b − d + m +
2 γ a H tan Φ
1
' *
Sm = N m − N 0 + ( B − A − b + d ) ( c + γ a H tan Φ ) + 2 ( b − a − d ) { c + σ tan ϕ }
1
& S − 1
(b − a + d ) { c + σ ( tanϕ + tan Φ ) } )
A = Minimum ( A, b + d + m
2 (26)
+
2 { c + γ a H ( tan ϕ + tan Φ ) }
1
(' +*
ν
b (σ − γ a H ) = a q N0 = 1
γ aH 2
1− ν
2
2 G H Δu = { ν H q − (1− ν ) N } a m
E Δu = 1
2 B Sm − 1
8 { ( B − A − a) 2
+ ( A − a)} { c + σ ( tanϕ + tan Φ) }
2
+ 1
8 { (B − A − b + d) 2
+ ( A − b − d ) } (σ − γ H ) ( tan ϕ + tan Φ )
2
a
L’on commence par déterminer la force normale. Les deux expressions sont dérivées. Celle du haut est normative, étant
donné que celle du bas n’implique aucune restriction. Ce point devra être vérifié. Dans la plupart des cas, la valeur du bas
est supérieure à celle du haut. C’est largement suffisant.
10
eπ tanϕ tan 2 ( π4 + ϕ2 ) − 1 1
F
σ = N c c + γ g B tan ϕ − γ a H
( 3 2
) Nc = q = 2
(27)
tan ϕ na ( a + 2eH )
4
La formule indique la relation entre la charge par roue et la tension provoquée par le trafic.
Références
Sellmeijer, J.B., 1990, “Design of Geotextile Reinforced Paved Roads and Parking Areas”,
Proceedings of the Fourth International Conference on Geotextiles,
Geomembranes and Related Products, Balkema, Vol. 1, The Hague, The Netherlands, pp.177-182.
Valstad, T. and Strøm, E. , “Investigations of the Mechanical Properties of Rockfill for the Svartevann Dam, using Triaxial,
Oedometer and Plate Bearing Tests”, Norges Geotek. Inst. , Publ. 110, pp 3-8.
11