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Pour le Film
Kubrick nous suggère beaucoup de chose tout en long du film, ce qui le rend
mystérieux et il a toujours une partie impénétrable. Ce mystère entre les
pensées de Jack / son comportement et le lieu font que l’ambiance du film est
angoissante et qu’on appréhende toujours le pire.
Il y a une gradation divisée en des sortes de parties / chapitres.
Il y a plusieurs montages différents : la version américaine explique d’avantage
les comportements étranges de Jack et des détails de l’hôtel alors que celle
européenne est plus mystérieuse et on déduit nous-même certaines choses.
Room 237
Kubrick manipulent les perceptions : fondus enchainés + travellings sur le
décors on se perd dans le lieu = traitement de l’espace pas du tout réaliste =
labyrinthe (« architecture émotionnelle » ? ) Jack est enfermé
psychologiquement et physiquement. + travail sur la symétrie = hôtel / jumelles
etc
Contrairement au livre, le seul évènement qu’on ne peut pas justifier par
une hallucination ou par la folie est l’ouverture de la porte du frigo quand
Jack y est enfermé
L’importance d’échapper au passé : revenir sur ses pas comme Danny
dans la neige
Les représentations de la folie dans ce film = tête penchée en avant avec
les yeux dirigés vers le haut (comme dans Full métal Jacket et Orange
Mécanique + sauts d’humeurs + comportements incompréhensibles +
hallucinations
Le double maléfique avec les miroirs
Ref aux contes : Barbe Bleue avec la chambre interdite 237 / Les 3 petits
cochons (moment où Jack essaie d’ouvrir la salle de bain avec sa hache) /
Hansel et Gretel / Petit Poucet
Cahiers du Cinéma
Film pratiquement filmé qu’en Steadicam, il y a des centaines de prises. Une
conversation a été filmée 147 fois. La chambre avec les squelettes parait
ridicule selon les critiques parce que le film est plus subtil que ça.
L’inquiétante étrangeté de Freud : Citation de Kubrick : « Freud a dit que
l’inquiétant est le seul sentiment dont on peut faire l’expérience plus
intensément dans l’art que dans la vie. S’il fallait apporter quelques
justifications au cinéma de genre, je crois que cette seule assertion
suffirait à établir son certificat. » Freud parle de répétitions de
coïncidences qui ferait naître l’étrange comme la répétition du nombre
42
Les autocitations : La fille dans la baignoire = Lolita = 2001
L’impression d’être hors du temps avec des chapitres chronologiques
« Mardi » mais on n’en sait pas plus sur le mois, l’année ou « Vous avez
toujours été le gardien »
Une Ambiguïté sur les visions de Jack (folie ou réel ?) pour les confirmer à
la fin
La tension est créée par l’appréhension d’une violence domestique
Pacte avec le diable Jack/ Grady (l’ancien gardien) qui lui dit que s’il tue à
son tour il aura une belle réputation parmi les fantômes pour prendre sa
place (voir la photo d’époque avec Jack) comme s’il voulait s’immiscer
dans cette immortalité.
Dans tous ses films Kubrick interroge notre nature, nos pulsions, nos désirs, nos
zones d’ombres etc. Il questionne le genre humain et c’est pour cela qu’on se
retrouve tous dans ses œuvres et qu’on vient à avoir de l’empathie pour ses
personnages les plus cruels.
Pour le Livre
Double maléfique = Jack sobre / alcoolisé
Hallucinations ? Don ? Symptômes de la folie : quand Jack s’essuie la
bouche etc.
Le personnage se demande lui-même s’il est fou
Un lieu qui poursuit les personnages : « Ce lieu maudit enfante les
monstres »
Influence des contes de fée = Barbe Bleue
Stephen King met des mots sur l’expression de cette folie chez Jack. Le
traitement de cette folie se fait suite à des évènements très précis.
Premièrement, il y a une antériorité au comportement étrange de celui-ci : Il est
alcoolique + a déjà eu des excès de colère jusqu’à casser le bras de Danny et
tabasser un adolescent.
A l’hôtel il a commencé à s’attacher énormément à l’hôtel à travers son histoire
puis les hallucinations ont commencé (avec les buis). Les pensées violentes se
sont multipliées (pensée de tuer sa femme). Les vices reviennent : Exendrin +
besoin de boire.
Stephen King était lui-même addict à l’alcool quand il a écrit le livre tout
comme son personnage il recherche une forme de rédemption
Livre assez personnel
Kubrick VS King
Kubrick a mit une séquence dans son film où la coccinelle rouge du livre est
détruite par un camion (séquence où Halloran va à l’hôtel dans la neige en
voiture)
Stephen King est un auteur émotionnel, humain et Kubrick a rendu l’histoire
froide. Ce qui dérange King se sont tous d’abord les changements qu’a fait
Kubrick mais aussi qu’il a rendu le personnage de Jack déjà fou. On constate
moins la dégradation des relations entre Wendy et Jack parce qu’elles sont déjà
difficiles alors que dans le livre, Jack devient étranger à sa femme et à son fils.