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Chapitre 2 : Cas du réseau de transport de l'énergie électrique

Introduction :
I/ Qualités principales d’un système de protection :
1.1 Rapidité :
Il est crucial d'éliminer rapidement les courts-circuits, une tâche assignée
aux dispositifs de protection dont la performance rapide est essentielle.
L'élimination des courts-circuits se divise en deux phases principales :
 Le temps de réaction des dispositifs de protection, qui est
généralement de quelques dizaines de millisecondes.
 Le temps nécessaire pour l'ouverture des disjoncteurs, qui, dans le cas
des disjoncteurs modernes (SF6 ou à vide), varie de 1 à 3 cycles.
1.2 Fiabilité de protection :
La probabilité qu'une protection opère sans erreurs, évitant ainsi les
déclenchements inopportuns, repose sur un équilibre entre sa sûreté et sa
sécurité. La sûreté correspond à la probabilité qu'aucune défaillance ne
survienne dans son fonctionnement, tandis que la sécurité désigne la
probabilité d'éviter des activations accidentelles.
1.3 La sélectivité :
La sélectivité a pour objectif d'isoler immédiatement et exclusivement le
segment du réseau touché par un défaut, tout en maintenant l'alimentation
électrique dans les zones non affectées. Plusieurs méthodes de sélectivité
peuvent être employées, notamment :
 La sélectivité basée sur le niveau de courant, appelée sélectivité
ampérométrique.
 La sélectivité basée sur le délai de réponse, connue sous le nom de
sélectivité chronométrique.
 La sélectivité fondée sur l'échange d'informations entre les dispositifs
de protection, désignée comme sélectivité logique.
1.3.1 Sélectivité chronométrique :
Dans ce type de sélectivité, les dispositifs de protection activés
sont programmés pour agir avec un décalage temporel. Le
dispositif situé le plus près de la source est configuré avec la
temporisation la plus étendue.
1.3.2 Sélectivité ampérométrique :
À l'entrée de chaque segment, une protection basée sur le courant
est implantée : elle est ajustée pour déclencher à un seuil inférieur
au court-circuit le moins élevé causé par un défaut dans la portion
couverte et supérieur au courant le plus fort résultant d'un défaut
survenant en dehors, après la zone concernée.
 Cette protection est conçue pour réagir uniquement aux
anomalies présentes justes après elle, au sein de la zone
qu'elle surveille, et ne réagit pas aux incidents qui ont lieu
plus loin.
 Pour les sections de lignes séparées par un transformateur,
cette méthode est particulièrement appropriée car elle offre
une solution à la fois simple, économique et efficace.
1.3.3 Sélectivité logique :
En cas de survenue d'un défaut au sein d'un réseau en antenne, le
courant anormal emprunte le chemin entre la source d'énergie et le
lieu du défaut. Cela entraîne l'activation des dispositifs de
protection situés en amont de ce point, tandis que ceux situés en
aval restent inactifs. Uniquement le premier dispositif en amont du
défaut devrait intervenir pour remédier à la situation. Chaque
disjoncteur est équipé d'un mécanisme de protection capable
d'envoyer et de recevoir une signalisation d'ordre d'attente. En
réponse à un courant anormal, cette protection émet une
signalisation d'attente et déclenche ainsi l'ouverture du disjoncteur
correspondant.
1.4 Sensibilité :
La fonctionnalité doit être préservée indépendamment de l'intensité, du type
et de la localisation de la défaillance. Elle doit rester inaffectée par les
surcharges tolérables et les fluctuations de tension et de courant en cas de
fonctionnement asynchrone, évitant ainsi une réactivation du service qui
serait à la fois longue et fastidieuse.

II/ Contraintes liées à la protection :


Les dispositifs de protection électrique ne doivent pas restreindre le
fonctionnement optimal des réseaux électriques, spécialement en ce qui concerne
les points suivants :
 Ils ne doivent pas compromettre la flexibilité opérationnelle du réseau en
interdisant l'usage de certains configurations, comme les réseaux en boucle,
entre autres.
 Ces dispositifs doivent maintenir leur stabilité non seulement face aux
dysfonctionnements mais aussi durant les opérations courantes, à travers les
périodes de transition liées à l'activation ou la désactivation des
transformateurs sans charge. De même, ils doivent être résistants aux
variations acceptables de tension et de fréquence ainsi qu'aux surcharges et
déséquilibres qui sont dans les limites tolérées par les réseaux électriques.
 Ils doivent également ne pas être affectés par les oscillations provoquées
par les états transitoires des générateurs.

III/ Différents types de protections :


3.1 Protection distance :
La protection de distance se réfère à un type de protection qui repose sur le
minimum d'impédance pour identifier une anomalie à une distance
spécifique le long d'une ligne de transmission ou d'un câble électrique,
depuis son point d'installation.
L'impédance totale de chaque ligne électrique varie en fonction de sa
résistance et de sa réactance par kilomètre, lesquelles dépendent de la
conception et de la fabrication de la ligne. Ainsi, l'impédance est
proportionnelle à la longueur ou la distance parcourue par la ligne. Pour ce
faire, une protection de distance mesure le courant et la tension, et utilise
ces mesures pour faire une comparaison fondée sur la loi d'Ohm [11].

U= I × Z
Z = R×I + X×L
Lorsqu'un défaut survient, il y a une hausse du courant I et une baisse de la
tension U, entraînant une variation de l'impédance de la ligne. Il est observé
que l'impédance de la ligne est directement proportionnelle à sa longueur
(L). Ainsi, pour localiser précisément où le problème se situe, il est
nécessaire de déterminer l'impédance, c'est-à-dire d'analyser les mesures de
tension et de courant obtenues à travers les transformateurs de mesure de
tension et de courant (TT et TC) [12] .
(Figure I.1) : Protection distance.
1.1.1 Caractéristiques du relais de protection distance :
Les modalités de fonctionnement des relais à distance sont représentées
par des formes géométriques, comprenant des cercles et des lignes ou
une association des deux. Les formes les plus familières sont celles des
cercles d'impédance (mesurés en ohms) ou d'admittance (l'inverse de
l'impédance, mesuré en mhos) sur le graphique des composantes
résistives (R) et réactives (X). [13]
a) Caractéristiques réactive :
La détermination de la réactance se distingue par son indépendance à la
résistance d'arc, toutefois, elle se montre extrêmement réceptive aux
synchronisations du générateur et ne possède pas de caractéristique
directionnelle. De ce fait, elle se révèle particulièrement adaptée pour les
dispositifs de protection de type phase-terre. (Figure I.2) présente la
caractéristique réactive [12].

(Figure I.2) : Caractéristique réactive.


b) Caractéristique impédante :
La représentation de l'impédance dessine un cercle dans le diagramme
R/X, défini par les points où l'impédance |Z| équivaut à une constante.
Un inconvénient majeur est son absence de directivité, ce qui rend
difficile la mise en place d'une protection de zone à la fois efficiente et
sélective. De plus, la résistance d'arc qui active le dispositif est
largement influencée par l'inductance. Cette caractéristique la rend
également susceptible aux fluctuations provenant des générateurs
synchrones [14].(Figure I.3) La présente la caractéristique impédante
[12].

(Figure I.3) : la caractéristique impédante.


c) Caractéristique MHO :
La caractéristique MHO est employée afin de conférer au relais une
capacité directionnelle, permettant ainsi de détecter les défauts
uniquement dans le sens de propagation direct de la ligne. Comme le
montre-la (Figure I.4)
(Figure I.4) : Caractéristique MHO .
3.2 Protection directionnelles :
La protection directionnelle offre une meilleure distinction de la section du
réseau affectée par un défaut comparativement à la protection par
maximum de courant. Elle devient essentielle dans des situations telles que:
 La présence de multiples sources d’alimentation;
 L’existence de boucles fermées ou de câbles en parallèle;
 Le cas d'un neutre isolé pour le passage des courants capacitifs;
 La détection d’un sens anormal de flux d'énergie active ou réactive
(comme dans le cas des machines tournantes).
Par exemple, dans le contexte d’un réseau alimenté par deux sources
comme démontré dans la figure 1, les systèmes de protection par maximum
de courant se déclencheraient indistinctement. Toutefois, comme le montre,
la protection directionnelle permet de cibler plus précisément le lieu du
défaut [15].
(Figure I.5) : protection directionnelle.

Des dispositifs de protection de haute performance peuvent également


être mis en œuvre. Leur rôle est de mesurer la puissance, qu'elle soit
active ou réactive, circulant dans la connexion où les détecteurs de
courant sont installés. Cette protection se déclenche lorsque la puissance
dépasse un certain seuil et circule dans une direction prédéfinie. Elle sert
aussi à identifier un flux d'énergie allant dans une direction inhabituelle.
Pour évaluer la puissance ou pour localiser un défaut se trouvant en
amont ou en aval du point de mesure du courant, il est nécessaire de
calculer le décalage de phase du courant par rapport à une grandeur de
référence, telle que la tension entre phases pour le fonctionnement de la
protection directionnelle de phase, ou la tension résiduelle pour celle de
la protection directionnelle de terre. Cette grandeur de référence est
dénommée grandeur de polarisation.
1.2.1 Protection directionnelle de terre :
Cette méthode de protection repose sur la mesure du courant de
fuite, utilisant principalement la tension de polarisation résiduelle
comme repère. Le courant de fuite, noté Ir, se calcule par la
somme :
Ir = I1 + I2 + I3.
Pour mesurer ce courant, on peut soit utiliser trois transformateurs
de courant, un par phase, soit passer par un tore qui englobe
l’ensemble des trois phases.
Opter pour trois transformateurs de courant présente des avantages
comme leur disponibilité habituelle et la capacité de mesurer des
courants élevés. Néanmoins, cette méthode a ses désavantages,
notamment le risque de saturation des transformateurs en cas de
court-circuit, ainsi que le déclenchement d'un transformateur
pouvant générer un courant de fuite artificiel. Par ailleurs, il est
difficile de régler le seuil de détection à moins de 10 % du courant
nominal du transformateur.

D'un autre côté, l'utilisation d'un tore entourant les trois phases
offre une sensibilité accrue, ce qui est bénéfique. Toutefois,
l'inconvénient majeur réside dans le fait que le tore doit être installé
autour d'un câble non blindé, ce qui est nécessaire pour maintenir
l'isolation [50].
1.2.2 Protection de puissance :
Ces dispositifs de protection mesurent généralement la
puissance active en utilisant la technique des deux wattmètres, et
pour la puissance réactive, ils emploient une version modifiée,
désignée ici comme la méthode des deux VAR mètres. Cette
technique calcule la puissance en se basant sur deux courants et
deux tensions composées. Elle est adaptée aux réseaux triphasés,
qu'ils soient équilibrés ou non, à condition qu'aucun courant
homopolaire ne soit présent. Toutefois, elle n'est pas applicable
aux réseaux basse tension à quatre fils, c'est-à-dire à ceux qui
comprennent un neutre distribué alimentant des charges
monophasées connectées entre une phase et le neutre. La
formule de la puissance active se présente comme suit :

P = (I1) × (U31) × sin (I1, U31) + (I2) × (U32) × sin (I2, U32)

De manière similaire, la formule pour la puissance réactive est :

Q = (I1) × (U31) × sin (I1, U31) + (I2) × (U32) × sin (I2, U32)

La puissance calculée est une valeur algébrique, dont le signe


révèle la direction du flux d'énergie. Ainsi, les protections de
puissance sont intrinsèquement directionnelles. Pour déterminer
la puissance, certains relais se servent de trois éléments de
mesure monophasés.
Par conséquent, ces relais pourront être employés sur des
réseaux à 4 fils. Toutefois, ils ont l'inconvénient de requérir
l'installation de trois transformateurs de potentiel (TP) et trois
transformateurs de courant (TC). La figure 2.17 illustre le
principe de mesure de puissance [17].

(Figure I.6) : mesure d'une puissance.


1.2.3 Protection directionnelle de phase :
Pour chaque phase qu'il surveille, le relais capte le courant de cette
phase et utilise une tension composée comme grandeur de référence.
Une tension simple n'est pas employée car elle subit de grandes
variations lors d'un défaut à la terre, dues au déplacement du point
neutre. Par exemple, pour la phase 1, la tension de référence
employée sera V2 - V3, ce qui signifie que l'angle de connexion de la
protection est fixé à 90°. Les relais directionnels de phase peuvent
opérer de deux manières : comme des protections maximales de
courant directionnel, ou par l'analyse de la projection du courant sur
une droite spécifique. Toutefois, l'option du relais à maximum de
courant directionnel est préférée. Ce choix facilite grandement la
coordination avec d'autres protections à maximum de courant,
puisque le seuil de détection reste constant, indépendamment de la
phase du courant.
(Figure I.7) : Les deux modes de polarisation d'une protection directionnelle de
terre.

(Figure I.8) : Angle caractéristique d'une protection.


3.3 Protection à maximum de courant :
Les systèmes de protection à maximum de courant constituent une méthode
plus basique de sauvegarde pour les lignes de transport. Ces dispositifs
évaluent le courant circulant dans la ligne nécessitant protection et le
confrontent à un courant défini préalablement nommé courant seuil. Dans le
cas où le courant observé excède ce seuil prédéfini, le dispositif de
protection active le disjoncteur local pour qu'il coupe le circuit, isolant ainsi
la partie affectée.
1.3.1 Différents types de protections a maximum de courant :
1.3.1.1 Protection à maximum de courant phase :
Son rôle consiste à identifier les courants excessifs, qu'ils soient
monophasés, biphasés ou triphasés. Si l'un, deux ou les trois
courants examinés excèdent le niveau défini par le seuil prédéfini,
la protection s'enclenche. Elle peut incorporer un délai, signifiant
qu'elle sera seulement déclenchée si le courant surveillé dépasse ce
seuil pendant une durée supérieure ou égale au délai prédéterminé.
La durée de ce délai peut varier, étant soit fixe soit ajustable en
fonction du temps [18].

1.3.1.1.1 Protection à temps indépendant :


La durée de la temporisation reste invariable et ne dépend pas de
la grandeur du courant détecté. (Figure I.1) L'utilisateur a
généralement la possibilité de régler le niveau de déclenchement
du courant ainsi que la durée de la temporisation.

Is : seuil de fonctionnement en courant (seuil de courant)


T : retard de fonctionnement de la protection (temporisation)

. (Figure I.9) : Protection à temps indépendant [18].

1.3.1.1.2 Protection à temps dépendant :


La durée de la temporisation est influencée par le ratio du courant
mesuré au seuil de fonctionnement. En conséquence, une augmentation du
courant entraîne une diminution de la temporisation. (Figure III.2)

(Figure I.10) : Protection à temps dépendant [18].

1.3.1.2 Protection à maximum de courant terre :


Elle sert à identifier les défauts à la terre. Si le courant résiduel,
calculé comme 𝐼𝑟𝑠𝑑 = 𝐼1 + 𝐼2 + 𝐼3, excède le seuil prédéfini pour une
période égale à la temporisation sélectionnée, la protection se déclenche. En
situation normale, sans défaut à la terre, la somme des courants des trois
phases est équivalente à zéro. Le courant résiduel représente donc le
courant s'échappant vers la terre en cas de défaut [8].

1.3.1.2.1 Mesure du courant résiduel :


Il existe deux façons de mesurer le courant résiduel :
 Utiliser un transformateur de courant de type toroïdal unique qui
entoure les trois câbles de phase. (Figure I.11)
 Les bobines du secondaire de ce transformateur couvrent un champ
magnétique total 𝛷𝑟𝑠𝑑, qui est la somme des champs magnétiques
individuels 𝛷1, 𝛷2, et 𝛷3. Ces derniers sont directement liés aux
courants de phase I1, I2, et I3, respectivement. Ainsi, le champ
magnétique total 𝛷𝑟𝑠𝑑 devient proportionnel au courant de fuite [8].

Il y a deux façons de quantifier le courant de fuite :


 À l'aide d'un transformateur de courant annulaire unique qui
encercle les trois fils conducteurs de phase, où les bobinages du
secondaire couvrent un flux magnétique total (𝛷𝑟𝑠𝑑) qui
équivaut à la somme des flux magnétiques individuels (𝛷1 + 𝛷2
+ 𝛷3). Ces derniers sont en relation proportionnelle avec les
courants de phase I1, I2, et I3, respectivement. Par conséquent,
𝛷𝑟𝑠𝑑 est directement proportionnel au courant résiduel.

(Figure I.11) : Mesure du courant résiduel par un tore [18].

 par trois transformateurs de courant, comme suite

(Figure I.12) : Mesure du courant résiduel par trois transformateurs de


courant [18].

1.3.1.3 Protection à maximum de courant phase directionnel :


Elle est équipée d'une fonction de détection de courant de phase
maximum, comprenant également la capacité à déterminer la direction du
courant. Afin d'examiner son mécanisme d'action, nous présenterons un cas
pratique d'utilisation de cette protection. Prenons le cas d'un busbar
alimenté par deux sources. (Figure I.13)

(Figure I.14) : jeu de barres alimenté par deux sources [19].

Sens de détection de la protection directionnelle

Circulation du courant de court-circuit.


P1, P4 : protection à maximum de courant phase.
P2, P3 : protection à maximum de courant phase directionnel.
Icc1 : courant de court-circuit alimenté par source 1.
Icc2 : courant de court-circuit alimenté par source 2.
1.3.1.4 Protection différentielle transformateur :
L'objectif de la protection différentielle de transformateur est de sécuriser
cet équipement contre les incidents internes tels que les courts-circuits intra-
phasiques, ou entre une phase et la terre. La manière dont cette protection opère
est illustrée par le schéma ci-dessous. Pour prévenir les activations inappropriées
provoquées par des courants élevés résultant de défauts externes à la zone de
protection, cette protection fonctionne selon un principe de pourcentage [19].

(Figure I.15) : Schéma de principe de la protection différentielle


transformateur [19].
1.3.1.5 Protection à maximum de tension :
Cette méthode est employée pour protéger les dispositifs contre une
tension qui dépasse la tension nominale d'utilisation. La protection se déclenche
si la tension dans au moins une phase excède le niveau seuil prédéfini, pendant
une durée habituellement fixe. Le réglage standard de la protection est établi pour
une tension supérieure à 1,1 fois la tension nominale et pour un intervalle de 1
seconde, bien que cette durée puisse varier selon le système de coordination avec
d'autres protections en place. La surveillance de la tension est effectuée grâce à
l'emploi de transformateurs de tension, dont le fonctionnement a été décrit dans
les sections antérieures [19].
1.3.1.6 Protection à minimum de tension :
Son objectif est de sauvegarder les installations industrielles, ainsi que
les câbles et lignes de transmission, face aux surcharges provoquées par une
baisse de tension. Pour les moteurs électriques, et notamment au moment où les
moteurs asynchrones de haute puissance se mettent en marche, les conséquences
peuvent être particulièrement sévères. En effet, une baisse de tension provoque
une réduction significative du couple de démarrage, ce qui peut entraîner un
surchauffèrent excessif de l'appareil, un ralentissement du rotor jusqu'à son
blocage, et finalement, un court-circuit de la machine [19].

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