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RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET


UNIVERSITAIRE

SOCIOPSYCHOLOGIE DE L'ART

Élaboré par;

ILUNGA
TSHILOMBO
GERTRUDE
Professeur:
Directeur Général de l'ABA
L2 L.M.D
MR. KALAMA ARCHITECTURE
AKULEZ HENRI D'INTÉRIEUR

Travail pratique de sociopsychologie de l'art : tp n°1


COMMENTAIRES SUR LES ŒUVRES D'ART PARALANT DES
FAITS SOCIAUX
/02 Ilunga Tshilombo Gertrude

Œuvre 01
Les expulsés
ou Sans asile
Peinture, tableau : Peinture à huile sur Toile.
Dimensions : hauteur 136 cm × largeur 236 cm
Scène de genre, Famille, Portrait familial, Mère-Maternité, Enfant, Sommeil, Mendiant , Pauvreté- Misère

Petit palais de Paris

Une mère et ses cinq enfants, qui viennent de se faire expulser de leur logis, sont assis contre
un mur dans la rue. Au centre, la mère le regard fixé droit devant elle, donne le sein son dernier
né. Une petite fille endormie se trouve à sa gauche, à côté d'un poêle et des ustensiles de
cuisine posés sous une fenêtre. De l'autre côté, deux jeunes garçons dorment, emmitouflés
dans des couvertures. Un troisième garçon en haillons est assis dansune position frontale
rappelant celle de sa mère. Derrière lui, des affiches déchirées sont collées au mur qui se
termine à l'extrémité gauche par l'ouverture d'une ruelle sombre. Cette peinture dépeint les
conditions de vie misérable que vivent certains foyers , ne bénéficiant pas , cependant du
soutiendra autorités compétente en la matière.

UNE ŒUVRE DE PELEZ FERNAND


( 18-10-1848 / 07-08-1913)
/03 Ilunga Tshilombo Gertrude

La mère et le
nourrisson

Une femme, sans âge, la tête couverte d'un


voile noir regarde dans la direction du
spectateur. A son sein pâle, un nourrisson tète,
un bonnet blanc recouvrant ses cheveux.

Cette femme, probablement veuve, en témoignant


son voile noir et ses vêtements sombres, à été
mise à la rue , ayant cependant à sa charge 5
enfants.
Son regard , qui semble de primé abord perdu dans
le vide, paraît regarder le spectateur , dans le but ,
non de le supplier , mais l' incriminer sur cet état de
faits, et l' indifférence de la société, non à son
endroit , mais à l'égard de ses enfants.

Des constrastes
très forts

La blancheur du bonnet du
nourrisson et du sein allaitant...
rappelé par le teint rose et calir de
l'enfant endormi..
La noirceur du corps et du voile
de la mère, au visage gris et
abattu.

La blancheur du mur, autour des


corps, des belles pierres taillées ;
la lumière qui vient d'en haut ,
faisant référence aux heures de
midi , et ces enfants qui dorment,
signe de leur épuisement.
Le contraste se fait avec l'aspect
terne, grisâtre, de la masse
formée par le corps de la mère,
masse prolongée par les corps
avachis de ses enfants autour
d'elle, avec des couleurs terre, et
la ruelle sombre qui tranche avec
le mur , sur le bord gauche du
tableau.
/04 Ilunga Tshilombo Gertrude

Le Fils

Probablement le fils aîné de la famille . Le


regard et la bouche de ce garçon, portent une
ombre inquiétante , qui témoignent de son
amertume face à ce que l'on fait subir aux siens
et principalement à sa mère, à l'humiliation qu'il
ressent et au chagrin qui le mine.

On peut lire également une expression terrible de


l'enfant, entre rage et désespoir, un regard perdu
dans les vagues .... qui contraste avec les affiches
qui annoncent des événements festifs , destinés
au divertissement des gens nantis.

Des accessoires choisis


judicieusement

A droite de la mère, on distingue


une poêle et des ustensiles de
cuisine et de ménage.... qui nous
informent sur l'expulsion de la
famille à la rue;

Les vêtements de la jeune fille, les


souliers de cuir fin et la jupe de
velours signalent aussi qu'ils ont
vécu une certaine aisance dans le
passé mais qui a été perdue ...
comme le montrent aussi les
pieds nus et les guenilles de ses
frères.
/05 Ilunga Tshilombo Gertrude

Un équilibre dans la composition


On remarque une symétrie dans la répartition
des éléments sur la toile, à partir de la mère
comme personnage central, le bon constraste
des couleurs , des tons clairs aux tons sombres,
la proximité du fond du mur , tous les éléments
s'insèrent parfaitement dans le cadre.

Une référence à la peinture sacrée


La composition pyramidale renvoie ou évoque
les peinture sacrées de la Vierge et l'enfant , de
Vinci ou de Raphaël .
Sainte Anne, La Viereg ,et l' Enfant Jésus jouant avec un agneau de
Léonard de Vinci
/06 Ilunga Tshilombo Gertrude

Œuvre 02
La Laitière

Peinture, tableau : Peinture à huile sur Toile.


Dimensions : hauteur 45,5 cm × largeur 41 cm
Vers 1660
Scène de cuisine, Famille, Instant du quotidien, Foyer douillet, Travail- Vie domestique

Rijksmuseum, Amsterdam

Baignée d’une délicate lumière blanche, une servante appliquée verse dans un bol un mince
filet de lait. A l’époque, les Néerlandais raffolent de ce type de scènes de genre qui saisissent
des instants du quotidien, et notamment des « kitchen pieces », qui ont pour cadre le décor
simple d’une cuisine – là où se concoctent des délices qui ne laissent pas ce peuple de bons
vivants indifférent ! Devenue presque une image d’Épinal depuis sa récupération par une
marque de yaourts, La Laitière (1657–1658) reste avant tout l’un des deux chefs-d’œuvre les
plus connus du peintre néerlandais Johannes Vermeer.
UNE ŒUVRE DE JOHANNES
VERMEER ( 1632-1675 )
/07 Ilunga Tshilombo Gertrude

Figure
nourricière
Debout au centre du tableau, cette servante en
impose comme une statue. Une force tranquille
se dégage de sa silhouette à la fois douce et
robuste, que le peintre représente légèrement
en contre-plongée afin d’en accentuer la
présence. Ses larges épaules, ses bras
puissants et ses hanches généreuses font
d’elle l’emblème d’une Hollande rustique et
nourricière.

Visage
concentré

Le peintre donne des traits réalistes bien


définis et beaucoup de texture au visage de
cette femme aux yeux baissés, absorbée et
concentrée par son geste. Penchée sur le côté
et couronnée d’une coiffe blanche qui lui donne
presque l’aspect d’une Vierge Marie, sa tête est
éclairée depuis la gauche par la lumière
blanche du nord qui vient en souligner
délicatement les moindres aspérités…

Le breuvage
immaculé
En réalité, le personnage principal du tableau
n’est pas la servante mais ce mince filet de lait
d’une blancheur lumineuse, dont le peintre
reproduit avec une minutie scientifique la
forme légèrement torsadée du liquide en
mouvement. Le regard et les bras de la
servante, les lignes de la fenêtre et de la table…
L’artiste a tout fait pour que les regards
convergent vers ce breuvage versé face au
spectateur, presque phosphorescent !
/08 Ilunga Tshilombo Gertrude

La fenêtre
latérale

Vermeer présente ici une


scène éclairée par une
fenêtre située sur la
gauche, qui la baigne d’une
lumière latérale toute
particulière. Le peintre se
plaît à en détailler les
carreaux de verre et leurs
lignes nettes fuyant vers le
mur du fond, régies par les
règles de la perspective –
une astuce pour donner
davantage de profondeur
au tableau.
Il représente même avec
Nature morte réalisme un carreau cassé,
par lequel s’immisce un
faisceau de lumière crue
Le peintre restitue la brillance gourmande des qui vient se poser sur le
récipients en terre cuite vernissée, dont il front du modèle !
souligne les bords avec de petits éclats de
peinture blanche, mais aussi l’aspect
appétissant de la croûte et de la mie de
différents pains dodus, disposés sur la nappe et
dans une corbeille. Grâce à de petits points
clairs, Vermeer entoure ces derniers de halos
lumineux qui leur donnent un aspect très
réaliste.

Les couleurs
Jaune et Bleu
Le peintre utilise un jaune lumineux et un bleu
vif , pour la tenue de la servante , comme
couleurs dominantes. Il fait également une
combinaison de couleurs chaudes et froides
qui contribue à l’équilibre général de la
composition.
/09 Ilunga Tshilombo Gertrude

Les objets usuels


En haut à gauche, une autre petite nature morte
s’offre aux regards, composée d’un miroir, d’une
huche à pain et d’un seau en métal argenté dont le
peintre détaille l’aspect rutilant. L'artiste met un
accent sur le sceau en métal argenté plutôt que
sur le miroir de cadre de bois afin de montrer
l'importance du travail chez la Laitière.

Le coin coquin
En bas à droite, le peintre place des carreaux
en faïence de Delft, blancs ornés de motifs
peints en bleu, dont l’un représente un petit
Cupidon bandant son arc. Juste devant,
posée au sol, trône une chaufferette, objet
que les femmes aimaient placer sous leurs
jupes pour se garder au chaud.

Le mur dépouillé
Pour accentuer la simplicité de la scène et la
sainte humilité du personnage, mais aussi afin
de ne pas trop dévier l’attention du filet de lait,
l’artiste a choisi de représenter la servante sur
un fond clair et neutre : un mur nu sur lequel il
prend soin de peindre des clous plantés et
même de minuscules marques de clous
arrachés qui laissent apparaître la couleur de la
brique sous la chaux blanche.

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