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ISBN 3-8249-0703-8
© by TÜV-Verlag GmbH,
Unternehmensgruppe TÜV Rheinland Berlin Brandenburg, Köln 2002
Production complète: TÜV-Verlag GmbH, Köln
Imprimé en Allemagne 2002
Préface
Les profils creux de construction sont largement utilisés pour de nombreuses applications dans
le domaine de la construction et de la mécanique, où la fatigue constitue un aspect essentiel
dans le calcul et la fabrication. Fondamentalement, les mêmes aspects du calcul à la fatigue et
des principes de dimensionnement s’appliquent pour les profils creux et pour les profils ouverts.
Cependant, les assemblages soudés entre profils creux (par exemple les joints en K) doivent
être considérés différemment, en raison de la répartition des contraintes non uniforme autour de
l’intersection soudée et des contraintes de flexion secondaires exercées dans le joint.
L’objet du présent guide de dimensionnement est de fournir des recommandations de calcul
pour les profils creux de construction soumis à un chargement de fatigue. Principalement, la
théorie appliquée dans cet ouvrage se fonde sur l’approche par contrainte géométrique. Les
résultats les plus récents des recherches menées par le CIDECT et par d’autres organismes de
recherche, particulièrement en ce qui concerne les facteurs de concentration des contraintes,
ont été exploités dans ce guide de dimensionnement.
Ce guide de dimensionnement est le huitième de la série «Construire avec des Profils Creux en
Acier», publiée par le CIDECT :
1. Guide de dimensionnement: assemblages de profils creux circulaires (CHS) sous chargement
statique prédominant
2. Stabilité des structures en profils creux
3. Guide de dimensionnement: assemblages de profils creux rectangulaires (RHS) sous chargement
statique prédominant
4. Guide de dimensionnement: poteaux en profils creux soumis à l’incendie
5. Guide de dimensionnement: poteaux en profils creux de construction remplis de béton sous char-
gement statique et sismique
6. Guide de dimensionnement: utilisation de profils creux de construction dans les applications
mécaniques
7. Guide de dimensionnement: fabrication, assemblage et montage des structures en profils creux
8. Guide de dimensionnement: assemblages soudés de profils creux circulaires et rectangulaires
sous chargement en fatigue
Nous exprimons nos sincères remerciements aux personnes suivantes: Dipl.-Ing. D. Dutta,
Allemagne, Dr.-Ing. D. Grotmann de RWTH Aix-la-Chapelle, Allemagne, Dr.-Ing. S. Herion de
l’Université de Karlsruhe, Allemagne, Prof. Dr.-Ing. F. Mang de l’Université de Karlsruhe,
Allemagne, Prof. Dr. J. A. Packer de l’University de Toronto, Canada, Dr. Ir. E. Panjeh Shahi de
Vekoma, Pays-Bas, Prof. Dr.-Ing. R. S. Puthli de l’Université de Karlsruhe, Allemagne, Dr. Ir.
A. Romeijn de l’Université de Technologie de Delft, Pays-Bas, Prof. Dr.-Ing. G. Sedlacek de
RWTH Aix-la-Chapelle, Allemagne, Dr.-Ing. N. Stranghoner de RWTH Aix-la-Chapelle,
Allemagne, Prof. Dr. Ir. J. Wardenier de l’Université de Technologie de Delft, Pays-Bas, Dr.-Ing.
K. Weynand of RWTH Aix-la-Chapelle, Allemagne, Dr. Ir. A. M. van Wingerde de l’Université de
Technologie de Delft, Pays-Bas, Mr. N. F. Yeomans de British Steel Tubes and Pipes, Royaume-
Uni et Dr. X. L. Zhao de l’Université de Monash, Australie, pour leurs précieux commentaires et
contributions. Enfin, nous exprimons toute notre gratitude aux firmes membres du CIDECT pour
l’aide qu’elles nous ont apportée.
La traduction en français de ce guide a été effectuée par M. Pierre PRIVAT, interprête asser-
menté, et revue par M. Jean MENIGAULT du CRDM, que nous tenons également à remercier.
Reijo Ilvonen
Président de la Commission Technique
CIDECT
5
TABLE DES MATIÈRES
Notation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1. Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.1 Applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.2 Types d’assemblage et de chargement . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . 16
1.3 Estimation de la durée de vie en fatigue .......... .. . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.4 Résistance à la fatigue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.5 Accumulation des dommages provoqués par la fatigue . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1.6 Facteurs de sécurité partiels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . 21
2. Méthode de classification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.2 Catégories de détails . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.3 Etendues de contraintes nominales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.4 Courbes de résistance à la fatigue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.2 Forces exercées sur les éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
3.3 Etendues de contraintes nominales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
3.4 Calculs des SCF (coefficients de concentration des contraintes) . . . . . . . . . . . 28
3.5 Etendues des contraintes géométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
3.6 Courbes de résistance à la fatigue avec correction d’épaisseur . . . . . . . . . . . . 29
6
6.2.2 Réparation simple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
6.2.3 Renforcement des assemblages en T de CHS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
6.2.4 Renforcement des assemblages en T de RHS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
6.2.5 Renforcement des assemblages en K et en N . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
6.2.6 Effet du renforcement de la réparation sur la durée de vie en fatigue . . . . . . . . 59
9. Références . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
Annexe C: Détermination des SCFs par essais et analyse par éléments finis . . .87
C.1 Contrainte géométrique et SCF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87
C.2 Approche expérimentale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
C.3 Analyse par éléments finis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
7
Notation
Définition des paramètres géométriques
i = 1 ou 2 (élément recouvrant)
j = élément recouvert
Recouvrement
8
Abréviations
Notation
A aire
D indice d’accumulation des dommages
L longueur de membrure
Lr distance mesurée depuis le talon de soudure
Mipb moment fléchissant dans le plan
Mopb moment fléchissant hors du plan
N nombre de cycles
Nf nombre de cycles à la ruine
R rapport de contrainte minimale à contrainte maximale
Pax effort axial
Sn étendue de contrainte nominale
Srhs étendue de contrainte géométrique
W0,Wi module de résistance élastique de membrure, de diagonale
b0 largeur de membrure d’un profil creux rectangulaire RHS
d0 diamètre de membrure d’un profil creux circulaire CHS
bi largeur de la diagonale i (profil creux rectangulaire RHS)
di diamètre de la diagonale i (profil creux circulaire CHS)
e excentricité d’assemblage
g longueur d’espacement
g’ g/to
h0 hauteur de membrure d’un profil creux rectangulaire RHS
hi hauteur de diagonale d’un profil creux rectangulaire RHS
m pente dans les courbes S-N
p longueur projetée d’assemblage sur la membrure d’une diagonale recouvrante
dans un assemblage à recouvrement
q longueur de recouvrement
r rayon d’angle extérieur
t0 épaisseur de paroi de membrure
ti épaisseur de paroi de diagonale
longueur de membrure relative (2L/d0 ou 2L/b0)
rapport de largeur ou de diamètre (di/d0 ou bi/b0)
rapport de demi diamètre ou largeur de membrure à l’épaisseur (d0/[2t0] ou b0/[2t0])
Ff facteur de sécurité partiel pour le chargement de fatigue
Mf facteur de sécurité partiel pour la résistance à la fatigue
Ov pourcentage de recouvrement de diagonales (q/p en %)
espacement relatif (g/d0 ou g/b0)
angle entre plans de diagonales dans les assemblages spatiaux
angle aigu entre axes de diagonale et de membrure (dans les assemblages en Y,
X, N, K et KT)
ax contrainte normale provoquée par l’effort axial
ipb contrainte normale provoquée par la flexion dans le plan
opb contrainte normale provoquée par la flexion hors du plan
rapports d’épaisseurs de paroi (ti/t0)
9
Indices
0 membrure
i numéro de diagonale (1, 2, 3, etc.)
ax axial
ipb dans le plan
opb hors du plan
ref diagonale de référence
cov diagonale de transfert
10
1. Introduction
1.1 Applications
Les profils creux de construction, tant circulaires (CHS) que rectangulaires (RHS), sont lar-
gement utilisés dans toutes sortes de structures sous différents types de chargement,
comme il a été montré dans les Guides de Dimensionnement du CIDECT publiés précé-
demment (Wardenier et al [1991], Rondal et al [1991], Packer et al [1992], Twilt et al [1996],
Bergmann et al [1995], Wardenier et al [1995], Dutta et al [1997]). Les Guides de
Dimensionnement publiés par le CIDECT pour les assemblages de profils creux de con-
struction traitaient principalement des assemblages de profils CHS et RHS sous charge-
ment statique [Wardenier et al [1991], Packer et al [1992]).
De nombreuses structures tubulaires sont soumises à un chargement de fatigue. Les Figures 1.1
à 1.11 en montrent quelques exemples typiques. L’objet de ce guide est d’offir des recommanda-
tions de calcul pour les assemblages soudés de profils CHS et RHS sous chargement de fatigue.
11
Figure 1.3 – Grue mobile
12
Figure 1.5 – Plate-formes marines
13
Figure 1.7 – Installation de ski
14
Figure 1.9 – Pont
15
Figure 1.11 – Pylône de communications
16
Tableau 1.1 – Types d’assemblage et de chargement couverts dans ce guide de dimensionne-
ment
18
1.3 Estimation de durée de vie en fatigue
Plusieurs méthodes ont été élaborées pour déterminer la résistance à la fatigue des assem-
blages soudés de profils creux de construction. Elles comprennent:
a) La méthode de la classification
b) La méthode du cisaillement par poinçonnement
c) La méthode par critère de ruine
d) La méthode par résistance statique
e) La méthode de la contrainte géométrique
f) La méthode basée sur la mécanique de la rupture
a) La méthode de la classification est basée sur les détails constructifs de différents types
d’assemblage qui sont classés en diverses catégories de détails possédant à peu près
la même durée de vie en fatigue. Chaque catégorie de détail correspond à une éten-
due de contrainte nominale sous laquelle la ruine d’un assemblage survient après
2 millions de cycles. Cette méthode est décrite en détail dans le Chapitre 2. La métho-
de par classification a été adopté par de nombreuses normes (EC3 [1992], SAA [1990],
JSSC [1995], AISC [1993], CSA [1994]).
c) La méthode par critère de ruine donne des diagrammes montrant les étendues de con-
trainte nominale ou les contraintes maximales à 2 millions de cycles par rapport à la
géométrie de l’assemblage et aux paramètres de chargement. L’élément critique d’un
19
assemblage peut être déterminé au moyen de ces diagrammes. Cette méthode n’est
applicable qu’à certains types d’assemblage avec un domaine de validité limité. On
peut trouver davantage de détails sur cette méthode dans Mang et Bucak (1982).
f) La méthode basée sur la mécanique de rupture peut être utilisée pour estimer la durée
de vie de propagation des fissures par fatigue d’un élément de structure présentant
des défauts similaires à des fissures. Elle a été principalement appliquée à des
assemblages simples soudés (Fisher et al [1970], Gurney [1979], Bell et al [1989],
Swanmidas et al [1989], Maddox [1991], Sedlacek et al [1992], Nguyen et Wahab
[1995], Mori et al [1997], Mashiri et al [1998]). Cette méthode exige une capacité de cal-
cul beaucoup plus élevée ainsi que des logiciels plus sophistiqués pour prévoir la
durée de vie en fatigue des assemblages tubulaires soudés (Sedlacek et al [1998]).
20
Pour un chargement d’amplitude variable, les étendues de contrainte situées sous la
Limite de Coupure à N = 108 (Figures 2.1, 2.2 et 3.1) ne contribuent pas à l’endommage-
ment en fatigue.
D= ni/Ni
L’endommagement en fatigue admissible (D) pour les structures situées dans un environ-
nement non-aggressif est en général pris égal à 1.0, si la présence initiale de fissures de
fatigue et la possibilité d’inspection sont pris en compte par des facteurs de sécurité par-
tiels.
Dans les codes de calcul aux états limites, il est nécessaire de prendre en compte pour le
calcul des facteurs de sécurité partiels pour le chargement de fatigue (Ff) et pour la résis-
tance à la fatigue (Mf). Par exemple, l’Eurocode 3: Section 9.3 (EC3 [1992)) recommande
de prendre Ff = 1.0 et de prendre Mf, qui dépend à la fois des conséquences de ruine
et de la procédure d’inspection, égal aux valeurs indiquées dans le Tableau 1.2. Pour un
élément redondant, la ruine d’un assemblage n’entraîne pas la ruine de la structure.
Tableau 1.2 – Facteur de sécurité partiel Mf pour la résistance en fatigue selon l’Eurocode 3
Inspection et accès Elément redondant Elément non redondant
21
2. Méthode de classification
2.1 Généralités
La méthode de classification est basée sur les détails constructifs pour différents types
d'assemblages qui sont classés en diverses catégories de details. Chaque catégorie de
detail correspond à une étendue de contrainte nominale pour laquelle la ruine d'un assem-
blage survient après 2 millions de cycles. Cette classification est dérivée d'une analyse de
résultats d'essais appropriés, en prenant en compte le rapport d'épaisseurs membrure/dia-
gonale (to/t1) et en utilisant une limite inférieure. Dans cette méthode, les effets d'autres
paramètres ainsi que les effets de l'épaisseur sont combinés dans une certaine mesure
(Noordhoek et al [1980], Wardenier [1982]).
Cette méthode est simple à utiliser. Les procédures de calcul peuvent être résumées ainsi:
Les catégories de détails pour la méthode de classification sont données dans l'Annexe B
tant pour les fixations que pour les assemblages de poutres à treillis. Elles sont également
données dans l'Eurocode 3 (EC3 [1992]).
Les détails constructifs accompagnés des descriptions et des catégories de détail corres-
pondantes sont donnés dans les tableaux de l'Annexe B. Il convient de noter que la flèche
figurant dans le détail constructif indique le sens de l'étendue de contrainte appliquée tan-
dis que la courbe épaisse perpendiculaire à la flèche indique la fissuration de fatigue. Pour
les assemblages de poutres à treillis, le rapport d'épaisseurs (to/t1) a une grande influen-
ce sur la catégorie de détail.
Pour le calcul à la fatigue, il faut déterminer les étendues de contraintes nominales appli-
quées sur les éléments constructifs. Ceci peut être fait facilement pour les fixations. Pour les
poutres à treillis et tous les systèmes de fermes triangulés (tant plans que spatiaux) les efforts
axiaux ainsi que les moments fléchissants exercés dans les éléments peuvent être déter-
22
minés au moyen d'une méthode d'analyse structurale en prenant pour hypothèse une mem-
brure continue et des diagonales à extrémités articulées. Ceci génère des efforts axiaux dans
les diagonales, ainsi que des efforts axiaux et des moments fléchissants dans la membrure.
L'étendue de contrainte nominale dans les diagonales peut être obtenue par F1/A1 où F1
représente l'effort axial dans la diagonale et A1 l'aire de section transversale de la diagona-
le. L'étendue de contrainte nominale dans la membrure peut être déterminée au moyen de
Fo/Ao + Mo/Wo où Fo représente l’effort axial dans la membrure, Ao l’aire de section trans-
versale de la membrure, Mo le moment fléchissant dans la membrure et Wo le module de
résistance élastique de la membrure. Pour les assemblages de poutres à treillis, il existe des
moments fléchissants secondaires en raison des excentricités de chargement des éléments
et de la flexibilité des assemblages (Romeijn et al [1997], Herion et Puthli [1998]).
Conformément à l’Eurocode 3 (EC3 [1992]), il convient de multiplier les étendues de con-
traintes nominales par certains facteurs afin de prendre en compte les effets des moments
fléchissants secondaires. Ces facteurs d’amplification sont donnés dans le Tableau 2.1 pour
les assemblages de CHS et dans le Tableau 2.2 pour les assemblages de RHS.
Tableau 2.1 – Facteurs d’amplification pour la prise en compte des moments fléchissants
secondaires dans les assemblages de CHS dans les poutres à treillis
Assemblages à K – 1,3
espacement N 1,8 1,4
1,5
Assemblages à K – 1,2
recouvrement N 1,65 1,25
Tableau 2.2 – Facteurs d’amplification pour la prise en compte des moments fléchissants se-
condaires dans les assemblages de RHS dans les poutres à treillis
Assemblages à K – 1,5
espacement N 2,2 1,6
1,5
Assemblages à K – 1,3
recouvrement N 2,0 1,4
23
24 1000 Spannungsschwingbreite
Etendue de contrainte nominale Sn (N/mm2)
Sn (N/mm≤)
1000 Spannungsschwingbreite
Etendue Sn2)(N/mm2)
Sn (N/mm
de contrainte nominale
Limite de fatigue à
amplitude constante
Dauerfestigkeit
14
0 1
60 Catégorie de détail
11 Kerbfall
2 1
90 2 5
1 10
71 0
100 80 100
m 56 Limite de coupure 90
Schwellenwert der
63 Ermüdungsfestigkeit
45 1
m=3 50 71
36 56 Limite de coupure
Schwellenwert der
50 40 50 m=5 Ermüdungsfestigkeit
45 50
36
m=5
10 10
104 5 105 5 106 2 5 107 5 108 104 5 105 5 106 2 5 107 5 108
Nombre de cycles
Anzahl der à la ruine NNf
Spannungsspiele Anzahlde
Nombre der Spannungsspiele
cycles à la ruine Nf Nf
f
Figure 2.1 – Courbes de résistance à la fatigue pour les fixations sous Figure 2.2 – Courbes de résistance à la fatigue pour les assemblages tubu-
étendues de contraintes normales laires des poutres en treillis selon la méthode de classification
Dans la Figure 2.1, il convient d’accorder une attention particulière à trois valeurs impor-
tantes, c’est-à-dire la Catégorie de Détail, la Limite de Fatigue en Amplitude Constante et
la Limite de Coupure, comme expliqué dans la Section 1.5. Un résumé de ces valeurs est
donné dans le Tableau 2.3. Dans la Figure 2.1, toutes les courbes Sn–Nf ont une pente de
m = 3 lorsque Nf est inférieur à 5 · 106 et une pente de m = 5 lorsque Nf est situé entre
5 · 106 et 108. Dans la Figure 2.2, on utilise une pente unique de m = 5. Les Limites de
Coupure de la Figure 2.2 sont données dans le Tableau 2.4.
Tableau 2.3 – Limite de Fatigue en Amplitude Constante et Limite de Coupure pour les Fixations
25
3. Méthode par contraintes géométriques
3.1 Généralités
Dans les assemblages tubulaires soudés, la rigidité sur le périmètre de l’intersection n’est
pas uniforme, et ceci entraîne une répartition des contraintes géométriques non uniforme.
La Figure 3.1 en donne un exemple.
σ maximale σσnominale
nom, Strebe
dans la diagonale Figure 3.1 – Répartition des contraintes géométri-
dans laσmembrure
max, Gurt
σmσmaximale
max,laStrebe
dans diagonale
ques dans un assemblage en X de CHS soumis à
une charge axiale
σσnominale
nom, Strebe
dans la diagonale
L’approche par contrainte géométrique met en relation la durée de vie en fatigue d’un
assemblage et la contrainte appelée contrainte géométrique exercée au niveau de l’as-
semblage plutôt que la contrainte nominale. Elle prend directement en compte la réparti-
tion non uniforme des contraintes sur le périmètre de l’assemblage. L’étendue de con-
trainte géométrique inclut les influences de la géométrie et du type de la charge mais
exclut les effets liés à la fabrication comme la configuration de la soudure (plane, convexe,
concave) et la condition locale du pied de cordon (rayon de raccordement, caniveau, etc.).
La contrainte géométrique est la contrainte géométrique maximale exercée dans l’as-
semblage aux emplacements où les fissures apparaissent habituellement. Dans le cas
d’assemblages soudés, il s’agit en général du pied de cordon de soudure. L’Annexe C
donne de plus amples informations sur la notion de contrainte géométrique.
Les procédures de calcul peuvent être résumées ainsi:
1. Détermination des efforts axiaux et des moments fléchissants dans la membrure et les
diagonales au moyen d’une méthode d’analyse structurale comme indiqué dans la
Section 3.2.
2. Déterminer les étendues de contraintes nominales (Sn ou n) comme décrit en détail
dans la Section 3.3.
3. Déterminer les Coefficients de Concentration des Contraintes (SCFs) comme décrit
dans la Section 3.4
4. Déterminer les étendues de contraintes géométriques (Srhs) comme décrit dans la
Section 3.5
5. Déterminer le nombre de cycles de charge admissible pour une étendue de contrainte
géométrique donnée au niveau d’un assemblage spécifique à partir d’une courbe de
résistance en fatigue donnée dans la Section 3.6
Cette méthode peut être appliquée aux types d’assemblages et de chargements résumés
dans le Tableau 1.1.
26
3.2.1 Modélisation par éléments finis spatiale sophistiquée, où l’on utilise des éléments de
plaque, de coque et massifs au niveau des assemblages (méthode appropriée pour les
analystes expérimentés), ou
3.2.2 Analyse de structure simplifiée utilisant une analyse d’ossature pour treillis triangulés
ou poutres en treillis. Les efforts axiaux ainsi que les moments fléchissants exercés dans
les éléments peuvent être déterminés au moyen d’une analyse de structure supposant une
membrure continue et des diagonales à extrémités articulées (cf. Figure 3.2). Ceci provo-
que des efforts axiaux dans les diagonales, ainsi que des efforts axiaux et des moments
fléchissants dans la membrure. Cette hypothèse de modélisation est particuliérement
adaptée au déplacement des charges sur la longueur des éléments de membrure dans les
structures telles que les grues et les ponts.
3.2.3 Analyse d’ossature rigide pour des poutres de type Vierendeel planes ou spatiales
Condition nodale pour la
plupart des assemblages
à recouvrement
Eléments
Articulation
extrêmement rigides
• Détermination des SCFs par essais ou par simulation FE comme décrit dans l’Annexe C
• Détermination des SCFs au moyen de formules paramétriques détaillées
• Détermination des SCFs par diagrammes ou formules paramétriques simplifiées
Ce guide de dimensionnement utilise principalement les diagrammes ou les formules
paramétriques simplifiées pour le calcul des SCFs comme indiqué dans les Chapitres 4 et 5.
Pour les formules paramétriques détaillées, il est fait référence aux publications originales.
Si l’analyse a été effectuée selon l’approche donnée dans le paragraphe 3.2.1, les SCF peu-
vent être déterminés à partir de l’analyse ou selon le Chapitre 4 (pour les assemblages de
CHS) ou le Chapitre 5 (pour les assemblages de RHS). Si l’analyse a été effectuée selon l’ap-
proche du paragraphe 3.2.2 ou du paragraphe 3.2.3, les SCFs peuvent être calculés selon
les Chapitres 4 ou 5.
28
Srhs = SCFaxial-force-in-brace · Sr, axial-force-in-brace + SCFipb-in-brace · Sr, ipb-in-brace
+SCFopb-in-brace · Sr, opb-in-brace
• Pour les assemblages en XX de CHS pour lesquels on ne dispose pas encore de MCFs
(coefficient de correction spatiale):
Srhs = SCFaxial-force-in-REF-brace · Sr, axial-force-REF-in-brace + SCFipb-in-REF-brace · Sr, ipb-in-REF-brace
+SCFopb-in-REF-brace · Sr, opb-in-REF-brace + SCFaxial-force-in-COV-brace · Sr, axial-force-in-COV-brace
+ SCFopb-in-COV-brace · Sr, opb-in-COV-brace
Pour les assemblages spatiaux, la charge exercée dans un plan de diagonales donné peut
affecter l’étendue de contrainte géométrique dans un autre plan de diagonales. Ce phéno-
mène appelé effet de transfert est discuté dans les Sections 4.4 et 4.5.
29
Tableau 3.1 – Equations des courbes Srhs–Nf pour les assemblages de CHS (4 mm ≤ t ≤ 50 mm)
et les assemblages de RHS (4 mm ≤ t ≤ 16 mm)
pour 103 < Nf < 5 · 106 log(Srhs) = 1 · (12,476 – log(Nf)) + 0,06 · log(Nf) · log 16
3 t
12,476 – 3 · log(Srhs)
ou log(Nf) =
1 – 0,18 · log 16
t
pour 5 · 106 < Nf < 108 log(Srhs) = 1 · (16,327 – log(Nf)) + 0,402 · log 16
5 t
(amplitude variable
uniquement) ou log(Nf) = 16,327 – 5 · log(Srhs) + 2,01 · log 16
t
1000
Schwingbreite der lokalen Bezugsspannungen (N/mm2), Srhs
Etendue de contrainte géométrique (N/mm2) Srhs
100
t = 4 mm
t = 5 mm
t = 8 mm
t = 12 mm
t = 16 mm
t = 25 mm
t = 32 mm
t = 50 mm
10
103 104 105 106 107 108 109
Nombre de cycles à la ruine (Nf)
Anzahl der Spannungsspiele Nf
Figure 3.3 – Courbes de résistance à la fatigue pour les assemblages de CHS (4 mm ≤ t ≤ 50 mm) et
les assemblages de RHS (4 mm ≤ t ≤ 16 mm) selon la méthode des contraintes géométriques
Tableau 3.2 – Limite de Fatigue en Amplitude Constante et Limite de Coupure de la
Figure 3.3
Limite de Fatigue en Limite de Coupure
Type de Profil Epaisseur
Amplitude Constante (N/mm2)
(mm) (N/mm2)
4 147 81
CHS 5 134 74
& 8 111 61
RHS 12 95 52
16 84 46
25 71 39
CHS 32 64 35
50 53 29
30
4. Calculs du SCF pour les assemblages de CHS
Les calculs du SCF pour les assemblages de CHS sont décrits dans le présent chapitre.
Un résumé est donné dans le Tableau 4.1 où l’on trouvera les Tableaux et Figures appro-
priés. Il est recommandé de prendre au minimum un SCF = 2.0 comme expliqué dans
l’Annexe C.1, sauf pour les SCFs spécifiés comme négligeables dans l’Annexe D.
Tableau 4.1 – Résumé du calcul des SCFs pour les assemblages de CHS
Définition de l’assemblage
Un assemblage plan en T ou en Y de CHS est illustré dans la Figure 4.1 où sont définis les
paramètres géométriques (, , , et ) ainsi que les points remarquables (point d’arçon
et point de quartier).
d1
t1 d1
γ=
d0
β=
d0 2t0
t1 2L
τ= α=
t0 θ t0 d0
Talon d’arçon
Kronenrückseite
Quartier
Sattel
Pied d’arçon
d0 Kronenvorderseite
L
Figure 4.1 – Assemblage plan en T ou en Y de CHS
31
Aperçu des paramètres
Les SCFs pour des configurations d’assemblage limitées sont illustrés graphiquement
dans les Figures 4.2 à 4.4 pour les assemblages en T de CHS sous charge axiale, flexion
dans le plan et chargement hors du plan respectivement. On peut en tirer les conclusions
suivantes pour la membrure et les diagonales:
Il convient de noter que dans le cas de ≥ 0,95 on utilise des SCFs pour = 0,95.
Quartier de diagonale
Strebensattel Arçon de diagonale
Figure 4.2 – SCFs pour les assemblages en T de CHS sous chargement axial (α = 12 et C = 0,7)
32
Arçon de membrure Arçon de diagonale
Figure 4.3 – SCFs pour les assemblages en T de CHS sous moment fléchissant dans le plan (α = 12)
Figure 4.4 – SCFs pour les assemblages en T de CHS sous moment fléchissant hors du plan (α = 12)
33
Diagrammes et formules détaillées
Les diagrammes des Figures 4.2 à 4.4 peuvent être utilisées pour obtenir une estimation
rapide des SCFs. Les équations de SCF pour tous les points remarquables (quartier de
membrure, arçon de membrure, quartier de diagonale et arçon de diagonale) des assem-
blages en T et en Y sous charge axiale, flexion dans le plan et flexion hors du plan sont
données dans l’Annexe D.1 avec le domaine de validité indiqué ci-dessous.
0,2 ≤ ≤ 1,0
8,0 ≤ ≤ 32
0,2 ≤ ≤ 1,0
4 ≤ ≤ 40
30° ≤ ≤ 90°
Définition de l’assemblage
Un assemblage plan en X de CHS est illustré dans la Figure 4.5 où sont définis les paramè-
tres géométriques (, , , et ) ainsi que les points remarquables (arçon et quartier).
d1
t1 dd
11 dd00
β == γ ==
dd
00
2t0 0
2t
t 2L
= t11 = 2L
τ = t0 α = d0
t0 θ t0 d0
Talon d’arçon
Kronenrückseite
Quartier
Sattel
d0 Pied d’arçon
Kronenvorderseite
On peut voir que le SCF est fonction de , , et . Lorsque α est inférieur à 12, on utili-
se un coefficient correcteur pour membrure courte afin de tenir compte de la réduction des
déformations et des contraintes dans les membrures courtes.
34
Aperçu des paramètres
Les SCFs pour certaines configurations d’assemblage sont illustrés graphiquement dans
les Figures 4.6 à 4.8 pour les assemblages en X de CHS sous charge axiale, flexion dans
le plan et chargement hors du plan respectivement. Des conclusions similaires au cas des
assemblages en T et en Y illustrés dans la Section 4.1 peuvent être tirées. Il convient de
noter que dans le cas de 0,95, on utilise les SCFs pour = 0,95.
0,2 ≤ ≤ 1,0
15 ≤ 2 ≤ 64
0,2 ≤ ≤ 1,0
4 ≤ ≤ 40
30° ≤ ≤ 90°
Figure 4.6 – SCFs pour les assemblages en X de CHS sous chargement axial ( = 12 et C = 1)
35
Quartier de membrure Quartier de diagonale
Figure 4.7 – SCFs pour les assemblages en X de CHS sous moment fléchissant dans le plan ( = 12)
Figure 4.8 – SCFs pour les assemblages en X de CHS sous moment fléchissant hors du plan ( = 12)
36
4.3 Assemblages plans en K à espacement
Définition de l’assemblage
Un assemblage plan en K de CHS à espacement est illustré dans la Figure 4.9 ou sont défi-
nis les paramètres géométriques ainsi que les points remarquables (1 à 4). En général,
pour les membrures et pour une charge équilibrée, le point sensible se situe soit au niveau
du pied d’arçon (point 1) soit au niveau du quartier de membrure (point 2). Pour les diago-
nales, les points sensibles varient en fonction des paramètres de l’assemblage, mais en
général, ils se situent au niveau du talon de l’arçon de diagonale (point 3) et du quartier de
diagonale (point 4).
d1 d d0
= 1 =
d0 2t0
t
= 1
t1 t0
Diagonale
Bezugsstrebe Diagonale Strebe
mitwirkende
de référence de transfert
t0 θ 3 4
θ
1
2
d0
Les conclusions suivantes peuvent être tirées des diagrammes de l’Annexe D.3:
• Pour une charge axiale équilibrée, le SCF décroît à mesure que la valeur de diminue
• Pour une charge axiale équilibrée, le SCF décroît à mesure que la valeur de augmente
• Pour une charge sur membrure, le SCF décroît à mesure que la valeur de augmente
37
Diagrammes et formules détaillées
Les équations de calcul du SCF pour la membrure et les diagonales d’assemblages en K
de CHS à espacement soumis à une charge sur membrure et à une charge axiale équilibrée
sont données dans l’Annexe D.3 avec le domaine de validité ci-dessous.
Absence d’excentricité
Diagonales égales
0,3 ≤ ≤ 0,6
12 ≤ ≤ 30
0,25 ≤ ≤ 1,0
30° ≤ ≤ 60°
Définition de l’assemblage
Un assemblage spatial en XX de CHS est illustré dans la Figure 4.10 où sont définis les
paramètres géométriques ainsi que les points remarquables. Dans ce type d’assemblage,
quatre points sont considérés comme critiques, à savoir:
point 1: arçon de membrure
point 2: quartier de membrure
point 3: arçon de diagonale dans la diagonale de référence
point 4: quartier de diagonale dans la diagonale de référence
d1
Diagonale
Bezugsstrebe
de référence
d d
t1 θ Membrure = 1 = 0
Gurt d0 2t0
φ
t
= 1
3 4 2 t0
1
t0
Diagonale de transfert
mitwirkende Stre
d0
38
Comme pour les assemblages plans en K, l’objet de ce Guide est de proposer des équa-
tions simplifiées et/ou des diagrammes pour la prévision des SCFs dans les assemblages
spatiaux en XX. La forme générale des SCFs pour tous les types de chargement peut être
exprimée ainsi:
· o · 0,5
1 2 1 2
SCF = SCF = 12 · SCF
o o o
Les valeurs des exposants ( 1 et 2) ainsi que du SCFo sont données dans l’Annexe D.4.
Les effets spatiaux (appelés aussi effets de transfert) ne sont pris en compte qu’au niveau
des points de quartier pour le chargement axial ou pour la flexion hors du plan. La flexion
dans le plan n’introduit aucun phénomène spatial.
Les effets du chargement sur la membrure sont concentrés uniquement sur les points
d’arçon de la membrure.
Absence d’excentricité
Diagonales égales
0 ,3 ≤ ≤ 0,60
15 ≤ 2 ≤ 64
0,25 ≤ ≤ 1,0
= 90°
= 90°
= – 2 arcsin () ≥ 16.2°
39
1. chargement axial équilibré sur les diagonales uniquement
2. chargement de la membrure (axial et flexion) uniquement
d1
t1
Plan de
Bezugs-
référence = d1 = d0
ebene d0 2t0
Quartier
Äußerer
éloigné Quartier Sattel
innerer proche θ t 4 5
θ
Sattel 6 5 0
t
3
φ
2 2 1 Pied d’arçon
Kronenvorderseite = 1
d0 t0
Plan de
mitwirkende
transfert
Ebene
La condition de chargement axial équilibré sur les diagonales est définie dans la Figure 4.12.
Les diagonales de l’assemblage peuvent être considérées soit comme des diagonales situées
dans un plan de référence soit comme des diagonales situées dans un plan de transfert. Les
charges dans ces deux plans peuvent être différentes et sont mises en relation entre elles par
un coefficient m.
P mP
–1 chargement anti-symétrique
mP
P
Figure 4.12 – Condition de chargement axial équilibré dans les assemblages spatiaux en KK de CHS
Les SCFs pour les assemblages spatiaux en KK de CHS peuvent être déterminés au
moyen des SCFs utilisés pour les assemblages plans en K de CHS (SCFK) avec deux coef-
ficients correcteurs (fgeom et fload) prenant en compte les effets de la géométrie et du char-
gement (Dijkstra et al [1996] et Karamanos et al [1997]. La forme générale est la suivante:
Le produit des deux facteurs (fgeom et fload) varie de 1,0 à 1,25 selon les paramètres
géométriques et les conditions de charges. On adopte un coefficient unique appelé
Coefficient de Correction Spatiale (MCF) pour des raisons de simplicité (van Wingerde et
al [1998b]). La forme générale est la suivante:
40
Les valeurs de MCF pour ( = 180° sont égales à 1,0 pour toutes les valeurs de m. Les valeurs
de MCF pour 90° sont données dans le Tableau 4.2. L’interpolation est autorisée pour m
entre 0 et –1, et pour entre 90° et 180°.
Tableau 4.2 – Coefficients de Correction Spatiale (MCFs) à appliquer aux SCFs pour les assem-
blages en KK de CHS à espacement ( 90°)
Pour un chargement axial équilibré sur les diagonales, les effets spatiaux ne sont pris en
compte que pour le cas de charge anti-symétrique (m = –1). Pour un chargement sur la mem-
brure, une correction spatiale est inutile.
Absence d’excentricité
Diagonales égales
0,3 ≤ ≤ cos ()
24 ≤ 2 ≤ 48
0,25 ≤ ≤ 1,0
30° ≤ ≤ 60°
60° ≤ ≤ 180°
41
5. Calculs du SCF pour les assemblages de RHS
Les calculs du SCF pour les assemblages de RHS sont décrits dans le présent chapitre. Un
résumé est donné dans le Tableau 5.1 où l’on trouvera les Tableaux et Figures appropriés.
Il est recommandé de prendre au minimum un SCF = 2.0 comme expliqué dans l’Annexe
C.1, sauf pour les SCFs spécifiés comme négligeables dans l’Annexe E. Les SCFs donnés
dans cette section sont valables pour les diagonales en profils creux carrés et les mem-
brures en profils creux rectangulaires possédant un rapport ho/bo situé entre 0,75 et 1,5.
Tableau 5.1 Résumé des calculs du SCF pour les assemblages de RHS
Définition de l’assemblage
Un assemblage plan en T de RHS est illustré dans la Figure 5.1 où sont définis les paramè-
tres géométriques ainsi que les points remarquables (lignes de mesure A à E).
t1
b1
b b
= 1 = 0
Diagonale
Strebe b0 2t0
t
E A B = t1
0
D C
t0 45°
Gurt
Membrure
b0
SCF = a (2)e h
42
Aperçu des paramètres
A titre indicatif, les coefficients de concentration des contraintes sont donnés dans les Figures 5.2
à 5.4 pour certaines configurations d’assemblage. Les observations suivantes peuvent être faites:
• Les SCFs les plus élevés se trouvent en général dans la membrure (pour = 1) aux points
B et C
• On trouve les SCFs les plus élevés pour des rapports moyens
• Plus le rapport 2 est faible, plus le SCF est faible
• Plus le rapport est faible, plus le SCF dans la membrure est faible, tandis qu’il a moins
d’influence pour la diagonale
2γ = 12,5 2γ = 16 2γ = 25
τ = 0,5
τ = 1,0
16 32
12 24
8 16
SCF
SCF
4 8
0 0
0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0
β β
Lignes
LinienAAetund
E (pour alle τ) )
E (fürtout Ligne
LinieBB
32 20
16
24
12
16
SCF
SCF
8
4
0 0
0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0
β β
Ligne
Linie CC Ligne
Linie D
D
Figure 5.2 – SCFs pour les assemblages en T et en X de profils creux carrés chargés par un effort axial
sur la diagonale
43
2γ = 12,5 2γ = 16 2γ = 25
τ =0,5
τ =1,0
16 20
12 16
12
8
SCF
SCF
8
4
4
0 0
0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0
β β
LinienAAet
Lignes und alle τ )
E (für tout
E (pour Ligne
Linie BB
20 20
16 16
12 12
8 8
SCF
SCF
4 4
0 0
0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0
β β
Linie CC
Ligne Ligne
Linie D
D
Figure 5.3 – SCFs pour les assemblages en T et en X de profils creux carrés chargés par un moment
fléchissant dans le plan sur la diagonale
0,35 ≤ ≤ 1,0
12,5 ≤ 2 ≤ 25,0
0,25 ≤ ≤ 1,0
Il convient d’accorder une attention particulière aux notes suivantes lorsque l’on utilise les
formules de calcul du SCF:
44
• Pour les assemblages en X de RHS selon des angles différents de 90º, les SCFs peu-
vent être déterminés au moyen des SCFs pour les assemblages en X de RHS à 90°
avec certains facteurs de correction (Packer et Wardenier [1998]), soit:
Pour les lignes B, C et D sur la membrure, SCF = 1,2 · SCF = 90° · sin2
Pour les lignes A et E sur la diagonale, SCF = 1,2 · SCF = 90° · sin
Les deux formules ci-dessus sont valables pour 40° 80°.
2γ = 12,5 2γ = 16 2γ = 25
τ =0,5
τ =1,0
4
SCF
0
0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0
Ligne β
Linie C C
4
SCF
0
0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0
Ligne D β
Linie D
Figure 5.4 – SCFs pour les assemblages en T et en X de profils creux carrés chargés par un effort axial
ou un moment fléchissant dans le plan sur la membrure
45
5.2 Assemblages plans en K à espacement
Définition de l’assemblage
Un assemblage plan en K de RHS à espacement est illustré dans la Figure 5.5 où sont défi-
nis les points remarquables (lignes A à E).
Diagonale 11
Strebe
A ED
Diagonale
Strebe 2
2 A B
C
Talon
Rückseite
E
B
E D C
A C
E
A B Pied
Vorderseite
B
D C
Talon
Rückseite
Membrure
Gurt
Pour un chargement axial équilibré, la forme générale des SCFs peut être exprimée ainsi
(Puthli et Herion [1996]):
La valeur de référence SCFo est le SCF pour 2 = 24 et = 0,5. Pour d’autres valeurs de
2 et il convient d’appliquer un coefficient correcteur f(2, ) à SCFo.
Pour une charge axiale sur la membrure, il suffit de prendre en compte uniquement le SCF
dans la membrure. La formule de calcul du SCF est la suivant:
• Les SCFs les plus élevés se trouvent aux alentours des rapports moyens
• Pour la membrure, le SCF décroît à mesure que 2 diminue, et le SCF diminue avec
• Pour la membrure, le SCF diminue avec 2, et le SCF décroît à mesure que augmente
46
Diagrammes et formules détaillées
Des expressions détaillées de SCF = f( , 2, , , g’) sont données dans l’Annexe E.2 avec
le domaine de validité ci-dessous.
0,35 ≤ ≤ 1,0
10 ≤ 2 ≤ 35
0,25 ≤ ≤ 1,0
30° ≤ ≤ 60°
2 ≤ g’
–0,55 ≤ e/ho ≤ 0,25
Des diagrammes pour la valeur de référence SCFo et le coefficient correcteur f(2, ) sont
également donnés dans l’Annexe E.2. Le SCFo de la membrure est tracé en fonction de ,
avec différentes lignes pour = 30°, 45° et 60°, dans différents diagrammes pour g’ = 1,2,4
et 8. Pour la diagonale, un seul diagramme contenant le SCFo en fonction de pour =
30°, 45° et 60° est suffisant, étant donné que l’espacement n’a qu’une très faible influence
sur le SCF maximum de la diagonale. Une interpolation est autorisée entre les lignes pour
d’autres angles et entre les diagrammes pour d’autres espacements.
Définition de l’assemblage
Un assemblage plan en K de RHS à recouvrement est illustré dans la Figure 5.6 où sont
définis les points remarquables (lignes A à E).
Diagonale
Strebe 1 1
Strebe 2
Diagonale
A ED
E E A C
B Talon
Rückseite
A
E
A
B
Pied
Vorderseite
D C
Rückseite
Talon
Membrure
Gurt
Les formules de calcul du SCF pour ce type d’assemblage ont été dérivées par van
Wingerde et al (1996), qui donnent environ 60 formules. Ces formules donnent des valeurs
de SCF pour les points remarquables (lignes A à E) indiqués dans la Figure 5.6. Des for-
mules simplifiées sont données par van Wingerde et al (1997a, 1997b), avec un nombre de
formules réduit à trois. Les formules simplifiées correspondent au SCF maximum dans la
membrure et la diagonale, et donnent des résultats plus sécuritaires.
Pour un chargement axial équilibré, la forme générale des SCFs peut être exprimée ainsi:
47
SCF = f(, 2, , , Ov) = SCFo (, , Ov) · f(2, )
La valeur de référence SCFo est le SCF pour 2 = 24 et = 0,5. Pour d’autres valeurs de
2 et il convient d’appliquer un coefficient correcteur f(2, ) à SCFo.
Pour une charge axiale sur la membrure, il suffit de prendre en compte uniquement le SCF
dans la membrure. La formule de calcul du SCF est la suivante:
• Les SCFs les plus élevés se trouvent aux alentours des rapports moyens pour les
assemblages en K de RHS avec un recouvrement de 50%
• Pour la membrure, le SCF diminue avec 2, et le SCF diminue avec
• Pour la diagonale, le SCF diminue avec 2, et le SCF décroît à mesure que augmente
• Les SCFs des assemblages en K à recouvrement sont en général plus faibles que ceux
des assemblages en K à espacement
Diagonales égales
0,35 ≤ ≤ 1,0
10 ≤ 2 ≤ 35
0,25 ≤ ≤ 1,0
30° ≤ ≤ 60°
50% ≤ Ov ≤ 100%
–0,55 ≤ e/h0 ≤ 0,25
Des diagrammes pour la valeur de référence SCFo et le coefficient correcteur f(2, ) sont
également donnés dans l’Annexe E.3. Les diagrammes pour SCFo donnent le SCF en fon-
ction de , avec différentes lignes pour = 30°, 45°, 60°, dans des diagrammes pour des
recouvrements de 50%, 75% et 100%. Une interpolation est autorisée entre les lignes
pour d’autres angles et entre les diagrammes pour d’autres recouvrements.
Définition de l’assemblage
Un assemblage spatial en KK de RHS est illustré dans la Figure 5.7 où sont définis les
paramètres géométriques.
Les valeurs de MCF pour f 90° sont données dans le Tableau 5.2 où le terme «m» a la
48
même définition que celle utilisée pour les assemblages spatiaux en KK de CHS indiqués
dans la Figure 4.12. Les valeurs de MCF pour = 180° sont de 1,0 pour toutes les valeurs
de m. Une interpolation est autorisée pour m entre 0 et –1, et pour entre 90° et 180°.
θ
g
b1 b1
φ
β = b1 / b0
t1 τ = t1 / t0
2γ = b0 / t0
t0 g` = g / t0
φ = 90°
b0 b0
Tableau 5.2 Coefficients de Correction Spatiale des SCFs pour les assemblages en KK de RHS
à espacement ( ≤ 90°)
Pour une charge axiale équilibrée sur la diagonale, les effets spatiaux ne sont pris en compte
que pour le cas de charge anti-symétrique (m = –1). Pour le chargement sur la membrure, une
correction spatiale est inutile.
Diagonales égales
0,25 ≤ ≤ 0,60
12,5 ≤ 2 ≤ 25
0,5 ≤ ≤ 1,0
30° ≤ ≤ 60°
2 ≤ g’
–0,55 ≤ e/h0 ≤ 0,25
60° ≤ ≤ 180°
49
6. Calcul des détails pour la fatigue et le renforcement
Le principe selon lequel un bon dimensionnement et une bonne fabrication peuvent rédui-
re considérablement le coût total d’une structure s’applique aussi bien aux structures en
profils creux qu’à celles fabriquées avec d’autres profils. Ceci est particulièrement vrai
pour les structures soumises à la fatigue, ou un mauvais dimensionnement ainsi qu’une
fabrication et un soudage imparfaits peuvent entraîner des dommages en fatigue bien plus
considérables que prévu.
On obtient un calcul en fatigue optimal lorsque les SCFs sont aussi faibles que possible.
Compte tenu de l’influence de tous les paramètres mentionnés dans les Chapitres 4 et 5,
on peut donner les directives suivantes:
• Eviter les rapports moyens; les rapports proches de 1.0 donnent les SCFs les plus
faibles
• Diminuer autant que possible l’épaisseur de paroi des diagonales par rapport à celle
de la membrure (c’est-à-dire obtenir un rapport faible)
• Choisir des membrures à épaisseur de paroi relativement forte (c’est-à-dire obtenir un
rapport 2 faible)
• Choisir des assemblages en K à recouvrement plutôt que des assemblages en K à
espacement
• Choisir des soudures à pleine pénétration (en U) plutôt que des soudures d’angle
Les détails, séquences, procédures de soudage, etc. ne sont pas donnés dans ce guide
de dimensionnement, étant donné qu’ils ont déjà été longuement décrits dans les deux
guides de dimensionnement CIDECT N° 6 et 7 (Wardenier et al [1995], Dutta et al [1997])
publiés précédemment. Toutefois, pour la commodité, les Figures 6.1 et 6.2 montrent des
détails de soudures typiques aux principaux emplacements d’assemblages en T construits
avec des profils creux circulaires et rectangulaires respectivement.
50
6.1.3 Méthodes d’amélioration des soudures
L’un de ces groupes réunit les méthodes d’amélioration de la géométrie et comprend la méthode par
meulage (Knight [1978]), la méthode par refusion (Haagensen [1978]) et la méthode par profilage
(AWS [1998], Kobyashi et al [1977]). L’autre groupe réunit les méthodes de réduction des contraintes
résiduelles et comprend la méthode par martelage et la méthode par grenaillage (Knight [1978]).
La Section 6.2 décrit certaines méthodes de réparation de structures déjà atteintes par des fissu-
rations de fatigue. d 1
X Z
θ Y
d0
3 mm max. L
L
θ < 60°
t1
X2) Y2)
L 3 mm max.
3 mm max. H
L d1 = d0
θ > 60°
t1
1 à 2,5 mm t1 1 à 2,5 mm
1 bis 2,5 mm 1 bis 2,5 mm 3 mm max.
X3) Y3)
H
H
3 mm max.
Hmin = t1
Figure 6.1 – Soudures d’angle et à pleine pénétration (en U) dans des assemblages de treillis entre profils
creux circulaires
51
b1
X Z
Y
h0 θ
b0
X2) Y2)
L 3 mm max.
3 mm max.
L
θ > 60°
Oùb1 = b0
wobei
t1
t1
1 bis
1 à 2,5
2,5mm
mm
X3) Y3)
45∞
H
3 mm max. t0
Hmin
min = t1
Figure 6.2 – Soudures d’angle et à pleine pénétration (en U) dans des assemblages de treillis entre
profils creux rectangulaires
52
1
1
3
ou
oder
4
2 2
1
ou
oder
2
4 1 2
Figure 6.3 – Emplacements recommandés pour les positions de départ/arrêt des soudures
6.2.1 Généralités
Les structures en acier sont en général conçues pour une durée de vie en fatigue ou une charge de
fatigue dépendant de l’utilisation prévue. Un dépassement de la durée de vie ou du chargement de
fatigue calculés peut entraîner l’apparition du dommage de fatigue dans la structure. S’il est prévu
de continuer à utiliser la structure, des mesures de réparation sont inévitables. Par ailleurs, il est
possible que des charges supérieures aient été appliquées sur la structure en raison de modificati-
on des besoins. Dans ce cas, il peut s’avérer indispensable de procéder à un renforcement de la
structure au niveau des assemblages critiques. Etant donné que les réparations impliquent simul-
tanément un certain type de renforcement, les sections suivantes traitent des deux méthodes.
Une autre possibilité consiste à remplacer des assemblages soudés complexes par des pièces for-
gées ou moulées, comme cela est souvent le cas dans l’industrie nucléaire. Toutefois, les coûts
peuvent être très élevés et les délais de livraison plus longs que dans le cas d’assemblages sou-
dés courants. Si l’on recourt à cette option, il convient d’impliquer les fabricants de pièces forgées
ou moulées dans le projet le plus tôt possible.
L’endommagement de fatigue d’une structure commence par des fissures de faibles dimensions.
L’emplacement est en général le pied du cordon de soudure sur assemblages soudés. Il est indis-
pensable de procéder à des inspections régulières de la structure afin de détecter les fissures le
plus tôt possible. Lorsqu’une fissure est détectée dans un élément de la structure il convient d’agir
le plus tôt possible afin de l’empêcher de grandir. Une méthode simple consiste à forer un trou dans
le métal de base à chaque extrémité de la soudure au niveau de l’extrémité de la fissure, comme
indiqué dans les Figures 6.4 (a) et (b). Il faut que le diamètre du trou soit approximativement égal à
l’épaisseur du métal afin d’arrêter toute fissure éventuellement oblique au coeur du métal.
Simultanément, ce perçage réduit la concentration des contraintes, car la modification direc-
tionnelle du flux des contraintes sur les bords du trou n’est pas aussi sévère qu’elle le serait à l’ex-
trémité de la fissure. Il convient de faire suivre ce perçage d’une réparation de l’élément.
Différentes méthodes de réparation et/ou renforcement de fissures dans les assemblages de pro-
fils creux sont décrites dans les sections 6.2.2 à 6.2.4.
53
a) ursprünglicher
Fissure b) Bohrungen
b) Perçage à an c) Riss
c) Elimination de la d)
ausschleifen d) neu
Nouvelle soudure
verschweißen
originale
Riss l’extrémité
den de la
Rissenden fissure par meulage et meulage
und de
glatt schleifen
fissure ou gougeage finition
Figure 6.4 – Elimination de fissures par meulage ou gougeage et nouveau soudage
Cette méthode de réparation sans utilisation de renfort est également applicable tant aux
profils creux circulaires qu’aux profils creux carrés, et elle est illustrée dans les Figures 6.4
(a) à (d). On suppose que la fissure a été arrêtée par perçage comme décrit ci-dessus.
L’étape suivante consiste à creuser la cavité de la fissure à l’aide d’une meule ou par gou-
geage au moyen d’une électrode de soudage à l’arc, tout en préparant simultanément les
bords en vue du soudage. On achève la réparation en refermant la zone par soudage en
suivant des modes opératoires de soudage normaux, puis en meulant la réparation pour
obtenir une surface plane, le cas échéant.
Dans le cas d’endommagement en fatigue sur des assemblages en T de profils creux cir-
culaires, lorsque la fissure s’étend depuis la zone de soudure dans la membrure, il existe
trois méthodes de renforcement.
Une méthode consiste à utiliser des raidisseurs annulaires internes, à condition que
l’accès soit possible depuis la face intérieure, comme indiqué dans la Figure 6.5 (a). La
solution faisant appel à des raidisseurs annulaires internes est fréquemment utilisée aux
emplacements où de forts chargements localisés peuvent survenir (au niveau des appuis,
par exemple). Il se produit une redistribution des charges vers les raidisseurs adjacents,
réduisant ainsi les concentrations de contraintes.
L’autre méthode consiste à utiliser des plaques latérales comme indiqué dans la Figure 6.5
(b). Des plaques latérales peuvent être soudées sur l’assemblage avant ou après l’appari-
tion d’une fissuration par fatigue. Il convient que les extrémités des plaques soient situées
aux points présentant une répartition des contraintes relativement homogène afin de
réduire l’influence néfaste des contraintes d’entaille.
Une autre solution consiste à remplacer des parties de l’assemblage par des pièces
moulées qui couvrent complètement la zone d’assemblage, cf. Figure 6.5(c). Il s’agit de
composants possédant une structure très homogène et offrant une longue espérance de
vie. Il convient d’accorder une attention particulière à la fabrication. Les détails de souda-
ge doivent être soigneusement étudiés afin d’assurer un assemblage correct entre la pièce
moulée et le tube original, ce qui représente un surcroît de temps et de coût. Pour cette
raison, cette solution n’est utilisée que dans des cas particuliers.
54
(a) utilisation de raidisseurs annulaires internes
La fissuration par fatigue dans les assemblages en K et en N peut se produire le long de la sou-
dure ou dans la membrure ou dans la diagonale. Un renforcement peut être effectué sur les
assemblages de CHS et de RHS par soudage d’une plaque de semelle comme indiqué dans la
Figure 6.7 (a), d’un gousset transversal comme indiqué dans la Figure 6.7 (b) ou d’une combi-
naison des deux comme indiqué dans la Figure 6.7 (c). Toutes ces réparations sont assez diffi-
ciles à réaliser. Une autre possibilité pour le renforcement ou la réparation d’assemblages en K
consiste à utiliser des composants en caissons fabriqués en RHS comme indiqué dans la Figure
6.8 (a) pour les assemblages en K de CHS et dans la Figure 6.8 (b) pour les assemblages en K
de RHS.
56
h1 (d1)
1
57
(a) assemblages en K de CHS
58
6.2.6 Effet du renforcement/de la réparation sur la durée de vie en fatigue
59
7. Exemples de dimensionnement pour des assemblages de CHS
Données:
Un treillis plan est illustré dans la Figure 7.1. La disposition de ce treillis est la même que
celle indiquée à la page 46 du Guide de Dimensionnement CIDECT pour les Assemblages
de CHS sous Chargement Statique Prédominant (Wardenier et al [1991]). L’excentricité de
l’assemblage (e) est nulle. Un chargement appliqué d’amplitude constante, dont l’étendue
va de zéro aux charges indiquées, est donné dans la Figure 7.1.
, , , , , , ,
Figure 7.1 – Treillis plan soumis à une étendue de contrainte d’amplitude constante
Problème:
Déterminer la durée de vie en fatigue de l’assemblage N° 6 indiqué dans la Figure 7.1.
Solution:
Etape 1: Paramètres
Ces paramètres se situent dans le domaine de validité donné dans le Tableau D.3.
On effectue une analyse de structure en prenant pour hypothèse une membrure contine et des
diagonales à extrémités articulées. Les efforts axiaux et les moments fléchissants calculés dans
l’assemblage N° 6 sont donnés dans la Figure 7.2. Ils peuvent être traités comme une combi-
naison de deux conditions de charge indiquée dans la Figure 7.3, à savoir:
60
Condition de charge 1: chargement axial équilibré de base
Condition de charge 2: chargement sur la membrure (axial et flexion)
17,2 kN 17,2 kN
Diagonale 2
Strebe Diagonale
2 1 1
Strebe
θ 242 kN
215 kN
Assemblage 6 Assemblage 6
Anschluss 6 Anschluss 6
On peut voir d’après la Figure 7.2 que le chargement de membrure critique se trouve dans
la membrure 1 en raison de la plus grande force de traction qui s’y exerce. La diagonale 2
supportant une étendue d’effort de traction sera uniquement vérifiée. Note: En général, on
suppose que seules les diagonales dont certaines parties de l’étendue de charge est en
traction sont susceptibles de provoquer une ruine par fatigue.
61
Etape 4: calcul du SCF pour la condition de charge 1 (chargement axial équilibré de base)
Membrure
0,4 1,1 0,4 1,1
= 1,16 · SCFo,ch,ax
Diagonale
0,5 0,5 0,5 0,5
0,5
12,5 0,563
SCFb,ax = · · SCFo,b,ax = · · SCFo,b,ax
12 12 0,5
= 1,08 · SCFo,b,ax
Membrure
0,3 0,3
Diagonale
SCFb,ch = 0 (négligeable)
62
Etape 6: Etendues de contraintes géométriques
On peut à présent utiliser le Tableau 3.1 ou la Figure 3.3 pour déterminer la durée
de vie en fatigue.
Par conséquent, l’espérance de vie en fatigue de l’assemblage N° 6 est de 257.000 cycles, avec
une ruine dans la membrure.
63
7.2 Exemple 2: Assemblages spatiaux en KK de CHS à Espacement
Données:
On suppose qu’un assemblage spatial en KK de CHS possède la même géométrie et sup-
porte les mêmes charges sur diagonales intérieures dans chaque plan que l’assemblage N° 6
de l’exemple précédent de dimensionnement pour les assemblages plans en K de CHS
décrits dans le Chapitre 7.1. On suppose que les charges sur diagonales intérieures sont
totalement anti-symétriques, c’est-à-dire que m = -1. Par conséquent, les charges exercées
dans l’élément de membrure peuvent être considérées comme négligeables, cf. Figure 7.4. Le
paramètre spatial (), à savoir l’angle entre les plans comportant des diagonales, est de 90°.
Il convient de noter que les étendues de charges d’amplitude constante externes sont dif-
férentes de celles données dans l’exemple 7.1. Par conséquent, le but de cet exemple n’est
pas de montrer l’effet spatial sur la durée de vie en fatigue. Cet exemple est destiné à faire
la démonstration des procédures de dimensionnement pour un assemblage spatial soumis
à une condition de charge interne donnée.
, ,
, ,
Figure 7.4 – Hypothèse d’étendue de charge exercée sur l’assemblage spatial
Problème:
Déterminer la durée de vie en fatigue de l’assemblage spatial en KK de CHS.
Solution:
Etape 1: Coefficients de Correction Spatiale (MCFs) des SCFs
Les SCFs utilisés dans cet exemple ont été pris dans l’exemple du Chapitre 7.1.
64
mais on utilise la valeur de SCF minimale, SCFb,ax,mp = 2,4
(cf. exemple de 7.1) où «mp» signifie «spatial» et «up»
signifie «plan».
Note: SCFb,ax,up de 1,7 est la valeur calculée et non la valeur minimale exigée.
Srhs,membrure,mp = 84 + 0 = 84 N/mm2
Srhs,diagonale,mp = 50 + 0 = 50 N/mm2
L’application d’un facteur de sécurité partiel aux les étendues de contraintes géométriques
est exigée pour le calcul. Pour cet exemple, on suppose que l’assemblage est non redon-
dant et accessible. D’après le Tableau 1.2, le facteur de sécurité partiel est 1,25.
Pour la Membrure:
t = 7,1 mm et Srhs,membrure,mp = 105 N/mm2. L’étendue de contrainte géométri-
que de 105 N/mm2 est inférieure à la Limite de Fatigue d’Amplitude Constante
(pour t = 7,1mm) qui se situe entre 111 N/mm2 (pour t = 8 mm) et 134 N/mm2 (pour
t = 5mm) donnée dans le Tableau 3.2. Il ne se produit donc aucun dommage de
fatigue dans la membrure.
Pour la Diagonale:
t = 4 mm et Srhs,diagonale,mp = 63 N/mm2. L’étendue de contrainte géométrique
de 63 N/mm2 est inférieure à la Limite de Fatigue en Amplitude Constante de 147
N/mm2 donnée dans le Tableau 3.2. Il ne se produit donc aucun dommage de fati-
gue dans la diagonale.
Par conséquent, aucun dommage de fatigue ne serait survenir dans cet assemblage spatial.
65
8. Exemples de dimensionnement pour les assemblages de RHS
Données:
La Figure 8.1 montre un assemblage en T fait de profils creux carrés pour lequel on sup-
pose une soudure d’angle possédant une épaisseur de gorge de soudure de 5 mm.
+- P
Soudure d’angle,
a =Kehlnaht,
5 mm a = 5 mm
RHS
RHS 200x200x12,5
200 200 12,5
L = 1.500
On suppose que cet assemblage en T est redondant (la ruine de l’assemblage n’entraîne
pas la ruine de la totalité de la structure). On suppose que cet assemblage est difficilement
accessible et qu’il est soumis à un chargement d’amplitude constante.
Problème:
Déterminer l’étendue nominale de l’effort axial P dans la diagonale en vue du dimensionne-
ment de l’assemblage en T à 2 · 106 cycles, pour un chargement d’amplitude constante.
Solution:
Etape 1: Paramètres
Les paramètres se situent dans le domaine de validité donné dans le Tableau E.1.
La contrainte axiale nominale dans la diagonale (Sn,ax) provoque une contrainte de flexion
dans la membrure (Sn,ch) de:
66
Sn,ch = (1/4) · P · (L–b1)/W0 = (1/4) · Sn,ax · A1 · (L–b1)/W0
Srhs = SCFax · Sn,ax + SCFch · Sn,ch = Sn,ax · (SCFax + SCFch · (1/4) · A1 · (L–b1)/W0)
Par conséquent:
Prange = A1 · Sn,ax
= 0,362 · 161,085
= 7,33
Dans cet exemple, on utilise une soudure d’angle. Selon le Tableau E.1, il convient de multi-
plier le SCF de la diagonale (lignes A et E) par 1,4 , coefficient correcteur pour le type de sou-
dure. (Ce coefficient correcteur n’est pas appliqué au côté membrure de la soudure d’angle).
De même,
SCFC,ax = 4,27
SCFD,ax = 2,07
67
Etape 4: Valeur de SCFch pour les charges exercées sur la membrure
SCFA&E,ch = 0
SCFB,ch = 0
Comme calculé précédemment dans l’étape 2, le total du SCF = SCFax + SCFch · 1,76
Par conséquent, les SCFs maximum dans la diagonale et dans la membrure sont les suivants:
68
Etape 7: Etendue d’effort axial nominale admissible
Il convient d’utiliser la valeur la plus faible (14,1 N/mm2) pour déterminer l’étendue d’effort
axial nominale.
Il convient donc que l’étendue d’effort axial nominale dans la diagonale n’excède pas 37,5 kN.
Données:
Un treillis plan est illustré dans la Figure 8.2. La disposition du treillis est la même que celle
indiquée à la page 51 du Guide de Dimensionnement CIDECT pour les Assemblages de
RHS sous Chargement Statique Prédominant (Packer et al ]1992]). L’excentricité de l’as-
semblage (e) est nulle. Un chargement appliqué d’amplitude constante, dont l’étendue va
de zéro jusqu’aux charges indiquées, est donné dans la Figure 8.2.
Membrure supérieure: RHS 180 x 180 x 8, A0 = 5410 mm2, W0 = 0,282 x 106 mm3
Diagonale: RHS 100 x 100 x 4, A1,2 = 1480 mm2, W1,2 = 0,0446 x 106 mm3
Membrure inférieure: RHS 180 x180 x 8, A0 = 5410 mm2, W0 = 0,282 x 106 mm3
Figure 8.2 – Treillis plan soumis à une étendue de charge d’amplitude constante
69
Problème:
Déterminer la durée de vie en fatigue de l’assemblage N° 6 indiqué dans la Figure 8.2.
Solution:
Etape 1: Paramètres
Les paramètres se situent dans le domaine de validité donné dans le Tableau E.2.
On effectue une analyse de structure en prenant pour hypothèse une membrure continue et
des diagonales à extrémités articulées. Les efforts axiaux et les moments fléchissants cal-
culés dans l’assemblage N° 6 sont donnés dans la Figure 8.3. Ils peuvent être traités comme
une combinaison de deux conditions de charges indiqués dans la Figure 8.4, à savoir:
Diagonale 2
Diagonale 1
Assemblage 6
Membrure 2 Membrure 1
Assemblage 6 Assemblage 6
228,5 kN
On peut voir d’après la Figure 8.3 que le chargement de membrure critique se situe dans
la membrure 1 en raison de l’effort de traction plus grand qui s’y exerce. La diagonale 2
70
supportant une étendue d’effort de traction sera uniquement vérifiée. Note: En général, on
suppose que seules les diagonales dont certaines parties de l’étendue de charge est en
traction sont susceptibles de provoquer une ruine par fatigue.
Etape 4: Calcul du SCF pour la condition de charge 1 (chargement axial équilibré de base)
71
Etape 6: Etendues des contraintes géométriques
L’application d’un facteur de sécurité partiel aux étendues des contraintes géométriques
est exigée pour le calcul. Pour cet exemple, on suppose que l’assemblage est non redon-
dant et accessible. D’après le Tableau 1.2, le facteur de sécurité partiel est 1,25.
On peut à présent utiliser le Tableau 3.1 ou la Figure 3.3 pour déterminer la durée de vie en
fatigue.
72
Par conséquent, l’espérance de vie en fatigue de l’assemblage N° 6 est de 214.000 cycles,
avec ruine dans la membrure.
Données:
On suppose qu’un assemblage spatial en KK de RHS possède la même géométrie et sup-
porte les mêmes charges sur diagonales intérieures dans chaque plan que l’assemblage
N° 6 de l’exemple de dimensionnement précédent sur les assemblages plans en K de RHS
décrits dans le Chapitre 8.2. On suppose que les charges sur diagonales intérieures sont
totalement anti-symétriques, c’est-à-dire que m = –1. Par conséquent, les charges exercées
dans l’élément de membrure peuvent être considérées comme négligeables, cf. Figure 8.5.
Il convient de noter que les étendues de contraintes d’amplitude constante externes sont dif-
férentes de celles données dans l’exemple 8.2. Par conséquent, le but de cet exemple n’est
pas de montrer l’effet spatial sur la durée de vie en fatigue. Cet exemple est destiné à faire
la démonstration des procédures de dimensionnement pour un assemblage spatial soumis
à une condition de charge interne donnée.
Le paramètre spatial (), à savoir l’angle entre les plans comportant des diagonales, est de 90°.
, ,
Diagonales
Membrure
Diagonales
, ,
Problème:
Déterminer la durée de vie en fatigue de l’assemblage spatial en KK de RHS
Solution:
Etape 1: Coefficients de Correction Spatiale (MCFs) des SCFs
73
Pour la condition de charge 2 (chargement sur membrure), m = -1
Les SCFs utilisés dans cet exemple ont été pris dans l’exemple du Chapitre 8.2.
Etant donné que la contrainte sur membrure est nulle, par conséquent:
Srhs, membrure,mp = 0 N/mm2
Srhs, diagonale,mp = 0 N/mm2
74
Etape 4: Etendues des contraintes géométriques pour le calcul
L’application d’un facteur de sécurité partiel aux étendues des contraintes géométriques
est exigée pour le calcul. Pour cet exemple on suppose que l’assemblage est non redon-
dant et accessible. D’après le Tableau 1.2, le facteur de sécurité partiel est 1,25.
Pour la Membrure:
Pour la Diagonale:
Par conséquent, la durée de vie en fatigue de l’assemblage spatial est de 903.000 cycles,
avec ruine dans la membrure.
75
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80
Annexe A: Sollicitations de fatigue
Les sollicitations de fatigue peuvent être incluses dans un calcul en considérant unique-
ment les conditions d’exploitation ou de fonctionnement, par exemple en spécifiant les
modalités particulières de chargement ou de fonctionnement de grues, ou en spécifiant les
actions particulières accomplies par des machines. Ces indications peuvent être utilisées
pour déterminer spécifiquement le chargement de fatigue approprié pour la structure con-
cernée. Le chargement de fatigue peut être pris dans des recommandations ou directives
appropriées, par exemple les Recommandations ECCS TC6 (1985).
Les actions de fatigue peuvent également être incluses dans un calcul en se référant à un
code approprié concernant le chargement de fatigue des grues et ponts routiers ou ferro-
viaires, ou les charges de vent, par exemple l’Eurocode 1 (1994). Des données supplé-
mentaires, telles les spectres, les charges de dommages équivalents et les facteurs de
sécurité, peuvent être fournies dans le cahier des charges de projet, et peuvent compléter
ou remplacer les dispositions des codes.
Un exemple simple est donné dans la Figure A.1 pour montrer les procédures générales
de détermination du chargement de fatigue et de l’évaluation des dommages de fatigue.
Les étapes sont indiquées ci-dessous.
(d) Simplification du spectre de contraintes obtenu dans l’étape (c) en un nombre de ban-
des gérable, comme indiqué dans la Figure A.1 (d).
(e) Détermination de l’endurance (Ni) pour chaque niveau de contrainte (Si) selon une
courbe de résistance à la fatigue appropriée, comme indiqué dans la Figure A.1 (e).
(f) Application d’une règle d’accumulation des dommages appropriée telle la règle de
Palmgren-Miner indiquée dans la Figure A.1 (f). La régle spécifie que les dommages
provoqués par l’ensemble de toutes les bandes ne doit pas excéder l’unité. Si l’on doit
prévenir la ruine avant la fin de la durée de vie de calcul spécifiée, il est nécessaire de
respecter la Règle de Palmgren-Miner.
81
Cycle de charge
Typischer typique (répété n fois dans
Lastzyklus
(ndurée
la Wiederholungen während der Lebensdauer)
de vie de calcul)
PB Charge
Last
PA PA
Détail
Detail X-X Temps
Zeit
(a)
(a)Séquence
Lastfolgede chargement PB
Temps
Zeit
(b)
(b)Historique d’étendue de
Schwingbreitenverlauf S
contrainte
an derau niveau
Stelle X de
- XX–X Temps
Zeit
S3 S4 S2
S1
(c)
(c)Comptage
Zähler derde cycles
Lastwechsel (méthode du réservoir)
(Reservoir-Methode)
S1
S S2
S3
S4
(d)
(d)Spectre de contraintes
Spannungsspektrum n1 n2 n3 n4 Nombre de cycles
Anzahl der Lastwechsel
S
Ligne S-N pour
S-N Linie le détail
für Detail X-X X–X
S1
S2
S3
(e)
(e)Cycles à la ruinebis
Lastwechsel S4
zum Versagen
N1 N2 N3 N4 Nombre de cycles
Anzahl der Lastwechsel
(f)
(f)Cumul des dommages
Schadensakkumulation D = Σ ni/Ni = n1/N1 + n2/N2 + n3/N3 + n4/N4
(règle de Palmgren-Miner)
(Palmgren-Miner-Regel)
82
Annexe B: Catégories de détails pour la méthode de
classification
Les catégories de détails pour la méthode de classification sont données dans le Tableau
B.1 pour les assemblages simples et dans le Tableau B.2 pour les assemblages de pou-
tres à treillis. Noter que les valeurs pour les catégories de détails indiquées ici sont celles
données dans l’Eurocode 3 (EC3 [1992]). Les valeurs peuvent changer légèrement dans
d’autres codes nationaux. L’épaisseur de tube dans le Tableau B.1 va de 4 mm à 12,5 mm.
L’épaisseur de tube dans le Tableau B.2 va de 4 mm à 8 mm.
Tableau B.1 – Catégories de Détails pour les Assemblages Simples de Profils Creux
71 Fixations soudées
(soudures non chargées)
Profil rectangulaire ou circulaire
assemblé par soudure d’angle sur
un autre profil.
Largeur de profil parallèle au sens
des contraintes 100 mm.
83
Tableau B.1 – Catégories de Détails pour les Assemblages Simples de Profils Creux (suite)
Fixations longitudinales
80 l ≤ 50mm (soudures non chargées)
La Catégorie de Détail varie en fonction
71 50 < l < 80 mm de la longueur de la fixation l.
56 l > 100 mm
Fixations transversales
80 t ≤ 12 mm
Extrémité de soudure éloignée de plus de
10 mm du bord de la plaque.
71 t > 12 mm
Fixations transversales
80 t ≤ 12 mm
Diaphragmes de poutres rectangulaires
soudés sur la semelle ou sur l’âme.
71 t > 12 mm
84
Tableau B.1 – Catégories de Détails pour les Assemblages Simples de Profils Creux (suite)
80 Fixation transversale
Effet de connecteurs de cisaillement
soudés sur le métal de base.
71 Assemblages en croix
(soudures chargées)
Soudure à pleine pénétration. Certifiée
exempte de discontinuités détectables.
Exigences:
– Il convient que le défaut d’alignement
maximum des plaques chargées soit
inférieur à 15 % de l’épaisseur de la
plaque intermédiaire.
85
Tableau B.2 – Catégories de Détails pour les Assemblages de Poutres à Treillis
Assemblages à espacement
90 t0/ti = 2,0 Profils creux circulaires, assemblages
en K et en N
45 t0/ti = 1,0
Assemblages à espacement
71 t0/ti ≥ 2,0 Profils creux rectangulaires, assem-
blages en K et en N
Exigences
• 0,5 (b0 – bi) ≤ g ≤ 1,1 (b0 – bi)
36 t0/ti = 1,0 • g ≥ 2 t0
Assemblages à recouvrement
Assemblages en K
71 t0/ti ≥ 1,4 Exigences
• recouvrement entre
30 et 100 %
56 t0/ti = 1,0
Assemblages à recouvrement
Assemblages en N
71 t0/ti ≥ 1,4 Exigences
• recouvrement entre
30 et 100 %
50 t0/ti = 1,0
Exigences générales
La méthode par contrainte géométrique met en relation la durée de vie en fatigue d’un
assemblage et la contrainte appelée contrainte géométrique exercée au niveau du joint
plutôt que la contrainte nominale. Elle prend en compte directement l’inégalité de réparti-
tion des contraintes sur le périmètre de l’assemblage. L’étendue de contrainte géométri-
que inclut les influences géométriques mais exclut les effets liés à la fabrication tels que la
configuration de la soudure (plane, convexe, concave) et la condition locale pied de cor-
don de soudure (rayon du pied de cordon de soudure, caniveau, etc.). La contrainte
géométrique est la contrainte géométrique maximale exercée dans l’assemblage à l’em-
placement où les fissures apparaissent habituellement. Dans le cas d’assemblages sou-
dés, ceci se produit en général au niveau du pied de cordon de soudure.
Tableau C.1 – Limites de région d’extrapolation pour les assemblages de CHS et de RHS
membrure diagonale
distances depuis
le talon de soudure
quartier arçon quartier arçon
87
t1
Paroi de Strebenwand
diagonale
∆σ
hshs
t0
Paroi de membrure
Lr,min Gurtwand
Lr,max
Figure C.1 – Définition de la région d’extrapolation
Une valeur minimale du SCF = 2,0 est recommandée, sauf ci celui-ci est négligeable. Les
bases pour les valeurs minimales du SCF sont les suivantes:
• Les SCFs sont déterminés le long de lignes fixes limitées ou points remarquables. Les
contraintes géométriques calculées peuvent sous-estimer la contrainte géométrique
«réelle» si le sens des contraintes principales dévie de ces lignes, particulièrement si la
concentration des contraintes est moins prononcée.
• Difficultés de modélisation par éléments finis (FE), comme dans le cas où = 1,0 et le
cas où les formes des soudures ont une grande influence sur les SCFs.
• Apparition des fissures à la racine de la soudure pour les valeurs de SCF faibles.
Des conseils et des suggestions sont donnés pour les aspects suivants:
Il existe différents avis sur le choix de quelle composante de contrainte (déformation) il convient
d’utiliser pour déterminer le SCF: la contrainte (déformation) principale ou une contrainte per-
pendiculaire du pied de cordon de soudure. La contrainte principale est utilisée dans les docu-
ments IIW, DEn et EC3, tandis que la contrainte perpendiculaire du pied de cordon de soudu-
re est utilisée dans les documents AWS et API. Les différences entre les deux contraintes
deviennent moins significatives à proximité du pied de cordon de soudure (Marshall [1992],
Romeijn et al [1992]). Les déformations perpendiculaires du pied de cordon de soudure peu-
vent être mesurées par de simples extensomètres au lieu des rosettes de jauges d’exten-
sométrie nécessaires pour la détermination des déformations principales. L’utilisation des con-
traintes (déformations) perpendiculaires du pied de cordon de soudure est recommandée.
88
b) Emplacement des extensomètres
Les déformations normales doivent être mesurées dans la région d’extrapolation perpen-
diculairement au pied de cordon de soudure pour la membrure et parallèlement à l’axe de
diagonale pour les emplacements de diagonales. La région d’extrapolation est définie
dans la Figure C.1 et le Tableau C.1. Des lignes de mesure ou points remarquables sont
suggérées dans les Figures 4.1, 4.5, 4.9, 4.10, 4.11, 5.1, 5.5 et 5.6, ainsi que les types
d’extensomètres à bandes pouvant Ítre utilisés pour mesurer la répartition des déformati-
ons.
Outre la flexion dans le plan (IPB) ou les moments hors du plan (OPB) appliqués, il existe
des moments fléchissants secondaires dans les assemblages, particulièrement ceux des
poutres en treillis. Le moment fléchissant secondaire est provoqué par l’inévitable excen-
tricité de chargement et la flexibilité de l’assemblage (Wardenier [1982], Romeijn et al
[1997], Herion et Puthli [1998]). Au cours d’un essai, il est nécessaire de mesurer les défor-
mations provoquées par les moments fléchissants et celles provoquées par les efforts
axiaux. Ceci peut se faire en utilisant des extensométres dans deux ou trois sections trans-
versales sur la longueur de chaque élément de diagonale. Les déformations provoquées
par la flexion et l’effort axial peuvent être distinguées par une simple technique de super-
position. Il convient de respecter une distance d’au moins 3d1 ou 3b1 entre les sections
de mesure dans la diagonale et le talon de soudure, où d1 ou b1 représente le diamètre ou
la largeur de l’élément de diagonale.
d) Méthode d’extrapolation
Comme mentionné plus haut, l’étendue de contrainte géométrique inclut les influences
géométriques mais exclut les effets liés à la fabrication comme la configuration de la sou-
dure (plane, convexe, concave) et la condition locale du pied de cordon de soudure (rayon
du pied de cordon de soudure, caniveau, etc.). D’une part, il convient d’effectuer l’extra-
polation de la répartition des déformations dans la «région d’extrapolation» définie dans le
Tableau C.1 et la Figure C.1. D’autre part, les points d’extrapolation doivent être posi-
tionnés de telle sorte que les gradients de déformation provoqués par les effets de la
géométrie globale soient représentés. Deux méthodes d’extrapolation sont couramment
utilisées, à savoir linéaire et quadratique, pour la détermination de la contrainte géométri-
que. Elles sont indiquées dans la Figure C.2. Pour les assemblages de CHS, on peut utili-
ser la méthode d’extrapolation linéaire étant donné que le gradient est presque linéaire
(Romeijn [1994]). Pour les assemblages de RHS, la méthode d’extrapolation quadratique
est indispensable en raison de la forte non-linéarité de la répartition des déformations
observée (van Wingerde [1992]).
89
SNCF
0,4 tt
0,4
mais >
aber 44 mm
mm Zone d’extrapolation
Extrapolationszone
SNCF
SNCF
quadratique
quadratisch
SNCF
SNCF
linéaire
linear Messpunkte
Points de mesure
Schweißnaht-
Talon de
übergang
soudure
Distance
Abstand
Figure C.2 – Méthodes d’extrapolation
Etant donné que seules les déformations peuvent être directement mesurées au moyen d’exten-
somètres, le coefficient de concentration des déformations (SNCF) est déterminé en premier.
Puis le SNCF est converti en coefficient de concentration des contraintes (SCF).
Les formules de calcul du SNCF peuvent être exprimées ainsi (Herion [1994])
où max représente la déformation maximale extrapolée, ax, IPB, et OPB représentent les
composantes des déformations nominales provoquées par l’effort axial, la flexion dans le plan
et la flexion hors du plan respectivement.
Le SNCF peut être converti en SCF au moyen des expressions suivantes (Frater [1991], van
Delft et al [1987]):
f) Autres
Les expériences doivent être réalisées par un personnel spécialisé dans un laboratoire correc-
tement équipé. Il convient de s’assurer que les conditions aux limites ainsi que les positions de
chargement sont correctes.
90
a) Considérations préliminaires concernant le modèle par éléments finis (FE)
Il convient que l’analyse FE soit effectuée au moyen d’un ensemble d’outils FE validé et par des
analystes FE expérimentés dans l’utilisation de programmes FE pour la détermination des
SCFs. Certains outils FE utilisés dans le passé pour déterminer les SCFs sont par exemple ABA-
QUS, ANSYS, DIANA et MARC. Il est également important de bien s’assurer de l’étendue du
problème en ce qui concerne les capacités informatiques exigées. Il convient d’exploiter la sy-
métrie géométrique et la symétrie des forces appliquées afin de simplifier le problème. Il con-
vient d’accorder une attention particulière aux conditions aux limites dans le plan de symétrie.
b) Eléments
La finesse du réseau d’éléments finis (FE) d’un assemblage de profils creux dépend du type
d’éléments et du gradient de contraintes/déformations sur l’élément. Il convient que la finesse
du réseau soit telle que tout affinage supplémentaire n’entraîne aucune modification substanti-
elle de la répartition des contraintes (hors de la zone d’effet d’entaille). On peut utiliser des
dimensions d’éléments de 0,5t1 à 0,5to (Herion [1994]). Dans le cas d’éléments massifs, on ne
rencontre normalement aucun problème avec ce rapport de longueur latérale et d’épaisseur
d’élément. Dans le cas d’éléments de coque minces de cette dimension, la fiabilité du calcul
doit être vérifiée. La dimension des éléments dans les régions de moindre intérêt peut être aug-
mentée afin d’économiser du temps de calcul.
c) Modélisation de détails
La modélisation de la forme de soudure améliore grandement la précision des SCFs. Par consé-
quent, l’utilisation d’éléments massifs pour modéliser la zone de soudure et la région d’extrapola-
tion est recommandée. En raison des exigences de haute précision, il est recommandé d’utiliser
des éléments solides à 20 noeuds avec un système d’intégration de 2 x 2 x 2 (Romeijn [1994]).
Pour les profils creux rectangulaires, on peut observer une redistribution des contraintes autour des
angles particulièrement pour les assemblages réalisés par soudures à pleine pénétration (en U). La
modélisation des angles au moyen de plusieurs éléments est recommandée. Le nombre maximum
d’éléments nécessaires dépend de l’épaisseur du tube (t), à savoir 2 pour t 8 mm, 3 pour 8 < t <
16 mm et 4 pour t 16 mm (Herion [1994]). Il convient de prendre également en compte le rayon
des angles. Les rayons d’angles intérieurs et extérieurs sont différents pour les profils formés à
chaud et formés à froid. Il existe également des différences de valeurs entre les fabricants et les
pays.
Il convient d’effectuer une comparaison des valeurs prévues des facteurs de concentration des
déformations (SNCF) avec les valeurs expérimentales. Avant la comparaison avec les résultats
expérimentaux, il est recommandé de vérifier en premier les aspects suivants:
Géométrie simple et chargement. Ceci peut être fait au moyen des routines de vérification du
pré-processeur utilisé pour générer le modèle.
Conditions aux limites. Ceci peut être fait en vérifiant la condition d’équilibre statique global, c’est-à-dire
en comparant les forces sur noeuds calculées au niveau des noeuds fixes avec les charges appliquées.
Division du réseau. Ceci peut être fait en comparant les contraintes exercées dans les éléments
avoisinants. S’il existe une grande différence, celle-ci découle souvent des grandes différences
existant dans les dimensions des éléments.
e) Autres
Les contraintes et les déformations doivent être déterminées dans la région d’extrapolation per-
pendiculairement au talon de soudure ou dans le sens de la déformation principale.
91
Annexe D: Formules et diagrammes de calcul des SCFs
pour les assemblages de profils creux circulaires (CHS)
Un SCF minimum de 2,0 est recommandé pour tous les types d’assemblage, tous les
emplacements et toutes les conditions de charge, sauf spécification contraire.
Emplacements
Stellen Domaine de validité
d1
d d0 0,2 ≤ ≤ 1,0
β== γ =
t1 d1 1 d0
= 15 ≤ 2 ≤ 64
d0 0 d 2t0 2t0
0,2 ≤ ≤ 1,0
t1 1t 2L 2L 4 ≤ ≤ 40
τ == α = = 30° ≤ ≤ 90°
tt00 θ t0 0t d0 d0
Quartier
Talon d’arçon
Kronenrückseite Paramètres de fixité d’extrémité
Sattel
de membrure C
dd00 Pied d’arçon
Kronenvorderseite
C1 = 2 (C – 0,5)
L
C2 = C/2
C3 = C/5
Pour des extrémités de membrure
fixes, C = 0,5
Pour des extrémités de membrure
articulées, C = 1,0
Autres C = 0,7
Conditions
Lastfälle de charge
92
Tableau D.1 – SCFs pour les assemblages plans en T et en Y de CHS (suite)
SCFch_quartier,ax = T1 · F1 SCFb_quartier,ax = T3 · F1
SCFch_arçon,ax = T2 SCFb_arçon,ax = T4
quand < 12: F1 = 1 – (0,83 · – 0,56 · 2 – 0,02) · 0,23 · exp[– 0,21 · –1,16 · 2,5]
où exp[x] = ex
SCFch_quartier,ax = T5 · F2 SCFb_quartier,ax = T3 · F2
SCFch_arçon,ax = T6 SCFb_arçon,ax = T7
quand < 12: F2 = 1 – (1,43 · – 0,97 · 2 – 0,03) · 0,04 · exp[– 0,71 · –1,38 · 2,5]
où exp[x] = ex
93
Tableau D.1 – SCFs pour les assemblages plans en T et en Y de CHS (suite)
quand < 12: F3 = 1 – 0,55 · 1,8 · 0,16 · exp[– 0,49 · –0,89 · 1,8]
où exp[x] = ex
94
D.2 Assemblages plans en X
Tableau D.2 – SCFs pour les assemblages plans en X de CHS
d0 Pied d’arçon
Conditions de charge
Condition de charge 1
Charge axiale équilibrée avec extrémités de membrure articulées
ou
95
Tableau D.2 – SCFs pour les assemblages plans en X de CHS (suite)
quand < 12: F2 = 1 – (1,43 · – 0,97 · 2 – 0,03) · 0,04 · exp[– 0,71 · –1,38 · 2,5]
où exp[x] = ex
Les SCFs sont les mêmes que ceux donnés dans le Tableau D.1. pour les assemblages
plans en T soumis à une flexion dans le plan.
SCFch_quartier,opb = X5 · F3 SCFb_quartier,opb = X6 · F3
SCFch_arçon,opb = 0 (négligeable) SCFb_arçon,opb = 0 (négligeable)
X6 = 0,95 · 0,46 · · (1,56 – 1,34 · 4 ) · (0,99 – 0,47 · + 0,08 · 4) · (sin )1,6
quand < 12: F3 = 1 – 0,55 · 1,8 · 0,16 · exp[– 0,49 · –0,89 · 1,8]
où exp[x] = ex
96
D.3 Assemblages plans en K de CHS à espacement
Tableau D.3 – SCFs pour assemblages plans en K de CHS à espacement
absence d’excentricité
diagonales égales
Domaine de validité
Diagonale Diagonale
de référence de transfert
0,30 ≤ ≤ 0,60
24 ≤ 2 ≤ 60.0
0,25 ≤ ≤ 1,00
30° ≤ ≤ 60°
d1 d t1
= = 0 =
d0 2t0 t0
Conditions de charge
97
Tableau D.3 – SCFs pour assemblages plans en K de CHS à espacement (suite)
membrure
0,4 1,1
SCFch,ax = 12 0,5 SCFo,ch,ax = coefficient correcteur · SCFo,ch,ax
, ,
,
coefficient correcteur
,
,
,
, ,
,
,
,
,
,
, ,
, , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,
diagonale
0,5 0,5
SCFb,ax = 12 0,5 SCFo,b,ax = coefficient correcteur · SCFo,b,ax
Les valeurs minimum de SCFb,ax sont 2,64, 2,30 et 2,12 pour = 30°, 45° et 60°
respectivement.
, ,
,
coefficient correcteur
,
,
, ,
,
,
,
,
,
, ,
, , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,
98
Tableau D.3 – SCFs pour assemblages plans en K de CHS à espacement (suite)
membrure
0,3
SCFch,ch = 1,2 · 0,5 · (sin )–0,9
,
,
,
,
,
,
,
, , , , , , , , , ,
diagonale
SCFb,ch = 0 (négligeable)
99
D.4 Assemblages spatiaux en XX de CHS
Tableau D.4 – SCFs pour assemblages spatiaux en XX de CHS
Domaine de validité
0,3 ≤ ≤ 0,6
15 ≤ 2 ≤ 64
0,25 ≤ ≤ 1,0
= 90°
Diagonale
de transfert = 90°
= – 2 · arcsin() ≥ 16,2°
Conditions de charge
100
Tableau D.4 – SCFs pour assemblages spatiaux en XX de CHS (suite)
0,9
SCF1,ref,ax = 5 · 12 · (1 – )
1,1 1,15
SCF2,ref,ax = 12 · 0,5 · SCFo,2,ref
diagonale (emplacements 3 et 4)
SCF3,ref,ax = 2,0 ,
0,5 0,75 , , , ,
SCF4,ref,ax = 0,5
12
· · SCFo,4,ref
1,1 1,15
SCF2,cov,ax = 12 · 0,5 · SCFo,2,cov ,
diagonale (emplacements 3 et 4)
SCF3,cov,ax = 0 (négligeable) , , , ,
12 · 0,5
0,5 0,75
SCF4,cov,ax = · SCFo,4,cov
101
Tableau D.4 – SCFs pour assemblages spatiaux en XX de CHS (suite)
membrure (emplacements 1 et 2)
0,6 0,8
SCF1,ref,ipb =
12
·
0,5
· SCFo,1,ref
SCF2,ref,ipb = 0 (négligeable)
diagonale (emplacements 3 et 4)
SCF3,ref,ipb = 2,0
SCF4,ref,ipb = 0 (négligeable)
membrure (emplacements 1 et 2)
diagonale (emplacements 3 et 4)
SCF1,ref,opb = 0 (négligeable)
1,25 1,05
SCF2,ref,opb = 12 · 0,5 · SCFo,2,ref
diagonale (emplacements 3 et 4)
SCF3,ref,opb = 2,0
,
0,65 0,65
SCF4,ref,opb =
12
·
0,5 · SCFo,4,ref , , , ,
102
Tableau D.4 – SCFs pour assemblages spatiaux en XX de CHS (suite)
SCF1,cov,opb = 0 (négligeable)
1,25 1,05 ,
SCF2,cov,opb = 12 · 0,5 · SCFo,2,cov
diagonale (emplacements 3 et 4)
SCF3,cov,opb = 0 (négligeable)
, , , ,
0,65 0,65
SCF4,cov,opb =
12
· 0,5 · SCFo,4,cov
membrure (emplacements 1 et 2)
SCF1,ch = 2,0
SCF2,ch = 0 (négligeable)
diagonale (emplacements 3 et 4)
SCF3,ch = 0 (négligeable)
SCF4,ch = 0 (négligeable)
103
Annexe E: Formules et diagrammes de calcul des SCFs pour les
assemblages de profils creux rectangulaires (RHS)
Un SCF minimum de 2,0 est recommandé pour tous les types d’assemblage, tous les
emplacements et toutes les conditions de charge, sauf spécification contraire.
E.1 Assemblages plans en T et en X de RHS
Tableau E.1 – SCFs pour assemblages plans en T et en X de RHS
0,35 ≤ ≤ 1,0
Diagonale
12,5 ≤ 2 ≤ 25,0
0,25 ≤ ≤ 1,0
Fabrication
Conditions de charge
membrure (lignes B, C et D)
2
SCFB,ax = (0,143 – 0,204 · + 0,064 · 2) · (2)(1,377 + 1,715 · – 1,103 · ) · 0,75
2
SCFc,ax = (0,077 – 0,129 · + 0,061 · 2 – 0,0003 · 2) · (2)(1,565 + 1,874 · – 1,028 · ) · 0,75
2
SCFD,ax = (0,208 – 0,387 · + 0,209 · 2) · (2)(0,925 + 2,389 · – 1,881 · ) · 0,75
diagonale (lignes A et E)
2
SCFA,ax = SCFE,ax = (0,013 + 0,693· – 0,278· 2) · (2)(0,790 + 1,898 · – 2,109 · )
104
Tableau E.1 – SCFs pour assemblages plans en T et en X de RHS (suite)
membrure (lignes B, C et D)
2
SCFB,ipb = (–0,011 + 0,085 · –0,073 · 2) · (2)(1,722 + 1,151 · – 0,697 · ) · 0,75
2
SCFC,ipb = (0,952 – 3,062 · + 2,382 · 2 + 0,0228 · 2) · (2)(–0,690 + 5,817 · – 4,685 · ) · 0,75
2
SCFD,ipb = (–0,054 + 0,332 · – 0,258 · 2) · (2)(2,084 – 1,062 · + 0,527 · ) · 0,75
diagonale (lignes A et E)
2
SCFA,ipb = SCFE,ipb = (0,390 –1,054 · + 1,115 · 2) · (2)(–0,154 + 4,555 · – 3,809 · )
membrure (lignes B, C et D)
SCFB,ch = 0 (négligeable)
diagonale (lignes A et E)
105
E.2 Assemblages plans en K de RHS à Espacement
diagonales égales
Domaine de validité
Diagonale 2 Talon
t0 0,35 ≤ ≤ 1,0
Pied 10 ≤ 2 ≤ 35
0,25 ≤ ≤ 1,0
Talon 30° ≤ ≤ 60°
Membrure 2 ≤ g’
g –0,55 ≤ e/h0 ≤ 0,25
g’=
g
Conditions de charge
Condition de charge 2
Condition de charge 1 Chargement sur membrure
Chargement axial équilibré de base (axial et flexion)
Condition de charge 1 Chargement axial équilibré de base
(Assemblages plans en K de RHS à espacement)
membrure (SCF maximum)
SCFch,ax = (0,48 · – 0,5 · 2 – 0,012/ + 0,012/g’) · (2)1,72 · 0,78 · (g’)0,2 · (sin ())2,09
SCFb,ch = 0 (négligeable)
106
Tableau E.2 – SCFs pour les assemblages plans en K de RHS à espacement
(suite – utilisant les diagrammes)
Forme générale
(pour présentation graphique)
utiliser la Figure E.1 pour g’ = 1,0 utiliser la Figure E.6 pour toutes les
utiliser la Figure E.2 pour g’ = 2,0 valeurs de g’
utiliser la Figure E.3 pour g’ = 4,0
utiliser la Figure E.4 pour g’ = 8,0
107
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0
Figure E.1 – Valeur de référence SCFo pour la membrure d’assemblages en K de RHS à espacement
– g’ = 1,0 (chargement axial équilibré)
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0
Figure E.2 – Valeur de référence SCFo pour la membrure d’assemblages en K de RHS à espacement
– g’ = 2,0 (chargement axial équilibré)
108
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0
Figure E.3 – Valeur de référence SCFo pour la membrure d’assemblages en K de RHS à espacement
– g’ = 4,0 (chargement axial équilibré)
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0
Figure E.4 – Valeur de référence SCFo pour la membrure d’assemblages en K de RHS à espacement
– g’ = 8,0 (chargement axial équilibré)
109
4,0
2γ = 35
3,5 2γ = 30
2γ = 25
3,0 2γ = 20
2γ = 15
SCFo
o
2γ = 10
deSCF
2,5
aktor für
correcteur
2,0
Korrekturf
1,5
Coefficient
1,0
0,5
0,0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0
τ
Figure E.5 – Coefficient correcteur du SCFo pour la membrure d’assemblages en K de RHS à espacement
(chargement axial équilibré)
Figure E.6 – Valeur de référence SCFo pour les diagonales d’assemblages en K de RHS à espacement
– toute valeur de g’ (chargement axial équilibré)
110
4,0
2γ = 35
3,5 2γ = 30
2γ = 25
3,0 2γ = 20
o SCFo
für SCF
2γ = 15
2γ = 10
aktor de
2,5
correcteur
2,0
Korrekturf
1,5
Coefficient
1,0
0,5
0,0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0
τ
Figure E.7 – Coefficient correcteur du SCFo pour les diagonales d’assemblages en K de RHS à
espacement (chargement axial équilibré)
,
,
, , , , , , , , , ,
111
E.3 Assemblages plans en K de RHS à recouvrement
Tableau E.3 – SCFs pour les assemblages plans en K de RHS à recouvrement
diagonales égales
Domaine de validité
Diagonale 2
Condition de charge 2
Condition de charge 1 Chargement sur membrure
Chargement axial équilibré de base (axial et flexion)
Tableau E.3 SCFs pour les assemblages plans en K de RHS à recouvrement (suite – utilisant les équations)
SCFb,ch = 0 (négligeable)
112
Tableau E.3 – SCFs pour les assemblages plans en K de RHS à recouvrement
(suite – utilisant les diagrammes)
Forme générale
(pour présentation graphique)
utiliser la Figure E.9 pour recouvrement de 50% utiliser la Figure E.13 pour recouvrement de 50%
utiliser la Figure E.10 pour recouvrement de 75% utiliser la Figure E.14 pour recouvrement de 75%
utiliser la Figure E.11 pour recouvrement de 100% utiliser la Figure E.15 pour recouvrement de 100%
113
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0
Figure E.9 – Valeur de référence SCFo pour la membrure d’assemblages en K de RHS à recouvrement
de 50 % (chargement axial équilibré)
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0
Figure E.10 – Valeur de référence SCFo pour la membrure d’assemblages en K de RHS à recouvre-
ment de 75 % (chargement axial équilibré)
114
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0
Figure E.11 – Valeur de référence SCFo pour la membrure d’assemblages en K de RHS à recouvrement
de 100 % (chargement axial équilibré)
4,0
2γ = 35
3,5 2γ = 30
2γ = 25
3,0 2γ = 20
o SCF
defürSCFo
2γ = 15
2γ = 10
2,5
aktor
correcteur
2,0
Korrekturf
1,5
Coefficient
1,0
0,5
0,0
00 0,1
0,1 0,2
0,2 0,3
0,3 0,4
0,4 0,5
0,5 0,6
0,6 0,7
0,7 0,8
0,8 0,9
0,9 1,0
1,0
τ
Figure E.12 – Coefficient correcteur de SCFo pour la membrure d’assemblages en K de RHS à recou-
vrement (chargement axial équilibré)
115
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0
Figure E.13 – Valeur de référence SCFo pour les diagonales d’assemblages en K de RHS à recouvrement
de 50 % (chargement axial équilibré)
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0
Figure E.14 – Valeur de référence SCFo pour les diagonales d’assemblages en K de RHS à recouvrement
de 75 % (chargement axial équilibré)
116
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0
Figure E.15 – Valeur de référence SCFo pour les diagonales d’assemblages en K de RHS à recouvre-
ment de 100 % (chargement axial équilibré)
4,0
2γ = 35
3,5 2γ = 30
2γ = 25
3,0 2γ = 20
o SCFo
2γ = 15
fürSCF
2γ = 10
2,5
aktorde
correcteur
2,0
Korrekturf
1,5
Coefficient
1,0
0,5
0,0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0
τ
Figure E.16 – Coefficient correcteur de SCFo pour les diagonales d’assemblages en K de RHS à
recouvrement (chargement axial équilibré)
117
,
Recouvrement
,
,
, , , , , , , , , ,
118
CIDECT – Comité International
pour le Développement et l’Etude
de la Construction Tubulaire
Le CIDECT a été créé en 1962 en tant qu’association internationale regroupant les possi-
bilités de recherche des principaux fabricants de profils creux en acier en vue de créer un
organisme puissant, au niveau mondial, pour la recherche et les applications relatives aux
profils creux en acier.
• établir et maintenir des contacts et des échanges entre les producteurs de profils creux
en acier et les architectes et ingénieurs qui, de plus en plus nombreux, utilisent des
profils creux à travers le monde
• promouvoir l’utilisation des profils creux en acier lorsque ceux-ci conduisent à une
bonne pratique industrielle et une architecture adaptée, en diffusant des informations,
en organisant des congrès, etc.
Activités techniques
Les activités techniques du CIDECT sont centrées sur les aspects suivants des recherches
relatives aux profils creux en acier:
119
Publications du CIDECT
La liste des Guides de Dimensionnement du CIDECT, de la série «Construire avec des pro-
fils creux en acier», déjà publiés ou en préparation, est donnée ci-dessous. Ces guides de
dimensionnement sont disponibles en allemand, en anglais, en espagnol et en français.
En outre, considérant l’utilisation croissante de profils creux en acier dans des structures de
«haute technologie» internationalement appréciées, un nouvel ouvrage intitulé «Structures
Tubulaires en Architecture» a été publié avec l’aide de la Communauté Européenne. Il est
également disponible en allemand, en anglais, en espagnol et en français.
Les Guides de Dimensionnement, l’ouvrage sur l’Architecture ainsi que des publications
de recherches sont disponibles auprès des membres ou à l’adresse suivante:
120
Organisation du CIDECT (2000)
• Une Assemblée Générale se réunit une fois par an et désigne une Commission
Exécutive responsable de l’administration et de l’exécution des décisions prises.
• Une Commission Technique et des Groupes de Travail se réunissent au moins une fois
par an et sont directement responsables de la recherche et de la promotion technique
Le plus grand soin a été apporté à la rédaction de toutes les informations et données figu-
rant dans le présent ouvrage et qui sont, à notre connaissance, exactes à la date de publi-
cation.
Le CIDECT, ses membres et les auteurs du présent ouvrage déclinent toute responsabilité
concernant les erreurs éventuelles ou la mauvaise interprétation des informations con-
tenues dans le présent ouvrage ou résultant de son utilisation.
Les auteurs remercient vivement les entreprises suivantes qui ont autorisé la publication
des photographies utilisées dans le présent Guide de Dimensionnement:
121