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Le budget extraordinaire du CPAS de Floreffe est recalé - 19-12-2021 18:56:00

Floreffe -

La santé financière du CPAS est excellente, selon sa


président. Mais le RPF et la conseillère indépendante n’ont
pas validé le budget extraordinaire.

Lors du dernier conseil, la présidente du CPAS a présenté le


budget 2022 du Centre Public d’Action Sociale. Au service
ordinaire, il se clôture à 2 385 594€.

Le montant de la dotation communale est de 840 000€ alors que, suite à une modification budgétaire, la
dotation avait été diminuée de 100 000€ soit 746 000€. "La trésorerie est positive avec 330 000€, a
précisé Carine Henry. Et nous devons encore percevoir 400 000€ de la dotation communale 2021."

+ À LIRE | Projets sociaux à Floreffe: des mini-crèches, un


logement d’urgence, des navettes en taxi

"Pourquoi alors ne pas donner une bouffée d’oxygène à la commune qui rencontre des difficultés à
boucler son budget?", a lancé le chef de file RPF, Philippe Vautard, qui s’est également inquiété de
l’augmentation des dépenses pour le personnel, soit 221 000€. "Depuis 2016, c’est 521 000 euros
d’augmentation et depuis votre arrivée, c’est 307 000€, soit 26% d’augmentation… À ce rythme-là, la
santé financière est précaire. De plus, 61,22% des dépenses sont consacrées au personnel pour
seulement 28% pour les aides aux citoyens. Il faut assurément être attentif."

Pour la présidente, l’augmentation de ces dépenses s’explique par l’engagement d’un directeur financier
et d’une aide administrative à 3/4 temps. "Nous avons aussi renforcé le service social. Nous disposons
aussi de sept accueillantes salariées ce qui entraîne une dépense supplémentaire de 83 130€", a-t-elle
expliqué.

Le budget ordinaire a été approuvé par la majorité et Delphine Monnoyer, le RPF votant contre.

À l’extraordinaire, le budget se clôture à la somme de 881 500€. Les dépenses prévues s’élèvent à 81
500€ dont 60 000 pour la Maison André à Franière.

Un choix qui a fait bien évidemment réagir Philippe Vautard. "Nous n’avons pas la même vision. Ce
bâtiment, nous l’avions acheté pour aménager une salle des fêtes, juste à côté du cercle Saint-Michel.
C’est l’endroit idéal d’autant que le village va grossir avec la construction de 90 maisons à la rue de
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Floreffe. Vous voulez y mettre du logement social, et un co-accueil, alors que la nouvelle réforme
MILAC ne prévoit plus de financer ces co-accueils."

Selon Carine André, la réforme MIlac prévoit la création de mini-crèches pour 14 enfants.

"Alors pourquoi ne pas l’installer dans l’annexe à construire dans le prolongement de la crèche de
Franière, répond Philippe Vautard. Tout est prévu."

Delphine Monnoyer et le groupe RPF ont voté contre le budget extraordinaire (9 oui, 9 non) qui est donc
recalé.

Dominique LAMBRECHTS (L'Avenir)


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