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Réalisé par 

: HAMZA EL OUARTI
MILOUD ERROUKHAMI
ABDERRAHIM EL HAMZAOUI
EL HLAISSI KHALID
SAFOUAN EL HADDAD

Encadré par : M .Ayach

Sommaire
Introduction...........................................................................................................................................3
I. Les caractéristiques botaniqes dumelon........................................................................................4
II. La morphologie...............................................................................................................................4
III. Les variétés76
IV. La multiplication et pollinisation.................................................................................................6
V. exigences pédoclimatiques.............................................................................................................7
VI. La conduite technique................................................................................................................7
Conclusion :..........................................................................................................................................12
Introduction

La culture de melon est très populaire au Maroc ; on la


rencontre au Nord, au Sud et à l'intérieur du pays. Le
melon est riche en Vitamines A et C.
La plante est originaire du sud de l’Asie
la superficie totale du melon au Maroc est 11.300ha.
Le melon est riche en vitamines A et C
La partie consommée est le fruit mû r.
I. Les caractéristiques botaniques du
melon

Le melon(Cucumis melo) est une plante annuelle,


monoïque (fleurs mâ les et femelles sur un même pied), de
la famille des cucurbitacées.
le melon est déjà connu par les égyptiens. C'est une espèce
polymorphe, à tige herbacée, rampante ou grimpante grâ ce
à ses vrilles.

II. La morphologie

Tige et feuille : Les feuilles peuvent être de dimensions et


de formes variables, entières, réniformes, pentagonales ou
à 3 à 7 lobes.

L’axe principal de la tige est un sympode duquel rameaux


primaires et secondaires naissent facilement. La tige
possède des vrilles pour s’accrocher au tuteur puisque
c’est une plante grimpante qui nécessite un palissage ou
tuteurage.

Racine : Le melon possède des racines abondantes et


traçantes. Quelques unes peuvent descendre à 1 m de
profondeur et plus, mais c'est surtout dans les 30 à 40
premiers centimètres du sol que la plante développe la 
majorité de ses racines

Fleur : Les variétés du melon sont réparties en général en


quatre groupes:

- Monoïques: (fleurs mậ les et fleurs femelles)


- Andromonoiques: (fleurs mậ les et fleurs
hermaphrodites)
- Gynomonoiques: (fleurs femelles et fleurs
hermaphrodites)
- Hermaphrodites: (fleurs hermaphrodites)

Les fleurs naissent à l’aisselle des feuilles. Le nombre de


fleurs mậ les est de loin supérieur au nombre de fleurs
femelles ou hermaphrodites.

Le rapport fleurs femelles ou hermaphrodites / fleurs


mậ les est fonction des cultivars, de l’interaction
Température – lumière, longueur du jour et des hormones

La vigueur de la plante joue en défavorisant l’apparition de


fleurs femelles ou hermaphrodites. Plus un cultivar est
vigoureux plus l’apparition de fleurs femelles est retardée.
Fruit :
Le fruit du melon, appelé lui-aussi melon, est généralement
volumineux, de forme ovale ou ronde et porte sur sa peau
des divisions nettement dessinées,
La peau est plus ou moins lisse, ou bosselée, cô telée,
brodée ou galeuse, sa couleur varie de tous les tons du vert
au jaune en passant par le blanc

La pulpe de couleur jaune à orange, et très juteuse et très


parfumée à maturité, la cavité centrale, fibreuse, renferme
de très nombreux Pépins.

Le calibre du fruit du melon varie selon les variétés. Sa


forme peut être sphérique, déprimée, oblongue, ovoïde ou
ovale.

III. Les variétés

Les variétés du melon utilisées au Maroc sont de 3


principaux types: (1) le type Souihla ou Galia (exemples
de variétés: Arrava, Galia, Alma, Gal-lavi 52), (2) le type
jaune canari (ex. Niagara et JC local) et (3) le type
charentais (melon charentais), avec un sous groupe de
melon brodé (ex. Dalton, Marcus, Borador), et un autre
sous groupe de fruits lisses (ex. Major, Linastar)

IV. La multiplication et pollinisation

la pollinisation
la pollinisation se fait par les insectes(abeilles) ou
manuellement
la pollinisation manuelle consiste à ligaturer le soir les
fleurs mâ les et femelles qui vont s’épanouir le lendemain
matin. Avec un peu d’expérience, il est très aisé de les
reconnaître car elles acquièrent une couleur jaune
caractéristique. Parfois même les fleurs de certaines
variétés ont l’extrémité de leurs pétales très légèrement
ourlés, la veille de leur épanouissement. La ligature
s’effectue à l’extrémité de la fleur

la multiplication :
la multiplication se fait par semis

V. exigences pédoclimatiques

- Aime les sols profonds bien drainés, les sols argilo-


calcaires sont les mieux indiqués.
-Plante exigeante en lumière et en chaleur.
-Température optimum : 25 °C
-Zéro végétatif : 12- 13 °C
- Redoute l'humidité, les terrains maraîchers trop riches en
humus lui donnent une végétation trop importante et
diminuent la qualité de la production.
- pH : 6,5 à 7,5

VI. La conduite technique


Préparation du sol : Labour profond de 20 à 30 cm
Le semis : Semis direct en poquet : 3 à 4 graines / poquet.
Profondeur: 1,5 à 2,5 cm, Ecartement entre poquets : 0,50
à 0,80 m, Ecartement entre rangs : 1,20 à 1,80m
Densité : 8000 à 12 000 (avec palissage),12.000 à 16.500
(plein champ)

Travaux d’entretien :
-Le paillage
-Le palissage : Parallèlement aux lignes de culture, à une
hauteur de deux mètre, on attache les ficelles aux fils de fer
fixés sur les supports de la serre. Cette opération est faite
avant ou après la plantation pour faciliter la tâ che des
opérateurs qui se servent d’échasses de 1 m de hauteur,
pour fixer les ficelles.
Lorsque le plant atteint une hauteur de 40 à 50 cm, on
enroule le long de la tige la ficelle suspendue au-dessus de
chaque plant du haut vers le bas et au-dessus de chaque
feuille
Ébourgeonnage : Chez le melon palissé on procède à une
élimination de tous les bourgeons sur une hauteur de 50 à
60 cm, après que la plante aurait atteint une hauteur de 1
m. Chez le melon rampant, l’opération consiste à
ébourgeonner les quatre premiers axillaires, et se fait
manuellement en l’absence de toute mesure préventive. Ce
qui peut causer la transmission de différentes maladies
virales.
L’effeuillage : Il consiste à enlever les feuilles basales et
les feuilles malades, car elles créent un microclimat
favorable au développement des agents pathogènes et
c’est ainsi qu’on réduit le risque de contamination.

La taille : Quand les plants ont 4-5 feuilles, on coupe la tige


au-dessus des deux premières (étêtage)
- Dès que 5 feuilles seront apparues sur chacun des deux
rameaux de première génération, on taille ceux-ci au-
dessus de la troisième feuille.
- De la même façon, on taille les rameaux de 2ème
génération à 3 feuilles, les rameaux de 3ème génération
qui se développent alors porteront des fleurs femelles
facilement reconnaissables.
-Dès que les petits melons ont commencé à grossir (on dit
que les fleurs sont "nouées" on coupe la tige en laissant 1
ou 2 feuilles au-dessus des fruits.
 Désherbage et nettoyage : Grâ ce au paillage plastique,
l’importance des adventices était minime. Toutefois, les
entre banquettes sont maintenus propre à l’aide des sapes.
La fertilisation :
La fumure de fond est incorporée au sol lors des travaux
de préparation. Pour le fumier, les apports sont effectués à
raison de 30-50 tonnes à l'hectare, quant aux apports
d'engrais minéraux, ils sont faits à raison de 200unités
d'azote, 100 unités de P205 et 200 unités de K20. La
fumure de couverture débute juste après la reprise des
plants. Elle est apportée conjointement avec l'eau
d'irrigation selon un calendrier tenant compte des stades
de développement de la plante. Pour une culture de melon
sous petit tunnel dans la région de Marrakech, cette
fumure comprend les engrais
suivants: Ammonitrate 400 kg , MAP 100 kg , Sulfate de
potassium 200 kg , Nitrate de potassium 300 kg , Nitrate de
calcium 100 kg , et oligoéléments (complésal rouge et
vert).
Irrigation :
L'irrigation commence juste après la plantation. Elle se fait
généralement par un système de goutte-à -goutte. La
distance entre goutteurs est de 50 centimètres .
L'irrigation est pilotée en fonction des conditions
climatiques (bac calsse A). Les besoins en eau s'élèvent à
300- 400 mm selon les régions. L'aspersion et le pivot ne
sont pas adaptés à la culture de melon (maladies
cryptogamiques et grille des fruits). La fertigation est
devenue très populaire dans le Souss-Massa. C'est une
technique à généraliser dans toutes les régions
productrices.
Protection phytosanitaire : Pour lutter contre la fente de
semis, un fongicide systémique à base d'Hyméxasol doit
être incorporé à l'eau d'irrigation à raison de 200 cc/hl.
Plusieurs traitements sont appliqués contre les maladies et
les ravageurs les plus redoutables. Le melon est attaqué
par un grand nombre de parasites oïdium (traiter par
Triforine ou Myclobutanil + Penconazole), mildiou
(produits de traitements peuvent être utilisés : Mancozèbe,
Bénomyl ou Oxadixyl +Mancozèbe), pucerons et acariens
(produit utilisé : Taufluvalinate), nématodes, orobanche,
thrips, … La pépinière est souvent attaquée par les rats et
les souris (la graine attire les rongeurs).
Récolte et conservation :
La récolte est manuelle. Le stade de récolte est difficile à
repérer; il est conseillé de procéder à la coupe et à la
dégustation des fruits à partir du 120ème jour après semis
pour être certain du bon stade de récolte avant de
généraliser la cueillette. Pour les connaisseurs, les
symptô mes de maturité sont l'apparition d'une zone
jaunâ tre et sèche autour du pédoncule, l'émission d'une
odeur caractéristique de maturation des fruits et le
changement de la couleur pour certaines variétés (le type
Galia, variétés Alma, Arrava... tournent au jaune). La
récolte est généralement groupée dans une quinzaine à
une vingtaine de jours. Il faut donc être prêt bien à l'avance
pour conditionner le melon et l'exporter (préparation des
cartons d'emballage, alvéoles, mouchoirs, palettes,
étiquettes...). Les types de calibres utilisés par la
profession d'exportation sont le calibre 9 (9 fruits/carton
de 6 kg ); calibre 8 (8 fruits/carton de 6 kg )..., calibre 4 (4
fruits/carton de 6 kg ). Pour l'écoulement local ou national,
la vente peut se faire sur le marché de gros (il faut alors
préparer les caisses) ou sur l'exploitation (les caisses sont
à la charge de l'acheteur). Le melon est un fruit très
périssable , il faut donc le manipuler avec soin, en
particulier le charentais lisse. Le melon ne se conserve pas
plus de quelques jours à la température de 6- 8 °C . A une
température plus basse, la chair devient vitreuse. A une
température élevée, le melon passe vite à la surmaturation
et à la vitrescence. La qualité du melon est généralement le
résultat d'une fertilisation bien équilibrée (potassique
surtout, donnant le goû t sucré au fruit), de l'absence de
maladies et d'attaques de parasites. Le rendement moyen
est de l'ordre de 25-30 T/ha pour le charentais, 30-40
T/ha pour la Galia et 20-25 T/ha pour le jaune canari. La
variété récemment apparue (Gal-lavi 52, de Hi-Tech)
donne 60 T/ha. Elle a la particularité d'être résistante à la
fusariose.

Conclusion :
En plus d’être savoureux et désaltérant, le melon est une
excellente source de vitamines, en particulier en pro-
vitamine A (carotène), d’oligo-éléments et de fibres
Le melon est un fruit particulièrement rafraîchissant du
fait de sa très forte teneur en eau (90 %). Son apport
calorique n’est pas très élevé : en moyenne 35 à 40 kcal
pour 100 g,

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