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L’optimisation est un passage obligatoire dans tous les domaines tels que :
l’industrie, l’économie, la recherche scientifique, l’aérospatiale… C’est la
recherche des compromis entre un besoin et plusieurs contraintes : entre
la résistance et le poids, entre les coûts, les ressources et les temps de
production par exemple. De très nombreuses techniques se sont
développées au cours du siècle dernier.
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Chapitre I :
DEFINITION GENERALE DU
PROBLEME
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I.1 Utilisation des matériaux stratifiés :
Les Plaques laminées composites sont largement utilisées dans la
construction de l'aérospatiale, l'automobile, marine, civile, et d'autres
structures à haute performance en raison de leur rigidité et de résistance
spécifique élevée, une excellente résistance à la fatigue, une longue durée
de vie, et bien d'autres propriétés supérieures par rapport aux matériaux
métalliques. En général, la prévision de la charge maximale que peut
supporter les structures composites est très cruciale. En raison de
l'anisotropie des stratifiés composites et de distribution non uniforme des
contraintes dans les couches sous plusieurs types de chargement
statique/dynamique.
Le concept clé des composites est l’assemblage d'au moins deux matériaux
de base différents non miscibles. On obtient un matériau hétérogène. Un
matériau seul n’a pas de bonnes qualités mais qui, une fois uni à un ou
plusieurs autres matériaux, acquiert d’excellentes propriétés (l’union fait
la force). La matrice et les fibres sont des composants du matériau
composite. Dans un stratifié, les fibres sont agencées en couches fines
(quelques dixièmes de millimètre) nommées plis, Au sein d'un pli, les
renforts peuvent avoir n'importe quel type de disposition, pourvu qu'elle
soit plane :
Soit l'un des tissus plans décrits ci-dessus (figure 11a), ce qui donne
un comportement plus ou moins anisotrope selon la proportion de
fils dans les deux directions ;
Soit un mat : les fibres sont disposées « en vrac » sans orientation
privilégiée sur quelques couches (figure 11b), ce qui donne un
comportement quasi-isotrope dans le plan ;
Soit un tissu unidirectionnel : les fibres sont disposées parallèlement
les unes aux autres sur quelques couches (figure 11c) et uniquement
maintenues dans cette disposition par quelques fils de trame, ce qui
donne un comportement fortement anisotrope.
Figure 2: Dispositions possibles des fibres dans un pli :
(a) tissu plan (ici non équilibré) (b) mat (c) unidirectionnel
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I.2 Objectif du mini projet
Dans ce qui suit … nous allons utiliser les outils qu’on a maitrisé en cours
d’optimisation afin de pouvoir répondre à la problématique exprimé au
niveau de l’introduction, rappelons qu’il s’agit d’optimiser (donc trouver le
meilleur compromis entre les paramètres) la résistance en variant
l’orientation des couches qui composent notre matériau … pour cela nous
allons utiliser la méthode de programmation « PSO ».
Cette méthode se joindra d’une génération aléatoire de directions
(angles) comprises entre -90 degrés et 90 degrés puis pour chaque
direction évaluer la résistance et retenir le meilleur résultat au final, les
détails opératoires seront explicité dans les chapitres suivants.
I.3 Plan du mini projet
Ce travail est scindé principalement en deux parties :
1. Modélisation mathématique :
Il s’agit de définir la fonction (purement mathématique) à minimiser
(maximiser la résistance revient à minimiser l’opposée de la fonction), les
paramètres de stratification lié au matériau et les contraintes du problème
en relation avec les modules (cisaillement, élasticité … etc.)
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Chapitre II :
FORMULATION DU PROBLEME
D’OPTIMISATION
1. Définition du paramètre de stratification :
Les paramètres de stratification ont été introduits par Miki en
1982 et ont été utilisés en premier lieu dans le cadre d'une procédure
graphique de dimensionnement des stratifiés en rigidité de matériau
équivalent. De fait, il s'agit d'une représentation compacte et continue des
différents comportements du stratifié au moyen de 12 paramètres (qui
bien souvent se réduisent en fait à 8 ou moins) et il en découle que les
constantes de I’ ingénieur (modules de rigidité équivalents Ex, Ey, Gxy et νxy
sur l’espace des paramètres de stratification.
Notons que I’ épaisseur n'intervient pas dans leur définition mais
seulement les orientations des couches et leurs positions relatives (I’ ordre
d'empilement), la donnée de l’épaisseur et des paramètres de
stratification permettent de calculer le tenseur plan [A] (rigidité de
membrane), le tenseur [B](couplage) et le tenseur hors-plan [D] (rigidité
de flexion). Ainsi le nombre de paramètres ne dépend pas de l’épaisseur.
D'autre part, un bon nombre des quantités d'intérêt de l’optimisation de
structures (souplesse, énergie de déformation, flambage) dépendent
simplement de ces paramètres.
Les qualités des paramètres de stratification en font des variables
d'optimisation bien choisies au-delà du cas des stratifiés classiques.
2. Equations de bases :
Envisager une plaque composite stratifié d'une épaisseur uniforme h,
ayant un plan rectangulaire un b comme indiqué à la Figure 1. Les couches
individuelles sont supposées être homogènes
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y
z
y
Mx
Nx
x
My
z
h/2 x
Ny
h/2
𝐸1 𝐸2
𝑄11 = 𝑄22 =
1−𝑣12 𝑣21 1−𝑣12 𝑣21
𝑣12 𝐸2
𝑄12 = 𝑄66 = 𝐺12
1 − 𝑣12 𝑣21
Changement de repère :
la relation de transformation de contraintes, dans ces états on a :
𝜎𝑥
𝜎1
( 𝜎2 ) = [𝑇] ( 𝜎𝑦 )
𝜏12 𝜏𝑥𝑦
Avec : matrice de passage :
𝑐² 𝑆² 2𝑆𝐶
[T]=[ 𝑆² 𝐶² −2𝑆𝐶 ] avec C=cos(𝜃𝑘 )𝑒𝑡 S = sin(𝜃𝑘 )
−𝑆𝐶 𝑆𝐶 𝐶 2 − 𝑆²
𝑒𝑡 𝑘 = 1,2,3, …
On a :
Avec
3𝑄11 + 2𝑄12 + 𝑄22 + 𝑄66
𝑈1 =
8
𝑄11 − 𝑄22
𝑈2 =
2
𝑄11 − 2𝑄12 + 𝑄22 − 4𝑄66
𝑈3 =
8
𝑄11 + 6𝑄12 + 𝑄22 − 4𝑄66
𝑈4 =
8
𝑄11 − 2𝑄12 + 𝑄22 + 4𝑄66
𝑈5 =
8
𝐻 𝑛𝑝
2 1
𝜉2 = ∫ cos(4𝜃) 𝑑𝑧 = ∑ cos(4𝜃𝑘 )
𝐻 𝑛𝑝
2 𝑘=0
(𝑼𝟒 − 𝝃𝟐 𝑼𝟑 )²
𝐦𝐢𝐧(−𝑬𝒙 (𝝃𝟏 , 𝝃𝟐 )) = 𝑼𝟏 + 𝝃𝟏 𝑼𝟐 + 𝝃𝟐 𝑼𝟑 −
𝑼𝟏 + 𝝃𝟏 𝑼𝟐 + 𝝃𝟐 𝑼𝟑
𝝃𝟏 − 𝟏 ≤ 𝟎 ; 𝝃𝟏 , 𝝃𝟏 : Paramètres de stratification
𝝃𝟏 + 𝟏 ≥ 𝟎
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𝝃𝟐 − 𝟏 ≤ 𝟎
𝝃²𝟏 − 𝝃𝟐 − 𝟏 ≤ 𝟎
𝝅
𝜽𝒌 − ≤ 𝟎 ; 𝜽𝒌 : Orientation de la couche k
𝟐
𝑬𝒎
𝒚 ≥𝟎 ; 𝑬𝒎
𝒚 : Module d’élasticité de la matrice suivant la direction y
𝑬𝒎
𝒚 −𝜷≥𝟎
𝑮𝒎 𝒎
𝒙𝒚 − 𝜸 ≥ 𝟎 ; 𝑮𝒙𝒚 : Module de cisaillement de la matrice dans le plan xy
𝝊𝒎
𝒙𝒚 − 𝝊 ≤ 𝟎 ; 𝝊𝒎
𝒙𝒚 : Coefficient de poisson de la matrice dans le plan xy
𝝃𝟏 − 𝟏 ≤ 𝟎
𝝃𝟏 + 𝟏 ≥ 𝟎
𝝃𝟐 − 𝟏 ≤ 𝟎
𝝃²𝟏 − 𝝃𝟐 − 𝟏 ≤ 𝟎
𝝃²𝟏 − 𝝃𝟐 − 𝟏 ≤ 𝟎
Cette équation représente le domaine de faisabilité et l’espace de
recherche, c’est une parabole et chaque point de ce correspond à un
certain tenseur A (rigidité)
𝝅
𝜽𝒌 − ≤ 𝟎 : les orientations des couches.
𝟐
𝒎
𝑬𝒚 ≥ 𝟎
𝑬𝒎
𝒚 −𝜷≥𝟎 : le module de Young suivant la direction (Y).
𝑮𝒎
𝒙𝒚 − 𝜸 ≥ 𝟎 : le module d’élasticité transversal.
𝝊𝒎
𝒙𝒚 − 𝝊 ≤ 𝟎 : le coefficient de poisson (dépend des matériaux
choisis et la direction
3. Méthodes proposées :
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Ces méthodes généralement d’ordre zéro sont utilisées pour trouver une
solution approchée de l’optimum global dans le cas fortement multimodal
et à grand nombre de variables. Elles sont adaptées aux problèmes
combinatoires comme aux problèmes non linéaires définis sur des espaces
continus, discrets ou mixtes avec ou sans contraintes.
1. Recuit simulé :
Cette méthode très populaires ces dernières années a permis de résoudre
des problèmes très complexes comparé aux méthodes déterministes qui
sont rapidement piégées dans des minimas locaux, elle s’inspire de la
thermodynamique.
2. Nelder Mead :
Cette méthode est un algorithme d’optimisation non linéaire, c’est une
méthode numérique qui cherche à minimiser une fonction continue dans
un espace à plusieurs dimensions.
L’algorithme exploite le concept de ‘’simplexe’’ qui est un poly tope de n+1
sommets dans un espace à n dimensions partant initialement d’un tel
simplexe celui-ci subit des transformations simples au cours des itérations,
il se déforme, se déplace, se réduit progressivement. Jusqu’à ce que ses
sommets se rapprochent d’un point ou la fonction est localement
minimale.
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Chapitre III :
IMPLEMENTATION ET
RESULTATS
1. Implémentation de la méthode choisie
(pso) :
1. Développement de la méthode :
Nous avons choisi à implémenter cette méthode (PSO) sous MATLAB avec
des modifications par rapport à l’algorithme de base en effectuant une
limitation du domaine, et une vérification des contraintes .si ces dernières
ne sont pas vérifiées on refait le calcul dans le domaine jusqu’à l’obtention
d’une valeur qui vérifie les contraintes.
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2. Matériaux choisis :
Les fibres :
Le matériau choisi pour les fibre est l’aluminium des caractéristiques
mécaniques suivantes :
La matrice :
3. Visualisation graphique
Notre fonction objective est à deux variables X1, X2. Le résultat obtenu est
représenté sur les figures ci-dessous.
Fig.III.1.représentation en 3D.
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On remarque que la solution n’est pas vraiment un minimum de la
fonction cela est du aux contrainte du problème pour permettre à la
solution d’avoir un sens physiquement.
Pour mieux voir la contrainte du problème et son effet sur l’obtention
du point optimale, dans ce qui suit on va représenter la fonction objective
dans le plan (X1,X2) avec le trace de la courbe de la contrainte
𝝃²𝟏 − 𝝃𝟐 − 𝟏 ≤ 𝟎
2. Résultats et discussions :
I. Résultats obtenus :
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II. Discussion des résultats
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SOMMAIRE
Introduction générale ……………………..…...……………………………...….01