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Protection de distance
Une protection de distance est un relais de protection
destiné à surveiller l'état de certains éléments d'un réseau
électrique, en particulier les lignes ou câbles haute tension,
mais également les transformateurs de puissance et les
générateurs. Elle a pour fonction de détecter les défauts
électriques (courts-circuits sur la ligne), et de donner au
disjoncteur l'ordre d'ouvrir pour mettre hors tension la ligne.
Elle forme l'épine dorsale de la protection des réseaux
électriques. Protection de distance numérique
Principe
La protection de distance mesure deux
grandeurs :
défaut : . Z' étant connue, l peut être déduite. Si elle est inférieure à la longueur
totale de la ligne, le défaut s'y trouve. Dans ce cas, la protection déclenche, le disjoncteur associé
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s'ouvre .
Exemple
R'=0,1 ohm/km
X'=0,4 ohm/km
Z' =0,1 + j 0,4
longueur L = 100 km
courant maximal 1 000 A avec un facteur
de puissance=0.8
La protection de distance utilise le fait que l'impédance
En temps normal, son impédance (de charge de charge et de défaut sont différentes pour
donc) vaut : fonctionner
orientée à 37°.
Par contre, lors d'un défaut supposé en bout de ligne, l'impédance vaut
orientée à 76°.
L'impédance est donc ici en valeur absolue plus faible en cas de défaut. L'angle est beaucoup plus
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élevé .
Intérêts et défauts
Son avantage par rapport à une protection à maximum de courant est d'être peu dépendant de
l'impédance de la source et de la charge, sa sélectivité aux défauts et sa rapidité. Par ailleurs, elle
est facile à coordonner avec d'autres types de protections et elle ne requiert pas de sélectivité
6, 7, 8
chronométrique .
Les protections de distance permettent de mettre en place une protection par zones. C'est-à-dire
que dans un premier temps, elle ne protège qu'un certain nombre de composants situés dans une
zone précise. Cela évite de déclencher inutilement des lignes saines. Au bout d'un temps préétabli,
si la protection de la zone avoisinante n'a pas rempli son rôle, la protection de distance va tout de
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même déclencher afin d'interrompre le défaut. Cela permet de combiner sélectivité et robustesse .
Les protections de distance ne nécessitent pas de canal de communication (par exemple fibre
optique) entre les deux extrémités de la ligne, à la différence des protections différentielles de
ligne.
Sa sensibilité est dépendante de la puissance du court-circuit de la charge, son réglage est difficile
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lorsque la liaison n’est pas homogène (ligne aérienne + câble) . Par ailleurs, il faut rappeler que les
défauts peuvent être de plusieurs types : entre phases ou phase-terre, l'impédance en résultant
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n'est pas identique . La protection de distance n'est pas non plus applicable aux lignes de très
courte longueur.
Histoire
Les premiers relais de protection intégrant les fonctions de
base d'une protection de distance ont été proposés en 1904 par
Felten & Guilleaume-Lahmeyer-
Werke AG. Ils sont basés sur
la détection simultanés de l'augmentation du courant et d'une
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baisse de la tension .
En 1932, H. Neugebauer et Fr. Geise travaillant pour Siemens sortent le premier relais de distance
contenu intégralement dans une boîte à l'extrémité de la ligne. Il a un temps de réaction de 0,3 s.
En 1937, AEG utilise pour la première fois des redresseurs métalliques dans ses protections de
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distance, cela diminue fortement leur consommation électrique .
À l'époque, la résistance des arcs électriques est mal connue, les appareils ont des difficultés à
évaluer correctement la distance pour cette raison. Par ailleurs, les relais se déclenchent de
manière injustifiée lorsqu'une oscillation de puissance se produit entre deux générateurs, ce qui est
problématique. En 1944, AEG brevète une méthode pour contourner le premier problème,
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désormais l'impédance est estimée grâce à la formule suivante :
Les années 1950 voient l'apparition des mécanismes d'autoréenclenchement, qui permettent de
limiter les coupures en cas d'orage. Elles sont aussi le cadre d'un début de standardisation,
permettant l'interopérabilité de systèmes de fabricants différents. L'usage de power line carrier
débute en 1955 sur la ligne 220 kV de Preussenelektra. À la fin des années 1960, les dispositifs
permettent de déterminer à la fois la distance mais également la direction de laquelle provient le
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défaut .
Le premier relais à distance électronique est entré en service en 1959 par EdF sur une ligne
200 kV. Cependant les relais électromécaniques restent plus économiques. Celui sorti par ASEA en
1970, a un temps de réaction de seulement 21 ms, en 1976 un autre système de la même marque
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atteint 2,4 ms .
Si la résistance d'arc ne peut être négligée, la zone de déclenchement doit être plus large (sur le
diagramme RX) que la simple droite Z'l.
Par ailleurs, les générateurs électriques, quand ils se synchronisent au réseau, font augmenter
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subitement le courant et donc diminuer l'impédance lue. On parle aussi de « pompage » . Un
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relais peut prendre une oscillation de puissance pour un défaut multi-phases . La caractéristique
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doit être choisie de manière que cet état transitoire ne provoque pas de déclenchement .
Réactive
Impédante
mho
Un désavantage du mho est qu'en cas de défaut proche du relais, la tension est trop faible et la
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sensibilité mauvaise . Pour contourner ce défaut, une solution consiste à introduire partiellement
la tension d'une autre phase, potentiellement saine pour soutenir la tension. La caractéristique
reste alors circulaire, mais le centre du cercle se rapproche de l'origine. On parle de mho à
anglais 2, 19
polarisation croisée .
Les mho sont plus simple à configurer que les relais quadrilatéraux, mais sont moins sensible aux
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défauts résistifs en bout de ligne . Aux États-Unis, la caractéristique mho est encore très utilisée
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dans les relais numériques .
Si on configure la caractéristique mho de sorte que la droite de l'impédance de la ligne passe par le
centre du cercle, on peut faire l'interprétation géométrique suivante. Soit Zrelais l'impédance sur la
ligne à partir de laquelle le relais déclenche. On peut également définir ,
avec Z l'impédance mesurée. Si l'angle entre et est supérieur à 90° (voir figure) alors Z
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est en dehors du cercle, s'il est égal à 90° Z est sur le cercle, inférieur dans le cercle .
Quadrilatérale
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Une caractéristique quadrilatérale est délimitée par 4 droites . Les
relais quadrilatéral ont l'avantage d'être plus sensible aux défauts
résistifs que les relais mho. Ces caractéristiques sont très flexibles en
termes d'impédance, aussi bien pour les défauts phase-phase que
phase-terre. Pour cette raison, ils sont très utilisés par les relais
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analogiques et numériques .
Lenticulaire
Principe
https://fr.wikipedia.org/wiki/Protection_de_distance#:~:text=Une protection de distance est,de puissance et les générateurs. 6/14
12/1/22, 10:53 AM Protection de distance — Wikipédia
Réseau pour illustrer la protection par zone L'exemple suivant est purement
théorique, il suppose que toutes
les lignes ont même niveau de
tension.
Lors de son apparition, le défaut est détecté par tous les relais à l'exception du 1 qui est trop loin.
Les autres relais la visualisent de la manière suivante:
Dans tous ces relais, un chronomètre commence à décompter le temps par rapport à l'apparition
du défaut.
Le relais 6 envoie l'ordre de déclenchement à son disjoncteur qui s'ouvre au bout de 20 ms
environ. Le relais 7 voit disparaître le défaut et arrête son décompte.
Le relais 5 envoie l'ordre de déclenchement à son disjoncteur au bout d'environ 0,5 s (il se
trouve en zone 2). Le défaut disparaît, les autres relais le voient disparaître.
Si le relais 5 et/ou son disjoncteur ne fonctionnent pas correctement, alors les relais 3 et 9
vont se déclencher au bout de 2,5 s. Dans tous les cas le relais 11 va se déclencher au bout
de 7 s.
Si le relais 3 et/ou son disjoncteur ne fonctionnent pas correctement, alors les relais 2
et 4 vont se déclencher au bout de 7 s.
Si le relais 9 et/ou son disjoncteur ne fonctionnent pas correctement, alors les relais 8
et 10 vont se déclencher au bout de 7 s.
Si le relais 6 et/ou son disjoncteur ne fonctionnent pas correctement, alors le relais 7 va se
déclencher au bout de 7 s.
On note que les relais 3 et 9 déclenchent avant les relais 4, 10 et 11 qui sont pourtant plus proche
du défaut. Cela est dû au fait que les temps de déclenchement en amont sont réglés de manière
plus longue que ceux en aval.
En pratique la première zone déclenche au bout d'un ou deux cycles, ce qui représente 20 à 40 ms
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dans un réseau 50 Hz. La zone 2 au bout de 300 à 400 ms . Les relais électromécaniques ont des
temps de réaction dépendant de la valeur de l'impédance, au plus celle-ci est faible au plus le relais
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est rapide .
Les protections de distance servent parfois également de protection de secours pour les
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transformateurs de puissance et les générateurs , bien que des protections bien plus adaptées
existent comme les protections différentielles.
Réglages
zone 3 sert de secours pour la zone adjacente. Elle doit donc couvrir cette dernière autant que
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possible . On utilise aussi fréquemment une zone arrière qui permet à la protection de surveiller
les défauts en amont de la ligne.
L'augmentation de la résistance causée par un arc électrique peut faire passer un défaut en zone 1
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pour un de zone 2, un de zone 2 pour un de zone 3 ...
Le réglage est d'autre plus difficile que le ratio impédance (source impedance ratio, SIR) est grand.
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Il est défini comme suit :
Avec Zs, l'impédance en amont de la protection, Zl, celle de la ligne, c'est-à-dire en aval. Si le ratio
est grand, un court-circuit côté ligne fait peu varier le courant, parfois moins qu'un changement de
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charge .
Téléaction
La téléaction est le fait que deux protections, de distance généralement et situées à chaque
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extrémité d'une ligne, échangent des informations entre elles afin d'augmenter leur performance .
De nombreux schémas de téléaction différents existent. Toutefois, on peut distinguer deux types de
stratégie : les schémas à déclenchement et les schémas à blocage. Dans les schémas à
déclenchement la protection à une extrémité de la ligne envoie un ordre de déclenchement rapide à
l'autre extrémité. L'autre disjoncteur déclenche alors immédiatement. Dans le cas des schémas à
blocage, la protection à une extrémité de la ligne envoie un ordre de blocage à l'autre extrémité, le
disjoncteur ne va donc pas déclencher intempestivement. Diverses variantes existent en fonction
de la zone surveillée par chaque protection et des conditions appliquées au déclenchement. Les
schémas à déclenchement ont une sécurité accrue : si la liaison entre les protections défaille, il n'y
a pas de déclenchement intempestif par contre une sureté moindre : dans ce cas la téléaction ne
fonctionne plus et les déclenchements ne sont plus rapides. À l'opposé, les schémas à blocage ont
une sureté accrue : si la liaison entre les protections défaille, les déclenchements rapides ont tout
de même lieu, par contre leur sécurité est moindre : il n'y a plus de blocage sans la liaison et donc
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des lignes saines peuvent déclencher .
La rapidité exigée des téléactions ne permet pas de mettre en place des protocoles de vérification
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des erreurs de transmission .
Construction
À pont de Graetz
Le dispositif à pont de Graetz, dispose d'une résistance réglable (voir ci-contre). Le relais déclenche
quand :
, Soit
Électromécanique
Parmi leurs défauts, le temps de déclenchement dépend des valeurs de tension et de courant en
entrée. Au plus, le courant est grand au plus le relais est rapide. Dans les pires cas, on peut
atteindre un temps de déclenchement de 300 à 500 ms. Par ailleurs, leur consommation d'énergie
sur le secondaire des transformateurs de courant et de tension, nuit à la précision de ces derniers.
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Enfin, ils sont sensibles à l'harmonique de rang 2 .
À bascule
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Fonctionne seulement avec l'amplitude . On parle aussi d'un
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relais à pourcentage .
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Si le couple devient positif, le dispositif déclenche. L'impédance limite est donc :
Sur un diagramme RX l'ensemble des points dessinent un cercle. Elle n'est à l'origine pas
directionnelle. Ces relais doivent être combinés à un relais directionnel pour obtenir cette
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propriété .
Coupe d'induction
Le moment est alors égal à zéro quand vaut +/-90°. On retrouve l'angle droit décrit dans le
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chapitre mho entre la tension et ZI, qui décrit un cercle dans le plan RX .
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Elle était très utilisée aux États-Unis et au Royaume-Uni .
Statique
L'avantage des relais statiques est que leur temps de déclenchement ne dépend pas des valeurs du
courant et de la tension en entrée. On peut donc réduire la taille des intervalles sélectifs à une
valeur d'environ 150 ms. Leur vitesse de fonctionnement moyenne est aux alentours de 30 à 40 ms.
Leur consommation d'énergie est suffisamment faible pour ne pas nuire à la précision des
transformateurs de courant et de tension qui les alimentent. Enfin, ils peuvent être désensibilisés
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aux harmoniques paires .
Au niveau des défauts, ils consomment autant d'énergie au repos ou lors des déclenchements, il
faut donc adapter les batteries des accumulateurs en conséquence. Ensuite, ils sont sensibles aux
phénomènes transitoires. En outre, les signaux de détection de défaut ne sont élaborés qu'à deux
instants privilégiés de la période. Si à ces instants la grandeur utilisée est entachée d'erreur, la
protection peut émettre des ordres erronés. C'est en particulier le cas pour les intensités lorsque les
réducteurs de courant sont saturés. Il faut donc souvent remplacer les transformateurs de courant
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si de tels relais sont utilisés .
Numérique
Un relais numérique travaille avec un signal discrétisé. Ils ont une meilleure précision et un temps
de réponse plus faible. La sélectivité est également améliorée, même en cas de défauts complexes.
Ils rendent aussi la communication avec les ordinateurs plus simple, comme par exemple pour
l'intégration de la protection dans un système de commande s, .
Les relais numérique moderne
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combinent différentes fonctions de protection, telle que celle de distance, mais aussi de mesure .
Les relais numériques sont relativement proches des relais statique. Ils permettent cependant
l'échantillonnage des grandeurs d'entrée, c'est-à-dire des trois tensions, des trois courants, et du
courant résiduel à titre de contrôle, par exemple 40 fois par période. Ceci permet de ne plus faire
les mesures uniquement à des instants privilégiés, au passage par zéro de grandeurs électriques,
mais de manière quasi - continue, comme les protections électromécaniques. Des vérifications
appropriées permettent d'éliminer les mesures faites lorsque les transformateurs de courant sont
saturés. De plus, ils peuvent mémoriser les valeurs des grandeurs sur le réseau juste avant un
défaut. Cela permet de faire des comparaisons avec les valeurs lors du défaut : une variation de
tension lui permet de conclure à une mise en route d'un générateur, une variation d'intensité
permet de connaître la phase affectée, une variation de puissance détermine la direction du
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défaut .
Finalement, les relais numériques peuvent acquérir des signaux non électriques, comme ceux
optiques produits par les transformateurs de courant à effet Faraday ou les transformateurs de
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tension à effet Pockels .
Coût
Les relais de distance sont des dispositifs relativement coûteux, cela explique s'ils soient réservés à
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la protection des lignes de haute tension. J.L. Lilien parle d'un prix approximatif de 10 000 € .
Réenclencheur
Les protections de distances actuelles intègrent en général une fonction réenclencheur. La fonction
réenclencheur (ANSI 79) est destinée à l’élimination des défauts fugitifs et semi-permanents de
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lignes aériennes, qui sont statistiquement nombreux , de l'ordre de 95 % des défauts , en limitant
au minimum le temps d’interruption de service. Elle génère automatiquement des ordres de
refermeture de disjoncteur pour réalimenter une ligne aérienne après défaut, et procède
en
plusieurs étapes :
Si le réenclenchement échoue, il est très probable que le défaut soit permanent et la protection
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arrête de réenclencher après une ou plusieurs tentatives . L’activation du réenclenchement est
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assurée par les protections des liaisons. Le réenclencheur peut être monophasé et/ou triphasé .
Autres fonctions
En dehors des fonctions de réenclencheur, les protections de distance numériques intègrent bien
d'autres fonctions : Protection à maximum de courant, protection directionnelle, protection
directionnelle de terre, etc.
Principaux fabricants
Les principaux fabricants sont les acteurs principaux sur le marché des produits haute tension:
ABB, Siemens, Schneider Electric et Alstom Grid. D'autres fabricants existent: ZIV en Espagne,
General Electric et SEL aux États-Unis, Toshiba au Japon. D'autres fabricants ont disparu, intégrés
dans d'autres groupes (Reyrolle dans Siemens, Asea et BBC dans ABB, AEG et Enertec-
Schlumberger dans ce qui est devenu Alstom Grid).
Bibliographie
(en) Groupe de travail B5.05, Modern techniques for protectiong, controlling and monitoring
power transformers, CIGRÉ, coll. « brochure 463 », juin 2011
(en) Gerhard Ziegler, Numerical distance protection, principle and applications, Erlangue,
Publicis, 2011 (ISBN 978-3-89578-381-4, lire en ligne (https://books.google.de/books?id=GO_9UYUbTMoC&
printsec=frontcover&dq=distance+protection))
Références
1. « Définition sur Electropédia » (http://www.electropedia.org/iev/iev.nsf/display?openform&ievref
=448-14-01) (consulté le 11 septembre 2013)
2. Cigré 463 2011, p. 11
3. « CAHIER DES CHARGES GENERAL POSTES HTB (Domaine Contrôle Commande) » (http://
clients.rte-france.com/htm/fr/mediatheque/telecharge/reftech/CCG-CC.pdf), sur RTE (consulté
le 11 septembre 2013)
4. (en) Idaho Power, « Introduction to system protection basics » (https://www.eiseverywhere.com/
file_uploads/aaf42a76a5588f69c7a1348d6f77fe0f_Introduction_to_System_Protection-_Protect
ion_Basics.pdf) [PDF], 2012 (consulté le 23 septembre 2013)
5. Ziegler 2011, p. 22
6. (en) « LINE PROTECTION WITH DISTANCE RELAYS » (http://www.gedigitalenergy.com/multili
n/notes/artsci/art14.pdf) (consulté le 16 septembre 2013)
7. « Guide de la protection » (http://www.iufmrese.cict.fr/liste/Doclidie/guide_protectiony-1-.pdf),
sur Schneider (consulté le 18 septembre 2013)
8. (en) « FUNDAMENTALS OF PROTECTIVE RELAYING » (http://www.ece.uidaho.edu/ee/classe
s/ECE526S05/text/Ch4ab.PDF) (consulté le 23 septembre 2013)
9. Ziegler 2011, p. 15
10. (en) « PAC World, hiver 2008 » (http://www.pacw.org/fileadmin/doc/WinterIssue08/history_winte
r08.pdf) (consulté le 11 septembre 2013)
11. (de) Walter Schossig, « Geschichte der Schutztechnik », ETG Mitgliederinformation, VDE, no 2,
juillet 2014, p. 31-36
12. (en) « PAC World, printemps 2008 » (http://www.pacw.org/fileadmin/doc/SpringIssue08/history_
spring08.pdf) (consulté le 16 septembre 2013)
13. (en) « Distance protection » (http://www.fecime.org/referencias/npag/chap11-20-170-191.pdf)
(consulté le 16 septembre 2013)
14.
Traductions
1. « self polarized »
2. « cross polarized »
3. « back-up »