Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1.1 Contexte
1.2 Objectif
L’objectif principal visé par ce projet est l’exploitation de 7 ha d’ananas (dont 2 en cours
d’exploitation sur fonds propres et 5 nouveaux ha faisant l’objet de cette demande de
subvention), 25 ha de riz (dont 15 ha en cours d’exploitation sur fonds propres et 10
nouveaux ha faisant partir de la demande de subvention) et de 5 ha de maïs (faisant partir
aussi de la demande de subvention)
1-4 Localisation :
Situé dans la préfecture de Kindia, Kolenten est une sous-préfecture distant d’environ 38
km de la dite préfecture (Kindia). Sa population essentiellement constituée
majoritairement de musulman (religion traditionnelle) et de chrétiens, oscille autour
33448 habitants. Kolenten comme d’autres localités de la Guinée, connaît une saison
pluvieuse et une saison sèches. La zone choisie pour abriter ce projet, favorise un élevage
moderne et une agriculture diversifiée. A part l’élevage et l’agriculture, la population
d’ethnie Soussou pratique aussi le commerce et l’artisanat. Le type de famille la plus
fréquente dans ce milieu est la polygamie avec une espérance de vie de soixante ans.
1.5 Principales ressources
Compte tenu du potentiel de la zone choisie, la société KAMOFIB a dans cette cadre
choisie de se lancer dans l’agriculture depuis 2016. A ce jour, elle a son actif un certain
nombre d’investissement repartie comme suit :
15 ha de riz dont l’exploitation a commencé en début juillet 2020 dans une zone de
baffons plus propice à cette culture et nous prévoyons de mettre 10 ha de plus
faisant partir de l’objet de cette demande de subvention. A noter que cette zone a
été louée.
Cultures maraichères (1 ha de piments, 1ha de gombo, 1ha d’aubergines),
2 ha d’ananas en cours d’exploitation ;
Pour l’exploitation du riz, il faut noter que depuis le début, les récoltes ne sont pas
revendues, mais reconduit en semence la saison suivante, ce qui explique la disponibilité de
la semence des 15 ha. A noter que l’objectif de départ était d’exploiter 30 ha cette année.
No Désignation Montant
1 Achat de semences et intrants 281 175 000
2 Opération de préparation du sol 47 050 000
3 Opération de planting 13 500 000
4 Fertilisation, traitement et entretiens 22 950 000
5 Charges d'irrigation 57 980 000
6 Opération de récolte 44 500 000
7 Autres charges 17 500 000
8 Charges du personnel 82 800 000
9 Equipements et petits outillages 109 475 000
TOTAL 676 93SV0 000
A noté que le cout du projet de 10 ha d’ananas est estimé à : 100 000 000 Gnf
2.1 Le projet
2.1.1 Description et historique du projet
Compte tenu du potentiel de la zone du projet situé à Kindia, plus précisément à Kolenté, la société
KAMOFIB a choisie de se lancer dans l’agriculture depuis 2016. A ce jour, elle a son actif un
certain nombre d’investissement repartie comme suit :
L’exploitation a commencé en juin 2016 par un demi hectare de gombo et 1ha de riz. L’année
2017 nous avons rajouter 1 demi hectare de tomate et agrandit le champ de riz à 1,5ha. Nous avons
connu un échec pour la tomate dont la récolte à pourri en majorité. Nous avons commencé
l’exploitation de l’ananas en 2019 avec un demi hectare. L’objectif de départ étant de réinvestir les
recettes acquis grâce à ces différentes cultures, nous avons depuis 2020, agrandit nos activités avec
à ce jour avec :
15 ha de riz dont l’exploitation a commencé en début juillet 2020 dans une zone de
baffons plus propice à cette culture. A noter que cette zone a été louée.
Cultures maraichères (1 ha de piments, 1ha de gombo, 1ha d’aubergines),
2 ha d’ananas en cours d’exploitation ;
L’objet de cette demande de subvention concerne les 5 nouveaux ha d’ananas qui nous mènera
à 7ha, 10 ha de riz qui nous mènera à 25 ha et de 5 ha de maïs.
En effet, nous avions prévu d’entamer une exploitation de 7 ha d’ananas. Cependant compte
de la pandémie de la covid 19 qui a impacté négativement nos ventes des récoltes passées,
nous n’avons pas dégagé assez de ressource pour faire les 7 ha. Il manque 5ha faisant partir
l’objet de la demande de subventions
Niveau
Activité d’exécution du Observations
projet
Exécuté à 100% Les récoltes sont prévues pour fin
Exploitation de 15 ha de riz septembre
Ferme Avicole de 5000 têtes Pas encore débuté Nous comptons commencé ce projet
après la finalisation du projet
supplémentaire d’ananas dans horizon 2
à 3 ans
Exploitation de 5 ha de maïs Pas encore débuté Faisant partir de la demande de
subvention
La réussite de ce projet aura un impact socio-économique certain à savoir :
• l’amélioration des conditions alimentaires et la ration qualitative de la population.
• Rendre le secteur agricole attrayant pour qu’il y ai plus de jeune dans ce secteur
• Lutter contre l’immigration et l’exode rural en favorisant la création de l’emploi
• Gérer des revenus à l’entreprise en vue de son auto promotion.
• L’employabilité de la junte féminine (A noter que nos travailleurs à temps partiel sont à
majorité des femmes)
2.1.4 – Mission (ce qu’il faut faire pour réaliser le rêve, cibles,
Pour réaliser ce rêve il me faut des moyens financier et technique me permettant de moderniser
l’activité agricole en augmentant les rendements.
Situé dans la préfecture de Kindia, Kolenten est une sous-préfecture distant d’environ 38 km de
ladite préfecture (Kindia). Sa population essentiellement constituée majoritairement de
musulman (religion traditionnelle) et de chrétiens, oscille autour 33448 habitants. Kolenten
comme d’autres localités de la Guinée, connaît une forte saison pluvieuse et une saison sèches.la
zone choisie pour abriter ce projet, favorise un élevage moderne et une agriculture diversifiée. A
part l’élevage et l’agriculture, la population d’ethnie Soussou pratique aussi le commerce et
l’artisanat. Le type de famille la plus fréquente dans ce milieu est la polygamie avec une
espérance de vie de soixante, ans.
2.2 – Le promoteur
2.2.1 – Nom et coordonnées
Barry ibrahima laho
Adresse : Koloma, Conakry,
Tel: 664 27 69 03
Email: kamofibsarlu@gmail.com
Depuis 2016, j’ai décidé de me lancé à mon propre compte dans l’agriculture et la
logistique. A noter que j’ai dans le domaine du transport j’ai acquis un parc de 8 véhicules
(6 pick up, 2 toyota prado, un camion frigorifique). Les recettes acquis dans le transport
cumulé avec un financement de Cofina de 360 millions (remboursé intégralement à date)
m’ont permis d’investir dans l’agriculture qui a toujours été mon objectif.
Parallèlement, j’ai défendu les couleurs de l’équipe nationale de basket ball pendant 4 ans
où j’ai été élu 4 fois meilleur joueur du pays.
2.3 – L’entreprise
SARLU
En fonction des charges de travail, nous pouvons prendre des ouvriers occasionnels
Type
Segments de Quantité Besoins et
Localisation Nombre produits
clients demandée préférences
demandés
Une
quantité
de maïs
suffisante
Exigences des clients : Les grossistes vendent le riz et le maïs en local et exportent une
petite quantité d’ananas vers les pays de la sous-région, notamment au Sénégal qui abrite
un certain nombre d’unité de transformation. Ils sont exigeant sur la qualité. Cependant la
demande étant aujourd’hui supérieure à l’offre, il est relativement facile d’écouler les
récoltes. La difficulté réside dans la réussite de l’exploitation (qui nécessite un suivi
permanent) jusqu’aux récoltes.
04 EFKT Ananas 3 ha
internationale
05
Dans les années 50, la Guinée était le plus grand exportateur d’ananas frais vers la France
où elle envoyait plusieurs milliers de tonnes par an.
Depuis, la production avait sombré, en lien avec les difficultés politiques du pays. Lequel,
depuis l’indépendance en 1958, avait été gouverné jusqu’à sa mort en 1984 par Sekou
Touré. Ce dernier, qui avait tenu tête à la France du général de Gaulle, avait nationalisé les
entreprises étrangères et planifié l’économie. La culture de bananes et d’ananas était alors
«contrôlée par la deuxième et troisième génération d’(agriculteurs) français», rapporte un
document de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international. Avec les
nationalisations, le départ des Français avait entraîné une chute de la production. Par la
suite, les problèmes d’électricité et d’irrigation avaient entravé le développement du
secteur.
Ces dernières années, le marché mondial, dominé par le Costa Rica, était en pénurie,
notamment en raison de facteurs climatiques qui ont accéléré la raréfaction de la
production. A tel point que fin 2015, les fabricants internationaux de jus de fruits et de
conserves éprouvaient des difficultés à approvisionner leurs clients. Dans ce contexte, la
Guinée a sans doute une carte à jouer. D’autant qu’en Afrique, le marché (dominé par le
Nigeria, avec 900.000 tonnes par an) est essentiellement local : l’ananas y est surtout
consommé sur place.
Fin 2016, le Bureau d’exécution stratégique, placé sous l’autorité du Premier ministre
d’alors Mamady Youla qui a pour objectif d’accélérer la mise en œuvre d’initiatives phares
du gouvernement, a donc décidé de prendre le taureau par les cornes. Et ce en lien avec
Dalberg cabinet américain «de conseil en stratégie spécialisé en développement et
innovation».
Partenariat
Au niveau production, les autorités guinéennes entendent se donner les moyens
nécessaires pour approvisionner les marchés européens. Elles ont ainsi conclu un
partenariat avec les producteurs de Basse-Guinée (zone côtière du pays) et l’importateur
français VB International.
D’après le Service National des Statistiques Agricoles (SNSA), la production du riz serait en
constante augmentation depuis le milieu des années 90. Si on s’en tient aux résultats du
recensement agricole de 2000 et de l’enquête accès aux statistiques rizicoles en Guinée,
sur une période de 10 ans, les surfaces rizicoles auraient augmenté de 67% et
l’augmentation de la production serait de plus de 84%.
Cette croissance pourrait être essentiellement la résultante des effets de deux (2)
principaux facteurs notamment :
i) l’extension des superficies de culture due à l’intervention accrue des projets et services
agricoles en matière d’aménagement des surfaces rizicoles (plaines et mangroves en Basse
Guinée) et (bas-fonds en Guinée forestière) et,
ii) l’expansion du marché du riz local due à l’amélioration des techniques d’étuvage du riz.
Malgré les efforts fournis dans la mise en œuvre des politiques d’aménagement rizicole et
de diffusion des itinéraires techniques et des variétés de semences améliorées, depuis les
années 80, la production du riz reste déficitaire. En effet, la consommation du riz per
capita en Guinée varie en fonction des régions naturelles. Selon les informations fournies
par le Service National des Statistiques Agricoles, la moyenne nationale est de 100 kg par
habitant et par an.
Les besoins annuels de consommation théoriques s'élèvent donc à environ 1 000 000
tonnes pour une population estimée à 10 millions d'habitants environ. Cette
consommation est assurée par la production locale d'une part (60%) et les importations
d'autre part (40%). Le riz constitue l’aliment de base de la population, avec une
consommation annuelle d’environ 100 kg/tête d’habitant.
Le commerce du riz local étuvé couvre l’étendue du territoire Guinéen. Il est plus intense
dans les mois qui suivent les récoltes en décembre. D’après les résultats du Projet d’Appui
à la Dynamisation des Filières Vivrières (DYNAFIV 2008), les producteurs mettent sur le
marché environ 120.000 tonnes de riz local par an, dont plus de la moitié fait l’objet d’un
commerce inter préfectoral.
Malgré une hausse du cours mondial (Prix moyen CAF de 210 $/tonne en 2000 contre
417$/tonne en 2009) et une dépréciation régulière du franc guinéen par rapport aux
devises étrangères, les importations de riz connaissent toujours un accroissement
important.
FORCES FAIBLESSES
OPPORTUNITES MENACES
IV – CHOIX STRATEGIQUES
Les grossistes qui achètent plus de 90% des récoltes pour l’exportation
essentiellement
1. Marché
Stratégie du produit
Pour l’ananas nous misons sur un produit de qualité en investissant dans
engrais nécessaires et le forage pour l’irrigation avec un système de
tourniquets pour arrosage équilibré
Stratégie de prix
Le prix unitaire de l’ananas est compris entre 4500 à 6000 GNF. Avec la crise
sanitaire en 2020, il n’y a pas eu d’exportations ce qui a baissé le prix à 3500
GNF.
Stratégie de distribution
2. Stratég
ie
La vente de l’ananas se fera essentiellement par vente bord champ lors des
marketi
récoltes avec les grossistes.
ng
Pour la distribution au niveau des hôtels et restaurants, nous allons utiliser
un camion frigorifique déjà à notre disposition
Le cycle de production de l’ananas étant sur une période de plus d’1an, nous
6-Stratégie allons le cumuler avec les cultures maraichères dont le cycle de production
d’autonomie varie entre 40 à 90 jours. Les recettes engrangées par cette dernière, va
financière nous permettre de supporter les charges d’exploitations, notamment les
salaires
V – PLANIFICATION OPERATIONNELLE
5.1 Plan des activités
58.800 têtes d’ananas par hectare au prix de 3.500 GNF par / ananas. A noter nous
avons considéré le plus bas prix possible, car il peut monter jusqu’à 6.000 GNF,
3 rejets produit par tête d’ananas. Nous comptons replanter la moitié des rejets et
vendre le reste au prix de 500 GNF
ACTIVITES 1-2 3-4 5-6 7-8 9-10 11-12 13-16 16-19 FONCTIONS
Préparation de
Le Bureau
l’espace
Recherche des
Le Bureau
rejets
Mise en terre des
Le Bureau
plants
Entretien Le Bureau
Récolte Le Bureau
Commercialisation Le Bureau
Evaluation Le Bureau
No Désignation Montant
1 Achat de semences et intrants 281 175 000
2 Opération de préparation du sol 47 050 000
3 Opération de planting 13 500 000
4 Fertilisation, traitement et entretiens 22 950 000
5 Charges d'irrigation 57 980 000
6 Opération de récolte 44 500 000
7 Autres charges 17 500 000
8 Charges du personnel 82 800 000
9 Equipements et petits outillages 109 475 000
TOTAL 676 93SV0 000
5.2 – Ressources humaines
Insérer organigramme
Exemple pour un promoteur de pisciculture
DIRECTEUR GENERAL
Gérant Agronome
Gardien 3 Ouvriers
En fonction des charges de travail, nous pouvons prendre des ouvriers occasionnels
VI Projections financières
LES OPERATIONS DE
PREPARATION DU SOL
CHARGES
D'IRRIGATION
LES OPERATIONS DE
RECOLTE
AUTRES CHARGES
CHARGES
PERSONNELLES
salaire brut
Désignation Unité Quantité nombre unitaire Prix total
Gérant mois 18 1 1 200 000 21 600 000
Ingénieur Agronome mois 18 1 1 000 000 18 000 000
Gardiennage mois 18 1 600 000 10 800 000
Employé permanent (ouvriers) mois 18 3 600 000 32 400 000
TOTAL 82 800 000
EQUIPEMENTS ET
PETITS
OUTILLAGES
a) le plan d’investissement
No Désignation Montant
1 Achat de semences et intrants 281 175 000
2 Opération de préparation du sol 47 050 000
3 Opération de planting 13 500 000
4 Fertilisation, traitement et entretiens 22 950 000
5 Charges d'irrigation 57 980 000
6 Opération de recolte 44 500 000
7 Autres charges 17 500 000
8 Charges du personnel 82 800 000
9 Equipements et petits outillages 109 475 000
TOTAL 676 93SV0 000
b) le plan d’amortissement
duree de
équipement valeur vie année 1 année 2 année 3
Forage 45 000 000 10 4 500 000 4 500 000 4 500 000
Motopompe 25 000 000 3 8 333 333 8 333 333 8 333 333
Cuve (5 000 L) 15 000 000 5 3 000 000 3 000 000 3 000 000
TOTAL 15 833 333 15 833 333 15 833 333
Apport Besoins en
Montant
No Désignation Personnel financement
1 Achat de semences et intrants 281 175 000 0 281 175 000
2 Opération de préparation du sol 47 050 000 0 47 050 000
3 Opération de planting 13 500 000 0 13 500 000
4 Fertilisation, traitement et entretiens 22 950 000 0 22 950 000
5 Charges d'irrigation 57 980 000 0 57 980 000
6 Opération de recolte 44 500 000 0 44 500 000
7 Autres charges 35 500 000 0 35 500 000
8 Charges personnelles 69 300 000 0 69 300 000
9 Equipements et petits outillages 109 475 000 68 143 000 41 000 000
Origine des
No fonds Designation Coût total Sous total
Apport en numéraire 0
Frais d'établissement de 0
l'entreprise
Equipement/Investissement 41 000 000
2 Emprunt semences et intrants 281 175 000 613 287 000