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Tétranyque à

deux points
Présenté par :
⚬Boukari mohamed amine
⚬Daifallah mohamed farouk
Groupe 3 Mme Haddadi
PLAN DE TRAVAIL

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Introduction et Cycle de developement Caractéristiques
Généralites morphologique

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dégâts et symptômes Méthodes de protections
et Lutte
Introduction
Le Tétranyque à deux points, scientifiquement connu sous le nom de
Tetranychus urticae, constitue un ravageur agricole majeur qui cible
plus de 1 200 espèces végétales, qu'elles soient sauvages ou cultivées. Il
est fréquemment observé dans les serres ornementales, provoquant
principalement des dégâts esthétiques susceptibles de réduire la valeur
économique des plantes. Cet acarien polyphage est largement répandu à
travers le monde.
Il s'alimente sur les feuilles des plantes et tisse des toiles caractéristique.
Il est parfois appelé 《 araignée rouge 》
Généralites ■ nom commun: Tétranyque à deux points
■ Nom scientifique: Tetranychus urticae
■ taille: Inférieur à 1 millimètre
■ Couleur : Généralement verte à jaune, avec
deux taches sombres sur le dos
■ Cycle de vie : Court, se reproduit rapidement
■ Alimentation : Se nourrit de la sève des
plantes en perforant les cellules végétales
■ Période à risque:Le temps chaud et humide,
plutôt dépourvu des précipitations, favorise
l’infestation par les tétranyques.
Cultures à risque
Élevé : Aubergine, Concombre, Fraise, Framboise, Raisin (vigne),
Tomate, Trèfle
Moyen : Ail, Camerise, Citrouille, Courges, Courgette (zucchini),
Haricots vert et jaune, Luzerne, Melon brodé (cantaloup), Oignon sec,
Oignon vert, Pomme, Rosiers, Soya
Faible : Laitues, Maïs grain et fourrager, Maïs sucré, Patate douce, Poire,
Poivron
Cycle de développement

Le tétranyque à deux points produit de quatre à six


générations par année. Ce sont les femelles fécondées qui
hibernent, généralement sous le couvert végétal. Les
mâles meurent à l'automne et n'hibernent pas. Les
femelles reprennent leur activité au printemps de la mi-
avril à la mi-mai, ou dès que la température atteint 12 °C.
Elles perdent leur couleur orangée et pondent sur le
feuillage des mauvaises herbes et de plusieurs plantes
cultivées (jusqu'à 100 oeufs/femelle).

Tetranychus urticae
Cycle de développement

Par temps chaud, le développement de cette espèce est très


rapide et les générations se succèdent à un rythme élevé.
Tout au long de l'été, cet acarien se développe en
consommant la sève des feuilles à l'aide de ses pièces
buccales de type piqueur-suceur. Il tisse de fins fils de soie
lui permettant de se déplacer facilement sur la plante qu'il
infeste. Lorsque les populations sont élevées, le feuillage
peut être complètement recouvert de soie.

Tetranychus urticae
Cycle de développement

Au début d'août, la diminution de la durée du jour


stimule l'entrée en diapause de femelles et une partie
de la population devient orangée. Graduellement,
elles cessent de se nourrir et migrent dans le couvert
végétal pour s'y abriter pendant l'hiver. En culture
sous tunnel, les tétranyques peuvent être actifs jusqu'à
la fin octobre. En serres, si les conditions le
permettent, ils sont actifs pendant toute l'année. Cette
espèce présente cinq stades de développement :
l'oeuf, la larve (possédant seulement trois paires de
pattes), la protonymphe, la deutonymphe et l'adulte.
Tetranychus urticae
Cycle de développement de Tetranychus urticae sur rose à 25°C
Morphologie
■ Larves : 3 paires de pattes, souvent pâles, 2 yeux rouges.
■ Protonymphes : 4 paires de pattes, leur couleur varie du vert clair au vert foncé.
■ Deutonymphe : de la même couleur, on peut distiguer à ce stade la femelle du mâle
qui est de forme plus allongé et plus petit.
■ Adulte : corps ovale, sa couleur peut varier de l'orange au jaune clair, du vert clair
au vert foncé, vert, marron, rouge ou presque noir, cela dépend bien souvent de la
culture sur laquelle ils sont.
■ Les mâles et les femelles ont généralement 2 tâches mélaniques dorsales
Dégâts et symptômes
Les larves, les nymphes et les adultes provoquent des dégâts aux plantes hôtes en se
nourrissant de la sève des plantes. Ils se tiennent principalement sur la face inférieure
des feuilles dont ils percent les cellules et aspirent le contenu. Les cellules vidées
meurent et deviennent jaunes et sur de nombreuses plantes ces dégâts apparaissent
également sur la face supérieure des feuilles sous forme de petites taches jaunes. La
destruction des cellules entraîne une réduction de la photosynthèse, une transpiration
accrue et une croissance réduite de la plante. Les piqûres incessantes dans les cellules
provoquent peu à peu le jaunissement complet des feuilles et peuvent entraîner la mort
de la plante.
En culture de tomates ou de concombres, la dégradation de la surface de la feuille
peut signifier la perte de la culture (30 % de dégâts suffisent). Par ailleurs, les
nymphes et les adultes produisent une toile caractéristique et les plantes peuvent
être complètement recouvertes de ces toiles dans lesquelles vivent les acariens.

Les toiles et les taches sur les feuilles


affectent l’aspect de la plante cultivée.
Ceci est particulièrement préoccupant dans
le cas des plantes ornementales.
Natures des dégâts sur la tomate :
De minuscules taches chlorotiques plus ou moins dispersées apparaissent sur et sous le limbe
des folioles de tomate . Ce dernier jaunit progressivement et prend une teinte terne . De telles
taches sont aussi visibles sur la tige et les pétioles, mais aussi sur certains fruits .

Lors d'attaques sévères, certaines feuilles peuvent jaunir, flétrir et se dessécher. La croisance
des plantes peut êtreplus ou moins bloquée .

De délicates toiles soyeuses sont visibles au sein du couvert végétal sur les apex dont la
croissance peut être bloquées,sur les feuilles et les fruits .
Méthodes de protection :
Plusieurs méthodes de protection sont préconisées pour contrôler le développement des acariens sur la
tomate :
- traiter les plantes avant arrachage en présence de populations élevées de ravageurs ;
- lessiver à l'eau et traiter les parois des abris, les poteaux, les allées bétonnées avec un insecticide ou un
acaricide de contact ;
- désinfecter le matériel utilisé en serre (système goutte-à-goutte, caisses ) ;
- préchauffer la serre avant mise en place des plants et réaliser un traitement insecticide ou acaricide (e-
phy) ;
- contrôler la qualité sanitaire des plants avant et durant leur introduction dans l'abri ;
Lutte
Lutte biologique
Plusieurs prédateurs qui se nourrissent de tétranyques :
Phytoseiulus persimilis : Meilleur contrôle à des températures fraîches. Prédateur spécialiste
de Tetranychus spp. Idéal dans les foyers d’infestation.
Acarien prédateur très efficace s’attaquant à tous les stades du tétranyque
Les températures optimales sont entre 15 et 25 °C et une humidité relative supérieure à 60 %.
Il est donc moins efficace en conditions chaudes et sèches.
Se reproduit rapidement et sa vitesse de développement est deux fois plus rapide que celle du
tétranyque.
Amblyseius (Neoseiulus) californicus : Peut se développer en conditions plus chaudes et
sèches. Idéal en prévention.
Acarien prédateur qui préfère les larves et les nymphes du tétranyque.
Phytoseiulus sp Neoseiulus (Amblyseius) californicus

Autre éspèces :
⚬Amblyseius andersoni
⚬ Neoseiulus fallacis
⚬Stethorus punctillum
⚬Feltiella acarisuga
Lutte chimique :
⚬Des bioacaricides et des acaricides conventionnels sont homologués pour
lutter contre les tétranyques.
⚬Les acariens peuvent devenir rapidement résistants aux produits
phytosanitaires en raison de leur cycle de vie court. Il est donc
recommandé d’alterner les familles de pesticides appliqués.
⚬Il est essentiel de savoir que certains acaricides agissent uniquement sur
des stades précis du développement du tétranyque tandis que d’autres sont
efficaces sur tous les stades.
merci

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