SONNY Davy Ahmed

LMN 34
SUP’IMAX
2023-2024

ANALYSE PERSONELLE DE FILM

Enseignante : Laure Malécot

Je procéderai dans les lignes qui vont suivre, à l’analyse d’un film de mon choix : BLADE
RUNNER 2049.

Présentation du film :
BLADE RUNNER 2049 est un film de science-fiction réaliser par Denis Villeneuve,
réalisateur canadien. Sortit en 2017, il est en fait une suite remasterisée de l’œuvre
cinématographique BLADE RUNNER de Ridley Scott sortit en 1982.
Ce film nous présente dans un monde postapocalyptique pollué l’agent K, un “répliquant”
(humanoïdes ayant pour rôle le maintien de l’ordre et l’assassinat des troubles faits), dans une
quête d’identité, d’humanité.
A la suite d’une mission or des frontières des zones humainement habitables, il y découvrira
des restes humains d’une femme, qui après analyse a pu donner la vie en tant que répliquant,
être censés n’être produit qu’artificiellement. Cela pourrait, si révéler, causer un grand
bouleversement dans la société, les réplicants pouvant revendiquer des droits humains,
puisqu’ils peuvent mettre et être mis au monde naturellement. La mission de l’Agent K, sera
de retrouver l’enfant de cette naissance et de l’éliminer ; Mais, pendant son parcours, de
nombre doutes s’éveillerons dans sa conscience sur sa potentiellement humanité, lui faisant
douter sur sa mission. A-t-il des émotions, lui aussi ? Peut-il recevoir de l’amour, du bonheur,
ou encore choisir “sa” voie de vie ? Tant de questions abordées au cours du film.

Points forts du film :

- La pertinence du scénario :
En ayant regardé ce film, j’ai immédiatement pensé avoir en face de moi un des meilleurs
films de notre génération. Le scénario, bien que basique aborde plusieurs éléments que je
trouve important de souligner : La solitude masculine, l’addiction à l’irréel (notamment avec
les réseaux sociaux, et le sens véritable de l’humanité).
L’agent K vit dans la solitude la plus totale, et pour supporter son existence, s’est acheter une
femme hologramme, programmé pour l’aimer et le chérir comme une vraie femme ayant des
sentiments pour lui. Bien qu’adorable et aimante à son égard, elle n’est pas réelle, elle
n’existe pas, elle ne l’aime pas. Il se voile dans une illusion pour supporter sa vie insipide.
J’ai trouvé très pertinent de présenter ce sujet ainsi, car il reflète, la situation de beaucoup
d’hommes, particulièrement dans la société occidentale moderne. Les hommes en absence
d’amour se noie dans l’irréel : La pornographie, les réseaux sociaux, la prostitution sur
commande pour combler leur vide, leur manque d’affection, mais à la fin de la journée, ils ne
sont toujours pas aimés, du moins sincèrement, ce n’est là qu’un leurre, un mensonge pur
qu’il s’inflige.
Par ailleurs la quête de sens sur la vie qu'effectue l’agent K est particulièrement intéressant.
Pendant une bonne partie du film, il croit être l’enfant issue d’un parent et d’une mère
répliquant (comme expliqué ci-dessus), il croit avoir été mis au monde, ce qui l’encourage
dans sa volonté de s’identifié en tant qu’humain. Il se réconforte : il est réel, vivant, il a de
vraies émotions non-programmées et peut donc faire ses propres choix. Malheureusement, à
la fin, ses espoirs sont réduits à néant, il n’est pas l’enfant élu, mais juste un vulgaire
répliquant. Il n’est pas un héros, il n’est personne, et a donc été créé pour obéir, sans volonté
propre. Pourtant, c’est là pour moi que l’on rentre dans un scénario et un film de génie.
L’agent K accepte n’être qu’un répliquant. Il accepte n’être qu’un robot et ne pas être l’enfant
élu. Toutefois il décide par lui-même de prendre une autre voie. Il décide de lutter contre le
système, de protéger l’enfant élu après l’avoir découvert, de se rebeller contre ses créateurs et
de les vaincre. Il arrête d’essayer d’être ce qu’il n’est pas, et s’assume sans fuir dans un
monde factice.
On part là totalement à contre-pied des scénarios classique, ce que je trouve très pertinent.

- La cinématographie (Direction photographique) :

Pour moi il s’agit là d’un des autres grands atouts de ce film, sac direction photographique.
Effectué par le légendaire Rogers Dickins (Ayant travaillé sur des films classiques tel que
The Dark Knights, 1917 ou encre James Bond), la cinématographie de BLADE RUNNER
2049 est de toute beauté. Les plans sont simples et envoutants afin que l’on entre facilement
dans l’univers fictive de Denis Villeneuve. De plus les couleurs sont vives et intenses, ce qui
rajoute un charme captivant aux différentes scènes. Une ou deux seuls couleurs
complémentaires, placées dans des tons chauds font tout le charme de cette œuvre de génie.

Voici ci-dessous quelques-unes des plus belles images du film :

 - Les effets spéciaux :
Ce film a également eu d’excellent effets spéciaux. Les VFX utilisés ont été, il faut le dire en
avance sur les techniques hollywoodiennes de l’époque et on rajouter à la crédibilité visuelle
de l’œuvre, notamment dans des scènes faisant réapparaitre des visages qui n’existait plus (le
visage de l’actrice ayant jouée la répliquant ayant joué dans la première version de 1982 a été
reproduit textuellement par image de synthèse), ou encore des effets d’illusion d'illusions
d’optiques fabuleux (avec les hologrammes du film).

- Les acteurs :
Le jeu d’acteurs des acteurs choisi était bluffant, tout simplement. Ryan Gosling, bien connu
pour ses rôles d’homme mélancolique et dépressif sied parfaitement au rôle de l’agent K.
La femme de ce dernier (Joi) joué par Anas de Armas est purement réalité.
A noter également l’apparition dans le film d’Harrison Ford dans un rôle secondaire, petit
hommage à son rôle dans la première version du film.