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3.4. Les opérations effectuées par la Société pour l’accomplissement de ses Services ARTICLE 10
10.1. Les retards ou insuffisances dans l’exécution de ses Services par la Société, résultant
sont toujours conduites par sondage et excluent absolument les notions de contrôle d’événements qu’elle ne pouvait raisonnablement prévoir ou sur lesquels son contrôle ne
et de vérification exhaustive. pouvait s’exercer, ne sont pas un motif de rupture de contrat.
ARTICLE 11
ARTICLE 4
11.1. En cas de divergences d'opinion entre un expert de la Société et le Client, un autre
La Société, agissant par référence à ses Règlements :
expert de la Société peut être désigné par la Société à la demande du Client.
• examine les dispositions constructives des Unités figurant sur les documents qui lui
11.2. Les désaccords d'ordre technique entre le Client et la Société peuvent être soumis par
sont présentés;
la Société à l’avis de son Comité de Classification.
• effectue des visites sur le lieu de construction des Unités;
• classe les Unités et les inscrit à son Registre;
ARTICLE 12
• visite périodiquement les Unités en service pour constater que les dispositions
12.1. Les différends relatifs aux Services effectuées par délégation des Etats sont appréciés
relatives au maintien en classe sont satisfaites.
dans le cadre des accords avec les Etats, conventions internationales et réglementations
Le Client doit avertir sans délai la Société de circonstances susceptibles de modifier
nationales pertinents.
la date des visites ou leur étendue.
12.2. Les différends éventuels relatifs au règlement des factures de la Société par le Client
ARTICLE 5
sont soumis aux juridictions de Nanterre, France.
5.1. La Société est un prestataire de services assujetti à une simple obligation de 12.3. Tout autre différend relatif aux présentes Conditions Générales ou aux Services de la
moyens. Ses obligations ne ressortissent pas à une obligation de résultat ni à une Société est soumis à l'arbitrage par trois arbitres, à Londres, suivant la procédure qui y est
garantie. en vigueur. La loi anglaise s’applique.
5.2. Les certificats émanant de la Société sont un constat, délivré conformément à 5.1
ci-dessus, du degré de conformité de l'Unité à ses Règlements ou aux documents de ARTICLE 13
référence spécifiés pour les Services fournis. 13.1. Les présentes Conditions Générales constituent les seules obligations
En particulier, la Société n’accomplissant aucune tâche liée à la conception, à la contractuelles liant la Société et le Client. Ces Conditions Générales sont exclusives
construction, au contrôle de fabrication ou de réparation, à l’utilisation, ou au négoce de toute autre description, déclaration, termes et conditions explicites ou implicites
des Unités, ni aucune activité de conseil, sa responsabilité ne saurait être engagée à concernant lesdites obligations. Elles peuvent être modifiées par écrit par accord mutuel.
ce titre et ses certificats ne peuvent ni attester ni garantir implicitement ou 13.2. La nullité ou la caducité éventuelles d’une ou plusieurs stipulations des présentes
expressément la sécurité, l’aptitude à l’usage, la navigabilité de l’Unité ou sa valeur Conditions Générales n’affecte pas la validité de la partie restante.
marchande pour la vente, l’assurance ou le louage. 13.3. Les définitions de termes figurant dans ces Conditions Générales l'emportent sur toute
5.3. La Société ne prononce pas l’acceptation ou la recette des Unités, celles-ci autre définition de même nature pouvant apparaître dans d'autres documents émis par la
relevant de la seule responsabilité du propriétaire. Société.
Partie F
Marques Complémentaires
Chapitres 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Février 2003
Le texte anglais de ce règlement fait foi vis à vis des éditions dans d’autres lan-
gues.
Sauf disposition contraire, ces règles sont applicables aux navires dont le con-
trat de construction est signé après le 1er juillet 2003. La Société se réserve le
droit d’y faire référence avant cette date lorsqu’elle le juge nécessaire ou
approprié.
Section 1 Star-Hull
1 Généralités 15
1.1 Principes
1.2 Conditions d’attribution de la marque
1.3 Base de données du navire
2 Documentation à soumettre 16
2.1 Plans et documents à soumettre
2.2 Carte des points chauds
2.3 Plan d’Inspection et de Maintenance (PIM)
3 Plan d’Inspection et de Maintenance (PIM) 17
3.1 Prescriptions minimales
3.2 Etendue général du PIM
3.3 Périodicité des inspections
3.4 Etendue des inspections
3.5 Comptes-rendus d’inspection
3.6 Modifications apportés au Plan d’Inspection et de Maintenance
4 Critères d’acceptation 20
4.1 Evaluation de l’état du revêtement
4.2 Etat des anodes sacrificielles
4.3 Mesures d’épaisseurs
4.4 Piqûres de rouille
4.5 Cassures
Section 2 VeriStar-hull
1 Généralités 23
1.1 Domaine d’application
1.2 Etendue
2 Attribution de la marque 23
2.1 Navires neufs
2.2 Navires en service
Section 3 Star-Mach
1 Généralités 24
1.1 Domaine d’application
1.2 Définitions
1.3 Objectif
2 Attribution de la marque 24
2.1 Documentation à soumettre
2.2 Système de gestion de maintenance
2.3 Interventions de la Société
Chapitre 1
SECTION 1 STAR-HULL
SECTION 2 VERISTAR-HULL
SECTION 3 STAR-MACH
SECTION 1 STAR-HULL
- les données recueillies depuis la mise en oeuvre • la carte des points chauds, comme indiqué en [2.2]
effective du Plan d’Inspection et de Maintenance • les documents requis pour le Plan d’Inspection et de
- les résultats des inspections, les relevés d’épaisseurs Maintenance, comme indiqué en [2.3], et les comptes-
et autres contrôles effectués lors de la visite de rendus correspondants en cours d’exploitation du
renouvellement de classe (voir [5]). navire, comme indiqué en [3.5].
1.3.3 La base de données doit être mise à la disposition de 2.2 Carte des points chauds
la Société.
La base de données doit être transmise à la Société au 2.2.1 En principe, les éléments à inclure sur la carte des
moins tous les six mois. L’Armateur et la Société peuvent points chauds sont les suivants:
convenir que les données requises soient chargées automa- • éléments pour lesquels l’analyse de structure effectuée
tiquement dans la base de données détenue par la Société au stade de la conception (comme les tôles de bordé,
dès qu’elles sont recueillies. les raidisseurs ordinaires ou les éléments primaires) a
montré que le rapport entre les charges appliquées et les
2 Documentation à soumettre limites admissibles dépassait 0,975
• éléments identifiés comme “point chaud” au moment
2.1 Plans et documents à soumettre du réexamen de la structure, selon Ch 1, App 2
2.1.1 Analyse de structure • détails de structure soumis à la fatigue, selon la liste
Les plans et les documents nécessaires pour préparer et/ou définie en Pt B, Ch 12, App 2
pour effectuer l’analyse des structures de coque sont: • autres éléments, dépendant des résultats des analyses de
• ceux soumis pour la classe, tels qu’indiqués en Pt B, Ch structure et/ou de l’expérience.
1, Sec 3, pour les constructions neuves
• ceux indiqués en Tab 1, pour les navires existants. 2.2.2 La carte des points chauds indique quels éléments
Cependant, suivant le type de service et les caractéristi- doivent être inspectés périodiquement sous la responsabi-
ques particulières du navire, la Société se réserve le lité de l’Armateur.
droit de demander des plans et des documents supplé-
mentaires ou différents de ceux indiqués en Tab 1. 2.3 Plan d’Inspection et de Maintenance
(PIM)
Table 1 : Navires existants - Plans et documents
à soumettre pour effectuer l’analyse de structure 2.3.1 Le Plan d’Inspection et de Maintenance doit être basé
sur l’expérience de l’Armateur et sur les résultats des analy-
Plans et documents ses de structure, y compris la carte des “points chauds”.
Coupe au maître Le Plan d’Inspection et de Maintenance doit comprendre:
Sections transversales
• la liste des zones, des espaces et des équipements de
Développement du bordé coque soumis à l’inspection
Sections longitudinales et ponts • la périodicité des inspections
Double fond • les éléments à évaluer lors de l’inspection pour chaque
Disposition des épontilles zone ou espace, suivant le cas:
Plan de raidissage - revêtement
Cloisons de deep tank et de citernes de ballastage - anodes
Cloisons de compartimentage étanches à l’eau - épaisseurs
Tunnels étanches à l’eau
- piqûres
Cloisons évidées
- cassures
Structure de la partie avant
- déformations
Structure de la partie arrière
• les éléments à évaluer lors de l’inspection des équipe-
Dernier rapport des mesures d’épaisseurs
ments de coque.
Manuel de chargement
2.3.2 En ce qui concerne le plan de maintenance, les ren-
2.1.2 Revêtements seignements suivants doivent être donnés:
Les renseignements suivants concernant les revêtements
• étendue de la maintenance
doivent être soumis:
• liste de tous les éléments de structures effectivement • type de maintenance (inspection, reconditionnement)
revêtus • périodicité de la maintenance (l’unité de la périodicité
• caractéristiques du système de revêtement. doit être clairement indiquée, en heures, semaines,
mois, années)
2.1.3 Protection cathodique
• lieu de la maintenance (port, mer, etc.)
Les renseignements suivants concernant les anodes sacrifi-
cielles doivent être soumis: • maintenance du fabricant et spécifications de répara-
• implantation des anodes dans les compartiments, sur le tions, s’il y a lieu
bordé de fond et dans les caissons de prises d’eau • procédures envisagées pour les réparations ou le rem-
• dimensions et poids des anodes neuves. placement de la structure ou des équipements.
Dans les autres cas, tel qu’un revêtement trouvé en mauvais suffisante sur chaque bord, afin de pouvoir examiner
état, des réparations ou un remplacement doivent être quelques longueurs de chaîne (maillons, étais, usure).
entrepris ou une programme de maintenance doit être Tout élément trouvé défectueux doit être traité. Pour le
prévu à un moment approprié, en accord avec la Société, remplacement des chaînes et des ancres, la présence de
mais au plus tard à la prochaine visite intermédiaire ou de la Société est nécessaire.
renouvellement de classe, suivant la première de ces visites
à échoir. Les recommandations de maintenance du fabricant, s’il
y a lieu, doivent être satisfaites.
3.4.2 Panneaux de cale et écoutilles de faibles • Autres accessoires de pont
dimensions
Les autres accessoires de pont doivent faire l’objet d’un
Les panneaux de cales et leurs accessoires associés doivent examen visuel et être traités suivant les mêmes principes
faire l’objet d’un examen visuel et leur bon fonctionnement que ceux détaillés dans les éléments ci-dessus selon le
doit être vérifié dans le même cadre que celui de la visite type d’accessoire.
annuelle de classification indiquée en Pt A, Ch 3, Sec 1,
[2.2]. L‘état du revêtement doit être évalué. 3.4.4 Appareil à gouverner
Les écoutilles d’accès doivent être examinées visuellement, L’inspection de l’installation doit comporter:
en particulier les dispositifs d’étanchéité, les installations de • l’examen de l’installation
verrouillage et l’état du revêtement, de même que les signes • un essai du système principal et du système de secours
de corrosion.
• un essai de permutation des cylindres de manoeuvre.
Tout dispositif d’étanchéité ou installation de fixation/ver-
rouillage défectueux doit être traité. Les dispositifs de 3.4.5 Superstructures
manoeuvre des panneaux de cale doivent être entretenus La partie structurelle des superstructures doit être examinée
suivant les indications du fabricant et/ou s’ils sont trouvés visuellement et vérifiée au même titre que ce qui est requis
défectueux. pour la structure de pont.
Pour ce qui concerne les défauts de structure ou le revête- Les dispositifs de fermeture (portes, fenêtres, dispositif de
ment trouvés en mauvais état, se reporter [3.4.1]. ventilation, claires-voies) doivent être visuellement exami-
nés avec une attention particulière à l’étanchéité; leur bon
3.4.3 Accessoires de pont fonctionnement doit être contrôlé.
L’inspection des accessoires de pont doit couvrir au moins Tout élément trouvé défectueux doit être traité.
les articles suivants:
• Tuyautage sur pont 3.4.6 Bordé extérieur
Le bordé extérieur des murailles et du fond doit être exa-
Un examen visuel des tuyautages doit être effectué,
miné visuellement pour évaluer l’état du revêtement, détec-
avec une attention particulière à la qualité du revête-
ter les cassures, les déformations et la corrosion.
ment, à la corrosion extérieure, à l’étanchéité des
tuyaux et des joints (examen sous pression), aux vannes Lorsque des défauts de structures affectant la classe sont
et aux supports des tuyaux. Le fonctionnement des van- découverts (tels que des cassures ou des déformations), la
nes doit être contrôlé. Société doit être contactée pour effectuer une visite occa-
sionnelle. Si ces défauts de structures sont répétitifs dans
Toute étanchéité, tout dispositif de supportage ou toute des endroits similaires du bordé extérieur, un programme
vanne trouvés défectueux doivent être traités. de visites supplémentaires rapprochées peut être prévu, à la
• Dégagements d’air discrétion de la Société, pour les inspections à venir.
Un examen visuel des dégagements d’air doit être effec- Dans les autres cas, tel qu’un revêtement trouvé en mauvais
tué. Le démontage doit être effectué, s’il y a lieu, pour état, des réparations ou un remplacement doivent être
vérifier l’état de la fermeture (clapets, boulets), des dis- entrepris, ou un programme de maintenance doit être prévu
positifs de verrouillage et des écrans. à un moment approprié, en accord avec la Société, mais au
plus tard à la prochaine visite intermédiaire ou de renouvel-
Tout élément trouvé défectueux doit être traité.
lement de classe, suivant la première de ces visites à échoir.
• Echelles, rambardes, pavois, tunnels de circulation
3.4.7 Citernes de ballastage
Un examen visuel doit être effectué avec une attention
particulière à l’état du revêtement (s’il y a lieu), à la cor- Les citernes de ballastage, y compris les peaks, doivent faire
rosion, aux déformations ou aux éléments manquants. l’objet d’une inspection générale, en ce qui concerne:
• l’état des structures (cassures, déformations, corrosion)
Tout élément trouvé défectueux doit être traité.
• l’état du revêtement et des anodes, s’il y a lieu
• Dispositifs d’ancrage et de mouillage
• les accessoires, tels que les tuyautages et les vannes.
Un examen visuel du guindeau, des treuils, des cabes-
tans, des ancres et de la partie visible des chaînes Un programme de visites rapprochées peut être également
d’ancre doit être effectué. Un essai de fonctionnement requis, suivant les résultats de l’analyse de structure et la
doit être effectué en faisant filer une longueur de chaîne carte des points chauds.
Dans les autres cas, tel qu’un revêtement ou des anodes 3.6 Modifications apportés au Plan d’Ins-
trouvées en mauvais état, des réparations ou un remplace- pection et de Maintenance
ment doivent être envisagé, ou une programme de mainte-
nance doit être prévu à un moment approprié, en accord 3.6.1 Les modifications apportées à l’exploitation du
avec la Société, mais au plus tard à la prochaine visite inter- navire, la révision des rapports d’inspection et de mainte-
médiaire ou de renouvellement de classe, suivant la pre- nance, les changements éventuels subséquents de la carte
mière de ces visites à échoir. des points chauds et des taux de corrosion différents de
ceux prévus peuvent montrer que l’étendue de la mainte-
3.5 Comptes-rendus d’inspection nance effectuée nécessite un réajustement pour améliorer
son efficacité.
3.5.1 Les comptes-rendus d’inspection doivent être prépa- Lorsqu’il est découvert plus de défauts que prévus, il peut
rés après chaque visite par la personne responsable. Ils doi- être nécessaire d’augmenter l’étendue et/ou la fréquence du
vent être conservés à bord et être mis à la disposition de programme de maintenance. L’étendue et/ou la fréquence
l’Expert à sa demande. Dans ce but, il y a lieu d’utiliser une de la maintenance peut également être réduite suivant justi-
forme informatique (voir [1.3]). ficatif apporté.
Une copie de ces comptes-rendus doit être transmise pour
être conservée dans les locaux de l’Armateur pour les archi-
ves et pour la mise à jour de la base de données du navire. 4 Critères d’acceptation
3.5.2 Les comptes-rendus d’inspection doivent compren- 4.1 Evaluation de l’état du revêtement
dre les données suivantes:
• les renseignements généraux, comme la date d’inspec- 4.1.1 Critères
tion/de maintenance, l’identification de la personne Les critères d’acceptation pour l’état du revêtement de tout
chargée de l’inspection et sa signature, l’identification espace revêtu sont indiqués en Tab 2.
de la zone/de l’espace/de l’équipement inspectés.
Lorsque les critères d’acceptation ne sont pas remplis, le
• pour l’inspection des éléments de structure (zone de revêtement doit être réparé.
pont, panneaux de cales et petites écoutilles, supers-
tructures, citernes de ballastage, cales et espaces à car- 4.1.2 Réparations
gaison sèche, autres espaces), le compte-rendu doit
indiquer: Les procédures de réparation des revêtements doivent sui-
vre les spécifications du fabricant de revêtement pour les
- l’état du revêtement des différentes cloisons limites réparations, sous la responsabilité de l’Armateur.
et des structures internes et, s’il y a lieu, les retou-
ches de peinture
Table 2 : Critères d’acceptation des revêtements
- les défauts structurels, comme les cassures, la corro-
sion (y compris piqûres), déformations, avec identifi-
Etat Critères d’acceptation
cation de leur emplacement, défauts récurrents
Navires de moins de 10 ans Revêtements en BON état
- l’état des accessoires relatifs à l’espace inspecté
avec, si nécessaire, descriptif des vérifications, essais Navires de 10 ans ou plus Revêtements en BON état ou
de fonctionnement, démontage, révisions en état PASSABLE
• pour l’inspection des équipements (équipement de Note 1:
pont, des prises d’eau et des décharges de bordé), le BON : seulement des taches de rouille localisées
compte-rendu doit indiquer les résultats de l’examen PASSABLE: dégradation locale aux bords des raidisseurs et
visuel, des essais de fonctionnement, démontage, répa- des liaisons soudées et/ou légère rouille sur 20%
rations, remplacement ou révision effectués. ou plus des surfaces examinées, mais moins que
ce qui est défini pour la définition de MAUVAIS
3.5.3 Lorsque cela est jugé nécessaire ou approprié, le état
compte-rendu doit être accompagné de documents, de cro- MAUVAIS: dégradation générale du revêtement sur 20% ou
quis ou de photographies, montrant, par exemple: plus des surfaces ou rouille écaillée sur 10% ou
plus des surfaces examinées.
• l’emplacement et la dimension des cassures, piqûres,
déformations
4.2 Etat des anodes sacrificielles
• l’état des équipements avant réparation
• les mesures prises. 4.2.1 Critères
Les critères d’acceptation des anodes sacrificielles dans tout
3.5.4 Des modèles de comptes-rendus d’inspection des espace revêtu doté d’anodes sont indiqués en Tab 3 en ter-
éléments de structures et des équipements sont donnés en mes de pourcentage de perte en poids.
Ch 1, App 4.
Lorsque les critères d’acceptation ne sont pas remplis, les
Ces modèles doivent être utilisés à titre indicatif, pour con-
anodes sacrificielles doivent être remplacées.
signer les données recueillies, sous une forme informatique,
dans la base de données du navire.
Table 3 : Critères d’acceptation des anodes sacrificielles La diminution de section d’une zone, exprimée en pourcen-
tage de la surface au neuvage correspondante, doit vérifier
Etat Pourcentage de perte en poids les critères de diminution acceptable pour cette zone.
Navires de moins de 10 ans inférieur à 25 Si les critères de diminution acceptable ne sont pas confor-
mes pour une zone donnée, certains items relevant de cette
Navires de 10 ans ou plus inférieur à 50
zone doivent alors être remplacés (en principe, ceux qui
sont les plus attaqués) afin d’obtenir après leur remplace-
4.3 Mesures d’épaisseurs ment une section augmentée de la zone vérifiant les critères
s’y rapportant.
4.3.1 Généralités
Les critères d’acceptation pour les mesures d’épaisseurs 4.4 Piqûres de rouille
sont indiqués en:
• Ch 1, App 1 pour des zones isolées (par exemple une 4.4.1 Intensité des piqûres
surface isolée d’une tôle) L’intensité des piqûres est définie par le pourcentage de sur-
• Ch 1, App 2 pour des items (par exemple une maille ou face affectée par les piqûres.
un raidisseur ordinaire) Les schémas présentés en Pt A, Ch 2, App 3 doivent être uti-
• Ch 1, App 3 pour des zones (par exemple la zone de lisés pour identifier le pourcentage de surface affectée par
fond). les piqûres ainsi que l’intensité de ces dernières.
Lorsque les critères d’acceptation ne sont pas remplis, des 4.4.2 Diminution acceptable
actions suivant [4.3.2] à [4.3.4] doivent être prises. La diminution acceptable pour une piqûre localisée (inten-
sité ≤ 3%) est de 23% de l’épaisseur résiduelle moyenne.
4.3.2 Zones isolées
Pour les surfaces ayant une densité de piqûres de 50% ou
La diminution d’épaisseur d’une zone isolée d’un item est plus, la diminution acceptable dans les piqûres est de 13%
la diminution localisée d’épaisseur de l’item en question, de l’épaisseur résiduelle moyenne.
comme par exemple les sillons de corrosion d’une tôle ou
d’une âme ou encore une corrosion locale importante. Elle Pour les valeurs intermédiaire (entre piqûre localisée et
s’exprime en pourcentage de l’épaisseur de construction. 50% de la surface affectée), la diminution acceptable dans
les piqûres doit être obtenue par interpolation entre 23% et
Ceci ne doit pas être confondu avec les piqûres (voir [4.4]). 13% des épaisseurs résiduelles moyennes (voir Tab 4).
Si les critères de diminution acceptable ne sont pas remplis
pour une zone isolée, cette dernière doit alors être réparée 4.4.3 Réparations
ou remplacée. En tous les cas, les critères de diminution L’application d’un matériau de rebouchage (composés plas-
d’épaisseur doivent être examinés pour l’élément corres- tique ou époxyde) est recommandée comme moyen
pondant (voir [4.3.3]). d’arrêt/de réduction du processus de corrosion, mais ceci
ne doit pas être considéré comme une réparation accepta-
4.3.3 Item ble pour les piqûres excédant les limites de diminution
Pour chaque item, les épaisseurs sont mesurées en différents maximale admise.
points et la valeur moyenne de ces épaisseurs doit vérifier Des réparations par soudage peuvent être acceptées si elles
les critères d’acceptation pour l’item correspondant. sont effectuées conformément à des procédures agréées.
Si les critères des épaisseurs mesurées ne sont pas confor-
mes pour un item, ce dernier doit être réparé en remplacé. Table 4 : Intensité des piqûres et
Lorsque les critères sont remplis mais qu’une corrosion diminution correspondante acceptable
substantielle, telle que définie en Pt A, Ch 2, Sec 2, [2.2.7]
est observée, le PIM doit être modifié en prenant les mesu- Diminution acceptable dans les
Intensité des piqûres, en %
res appropriées. piqûres, en pourcentage
(voir Pt A, Ch 2, App 3)
d’épaisseur résiduelle moyenne
En tous les cas, pour les items qui contribuent à la résis-
≤3 23
tance longitudinale de la poutre navire, les critères indiqués
en [4.3.4] doivent être considérés. 5 22
10 21
4.3.4 Zone
15 20
En ce qui concerne la résistance longitudinale de la poutre
navire, la section transversale du navire est divisée en trois 20 19
zones: 25 18
• zone de pont 30 17
• zone de la fibre neutre 40 15
• zone de fond. 50 13
SECTION 2 VERISTAR-HULL
SECTION 3 STAR-MACH
Limite acceptable
Item
L < 90 m L ≥ 90 m
Bordé de: 22% 18%
• quille, fond et bouchain
• plafond de double fond
• virure inférieure de cloisons de double coque et de cloisons longitudinales
• caissons latéraux inférieurs
Raidisseurs ordinaires longitudinaux de: Ame 22% 18%
• quille, fond et bouchain
Semelle 18% 15%
• plafond de double fond
• virure inférieure de cloisons de double coque et de cloisons
longitudinales
• caissons latéraux inférieurs
Eléments primaires longitudinaux Ame 22% 18%
Semelle 18% 15%
Limite acceptable
Item
L < 90 m L ≥ 90 m
Bordé de: 22% 18%
• muraille
• cloisons de double coque et cloisons longitudinales
• entreponts
Raidisseurs ordinaires longitudinaux de: Ame 22% 18%
• muraille
Semelle 18% 15%
• cloisons de double coque et cloisons longitudinales
• entreponts
Eléments primaires longitudinaux Ame 22% 18%
Semelle 18% 15%
Limite acceptable
Item
L < 90 m L ≥ 90 m
Bordé de: 22% 18%
• pont supérieur, gouttière et carreau
• virure supérieure de cloisons de double coque et de cloisons longitudinales
• muraille au droit des caissons latéraux supérieurs
• caissons latéraux supérieurs (partie inférieure horizontale, tôle inclinée et partie verticale supé-
rieure)
Raidisseurs ordinaires longitudinaux de: Ame 22% 18%
• pont supérieur, gouttière et carreau Semelle 18% 15%
• virure supérieure de cloisons de double coque et de cloisons longitudinales
• muraille au droit des caissons latéraux supérieurs
• caissons latéraux supérieurs (partie inférieure horizontale, tôle inclinée et partie
verticale supérieure)
Eléments primaires longitudinaux Ame 22% 18%
Semelle 18% 15%
Limite acceptable
Item
L < 90 m L ≥ 90 m
Surbaux d’écoutilles non continus Bordé 22% 18%
Goussets 26% 22%
Panneaux d’écoutilles Bordé supérieur 22% 18%
Bordé de côté et d’extrémité 22% 18%
Raidisseurs ordinaires 22% 18%
Bordé de cloisons transversales 22% 18%
Raidisseurs ordinaires de cloisons transversales Ame 26% 22%
Semelle 22% 18%
Goussets 26% 22%
Eléments verticaux primaires et serres de cloisons Ame 22% 18%
Semelle 18% 15%
Goussets/raidisseurs 22% 18%
Membrures Ame 22% 18%
Semelle 18% 15%
Goussets / raidisseurs 22% 18%
Eléments transversaux primaires de pont et de fond Ame 22% 18%
Semelle 18% 15%
Goussets 22% 18%
Eléments primaires des caissons latéraux supérieurs et inférieurs Ame 22% 18%
Semelle 18% 15%
Bordé des cloisons de coquerons avant et arrière 22% 18%
Raidisseurs ordinaires des cloisons de coquerons avant et arrière Ame 26% 22%
Semelle 22% 18%
Tirants Ame 22% 18%
Semelle 18% 15%
Goussets /raidisseurs 18% 15%
Notations
tA : Epaisseur de construction du bordé, en mm tM,F : Epaisseur mesurée de la semelle d’un raidisseur
tM : Epaisseur mesurée du bordé, en mm ordinaire, en mm
tC : Surépaisseur de corrosion, en mm, définie en Pt wM : Module de résistance d’un raidisseur ordinaire,
B, Ch 4, Sec 2, [3] en cm3, à calculer comme indiqué en Pt B, Ch
tC1, tC2 : Surépaisseurs de corrosion, en mm, définies en 4, Sec 3, [3.4] sur la base des épaisseurs mesu-
Pt B, Ch 4, Sec 2, [3] pour chacun des deux rées de l’âme, de la semelle et du bordé associé
compartiments séparés par le bordé en ques- wR : Module de résistance de renouvellement des
tion. Pour le bordé interne à un compartiment, raidisseurs ordinaires, en cm3, c’est-à-dire le
tC1 = tC2 = tC module de résistance qu’un raidisseur ordinaire
tR : Epaisseur totale de renouvellement du bordé, d’un navire en service doit avoir pour satisfaire
en mm, définie en: à la résistance élastique, selon le principe de
• [2.2.1] en général résistance en Pt B, Ch 4, Sec 3, [1.2.1]
• [4.3.1] pour le bordé formant les éléments tR,W : Epaisseur de renouvellement de l’âme d’un rai-
primaires disseur ordinaire, en mm, c’est-à-dire l’épais-
tR1 : Epaisseur minimale de renouvellement, du seur de l’âme qu’un raidisseur ordinaire d’un
navire en service doit avoir pour satisfaire à la
bordé , en mm, définie en [2.2.2]
vérification au flambement, selon le principe de
tR2 : Epaisseur de renouvellement, en mm, du bordé résistance en Pt B, Ch 4, Sec 3, [1.3.2]. Cette
soumis à une pression latérale ou à des charges épaisseur doit être calculée comme indiqué en
roulantes, c’est-à-dire l’épaisseur que le bordé [3.2.2]
d’un navire en service doit avoir pour satisfaire
à la vérification de résistance suivant les princi- tR,F : Epaisseur de renouvellement de la semelle d’un
pes de résistance indiqués en Pt B, Ch 4, Sec 3, raidisseur ordinaire, en mm, c’est-à-dire l’épais-
[1.1]. Cette épaisseur doit être calculée comme seur de la semelle qu’un raidisseur ordinaire
indiqué en [2.2.3] d’un navire en service doit avoir pour satisfaire
à la vérification au flambement, selon le prin-
tR3 : Epaisseur de renouvellement due au flambe-
cipe de résistance en Pt B, Ch 4, Sec 3, [1.3.2].
ment en compression, en mm, c’est-à-dire
Cette épaisseur doit être calculée, comme indi-
l’épaisseur que le bordé d’un navire en service
qué en [3.2.2]
doit avoir pour satisfaire à la vérification au
flambement en compression selon les principes wG : Module de résistance brute réglementaire des
de résistance indiqués en Pt B, Ch 4, Sec 3, raidisseurs ordinaires, en cm3, défini en [3.2.3]
[1.3.1]. Cette épaisseur doit être calculée WRR : Ratio de contraintes réévalué, défini en [4.2.1]
comme indiqué en [2.2.4]
WRA : Ratio de contraintes à la construction, défini en
tR4 : Epaisseur de renouvellement due au flambe- [4.2.2]
ment de cisaillement, en mm, c’est-à-dire
tR5 : Epaisseur de renouvellement en résistance élas-
l’épaisseur que le bordé d’un navire en service
doit avoir pour satisfaire à la vérification au tique, en mm, des éléments primaires, c’est-à-
flambement de cisaillement selon les principes dire l’épaisseur que le bordé qui constitue les
de résistance indiqués en Pt B, Ch 4, Sec 3, éléments primaires d’un navire en service doit
[1.3.1]. Cette épaisseur ne doit être considérée avoir pour satisfaire à la vérification de la résis-
que pour les navires d’une longueur égale ou tance à l’élasticité selon les principes de résis-
supérieure à 90 m et doit être calculée comme tance indiqués en Pt B, Ch 4, Sec 3, [1.2.2].
indiqué en [2.2.5] Cette épaisseur doit être calculée comme indi-
qué en [4.3.2]
tG : Epaisseur brute réglementaire, en mm, du bordé
défini en [2.2.6] tR6 : Epaisseur de renouvellement due au flambe-
ment, en mm, des éléments primaires, c’est-à-
tA,W : Epaisseur de construction de l’âme d’un raidis-
dire l’épaisseur que le bordé formant les élé-
seur ordinaire, en mm
ments primaires d’un navire en service doit
tA,F : Epaisseur de construction de la semelle d’un avoir pour satisfaire à la vérification au flambe-
raidisseur ordinaire, en mm ment, selon les principes de résistance indiqués
tM,W : Epaisseur mesurée de l’âme d’un raidisseur en Pt B, Ch 4, Sec 3, [1.3.1]. Cette épaisseur
ordinaire, en mm doit être calculée comme indiqué en [4.3.3]
E : Module de Young, en N/mm2, pris égal à: • [2.2.2] pour les épaisseurs minimales (γK1)
• pour les aciers en général: • [2.2.3] pour les vérifications de résistance des mailles
E = 2,06.105 N/mm2 soumises à une pression latérale ou à des charges rou-
• pour les aciers inoxydables: lantes (γK2)
E = 1,93.105 N/mm2 • [2.2.4] pour les vérifications de résistance au flambe-
ν : Coefficient de Poisson. Sauf indication con- ment en compression (γΚ3)
traire, la valeur de 0,3 doit être prise en compte
• [2.2.5] pour les vérifications de résistance au flambe-
ReH : Limite d’élasticité minimale, en N/mm2, du ment de cisaillement (γΚ4).
matériau, définie en Pt B, Ch 4, Sec 1, [2]
γm, γR, γK1, ... , γK9 : Coefficients partiels de sécurité, définis 1.2.3 Coefficient partiel de sécurité γK5 pour les
en [1]. raidisseurs ordinaires
Le coefficient partiel de sécurité pour les vérifications de la
1 Coefficients partiels de sécurité résistance élastique des raidisseurs ordinaires (γΚ5) doit être
calculé comme indiqué en [3.2.1].
1.1 Généralités
1.2.4 Coefficients partiels de sécurité γK6, γK7, γK8 et
1.1.1 Les coefficients partiels de sécurité γm et γR sont défi- γK9 pour les éléments primaires
nis en:
Ces coefficients partiels de sécurité doivent être calculés
• Pt B, Ch 7, Sec 1, [1.2] ou Pt B, Ch 8, Sec 3, [1.2], le comme spécifié en:
cas échéant, pour le bordé
• [4.2.1] pour les analyses de réévaluation de la structure
• Pt B, Ch 7, Sec 2, [1.2] ou Pt B, Ch 8, Sec 4, [1.2], le
(γK6, γK7)
cas échéant, pour les raidisseurs ordinaires
• Pt B, Ch 7, Sec 3, [1.4] ou Pt B, Ch 8, Sec 5, [1.3], le • [4.3.2] pour les vérifications de résistance élastique
cas échéant, pour les éléments primaires. (γK8)
• [4.3.3] pour les vérifications de résistance au flambe-
1.2 Coefficients partiels de sécurité basés ment (γΚ9).
sur la connaissance approfondie de la
structure
2 Critères d’acceptation pour les bordés
1.2.1 Généralités
Les coefficients partiels de sécurité γK1, γK2, γK3, γK4, γK5, γK6 et 2.1 Domaine d’application
γK7 prennent en compte la connaissance approfondie du
comportement des structures obtenue par les visites des 2.1.1 Généralités
structures du navire en service et par la vérification de leurs
Les critères d’acceptation des épaisseurs mesurées du
performances. En conséquence, ils ont des valeurs égales
bordé, ainsi que la procédure d’application à adopter lors
ou inférieures à 1,0 et s’appliquent pour réduire le coeffi-
de la réévaluation des structures de coque, sont indiqués en
cient partiel de sécurité sur la résistance, γR, adopté dans les
Fig 1.
vérifications de résistance des navires neufs (voir Partie B,
Chapitre 7 ou Partie B, Chapitre 8, le cas échéant).
2.1.2 Cas particuliers
1.2.2 Coefficients partiels de sécurité γK1, γK2, γK3 et Pour les cas particuliers indiqués en Tab 1, les critères
γK4 pour le bordé d’acceptation à appliquer en place de ceux indiqués en
Ces coefficients partiels de sécurité doivent être calculés [2.1.1], sont ceux indiqués par la prescription à laquelle il
comme indiqué en: est fait référence dans ce tableau.
Figure 1 : Critères d’acceptation pour les épaisseurs mesurées de bordé et procédure d’application
OUI Remplacement de
Mesures d'épaisseur t t < t
M M R
tôle requis
NON
NON
ELEMENT CRITIQUE
Table 2 : Coefficient NP
Coefficient NP
Bordé
L < 90 m L ≥ 90 m
Cas général, y compris le bordé formant l’âme des éléments primaires 0,75 0,80
Bordé formant la semelle des éléments primaires 0,80 0,85
Eléments primaires de fond des navires ayant l’une des mentions de service bulk carrier, ore 0,80 0,85
carrier et combination carrier
Jambettes de surbaux d’écoutilles 0,70 0,75
Tirants des navires ayant la mention de service oil tanker 0,80 0,85
t3 : Epaisseur nette, en mm, obtenue à partir des 7, Sec 1, [5.2.3], en considérant les sections
formules suivantes: transversales de poutre navire constituées par
les éléments (bordé, raidisseurs ordinaires, élé-
σx1 γR γ m 12 ( 1- ν ) 3
2
ReH ments primaires) ayant les épaisseurs et les
t3 = b - 10
--- ------------------------------------------ pour γ m γ R σ x1 ≤ -------
- échantillonnages mesurés
π EK1 ε 2
K2 : Coefficient défini en Pt B, Ch 7, Sec 1, [5.3.2]
3 ( 1- ν ) ReH
2 2
ReH
t3 = b - 10 pour γm γ R σ x1 > -------
3
--- -----------------------------------------------
π EK1 ε ( ReH - σ x1 γ R γ m ) 2
- γK4 : Coefficient partiel de sécurité (voir [1.2.2]):
γK4 = NP Ψ4
b : Longueur, en m, du côté de la maille, définie en sans être pris supérieur à 1,0
Pt B, Ch 7, Sec 1, [5.1.2] Np : Coefficient défini en Tab 2
σx1 : Contrainte normale d’ensemble, en N/mm2 à
tC1 + tC2
calculer comme indiqué en Pt B, Ch 7, Sec 1, Ψ 4 = 1 + ------------------
-
t4
[5.2.2], en considérant les sections transversales
de poutre navire constituées par les éléments 2.2.6 Epaisseur brute réglementaire
(bordé, raidisseurs ordinaires, éléments primai- L’épaisseur brute réglementaire doit être calculée, en mm, à
res) ayant les épaisseurs et les échantillonnages partir de la formule suivante:
mesurés
tG = max ( t 1 ,t2 ,t3 ,t4 ) + tc1 + tc2
ε, K1 : Coefficients définis en Pt B, Ch 7, Sec 1, [5.3.1]
γK3 : Coefficient partiel de sécurité (voir [1.2.2]): où t1, t2, t3 et t4 sont les épaisseurs nettes définies en [2.2.2],
[2.2.3], [2.2.4] et [2.2.5], respectivement.
γK3 = NP Ψ3
sans être pris supérieur à 1,0
3 Critères d’acceptation pour les rai-
Np : Coefficient défini en Tab 2
disseurs ordinaires
tC1 + t C2
Ψ 3 = 1 + ------------------
-
t3 3.1 Domaine d’application
2.2.5 Epaisseur de renouvellement due au 3.1.1 Les critères d’acceptation des échantillonnages
flambement de cisaillement mesurés des raidisseurs ordinaires ainsi que la procédure
L’épaisseur de renouvellement due au flambement de d’application à adopter lors de la réévaluation des structu-
cisaillement doit être obtenue, en mm, à partir de la for- res de coque, sont indiqués en Fig 2.
mule suivante:
tR4 = t4 γK4 3.2 Echantillonnage de renouvellement
où:
3.2.1 Module de résistance de renouvellement
t4 : Epaisseur nette, en mm, obtenue à partir des Le module de résistance de renouvellement doit être
formules suivantes: obtenu, en cm3, à partir de la formule suivante:
wR = wY γK5
τ1 γ R γ m 12 ( 1- ν ) 3
2
ReH
t4 = b - 10
--- --------------------------------------- pour γ m γ R τ 1 ≤ ----------
- où:
π EK2 2 3
wY : Module de résistance net, en cm3, à calculer
3 ( 1- ν 2 ) R2eH ReH
t4 = b - 10 pour γ m γR τ 1 > ----------
--- -------------------------------------------------
3
- selon Pt B, Ch 7, Sec 2, [3] ou Pt B, Ch 8, Sec 4,
π EK2 ( ReH - 3τ 1 γ R γ m ) 2 3 [3], le cas échéant, où les contraintes d’ensem-
ble doivent être calculées en considérant les
b : Longueur, en m, du côté de la maille, définie en sections transversales de poutre navire consti-
Pt B, Ch 7, Sec 1, [5.1.3] tuées par les éléments (bordé, raidisseurs ordi-
τ1 : Contrainte de cisaillement d’ensemble, en naires, éléments primaires) ayant les épaisseurs
N/mm2, à calculer comme indiqué en Pt B, Ch et les échantillonnages mesurés
Figure 2 : Critères d’acceptation de l’échantillonnage mesuré des raidisseurs ordinaires et procédure d’application
W < W
M R
OU
OUI
Mesures d'échantillonnages
t < t Remplacement requis
M,W R,W
t , t , t
M M,W M,F OU
t < t
M,F R,F
NON
W
M
> W
R
+ 0,25(W
G
- W
R
)
ET
t > t + 0,25(t - t )
M,F R,F A,F R,F
NON
ELEMENT CRITIQUE
Table 4 : Coefficients CW et C F
CW CF
Type de raidisseurs ordinaires
ReH = 235 ReH = 315 ReH = 355 ReH = 235 ReH = 315 ReH = 355
Plat 20 18 17,5 Non applicable
Plat à boudin 56 51 49 Non applicable
Avec semelle symétrique 56 51 49 34 30 29
Avec semelle non symétrique 56 51 49 17 15 14,5
Note 1: ReH est donné en N/mm 2
Mesures d'échantillonnages
t
M
ANALYSE DE STRUCTURE
WR > 0,975
R
NON OU
t < 0,7t
M A
OU
Avarie
découverte
OUI
Avarie
t > t
découverte ? M R
OUI OUI
Définition
NON
du
NON
renforcement
NON
t > t
M R
MISE A JOUR DE
OUI
L'ANALYSE DE STRUCTURE
OUI
WR > 1,0
A
par l'avarie
NON
Pas de Réparation
ELEMENT Remplacement
remplacement avec
CRITIQUE requis
requis renforcement
1 Généralités
Table 1 : Limites acceptables pour la diminution
de section de zones
1.1 Domaine d’application
Zone Limite acceptable
1.1.1 Les critères d’acceptation consistent à vérifier que la
diminution de section d’une zone (mesurée selon Ch 1, Sec Zone de fond 7%
1, [4.3.4]) est inférieure aux limites acceptables indiquées
Zone de la Muraille 11%
en [1.1.2]. Dans le cas contraire, des actions selon Ch 1,
fibre neutre
Sec 1, [4.3.4] doivent être prises. Cloisons de double coque 11%
et cloisons longitudinales
1.1.2 Les limites acceptables pour la diminution de sec-
tions des zones sont indiquées en Tab 1. Zone de pont 7%
• En ce qui concerne l’état des anodes, une perte de poids générale, des piqûres et des sillons de corrosion, ou
estimée moyenne sous forme de pourcentage doit être l’apparence et l’étendue des cassures
indiquée, ayant en mémoire les critères d’acceptation • des schémas peuvent être utilisés pour indiquer les cas-
donnés en Ch 1, Sec 1, [4]. sures, les déformations et les réparations, en particulier
• Pour les autres colonnes (cassures, corrosion générale, lorsqu’une photo ne peut englober toute la zone et don-
piqûres/sillons de corrosion, déformations, réparations), ner une représentation entière.
“oui” ou “non” doit être indiqué, suivant que l’on a
découvert de tels défauts ou non et effectué des répara- 3 Compte-rendu d’inspection des
tions ou non.
équipements
• La colonne “autre” doit être utilisée pour indiquer si un
autre type d’inspection a été effectué, tel qu’une mesure
d’épaisseur, une épreuve hydraulique ou un essai de 3.1 Généralités
fonctionnement.
3.1.1 Le modèle de compte-rendu établi par l’Armateur
pour les inspections des équipements est donné en Tab 2.
2.4 Détails des constatations et des répara-
tions 3.1.2 Le compte-rendu est divisé en trois parties:
• données d’identification générale
2.4.1 A chaque fois que la réponse dans un tableau récapi-
tulatif est “mauvais” pour un revêtement, ou “oui” pour • compte-rendu détaillé des constatations et des répara-
d’autres sujets, cette partie du compte-rendu doit être utili- tions
sée pour donner des détails sur les constatations, les défauts • documentation supplémentaire jointe au compte-rendu.
ou les réparations concernés.
3.2 Données d’identification
2.4.2 A titre indicatif, les détails suivants doivent être don-
nés: 3.2.1 Les données d’identification doivent donner des ren-
• pour le revêtement trouvé en mauvais état: éléments de seignements sur les équipements inspectés, la date et le lieu
structures concernées, type de défaut de revêtement de l’inspection, ainsi que le nom de la personne sous la res-
(rupture, écailles de rouille) ponsabilité de laquelle l’inspection a été effectuée.
• pour les cassures: lieu des cassures, dimension, nombre
3.2.2 L’identification des équipements doit être telle:
de cassures identiques
• qu’il soit facile d’identifier l’item de l’équipement con-
• pour la corrosion générale: éléments de structures con-
cerné, en particulier dans les cas où il existe plusieurs
cernées, étendue de dégradation de ces éléments, esti-
items d’équipements identiques sur le navire
mation de la dégradation (si des relevés d’épaisseurs ont
été effectués) • que la même identification soit utilisée pour les comp-
tes-rendus d’inspection ultérieurs de ces mêmes items
• pour les piqûres/sillons de corrosion: éléments de struc-
d’équipements.
tures concernées et lieu, profondeur des piqûres/sillons,
pourcentage de surface affectée en se servant des sché-
mas de l’Annexe 5, longueur du sillon 3.3 Comptes-rendus détaillés
• pour les déformations: type de déformation (flambe- 3.3.1 Le compte-rendu d’inspection détaillé est divisé en
ment, cause extérieure), lieu de la déformation et élé- trois parties:
ments de structures concernées, estimation des
dimensions • visite effectuée:
• pour les réparations (si elles sont effectuées sans la pré- - le type d’inspection effectuée: examen visuel
sence d’un Expert, lorsque ceci est possible ou accepta- externe, examen interne après démontage, révisions
ble): type de réparations, éléments ou zones - les lectures réalisée, s’il y a lieu: jeux, mesures
concernées. d’épaisseur, pression de service ou autres paramè-
tres de service des équipements
2.5 Documentation jointe - les constatations pendant l’inspection: corrosion,
cassures, pièces d’équipements usées, cassées ou
2.5.1 Il est recommandé que le compte-rendu soit accom- manquantes.
pagné par des schémas, des photos, un rapport de mesures • maintenance faite, réparations effectuées et pièces rem-
d’épaisseurs ou autre documentation, lorsque cela est jugé placées
nécessaire pour clarifier les constatations et/ou les répara-
tions données dans la partie détaillée. • résultats des essais effectués après l’inspection, tels
qu’essais de fonctionnement, épreuve sous pression,
Par exemple: essais à la lance ou équivalent pour les panneaux de
• des photos peuvent être utilisées pour montrer l’état du cale ou autres accessoires étanches à l’eau, essais en
revêtement et des anodes, l’étendue de la corrosion mer.
Personne responsable:
Etat du Piqûres ou
Zone de structure, Items dans Corrosion
revêtement, Cassures sillons de Déformations Réparations Autres
accessoires la zone générale
de l’anode corrosion
Partie supérieure
Fonds
Bâbord
Tribord
Cloison avant
Cloison arrière
Structure interne
Accessoires
Constatations pendant l’inspection: (lieu, type, détails) Action prise: réparation requise, réparation temporaire, réparation
définitive (lieu, type et étendue)
3.4 Documentation jointe • des photos peuvent être utilisées pour montrer l’état des
items d’équipements avant leur inspection ou leur rem-
3.4.1 Il est recommandé que le compte-rendu soit accom- placement, l’état du revêtement des tuyautages ou
pagné par des schémas, des photos, un rapport de mesures l’étendue de la corrosion
d’épaisseurs ou autre documentation, lorsque cela est jugé
nécessaire pour clarifier les constatations et/ou les répara- • des schémas peuvent être utilisés pour indiquer des cas-
tions données dans la partie détaillée. sures et des déformations, les jeux relevés, ou d’autres
Par exemple: mesures effectuées.
Personne responsable:
Chapitre 2
DISPONIBILITÉ DE LA MACHINE (AVM)
1.2 Domaines couverts par la marque AVM- 1.2.4 Concept de défaillance unique
APS a) Outre la perte complète du moteur de propulsion prin-
cipal, les défaillances uniques suivantes doivent faire
1.2.1 Applicabilité l’objet d’un examen:
Les prescriptions suivantes sont applicables aux navires • toute défaillance d’un composant non statique de
ayant une installation de propulsion auxiliaire leur permet- dispositifs qui sont nécessaires au fonctionnement
tant, en cas de défaillance unique de l’un des éléments spé- du moteur principal (c’est-à-dire les dispositifs pri-
cifiés en [1.2.4] relatifs au dispositif de propulsion ou de maires d’entraînement, les commandes et les dispo-
production d’énergie, de réaliser les conditions d’exploita- sitifs de surveillance du circuit de combustible, le
tion suivantes: circuit d’huile de graissage, le circuit de refroidisse-
• vitesse globale en charge non inférieure à 7 noeuds ment, le circuit d’air comprimé)
• toute défaillance des échangeurs thermiques, y de propulsion auxiliaire est utilisé en navigation normale,
compris les générateurs thermiques nécessaires à la comme indiqué par le suffixe NS.
propulsion (c’est-à-dire les chaudières auxiliaires,
les réchauffeurs de combustible, le réducteur, les Au contraire, au cas où l’installation de propulsion auxi-
réfrigérants d’huile) liaire n’est utilisée qu’en secours, en cas de perte du moteur
principal causé par une défaillance unique, on accepte que
• toute défaillance de composants non statiques du certaines redondances requises par le Règlement puissent
système de transfert de combustible et d’huile de ne plus être disponibles.
graissage
• toute défaillance d’un des groupes générateurs de 1.3 Documentation à soumettre
puissance
• toute défaillance d’un appareil électrique, y compris 1.3.1 Les documents énumérés en Tab 1 doivent être sou-
tableau électrique principal, moteurs électriques, mis.
transformateurs, tableaux de distribution, tableaux.
b) Il n’est pas besoin de prêter attention aux composants 2 Dispositions particulières
suivants pour l’attribution de la marque AVM-APS:
• composants de ligne d’arbre à couplage rigide 2.1 Installation de propulsion
(c’est-à-dire hélice, arbre porte-hélice, arbres inter-
médiaires, paliers, accouplements, réducteurs) 2.1.1 Machine de propulsion auxiliaire
• composants statiques des systèmes qui sont néces- Pour les navires n’ayant qu’un moteur principal et une
saires à la marche du moteur principal (c’est-à-dire hélice, l’énergie de propulsion auxiliaire doit être fournie
intégrité des tuyautages, vannes, accessoires de soit par un moteur à combustion soit par un moteur électri-
tuyautages, supports de tuyaux, caisses) que de réserve en secours, soit par des alternateurs attelés,
dans la mesure où ils ont été conçus de manière à les con-
• perte d’un compartiment due au feu ou à l’envahis- vertir rapidement comme moteur de propulsion en cas de
sement perte du moteur principal.
• échangeurs thermiques à plaques.
2.1.2 Couplage du moteur auxiliaire
c) Les défaillances induites, à savoir défaillance d’un com-
posant causée directement par une défaillance unique Le moteur de propulsion (électrique ou diesel) doit pouvoir
d’un autre composant, doivent être également exami- être couplé à la ligne d’arbre à l’aide d’un dispositif effi-
nées. cace, immédiatement disponible, qui doit être indépendant
de l’accouplement du moteur principal.
Il y a lieu toutefois de supposer que la perte complète
du moteur de propulsion principal ou du tableau princi- 2.1.3 Automatisation
pal n’entache pas le bon fonctionnement de l’autre
appareil et de ses équipements. a) Le dispositif de propulsion auxiliaire doit être intégré à
l’installation d’automatisation installée à bord.
1.2.5 Redondance b) Au cas où l’installation de propulsion auxiliaire est élec-
La duplication des machines et des dispositifs normalement trique, l’installation d’automatisation doit être appro-
requis par le Règlement doit être prévu lorsque le dispositif priée à la propulsion électrique.
b) qu’il soit alimenté par une caisse journalière différente 2.4 Sommaire
de celle desservant le moteur principal
c) que lorsque l’on dispose de plus d’une caisse de stoc- 2.4.1 Une description simplifiée des prescriptions qu’il
kage et d’une caisse journalière, des moyens soient pré- convient de satisfaire pour l’attribution des marques AVM-
vus pour équilibrer périodiquement le contenu de APS et AVM-APS-NS est donnée en Tab 2.
chaque ensemble de caisses au fur et à mesure de la
consommation.
3 Essais à bord
2.2.6 Circuit de lancement d’air
S’il y a lieu, le circuit du moteur principal peut être utilisé à 3.1 Essais de marche
condition qu’un fonctionnement correct soit assuré lorsque
l’élément relatif au moteur principal est lui-même coupé. 3.1.1 L’installation de propulsion auxiliaire doit être sou-
mise aux essais de marche requis par le Règlement pour des
2.2.7 Dispositif de surveillance et de commande installations similaires.
2.2.8 By-pass 3.2.1 Au cours des essais en mer, les défaillances uniques
Des mesures doivent être prévues pour by-passer et couper mentionnées en [1.2.4] doivent être simulées et les valeurs
chaque composant susceptible de subir une défaillance de puissance et de vitesse développées par l’installation de
unique, telle que définie en [1.2.4], sans altérer le fonction- propulsion auxiliaire doivent être notées.
nement du système (y compris la machine et les équipe- WHILETHAT
ITTHE
INTRODUCE
EXPLAIN
AND
SURVEYORS
DIFFERENT ISIT FELT
INTOTHAT
OPINIONS
IT
OVERALL
FOR
SHOULD THEIR
THE THIS
PHILOSOPHY
ON
BERULES.
MADETABLE
GUIDANCE,
THE OFISTHIS
AVAILABLEUSEFUL
OPPORTUNITY
THERE
SECTION
TO THE
ARE
TO
ments) ou des autres systèmes nécessaires à la navigation. IN FACT
DANGEROUS,
POSSIBLE
RESULT
ITS
RULES. IT
CONTENT
NOT ISAS
ACTUAL FELT
COVERED
APPEARS THAT
IT WOULD
EMERGENCY
BYTOO THIS
ITSBE TABLE
CONTENT.
TRIVIAL
POSSIBLE
SITUATION
TO COULD
INTHAT
BE BE
ADDITION
IN
MIGHT
SOME
THE
Condition de
Marque AVM-APS Marque AVM-APS-NS
navigation
Navigation normale Services essentiels au navire (certains services non
essentiels peuvent être coupés, voir [1.2.2])
Capacité de production d’énergie accrue requise en cas
de propulsion auxiliaire électrique
Un groupe supplémentaire en service pour l’installation
de production d’énergie
Redondance de la capacité de pompage requise pour
les systèmes nécessaires au fonctionnement de l’instal-
lation de propulsion auxiliaire
Perte du moteur Services essentiels pour la sécurité du navire Services essentiels au navire (certains services non
principal essentiels peuvent être gardés en service, par exemple
la conservation de la cargaison)
Capacité de production d’énergie accrue requise Capacité de production d’énergie accrue requise en cas
en cas d’installation de propulsion auxiliaire élec- de propulsion auxiliaire électrique
trique
Pas de mise en réserve requise pour l’installation Un groupe supplémentaire disponible pour l’installa-
de production d’énergie tion de production d’énergie, mais pas en service
Pas de redondance de la capacité de pompage Redondance de la capacité de pompage pour les dispo-
requise pour les systèmes nécessaires au fonction- sitifs nécessaires au fonctionnement de l’installation de
nement du moteur principal propulsion auxiliaire non requis, mais disponible
Perte d’un groupe Pas de réserve requise pour l’installation de pro- Pas de réserve requise pour l’installation de production
générateur de duction d’énergie d’énergie
puissance
Redondance de la capacité de pompage requise Redondance de la capacité de pompage requise pour
pour les systèmes nécessaires au fonctionnement les systèmes nécessaires au fonctionnement du disposi-
du moteur principal tif de propulsion auxiliaire
Perte du tableau Services essentiels pour la sécurité du navire ali- Services essentiels pour la sécurité du navire alimentés
électrique principal mentés par le générateur de secours par le générateur de secours
Système de pompage nécessaire pour la propulsion Circuit de pompage nécessaire pour la propulsion auxi-
principale alimenté par le générateur de secours liaire alimentée par le générateur de secours ou utilisa-
ou utilisation de pompes entraînées par le moteur tion de pompes entraînées par le moteur principal
principal
Pas de redondance de la capacité de pompage Redondance de la capacité de pompage pour les systè-
requise pour les systèmes nécessaires au fonction- mes nécessaires au fonctionnement de l’installation de
nement du moteur principal propulsion auxiliaire non requis
Toute défaillance Composant défaillant remplacé par composant en Composant défaillant remplacé par composant en
unique d’un autre réserve réserve
équipement
Toutes les autres redondances requises par le Toutes les autres redondances requises par le Règle-
Règlement doivent être maintenues ment doivent être maintenues
1.2 Domaines couverts par la marque AVM- • air conditionné pour les navires de charge
DPS • autres services non essentiels (par exemple, stabilisa-
teurs, l’ensemble de l’éclairage, installations de loisirs).
1.2.1 Applicabilité
Les prescriptions suivantes sont applicables au navires qui 1.2.3 Utilisation de l’installation de propulsion
ont une installation de propulsion en double leur permet- double dans le cas d’une défaillance unique
tant, dans le cas d’une défaillance unique de l’un des élé- Pour l’attribution de la marque AVM-DPS, l’installation de
ments spécifiés en Ch 2, Sec 1, [1.2.4] relatifs à la propulsion double doit être aménagée de manière à ce que
propulsion ou à la production d’énergie, de respecter les le navire puisse continuer son exploitation ou puisse la
conditions d’exploitation suivantes: recouvrer dans un délai aussi court que possible, de
THERE
DESIRABILITY
SAFETY
SOMETHICNG
THE
MEANING
CASE
DEFINITIONS.
CONDITIONS”.
FROMauEXAMPLE
RULES
INCLUDE
EXAMPLE
THEFORE
• ONE
THE
REQUIREMENTS
CONDITIONS”
ARE
moins
THE
MAY OFSIDE
EXAMPLE
THE
TO
DIFFERENT
ISDANGEROUS,
REDUNDANT.
IS
LISTS.
OTHERE
50%
BE
IN DIFFERENT
IT
EFECTIVE
INCLUDE
NOTATION.
LINE
de
IN ISPARTICULAR
SIDE
la FELT
AND
ISFROM
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THAT,
TO
puissance
IT IS IN
EXAMPLES
“MINIMUM
OPINIONS
IN
SOLAS
FELT BETTER
THE
LINE
PARTICULAR
A
CONSIDERING
SPECIALLY
toujours
THAT
IN NORMAL
NOTATION
WITH
OF
HABITABILITY
EXPALIN
ON
“NORMAL
DEFINITIONS
THIS IN
RULES,
SOLAS
disponible
TOOWHEN
CASE THAT
THIS
THE
DETAILEDIS
THEY
(dans
AND manière à ne pas compromettre la sécurité du navire, dans
le cas de navires pourvus de deux hélices, cette condi- le cas d’une défaillance unique (comme défini en Ch 2, Sec
tion peut être obtenue soit en considérant une hélice 1, [1.2.4]) de tout composant de la propulsion principale,
tournant à pleine puissance, l’autre hélice n’étant pas de l’appareil à gouverner ou de l’installation de production
entraînée, soit les deux hélices étant en fonction à 50% d’énergie.
de leur capacité respective, selon le type de défaillance
considérée) 1.2.4 Concept de défaillance unique
• vitesse à pleine charge non inférieure à 7 noeuds a) La défaillance unique de composants statiques et de
• rayon d’action de 1000 miles nautiques ou distance cor- composants non statiques de la propulsion, de l’appa-
respondant à 1/2 de la distance réalisable avec la capa- reil à gouverner et de l’installation de production
cité globale en combustible, suivant la valeur la plus d’énergie doit être examinée. Les défaillances induites,
faible à savoir toute défaillance d’un composant directement
• gouvernail et appareil à gouverner en double, ou instal- causée par une défaillance unique d’un autre compo-
lation équivalente pour assurer la capacité de gouverne sant, doivent être également examinées.
en cas de défaillance majeure du safran ou de l’appareil b) La perte d’un compartiment due à un incendie ou à
à gouverner l’envahissement ne doit pas être considérée comme une
• disponibilité des systèmes de sécurité, y compris dispo- défaillance unique. De la même manière, un appareil
sitifs de lutte anti-incendie, circuit d’assèchement, feux en double, tel que, par exemple, une machine de pro-
de navigation, appareillage de communication, engins pulsion principale, des alternateurs électriques, différen-
de sauvetage tes sections du tableau électrique principal, des
• conditions d’habitabilité, y compris éclairage minimal, appareils à gouverner en double, etc. peuvent être ins-
ventilation et air conditionné pour les navires à passa- tallés dans le même compartiment.
2.3 Installations électriques être directement entraînées par le moteur, tandis que les
autres services sont alimentés par le générateur de
2.3.1 secours. Aucune pompe de réserve n’est requise pour
a) Les générateurs électriques doivent être installés de les installations relatives au moteur principal pendant le
manière qu’une défaillance unique ne puisse mettre temps de marche en secours.
simultanément hors service plus d’un groupe. Cepen-
dant, des défaillances uniques conduisant simultané- 2.4 Automatisation
ment à la perte de plus d’un groupe générateur peuvent
être acceptées, à condition que l’analyse des types de 2.4.1 L’automatisation doit être installée de manière à
défaillances et de leurs effets démontre que, après la empêcher l’éventualité qu’une défaillance unique du dispo-
défaillance, il reste suffisamment de puissance pour sitif de commande puisse conduire à la perte de plus d’une
manoeuvrer le navire dans les conditions indiquées en installation de propulsion.
[1.2.1] groupe générateur en réserve.
b) Lorsque la puissance est fournie à tous les auxiliaires 3 Essais à bord
nécessaires à la propulsion par l’intermédiaire d’un uni-
que tableau électrique principal, ce dernier doit être
3.1 Essais de fonctionnement
aménagé en deux sections au moins avec tous les cir-
cuits répartis comme il convient entre les sections. En 3.1.1 L’installation de propulsion double doit être soumise
cas de court-circuit dans l’une des deux sections, la aux essais de marche requis par le Règlement pour des ins-
seconde section doit pouvoir être isolée automatique- tallations similaires.
ment.
c) En cas de perte du tableau électrique principal, tous les 3.2 Essais en mer
services essentiels énumérés en Ch 2, Sec 1, [1.2.1] doi-
vent être alimentés par le générateur de secours, qui 3.2.1 Pendant les essais en mer les défaillances uniques
doit avoir une puissance appropriée. mentionnées en Ch 2, Sec 1, [1.2.4] doivent être simulées
d) A titre de variante à l’alinéa c), toutes les pompes néces- et les valeurs de puissance et de vitesse développées dans
saires au fonctionnement du moteur principal peuvent cette condition doivent être notées.
1.2.4 Concept de défaillance unique l’analyse des types de défaillance et de leurs effets ne
démontre qu’une installation de réfrigération unique desser-
a) Une défaillance unique de composants statiques et de
vant toutes les installations de propulsion soit installée de
composants non statiques de la propulsion, de l’appa-
manière à ce qu’une défaillance unique du circuit ne rende
reil à gouverner et de l’installation de production
pas inopérant simultanément l’ensemble des installations
d’énergie doit être examinée. Les défaillances induites,
de propulsion.
à savoir toute défaillance d’un composant directement
causée par une défaillance unique d’un autre compo-
sant, doivent être également considérées. 2.1.4 Circuit d’huile de graissage
b) La perte d’un compartiment due à un incendie ou à un Toute installation de propulsion principale doit être pour-
envahissement. Toutefois, la collision au droit d’une vue d’un dispositif de graissage indépendant.
cloison et la perte consécutive de deux compartiments
adjacents due à l’envahissement ne doit pas être consi- 2.1.5 Circuit d’alimentation en combustible
dérée comme une défaillance unique aux fins des pres-
Il doit être prévu au moins deux caisses de stockage et deux
criptions de la présente Section.
caisses journalières. Un moyen doit être prévu pour équili-
brer périodiquement le contenu de chaque ensemble de
1.2.5 Redondance
caisses au fur et à mesure de la consommation, de manière
Dans le cas d’une installation de propulsion en double utili- à réaliser la distance minimale indiquée en [1.2.1] après
sée en cas de secours à cause d’une défaillance unique une défaillance unique.
d’un équipement ou d’un dispositif, on accepte que certai-
nes redondances normalement requises par le Règlement 2.1.6 By-pass
puissent ne plus être disponibles.
Des mesures doivent être prévues pour by-passer et arrêter
Toutefois, si l’Armateur souhaite exploiter le navire avec chaque composant susceptible de subir une défaillance
l’une des installations de propulsion hors service, pour une unique, telle que définie en Ch 2, Sec 1, [1.2.4], sans altérer
question de choix, toutes les machines et toutes les installa- le fonctionnement du système (y compris la machine et les
tions en double normalement requises par le Règlement en équipements) ou des autres systèmes nécessaires à la navi-
navigation normale doivent rester disponibles. gation en secours.
2.3 Installations électriques secours. Aucune pompe de réserve n’est requise pour
les installations relatives au moteur principal pendant le
2.3.1 temps de marche en secours.
a) Les générateurs électriques doivent être installés de e) Les câbles électriques et autres appareillages électriques
manière qu’une défaillance unique ne puisse mettre desservant un local des machines et traversant les
simultanément hors service plus d’un groupe. Cepen- locaux où sont installés d’autres dispositifs de propul-
dant, des défaillances uniques conduisant simultané- sion indépendants doivent être protégés par des condui-
ment à la perte de plus d’un groupe générateur peuvent tes étanches ayant une résistance au feu équivalente au
être acceptées, à condition que l’analyse des types de moins à la norme A60. Les conduits doivent être acces-
défaillances et de leurs effets démontre que, après la sibles Les conduits en question doivent être accessibles
défaillance, il reste suffisamment de puissance pour pour les visites et la maintenance.
manoeuvrer le navire dans les conditions indiquées en REQUIREMENT
SHOULD BE FURTHERE
RELATIVE CONSIDERED
TO MAIN SWITCHBOARD
[1.2.1] sans conserver de groupe générateur en réserve.
En principe, cette disposition peut être réalisée en ins-
2.4 Automatisation
tallant les générateurs électriques dans deux comparti-
2.4.1 L’automatisation doit être installée de manière à
ments séparés.
empêcher l’éventualité qu’une défaillance unique du dispo-
b) Lorsque la puissance est fournie à tous les auxiliaires sitif de commande puisse conduire à la perte de plus d’une
nécessaires à la propulsion par l’intermédiaire d’un uni- installation de propulsion.
que tableau électrique principal, ce dernier doit être
aménagé en deux sections au moins avec tous les cir-
3 Essais à bord
cuits répartis comme il convient entre les sections. En
cas de court-circuit dans l’une des deux sections, la
seconde section doit pouvoir être isolée automatique- 3.1 Essais de fonctionnement
ment. Les sections doivent être séparées par une cloi-
3.1.1 L’installation de propulsion indépendante doit être
son.
soumise aux essais de marche requis par le Règlement pour
c) En cas de perte du tableau électrique principal, tous les des installations similaires.
services essentiels énumérés en Ch 2, Sec 1, [1.2.1] doi-
vent être alimentés par le générateur de secours, qui
3.2 Essais en mer
doit avoir en puissance une capacité appropriée.
d) A titre de variante à l’alinéa c), toutes les pompes néces- 3.2.1 Pendant les essais en mer les défaillances uniques
saires au fonctionnement du moteur principal peuvent mentionnées en Ch 2, Sec 1, [1.2.4] doivent être simulées
être directement entraînées par le moteur, tandis que les et les valeurs de puissance et de vitesse développées dans
autres services sont alimentés par le générateur de cette condition doivent être notées.
tionnelle des défaillances doivent faire l’objet d’une analyse élément dont la défaillance provoquerait la défaillance
plus détaillée des types de défaillance et de leurs effets. du système et du système de réserve à la fois. Des élé-
ments communs peuvent être acceptés si la probabilité
1.4.2 Méthodes opérationnelles de défaillance satisfait aux critères indiqués en [4].
Lors de l’analyse des types de défaillance et de leurs effets
c) le système de réserve puisse avoir la même source
portant sur un système, il faut envisager les modes d’exploi-
d’énergie que le système. Dans ce cas, une autre source
tation types ci-après dans les conditions d’environnement
d’énergie de remplacement doit être rapidement dispo-
normales prévues:
nible compte tenu de la prescription en a) ci-dessus.
a) conditions normales de navigation en mer à pleine Il faut tenir compte également de la probabilité et des effets
vitesse d’une erreur de l’opérateur pour ce qui est de faire interve-
b) vitesse d’exploitation maximale autorisée dans des eaux nir le système de réserve.
encombrées; et
c) manoeuvre d’accostage 1.5 Analyse des types de défaillance et de
d) conditions de navigation de secours, comme défini en leurs effets
Ch 2, Sec 1, Ch 2, Sec 2 et Ch 2, Sec 3.
1.5.1 Les systèmes qui doivent faire l’objet d’une analyse
1.4.3 Interdépendance fonctionnelle plus détaillée à ce stade doivent être tous ceux qui n’ont pas
L’interdépendance fonctionnelle des systèmes doit égale- satisfait aux critères de l’analyse des types de défaillance et
ment être représentée sous forme de schémas fonctionnels de leurs effets portant sur le système et pourraient inclure
ou de diagrammes en arbre des défaillances ou bien être ceux qui jouent un rôle très important sur le plan de la
décrite par écrit pour que l’on puisse comprendre les effets sécurité du navire et de ses occupants et qui demandent à
des défaillances. Lorsqu’il y a lieu, chacun des systèmes à être examinés à un niveau plus approfondi que celui de
analyser est censé ne plus fonctionner si l’on constate les l’analyse fonctionnelle des défaillances portant sur le sys-
types de défaillance suivants: tème. Ces systèmes sont souvent ceux qui ont été spéciale-
ment conçus ou adaptés pour l’engin, tels que les systèmes
a) perte totale de fonction
électriques et hydrauliques du navire.
b) passage rapide à la puissance maximale ou minimale
c) puissance incontrôlée ou variable 2 Exécution de l’ATDE
d) fonctionnement prématuré
e) absence de démarrage au moment requis 2.1 Procédures
f) impossibilité de stopper le fonctionnement au moment
2.1.1 Les diverses étapes nécessaires de l’analyse sont les
requis.
suivantes:
Suivant le système envisagé, d’autres types de défaillance
peuvent être pris en considération. a) définir le système à analyser
b) illustrer les rapports entre les éléments fonctionnels du
1.4.4 Systèmes qui peuvent tomber en panne sans système au moyen de schémas fonctionnels
effets dangereux ou catastrophiques
c) identifier tous les types de défaillance possibles et leurs
Si un système peut tomber en panne sans que cela n’ait
causes
aucun effet dangereux ou catastrophique, il n’est pas néces-
saire d’effectuer une analyse détaillée de l’assemblage de d) évaluer les effets de chaque type de défaillance sur le
ce système. S’il s’agit de systèmes dont la défaillance peut système
avoir des effets dangereux ou catastrophiques et qui ne sont e) identifier les méthodes de détection des défaillances
pas installés en double, il faut effectuer l’analyse détaillée
f) identifier les mesures correctives à prendre pour chaque
décrite dans les paragraphes qui suivent.
type de défaillance
Les résultats de l’analyse doivent être documentés et confir-
g) évaluer la probabilité des défaillances ayant des effets
més par un programme d’essais pratique établi à partir de
dangereux ou catastrophiques, s’il y a lieu
l’analyse.
h) documenter l’analyse
1.4.5 Systèmes en double i) établir un programme d’essais
Si un système dont la défaillance peut avoir un effet dange-
j) préparer un rapport sur l’analyse des types de
reux ou catastrophique dispose d’un système de réserve, il
défaillance et de leurs effets.
n’est peut-être pas nécessaire d’effectuer une analyse
détaillée des types de défaillance et de leurs effets, à condi-
tion que: 2.2 Définition du système
a) le système de réserve puisse être mis en marche ou 2.2.1 La première étape de l’analyse des types de défaillance
puisse prendre la relève du système en panne dans le et de leurs effets consiste à effectuer une étude détaillée du
délai imposé par le mode d’exploitation le plus contrai- système à analyser en utilisant les dessins et plans du système
gnant sans mettre en danger le navire et les manuels sur l’équipement. Une description du système
b) le système de réserve soit complètement indépendant et de ses spécifications fonctionnelles doit être établie par
du système et n’ait, en commun avec ce système, aucun écrit et inclure les renseignements suivants:
Le type de défaillance est la manière dont une défaillance 25 Niveau d’entrée trop faible
est observée. Il décrit généralement la manière dont la 26 Niveau de sortie trop élevé
défaillance se produit et des effets sur le matériel ou le sys- 27 Niveau de sortie trop faible
tème. Une liste de types de défaillance est donnée à titre
d’exemple en Tab 1. Les types de défaillance énumérés en 28 Perte de puissance d’entrée
Tab 1 décrivent la défaillance de tout élément d’un système 29 Perte de puissance de sortie
dans des termes suffisamment précis. A l’aide de ce tableau
30 Court-circuit (électrique)
et des spécifications relatives aux performances des entrées
et des sorties figurant sur le schéma fonctionnel du système, 31 Coupure (circuit électrique)
tous les types possibles de défaillance peuvent être identi- 32 Fuite (circuit électrique)
fiés et décrits. Par exemple, le type de défaillance de l’ali-
mentation peut être décrit comme une "perte de puissance" Autres conditions de défaillance unique telles
33 qu’elles s’appliquent aux caractéristiques, spécifica-
(29), et la cause de la défaillance comme une "coupure (cir-
tions et limites de fonctionnement du système
cuit électrique)" (31).
2.4.4 Effets de retard lors de la mise en service de ou sonore à l’opérateur) et que le système peut continuer à
systèmes de réserve fonctionner, il faut poursuivre l’analyse pour déterminer les
Si la défaillance d’un système principal n’a aucun effet effets d’une deuxième défaillance qui, conjointement avec
défavorable, il est inutile de poursuivre l’analyse, sauf si la première défaillance non détectée, peut entraîner un effet
l’opérateur risque de ne pas déceler la défaillance. Le fait de défaillance plus grave, par exemple un effet dangereux
de constater que le système est installé en double ne suffit ou catastrophique.
pas pour décider qu’il n’y a pas d’effet défavorable. Il faut
prouver que le système de réserve peut fonctionner immé- 2.7 Mesures correctives
diatement ou être mis en service dans un délai négligeable.
En outre, si la séquence est la suivante: "défaillance - 2.7.1 Efficacité du matériel de réserve
alarme - intervention de l’opérateur - mise en marche du L’efficacité de tout matériel de réserve ou de toutes mesures
système de réserve - système de réserve en service", il faut correctives prises à un niveau donné du système pour
tenir compte des effets de tout retard. empêcher ou réduire les effets du type de défaillance d’un
élément du système ou d’un dispositif doit elle aussi être
2.5 Effets de défaillance identifiée et évaluée.
Nom du système:
Références:
Mode de fonctionnement:
Schéma fonctionnel du système:
Feuille n°:
Date:
Dessins:
Nom de l’analyste:
Effet de la Probabilité
Nom ou
Numéro Cause de défaillance Détection Gravité de de
numéro Type de Mesures Remar-
Fonction d’identi- la de la l’effet de la défaillance
du défaillance correctives ques
fication défaillance Effet Effet défaillance défaillance (le cas
dispositif local final échéant)
b) que le navire possède à bord la documentation appro- c) plusieurs pannes distinctes affectant divers systèmes,
priée concernant son exploitation, et en particulier les compte tenu:
listes de contrôle avant le voyage. Il est essentiel que ces 1) d’une panne existante mais non décelée jusqu’alors
vérifications portent également sur tous les types de
défaillance non détectés qui ont été identifiés lors de 2) de toutes les pannes ultérieures qui pourraient rai-
l’analyse des types de défaillance sonnablement découler de la panne en question
c) que les effets des principaux types de défaillance sont d) les pannes ayant une cause commune (pannes de plu-
tels que prescrits dans l’analyse théorique. sieurs composants ou systèmes ayant même cause).
Note 1: Pour l’évaluation des pannes ultérieures, il convient de
tenir compte des répercutions qu’elles pourraient avoir sur les
3.2 Rapport de l’analyse autres éléments qui fonctionnaient normalement jusqu’alors.
3.2.1 Le rapport de l’analyse des types de défaillance doit 4.2.3 Circonstance extérieure
être un document autonome comportant une description Une “circonstance extérieure” est un événement dont l’ori-
complète du navire, de ses systèmes et de leurs fonctions, gine est extérieure au navire (tel que l’effet de la houle).
ainsi que des conditions d’exploitation et d’environnement
envisagés, qui permette de comprendre les types de 4.2.4 Erreur
défaillance, leurs causes et leurs effets sans avoir à consulter Une “erreur” est un incident provoqué par une action incor-
des plans et documents qui ne sont pas joints au rapport. recte de l’équipage ou du personnel d’entretien.
Les hypothèses sur lesquelles se fondent l’analyse et les
schémas fonctionnels du système doivent être inclus de
manière appropriée. 4.3 Probabilité d’un incident
Le rapport doit contenir un résumé des conclusions et 4.3.1 Fréquent
recommandations pour chacun des systèmes analysés dans “Fréquent” signifie qui peut se produire souvent pendant la
l’analyse des défaillances fonctionnelles du système et durée d’exploitation d’un navire donné.
l’analyse des défaillances de l’équipement. Il doit aussi
donner une liste de toutes les défaillances probables et de 4.3.2 Peu fréquent
leurs probabilités et, lorsqu’il y a lieu, des mesures correcti-
“Peu fréquent” signifie qui ne devrait pas se produire sou-
ves ou des limites de fonctionnement prévues pour chaque
vent mais peut se produire plusieurs fois pendant la durée
système dans chacun des modes d’exploitation considérés.
d’exploitation totale d’un navire donné.
Le rapport doit contenir le programme d’essais, des référen-
ces aux autres rapports d’essais et les essais effectués pour 4.3.3 Probable
confirmer les conclusions de l’analyse des types de
“Probable” est une expression couvrant toutes les possibili-
défaillance.
tés allant de “fréquent” à “peu fréquent”.
a) un faible accroissement de la charge de travail de cice de ses fonctions, dont l’importance est telle que
l’équipage ou des difficultés qu’il rencontre dans l’exer- l’équipage ne peut raisonnablement y faire face et devra
cice de ses fonctions, ou probablement faire appel à une aide extérieure; ou
b) une légère détérioration des caractéristiques de b) une détérioration dangereuse des caractéristiques de
manoeuvre du navire; ou manoeuvre du navire; ou
c) une légère modification des conditions d’exploitation c) un affaiblissement dangereux de la résistance du navire;
admissibles. ou
4.4.3 Effet majeur d) des conditions critiques pour les occupants du navire,
Un “effet majeur” est tout effet qui entraîne: ou des blessures; ou
a) un accroissement important de la charge de travail de e) la nécessité de faire appel à des services de secours
l’équipage ou des difficultés qu’il rencontre dans l’exer- extérieurs.
cice de ses fonctions, sans que ces difficultés excèdent
4.4.5 Effet catastrophique
les compétences d’un équipage qualifié et sous réserve
qu’aucun autre effet majeur n’intervienne simultané- Un “effet catastrophique” est un effet qui aboutit à la perte
ment; ou du navire et/ou à des accidents mortels.
b) une détérioration importante des caractéristiques de
manoeuvre du navire; ou 4.5 Niveau de sécurité
c) une modification importante des conditions d’exploita-
4.5.1 Le niveau de sécurité est une valeur numérique
tion admissibles, mais qui n’empêchera pas d’achever le
caractérisant le rapport entre le comportement du navire
voyage en toute sécurité et n’exigera pas des compéten-
représenté par l’accélération horizontale d’amplitude sim-
ces exceptionnelles de la part de l’équipage.
ple (g) et la vitesse d’accélération (g/s) et l’ampleur des
effets de la charge d’accélération/de charge sur une per-
4.4.4 Effet dangereux
sonne debout et assise. Les niveaux de sécurité et l’ampleur
Un “effet dangereux” est tout effet qui entraîne: correspondante des effets sur les passagers et les critères de
a) un accroissement dangereux de la charge de travail de sécurité applicables au comportement du navire devraient
l’équipage ou des difficultés qu’il rencontre dans l’exer- être ceux qui sont définis en Tab 3.
Table 3 :
Table 5 :
NIVEAU DE
1 1 1 2 3 4
SECURITE
EFFET SUR LE Normal Compli- Conditions Procédures d’urgence; Réduction importante Pertes en vies humaines,
NAVIRE ET LES cations limites réduction importante des marges de sécurité; accompagnées de la
OCCUPANTS d’exploitation des marges de sécurité; les tâches de l’équipage perte du navire
l’équipage a des diffi- sont accrues en raison de
cultés à faire face aux la charge de travail ou
conditions critiques; des conditions ambian-
blessures de passagers tes; blessures graves ou
mort d’un petit nombre
d’occupants
PROBABILITE Probable Improbable Extrêmement improbable
F.A.R. (1)
PROBABILITE Probable Improbable Extrêmement improbable
JAR-25 (2) Fréquent Peu fréquent Rare Extrêmement rare
10−0 10−2 10−3 10−5 10−7 10−9
CATEGORIE Mineur Majeur Dangereux Catastrophique
D’EFFET
(1) United States Federal Aviation Regulations
(2) European Joint Airworthiness Regulations
Chapitre 3
1 Généralités 1.2.3 Pour les navires dont la jauge brute est inférieure à
500 T et la puissance de propulsion inférieure à 1 MW, il
doit être prévu l’arrêt automatique par manque d’huile de
1.1 Domaine d’application graissage des moteurs, des réducteurs, des embrayeurs et
des inverseurs. Un shuntage de cet arrêt automatique peut
1.1.1 La marque complémentaire AUT-UMS est délivrée être possible à tous les postes de commande et une indica-
aux navires pourvus d’installations automatisées, conformé- tion doit être prévue à chaque poste de commande lorsque
ment à Pt A, Ch 1, Sec 2, [6.4.2] et satisfaisant aux prescrip- le shuntage est actionné.
tions de la présente Section, permettant l’exploitation du
compartiment des machines sans présence permanente de 1.2.4 Les prescriptions indiquées en [3.3.1] ne s’appliquent
personnel. pas aux navires de charge d’une jauge brute inférieure à 1
Note 1: Les locaux des machines sont définis en Pt C, Ch 1, Sec 1, 600 t, lorsque la disposition de l’accès aux locaux de
[1.4.2]. machines rend cette application superflue.
1.1.2 Les installations prévues doivent être conçues de 1.2.5 Les navires de pêche d’une longueur de moins de
manière que la sécurité du navire dans toutes les conditions 45m sont exemptés de l’application:
de navigation, y compris la manoeuvre, soit équivalente à
celle d’un navire ayant les locaux des machines occupés par • des prescriptions d’alarme données en [5.2.3] et [5.4.2]
du personnel. • des prescriptions de systèmes de détection donnés en
[3.2] si l’emplacement des locaux considérés permet à
1.2 Exemptions des personnes se trouvant à bord de détecter facilement
les incendies, et
1.2.1 Pour les navires dont la jauge brute est inférieure à • de la prescription [3.4.3].
500 T et la puissance propulsive inférieure à 1 MW, les
prescriptions indiquées en [1.3] et [5.4.3] ne s’appliquent 1.2.6 Les navires de pêche dont la longueur est inférieure à
pas. 75 m sont exemptés de l’application des prescriptions indi-
quées en [1.3.2], [3.1.3] et [3.3.1].
1.2.2 Pour les navires dont la jauge brute est inférieure à
500 T et la puissance propulsive inférieure à 1 MW, les
prescriptions indiquées en [4] ne s’appliquent pas. Un 1.3 Système de communication
signal d’alarme doit être activé dans les circonstances sui-
vantes: 1.3.1 Un moyen fiable de communication orale doit être
prévu entre la salle de contrôle des moteurs principaux et
a) pour l’installation de propulsion entraînée par moteur ou le poste local de commande de la machine de propul-
diesel: sion, suivant le cas, la passerelle de navigation et les cabines
• le manque de pression du circuit d’huile de grais- du personnel d’intervention.
sage Ce moyen de communication doit être prévu dans les
• la température haute du réfrigérant des cylindres locaux d’habitation collectifs ou individuels du personnel
d’intervention.
• le manque de pression du réfrigérant des cylindres
ou le faible débit de ce réfrigérant
1.3.2 Les moyens de communication doivent pouvoir être
• le niveau bas du réservoir d’appoint du réfrigérant actionnés même en cas de défaillance de l’alimentation de
des cylindres la source principale d’énergie.
• le manque de pression du réfrigérant d’eau de mer
ou son faible débit 2 Documentation
b) pour les moteurs auxiliaires à combustion interne desti-
nés à la production d’électricité d’une puissance supé- 2.1 Documents à soumettre
rieure à 37 kW alimentant les services essentiels:
• la température haute du réfrigérant des cylindres 2.1.1 Outre les documents mentionnés en Pt C, Ch 3, Sec
1, Tab 1, les documents en Tab 1 sont nécessaires.
• le manque de pression du circuit d’huile de grais-
sage.
Table 1 : Documents à soumettre 3.2.4 Le système de détection d’incendie doit être pourvu
d’autres tests. Les défaillances d’alimentation ou de circuit
No I/A (1) Document doivent déclencher une alarme sonore distincte de l’alarme
1 A Schéma des moyens de communication incendie.
2 A Description technique de l’alarme automati- 3.2.5 Le tableau de détection d’incendie doit être situé sur
que et liaison des alarmes à la cabine du la passerelle de navigation, au poste de commande d’incen-
mécanicien et à la passerelle, s’il y a lieu
die ou dans un autre endroit accessible où un feu éventuel
3 A Système de protection contre l’envahissement dans l’espace des machines ne le rende pas inopérant.
4 A Système de détection d’incendie: schéma,
emplacement et câblage 3.2.6 Le tableau de signalisation de détection d’incendie
doit indiquer l’endroit où le feu a été détecté conformément
(1) A : à soumettre pour approbation
au compartimentage des zones d’incendie par signal visuel
I : à soumettre pour information.
et sonore. Les signaux sonores doivent être clairement dis-
tingués des autres signaux et doivent être audibles sur toute
3 Mesures de précaution contre la passerelle de navigation et dans la tranche d’habitation
l’incendie et l’envahissement du personnel responsable de l’exploitation du local des
machines.
3.1 Prévention de l’incendie
3.2.7 Les détecteurs d’incendie doivent être conçus et
implantés de manière qu’ils puissent détecter rapidement
3.1.1 Les prescriptions concernant le tuyautage et l’installa-
les débuts d’incendie dans les conditions prévalant norma-
tion des circuits de combustible et d’huile de graissage don-
lement dans les locaux des machines. Il est recommandé
nés en Pt C, Ch 1, Sec 10 sont applicables.
d’éviter les fausses alarmes. Le type et l’implantation des
3.1.2 Les centrifugeuses à combustible et à huile de grais- détecteurs doivent être approuvés par la Société et les types
sage et les équipements auxiliaires et les accessoires conte- de détecteurs combinés sont recommandés pour permettre
nant du combustible chaud doivent être groupés dans un au système de réagir à plus d’un type d’incendie déterminé.
local particulier ou dans des endroits ventilés par extrac-
tion; cependant, les pompes de transfert peuvent être 3.2.8 Excepté dans les espaces à faible hauteur et lorsque
implantées à l’extérieur de ce local. leur usage est particulièrement approprié, les systèmes de
détection à déclenchement thermique seuls ne sont pas
3.1.3 Lorsqu’un réchauffage est nécessaire, il doit être autorisés. Les détecteurs de flammes peuvent être installés,
pourvu d’une commande automatique. Une alarme de tem- ces derniers n’étant pas considérés comme complémentai-
pérature haute doit être prévue ainsi que la possibilité de res et ne pouvant pas remplacer l’installation principale.
régler son seuil selon la qualité du combustible. Cette
alarme peut être omise s’il est démontré que la température 3.2.9 Les zones des détecteurs d’incendie doivent être dis-
dans le réservoir ne peut excéder le point d’éclair dans les posées de manière à ce qu’elles permettent à l’équipage de
conditions suivantes: volume de liquide correspondant à localiser le foyer de l’incendie. L’installation et le nombre
l’alarme de niveau bas et puissance maximale continue de de boucles et la localisation des détecteurs doivent être
réchauffage pendant 24 heures. approuvés dans chaque cas. Les courants d’air créés dans
les espaces machine ne doivent pas rendre le dispositif de
3.1.4 Pour les installations d’arrêt à distance, les prescrip- détection inefficace.
tions en Pt C, Ch 4, Sec 2, [2.1] sont applicables.
3.2.10 Lorsque les détecteurs d’incendie sont pourvus d’un
3.2 Détection de l’incendie dispositif de réglage de sensibilité, il est nécessaire de pré-
voir un dispositif permettant de fixer et d’identifier le point
3.2.1 Pour la détection de l’incendie, les prescriptions don- de réglage.
nées en Pt C, Ch 4, Sec 3 sont applicables.
3.2.11 S’il est prévu qu’une boucle ou un détecteur parti-
3.2.2 Il y a lieu de prévoir un dispositif pour détecter et culier puisse être temporairement mise hors service, cet état
donner l’alarme dès le début de l’incendie: doit être clairement indiqué. La réactivation de la boucle ou
du détecteur doit s’effectuer automatiquement après tempo-
• dans la lame d’air des chaudières et dans les échappe-
risation.
ments de ces dernières; et
• dans les collecteurs de balayage d’air des machines de 3.2.12 Le tableau de signalisation de détection d’incendie
propulsion doit comporter des possibilités de test de bon fonctionne-
à moins que la Société ne considère ceci inutile dans les cas ment.
particuliers.
3.2.13 Le système de détection d’incendie doit être ali-
3.2.3 Il doit être prévu un système de détection automati- menté automatiquement par la source d’alimentation de
que d’incendie dans les locaux des machines sans person- secours au moyen d’un conducteur indépendant au cas où
nel, comme défini en Pt C, Ch 1, Sec 1, [1.4.2]. la source d’alimentation principale tomberait en panne.
3.2.14 Des dispositifs doivent être prévus sur le circuit de nécessité éventuelle d’un dispositif de commande situé au-
détection d’incendie pour déclencher manuellement dessus de ce niveau.
l’alarme incendie à partir des endroits suivants: Pour justifier le calcul, il est nécessaire de prendre en consi-
• les tunnels de circulation ayant des entrées dans les dération le niveau d’envahissement susceptible d’être
locaux des machines et des chaudières atteint, le navire étant en pleine charge et, s’il y a lieu, un
• la passerelle de navigation dispositif de commande à distance doit être situé au-dessus
de ce niveau.
• le poste de commande du compartiment des machines.
3.4.4 Les alarmes des niveaux de cale doivent être transmi-
3.3 Lutte contre l’incendie ses au poste de commande principal et à la passerelle de
navigation.
3.3.1 Sauf indication contraire, la mise sous pression du
collecteur d’incendie à une pression appropriée par démar- 3.4.5 L’alarme doit être donnée à la passerelle de naviga-
rage d’une pompe principale doit être prévue à partir de la tion en cas d’envahissement dans le compartiment des
passerelle de navigation. En alternative, le collecteur peut machines situé au-dessous de la flottaison en charge.
être maintenu sous pression.
peuvent causer des avaries critiques rapides dues à des 4.1.11 Lorsque des machines en réserve sont prescrites
défauts internes de la machine. La conception des systèmes pour d’autres moteurs auxiliaires essentiels à la propulsion,
d’automatisation dont la défaillance pourrait causer un arrêt des dispositifs de transfert automatique doivent être prévus.
intempestif de la propulsion doit fait l’objet d’un examen
particulier. Il convient d’examiner un dispositif de mise hors 4.2 Installations de propulsion diesel
service des sécurités d’arrêt sauf celle de survitesse.
4.2.1 Lorsque l’on utilise un moteur diesel pour la propul-
sion, la surveillance et les commandes des équipements
4.1.10 Lorsque l’installation de propulsion comprend plu- doivent s’effectuer selon Tab 2 pour les moteurs à vitesse
sieurs moteurs principaux, un dispositif doit être prévu pour lente ou Tab 3 pour les moteurs à vitesse semi-rapide ou
empêcher toute surcharge anormale sur chacun d’eux. rapide.
4.3 Installations de propulsion à vapeur 4.3.7 Des dispositions complémentaires peuvent être
requises suivant le type de chaudières considérées, en parti-
4.3.1 Pour les installations de propulsion à vapeur, les culier dans le cas de chaudières à circulation forcée, en ce
fonctions de commande et de surveillance des turbines à qui concerne l’arrêt inopiné de la circulation.
vapeur sont prescrites d’après Tab 4 Les chaudières de resurchauffe font l’objet d’un examen
particulier.
4.3.2 Le balancement des turbines doit intervenir automati-
quement à intervalles réguliers, lorsque la ligne d’arbre est 4.3.8 Lorsque l’installation de propulsion comprend plu-
arrêtée pendant la manoeuvre. sieurs chaudières principales, l’extraction automatique de
l’une d’elle doit provoquer le ralenti automatique des turbi-
4.3.3 Le balancement ne doit être possible que si aucun nes afin d’économiser le maximum de vapeur disponible
organe ne se trouve dans une position préjudiciable au bon pour la production d’électricité.
fonctionnement de l’installation.
4.3.9 Sauf en cas d’installations particulières, les incendies
4.3.4 Le graissage du groupe turbo-réducteur doit être dans les lames d’air des chaudières doivent pouvoir être
assuré automatiquement jusqu’à son arrêt (pompe à huile détectés.
attelée ou caisse en charge).
4.4 Installations de propulsion à turbine à
4.3.5 Si un régime de marche arrière exceptionnelle
gaz
d’urgence est prévu, il doit être mis en oeuvre par un dispo-
sitif indépendant ou en plaçant le levier de commande dans
4.4.1 Pour les turbines à gaz, les éléments de surveillance
une position particulière; des mesures de précaution doi-
et de commande doivent être conformes à Tab 6.
vent être prises pour éviter son usage intempestif.
Suivant le type d’installation, la marche arrière exception-
4.5 Installation de propulsion électrique
nelle peut:
• mettre hors service la sécurité de manque de vide au 4.5.1 Documents à soumettre
condenseur Les documents supplémentaires suivants doivent être sou-
• interrompre l’admission en marche avant mis à la Société:
• ouvrir les purges de turbine, la vanne de garde et la sou- • Une liste des alarmes et des arrêts du système de pro-
pape de marche arrière. pulsion électrique
• Lorsque le système de commande et de surveillance de
4.3.6 Pour les installations de propulsion à vapeur, les l’installation de propulsion est informatisé, un dia-
fonctions de commande et de surveillance des chaudières gramme fonctionnel de l’interface entre contrôleur logi-
principales doivent être conformes à Tab 5. que programmable et le réseau informatique.
4.5.4 Transformateurs 4.5.8 Tous les paramètres indiqués dans les tableaux du
présent article sont considérés comme une exigence mini-
Pour les transformateurs, les paramètres suivant Tab 7 doi- male pour les compartiments des machines sans personnel.
vent être commandés ou surveillés.
Certaines alarmes regroupées peuvent être localement
détaillées sur l’unité correspondante (par exemple perte
4.5.5 Convertisseurs d’alimentation électronique, défaillance du groupe de com-
mande électronique, etc.)
Pour les convertisseurs, les paramètres suivant Tab 8, Tab 9
et Tab 10 doivent être commandés ou surveillés.
4.6 Lignes d’arbre, embrayeurs, hélices à
pas variable, réducteurs
4.5.6 Bobine de lissage
Pour la bobine de convertisseur, les paramètres suivant Tab 4.6.1 Pour les lignes d’arbre et les embrayeurs, les paramè-
tres suivant Tab 13 doivent être surveillés ou contrôlés.
11 doivent être surveillés ou contrôlés.
4.6.2 Pour les hélices à pas variable, les paramètres suivant
4.5.7 Moteur de propulsion électrique Tab 14 doivent être surveillés ou contrôlés.
Pour les moteurs de propulsion électrique, les paramètres 4.6.3 Pour les réducteurs et les inverseurs, les paramètres
suivant Tab 12 doivent être surveillés ou contrôlés. suivant Tab 15 doivent être surveillés ou contrôlés.
Table 7 : Transformateurs
Table 15 : Réducteurs/inverseurs
4.7.4 Il y a lieu de prévoir un dispositif pour maintenir la avoir une puissance suffisante pour assurer la propulsion et
pression d’air de lancement au niveau nécessaire lorsque la gouverne et pour assurer la sécurité du navire avec redé-
l’on utilise des moteurs à combustion interne pour la pro- marrage automatique des auxiliaires essentiels, y compris,
pulsion principale. s’il y a lieu, les opérations séquentielles.
4.7.5 Lorsque les caisses à combustible journalières sont 4.8.3 La puissance électrique en réserve doit être disponi-
remplies en automatique ou par commande à distance, il y ble en moins de 45 secondes.
a lieu de prévoir un dispositif pour empêcher les déborde-
ments de trop-plein. 4.8.4 Lorsque l’énergie électrique est normalement fournie
par plusieurs génératrices fonctionnant simultanément en
4.7.6 Des dispositions doivent être prévues pour éviter les parallèle, il convient de prévoir des mesures telles que le
débordements par trop-plein provenant des équipements délestage, qui garantissent qu’en cas de panne de l’une des
traitant des liquides inflammables. génératrices les autres continuent à fonctionner sans sur-
4.7.7 Lorsque des caisses journalières à combustible ou de charge afin de permettre d’assurer la propulsion et la con-
décantation sont pourvues d’installations de réchauffage, duite ainsi que la sécurité du navire.
une alarme de température haute doit être prévue si le point
4.8.5 Suite à une disjonction générale, le démarrage du
d’éclair du combustible est susceptible d’être dépassé.
groupe générateur de réserve doit être suivie par le remise
4.7.8 Pour les dispositifs auxiliaires, les paramètres sui- en route des services électriques essentiels. Si nécessaire, il
vants, conformément à Tab 16 à Tab 26, doivent être sur- convient de prévoir des étapes séquentielles à action diffé-
veillés ou commandés. rée pour permettre un fonctionnement satisfaisant.
Table 17 : Incinérateurs
Commande automatique
Convention symbolique
G = alarme regroupée
H = haut, HH = très haut,
I = alarme individuelle Surveillance
L = bas, LL = très bas, Circuit Auxiliaire
R = à distance ( AUT-CCS
X = fonction requise,
seulement)
Démarrage
Désignation du paramètre de l’installation Alarme Indication Ralenti Arrêt Commande Arrêt
stand-by
Pression de la pompe H
Commande automatique
Convention symbolique
G = alarme regroupée
H = haut, HH = très haut,
I = alarme individuelle Surveillance
L = bas, LL = très bas, Circuit Auxiliaire
R = à distance (AUT-CCS
X = fonction requise,
seulement)
Démarrage
Désignation du paramètre de l’installation Alarme Indication Ralenti Arrêt Commande Arrêt
stand-by
Débit d’eau de mer ou équivalent L X
Vide L
LL X
Niveau d’eau dans le condenseur principal (sauf justifica- H+L
tion)
X
HH X
Salinité du condensat H
Pression de refoulement de la pompe à eau d’alimentation L X
Niveau dans la caisse d’alimentation d’eau L
Température intérieure ou pression dans le désaérateur L + H (1)
Niveau d’eau dans le désaérateur L+H
Pression de la pompe d’extraction L
Niveau dans la caisse de vidange L+H
(1) Dans le cas d’un bouilleur à circulation forcée.
5.1.3 Le dispositif d’alarme doit être conçu pour fonction- 5.2.2 Les défauts d’isolation d’un circuit du système
ner indépendamment des circuits de commande et de sécu- d’alarme doivent engendrer une alarme, lorsque l’on utilise
rité, de manière qu’une défaillance ou un dysfonction- un système de distribution à la masse isolé.
Commande automatique
Convention symbolique
G = alarme regroupée
H = haut, HH = très haut,
I = alarme individuelle Surveillance
L = bas, LL = très bas, Circuit Auxiliaire
R = à distance (AUT-CCS
X = fonction requise,
seulement)
Démarrage
Désignation du paramètre de l’installation Alarme Indication Ralenti Arrêt Commande Arrêt
stand-by
Température d’air à la sortie du compresseur H
Pression d’huile de graissage (sauf si le graissage est effec- LL X
tué par barbotage)
Pression d’air de contrôle (3) L R
X
Pression d’air de lancement avant soupape d’arrêt princi- L (2) local + R (1)
pal X
X X
Pression d’air du circuit de sécurité (3) L
X
(1) Les indications à distance sont nécessaires si le démarrage du compresseur d’air se fait à distance, à partit de la timonerie, p ar
exemple.
(2) Pour l’air de lancement, le tarage de la pression minimale d’alarme doit être réglé de manière à permettre au moins quatre lan-
cements pour les moteurs de propulsion réversibles et deux lancements pour les moteurs de propulsion non réversibles.
(3) Lorsque la pression est alimentée par un détendeur, voir Pt C, Ch 1, Sec 10, [2.5.4].
Table 26 : Propulseurs
5.2.3 Une alarme adressée à l’attention d’un mécanicien 5.2.4 Le dispositif d’alarme doit être relié aux locaux de réu-
doit se déclencher lorsque l’alarme machine n’est pas nion affectés aux mécaniciens ainsi qu’à chacune des cabi-
acquittée dans les compartiments machines ou dans la salle nes des mécaniciens par l’intermédiaire d’un commutateur
de contrôle dans les 5 minutes. qui assure la liaison avec une de ces cabines au moins.
5.3 Dispositif d’alarme machines conditions de fonctionnement. Le détail des essais est, dans
chaque cas particulier, défini après l’étude de l’architecture,
5.3.1 L’acquittement local des alarmes en passerelle ou la conception des installations automatisées et de leurs con-
dans les espaces d’habitation ne doit pas neutraliser ditions de réalisation. Un programme d’essai complet doit
l’alarme sonore dans le compartiment des machines. être soumis pour examen et peut se présenter comme suit:
5.3.2 Les défauts de fonctionnement des machines doivent 7.1.2 Essais individuels des automatismes des divers appa-
être indiquées aux postes de commande des machines. reils qu’il est possible de faire fonctionner à quai dans des
conditions normales d’utilisation, par exemple:
5.4 Dispositif d’alarme sur passerelle de
• la génératrice électrique
navigation
• le générateur de vapeur auxiliaire
5.4.1 Les alarmes relatives à des défaillances nécessitant la
réduction de vitesse ou l’arrêt automatique doivent pouvoir • le dispositif d’assèchement automatique
être identifiées séparément en passerelle. • les centrifugeuses automatiques ou séparateurs similai-
res
5.4.2 Le dispositif d’alarme doit activer une alarme sonore
et visuelle sur la passerelle de navigation dans tous les cas • la reprise en secours automatique d’auxiliaires de ser-
qui nécessitent l’intervention ou l’attention de l’officier de vice
quart.
• la détection des fuites de combustible haute pression
5.4.3 Des alarmes individuelles indiquant les défaillances aux groupes Diesel générateurs, aux flexibles des brû-
d’alimentation de la commande à distance de la machine leurs des chaudières.
de propulsion doivent être prévues à la passerelle de navi-
gation. 7.1.3 Les essais en mer sont utilisés pour démontrer le bon
fonctionnement des machines et des dispositifs automati-
ques. A ces fins, par exemple, les essais suivants doivent
6 Systèmes de sécurité
être effectués:
• Essai des conditions de fonctionnement de la produc- • Essai du dispositif de détection d’incendie et d’envahis-
tion électrique: sement:
- essai de fonctionnement normal du système de
- démarrage automatique du groupe générateur en
détection d’incendie (détection, défauts du système)
cas de disjonction générale
- essai de détection dans le collecteur d’air de
- redémarrage automatique des auxiliaires en cas de balayage et dans la lame d’air de la chaudière
disjonction générale - essai du dispositif d’alarme incendie
- essai du dispositif de protection contre l’envahisse-
- délestage en cas de surcharge d’un groupe généra-
ment.
teur
• Essai des conditions de fonctionnement, y compris
- démarrage automatique d’un groupe générateur en manoeuvres, de toute la machine sans présence
cas de surcharge d’un groupe générateur. humaine pendant 6 h.
1.3.1 Il doit être prévu un dispositif de communication 4.1.2 La surveillance et le contrôle des principaux systèmes
entre le poste de contrôle centralisé, la passerelle de navi- doivent être conçus selon les prescriptions mentionnées en
gation, les locaux des mécaniciens et, s’il y a lieu, le com- Ch 3, Sec 1, [4]. Une signalisation supplémentaire au poste
partiment des machines. de contrôle centralisé est nécessaire comme indiquée dans
le tableau avec le symbole R.
1.3.2 Les dispositifs de communication doivent pouvoir
être actionnés même en cas de défaillance de la source 4.1.3 Au poste de contrôle centralisé, il doit être possible
d’alimentation électrique principale. de rétablir l’alimentation électrique normale en cas de
panne de cette dernière (par exemple, par commande à dis-
tance des groupes générateurs), sauf s’il existe un redémar-
1.3.3 Les prescriptions indiquées en Ch 3, Sec 1, [1.3] sont rage automatique.
applicables.
4.1.4 Le redémarrage automatique des auxiliaires essen-
tiels pour la propulsion et la gouverne peut être remplacé
2 Documentation par une télécommande à partir du poste de contrôle centra-
lisé.
2.1 Documents à soumettre 4.1.5 Le régime de la machine (en fonctionnement ou en
réserve) et tous les paramètres indispensables pour un fonc-
2.1.1 Outre les documents mentionnés en Pt C, Ch 3, Sec tionnement sûr des machines essentielles doivent être indi-
1, Tab 1, les documents selon Tab 1 sont exigés. qués au poste de contrôle centralisé.
1.2.3 Les navires de pêche d’une longueur inférieure à 3.1.3 La transmission à la passerelle de navigation des alar-
45 mètres sont exemptés des prescriptions indiquées en mes d’incendie et d’envahissement n’est pas nécessaire,
[3.1.2] pour autant que la localisation des espaces considé- mais ces alarmes doivent être adressées au personnel
rés permette au personnel de bord de détecter facilement d’intervention.
les débuts d’incendie.
4 Contrôle des machines
1.3 Système de communication
1.3.1 Les prescriptions de Ch 3, Sec 1, [1.3] sont applicables. 4.1 Fonctionnement de l’installation
3.1 Prévention de l’incendie A moins d’être installés dans des caissons étanches, visita-
bles et munis d’un système de récupération des fuites, les
3.1.1 Les précautions nécessaires doivent être prises pour tuyauteries d’huile caloporteuse ne doivent pas traverser ces
réduire les risques d’incendie. Ces risques peuvent se maté- locaux.
rialiser notamment sous la forme:
3.1.5 Les organes de serrage (écrous, vis, etc.) des raccor-
• d’égouttures
dements de tuyauteries d’huile de graissage ou de combus-
• de fuites sous pression tible dont la pression relative interne peut dépasser 1,8 bar
• de débordements doivent être freinés.
3.1.6 Les équipements hydrauliques dont la pression de 3.3 Lutte contre l’incendie
fonctionnement est supérieure à 25 bar, situés dans un
compartiment contenant l’appareil propulsif ou ses auxiliai- 3.3.1 Un certain nombre des extincteurs portatifs et mobi-
res doivent être pourvus d’un dispositif de protection contre les dont l’installation est prévue par le Règlement doit être
les giclages ou les pulvérisations dus aux fuites (tubes à réparti:
double paroi, capot, armoire, etc.). • à proximité des accès aux locaux machines
Cette règle s’applique en particulier aux équipements sui- • à proximité du poste central de contrôle et de com-
vants: mande.
• hélices à pas variable ou propulseurs principaux 3.3.2 L’arrêt d’urgence de la ventilation de l’espace des
• embrayeurs machines doit pouvoir être opéré depuis la passerelle de
navigation ou à proximité.
• appareils de manoeuvre de turbine à vapeur de propul-
sion 3.3.3 Si une action de sécurité à distance est possible
depuis la timonerie sur les réchauffeurs à huile caloporteuse
• commande de volets ou de soupapes d’échappement ou les incinérateurs, le mode de regroupement des alarmes
des moteurs Diesel. adopté à la passerelle doit permettre d’agir sans ambiguïté
sur l’équipement concerné.
L’alarme niveau bas, requise pour les caisses à huile de ces
circuits, doit être déclenchée le plus tôt possible.
3.4 Protection contre l’envahissement
Dans les mêmes conditions, l’arrêt automatique des pom-
pes doit intervenir sauf si cet arrêt peut entraîner l’arrêt de la 3.4.1 Le poste de conduite de l’appareil propulsif, situé à la
propulsion. passerelle, doit comporter une alarme d’envahissement des
espaces machines, individualisée pour chaque local situé
3.1.7 Des dispositions appropriées doivent être prévues sous la flottaison en charge. Le système doit délivrer une
pour empêcher l’ouverture intempestive (due aux vibra- alarme précoce dès le début d’un envahissement critique.
tions) des sectionnements de purge d’air des circuits et
appareils sous pression contenant des liquides inflamma- 4 Prescriptions de conception
bles.
Les conduits d’évacuation de ces purges et des organes de 4.1 Généralités
protection contre les surpressions doivent conduire le
liquide, de haut en bas, dans des gattes prévues à cet effet. 4.1.1 Il doit être tenu compte des conséquences des défauts
possibles. En principe, il n’est pas tenu compte de l’appari-
3.1.8 Outre les prescriptions requises en Ch 3, Sec 1, [3.1], tion simultanée de plusieurs défauts; toutefois, dans le cas
les caisses à huile de graissage et à combustible liquide doi- de défauts non détectés, il peut être nécessaire d’envisager
vent être munies d’une alarme de niveau haut. la superposition de plusieurs défauts indépendants.
3.2.4 L’équipement de détection doit être conçu de 4.1.5 Les systèmes de commande de séquences doivent
manière à signaler en moins de 3 minutes un foyer conven- prendre en considération les paramètres résultant à chaque
tionnel résultant de la combustion de 500g de déchets tex- séquence, l’emploi de simples temporisations pour l’éche-
tiles imbibés de 25 cl de Diesel-oil dans une gatte carrée de lonnement des séquences doit être limité aux cas où elles
30 cm de côté x 15cm de haut. peuvent être définies a priori sans ambiguïté.
4.2 Systèmes intégrés informatisés 5.2.2 Il doit être prévu une ou des bouteilles d’air munies
de clapets de non retour et affectées aux installations de
4.2.1 Les prescriptions suivantes s’appliquent en sus de cel- commande et de contrôle.
les indiquées en Pt C, Ch 3, Sec 3 et Ch 3, Sec 1.
5.2.3 Si l’air comprimé utilisé pour les circuits de com-
4.2.2 Le circuit informatique de la machine doit permettre mande et de contrôle est fourni par l’intermédiaire de
la communication entre les sous-ensembles jusqu’à un détendeurs automatiques, ceux-ci ainsi que leurs filtres doi-
niveau acceptable pour ce réseau. Les sous-ensembles vent être doublés, à moins qu’il existe une alimentation de
reliés au réseau sont les suivants: secours équivalente.
• systèmes automatisés de commande de la machine sui-
vant les prescriptions de Ch 3, Sec 1, [4], et 5.2.4 Toutes dispositions doivent être prises pour assurer,
• systèmes automatisés de positionnement dynamique, de façon continue et automatique, la réfrigération, le fil-
s’il y a lieu. trage, la déshydratation et le déshuilage de l’air comprimé
avant son utilisation dans les circuits de commande et de
4.2.3 Le circuit informatique de la machine ne doit pas être contrôle.
utilisé pour des fonctions non essentielles. Un réseau séparé
doit être prévu pour ces dernières fonctions, s’il y a lieu. 5.2.5 Lorsque l’huilage de l’air est nécessaire pour la lubri-
fication de certains organes à commande pneumatique, il
4.2.4 Outre les prescriptions indiquées en Pt C, Ch 3, Sec doit être réalisé en amont immédiat de ces organes.
3, [4.5], le circuit informatique de la machine doit être ins-
tallé en double et, en cas de défaillance de l’un des deux
réseaux, la commutation automatique à l’autre circuit doit 5.3 Exigences hydrauliques
être prévue.
5.3.1 Il doit être prévu au moins deux pompes d’alimenta-
4.2.5 Le système intégré automatisé doit être conçu de tion de manière que la mise en pression des circuits puisse
manière que le sous-ensemble continue à fonctionner en être assurée lorsque l’une quelconque d’entre elles est hors
cas de perte de transmission du circuit. service. La disposition des tuyauteries et des organes de sec-
tionnement doit permettre l’entretien et la réparation d’une
4.2.6 Une information sur imprimante doit être fournie en pompe, la seconde restant en fonctionnement.
automatique lorsqu’une modification de la configuration du
système intégré est effectuée. 5.3.2 La capacité des caisses doit être suffisante pour per-
mettre:
4.2.7 En cas de défaillance d’un poste de commande, les
fonctions correspondantes doivent toujours être possibles à • le maintien du niveau à une hauteur convenable en ser-
partir d’un autre poste sans arrêter le fonctionnement du vice ainsi qu’à l’arrêt
système. Il doit être prêté une attention particulière à la
• la décantation des impuretés éventuelles et la désaéra-
configuration des postes de commande.
tion du liquide.
6.1.1 Les opérations nécessaires pour passer de la situation 6.1.8 Lorsque les commandes et les contrôles sont sous la
«manoeuvre» à la situation «route libre» et inversement responsabilité d’une seule personne de quart, sa non dispo-
doivent être automatisées. Ceci s’applique par exemple à la nibilité doit déclencher une alarme à son poste de la passe-
mise en service des chaudières auxiliaires ou des groupes relle.
électrogènes ainsi qu’au changement de combustible
liquide du moteur de propulsion lorsque ce changement est 6.2 Installation de propulsion Diesel
indispensable.
6.2.1 Les installations de graissage intérieur des chemises
6.1.2 Lors du passage de «stand-by» à «route libre» et des cylindres, lorsqu’elles existent, doivent être munies
inversement, la programmation de montée et de descente d’un dispositif destiné à donner une alarme en cas de
en allure, si cela est considéré nécessaire par le construc- défaillance de fonctionnement de l’une quelconque des
teur, doit être automatique. Néanmoins ce dispositif doit boîtes distributrices. Pour chacune de ces boîtes, le contrôle
pouvoir être mis rapidement hors service à partir de la pas- doit porter au moins sur deux voies alimentées, et au mini-
serelle pour la réalisation des manoeuvres d’urgence. mum sur une voie par cylindre.
6.1.3 La nature des opérations qu’il est prévu de faire effec- 6.2.2 La purge des chapelles des moteurs à crosses doit
tuer depuis les postes de contrôle et de commande doit être être assurée d’une manière continue ou, si nécessaire, auto-
déterminée en prenant en considération le type des installa- matiquement à intervalles réguliers, et la fréquence doit
tions et leur degré d’automatisation. Il doit être notamment pouvoir être réglée pour tenir compte des conditions de
tenu compte des conditions d’exploitation pendant les fonctionnement et de l’état du moteur (réglage du graissage
périodes où une surveillance des machines est assurée et des chemises, état de la segmentation, etc.); dans ce cas,
pendant les périodes perturbées où il est prévu d’effectuer une alarme doit être déclenchée si la purge n’a pas été réa-
des interventions ou même de prendre le quart. lisée dans les délais fixés.
6.1.4 Dans le cas où des commandes suffisamment centra- 6.2.3 Une alarme doit signaler toute présence anormale
lisées sont placées à proximité des différents sous-ensem- d’eau dans les collecteurs de suralimentation; dans ce cas,
bles co+nstituant les installations de manière à permettre sauf justification, il doit de plus être installé un dispositif de
une intervention rapide par un personnel réduit, le poste de verrouillage du lancement.
contrôle et de commande peut être remplacé par un poste
de surveillance seulement, donnant les informations néces- 6.2.4 En période de manoeuvre, le bon fonctionnement
saires à une intervention rapide et aisée. des moteurs doit automatiquement rester assuré.
• Si les moteurs principaux sont alimentés en combustible
6.1.5 Si certaines informations sont transmises à un poste lourd réchauffé, des dispositions doivent être prises pour
central par l’intermédiaire de fluides, les dispositions néces- permettre les arrêts prolongés.
saires doivent être prises pour éviter qu’une avarie sur les
• Si des dispositions particulières sont nécessaires, telle
tuyauteries correspondantes entraîne des répercussions nui-
que la modification du régime de réfrigération des
sibles au fonctionnement des équipements voisins (circuits,
injecteurs, elles doivent être automatisées.
borniers). En particulier, les canalisations de fluides liquides
doivent être matériellement séparées des appareillages 6.2.5 Sauf justification de la part du Fabricant, dans le cas
électriques et des gattes mises en place pour récupérer les des moteurs de propulsion démarrés à distance, il doit être
fuites éventuelles et les évacuer. possible depuis la timonerie de procéder au virage lent à
l’air comprimé à la suite d’un arrêt volontaire d’une durée
6.1.6 Les appareils de mesure situés à la passerelle doivent
supérieure à 10 min. Il peut être utilisé à cet effet un voyant
être éclairés ou luminescents. L’intensité des éclairages de d’avertissement s’allumant automatiquement, ou tout autre
ces appareils et des voyants de signalisation doit être régla- moyen équivalent.
ble pour ne pas provoquer d’éblouissement. Dans la
mesure du possible, le nombre des organes de réglage doit L’opération ne doit être possible qu’aux conditions suivan-
être réduit. Il convient d’éviter le masquage partiel des lam- tes:
pes auquel il doit être préféré le système de réglage par • frein de ligne d’arbre desserré
potentiomètre. Il ne doit pas être possible d’occulter ou • vireur du moteur débrayé
d’éteindre totalement les voyants d’alarme. • cran de combustible à zéro
6.1.7 La remise en service de l’appareil propulsif doit pou- • télécommande passerelle en service.
voir s’effectuer depuis la passerelle de navigation après une En outre, un moyen de contrôler que le virage s’effectue
interruption de la production d’énergie électrique. Il doit correctement doit être prévu au poste de commande en ser-
être porté une attention particulière aux conditions de réali- vice.
sation de certaines opérations, telles que:
La commande de virage lent à l’air depuis le poste de con-
• réarmement des sécurités, duite de la timonerie doit pouvoir être supprimée depuis le
• relancement des moteurs débrayables ou poste central ou la salle des machines.
6.2.6 Le poste de conduite à la passerelle doit comporter, de la détection et celui de l’action de sécurité, la valeur de
par moteur, les dispositifs complémentaires suivants: ce délai doit être justifiée auprès de la Société.
• un tachymètre pour les moteurs débrayables
6.3.5 Un dispositif automatique doit couper instantané-
• un indicateur de charge (cran des pompes à combusti- ment l’alimentation en combustible d’un brûleur en cas de
ble) ou une alarme de surcharge non-détection de la flamme correspondante: des disposi-
• une signalisation «soupape automatique de lancement tions doivent être prises pour éviter l’influence, sur ce dis-
fermée manuellement». positif, des rayonnements parasites émis notamment par les
autres brûleurs.
6.2.7 Les alarmes complémentaires suivantes doivent être
Les dispositifs de contrôle automatique de flamme doivent
prévues:
être conçus et réalisés de manière à présenter une sûreté
• surcharge thermique du moteur (température des gaz satisfaisante; la défaillance d’un tel dispositif doit avoir un
d’échappement) caractère actif et entraîner le déclenchement d’une alarme
• température basse des fluides de réfrigération des pis- ainsi que l’extinction du brûleur concerné.
tons et des cylindres (sauf justification telle que le recy- Les capteurs des dispositifs de contrôle de flamme doivent
clage de l’eau de mer). En outre, les sectionnements être convenablement protégés contre les effets thermiques
entrée-sortie de chaque cylindre doivent être verrouillés qui leur seraient nocifs et contre les dépôts de suie.
en position ouverte.
L’arrêt par contrôle de sécurité d’un brûleur peut être suivi
• perte de charge à travers les filtres à combustible
d’une tentative de réallumage automatique si des précau-
• température haute de chaque palier de réducteur, tions sont prises pour assurer la sécurité de l’opération.
d’embrayeur ou d’inverseur. Aucune autre tentative ne doit pouvoir être entreprise sans
intervention manuelle locale.
6.3 Installation de propulsion à vapeur Le contrôle automatique de flamme doit être en service
pendant le fonctionnement automatique des brûleurs. Tou-
6.3.1 Outre les prescriptions énoncées en [6.1.7], une
tefois, il peut être mis hors service pour permettre notam-
attention particulière doit être portée à certaines opérations
ment l’allumage, le ramonage ou la conduite manuelle.
telles que:
Lors de l’allumage automatique, la mise hors service doit
• réarmement des sécurités, être réalisée automatiquement; sa durée doit être réglée au
• relancement des moteurs débrayables ou minimum compatible avec un allumage sûr et doit être infé-
• réallumage automatique d’une chaudière principale ou rieure à un temps t, en secondes, donné par la formule:
auxiliaire. t = 151 ⋅ 106 / Pci Q
A bord des navires à vapeur, le réallumage automatique Pci : Pouvoir calorifique inférieur, en J
d’au moins une chaudière principale doit être prévu. Q : Débit prévu pour l’allumage du premier brûleur
en mode automatique, en kg/h.
6.3.2 Outre la disposition requise en Ch 3, Sec 1, [4.2], la
réduction de puissance doit s’effectuer également en cas Il peut, en cas de besoin, être prévu d’utiliser des brûleurs
d’incendie dans les chaudières de récupération pourvues de auxiliaires permanents; ces brûleurs doivent être pourvus de
tubes à ailettes. leurs propres dispositifs de contrôle de flamme.
6.3.3 La position des organes de réglage (vannes, servomo- 6.3.6 A la suite d’une disjonction générale, le réallumage
teurs, etc.) en l’absence d’énergie de commande doit con- automatique d’au moins une chaudière principale doit être
duire à la situation la moins dangereuse pour les prévu. L’allumage programmé ne doit être possible qu’en
installations. Ceci concerne en particulier les organes sui- l’absence de situation dangereuse. Le programme doit
vants: notamment faire précéder l’allumage du premier brûleur
par une séquence de balayage à l’air de la chambre de
This
in
• Part
is C
notChapter
vannes inline with
3 Section
de réglage theniveau
du fail
2 3.1.1
set dans
concept which is required
le coffre combustion et des conduits d’évacuation des gaz. L’autori-
• vannes de réglage de la désurchauffe par injection d’eau sation de balayage ne doit être donnée que si la pression de
• vannes de réglage de l’alimentation en combustible combustible en amont du dernier sectionnement est nulle
(position ramenant le taux de combustion à une valeur ou fortement diminuée. La durée de cette séquence doit
de sécurité quelle que soit la demande de vapeur. Un tel être justifiée et permettre l’envoi d’une quantité d’air supé-
défaut ne doit pas conduire, en principe, à l’extinction rieure à 3 fois le volume de la chambre de combustion et
totale, surtout dans le cas des navires à une seule chau- des conduits de fumée. Pendant cette séquence, les regis-
dière principale) tres des brûleurs et, éventuellement, les volets situés sur le
• ventelles d’un ventilateur de chauffe (en principe, trajet des gaz, doivent être ouverts en grand et le ventilateur
ouvertes; en conséquence le réglage du débit d’air doit, doit fonctionner à un régime suffisant pour obtenir un bras-
dans ce cas, être asservi au débit de combustible et non sage efficace. Le nombre des brûleurs rallumés automati-
l’inverse). quement doit permettre les allures de manoeuvre normale
et notamment la marche arrière toute. Le procédé d’allu-
6.3.4 Des dispositions particulières doivent être prises afin mage des brûleurs par proximité peut être admis sur justifi-
d’éviter des déclenchements intempestifs des contrôles de cation et après essais concluants. En cas d’essais non
sécurité de niveau (dus par exemple aux mouvements du satisfaisants (flamme mal positionnée, explosion limitée,
navire); si, dans ce but, il est ménagé un délai entre l’instant etc.), un allumeur par brûleur peut être requis.
6.3.7 Des dispositions doivent être prises pour qu’en cas de 6.3.9 Des dispositions doivent être prises pour éviter et
marche arrière d’urgence la chaudière soit capable de four- détecter toute pollution par les hydrocarbures des retours
nir automatiquement toute la vapeur nécessaire. ceci s’appli- d’eau condensée des circuits de réchauffage à la vapeur;
que en particulier à la commande d’allumage des brûleurs. par exemple, ils peuvent être surveillés automatiquement
avant leur entrée à la caisse des purges.
6.3.8 Chaque brûleur doit pouvoir être mis en et hors service 6.3.10 Lorsque le ramonage est automatique, il doit être
individuellement depuis un poste de commande et de con- précédé du réchauffage et de la purge des tuyauteries, si
trôle situé à la machine. Le réglage du taux de combustion nécessaire. Des dispositions doivent être prises pour éviter
doit être effectué automatiquement. La mise en ou hors ser- que la mise en oeuvre du ramonage entraîne des répercus-
vice de certains brûleurs, si elle est nécessaire, doit être réali- sions préjudiciables au bon fonctionnement de la chaudière.
sée sans intervention du personnel. Selon leur type, la purge Tous les ramoneurs doivent être manoeuvrables sur place.
automatique de certains brûleurs lors de leur extinction nor- 6.3.11 L’enregistrement permanent des paramètres sui-
male peut être requise. Le fermeture du registre d’un brûleur vants doit être prévu:
doit en principe provoquer, en dehors de la période de son • niveau dans le coffre de chaque chaudière
allumage, l’interruption de son alimentation en combustible.
• pression à la rampe de combustible
Lorsqu’une chaudière est éteinte (en télécommande, par
• débit ou pression d’air comburant
sécurité, pendant le balayage, pendant une disjonction géné-
rale, etc.), la pression du combustible en amont du dernier • pression et température de vapeur surchauffée.
sectionnement doit être automatiquement annulée, ou forte- De plus, les dispositifs complémentaires indiqués en Tab 2
ment réduite par un dispositif prévu à cet effet. doivent être prévus.
6.3.12 Le maintien d’un vide suffisant doit être assuré lier, certaines opérations suivantes doivent être automati-
même en cas de marche arrière d’urgence ou prolongée. sées. Ceci s’applique en particulier aux opérations suivantes:
• manoeuvre de la vanne de garde en marche arrière
6.3.13 Pour éviter un arrêt par perte de vide lorsque la mar-
che arrière toute est utilisée trop longtemps, le seuil de • ouverture et fermeture des purges situées sur les turbi-
l’alarme de manque de vide doit être réglé de manière à nes et collecteurs
ménager un délai suffisant pour permettre la prise des • mise en service du balancement automatique.
mesures nécessaires (ralentissement) en temps utile. Cette
alarme doit entraîner un ralenti automatique ou indiquer 6.3.18 Les opérations nécessaires pour passer de la situa-
clairement en timonerie la nécessité de ralentir. tion “manoeuvre” à la situation “route libre” et inversement
doivent être automatisées. Ceci s’applique en particulier:
6.3.14 Les fonctions et les équipements dont la liste suit • aux soutirages
font l’objet d’un examen particulier en vue de déterminer • aux déversements de vapeur aux turbines
les dispositions, les alarmes et les sécurités éventuellement
nécessaires: • aux soupapes additionnelles
• les déversements de vapeur au condenseur • à la circulation d’eau de mer par sillage ou par pompe
• les soutirages H.P. (pour éviter des retours d’eau dans la • aux déversements de vapeur au condenseur principal.
turbine H.P. en cas de dérangement)
6.3.19 Des prescriptions supplémentaires pour les installa-
• les retours de purge susceptibles de pollution par l’eau tions de propulsion par turbine à vapeur sont données en
de mer. Tab 3.
6.3.15 Lors du balancement automatique, lorsque la pres-
sion de vapeur à l’admission aux turbines atteint une valeur 6.4 Installation de propulsion par turbine à
limite fixée par le constructeur, sans avoir provoqué la rota- gaz
tion de la ligne d’arbres, un dispositif de sécurité doit pro-
voquer la fermeture de l’appareil de manoeuvre. A tous les 6.4.1 Des prescriptions supplémentaires pour les installa-
postes de conduite une signalisation caractéristique sonore tions de propulsion par turbine à gaz sont données en Tab
et lumineuse doit précéder le balancement d’un temps suffi- 4.
sant pour permettre se mise hors service en cas de besoin.
6.4.2 Le fonctionnement normal de la turbine doit inclure
6.3.16 Le système de commande de la vitesse de rotation le rinçage régulier du circuit d’air de combustion.
de l’hélice doit modérer le régime de variation de la pres-
sion d’admission en fonction des possibilités des turbines et 6.5 Installation de propulsion électrique
des chaudières.
6.5.1 Des prescriptions supplémentaires pour les installa-
6.3.17 En période de manoeuvre, le bon fonctionnement de tions de propulsion électrique sont données en Ch 3, Sec 1,
l’installation doit être assuré automatiquement. En particu- [4.5].
6.6 Lignes d’arbres, embrayeurs, hélices à requises pour les chaudières auxiliaires utilisées seulement
pas variable, réducteurs pour le réchauffage de la cargaison ou des emménage-
ments.
6.6.1 La surveillance de la température des paliers de ligne
d’arbre situés entre le moteur (ou le réducteur) et le tube 6.7.7 L’incendie dans les chaudières de récupération à
d’étambot doit être assurée (à titre de variante, une alarme tubes à ailettes (température haute du collecteur d’échappe-
regroupée avec possibilité d’identification est acceptable). ment) doit déclencher une alarme.
Cette surveillance n’est pas requise pour les paliers à roule-
ment. 6.7.8 Tout risque d’introduction d’un fluide réchauffé dans
le circuit d’huile stoppé doit être éliminé par des mesures
appropriées (azote sous pression, air comprimé, etc.). Les
6.7 Systèmes auxiliaires dispositifs complémentaires indiqués en Tab 6 doivent être
prévus.
6.7.1 La pression basse dans les réservoirs d’air doit
déclencher une alarme.
6.7.9 Le système de détection des fuites d’huile dans le
6.7.2 Si la production de vapeur auxiliaire est nécessaire foyer ne doit pas apporter de risques d’extension de l’incen-
au bon fonctionnement des installations couvertes par la die (notamment par communication avec l’air libre). De
marque et si elle est liée au fonctionnement de l’appareil plus, l’huile évacuée par les soupapes de sûreté doit être
propulsif, sa continuité doit être assurée en cas de variations récupérée.
du régime de celui-ci.
6.7.10 Le cas des chaudières à huile caloporteuse instal-
6.7.3 Les chaudières auxiliaires automatisées à brûleur, lées sur les conduits d’échappements fait l’objet d’un exa-
nécessaires à la propulsion (par exemple pour le réchauf- men spécial de la Société. Compte tenu des risques
fage du combustible alimentant le moteur principal), doi- inhérents à ce type de matériel, des dispositions et protec-
vent être munies d’une régulation automatique ou par tout- tions particulières peuvent être requises.
ou-rien. De plus, le réallumage automatique de l’une de ces
chaudières après disjonction générale doit être prévu. 6.7.11 Le cas des incinérateurs de produits chimiques fait
l’objet d’un examen spécial.
6.7.4 Certains brûleurs monoblocs qui, en cas de rupture
de leurs attaches ou de retrait inconsidéré ou accidentel de 6.7.12 Les conditions d’installation de mélangeurs de com-
la chaudière, peuvent provoquer de graves incendies, s’ils bustibles doivent être soumises à l’examen de la Société.
s’allument automatiquement dans cette position, doivent
6.7.13 Lorsque la production du mélangeur est insuffisante,
être munis de dispositifs propres à éviter ce danger, tels que:
une alarme doit être déclenchée.
• béquille de support mécanique des brûleurs lourds
montés en porte-à-faux 6.7.14 Les modifications intempestives du mélange doivent
• microcontact de fermeture incorporé dans le dispositif être détectées par un dispositif approprié. Ce contrôle, situé
d’allumage automatique ou l’équivalent. à la sortie du réchauffeur du mélangeur, doit en principe est
constituée:
6.7.5 Lorsqu’un brûleur est éteint, la pression de combusti-
• par une surveillance de température (haute et basse)
ble en amont du dernier sectionnement doit être automati-
lorsque la régulation du réchauffage est assurée par un
quement annulée ou fortement réduite par une disposition
viscosimètre
prévue à cet effet.
• par une surveillance de la viscosité lorsque la régulation
6.7.6 Les dispositifs complémentaires indiqués en Tab 5 du réchauffage est assurée par un dispositif thermostati-
doivent être prévus. Toutefois, ces dispositions ne sont pas que.
6.7.15 Des dispositions doivent être prises pour que la pro- 6.8.2 Lorsque des générateurs d’électricité peuvent fonc-
pulsion et la production d’énergie électrique ne soient pas tionner en parallèle, l’installation doit comporter un ou des
affectées par une défaillance de l’unité de mélange (passage dispositifs automatique de démarrage, de couplage et de
automatique sur combustible léger par exemple). répartition de charge.
6.7.16 Si nécessaire, des dispositions doivent être prises 6.8.3 Si le nombre des générateurs en service doit varier du
pour limiter ou supprimer le réchauffage du mélange lors- fait des conditions d’exploitation, le mise en réseau des
que sa teneur en combustible lourd est anormalement générateurs supplémentaires ne doit pas nécessiter d’inter-
basse. vention à la machine lorsque l’augmentation du nombre de
générateurs est nécessitée par la mise en service d’équipe-
6.7.17 En règle générale, l’homogénéité du mélange doit
ments utilisés pendant la manoeuvre.
être assurée; ceci peut impliquer des dispositions particuliè-
res notamment lorsque des caisses sont placées entre le
6.8.4 Si le démarrage du groupe de réserve cité en Pt C, Ch
mélangeur et les pompes alimentaires.
2, Sec 3, [2.2] dépend du fonctionnement d’un groupe
6.7.18 Les bouilleurs doivent être munis des dispositifs électrogène de secours, toutes précautions doivent être pri-
indiqués en Tab 7. ses pour assurer la mise en service automatique de ce der-
nier. Les alarmes suivantes doivent notamment être prévues:
6.8 Contrôle de l’installation électrique • défaut de préchauffage et de prégraissage (sauf si le
constructeur du moteur déclare que ces opérations ne
6.8.1 Lorsque la production d’électricité est assurée exclu- sont pas indispensables)
sivement par des groupes électrogènes à moteur Diesel, la
quantité d’huile dans leur carter (volume compris entre les • pression basse de l’air de lancement (ou l’équivalent)
niveaux maxi et mini indiqués par le constructeur) doit per- • niveau bas de la caisse à combustible.
mettre un service continu de 24h à pleine charge en consi-
dérant une consommation de 2,5 g/kW/h. En alternative, 6.8.5 Les dispositifs complémentaires pour la production
l’appoint automatique d’huile au carter peut être accepté. d’électricité indiqués en Tab 8 doivent être prévus.
Table 7 : Bouilleurs
Chapitre 4
SYSTÈMES INTÉGRÉS SUR LE NAVIRE (SYS)
1.2.1 Les prescriptions sont bâties sur les hypothèses sui- • à l’échosondeur (Résolution A.224, MSC.74 (69)
Annexe 5)
vantes:
• au radiogoniomètre (Résolution A.223)
• Les plans d’urgence sont spécifiés et les conditions dans
lesquelles les quarts assurés par une seule personne sont • aux auxiliaires électroniques de navigation – pres-
autorisés sont clairement définis dans un manuel criptions générales (Résolution A.574)
d’exploitation qui doit être accepté par l’Administration
• à l’installation radio VHF (Résolution MSC.68 (68)
auprès de laquelle le navire est inscrit.
Annexe 1, A.524 (13), A.803 (19))
• L’effectif du quart à la timonerie est conforme aux
• aux pilotes automatiques (Résolution A.342)
Règlements nationaux dans le pays d’inscription et pour
les eaux dans lesquelles évolue le navire. • aux indicateurs de taux de giration (Résolution
A.526)
• Les prescriptions de la Convention Internationale sur les
Normes de Formation des gens de mer, de Délivrance • au récepteur de veille VHF (Résolution A.609).
1.3.2 Les prescriptions et les directives des normes interna- mettre une totale appréciation de la situation et prévenir
tionales suivantes sont applicables: des risques d’abordage
• ISO 8468 “Aménagement de la passerelle d’un navire et • Navigation: toutes les tâches relatives à la décision, à
disposition de ses équipements annexes – Exigences et l’exécution et au maintien du cap et de la vitesse en
directives” fonction de l’état de la mer, du mouvement des navires
• IEC 60872: ARPA – Exigences de fonctionnement – et du trafic
Méthodes d’essais et résultats d’essais exigés • Navigateur: personne chargée de la navigation, de la
• IEC 60936: Radar de navire – Exigences de fonctionne- mise en oeuvre des équipements de la passerelle et des
ment – Méthodes d’essai et résultats d’essais exigés manoeuvres du navire
• NAVTEX: système international de radio télex maritime
• IEC 61023: Instruments de mesure de la vitesse et de la
cautionné par l’OMI et l’OHI, qui reçoit automatique-
distance pour navires (LOCHS) – Exigences de fonction-
ment par télex, 24h/24, des renseignements concernant
nement – Méthodes d’essai et résultats d’essais exigés
la sécurité de la navigation, des informations météorolo-
• IEC Document 18 (Central Office) 534: Caractéristiques giques, et des alertes de recherche et de sauvetage (SAR)
particulières – Contrôle et instruments de mesure.
• Conditions normales: lorsque l’ensemble des systèmes
1.3.3 Des prescriptions supplémentaires peuvent être et des équipements relatifs à la navigation fonctionnent
requises par l’Autorité compétente de l’Etat dont le navire dans les limites et les conditions d’environnement pré-
est autorisé à battre pavillon et/ou par l’Administration dont vues de telle manière que les intempéries et le mouve-
la juridiction territoriale est censée agir. ment des navires ne causent pas de charge de travail
excessive à l’officier de quart
1.4 Définitions • Officier de quart: personne responsable de la sécurité
de la navigation, du fonctionnement des équipements
1.4.1 Les termes utilisés dans les prescriptions sont définis en passerelle et des manoeuvres du navire
ci-dessous: • OMBO: Navigation avec une seule personne de quart
• Acquisition: choix des navires cibles nécessitant une en passerelle
poursuite et le déclenchement de la poursuite • OMBO ship: navire naviguant avec une seule personne
• Alarme: signal visuel et sonore indiquant une situation de quart en passerelle
anormale • Pointage radar: l’ensemble du processus de détection et
• ARPA: aide au pointage radar automatique de poursuite, de calcul des paramètres et de visualisa-
tion des informations
• Navigateur d’intervention: tout individu, en général un
officier, qui a été désigné par le Commandant du navire • Navire de haute mer: navire naviguant en haute mer,
et qui doit intervenir et assister l’officier de quart à la c’est-à-dire se déplaçant le long des côtes et effectuant
passerelle de navigation, si nécessaire des traversées de côte à côte
• TCPA: instant de la plus courte distance de passage
• Passerelle: zone à partir de laquelle on assure la naviga-
tion et la commande du navire qui comprend la timone- • Poursuite: processus d’observation des changements
rie et les ailerons de passerelle séquentiels de la position d’une cible, visant à détermi-
ner son mouvement
• Ailerons de passerelle: parties de la passerelle situées de
part et d’autre de la timonerie qui, en principe, s’éten- • Système de vigilance: système prévu pour vérifier la
dent jusqu’au bordé vigilance de l’officier de quart
• CPA: plus courte distance de passage, c’est-à-dire la dis- • Alarme de veille: alarme qui est transférée au Comman-
tance calculée la plus courte (navire cible/navire por- dant et au navigateur d’intervention depuis la passerelle
teur) s’il n’intervient aucun changement de cap et et en cas de déficience de veille de l’officier de quart
d’allure (absence, manque de vigilance, aucune réponse à une
autre alarme/alerte, etc.)
• poste de travail: l’endroit de la timonerie disposant
d’une visibilité absolue utilisée par les navigateurs pour • Timonerie: zone fermée de la passerelle
commander, manoeuvrer et contrôler le navire • Poste de travail: position depuis laquelle sont réalisées
• Affichage: moyen par lequel un appareil présente une une ou plusieurs tâches constituant une activité particu-
information visuelle au navigateur, y compris les infor- lière.
mations des instruments conventionnels
• Ergonomie: application du facteur humain dans l’ana- 2 Documentation
lyse et la conception des équipements, du travail et de
l’environnement du travail 2.1 Documents à soumettre
• Champ de vision: dimension angulaire d’une scène
2.1.1 Outre les documents mentionnés en Pt C, Ch 3, Sec
pouvant être observée à partir d’une position sur la pas-
1, Tab 1, et la prescription en Pt C, Ch 3, Sec 1, [2.1.1], les
serelle du navire
documents suivant Tab 1 doivent être soumis.
• Veille: activité exercée par la vue et l’ouïe, ainsi qu’à
l’aide de tous les moyens appropriés dans les circons- 2.1.2 Des plans et des spécifications supplémentaires doivent
tances et les conditions qui prévalent de manière à per- être soumis pour approbation sur demande de la Société.
basé sur l’hypothèse que tout objet flottant, altérant sa route a) un système de commande à distance de l’installation de
d’un angle pouvant atteindre 45°, tout en conservant sa propulsion
vitesse, peut entrer en route de collision avec le navire por- b) un dispositif de commande du sifflet
teur. Une alerte doit être émise à l’attention du navigateur à
un moment réglable au préalable dans une fourchette allant c) un dispositif de commande d’essuie-glace et de lave-
de 6 à 30 minutes, en considérant l’instant de la plus courte glace
distance du danger (TCPA). d) un dispositif de commande d’éclairage de la console du
L’ensemble de l’équipement doit caractériser les possibilités poste de travail principal
suivantes: e) un sélecteur de pompe de l’appareil à gouverner/des
• présentation du mouvement vrai et du mouvement rela- commutateurs de commande
tif f) un système de communication interne
• écran plein-jour g) une installation radiotéléphonique par VHF
• acquisition automatique et poursuite de 20 objectifs h) un dispositif de commande de chauffage/de condition-
radar nement de la timonerie
• système de zone de garde, caractérisant des paramètres i) un récepteur et enregistreur automatique NAVTEX.
réglables, notamment le dispositif d’avertissement et Note 1: Les systèmes ou les commandes des alinéas a) à g) doivent
d’alarme pour CPA et TCPA être installés à portée de main de l’officier de quart lorsqu’il est
• fonction de simulateur montrant les effets probables assis ou debout au poste de travail principal de navigation ou de
d’un changement de route ou de vitesse par rapport à manoeuvre.
des cibles “acquise et poursuivie”
• moyen d’auto-contrôle incorporé. 5 Conception et fiabilité
4.2.2 Un pilote automatique doit être prévu et devra être
5.1 Généralités
équipé d’une alarme d’écart de route à l’attention du navi-
gateur, en cas de dysfonctionnement. Cette alarme doit pro- 5.1.1 Lorsque l’équipement informatisé est relié à un sys-
venir d’un système indépendant du système de contrôle de tème informatique, une défaillance du système ne doit pas
route automatique. Un dispositif de passage du pilotage empêcher un appareil individuel d’accomplir ses propres
automatique au pilotage manuel et inversement doit être fonctions.
prévu au poste de navigation et de manoeuvre.
A titre de variante, un dispositif de suivi de route peut être 5.2 Alimentation
envisagé.
Une alarme doit attirer l’attention du navigateur en cas 5.2.1 Des tableaux de distribution locale doivent être amé-
d’écart par rapport à la route prévue. Cette alarme doit être nagés pour tout article d’équipement de navigation ali-
réglable en tenant compte du temps supposé d’un danger menté en énergie électrique. Ces tableaux doivent être
ou d’un échouement. alimentés par deux circuits indépendants, l’un par la source
d’énergie électrique principale et l’autre par une source de
Un avertissement préalable doit se déclencher à l’approche secours. Chaque article d’équipement de navigation doit
d’un point de cheminement. être relié individuellement à son tableau de distribution. Les
Une alarme doit se déclencher lorsque la hauteur de l’eau alimentations des tableaux de distribution doivent être
au-dessous du navire est inférieure à une valeur déterminée munis de dispositifs de permutation automatique entre les
au préalable. deux sources. Le défaut d’alimentation principale aux pan-
neaux de distribution doit déclencher une alarme sonore et
4.3 Etablissement du point visuelle
4.3.1 Les navires doivent être pourvus des systèmes de 5.2.2 Suite à la perte d’alimentation d’une durée égale ou
localisation suivants: inférieure à 30 secondes, toutes les fonctions primaires doi-
vent être immédiatement réactivées. Suite à la perte d’ali-
a) système de positionnement approprié aux zones de mentation d’une durée supérieure à 30 secondes, autant de
navigation prévues fonctions primaires que possible doivent être immédiate-
b) au moins deux radars indépendants, dont l’un doit fonc- ment réactivées.
tionner en bande X
c) un gyrocompas 5.3 Conditions d’environnement
d) instrument de mesure de la vitesse et de la distance 5.3.1 Les équipements de navigation embarqués spécifiés
(LOCHS) dans la Publication IMO 978-88-04E “PERFORMANCE
e) un dispositif échosondeur. STANDARDS FOR NAVIGATIONAL EQUIPMENT” doivent
être susceptibles d’un fonctionnement permanent dans dif-
4.4 Commandes - Communication férentes conditions de mer, de vibration, d’humidité, de
température et d’interférences électromagnétiques que le
4.4.1 Les navires doivent être pourvus des moyens de com- navire sur lequel des appareils sont installés est susceptible
mande et de communication suivants: de rencontrer.
5.3.2 Les équipements spécifiés en supplément pour cette 6.3 Système de transfert d’alarme/d’avertis-
marque doivent satisfaire aux conditions d’environnement sement - Communications
indiquées en Pt C, Ch 2, Sec 2 pour les dispositifs de com-
mande et les instruments, les ordinateurs et les périphéri- 6.3.1 Une alarme ou un avertissement qui nécessite
ques utilisés à bord. réponse de l’opérateur en passerelle doit être automatique-
ment transféré(e) au Commandant et, si cela est jugé néces-
6 Prévention des accidents causés par saire, au navigateur d’intervention et dans les locaux de
réunion, si l’alarme/l’avertissement n’est pas acquitté(e) en
l’inaptitude de l’opérateur passerelle dans un délai maximal de 30 secondes.
Ce transfert doit s’effectuer par les systèmes requis en
6.1 Système de sécurité en passerelle [6.3.3] et [6.3.7], s’il y a lieu.
6.1.1 Un système de vigilance doit être prévu pour indi- 6.3.2 L’acquitement des alarmes/des avertissements ne doit
quer la présence d’un officier de quart au poste de naviga- être possible qu’en passerelle.
tion à la passerelle.
6.3.3 Le transfert d’alarme/d’avertissement doit être effec-
6.1.2 Le système utilisé pour vérifier la vigilance de l’offi- tué à partir d’une installation fixe.
cier de navigation ne doit pas causer d’interférence exces-
sive avec l’exécution de ses fonctions en passerelle. 6.3.4 Un dispositif de déclenchement d’alerte/d’appel d’un
officier de navigation doit être prévu en passerelle;
6.1.3 Le système doit être conçu et aménagé pour qu’il ne l’alerte/l’appel doit être clairement audible dans les espaces
puisse pas être activé d’une manière non licite, autant que mentionnés en [6.3.1].
faire se peut.
6.3.5 Le système de transfert d’alarme doit être sous ten-
6.1.4 Tout système utilisé pour la vérification périodique de sion permanente et posséder un commutateur automatique
la vigilance de l’officier de quart au poste de navigation doit sur une alimentation en réserve en cas de perte de l’alimen-
être réglable jusqu’à intervalles de 12 minutes et fabriqué, tation normale.
mis en place et aménagé de manière que seul le Comman-
dant du navire ait accès au dispositif de réglage des interval- 6.3.6 A tout moment, y compris en cas de disjonction
les souhaités. générale, l’officier de quart doit avoir accès aux installations
permettant de communiquer oralement dans les deux sens
6.1.5 Le système doit être pourvu d’un acquittement par avec un autre officier qualifié.
l’officier de quart au poste de navigation et de surveillance
La passerelle doit avoir priorité sur le système de communi-
du trafic maritime/poste de manoeuvre et autres endroits
cation.
appropriés de la passerelle d’où l’on peut avoir une bonne
Note 1: A ces fins le réseau téléphonique automatique est accepta-
veille visuelle.
ble dans la mesure où ce dernier est alimenté en automatique en
cas de disjonction générale et qu’il est disponible dans les endroits
6.1.6 Ce système doit être relié au dispositif de transfert
spécifiés en [6.3.1].
d’alarme décrit en [6.3].
6.3.7 Si, suivant l’organisation des tâches à bord, le naviga-
6.1.7 Une alarme doit se déclencher en passerelle en cas
teur d’intervention doit pénétrer dans les endroits non reliés
de défaillance des systèmes de sécurité qui y sont installés.
aux installations fixes décrites en [6.3.1], il doit être équipé
6.1.8 Les prescriptions [6.1.1] à [6.1.7] ne dispensent pas d’un dispositif radio portable permettant aussi bien le trans-
la Société d’accepter des systèmes techniques qui vérifient fert d’alarme/d’avertissement que la communication con-
comme il se doit ou qui aident à maintenir la vigilance de versationnelle dans les deux sens avec l’officier de quart.
l’officier de quart à intervalles pouvant atteindre 12 minu-
6.3.8 Les signaux sonores extérieurs de navires et les cor-
tes.
nes de brume qui sont audibles sur pont découvert doivent
être également audibles à l’intérieur de la timonerie; un dis-
6.2 Champ de vision positif de transmission doit être prévu pour reproduire ces
signaux à l’intérieur de la timonerie (gamme de fréquence
6.2.1 Afin de réaliser les tâches relatives à la navigation, à
recommandée: 70 à 820 Hertz).
la surveillance du trafic maritime et aux manoeuvres, le
champ de vision depuis un poste de travail doit permettre
l’observation de tous les objets qui peuvent affecter la sécu- 6.4 Aménagement de la passerelle
rité du pilotage du navire. Le champ de vision depuis le
6.4.1 La configuration de la passerelle, l’aménagement des
poste de travail doit être conforme aux directives concer-
consoles et l’emplacement des équipements doivent per-
nant la visibilité en passerelle de navigation, telles que spé-
mettre à l’officier de quart de conserver une bonne veille
cifiées dans la Résolution IMO A.708 qui s’appliquent aux
visuelle depuis un poste de travail adéquat.
navires neufs.
Pour d’autres fonctions, d’autres postes de travail peuvent 6.4.2 Un poste de travail pour la surveillance de la naviga-
être aménagés de manière singulière ou combinée, à condi- tion et du mouvement des navires/des manoeuvres doit être
tion que le champ de vision satisfasse à ce qui vient d’être aménagé pour permettre l’exploitation efficace par une per-
indiqué. sonne dans les conditions normales.
8.1 Essais
7.3 Niveau des vibrations
7.3.1 Le niveau des vibration en passerelle ne doit pas être 8.1.1 La preuve documentée sous forme de certification
gênant pour le personnel travaillant à la passerelle. et/ou de résultats d’essais doit être soumise à la satisfaction
de la Société. Si l’on ne dispose pas de preuve acceptable,
7.4 Chauffage/conditionnement de la timo- les prescriptions indiquées en Pt C, Ch 3, Sec 6 sont appli-
nerie cables.
7.4.1 Sauf justification contraire, les espaces composant la 8.1.2 Les essais à bord et les essais en mer doivent être
timonerie doivent être pourvus de dispositifs de chauffage effectués conformément aux procédures d’essais soumises à
et de conditionnement de l’air. Les commandes de ces dis-
l’approbation préalable de la Société. Les essais à bord et
positifs doivent être directement accessibles à l’officier de
les essais en mer doivent être effectués sous la surveillance
quart.
des Experts.
7.5 Sécurité du navigateur
8.1.3 Après montage à bord, les installations doivent faire
7.5.1 Il ne doit exister ni angles aigus ni saillies à la surface l’objet des essais jugés nécessaires pour démontrer leur bon
des instruments et des équipements installés en timonerie fonctionnement. Certains essais peuvent être effectués à
qui pourraient porter atteinte au navigateur. quai tandis que d’autres font l’objet d’essais en mer.
1.3.4 Connectique: liaison complète de données et pré- 1.3.14 Partie: sous-ensemble, équipement ou module indi-
sence de données valides. viduel.
1.3.5 Fonctions essentielles: fonctions relatives à la déter- 1.3.15 Vérification des performances: sélection représenta-
mination, à l’exécution et au maintien du cap, à l’allure et à tive de courts essais qualitatifs pour confirmer le bon fonc-
la position en sécurité du navire par rapport à l’état de la tionnement ou les fonctions essentielles du SYS-IBS.
mer, du mouvement des navires et de la météorologie.
1.3.16 Capteur: dispositif qui procure des informations ou
Ces fonctions comprennent, sans être exhaustives:
qui est commandé ou surveillé par le SYS-IBS.
• plan de route
• navigation 1.4 Abréviations
• aptitude à éviter les abordages
1.4.1 Abréviations utilisées dans cette norme et ses
• manoeuvres annexes:
• mise à quai AIS : Dispositif d’identification automatique
• contrôle des systèmes de sécurité interne ARPA : Aide au pointage radar automatique
• communication externe et interne relativement à la DSC : Appel sélectif numérique
sécurité de l’exploitation en passerelle et en situation de EGC : Appel de secours groupe amélioré
détresse.
EPIRB : Radio balise de localisation des sinistres
1.3.6 Information essentielle: l’information qui est néces- GMT : Temps moyen de Greenwich
saire au contrôle des fonctions essentielles. HF : Haute fréquence
INMARSAT:Organisation internationale de télécommunica-
1.3.7 Fonctionnalité: aptitude à réaliser une fonction pré-
tion maritime par satellite
vue. La réalisation d’une fonction implique habituellement
un système d’affichage et des instruments. ISO : Organisation international de normalisation
ITU-R : Union internationale des télécommunications -
1.3.8 Prescriptions de l’OMI: Conventions, Règlements, recommandations
Résolutions, Codes, Recommandations, Directives, Circu- ITU-T : Union international des télécommunications -
laires de l’OMI et normes ISO et IEC qui s’y rapportent. secteur des télécommunications
1.3.9 Système intégré en passerelle (SYS-IBS): toute combi- MARPOL: Convention internationale de l’OMI pour la pré-
naison de systèmes reliés entre eux afin de permettre un vention de la pollution par les navires
accès centralisé aux informations données par les capteurs MEPC : Comité de l’OMI pour la protection de l’envi-
aux postes de travail pour réaliser deux ou plus des opéra- ronnement marin
tions suivantes: MF : Moyenne fréquence
• conduite nautique MSC : Comité de l’OMI de sécurité maritime
• communications NAV : Sous-comité de l’OMI de la sécurité de la Navi-
• contrôle des machines gation
NAVTEX: Système d’émission et de réception d’informa-
• chargement, déchargement et surveillance de la cargai-
tions sur la sécurité en mer
son, y compris la ventilation et le conditionnement d’air
(HVAC) pour les navires à passagers. OOW : Officier de veille
r.p.m. : Nombre de tours par minute
1.3.10 Intégrité: aptitude d’un système à donner aux utili- UTC : Temps universel
sateurs des informations et des avertissements exacts, en
VDU : Afficheur visuel
temps voulu, complets et sans ambiguïté dans un délai spé-
cifié lorsque le système n’est pas utilisé. VHF : Très haute fréquence.
3.4 Analyse des défauts 4.1.6 Les menus doivent être présentés de manière à limiter
l’augmentation de la charge de travail pour trouver les fonc-
3.4.1 L’analyse des défauts doit être réalisée et documen- tions souhaitées et revenir aux menus.
tée.
4.1.7 Une vue d’ensemble doit être facilement disponible
3.4.2 Les parties, fonctions et connectique doivent être pour assister l’opérateur dans l’utilisation du système à
identifiées. pages multiples. Chaque page doit avoir un identificateur
unique.
3.4.3 Les défaillances éventuelles des parties et de la con-
4.1.8 Si l’affichage multi-fonction est utilisé, il doit être en
nectique associées aux fonctions essentielles et aux infor-
couleur. Les informations et les zones fonctionnelles affi-
mations doivent être identifiées.
chées en permanence, par exemple les menus, doivent être
présentées de manière logique.
3.4.4 Les conséquences des défaillances par rapport au
fonctionnement, à la fonction ou au mode du SYS-IBS doi- 4.1.9 Pour les actions pouvant causer des résultats non pré-
vent être identifiées. vus, le SYS-IBS doit demander confirmation à l’opérateur.
3.4.5 Chaque défaillance doit être classée par rapport à son Exemples de telles actions:
impact sur le SYS-IBS, en prenant en compte les caractéris- • tentative de changement de position du prochain point de che-
tiques appropriées, telles que détectabilité, possibilité d’éta- minement de route alors que l’on est en suivi automatique
blir un diagnostic, aptitude aux essais, possibilité de • tentative de mettre en service un propulseur d’étrave lorsque
remplacement et d’établir des mesures palliatives et l’on dispose d’une puissance électrique insuffisante.
d’exploitation.
4.1.10 Les fonctions demandées par l’opérateur doivent
3.4.6 Les résultats de l’analyse des défauts doivent confir- être acquittées ou être clairement indiquées à la fin par le
mer la possibilité permanente d’une exploitation sans ris- SYS-IBS.
que du navire.
4.1.11 Les valeurs par défaut, s’il y a lieu, doivent être indi-
quées par le SYS-IBS lorsqu’il est demandé une entrée par
3.5 Assurance qualité l’opérateur.
3.5.1 Le SYS-IBS doit être conçu, étudié, fabriqué, installé, 4.1.12 S’il n’y a qu’une seule personne en passerelle, une
et entretenu par des sociétés certifiées ISO 9001 ou ISO attention particulière doit être donnée aux prescriptions
9002, s’il y a lieu. techniques indiquées en Ch 4, Sec 1, [1].
- détection et localisation des défauts • identifier immédiatement toute situation anormale nécessitant
une action pour maintenir l’exploitation en sécurité du navire
- réinitialisation du système pour revenir à des valeurs
• éviter la distraction par des alarmes qui nécessitent l’attention
et des modes non erronés et sans risque mais qui ne requièrent pas d’action immédiate afin de rétablir
- exploitation hors risques sans le concours de certai- ou de maintenir l’exploitation en sécurité du navire.
nes données de capteurs ou de sous-ensembles
5.2.3 Le nombre d’alarmes doit être maintenu aussi peu
- possibilités de réparer à bord
élevé que possible en prévoyant des signaux pour des infor-
- identification de la potentialité de résultats non mations de moindre importance.
intentionnels
• Méthodes et assistance à la formation susmentionnée, 5.2.4 Les alarmes doivent être affichées de manière que la
notamment: raison de l’alarme et les restrictions fonctionnelles en résul-
tant puissent être facilement comprises. Les signaux doivent
- supports papier se passer d’explications.
- cours de formation
5.2.5 La priorité des alarmes doit se présenter comme suit:
- films vidéos
- programmes d’apprentissage informatisés a) alarmes d’urgence: alarmes indiquant l’existence d’un
danger immédiat pour la vie humaine ou l’intégrité du
- simulation de différentes situations ou données navire et de sa machine et qu’une action immédiate doit
- enregistrements oraux. être prise
b) alarmes de détresse, d’urgence et de sécurité: alarmes
5 Prescriptions techniques indiquant qu’une unité mobile ou une personne est en
détresse, ou que le poste d’appel a un message très
urgent concernant la sécurité d’une unité mobile ou
5.1 Capteurs
d’une personne, ou a un message important à transmet-
5.1.1 Afin d’assurer une fonctionnalité adéquate du sys- tre
tème, les capteurs utilisés doivent pouvoir vérifier les points c) alarmes primaires: alarmes indiquant un état qui néces-
suivants, s’il y a lieu: site une prompte attention pour prévenir un état
a) assurer la compatibilité de la communication conformé- d’urgence, tel que spécifié par les règlements légaux et
ment à la norme d’interface internationale marine IEC ceux de la classification
61162 correspondante et mise à disposition des infor- d) alarmes secondaires: alarmes non indiquées ci-dessus.
5.3 Facteurs humains 5.4.3 S’il est exposé à une interruption d’alimentation, à
son rétablissement le SYS-IBS doit avoir conservé la confi-
5.3.1 Si l’affichage multi-fonctions est utilisé, celui-ci doit guration utilisée et, autant que possible, continuer le fonc-
être en couleur. tionnement en automatique. Les fonctions relatives à la
sécurité, par exemple la commande automatisée de gouver-
5.3.2 La taille, la couleur et la densité du texte et de l’infor-
nail, sont les seules à être rétablies sur confirmation de
mation graphique présenté sur l’écran doivent pouvoir être l’opérateur.
lus et compris facilement depuis le poste normal de l’opéra-
teur dans toutes les conditions opérationnelles d’éclairage.
Voir ISO 8468 - 6.2.3. 5.5 Alimentation en énergie électrique
5.3.3 Les symboles utilisés dans les schémas simulés doi- 5.5.1 Les prescriptions d’alimentation en énergie électrique
vent être normalisés pour tous les affichages du système. sont récapitulées en Tab 2.
5.3.4 Les informations doivent être présentées sur un fond 5.5.2 Les prescriptions d’alimentation en énergie électrique
offrant un contraste et émettant aussi peu de lumière que s’appliquant aux parties du SYS-IBS, suite aux autres dispo-
possible. sitions de l’OMI, restent applicables.
5.4.1 S’il est exposé à un arrêt méthodique, lors du rétablis- • à partir de sources principale et de secours avec permu-
sement de l’alimentation, le SYS-IBS doit revenir au mode tation automatique par tableau de distribution local
défaut initial. avec disposition pour éviter tout arrêt par inadvertance,
• à partir d’une source transitoire pendant une durée non
5.4.2 Après interruption d’alimentation l’ensemble du SYS-
inférieure à 1 min, et
IBS doit être disponible dès rétablissement de tous les sous-
ensembles. Le SYS-IBS ne doit pas augmenter le temps de • lorsque cela est requis en Tab 2, des parties du SYS-IBS
rétablissement des fonctions des sous-ensembles indivi- doivent être également alimentées par une source de
duels après rétablissement de l’alimentation. réserve.
• Confirmer par examen des certificats et de la documen- S’ils existent, s’assurer que les signaux sonores accom-
tation s’y rapportant que les interfaces vérifient IEC pagnant les tentatives d’exécution d’une fonction inva-
1161, s’il y a lieu [3.3.1]. lide ou l’utilisation d’une fonction invalide sont brefs,
• Confirmer par examen de la DSS que les latences indi- d’une faible intensité et que l’on peut les distinguer clai-
quées sont appropriées à toutes les opérations prévues. rement des alarmes sonores (Ch 1, Sec 1, [5.1.3]).
Confirmer par examen de la DSS du Fabricant que les • Créer une entrée d’erreur et s’assurer qu’une correction
latences indiquées sont réalisées tandis que le réseau est immédiate doit être faite et que les conseils s’y rappor-
chargé à la charge maximale prévue [3.3.2]. tant sont donnés [4.1.5].
• Confirmer par contrôle du fonctionnement que des don- • Confirmer par un contrôle du fonctionnement par un
nées altérées ne sont pas acceptées par le SYS-IBS et personnel convenablement qualifié, les menus, s’il y a
que des données altérées et manquantes n’affectent pas lieu, sont présentés de manière à diminuer sensiblement
des fonctions qui ne dépendent pas de ces données Ch la charge de travail [4.1.6].
1, Sec 1, [4.3.3]. • S’assurer, s’il y a lieu, que de multiples pages sont iden-
• Confirmer par examen de la DSS du Fabricant que les tifiées de façon unique et qu’une vue d’ensemble est
données comprennent, au minimum, un volume de disponible [4.1.7].
contrôles conformément à IEC 1162-1 et que, en outre, • S’assurer que les informations et les espaces de fonc-
la vérification des limites est appliquée aux données tions affichés en permanence, par exemple les menus,
essentielles [3.3.4]. sont présentés d’une manière logique dans l’affichage
• Créer un nombre représentatif de défauts uniques entre multi-fonctions [4.1.2], [4.1.8].
les noeuds du réseau et confirmer qu’il y a signalisation • Créer une situation causant un résultat potentiellement
du défaut, que les affichages et les capteurs continuent à involontaire et s’assurer que le résultat est identifié et
fonctionner et que la transmission des données est que la confirmation de l’action est demandée à l’opéra-
maintenue Ch 1, Sec 1, [4.3.4]. teur [4.1.9].
• Identifier la connectique du système par examen de la • Confirmer par un contrôle du fonctionnement que la
DSS. Indépendamment, interrompre chaque connexion réalisation des fonctions est acquittée [4.1.10].
et déterminer par un contrôle des performances que
• Confirmer la disponibilité d’une signalisation de confi-
seules les fonctions dépendant de la connexion en
guration à chaque poste de conduite [4.2.1].
question sont affectées et que toutes les fonctions essen-
tielles peuvent toujours s’effectuer [3.3.6]. • Confirmer que les fonctions essentielles ne peuvent être
effectuées simultanément à plus d’un poste de conduite
• Confirmer par examen de la DSS qu’une analyse de
à la fois et qu’il existe un signal de la configuration utili-
défaillance a été effectuée et est documentée. Les résul-
sée à chaque poste de conduite [4.2.2].
tats de l’analyse des défaillances et la possibilité d’une
exploitation du navire en sécurité doivent être vérifiées
6.3.2 Le Fabricant doit produire un compte-rendu écrit
par essais d’une sélection représentative de défaillances
indiquant que les possibilités de formation sont prévues et
Ch 1, Sec 1, [4.4.1].
confirmer par examen du matériel de formation qu’il cou-
• Confirmer par examen du certificat(s) s’y rapportant que vre la compréhension, le fonctionnement général et la maî-
le Fabricant répond aux normes de la série ISO 9000 Ch trise de conditions inhabituelles (Ch 1, Sec 1, [5.3.1]).
1, Sec 1, [4.5.1].
6.4 Prescriptions techniques
6.3 Prescriptions opérationnelles
6.4.1 Les essais suivants doivent être effectués:
6.3.1 Les essais suivants doivent être effectués:
• Confirmer, s’il y a lieu, par examen de la DSS que les
• Confirmer par examen que le SYS-IBS englobe les affi- systèmes sensibles employés selon [5.1.1]:
chages, les contrôles et les instruments nécessaires pour - communiquent conformément à IEC 1162
réaliser les fonctions définies en [6.2.2] a).
- donnent les données du mode opérationnel, la
• Confirmer par un contrôle du fonctionnement par un latence et la validité des informations essentielles
personnel convenablement qualifié que les informations
présentées sont compréhensibles sans nécessité de - répondent à un ordre avec une latence minimale et
transposer, calculer ou traduire et que l’activité des accusent réception d’ordres invalides lorsque la télé-
fonctions intégrées du SYS-IBS identifiées en [6.2.2] a) commande est utilisée
est aussi efficace que pour un équipement indépendant - ont la possibilité d’étouffer et de rétablir la bande
équivalent [3.2.1], [4.1.1] et [4.1.2]. sonore de l’alarme locale
• Confirmer par examen de la DSS du Fabricant que les - ont des informations accompagnées de pièces justi-
prescriptions particulières du MSC/Circulaire 566, para- ficatives concernant les erreurs déterministes et
graphes 10 à 32, sont satisfaites, s’il y a lieu (Ch 1, Sec aléatoires et la manière dont elles sont traitées.
1, [5.1.2]). • Créer une situation identifiée dans la DSS comme
• Confirmer par un contrôle du fonctionnement que l’exé- nécessitant une réaction immédiate de la part de l’opé-
cution normale des fonctions et l’utilisation des infor- rateur et confirmer que l’alarme qui en résulte satisfait à
mations ne sont pas accompagnées de signaux sonores. OMI A.686 et A.830 [5.2.1].
• Créer les conditions nécessaires pour générer tous les - les symboles utilisés dans les schémas figuratifs sont
types d’alarmes et de signaux énumérés dans la matrice normalisés sur tous les écrans du système [5.3.3]
préparée en [6.2.2] a).
- toutes les informations sont présentées sur un fond
• Confirmer que la gestion appropriée des alarmes con-
offrant un contraste net émettant aussi peu de
cernant les niveaux de priorité et les groupes de fonc-
lumière que possible dans l’obscurité [5.3.4].
tions est prévue et que le nombre des types d’alarmes et
leur déclenchement est maintenu aussi faible que possi- • Réaliser un arrêt méthodique du SYS-IBS et confirmer
ble en fournissant des signaux d’information de moindre que lorsque l’alimentation est rétablie, l’état de défaut
importance [5.2.2], [5.2.3]. spécifié dans la DSS est perçu [5.4.1].
• Confirmer que les alarmes sont affichées de manière
• Enregistrer la configuration utilisée et les les heures de
que le motif des alarmes et les restrictions de fonctions
rétablissement de tous les sous-ensembles. Déconnecter
en résultant peuvent être facilement compris et que les
toutes les sources extérieures d’alimentation et attendre
indications n’ont pas besoin d’explications [5.2.4].
l’expiration de la source d’alimentation transitoire du
• Confirmer que les alarmes sont classées par ordre de SYS-IBS. Rétablir l’alimentation et attendre le rétablisse-
priorité, telles que: alarmes d’urgence, de détresse, alar- ment de tous les sous-ensembles. Les heures de rétablis-
mes d’urgence et de sécurité, alarmes primaires et alar- sement de tous les sous-ensembles doivent être
mes secondaires [5.2.5]. enregistrées [5.4.2].
• Confirmer par examen effectué par un personnel conve-
nablement qualifié que: • L’IBS doit revenir à la configuration utilisée et continuer
le fonctionnement en automatique, autant que possible.
- l’affichage multi-fonctions est présenté en couleur
Vérifier que les fonctions automatiques relatives à la
[5.3.1]
sécurité ne continuent qu’après confirmation [5.4.3].
- la taille, la couleur et la densité du texte et des infor-
mations graphiques affichées sur VDU sont de • Confirmer par examen de la DSS qu’il est prévu un dis-
manière à pouvoir être facilement lues et vues à par- positif pour satisfaire aux prescriptions d’alimentation
tir du poste normal de l’opérateur dans toutes les énumérées en Tab 2 et dans la matrice préparée en
conditions opérationnelles d’éclairage [5.3.2] [6.2.2] a).
3.2.3 Les données machines doivent comprendre, au mini- 3.3.3 Tous les équipements de transmission doivent être en
mum: double ou avoir un dispositif secondaire capable de la
même capacité de transmission; il doit exister un système
• les alarmes et la surveillance de la machine (ce qui de commutation automatique d’un appareil à l’autre en cas
laisse la possibilité du dépannage à distance ou à l’ana- de défaillance.
lyse spécifique pour améliorer l’efficacité globale du
navire)
3.3.4 Une alarme doit se déclencher en cas de commuta-
• les besoins en pièces détachées (permettant de com- tion automatique pour cause de défaillance, indiquant quel
mander par avance les pièces détachées et de préparer équipement de transmission est affecté.
leur livraison au bord)
3.3.5 Une analyse des défauts doit être effectuée pour
• la disponibilité de pièces détachées ou composants à identifier la fiabilité du système de transmission. Cette ana-
bord et à terre. lyse doit inclure les composants ou le logiciel en double.
• pour les navires transportant du gaz, le niveau et le 4.1.1 Les équipements de communication doivent satisfaire
volume de la cargaison restant à bord aux prescriptions indiquées en Partie C, Chapitre 3.
• pour les porte-conteneurs réfrigérés, l’historique de la
cargaison se trouvant dans les conteneurs 4.1.2 Les équipements de communication pour la marque
SYS-COM doivent être d’un type approuvé.
• pour les pétroliers, le niveau et le volume de la cargai-
son à bord. 4.1.3 Les équipements de communication doivent être
conçus et construits suivant un plan d’assurance qualité en
3.2.5 Les données de navigation doivent inclure, au mini- se référant à la norme ISO 9000-1 et doivent faire l’objet de
mum: contrôles de la part de la Société.
• la situation de la navigation (position du navire, indica- 4.1.4 Tous les ordinateurs doivent être pourvus d’un logi-
tions météorologiques locales, états de la mer) ciel antivirus efficace.
• le plan de navigation (indication des routes program-
mées) 5 Essais
• l’envoi automatique de position à intervalles déterminés.
5.1 Validation de la conception
3.2.6 Les données concernant les coûts doivent inclure, au
minimum: 5.1.1 La validation de la conception du système de com-
• le solde des coûts à bord (état comptable) munication par le Chantier et par les Fabricants comprend:
• la communication interne (cohérence du réseau interne,
• l’état des soutes (permettant de prendre des décisions
“INTRANET”, réseau d’espace local LAN) qui est utili-
sur l’endroit du mazoutage et la possibilité de négocier
sée pour les systèmes d’alarme, de contrôle et de sécu-
les prix et la qualité des soutes).
rité
3.2.7 L’accès à la base de données à terre doit être disponi- • la communication interne de tous les ordinateurs utili-
ble. Les données à transmettre peuvent être d’une grande sés pour la gestion (maintenance, cargaison, contrôle
diversité et ne doivent être consacrées qu’à l’exploitation du des coûts), qui doivent être reliés en réseau à bord
navire.
• la communication externe (sécurité du navire, aides à la
navigation, compte rendu à distance de la situation du
3.3 Sécurité de la transmission navire dans un but de maintenance et d’exploitation
avec la terre), avec le SATCOM, le radio-téléphone, la
3.3.1 Les données erronées ne doivent pas être acceptées. radio
Les données erronées ou manquantes ne doivent pas affec- • la compatibilité des composants et du logiciel.
tions les fonctions qui ne dépendent pas de ces données.
Validation
communication
is issued from a “network architect “of
3.3.2 Toutes les données doivent être identifiées avec un 5.1.2 Les essais et la confirmation en [5.1.1] doivent être
niveau de priorité. Le logiciel de transmission doit être consignés par écrit par le Chantier et les Fabricants. Ce
conçu de manière à prendre en considération la priorité des compte-rendu doit être soumis à la Société à titre d’infor-
données. mation.
5.2 Approbation de type des produits 5.2.2 La procédure d’approbation de type et les essais doi-
vent être effectués selon Pt C, Ch 3, Sec 6.
5.2.1 L’approbation de type des produits associés dans la
fonction de communication, le matériel et le logiciel doit 5.3 Essais à bord
s’effectuer avant l’installation. Ceci doit couvrir ce qui suit:
• la communication externe par satellite, les équipements 5.3.1 Le dispositif de transmission (matériel et logiciel) doit
de communication, les équipements radio, les radio être contrôlé après installation. Ceci comprend:
téléphones, les téléphones automatiques • le bon usage des composants approuvés
• la communication par noeuds de communication LAN • la bonne installation à bord, qui prend en compte le
et le logiciel associé, les cartes de communication stan- matériel (câblage, emplacement des antennes, implan-
dard et les logiciels associés pour les applications PC tation des consoles) et le logiciel (compatibilité du logi-
• les câbles des réseaux ciel installé, l’interface homme-machine)
• les antennes • le fonctionnement correct vérifié avec essais appropriés.
• l’association et la compatibilité des composants ci-des- Les essais des équipements de transmission doivent être
sus. effectués selon ISO 9646.
Chapitre 5
Pour une surveillance plus précise des opérations de crête maximale, RMS, valeur moyenne, spectre de fré-
chargement et de déchargement, les informations sur les quence, etc.) doit être choisie de manière que les informa-
contraintes longitudinales en eau calme doivent être tions affichées soient significatives, qu’elles ne prêtent pas à
collectées au droit de chaque cale de chargement. confusion, qu’elles soient immédiatement comprises et
• des informations sur l’accélération verticale à l’étrave. aussi proches que possible de l’expérience nautique de
Pour une surveillance précise de l’accélération verticale l’équipage.
en tout point de la poutre navire, l’accélération doit être La procédure doit produire des résultats lissés qui ne doi-
également mesurée à l’étrave. vent pas dévier de plus de 10% d’un cycle à l’autre dans les
• des informations sur l’accélération transversale due au conditions stables de navigation.
roulis et à la gîte. La procédure doit être telle que tout changement important
des conditions de navigation apparaisse sur l’affichage
2.2.2 L’attention est attirée sur l’existence éventuelle de
après trois cycles au maximum.
contraintes locales induites par les gradients de température
dans la structure de la coque. Le système doit pouvoir basculer automatiquement de
Les jauges de contrainte doivent être implantées dans des manoeuvres portuaires à navigation en mer et inversement.
zones sans gradient de température.
2.4.2 Il est recommandé que le Système de Surveillance de
Si un dispositif de compensation de température est installé, Coque soit relié au calculateur de chargement pour transfé-
le Fabricant doit démontrer son efficacité à bord. rer plus sûrement les informations du calculateur au sys-
tème.
2.2.3 Les capteurs doivent satisfaire aux prescriptions
applicables concernant la protection contre les émissions Cette disposition doit permettre la comparaison des con-
électriques et radioélectriques transmises et rayonnées. traintes réelles d’ensemble en eau calme, converties en
moments de flexion longitudinaux, tels qu’indiqués par le
2.2.4 Les capteurs doivent être sélectionnés et installés de système, aux valeurs prévues par le calculateur de charge-
manière que l’on puisse effectuer périodiquement à bord ment.
une reprise du calibrage sans appareil supplémentaire.
Lorsque cette opération est impossible, le Fabricant doit 2.4.3 Il doit être prévu une connexion avec l’enregistreur
fournir la période et la procédure de calibrage sur banc et de données de navigation s’il en existe un à bord. Le Fabri-
démontrer que le calibrage initial reste valide dans les limi- cant doit indiquer un nombre limité de paramètres à trans-
tes de cette période. férer à cet enregistreur.
2.6.2 Lorsqu’un niveau d’avertissement est atteint (voir 2.8.2 La périodicité d’exploitation des données doit être
[1.3.2]), un signal visible doit être émis, distinct des signaux définie par l’Armateur selon le service du navire.
d’alarmes des limites indiquées en [2.6.1].
2.8.3 Des moyens doivent être prévus qui permettent que
2.6.3 Lorsque le système détecte un dysfonctionnement,
l’intégrité des données recueillies puisse être contrôlée au
les avertissements et les alertes associées aux données doi-
stade de l’exploitation.
vent être inhibées et une alarme de dysfonctionnement doit
être émise (voir également [2.5.2]).
2.9 Installation d’alimentation
2.7 Conservation des données
2.9.1 Le Système de Surveillance de Coque doit être ali-
2.7.1 Les données doivent être conservées soit par un menté par la source d’énergie principale du navire et, en
appareil enregistreur faisant partie intégrante du Système de outre, par une source interne non susceptible d’être inter-
Surveillance de Coque, selon [2.7.2] à [2.7.4], soit par le rompue pendant 30 minutes.
système intégré en passerelle, s’il existe.