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LES GRANDES

CULTURES
LES GRANDES CULTURES

L’installation et l’entretien
Les types des grandes cultures
P
La morphologie des plantes

L Le cycle de développement

A La conduite technique; l’installation et l’entretien

N La récolte des cultures


Les grandes cultures

Les céréales
blé, avoine, orge, maïs,
sorgho, riz….

les oléagineux
tournesol, colza, soja, millet…

les protéagineux
petits pois, fève, féverole,
pois chiche, lentilles
Les cultures sucrières (
industrielles )
La betterave sucrières, la
canne à sucre.

Les cultures fourragères

Luzerne, Bersim, Seigle …


 Les céréales: sont des plantes monocotylédones de la famille des poacées,
sauvages ou cultivées, qui produisent des grains comestibles, utilisés
principalement en alimentation humaine.

 les oléagineux: Les oléagineux sont des plantes cultivées spécifiquement pour
leurs graines ou leurs fruits riches en matières grasses, dont on extrait l’huile pour
un usage alimentaire.

 les protéagineux: Les protéagineux sont des plantes annuelles appartenant au


groupe botanique des Fabaceae dont les grosses graines
sont riches en protides.
 Les cultures industrielles: sont des espèce végétale cultivée dans
le but d'alimenter en matières premières des industries de
transformation, y compris dans le secteur agro-alimentaire.

 Les cultures fourragères: sont des plantes ou un mélange de


plantes utilisé pour l'alimentation des animaux d'élevage.
Les céréales

blé orge avoine


Les céréales

Maïs sorgho riz


les oléagineux

Tournesol colza soja millet


les protéagineux

petit pois fève pois chiche lentille

féverole
les autres cultures

la betterave sucrière la canne à sucre la luzerne


A- Les céréales
Introduction

Les céréale sont des plantes annuelles appartenant à la famille des


graminées cultivée principalement pour ses grains c'est-à-dire ses fruits
utilisés dans l'alimentation de l'Homme et des animaux domestiques .

Les cinq céréales les plus cultivées dans le monde sont dans l'ordre le
maïs, le blé, le riz, l’orge et le sorgho
• Zone de culture :

- Le blé : Zones plus chaudes à pluviométrie plus élevée .


l’oriental , plaines ..
-Le maïs : Zones chaudes à forte humidité de l’air .
gharb , chaouia , doukkala ..
-L’orge : Zones froides ou à faibes pluviométrie
. région du sud et les montagnes
Etude d’un exemple : Le blé

1. Origine:
Le blé provient soit de l'Asie du Sud-Ouest (blé tendre) soit des rives de
la Méditerranée ou d l'Éthiopie (blé dur).

2. Taxonomie

Nom : Blé dur Nom : Bl é tendre


Nom scientifique : Triticum Nom scientifique : Triticum vulgare /
durum Famille : Poacées Triticum aestivum

(graminées) Famille : Poacées (graminées)


Le blé

Blé tendre
Différence entre les deux espèces de blé :

Blé dure se transforme en semoules

Blé tendre transformation en farine utilisé pour

la panification, la pâtisserie, la biscuiterie


Description botanique
I. Description botanique de blé.

1. La racine :
Le système radiculaire du blé est du type fasciculé.
55% du poids total des racines se trouvent entre 0 et 25 cm de
profondeur,
La racine

La racine principale

La racine principale ne se ramifie pas chez le blé .


La tige
2. La tige:
C’est une chaume cylindrique , creuse à l’ intérieur
, elle présente des cloisons appelées nœuds , elles
sont simples (non ramifiées).

Le blé est une plante qui talle. On distingue le


maître brin ou talle primaire, puis se forment les
talles secondaires, tertiaires, etc..
Elles partent du plateau de tallage .
le maître-brin

Talle secondaire

Plateau de tallage

La tige de blé (chaume )


3. Les feuilles: La feuille
Elles sont sessiles, longues et à nervation parallèle .
Elle possèdent :
 une gaine qui entoure la tige .
 une ligule : membrane qui se trouve à la jonction du limbe et de la gaine..
Les feuilles sont de couleur verte. Elles jaunissent à maturité.

feuilles du blé
4. Les fleurs :

Elles sont groupées à l’ extrémité de la tige et forment l’épi. Ces fleurs n’ont ni
pétales ni sépales .
Chaque fleur est enfermée (fleurs cléistogames) entre deux bractées
appelées: (glumelles ). On trouve dans chaque fleur :

 - un ovaire contenant un seul ovule , surmonté de deux stigmates plumeux .


- 3 étamines à filet long et grêle portant des anthères en forme de X,

 - Deux glumellules , ou petites écailles qui se trouvent à la base de l'ovaire.


Le blé est une plante autogame (pollinisation directe) .
Les fleurs

L'épillet

le rachis Une fleur


Sans pétales
L’épi
L’épi est une inflorescence

Un épillet regroupe trois fleurs


Fleur de blé (détaillée)
Les étamines sortent de l’épillet une fois
la fécondation est terminée .
5. Inflorescence :
L’épi est une inflorescence c’est-à-dire un ensemble de fleurs (les épillets)
regroupées sur un axe appelé rachis.

Chaque épi se compose d'un axe ou rachis portant de nombreux épillets (15 à 25 épillets
constitués chacun de 3 à 4 fleurs).

La formation de l’épi s’assure très tôt dans le plateau de tallage où il est issu du bourgeon
terminal. Il s’élève au-dessus du dernier entre-nœud au cours de la montaison puis apparaît
au sommet de la tige, enveloppé dans la dernière feuille.
6. Le fruit :
- Après fécondation, chaque fleur donne naissance à un fruit unique :
le grain de blé.

- Le grain de blé est en même temps un fruit et une graine appelé :

le caryopse.
- Le grain de blé est entouré par les glumes et les glumelles que l’on enlève
par simple battage et qui constituent les balles.
Le fruit

Épis de
blé La graine Le fruit
Le grain de blé est en
même temps un fruit et une
gr
ai
n
e
7. la graine :

la plante du blé est une angiosperme monocotylédone .


•Des enveloppes contenant le péricarpe et le tégument
•Le germe ou l’embryon : comprend le cotylédon et la plantule
la graine
-Composition du grain de blé
Composition moyenne du grain de blé :
- eau 12 à 18 %
- glucides (amidon et sucres) 63 à 74,5 %
- protéines (gluten) 8 à 12 %
- lipides 1,5 à 2 %
- cellulose 2,5 à 3 %
- matières minérales 1,5 à 2 %
Le cycle de développement du blé .
I- Le cycle de développement du blé .

le cycle de végétation et de fructification est


annuel. On distingue trois périodes dans la vie du
blé :
• La période végétative: Cette étape part de la germination jusqu’à l’ébauche
de l’épi.
• la période reproductrice: Cette étape va permettre la formation et la croissance
de l’épi jusqu’à la fécondation.
• la période de maturation :Après fécondation, la fleur donne naissance à un
grain, un fruit sec indéhiscent appelé caryopse.
Du semis jusqu’à sa récolte on observe différents stades chez la
culture du blé
► Levée
► Tallage(début tallage -fin Tallage) : talle herbacée - talle épi
► Montaison
► Gonflement
► Epiaison
► Floraison
► Remplissage du grain (Stade laiteux –Stade pâteux)
► Maturité
► Récolte
1- Les différentes phases de développement du blé:
a-Phase de germination – levée:
Une fois en terre, le grain de blé à l’état sec (seulement 10 à 15% d’eau) doit tout
d’abord absorber de l’eau nécessaire à sa reprise d’activité, c’est l’imbibition .

La racine principale apparaît, puis la gemmule donnera naissance à la tige primaire

ou maître-brin. c’est le stade de la levée .


Germination du grain de blé

Germination du grain de blé


La levée du le blé avec trois feuilles
blé.
Un plant de blé à cinq feuilles,
b-Phase de levée – tallage:
Au stade "3-4 feuilles", on observe la formation d’une tige souterraine (
rhizome ) appelée : plateau de tallage .
A ce niveau ; des bourgeons se forment à l'aisselle des feuilles et

donnent des pousses: les talles.


L épi enveloppé dans la dernière feuille.
c-Phase de montaison :

Au sommet du bourgeon terminal se produit le début du


développement de l'épi : c’est le Le stade « épi à 1 cm »
Parallèlement , on assiste à l'allongement des entre- nœuds .
d-Phase d'épiaison :

L'épiaison se produit quand la gaine s’ éclate et laisse entrevoir


l'épi qui va s'en dégager peu à peu (on parle de gonflement).
L'épiaison est terminée lorsque l'épi du maître brin est
complètement sorti hors de la gaine.
* le nombre total d'épi est défini, de même que le nombre total de
fleurs par épi.
e – Phase de floraison:

La floraison s'observe à partir du moment où quelques


étamines sont en dehors des glumelles.
Environ 15 jours après la floraison le blé commence à
changer de couleur : il perd sa couleur verte pour tourner au
jaune/doré/bronze.
f –Phase de maturité et formation du grain:

Le cycle s'achève par la maturation qui dure en moyenne 45 jours. Les grains vont
progressivement se remplir et passer par différents stades tels que:
* le stade laiteux (où le grain vert clair , d'un contenu laiteux, atteint sa
dimension définitive ),
* puis le stade pâteux (d'un vert jaune, s'écrase facilement), au cours desquels la teneur
en amidon augmente et le taux d'humidité diminue.
* Quand le blé est mûr le végétal est sec et les graines des épis sont chargées
de réserves.
La durée totale du cycle végétatif du blé est donc de 120 à 150 jours, suivant
les variétés et les conditions de culture.
1- La germination 2- La levée
3- Développement des feuilles (3)

4- Tallage
5- Épi à 1
cm
Gonfle
ment de
l’épi
7- Montaison 8- L'épiaison 9- La floraison

10- Remplissage du grain


11- Grain formé 12-
Maturation du grain
Le Cycle de développement du blé
Stades de croissance des céréales
III- conduite technique de la culture du blé:

1. Exigences écologiques du blé:

Le blé peut être cultivé dans toutes les régions agricoles du Maroc.

Le blé exige un sol sain, drainant bien mais pas trop sujet au
stress hydrique surtout pendant la période de l'accumulation des
réserves dans le grain. Un sol se ressuyant mal peut causer des
dégâts importants dus aux maladies cryptogamiques .
Les besoins en températures: . Les exigences globales en température varient
entre 1800 et 2400°C selon les variétés. Les températures permettant une croissance
optimale et un rendement maximum sont comprises entre 15 et 20°C.

Les besoins en eau: Les besoins en eau de la culture varient de 450 à 650 mm. Au
début du cycle, ces besoins sont relativement faibles. C’est à partir de la phase épi 1
cm jusqu’à la floraison qu’ils sont les plus importants. En effet, la période critique
en eau se situe de 20 jours avant l’épiaison jusqu’à 30 à 35 jours après la floraison.

Les besoins en fertilisation azotée: Les apports d’Azote doivent être fractionnés
suivant les stades du cycle végétatifs. Au tallage, l’influence de l’Azote se
manifeste sur la première composante du rendement: Le nombre de talles par
plante. Au stade montaison, l’Azote apporté permet d’émettre des épis, dont le
nombre est fortement influencé par la nutrition azotée. Le manque d’Azote pourrait
aussi se traduire par une moindre fertilité des épis.
2- Place de blé dans la succession des cultures:

Selon l’importance accordée à la culture ; il se trouve en


rotation biennale ou triennale avec la jachère travaillée,
une légumineuse ou autre .
2- Préparation du sol:
Les séquences de travail du sol à adopter doivent être fonction du
précèdent cultural, de la texture du sol, et de la pente .
*labour moyen de 20 à 25 cm Pour une texture moyennement sableuse.
*labour profond de 25 à 30 cm pour une texture fine et sol lourd.

L’avantage du travail du sol d’été consiste à profiter au mieux de


l’évolution naturelle de l’état structural du sol obtenu après le labour, grâce
à l’action du climat

L’opération de reprises doit être réalisée vers la fin octobre, après l’épandage
des engrais de fond et la levée des mauvaises herbes automnales (que les
travaux de sol éliminent par la suite) si la pluie est précoce.
 Le travail du sol pour la préparation du lit de semence pour le blé:
 Matériels de travail du sol:

Le chisel Le vibroculteur La herse


Le chisel est un outil de travail
du sol qui permet de labourer Un vibroculteur est un instrument Instrument agricole muni de pointes
la terre, sans la retourner en aratoire destiné au travail rigides ou souples, que l'on traîne sur
mélangeant superficiellement superficiel du sol, à dents le sol pour l'ameublir après le labour
les matières organiques. vibrantes, mû en général par un ou pour enfouir des engrais, des
tracteur. semences ou des mauvaises herbes.
Le cover-crop Le rotavator
Le cover-crop est un outil à disques Le rotavator est une machine à
utilisé dans le cadre d'un travail du sol usage strictement professionnel. Il
superficiel allant de 5 à 15 cm et de
s'agit d'un matériel très puissant et
destruction des adventices, son
utilisation est préconisée en conditions robuste, permettant de tracer des
sèches afin de ne pas créer une semelle sillons profonds dans la terre, de la
lisse retourner, la décompacter et de laisser
passer les engrais ou l'eau
2. l’installation de la
culture: A- Le semis:
 Date de semis:

(Le plus tôt sera le mieux)


Les semis sont souvent effectués après les premières pluies d'automne qui surviennent généralement en
octobre.
La date de semis a un effet déterminant sur les niveaux de rendement.
* Les rendements des semis précoces sont supérieurs à ceux des semis tardifs.

Les semis précoces effectués au cours du mois de novembre sont les plus recommandés, car elles permettent
au blé de mieux valoriser les pluies automnales et d’échapper au stress hydrique et aux hautes températures de
fin de cycle.
Semoir Multigraines
Semis direct :
C’est une pratique récente et c’est la forme la plus aboutie de
l’agriculture de conservation, il se définit par une absence totale de travail du sol
(ni retournement, ni décompactage, ni préparation de lit de Semence)

Les caractéristiques physiques du sol favorables au développement des cultures


sont obtenues uniquement par l’action du climat et de l’activité biologique du sol

le Semis direct se définit par un travail uniquement sur la ligne de semis et non
sur la largeur du semoir.

Les résultats obtenus en semis direct surtout en année sèche sont meilleurs et
très encourageants par rapport aux rendements réalisés en semis après travail du
sol (chaine classique)
ESSAI SEMIS DIRECT (ENA Meknès)
 Profondeur de semis:

La profondeur de semis peut avoir une grande influence sur la croissance des plants mais
elle doit toujours être déterminée selon l'état du sol au moment des semis (2,5 cm à 3 cm).
° Ne jamais semer superficiellement dans un sol sec Semer dans un sol humide
pour assurer une levée rapide et uniforme, même s'il faut aller profond.

Si par contre le sol est détrempé, penser à effectuer un semis peu profond ou à faciliter
l'assèchement par un travail du sol supplémentaire.

Avec les semoirs actuels, la profondeur de semis est de 3 à 5 cm, selon les conditions
de sol. Un tassement léger du sol, un nivellement du terrain, et des vitesses de semis
plus lentes permettent d’amoindrir l'écart de profondeur.
 Mode de semis:

Il est préférable d'utiliser un semoir mécanique parce qu'il permet


un peuplement homogène qu'on peut contrôler .
Certains semoirs disposent d'une seule trémie pour la semence,
mais d'autres en possèdent deux, une pour la semence et l'autre pour les
engrais.
* L’espaces entre lignes est de 7 à 20 cm .
* La distance entre graines est de 10 cm .
* La profondeur de semis est de 5 cm et les engrais à 3 cm plus bas .
 Dose de semis:
La dose de semis varie en fonction des ressources hydriques
Bour :140Kg/ha jusqu’à 200Kg/ha en irrigué

La densité du peuplement pied objectif (nbre de pieds/m2 ) pour le blé ne doit


pas être le même pour toutes les régions céréalières et pour toutes les
parcelles au sein d’une même région.

La formule suivante peut servir à déterminer la dose de semis :


Dose de semis (kg/ha) = (graines/ha ÷ graines/kg) x (100 ÷ % de germination)

Des doses de 180 à 250 kg à l'hectare sont pratiquées . Si le semoir est bien
réglé et si le semis est bien fait, des doses de 120 à 150 kg sont suffisantes.
Toute quantité supplémentaire pourra être économisée.
Le calcul de la dose de semis
Il existe deux formules :
- soit sur la base de la connaissance de la faculté germinative, du poids de 1000
grains (en gramme) et de la densité de peuplement voulue (en grains par m2 )

Dose de semis(kg/ha)= poids de 1000 grains X nombre de graines/m2


Taux de germination

Ex :
PMG : 40 g
le taux de germination : 95 %
densité : 300 graines / m2

la dose de semis sera de 126 kg/ha


Par exemple, si l'on vise 4 millions de graines/ha (400graines/m2) pour
la variété Arrehane, et que le taux de germination est de 95 %, à raison
de
30.000 graines/kg, la dose de semis sera de 140 kg/ha.

Dose de semis (kg/ha) = (4.000.000 ÷ 30.000) X (100 ÷ 95) = 140 kg/ha


Composantes du rendement
-Nombre de pieds/m2 (densité de peuplement)
-Nombre de talles épi/pied
-Nombre d’épillets fertiles/épi
-Nombre de grains/épillet fertiles
-PMG(poids de mille graines en grammes)

Rendement en Q/ha = Nombre de pieds/m2


˟ Nombre de talles épi/pied ˟ nombre

d’épillets fertiles/épis Nombre de grains / épillet fertiles ˟ PMG


˟
-4
˟ 10

Rendement (qx/ha) = (nbre de pieds/m²) x (nbre d’épis/pieds) x


(nbre d’épillets/épi)x (nbre de grains/épillet) x (poids d’un
grain)
Les inconvénients majeurs :
* d'un semis clair :
- une moins bonne couverture du sol donnant de l'espace pour
les adventices.
- un risque de manque d'épis à la récolte, donc une diminution
de rendement.
* d'un semis trop dense :
- un risque accru de maladies cryptogamiques;
- un risque de verse si les tiges vent trop fines et fragiles.
- un risque de nanisme des épis pouvant entrainer, malgré le
nombre élevé de ces derniers, une diminution de rendement.
-Choix des semences:

Il est conseillé d'utiliser la semence sélectionnée et traitée


car toutes les variétés sont sensibles aux quelque maladies.
Si l'agriculteur n'en a pas les moyens, il doit utiliser la semence
sélectionnée, au moins une année sur trois, ou une semence
traitée.

Les risques d'une semence non traitée et non certifiée sont énormes :
 la fonte de semis, le retour des maladies systémiques (charbons,
caries, helminthosporioses ), les mauvaises herbes nouvelles et
d'autres problèmes.
Variétés de blé dur:
Variétés de blé tendre:
B- Fertilisation :

Normes de calcul des quantités d’engrais à apporter


Lorsque le sol est considéré bien pourvu en un élément donné, l’apport
ce cet élément est inutile. Si la teneur du sol en cet élément est inférieur à
la norme, son apport est nécessaire.

o Le calcul de la quantité à apporter dépend de plusieurs paramètres dont:


●Le rendement visé;
●Les besoins de la culture;
●La fourniture du sol; et
●Le coefficient d’utilisation apparente.
Pour assurer une bonne croissance et un rendement satisfaisant, le blé
a besoin des nutriments suivants :
 Azote (N),
 Potassium (K),
 Phosphore (P) (Phosphate = PO₄³⁻),
 Soufre (S),
 Magnésium (Mg),
 Fer (Fe),
 Manganèse (Mn),
 Zinc (Zn),
 Bore (B),
 Cuivre (Cu),
 Calcium (Ca).
 Fertilisation azotée:

Le blé a besoin de la plus grande part de ses besoins en azote pendant la


phase tallage-remplissage du grain. Les besoins en azote à l’automne sont
beaucoup moins importants puisque la croissance du blé est modeste. La
croissance est toutefois impossible sans azote du tout.
Afin de suivre au plus près les besoins azotés du blé tout au long de son cycle, il
est recommandé de fractionner l'azote en trois apports.
Fertilisation phospho-potassique

Sachant qu’il faut 1,7 kg de P, et 2,2 kg de K pour produire un quintal de


blé, les besoins de la culture dépendent du rendement objectif. Ce dernier
varie essentiellement en fonction des disponibilités en eau au cours du cycle
de croissance.
La totalité de P et K sont a apporter avant le semis.

- Le phosphore est généralement apporté sous forme de phosphate (PO₄³⁻)


et on considère qu’une dose d’environ 20-40 kg de P par hectare est
nécessaire pour obtenir un rendement maximal

- Le potassium est particulièrement nécessaire au blé au début de


sa croissance puis lors de l’élongation de la tige et de la floraison.
Fertilisation en magnésium

Les symptômes de carence en magnésium se manifestent par des plantes


rabougries de couleur pâle, qui présentent parfois des rayures internervales. Une
application foliaire de sulfate de manganèse au printemps, après la reprise de la
croissance, suffit généralement à combler cette carence, bien que quelques
champs très carencés nécessitent une application foliaire à l’automne. Sinon, la
survie des cultures dans les régions à hiver rigoureux sera compromise.
 Soufre
Le soufre est un nutriment doublement essentiel pour le blé. Tout d’abord, il
permet aux plantes d’assimiler plus efficacement l’azote. C’est pourquoi une
carence en S du sol se traduit par une moins bonne assimilation de l’azote par
les plantes.

les apports de S doivent être pratiqués à plus petites doses (prévoir plusieurs
apports) échelonnées sur les différents stades de croissance en fonction des
besoins et toujours en association avec des engrais azotés. La quantité de S
(sous forme de SO3 ou de SO2−4) dont le blé a besoin se situe aux alentours de
3-5 kg par hectare
Besoins en nutriments aux différents stades de croissance
Exercice d’application :
Pour un rendement moyen souhaitable de 50 qx/ha, les quantités d’engrais à apporter pour un sol
riche en K sont de 120 kg N/ha et 80 kg P2O5/ha avec un équilibre de (1- 0.6 – 0) c’est à dire (1N-
0,67P-0K).
Calculer la quantité d’engrais en (kg/ha) à apporter de Di-Ammonium Phosphate (DAP: 18-
46-0) sachant que la totalité du phosphore est apportée comme engrais de fond avec une certaine
quantité d’azote. Le reste de l’azote sera divisé en deux apports de couverture; la moitié au tallage
et l’autre moitié à la montaison.
Quantité d’engrais = Besoin en élément fertilisant x 100/ Dosage d’engrais

NB : -Dosage d’engrais = % de l’élément fertilisant (ex : 33.5 pour l’Ammonitrate)


- Eléments fertilisants : N, P, K,…..

Quantité d’élément fertilisant(Besoin) = Quantité d’engrais x Dosage/ 100


C- l’irrigation :

Dans les cultures de blé, les agriculteurs procèdent souvent à des arrosages par
aspersion (pluie artificielle) car la densité très élevée des pieds de blé ne permet pas
la mise en œuvre d’une irrigation par sillon.

Pour déterminer si une irrigation est nécessaire et, le cas échéant, à quelle
fréquence, on prendra en compte les paramètres suivants :
•La fréquence des précipitations ;
•La variété ;
•Le type de sol (les sols sableux nécessitent des arrosages moins copieux mais plus
fréquents) ;
•La température ;
•La disponibilité en eau du sol et du système d’irrigation.
La quantité d’eau apportée à la plante est déterminante pour le rendement final et
pour la qualité des grains
Les besoins en eau sont déterminés par l’ETM:

ETM = Kc * ET0

ET0: évapotranspiration de référence ( ETP: évapotranspiration potentielle)


Kc: coefficient cultural de la culture (varie de 0 à 1,2 selon le stade de la culture)
L’irrigation d’appoint consiste à apporter un complément d’eau nécessaire au
développement de la culture durant un ou plusieurs stades phénologiques (végétatifs).
L’eau est apportée en quantité suffisante pour palier aux déficits pluviométriques
temporaires.
Des apports de 60 à 120 mm d’eau au cours du cycle, permet d’augmenter
significativement les rendements pendant les années sèches.
Les trois stades du blé les plus sensibles stress hydrique (Manque d’eau) sont :
-la germination : L’irrigation d’appoint au semis permet d’assurer une bonne
germination et une bonne levée.
- le Tallage : permet d’augmenter le nombre de talles par pied et par la suite le nombre
de grain produit par unité de surface.
- l’Epiaison : permet d’améliorer le poids du grain et d’amortir l’effet néfaste des vents
chauds (Chergui) en fin de cycle de la culture.
Exercice :
Le tableau suivant présente les paramètres de calcul des besoins en
eau pendant deux périodes du cycle végétatif du blé tendre ;
Tableau n° 1 : Paramètres de calcul des besoins en eau pendant deux
périodes du cycle végétatif du blé tendre

1-Calculer pour chaque période du cycle les besoins en eau du blé


tendre. 2-Déterminer pour chaque période du cycle, les irrigations (Q) à
apporter en mm et en m3/ha.
3. l’entretien de la culture:

Les stades de développement de la culture sont critiques pour


les décisions de gestion technique prises par les céréaliers.
Les applications d'herbicides doivent avoir lieu entre les
stades 2-3 feuilles et tallage, alors que la lutte contre les
maladies est plus importante aux stades montaison et
épiaison.
A- désherbage:

Le non contrôle des adventices ou leur contrôle inadéquat, causent


chaque année des pertes de rendements importants. Il est donc recommandé
d’adopter une approche intégrée pour les maîtriser. La rotation des céréales
avec des cultures nettoyantes, comme les légumineuses alimentaires, la
betterave a sucre, le tournesol, …. ; l’utilisation des semences certifiées et
propres, parmi d’autres techniques permettent de réduire leur impact sur la
culture. La lutte chimique est conseillée comme moyen de lutte sure et
efficace.
Mauvaises herbes sur parcelle de blé
parcelle de blé infestée par Folle avoine
Lutte contre les mauvaises herbe

Il y a de mesure qu’il faut prendre afin d’assure la lutte contre


des mauvaises herbe dans les champs cultivés des céréales ce sont:
- Mesures préventives
- Mesures chimiques

 Les mesures préventives:


- Les méthodes agronomiques
Les moyens agronomiques permettant de limiter le stock semencier
de la parcelle et les levées d’adventices
A- travail du sol:

- Déchaumage post-récolte:
Le déchaumage a réaliser
précocement en été vise à
détruire les mauvaises herbes
développées et à éviter toute
augmentation du stock semencier.
- Labour :
Le labour est le moyen de lutte
le plus efficace, les graines
enfouies profondément ne
peuvent pas lever.
- Faux-semis :
Un Faux-Semis est un travail
superficiel du sol (moins de 5 cm de
profondeur)
Le but c’est pour faire lever les
adventices puis de les déduire avant
l’implantation de la culture.
Clés de réussite sont:
• Un sol fertile et humide
• Le bon choix des outils de
déchaumage
• Le recul de la date de semis
B- Rotation:
Diversifiez la rotation par
l’introduction d’une culture
étouffante. Exp; la luzerne.
Insérez une culture qui limitera la
levée de l’adventice et
contribuera à appauvrir son stock
semencier.
L’utilisation de différentes
cultures élargit le choix
des herbicides à employer.
 Mesures chimiques:

Choix du désherbant
- Nature de d’herbe (
monocotylédones, dicotylédones ou
mixte)

Le désherbage chimique est très utile pour le contrôle des mauvaises herbes.
Il y a plusieurs types de produits: des produits qui sont appliqués avant le semis,
d’autres entre la levée et le début tallage, d’autres entre le tallage et la
montaison.

* Tout désherbage réalisé après ce stade sera inefficace et pourra affecter


le rendement.
* Il est préférable d’effectuer le désherbage avant l’application des engrais
de couverture, car les mauvaises herbes profiteront rapidement de cet engrais.
Les herbicides à utiliser pour le désherbage des blés
Le premier désherbage est fait mécaniquement, généralement avant le semis et
après les premières pluies par les labours
Les techniques de désherbage mécanique en céréales sont diverses et
complémentaires. Plusieurs facteurs doivent être rassemblés pour sa
réussite (stade des adventices, de la céréale, fenêtre météo, temps de travail
…)
Le binage est aussi un moyen pour d'autres de lutter plus efficacement face à
la résistance de certaines graminées aux herbicides., la bineuse est plus
spécialisée.
B- maladies et ravageurs de blé:
Les maladies cryptogamiques et les attaques d’insectes constituent
l’une des contraintes majeures qui empêchent l’amélioration des
rendements.

 Les rouilles (brune et jaune), la septoriose, et la pourriture des racines


sont les maladies dominantes.

 La cécidomyie, ou mouche de Hesse, ainsi que le cèphe sont


les principaux ennemis du blé.
- Les maladies du blé:

Dans ce qui suit, nous présentons les maladies cryptogamiques du blé,


plus particulièrement les principales maladies foliaires ..
Pour chacune de ces maladies, nous décrivons ses symptômes spécifiques,
ses conditions de développement et les options de lutte.
La carie

L'observation de la maladie se fait à l'épiaison. Les épis cariés sont plus


petits et de couleur bleutée par rapport aux épis sains
La carie
Les symptômes n'apparaissent qu'au moment du remplissage des
grains. Seul le contenu du grain est transformé en une masse
poudreuse noirâtre alors que les glumes et les glumelles sont
épargnées. Les épis cariés sont difficiles à détecter avant le battage.
Parmi les signes indiquant la présence des épis cariés dans un champs
au moment du remplissage des grains, on peut citer la couleur vert
foncée des glumes et des glumelles et les épillets qui s'écartent du
rachis.
Le charbon nu

Les enveloppes de la graine, ainsi que leur


contenu sont détruits et remplacés par une
masse noirâtre, constituée de spores du
champignon
Le charbon nu
Les symptômes du charbon sont visibles entre la floraison et la maturité. Au début,
les épis infectés sont noircis, et apparaissent un peu plutôt que les épis sains. Les
enveloppes de la graine, ainsi que leur contenu sont détruits et remplacés par une masse
noirâtre, constituée de spores du champignon.
L'origine de l'infection du blé par le charbon se trouve dans la semence. En effet, le
champignon responsable du charbon nu se conserve dans l'embryon du grain sous
forme de mycélium dormant. Au moment de la germination de la semence, le
mycélium est activé.
la septoriose du blé (Septoria tritici)

Blé d'automne atteint de tache septorienne (Septoria tritici) au


stade de l'épiage. Noter les taches brunes et le jaunissement des
zones entre les taches.
Septoriose
•Présence de petits points, bruns à noirs, au sein des taches
•Formation de plaques après agrandissement des taches qui finissent par se rejoindre

Symptômes
•Taches ovales à rectangulaires de couleur brun clair sur feuilles
•Symptômes possibles aussi sur gaines, épis ou grains, mais plus rarement
•Fonte des semis possible si semence pas saine

Moyens de lutte agronomique


•Eviter les retours fréquents de blés
•Détruire les résidus de paille et les graminées adventices et favoriser leur décomposition
•Choisir une variété peu sensible
•Eviter les semis précoces qui augment le temps d’exposition à une infection
•Eviter les fortes densités de semis
•Eviter des pailles trop courtes, qui facilitent l’infection des feuilles par les éclaboussures
fusariose du blé

Les symptômes de la fusariose du blé


Fusariose
Symptômes
Taches décolorées et cernées de brun sur glume, au moment de la
floraison Echaudage partiel à total d’épis, pouvant provoquer une
coloration rose Fontes des semis possible si les semences sont infectées

Moyens de lutte agronomique


Eviter les précédents maïs et blé
Enfouir soigneusement les résidus
Attaques du pied favorisées par les semis précoces
Les semis tardifs favorisent les attaques sur épi
Utiliser des semences saines
Choisir une variété peu sensible
Raisonner la fertilisation azotée
L'oïdium du blé
Oïdium
Symptômes
Feutrage blanc envahissant la surface de la feuille, mais aussi le reste de la
plante Feutrage devenant gris et se parsemant de points noirs, puis évoluant en
croûtes blanchâtres à grisâtres

Moyens de lutte agronomique


ncorporer rapidement les résidus de récolte et suivre par un travail du sol afin
de détruire les repoussesde céréales et autres
graminées Choisir une variété peu sensible
Eviter les semis précoces
Eviter les semis à forte densité qui maintiennent une humidité dans la végétation
Surveiller la teneur du sol en potasse
Eviter les apports tardifs d'azote
Rouille

Rouille des feuilles sur le blé d'automne. De


nombreuses taches rouge orangé sont présentes
essentiellement sur la face supérieure du limbe
Rouille jaune
Symptômes
Apparition de foyers de 1 à 2 m² de plantes malades à l’état précoce de
l’épidémie, avant généralisation à la parcelle
- Petites pustules jaunes à oranges isolées sur feuilles, avant l’hiver
-Pustules s’alignant et se groupant en stries de 7 à 11cm, suivant les nervures, après l’hiver
-Stries finissant par prendre la largeur de la feuille qui se fendille et s'enroule
-Gaines et épis touchés lors de fortes attaques

Moyens de lutte agronomique


+Détruire repousses de céréales et graminées adventices avant la levée des semis d'automne
+Eviter les semis précoces et denses
+Privilégier des variétés peu sensibles
+Diversifier les variétés cultivées dans une région
+Eviter les fortes doses d’azote
Piétin verse
Piétin verse
Symptômes
•Brunissement de la gaine, à la base de la tige, puis tâches allongées, brunes
en périphérie
•Plaque noire, visible sur la face interne de la gaine ou sur la deuxième gaine
•Verse pouvant être provoquée par les lésions en fin de végétation
•Epis blancs disséminés au hasard dans la culture, témoins de l’échaudage des grains

Moyens de lutte agronomique


Eviter les précédents à paille
-Enterrer les chaumes des précédents à paille et détruire les graminées adventices
-Choisir une variété peu sensible
-Eviter les semis précoces qui facilitent le développement du parasite
-Eviter les semis à forte densité qui favorisent la dispersion des spores
du champignon
Le piétin-échaudage du blé
L'helminthosporiose du blé
Symptômes de l'helminthosporiose
La maladie, transmise par les semences, se manifeste par la présence de longues stries brunes sur les feuilles.
Le plus souvent, ces stries sont d’abord de couleur vert pâle, puis deviennent jaunes et enfin brun foncé.
Généralement, toutes les feuilles des plants malades présentent ces symptômes. Certaines se fendillent le long
des stries, ce qui leur donne un aspect effiloché. En règle générale, les symptômes sont particulièrement
visibles au moment de l’épiaison. La maladie est généralement plus sévère sur les cultures issues de semences
non traitées.
Piétin échaudage
Symptômes
Epis blancs, desséchés et vides
Racines nécrosées et atrophiées
Base de la tige noire
Plantes malades facilement arrachées
Plants malades groupés en plaques circulaires de plusieurs mètres, ou plus rarement
isolés Tallage réduit en cas d’attaque précoce
Moyens de lutte agronomique
•Eviter les blés sur blés
Détruire rapidement les résidus de chaumes
Eviter les semis précoces, qui permettent au champignon de s’installer plus aisément
• Ne pas semer trop dense
Choisir des variétés résistantes
Garder une teneur en potassium et en phosphore suffisante, pour un bon
développement des racines
•Raisonner les apports d’azote nitrique, qui favorisent la maladie
•Eviter les apports de chaux avant le semis, les sols alcalins favorisant la maladie
- Les ravageurs du blé:

Le puceron des épis (Sitobion avenae) est un ravageur


important des céréales. Les pullulations sporadiques de ses
populations induisent des pertes de rendement importantes
sur blé.
Sitophilus granarius ( Charançon du blé )
Teigne des grains (Nemapogon granella )
Puceron des céréales
Une espèce de Cécidomyiidae en train de pondre sur l'épi d'une
graminée
Souris domestique (Mus musculus )

Rat noir( Rattus rattus )


Moineau domestique (Passer domesticus)
 La Récolte de blé:
Le grain de blé est mur lorsqu’il se casse sous la
dent.la moisson du blé débutera fin mai, l’humidité
des grains doit être de 13 à 14% à la récolte , pour
une bonne conservation une hygrométrie de l’air
ambiant inférieure ou égale à 70% et une température
de l’air et du grain de 10 °C sont indiqués.

¢ Lorsque la paille est jaune :


¢ Lorsque les grains se détachent facilement
¢ Lorsque les épis se courbent
¢ Lorsque les graines se craquent entre les dents
La Moissonneuse batteuse
- Stockage et conservation
Le bon stockage et la bonne conservation ont pour but de préserver au maximum les
qualités originelles des grains de blé .
De nombreuses pertes sont dues aux insectes, aux rongeurs, aux moisissures et aussi à
certaines conditions physiques ; la teneur en eau des graines , l’humidité relative de l’air,
la température .

L’utilisation des pesticides devra se faire dans les conditions qui seront prescrites pour assurer
une efficacité des traitements alliés à une bonne protection des agents de traitement et des
populations environnantes.

Les conditions d’emballages, de stockage, d’entreposage et la gestion du stockage sont


des facteurs très importants qui peuvent contribuer à une bonne ou une mauvaise
conservation des grains et des graines
- L’entreposage
L’entreposage doit être fait suivant des règles bien définies :
♦ Les sacs ne doivent pas toucher ni les parois, ni le toit, ni aucune
structure du magasin .
♦ Une allée de 50 cm au moins doit être laissée entre les parois et le stock
♦ Cette allée doit être d’au moins 1 m entre le portail principal du magasin
et les stocks .
♦ Les sacs ne doivent pas être stockés directement sur le sol
♦ Les palettes doivent être utilisées pour supporter les stocks.
♦ il faut laisser au moins un espace de 1 m entre le stock et la toiture.
 Utilisation produits et sous-produits

Les farines servent à faire : du pain blanc, du pain complet, des biscuits, des
biscottes, des pâtisseries, etc...
Les semoules servent à préparer des semoules pour potage, des pâtes alimentaires,
du couscous, des vermicelles, etc...
Les grains de blé peuvent être consommés cuits à l'eau bouillante salée .

Les germes servent à fabriquer des farines alimentaires, des produits de régime et
des produits pharmaceutiques.
Sons : confection d'aliments du bétail
Paille de blé : pour nourriture et litière des animaux, pour faire des chapeaux, etc...
Balles : servent de litière

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