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Règlement pour la Classification des


Navires en Acier

PARTIE E – Mentions de Service


Chapitres 8 – 9 – 10 – 11 – 12

NR 467.E2 DTM R01 F Février 2003

17 bis, Place des Reflets – La Défense 2 – 92400 Courbevoie


Adresse postale : 92077 Paris La Défense Cedex
Tel. 33 (0) 1 42 91 52 91 – Fax. 33 (0) 1 42 91 53 20
Email : veristarinfo@bureauveritas.com
Web : http://www.veristar.com
DIVISION MARINE – CONDITIONS GENERALES
ARTICLE 1 5.4. Aucun des Services de la Société n’est susceptible de mettre à sa charge une obligation
1.1. Bureau Veritas est une société dont la division Marine (la "Société") a pour objet la ni de constituer une garantie du fonctionnement normal, au delà de ce qui est prévu par ses
classification (« classification ») de tout navire ou bateau ou établissement ou structure de Règlements, de tout équipement ou machine, de logiciels informatiques de toute nature ou
type quelconque ou élément constitutif de ceux-ci, ou système, collectivement appelés de concepts équivalents, ayant fait l'objet d'un examen quelconque par la Société.
"Unités" qu'elles soient liées ou non au rivage ou au fond, qu'elles soient exploitées ou
situées en mer ou dans les eaux intérieures ou partiellement sur terre, incluant les sous- ARTICLE 6
marins, les engins à effet de surface, les plates-formes de forage, les installations offshore 6.1. La Société décline toute responsabilité pour l’utilisation d’informations relatives à ses
de tous types et de toute utilité, leurs installations accessoires et rattachées, qu'elles soient Services qui n’auraient pas été fournies à cette fin par ses soins ou avec son concours.
sous-marines ou non telles que les têtes de puits et les canalisations, les jambes de tenue et 6.2. Si les Services de la Société causent au Client un préjudice dont la preuve est
les points d'ancrage, ou autres déterminés par la Société. apportée qu'il est la conséquence directe, et raisonnablement prévisible, d'une erreur
La Société : ou d'une omission de la Société, sa responsabilité envers son Client est limitée à dix
• prépare et publie des Règlements pour la classification, des Notes d'Information et fois le montant des honoraires perçus pour le Service ayant causé ce préjudice, sans
autres documents, collectivement désignés par « Règlements »; que cette limite puisse être inférieure à huit mille (8.000) Euro ni dépasser huit cent
• émet des Certificats, Attestations et Rapports à la suite de ses interventions, mille (800.000) Euro ou une fois et demie le montant de ces honoraires, si cette valeur
collectivement désignés par « certificats » est supérieure.
• publie des Registres. La Société n'assume aucune responsabilité pour les dommages indirects ou
1.2. La Société intervient également pour constater la conformité à des règles et normes immatériels, tels que, par exemple, pertes de chiffre d’affaires, de profits, de
tant nationales qu'internationales, domaine dans lequel elle agit notamment par délégation production, pertes relatives à d’autres contrats et toutes indemnités de rupture de
de différents Etats. Ces activités sont collectivement désignées ci-après par « certification ». contrat.
1.3. La Société peut, en outre, fournir des services dans des domaines connexes à ceux de 6.3. Toute réclamation doit être présentée à la Société, à peine de forclusion de plein droit,
la classification et de la certification tels que la certification de la gestion de la sécurité du sous forme écrite et dans les trois mois de la date à laquelle le Service a été fourni, ou de la
navire et de la compagnie, la formation, ou relevant d'activités et fonctions accessoires à ces découverte de tout fait dont le Client entend se prévaloir.
domaines telles que la documentation sur tout support, les logiciels, l'instrumentation, les
mesures, les épreuves et essais à bord. ARTICLE 7
1.4. Les prestations visées en 1.1, 1.2 et 1.3 ci-dessus sont collectivement désignées par 7.1. Toute demande de Services doit être formulée par écrit.
« Services ». Le demandeur de ces Services, ou son représentant, est désigné par « le 7.2. Le Client ou la Société peuvent chacun mettre fin de plein droit aux Services
Client ». Le Client pour lequel les Services sont préparés et effectués est présumé être demandés, commencés ou non, par notification écrite avec un préavis d'un mois,
bien informé des usages de la communauté maritime internationale et de l'industrie sans avoir à produire de justification et sans préjudice des stipulations de l'article 8
offshore désignés collectivement par "l'Industrie". ci-dessous.
1.5. La Société n’est pas Assureur, Courtier, Ingénieur Conseil, Expert en évaluation 7.3. La classe attribuée aux Unités concernées est maintenue et les certificats émis
d’Unités, Négociant en achat et vente ou affrètement de navires, Contrôleur, Architecte conservent leur validité jusqu'à la date d’effet de la notification émise conformément à 7.2
Naval, Constructeur, Chantiers navals, Réparateur, Affréteur ni Armateur. Elle n’assume ci-dessus sous réserve du respect des Articles 2.3 ci-dessus et 8 ci-après.
pas, et ne réduit en aucune manière par ses interventions, les obligations expresses ou
implicites inhérentes à ces fonctions. ARTICLE 8
8.1. Les Services de la Société, que l'exécution en ait été entièrement effectuée ou non,
ARTICLE 2 donnent lieu à paiement d'honoraires sur présentation de facture ainsi qu'au remboursement
des frais exposés.
2.1. La Classification est l'appréciation portée par la Société, pour ses Clients, à une
8.2. Les factures impayées à leur date d'échéance sont majorées de plein droit de
certaine date, à la suite des visites effectuées par ses experts selon les méthodes et
modalités précisées aux articles 3 et 4 ci-après, sur le degré de conformité d'une Unité à pénalités au taux de un et demi pour cent par mois de retard.
tout ou partie de ses Règlements. Cette appréciation est représentée par une classe inscrite 8.3. La classification de l'Unité peut être suspendue après une première mise en
dans les certificats et reportée périodiquement dans son Registre. demeure de payer restée infructueuse.
2.2. La Société conduit la certification suivant les méthodes et modalités précisées aux
articles 3 et 4 ci-après et par référence aux règles et normes nationales ou internationales
pertinentes . ARTICLE 9
2.3. Il appartient au Client de présenter l'Unité pour les visites de la Société, de 9.1. Les documents et informations communiqués à la Société pour ses Services ou
maintenir l’Unité en l’état constaté à l'issue des visites, et de signaler sans délai à la préparés par elle, ainsi que les renseignements dont elle dispose sont considérés comme
Société toute circonstance de nature à modifier l’appréciation donnée ou sa portée. confidentiels. Toutefois :
2.4. Le Client fournit à la Société tous accès et informations utiles à l’accomplissement des • les Clients ont accès aux informations qu'ils ont communiquées à la Société ainsi qu'au
Services demandés. dossier de classification constitué des rapports et certificats qui ont été préparés
pour eux ;
ARTICLE 3 • copie des documents communiqués pour la classification de l’Unité et des rapports de
3.1. Les Règlements, procédures et instructions de la Société tiennent compte, à la visite disponibles peut être remise à une autre Société de classification membre de
date de leur rédaction, de l'état de techniques industrielles éprouvées et couramment l’association internationale des sociétés de classification (IACS) lors du transfert de la
disponibles. Ces documents ne constituent ni un code de construction, ni un guide classification de l’Unité à cette Société ;
d'entretien, ni un manuel de sécurité. • les informations relatives aux mouvements du Registre, aux suspensions de classe
Des comités composés de personnalités appartenant à l'Industrie contribuent à la ainsi qu’à la situation des visites des Unités sont transmises à l’IACS conformément
préparation de ces documents. aux règles de fonctionnement de cette association ;
• les éléments et le récapitulatif techniques relatifs à certaines mentions de classification
3.2. La Société est seule habilitée à appliquer ses Règlements et à les interpréter. peuvent être transmises au nouvel armateur en cas de changement d'armateur ;
Toute référence à ceux-ci n'a de valeur que si elle implique son intervention. • les certificats, documents et informations relatifs aux Unités classées auprès de la
3.3. Les Services de la Société sont effectués par des experts professionnels, conformément Société sont communiqués sur injonction d'autorités gouvernementales ou d'une
au Code d’éthique des membres de l’association internationale des sociétés de juridiction compétentes.
classification (IACS). Les documents et informations sont soumis à un plan de gestion d'archives.

3.4. Les opérations effectuées par la Société pour l’accomplissement de ses Services ARTICLE 10
10.1. Les retards ou insuffisances dans l’exécution de ses Services par la Société, résultant
sont toujours conduites par sondage et excluent absolument les notions de contrôle d’événements qu’elle ne pouvait raisonnablement prévoir ou sur lesquels son contrôle ne
et de vérification exhaustive. pouvait s’exercer, ne sont pas un motif de rupture de contrat.

ARTICLE 11
ARTICLE 4
11.1. En cas de divergences d'opinion entre un expert de la Société et le Client, un autre
La Société, agissant par référence à ses Règlements :
expert de la Société peut être désigné par la Société à la demande du Client.
• examine les dispositions constructives des Unités figurant sur les documents qui lui
11.2. Les désaccords d'ordre technique entre le Client et la Société peuvent être soumis par
sont présentés;
la Société à l’avis de son Comité de Classification.
• effectue des visites sur le lieu de construction des Unités;
• classe les Unités et les inscrit à son Registre;
ARTICLE 12
• visite périodiquement les Unités en service pour constater que les dispositions
12.1. Les différends relatifs aux Services effectuées par délégation des Etats sont appréciés
relatives au maintien en classe sont satisfaites.
dans le cadre des accords avec les Etats, conventions internationales et réglementations
Le Client doit avertir sans délai la Société de circonstances susceptibles de modifier
nationales pertinents.
la date des visites ou leur étendue.
12.2. Les différends éventuels relatifs au règlement des factures de la Société par le Client
ARTICLE 5
sont soumis aux juridictions de Nanterre, France.
5.1. La Société est un prestataire de services assujetti à une simple obligation de 12.3. Tout autre différend relatif aux présentes Conditions Générales ou aux Services de la
moyens. Ses obligations ne ressortissent pas à une obligation de résultat ni à une Société est soumis à l'arbitrage par trois arbitres, à Londres, suivant la procédure qui y est
garantie. en vigueur. La loi anglaise s’applique.
5.2. Les certificats émanant de la Société sont un constat, délivré conformément à 5.1
ci-dessus, du degré de conformité de l'Unité à ses Règlements ou aux documents de ARTICLE 13
référence spécifiés pour les Services fournis. 13.1. Les présentes Conditions Générales constituent les seules obligations
En particulier, la Société n’accomplissant aucune tâche liée à la conception, à la contractuelles liant la Société et le Client. Ces Conditions Générales sont exclusives
construction, au contrôle de fabrication ou de réparation, à l’utilisation, ou au négoce de toute autre description, déclaration, termes et conditions explicites ou implicites
des Unités, ni aucune activité de conseil, sa responsabilité ne saurait être engagée à concernant lesdites obligations. Elles peuvent être modifiées par écrit par accord mutuel.
ce titre et ses certificats ne peuvent ni attester ni garantir implicitement ou 13.2. La nullité ou la caducité éventuelles d’une ou plusieurs stipulations des présentes
expressément la sécurité, l’aptitude à l’usage, la navigabilité de l’Unité ou sa valeur Conditions Générales n’affecte pas la validité de la partie restante.
marchande pour la vente, l’assurance ou le louage. 13.3. Les définitions de termes figurant dans ces Conditions Générales l'emportent sur toute
5.3. La Société ne prononce pas l’acceptation ou la recette des Unités, celles-ci autre définition de même nature pouvant apparaître dans d'autres documents émis par la
relevant de la seule responsabilité du propriétaire. Société.

BV Mod. Ad. W 545i - 05/2002


RÈGLEMENT POUR LA CLASSIFICATION
DES NAVIRES

Partie E
Mentions de Service

Chapitres 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21

Chapitre 1 NAVIRES ROULIERS A CARGAISON (Ro-ro cargo ship)


Chapitre 2 PORTE-CONTENEURS (Container ship)
Chapitre 3 TRANSPORTS DE BÉTAIL (Livestock carrier)
Chapitre 4 VRAQUIERS (Bulk carrier)
Chapitre 5 MINÉRALIERS (Ore carrier)
Chapitre 6 TRANSPORTEURS MIXTES (Combination carrier)
Chapitre 7 PÉTROLIERS (Oil tanker et FLS tanker)
Chapitre 8 TRANSPORTS DE PRODUITS CHIMIQUES (Chemical tanker)
Chapitre 9 TRANSPORTS DE GAZ LIQUÉFIÉ (Liquefied gas carrier)
Chapitre 10 NAVIRES-CITERNES (Tanker)
Chapitre 11 NAVIRES A PASSAGERS (Passenger ship)
Chapitre 12 NAVIRES ROULIERS A PASSAGERS (Ro-ro passenger ship)
Chapitre 13 NAVIRES DE DRAGAGE
Chapitre 14 REMORQUEURS (Tug)
Chapitre 15 NAVIRES RAVITAILLEURS (Supply vessel)
Chapitre 16 NAVIRES DE LUTTE CONTRE L’INCENDIE (Fire fighting ship)
Chapitre 17 NAVIRES RÉCUPERATEURS D’HYDROCARBURES (Oil recovery ship)
Chapitre 18 NAVIRES CABLIERS (Cable-laying ship)
Chapitre 19 UNITÉS NON PROPULSÉES
Chapitre 20 NAVIRES DE PÊCHE (Fishing vessel)
Chapitre 21 NAVIRES NON COUVERTSPAR LA SOLAS

Février 2003
Le texte anglais de ce règlement fait foi vis à vis des éditions dans d’autres lan-
gues.
Sauf disposition contraire, ces règles sont applicables aux navires dont le con-
trat de construction aura été signé après le 1er juillet 2003. La Société se
réserve le droit d’y faire référence avant cette date lorsqu’elle le juge néces-
saire ou approprié.

2 Bureau Veritas Février 2003


C HAPITRE 8
TRANSPORTS DE PRODUITS CHIMIQUES
(C HEMICAL TANKER )

Section 1 Généralités
1 Objectif 25
1.1 Application
2 Prescriptions supplémentaires 26
2.1 Dispositif de remorquage de secours
2.2 Appareil à gouverner
3 Documentation à soumettre 26
3.1

Section 2 Capacité de Survie du Navire et Emplacement des Citernes à


Cargaison
1 Franc-bord et stabilité à l’état intact 27
1.1 Stabilité à l’état intact
2 Conditions de chargement 27
2.1 Conditions de chargement supplémentaires des navires pour lesquels
la marque complémentaire SDS est requise
3 Emplacement des citernes à cargaison 27
3.1 Distance minimale des citernes à cargaison de la coque
3.2 Puisards d’aspiration
4 Hypothèses d’envahissement des navires pour lesquels
la marque complémentaire SDS est requise 27
4.1 Tunnels, conduites et tuyautages dans la zone endommagée
5 Standard d’avarie des navires pour lesquels la marque
complémentaire SDS est requise 27
5.1 Avarie de cloison avant de local des machines comportant une niche
5.2 Etendue longitudinale d’une avarie de superstructure
6 Prescriptions de survie des navires pour lesquels la marque
complémentaire SDS est requise 28
6.1 Généralités
6.2 Stades intermédiaires d’envahissement
6.3 Définition de l’arc positif de stabilité
6.4 Navires de type 3 d’une longueur inférieure à 125 m

Section 3 Disposition du Navire


1 Séparation de la cargaison 29
1.1 Séparation des cargaisons pouvant réagir entre elles
1.2 Disposition des tuyautages à cargaison

Février 2003 Bureau Veritas 3


2 Locaux d’habitation, locaux des machines et postes de sécurité 29
2.1 Prises d’air et autres ouvertures donnant dans les locaux d’habitation
2.2 Fenêtres, hublots et portes donnant sur les locaux d’habitation
3 Chambres des pompes à cargaison 29
3.1 Généralités
3.2 Machine entraînée par une ligne d’arbre traversant les cloisons de chambre
des pompes
4 Accès aux espaces dans la tranche de cargaison 30
4.1 Généralités
4.2 Ouvertures horizontales
4.3 Ouvertures verticales
5 Dispositifs d’assèchement et de ballastage 31
5.1 Séparation des ballasts
5.2 Dispositif de remplissage des ballasts
5.3 Assèchement
6 Dispositifs de chargement et de déchargement par l’avant ou
par l’arrière 31
6.1 Surbaux

Section 4 Confinement de la Cargaison


1 Principes de conception 32
1.1 Matériaux
1.2 Structure de la coque
1.3 Structure de cloison
2 Charges d’ensemble 32
2.1 Charges en eau calme
3 Echantillonnage des citernes intégrées 33
3.1 Bordés
3.2 Raidisseurs ordinaires
3.3 Eléments primaires
4 Echantillonnages des structures des citernes indépendantes 34
4.1 Bordés
4.2 Raidisseurs ordinaires
4.3 Eléments primaires
5 Supports de citernes indépendantes 34
5.1 Dispositions de la structure
5.2 Calcul des efforts de réaction au droit des supports de citernes
5.3 Echantillonnage des supports de citernes indépendantes et des structures de
coque au droit des supports
6 Autres structures 35
6.1 Compartiment des machines
7 Protection des structures métalliques de la coque 35
7.1 Revêtement en aluminium
7.2 Traitement de passivation

4 Bureau Veritas Février 2003


8 Construction et essais 35
8.1 Soudage et liaisons soudées
8.2 Détails de structures
8.3 Epreuves

Section 5 Transfert de Cargaison


1 Echantillonnages de tuyautages 36
1.1 Généralités
1.2 Classes de tuyauterie
1.3 Calcul d’épaisseur d’une paroi de tuyau
2 Fabrication des tuyautages et détails des raccordements 36
2.1 Tuyaux ne nécessitant pas d’êtrem raccordés par soudage
2.2 Joints de dilatation
2.3 Essais non destructifs des soudures
3 Dispositions des tuyautages 37
3.1 Disposition du tuyautage à cargaison
3.2 Systèmes de tuyautages démontables
4 Dispositifs de commande de transfert de la cargaison 37
4.1 Généralités
4.2 Dispositifs de commande, de surveillance, d’alarme et salle de commande
de la cargaison
5 Flexibles à cargaison de navire 38
5.1 Compatibilité
6 Liaison à la masse 38
6.1 Electricité statique
7 Certification, contrôle et essais 38
7.1 Application
7.2 Essais en atelier
7.3 Essais à bord

Section 6 Matériaux Utilisés pour la Construction


1 Généralités 40
1.1 Caractéristiques des matériaux et des revêtements
2 Prescriptions particulières concernant les matériaux 40
2.1 Exceptions
2.2 Prescriptions diverses

Section 7 Contrôle de Température de Cargaison


1 Généralité 41
1.1 Cargaisons chauffées
1.2 Dispositif de réchauffage et de refroidissement de la cargaison
1.3 Vannes et autres accessoires
1.4 Dispositif de mesure de température de la cargaison
1.5 Prescriptions concernant les produits spéciaux

Février 2003 Bureau Veritas 5


Section 8 Dégagements à l’Atmosphère des Citernes à Cargaison et
Dispositifs de Dégazage
1 Dégagement à l’atmosphère des citernes à cargaison 43
1.1 Evacuation du dispositif de dégagement
2 Types de dispositifs de dégagement à l’atmosphère de citerne 43
2.1 Dispositif de dégagement de citerne commandé
2.2 Position des sorties de dégagement
3 Dégazage des citernes à cargaison 43
3.1 Ventilateur

Section 9 Contrôle de l’Atmosphère


1 Généralités 44
1.1 Contrôle par isolement de protection
1.2 Contrôle par séchage
1.3 Contrôle par mise sous atmosphère inerte
1.4 Contrôle par ventilation
2 Spécifications techniques des dispositifs à gaz inerte 44
2.1 Généralités
2.2 Prescriptions concernant les composants
2.3 Prescriptions d’installation
2.4 Prescriptions d’exploitation et de contrôle
2.5 Prescriptions complémentaires

Section 10 Installations Électriques


1 Généralités 50
1.1 Application
1.2 Documentation à soumettre
1.3 Circuit d’alimentation
1.4 Détection de masse
1.5 Précautions concernant l’installation électrique
2 Espaces dangereux et types d’équipements 51
2.1 Equipements électriques autorisés dans les espaces dangereux pour les navires
transportant des produits chimiques dangereux en vrac ayant un point d’éclair
non supérieur à 60°C et les produits chimiques en vrac ayant un point d’éclair
supérieur à 60°C et réchauffés au-dessus de leur point d’éclair
2.2 Equipements électriques autorisés dans les espaces dangereux pour les navires
transportant des produits chimiques dangereux en vrac ayant un point d’éclair
supérieur à 60°C non chauffés ou chauffés à une température inférieure et non
dans les limites de 15°C de leur point d’éclair
2.3 Equipements électriques autorisés dans les espaces dangereux pour les navires
transportant des produits dangereux en vrac ayant un point d’éclair supérieur à
60°C chauffés à une température dans les limites 15°C de leur point d’éclair

6 Bureau Veritas Février 2003


Section 11 Protection Contre l’Incendie et Extinction
1 Chambres des pompes à cargaison 59
1.1 Dispositifs d’extinction fixes
2 Tranche de la cargaison 59
2.1 Température de la vapeur et des fluides de réchauffage dans la tranche de
cargaison
2.2 Canons et cannes à mousse
2.3 Emploi simultané des dispositifs à mousse et à eau
2.4 Equipements d’extinction portables
2.5 Navire transportant des produits inflammables

Section 12 Ventilation Mécanique dans la Tranche de la Cargaison


1 Espaces à accès normal lors des opérations de manipulation
de la cargaison 60
1.1 Prescriptions diverses
1.2 Prescriptions supplémentaires pour les ventilateurs ne produisant pas
d’étincelles
2 Chambres des pompes et autres espaces confinés à accès courant 61
2.1 Eclaircissement sur la prescription générale
3 Espaces à accès limité 61
3.1 Ventilateurs portatifs

Section 13 Instruments
1 Contrôle 62
1.1 Types d’appareils de mesure
2 Détection des vapeurs 62
2.1 Instruments de détection des vapeurs

Section 14 Protection du Personnel


1 Equipements de protection 63
1.1 Emplacement des équipements de protection
2 Equipements de sécurité 63
2.1 Equipements supplémentaires pour les navires transportant des produits
toxiques
2.2 Equipements médical de premier secours
2.3 Douche de décontamination

Février 2003 Bureau Veritas 7


Section 15 Prescriptions Spéciales
1 Nitrate d’ammonium en solution (93% ou moins) 64
1.1 Injection du gaz ammoniac
1.2 Pompes de cargaison
2 Peroxyde d’hydrogène en solution 64
2.1 Peroxyde d’hydrogène en solutions supérieures à 60% mais ne dépassant pas
70%
3 Oxyde de propylène et mélanges d’oxyde d’éthylène et d’oxyde de
propylène ayant une teneur maxi en oxyde d’éthylène de 30% en poids 64
3.1 Nettoyage des citernes
3.2 Joints des conduites de cargaison
3.3 Teneur en oxygène dans les espaces des citernes occupés par la vapeur
3.4 Vannes situées aux raccordements des flexibles de cargaison
4 Soufre (fondu) 65
4.1 Dispositif de lutte anti-incendie
5 Acides 65
5.1 Installations électriques
5.2 Dispositif de détection des fuites
6 Produits toxiques 65
6.1 Conduite de retour vers l’installation de terre
7 Cargaisons protégées par des additifs 65
7.1 Prévention du blocage par polymérisation
8 Cargaisons dont la pression de vapeur supérieure à 0,1013 MPa
(1,013 bar) absolu à 37,8°C 65
8.1 Généralités
8.2 Retour des gaz rejetés
9 Prescriptions spéciales pour chambres des pompes de cargaison 66
9.1 Eclaircissement
10 Contrôle de trop-plein 66
10.1 Indépendance des dispositifs

Section 16 Prescriptions d’Exploitation et Mesures Complémentaires pour la


Protection de l’Environnement Marin
1 Généralités 67
1.1

Section 17 Table des Matières des Prescriptions Minimales


1 Produits soumis aux prescritions du présent Chapitre 68
1.1 Renseignements complémentaires

8 Bureau Veritas Février 2003


Section 18 Liste des Produits Chimiques auxquels le Présent Chapitre ne
s’Applique pas
1 Généralités 79
1.1

Section 19 Prescriptions pour les Navires Utilisés pour Incinérer en Mer


les Déchets Chimiques Liquides
1 Généralités 80
1.1

Section 20 Transport des Déchets Chimiques Liquides


1 Généralités 81
1.1

Février 2003 Bureau Veritas 9


C HAPITRE 9
TRANSPORTS DE GAZ LIQUÉFIÉS
(L IQUEFIED GAS CARRIER )

Section 1 Généralités
1 Objectif 85
1.1 Applicabilité
2 Prescriptions complémentaires 86
2.1 Installation de remorquage de secours
2.2 Appareil à gouverner
3 Documentation à soumettre 86
3.1
4 Essais des équipements de cargaison 86
4.1 Objectif
4.2 Etendue des essais

Section 2 Capacités de Survie du Navire et Implantation des Citernes à


Cargaison
1 Franc-bord et Stabilité à l’état intact 88
1.1 Stabilité à l’état intact
2 Conditions de chargement 88
2.1 Conditions complémentaires de chargement
3 Implantation des citernes à cargaison 88
3.1 Citernes à cargaison sur pont
4 Hypothèses d’envahissement 88
4.1 Tuyautages, gaines et trunks dans les zones endommagées
5 Norme d’avarie 88
5.1 Etendue longitudinale de l’avarie de superstructure
6 Prescriptions de survie 89
6.1 Généralités
6.2 Phases intermédiaires d’envahissement
6.3 Définition de la fourchette de stabilité positive
6.4 Navires de type 3G d’une longueur inférieure à 125 m

Section 3 Installations du Navire


1 Séparation de la tranche de la cargaison 90
1.1 Séparation des espaces de cale
1.2 Systèmes de stockage de la cargaison ne nécessitant pas de barrière secondaire
1.3 Systèmes de stockage de la cargaison nécessitant des barrières secondaires

10 Bureau Veritas Février 2003


2 Espaces d’habitation, de service et des machines et postes de sécurité 90
2.1 Généralités
3 Chambres des pompes à cargaison et locaux des compresseurs
à cargaison 91
3.1 Implantation des chambres des pompes à cargaison et des locaux des
compresseurs à cargaison
4 Accès aux espaces dans la tranche de la cargaison 91
4.1 Espace libre autour des citernes à cargaison
4.2 Cofferdams et tunnels à tuyautages
5 Sas d’air 93
5.1 Installation
5.2 Alarmes
5.3 Equipements électriques
5.4 Ventilation
6 Installations d’assèchement, de ballastage et de combustible liquide 94
6.1 Installation d’assèchement
6.2 Prescriptions supplémentaires concernant le circuit d’assèchement
7 Installations de chargement et de déchargement par l’avant ou
par l’arrière 95
7.1 Implantations des dispositifs d’arrêt des pompes et des compresseurs à
cargaison
8 Armement de coque 95
8.1 Equipements

Section 4 Confinement de la Cargaison


1 Définitions 96
1.1 Pression de calcul en situation portuaire
1.2 Température de calcul
2 Charges d’échantillonnage 96
2.1 Pression interne pour les citernes intégrées, les citernes membrane et les
citernes indépendantes de type A
2.2 Pression interne pour les citernes indépendantes de type B et C
3 Echantillonnages de la coque 97
3.1 Bordés
3.2 Raidisseurs ordinaires
3.3 Eléments primaires
4 Analyse de la structure des citernes intégrées 98
4.1 Echantillonnage
5 Analyse de la structure des citernes membrane 98
5.1 Généralités
5.2 Echantillonnages
6 Analyse de la structure des citernes indépendantes de type A 98
6.1 Echantillonnages

Février 2003 Bureau Veritas 11


7 Analyse de la structure des citernes indépendantes de type B 98
7.1 Bordé et raidisseurs ordinaires
7.2 Eléments primaires
7.3 Analyse en fatigue
7.4 Analyse de propagation de fissures
8 Analyse de la structure des citernes indépendantes de type C 102
8.1 Echantillonnages
8.2 Anneaux de raidissage au droit des supports de citerne
9 Supports 103
9.1 Disposition de structure
9.2 Calcul des efforts de réaction au droit des supports de citernes
9.3 Clefs
9.4 Echantillonnages des supports de citernes indépendantes de type C et des
structures de coque au droit des supports
10 Barrière secondaire 104
10.1 Etendue de la barrière secondaire
11 Isolation 104
11.1 Réchauffage des structures
12 Matériaux 104
12.1 Caractéristiques des matériaux isolants
13 Construction et essais 105
13.1 Construction et soudage
13.2 Epreuves des citernes intégrées
13.3 Epreuve des citernes membrane et semi-membrane
13.4 Epreuve des citernes indépendantes
13.5 Essais finaux
14 Détails de structure 105
14.1 Détails spéciaux de structure
14.2 Liaisons du bordé de double coque avec le bordé des raidisseurs primaires
intermédiaires
14.3 Liaisons du plafond de double fond avec les cloisons transversales de cofferdam
14.4 Découpes et liaisons

Section 5 Réservoirs sous Pression du Process et Systèmes de Tuyautage


sous Pression de Cargaison Liquide et Vapeur
1 Généralités 107
1.1 Réservoirs sous pression du process
2 Tuyautages de cargaison et de processus 107
2.1 Généralités
2.2 Echantillonnages basés sur la pression interne
2.3 Pression de calcul
2.4 Contrainte admissible
2.5 Analyse de contrainte
2.6 Tuyaux aluminisés

12 Bureau Veritas Février 2003


3 Prescriptions concernant les vannes desservant la cargaison 109
3.1 Raccordements aux citernes à cargaison des appareils de mesure
3.2 Arrêt d’urgence
4 Modes de transfert de cargaison 109
4.1 Refoulement dans un collecteur commun
5 Liaison avec la masse 109
5.1 Electricité statique

Section 6 Matériaux Utilisés pour la Construction


1 Prescriptions relatives aux matériaux 110
1.1 Tubes, pièces de forge et pièces moulées pour le tuyautage de cargaison
et le tuyautage du traitement du fluide
1.2 Revêtements à base d’aluminium
2 Soudage et essais non destructifs 110
2.1 Consommables de soudage
2.2 Prescriptions d’essai

Section 7 Contrôle de Pression/de Température de Cargaison


1 Prescriptions supplémentaires pour les installations réfrigérées 111
1.1
2 Installation de reliquéfaction des transporteurs LNG entraînés
par moteur 111
2.1 Réfrigération mécanique installée comme système primaire de contrôle de la
pression de la cargaison
2.2 Réfrigération mécanique installée comme dispositif secondaire de contrôle de
la pression de la cargaison

Section 8 Dispositif de Dégagement à l’Atmosphère des Gaz des Citernes à


Cargaison
1 Dispositifs limiteurs de pression 112
1.1 Espaces interbarrières
1.2 Dégagements
1.3 Séparation des dégagements
1.4 Contre pression
2 Dispositif supplémentaire de limitation de pression 113
2.1 Généralités

Section 9 Contrôle de l’Atmosphère


1 Mise sous atmosphère inerte 114
1.1 Généralités

Février 2003 Bureau Veritas 13


2 Production de gaz inerte à bord 114
2.1 Dérogations
2.2 Spécifications techniques

Section 10 Installations Électriques


1 Généralités 115
1.1 Application
1.2 Documentation à soumettre
1.3 Circuit d’alimentation
1.4 Détection de la masse
1.5 Précautions concernant les installations électriques
2 Espaces à risques et types d’équipements 116
2.1 Equipements électriques autorisés dans les espaces et les zones dangereuses
à cause des gaz
2.2 Pompes à cargaison immergées
3 Classification du produit 116
3.1 Classe de température et groupe d’explosion

Section 11 Protection Contre l’incendie et Extinction de l’Incendie


1 Prescriptions de sécurité contre l’incendie 121
1.1 Température de la vapeur et des fluides de réchauffage dans la tranche
de la cargaison
2 Dispositif à eau pulvérisée 121
2.1 Couverture du dispositif à eau pulvérisée
2.2 Capacité du dispositif à eau pulvérisée
2.3 Protection de la façade de la dunette
3 Dispositif d’extinction d’incendie à poudre sèche 121
3.1 Capacité du dispositif
3.2 Installation du dispositif
4 Locaux des compresseurs de cargaison et chambres des pompes 121
4.1 Dispositif anti-incendie au dioxyde de carbone
4.2 Extincteurs portables

Section 12 Ventilation Mécanique dans la Tranche de la Cargaison


1 Espaces où l’on pénètre normalement au cours
des opérations de manutention de la cargaison 123
1.1 Implantation des rejets provenant des espaces dangereux
1.2 Prévention de la recirculation
1.3 Prescriptions supplémentaires pour les ventilateurs anti-étincelles
2 Espaces où l’on ne pénètre normalement pas 124
2.1 Prescriptions générales

14 Bureau Veritas Février 2003


Section 13 Instruments (Mesures, Détection des Gaz)
1 Généralités 125
1.1 Instruments de mesure des citernes à cargaison
1.2 Détection des fuites par la barrière secondaire
1.3 Implantation des indicateurs
2 Indicateurs de niveau des citernes à cargaison 126
2.1 Généralités
3 Contrôle de trop-plein 126
3.1 Alarme de trop-plein et arrêt
4 Manomètres 126
4.1 Manomètres dans les citernes à cargaison
5 Dispositifs d’indication de température 126
5.1 Généralités
6 Prescription de détection des gaz 126
6.1 Position des prises d’échantillonnage
6.2 Conduites d’échantillonnage des gaz
6.3 Espaces protégés
6.4 Détecteurs de gaz portables

Section 14 Protection du Personnel


1 Prescriptions de protection du personnel pour produits particuliers 127
1.1 Douches et postes d’intervention pour les yeux

Section 15 Limites de Remplissage des Citernes à Cargaison


1 Généralités 128
1.1

Section 16 Utilisation de la Cargaison comme Combustible


1 Alimentation en gaz combustible 129
1.1 Tuyautage
1.2 Vannes
2 Installation d’alimentation en gaz et citernes de stockage 129
2.1 Généralités
2.2 Compresseurs
2.3 Réchauffeurs
3 Prescriptions particulières pour les chaudières principales 130
3.1 Installation de la chaudière
3.2 Chambre de combustion
3.3 Système de brûleurs

Février 2003 Bureau Veritas 15


4 Prescriptions particulières pour les moteurs à combustion interne
et les turbines alimentés en gaz 130
4.1 Alimentation des moteurs en gaz
4.2 Circuits d’alimentation en gaz des moteurs
4.3 Arrêt de l’alimentation en gaz combustible
4.4 Arrêt d’urgence des moteurs à combustible mixte
4.5 Installation de préparation du gaz combustible et réservoirs de stockage s’y
rattachant
4.6 Prescriptions concernant les moteurs à alimentation mixte

Section 17 Prescriptions Particulières


1 Matériaux utilisés pour la construction 133
1.1 Matériaux exposés à la cargaison
2 Inhibition 133
2.1 Prévention de la polymérisation - Autre prescription
3 Chlore 133
3.1 Système de confinement de la cargaison
3.2 Circuit de tuyautage de cargaison
3.3 Instruments - Dispositifs de sécurité
3.4 Protection du personnel
3.5 Limites de remplissage des citernes à cargaison

Section 18 Prescriptions d’Exploitation


1 Généralités 134
1.1

Section 19 Récapitulatif des Prescriptions Minimales


1 Renseignements complémentaires concernant les produits 135
1.1

16 Bureau Veritas Février 2003


C HAPITRE 10
NAVIRES-CITERNES (T ANKER )

Section 1 Généralités
1 Généralités 139
1.1 Domaine d’application
1.2 Tableau récapitulatif

Section 2 Coque et Stabilité


1 Conception du plan de disposition générale 140
1.1 Disposition des compartiments
2 Stabilité 140
2.1 Stabilité à l’état intact
3 Principes de conception 140
3.1 Matériaux
4 Charges d’échantillonnage 140
4.1 Charges d’ensemble
5 Echantillonnages de la coque 140
5.1 Bordés
5.2 Raidisseurs ordinaires
5.3 Eléments primaires
5.4 Echantillonnage des citernes indépendantes
5.5 Contrôle de la résistance par rapport aux contraintes dues au gradient de
température
6 Autres structures 141
6.1 Compartiment des machines

Section 3 Machines et Installations


1 Généralités 142
1.1 Documents à soumettre
2 Systèmes de tuyauteries 142
2.1 Généralités
2.2 Tuyauteries de cargaison et pompage
2.3 Tuyauteries d’air
2.4 Installations frigorifiques
2.5 Dispositifs de lavage des citernes de cargaison
2.6 Prescriptions complémentaires pour les navires transportant des substances de
catégorie D

Février 2003 Bureau Veritas 17


C HAPITRE 11
NAVIRES A PASSAGERS (P ASSENGER SHIP )

Section 1 Généralités
1 Généralités 147
1.1 Domaine d’application
1.2 Tableau récapitulatif

Section 2 Disposition du Navire


1 Généralités 148
1.1 Définitions
2 Conception du plan de disposition générale 148
2.1 Disposition de la cloison d’abordage
2.2 Cloison de coqueron arrière, cloisons de la tranche des machines et tubes
d’étambot
2.3 Ouvertures dans les cloisons étanches à l’eau au-dessous du pont de
cloisonnement
2.4 Ouvertures dans les cloisons au-dessus du pont de cloisonnement
2.5 Portes
2.6 Disposition de compartiments

Section 3 Coque et Stabilité


1 Stabilité 156
1.1 Définitions
1.2 Stabilité à l’état intact
1.3 Longueurs envahissables et longueur maximale admissible des compartiments
des navires pour lesquels la mention SDS a été requise
1.4 Stabilité après avarie des navires pour lesquels la mention SDS a été requise
2 Principes de conception 163
2.1 Structure de la coque
3 Charges d’échantillonnage 163
3.1 Pressions de mer
4 Résistance longitudinale 164
4.1 Critère de base
5 Echantillonnages de coque 164
5.1 Bordé
6 Autres structures 164
6.1 Portes de muraille et portes arrière
7 Accessoires de coque 165
7.1 Armement

18 Bureau Veritas Février 2003


Section 4 Machines et Systèmes
1 Système d’assèchement 166
1.1 Généralités
1.2 Pompes d’assèchement
1.3 Aspiration directe d’assèchement
1.4 Emplacement des commandes
1.5 Disposition contre les avaries du circuit d’assèchement
2 Circuit de ballastage 167
2.1
3 Prescriptions diverses 167
3.1 Appareil à gouverner
3.2 Jauges de niveau d’huile
3.3 Portes étanches à l’eau

Section 5 Installations Électriques


1 Généralités 168
1.1 Documentation à soumettre
1.2 Distribution électrique et protection
2 Source d’énergie électrique de secours et installations de secours 168
2.1 Généralités
2.2 Distribution de l’énergie électrique
2.3 Installation d’éclairage à faible hauteur
3 Système d’alarme générale et systèmes de hauts-parleurs et
de communication avec le public 172
3.1 Système d’alarme générale
3.2 Système de hauts-parleurs et de communication avec le public
3.3 Système combiné d’alarme générale et et de hauts-parleurs et de
communication avec le public
4 Installation 173
4.1 Tableaux de sectionnement et de distribution
5 Composants approuvés de type 173
5.1

Appendice 1 Méthode de Calcul des Traverses d’Équilibrage


1 Méthode de calcul des traverses d’équilibrage 174
1.1 Aire de la traverse d’équilibrage

Appendice 2 Calcul du Facteur de Cloisonnement


1 Calcul du facteur de cloisonnement 176
1.1 Facteur de cloisonnement

Février 2003 Bureau Veritas 19


C HAPITRE 12
NAVIRES ROULIERS A PASSAGERS
(R O - RO PASSENGER SHIP )

Section 1 Généralités
1 Généralités 181
1.1 Domaine d’application
1.2 Tableaux récapitulatifs

Section 2 Disposition du Navire


1 Généralités 182
1.1 Domaine d’application
1.2 Définitions
2 Conception du plan de disposition générale 182
2.1 Nombre et disposition des cloisons transversales étanches
2.2 Disposition de la cloison d’abordage
2.3 Cloison de coqueron arrière, cloisons de la tranche des machines et tubes
d’étambot
2.4 Ouvertures dans les cloisons étanches à l’eau au-dessous du pont de
cloisonnement
2.5 Ouvertures dans les cloisons au-dessus du pont de cloisonnement
2.6 Portes
2.7 Etanchéité de la coque et de la superstructure; prévention et contrôle des
avaries
2.8 Disposition des compartiments

Section 3 Coque et Stabilité


1 Stabilité 191
1.1 Définitions
1.2 Stabilité à l’état intact
1.3 Longueurs envahissables et longueur maximale admissible des compartiments
des navires pour lesquels la mention SDS est requise
1.4 Stabilité après avarie des navires pour lesquels la mention SDS a été requise
2 Principes de conception 198
2.1 Généralités
2.2 Structure de la coque
3 Charges d’échantillonnage 198
3.1 Charges roulantes
3.2 Emménagements
4 Résistance longitudinale 198
4.1 Critère de base

20 Bureau Veritas Février 2003


5 Echantillonnages de coque 199
5.1 Bordé
5.2 Raidisseurs ordinaires
5.3 Eléments primaires
6 Autres structures 199
6.1 Superstructures et roufles
6.2 Portes d’étrave et portes intérieures
6.3 Portes de muraille et portes arrière
6.4 Plates-formes amovibles et rampes mobiles intérieures
6.5 Rampes extérieures
7 Accessoires de coque 201
7.1 Armements

Section 4 Installations Électriques


1 Généralités 202
1.1 Prescriptions applicables
1.2 Documentation à soumettre
1.3 Caractéristiques de sécurité
2 Eclairage de secours supplémentaire 202
2.1
3 Installation 202
3.1 Installations dans les espaces à catégorie spéciale situés au-dessus du pont de
cloisonnement
3.2 Installations dans les espaces à catégorie spéciale situés au-dessous du pont de
cloisonnement
3.3 Installations dans les espaces à cargaison autres que les espaces de catégorie
spéciales prévus pour le transport de véhicules à moteur
4 Composants de type approuvé 204
4.1

Février 2003 Bureau Veritas 21


22 Bureau Veritas Février 2003
Partie E
Mentions de Service

Chapitre 8

TRANSPORTS DE PRODUITS CHIMIQUES


(Chemical tanker)

SECTION 1 GÉNÉRALITÉS
SECTION 2 CAPACITÉ DE SURVIE DU NAVIRE ET EMPLACEMENT DES
CITERNES À CARGAISON
SECTION 3 DISPOSITION DU NAVIRE
SECTION 4 CONFINEMENT DE LA CARGAISON
SECTION 5 TRANSFERT DE CARGAISON
SECTION 6 MATÉRIAUX UTILISÉS POUR LA CONSTRUCTION
SECTION 7 CONTRÔLE DE TEMPÉRATURE DE CARGAISON
SECTION 8 DÉGAGEMENTS À L’ATMOSPHÈRE DES CITERNES À
CARGAISON ET DISPOSITIFS DE DÉGAZAGE
SECTION 9 CONTRÔLE DE L’ATMOSPHÈRE
SECTION 10 INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES
SECTION 11 PROTECTION CONTRE L’INCENDIE ET EXTINCTION
SECTION 12 VENTILATION MÉCANIQUE DANS LA TRANCHE DE LA CARGAISON
SECTION 13 INSTRUMENTS
SECTION 14 PROTECTION DU PERSONNEL
SECTION 15 PRESCRIPTIONS SPÉCIALES
SECTION 16 PRESCRIPTIONS D’EXPLOITATION ET MESURES COMPLÉMENTAIRES
POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT MARIN
SECTION 17 TABLE DES MATIÈRES DES PRESCRIPTIONS MINIMALES
SECTION 18 LISTE DES PRODUITS CHIMIQUES AUXQUELS LE PRÉSENT
CHAPITRE NE S’APPLIQUE PAS
SECTION 19 PRESCRIPTIONS POUR LES NAVIRES UTILISÉS POUR INCINÉRER
EN MER LES DÉCHETS CHIMIQUES LIQUIDES
SECTION 20 TRANSPORT DES DÉCHETS CHIMIQUES LIQUIDES

Février 2003 Bureau Veritas 23


24 Bureau Veritas Février 2003
Pt E, Ch 8, Sec 1

SECTION 1 GÉNÉRALITÉS

1 Objectif 1.1.4 Transport de produits non mentionnés dans le


Code
Les prescriptions du Code IBC et les prescriptions supplé-
1.1 Application mentaires du présent Chapitre sont également applicables
aux nouveaux produits que l’on peut considérer entrer dans
1.1.1 Chemical tankers
le cadre du présent Règlement mais qui ne se trouvent pas
La mention de service Chemical tanker, conformément en actuellement ni dans les tableaux du Chapitre 17 ni du Cha-
Pt A, Ch 1, Sec 2, [4.4.3], peut être attribuée aux navires pitre 18 du Code IBC.
destinés au transport des produits mentionnés en Ch 8, Sec
17, Tab 1. Ces navires doivent satisfaire aux prescriptions de 1.1.5 Produits présentant un danger particulier
la dernière version du Code International pour la Construc- Pour le transport en vrac de produits non énumérés ni dans
tion et l’Armement des Navires transportant des produits les tableaux en Ch 8, Sec 17 ni en Ch 8, Sec 18, présentant
chimiques dangereux en vrac (IBC Code), y compris la pre- plus de dangers sérieux que ceux couverts par le Code IBC,
mière série d’amendements apportés au Code IBC Res. la Société se réserve le droit d’établir des prescriptions et/ou
MEPC.32(27) et MEPC.55(33). Dans ce Règlement, il est fait des conditions supplémentaires à celles contenues dans le
référence à ce Code et à ses amendements sous les termes présent Règlement.
de “Code IBC”.
1.1.6 Correspondance du Code IBC avec la Partie E
1.1.2 Prescriptions du Code IBC et du Règlement Chapitre 8 du Règlement
de la Société Toutes les prescriptions du présent Chapitre renvoient aux
a) Pour les navires ayant la mention de service Chemical Chapitres, Sections ou paragraphes applicables du Code
tanker, les prescriptions du Code IBC doivent être con- IBC, comme il convient. En outre, il a été introduit une mar-
sidérées comme des prescriptions du Règlement, à que dans le Code IBC, comprise dans l’Annexe, correspon-
l’exception des mentions indiquées en [1.1.3]. dant à chaque Chapitre, Section ou paragraphe qui doit être
intégré par une ou plusieurs prescriptions supplémentaires
b) Les prescriptions du présent Chapitre complètent celles contenues dans le présent Chapitre.
du Code IBC qui sont englobées en totalité dans
l’Annexe du présent Chapitre. Ces prescriptions com- 1.1.7 Equivalence
prennent des exigences de classe obligatoires supplé- Pour autant que les prescriptions de classe sont concernées,
mentaires, de même que des interprétations de la il convient de donner aux termes suivants du Code IBC les
Société sur le Code IBC qui doivent être également con- significations suivantes indiquées en Tab 1 ci-dessous.
sidérées comme obligatoires pour la classe.
c) En général, le présent Chapitre s’applique au contain- Table 1 :
ment de la cargaison, aux dispositifs de manutention et
Signification seulement pour la
aux interfaces entre ces dispositifs et les autres parties Termes du Code IBC
Classification
du navire qui doivent satisfaire aux Chapitres applica-
bles du Règlement concernant la coque et les machines. Administration Société
Code IGC ou Code Gaz Partie E, Chapitre 9
1.1.3 Prescriptions du Code IBC ne relevant pas du du Règlement
cadre de la classification
Norme reconnue Règlement
Les prescriptions suivantes du Code IBC ne relèvent pas du
cadre de la classification: devrait être doit ou doivent être
(comme il convient)
• Chapitre 1, Section 1.4 - Equivalents
• Chapitre 1, Section 1.5 - Visites et certification 1.1.8 Certificat d’aptitude
• Chapitre 2, pour autant que les prescriptions de survie a) La responsabilité de l’interprétation des prescriptions du
après envahissement sont concernées lorsque la men- Code IBC dans le but de délivrer un Certificat d’Apti-
tion de classe supplémentaire SDS n’est pas accordée tude International pour le Transport de Produits Chimi-
• Chapitre 16 - Prescriptions d’exploitation ques Dangereux en vrac incombe à l’Autorité de l’état
dont le navire est autorisé à battre pavillon.
• Chapitre 16 - Mesures supplémentaires pour la protec-
tion de l’environnement marin. b) Si la Société est autorisée, par un organisme officiel, à
délivrer pour son compte le "Certificat d’Aptitude au
Ces prescriptions sont appliquées par la Société lorsqu’elle Transport de Produits Chimiques en vrac", ou bien, à
agit à titre de délégation pour le compte de l’Autorité du mener des enquêtes et des recherches pour la déli-
pavillon (voir [1.1.8]). vrance dudit certificat, ou encore si elle est priée de cer-

Février 2003 Bureau Veritas 25


Pt E, Ch 8, Sec 1

tifier la conformité au Code IBC, la conformité totale 2.2 Appareil à gouverner


aux prescriptions du Code IBC, doit être accordé à la
Société, y compris les prescriptions d’exploitation men- 2.2.1 Les prescriptions supplémentaires concernant l’appa-
tionnées en [1.1.3]. reil à gouverner des chimiquiers d’une jauge brute égale ou
supérieure à 10000 dwt sont données dans le Ch 7, Sec 4,
[7].
2 Prescriptions supplémentaires
3 Documentation à soumettre
2.1 Dispositif de remorquage de secours
3.1
2.1.1 Les chimiquiers d’une jauge brute égale ou supé- 3.1.1 Tab 2 indique la liste des plans, des informations, des
rieure à 20.000 dwt doivent être équipés de dispositifs de analyses, etc. qui doivent être soumis outre les informations
remorquage de secours conformément en Pt B, Ch 10, Sec prescrites dans les autres Parties du Règlement pour les par-
4, [4]. ties du Navire non affectées par la cargaison, s’il y a lieu.

Table 2 :

No A/I Document
1 I Liste des produits transportables, y compris la pression de vapeur maximale, la température maximale de la cargai-
son liquide, le poids spécifique de la cargaison et autres conditions de calcul importantes
2 I Plan d’implantation générale montrant l’emplacement des citernes à cargaison, à combustible, à ballast et des
autres citernes
3 A Plan des zones dangereuses aux gaz
4 A Emplacement des espaces vides et accès aux zones dangereuses
5 A Aménagement des conduites de ventilation dans les espaces dangereux aux gaz et dans les zones adjacentes
6 A Détails de la structure de la coque au droit des citernes à cargaison, y compris dispositif de supportage des citernes,
des berceaux, des dispositifs anti-flottement et anti-levage, des dispositifs d’étanchéité sur le pont, des citernes à
cargaison séparées, etc.
7 A Analyse des contraintes de la coque
8 A Analyse du déplacement du navire/de la coque, si une analyse directe est préférable aux méthodes indiquées dans
le Chapitre 4
9 A Calculs de stabilité à l’état intact et en cas d’avaries
10 A Echantillonnages, matériaux et installation du dispositif de containment de la cargaison
11 A Détails du doublage ou du revêtement en acier
12 A Plans et calculs des soupapes de dégagement de sécurité
13 A Détails de l’installation de manipulation de la cargaison, y compris dispositifs et détails des tuyautages et de ses
accessoires et détails du circuit de réchauffage, le cas échéant
14 A Détails des pompes à cargaison
15 A Détails des réservoirs sous pression utilisés pour le traitement et de la robinetterie s’y rapportant
16 A Dispositif d’assèchement et de ballastage dans la tranche à cargaison
17 A Dispositif de dégazage dans les citernes à cargaison, y compris dispositif à gaz inerte
18 A Dispositif de ventilation dans la tranche à cargaison
19 A Détails de l’équipement électrique installé dans la tranche à cargaison, y compris liste des équipements et appareils
à sécurité certifiée et raccordement électrique des citernes et des tuyautages à cargaison
20 A Plan schématique de câblage électrique
21 A Système de détection des gaz
22 A Instruments de mesure des citernes à cargaison
23 A Détails des appareils et des dispositifs d’extinction d’incendie dans la tranche cargaison
24 I Description des opérations de chargement et de déchargement, y compris limites de remplissage des citernes à car-
gaison, s’il y a lieu
25 I Manuel de procédure et d’aménagement
Note 1:A = A soumettre en quatre exemplaires pour approbation
I = A soumettre en double exemplaire pour information

26 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 8, Sec 2

SECTION 2 CAPACITÉ DE SURVIE DU NAVIRE ET EMPLACEMENT


DES CITERNES À CARGAISON

1 Franc-bord et stabilité à l’état intact 3.2 Puisards d’aspiration


3.2.1
1.1 Stabilité à l’état intact
IBC CODE REFERENCE : Ch 2, 2.6.2
1.1.1 Généralités En général, la surface des puisards d’aspiration ne doit pas
IBC CODE REFERENCE: Ch 2, 2.2.2 être supérieure à celle requise pour s’accommoder aux
pompes à cargaison, aux tuyautages d’aspiration, aux van-
La stabilité du navire pour les conditions de chargement
nes, aux serpentins de réchauffage, etc., et pour assurer un
définies en Pt B, Ch 3, App 2, [1.2.7] doit être en confor-
débit efficace et l’accès nécessaire pour les besoins du net-
mité avec les prescriptions en Pt B, Ch 3, Sec 2.
toyage et de la maintenance.
1.1.2 Effet des carènes liquides
IBC CODE REFERENCE : Ch 2, 2.2.3 4 Hypothèses d’envahissement des
L’effet de carène liquide doit être calculé conformément à navires pour lesquels la marque
Pt B, Ch 3, Sec 2, [4]. complémentaire SDS est requise
1.1.3 Informations à fournir
IBC CODE REFERENCE : Ch 2, 2.2.5
4.1 Tunnels, conduites et tuyautages dans
la zone endommagée
Il doit être remis au Capitaine du navire un Manuel de
Chargement, comme spécifié en Pt B, Ch 11, Sec 2, [3] et 4.1.1 Résistance des structures internes
un Manuel d’Assiette et de Stabilité, comme spécifié en Pt IBC CODE REFERENCE : Ch 2, 2.7.7
B, Ch 3, App 2.
Les tunnels, les conduites, les tuyautages, les portes, les
cloisons et les ponts qui pourraient former des limites étan-
2 Conditions de chargement ches des espaces intacts en cas d’avarie conventionnelle
hypothétique doivent avoir une résistance minimale adé-
2.1 Conditions de chargement supplémen- quate pour résister à la hauteur de pression correspondant à
taires des navires pour lesquels la mar- la ligne de flottaison la plus importante dans les conditions
que complémentaire SDS est requise d’avarie.

4.1.2 Envahissement progressif


2.1.1
IBC CODE REFERENCE: Ch 2, 2.7.7
IBC CODE REFERENCE : Ch 2, 2.9.2.3
L’envahissement progressif doit être examiné conformément
Les conditions de chargement différentes de celles du
à Pt B, Ch 3, Sec 3, [3.3].
Manuel de Chargement et du Manuel d’Assiette et de Stabi-
lité doivent être soumises, au préalable, à la Société. Autre-
ment, ces cas peuvent être examinés par le Capitaine ou par 5 Standard d’avarie des navires pour
un officier délégué s’il existe à bord un calculateur de char- lesquels la marque complémentaire
gement approuvé conformément aux prescriptions en Pt B, SDS est requise
Ch 11, Sec 2, [4].

5.1 Avarie de cloison avant de local des


3 Emplacement des citernes à cargaison machines comportant une niche
3.1 Distance minimale des citernes à cargai- 5.1.1
son de la coque IBC CODE REFERENCE: Ch 2, 2.8
Le concept de cloison avant de compartiment des machines
3.1.1 Exceptions
comportant une niche est déjà implicite dans les prescriptions
IBC CODE REFERENCE : Ch 2, 2.6.1 du Code IBC, paragraphe 3.2.1 et la Règle II-2/56 de SOLAS
Toute citerne à cargaison, quelle que soit son emplacement, 74(83). Pour des questions de stabilité après avarie,
peut être utilisée pour recueillir les eaux de cale polluées de lorsqu’une niche de la chambre des pompes ou de la cham-
la chambre des pompes de cargaison ou les effluents de bre des pompes de cargaison s’étend de plus de 3 mètres dans
lavage des citernes, comme exception aux prescriptions du le local des machines voisin ou la citerne à cargaison voisine
Code IBC, paragraphe 2.6.1.1. adjacente, la brèche doit être traitée comme défini en Fig 1.

Février 2003 Bureau Veritas 27


Pt E, Ch 8, Sec 2

Figure 1 : Avarie de cloison avant de local 6 Prescriptions de survie des navires pour
des machines comportant une niche lesquels la marque complémentaire SDS
≤ 3 m est requise

CLOISON
6.1 Généralités
AVARIE 1 AVARIE 2
6.1.1
MURAILLE ou FOND DU NAVIRE
IBC CODE REFERENCE: Ch 2, 2.9
Les navires doivent pouvoir survivre, en état d’équilibre sta-
>3m ble et de manière à satisfaire les critères du Code IBC, para-
graphe 2.9, à l’avarie hypothétique spécifiée dans le Code
CLOISON

IBC, paragraphes 2.5.1 et 2.5.2 conformément au standard


AVARIE 1 AVARIE 2 défini dans le Code IBC, paragraphe 2.8.1 et pour les condi-
tions de chargement en Pt B, Ch 3, App 2, [1.2.7].
MURAILLE ou FOND DU NAVIRE

6.2 Stades intermédiaires d’envahissement


>3m
6.2.1
CLOISON

IBC CODE REFERENCE: Ch 2, 2.9.2.3


AVARIE 1 AVARIE 2 Les critères appliqués à la stabilité résiduelle pendant les
stades intermédiaires d’envahissement doivent être ceux se
MURAILLE ou FOND DU NAVIRE rapportant au stade d’envahissement final, comme spécifié
dans le Code IBC, paragraphe 2.9.3. Toutefois de petits
>3m >3m écarts à ces critères peuvent être acceptés au cas par cas
par la Société.
CLOISON

AVARIE 1 AVARIE 2 6.3 Définition de l’arc positif de stabilité

MURAILLE ou FOND DU NAVIRE 6.3.1


IBC CODE REFERENCE: Ch 2, 2.9
L’arc positif de 20° peut être mesuré à partir de tout angle
commençant entre la position d’équilibre et l’angle de 25°
(ou 30°, si l’immersion du pont ne se produit pas) (voir Fig 3).

5.2 Etendue longitudinale d’une avarie de Figure 3 : Arc positif de stabilité


superstructure h(m)
h = bras de redressement
q = envahissement progressif
5.2.1

IBC CODE REFERENCE: Ch 2, 2.8

L’étendue longitudinale d’une avarie de superstructure dans


0.1m
le cas d’une brèche de bordé d’un compartiment des
machines situé à l’arrière du navire, en considérant la h max ³ 0,1m
brèche du Code IBC, paragraphe 2.8.1, doit être, en
général, la même que l’étendue longitudinale de la brèche
25° q
de bordé du compartiment des machines (voir Fig 2).
20°

Figure 2 : Etendue longitudinale d’une avarie 6.4 Navires de type 3 d’une longueur inférieure
de superstructure
à 125 m
6.4.1
IBC CODE REFERENCE: Ch 2, 2.8.1.6
L’envahissement du comparttiment des machines, s’il se
trouve à l’arrière d’un navire de type 3 d’une longueur infé-
rieure à 125 m, doit satisfaire, autant que possible, aux cri-
COMPARTIMENT
DES tères du Code IBC, paragraphe 2.9. Des écarts à certaines
MACHINES parties de ces prescriptions peuvent être acceptés par la
Société, au cas par cas.

28 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 8, Sec 3

SECTION 3 DISPOSITION DU NAVIRE

1 Séparation de la cargaison équipements de sécurité, aux postes de sécurité et aux


locaux à douche d’urgence.
1.1 Séparation des cargaisons pouvant réagir b) Les entrées et les ouvertures sur les espaces de service
entre elles placés à l’avant de la zone de la tranche de cargaison ne
doivent pas faire face à cette zone. Toutefois, pour les
1.1.1 Arêtes communes petits navires, d’autres dispositions peuvent être consid-
IBC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.1.2 érées spécialement par la Société.
L’arête commune d’un joint cruciforme, soit verticale, soit c) L’espacement des boulons des tapes boulonnées men-
horizontale, peut être considérée comme une “barrière tionnées dans le paragraphe en référence doit être tel
double” à titre de séparation: qu’il garantisse une étanchéité convenable aux gaz.
• entre les produits réagissant mutuellement (voir Fig 1) 2.2.2 Navires pourvus de roufles sur pont principal
• entre produits ayant une réaction en présence d’eau et IBC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.2.3
l’eau (voir Fig 1). Sur tous les chimiquiers, quel que soit le type de produits à
transporter, si un roufle remplace une superstructure et si les
1.1.2 Puits aux chaînes
produits liquides sont susceptibles de s’écouler le long des
IBC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.1.2 côtés du roufle, la façade du roufle doit être étendue
Le puits aux chaînes doit être disposé à l’extérieur de la jusqu’aux murailles du navire sous la forme d’un seuil ou
tranche de cargaison. une barrière permanente protégeant contre les produits
répandus doit être installée, telle que spécifié dans la Règle
1.2 Disposition des tuyautages à cargaison II-2/56.6 de SOLAS 74(83).

1.2.1 Dispositif de chargement à l’avant ou à 3 Chambres des pompes à cargaison


l’arrière
IBC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.1.3
3.1 Généralités
La prescription du Code IBC, paragraphe 3.1.3 est jugée
satisfaite si les prescriptions du Code IBC, paragraphe 3.7, 3.1.1 Moyens d’évacuation
se rapportant aux dispositifs de chargement par l’avant ou IBC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.3.1
par l’arrière, sont satisfaites. En général, la chambre des pompes à cargaison doit être
pourvue d’un ensemble d’échelles d’accès/d’évacuation.
2 Locaux d’habitation, locaux des S’il est envisagé d’employer normalement du personnel
machines et postes de sécurité dans une chambre des pompes ou si les dimensions de la
chambre des pompes sont inhabituellement grandes, un
moyen d’évacuation supplémentaire peut être exigé.
2.1 Prises d’air et autres ouvertures donnant
dans les locaux d’habitation 3.1.2 Séparation
IBC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.3.1
2.1.1
Les chambres des pompes à cargaison et autres chambres
IBC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.2.2 des pompes ne doivent pas avoir d’accès direct sur d’autres
Les prescriptions concernant les prises d’air dans le Code espaces du navire et elles doivent être séparées des espaces
IBC, paragraphe 3.2.2, doivent également s’appliquer aux adjacents par des cloisons et/ou des ponts étanches du gaz.
orifices d’extraction d’air. Cette interprétation s’applique
aux prescriptions du Code IBC, paragraphes 3.2.3, 3.7.4, 3.2 Machine entraînée par une ligne d’arbre
8.2.3, 15.12.1.3 et 19.3.8. traversant les cloisons de chambre des
pompes
2.2 Fenêtres, hublots et portes donnant sur
les locaux d’habitation 3.2.1
IBC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.3.7
2.2.1 Prescriptions générales
a) Les pénétrations pour l’entraînement des arbres de pom-
IBC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.2.3 pes et/ou des ventilateurs dans les cloisons ou les ponts
a) Les accès faisant face à la tranche de cargaison ou des chambre des pompes à cargaison ou des chambres
autres zones interdites doivent être réservées aux maga- des pompes doivent être pourvues de dispositifs d’étan-
sins pour les équipements relatifs à la cargaison et aux chéité aux gaz afin de satisfaire la Société.

Février 2003 Bureau Veritas 29


Pt E, Ch 8, Sec 3

Figure 1 : Séparation des cargaisons pouvant réagir dangereusement entre elles

PREMIER TYPE
DE CARGAISON

SECOND TYPE
DE CARGAISON

PREMIER TYPE
DE CARGAISON

SECOND TYPE
DOUBLE FOND DE CARGAISON

b) Un graissage ou autre moyen pour assurer la perma- 4.2 Ouvertures horizontales


nence de l’étanchéité du gaz du dispositif d’étanchéité
mentionné ci-dessus doit être disposée de manière à 4.2.1
pouvoir être contrôlée de l’extérieur de la chambre des
pompes à cargaison. IBC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.4.2

La forme de l’ouverture minimale acceptable d’un clair de


4 Accès aux espaces dans la tranche 600 mm x 600 mm est indiquée en Fig 2.
de cargaison
4.3 Ouvertures verticales
4.1 Généralités
4.3.1
4.1.1 Accès aux soutes à combustible
IBC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.4.1 IBC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.4.3

Les prescriptions du Code IBC Code, paragraphe 3.4.1 Pour les seules citernes à cargaison sous pression, les ouver-
s’appliquent aux soutes à combustible adjacentes aux citer- tures d’accès peuvent être circulaires d’un diamètre non
nes à cargaison même si ces soutes à combustible ne sont inférieur à 600 mm.
pas situées dans la “tranche à cargaison”, tel que définie
dans le Code IBC, paragraphe 1.3.5. La taille minimale des ouvertures ovales verticales est défi-
nie en Fig 3.
4.1.2 Accès et échappées des citernes de double
fond et des espaces similaires Figure 2 : Forme de l’ouverture minimale acceptable
IBC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.4.1 d’un clair de 600 mm x 600 mm

Pour satisfaire aux restrictions de mouvement du personnel


et pour limiter le temps nécessaire pour atteindre une
100
échappée de secours éventuelle, deux moyens indépen-
dants d’accès indépendants doivent être généralement ins-
600

tallés dans les citernes de double fond et dans les espaces


similaires lorsque des obstacles gênent le mouvement. Les
deux accès doivent être aussi écartés l’un de l’autre que
possible. Un seul accès peut être accepté dans des circons-
tances particulières s’il est démontré, à la satisfaction de la
Société, que l’espace peut être traversé aisément pour éva-
600
cuer un blessé, et que les échappées présentent les dimen-
sions requises.

30 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 8, Sec 3

Figure 3 : Dimensions minimales des ouvertures ver- exigé. Il convient de prêter attention à la disposition du
ticales ovales tuyautage à l’intérieur de la citerne concernant l’émission
possible d’électricité statique (voir Fig 4).

5.3 Assèchement
300
5.3.1 Disposition

800
IBC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.5.3

300 L’assouplissement concernant le dispositif d’assèchement


pour les espaces qui sont séparés des citernes à cargaison
par une double cloison doit être compris comme limité aux
espaces ne renfermant pas de tuyautages pouvant contenir
600 de la cargaison.

5.3.2 Utilisation des pompes à cargaison comme


pompes d’assèchement
5 Dispositifs d’assèchement et de bal-
IBC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.5.3
lastage
a) Les pompes à cargaison peuvent être également utili-
sées comme pompes d’assèchement dans la mesure où
5.1 Séparation des ballasts elles sont raccordées à la tuyauterie d’assèchement par
l’intermédiaire d’un sectionnement et d’un clapet de
5.1.1 Ejecteurs non-retour montés en série.

IBC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.5.1 b) En cas de transport de liquides corrosifs, l’une des pom-
pes à cargaison, comme mentionné dans le Code IBC,
Un éjecteur situé dans la tranche de cargaison et utilisant la paragraphe 5.3.2.1, peut être utilisée pour l’assèche-
force de l’eau des pompes des locaux des machines peut ment dans la mesure où elle est raccordée à la tuyaute-
être accepté comme moyen de déchargement des ballasts rie d’assèchement par l’intermédiaire de deux
permanents dans les citernes et/ou les doubles fonds adja- sectionnements et d’un clapet de non retour montés en
cents aux citernes à cargaison, à condition que la conduite série.
d’alimentation soit située au-dessus du niveau du pont et
qu’un clapet de non retour et un tronçon démontable soient c) Dans les chambres des pompes à cargaison des navires
montés sur la canalisation d’alimentation à l’extérieur du transportant des produits toxiques ou corrosifs, des
local des machines (voir Fig 4). moyens appropriés pour diriger les débordements des
pompes à cargaison et des vannes vers des gates doivent
être installés. Ces gates peuvent être également compo-
Figure 4 : Dispositif de déchargement
sées d’une partie du fond de la chambre des pompes,
convenablement ceinturée et protégée contre l’action
corrosive des produits. Les produits répandus peuvent
être traités à l’aide de pompes ou d’éjecteurs appro-
COMPARTIMENT CHAMBRE priés. Dans le cas de transport de produits mutuelle-
DES DES WBT
MACHINES POMPES ment incompatibles, les dispositifs de collecte et de
P traitement des produits répandus mentionnés ci-dessus
doivent être différents et séparés les uns des autres.

6 Dispositifs de chargement et de
5.2 Dispositif de remplissage des ballasts déchargement par l’avant ou par
l’arrière
5.2.1 Clarification

IBC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.5.2 6.1 Surbaux


Le remplissage des citernes à cargaison avec du ballast peut
être effectué au niveau du pont à l’aide de pompes desser- 6.1.1
vant les citernes à ballast permanentes, ainsi que mentionné IBC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.7.7
dans le Code IBC, paragraphe 3.5.2, dans la mesure où l’on
dispose d’un tronçon démontable ou d’un flexible muni En général, la hauteur des surbaux ne doit pas être infé-
d’une vanne d’arrêt à l’entrée de la citerne à cargaison. La rieure à 150 mm. En tous les cas, elle ne doit pas être infé-
vanne d’arrêt vient en supplément du clapet de non-retour rieure à 50 mm au-dessus du bord supérieur du carreau.

Février 2003 Bureau Veritas 31


Pt E, Ch 8, Sec 4

SECTION 4 CONFINEMENT DE LA CARGAISON

Symbols
k : Coefficient de matériau, défini en Pt B, Ch 4, vent être reliées au double fond et au bordé de pond (voir
Sec 1, [2.3] Fig 1).
Pour les navires d’une longueur L ≥ 120 m, en général, un
1 Principes de conception talus inférieur et un talus supérieur (voir Fig 2) doivent être
installés. Des dispositions différentes peuvent être exami-
1.1 Matériaux nées au cas par cas par la Société, dans la mesure où elles
sont étayées par calculs directs effectués suivant Pt B, Ch 7,
1.1.1 Aciers pour structure de coque Sec 3. Ces calculs doivent rechercher, en particulier, les
IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4 zones de liaison de la cloison au bordé de fond et de pont
et doivent être soumis pour examen à la Société.
Outre les prescriptions en Pt B, Ch 4, Sec 1, [2], les maté-
riaux des citernes à cargaison doivent être examinés au cas Figure 1 : Liaison de cloisons ondulées sans talus
par cas par la Société pour tous les produits susceptibles
d’être transportés.

1.1.2 Tôles laminées


IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4
Les tôles laminées en acier non allié ou en acier inoxydable
peuvent être utilisées pour la construction des citernes. Les
caractéristiques mécaniques, la procédure d’approbation et
les essais de ces tôles doivent satisfaire aux prescriptions
applicables en Partie D.

1.1.3 Module de Young pour les aciers inoxydables


IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4 Figure 2 : Liaison de cloisons ondulées avec talus
inférieur et supérieur
Pour les aciers inoxydables, le module de Young doit être
pris égal à 193000 N/mm2.

1.1.4 Revêtement en caoutchouc et en matière


synthétique
IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4
L’aptitude du revêtement en caoutchouc ou en matière syn-
thétique doit être examinée au cas par cas par la Société.

1.2 Structure de la coque


1.2.1 Système de raidissage
IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4 2 Charges d’ensemble
En général, dans la zone des citernes à cargaison des chimi-
quiers d’une longueur supérieure à 90 m, le fond, le pla- 2.1 Charges en eau calme
fond de double-fond et le pont doivent être raidis
longitudinalement. 2.1.1 Conditions de chargement
Des systèmes de raidissage différents sont examinés au cas IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4
par cas par la Société dans la mesure où ils sont étayées par Outre les prescriptions en Pt B, Ch 5, Sec 2, [2.1], les char-
des calculs directs. ges en eau calme doivent être calculées pour les cas de
chargement suivants:
1.3 Structure de cloison • chargements homogènes (à l’exclusion des citernes pré-
vues exclusivement comme citernes à ballast séparé) au
1.3.1 Liaisons de cloisons ondulées tirant d’eau maximum
IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4 • chargements partiels (voir [2.1.2]).
Pour les navires d’une longueur L < 120 m, les cloisons • cargaison de densité élevée, cargaison réchauffée et
transversales ou longitudinales à ondulation verticale peu- cargaisons séparées

32 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 8, Sec 4

• tout chargement non homogène spécifique EI : Module d’élasticité, en N/mm2, de la tôle en


• ballastage léger et lourd acier inoxydable
• conditions à mi-voyage en ce qui concerne les opéra- tS : Epaisseur, en mm, du placage en acier inoxyda-
tions de lavage des citernes ou autres opérations si ces ble pris non inférieur à 2,0 mm.
dernières diffèrent significativement des conditions de Des épaisseurs de placage en acier inoxydable
ballastage. autres que celles indiquées ci-dessus doivent
être examinées au cas par cas par la Société.
2.1.2 Remplissage partiel
Des conditions de chargement avec remplissage partiel des
citernes par des cargaisons ayant une densité supérieure à 3.2 Raidisseurs ordinaires
celle de la cargaison utilisée pour le calcul peuvent être
3.2.1 Epaisseurs minimales nettes
accordées.
IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4
3 Echantillonnage des citernes inté- L’épaisseur nette de l’âme des raidisseurs ordinaires ne doit
pas être inférieure à la valeur obtenue, en mm, à partir de la
grées formule suivante:

3.1 Bordés tMIN = 0,75 L1/3 k1/6 + 4,5 s


où s est l’espacement, en m, des raidisseurs ordinaires.
3.1.1 Epaisseurs minimales nettes
IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4
3.3 Eléments primaires
L’épaisseur nette du bordé du pont de résistance et de cloi-
son ne doit pas être inférieure aux valeurs données en Tab 1. 3.3.1 Epaisseurs minimales nettes
IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4
Table 1 : Epaisseurs minimale nette du bordé du pont
de résistance et des cloisons L’épaisseur nette du bordé formant les âmes des éléments
primaires ne doit pas être inférieure à la valeur obtenue, en
Bordé Epaisseur minimale nette, en mm mm, à partir de la formule suivante:
Pont de résistance (5,5 + 0,02 L) k1/2 pour L < 200 tMIN = 1,45 L1/3 k1/6
(8 + 0,0085 L) k1/2 pour L ≥ 200
3.3.2 Conditions de chargement
Cloison de citerne L1/3 k1/6 + 4,5 s IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4
Cloison étanche 0,85 L1/3 k1/6 + 4,5 s Les charges en eau calme et les charges dues à la houle doi-
vent être calculées pour les conditions de chargement les
Cloison anti-remous 0,8 + 0,013 L k1/2 + 4,5 s
plus sévères spécifiées en [2.1.1], dans le but de maximiser
Note 1: les contraintes dans la structure longitudinale et dans les
s : Longueur, en m, du plus petit côté de la maille. éléments primaires dans les cas de charge “a”, “b”, “c” et
“d” définis en Pt B, Ch 5, Sec 4.
3.1.2 Calcul de l’épaisseur équivalente pour les
tôles en acier non allié et plaquées en acier 3.3.3 Structure de citerne à cargaison avec caisson
inoxydable latéral inférieur analysée par un modèle
poutre tridimensionnel
IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4
IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4
L’épaisseur de la tôle plaquée ne doit pas être inférieure à
celle obtenue à l’aide de la formule suivante: Si la structure de la citerne à cargaison avec caisson latéral
inférieur est analysée par un modèle poutre tridimensionnel
EI 
tP = t + tS  1 – -------------------
- conformément aux prescriptions en Pt B, Ch 7, App 1, la
206000 section de cisaillement nette des varangues sur 0,1  à partir
où: de leurs extrémités (voir Fig 3 pour la définition de ) ne
t : Epaisseur, en mm, de la tôle plaquée, obtenue à doit pas être inférieure à la valeur obtenue, en cm 2, à partir
partir des formules applicables en Pt B, Ch 7, de la formule suivante:
Sec 1, considéréee comme étant en matériau
Q -
ASh = 2 ----------------
homogène avec les propriétés suivantes:
γ R γ m Ry
• module d’élasticité, en N/mm 2, pris égal à:
où:
E = 206000
Q : Effort tranchant maximal, en kN, obtenu à partir
• coefficient de matériau obtenu à partir de la de calculs directs
formule suivante:
γR : Coefficient partiel de sécurité pour la résistance:
EI
k0 = k -------------------
- γR = 1,2
206000
k : Coefficient de matériau de la tôle en acier γm : Coefficient partiel de sécurité pour le matériau:
inoxydable, définie en Pt B, Ch 4, Sec 1, [2.3] γm = 1,02

Février 2003 Bureau Veritas 33


Pt E, Ch 8, Sec 4

Figure 3 : Extrémités des varangues les contraintes dans la structure longitudinale, dans les élé-
ments primaires et dans la structure des citernes.

4.3.2 Vérification de la résistance


IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4
Les échantillonnages nets des éléments primaires de la
³ 0,1  coque et des citernes indépendantes doivent être obtenus
 par des calculs directs basés sur des critères à convenir au
cas par cas avec la Société.

4 Echantillonnages des structures des 5 Supports de citernes indépendantes


citernes indépendantes
5.1 Dispositions de la structure
4.1 Bordés 5.1.1 Généralités
4.1.1 Vérification de la résistance IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4
IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4 Les efforts de réaction au droit des supports de citerne doi-
vent être transmis aussi directement que possible aux élé-
En général, l’épaisseur nette du bordé des citernes indépen-
ments primaires de la coque en minimisant les
dantes ne doit pas être inférieure à celle obtenue à partir
concentrations de contraintes.
des formules applicables en Pt B, Ch 7, Sec 1, où les pres-
sions latérales doivent être calculées conformément à Partie Si les efforts de réaction ne sont pas dans le plan des élé-
B, Chapitre 5 et où les contraintes d’ensemble peuvent être ments primaires, des voiles des goussets doivent être pré-
prises égales à zéro. vues pour transmettre ces charges par contraintes de
cisaillement.
Si, du fait de la disposition de la citerne, l’approximation ci-
dessus est jugée inacceptable par la Société, les contraintes 5.1.2 Ouvertures
dans la citerne provenant des charges d’ensemble doivent
IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4
être prises en considération. Ces contraintes doivent être
calculées, en général, par des calculs directs basés sur un Dans les supports de citernes et les structures de coque à ce
modèle éléments finis de la coque et de la citerne avec son niveau, les ouvertures doivent être aussi réduites que possi-
système de supportage et verrouillage. ble et un renforcement local doit être prévu, s’il y a lieu.

4.1.2 Calcul de l’épaisseur équivalente de tôles en 5.2 Calcul des efforts de réaction au droit
acier non allié plaquées en acier inoxydable des supports de citernes
IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4
Les prescriptions du paragraphe [3.1.2] s’appliquent. 5.2.1
IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4
4.2 Raidisseurs ordinaires Les efforts de réaction au droit des supports de citerne doi-
vent être obtenues à partir de l’analyse de structure de la
4.2.1 Vérification de la résistance citerne en considérant les charges spécifiées en Partie B,
IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4 Chapitre 5.
En général, les échantillonnages nets des raidisseurs ordi- Si les supports de citernes ne sont pas capables de travailler
naires des citernes indépendantes ne doivent pas être infé- en traction, la répartition finale des efforts de réaction aux
rieurs à ceux obtenus à partir des formules applicables en Pt niveau des supports ne doit pas montrer d’efforts de traction.
B, Ch 7, Sec 2, où les pressions latérales doivent être calcu-
lées suivant Partie B, Chapitre 5 et où les contraintes 5.3 Echantillonnage des supports de citer-
d’ensemble peuvent être prises égales à zéro. nes indépendantes et des structures de
Si, du fait de la disposition de la citerne, l’approximation ci- coque au droit des supports
dessus est jugée inacceptable par la Société, les contraintes
dans la citerne provenant des charges d’ensemble navire 5.3.1 Echantillonnage
doivent être prises en considération. Ces contraintes doivent IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4
être calculées, en général, comme spécifié en [4.1.1]. Les échantillonnages nets de bordé, de raidisseurs ordinaires
et d’éléments primaires de supports de citernes et de struc-
4.3 Eléments primaires tures de coque au droit des supports ne doivent pas être
inférieurs à ceux obtenus en appliquant les critères en Partie
4.3.1 Conditions de chargement B, Chapitre 7, où les charges d’ensemble et la pression laté-
IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4 rale doivent être calculées suivant Partie B, Chapitre 5.
Les charges en eau calme et les charges dues à la houle doi- Les valeurs des efforts de réaction, au droit des supports de
vent être calculées pour les conditions de chargements les citerne, à considérer pour les échantillonnages de ces élé-
plus sévères spécifiées en [2.1.1], dans le but de maximiser ments structurels sont définies en [5.2].

34 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 8, Sec 4

6 Autres structures 8.1.2 Soudage des cloisons de citernes à cargaison


des chimiquiers de type 2
IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4
6.1 Compartiment des machines
La partie inférieure des limites de cloisons des citernes à
6.1.1 Extension des structures de coque dans cargaison, c’est à dire la liaison avec le fond (ou le double
l’espace des machines fond, s’il y a lieu) et la liaison avec la partie inférieure des
IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4 tôles inclinées des chimiquiers de type 2 doit être soudée,
sur toute la longueur, aux structures de la coque par une
Les cloisons longitudinales traversant les cofferdams doi-
soudure à pleine pénétration.
vent se prolonger dans le compartiment des machines et
doivent être utilisées, de préférence, comme cloisons longi- Les autres parties des limites de cloisons des citernes peu-
tudinales pour les citernes à cargaison liquide. Cette exten- vent être soudées par une soudure en angle.
sion doit être compatible avec la forme des structures du
double fond, du pont et des plates-formes du compartiment 8.1.3 Soudage des raidisseurs en acier non allié à
des tôles en acier inoxydable
des machines.
IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4
7 Protection des structures métalli- En général, les raidisseurs en acier non allié ne peuvent pas
être soudés directement aux tôles minces en acier inoxyda-
ques de la coque ble.
Toutefois, si le soudage des raidisseurs et des éléments de
7.1 Revêtement en aluminium coque en acier standard à des tôles en acier inoxydable est
jugé acceptable par la Société, ce soudage doit être effectué
7.1.1
à l’aide d’électrodes austéno-ferritiques à haute teneur de
IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4 nickel et de chrome, tel que le type d’électrodes à 24% Cr,
IACS UR F2 de revêtements à l’aluminium est prohibée dans
L’utilisation 14% Ni et 3% Mo.
les citernes à cargaison, la zone de pont de la tranche à car-
gaison, les chambres des pompes, les cofferdams ou tout 8.1.4 Soudage sur tôles plaquées
autre endroit où des vapeurs dues à la cargaison peuvent IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4
s’accumuler. Les soudures effectuées sur les tôles plaquées doivent être
examinées au cas par cas par la Société.
7.2 Traitement de passivation En particulier, lorsque le soudage en angle est effectué
directement sur la tôle laminée, le contrôle aux ultrasons de
7.2.1
la liaison doit être effectué sur une bande de 100 mm de
IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4 large, centrée sur la tôle perpendiculairement au bordé. Cet
Pour une structure en acier inoxydable, un traitement de examen aux ultrasons doit être effectué conformément à Pt
passivation doit être fait soigneusement sur l’ensemble des D, Ch 2, Sec 1, [8.9].
citernes d’un navire neuf et sur tout l’espace réparé en cas
de réparation. Ceci s’applique, en particulier, au traitement 8.2 Détails de structures
de passivation des soudures.
8.2.1
8 Construction et essais IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4
Les prescriptions spécifiques en Pt B, Ch 12, Sec 2, [2.3]
8.1 Soudage et liaisons soudées pour les navires ayant la mention de service chemical tan-
ker doivent être satisfaites.
8.1.1 Soudage des cloisons de citernes à cargaison
de chimiquiers de type 1 8.3 Epreuves
IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4
8.3.1 Epreuves des citernes
Les limites de cloisons de citernes à cargaison des chimi-
quiers de type 1 doivent être soudées, sur toute leur lon- IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 4
gueur, aux structures de la coque par soudure à pleine En sus des prescriptions en Pt B, Ch 12, Sec 3, [2], les
pénétration. épreuves des citernes doivent satisfaire au Tab 2.

Table 2 : Prescriptions supplémentaires pour les épreuves sur citernes de chimiquiers

Structure à éprouver Prescriptions d’essai Pression d’épreuve des structures


Citernes intégrées ou Epreuves structurelle des cloisons La valeur la plus grande des deux valeurs suivantes:
indépendantes. limites des citernes à cargaison d’un • hauteur d’eau de2,4 m au-dessus du point le plus haut de la
côté au moins, comme défini en citerne,
Pt B, Ch 12, Sec 3, [2.2]. • pression de tarage des soupapes de sûreté, s’il y a lieu.

Février 2003 Bureau Veritas 35


Pt E, Ch 8, Sec 5

SECTION 5 TRANSFERT DE CARGAISON

1 Echantillonnages de tuyautages 1.3.2 Surépaisseur de corrosion


IBC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.1.1
1.1 Généralités Le paramètre C (épaisseur ajoutée pour les effets de la cor-
rosion) pour la formule en paragraphe 5.1.1 du Code IBC
1.1.1 Autres prescriptions doit être, normalement, égal à 3 mm au minimum. La
IBC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.1 Société peut accepter une valeur moindre pour les tuyauta-
ges fabriqués en acier inoxydable austénitique ou austéno-
Les tuyaux et les accessoires à cargaison doivent satisfaire
ferritique, ceux comportant un revêtement interne ou, s’il y
aux prescriptions en Pt C, Ch 1, Sec 10.
a lieu, les tuyautages ayant un revêtement protecteur ou une
peinture extérieure acceptable.
1.2 Classes de tuyauterie
1.2.1 2 Fabrication des tuyautages et détails
IBC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.1 des raccordements
Conformément à Pt C, Ch 1, Sec 10, [1.5.2], les tuyaux à
cargaison et les accessoires associés sont considérés être: 2.1 Tuyaux ne nécessitant pas d’êtrem rac-
cordés par soudage
a) de classe I, lorsque la pression de calcul est supérieure à
1,5 MPa, ou que la conduite est prévue pour des subs- 2.1.1
tances toxiques IBC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.2.2
b) de classe II, lorsque la pression de calcul est égale ou Le tuyautage de cargaison doit être soudé, à l’exception des
inférieure à 1,5 MPa raccords à brides nécessaires avec les vannes, les joints de
c) de classe III, lorsqu’ils sont ouverts à une extrémité où dilatation (comme autorisé dans le paragraphe 5.2.2.1 du
s’ils sont montés à l’intérieur de citernes à cargaison. Code IBC), les joints à éclipse et similaires accessoires et où
cela est nécessaire pour le revêtement, le doublage, la fabri-
1.3 Calcul d’épaisseur d’une paroi de tuyau cation, les visites et la maintenance.

1.3.1 Tuyautage soumis aux paquets de mer 2.2 Joints de dilatation


IBC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.1.1
2.2.1
Pour les tuyautages soumis aux paquets de mer, la pression IBC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.2.4
de calcul P, en MPa, dans la formule en paragraphe 5.1.1
du Code IBC doit être remplacée par une pression équiva- L’utilisation de soufflets n’est pas autorisée pour les produits
corrosifs et polymérisables, sauf s’il est prévu des disposi-
lente P’ donnée par la formule suivante:
tions pour empêcher la stagnation des liquides.
D
---  P + P2 + 0 ,006R' K ------C-
P' = 1
2 D 2.3 Essais non destructifs des soudures
où:
2.3.1
DC : Diamètre extérieur du tuyau prenant en compte IBC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.5.2
l’isolation (en mm), dont l’épaisseur doit être au
a) Les tuyaux et les accessoires soudés en about doivent
moins prise égale à:
subir un contrôle statistique aux rayons X et être entière-
40 mm si D ≤ 50 mm ment contrôlés par essai de ressuage ou une méthode
80 mm si D ≥ 150 mm équivalente.
les valeurs intermédiaires sont déterminées par b) Les rayons X doivent couvrir au moins 10% des joints
interpolation. soudés et peuvent être étendus, à la demande de
R’ : “Drag” correspondant à l’effet des paquets de l’Expert, suivant les résultats du contrôle.
mer, en daN/mm2, tel qu’indiqué en Tab 1 c) Une dérogation aux prescriptions susmentionnées peut
comme fonction de l’emplacement des condui- être examinée au cas par cas par la Société pour les
tes et de leur hauteur H (in m) au-dessus de la tuyautages soudés en ateliers. Cependant, ceci s’appli-
ligne de flottaison la plus haute; les valeurs que seulement aux navires exclusivement destinés au
intermédiaires sont déterminées par interpola- transport de cargaisons présentant des risques d’incen-
tion. die mineurs.

36 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 8, Sec 5

Table 1 :

Diamètre extérieur A l’arrière du quart de la longueur du navire A l’avant du quart de la longueur du navire
du tuyau (1) H≤8 H=13 H≥18 H≤8 H=13 H≥18
≤25 1500 250 150 2200 350 150
50 1400 250 150 2000 350 150
75 1100 250 150 1600 350 150
100 700 250 150 700 350 150
≥150 500 250 150 700 350 150
(1) DC si le tuyau est isolé, D dans le cas contraire.

3 Dispositions des tuyautages tion de la Société, qu’il n’existe aucune autre solution effi-
cace disponible. Dans ces circonstances, les mesures de
sécurité jugées nécessaires seront examinées au cas par cas
3.1 Disposition du tuyautage à cargaison
par la Société.
3.1.1 Disposition du tuyautage à cargaison sous le
pont 4 Dispositifs de commande de transfert
IBC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.5.2 de la cargaison
Le but des dispositions du paragraphe 5.5.2 du Code IBC
est d’écarter le risque de fuite de cargaison par la garniture 4.1 Généralités
d’étanchéité d’une vanne d’isolement dans l’espace où est
placée la vanne. 4.1.1
IBC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.6.1
3.1.2 Disposition du tuyautage à cargaison sur pont
IBC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.5.2 a) Une bride pleine doit être montée en sus de la vanne
d’arrêt prévue au paragraphe 5.6.1.2 du Code IBC à
Le tuyautage à cargaison sur les citernes à cargaison doit
chaque extrémité de raccordement de flexible à cargai-
descendre jusqu’au fond de chaque citerne.
son.
3.1.3 Disposition du tuyautage à cargaison à b) Les prescriptions du paragraphe 5.6.1 du Code IBC ne
l’intérieur des citernes à cargaison sont pas destinées à s’ajouter à celles du tuyautage
IBC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.5.2 monté en dessous du pont en 5.5.2 et 5.5.3 du Code
Les extrémités des tuyaux de remplissage de citerne à car- IBC.
gaison doivent être placées aussi près que possible du fond
des citernes de manière à réduire au maximum le risque de 4.2 Dispositifs de commande, de surveil-
production d’électricité statique. lance, d’alarme et salle de commande de
la cargaison
3.1.4 Raccords de tuyautages
IBC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.3.2 4.2.1
Des brides montées pour les raccordements doivent empê- IBC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.6
cher la projection de liquides en cas de fuite, si les tuyaux a) La commande de pompe à cargaison doit être montée
sont destinés à véhiculer des cargaisons présentant des ris- dans un poste immédiatement accessible, même en cas
ques sérieux de toxicité pour la peau. de rupture de la conduite ou des flexibles à cargaison.
Ce poste doit être clairement indiqué.
3.1.5 Tuyaux traités à l’aluminium
IBC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.5 b) S’il existe une chambre de commande de cargaison, les
commandes, les instruments de surveillance et les alar-
Les tuyaux traités à l’aluminium peuvent être autorisés dans
mes suivants doivent être repris dans cette chambre:
les citernes à ballast, dans les citernes à cargaison inerte et
dans la mesure où les tuyaux sont protégés contre les chocs • commande de pompe à cargaison
accidentels dans les endroits dangereux sur pont découvert. • commande des vannes de chargement/décharge-
ment
3.2 Systèmes de tuyautages démontables • jauges de niveau
• indicateurs de température
3.2.1
• alarmes de niveau haut
IBC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.5
• alarmes de niveau très haut
Les pompes, le tuyautage et les accessoires associés doivent
constituer un système fixe permanent; en général, les par- • alarmes de température haute/basse
ties déposables ne sont pas admises, à l’exception des cas • alarmes de pression haute/basse
spécifiques pour lesquels il peut être prouvé, à la satisfac- • alarmes du dispositif de détection fixe des gaz.

Février 2003 Bureau Veritas 37


Pt E, Ch 8, Sec 5

c) En général, les alarmes de température haute/basse doi- tage et les équipements qui ne sont pas reliés en
vent être également répétées à la passerelle de naviga- permanence à la coque du navire, par exemple:
tion.
a) les citernes à cargaison indépendantes
d) La chambre de commande de cargaison doit être placée
au-dessus du pont découvert et peut être considérée b) les circuits de tuyautage des citernes à cargaison qui
comme un espace dangereux ou un espace sûr, suivant sont électriquement isolés de la coque du navire
sa situation et la présence éventuelle d’un produit ou de c) les raccords de tuyaux disposés pour le démontage des
ses vapeurs. Si elle est considéré comme espace dange- joints à éclipse.
reux, elle doit être pourvue d’un dispositif de ventilation
capable d’assurer au moins 20 renouvellements d’air Si des tresses de mise à la masse sont nécessaires, elles doi-
par heure; elle ne doit pas se trouver dans l’espace com- vent être:
portant des logements et seuls les équipements électri-
ques de sécurité sont autorisés. a) clairement visibles de manière qu’un défaut soit immé-
diatement détecté
e) Une chambre de commande de cargaison sans pompe à
cargaison ni commande de vanne est définie comme un b) conçues et placées pour qu’elles soient protégées contre
"poste de commande de cargaison". les avaries mécaniques et qu’elles ne soient pas affec-
tées par une pollution à haute résistivité, par exemple
des produits hautement corrosifs ou de la peinture
5 Flexibles à cargaison de navire
c) faciles à installer et à remplacer.

5.1 Compatibilité
7 Certification, contrôle et essais
5.1.1
IBC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.7.1 7.1 Application

La prescription du paragraphe 5.7.1 du Code IBC s’appli- 7.1.1 Les dispositions du présent Article concernent la
que aux flexibles à cargaison transportés à bord du navire et tuyauterie et autres équipements à cargaison montés dans la
"compatibilité avec la cargaison" signifie que: tranche de la cargaison. Elles viennent en supplément de
celles données en Pt C, Ch 1, Sec 10, [20] pour les circuits
a) le flexible à cargaison ne perd pas sa résistance mécani-
de tuyautage.
que ou ne se détériore pas indûment lorsqu’il est en
contact avec la cargaison, et
7.2 Essais en atelier
b) le matériau du flexible à cargaison n’affecte pas la car-
gaison d’une manière dangereuse.
7.2.1 Essais pour les matériaux
Si les flexibles peuvent être utilisés comme partie intégrante
des pompes à cargaison de secours, y être raccordés et être Si cela est requis en Tab 2, les matériaux utilisés pour les
immergés dans la citerne à cargaison, la nature des parois tuyaux, les vannes et les accessoires doivent être soumis
internes et externes doit respecter les exigences ci-dessus. aux essais spécifiés en Pt C, Ch 1, Sec 10, [20.3.2].

7.2.2 Contrôle des joints soudés


6 Liaison à la masse
Si cela est requis en Tab 2, les joints soudés doivent être
soumis aux examens spécifiés en [2.3.1] et Pt C, Ch 1, Sec
6.1 Electricité statique 10, [3.6] pour les tuyaux de classe II.

6.1.1 Résistance acceptable 7.2.3 Epreuves hydrostatiques


IBC CODE REFERENCE: Ch 10, 10.3 IBC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.4.2

Pour éviter le risque d’une décharge provoquée par la for- a) Si cela est requis en Tab 2, les tuyaux, les vannes, les
mation d’électricité statique résultant de l’écoulement de accessoires et les corps de pompe de cargaison doivent
vapeurs/de gaz/de liquides, la résistance entre un point être soumis aux épreuves hydrostatiques conformément
quelconque à la surface des citernes à cargaison, des citer- aux dispositions correspondantes en Pt C, Ch 1, Sec 10,
nes à résidus, des circuits de tuyautages et des équipements, [20.4]
et la coque du navire ne doit pas dépasser plus de 106 Ω.
b) Les joints de dilatation et les flexibles à cargaison doi-
vent être soumis aux épreuves hydrostatiques conformé-
6.1.2 Tresses de mise à la masse
ment aux dispositions correspondantes en Pt C, Ch 1,
IBC CODE REFERENCE: Ch 10, 10.3 Sec 10, [20.4].

Les tresses de mise à la masse sont prescrits pour les citer- c) S’ils sont utilisés, les soufflets des dispositifs de pénétra-
nes à cargaison, les citernes à résidus, les circuits de tuyau- tion étanches aux gaz doivent être éprouvés.

38 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 8, Sec 5

7.2.4 Epreuves d’étanchéité 7.3 Essais à bord


L’étanchéité des dispositifs de pénétration étanches aux gaz
doit être contrôlée. 7.3.1 Essai de pression
Note 1: Ces essais peuvent être effectués en atelier ou à bord.
IBC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.4.3
7.2.5 Tableau récapitulatif
Les contrôles et les essais requis pour les conduites et autres Après installation à bord, l’étanchéité du circuit de tuyau-
équipements à cargaison montés dans la tranche de la car- tage de la cargaison doit être contrôlé dans les conditions
gaison sont résumés en Tab 2. de service.

Table 2 : Contrôles et essais en atelier

Essais des matériaux Contrôles et essais pour les produits


Type de certificat Référence au
N° Item Y/N en cours de après fabrication Type de certificat
matériaux Règlement
(1) fabrication (1) (1) (3) de produit (2)
(2)
1 tuyaux à car- Y • C où [7.2.1]
gaison sans ND > 25 mm
soudure ou en • W où [7.2.1]
acier inoxyda- ND ≤ 25 mm
ble Y (4) [7.2.2]
Y [7.2.3]
C
2 tuyaux de Y • C où [7.2.1]
classe II, van- ND > 100 mm
nes et acces- • W où [7.2.1]
soires de ND ≤ 100 mm
cargaison Y (4) [7.2.2]
Y [7.2.3]
C
3 joints de dila- Y (5) W [7.2.1]
tation et flexi- N
bles de Y [7.2.3]
cargaison C
4 pompes de Y C
cargaison Y (6) voir note (6)
Y [7.2.3]
C
5 dispositifs de N
pénétration N
étanches Y [7.2.3], [7.2.4]
C
6 citerne à car- Y C [7.2.1]
gaison, vannes Y [7.2.2]
P/V Y [7.2.3]
C Ch 8, Sec 8, [2.1.1]
7 pare-flammes N
N
Y voir note (3)
C
(1) Y = requis, N = non requis.
(2) C = certificat de classe, W = certificat d’atelier.
(3) inclut le contrôle des caractéristiques réglementaires suivant les plans approuvés.
(4) seulement dans le cas de construction soudée.
(5) s’ils sont métalliques.
(6) le contrôle en cours de fabrication doit être effectué suivant un programme approuvé par la Société.

Février 2003 Bureau Veritas 39


Pt E, Ch 8, Sec 6

SECTION 6 MATÉRIAUX UTILISÉS POUR LA CONSTRUCTION

1 Généralités f) Les structures des citernes à ballast d’eau de mer peu-


vent être partiellement en acier inoxydable et partielle-
ment en acier coque, à condition que des mesures
1.1 Caractéristiques des matériaux et des
adéquates soient prises pour lutter contre la corrosion
revêtements de l’acier coque. L’utilisation de revêtements de protec-
1.1.1 tion appropriés est soumise au résultat positif de contrô-
les et d’essais préalables, à la satisfaction de la Société,
IBC CODE REFERENCE: Ch 6, 6.1
qui peut également exiger d’effectuer des contrôles à
a) Les matériaux et les systèmes de revêtement des structu- intervalles plus courts que ceux effectués normalement.
res et des équipements pouvant se trouver en contact Pour l’étude de l’aptitude du système de protection, la
avec la cargaison liquide ou la vapeur doivent être choisis Société peut également exiger que la zone cathodique
en correspondance de la liste des produits à transporter. soit réduite de façon importante (par exemple, en proté-
b) La résistance des matériaux et des revêtements et leur geant également de façon convenable les structures en
compatibilité avec les cargaisons prévues relèvent de la acier inoxydable) afin d’éviter la corrosion extrêmement
responsabilité du Constructeur ou de l’Armateur. isolée des structures en acier coque qui pourrait éven-
Cependant, tous les documents à l’appui doivent être tuellement s’avérer, pour diverses raisons, de ne pas être
fournis à la Société pour permettre d’établir la liste des protégées par le revêtement.
produits jointe au certificat de classification. g) L’utilisation de revêtements à l’aluminium est prohibée
Il doit être conservé à bord une copie des fiches de dans les citernes à cargaison, la zone de pont de la tran-
revêtement et/ou de résistances des matériaux délivrées che de la cargaison, les chambres des pompes, les cof-
par les fabricants. Ces documents doivent indiquer les ferdams ou tout autre endroit où des vapeurs dues à la
restrictions éventuelles d’utilisation. cargaison peuvent s’accumuler.
c) En général, les dispositions en Partie D du Règlement
s’appliquent. En tous les cas, les matériaux des citernes 2 Prescriptions particulières concernant
doivent avoir des propriétés qui ne sont pas inférieures à les matériaux
celles des aciers coque, utilisés suivant Partie D du
Règlement.
2.1 Exceptions
d) Les matériaux susmentionnés doivent, en soi, être résis-
tants à l’action des produits à transporter. Toutefois, les 2.1.1
matériaux qui ne sont pas intrinsèquement résistants à IBC CODE REFERENCE: Ch 6, 6.2
une telle action peuvent être utilisés, dans la mesure où
Les structures des chambres des pompes à cargaison, les
ils sont protégés par des matériaux résistants après résul-
accessoires et les équipements autres que les appareils élec-
tat positif de contrôles et d’essais préalables effectués à
triques qui normalement ne sont exposés qu’aux vapeurs
la satisfaction de la Société. En ce cas, la Société peut
des cales des chambres des pompes ne sont pas soumises
également exiger d’effectuer des contrôles à intervalles
aux prescriptions des paragraphes 2.2 et 2.4 du Code IBC.
plus courts que ceux effectués normalement.
Les items électriques sont soumis au paragraphe 2.3 du
e) Pour la construction des citernes à cargaison destinées Code IBC.
alternativement à transporter une cargaison et un ballast
d’eau de mer, le plus grand soin doit être apporté au
2.2 Prescriptions diverses
choix du matériau utilisé pour la structure (en général,
l’acier inoxydable austénitique) avec une attention par- 2.2.1 Matériaux non métalliques
ticulière à sa résistance aux différents types de corrosion IBC CODE REFERENCE: Ch. 6, 6.2
isolée:
Les matériaux non métalliques utilisés dans les citernes à
• piqûres
cargaison et les équipements qui y sont rattachés doivent
• corrosion sous contrainte être compatibles pour les liquides et les vapeurs auxquels
• corrosion interstitielle. ils sont exposés.
En outre, ces structures doivent être construites avec le
même type de matériau pour éviter la corrosion galvani- 2.2.2 Apprêts
que qui pourrait se produire si des matériaux dissembla- IBC CODE REFERENCE: Ch. 6, 6.2
bles étaient utilisés. En sus des structures, ce qui vient Les apprêts contenant du zinc ne doivent pas être utilisés sur
d’être mentionné s’applique également aux matériaux l’acier inoxydable. Si ce type d’apprêt est utilisé pour d’autres
des systèmes, des dispositifs et des appareils montés éléments qui sont soudés à l’acier inoxydable, des dispositions
dans les citernes. doivent être prises pour éviter l’attaque de l’acier par le zinc.

40 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 8, Sec 7

SECTION 7 CONTRÔLE DE TEMPÉRATURE DE CARGAISON

1 Généralité les raccordements aux citernes à cargaison pour les


entrées et les sorties doivent se trouver au droit du pla-
fond de la citerne.
1.1 Cargaisons chauffées
b) Si la chambre de l’échangeur de chaleur est installée
1.1.1 Approbation dans l’espace habité et est considéré comme sans dan-
L’aptitude d’un navire à maintenir des cargaisons spécifi- ger aux gaz, elle doit être traitée comme un comparti-
ques en conditions de température relève de la responsabi- ment de machines (non pas un local des machines de
lité du Constructeur ou de l’Armateur. catégorie A) et être pourvue d’une ventilation d’extrac-
Cependant, tous les documents justificatifs s’y rapportant tion mécanique indépendante ainsi que de dalots
doivent être donnés à la Société pour qu’elle puisse établir déchargeant directement dans l’espace des machines.
la liste des produits éventuellement jointe au certificat de
classification suivant Pt A, Ch 1, Sec 2, [4.4.3]. 1.2.3 Température de référence

1.1.2 Application IBC CODE REFERENCE: Ch 7, 7.1.1


A l’exception des navires prévus pour des voyages res- Si la température de la cargaison est maintenue par une ins-
treints, toute cargaison ayant un point de fusion égal ou tallation de réchauffage ou de réfrigération, sauf indication
supérieur à 20°C, doit être capable d’être maintenue en contraire mentionnée dans la spécification contractuelle, le
température. dispositif doit être conçu de manière à prendre en compte
L’attention est attirée sur le fait que, pour des raisons de les températures de référence indiquées en Tab 1.
sécurité, certaines cargaisons ne doivent pas être réchauf-
fées au dessus d’une température spécifique. Table 1 :
1.1.3 Indication de température
Lorsqu’un navire est pourvu d’un dispositif de réchauffage Température de référence (°C)
capable de maintenir la température du liquide au-dessus Dispositif de Dispositif de
de 45°C, la structure du navire et les matériaux doivent être réchauffage refroidissement
contrôlés quant à cette température et la température maxi- Mer 0 32
male admise doit être mentionnée sur le certificat de classi-
fication ou sur son annexe. Air 5 45

1.2 Dispositif de réchauffage et de refroidis- 1.2.4 Doublage des dispositifs


sement de la cargaison IBC CODE REFERENCE: Ch 7, 7.1.1

1.2.1 Dispositifs de contrôle de température de Si un dispositif de réchauffage ou de refroidissement est


cargaison essentiel à la conservation de la cargaison, les composants
IBC CODE REFERENCE: Ch 7, 7.1.1 suivants doivent être en double:
S’il est nécessaire de maintenir une température particulière a) serpentins et conduites dans les citernes à cargaison
(supérieure ou inférieure à la température ambiante) pour
préserver la cargaison, l’un des dispositifs suivants doit être b) sources de réchauffage ou de refroidissement
adopté: c) pompes de circulation pour la cargaison et les fluides de
a) citernes isolées thermiquement capables de maintenir la réchauffage et de refroidissement; si elles conviennent à
température de la cargaison dans des limites accepta- cet usage, les pompes à cargaison peuvent être
bles pendant la durée du voyage. employées pour la circulation des fluides de réchauf-
b) une installation de réchauffage ou de refroidissement ou fage ou de refroidissement
une installation de réfrigération. d) installation de réfrigération.
c) une combinaison des points a) et b) ci-dessus.
1.2.5 Température maximale en surface
1.2.2 Prescriptions supplémentaires pour les
installations de réchauffage et de Selon la température de la classe des cargaisons à transpor-
refroidissement ter, la température maximale en surface du dispositif de
IBC CODE REFERENCE: Ch 7, 7.1.1 réchauffage à l’intérieur des espaces clos dans la tranche de
la cargaison ne doit pas excéder les valeurs en Tab 2.
a) Les collecteurs d’alimentation et de retour des fluides de
réchauffage doivent être installés sur le pont découvert;

Février 2003 Bureau Veritas 41


Pt E, Ch 8, Sec 7

Table 2 : b) Un dispositif d’alarme est nécessaire pour les produits


pour lesquels une température de transport non supé-
Température de Température maximale en surface rieure à certaines limites est nécessaire suivant le Chapi-
classe du dispositif de réchauffage tre 15 du code IBC, tels que le phosphore élémentaire et
T1 450°C le soufre en fusion.
T2 300°C c) Un raccordement d’alarme doit être installé sur la pas-
T3 200°C serelle de navigation et au poste de commande de la
cargaison, s’il y a lieu.
T4 135°C
T5 100°C 1.5 Prescriptions concernant les produits
T6 85°C spéciaux

1.3 Vannes et autres accessoires 1.5.1 Produits qui peuvent endommager le


dispositif de réchauffage ou de
1.3.1 Dispositifs de purge refroidissement de la cargaison
IBC CODE REFERENCE: Ch 7, 7.1.3 IBC CODE REFERENCE: Ch 7, 7.1.6
Les dispositifs de réchauffage ou de refroidissement de la a) Les dispositions du paragraphe 7.1.6 du Code IBC
cargaison doivent être pourvus des raccords nécessaires s’appliquent également aux produits qui peuvent
pour permettre de purger à l’aide de gaz inerte ou d’air endommager le dispositif de réchauffage ou de refroi-
comprimé le circuit de réchauffage ou de refroidissement dissement de la cargaison.
de chaque citerne à cargaison et pour effectuer les épreuves
sous pression du circuit. b) Si l’équipement d’échantillonnage mentionné dans le
paragraphe 7.1.6.3 du Code IBC se compose d’une
caisse d’observation des vidanges, en général, ce réser-
1.4 Dispositif de mesure de température de
voir doit satisfaire aux prescriptions suivantes:
la cargaison
• il doit être situé dans la tranche de la cargaison et
1.4.1 Alarme être pourvu d’un tube de prise d’air dont l’extrémité
IBC CODE REFERENCE: Ch 7, 7.1.5 est équipée d’un pare-flamme, suivant Règlement, et
a) Un dispositif d’alarme est nécessaire pour les produits disposés à 3 m au moins d’ouvertures des espaces
qui sont transportés à température maintenue (voir para- habités et des sources d’inflammation
graphe 15.13.6 du Code IBC) et pour lesquels, dans • il doit être pourvu d’un raccord de déchargement
colonne "o" des tableaux du Chapitre 17 du Code IBC, il dans les citernes à résidus avec vannes et verrine
est fait référence aux prescriptions du paragraphe 15.13 d’observation associées et être équipé d’un robinet
du Code IBC. de prélèvement pour l’analyse du fluide rejeté.

42 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 8, Sec 8

SECTION 8 DÉGAGEMENTS À L’ATMOSPHÈRE DES CITERNES


À CARGAISON ET DISPOSITIFS DE DÉGAZAGE

1 Dégagement à l’atmosphère des 2.2 Position des sorties de dégagement


citernes à cargaison
2.2.1 Sorties des citernes destinées aux produits
inflammables et aix produits toxiques
1.1 Evacuation du dispositif de dégagement
IBC CODE REFERENCE: Ch. 8, 8.3.3
1.1.1 Evacuation en grandes quantités Les sorties des citernes à cargaison destinées au transport
IBC CODE REFERENCE: Ch. 8, 8.2.2 des produits inflammables ou aux produits toxiques doivent
Lorsque l’on s’attend à un volume d’évacuation conséquent être installées à une distance d’au moins 3 m des conduites
provenant des conduites de dégagement des citernes à car- d’extraction et aussi loin que possible des conduites d’aspi-
gaison, il convient d’installer un raccord pour tuyau flexible ration des chambres des pompes et des chambres des pom-
sur la conduite d’évacuation de la citerne à résidus. pes à cargaison.

2 Types de dispositifs de dégagement 3 Dégazage des citernes à cargaison


à l’atmosphère de citerne
3.1 Ventilateur
2.1 Dispositif de dégagement de citerne
commandé 3.1.1
IBC CODE REFERENCE: Ch 8, 8.5
2.1.1 Essais des soupapes à pression/dépression
IBC CODE REFERENCE: Ch. 8, 8.3.2 a) Les hélices et les corps des ventilateurs fixes ou des ven-
L’étanchéité et la pression de tarage des soupapes de pres- tilateurs portables montés dans les espaces dangereux
sion/dépression ou des soupapes de déchargement à doivent être en matériaux ne produisant pas d’étincelles
dépression des citernes doivent être contrôlées. Les contrô- suivant le paragraphe 12.1.8 du Code IBC.
les et les essais concernant ces soupapes sont donnés en Ch b) En cas de ventilateurs implantés dans les espaces sans
8, Sec 5, Tab 2. risque, deux dispositifs de non retour doivent être instal-
lés pour éviter le retour de vapeurs de cargaisons
2.1.2 Pare-flammes inflammable et/ou toxique dans les espaces sécurisés
IBC CODE REFERENCE: Ch. 8, 8.3.5 lorsque le dispositif de ventilation est coupé. Ces dispo-
Les contrôles et les essais concernant les pare-flammes sont sitifs de non retour doivent fonctionner dans toutes les
donnés en Ch 8, Sec 5, Tab 2 . conditions normales d’assiette et de gîte du navire.

Février 2003 Bureau Veritas 43


Pt E, Ch 8, Sec 9

SECTION 9 CONTRÔLE DE L’ATMOSPHÈRE

1 Généralités 1.3.2 Transport simultané de produits


incompatibles
IBC CODE REFERENCE: Ch 9, 9.1
1.1 Contrôle par isolement de protection
Le gaz inerte doit satisfaire aux prescriptions du paragraphe
1.1.1 Fluide d’isolement de protection 9.1.5.1 du Code IBC, adapté, à la satisfaction de la Société,
aux caractéristiques individuelles des produits à transporter.
IBC CODE REFERENCE: Ch 9, 9.1.3
En cas de transport simultané de produits mutuellement
Le fluide d’isolement de protection doit être compatible, du incompatibles, les circuits de tuyautage d’alimentation en
point de vue de la sécurité, avec les produits à transporter; il gaz inerte de chaque espace à cargaison doivent être sépa-
ne doit pas réagir en leur présence et avec l’air et doit pré- rés les uns des autres.
senter des propriétés chimiques et physiques jugées accep-
tables par la Société. Le dispositif doit satisfaire aux 1.3.3 Navires non pourvus de dispositif fixe à gaz
prescriptions applicables concernant les dispositifs à gaz inerte
inerte. IBC CODE REFERENCE: Ch 9, 9.1
A bord, s’il n’y a pas d’installation fixe à gaz inerte et/ou
1.2 Contrôle par séchage production de gaz sec, la quantité minimale à conserver à
bord doit être établie par le Capitaine qui se base sur la
1.2.1 Transport simultané de produits durée du voyage, les variations quotidiennes de tempéra-
incompatibles ture prévue, sur les fuites de gaz par manque d’étanchéité
IBC CODE REFERENCE: Ch 9, 9.1.4 des citernes à cargaison et sur l’expérience de cas similaires
antérieurs.
En cas de transport simultané de produits mutuellement
incompatibles, les circuits de tuyautages d’alimentation de 1.3.4 Prescriptions complémentaires
gaz sec de chaque espace à cargaison doivent être indépen- IBC CODE REFERENCE: Ch 9, 9.1
dants les uns des autres.
a) En sus des dispositions du paragraphe 9.1.5.1 du Code
IBC, le dispositif à gaz inerte doit satisfaire aux prescrip-
1.3 Contrôle par mise sous atmosphère tions de l’Article [2] qui inclut les dispositions de l’OMI,
inerte Résolution A 567(14).

1.3.1 Application b) Ces prescriptions s’appliquent aux chimiquiers équipés


d’un dispositif à gaz inerte à base d’azote ou des géné-
IBC CODE REFERENCE: Ch 9, 9.1 rateurs à gaz inerte fonctionnant au combustible
a) Les navires chimiquiers transportant du pétrole brut ou liquide. Toutes propositions d’utilisation d’autres sour-
des produits pétroliers ayant un point d’éclair n’excé- ces de gaz inerte font l’objet d’un examen particulier.
dant pas 60°C (essai en vase clos), tel que déterminé par
un appareil à point d’éclair approuvé et une pression de 1.4 Contrôle par ventilation
vapeur de Reid qui est inférieure à la pression atmos-
phérique, ou d’autres produits liquides présentant des 1.4.1
risques d’inflammation similaires, doivent être pourvus IBC CODE REFERENCE: Ch 9, 9.1
d’un dispositif à gaz inerte satisfaisant aux prescriptions
Lorsqu’un dispositif de ventilation d’espace à cargaison
de l’Article [2].
autre que le dispositif de dégagement à l’atmosphère men-
b) Il n’est pas prescrit que les navires chimiquiers transpor- tionné dans le paragraphe 8.2 du Code IBC est prescrit sui-
tant des cargaisons inflammables autres que du pétrole vant ces dispositions, ces dispositifs doivent être
brut ou des produits pétroliers, tels que les produits énu- spécialement examinés par la Société.
mérés en Ch 8, Sec 17 et Ch 8, Sec 18, soient pourvus
d’un dispositif à gaz inerte, à condition que: 2 Spécifications techniques des dispo-
• la capacité des citernes utilisées pour leur transport sitifs à gaz inerte
n’excède pas 3000 m3 et que
• la capacité individuelle des machines de lavage des 2.1 Généralités
citernes n’excède pas 17,5 m3/h, et que
• le débit total combiné de toutes les machines utili- 2.1.1
sées dans une citerne à cargaison, à quelque a) Dans le présent Article [2] l’expression “citerne à cargai-
moment que ce soit, n’excède pas 11 0m3/h. son” englobe également les “citernes à résidus”.

44 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 8, Sec 9

b) Les dispositifs à gaz inerte doivent être conçus, cons- suffisants destinés à la pompe de combustible
truits et essayés à la satisfaction de la Société. Ils doivent liquide et à son appareil d’entraînement pour per-
être conçus et exploités de manière à rendre et à main- mettre à l’équipage du navire de réparer la pompe à
tenir en permanence non inflammable l’atmosphère des combustible liquide et son appareil d’entraînement
citernes à cargaison, sauf lorsque ces citernes doivent en cas de défaillance.
être vides et exemptes de gaz. Les dispositifs à gaz inerte 4) Il sera fourni du combustible adéquat en quantité
alimentés par un ou plusieurs générateurs de gaz inerte suffisante pour les générateurs de gaz inerte.
fonctionnant au combustible liquide peuvent être
acceptés. La Société peut accepter les dispositifs utili- 5) Les générateurs de gaz inerte seront installés à l’exté-
sant le gaz inerte d’autres sources, dans la mesure où rieur de la tranche des citernes à cargaison. Les
l’on assure une niveau de sécurité équivalente. espaces contenant les générateurs de gaz inerte
n’auront pas d’accès direct sur les locaux habités, les
Note 1: L’expression "Dispositif à gaz inerte" explicite la machine
consacrée à la production et à l’alimentation de gaz inerte et locaux de service ou les postes de commande, mais
englobe les soufflantes d’air, les chambres de combustion, les ils peuvent être placés dans le local des machines.
pompes à combustible et brûleurs, les réfrigérants de gaz/les S’ils ne sont pas installés dans le local des machines,
lavoirs de gaz et l’équipement de commande de combustion ils devront être installés dans un compartiment
automatique et de surveillance, par exemple les dispositifs de réservé seulement à leur usage. Un tel compartiment
détection de manque de flamme devra être séparé par une cloison et/ou par un pont
c) Le dispositif doit pouvoir: étanche aux gaz ou être séparé des espaces habités,
de service et des postes de commande. Ce compar-
1) mettre en atmosphère inerte les citernes à cargaison
timent sera pourvu d’une ventilation de type méca-
vides en réduisant la teneur en oxygène de l’atmos-
nique adéquate à pression positive. L’accès à ces
phère dans chaque citerne à un niveau qui ne per-
compartiments placés à l’arrière ne doit se faire qu’à
met pas la combustion
partir du pont découvert en dehors de la tranche des
2) maintenir l’atmosphère dans n’importe quelle partie citernes à cargaison. L’accès sera situé sur la cloison
de toute citerne à cargaison à un taux d’oxygène ne extrême non tournée vers la tranche de la cargaison
dépassant pas 8% en volume et à une pression posi- et/ou sur le côté extérieur de la superstructure ou
tive à tout moment, au port et en mer, sauf lorsque d’un rouf à une distance d’au moins 25% de la lon-
ces citernes doivent être exemptes de gaz gueur du navire mais pas à moins de 5 m de l’extré-
3) éliminer la nécessité d’introduire de l’air dans une mité de la superstructure ou du rouf faisant face à la
citerne pendant les opérations normales, sauf tranche de la cargaison. Au cas où un tel comparti-
lorsqu’il faut que cette citerne soit exempte de gaz ment se trouvait situé dans le château avant, l’accès
4) balayer les gaz d’hydrocarbures des citernes à car- se ferait par la hauteur disponible à l’avant de la
gaison vides, de sorte que les opérations ultérieures tranche de la cargaison.
de dégazage ne créent à aucun moment une atmos- b) Dispositif de refroidissement et filtres
phère inflammable à l’intérieur de la citerne. 1) Il convient de prévoir un dispositif pour permettre le
d) Les circuits de tuyautage à gaz inerte ne doivent pas tra- refroidissement efficace du volume de gaz spécifié
verser les espaces habités, les espaces de service et les dans les articles a) 1) et a) 2) ci-dessus et l’élimina-
locaux des postes de commande. tion des solides et des produits provenant de la com-
bustion du soufre. Le circuit d’eau de
2.2 Prescriptions concernant les composants refroidissement doit permettre qu’il y ait constam-
ment un approvisionnement suffisant en eau sans
2.2.1 entraver l’un quelconque des services essentiels à
a) Alimentation en gaz inerte et générateurs de gaz inerte bord du navire. On doit également prévoir une
source de remplacement de l’eau de refroidisse-
1) Les dispositifs doivent pouvoir fournir du gaz inerte
ment.
aux citernes à cargaison à un débit au moins égal à
125% de la capacité maximale de déchargement du 2) Des filtres ou des dispositifs équivalents doivent être
navire exprimée en volume. La Société peut accepter installés en vue de réduire le plus possible la quan-
des dispositifs à gaz inerte ayant une capacité de tité d’eau entraînée jusqu’aux soufflantes de gaz
déchargement plus faible dans la mesure où le débit inerte.
maximum de déchargement des cargaisons des c) Soufflantes
citernes protégé par le dispositif est restreint à 80%
1) Deux soufflantes au moins doivent être prévues sur
de la capacité de gaz inerte.
chaque générateur de gaz inerte, qui permettent, à
2) Les dispositifs doivent pouvoir fournir du gaz inerte elles deux, de refouler dans les citernes à cargaison
ayant une teneur en oxygène ne dépassant pas 5% au moins le volume de gaz stipulé au paragraphe a)
en volume dans le collecteur de gaz inerte relié aux 1) ci-dessus. La Société peut permettre qu’il ne soit
citernes à cargaison, quel que soit le débit requis. prévu qu’une soufflante si ce dispositif peut fournir
3) Le générateur de gaz inerte doit être muni de deux aux citernes à cargaison protégées le volume total de
pompes à combustible liquide. La Société peut auto- gaz spécifié au paragraphe a) 1) ci-dessus, à condi-
riser l’installation d’une seule pompe à combustible tion qu’il existe à bord des rechanges suffisants desti-
liquide à condition qu’il existe à bord des rechanges nés à la soufflantes et à son appareil d’entraînement

Février 2003 Bureau Veritas 45


Pt E, Ch 8, Sec 9

pour permettre de réparer la soufflante et son appa- 1) Soupapes de régulation du gaz


reil d’entraînement en cas de défaillance. • Une soupape de régulation du gaz doit être ins-
2) Les dispositifs à gaz inerte doivent être conçus de tallée sur le collecteur de gaz inerte. Cette sou-
sorte que la pression maximale qu’il peuvent exercer pape doit se fermer automatiquement
sur toute la citerne à cargaison ne dépasse pas la conformément aux prescriptions de l’article a) 3)
pression d’épreuve de cette citerne. ci-dessous. Elle doit également régler automati-
quement le débit du gaz inerte vers les citernes à
3) S’il existe plus d’un générateur de gaz inerte, des sys-
cargaison, à moins que d’autres moyens ne
tèmes d’arrêts appropriés doivent être prévus en sor-
soient prévus pour régler automatiquement ce
tie de refoulement de chaque générateur.
débit.
4) Des dispositions doivent être prises pour dégager le • La soupape mentionnée dans l’article précédent
gaz inerte à l’atmosphère si le gaz inerte produit doit être située à la cloison avant de l’espace le
n’est pas conforme, par exemple lors de la mise en plus avant à l’abri des gaz que traverse le collec-
route ou en cas de défaillance de l’équipement. teur de gaz inerte.
5) Si les générateurs à gaz inerte sont desservis par des Note 1: Un espace à l’abri des gaz est un espace dans lequel
soufflantes à déplacement positif, il doit être installé l’admission de gaz d’hydrocarbures produirait des
une soupape de dégagement de pression pour dangers en matière d’inflammabilité ou de toxicité.
empêcher toute pression excessive en refoulement 2) Dispositifs de non retour de gaz de carneaux
de la soufflante.
• Deux dispositifs de non-retour, au moins, dont
d) Joint hydraulique l’un doit être un joint hydraulique, doivent être
1) Le joint hydraulique mentionné dans l’article a) 2) prévus dans le collecteur de gaz inerte en vue
en [2.3.1] doit pouvoir être alimenté par deux pom- d’éviter le retour des vapeurs inflammables vers
pes séparées, chacune d’entre elles pouvant assurer le générateur de gaz inerte et vers tout espace à
constamment une alimentation suffisante. l’abri des gaz, dans toutes les conditions norma-
les d’assiette, de gîte et de mouvement du
2) L’installation du joint et de ses dispositifs associés navire. Ils doivent être situés entre la soupape
doit être conçue de manière à éviter le retour des automatique prescrite par l’article a) 1) ci-dessus
vapeurs inflammables et à assurer le fonctionnement et le raccordement situé le plus à l’arrière de
approprié du joint dans les conditions d’exploitation. toute citerne à cargaison ou de tout tuyautage de
3) On doit veiller à ce que le joint hydraulique soit pro- cargaison. La Société peut permettre d’autres
tégé contre le gel, mais de telle manière que dispositions ou dispositifs offrant une sécurité
l’échauffement ne porte pas atteinte à l’intégrité du équivalente à celle d’un joint hydraulique.
joint. • Les dispositifs mentionnés dans l’article précé-
4) Un siphon ou autre dispositif approuvé doit égale- dent doivent être situés dans la tranche de la car-
ment être installé sur chaque tuyau associé d’ali- gaison sur le pont.
mentation en eau et de vidange ainsi que sur chaque • Le second dispositif doit être un clapet de non-
tuyau de dégagement de gaz ou tuyau de manomè- retour ou un dispositif équivalent capable
tre aboutissant aux espaces à l’abri des gaz. Des d’empêcher le retour des vapeurs ou des liqui-
moyens doivent être prévus pour éviter que ces des ou les deux et être installé entre le joint
siphons soient vidangés par dépression. hydraulique (ou le dispositif équivalent) requis
5) Le joint hydraulique ou le dispositif équivalent et dans le premier alinéa du présent article a) 2) et
tous les siphons doivent pouvoir empêcher le retour le premier raccordement du collecteur de gaz
des vapeurs inflammables au générateur de gaz inerte à la citerne à cargaison. Il doit être muni
inerte à une pression égale à la pression d’épreuve d’un dispositif de fermeture direct. A titre de
des citernes à cargaison. remplacement du dispositif de fermeture directe,
on peut installer à l’avant du clapet de non-
6) En ce qui concerne le niveau bas d’eau du joint retour ou la soupape complémentaire munie
hydraulique suivant le septième alinéa de l’article c) d’un dispositif de fermeture directe en vue d’iso-
1) du paragraphe [2.4.1], la Société doit s’assurer de ler le joint hydraulique (ou l’équivalent) sur pont
l’existence constante d’une réserve suffisante d’eau du collecteur de gaz inerte des citernes à cargai-
et que les conditions permettant la formation auto- son.
matique du joint hydraulique lors de l’interruption
• A titre de protection complémentaire contre la
du débit du gaz sont satisfaites. L’alarme sonore et
fuite éventuelle de liquides ou de vapeurs inflam-
visuelle en cas de faible niveau dans le joint hydrau-
mables provenant du collecteur sur pont, on doit
lique doit fonctionner lorsque du gaz inerte n’est pas
prévoir des moyens pour permettre à cette sec-
fourni.
tion de conduite située entre le clapet à ferme-
ture directe mentionné dans l’article précédent
2.3 Prescriptions d’installation et la soupape de régulation mentionnées dans
l’article a) 1) ci-dessus soit mise à l’air libre en
2.3.1 toute sécurité lorsque le clapet ou la soupape
a) Dispositifs de sécurité complémentaire est fermée.

46 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 8, Sec 9

• A titre de remplacement du joint hydraulique 2.4 Prescriptions d’exploitation et de contrôle


mentionné ci-dessus, un dispositif se composant
de deux vannes d’arrêt montées en série avec 2.4.1
reniflard entre les deux peut être accepté (arrêt
a) Dispositifs de contrôle
double et purge). Les conditions suivantes
s’appliquent: On doit prévoir des moyens pour indiquer de façon
continue la température et la pression du gaz inerte au
- Le fonctionnement de la vanne doit être
refoulement des soufflantes, lorsqu’elles fonctionnent.
automatique. Les signaux d’ouverture/ferme-
ture doivent venir directement du passage du b) Indicateurs et appareils d’enregistrement
fluide, par exemple, débit de gaz inerte ou 1) Des dispositifs doivent être installés pour indiquer en
pression différentielle. et enregistrer en continu, lorsque du gaz inerte est
- Il doit y avoir une alarme signalant le fonc- fourni:
tionnement défectueux des vannes, par • la pression de gaz inerte dans le ou les collec-
exemple, le mode d’exploitation “arrêt de teurs à l’avant des dispositifs de non-retour pres-
soufflante” et “vanne(s) d’alimentation crits par l’article a) 2) en [2.3.1], et
ouverte(s)” sont des conditions d’alarme.
• la teneur en oxygène du gaz inerte dans le ou les
3) Arrêt automatique collecteurs de gaz inerte au refoulement de la ou
• Il doit être prévu un arrêt automatique de la des soufflantes.
vanne de régulation de gaz et de l’alimentation 2) Les dispositifs mentionnés dans l’article b) 1) ci-des-
en combustible liquide sur le générateur à gaz sus doivent être situés dans la salle de commande de
inerte lorsque des limites prédéterminées sont la cargaison, s’il en est prévu une. Dans le cas où il
atteintes en ce qui concerne le premier et le troi- n’est pas prévu de salle de commande de la cargai-
sième alinéa de l’article c) 1) en [2.4.1]. son, ils doivent être situés dans un endroit d’accès
• Il doit être prévu une fermeture automatique de facile pour l’officier responsable des opérations de la
la soupape de régulation du gaz dans le contexte cargaison.
du quatrième alinéa de l’Article c) 1) en [2.4.1]. 3) En outre, on doit installer des indicateurs:
b) Conduites de gaz inerte • sur la passerelle de navigation, pour indiquer en
1) Le collecteur de gaz inerte peut comprendre deux permanence la pression mentionnée dans le pre-
dérivations ou davantage entre les dispositifs de non- mier alinéa de l’article b) 1) ci-dessus, et
retour prescrits dans l’article a) 2) ci-dessus et les • dans la salle de contrôle de la machine ou dans
citernes à cargaison. les locaux des machines pour indiquer la teneur
2) Le collecteur de gaz inerte doit être muni d’une déri- en oxygène mentionnée dans le second alinéa de
vation aboutissant à chaque citerne à cargaison des- l’article b) 1) ci-dessus.
tinée au transport de produits inflammables qu’il est 4) Des appareils portatifs permettant de mesurer la
prescrit de mettre sous atmosphère inerte sus les ter- concentration en oxygène et en vapeurs inflamma-
mes du paragraphe [1.3]. Chaque citerne à cargai- bles doivent être prévus. En outre, des dispositions
son contenant ou chargeant des produits ne faisant appropriées doivent être prises dans chaque citerne
pas l’objet d’une mise sous atmosphère inerte doit à cargaison de sorte que l’état de l’atmosphère de la
être séparée du collecteur à gaz inerte par: citerne puisse être déterminé à l’aide de ces instru-
• dépose de pièces détachables, vannes ou autre ments portatifs.
sections de tuyautage, et obturation des extrémi- 5) On doit prévoir des moyens appropriés pour l’éta-
tés de tuyaux; ou bien lonnage du zéro et de la pleine échelle des instru-
• par mise en place de deux joints à éclipses à ments fixes et portatifs de mesure de la
lunettes en série pourvues de dispositions pour concentration de gaz, qui sont mentionnés dans les
détecter les fuites dans la conduite entre les deux précédents articles b) 1) à b) 4).
brides à lunettes.
c) Alarmes sonores et visuelles
3) On doit prévoir des moyens pour protéger les citer-
1) Des alarmes sonores et visuelles doivent être pré-
nes à cargaison contre les effets d’une surpression
vues pour indiquer:
ou d’une dépression causée par des variations ther-
miques lorsque les citernes à cargaison sont isolées • la faible pression de l’eau ou le faible débit de
du ou des collecteurs de gaz inerte. l’eau vers le dispositif de refroidissement et de
lavage du gaz mentionné dans l’article b) 1) du
4) Les circuits de tuyautages doivent être conçus de
paragraphe [2.2.1]
manière à empêcher, dans toutes les conditions nor-
males, l’accumulation de la cargaison ou de l’eau • le niveau d’alimentation en combustible
dans les canalisations. • la température élevée de gaz mentionnée dans
5) Des dispositions appropriées doivent être prises l’article a) ci-dessus
pour permettre de relier le collecteur de gaz inerte à • la défaillance de l’alimentation en énergie des
un approvisionnement extérieur de gaz inerte. soufflantes de gaz inerte

Février 2003 Bureau Veritas 47


Pt E, Ch 8, Sec 9

• la teneur en oxygène supérieure à 8% en c) Lorsqu’il y a deux soufflantes, la capacité totale requise


volume, ainsi qu’il est mentionné dans le second du dispositif à gaz inerte doit, de préférence, être divi-
alinéa de l’article b) 1) ci-dessus sée entre les deux et, en aucun cas, l’une des soufflantes
• la défaillance de l’alimentation en énergie des ne doit avoir une capacité inférieure au 1/3 de la capa-
dispositifs d’indication mentionnés dans l’article cité totale requise.
b) 1) ci-dessus et des dispositifs de commande d) Les matériaux utilisés pour les dispositifs à gaz inerte
automatique de la soupape de régulation de gaz doivent être compatibles avec l’objet auquel ils sont
mentionnés dans l’article a) 1) en [2.3.1] et du destinés conformément au Règlement. En particulier, les
générateur de gaz inerte composants de laveurs, de soufflantes, de dispositifs de
• le faible niveau d’eau dans le joint hydraulique non retour, les effluents de laveurs et autres tuyautages
mentionné le premier alinéa de l’article a) 2) du qui peuvent être soumis à l’action corrosive des gaz ou
paragraphe [2.3.1] des liquides doivent être soit construits en matériaux
résistants à la corrosion ou être doublés de caoutchouc,
• la pression de gaz inférieure à une colonne
d’eau de 100 mm ainsi qu’il est mentionné dans de fibre de verre, de résine époxyde ou un autre maté-
le premier alinéa de l’article b) 1) ci-dessus, et riau de doublage équivalent.
• la pression de gaz élevée, ainsi qu’il est men- e) Un compartiment logeant un générateur de gaz inerte
tionné dans le premier alinéa d’article b) 1). alimenté en combustible liquide doit être traité de la
même manière qu’un espace des machines de catégorie
2) Les alarmes prescrites dans les cinquième, sixième et A en ce qui concerne sa protection contre les risques
huitième alinéas de l’article c) 1) ci-dessus doivent d’incendie.
être installées dans le compartiment des machines et
dans la salle de commande de la cargaison, s’il en f) L’ensemble de l’équipement doit être installé à bord et
est prévu une, mais, dans tous les cas, à un endroit testé dans les conditions d’exploitation à la satisfaction
où elles peuvent être immédiatement perçues par les de l’Expert.
membres responsables de l’équipage. Toutes les
2.5.2 Dispositifs générateurs d’azote
autres alarmes prescrites en [2.4.1] devront être
entendues par les membres de l’équipage, soit à titre a) Les prescriptions du présent article sont spécifiques seu-
d’alarmes individuelles soit d’alarmes groupées. lement au dispositif générateur de gaz et s’appliquent si
le gaz inerte est produit par séparation de l’air en ses
3) Un système d’alarme sonore indépendant de celui composants gazeux en faisant passer l’air comprimé
prévu dans le huitième alinéa de l’article c) 1) ci- dans un faisceau de fibres creuses, des membranes
dessus ou un arrêt automatique des pompes à car- semi-perméables ou d’autres matériaux absorbants.
gaison doit être prévu pour fonctionner lorsque des
limites prédéterminées de faible pression dans les b) Si de tels dispositifs sont montés au lieu des générateurs
collecteurs de gaz inerte sont atteintes. de gaz inerte à base de gaz de combustion traité ou des
générateurs de gaz inerte à combustible liquide, les
d) Manuel d’instruction prescriptions préalables pour les dispositifs à gaz inerte
On doit prévoir à bord des manuels d’instruction applicables aux dispositions des tuyautages, aux alar-
détaillées portant sur le fonctionnement, la sécurité et mes et aux indicateurs en aval du générateur doivent
l’entretien du dispositif à gaz inerte ainsi que sur la pré- être satisfaites, pour autant qu’elles soient applicables.
vention des risques qu’il présente pour la santé dans le c) Un générateur d’azote se compose d’un dispositif de
cadre de son utilisation dans le système des citernes à traitement de l’air en entrée et d’un certain nombre de
cargaison. Ces manuels doivent comprendre des directi- membranes ou de modules absorbants en parallèle,
ves sur les méthodes à suivre en cas de défaut ou de nécessaires pour répondre à la capacité requise qui doit
défaillance du dispositif à gaz inerte. être égale à au moins 125% de la capacité de refoule-
ment maximale du navire exprimée en volume.
2.5 Prescriptions complémentaires d) Le compresseur d’air et le générateur d’azote peuvent
2.5.1 Généralités être installés dans la salle des machines ou dans un
compartiment séparé. Un compartiment séparé doit être
En sus des prescriptions détaillées dans le Résolution
traité comme l’un des "Autres locaux de machines" en
A567(14), indiquée ci-dessus, les prescriptions suivantes
ce qui concerne la protection contre les risques d’incen-
doivent être satisfaites:
die.
a) Les plans sous forme schématique doivent être soumis
e) S’il existe un compartiment séparé, il doit être situé à
pour approbation et doivent comprendre ce qui suit:
l’extérieur de la tranche de la cargaison et il doit être
• détails et disposition de l’installation génératrice de pourvu d’un dispositif indépendant de ventilation par
gaz inerte, y compris tous les dispositifs de sur- extraction assurant 6 renouvellements d’air à l’heure. Il
veillance des commandes doit y avoir également une alarme de faible niveau
• disposition du circuit de tuyautage de distribution d’oxygène. Le compartiment ne doit pas comporter
du gaz inerte. d’accès direct aux espaces habités, aux espaces de ser-
b) Dans tous les cas, une commande de combustion auto- vice et aux postes de commande.
matique capable de produire un gaz inerte approprié f) Le générateur d’azote doit être capable de fournir de
dans toutes les conditions de service doit être installée. l’azote à haut degré de pureté et une teneur en O2

48 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 8, Sec 9

n’excédant pas 5% en volume. Le dispositif doit être soufflante” et “vannes d’alimentation ouvertes” sont des
pourvu d’un système automatique de rejet à l’atmos- conditions d’alarmes.
phère du gaz hors norme lors des opérations de lance- m) Des indicateurs doivent être montés pour montrer en
ment et en cas de fonctionnement anormal. permanence la température et la pression de l’air:
g) Le dispositif doit être pourvu de deux compresseurs 1) côté refoulement du compresseur,
d’air. De préférence, la capacité totale requise du dispo-
sitif doit être divisée à parties égales entre les deux com- 2) à l’entrée du générateur d’azote.
presseurs, et en aucun cas l’un des compresseurs ne doit n) des indicateurs doivent être montés pour indiquer et
avoir une capacité inférieure au 1/3 de la capacité totale enregistrer en permanence la teneur en oxygène du gaz
requise. Un seul compresseur d’air peut être accepté, inerte en aval du générateur d’azote lorsque l’alimenta-
dans la mesure où il est conservé à bord des rechanges tion en gaz inerte est en fonctionnement.
suffisants pour ce compresseur d’air et sa machine
o) Les indicateurs mentionnés dans l’article précédent doi-
d’entraînement permettant à l’équipage de les dépanner
vent être installés dans la salle de commande et dans la
en cas de défaillance des appareils. salle de contrôle des machines (ou dans l’espaces des
machines).
h) Il convient d’installer un dispositif de traitement de l’air
d’alimentation pour éliminer l’eau en suspension, les p) Des alarmes sonores et visuelles doivent être installées
particules et les traces d’huile de l’air comprimé et pour pour indiquer:
préserver la température spécifiée.
1) la basse pression de l’air en alimentation du com-
i) S’il y a lieu, un réservoir à azote/une citerne tampon presseur, comme mentionné en m)1) ci-dessus
peuvent être installés dans un compartiment particulier 2) la température élevée de l’air, comme mentionné en
ou dans le compartiment séparé contenant le compres- m) 1) ci-dessus
seur d’air et le générateur; de même, ils peuvent être
situés dans la tranche de la cargaison. En cas d’installa- 3) le niveau haut des condensats dans la vidange auto-
tion d’un réservoir d’azote/d’une citerne tampon dans matique du séparateur d’eau mentionné dans l’arti-
cle h) ci-dessus
un espace fermé, on doit pouvoir y accéder seulement à
partir du pont découvert et la porte d’accès doit s’ouvrir 4) la panne du réchauffeur électrique, s’il y a lieu
vers l’extérieur. Une ventilation permanente et une
alarme doivent être montées comme indiqué en e) ci- 5) la teneur en oxygène excédentaire à celle requise
dans l’article item f)
dessus.
6) le défaut d’alimentation en énergie des indicateurs
j) L’air enrichi en oxygène provenant du générateur
mentionnés dans l’article n).
d’azote et le gaz enrichi en produit nitré provenant des
dispositifs de protection du réservoir d’azote doivent q) L’arrêt automatique du dispositif doit être prévu en cas
décharger dans un endroit sans risque sur le pont d’alarmes, comme prescrit par les articles p) 1) à 5).
découvert.
r) Les alarmes prescrites par les articles p) 1) à 6) ci-dessus
k) Pour permettre la maintenance, des dispositifs de sec- doivent être installées dans l’espace des machines et
dans la salle de commande de la cargaison, s’il y a lieu,
tionnement doivent être installés en le générateur et le
mais dans chaque cas, dans une position où elles sont
réservoir. immédiatement perçues par les membres responsables
l) Au moins deux dispositifs de non-retour doivent être de l’équipage.
installés sur le collecteur de gaz inerte dont l’un d’eux
2.5.3 Dispositifs à azote/gaz inerte installés pour
doit être un système double avec purge. Le second dis-
d’autres raisons que celles de la conformité
positif de non-retour doit être équipé d’un moyen à fer- au paragraphe [1.3.1]
meture directe.
Les dispositifs à azote/gaz inerte montés sur les chimiquiers
Note 1: Le dispositif d’arrêt double avec purge se composant de pour lesquels un dispositif à gaz inerte n’est pas requis sui-
deux vannes d’arrêt doubles montées en série avec une sou- vant l’application du paragraphe [1.3.1] doivent satisfaire
pape de dégagement entre les deux peuvent être accepté à aux prescriptions suivantes:
condition:
a) les prescriptions des articles d) à r) du paragraphe
• que le fonctionnement de la vanne soit automatique. Le ou [2.5.2] s’appliquent, à l’exception de l’article g)
les signaux d’ouverture/de fermeture doivent être actionnés
directement par le passage du fluide, par exemple, débit
b) si les raccordements aux citernes à cargaison, aux espa-
du gaz inerte ou pression différentielle du gaz inerte,
ces des cales ou au tuyautage de la cargaison ne sont
pas permanents, les dispositifs de non-retour prescrits
• qu’il existe une alarme pour défaut de fonctionnement des par l’article l) en [2.5.2] peuvent être remplacés par
soupapes, par exemple, le mode d’exploitation “d’arrêt de deux clapets de non-retour.

Février 2003 Bureau Veritas 49


Pt E, Ch 8, Sec 10

SECTION 10 INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES

1 Généralités dépasse pas 30 mA dans les conditions les plus défavo-


rables.
1.1 Application 1.3.3 Dispositifs à la masse sans retour par la
coque
1.1.1 Les prescriptions de la présente Section s’appliquent,
IBC CODE REFERENCE: Ch 10, 10.1.1
en complément à celles contenues en Partie C, Chapitre 2,
concernant les chimiquiers. Les dispositifs à la masse sans retour par la coque ne sont
pas autorisés, hormis les exceptions suivantes:
1.2 Documentation à soumettre a) les systèmes à la masse à sécurité intrinsèque et les
autres systèmes suivants, à la satisfaction de la Société;
1.2.1 Outre la documentation demandée en Pt C, Ch 2,
b) les alimentations de puissance, les circuits de com-
Sec 1, Tab 1, les documents suivants doivent être soumis
mande et les circuits desservant les instruments de
pour approbation:
mesure dans les espaces non dangereux si des raisons
a) plans des espaces dangereux techniques ou de sécurité excluent l’emploi d’une dis-
b) document donnant les détails des types de câbles et les positif sans liaison à la masse, à condition que l’inten-
caractéristiques de sécurité des équipements installés sité dans la coque soit limité à 5 A maximum en
dans les endroits dangereux condition normale et en cas de défaut; ou
c) schémas des dispositifs indicateurs de niveau des citer- c) les systèmes limités et localement à la masse, comme
nes, des dispositifs d’alarme de haut niveau et dispositifs les systèmes de distribution de puissance dans les cuisi-
de contrôle de trop-plein, s’il y a lieu. nes et les buanderies doivent être alimentés par des
transformateurs d’isolement avec enroulements secon-
1.3 Circuit d’alimentation daires à la masse, à condition que le courant de coque
éventuel en résultant ne traverse pas directement un
1.3.1 Circuits d’alimentation acceptables espace dangereux; ou
IBC CODE REFERENCE: Ch 10, 10.1.1 d) les réseaux de puissance en courant alternatif d’une ten-
Les circuits de production et de distribution suivants d’éner- sion égale ou supérieure à 1,000 V racine carrée
gie électrique sont acceptables: moyenne (ligne à ligne), à condition que le courant de
a) courant continu: coque éventuel en résultant ne traverse pas directement
un endroit dangereux; à cette fin, si le circuit de distri-
• deux conducteurs isolés
bution est étendu à des espaces éloignés de l’espace des
b) courant alternatif: machines, on doit pourvoir à des transformateurs d’iso-
• monophasé, deux conducteurs isolés lement ou autres dispositifs adéquats.
• triphasé, trois conducteurs isolés.
Dans les circuits de distribution isolés, aucun composant 1.4 Détection de masse
sous tension ne doit être à la masse autrement que:
1.4.1 Surveillance des circuits dans les espaces
a) par un dispositif de surveillance du niveau d’isolation; dangereux
b) par des composants utilisés pour la suppression des IBC CODE REFERENCE: Ch 10, 10.1.1
interférences dans les circuits radio. Les dispositifs destinés à surveiller en permanence le niveau
1.3.2 Système à la masse avec retour par la coque de l’isolement de tous les circuits de distribution doivent
également surveiller tous les circuits, autres que les circuits
IBC CODE REFERENCE: Ch 10, 10.1.1
à sécurité intrinsèque, reliés à l’appareil dans les espaces
Les systèmes à la masse avec retour par la coque ne sont dangereux ou traversant des espaces. Il doit être fourni une
pas autorisés hormis les exceptions suivantes, à la satisfac- alarme sonore et visuelle à un poste occupé par un respon-
tion de la Société: sable en cas de niveau anormalement faible de l’isolement.
a) dispositifs de protection cathodique à courant imopsé
b) dispositifs limités et localement à la masse, tels que les 1.5 Précautions concernant l’installation
dispositifs de lancement et d’allumage des moteurs à électrique
combustion interne, à condition que tout courant éven-
tuel en résultant ne passe pas directement dans un 1.5.1 Précautions contre la corrosion
endroit dangereux IBC CODE REFERENCE: Ch 10, 10.1.2
c) dispositifs de surveillance du niveau d’isolation, à con- Si les produits sont susceptibles d’endommager les maté-
dition que le courant de circulation du dispositif ne riaux normalement utilisés dans les appareils électriques, il

50 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 8, Sec 10

doit être prêté une attention particulière au choix des maté- 2.1.2 Les espaces fermés ou partiellement fermés (ne con-
riaux utilisés pour les conducteurs, pour l’isolation et les tenant pas de source à risques) ayant une ouverture directe,
parties métalliques qui doivent être installés dans les espa- y compris ceux pour la ventilation, débouchant dans tout
ces dangereux à cause des gaz. Le cuivre, l’aluminium et espace dangereux, doivent être désignés comme la même
les matériaux d’isolation doivent être protégés autant que zone dangereuse que la zone dans laquelle se trouve
possible pour empêcher le contact avec les produits et/ou l’ouverture.
leurs vapeurs corrosives (par exemple, par mise sous enve-
Les installations électriques doivent satisfaire aux prescrip-
loppe). Cette disposition s’applique aux produits pour les-
tions pour l’espace ou pour la zone sur laquelle l’ouverture
quels le symbole Z est indiquée dans la colonne "m" des
débouche.
tableaux du Chapitre 17 du Code IBC.

1.5.2 Précautions contre les pénétrations de gaz ou 2.2 Equipements électriques autorisés dans
de vapeurs
les espaces dangereux pour les navires
IBC CODE REFERENCE: Ch 10, 10.1.2
transportant des produits chimiques
Il convient de prévoir des dispositions adéquates, à la satis-
dangereux en vrac ayant un point
faction de la Société, pour empêcher le passage éventuel
des gaz ou des vapeurs d’un espace dangereux occupé par d’éclair supérieur à 60°C non chauffés
les gaz ou vapeurs dans un autre espace en suivant les che- ou chauffés à une température inférieure
minements des câbles ou leurs gaines. et non dans les limites de 15°C de leur
point d’éclair
2 Espaces dangereux et types d’équi-
2.2.1 Les équipements électriques spécifiés en Tab 2 peu-
pements vent être installés dans les espaces dangereux qui y sont
indiqués.
2.1 Equipements électriques autorisés dans
les espaces dangereux pour les navires
2.3 Equipements électriques autorisés dans
transportant des produits chimiques
les espaces dangereux pour les navires
dangereux en vrac ayant un point
transportant des produits dangereux en
d’éclair non supérieur à 60°C et les pro-
vrac ayant un point d’éclair supérieur à
duits chimiques en vrac ayant un point
60°C chauffés à une température dans
d’éclair supérieur à 60°C et réchauffés
les limites 15°C de leur point d’éclair
au-dessus de leur point d’éclair
2.1.1 2.3.1 Les équipements électriques spécifiés en Tab 3 peu-
IBC CODE REFERENCE: Ch 10, 10.1.2 vent être installés dans les espaces dangereux qui y sont
indiqués.
Les équipements électriques spécifiés en Tab 1 peuvent être
installés dans les espaces dangereux qui y sont indiqués.

Février 2003 Bureau Veritas 51


Table 1 : Equipements électriques autorisés dans les endroits dangereux pour les navires transportant dans produits chimiques dangereux en vrac ayant un

52
point d’éclair inférieur à 60°C et les produits chimiques en vrac ayant un point d’éclair supérieur à 60°C chauffés au-dessus de leur point d‘éclair

Zone Espaces
dange- Equipements électriques
reuse N° Description
Pt E, Ch 8, Sec 10

Zone 0 1 IBC CODE REFERENCE: Ch 10, 2.3.1 a) IBC CODE REFERENCE: Ch 10, 10.2.3 appareil certifié à sécurité intrinsèque Ex(ia);
Citernes à cargaison et tuyautages de cargaison. b) appareil et composants électriques simples (par exemple thermocouples, cellules photo, extensomètres, appareils
de commutation), compris dans les circuits à sécurité intrinsèque de la catégorie “ia” ne pouvant pas emmagasiner
ou ne pouvant pas engendrer de puissance ou d’énergie électrique en sus des limites indiquées dans le règlement
s’y rapportant, et acceptables par l’autorité appropriée;
c) équipement particulier conçu et certifié par l’autorité appropriée pour être utilisé en Zone 0.
Zone 1 2 IBC CODE REFERENCE: 10.2.3.2 a) IBC CODE REFERENCE: 10.2.3 tout type considéré pour la Zone 0;
Espaces vides se trouvant à côté, au-dessus ou b) IBC CODE REFERENCE: 10.10.2.3 appareil certifié à sécurité intrinsèque Ex(ib);
au-dessous des citernes intégrales. c) appareil et composants électriques simples (par exemple thermocouples, cellules photo, extensomètres, appareils
de commutation), compris dans les circuits à sécurité intrinsèque de la catégorie “ib” ne pouvant pas emmagasiner
ou ne pouvant pas engendrer de puissance ou d’énergie électrique en sus des limites indiquées dans le règlement
s’y rapportant, et acceptables par l’autorité approprié;
d) accessoires de coque basés sur IBC CODE REFERENCE: 10.2.3.2.2, contenant des bornes ou des pénétrations de
bordé de coque pour les anodes ou les électrodes du dispositif de protection cathodique à courant imposé, ou des
transducteurs comme ceux utilisés pour les sondeurs ou les logs, à condition que ces accessoires soient de cons-
truction étanche aux gaz ou logés dans une enveloppe étanche aux gaz et ne soient pas situés au voisinage d’une
cloison de citerne à cargaison. La conception de ces accessoires ou de leurs enveloppes et le dispositif par lequel
pénètrent les câbles, de même que les essais effectués pour établir leur étanchéité aux gaz, doivent répondre aux
souhaits de la Société. Les câbles associés doivent être protégés, comme indiqué en article e);

Bureau Veritas
e) câbles électriques traversant les espaces basés sur IBC CODE REFERENCE: 10.2.3.2.1. Ces câbles doivent être pas-
sés dans des conduits d’acier de forte épaisseur et doivent comporter des joints étanches aux gaz. Il ne doit pas y
avoir de lyres de dilatation dans ces espaces.
Zone 1 3 IBC CODE REFERENCE: 10.2.3. a) IBC CODE REFERENCE: 10.2.3, tout type considéré pour la Zone 0;
Espaces de cale contenant des citernes à cargai- b) IBC CODE REFERENCE: 10.2.3, appareil certifié à sécurité intrinsèque Ex(ib);
son indépendantes. c) appareil et composants électriques simples (par exemple thermocouples, cellules photo, extensomètres, appareils
de commutation), compris dans les circuits à sécurité intrinsèque de la catégorie “ib” ne pouvant pas emmagasiner
ou ne pouvant pas engendrer de puissance ou d’énergie électrique en sus des limites indiquées dans le règlement
s’y rapportant, et acceptables par l’autorité appropriée;
d) appareils d’éclairage basés sur IBC CODE REFERENCE: 10.2.3.3.2 pressurisés (Exp) ou étanches aux flammes
(Exd), divisés entre au moins deux circuits secondaires terminaux indépendants.
Tous les interrupteurs et tous les dispositifs de protection doivent couper l’ensemble des pôles ou des phases et doi-
vent être situés dans un endroit non dangereux;
e) accessoires de coque basés sur IBC CODE REFERENCE: 10.2.3.3.3, contenant les bornes ou les pénétrations de
bordé de coque pour les anodes ou les électrodes du dispositif de protection cathodique à courant imposé ou des
transducteurs comme ceux utilisés pour les sondeurs ou les logs, à condition que ces accessoires soient de cons-
truction étanche aux gaz ou logés dans une enveloppe étanche aux gaz et ne soient pas situés au voisinage d’une
cloison de citerne à cargaison. La conception de ces accessoires ou de leurs enveloppes et le dispositif par lequel
pénètrent les câbles, de même que les essais effectués pour établir leur étanchéité aux gaz, doivent répondre aux
souhaits de la Société;
câbles électriques basés sur IBC CODE REFERENCE:10.2.3.3.1 traversant les espaces.

Février 2003
Zone Espaces
dange- Equipements électriques
reuse N° Description

Février 2003
Zone 1 4 Cofferdams et citernes à ballast permanent (par a) IBC CODE REFERENCE: 10.2.3 tout type considéré pour la Zone 0;
exemple séparés) voisins des citernes à cargai- b) IBC CODE REFERENCE: 10.2.3 appareil certifié à sécurité intrinsèque Ex(ib);
son.
c) appareil et composants électriques simples (par exemple thermocouples, cellules photo, extensomètres, appareils
de commutation), compris dans les circuits à sécurité intrinsèque de la catégorie “ib” ne pouvant pas emmagasiner
ou ne pouvant pas engendrer de puissance ou d’énergie électrique en sus des limites indiquées dans le règlement
s’y rapportant, et acceptables par l’autorité appropriée;
d) accessoires de coque basées sur IBC CODE REFERENCE: 10.2.3.2.2, contenant des bornes ou des pénétrations de
bordé de coque pour les anodes ou les électrodes du dispositif de protection cathodique à courant imposé, ou des
transducteurs comme ceux utilisés pour les sondeurs ou les logs, à condition que ces accessoires soient de cons-
truction étanche aux gaz ou logés dans une enveloppe étanche aux gaz et ne soient pas situés au voisinage d’une
cloison de citerne à cargaison. La conception de ces accessoires ou de leurs enveloppes et le dispositif par lequel
pénètrent les câbles, de même que les essais effectués pour établir leur étanchéité aux gaz, doivent répondre aux
souhaits de la Société. Les câbles associés doivent être protégés, comme indiqué en article e);
e) câbles électriques basés sur IBC CODE REFERENCE: 10.2.3.2.1 traversant ces espaces. Ces câbles doivent être pas-
sés dans des conduits d’acier de forte épaisseur et doivent comporter des joints étanches aux gaz. Il ne doit pas y
avoir de lyres de dilatation dans ces espaces.
On doit utiliser des tuyautages résistant à la corrosion offrant une protection mécanique adéquate dans les compar-
timents qui peuvent être remplis d’eau de mer (par exemple, les citernes à ballast permanent).
Zone 1 5 IBC CODE REFERENCE: 10.2.3.4 a) IBC CODE REFERENCE: 10.2.3 tout type considéré pour la Zone 0;

Bureau Veritas
Chambres des pompes à cargaison et chambres b) IBC CODE REFERENCE: 10.2.3 appareilcertifié à sécurité intrinsèque Ex(ib);
des pompes dans la tranche de cargaison.
c) appareils et composants électriques simples (par exemple thermocouples, cellules photo, extensomètres, appareils
de commutation), compris dans les circuits à sécurité intrinsèque de la catégorie “ib” ne pouvant pas emmagasiner
ou ne pouvant pas engendrer de puissance ou d’énergie électrique en sus des limites indiquées dans le règlement
s’y rapportant, et acceptables par l’autorité appropriée;
d) IBC CODE REFERENCE: 10.2.3.4.2, moteurs électriques d’entraînement des pompes à cargaison et toutes les pom-
pes auxiliaires associées doivent être séparés de ces espaces par une cloison ou un pont étanche aux gaz. Les
accouplements flexibles ou autres dispositifs pour maintenir le lignage doivent être montés sur les arbres entre
l’équipement entraîné et le moteur, et, en outre, des presse-étoupe doivent être prévus conformément aux normes
reconnues si les arbres traversent les cloisons ou les ponts. Ces moteurs électriques doivent être situés dans un
compartiment ayant une ventilation du type à surpression;
e) appareils d’éclairage basés sur IBC CODE REFERENCE: 10.2.3.4.1, pressurisés (Exp) ou anti-déflagrants (Exd), divi-
sés entre au moins deux circuits secondaires finaux indépendants.
Tous les interrupteurs et tous les appareils de protection doivent couper l’ensemble des pôles ou des phases et doi-
vent être situés dans un endroit non dangereux.
f) indicateurs de sécurité certifiés de type (basés sur IBC, CODE REFERENCE: 10.2.3.4.3) visuels et/ou sonore (par
exemple, pour l’alarme générale, l’alarme relative aux fluides d’extinction des incendies, etc.).
g) capteurs du type à sécurité certifiée des dispositifs de détection des gaz.
Pt E, Ch 8, Sec 10

53
54
Zone Espaces
dange- Equipements électriques
reuse N° Description

Zone 1 6 IBC CODE REFERENCE: 10.2.3.6 a) tout type considéré pour la Zone 0;
Espaces fermés ou partiellement fermés, situés b) appareil certifié à sécurité intrinsèque Ex(ib);
immédiatement au-dessus des citernes à cargai-
Pt E, Ch 8, Sec 10

c) appareils et composants électriques simples (par exemple thermocouples, cellules photo, extensomètres, appareils
son (par exemple entre les ponts) ou ayant des
de commutation), compris dans les circuits à sécurité intrinsèque de la catégorie “ib” ne pouvant pas emmagasiner
cloisons au-dessus et en alignement avec des
ou ne pouvant pas engendrer de puissance ou d’énergie électrique en sus des limites indiquées dans le règlement
cloisons de citernes à cargaison, sauf s’ils sont
s’y rapportant, et acceptables par l’autorité appropriée;
protégés par une tôle en diagonale acceptée par
la Société. d) appareils d’éclairage du type à sécurité certifiée, divisés entre au moins deux circuits secondaires finaux indépen-
dants.
Tous les interrupteurs et tous les dispositifs de protection doivent couper l’ensemble des pôles ou des phases et doi-
vent être situés dans un endroit non dangereux.
Les appareils d’éclairage, les interrupteurs et les dispositifs de protection doivent être convenablement repérés et
étiquetés aux fins d’identification;
e) câbles électriques traversant les espaces;
f) dans les espaces d’entrepont immédiatement au-dessus des citernes à cargaison, tous les équipements électriques
autres que ceux de (a), (b), (c) et (d), à condition qu’ils soient placés dans un compartiment:
• qui soit convenablement et mécaniquement ventilés,
• ayant un accès seulement par le pont situé au-dessus,
• dont le plancher soit séparé des citernes à cargaison par un cofferdam, et
• dont les cloisons d’entourage soient étanches aux hydrocarbures et aux gaz par rapport au cofferdam et aux

Bureau Veritas
espaces en entrepont.
Zone 1 7 IBC CODE REFERENCE: 10.2.3.6 a) tout type considéré pour la Zone 0;
Espaces fermés ou partiellement fermés immé- b) appareil certifié à sécurité intrinsèque Ex(ib);
diatement au-dessus des chambres des pompes
c) appareils et composants électriques simples (par exemple thermocouples, cellules photo, extensomètres, appareils
à cargaison ou au-dessus des cofferdams verti-
de commutation), compris dans les circuits à sécurité intrinsèque de la catégorie “ib” ne pouvant pas emmagasiner
caux jouxtant les citernes à cargaison à moins
ou ne pouvant pas engendrer de puissance ou d’énergie électrique en sus des limites indiquées dans le règlement
qu’ils ne soient séparés par un pont étanche aux
s’y rapportant, et acceptables par l’autorité appropriée;
gaz et qu’ils soient convenablement ventilés.
d) appareils d’éclairage du type à sécurité certifiée, divisés entre au moins deux circuits secondaires finaux indépen-
dants.
Tous les interrupteurs et tous les dispositifs de protection doivent couper l’ensemble des pôles ou des phases et doi-
vent être situés dans un endroit non dangereux.
Les appareils d’éclairage, les interrupteurs et les dispositifs de protection doivent être convenablement repérés et
étiquetés aux fins d’identification;
e) câbles électriques traversant les espaces.

Février 2003
Zone Espaces
dange- Equipements électriques
reuse N° Description

Février 2003
Zone 1 8 Espaces autres que les cofferdams voisins et au- a) tout type considéré pour la Zone 0;
dessous du plafond d’une citerne à cargaison b) appareil certifié à sécurité intrinsèque Ex(ib);
(par exemple les trunks, les tunnels de circula-
c) appareils et composants électriques simples (par exemple thermocouples, cellules photo, extensomètres, appareils
tion et les cales) de même que les doubles fonds
et les tunnels à tuyautages au-dessous des citer- de commutation), compris dans les circuits à sécurité intrinsèque de la catégorie “ib” ne pouvant pas emmagasiner
ou ne pouvant pas engendrer de puissance ou d’énergie électrique en sus des limites indiquées dans le règlement
nes à cargaison.
s’y rapportant, et acceptables par l’autorité appropriée;
d) accessoires de coque contenant des bornes ou des pénétrations de bordé de coque pour les anodes ou les électro-
des du dispositif de protection cathodique à courant imposé, ou des transducteurs comme ceux utilisés pour les
sondeurs ou les logs, à condition que ces accessoires soient de construction étanche aux gaz ou logés dans une
enveloppe étanche aux gaz et ne soient pas situés au voisinage d’une cloison de citerne à cargaison. La conception
de ces accessoires ou de leurs enveloppes et le dispositif par lequel pénètrent les câbles, de même que les essais
effectués pour établir leur étanchéité aux gaz, doivent répondre aux souhaits de la Société. Les câbles associés doi-
vent être protégés, comme indiqué en article f);
e) appareils d’éclairage pressurisés (Exp) ou antidéflagrant (Exd) divisés entre au moins deux circuits secondaires
finaux indépendants.
Tous les interrupteurs et les dispositifs de protection doivent couper l’ensemble des pôles ou des phases et doivent
être situés dans un endroit non dangereux.
Les appareils d’éclairage, les interrupteurs et les dispositifs de protection doivent être convenablement repérés et
étiquetés aux fins d’identification;

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f) les câbles électriques traversant les espaces, les longueurs de câbles, à l’exception de ceux alimentant les appareils
à sécurité intrinsèque, doivent faire l’objet d’un examen particulier de la Société.
Zone 1 9 Basé surIBC CODE REFERENCE: 10.2.3.5 a) IBC CODE REFERENCE: 10.2.3, tous types considérés pour la Zone 0;
Espaces sur pont découvert ou les espaces par- b) IBC CODE REFERENCE: 10.2.3, appareil certifié à sécurité intrinsèque Ex(ib);
tiellement fermés sur pont découvert à moins de
c) appareils et composants électriques simples (par exemple thermocouples, cellules photo, extensomètres, appareils
3 m d’une sortie de citerne à cargaison, d’une
de commutation), compris dans les circuits à sécurité intrinsèque de la catégorie “ib” ne pouvant pas emmagasiner
bride de tuyau de cargaison, une vanne de car-
ou ne pouvant pas engendrer de puissance ou d’énergie électrique en sus des limites indiquées dans le règlement
gaison ou une ouverture d’entrée et de ventila-
s’y rapportant, et acceptables par l’autorité appropriée;
tion dans les chambres des pompes de
cargaison. d) basé sur IBC CODE REFERENCE: 10.2.3.5.1 certifié antidéflagrant Ex(d);
e) basé sur IBC CODE REFERENCE: 10.2.3.5.1 certifié pressurisé Ex(p);
f) basé sur IBC CODE REFERENCE: 10.2.3.5.1 à sécurité augmentée certifiée Ex(e);
g) basé sur IBC CODE REFERENCE: 10.2.3.5.1 certifié encapsulé Ex(m);
h) basé sur IBC CODE REFERENCE: 10.2.3.5.1 certifié à remplissage pulvérulent Ex(q);
i) basé sur IBC CODE REFERENCE: 10.2.3.5.1 certification spéciale Ex(s);
j) basé sur IBC CODE REFERENCE: 10.2.3.5.2, câbles électriques traversant les espaces.
Les lyres de dilatation ne doivent pas être installés dans ces espaces.
Pt E, Ch 8, Sec 10

55
56
Zone Espaces
dange- Equipements électriques
reuse N° Description

Zone 1 10 Espaces sur pont découvert ou espaces partielle- Autorisation identique aux espaces relevant de l’article 9.
ment fermés sur pont découvert au-dessus et à
proximité d’une sortie de gaz de cargaison desti-
Pt E, Ch 8, Sec 10

née au passage de gros volumes de mélanges de


gaz ou de vapeur lors d’opérations de charge-
ment et de ballastage ou de déchargement, cir-
conscrits dans un cylindre vertical de hauteur
illimitée et de 6 m de rayon centré sur le centre
du dégagement et dans une hémisphère de 6 m
de rayon au-dessous du dégagement.
Zone 1 11 Espaces sur pont découvert, ou partiellement- Autorisation identique aux espaces relevant de l’article 9.
fermés sur pont découvert à moins de 3 m de
toute ouverture de citerne à cargaison pour le
dégagement de pression pratiqué pour permet-
tre le dégagement de faibles volumes de mélan-
ges de gaz ou de vapeur causé par les variations
thermiques.
Zone 1 12 Espaces sur pont découvert à moins de 3 m des Autorisation identique aux espaces relevant de l’article 9.
surbaux de produits répandus sur le pont entou-
rant les raccords de collecteur de cargaison.
Zone 1 13 Basé sur IBC CODE REFERENCE: 10.2.3.5 Autorisation identique aux espaces relevant de l’article 9 sauf que les lyres de dilatation

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La tranche de cargaison sur pont découvert au- sont autorisés dans ces espaces.
dessus de toutes les citernes à cargaison et tou-
tes les cales de citernes à cargaison, y compris
toutes les citernes à ballast et les cofferdams
dans le volume des citernes à cargaison sur
toute la largeur du navire, plus 3 m à l’avant et à
l’arrière et jusqu’à une hauteur de 2,4 m au-des-
sus du pont.
Zone 1 14 IBC CODE REFERENCE: 10.2.3 a) IBC CODE REFERENCE: 10.2.3, tout type considéré pour la Zone 0;
Compartiments pour les manches de cargaison. b) IBC CODE REFERENCE: 10.2.3, appareil certifié à sécurité intrinsèque Ex(ib);
c) appareils et composants électriques simples (par exemple thermocouples, cellules photo, extensomètres, appareils
de commutation), compris dans les circuits à sécurité intrinsèque de la catégorie “ib” ne pouvant pas emmagasiner
ou ne pouvant pas engendrer de puissance ou d’énergie électrique en sus des limites indiquées dans le règlement
s’y rapportant, et acceptables par l’autorité appropriée;
d) appareils d’éclairage basés sur IBC CODE REFERENCE: 10.2.3.6.1 d’un type à sécurité certifiée. The lighting Le cir-
cuit d’éclairage doit être divisé entre au moins deux circuits secondaires finaux indépendants-circuits.
Tous les interrupteurs et tous les disposisitfs de protection doivent couper l’ensemble des p$oles et des phase et
doivent être situés dans un endroit non dangereux;
e) basé sur IBC CODE REFERENCE: 10.2.3.6.2 câbles électriques traversant les espaces.

Février 2003
Zone Espaces
dange- Equipements électriques
reuse N° Description

Février 2003
Zone 1 15 IBC CODE REFERENCE: 10.2.6 Autorisation identique aux espaces relevant de l’article 14.
Espaces fermés ou partiellement fermés dans
lesquels les tuyaux véhiculant de la cargaison
sont situés.
Zone 2 16 Espaces de 1,5 m entourant les espaces de la a) tout type considéré pour la Zone 1;
Zone 1 définis dans les articles 9 et 11. b) équipement électrique d’un type qui assure l’absence d’étincelles, d’arcs et de "points chauds spots" during its en
fonctionnement normal;
c) équipement électrique testé spécialement pour la Zone 2 (par exemple protection de type "n" protection);
d) équipement électrique encapsulé et accepté par la Société.
Zone 2 17 Espaces situés à 4 m au-delà du cylindre et à 4 Autorisation identique espaces relevant de l’article 16.
m au-delà de la sphère définie dans l’article 10.
Zone 2 18 Espaces sur pont découvert s’étendant jusqu’aux Autorisation identique aux espaces relevant de l’article 16.
surbaux installés pour contenir les produits
répandus sur le pont et à l’écart des locaux habi-
tés et de service et à 3 m a-delà de ces derniers,
jusqu’à une hauteur de 2,4 m au-dessus du
pont.
Zone 2 19 Espaces à l’avant des espaces sur pont découvert Autorisation identique aux espaces relevant de l’article 16.

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auxquels il est fait référence dans l’article 13,
au-dessous du niveau du pont principal, et ayant
une ouverture sur le pont principal ou à une
niveau inférieur à 0,5 m au-dessus du pont prin-
cipal, à moins que:
a) les entrées dans ces espaces ne soient pas
orientées face à l’espace des citernes à car-
gaison et, toutes les autres ouvertures en
direction de ces espaces, y compris les
entrées et les sorties du dispositif de ventila-
tion, soient situées à 5 m au moins de la
citerne de cargaison la plus avant et à 10 m
au moins, mesuré horizontalement, d’une
sortie de citerne à cargaison ou d’une sortie
de dégagement de gaz ou de vapeur; et que
b) les espaces sont mécaniquement ventilés.
Pt E, Ch 8, Sec 10

57
Pt E, Ch 8, Sec 10

Table 2 : Equipements électriques autorisés dans les espaces dangereux pour les navires transportant des
produits chimiques dangereux en vrac ayant un point d’éclair dépassant 60°C non chauffés ou chauffés à une
température au-dessous et non à moins de 15°C de leur point d’éclair

Espace Espaces
dange- Equipements électriques
reux N° Description

Zone 1 1 IBC CODE a) IBC CODE REFERENCE: 10.2.1 appareil à sécurité intrinsèque certifiée Ex(ia) ou Ex(ib);
REFERENCE: b) appareils et composants électriques simples (par exemple thermocouples, cellules photo,
10.2.2.1 extensomètres, appareils de commutation), compris dans les circuits à sécurité intrinsèque de
Citernes à car- la catégorie “ ou “ib” ne pouvant pas emmagasiner ou ne pouvant pas engendrer de puissance
gaison et ou d’énergie électrique en sus des limites indiquées dans le règlement s’y rapportant, et accep-
tuyautages à tables par l’autorité appropriée;
cargaison.
c) IBC CODE REFERENCE: 10.2.2.1, les moteurs de pompe de cargaison immergés et leurs câbles
associés peuvent, dans des circonstances exceptionnelles, pour une cargaison spécifiques ou
pour une gamme de cargaisons clairement définies, être autorisés par la Société, toute l’atten-
tion qu’il convient ayant été donnée aux caractéristiques chimiques et physiques des produits.
Des dispositions doivent être prises pour empêcher la mise sous tension des moteurs et des
câbles dans les mélanges inflammables de gaz et d’air et pour couper la tension sur les moteurs
et les câbles en cas de niveau bas du liquide. Cet arrêt sur défaut doit être indiqué par une
alarme au poste de commande de la cargaison.
Zone 2 2 IBC CODE a) tout type considéré pour la Zone 1;
REFERENCE: b) basé sur IBC CODE REFERENCE: 10.2.2.2, équipements électriques d’un type qui assure
10.2.2.2 l’absence d’étincelles, d’arcs et de "points chauds" en fonctionnement normal;
Chambres des
c) équipements électriques testés spécialement pour la Zone 2 (par exemple, protection de type
pompes à car-
"n");
gaison.
d) équipements électriques encapsulés et acceptés par la Société.

Table 3 : Equipements électriques autorisés dans les endroits dangereux pour les navires transportant des
produits chimiques dangereux en vrac ayant un point d’éclair dépassant 60°C chauffés à une température
à moins de 15°C de leur point d’éclair

Espaces Espaces
dange- Equipements électriques
reux N° Description

Zone 0 1 IBC CODE REFERENCE: 10.2.2.1 a) IBC CODE REFERENCE 10.2.1 appareils à sécurité intrinsèque certifiée
Citernes de cargaison et tuyautages de Ex(ia);
cargaison. b) appareils et composants électriques simples (par exemple thermocou-
ples, cellules photo, extensomètres, appareils de commutation), com-
pris dans les circuits à sécurité intrinsèque de la catégorie “ia” ne
pouvant pas emmagasiner ou ne pouvant pas engendrer de puissance
ou d’énergie électrique en sus des limites indiquées dans le règlement
s’y rapportant, et acceptables par l’autorité appropriée.
Zone 1 2 IBC CODE REFERENCE 10.2.2.3 a) basé sur IBC CODE REFERENCE: 10.2.2.3 équipements électriques d’un
Chambres des pompes de cargaison. type à sécurité certifiée.
Zone 1 3 IBC CODE REFERENCE: 10.2.2.3 a) basé sur IBC CODE REFERENCE: 10.2.2.3, équipements électriques
Espaces sur pont découvert ou espa- d’un type à sécurité certifiée.
ces partiellement fermés sur pont
découvert à moins de 3 m d’ouvertu-
res de citernes dans lesquelles la car-
gaison est chauffée.
Zone 1 4 IBC CODE REFERENCE: 10.2.2.3 a) basé sur IBC CODE REFERENCE: 10.2.2.3, équipements électriques
Espaces sur pont découvert ou espa- d’un type à sécurité certifiée.
ces partiellement fermés sur pont
découvert à moins de 3 m de l’entrée
ou de l’ouverture de ventilation sur les
chambres des pompes de cargaison.

58 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 8, Sec 11

SECTION 11 PROTECTION CONTRE L’INCENDIE ET EXTINCTION

1 Chambres des pompes à cargaison 2.3 Emploi simultané des dispositifs à


mousse et à eau
1.1 Dispositifs d’extinction fixes
2.3.1 Nombre requis de lances à eau
1.1.1 Dispositif à hydrocarbures hydrogénés IBC CODE REFERENCE: Ch 11, 11.3.12
IBC CODE REFERENCE: Ch 11, 11.2.1.2
Il doit être possible, en général, d’employer simultanément
En référence au paragraphe 11.2.1.2 du Code IBC, il doit le nombre minimal de lances à eau requises sur le pont sur
être noté que les nouvelles installations de dispositifs à toute la longueur du navire, dans les espaces habités, les
hydrocarbures halogénés ont été interdites sur tous les navi- espaces de service, dans les espaces de commande et dans
res (neufs et existants) depuis le 1 octobre 1994. les espaces des machines.

2 Tranche de la cargaison 2.4 Equipements d’extinction portables

2.1 Température de la vapeur et des fluides 2.4.1 Capacité des équipements d’extinction
de réchauffage dans la tranche de car- portables
gaison IBC CODE REFERENCE: Ch 11, 11.3.14
La capacité de chaque extincteur portable doit satisfaire aux
2.1.1
dispositions de la Convention 1974 SOLAS s’y rapportant
IBC CODE REFERENCE: Ch 11, 11.3 avec amendement.
La température maximale de la vapeur et des fluides de
réchauffage dans la tranche de cargaison doit être réglée
2.5 Navire transportant des produits inflam-
pour satisfaire à la température maximale en surface indi-
quée en Ch 8, Sec 7, [1.2.5]. mables

2.5.1 Moteurs à combustion interne


2.2 Canons et cannes à mousse
IBC CODE REFERENCE: Ch 11, 11.3.15
2.2.1 Capacité pour les navires d’un port en lourd Les moteurs à combustion interne ne doivent pas être instal-
inférieur à 4000 tonnes lés dans les chambres des pompes à cargaison, dans les
IBC CODE REFERENCE: Ch 11, 11.3.7 chambres des pompes et dans d’autres espaces voisins des
Pour les navires d’un port en lourd inférieur à 4000 tonnes, citernes à cargaison ou situés au-dessus. Toutefois, les
la capacité minimale requise pour un canon ne doit pas être moteurs alternatifs à vapeur dont la température de service
inférieure à 1000 litres/min et le coefficient d’application est inférieure à la température indiquée en [2.1] peuvent
que chaque canon est capable de fournir doit être au moins être installés dans les chambres et espaces mentionnés ci-
de 10 litres/min par mètre carré de surface à protéger. dessus.

Février 2003 Bureau Veritas 59


Pt E, Ch 8, Sec 12

SECTION 12 VENTILATION MÉCANIQUE DANS LA TRANCHE


DE LA CARGAISON

1 Espaces à accès normal lors des Comme alternative aux dispositifs de ventilation de type à
extraction requis en [1.1.4], un dispositif de ventilation à
opérations de manipulation de la pression positive peut être accepté:
cargaison • dans le cas de chambres des pompes à cargaison
mitoyennes avec les réservoirs de cargaison ou tout
1.1 Prescriptions diverses autre espace contenant des gaz à risque, ou bien
• lorsque, dans les espaces mitoyens sans gaz à risque, y
1.1.1 Arrêt du dispositif de ventilation
compris les espaces contenant les moteurs de pompes à
IBC CODE REFERENCE: Ch 12, 12.1 cargaison, une surpression adéquate est maintenue par
Tous les dispositifs de ventilation prescrits doivent être sus- rapport aux chambres des pompes à cargaison elles-
ceptibles d’être arrêtés à partir d’un poste situé à l’extérieur mêmes.
des espaces desservis et au-dessus du pont découvert.
1.1.6 Emplacement de l’extrémité supérieure des
1.1.2 Notes d’avertissement gaines d’admission
IBC CODE REFERENCE: Ch 12, 12.1
IBC CODE REFERENCE: Ch 12, 12.1
En référence aux prescriptions du paragraphe [1.1.5], les
A proximité de chaque entrée dans les espaces desservis
extrémités supérieures des gaines d’admission doivent être
par les dispositifs de ventilation mécanique requis, une note
placées, généralement, à une distance supérieure ou égale
d’avertissement doit être affichée bien en vue prescrivant
à 3 m des gaines de ventilation et des prises d’air desservant
que les espaces concernés doivent être convenablement
les espaces protégés qui y sont mentionnés.
ventilés avant d’y pénétrer et que les dispositifs de ventila-
tion s’y rapportant doivent fonctionner en permanence le 1.1.7 Distance minimales entre gaines d’admission
temps que les personnes sont présentes dans les dits locaux. et gaines d’extraction
IBC CODE REFERENCE: Ch 12, 12.1
1.1.3 Prévention contre le fonctionnement
dangereux des moteurs électriques En référence au paragraphe [1.1.6], les extrémités supérieu-
IBC CODE REFERENCE: Ch 12, 12.1 res des gaines de ventilation (admission et extraction) des-
servant le même espace doivent être placées à une distance
Il doit être prévu un dispositif automatique adéquat pour l’une de l’autre, mesurée horizontalement, supérieure ou
arrêter le fonctionnement des moteurs électriques entraî- égale à 3 m et, en général, à une hauteur convenable au-
nant les pompes à cargaison et autres équipements électri- dessus du pont découvert, mais en aucun cas inférieure à
ques d’un type pas nécessairement certifié en sécurité avant 2,4 m. Les hauteurs plus importantes sont prescrites dans le
de procéder à la ventilation des espaces où ces moteurs ou paragraphe 15.17 du Code IBC.
équipements sont installés afin de rendre l’atmosphère de
ces locaux non dangereux (dans ce but, il est rappelé que 1.1.8 Extrémités supérieures de conduites de
les dispositions de l’IEC exigent au moins 10 renouvelle- ventilation sur les navires transportant des
ments d’air se basant sur le volume de l’espace desservi). produits engendrant des vapeurs
inflammables
1.1.4 Prévention du fonctionnement dangereux des IBC CODE REFERENCE: Ch 12, 12.1
pompes à cargaison Pour les produits inflammables ou pour les produits qui
IBC CODE REFERENCE: Ch 12, 12.1 pourraient réagir avec les produits du navire engendrant des
Il doit être prévu un dispositif automatique capable de stop- vapeurs inflammables (comme les acides forts), les extrémi-
per les moteurs d’entraînement des pompes à cargaison et tés supérieures des conduites de ventilation doivent être
de couper la tension sur tous les autres équipements électri- placées à une distance supérieure ou égale à 3 m d’une
ques qui ne sont pas approuvés en sécurité en cas d’arrêt de source d’inflammation, suivant les dispositions en Ch 8, Sec
la ventilation dans les espaces où ces moteurs et équipe- 8, [2.2].
ments sont installés. Ces dispositions ne s’appliquent pas
1.1.9 Volets d’incendie
aux moteurs et aux autres équipements électriques installés
dans le compartiment des machines. IBC CODE REFERENCE: Ch 12, 12.1
Les gaines de ventilation doivent être pourvues de volets
1.1.5 Alternative aux dispositifs de ventilation métalliques équipés des indicateurs "ouvert" "fermé". Les
d’extraction volets d’incendie doivent être placés au-dessus du pont
IBC CODE REFERENCE: Ch 12, 12.1 découvert dans un endroit facilement accessible.

60 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 8, Sec 12

1.1.10 Emplacement des moteurs électriques de • hélices et carcasses en matériaux non ferreux
ventilation • hélices en alliages d’aluminium ou de magnésium et
IBC CODE REFERENCE: Ch 12, 12.1 carcasse en fer (y compris acier inoxydable austéniti-
Les moteurs électriques entraînant les ventilateurs doivent que) sur laquelle une virole d’épaisseur convenable en
être installés à l’extérieur des espaces desservis et des gai- matériaux non ferreux est montée au droit de l’hélice
nes de ventilation dans un endroit convenable au regard de • une combinaison d’hélices et de carcasses en fer (y
la présence de vapeurs inflammables. compris l’acier inoxydable austénitique) avec un
entrefer supérieure ou égale à 13 mm en extrémité
1.1.11 Pénétration d’arbres de moteurs dans les
des pales.
cloisons
IBC CODE REFERENCE: Ch 12, 12.1 d) Les hélices et les carcasses suivantes sont réputées pro-
duisant des étincelles et ne sont pas autorisées:
Les passages des arbres de moteurs électriques entraînant
des ventilateurs au travers de cloisons ou de ponts dans les • hélices en alliage d’aluminium ou de magnésium et
espaces contenant des gaz à risque ou dans des conduites carcasse en fer, quel que soit l’entrefer en extrémité
de ventilation doivent être équipés de presse-étoupe étan- des pales
ches aux gaz et aux hydrocarbures, ou de dispositifs équiva- • carcasse en alliage d’aluminium ou alliage de mag-
lents jugés convenables par la Société. nésium et une hélice en fer, quel que soit l’entrefer
Des capteurs de température doivent être prévus au niveau en extrémité des pales
des paliers de presse-étoupe au passage des arbres dans les • une combinaison d’hélice et de carcasse en fer avec
les cloisons et sur les corps des pompes. Les alarmes doivent un entrefer inférieur à 13 mm en extrémité des pales.
pouvoir être mises en action dans la chambre de contrôle de
la cargaison ou au poste de commande des pompes. 1.2.3 Essai de type pour les ventilateurs ne
produisant pas d’étincelles
Il doit être prévu des dispositifs pour rectifier les défauts
d’alignement éventuels. IBC CODE REFERENCE: Ch 12, 12.1

Le dispositif de graissage d’arbre sur cloison doit être placé à Les essais de type sur les produits finis doivent être effectués
l’extérieur de la chambre des pompes de cargaison. Si le dis- conformément aux prescriptions de la Société.
positif de pénétration de l’arbre dans la cloison comprend
un soufflet, ce dernier doit être éprouvé sous une pression 2 Chambres des pompes et autres
hydraulique d’au moins 3,5 bars avant de le monter à bord. espaces confinés à accès courant
1.2 Prescriptions supplémentaires pour les
2.1 Eclaircissement sur la prescription
ventilateurs ne produisant pas d’étincelles
générale
1.2.1 Ventilateurs ne produisant pas d’étincelles
2.1.1
IBC CODE REFERENCE: Ch 12, 12.1
IBC CODE REFERENCE: Ch 12, 12.2
a) On considère qu’un ventilateur n’est pas producteur
d’étincelles si, dans les conditions normales et anorma- a) Les dispositions du paragraphe 12.2 du Code IBC
les, il est improbable qu’il produise des étincelles. s’appliquent à toutes les chambres de pompes, que les
commandes des pompes et des vannes qui s’y trouvent
b) L’entrefer entre l’hélice et la carcasse ne doit pas être soient installées à l’extérieur ou non.
inférieur à 1/10 du diamètre de l’arbre au droit du palier
de l’hélice et non inférieur à 2 mm. Il ne doit pas néces- b) La distance des extrémités supérieures des gaines d’extrac-
sairement être supérieur à 13 mm. tion et d’admission des prises d’air et autres ouvertures des
espaces mentionnés dans le paragraphe 12.1.5 du Code
1.2.2 Matériaux utilisés pour les ventilateurs ne IBC doit être supérieure ou égale à 3 m mesurés horizon-
produisant pas d’étincelles talement. On doit pouvoir commander ces dispositifs de
IBC CODE REFERENCE: Ch 12, 12.1 l’extérieur des espaces qu’ils desservent et, à proximité
a) L’hélice et la carcasse au droit de l’hélice doivent être des entrées dans ces espaces, la note d’avertissement
faits en alliages reconnus ne pas produire d’étincelles, mentionnée en [1.1.2] doit être appliquée.
ce qui est vérifié par des essais appropriés.
b) Les charges électrostatiques du corps mobile et de la 3 Espaces à accès limité
carcasse doivent être évitées par l’emploi de matériaux
antistatiques. En outre, l’installation à bord d’ensembles 3.1 Ventilateurs portatifs
de ventilation doit être telle que leur liaison à la coque
soit assurée de manière sûre. 3.1.1
c) Des essais ne sont pas nécessaires pour les ventilateurs IBC CODE REFERENCE: Ch 12, 12.3
ayant les caractéristiques suivantes: Le type de ventilateurs portables et leurs raccordements aux
• hélices et/ou carcasses en matériaux non métalli- espaces à ventiler doivent être jugés acceptables par la
ques, toute attention étant portée à l’élimination de Société. Les ventilateurs portables entraînés par des moteurs
l’électricité statique électriques ou à combustion interne ne sont pas acceptés.

Février 2003 Bureau Veritas 61


Pt E, Ch 8, Sec 13

SECTION 13 INSTRUMENTS

1 Contrôle h) S’il n’existe pas de salle de contrôle, il doit y avoir une


alarme sonore et une alarme visuelle au poste de com-
mande de la cargaison.
1.1 Types d’appareils de mesure i) L’essai des capteurs doit pouvoir se faire de l’extérieur
des citernes, bien que l’entrée dans les citernes à pro-
1.1.1 Arrangement duits propres ne soit pas écartée.
IBC CODE REFERENCE: Ch 13, 13.1.1 j) Les essais de simulation des circuits électroniques ou
des circuits autogérés sont acceptés.
a) Dans presque tous les cas, un code de cargaison qui
nécessite une commande d’alarme de niveau haut et de 1.1.2 Exemple de dispositif de mesure restreint
trop-plein réclame également un dispositif de jaugeage IBC CODE REFERENCE: Ch 13, 13.1.1
fermé. Une citerne à cargaison contenant un tel produit Un dispositif de mesure restreinte peut se composer d’un
doit donc être équipé de trois capteurs: tube de sonde ayant un diamètre intérieur non supérieur à
200 mm pourvu d’un bouchon étanche aux gaz. Le tuyau
1) un indicateur de niveau
doit être pourvu d’orifices de manière à rendre sa pression
2) une alarme de niveau haut interne égale à celle de la citerne. Cependant les orifices
doivent se situer à l’intérieur de la citerne à cargaison, à
3) un contrôle de trop-plein proximité du plafond.
b) Les capteurs pour 1), 2) et 3) doivent être séparés, bien
que les capteurs pour 2) et 3) (interrupteurs à lames, 2 Détection des vapeurs
chambres à flotteur, éléments électroniques, etc.) puis-
sent être contenus dans le même tube. 2.1 Instruments de détection des vapeurs
c) les circuits électronique, pneumatique et hydraulique 2.1.1 Espaces à surveiller
requis pour les capteurs 1), 2) et 3) doivent être indé- IBC CODE REFERENCE: Ch 13, 13.2.1
pendants entre eux de manière qu’une faute sur l’un Les instruments de détection des vapeurs, qu’ils soient fixes
d’eux ne rende pas les autres inopérants. ou portables, doivent être d’un type reconnu approprié par
d) Si des indicateurs de mesure sont utilisés pour donner la Société pour les produits à transporter, les espaces à sur-
des indications numériques ou visuelles, comme dans veilles sont les suivants:
un endroit de la passerelle, l’indépendance du circuit • chambres des pompes à cargaison
doit être maintenue au moins au-delà de ce point. • espaces contenant les moteurs entraînant les pompes à
cargaison, à l’exception du compartiment des machines
e) L’alimentation doit provenir de tableaux de distribution.
• espaces contenant les tuyauteries à cargaison, les équi-
f) Si une salle de contrôle ou un endroit sur la passerelle pements liés au process de la cargaison, les cofferdams,
contenant un ensemble modulaire est envisagé, une les espaces confinés et les doubles fonds voisins des
indication de niveau et des alarmes visuelles séparées citernes à cargaison
doivent être prévues pour chacune des fonctions 1), 2) • les tunnels à tuyautages
et 3). Une alarme sonore doit être également prévue, • d’autres espaces qui, suivant l’avis de la Société, dépen-
mais du fait que cette dernière n’est pas directionnelle dent du type de navire.
elle n’a pas besoin d’être séparée.
S’il est installé un système fixe, il doit desservir les espaces
g) Il doit se trouver également une alarme sonore dans la parmi ceux énumérés ci-dessus dans lesquels pénètre nor-
tranche de la cargaison. malement l’équipage.

62 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 8, Sec 14

SECTION 14 PROTECTION DU PERSONNEL

1 Equipements de protection au lieu de la conduite d’air à basse pression doit être d’au
moins 4800 litres.
1.1 Emplacement des équipements de
protection 2.2 Equipements médical de premier
secours
1.1.1
IBC CODE REFERENCE: Ch 14, 14.1.2 2.2.1
a) Les armoires pour les vêtements de travail ou les équi- IBC CODE REFERENCE: Ch 14, 14.2.9
pements de protection qui ne sont pas neufs ou qui
n’ont pas subi de nettoyage complet ne doivent pas Les équipements médicaux de premier secours dont la con-
s’ouvrir directement dans les espaces habités. servation en bon état relève de la responsabilité du Capi-
b) Lorsqu’une armoire à vêtements qui n’ont pas subi de taine, doivent être conservés dans une armoire spéciale
nettoyage complet est installée dans l’espace habité, clairement signalée.
elle doit être entourée par des cloisons et des ponts de
type "A-0" et être pourvue de ventilation mécanique 2.3 Douche de décontamination
d’extraction indépendante. L’accès aux espaces habités,
s’il est autorisé, doit se faire par l’intermédiaire de deux 2.3.1
portes d’acier à fermeture automatique sans dispositif de
retenue en position ouverte; en outre, les portes doivent IBC CODE REFERENCE: Ch 14, 14.2.10
être suffisamment étanches aux gaz. a) Pour pouvoir utiliser les douches et le dispositif pour
rincer les yeux dans toutes les conditions d’environne-
2 Equipements de sécurité ment, les tuyauteries d’eau doivent être pourvus d’un
système de réchauffage ou une autre installation adé-
2.1 Equipements supplémentaires pour les quate pour éviter la formation de glace dans le tuyau-
tage.
navires transportant des produits toxiques
b) Il convient de prévoir, au moins, des douches de décon-
2.1.1 tamination et un dispositif pour rincer les yeux sur cha-
IBC CODE REFERENCE: Ch 14, 14.2.4 que côté du pont principal au droit du collecteur de
En ce qui concerne le paragraphe 14.2.4 du Code IBC, la chargement/déchargement et en façade des superstruc-
quantité équivalente d’air en bouteilles de rechange prévue tures ou des roufs.

Février 2003 Bureau Veritas 63


Pt E, Ch 8, Sec 15

SECTION 15 PRESCRIPTIONS SPÉCIALES

1 Nitrate d’ammonium en solution 3 Oxyde de propylène et mélanges


(93% ou moins) d’oxyde d’éthylène et d’oxyde de
propylène ayant une teneur maxi en
1.1 Injection du gaz ammoniac oxyde d’éthylène de 30% en poids
1.1.1 Procédure d’injection 3.1 Nettoyage des citernes
IBC CODE REFERENCE: Ch 15, 15.2.6
3.1.1
Dans le but d’injecter le gaz ammoniac, la cargaison peut IBC CODE REFERENCE: Ch 15, 15.8.3
être circulée grâce à une pompe de cargaison. Le gaz
ammoniac peut être injecté dans la cargaison en circula- Jusqu’à ce que l’OMI prépare un amendement sur ce point,
tion. il est spécifié que les termes initiaux du texte du paragraphe
15.8.3 du Code IBC "Avant de transporter ces produits,
........" sont remplacés par: "Avant le chargement initial de
1.2 Pompes de cargaison ces produits et avant chaque chargement de ces produits
après avoir chargé d’autres produits.”
1.2.1 Joint d’étanchéité
IBC CODE REFERENCE: Ch 15, 15.2.7 3.2 Joints des conduites de cargaison
Le joint de la pompe centrifuge doit être un presse-étoupe 3.2.1
muni d’un anneau avec lumières. De l’eau douce sous pres- IBC CODE REFERENCE: Ch 15, 15.8.12
sion doit être injectée dans le presse-étoupe à l’emplace-
ment de l’anneau avec lumières (voir Fig 1). Les raccordements vissés sont autorisés uniquement pour
les conduites auxiliaires et celles desservant des instru-
ments, conduites ayant un diamètre extérieur égal ou infé-
2 Peroxyde d’hydrogène en solution rieur à 25 mm.

2.1 Peroxyde d’hydrogène en solutions 3.3 Teneur en oxygène dans les espaces
supérieures à 60% mais ne dépassant des citernes occupés par la vapeur
pas 70%
3.3.1 Equipements d’analyse
IBC CODE REFERENCE: Ch 15, 15.8.28
2.1.1 Dispositif à eau pulvérisée
Les équipements d’analyse pour déterminer les teneurs en
IBC CODE REFERENCE: Ch 15, 15.5.10
oxygène et en oxyde de propylène doivent être d’un type
Il est spécifié que, pour déterminer la quantité approxima- reconnu et accepté par la Société. Lorsque l’on utilise des
tive de produits de cargaison répandus en cas de analyseurs portables, il doit y en avoir au moins deux. En
défaillance, on doit supposer totale la défaillance du sys- cas d’installation d’un dispositif fixe, il doit y avoir égale-
tème de tuyauteries/manches. ment un analyseur portable.

Figure 1 : Joint d’étanchéité

ARRIVEE D'EAU
ROTOR

ANNEAU AVEC LUMIERES

GARNITURE

CHEMISE

ARBRE

64 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 8, Sec 15

3.4 Vannes situées aux raccordements des demeure, il doit y avoir également y avoir un appareil por-
flexibles de cargaison table.

3.4.1 Durée de fermeture de la soupape d’arrêt 6 Produits toxiques


IBC CODE REFERENCE: Ch 15, 15.8.30
La durée de fermeture des soupapes d’arrêt montées à cha- 6.1 Conduite de retour vers l’installation de
que raccordement de flexible de cargaison doit prendre en terre
compte le chargement/déchargement et doit être tel qu’il
évite les surpressions dangereuses dans le tuyautage et les 6.1.1 Vannes de raccordement à l’installation de
flexibles de cargaison mentionnés dans les paragraphes. terre
IBC CODE REFERENCE: Ch 15, 15.12.2
4 Soufre (fondu)
Les dispositifs mentionnés ci-dessus doivent être pourvus
d’une vanne d’arrêt et d’une bride d’obturation.
4.1 Dispositif de lutte anti-incendie

4.1.1 Protection des citernes à cargaison 7 Cargaisons protégées par des additifs
IBC CODE REFERENCE: Ch 15, 15.10
7.1 Prévention du blocage par polymérisation
Les citernes à cargaison doivent être protégées par un dis-
positif d’extinction fixe à CO2 conformément à Pt C, Ch 4,
7.1.1 Installations
Sec 13, [4], ou par un dispositif d’extinction à vapeur. Dans
le dernier cas, les installations de séchage des citernes doi- IBC CODE REFERENCE: Ch 15, 13.6
vent être installées pour empêcher la corrosion après utili-
Outre le fait d’être conçus pour éviter le colmatage interne
sation de la vapeur.
par formation de polymères, les dispositifs susmentionnés
doivent être pourvus de soupapes à pression/dépression et
4.1.2 Diffuseurs de CO2
de dispositifs pour empêcher le passage des flammes et doi-
IBC CODE REFERENCE: Ch 15, 15.10 vent être accessibles pour les visites et l’entretien.
Dans les conditions de service normales, les diffuseurs de
CO2 dédiés aux citernes doivent être obturés à l’aide d’un 8 Cargaisons dont la pression de
disque de rupture pour empêcher le soufre de colmater les vapeur supérieure à 0,1013 MPa
tuyauteries. Les diffuseurs doivent être situés en partie supé-
rieure de la citerne, au-dessus du niveau du liquide. (1,013 bar) absolu à 37,8°C

5 Acides 8.1 Généralités

8.1.1 Dispositif pour maintenir la température de la


5.1 Installations électriques cargaison au-dessous de son point d’ébullition
IBC CODE REFERENCE: Ch 15, 15.14.1
5.1.1
IBC CODE REFERENCE: Ch 15, 15.11.5 a) Tout dispositif installé pour maintenir la température de
la cargaison au-dessous de sa température d’ébullition
Dans les espaces voisins des citernes à cargaison, les maté- doit être construit à la satisfaction de la Société.
riels et les équipements électriques satisfaisant aux disposi-
tions du paragraphe 10.1.2 du Code IBC sont autorisés. b) Si les citernes à cargaison sont conçues spécialement
pour le transport des produits traités dans le paragraphe
15.7 du Code IBC, elles doivent être en mesure de résis-
5.2 Dispositif de détection des fuites ter à la pression de vapeur de ces produits correspon-
dants à 45°C.
5.2.1 Détecteurs de fuites
IBC CODE REFERENCE: Ch 15, 15.11.7
8.2 Retour des gaz rejetés
Il doit y avoir au moins deux appareils de détection des fui-
tes conçues et calibrées pour détecter les fuites de cargai- 8.2.1 Système de vannes de raccordement avec le
son dans les espaces voisins des citernes à cargaison. Les quai
appareils peuvent être un appareil de mesure du pH, un IBC CODE REFERENCE: Ch 15, 15.14.4
détecteur de gaz adapté pour la détection des mélanges
d’hydrogène et d’air, d’un type jugé convenable par la Les dispositifs susmentionnés doivent être équipés d’une
Société, ou d’autres dispositifs adéquats. Ces appareils peu- vanne d’arrêt et d’une bride d’obturation au niveau de la
vent être fixes ou portables; s’il est installé un dispositif à conduite de retour de vapeur vers l’installation de terre.

Février 2003 Bureau Veritas 65


Pt E, Ch 8, Sec 15

9 Prescriptions spéciales pour cham- l’un d’eux ne rende pas les autres inopérants. Si des unités
de traitement sont utilisées pour donner des signaux numé-
bres des pompes de cargaison riques ou visuels, par exemple en passerelle, l’indépen-
dance du circuit doit être maintenue au moins jusqu’à ces
9.1 Eclaircissement unités. L’alimentation doit venir du tableau de distribution.
9.1.1 10.1.4 Alarmes dans les chambres des pompes à
IBC CODE REFERENCE: Ch 15, 15.18 cargaison
En ce qui concerne la possibilité d’autoriser l’installation de IBC CODE REFERENCE: Ch 15, 15.19
chambres des pompes à cargaison situées sous pont dans Si un local de contrôle de la cargaison ou un endroit en
des cas spécifiques, il est prévu que, en pratique, aucune passerelle contenant une unité modulaire est envisagé, il
circonstance be peut être prévue pour que la Société puisse convient de prévoir des indicateurs de niveaux et des alar-
envisager une dérogation. mes visuelles séparées pour chacune des fonctions des ali-
néas a), b) et c). Une alarme sonore doit être également
10 Contrôle de trop-plein fournie; il n’y a pas besoin d’y avoir une alarme séparée
pour chaque fonction puisqu’il serait difficile de distinguer
10.1 Indépendance des dispositifs les différentes alarmes. Une alarme sonore doit être égale-
ment installée dans la tranche de la cargaison.
10.1.1 Dispositifs de jaugeage
10.1.5 Alarmes en cas d’absence de local de
IBC CODE REFERENCE: Ch 15, 15.19
contrôle de la cargaison
Dans la grande majorité des cas si, pour le transport d’un IBC CODE REFERENCE: Ch 15, 15.19
produit, une alarme de haut niveau de la cargaison ou un
contrôle de trop-plein de la cargaison est nécessaire, un dis- a) S’il n’y a pas de local de contrôle de la cargaison, il doit
positif de mesure fermé est également nécessaire. être installé une alarme sonore et visuelle au poste de
contrôle de la cargaison qui coïncide, en général, avec
10.1.2 Séparation des dispositifs de détection la passerelle de navigation.
IBC CODE REFERENCE: Ch 15, 15.19 b) Les alarmes sonore et visuelle de niveau haut et de trop-
Une citerne à cargaison destinée à transporter un tel produit plein de cargaison doivent être situées de manière à ce
nécessite donc: que le personnel responsable des opérations de charge-
ment/déchargement puisse les entendre et les remarquer
a) un dispositif de jaugeage des niveaux
facilement. L’attention est attirée sur le fait que ces alar-
b) une alarme de niveau haut mes sont groupées, en général, en deux signaux indé-
c) un contrôle de trop-plein. pendants; en conséquence, il n’est pas possible de
Les dispositifs de détection relevant des alinéas a), b) et c) distinguer directement la citerne à cargaison d’où
doivent être séparés, bien que les capteurs en b) et c) émane le signal d’alarme. En ces cas, le Capitaine doit
(micro-switches, chambres à flotteur, dispositifs électroni- placer un membre de l’équipage au poste de contrôle
ques, etc.) peuvent être contenus dans les mêmes tubes de la cargaison pour pouvoir avertir le personnel res-
métalliques. ponsable des opérations de chargement sur le pont.

10.1.3 Circuits électroniques et hydrauliques des 10.1.6 Essai des capteurs


capteurs IBC CODE REFERENCE: Ch 15, 15.19
IBC CODE REFERENCE: Ch 15, 15.19 L’essai des capteurs doit se faire de l’extérieur des citernes
Les circuits électroniques, pneumatiques et hydrauliques bien que l’entrée dans ces citernes propres ne soit pas inter-
nécessaires aux capteurs pour a), b) et c) doivent être indé- dite. Les essais par simulation de circuits électroniques ou
pendants les uns des autres de sorte qu’une défaillance de de circuits qui sont auto-gérés est acceptée.

66 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 8, Sec 16

SECTION 16 PRESCRIPTIONS D’EXPLOITATION ET MESURES


COMPLÉMENTAIRES POUR LA PROTECTION DE
L’ENVIRONNEMENT MARIN

1 Généralités tions d’exploitation qui ne sont pas obligatoires pour la


Classe.
1.1
1.1.1 La présente Section est vide, du fait que les disposi-
tions du Chapitre 16 et 16A du Code IBC sont des prescrip-

Février 2003 Bureau Veritas 67


Pt E, Ch 8, Sec 17

SECTION 17 TABLE DES MATIÈRES DES PRESCRIPTIONS


MINIMALES

1 Produits soumis aux prescritions du La liste indiquée en Tab 1 donne les propriétés des produits
purs. Le poids spécifique à prendre en compte pour la con-
présent Chapitre
ception d’un navire peut être différent si l’on considère les
propriétés réelles des produits du commerce.
1.1 Renseignements complémentaires
1.1.1 1.1.2
IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 17
IBC CODE REFERENCE: CHAPTER 17
Tab 1 énumère certains renseignements complémentaires
sur les produits indiqués dans le tableau du Chapitre 17 du Tab 2 énumère l’ensemble des familles chimiques, telles
Code IBC. que mentionnées enTab 1.

Table 1 :

Famille Point de
Désignation du produit Densité (t/m3)
chimique fusion
Acetic acid 4 1,05 17
Acetic anhydride 11 1,06 -70
Acetone cyanohydrin 99 0,93 -10
Acetonitrile 37 0,78 -40
Acrylamide solution (50% or less) 10 1,05 -10
Acrylic acid 4 1,05 8
Acrylonitrile 15 0,80 -80
Adiponitrile 37 0,95 2
Alachlor technical (90% or more) 1,13 38
Alcohol (C12-C15) poly (1-6) ethoxylates 0,90
Alcohol (C12-C15) poly (20+) ethoxylates 1,00
Alcohol (C12-C15) poly (7-19) ethoxylates 1,00
Alcohol (C6-C17) (secondary) poly (3-6)ethoxylates 0,95
Alcohol (C6-C17) (secondary) poly (7-12)ethoxylates 1,00 5
Alkane (C14-C17) sulfonic acid, sodium salt 60-65% in water 1,07
AlkaneS (C6-C9) Secondary poly (7-12) ethoxylate 0,70 -50
Alkaryl polyethers (C6-C20) 1,06 -1
Alkyl (C3-C4) benzenes 0,86 -60
Alkyl (C5-C8) benzenes 0,90
Alkyl (C7-C9) nitrates 1,00 -60
Alkyl acrylate / vinyl pyridine copolymer in toluene 32 0,90
Alkyl benzene sulphonic acid 99 1,00 -10
Alkyl benzene sulphonic acid, sodium salt solution 1,00 20
Alkylbenzene, alkylindane, alkylindene mixture (each.C12-C17) 0,90 -40
Allyl alcohol 15 0,85 -120
Allyl chloride 15 0,94 -130
Aluminium chloride (30% or less), hydrochloric acid (20% or less) 1,24

68 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 8, Sec 17

Famille Point de
Désignation du produit Densité (t/m3)
chimique fusion
2-(2-Aminoethoxy)ethanol 8 1,06 12
2-Amino-2-methyl-1-propanol (90% or less) 8 0,95
Aminoethyl ethanolamine 8 1,03 -20
N-aminoethylpiperazine 7 0,98
Ammonia aqueous (28% or less) 6 0,90 -70
Ammonium sulphide solution (45% or less) 99 1,60
Ammonium nitrate solution (93% or less) 5 0,99 -10
Ammonium thiocyanate (25% or less) / Ammonium thiosulphate (20% or 1,20
less)
Ammonium thiosulphate solution (60% or less) 43 1,50
Amyl acetate (all isomers) 34 0,88 -70
Aniline 9 1,02
Aviation alkylates (C8 paraffins and ISO-paraffins BPT 95-120°C) 0,70 -60
Benzene and mixtures having 10% benzene or more 32 0,88 6
Benzene sulphonyl chloride 99 1,38 14
Benzyl acetate 1,06 -50
Benzyl alcohol 21 1,04 -10
Benzyl chloride 36 1,01 -30
Butene olygomer 0,73
Butyl acetate (all isomers) 34 0,90 -60
Butyl acrylate (all isomers) 14 0,90 -60
Butyl benzenes (all isomers) 32 0,85
Butyl benzyl phthalate 34 1,12 -30
Butyl butyrate (all isomers) 0,87 -90
Butyl methacrylate 14 0,80 -70
Butyl-N ether 41 0,77 -90
Butyl-N propionate 0,88 -70
Butyl/decyl/cetyl-eicosyl methacrylate mixture 14 0,90 20
Butylamine (all isomers) 7 0,73 -50
Butylene-1.2 oxyde 16 0,83 -50
Butyraldehyde (all isomers) 19 0,80 -60
Butyric acid 4 0,96
Calcium alkyl (C9) phenol sulphide / polyolefin phosph. mixture 0,94 -20
Calcium hypochlorite solution (15% or less) 1,14 -10
Calcium hypochlorite solution (more than 15%) 1,20
Calcium long chain alkyl salycilate (C 13+) 0,99
Camphor oil 18 0,92
Carbolic oil 21 1,06 41
Carbon disulphide 38 1,26 -110
Carbon tetrachloride 36 1,59 -20
Cashew nut shell oil (untreated) 4 0,95 25
Cetyl-eicosyl methacrylate mixture 14 0,86 20
Chlorina ted paraffins (C10-C13) 1,10 30
4-Chloro-2-methyilphenoxyacetic acid dimethylamine salt solution 9 1,35

Février 2003 Bureau Veritas 69


Pt E, Ch 8, Sec 17

Famille Point de
Désignation du produit Densité (t/m3)
chimique fusion
Chloroacetic acid (80% or less) 4 1,33 15
Chlorobenzene 36 1,11 -40
Chloroform 36 1,48 -60
Chlorohydrins, crude 17 1,20 -10
Chloronitrobenzene -O 42 1,20 32
2 or 3 Chloropropionic acid 4 1,26 40
Chlorosulfonic acid 99 1,75 -80
Chlorotoluene-M 36 1,08 -40
Chlorotoluene-O 36 1,07 -30
Chlorotoluene-P 36 1,07 7
Chlorotoluens (mixed isomers) 36 1,08 7
Coal tar 33 1,30
Coal tar naphta solvent 33 0,87
Coal tar pitch (molten) 33 1,20 50
Cobalt naphtenate in solvent naphta 0,87
Coconut oil fatty acid 0,90 21
Creosote (coal tar) 21 1,07
Creosote (wood) 21 1,10
Cresols (all isomers) 21 1,04 34
Cresylic acid, sodium salt solution 1,40
Cresylic acid, dephenolized 1,04 -10
Crotonaldehyde 19 0,85 -70
1,5,9-Cyclododecatriene 0,89 -10
Cycloheptane 0,81 -10
Cyclohexane 31 0,78 6
Cyclohexanone 18 0,95 -30
Cyclohexanone, cyclohexanol mixture 0,95
Cyclohexyl acetate 0,97 -60
Cyclohexylamine 7 0,86 -10
Cyclopentiadiene 1,3 dimer (molten) 30 0,98 34
Cyclopentane 0,74 -90
Cyclopentene 0,75 -130
Cymene-P 32 0,86 -70
Decanoic acid 0,90 31
Decene 30 0,74 -60
Decyl acetate 0,87 -60
Decyl acrylate 14 0,89 100
Decyl alcohol (all isomers) 20 0,83 7
Decyloxytetrahydro-thiopene dioxide 1,03
Di(2-ethylhexyl) phosphoric acid 1 0,97 -60
Di-hexyl-N-adipate 34 0,93 -40
Dibutyl hydrogen phosphonate 0,98
Dibutyl phthalate 34 1,05 -30
Dibutylamine 7 0,77 -50

70 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 8, Sec 17

Famille Point de
Désignation du produit Densité (t/m3)
chimique fusion
Dichlorobenzenes (all isomers) 36 1,46 53
1,1-Dichloroethane 36 1,17 -90
Dichloroethyl ether 41 1,22 -50
1,6-Dichlorohexane 1,07 -10
2,2-Dichloroisopropyl ether 36 1,13 -90
Dichloromethane 36 1,34 -90
2,4-Dichlorophenol 21 1,40 45
2.4-Dichlorophenoxy acetic acid, diethanolamine salt solution 43 1,28
2.4-Dichlorophenoxy acetic acid, dimethylamine salt (70% or less) 99 1,24 13
2,4-Dichlorophenoxy acetic acid, triisopropanolamine salt solution 43 1,22
1,1-Dichloropropane 36 1,32 -30
1,2-Dichloropropane 36 1,16 -80
1,3-Dichloropropane 36 1,18 -90
Dichloropropene / dichloropropane mixtures 1,20 -70
1,3-Dichloroprope 15 1,23 -60
2,2-Dichloropropionic acid 4 1,40 8
Diethanolamine 8 1,09 28
Diethyl ether 41 0,70 -110
Diethyl phthalate 34 1,12 -40
Diethyl sulphate 34 1,18 -20
Diethylamine 7 0,71 -50
Diethylaminoethanol 8 0,88 -70
2,6-Diethylaniline 0,96 3
Diethylbenzene 32 0,87 -30
Diethylenetriamine 7 0,95 -30
Diglycidyl ether of bisphenol A 41 1,16
Diglycidyl ether of bisphenol F 1,20 -20
Diisobutyl phthalate 34 1,04 -50
Diisobutylamine 7 0,75 -70
Diisobutylene 30 0,72 -90
Diisopropanolamine 8 0,98 44
Diisopropylamine 7 0,72 -80
Diisopropylbenzene (all isomers) 32 0,86 94
Dimethyl adipate 34 1,07 8
Dimethyl glutarate 34 1,07 -30
Dimethyl hydrogen phosphite 34 1,20
Dimethyl octanoid acid 4 0,89 30
Dimethyl phthalate 34 1,19 2
Dimethyl succinate 34 1,12 20
Dimethylacetamide-N, N solution (40% or less) 10 1,00
Dimethylamine-N, N solution (45% or less) 7 0,90 -40
Dimethylamine-N, N solution (>45% but not >55%) 7 0,80 -50
Dimethylamine-N, N solution (>55% but not >65%) 7 0,80 -60
Dimethylcyclohexylamine-N,N 7 0,85 -50

Février 2003 Bureau Veritas 71


Pt E, Ch 8, Sec 17

Famille Point de
Désignation du produit Densité (t/m3)
chimique fusion
Dimethylethanolamine 8 0,89 -60
Dimethylformamide 10 0,95 -50
Dinitrotoluenr (molten) 42 1,30 55
1,4-Dioxane 41 1,04 12
Dipentene 30 0,85 -90
Diphenyl 32 1,04 70
Diphenyl / diphenyl ether mixtures 1,06 12
Diphenyl ether 41 1,07 28
Diphenyl ether / difphenyl phenyl ether mixtures 1,20 4
Diphenilamine, alkylate 1,00 22
Diphenylamine, react. prod with2,2-4-trimethylpentene diph. alk 0,98 5
Diphenylmethane diisocyanate 12 1,20 37
Diphenylol propane epichlorohydrin resins 99 1,30
N-Dipropylamine 7 0,72 -60
Dodecene (all isomers) 30 0,76 -30
Dodecyl / pentadecyl methacrylate mixtures 14 0,86 -30
Dodecyl alcohol 20 0,83 24
Dodecyl diphenyl ether desulfonate solution 1,16 25
Dodecyl methacrylate 14 0,87 -20
Dodecyl phenol 21 0,94
Dodecylamine / tetradecylamine mixture 7 0,80 21
Dodecyldimethylamine / tetradecyl dimetilamine mixtures 0,80 -10
Drilling brines containing zinc salts 2,00
Epichlorohydrin 17 1,18 -20
Ethanolamine 8 1,02 10
2-Ethoxyethil acetate 34 0,97 -60
Ethyl acrylate 14 0,92 -70
Ethyl amyl ketone 0,82
Ethyl butyrate 34 0,88 -90
Ethyl methacrylate 14 0,92 -50
2-Ethil 3-propylacrolein 19 0,85 3
3-Ethyl ethoxypropionate 34 0,94 -50
Ethylamine 7 0,69 -80
Ethylamine solutions (72% or less) 7 0,80 -80
Ethylbenzene 32 0,87 -90
N-Ethylbutylamine 7 0,74 -70
Ethilcyclohexane 31 0,79 -110
N-ethylcyclohexylamine 7 0,85 -40
Ethylene chlorohydrin 20 1,25 -60
Ethylene cyanohydrin 20 1,04 -40
Ethylene dibromide 36 2,17 10
Ethylene dichloride 36 1,26 -30
Ethylene glycol butyl ether acetate 34 0,94 -60
Ethylene glycol diacetate 34 1,00 -40

72 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 8, Sec 17

Famille Point de
Désignation du produit Densité (t/m3)
chimique fusion
Ethylene glycol methyl ether acetate 0,98 -60
Ethylene glycol monoalkyl ethers 0,90
Ethylene oxide / propylene oxide mixt (ethyl. oxid < 30% weight) 16 0,87 -110
Ethylenediamine 7 0,91 11
2-Ethylhexyl acrylate 14 0,89 -80
2-Ethylhexylamine 7 0,79 -70
Ethylidene norbornene 30 0,90 -80
o-Ethylphenol 21 1,04 4
Ethyltoluene 32 0,86 -60
Ferric chloride solution 1,41 2
Ferric nitrate / nitric acid solution 1,29 -10
Fluorosilicic acid (20-30%) in water solution 1,20
Formaldehyde solutions (45% or less) 19 1,11 8
Formic acid 4 1,22
Fumaric adduct of rosin, water dispersion 43 1,06
Furfural 19 1,20 -30
Furfuryl alcohol 20 1,13 -10
Glutaraldehde solutions (50% or less) 19 1,12 -10
Glycidyl ester of C10 trialkylacetic acid 1,10 -60
Heptane (all isomers) 31 0,70 90
Heptanol (all isomers) 20 0,80 -30
Heptene (all isomers) 30 0,70 -120
Heptyl acetate 34 0,88 -50
Hexamethylenediamine solution 7 0,90 40
Hexamethyleneimine 7 0,88 -30
Hexane (all isomers) 31 0,66 -90
Hexene (all isomers) 30 0,70 -100
Hexyl acetate 34 0,86 -60
Hydrochloric acid 1 1,21 -70
Hydrogen peroxide solution (over 60% but not over 70%) 99 1,20 -40
Hydrogen peroxide solution (over 8% but not over 60%) 99 1,20 -50
2-4-Hydroxy (methylthio) butanoic acid 0,94 -50
2-Hydroxyethil acrylate 99 1,10 -30
Isohorone diisocyanate 12 1,06 -60
Isophoronediamine 7 0,92 10
Isoprene 30 0,68 -140
Isopropanolamine 8 0,96 2
Isopropyl cyclohexane 0,80 90
Isopropyl ether 41 0,72 -80
Isopropylamine 0,69 -90
Lactonitrile solution (80% or less) 37 0,99 -40
Lauric acid 0,86 48
Liquid chemical wastes 1,10
Long chain alkaryl polyether (C11-C20) 1,50

Février 2003 Bureau Veritas 73


Pt E, Ch 8, Sec 17

Famille Point de
Désignation du produit Densité (t/m3)
chimique fusion
Long chain polyetheramine in alkyl (C2-C4) benzenes 0,93
Long chain polyetheramine in aromatic solvent 0,90
Magnesium long chain alkyl salycilate (C11+) 0,94
Maleic anhydride 11 1,48 53
Mercaptobenzothiazol, sodium salt solution 5 1,25
Mesityl oxide 18 0,86 -50
Metam sodium solution 1,15
Methacrylic acid 4 1,01 14
Methacrylic resin in ethylene dichloride 1,20
Methacrylonite 15 0,80 -30
Methyl acrylate 14 1,00 -70
Methyl butyrate 34 0,89 -90
Methyl diethanolamine 8 1,04 -20
Methyl formate 34 0,98 -100
Methyl heptyl ketone 18 0,82
Methyl methacrylate 14 0,94 -40
Methyl naphtalene (molten) 32 1,00 34
Methyl salycilate 34 1,18
2-Methyl-ethyl 6-aniline 9 0,97 -20
2-Methil-ethyl 5-pyridine 9 0,92 -70
2-Methyl-2-hydroxy-3-butyne 20 0,87 3
Methylamine solutions, 42% or less 7 0,90 -40
Methylamil acetate 34 0,86 -60
Methylamil alcohol 20 0,81 -90
Methylcycloxexane 0,77 -120
Methylcyclopentadiene dmer 0,98 -50
2-Methylpyridine 9 0,95 -60
3-Methylpiridine 9 0,96 -10
4-Methylpiridine 9 0,96 4
Methylstirene-alpha 30 0,90 -20
Morpholine 7 1,00
Motor fuel anti-knock compounds 99 1,80 -30
Naphtalene (molten) 32 1,15 80
Naphtenic acid 4 0,96
Neodecanoid acid 4 0,92 -40
Nitrating acid (mixture if sulphuric and nitric acids) 99 1,90 -10
Nitric acid (70% and over) 99 1,50 -50
Nitric acid (less than 70%) 3 1,40 -30
Nitrobenzene 42 1,20 5
o-Nitrophenol (molten) 99 1,50 45
1-or-2-Nitropropane 42 1,00 -90
Nitropropane (60%) / Nitroethane (40%) mixture 42 1,01 -60
Nitrotoluenes (-o or p) 42 1,20 50
Nonane (all isomers) 31 0,70 -50

74 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 8, Sec 17

Famille Point de
Désignation du produit Densité (t/m3)
chimique fusion
Nonene (all isomers) 30 0,70 -80
Nonyl acetate 0,87 -60
Nonyl alcohol (all isomers) 20 0,83
Nonyl phenol 21 0,94 2
Nonyl phenol poly-(4,12)-ethoxylates 40 1,07 35
Noxious liquid, F, (2) N.O.S.,S.T.1, cat A 1,00
Noxious liquid, F, (4) N.O.S.,S.T.2, cat A 1,00
Noxious liquid, F, (7) N.O.S.,S.T.2, cat B 1,00
Noxious liquid, F, (8) N.O.S.,S.T.2, cat B, MP 15°C+ 1,00
Noxious liquid, F, (10) N.O.S.,S.T.3, cat A 1,00
Noxious liquid, F, (13) N.O.S.,S.T.3, cat B 1,00
Noxious liquid, F, (14) N.O.S.,S.T.3, cat B, MP 15°C+ 1,00
Noxious liquid, F, (16) N.O.S.,S.T.3, cat C 1,00
Noxious liquid, F, (1) N.O.S.,S.T.1, cat A 1,00
Noxious liquid, F, (3) N.O.S.,S.T.2, cat A 1,00
Noxious liquid, F, (5) N.O.S.,S.T.2, cat B 1,00
Noxious liquid, F, (6) N.O.S.,S.T.2, cat B, MP 15°C+ 1,00
Noxious liquid, F, (9) N.O.S.,S.T.3, cat A 1,00
Noxious liquid, F, (11) N.O.S.,S.T.3, cat B 1,00
Noxious liquid, F, (12) N.O.S.,S.T.3, cat B, MP 15°C+ 1,00
Noxious liquid, F, (15) N.O.S.,S.T.3, cat C 1,00
Octane (all isomers) 0,70 -50
Octanol (all isomers) 0,83 -10
Octene (all isomers) 0,70 -90
Octyl aldehydes 0,83 15
n-Octyl acetate 0,87
Olefin mixtures (C5-C15) 0,80
Olefin mixtures (C5-C7) 0,70
Olefins-alpha (C6 -C18 mixtures) 1,00
Oleum 99 1,98
Oleylamine 0,82 21
Palm kernel acid oil 0,87 25
Paraldehyde 19 0,99 13
Pentachloroethane 36 1,68 -20
1,3-Pentadiene 30 0,68 -80
Pentane (all isomers) 31 0,63 -150
Pentene (al isomers) 30 0,62 -120
Pentyl-N-propionate 0,87 -70
Perchloroethylene 36 1,60 -20
Phenol 21 1,07 41
1-Phenyl 1-xylyl ethane 32 0,99 -50
Phosphoric acid 1 1,70 28
Phosphous, yellow or white 99 1,80 44
Phthalic anhydride (molten) 11 1,50 131

Février 2003 Bureau Veritas 75


Pt E, Ch 8, Sec 17

Famille Point de
Désignation du produit Densité (t/m3)
chimique fusion
Pine oil 33 0,93
Pinene-alpha 30 0,86 -40
Pinene-beta 0,88 -60
Poly (2+) cyclic aromatics 0,93
Polyalkyl (C18-C12) acrylate in xylene 0,90 27
Polyalkylene oxide polyol 1,06 -20
Polyethylene polyamines 7 0,95
Polyferric sulphate solution 1,46 -10
Polymethylene polyphenyl isocyanate 12 1,20
Polyolefin phsphorosulphide- barium derivative (C28-C250) 1,08
Polyolefinamine in alkyl (C2-C4) benzenes 0,90
Polyolefinamine in aromatic solvent 1,00
Potassium chloride solution (10% or more) 1,00
Potassium hydroxide solution 5 1,50 29
Potassium oleate 1,00
N-Propanolamine 8 0,98 12
Propiolactone-beta 1,15 -30
Propionaldehyde 19 0,80 -80
Propionic acid 4 0,99 -20
Propionic anhydride 11 1,01 -40
Propionitrile 37 0,78 -90
N-Propyl chloride 0,80 -120
N-Propylamine 7 0,72 -80
Propylbenzene (all isomers) 0,86 -100
Propylene dimer 30 0,72 -50
Propylene oxide 16 0,86 -110
Propylene tetramer 30 0,76 -30
Propylene trimer 30 0,74 -80
Pyridine 9 0,96 -40
Rosin 33 1,10 150
Rosin soap (disproportionated) solution 43 1,05
Sodium aluminate solution 1,00
Sodium borohydride (15% or less) / Sodium hydroxyde solution 5 1,40
Sodium chlorate solution (50% or less) 99 1,50 20
Sodium dichromate solution (70% or less) 99 1,70 -40
Sodium hydrogen sulphide (≤6%) / sodium carbonate (≤3%) solution 43 1,00
Sodium hydrogen sulphite solution (45% or less) 43 1,30
Sodium hydrosulphide solution (45% or less) 5 1,30 40
Sodium hydrosulphide, ammonium sulphide solution 5 1,30 -10
Sodium hydroxide solution 5 1,50 60
Sodium hypochlorite solution (15% or less) 5 1,25
Sodium nitrite solution 1,27
Sodium petroleum sulphonate 1,05
Sodium silicate solution 43 1,00

76 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 8, Sec 17

Famille Point de
Désignation du produit Densité (t/m3)
chimique fusion
Sodium sulphide solution (15% or less) 1,00
Sodium sulphide solution (25% or less) 1,00
Sodium tratrates / sodium mono/di-succinates solutions 1,40
Sodium thiocyanate (56% or less) solution 99 1,00
Styrene monomer 30 0,92 -30
Sulpho hydrocarbon long chain (C18+) alkylamine mixture 1,07
Sulphur (molten) 99 1,80 115
Sulphuric acid 2 1,84 10
Sulphuric acid, spent 2 1,10
Tall oil (crude and distilled) 34 1,00 15
Tall oil fatty acid (resin acids less than 20%) 0,90 60
Tall oil fatty acid, barium salt -10
Tall oil soap (disproportionated) solution 43 1,04
Tetrachloroethane 36 1,60 -40
Tetraethylene pentamine 7 1,00 -30
Tetrahydrofuran 41 0,89 -100
Tetrahydronaphtalene 32 0,98 -20
Tetramethylbenzene (all isomers) 0,90 80
Toluene 32 0,87 -90
Toluene diisocyanate 12 1,21 14
Toluenediamine 9 1,00 96
O-Toluidine 9 1,01 -10
Tributyl phosphate 34 0,98 -80
1,1,2-Trichloro - 1,2,2-trifluoroethane 1,40 -30
1,2,4-Trichlorobenzene 36 1,46 18
1,1,1-Trichloroethane 36 1,40 -30
1,1,2-Trichloroethane 36 1,44 -30
Trichloroethylene 36 1,47 -70
1,2,3-Trichloropropane 36 1,39 -10
Tricresyl phosphate (containing 1% or more ortho-isomer) 1,16 -30
Tricresyl phosphate (containing less than 1% ortho-isomer) 34 1,16 -30
Tridecanoic acid 0,85 45
Triethanolamine 8 1,13 19
Triethyl phosphite 34 0,97
Triethylamine 7 0,73 -110
Triethylbenzene 32 0,86 -70
Triethylenetetramine 7 0,98 -10
Triisopropylated phenyl phosphates 1,10 -20
Trimethyl phosphite 34 1,05 -70
2,2,4-Trimethyl 1,3-pentanediol 1-isobutyrate 34 0,95 -60
Trimethylacetic acid 4 0,90 34
Trimethylamine solution (30% or less) 0,90
Trimethylbenzene (all isomers) 32 0,90 -20
Trimethylhexamethylene diisocyanate (2.2.4-&2.4.4 ISO) 12 1,01 -80

Février 2003 Bureau Veritas 77


Pt E, Ch 8, Sec 17

Famille Point de
Désignation du produit Densité (t/m3)
chimique fusion
Trimethylhexamethylene diamine (2.2.4-&2.4.4 ISO) 7 0,86 -80
1,3,5-Trioxane 1,17 61
Trixylyl phosphate 1,15 -30
Turpentine 30 0,86 -50
Undecanoic acid 0,89 29
Undecene-1 30 0,70 -80
Undecyl alcohol 20 0,83 20
Urea, ammonium nitrate solution (containing aqua ammonia) 6 1,30
Valeraldehyde (all isomers) 19 0,80 -50
Vinyl acetate 13 0,94 -100
Vinyl ethil ether 13 0,76 -110
Vinyl neodecanoate 13 0,87 -20
Vinyl toluene 13 0,90 -70
Vinylidene chloride 35 1,21 -120
White spirit, low (15-20%) aromatic 33 0,75
Xylenes 32 0,89 13
Xylenol 21 1,05 70
Zinc alkaryl dithiophosphate (C7-C16) 1,00
Zink alkyl dithiophosphate (C3-C14) 1,10

Famille de produit Numéro


Table 2 :
Aldehydes 19
Famille de produit Numéro Alcohols, glycols 20
Non-oxiding mineral acids 1 Phenols, cresols 21
Sulfuric acid 2 Caprolactam solution 22
Nitric acid 3 Olefins 30
Organic acids 4 Paraffins 31
Caustics 5 Aromatic hydrocarbons 32
Ammonia 6 Miscellaneous hydrocarbon mixtures 33
Aliphatic amines 7 Esters 34
Alkanolamines 8 Vinil halides 35
Aromatic amines 9 Halogenated hydrocarbons 36
Amides 10 Nitriles 37
Organic anhydrides 11 Carbon disulfide 38
Isocyanates 12 Sulfolane 39
Vinyl acetate 13 Glycol ethers 40
Acrylates 14 Ethers 41
Substituted allyls 15 Nitrocompounds 42
Alkylene oxides 16 Miscellaneous water solutions 43
Epichlorohydrin 17 Unclassifiable products
Ketones 18

78 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 8, Sec 18

SECTION 18 LISTE DES PRODUITS CHIMIQUES AUXQUELS LE


PRÉSENT CHAPITRE NE S’APPLIQUE PAS

1 Généralités

1.1
1.1.1 La présente Section est vide du fait qu’il n’y a aucune
prescription complémentaire ou variante à celles qui sont
mentionnées dans le Chapitre 18 du Code IBC.

Février 2003 Bureau Veritas 79


Pt E, Ch 8, Sec 19

SECTION 19 PRESCRIPTIONS POUR LES NAVIRES UTILISÉS


POUR INCINÉRER EN MER LES DÉCHETS CHIMI-
QUES LIQUIDES

1 Généralités

1.1
1.1.1 La présente Section est vide du fait qu’il n’y a aucune
prescription complémentaire ou variante à celles qui sont
mentionnées dans le Chapitre 19 du Code IBC.

80 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 8, Sec 20

SECTION 20 TRANSPORT DES DÉCHETS CHIMIQUES LIQUIDES

1 Généralités

1.1
1.1.1 La présente Section est vide du fait qu’il n’y a aucune
prescription complémentaire ou variante à celles qui sont
mentionnées dans le Chapitre 20 du Code IBC.

Février 2003 Bureau Veritas 81


Pt E, Ch 8, Sec 20

82 Bureau Veritas Février 2003


Partie E
Mentions de Service

Chapitre 9

TRANSPORTS DE GAZ LIQUÉFIÉS


(Liquefied gas carrier)

SECTION 1 GÉNÉRALITÉS
SECTION 2 CAPACITÉS DE SURVIE DU NAVIRE ET IMPLANTATION DES
CITERNES À CARGAISON
SECTION 3 INSTALLATIONS DU NAVIRE
SECTION 4 CONFINEMENT DE LA CARGAISON
SECTION 5 RÉSERVOIRS SOUS PRESSION DU PROCESS ET SYSTÈMES DE
TUYAUTAGE SOUS PRESSION DE CARGAISON LIQUIDE ET
VAPEUR
SECTION 6 MATÉRIAUX UTILISÉS POUR LA CONSTRUCTION
SECTION 7 CONTRÔLE DE PRESSION/DE TEMPÉRATURE DE CARGAISON
SECTION 8 DISPOSITIF DE DÉGAGEMENT À L’ATMOSPHÈRE DES GAZ DES
CITERNES À CARGAISON
SECTION 9 CONTRÔLE DE L’ATMOSPHÈRE
SECTION 10 INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES
SECTION 11 PROTECTION CONTRE L’INCENDIE ET EXTINCTION DE
L’INCENDIE
SECTION 12 VENTILATION MÉCANIQUE DANS LA TRANCHE DE LA
CARGAISON
SECTION 13 INSTRUMENTS (MESURES, DÉTECTION DES GAZ)
SECTION 14 PROTECTION DU PERSONNEL
SECTION 15 LIMITES DE REMPLISSAGE DES CITERNES À CARGAISON
SECTION 16 UTILISATION DE LA CARGAISON COMME COMBUSTIBLE
SECTION 17 PRESCRIPTIONS PARTICULIÈRES
SECTION 18 PRESCRIPTIONS D’EXPLOITATION
SECTION 19 RÉCAPITULATIF DES PRESCRIPTIONS MINIMALES

Février 2003 Bureau Veritas 83


84 Bureau Veritas Février 2003
Pt E, Ch 9, Sec 1

SECTION 1 GÉNÉRALITÉS

1 Objectif 1.1.3 Transport de produits non énumérés dans le


Code
Les prescriptions du Code IGC et les prescriptions supplé-
1.1 Applicabilité mentaires du présent Chapitre sont également applicables
aux nouveaux produits qui peuvent être considérés comme
1.1.1 Prescriptions du Code IGC et du Règlement
entrant dans le cadre du présent Règlement mais qui ne
de la Société
sont pas repris dans le tableau du Chapitre 19 du Code IGC.
a) Les navires qui sont destinés au transport des gaz liqué-
fiés doivent satisfaire aux prescriptions de la dernière 1.1.4 Produits particulièrement dangereux
version avec amendements du Code International pour Pour le transport en vrac de produits qui ne sont pas énu-
la Construction et l’équipement des Navires Transpor- mérés dans le tableau du Chapitre 19 du Code IGC et qui
tant des Gaz Liquéfiés en vrac. Dans ce Règlement il est présentent des dangers plus sérieux que ceux couverts par
fait référence à ce Code et à ses amendements sous les le Code IGC, la Société se réserve le droit d’établir des pres-
termes de “Code IGC”. criptions et/ou des conditions supplémentaires à celles con-
En conséquence, pour les navires ayant la mention de tenues dans le présent Règlement.
service liquefied gas carrier, conformément à Pt A, Ch 1.1.5 Correspondance du Code IGC et du Chapitre 9
1, Sec 2, [4.4.4], s’il y a lieu, les prescriptions du Code du Règlement, Partie E
IGC doivent être considérés comme des prescriptions Toutes les prescriptions du présent Chapitre sont reprises
réglementaires à l’exception mentionnée en [1.1.2]. sous référence des Chapitres, Sections ou paragraphes
b) Les prescriptions du présent Chapitre s’ajoutent à celles applicables du Code IGC, s’il convient. En outre, une mar-
du Code IGC, y compris le premier ensemble d’amen- que a été introduite dans le Code IGC, y compris dans
dements du Code, Res. MSC.30(61), qui est incorporé l’Annexe, correspondant à chaque Chapitre, Section ou
en totalité à l’Annexe dans ce Chapitre. Ces prescrip- paragraphe qui doit être incorporé par une ou plusieurs
tions comprennent des prescriptions de classe supplé- prescriptions complémentaires contenues dans le présent
mentaires obligatoires, aussi bien que des Chapitre.
interprétations du Code IGC qui doivent être également
considérées comme obligatoires pour la classe. 1.1.6 Equivalences
Pour autant que les prescriptions de classe sont concernées,
c) Ce Règlement et le Code IGC se rapportent aux navires il doit être donné aux termes du Code IGC les significations
transportant les produits qui sont mentionnés dans le suivantes mentionnées en Tab 1.
tableau du Chapitre 19 du Code IGC et en Ch 9, Sec 19.
d) Ce Règlement et le Code IGC comprennent des pres- Table 1 : Equivalences
criptions pour le transport de la cargaison dans des dis-
Signification seulement
positifs fermés, y compris les types de citernes Termes du Code IGC
pour la Classification
intégrales, à membrane ou indépendantes, comme
détaillé en Chapitre 4 du Code IGC et en Ch 9, Sec 4. Administration Société
e) En général, ce Chapitre s’applique au dispositifs de stoc- Code IBC ou Code Partie E, Chapitre 8
kage, de manipulation de la cargaison et aux interfaces Chimique du Règlement
entre ces dispositifs et le reste du navire qui doivent Norme Reconnue Règlement
satisfaire aux Sections applicables du Règlement con-
devrait être doit ou doivent être
cernant la coque et les machines.
(suivant le cas)
1.1.2 Prescriptions du Code IGC qui ne sont pas
dans le cadre de la classification 1.1.7 Certificat d’aptitude
a) La responsabilité de l’interprétation des prescriptions du
Les prescriptions suivantes du Code IGC ne font pas partie
Code IGC dans le but de délivrer un Certificat Interna-
du cadre de la classification:
tional d’Aptitude pour le Transport de Gaz Liquéfiés en
• Chapitre 1, Section1.4 - Equivalents vrac est laissée à l’Administration de l’état dont dépend
• Chapitre 1, Section 1.5 - Visites et certification le pavillon porté par le navire.
• Chapitre 18 - Prescriptions d’exploitation. b) Si la Société est autorisée par une Administration à déli-
vrer pour son compte le "Certificat d’Aptitude pour le
Ces prescriptions sont appliquées par la Société quand elle Transport de Gaz Liquéfiés en vrac", ou si la Société est
intervient pour le compte de l’Administration du pavillon autorisée à effectuer des recherches et des visites pour le
dans le cadre d’une délégation (voir [1.1.7]). compte d’une Administration sur la base desquelles sera

Février 2003 Bureau Veritas 85


Pt E, Ch 9, Sec 1

délivré par une Administration le "Certificat d’Aptitude 4 Essais des équipements de cargaison
pour le Transport de Gaz Liquéfié en vrac", ou s’il est
demandé à la Société de certifier la conformité avec le
4.1 Objectif
Code IGC, l’entière conformité avec les prescriptions du
Code IGC, y compris avec les prescriptions d’exploita- 4.1.1 Essais dans les conditions de service
tion mentionnées en [1.1.2], doit être accordée par la Tous les équipements auxquels le présent Chapitre est
Société. applicable doivent être testés dans les conditions de service
réelles.
2 Prescriptions complémentaires 4.1.2 Essais à effectuer le navire étant chargé
Ces essais qui ne peuvent être faits que lorsque le navire est
2.1 Installation de remorquage de secours en charge doivent être effectués lors du chargement initial
du navire.
2.1.1 Les installations de remorquage de secours doivent
être mises en place sur les transporteurs de gaz liquéfié d’un 4.2 Etendue des essais
port en lourd égal ou supérieur à 20.000 dwt conformé-
ment en Pt B, Ch 10, Sec 4, [4]. 4.2.1 Procédure d’essai des équipements de
cargaison
La procédure d’essai des équipements de cargaison doit
2.2 Appareil à gouverner être soumise à la Société pour examen.

2.2.1 Des prescriptions complémentaires pour l’appareil à 4.2.2 Navires pourvus d’installations de
gouverner des transporteurs de gaz liquéfié d’un port en réfrigération mécaniques
lourd égal ou supérieur à 10.000 dwt sont indiquées en Ch Les navires pourvus d’un groupe de réfrigération mécanique
7, Sec 4, [7]. doivent être soumis à une procédure d’essai initiale afin de
contrôler la compatibilité de l’installation en ce qui con-
cerne les prescriptions applicables. L’enregistrement des
3 Documentation à soumettre données du dispositif de reliquéfaction, comme la durée de
fonctionnement et les conditions ambiantes, peut être effec-
tué lors du premier voyage en charge.
3.1
4.2.3 Utilisation de la cargaison comme
3.1.1 Le Tab 2 énumère les plans, les renseignements, les combustible
analyses, etc. qui sont soumis en sus des renseignements Les installations pour l’utilisation de la cargaison comme
prescrits dans les autres Parties du Règlement pour les par- combustible doivent faire l’objet d’une procédure d’essai
ties du navire non affectées par la cargaison, s’il y a lieu. spéciale.

Table 2 : Documents à soumettre

No A/I Documents
1 I Liste des produits transportés, y compris pression de vapeur maximale, température de liquide maximale et autres condi-
tions d’études importantes
2 I Plan d’ensemble indiquant l’emplacement des citernes à cargaison, à combustible, à ballast et autres citernes
3 A Plan des zones dangereuses par les gaz
4 A Emplacement des espaces vides et des accès aux zones dangereuses
5 A Sas d’air entre zones dangereuses et zones de sécurité
6 A Installation des gaines de ventilation dans les espaces dangereux par les gaz et zones voisines
7 A Détails de structure de coque au droit des citernes à cargaison, y compris installation des supports pour les citernes, ber-
ceaux, dispositifs anti-flottement et anti-soulèvement, les dispositifs d’étanchéité de pont, etc.
8 A Calcul de la température de la coque dans les conditions de calcul de la cargaison
9 A Distribution des qualités et des nuances d’acier par rapport à la température réelle considérée obtenue par le calcul dans
l’article 8
10 A Analyse de contrainte de la coque
11 A Analyse du mouvement de coque du navire, si on préfère l’analyse directe aux méthodes indiquées en Ch 9, Sec 4
12 A Calculs de stabilité à l’état intact et en cas d’avarie
Note 1: A = à soumettre en quatre copies pour approbation
I = à soumettre en double exemplaire à titre d’information

86 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 9, Sec 1

No A/I Documents
13 A Echantillonnages, matériaux et implantation du dispositif de stockage de la cargaison, y compris barrières secondaires,
s’il y a lieu.
14 A Analyse des contraintes des citernes à cargaison, y compris analyse de fatigue et analyse de propagation des cassures
pour les citernes de type “B”. Cette analyse peut être intégrée à celle indiquée dans l’article item 10
15 I Calcul de la compatibilité de l’isolation thermique, y compris coefficient de vaporisation et capacité de l’installation de
réfrigération, s’il y a lieu, gradients de refroidissement et de montée en température lords des opérations de chargement
et de déchargement
16 A Détails de l’isolation
17 A Détails des échelles, des accessoires et des tours dans les citernes et analyse de contrainte relative, s’il y a lieu
18 A Détails des dômes de citernes et des joints d’étanchéité de pont
19 A Plans et calculs des soupapes de dégagement de sécurité
20 A Détails du dispositif de manipulation de la cargaison et de vapeur, y compris installations et détails du tuyautage et des
accessoires
21 A Détails des pompes à cargaison et des compresseurs de cargaison
22 A Détails des appareils sous pression du process et installation relative du système de vannes
23 A Circuit d’assèchement et de ballastage dans la tranche de la cargaison
24 A Dispositif de dégazage dans les citernes à cargaison, y compris dispositif à gaz inerte
25 A Purge de l’espace inter-barrière, dispositifs de mise en atmosphère inerte et dispositif de pressurisation
26 A Dispositif de ventilation dans la tranche de la cargaison
27 A Dispositif de réchauffage de la structure de la coque, s’il y a lieu
28 A Plan du circuit de l’installation de réfrigération et de reliquefaction, s’il y a lieu
29 A Détails des équipements électriques installés dans la tranche de la cargaison, y compris liste des équipements et des
appareils à sécurité certifiée et liaison électrique des citernes à cargaison et du tuyautage
30 A Plan schématique de câblage électrique dans la tranche de la cargaison
31 A Dispositif de détection du gaz
32 A Instruments des citernes à cargaison, y compris dispositif de surveillance de température de la cargaison et de la coque
33 A Dispositif d’arrêt de secours
34 A Dispositif de rejet à la mer, s’il y a lieu
35 A Détails des appareils et des dispositifs d’extinction d’incendie dans la tranche de la cargaison
36 A Description des opérations de chargement et de déchargement, y compris limites de remplissage des citernes de cargai-
son
37 A Essais des citernes à cargaison et procédure d’inspection
38 A Programme des essais de gaz
39 I Manuel P & A, s’il y a lieu
40 Pour les machines utilisant du gaz à titre de combustible
I a) Plan d’implantation générale des machines
I b) Description de l’installation dans son ensemble
A c) Plans de la tubulure de gaz pour les machines
A d) Liste complète des équipements de sécurité, de détection du gaz et des alarmes
A e) Plans des chaudières
I f) Plans détaillés des équipements d’alimentation de gaz et de combustible
I g) Caractéristiques du gaz
A h) Plan d’implantation générale de l’installation de traitement du gaz, y compris les compresseurs de gaz, les machines
d’entraînement et les préchauffeurs de gaz
A i) Plans des citernes de stockage de gaz
A j) Plans des compresseurs de gaz et des préchauffeurs
Note 1: A = à soumettre en quatre copies pour approbation
I = à soumettre en double exemplaire à titre d’information

Février 2003 Bureau Veritas 87


Pt E, Ch 9, Sec 2

SECTION 2 CAPACITÉS DE SURVIE DU NAVIRE ET IMPLANTATION


DES CITERNES À CARGAISON

1 Franc-bord et Stabilité à l’état intact 4 Hypothèses d’envahissement

1.1 Stabilité à l’état intact


4.1 Tuyautages, gaines et trunks dans les
1.1.1 Généralités zones endommagées
IGC CODE REFERENCE: Ch 2, 2.2.2
La stabilité du navire pour les conditions de chargement en 4.1.1 Résistance des structures internes
Pt B, Ch 3, App 2, [1.2.8] doit être en conformité avec les
IGC CODE REFERENCE : Ch 2, 2.7.7
prescriptions en Pt B, Ch 3, Sec 2.

1.1.2 Effet de carène liquide des fluides Les tunnels, les gaines, les tuyaux, les portes, les cloisons et
les ponts qui pourraient former des limites étanches des
IGC CODE REFERENCE : Ch 2, 2.2.3
espaces intacts en cas d’avarie conventionnelle hypothéti-
L’effet de carène liquide doit être calculé conformément à que doivent avoir une résistance minimale adéquate pour
Pt B, Ch 3, Sec 2, [4]. résister à la hauteur de pression correspondant à la ligne de
1.1.3 Renseignements à fournir flottaison la plus profonde dans les conditions d’avarie.
IGC CODE REFERENCE : Ch 2, 2.2.5
Il doit être donné au Capitaine du navire un manuel de 5 Norme d’avarie
chargement, comme spécifié en Pt B, Ch 11, Sec 2, [3] et
un livret concernant l’assiette et la stabilité, comme spécifié
en Pt B, Ch 3, App 2. 5.1 Etendue longitudinale de l’avarie de
superstructure
2 Conditions de chargement
5.1.1
2.1 Conditions complémentaires de charge-
IGC CODE REFERENCE : Ch 2, 2.8
ment
L’étendue longitudinale de l’avarie à la superstructure (voir
2.1.1
également Code IGC 2.7.8) dans le cas d’une avarie de
IGC CODE REFERENCE : Ch 2, 2.4 bordé au compartiment arrière des machines, suivant Code
Les conditions de chargement différentes de celles du IGC, paragraphe 2.8.1, doit être la même que l’étendue lon-
Manuel de Chargement et du Livret d’assiette et de stabilité gitudinale de l’avarie de bordé au compartiment des machi-
doivent être soumises, au préalable, à la Société. Autre- nes (voir Fig 1).
ment, ces cas peuvent être examinés par le Capitaine ou par
un officier délégué s’il existe à bord un instrument de char-
gement approuvé conformément aux prescriptions en Pt B, Figure 1 : Extension longitudinale d’une avarie de
Ch 11, Sec 2, [4]. superstructure

3 Implantation des citernes à cargaison

3.1 Citernes à cargaison sur pont


3.1.1
COMPARTIMENT
IGC CODE REFERENCE : Ch 2, 2.6.1 DES
Les citernes à cargaison ne doivent pas être implantées à MACHINES
moins de 760 mm du bordé de coque.

88 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 9, Sec 2

6 Prescriptions de survie 6.4 Navires de type 3G d’une longueur infé-


rieure à 125 m
6.1 Généralités
6.4.1
6.1.1
IGC CODE REFERENCE : Ch 2, 2.9 IGC CODE REFERENCE: Ch 2, 2.8.1.6
Les navires doivent être capables de survivre à l’avarie
L’envahissement de l’espace des machines, s’il se trouve
hypothétique spécifiée dans le Code IGC, paragraphes
situé sur un navire de type 3G d’une longueur inférieure à
2.5.1 et 2.5.2 suivant la norme donnée par le Code IGC,
125 m, doit satisfaire, autant que possible, aux critères du
paragraphe 2.8.1, et pour les conditions de chargement en
Code IGC, paragraphe 2.9. La dérogation à certaines parties
Pt B, Ch 3, App 2, [1.2.8] et a condition d’équilibre stable et
de ces exigences peut être acceptée sur la base du cas par
de manière à satisfaire les critères du Code IGC 2.9.
cas.
6.2 Phases intermédiaires d’envahissement
Figure 2 : Fourchette de stabilité positive
6.2.1
IGC CODE REFERENCE: Ch 2, 2.9.2.3
Les critères appliqués à la stabilité résiduelle pendant les h = bras de redressement
h(m)
phases intermédiaires d’envahissement doivent être ceux se q = envahissement progressif
rapportant à la phase finale d’envahissement correspondant
comme spécifiée dans le Code IGC, paragraphe 2.9.3.
Cependant, de légères variations à ces critères peuvent être
acceptés au cas par cas par la Société.

6.3 Définition de la fourchette de stabilité 0.1m


positive
h max ³ 0,1m
6.3.1
IGC CODE REFERENCE: Ch 2, 2.9.2
La fourchette de 20° doit être mesurée depuis un angle 25° q
commençant entre le position d’équilibre et l’angle de 25° 20°
(ou 30°, s’il n’y a pas d’immersion de pont) (voir Fig 2).

Février 2003 Bureau Veritas 89


Pt E, Ch 9, Sec 3

SECTION 3 INSTALLATIONS DU NAVIRE

1 Séparation de la tranche de la cargaison 2 Espaces d’habitation, de service et


des machines et postes de sécurité
1.1 Séparation des espaces de cale
2.1 Généralités
1.1.1 Implantation du propulseur d’étrave 2.1.1 Habitations
IGC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.1.1 IGC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.2.1
Des dispositions d’espaces d’habitation acceptables et
L’implantation des propulseurs d’étrave est autorisée à d’autres inacceptables par rapport aux citernes à cargaison,
l’avant des espaces de cales. sont indiquées en Fig 1.

2.1.2 Précautions contre les vapeurs dangereuses


1.2 Systèmes de stockage de la cargaison ne IGC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.2.2
nécessitant pas de barrière secondaire La conformité avec les prescriptions correspondantes du
Code IGC, en particulier aux paragraphes 3.2.4, 3.8, 8.2.10
1.2.1 Séparation entre espaces de cargaison et 12.1.6, si applicable, assure également la conformité aux
prescriptions du Code IGC, paragraphe 3.2.2, concernant
IGC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.1.2 les précautions contre les vapeurs dangereuses.
Les espaces de cales peuvent être séparés les uns des autres 2.1.3 Espaces situés à l’avant de la tranche de la
par des cloisons uniques. Si des cofferdams sont utilisés au cargaison
lieu des cloisons uniques, ils peuvent être utilisés comme IGC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.2.4
citernes à ballast sous réserve de l’approbation particulière
Les entrées et les ouvertures sur les espaces de service situés
de la Société.
à l’avant de la tranche de la cargaison peuvent ne pas faire
face à cette zone.
1.3 Systèmes de stockage de la cargaison
2.1.4 Sorties d’air
nécessitant des barrières secondaires
IGC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.2.4
Les prescriptions du Code IGC, paragraphe 3.2.4, se rap-
1.3.1 Séparation entre espaces de cargaison
portant aux prises d’air, sont également destinées à s’appli-
IGC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.1.3 quer aux sorties d’air. Cette interprétation s’applique
également aux prescriptions du Code IGC, paragraphes
Les prescriptions en [1.2.1] sont applicables. 3.2.2, 3.8.4 et 8.2.10.

Figure 1 : Acceptabilité d’angles communs entre espaces de cales et d’autres espaces

ACCEPTABLE ACCEPTABLE
AMENAGEMENTS AMENAGEMENTS
COMPARTIMENT ESPACE DE CALE SANS COMPARTIMENT ESPACE DE CALE AVEC
DES BARRIERE SECONDAIRE DES BARRIERE SECONDAIRE
MACHINES MACHINES

ACCEPTABLE NON ACCEPTABLE


AMENAGEMENTS AMENAGEMENTS
COMPARTIMENT ESPACE DE CALE AVEC COMPARTIMENT ESPACE DE CALE AVEC
DES BARRIERE SECONDAIRE DES BARRIERE SECONDAIRE
MACHINES MACHINES

90 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 9, Sec 3

2.1.5 Portes donnant sur la tranche de la cargaison rité et des espaces des machines de catégorie A, doit être
IGC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.2.4 située de manière à empêcher les gaz de pénétrer dans ces
Les portes donnant sur la tranche de la cargaison ou situées espaces par un seul défaut de pont ou de cloison. La même
dans des zones prohibées sur les côtés doivent se restrein- condition doit être également satisfaite lorsque les cham-
dre aux magasins se rapportant à la cargaison et à la sécu- bres des pompes à cargaison et les locaux des compresseurs
rité, aux postes de sécurité de la cargaison ainsi qu’aux situés dans la tranche de cargaison possèdent une cloison
douches de décontamination et aux postes de rinçage des commune avec les espaces habités et les espaces de ser-
yeux. vice, les postes de sécurité et les espaces des machines de
catégorie A.
Si de telles portes sont autorisées, l’espace ne doit pas offrir
d’autres accès aux espaces couverts par le Code IGC, para- 3.1.2 Equipements électriques dans les chambres
graphe 3.2.4 et les limites communes avec ces espaces doi- des pompes de cargaison et les locaux des
vent être isolées par des cloisons de classe A60. compresseurs de cargaison
IGC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.3
2.1.6 Exemptions, ouvertures de ventilation et type
de fermeture Les chambres des pompes de cargaison et/ou les locaux des
IGC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.2.6 compresseurs de cargaison des navires transportant des gaz
La prescription relative à la mise en place de prises d’air et inflammables ne doivent pas contenir d’équipements élec-
d’ouvertures pourvues de dispositifs de fermeture manoeu- triques, à l’exception de ce qui est prévu dans le Chapitre
vrables de l’intérieur des espaces sur les navires destinés au 10 du Code IGC, ou d’autres sources d’inflammation
transport de produits toxiques doit s’appliquer aux espaces comme des moteurs à combustion interne ou des moteurs à
que l’on utilise pour la radio et les principaux équipements vapeur ayant un température de fonctionnement qui pour-
de navigation du navire, pour les cabines, les locaux de res- rait causer l’inflammation ou l’explosion des mélanges de
tauration, les toilettes, les hôpitaux, les cuisines, etc., mais gaz et d’air, le cas échéant.
ne s’applique pas aux espaces non fréquentés normale-
ment, tels que les magasins de pont, les magasins du châ- 4 Accès aux espaces dans la tranche
teau avant, les tambours des compartiments des machines, de la cargaison
les locaux d’appareil à gouverner et les ateliers. La prescrip-
tion ne s’applique pas aux locaux de sécurité de la cargai-
son situés dans la tranche de la cargaison. 4.1 Espace libre autour des citernes à car-
Lorsqu’une fermeture interne est nécessaire, ceci doit gaison
inclure les entrées et les extractions de ventilation.
4.1.1 Généralités
Les dispositifs de fermeture doivent offrir un degré d’étan-
IGC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.5
chéité aux gaz raisonnable. Normalement, les volets coupe-
feu ordinaires en acier sans joints d’étanchéité ne sont pas Les passages de circulation désignés au-dessous et au-des-
considérés comme satisfaisants. sus des citernes à cargaison doivent avoir les sections mini-
males spécifiées dans le Code IGC, paragraphe 3.5.3.1.
2.1.7 Ouvertures pour les besoins de démontage de
la machine 4.1.2 Passage dans les citernes à cargaison
IGC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.2.6 IGC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.5
Les tapes boulonnées de la classe A60 pour les démontages
Aux fins des prescriptions du Code IGC, paragraphes 3.5.1
de la machine peuvent être acceptées sur les cloisons fai-
et 3.5.2, les alinéas suivants s’appliquent:
sant face aux espaces de la cargaison, à condition que des
pancartes soient fixées pour avertir que ces tapes ne peu- a) Lorsque l’Expert a besoin de passer entre une surface
vent être ouvertes que lorsque le navire est dégazé. plane ou bombée à contrôler et des éléments de struc-
tures, comme les barrots de pont, les raidisseurs, les
membrures, les carlingues, etc., la distance entre cette
3 Chambres des pompes à cargaison et
surface et le bord libre des éléments de structure doit
locaux des compresseurs à cargaison être d’au moins 380 mm. La distance entre la surface à
inspecter et la surface de laquelle ces éléments de struc-
3.1 Implantation des chambres des pompes ture susmentionnés sont fixés, par exemple le pont, une
à cargaison et des locaux des compres- cloison ou le bordé, soit être d’au moins 450 mm, dans
seurs à cargaison le cas d’une surface de citerne bombée (par exemple
citerne de type C) ou de 600 mm dans le cas d’une sur-
3.1.1 Concept du défaut unique face plane (citerne de type A) (voir Fig 2).
IGC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.3 b) Lorsque l’Expert n’a pas besoin de passer entre la sur-
Lorsque l’installation des chambres des pompes à cargaison face à inspecter et une partie quelconque de la struc-
et les locaux des compresseurs à cargaison est autorisée en ture, pour des raisons de visibilité, la distance entre le
extrémité arrière de la cale de chargement la plus en bord libre de l’élément structurel et la surface à inspec-
arrière, la cloison qui sépare les chambres des pompes de ter doit être d’au moins 50 mm ou la moitié de la lar-
cargaison ou les locaux des compresseurs des espaces geur de la tôle de face de la structure, suivant la valeur
d’habitation et des espaces de service, des postes de sécu- la plus grande (voir Fig 3).

Février 2003 Bureau Veritas 91


Pt E, Ch 9, Sec 3

Figure 2 : Passage minimal au-dessus la distance entre ces surfaces doit être d’au moins 600
des citernes à cargaison mm (voir Fig 5).
e) Les distances minimales entre un puisard de citerne à
cargaison et une structure de double fond voisine au
Structure du navire
droit d’un puits d’aspiration ne doivent pas être inférieu-

600/450
res à celles définies en Fig 6. S’il n’y a pas de puits
passage
d’aspiration, la distance entre le puisard de citerne à
380

cargaison et le plafond de double fond ne doit pas être


Citerne à cargaison
inférieure à 50 mm.
f) La distance entre un dôme de citerne à cargaison et les
structures de pont ne doit pas être inférieure à 150 mm
(voir Fig 7).
Figure 3 : Distance minimale des structures
g) Si cela est nécessaire pour l’inspection, un échafaudage
depuis la citerne à cargaison pour permettre fixe ou démontable doit être installé. Cet échafaudage
l’inspection visuelle ne doit pas contrarier les distances spécifiées dans le
Code IGC, paragraphe 3.5.3.
h) S’il doit être installé une conduite de ventilation fixe ou
600/450

passage
portable conformément au Code IGC, paragraphe 12.2,
380

cette conduite ne doit pas contrarier les distances spéci-


fiées dans le Code IGC, paragraphe 3.5.3.
citerne à cargaison le plus grand de b/2 ou 50

4.1.3 Passage par les écoutilles et les trous


d’homme
c) Pour l’inspection d’une surface bombée, si l’Expert a
IGC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.5
besoin de passer entre cette surface et une autre surface
plane ou bombée sur laquelle aucun élément structurel Aux fins des prescriptions du Code IGC, paragraphe 3.5.3,
les alinéas suivants s’appliquent:
n’est fixé, la distance entre les deux surfaces doit être
d’au moins 380 mm (voir Fig 4). Si l’Expert n’a pas a) Le terme de “accès libre minimal non inférieur à 600 x
besoin de passer entre une surface bombée et une autre 600 mm” signifie que ces ouvertures peuvent comporter
surface, une distance inférieure à 380 mm peut être des rayons de raccordement de 100 mm maximum (voir
Fig 8).
acceptée, prenant en compte la forme de la surface
bombée. b) Le terme “accès libre minimal non inférieur à 600 x 800
mm” comprend également les ouvertures de dimensions
d) Si, pour l’inspection d’une surface approximativement spécifiées en Fig 9:
plane, l’Expert a besoin de passer entre deux surfaces c) Les ouvertures d’accès circulaires dans les citernes à
approximativement planes et approximativement paral- cargaison de type C doivent avoir des diamètres non
lèles sur lesquelles aucun élément structurel n’est fixé, inférieurs à 600 mm.

Figure 4 : Passage minimal entre surfaces bombées

surface plane de la structure du navire


380

380
citerne à cargaison

92 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 9, Sec 3

Figure 5 : Passage minimal entre surfaces planes 4.2 Cofferdams et tunnels à tuyautages

4.2.1 Cofferdams

600
IGC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.5
surface plane de S’il y a lieu, les cofferdams doivent avoir une taille suffi-
surface plane
600 la structure du
sante pour offrir un accès facile en tous points. La largeur
450
de la citerne
navire
des cofferdams ne doit pas être inférieure à 600 mm.

Figure 9 : Dimensions minimales des trous d’homme


échelon de

l'échelle

d'accès

300

800
Figure 6 : Distance minimale du puisard de citerne
à cargaison et plafond de double fond 300

600
0
8

plafond de double-f
4.2.2 Tunnels à tuyautages
3

IGC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.5


Les tunnels à tuyautages doivent avoir un espace suffisant
150
150

pour permettre l’inspection des tuyaux. Les tuyaux des tun-


nels à tuyautages doivent être installés aussi haut que possi-
ble du fond du navire.
Figure 7 : Distance minimale entre dôme de citerne 4.2.3 Accès aux tunnels à tuyautage
à cargaison et structures de pont
IGC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.5
Les accès dans les tunnels à tuyautage par trous d’homme
situés dans les compartiments des machines ne sont pas
autorisés.
150

structure du pont
5 Sas d’air

5.1 Installation

5.1.1
IGC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.6.1
Les sas d’air doivent être installés de manière à offrir un pas-
Figure 8 : Dimensions minimales d’une écoutille sage facile et doivent couvrir une surface de pont minimale
horizontale de 1,5 m2. Les sas d’air doivent être dégagés en perma-
nence et ne doivent pas servir à d’autres fins, par exemple,
de stockage.

100
5.2 Alarmes
600

5.2.1 Lampe témoin d’alarme


IGC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.6.3
Les dispositifs d’alarme doivent être du type à sécurité
intrinsèque. Toutefois, les lampes témoins doivent être du
600 type de sécurité autorisé pour les espaces dangereux dans
lesquels elles sont installées.

Février 2003 Bureau Veritas 93


Pt E, Ch 9, Sec 3

5.3 Equipements électriques Les espaces secs dans la tranche de la cargaison doivent
être pourvus d’une installation d’assèchement ou de
5.3.1 Variantes acceptables aux dispositifs à vidange sans liaison avec l’espace des machines.
pression différentielle
Les espaces non accessibles en permanence doivent être
IGC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.6.4 pourvus d’installations de sondage.
Les dispositifs suivants doivent être considérés comme des
Les espaces sans dispositif de ventilation permanent doivent
variantes acceptables au dispositif de détection à pression
être pourvus d’un système à pression/dépression ou de con-
différentielle dans les espaces ayant un taux de ventilation
duites d’air.
non inférieur à 30 renouvellements par heure:
• surveillance de l’intensité ou de la tension de l’alimen-
tation électrique des moteurs de ventilation; ou 6.2 Prescriptions supplémentaires concer-
nant le circuit d’assèchement
• détecteurs de débit d’air dans les gaines de ventilation.

Dans les espaces ou le taux de ventilation est inférieur à 30 6.2.1 Fonctionnement du circuit d’assèchement
dans les espaces de cargaison et les espaces
renouvellements d’air par heure et où l’on dispose de l’une
interbarrières
des variantes précitées, en complément des alarmes prescri-
tes dans le Code IGC, paragraphe 3.6.3, il doit être prévu IGC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.7
un dispositif interrompant l’alimentation des équipements
électriques d’un type non certifié en cas d’ouverture de plus Les installations d’assèchement des cales contenant des
d’une des portes du sas. citernes à cargaison et pour les espaces interbarrières doi-
vent être manoeuvrables à partir du pont découvert.
5.3.2 Compresseurs du circuit du gaz d’évaporation
6.2.2 Diamètre du collecteur d’assèchement
IGC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.6.4
Le diamètre du collecteur d’assèchement peut être inférieur
Le manque de surpression d’air d’alimentation ne doit pas
au diamètre spécifié en Pt C, Ch 1, Sec 10, [6.8.1], dans la
impliquer l’arrêt des moteurs entraînant les compresseurs
mesure où ce diamètre n’est pas inférieur à deux fois la
utilisés pour le circuit du gaz d’évaporation mentionné dans
valeur donnée en Pt C, Ch 1, Sec 10, [6.8.3]. Cependant,
le Code IGC, alinéa 16; cependant, ces moteurs doivent
cette réduction de diamètre n’est pas applicable à la déter-
être du type à sécurité certifiée et le dispositif de commande
mination de la capacité des pompes à incendie selon Pt C,
correspondant doit être installé dans un espace à l’abri des
Ch 1, Sec 10, [6.7.4].
gaz.
La prescription ci-dessus n’est pas applicable si, lors des 6.2.3 Dispositifs de détection des fuites
manoeuvres et des opérations au port, on n’utilise que du
combustible liquide ou lorsque le permutation automatique IGC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.7
du gaz au combustible liquide, comme indiqué dans le
Se référant au dispositif de détection des fuites dans les
Code IGC, paragraphe 16.5.4, fonctionne également quand
cales et/ou dans les espaces interbarrières, il convient
ces moteurs électriques sont stoppés sans causer l’arrêt de
d’appliquer les prescriptions suivantes:
la chaudière.
• lle dispositif susmentionné doit convenir pour détecter
la présence d’eau:
5.4 Ventilation
- dans les cales contenant des citernes indépendantes
5.4.1 Renouvellements d’air de type C
IGC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.6.5 - dans les cales et les espaces interbarrières à l’exté-
Les espaces protégés par des sas d’air doivent être ventilés rieur de la seconde barrière
pendant la durée nécessaire pour fournir au moins 10
• le dispositif susmentionné doit convenir pour détecter la
renouvellements d’air avant de mettre sous tension les ins-
présence de cargaison liquide dans les espaces adja-
tallations électriques qui ne sont pas du type à sécurité
cents aux citernes à cargaison qui ne sont pas des citer-
intrinsèque.
nes à cargaison de type C.
Si les espaces ci-dessus sont susceptibles d’être affectés
6 Installations d’assèchement, de bal- par les fuites d’eau en provenance des structures adj-
lastage et de combustible liquide centes du navire, le dispositif doit également convenir
pour détecter la présence d’eau.
6.1 Installation d’assèchement Si le dispositif mentionné ci-dessus est constitué d’inter-
rupteurs de niveau électriques, les circuits correspon-
6.1.1 Assèchement des espaces secs dans la dants doivent être du type à sécurité intrinsèque et les
tranche de la cargaison signaux doivent être transmis à la timonerie et au poste
IGC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.7 de sécurité de la cargaison, s’il y a lieu.

94 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 9, Sec 3

7 Installations de chargement et de possible de surveiller en permanence les collecteurs de


chargement/déchargement.
déchargement par l’avant ou par
l’arrière
8 Armement de coque
7.1 Implantations des dispositifs d’arrêt des
pompes et des compresseurs à cargaison 8.1 Equipements

7.1.1 8.1.1 Installation de remorquage de secours


IGC CODE REFERENCE: Ch 3, 3.8.7 Les prescriptions spécifiques en Pt B, Ch 10, Sec 4, [4] pour
Les dispositifs d’arrêt des pompes et des compresseurs à les navires ayant la mention de service transport de gaz
cargaison ainsi que pour fermer les vannes de cargaison liquéfié et d’un port en lourd non inférieur à 20000 t doi-
doivent être installés dans un endroit à partir duquel il est vent être satisfaites.

Février 2003 Bureau Veritas 95


Pt E, Ch 9, Sec 4

SECTION 4 CONFINEMENT DE LA CARGAISON

Notations
k : Coefficient de matériau pour l’acier, défini en Pt 2.2 Pression interne pour les citernes indé-
B, Ch 4, Sec 1, [2.3] pendantes de type B et C
2.2.1 Généralités
1 Définitions IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.3.2
La pression interne d’inertie du liquide doit être calculée en
1.1 Pression de calcul en situation portuaire considérant le navire dans chacune des deux conditions
suivantes:
1.1.1 • cas du navire droit (voir [2.2.2])
• cas du navire incliné (voir [2.2.3]).
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.2.6.4
2.2.2 Accélérations en cas de navire droit
Si la pression de vapeur en situation portuaire est supérieure
à p0, définie en IGC 4.2.6.4, cette valeur doit être précisée Dans ces conditions, le navire rencontre une houle produi-
sant des mouvements dans le plan X-Z, c’est-à-dire en cava-
dans les instructions d’exploitation du Capitaine du navire.
lement, pilonnement et tangage.
L’accélération aβ adimensionnelle doit être obtenue, pour
1.2 Température de calcul une direction arbitraire β, conformément à Fig 1, dans
laquelle les accélérations transversale et verticale dues à la
1.2.1 Utilisation de réchauffeur de cargaison pour houle aY et aZ, respectivement, sont calculées à partir de la
élever la température formule en IGC, 4.12.
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.2.7
Figure 1 : Accélération adimensionnelle dans le cas
S’il est envisagé d’utiliser un réchauffeur pour élever la tem- du navire droit
pérature de la cargaison jusqu’à une valeur admissible dans C
L
les citernes, les prescriptions suivantes doivent être satisfai- CG DE LA CITERNE

tes:

• le tuyautage et les vannes impliqués doivent être com-


patibles avec les températures de calcul du chargement b
b
• un thermomètre doit être installé en sortie de réchauf- ma
x

feur. Il doit être réglé à la température de calcul des


1.0

citernes et, lorsqu’il est en fonction, il doit donner une


alarme sonore et visuelle. Cette alarme doit être instal-
lée dans le poste de sécurité de la cargaison ou, s’il n’est
b

pas prévu de poste de sécurité, dans la timonerie.


a

a
y
• La note suivante doit être portée sur le Certificat d’Apti-
tude: “La température minimale admissible dans le
réchauffeur de cargaison est de..... °C”.
z
a

2 Charges d’échantillonnage Ellipses MILIEU DU

NAVIRE

2.1 Pression interne pour les citernes inté-


grées, les citernes membrane et les à 0.05L de PPAV

citernes indépendantes de type A


2.2.3 Accélérations en cas de navire incliné
2.1.1 Généralités
Dans ces conditions, le navire rencontre une houle produi-
La pression interne d’inertie du liquide doit être calculée sant des mouvements dans les plans X-Y et Y-Z, c’est-à-dire
suivant Partie B, Chapitre 5. en lacet, en pilonnement, en roulis et en embardée.

96 Bureau Veritas Mai 2003


Pt E, Ch 9, Sec 4

L’accélération aβ adimensionnelle doit être obtenue pour 2.2.5 Densité de la cargaison


une direction arbitraire β, conformément à Fig 2, dans IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.3.2.2
laquelle les accélérations dues à la houle longitudinale et
verticale aX et aZ, respectivement, sont calculées à partir de Si la densité maximale du liquide transporté n’est pas
la formule en IGC 4.12 donné, les valeurs suivantes, en t/m3, doivent être considé-
rées:
Figure 2 : Accélération adimensionnelle dans le cas • ρL = 0,50 t/m3 pour le méthane
d’un navire incliné • ρL suivant Ch 9, Sec 19, Tab 1 pour les autres produits.
C
L

CG DE LA CITERNE
3 Echantillonnages de la coque

3.1 Bordés
b
bma 3.1.1 Epaisseurs minimales nettes
x

IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.4


1.0

L’épaisseur nette du bordé de pont de résistance exposé aux


intempéries, du pont du trunk, des cloisons de citerne et des
cloisons étanches, ne doit pas être inférieure aux valeurs
b
a

a
données en Tab 1.
x

3.2 Raidisseurs ordinaires


z
a

3.2.1 Epaisseurs minimales nettes


Ellipses MILIEU DU
L’épaisseur nette de l’âme des raidisseurs ordinaires ne doit
NAVIRE pas être inférieure à la valeur obtenue, en mm, à partir des
formules suivantes:
tMIN = 0,8 + 0,013 L k1/2 + 4,5 s pour L < 220 m
à 0.05L de PPAV
tMIN = 3 k1/2 + 4,5 + s pour L ≥ 220 m
où s est l’espacement des raidisseurs ordinaires en m.
2.2.4 Hauteurs et pression de liquide
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.3.2.2 3.3 Eléments primaires

Les hauteurs de liquide Zβ doivent être calculées conformé- 3.3.1 Epaisseurs minimales nettes
ment à Fig 3 en chaque point de calcul de la citerne. L’épaisseur nette du bordé formant les âmes des éléments
primaires ne doit pas être inférieure à la valeur obtenue, en
En chaque point de calcul, la pression interne maximale
mm, à partir de la formule suivante:
(Pgd)max doit être obtenue pour la direction β qui donne la
valeur maximale de Pgd, suivant IGC 4.3.2.2 (voir Fig 4). tMIN = 4,1 + 0,015 L k1/2

Table 1 : Epaisseur minimale nette du bordé du pont de résistance exposé aux intempéries, du pont du trunk, des
cloisons de citernes et du bordé de cloison étanches

Bordé Epaisseur minimale nette, en mm


Pont de résistance exposé aux intempéries et pont de trunk, le cas Raidissage longitudinal 1,6 + 0,032 L k1/2 + 4,5 s pour L < 220
échéant, dans la zone s'étendant sur 0,4 L au milieu du navire (1) 6 k1/2 + 5,7 + s pour L≥ 220
Raidissage transversal 1,6 + 0,04 L k1/2 + 4,5 s pour L < 220
6 k1/2 + 7,5 + s pour L≥ 220
Pont de résistance exposé aux intempéries et pont du trunk, le cas 2,1 + 0,013 L k1/2 + 4,5 s
échéant, dans les parties avant et arrière et entre écoutilles (1)
Cloison de citerne 1,7 + 0,013 L k1/2 + 4,5 s
Cloison étanche 1,3 + 0,013 L k1/2 + 4,5 s
(1) L'épaisseur minimale nette doit être obtenue par interpolation linéaire entre celle exigée pour la zone s'étendant sur 0,4L au
milieu du navire et celle exigée pour les parties avant et arrière.
Note 1:
s : Longueur, en m, du plus petit côté de la maille.

Mai 2003 Bureau Veritas 97


Pt E, Ch 9, Sec 4

Figure 3 : Détermination de la hauteur de liquide Zβ pour les points de pression 1, 2 et 3

Z b3

3 Z b2 Z b1
z b
ab 1
Z b1
2 y
Z b2
1
b
Z b3
Z b3

Z b2 Z b1
2 b
ab
3 b
ab

3 y 2 1

4 Analyse de la structure des citernes 6 Analyse de la structure des citernes


intégrées indépendantes de type A

4.1 Echantillonnage 6.1 Echantillonnages

4.1.1 6.1.1
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.4.1 IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.4.4

Les échantillonnages nets de bordés, des raidisseurs ordi- Les échantillonnages nets de bordés, des raidisseurs ordi-
naires et des éléments primaires des citernes intégrées ne naires et des éléments primaires des citernes indépendantes
doivent pas être inférieurs à ceux obtenus à partir de Partie de type A ne doivent pas être inférieurs à ceux obtenus à
B, Chapitre 7, où les charges d’ensemble et la pression partir du Partie B, Chapitre 7, où la pression interne doit être
interne doivent être calculés suivant Partie B, Chapitre 5.
calculée suivant Partie B, Chapitre 5 et où la valeur du coef-
ficient partiel de sécurité pour la résistance γR est donnée en
5 Analyse de la structure des citernes Tab 2.
membrane Pour le calcul de la pression interne, la présence du dôme
peut être négligée.
5.1 Généralités
7 Analyse de la structure des citernes
5.1.1 Les contraintes d’ensemble admissibles et/ou les
déformations particulières, indiquées par le Concepteur,
indépendantes de type B
doivent être pris en compte pour la détermination des
échantillonnages. 7.1 Bordé et raidisseurs ordinaires

5.2 Echantillonnages 7.1.1 Vérification de la résistance de bordé et de


raidisseurs ordinaires soumis à la pression
5.2.1 latérale

IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.4.2 IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.5

Les échantillonnages nets de bordés, des raidisseurs ordi- Les échantillonnages nets de bordé et de raidisseurs ordi-
naires et des éléments primaires des citernes membranes ne naires des citernes indépendantes de type B ne doivent pas
doivent pas être inférieurs à ceux obtenus à partir de Partie être inférieurs à ceux obtenus à partir des formules en Partie
B, Chapitre 7, où les charges d’ensemble et la pression B, Chapitre 7, où la pression interne doit être calculée sui-
interne doivent être calculés suivant Partie B, Chapitre 5. vant [2.2].

98 Bureau Veritas Mai 2003


Pt E, Ch 9, Sec 4

Figure 4 : Détermination de la pression interne pour Les charges d’ensemble et les pressions dues à la houle,
les points de pression 1, 2 et 3 obtenues à partir de l’analyse complète des mouvements et
des accélérations du navire dans des houles irrégulières,
doivent être soumises à la Société pour approbation, à
1
moins que ces données ne soient disponibles sur des navi-
res similaires.
2 Ces charges doivent être obtenues comme les charges les
3 plus probables que le navire peut rencontrer lors de sa
1 durée de service, avec un niveau de probabilité de 10-8.
Pgd

2 7.2.4 Charges d’inertie


IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.5
3
Les charges d’inertie doivent être obtenues à partir des for-
mules en IGC 4.3.2.
b 7.2.5 Vérification de la résistance élastique des
bmax éléments primaires des citernes
indépendantes de type B construites
7.1.2 Vérification du flambement essentiellement en corps de révolution

IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.5 IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.5

Les échantillonnages de bordé et de raidisseurs ordinaires Les contraintes équivalentes des éléments primaires doivent
des citernes indépendantes de type B ne doivent pas être satisfaire à la formule suivante:
inférieurs à ceux obtenus à partir des formules applicables σE ≤ σALL
en Partie B, Chapitre 7.
où:
7.2 Eléments primaires σE : Contrainte équivalente, en N/mm2, obtenue à
partir de la formule en IGC 4.5.1.8 pour cha-
7.2.1 Critères d’analyse cune des catégories de contraintes suivantes,
définies en IGC 4.13:
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.5
• contrainte de membrane primaire générale
L’analyse des éléments primaires des citernes soumis à la
pression latérale à l’aide d’un modèle tridimensionnel doit • contrainte de membrane primaire locale
être effectuée suivant les prescriptions suivantes: • contrainte de flexion primaire
• la modélisation de la structure doit satisfaire aux pres- • contrainte secondaire
criptions en Pt B, Ch 7, App 1, [1] à Pt B, Ch 7, App 1,
[3] σALL : contrainte admissible, définie en IGC 4.5.1.4
pour chacune des catégories de contraintes ci-
• le calcul de contrainte doit satisfaire aux prescriptions dessus.
en Pt B, Ch 7, App 1, [5]
• l’étendue du modèle doit satisfaire à [7.2.2] 7.2.6 Vérification de la résistance élastique des
éléments primaires des citernes
• les charges d’ensemble dues à la houle et la pression de indépendantes de type B construites
la houle à appliquer sur le modèle doivent satisfaire à essentiellement en surfaces planes
[7.2.3]
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.5
• les charges d’inertie à appliquer sur le modèle doivent
Les contraintes équivalentes des éléments primaires doivent
satisfaire au paragraphe [7.2.4].
satisfaire à la formule suivante:
7.2.2 Etendue du modèle σE ≤ σALL
L’étendue longitudinale du modèle structurel doit satisfaire où:
en Pt B, Ch 7, App 1, [3.2]. En tous les cas, le modèle struc-
turel doit inclure la coque et la citerne avec son système de σE : Contrainte équivalente, en N/mm2, obtenue à
supportage et d’attache au navire. partir des formules en Pt B, Ch 7, App 1, [5.1],
suite aux calculs directs à effectuer conformé-
7.2.3 Charges d’ensemble et pressions dues à la ment à [7.2.1]
houle σALL : Contrainte admissible, en N/mm2, obtenue
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.5 selon Tab 3.

Mai 2003 Bureau Veritas 99


Pt E, Ch 9, Sec 4

Table 2 : Coefficient partiel de sécurité pour la résistance des citernes indépendantes de type A

Résistance élastique Résistance


Type d’élément et modèle structurel Flambement
Général Pression de sloshing Epreuve d’essai ultime
Bordé de citerne 1,35 1,20 1,05 1,10 ---
Raidisseurs ordinaires 1,40 1,20 1,05 1,10 1,02
Eléments Modèle éléments finis à pou- 1,30 --- 1,20 1,10 ---
primaires tres ou à maillage grossier
Modèle éléments finis à 1,15 --- 1,10 --- ---
maillage fin

7.3.2 Caractéristiques du matériau


Table 3 : Contrainte admissible pour les éléments pri- IGC CODE REFERENCE : Ch 4, 4.4.5.6
maires construits essentiellement en surfaces planes Les caractéristiques du matériau affectant la fatigue des élé-
ments contrôlés doivent être accompagnées de pièces justi-
Contrainte admissible, en ficatives. Si la documentation n’est pas disponible, la
Matériaux
N/mm2 Société peut demander à obtenir ces propriétés à partir
Aciers C-Mn et Ni La valeur la plus faible de: d’essais effectués conformément à des normes reconnues.
• 0,75 ReH
7.3.3 Charges dues à la houle
• 0,5 Rm
Dans les cas du navire droit et incliné les charges dues à la
Aciers austénitiques La valeur la plus faible de: houle à considérer pour l’analyse en fatigue de la citerne
• 0,80 ReH comprennent:
• 0,4 Rm • les charges d’ensemble maximales et minimales et les
Alliage d’aluminium La valeur la plus faible de: pressions dues à la houle obtenues à partir de l’analyse
• 0,75 ReH complète des mouvements et des accélérations du
• 0,35 Rm navire dans des houles irrégulières doivent être soumi-
ses à la Société pour approbation, à moins que ces don-
Note 1: nées ne soient disponibles sur des navires similaires.
ReH : Limite d’élasticité minimale, en N/mm2, du Ces charges doivent être obtenues comme les charges
matériau, comme défini en Pt B, Ch 4, Sec 1, les plus probables que le navire peut rencontrer lors de
[2.1] toute sa durée de service, avec un niveau de probabilité
Rm : Résistance à la traction minimale ultime, en de 10-8.
N/mm2, du matériau, comme défini en Pt B, Ch
• des pressions d’inertie maximales et minimales, obte-
4, Sec 1, [2.1].
nues à partir des formules en IGC 4.3.2, en fonction de
la direction arbitraire β.
7.2.7 Vérification au flambement local de tôles
formant les éléments primaires 7.3.4 Distribution simplifiée de contrainte pour
l’analyse en fatigue
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.5
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.3.4.3
Une vérification au flambement local doit être effectuée La distribution simplifiée à long terme des charges dues à la
suivant Pt B, Ch 7, Sec 1, [5] pour les tôles constituant les houle, indiquées dans le Code IGC, paragraphe 4.3.4.3,
éléments primaires. peut être représentée par 8 étendues d’amplitude de con-
traintes, chacune caractérisée par une contrainte alternée
Pour effectuer ce contrôle, les contraintes dans les tôles doi-
±σi et un nombre de cycles ni (voir Fig 5). Les valeurs cor-
vent être obtenues par calculs directs à effectuer paragraphe
[7.2.1]. respondantes de σi et de ni doivent être obtenues à partir
des formules suivantes:

σi = σ 0  1,0625 – ---
7.3 Analyse en fatigue i
8
7.3.1 Généralités ni = 0,9 ⋅ 10i
IGC CODE REFERENCE : Ch 4, 4.4.5.6 où:
σi : Contrainte (i = 1, 2,..., 8), en N/mm2 (voir Fig 5)
L’analyse en fatigue doit être effectuée pour les zones sus-
σ0 : Contrainte maximale la plus probable sur toute
ceptibles de subir d’importantes contraintes ou de fortes
concentrations de contraintes dues à la houle, pour les la durée de service du navire, en N/mm2, pour
joints soudés et le métal de base. Ces zones doivent être un niveau de probabilité de 10-8
définies par le Concepteur et être approuvée au cas par cas ni : Nombre de cycles pour chaque contrainte σi
par la Société. considérée (i = 1, 2,..., 8).

100 Bureau Veritas Mai 2003


Pt E, Ch 9, Sec 4

Figure 5 : Distribution simplifiée de contrainte pour mentation n’est pas disponible, la Société peut exiger
l’analyse de la fatigue l’obtention des courbes à partir d’essais effectués con-
s formément à des normes reconnues.
• Le dommage conventionnel cumulé pour les étendues
de contrainte d’entaille ∆σN,I doit être obtenue à partir
n
de la formule en IGC 4.4.5.6.

s0 s1 7.3.6 Critères de vérification


s2 s3 Le dommage conventionnel cumulé, à calculer suivant
s4 s5 s7
s6 s8 [7.3.5], ne doit pas être supérieur à CW, défini en IGC
4.4.5.6.
10 10 2 103 104 105 106 107 108
7.4 Analyse de propagation de fissures
7.3.5 Dommage conventionnel cumulé
7.4.1 Généralités
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.4.5.6
IGC CODE REFERENCE : Ch 4, 4.4.5
Pour chaque détail de structure pour lequel l’analyse en
L’analyse de propagation de fissures doit être effectuée pour
fatigue doit être effectuée, le dommage conventionnel
les zones fortement sollicitées par les contraintes. Ces zones
cumulé doit être calculée selon la procédure suivante:
sont définies par le Concepteur et acceptées au cas par cas
• la valeur à long terme de l’étendue de contrainte géo- par la Société. Les niveaux de propagation dans le métal de
métrique ∆σS,0 doit être obtenue à partir de la formule base, le métal d’apport et la zone affectée thermiquement
suivante: doivent être pris en considération.
∆σ S, 0 = σ S, MAX – σS, MIN Les vérifications suivantes doivent être effectuées:
où: • propagation de fissure à partir d’un défaut initial afin de
σS,MAX, σS,MIN: Contraintes géométriques maximales et vérifier que le défaut ne va pas s’accroître et causer une
minimales obtenues à partir d’une analyse fracture cassante avant que le défaut ne soit détecté;
de structure effectuée conformément à Pt B, cette vérification doit être effectuée suivant [7.4.4]
Ch 7, App 1, où les charges dues à la houle • propagation de fissure à partir d’un défaut initial dans le
sont celles qui sont définies en [7.3.3] sens de l’épaisseur afin de vérifier que le défaut, produi-
• la valeur à long terme de l’étendue de contrainte sant une fuite, ne va pas s’accroître et causer une frac-
d’entaille ∆σN,0 est obtenue à partir des formules en Pt ture cassante moins de 15 jours après avoir été détectée;
cette vérification doit être effectuée suivant [7.4.5].
B, Ch 7, Sec 4, [4.3] en fonction de la contrainte géo-
métrique ∆σS,0 7.4.2 Caractéristiques des matériaux
• la distribution à long terme des étendues de contrainte IGC CODE REFERENCE : Ch 4, 4.4.5
d’entaille ∆σN,I doit être calculée. Chaque étendue de
Les caractéristiques mécaniques à la rupture du matériau
contrainte ∆σN,I de la distribution, correspondant à ni utilisées pour les analyses de propagation des fissures, c’est-
cycles de contraintes, est obtenue à partir des formules à-dire les propriétés établissant un rapport entre la propaga-
en [7.3.4], où σ0 est pris égal à ∆σN,0. tion des fissures et le niveau d’intensité des contraintes en
• Pour chaque étendue de contrainte d’entaille ∆σN,I, le extrémité de cassure, doivent être justifiées par des docu-
nombre de cycles de contraintes NI qui cause l’avarie ments pour les diverses épaisseurs du métal de base et du
due à la fatigue doit être obtenu au moyen de courbes métal d’apport correspondant. Si cette documentation n’est
S-N correspondant à l’état laminé (voir Fig 6). Les critè- pas disponible, la Société peut demander l’obtention de ces
res adoptés pour obtenir les courbes S-N doivent être propriétés par des essais effectués conformément à des nor-
accompagnés des pièces justificatives. Si cette docu- mes reconnues.

Figure 6 : Vérification en fatigue basée sur la méthode du dommage conventionnel cumulé


log Ds log Ds

Ds N,O

Ds Ds N,I
N,I

log n log N

N
I

n
I

Répartition des étendues de Courbe S-N correspondant à l'état laminé

contrainte d'entaille

Mai 2003 Bureau Veritas 101


Pt E, Ch 9, Sec 4

7.4.3 Distribution de contrainte simplifiée pour distribution des contraintes en [7.4.3], au-delà de la taille
l’analyse de propagation de fissures admissible de la fissure.
IGC CODE REFERENCE : Ch 4, 4.3.4.4 La taille initiale d’une fissure traversante ne doit pas être
La distribution simplifiée de la charge due à la houle indi- prise inférieure à celle au travers de laquelle le débit mini-
quée dans le Code IGC en 4.3.4.4 peut être représentée sur mal qui peut être détecté par le dispositif de surveillance
une période de 15 jours par 5 étendues de contraintes, cha- (par exemple, détecteurs de gaz), peut passer.
cune caractérisée par une contrainte alternée ± σi et un La taille admissible de fissure doit être considérée au cas
nombre de cycles, n i (voir Fig 7). Les valeurs correspondan- par cas par la Société; en tous les cas, elle doit être retenue
tes de σi et de ni doivent être obtenues à partir des valeurs largement inférieure à la longueur critique de fissure définie
suivantes: en [7.4.6].

σ i = σ0  1,1 – --------
i 7.4.6 Longueur critique de fissure
5 ,3 IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.4.5
ni = 0 ,913 ⋅ 10i La longueur critique de fissure est la longueur de fissure à
où: partir de laquelle une fracture cassante peut démarrer; cette
longueur critique doit être considérée au cas par cas par la
σi : Contrainte (i = 1,06; 2,12; 3,18; 4,24; 5,30), en
Société. En tous les cas, elle doit être évaluée pour la con-
N/mm2 (voir Fig 7) trainte maximale la plus probable supportée par l’élément
σ0 : Défini en [7.3.4] de structure pendant la vie du navire, qui est égale à la con-
ni : Nombre de cycles pour chaque contrainte σi trainte dans le détail considéré, obtenue à partir de l’ana-
considérée (i = 1,06; 2,12; 3,18; 4,24; 5,30). lyse de structure à effectuer conformément à [7.2.1].

Figure 7 : Distribution de contrainte simplifiée 8 Analyse de la structure des citernes


pour l’analyse de propagation de fissure indépendantes de type C
Ds niveau de
-8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1
8.1 Echantillonnages
s0 10 10 10 10 10 10 10 10 1 probabilité

8.1.1
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.4.6
Les citernes à cargaison indépendantes de type C doivent
satisfaire aux prescriptions du Pt C, Ch 1, Sec 3 relatives aux
réservoirs sous pression de classe 1, les contraintes admissi-
bles étant celles prescrites par le Code IGC.
Ds1 Ds2 Ds3 Ds4 Ds5 2.10
5 N
0
1 10
1
10
2
10
3
10
4
10
5
10
6 7
10 10
8 8.2 Anneaux de raidissage au droit des sup-
ni ports de citerne
15 jours
8.2.1 Modèle structurel
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.4.6
7.4.4 Analyse de propagation de fissure à partir Les anneaux de raidissage au droit des supports de citernes
d’un défaut initial
cylindriques horizontales doit être modélisés comme des
IGC CODE REFERENCE : Ch 4, 4.4.5 poutres circonférentielles constituées d’une âme, d’une
Il convient de vérifier qu’une fissure initiale ne va pas aug- semelle, d’une doublante, s’il y a lieu, et du bordé associé
menter sous la charge due à la houle basée sur la distribu- aux anneaux de raidissage.
tion des contraintes en [7.3.4], au-delà de la taille ad
missible de fissure. 8.2.2 Largeur du bordé associé
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.4.6
La taille et la forme initiale de la fissure doit être considérée
au cas par cas par la Société, prenant en compte le détail de De chaque côté de l’âme, la largeur du bordé associé à
structure et le mode d’inspection. considérer pour la vérification de la résistance élastique au
flambement des anneaux de raidissage, définies en [8.2.5]
La taille admissible de la cassure doit être considérée au cas et [8.2.6], respectivement, doit être obtenue, en mm, à par-
par cas par la Société; en tous les cas, elle doit être prise tir des valeurs suivantes:
inférieure à celle qui pourrait conduire à une perte d’effica-
cité de l’élément de structure considéré. • 0 ,78 rt pour la virole cylindrique,
• b = 20 tb pour les cloisons longitudinales (dans le cas
7.4.5 Analyse de propagation de fissure à partir
des citernes à lobe)
d’un défaut initial dans le sens de l’épaisseur
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.4.5 où:
Il convient de vérifier qu’une fissure traversante initiale ne r : Rayon moyen, en mm, de la virole cylindrique
va pas augmenter sous la charge dynamique basée sur la t : Epaisseur de la virole, en mm

102 Bureau Veritas Mai 2003


Pt E, Ch 9, Sec 4

tb : Epaisseur de la cloison, en mm. Les efforts de réaction au droit des supports de citernes doi-
Une doublante, s’il y a lieu, peut être considérée comme vent être transmis aussi directement que possible aux élé-
appartenant au bordé associé. ments primaires de la coque en minimisant les
concentrations de contraintes.
8.2.3 Conditions aux limites Lorsque les efforts de réaction ne sont pas dans le plan des
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.4.6 éléments primaires, des tôles de voiles et des goussets doi-
Les conditions aux limites de l’anneau de raidissage doivent vent être prévus pour transmettre ces charges par contrain-
être modélisés comme suit: tes de cisaillement.
• forces circonférentielles appliquées de chaque côté de 9.1.2 Continuité de la structure
l’anneau dont la résultante est égale à l’effort de cisaille-
Une attention particulière doit être apportée à la continuité
ment dans la citerne et calculées par la théorie bi-
de la structure entre les supports de citernes circulaires et
dimensionnelle de répartition du cisaillement
les éléments primaires du navire.
• forces de réaction au droit des supports de citerne, obte-
nues suivant [9.2]. 9.1.3 Ouvertures
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.6
8.2.4 Pression latérale
Dans les éléments primaires des supports de citernes et des
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.4.6 structures de la coque au droit des supports de citernes qui
La pression latérale à considérer pour la vérification des constituent les supports de coque, les ouvertures doivent
anneaux de raidissage doit être obtenue à partir de [2.2]. être évitées et un renforcement local peut être nécessaire.

8.2.5 Vérification de la résistance élastique 9.1.4 Dispositifs d’antiflottaison


IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.4.6 IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.6.7
La contrainte équivalente dans les anneaux de raidissage au Un jeu suffisant entre les citernes et les structures de coque
droit des supports doit satisfaire à la formule suivante: doit être prévu dans tous les conditions d’exploitation.
σ E ≤ σ ALL
9.2 Calcul des efforts de réaction au droit
où: des supports de citernes
σE : Contrainte équivalente dans les anneaux de rai-
dissage calculée pour les cas de charge définis 9.2.1
en IGC 4.6.2 et IGC 4.6.3, en N/mm2, et à obte- IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.6
nir à partir de la formule suivante: Les efforts de réaction au droit des supports de citernes doi-
vent être obtenues à partir de l’analyse de structure de la
σE = ( σN + σ B ) + 3τ 2
citerne ou des anneaux de raidissage au droit des supports
σN : Contrainte normale, en N/mm2, dans le sens cir- de citernes en considérant les charges spécifiées en:
conférentiel de l’anneau de raidissage • [6], pour l’analyse de structure des citernes indépen-
σB : Contrainte de flexion, en N/mm2, dans le sens dantes de type A
circonférentiel de l’anneau de raidissage • [7], pour l’analyse de structure des citernes indépen-
τ : Contrainte de cisaillement, en N/mm2, dans dantes de type B
l’anneau de raidissage • [8], pour l’analyse de structure des citernes indépen-
σALL : Contrainte admissible, en N/mm2, prise égale à dantes de type C.
la valeur la plus faible des valeurs suivantes: La répartition finale des efforts de réaction au niveau des
• 0,57 Rm supports ne doit pas montrer d’efforts de traction.
• 0,85 ReH
Rm : Défini en Pt B, Ch 4, Sec 1, [2.1] 9.3 Clefs
ReH : Défini en Pt B, Ch 4, Sec 1, [2.1]. 9.3.1 Généralités
8.2.6 Vérification du flambement Les remplissages inférieurs à 90% ne sont pas autorisés
pour les citernes n’ayant pas de clé de roulis supérieure.
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.4.6
La structure de la citerne et la structure du navire doivent
La résistance au flambement des anneaux de raidissage doit
être renforcées au droit des clés afin de résister aux réac-
être vérifiée en conformité avec les formules applicables en
tions et aux moments correspondants.
Pt B, Ch 7, Sec 2.
9.3.2 Clés de roulis
9 Supports Les clés de roulis doivent être vérifiées sous accélérations
transversales et verticales, définies en Pt B, Ch 5, Sec 3,
9.1 Disposition de structure [3.4.1] pour le navire incliné, et elles doivent être appli-
quées sur le poids maximal de la citerne remplie.
9.1.1 Généralités Il convient de vérifier que la contrainte combinée dans les
REFERENCE IGC CODE: Ch 4, 4.6 clés de roulis est en conformité avec la formule suivante:

Mai 2003 Bureau Veritas 103


Pt E, Ch 9, Sec 4

σALL > σC 11 Isolation


où:
σALL : Contrainte admissible, en N/mm2, prise égale 11.1 Réchauffage des structures
au minimum de 0,75 ReH et de 0,5 Rm
11.1.1 Séparation de l’installation de réchauffage
ReH : Limite d’élasticité, en N/mm2, de l’acier utilisé,
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.8.4
à 20°C
S’il est installé un dispositif de réchauffage de la coque
Rm : Résistance à la traction minimale ultime, en
satisfaisant à IGC 4.8.4, ce dispositif doit être contenu
N/mm2, à 20°C. entièrement dans la tranche de la cargaison, ou les retours
de vidange des serpentins de réchauffage de la coque des
9.3.3 Clés de tangage
citernes latérales, des cofferdams et des doubles fonds doi-
Les clés de tangage doivent être vérifiées sous les accéléra- vent aboutir à une cuve de dégazage. La cuve de dégazage
tions longitudinales, prises non inférieures à 0,3, et les doit être située dans la tranche de la cargaison et les sorties
accélérations verticales, définies en Pt B, Ch 5, Sec 3, de dégagement doivent être situées dans un endroit sûr et
[3.4.1] pour le navire droit, et elles doivent être appliquées être pourvues d’un pare-flamme.
au poids maximal de la citerne remplie.
Il convient de vérifier que la contrainte combinée dans les Figure 8 : Etendue de la barrière secondaire
clés de tangage est en conformité avec la formule suivante:
σALL > σC
NIVEAU DU
LIQUIDE
où:
σALL : Contrainte admissible, en N/mm2, définie en
[9.3.2]. 30°

9.4 Echantillonnages des supports de citer- BARRIERE SECONDAIRE

nes indépendantes de type C et des struc-


tures de coque au droit des supports

9.4.1
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.6
CITERNE A CARGAISON ENDOMMAGEE
Les échantillonnages nets des bordés, des raidisseurs ordi-
naires et des éléments primaires des supports de citernes et
des structures de coque au droit des supports ne doivent pas 12 Matériaux
être inférieurs à ceux obtenus par application des critères
en Partie B, Chapitre 7. 12.1 Caractéristiques des matériaux isolants
Les charges d’ensemble et la pression latérale à considérer
dans les formules ci-dessus doivent être obtenues à partir 12.1.1
des formules en Partie B, Chapitre 5. IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.9.5 AND 4.9.6
Les valeurs des efforts de réaction au droit des supports de Les matériaux isolants doivent être approuvés par la
citernes à considérer pour les échantillonnages de ces élé- Société.
ments de structures doivent être obtenues en multipliant par
L’approbation des matériaux de liaison, des matériaux
0,625 la partie des forces de réaction due à la pression
d’étanchéité, des revêtements constituant une barrière à la
d’inertie obtenue à partir de l’analyse de structure de la
vapeur ou une protection mécanique doit être considérée
citerne (voir [9.2]).
au cas par cas par la Société. En tous les cas, ces matériaux
doivent être chimiquement compatibles avec les matériaux
10 Barrière secondaire d’isolation.

12.1.2
10.1 Etendue de la barrière secondaire
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.9.5 et 4.9.6
10.1.1 Avant application de l’isolation, les surfaces des structures
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.7 de citernes ou de coque doivent être soigneusement net-
toyées.
L’étendue de la barrière secondaire ne doit pas être infé-
rieure à celle nécessaire pour protéger les structures de 12.1.3
coque, en prenant pour hypothèse que la citerne à cargai-
son présente une avarie à un angle statique de gîte de 30°, IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.9.5 et 4.9.6
avec un équilibrage de la cargaison liquide dans la citerne S’il y a lieu, le système d’isolation doit être adéquat afin de
(voir Fig 8). pouvoir l’examiner visuellement au moins d’un côté.

104 Bureau Veritas Mai 2003


Pt E, Ch 9, Sec 4

12.1.4 13.4.2
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.9.5 et 4.9.6 IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.10.10
Lorsque l’isolation est appliquée par pulvérisation ou sous Lorsque l’épreuve a lieu après installation de la citerne à
forme de mousse, la température minimale de l’acier au cargaison, des dispositions doivent être prises, avant lance-
moment de l’application ne doit pas être inférieure à la tem- ment du navire, afin d’éviter des contraintes excessives dans
pérature donnée dans la spécification de l’isolation. les structures du navire.

13 Construction et essais 13.5 Essais finaux


13.5.1
13.1 Construction et soudage IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.10
13.1.1 Les essais sur le dispositif complet doivent être effectués en
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.10.9 présence d’un Expert et doivent démontrer que les installa-
tions des cuves à cargaison peuvent être mises sous atmos-
Les dispositions suivantes s’appliquent aux citernes indé- phère inerte, être refroidies, chargées et déchargées d’une
pendantes: manière satisfaisante et que tous les dispositifs de sécurité
• Le traçage, le découpage et la mise en forme doivent fonctionnement correctement.
être effectués de manière à empêcher, à la surface des
pièces, la formation de défauts néfastes à leur utilisa- 13.5.2
tion. En particulier, le marquage des tôles par poinçon- IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.10
nage et les amorces d’arcs de soudure en dehors de la Les essais doivent être effectués à la température minimale
zone de soudage doivent être évités. de service ou à une température très proche de celle-ci.
• Avant soudage, les bords de tôles à souder doivent être
soigneusement examinés par utilisation éventuelle d’un 13.5.3
contrôle non destructif, en particulier, lorsque des chan- IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.10
freins sont effectués. Les dispositifs de reliquéfaction et de production de gaz
• En tous les cas, les ateliers doivent être efficacement inerte, s’il y a lieu, et l’installation, le cas échéant, pour
protégés contre les intempéries. l’utilisation du gaz comme combustible pour les chaudières
• La réalisation de soudures provisoires, s’il y a lieu, doit et les moteurs à combustion interne doivent être également
être soumise aux mêmes prescriptions que les soudures testés à la satisfaction de l’Expert.
de construction. Après élimination des soudures
13.5.4
d’angle, la zone doit être soigneusement meulée et con-
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.10
trôlée (l’inspection doit inclure, si nécessaire, un essai
de ressuage). Toutes les données d’exploitation et les températures rele-
• Tous les consommables de soudage sont soumis à agré- vées pendant le premier voyage du navire en charge doivent
ment. Les soudeurs doivent être également agréés. être envoyées à la Société.

13.5.5
13.2 Epreuves des citernes intégrées IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.10
13.2.1 Toutes les données et toutes les températures relevées lors
des voyages suivants doivent être mises à la disposition de
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.10.6
la Société pendant la durée qu’il convient.
L’épreuve des citernes intégrées doit satisfaire aux prescrip-
tions en Pt B, Ch 12, Sec 3.
14 Détails de structure
13.3 Epreuve des citernes membrane et
14.1 Détails spéciaux de structure
semi-membrane
14.1.1 Les prescriptions spécifiques en Pt B, Ch 12, Sec 2,
13.3.1 [2.4] pour les navires ayant la mention de service liquefied
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.10.7 gas carrier doivent être satisfaites.
L’épreuve des citernes membrane et semi-membrane doit
satisfaire aux prescriptions en Pt B, Ch 12, Sec 3. 14.2 Liaisons du bordé de double coque avec
le bordé des raidisseurs primaires inter-
13.4 Epreuve des citernes indépendantes médiaires
13.4.1 14.2.1
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.10.10 IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.10
Les conditions dans lesquelles l’épreuve est effectuée doi- Les liaisons du bordé de double coque avec le bordé des
vent simuler autant que faire se peut les conditions réelles raidisseurs primaires longitudinaux doivent être faites sui-
de chargement de la citerne sur ses supports. vant:

Mai 2003 Bureau Veritas 105


Pt E, Ch 9, Sec 4

• les fiches 4.5 à 4.7 en Pt B, Ch 12, App 2 pour la posi- 14.3.2 Varangues
tion 1 indiquée en Fig 9 IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.10
• les fiches 6.8 et 6.9 en Pt B, Ch 12, App 2 pour la posi- L’épaisseur et les caractéristiques du matériau des varan-
tion 2 indiquée en Fig 9 gues porteuses doivent être au moins égales à celles du
bordé de cloison de cofferdam.
• pour les positions 3 et 4 indiquées en Fig 9, d’une
manière similaire aux positions 1 et 2. 14.3.3 Voiles verticaux entre les cloisons de
cofferdam
14.2.2 S’il n’y a pas prolongement de goussets au droit des IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.10
plis dans les positions 1 et/ou 2, la liaison des anneaux Les voiles verticaux entre les cloisons de cofferdam doivent
transversaux de la double coque et au raidisseur primaire être en alignement avec les carlingues de double fond.
longitudinal doit être faite à l’aide de soudures à pénétra-
tion partielle sur une longueur non inférieure à 400 mm. 14.3.4 Trous d’homme
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.10
Figure 9 : Position des liaisons Les trous d’homme dans les varangues de doubles fonds ali-
gnées avec le bordé des cloisons de cofferdam doivent être
situés aussi bas que possible et à mi-distance entre deux
4 carlingues longitudinales voisines.
3
14.4 Découpes et liaisons
14.4.1 Découpes
IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.10
2 Les découpes pour le passage des raidisseurs ordinaires des
cloisons de double coque et de cofferdam à travers les voi-
1
les verticaux doivent être obturées à l’aide de doublantes
soudées au bordé de double coque.

14.4.2 Liaison du système de confinement de la


cargaison à la structure de la coque
14.3 Liaisons du plafond de double fond avec IGC CODE REFERENCE: Ch 4, 4.10
les cloisons transversales de cofferdam
Si cela est jugé nécessaire, des renforts adéquats doivent
être fixés dans la double coque et dans les cofferdams trans-
14.3.1 Généralités versaux à la liaison du système de confinement de la cargai-
Outre la fiche 3.5 en Pt B, Ch 12, App 2, les prescriptions son à la structure de la coque. Les détails de la liaison
de [14.3.2] à [14.3.4] s’appliquent. doivent être soumis à la Société pour approbation.

106 Bureau Veritas Mai 2003


Pt E, Ch 9, Sec 5

SECTION 5 RÉSERVOIRS SOUS PRESSION DU PROCESS ET


SYSTÈMES DE TUYAUTAGE SOUS PRESSION DE
CARGAISON LIQUIDE ET VAPEUR

1 Généralités entre les fuites et les structures de la coque dans tous les
endroits où peuvent se produire des fuites, comme au
niveau des raccords avec la terre, aux joints de pompes, aux
1.1 Réservoirs sous pression du process
brides fréquemment démontées, etc.
1.1.1
2.1.6 Moyen de détection de la cargaison liquide
IGC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.1.2
IGC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.2.1
Les réservoirs sous pression du processus traitant la cargai-
son doivent être considérés comme des réservoirs sous pres- Le moyen de détection de la présence d’une cargaison
sion de classe 1, conformément à Pt C, Ch 1, Sec 3, [1.4.1]. liquide peut être constitué par des interrupteurs de niveau
électriques à sécurité intrinsèque. Les signaux d’alarmes
donnés par les interrupteurs de niveau doivent être transmis
2 Tuyautages de cargaison et de pro- à la timonerie et, s’il existe, au poste de sécurité de la car-
cessus gaison.

2.1 Généralités 2.1.7 Raccordements des décharges de soupapes


de sûreté aux citernes à cargaison
2.1.1 Autres prescriptions IGC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.2.1
Les tuyautages de cargaison et les tuyautages de processus Les raccordements éventuels aux citernes à cargaison des
doivent satisfaire aux prescriptions applicables en Pt C, Ch soupapes de sûreté montées sur le tuyautage de cargaison
1, Sec 10 pour les tuyautages sous pression de classe I, sauf de la phase liquide ne doivent pas être pourvus de vannes
spécification contraire du Code IGC ou du présent Article. d’isolement, mais de clapets de non retour à proximité des
citernes.
2.1.2 Dispositions de protection des tuyautages
contre les contraintes thermiques 2.1.8 Pompes centrifuges
IGC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.2.1.2 IGC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.2.1
Les joints de dilatation doivent être protégés contre les dila- Les soupapes de sûreté à surpression des pompes à cargai-
tations et les compressions supérieures aux limites fixées son peuvent être omises dans le cas des pompes centrifuges
pour ces derniers et les piquages qui s’y rattachent doivent ayant une pression de refoulement maximum, la soupape
être soutenus et ancrés. les soufflets doivent être protégés de refoulement étant complètement fermée, non supérieure
contre les agressions mécaniques. à ce qui est autorisé pour le tuyautage.
2.1.3 Séparation des tuyautages à haute 2.1.9 Approbation de type
température
IGC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.3.1
IGC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.2.1.3
Les composants de tuyautage mentionnés dans le présent
Les tuyautages à haute température doivent être thermique-
Article sont soumis à une approbation de type par la
ment isolés des structures voisines. En particulier, la tempé-
Société.
rature des conduites ne doit pas excéder 220°C dans les
zones dangereuses aux gaz.
2.2 Echantillonnages basés sur la pression
2.1.4 Tarage des soupapes de sécurité interne
IGC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.2.1.6
Les soupapes de sécurité doivent être tarées pour s’ouvrir à 2.2.1 Tuyautage soumis aux paquets de mer
une pression non supérieure à la pression de calcul, de IGC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.2.2
sorte qu’une surpression en cours de déchargement En particulier pour les tuyautages soumis aux paquets de
n’excède pas 110% de la pression de calcul. mer, la pression de calcul P dans la formule du paragraphe
5.2.3 du Code IGC doit être remplacée par une pression P’
2.1.5 Protection contre les fuites équivalente donnée par la formule suivante:
IGC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.2.1
D
Si le circuit de tuyautage est destiné à des liquides ayant un ---  P + P2 + 0,006R' K ------C-
P' = 1
point d’ébullition inférieur à −30°C, il doit être prévu un 2 D
dispositif permanent pour éviter la possibilité d’un contact où:

Février 2003 Bureau Veritas 107


Pt E, Ch 9, Sec 5

DC : Diamètre extérieur du tuyau, prenant en • paquets de mer


compte l’isolation (en mm), dont l’épaisseur • contraction
doit être prise au moins égale à: • accélérations dues au mouvement du navire
40 mm if D ≤ 50 mm
c) tuyautage soumis aux paquets de mer en fonction seule-
80 mm if D ≥ 150 mm
ment au port; la combinaison de charges la plus sévère
Les valeurs intermédiaires sont déterminées par des deux combinaisons suivantes:
interpolation.
• pression
R’ : Drag correspondant à l’effet des paquets de
• poids de la conduite et poids du fluide interne
mer, en MPa, comme indiqué en Tab 1, en fonc-
tion de l’emplacement des tuyaux et de leur • contraction
hauteur H (en m) au-dessus de la ligne de flot- et
taison la plus profonde; les valeurs intermédiai- • poids du tuyautage
res sont déterminées par interpolation. • paquets de mer
• dilatation, prenant pour hypothèse que les contrain-
2.3 Pression de calcul tes thermiques sont tout-à-fait relâchées.
2.3.1 Définition de la pression de calcul 2.5.4 Directions des paquets de mer
IGC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.2.3.1 IGC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.2.5
Pour toute section de tuyautage, la valeur de la pression à Si l’on considère les paquets de mer, leur effets doivent être
prendre en compte est le maximum de celles applicables en étudiés, à moins qu’ils ne soient justifiés autrement dans les
paragraphe 5.2.2.1 du Code IGC. directions suivantes:
• axe du navire
2.4 Contrainte admissible
• verticalement
2.4.1 Brides ne satisfaisant pas à des normes • horizontalement, perpendiculairement à l’axe du navire.
normes La charge sur les tuyaux, est la charge R’ définie en [2.2.1].
IGC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.2.4.5
2.5.5 Intensité de contrainte
En ce qui concerne les brides ne satisfaisant pas à une
IGC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.2.5
norme, les dimensions et le type de joints doivent répondre
aux exigences de la Société. L’intensité de contrainte doit être déterminée, comme spéci-
fié dans les formules en Pt C, Ch 1, Sec 10, [2.3.2] pour les
tuyaux destinés à de hautes températures:
2.5 Analyse de contrainte
a) pour les contraintes primaires provenant de:
2.5.1 Calculs en conformité avec des normes • la pression
reconnues
• du poids
IGC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.2.5
• des paquets de mer
Lorsqu’une cette analyse est demandée, elle doit être effec-
tuée conformément aux prescriptions énumérées ci-dessous. b) pour les contraintes primaires et les contraintes secon-
Sous réserve de cette condition, les calculs en conformité daires provenant de la contraction.
avec des normes reconnues sont admis par la Société.
2.5.6 Limites d’intensité des contraintes
2.5.2 Cas de calculs IGC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.2.5
IGC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.2.5 a) Pour le premier cas, l’intensité des contraintes doit être
Les calculs doivent être faits pour chaque cas possible limitée à la valeur la plus faible de:
d’exploitation, mais il est demandé de ne soumettre que les 0,8 Re et 0,4 Rm
calculs donnant les résultats les plus défavorables. b) Pour le second cas, l’intensité de la contrainte doit être
limitée à la valeur la plus faible de:
2.5.3 Charges à prendre pour les calculs
IGC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.2.5 1,6 Re et 0,8 Rm.
Les calculs doivent être effectués en prenant en compte les 2.5.7 Tuyautage pourvu de dispositifs de dilatation
charges suivantes: IGC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.2.5
a) tuyautage non soumis aux paquets de mer: Pour les tuyautages pourvus de dispositifs de dilatation,
• pression leurs caractéristiques doivent être soumises à la Société. Si
• poids du tuyautage et poids du fluide interne ces caractéristiques sont telles que les forces et les moments
• contraction aux extrémités des dispositifs sont négligeables pour la con-
traction qu’ils doivent absorber, le calcul des charges dues à
b) tuyautage soumis aux paquets de mer, susceptible d’être la contraction dans le tuyautage correspondant n’est pas
en fonction en mer et au port: nécessaire. Toutefois, il convient de contrôler que l’intensité
• pression de la contrainte correspondant aux contraintes primaires
• poids du tuyautage et poids du fluide interne n’excède pas les limites données en [2.5.6].

108 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 9, Sec 5

Table 1 : Drag R’ correspondant à l’effet des paquets de mer (en MPa)

Diamètre exté- A l’arrière du quart de la longueur du navire A l’avant du quart de la longueur du navire
rieur du tuyau
(1) H≤8 H = 13 H ≥ 18 H≤ 8 H = 13 H ≥18
≤ 25 1500 250 150 2200 350 150
50 1400 250 150 2000 350 150
75 1100 250 150 1600 350 150
100 700 250 150 700 350 150
≥150 500 250 150 700 350 150
(1) DC si le tuyau est isolé, D dans le cas contraire.

2.5.8 Coefficient de flexibilité 4 Modes de transfert de cargaison


IGC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.2.5
Le coefficient de flexibilité des coudes doit être déterminé à 4.1 Refoulement dans un collecteur commun
partir des formules données en Pt C, Ch 1, Sec 10, [2.3.2]
pour les tuyaux destinés à de hautes températures. 4.1.1
IGC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.8
2.5.9 Contraintes locales
Lorsqu’une ou plusieurs pompes situées dans différentes
IGC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.2.5 citernes à cargaison fonctionnent en même temps, déchar-
Il convient de prêter une attention particulière au calcul des geant dans un collecteur commun, l’arrêt des pompes doit
contraintes locales dans les montages soumis à des efforts déclencher une alarme au poste de commande centralisé
axiaux et à des moments de flexion. La Société se réserve le de la cargaison.
droit d’exiger des justifications supplémentaires ou un ren-
forcement local si cela est jugé nécessaire. 5 Liaison avec la masse
2.6 Tuyaux aluminisés 5.1 Electricité statique
2.6.1
5.1.1 Résistance acceptable
IGC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.2.6 IGC CODE REFERENCE: Ch 10, 10.3
Les tuyaux traités à l’aluminium peuvent être autorisés dans
Pour éviter les risques d’une décharge dangereuse due à la
les citernes à ballast, dans les citernes à cargaison sous formation d’électricité statique provenant de l’écoulement
atmosphère inerte et sur pont découvert, dans la mesure où du liquide / des gaz / des vapeurs, la résistance entre un
les tuyaux sont protégés contre les chocs accidentels dans point à la surface des citernes à cargaison, des citernes à
les zones dangereuses sur pont découvert.
résidus, des circuits de tuyautages et des équipements avec
la coque du navire ne doit pas être supérieure à 106 Ω.
3 Prescriptions concernant les vannes
desservant la cargaison 5.1.2 Tresses de liaison
IGC CODE REFERENCE: Ch 10, 10.3
3.1 Raccordements aux citernes à cargaison Des tresses de liaison sont nécessaires pour les citernes à
des appareils de mesure cargaison, les citernes à résidus, les circuits de tuyautages et
les équipements qui ne sont pas reliés en permanence à la
3.1.1 Exemption coque du navire, par exemple:
IGC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.6.2 a) les citernes à cargaison indépendantes
Les prescriptions du paragraphe 5.6.2 du Code IGC relatif b) les circuit de tuyautages des citernes à cargaison qui
aux raccordements des des manomètres et des appareils de sont électriquement séparés de la coque du navire
mesure aux citernes à cargaison ne s’appliquent pas aux c) les raccordements de tuyautages prévus pour le démon-
citernes ayant un MARVS n’excédant pas 0,07 MPa. tage des joints à éclipse.
Lorsque des tresses de liaison sont nécessaires, ces derniè-
3.2 Arrêt d’urgence res doivent être:
3.2.1 Explication sur l’emplacement des éléments a) clairement visibles, de sorte qu’un défaut puisse être
fusibles facilement détecté
IGC CODE REFERENCE: Ch 5, 5.6.4 b) conçues et placées de manière qu’elles soient protégées
Les postes à cargaison au droit desquels les éléments fusi- contre les avaries mécaniques et qu’elles ne soient pas
bles mentionnés au paragraphe 5.6.4 du Code IGC doivent affectées par la contamination à haute résistivité, par
être montés, doivent être destinés aux collecteurs de char- exemple, des produits corrosifs ou de la peinture.
gement et de déchargement. c) faciles à mettre en place et à remplacer.

Février 2003 Bureau Veritas 109


Pt E, Ch 9, Sec 6

SECTION 6 MATÉRIAUX UTILISÉS POUR LA CONSTRUCTION

1 Prescriptions relatives aux matériaux L’utilisation de revêtements à base d’aluminium est prohi-
bée dans les citernes à cargaison, l’espace du pont des
citernes à cargaison, les chambres des pompes, les coffer-
1.1 Tubes, pièces de forge et pièces moulées
dams et tout autre endroit ou le gaz provenant de la cargai-
pour le tuyautage de cargaison et le son est susceptible de s’accumuler.
tuyautage du traitement du fluide
1.1.1 2 Soudage et essais non destructifs
IGC CODE REFERENCE: Ch 6, Table 6.4
a) En général, les essais de résilience ne sont pas prescrits 2.1 Consommables de soudage
pour les pièces forgées, les produits laminés et les tubes
sans soudure en acier austénitique inoxydable des 2.1.1
nuances 304, 304L, 316, 316L, 321 et 347.
IGC CODE REFERENCE: Ch 6, 6.3.2
b) les essais de résilience sont nécessaires pour:
• les pièces en acier moulé des nuances 304, 304L, Le contenu du paragraphe 6.3.2 du Code IGC doit égale-
321 et 347 lorsque la température de service est ment couvrir les réservoirs sous pression du processus et les
inférieure à −60 °C barrières secondaires.
• les pièces en acier moulé des nuances 316 et 316L
(contenant du molybdène), quelle que soit la tempé- 2.2 Prescriptions d’essai
rature. Une réduction des essais peut être accordée
pour les températures de calcul supérieures à −60 2.2.1 Essais de pliage
°C après examen de chaque cas par la Société.
IGC CODE REFERENCE: Ch 6, 6.3.4.2

1.2 Revêtements à base d’aluminium Comme variante à l’essai de pliage indiqué en paragraphe
6.3.2 du Code IGC, un essai de pliage sur mandrin ayant un
1.2.1 diamètre équivalent à 3 fois l’épaisseur avec un angle attei-
IGC CODE REFERENCE: Ch 6, 6.2 gnant 120° peut être exigé.

110 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 9, Sec 7

SECTION 7 CONTRÔLE DE PRESSION/DE TEMPÉRATURE DE


CARGAISON

1 Prescriptions supplémentaires pour de 25% supérieure aux prescriptions normales. D’autres


échangeurs de chaleur utilisant l’eau de réfrigération doi-
les installations réfrigérées vent avoir une réserve ou une capacité en excès d’au moins
25%.
1.1
2.1.3 Autres dispositions de contrôle de
1.1.1 pression/de température de la cargaison
IGC CODE REFERENCE: Ch 7, 7.2 IGC CODE REFERENCE: Ch 7, 7.2
En général, en sus des prescriptions du paragraphe 7.2 du
Le paragraphe 7.2.1 du Code IGC énonce qu’un groupe (ou
Code IGC, les installations réfrigérées doivent satisfaire aux
des groupes) en réserve permettant une réserve de capacité
dispositions en Pt C, Ch 1, Sec 13 et Partie F, Chapitre 8, s’il
au moins égale à celle du groupe le plus puissant utilisé,
y a lieu.
doit (doivent) être installé, à moins que l’on ne dispose d’un
autre moyen de contrôler la pression/la température de la
2 Installation de reliquéfaction des cargaison, à la satisfaction de la Société.
transporteurs LNG entraînés par Pour satisfaire à ce qui vient d’être indiqué, l’autre moyen
moteur adéquat de contrôle de la pression/de la température pour-
rait être:
2.1 Réfrigération mécanique installée a) une ou plusieurs chaudières auxiliaires capables de brû-
comme système primaire de contrôle de ler les vapeurs d’évaporation et disposant de la vapeur
la pression de la cargaison produite ou d’un autre système d’élimination thermique
acceptable à la Société. Il convient de prêter attention
2.1.1 Généralités aux dispositifs ne brûlant qu’une partie des vapeurs
IGC CODE REFERENCE: Ch 7, 7.2 d’évaporation, s’il peut être démontré que le MARVS ne
Le paragraphe 7.2 du Code IGC relatif aux systèmes de sera pas atteint en moins de 21 jours.
réfrigération se base sur l’hypothèse que le maintien de la b) le dégagement contrôlé des vapeurs dues à la cargaison,
pression de la cargaison décrite dans le paragraphe 7.1 du comme spécifié en paragraphe 7.1.1.5 du Code IGC, si
Code IGC est satisfaite par l’utilisation des moyens définis l’Administration concernée le permet.
en 7.1.1.2 du Code. C’est-à-dire qu’un système de réfrigéra-
tion mécanique est installé comme dispositif primaire pour 2.2 Réfrigération mécanique installée
maintenir la pression dans la citerne à cargaison au-dessous
comme dispositif secondaire de contrôle
de MARVS.
de la pression de la cargaison
2.1.2 Groupes de réfrigération en réserve
IGC CODE REFERENCE: Ch 7, 7.2 2.2.1
Le paragraphe 7.2 du Code IGC s’applique aux dispositifs IGC CODE REFERENCE: Ch 7, 7.2
de réfrigération montés sur les transporteurs LNG, c’est-à- S’il est installé une installation de réfrigération comme
dire que la capacité en réserve nécessaire doit être telle que moyen d’évacuer l’énergie en excédent, comme détaillé
détaillée en 7.2.1 du Code IGC. Il n’est pas nécessaire dans la seconde phrase du paragraphe 7.1.1.2, aucun
d’installer un échangeur de chaleur réfrigérant/LNG et groupe en réserve n’est nécessaire pour l’installation de
l’échangeur de chaleur/LNG ne doit pas avoir une capacité réfrigération.

Février 2003 Bureau Veritas 111


Pt E, Ch 9, Sec 8

SECTION 8 DISPOSITIF DE DÉGAGEMENT À L’ATMOSPHÈRE


DES GAZ DES CITERNES À CARGAISON

1 Dispositifs limiteurs de pression AC : Aire d’ouverture de la brèche utilisée pour la


calcul, en m2, égale à:
1.1 Espaces interbarrières AC = π
--- ⋅ δ ⋅ l
4
1.1.1 Protection des espaces interbarrières où:
IGC CODE REFERENCE: Ch 8, 8.2.2 δ : Largeur d’ouverture maximale de la
a) La formule pour déterminer la capacité de dégagement brèche en m, égale à:
donnée en paragraphe 8.3.2 du Code IGC est étudiée δ = 0,2 t avec:
pour les espaces interbarrières entourant les citernes à
t : Epaisseur du bordé de fond de la
cargaison indépendantes de type A, où l’isolation ther-
citerne, en m
mique est placée sur les citernes à cargaison.
l : Longueur de calcul de brèche, en
b) La capacité de dégagement des dispositifs de sûreté des m, égale à la diagonale du plus
espaces interbarrières entourant les citernes à cargaison grand panneau de tôle du fond de la
de type B peut être déterminée en se basant sur la citerne (voir Fig 1)
méthode donnée en paragraphe 8.2 du Code IGC; tou-
h : Hauteur liquide maximale au-dessus du fond de
tefois, le taux de fuite doit être déterminé conformément
la citerne plus 1 0 ×MARVS, in m
à 4.7.6.1 du Code IGC.
ρ : Densité du produit en phase liquide, en kN/m3,
c) La capacité de dégagement des dispositifs de sûreté des
à la pression de tarage du dispositif de sûreté de
espaces interbarrières des citernes membrane et semi-
l’espace interbarrières
membrane doit être évaluée en se basant sur la concep-
tion spécifique de la citerne membrane/semi-mem- ρV : Densité du produit en phase de vapeur, en
brane. kN/m3, à la pression de tarage du dispositif de
sûreté de l’espace interbarrières et pour une
d) La capacité de dégagement des dispositifs de sûreté des température de 273 K.
espaces interbarrières adjacents aux citernes à cargai-
son de type intégré peut être déterminée, si applicable,
comme pour les citernes à cargaison indépendantes de 1.2 Dégagements
type A.
1.2.1
e) Les dispositifs de sûreté des espaces interbarrières dans IGC CODE REFERENCE: Ch 8, 8.2.9
le cadre de la présente interprétation sont des dispositifs
La hauteur des sorties de dégagements, comme indiqué
de secours pour protéger la structure de la coque contre
dans le paragraphe 8.2.9 du Code IGC doit être également
les contraintes excessives anormales en cas de montée
mesurée au-dessus des citernes de stockage et du conduit
en pression dans l’espace interbarrières par défaillance
de cargaison liquide, si applicable.
de la barrière primaire. En conséquence, ces dispositifs
ne nécessitent pas de satisfaire aux prescriptions des
paragraphes 8.2.9 et 8.2.10 du Code IGC. 1.3 Séparation des dégagements

1.1.2 Taille des dispositifs de sûreté 1.3.1 Prescriptions supplémentaires sur


l’implantation des dégagements
IGC CODE REFERENCE: Ch 8, 8.2.2
IGC CODE REFERENCE: Ch 8, 8.2.10
La capacité de dégagement combinée, en m3/s, des disposi-
a) Les distances des sorties de dégagement doivent être
tifs de sûreté des espaces interbarrières entourant les citer-
mesurées horizontalement.
nes à cargaison indépendantes de type A, dans le cas où
l’isolation est placée sur les citernes à cargaison, peut être b) En cas de transport de produits inflammables et/ou toxi-
déterminée par la formule suivante: ques, les sorties de dégagement doivent être situées à
une distance d’au moins 5 m des conduites d’extraction
ρ
Qsa = 3 ,4 ⋅ AC ⋅ ----- ⋅ h et à au moins 10 m des conduites d’entrées desservant
ρV les chambres des pompes à cargaison et/ou des locaux
où: des compresseurs de cargaison.
Qsa : Taux de dégagement minimal requis de l’air c) Les distances sont également prévues s’appliquer aux
dans les conditions normales de 273 K et de sorties des gaines de ventilation des espaces à l’abri des
1,013 bar gaz.

112 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 9, Sec 8

Figure 1 : Détermination de l

élément primaire

(t)
b

maille typique

b x s

élément
primaire

s s s

raidisseurs
ordinaires

1.4 Contre pression vré manuellement. Comme variante, des moyens de déga-
gement manuel doivent être mis en place.
1.4.1 Chute de pression dans les conduites de 2.1.2 Limites de remplissage des citernes
dégagement
IGC CODE REFERENCE: Ch 8, 8.2.2
IGC CODE REFERENCE: Ch 8, 8.2.16 Les termes 'pour empêcher le remplissage total de la citerne
avec du liquide’ au paragraphe 8.3.1.1 du Code IGC ont la
La chute de pression dans le conduit de dégagement venant signification suivante:
de la citerne à l’entrée de la soupape de sûreté ne doit pas A aucun moment en cours de chargement, de transport ou
excéder 3% de la pression de tarage de la soupape. Pour les de déchargement de la cargaison, y compris conditions
soupapes de sûreté à pression non équilibrées la contre d’incendie, la citerne ne doit être remplie de liquide à plus
pression dans le conduit de refoulement ne doit pas excé- de 98%, sauf dans les cas autorisés par le paragraphe
der 10% de la pression mesurée à l’entrée de la soupape de 15.1.3 du Code IGC. Ces prescriptions, conjointement à
sûreté les conduites de dégagement étant exposées au feu. celles du paragraphe 8.2.17 du Code IGC, sont destinées à
garantir que les soupapes de sûreté restent en phase vapeur.

2 Dispositif supplémentaire de limita-


tion de pression

2.1 Généralités

2.1.1 Système de dégagement de pression


supplémentaire

IGC CODE REFERENCE: Ch 8, 8.2.2

L’installation d’un dispositif de neutralisation indiqué au


paragraphe 8.3.1.2 du Code IGC doit pouvoir être manoeu-

Février 2003 Bureau Veritas 113


Pt E, Ch 9, Sec 9

SECTION 9 CONTRÔLE DE L’ATMOSPHÈRE

1 Mise sous atmosphère inerte 1.1.2 Précautions contre l’incendie


IGC CODE REFERENCE: Ch 9, 9.4.1
Les précautions doivent être prises pour minimiser les ris-
1.1 Généralités ques que de l’électricité statique engendrée par le circuit de
gaz inerte puisse devenir une source d’inflammation.
1.1.1 Point de rosée

IGC CODE REFERENCE: Ch 9, 9.4.1 2 Production de gaz inerte à bord


Pour autant que les prescriptions du Code IGC relatives au 2.1 Dérogations
point de rosée sont concernées, les dispositions supplémen-
taires suivantes s’appliquent: 2.1.1
IGC CODE REFERENCE: Ch 9, 9.5
a) si l’isolation des citernes à cargaison n’est pas protégée
a) Les installations de production de gaz inerte doivent
contre la pénétration de la vapeur d’eau à l’aide d’un
être considérées comme des services essentiels et doi-
film pare-vapeur accepté par la Société, la valeur maxi-
vent satisfaire aux Sections applicables du Règlement,
mum du point de rosée doit être inférieure à la tempéra-
autant qu’applicable .
ture de calcul
b) Lorsque, en complément du gaz inerte produit à bord, il
b) si l’isolation de la citerne à cargaison est protégée par est possible d’introduire de l’air sec dans les espaces
un pare-vapeur efficace accepté par la Société, la valeur susmentionnés, si cela est acceptable suivant le type de
maximale du point de rosée doit être inférieure à la tem- citerne à cargaison adopté, ou d’introduire du gaz inerte
pérature minimale qui peut être trouvée sur une surface à partir d’une alimentation existant à bord, il n’est pas
quelconque dans les espaces remplis de gaz inerte ou nécessaire de conserver à bord des éléments en réserve
d’air sec ou des éléments de rechange pour l’installation de gaz
inerte.
c) la température des structures de coque adjacentes aux
citernes à cargaison ne doit pas être inférieure à la tem- 2.2 Spécifications techniques
pérature de service minimale admissible spécifiée en Ch
9, Sec 6, pour la nuance d’acier employée pour ces 2.2.1 Les prescriptions en Ch 8, Sec 9, [2] doivent être
structures de coque. satisfaites, le cas échéant.

114 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 9, Sec 10

SECTION 10 INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES

1 Généralités tuel en résultant ne traverse pas directement une zone à


risques
1.1 Application c) Dispositifs de surveillance du niveau de l’isolement, à
condition que le courant de circulation du dispositif
1.1.1 Les prescriptions de la présente Section s’appliquent, n’excède pas 30 mA dans les conditions les plus défavo-
outre celles contenues en Partie C, Chapitre 2, aux transpor- rables.
teurs de gaz.
1.3.3 Dispositifs à la masse avec retour par la coque
1.2 Documentation à soumettre IGC CODE REFERENCE: Ch 10, 10.1.1

1.2.1 Outre la documentation demandée en Pt C, Ch 2, Les dispositifs à la masse avec retour par la coque ne sont
Sec 1, Tab 1, il convient de soumettre le contenu des ali- pas autorisés, hormis les exceptions suivantes:
néas suivants pour approbation:
a) circuits à la masse à sécurité intrinsèque et les autres
a) plan des espaces dangereux dispositifs suivants, à la satisfaction de la Société
b) document indiquant les détails des types de câbles et les b) alimentations, circuits de commande et circuits desser-
caractéristiques de sécurité des équipements installés vant des instruments de mesure dans les zones non dan-
dans les endroits dangereux gereuses où des raisons techniques ou de sécurité
c) schémas des systèmes indicateurs de niveau dans les excluent l’utilisation d’un système sans liaison à la
citernes, les dispositifs d’alarme de haut niveau et les masse, à condition que l’intensité dans la coque soit
dispositifs de contrôle de trop-plein, s’il y a lieu. limitée à 5 A maximum dans les conditions normales et
en cas de défaut; ou bien
1.3 Circuit d’alimentation c) systèmes limités et localement à la masse, comme les
circuits de distribution dans les cuisines et les buande-
1.3.1 Circuits d’alimentation acceptable ries qui doivent être alimentés par l’intermédiaire de
IGC CODE REFERENCE: Ch 10, 10.1.1 transformateurs d’isolation avec enroulements secon-
daires à la masse, à condition que l’intensité de coque
Les circuits suivants de production et de distribution d’éner- en résultant ne traverse pas directement un espace à ris-
gie électrique sont acceptables: que; ou bien
a) courant continu:
d) réseaux de puissance en courant alternatif égal ou supé-
• isolé deux conducteur rieur à 1 000 V racine carrée moyenne (ligne à ligne), à
b) courant alternatif: condition que l’intensité éventuelle en résultant ne tra-
verse pas directement une zone à risques; à ces fins, si
• monophasé, deux conducteurs isolés
le système de distribution s’étend à des espaces éloignés
• triphasé, trois conducteurs isolés. du compartiment des machines, il convient de prévoir
Dans les circuits de distribution isolés, aucune partie sous des transformateurs d’isolation ou d’autres dispositifs
tension ne doit être reliée à la masse autrement que: appropriés.

a) par un dispositif de contrôle du niveau de l’isolement


1.4 Détection de la masse
b) par des composants utilisés pour supprimer les interfé-
rences dans les circuits radio.
1.4.1 Surveillance des circuits dans les endroits à
risques
1.3.2 Systèmes à la masse avec retour par la coque
IGC CODE REFERENCE: Ch 10, 10.1.1 IGC CODE REFERENCE: Ch 10, 10.1.1

Les systèmes à la masse avec retour par la coque ne sont Les dispositifs prévus pour la surveillance continue du
pas autorisés, hormis les exceptions suivantes à la satisfac- niveau de l’isolation de tous les circuits de distribution doi-
tion de la Société: vent également contrôler tous les circuits autres que les cir-
cuits à sécurité intrinsèque, reliés à un appareil dans les
a) systèmes de protection cathodique à courant imposé
espaces dangereux ou traversant ces espaces. On doit pré-
b) systèmes limités et localement à la masse, comme les voir une alarme sonore et visuelle à un poste occupé par un
systèmes de lancement et d’allumage des moteurs à responsable, en cas de niveau d’isolation anormalement fai-
combustion interne, à condition que tout courant éven- ble.

Février 2003 Bureau Veritas 115


Pt E, Ch 9, Sec 10

1.5 Précautions concernant les installations 2.2 Pompes à cargaison immergées


électriques
2.2.1 Exceptions
1.5.1 Précautions contre l’entrée des gaz ou des IGC CODE REFERENCE: Ch 10, 10.2.2
vapeurs Les pompes à cargaison immergées ne sont pas autorisées
IGC CODE REFERENCE: Ch 10, 10.1.2 pour traiter les cargaisons suivantes:
Il convient de prévoir des installations appropriées, à la • éther de diéthyle
satisfaction de la Société, pour prévenir le passage éventuel • éther vinylique de diéthyle
des gaz ou des vapeurs d’un espace à risque à un autre • oxyde d’éthylène
espace par les traversées de câbles ou par leurs gaines. • oxyde de propylène
• mélanges d’oxyde d’éthylène et d’oxyde de propylène.
2 Espaces à risques et types d’équipe-
2.2.2 Moteurs électriques immergés
ments IGC CODE REFERENCE: Ch 10, 10.2.2
a) Si des moteurs électriques immergés sont employés, il
2.1 Equipements électriques autorisés dans convient de prévoir des dispositifs, par exemple les dis-
les espaces et les zones dangereuses à positions prévues au paragraphe 17.6 du Code IGC,
cause des gaz pour éviter la formation de mélanges explosifs pendant
le chargement, le transfert de cargaison et le décharge-
2.1.1 ment.
IGC CODE REFERENCE: Ch 10, 10.2 b) Des installations doivent être prévues pour couper auto-
Les équipements électriques spécifiés en Tab 1 peuvent être matiquement les moteurs en cas de niveau bas du
installés dans les endroits et les espaces dangereux aux gaz. liquide. Ceci peut se faire par détection de la baisse de
pression au refoulement de la pompe, une faible inten-
2.1.2 sité du moteur ou un niveau bas du liquide. Cet arrêt
IGC CODE REFERENCE: Ch 10, 10.2.5.3 doit être accompagné d’une alarme au poste de sécurité
de la cargaison. Il doit être possible d’isoler les moteurs
Espaces fermés ou semi-fermés (ne contenant pas de source de pompe à cargaison de leur alimentation électrique
de risque) ayant une ouverture directe, y compris celles pré- lors des opérations de dégazage.
vues pour la ventilation, donnant dans un espace à risques
doivent être désignés comme la même zone à risques que
l’espace dans lequel l’ouverture est située.
3 Classification du produit
Les installations électriques doivent satisfaire aux prescrip- 3.1 Classe de température et groupe
tions pour l’espace dans lequel conduit l’ouverture.
d’explosion
2.1.3 3.1.1
IGC CODE REFERENCE: Ch 10, 10.2.5.4 IGC CODE REFERENCE: Ch 10 et Ch 19
Les installations électriques des espaces protégés par des Le Tab 2 spécifie la classe de température et les données du
sas doivent être du type à sécurité certifiée, sauf si elles sont groupe d’explosion pour les produits indiqués au Chapitre
pourvues d’un coupe-circuit sur perte de surpression dans 19 du Code IGC. Les données indiquées entre crochets sont
l’espace. dérivées de produits analogues.

116 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 9, Sec 10

Table 1 : Equipements électriques autorisés dans les espaces et les zones dangereuses aux gaz

Zone à ris- Espaces


Equipements électriques
ques N° Description
Zone 0 1 IGC CODE REFERENCE: a) IGC CODE REFERENCE: Ch. 10, 10.2.1 appareil certifié à sécurité intrinsèque
Ch. 10, 10.2.2 Ex(ia);
b) appareil et composants électriques simples (par exemple thermocouples, cellu-
Systèmes de stockage de la cargai- les photo, extensomètre, dispositifs de commutation), y compris dans les cir-
son cuits à sécurité intrinsèque de catégorie “ia” non capable d’emmagasiner ou
d’engendrer une puissance ou de l’énergie électrique au-delà des limites indi-
quées dans le règlement s’y rapportant, et acceptables par l’autorité concernée;
c) équipement étudié en particulier et certifié par l’autorité concernée pour son
emploi en Zone 0;
d) IGC CODE REFERENCE: Ch. 10, 10.2.2 moteurs de pompes à cargaison
immergés et leurs câbles d’alimentation peuvent être installés dans les systè-
mes de cuves à cargaison.
Zone 0 2 IGC CODE REFERENCE: a) IGC CODE REFERENCE: Ch. 10, 10.2.1 appareil certifié à sécurité intrinsèque
Ch. 10, 10.2.3.1 Ex(ia);
b) appareil et composants électriques simples (par exemple thermocouples, cellu-
Espaces de cales dans lesquelles les photo, extensomètre, dispositifs de commutation), y compris dans les cir-
la cargaison est transportée dans cuits à sécurité intrinsèque de catégorie “ia” non susceptibles de stocker ou
un système de stockage nécessi- d’engendrer une puissance ou de l’énergie électrique au-delà des limites indi-
tant une barrière secondaire quées dans le règlement s’y rapportant et acceptables par l’autorité concernée;
c) équipement de conception particulière et certifié par l’autorité concernée pour
son emploi en Zone 0;
d) IGC CODE REFERENCE: Ch. 10, 10.2.3.1 câbles d’alimentation des moteurs
de pompe à cargaison immergés.
Zone 1 3 IGC CODE REFERENCE: a) IGC CODE REFERENCE: Ch. 10, 10.2.1 tout type considéré pour la Zone 0;
Ch. 10, 10.2.3.2 b) IGC CODE REFERENCE: Ch. 10, 10.2.1 appareil certifié à sécurité intrinsèque
Ex(ib);
Espaces de cales dans lesquels la c) appareil et composants électriques simples (par exemple thermocouples, cellu-
cargaison est transportée dans un les photo, extensomètre, dispositifs de commutation), y compris dans les cir-
système de stockage ne nécessi- cuits à sécurité intrinsèque de catégorie “ib” non susceptibles de stocker ou
tant pas de barrière secondaire d’engendrer une puissance ou de l’énergie électrique au-delà des limites indi-
quées dans le règlement s’y rapportant et acceptables par l’autorité concernée;
d) se basant sur IGC CODE 10.2.3.2.1, câbles électriques traversant les espaces;
e) IGC CODE REFERENCE: Ch. 10, 10.2.3.2.2 les appareils d’éclairage doivent
posséder des boîtiers sous pression Ex(p) ou être du type anti-déflagrant Ex(d).
Le circuit d’éclairage doit être divisé au minimum en deux circuits dérivés.
Tous les interrupteurs et tous les dispositifs de protection doivent couper
l’ensemble des pôles ou des phases et doivent être placés dans un espace à
l’abri des gaz;
f) se basant sur IGC CODE 10.2.3.2.3, les accessoires de coque contenant les
bornes ou les traversées de bordé pour les anodes ou les électrodes d’un dispo-
sitif de protection cathodique à courant imposé, ou des transducteurs, comme
ceux utilisés pour les sondage ou les systèmes de log, à condition que ces
accessoires soient étanches aux gaz ou placés dans un boîtier étanche aux gaz
et qu’ils ne soient pas situés dans un endroit voisin d’une cloison de citerne à
cargaison. La conception de ces accessoires ou de leurs boîtiers et le dispositif
de pénétration des câbles, de même que les essais d’étanchéité des boîtiers
doivent satisfaire la Société.
Zone 1 4 IGC CODE REFERENCE: a) IGC CODE REFERENCE: Ch. 10, 10.2.1 tout type considéré pour les espaces
Ch. 10, 10.2.3.2 dans le cadre de l’article 3;
b) IGC CODE REFERENCE: Ch. 10, 10.2.3.2.4 moteurs antidéflagrants pour
Espaces séparés d’un espace de actionner les vannes des circuits de ballastage et de cargaison; et
cale si la cargaison est transportée c) IGC CODE REFERENCE: Ch. 10, 10.2.3.2.5 témoins d’alarme générale sonore
dans un système de stockage antidéflagrants.
nécessitant une barrière secon-
daire au moyen d’une simple cloi-
son en acier étanche aux gaz

Février 2003 Bureau Veritas 117


Pt E, Ch 9, Sec 10

Zone à ris- Espaces


Equipements électriques
ques N° Description
Zone 1 5 IGC CODE REFERENCE: a) IGC CODE REFERENCE: Ch. 10, 10.2.1 tout type considéré pour la Zone 0;
Ch. 10, 10.2.4 b) IGC CODE REFERENCE: Ch. 10, 10.2.1 appareil certifié à sécurité intrinsèque
Ex(ib);
Chambres des pompes à cargai- c) appareil et composants électriques simples (par exemple thermocouples, cellu-
son et des compresseurs à cargai- les photo, extensomètre, dispositifs de commutation), y compris dans les cir-
son cuits à sécurité intrinsèque de catégorie “ia” non susceptibles de stocker ou
d’engendrer une puissance ou de l’énergie électrique au-delà des limites indi-
quées dans le règlement s’y rapportant, et acceptables par l’autorité concernée;
d) IGC CODE REFERENCE: Ch. 10, 10.2.4.1 les accessoires d’éclairage doivent
posséder des boîtiers pressurisés Ex(p) ou être du type antifdéflagrant Ex(d). Le
circuit d’éclairage doit être divisé, au minimum, en deux circuits dérivés.
Tous les interrupteurs et tous les dispositifs de protection doivent couper
l’ensemble des pôles et des phases et ils doivent être placés dans un espace
étanche aux gaz;
e) IGC CODE REFERENCE: Ch. 10, 10.2.4.2 les moteurs électriques d’entraîne-
ment des pompes à cargaison ou des compresseurs à cargaison doivent être
séparés de ces espaces par une cloison ou un pont étanches aux gaz. Les
accouplements flexibles ou autres dispositifs d’alignement doivent être fixés
aux arbres entre les appareils entraînés et leurs moteurs, et, en outre, les arbres
doivent être garnis de presse-étoupe étanches aux gaz à leur passage des cloi-
sons ou des ponts. Ces moteurs électriques et les équipements associés doivent
être placés dans un compartiment satisfaisant au Chapitre 12 du Code IGC;
f) IGC CODE REFERENCE: Ch. 10, 10.2.4.3 si des prescriptions d’exploitation ou
des prescriptions relatives à la structure sont telles qu’il est impossible de satis-
faire à la méthode décrite en e), il est possible d’installer les moteurs des types
à sécurité certifiée suivants:
• IGC CODE REFERENCE: Ch. 10, 10.2.4.3.1 type de moteur à sécurité aug-
mentée avec boîtier antidéflagrant Ex(de); et
• IGC CODE REFERENCE: Ch. 10, 10.2.4.3.2, type pressurisé;
g) se basant sur IGC CODE 10.2.4.4, témoins visuels et/ou sonores à sécurité cer-
tifiée (par exemple pour l’alarme générale, l’alarme des fluides d’extinction
d’incendie, etc.);
h) détecteurs à sécurité certifiée pour la détection des gaz.
Zone 1 6 IGC CODE REFERENCE: a) IGC CODE REFERENCE: Ch. 10, 10.2.1 tous types considérés pour la Zone 0;
Ch. 10, 10.2.5.1 b) IGC CODE REFERENCE: Ch. 10, 10.2.1 appareil certifié à sécurité intrinsèque
Ex(ib);
Zones sur pont découvert ou espa- c) appareil et composants électriques simples (par exemple thermocouples, cellu-
ces non fermés sur le pont décou- les photo, extensomètre, appareils de commutation), y compris dans les cir-
vert à moins de 3 m d’une sortie cuits à sécurité intrinsèque de catégorie “ib” non susceptibles de stocker ou
de citerne à cargaison, d’une sor- d’engendrer une puissance ou de l’énergie électrique en excès des limites indi-
tie de gaz ou de vapeur, d’une quées dans le règlement s’y rapportant, et acceptable par l’autorité concernée;
bride de tuyau de cargaison,
d’une vanne à cargaison ou d) basé sur IGC CODE 10.2.5.1.1 certifié antidéflagrant Ex(d);
d’entrées et d’ouvertures de venti- e) basé sur IGC CODE 10.2.5.1.1 certifié pressurisé Ex(p);
lation dans les chambres des pom- f) basé sur IGC CODE 10.2.5.1.1 certifié à sécurité augmentée Ex(e);
pes à cargaison et les locaux des
g) basé sur IGC CODE 10.2.5.1.1 certifié encapsulé Ex(m);
compresseurs à cargaison
h) basé sur IGC CODE 10.2.5.1.1 certifié à remplissage pulvérulent Ex(q);
i) basé sur IGC CODE 10.2.5.1.1 spécialement certifié Ex(s);
j) basé sur IGC CODE 10.2.5.1.2 câbles électriques traversant les espaces.

118 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 9, Sec 10

Zone à ris- Espaces


Equipements électriques
ques N° Description
Zone 1 7 IGC CODE REFERENCE: Ainsi qu’autorisé pour les espaces de l’item 6.
Ch. 10, 10.2.5.1

Zones sur pont découvert au-des-


sus de la tranche de la cargaison
et à 3 m en avant et en arrière de
la tranche de la cargaison sur le
pont découvert et jusqu’à la hau-
teur de 2,4 m au-dessus du pont
Zone 1 8 IGC CODE REFERENCE: Ainsi qu’autorisé pour les espaces de l’item 6.
Ch. 10, 10.2.5.1

Zones à moins de 2,4 m de la sur-


face externe d’un système de stoc-
kage à cargaison si la surface est
exposée aux intempéries
Zone 1 9 Espaces sur pont découvert, ou Ainsi qu’autorisé pour les espaces de l’item 5.
espaces fermés ou semi-fermés sur
pont découvert, à moins de 3 m
de sorties de dégagement de sou-
pape de sûreté de citerne à cargai-
son
Zone 1 10 IGC CODE REFERENCE: a) IGC CODE REFERENCE: Ch. 10, 10.2.1 tout type considéré pour la Zone 0;
Ch. 10, 10.2.5.2 b) IGC CODE REFERENCE: Ch. 10, 10.2.1 appareil cetrtifié à sécurité intrinsèque
Ex(ib);
Compartiments pour les manches c) appareil et composants électriques simples (par exemple thermocouples, cellu-
à cargaison les photo, extensomètre, dispositifs de commutation), y compris dans les cir-
cuits à sécurité intrinsèque de catégorie “ib” non susceptibles de stocker ou
d’engendrer une puissance ou de l’énergie électrique au-delà des limites indi-
quées dans le règlement s’y rapportant, et acceptables par l’autorité concernée;
d) IGC CODE REFERENCE: Ch. 10, 10.2.5.2.1, les appareils d’éclairage doivent
avoir des boîtiers sous pression Ex(p) ou être d’un type étanche aux flammes
Ex(d). Le circuit d’éclairage doit être divisé, au minimum, en deux circuits
secondaires.
Tous les interrupteurs et tous les dispositifs de protection doivent couper
l’ensemble des pôles ou des phases et être placés dans un espace à l’abri des
gaz;
e) se basant sur IGC CODE 10.2.5.2.2, câbles électriques traversant les espaces.
Zone 1 11 IGC CODE REFERENCE: Ainsi qu’autorisé pour les espaces de l’item 10.
Ch. 10, 10.2.5.2

Espaces fermés ou semi-fermés où


sont situés les tuyautages conte-
nant des produits de cargaison
Zone 2 12 Zones de 1,5 m entourant les a) tout type considéré pour la Zone 1;
espaces de la Zone 1 définis dans b) équipements électriques d’un type qui assure l’absence d’étincelles, d’arcs et
l’item 9 de "points chauds" en fonctionnement normal;
c) équipements électriques testés spécialement pour la Zone 2 (par exemple, pro-
tection de type "n");
d) équipements électriques encapsulés et acceptés par la Société.
Zone 2 13 Espaces 22 m ou (B - 3) m, suivant Ainsi qu’autorisé pour les espaces de l’item 12.
la valeur la plus faible, au-delà
des espaces de la Zone 1 définis
dans l’item 9

Février 2003 Bureau Veritas 119


Pt E, Ch 9, Sec 10

Table 2 : Classe de température et groupe d’explosion de certains produits

Classe de Groupe Classe de Groupe


Désignation du produit Désignation du produit
température d’explosion température d’explosion
Acetaldehyde T4 II A Methane T2 II A
Ammonia anhydrous T1 II A Methyl acetylene propadiene T4 II A
mixture
Butadiene T2 II B Methyl bromide T3 II A
Butane T2 II A Methyl chloride T1 II A
Butane/propane mixture T2 II A Monoethylamine T2 II A
Butylenes T3 II A Nitrogen NF NF
Chlorine NF NF Pentane (all isomers) (T2) (II A)
Diethyl ether T4 II B Pentene (all isomers (T3) (II B)
Dimethylamine T2 II A Propane T2 II A
Ethane T2 II A Propylene T2 II B
Ethyl chloride T2 II A Propylene oxide T2 II B
Ethylene T2 II B Refrigerant gases NF NF
Ethylene oxide T2 II B Sulphur dioxide (T3) (II B)
Ethylene oxide propylene oxide T2 II B Vinyl chloride T2 II A
mixture (max. 30% w/w ethylene
oxide)
Isoprene T3 II B Vinyl ethyl ether T3 II B
Isopropylamine T2 II A Vinylidene chloride T2 II A

120 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 9, Sec 11

SECTION 11 PROTECTION CONTRE L’INCENDIE ET EXTINCTION


DE L’INCENDIE

1 Prescriptions de sécurité contre 3 Dispositif d’extinction d’incendie à


l’incendie poudre sèche

1.1 Température de la vapeur et des fluides 3.1 Capacité du dispositif


de réchauffage dans la tranche de la car- 3.1.1
gaison REFERENCE IGC CODE: Ch 11, 11.4.2
Tout point exposé aux risques de la tranche de la cargaison,
1.1.1 y compris le tuyautage de cargaison, doit pouvoir être
REFERENCE IGC CODE: Ch 11, 11.1.2 atteint par la poudre rejetée par au moins deux lances ou à
partir d’un canon fixe et d’une lance qui ne doivent pas être
La température maximale de la vapeur et des fluides de alimentés, l’un et l’autre par la même installation.
réchauffage dans la tranche de la cargaison doit être réglée
pour prendre en compte la classe de température de la car- 3.2 Installation du dispositif
gaison.
3.2.1 Prescriptions supplémentaires diverses
concernant les installations à poudre
2 Dispositif à eau pulvérisée REFERENCE IGC CODE: Ch 11, 11.4.3
a) Deux dispositifs à poudre, même s’ils sont reliés
2.1 Couverture du dispositif à eau pulvéri- mutuellement par une conduite commune, peuvent être
sée considérés indépendants à condition qu’il soit installé
des clapets de non-retour ou d’autres dispositifs similai-
2.1.1 res pour empêcher la poudre de passer d’un dispositif à
l’autre.
REFERENCE IGC CODE: Ch 11, 11.3.1
b) Les dispositifs à poudre qui composent le système doi-
Le dispositif à eau pulvérisée mentionné dans le paragraphe vent contenir, en général, la même quantité de poudre
11.3.1 du Code IGC doit également couvrir les limites des et, lorsqu’ils ne sont pas groupés en un seul endroit, ils
espaces contenant des moteurs à combustion interne et/ou doivent être implantés de façon uniforme sur toute la
des installations de traitement du combustible, des maga- surface à protéger.
sins contenant des liquides inflammables ayant un point c) Lorsque les installations à poudre sont groupées en un
d’éclair égal ou inférieur à 60°C et des magasins à peinture. seul endroit ou, en cas de navires ayant une capacité de
chargement inférieure à 1000 m3, une seule installation
2.2 Capacité du dispositif à eau pulvérisée à poudre est installée, les dites installations doivent être
situées à l’arrière de la tranche de la cargaison.
2.2.1
4 Locaux des compresseurs de cargai-
REFERENCE IGC CODE: Ch 11, 11.3.2
son et chambres des pompes
.En général, la distance verticale entre les rangées des têtes
de pulvérisation protégeant les surfaces verticales ne doit 4.1 Dispositif anti-incendie au dioxyde de
pas dépasser 3,7 m. carbone
4.1.1 Alarmes
2.3 Protection de la façade de la dunette
REFERENCE IGC CODE: Ch 11, 11.5.1
2.3.1 Les alarmes sonores installées pour prévenir du déclenche-
ment du fluide anti-incendie dans les chambres des pompes
REFERENCE IGC CODE: Ch 11, 11.3 doivent être du type pneumatique ou du type électrique.
Une vanne d’arrêt doit être installée sur le collecteur à eau a) Si des essais périodiques des alarmes à l’air comprimé
pulvérisée, aussi près que possible de la façade de la sont exigés, les alarmes fonctionnant au CO2 ne doivent
dunette, afin que les espaces habités soient toujours proté- pas être utilisées par risque d’engendrer de l’électricité
gés en cas de défaillance du collecteur à eau pulvérisée. statique dans le nuage de CO2. Les alarmes fonction-

Février 2003 Bureau Veritas 121


Pt E, Ch 9, Sec 11

nant à l’air peuvent être utilisées, à condition que l’air 4.2 Extincteurs portables
alimentant les alarmes soit sec et propre.
4.2.1
b) Si l’on utilise des alarmes électriques, les installations
REFERENCE IGC CODE: Ch 11, 11.5
doivent être de telle sorte que le mécanisme d’actionne-
ment électrique soit situé à l’extérieur de la chambre Il convient d’installer au moins deux extincteurs potables
des pompes, sauf si les alarmes sont à sécurité intrinsè- d’un type reconnu dans les chambres des pompes et les
que certifiée. locaux des compresseurs de cargaison.

122 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 9, Sec 12

SECTION 12 VENTILATION MÉCANIQUE DANS LA TRANCHE


DE LA CARGAISON

1 Espaces où l’on pénètre normalement 1.3 Prescriptions supplémentaires pour les


au cours des opérations de manuten- ventilateurs anti-étincelles
tion de la cargaison
1.3.1 Ventilateurs ne produisant pas d’étincelles
IGC CODE REFERENCE: Ch 12, 12.1.9
1.1 Implantation des rejets provenant des
espaces dangereux a) Un ventilateur est considéré ne pas produire d’étincelles
si, dans les conditions de fonctionnement normales et
1.1.1 Installation des conduites de ventilation anormales, il est improbable qu’il produise des étincel-
les.
IGC CODE REFERENCE: Ch 12, 12.1.6
b) Le jeu entre le rotor et son logement ne doit pas être
a) Les conduits de ventilation doivent être installées à une inférieur à 0,1 fois le diamètre de l’arbre au droit du
hauteur appropriée au-dessus du pont découvert. Cette palier de rotor et non inférieur à 2 mm. Il ne doit pas
hauteur ne doit pas être inférieure à 2,4 m pour les con- être supérieur à 13 mm.
duites de prises d’air.
c) Des grilles de protection à mailles de 13 mm2 doivent
b) Les conduits de ventilation doivent être équipées des être installés à l’entrée et à la sortie des conduites de
volets coupe-feu métalliques avec indication des posi- ventilation pour prévenir l’entrée d’objets dans le loge-
tions "ouvert" et "fermé". Ces volets coupe-feu doivent être ment du ventilateur.
installés dans un endroit libre et facilement accessible.

c) Les espaces dangereux aux gaz aux fins de l’alinéa 1.3.2 Matériaux composant les ventilateurs anti-
étincelles
1.1.1.a) sont ceux mentionnés au paragraphe 12.1.5 du
Code IGC. Pour d’autres espaces dangereux aux gaz du IGC CODE REFERENCE: Ch 12, 12.1.9
seul fait de leur emplacement, certaines dérogations
peuvent être accordées. a) Le rotor et le logement au droit du rotor doivent être
fabriqués en alliages qui sont reconnus anti-étincelles
par des essais appropriés.
1.2 Prévention de la recirculation
b) Les charges électrostatiques dans la partie tournante et
1.2.1
dans le logement doivent être empêchées par l’utilisa-
tion de matériaux antistatiques. En outre, l’installation à
IGC CODE REFERENCE: Ch 12, 12.1.7 bord de groupes de ventilation doit être faite de manière
à assurer une mise à la masse des ventilateurs.
a) Les conduits d’extraction provenant des espaces dange-
reux aux gaz doivent être aménagées à une distance c) Les essais peuvent ne pas être nécessaires pour les ven-
mesurée horizontalement d’au moins 10 m des sorties tilations présentant les combinaisons suivantes:
de dégagement des espaces en question. Des distances
plus faibles peuvent être acceptées pour les sorties de • rotors et/ou logements en matériaux non métalli-
ventilation venant des espaces dangereux aux gaz pro- ques, compte dûment tenu de la nécessiter d’éviter
tégés par des sas d’air. l’accumulation de l’électricité statique

• rotors et logements en matériaux non ferreux


b) Les prises d’air de ces espaces doivent être aménagées à
une distance mesurée horizontalement d’au moins 3 m • rotors en alliages d’aluminium ou de magnésium et
des entrées, des prises de ventilation et des ouvertures logement ferreux (y compris acier inoxydable austé-
des espaces d’habitation, des postes de commande et nitique) sur lequel une virole d’épaisseur appropriée
d’autres espaces dangereux aux gaz. en matériau non ferreux est placée au niveau du
rotor.
c) Les conduits d’extraction et les conduits de prises d’air
pour un même espace dangereux aux gaz ou pour le • toute combinaison de rotors et de logements en
même espace sécurisé par un sas d’air, doivent être matériaux ferreux (y compris acier inoxydable austé-
aménagées à une distance l’une de l’autre d’au moins 3 nitique) avec un jeu non inférieur à 13 mm en extré-
m mesurée horizontalement. mité de pales.

Février 2003 Bureau Veritas 123


Pt E, Ch 9, Sec 12

d) Les rotors et les logements suivants sont considérés pro- REQUIREMENTS


MENTS
RIERS.
OF
BETWEEN
THEREFORE
OIL THE
CARRIERS
LorsqueITALSO
RULES
ISVARIOUS
les DIFFICULT
ADVISABLE
TO
APPLICABLE
AND
arbresFOR
REPEAT
1.3.1,
CHEMICAL
TYPES
THESE
TO
1.3.2,
TO
ITFIND
entraînant TOIN
AVOID
OF
REQUIREMENTS.
1.3.3
OIL
les CARRIERS.
THE
A
SHIPS
AND
LOCATION
ARE
CROSS
CHAPTERS
IN
CHEMICAL
IACS
ventilateurs PART
REFERENCES
IN
IT
REQUIRE-
OF
PART
EIS CAR-
traversent AND
FELT
THEC
des
duisant des étincelles et ne sont pas autorisés: cloisons et des ponts, des espaces dangereux ou des con-
• rotors en alliage d’aluminium ou en alliage de duits de ventilation, ils doivent être munis de presse-étoupe
magnésium et logement en matériaux ferreux, quel étanches au gaz, de type à joint d’huile ou équivalent, jugés
que soit le jeu en extrémité de pales acceptables par la Société.
• logement en alliage d’aluminium ou en alliage de
magnésium et rotor en matériaux ferreux, quel que 2 Espaces où l’on ne pénètre normale-
soit le jeu en extrémité de pales ment pas
• toute combinaison de rotors et de logements en
matériaux ferreux ayant un jeu de moins de 13 mm 2.1 Prescriptions générales
en extrémité de pales.
2.1.1 Volume d’air renouvelée minimal
1.3.3 Essais de type pour les ventilateurs anti- IGC CODE REFERENCE: 12, 12.2
étincelles
L’une et l’autre des installations fixes ou portables doivent
IGC CODE REFERENCE: Ch 12, 12.1.9
assurer une ventilation efficace des espaces en relation à la
Les essais de type sur les produits finis doivent être effectués densité relative par rapport à l’air et à la toxicité des gaz
conformément aux prescriptions de la Société ou une véhiculés. Ce dispositif de ventilation doit être capable de
norme nationale ou internationale équivalente. produire 8 renouvellements d’air à l’heure. Le type de venti-
lateurs portables et leur rattachement aux espaces desservis
1.3.4 Arbres d’entraînement doivent être approuvés par la Société. En aucun cas, les
IGC CODE REFERENCE: 12, 12.1.9 ventilateurs électriques portables ne sont acceptés.

124 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 9, Sec 13

SECTION 13 INSTRUMENTS (MESURES, DÉTECTION DES GAZ)

1 Généralités 8) l’alarme des équipements de détection des gaz


requises en 13.6.4 du Code IGC
1.1 Instruments de mesure des citernes à 9) l’alarme de température élevée du compresseur à
cargaison cargaison requise en 17.4.2.2 du Code IGC
10) l’alarme d’arrêt automatique du compresseur à car-
1.1.1 Les instruments de mesure doivent être d’un type gaison pour la haute pression ou la température éle-
approuvé par la Société. vée, telle que prescrite en 17.18.4.4 du Code IGC.
Lorsque l’installation n’est pas commandée à distance et
1.2 Détection des fuites par la barrière que, en conséquence, les "postes de commande" ci-des-
secondaire sus ne sont pas nécessaires, les commandes, les indica-
tions et les alarmes susmentionnées, doivent être situées
1.2.1 dans un endroit approprié et d’accès aisé.
IGC CODE REFERENCE: Ch 13, 13.1.2 Si cet endroit est un espace fermé, il doit satisfaire aux
Sur approbation particulière, des indicateurs appropriés de prescriptions du paragraphe 3.3.4 du Code IGC. Ce
température peuvent être acceptés par la Société au lieu des poste doit être placé, de préférence, dans la timonerie.
dispositifs de détection des gaz lorsque la température de la b) Indépendamment de ce qui vient d’être exposé, les indi-
cargaison n’est pas inférieure à – 55°C. cations suivantes doivent être transmises à la timonerie:
1) l’alarme signalant la présence d’eau et/ou de cargai-
1.3 Implantation des indicateurs son liquide dans les cales ou les espaces interbarriè-
res
1.3.1 Liste des surveillances
IGC CODE REFERENCE: Ch 13, 13.1.3 2) l’alarme basse température du réchauffeur de car-
gaison prescrite en 4.2.7.2 du Code IGC
Les informations et les alarmes suivantes doivent être con-
centrées dans les endroits spécifiés par la présente prescrip- 3) l’alarme signalant la présence de cargaison liquide
tion. dans le conduit de dégagement suivant paragraphe
5.2.1.7 du Code IGC
TS.
a) Les informations et les alarmes suivantes doivent être 4) l’indication de la valeur de la pression dans l’espace
transmises au "poste de commande de la cargaison" et vapeur de chaque citerne à cargaison mentionnée
au "poste de sécurité", comme défini en 3.4.1 du Code en 13.4.1 du Code IGC; cette indication doit donner
IGC: la valeur de la pression de tarage de la soupape de
1) l’indication signalant la présence d’eau et/ou de car- sûreté et la valeur de la pression minimale admissi-
gaison liquide dans les cales ou dans les espaces ble dans la citerne de cargaison concernée
interbarrières 5) les alarmes de haute pression et de basse pression,
2) l’alarme basse température du réchauffeur de car- s’il y a lieu, pour les citernes à cargaison suivant
gaison exigée en 4.10.19 du Code IGC 13.4.1 du Code IGC
3) l’alarme signalant la présence de cargaison liquide 6) l’alarme de basse température de la structure de
dans le conduit de dégagement à l’atmosphère sui- coque prescrite en 13.5.2 du Code IGC
vant 5.2.1.7 du Code IGC 7) l’alarme de l’équipement de détection des gaz pres-
4) l’indication de la température de la coque et crite en 13.6.4 du Code IGC
l’alarme de basse température de la structure de la 8) l’alarme de température élevée du compresseur à
coque, exigée en 13.5.2 du Code IGC cargaison prescrite en 17.4.2.2 du Code IGC
5) l’alarme signalant l’arrêt automatique des pompes 9) l’alarme d’arrêt automatique du compresseur de car-
immergées à entraînement électrique exigée en gaison pour la haute pression ou la température éle-
10.2.2 du Code IGC vée, comme prescrit en 17.18.4.4 du Code IGC.
6) l’indication du niveau de la cargaison et l’alarme du c) Si le poste de commande de la cargaison est situé dans
niveau haut dans la citerne à cargaison, exigée en les espaces habités et est immédiatement accessible, les
13.3.1 du Code IGC alarmes du paragraphe 13.3.2 du Code IGC peuvent
7) l’indication de la pression de l’espace vapeur et les être groupées en une seule alarme sonore et visuelle,
manomètres de l’espace vapeur de chaque citerne à sauf pour la signalisation et les alarmes des paragraphes
cargaison et les alarmes de niveau haut et de niveau 1.3.2.b.4, 1.3.2.b.5 et 1.3.2.b.7, qui doivent être indé-
bas associées requises en 13.4.1 du Code IGC pendantes les unes des autres.

Février 2003 Bureau Veritas 125


Pt E, Ch 9, Sec 13

d) Les alarmes sonores et visuelles de niveau haut et de 4 Manomètres


haute ou de basse pression pour les citernes à cargaison
suivant paragraphes 13.3.1 et 13.3.2 du Code IGC et
l’alarme signalant la présence de liquide dans la con-
4.1 Manomètres dans les citernes à cargaison
duite de dégagement doivent être situées dans un 4.1.1
endroit de manière à être entendues et être identifiées
IGC CODE REFERENCE: Ch 13, 13.4.1
par le personnel responsable de la surveillance de
l’opération de chargement. L’alarme de basse pression indiquée dans le paragraphe
13.4.1 du Code IGC doit être également située dans le local
de commande de la cargaison.
2 Indicateurs de niveau des citernes à
cargaison
5 Dispositifs d’indication de tempéra-
ture
2.1 Généralités

2.1.1 5.1 Généralités


IGC CODE REFERENCE: Ch 13, 13.2.1
5.1.1 Enregistrement des températures
a) Pour déterminer si oui ou non un indicateur de niveau IGC CODE REFERENCE: Ch 13, 13.5.1
est acceptable, le terme "tout entretien nécessaire" doit
être interprété pour signifier que toute partie de l’indica- Les températures doivent être enregistrées en continu à
teur peut être vérifiée la citerne à cargaison étant en ser- intervalles réguliers. Des alarmes sonores et visuelles doi-
vice. vent être actionnées automatiquement lorsque la tempéra-
ture de l’acier de la coque s’approche de la température la
b) Si les jauges de niveau contenant de la cargaison sont plus basse pour lequel l’acier a été approuvé.
implantés à l’extérieur des citernes qu’ils desservent, il y
COMMENT
CONTINUOUS
BE
CARRYING
DEGREES
TRICT
PERATURE
163
MATTER
COSTLY
°C)THIS BY GROUP
CARRIERS.
WITH
BELOW
-AND °C.IS2E
REQUIREMENT
108°C)
CARGOES
THE
RECORDING
UNJUSTIFIED,
0ITY
EXPERTS.
AND ASUGGESTED
AT
LNG
SOLUTION
TO
OF
TEMPERATURES
AT
(CARGO
ETHILENE
TEMPERATURE
LEAST
TO
MAY
TEMPERATURE
FOR
(CARGO
DISCUSS
BE
LPG
TO
AMIGHT
SHIPS
TEM-
THIS
FEW
RES--
a lieu de prévoir un dispositif pour les isoler automati-
quement en cas de défaillance. 6 Prescription de détection des gaz

3 Contrôle de trop-plein 6.1 Position des prises d’échantillonnage


6.1.1
3.1 Alarme de trop-plein et arrêt IGC CODE REFERENCE: Ch 13, 13.6.2
3.1.1 Vanne d’arrêt pour contrôle de trop-plein Les prises d’échantillonnage dans les cales à cargaison ne
IGC CODE REFERENCE: Ch 13, 13.3.1 doivent pas être situées dans des endroits où de l’eau de
cales peut s’accumuler.
Le capteur pour la fermeture automatique de la vanne de
chargement de la commande de trop-plein peut être com-
6.2 Conduites d’échantillonnage des gaz
biné aux indicateurs de niveau du liquide prescrits par les
paragraphes 13.2.1 du Code IGC. 6.2.1
,CUSSED
SPECIALLY
WITHTHE
THESUGGESTE
EXPERTS. LIMITS ARE TO BE DIS- IGC CODE REFERENCE: Ch 13, 13.6.5
3.1.2 Durée pour la fermeture de la vanne d’arrêt
Les conduits d’échantillonnage des gaz doivent être implan-
IGC CODE REFERENCE: Ch 13, 13.3.1
tées à l’extérieur des espaces d’habitation, à moins qu’elles
La durée pour la fermeture de la vanne mentionnée dans le ne soient équipées de tuyautages étanches aux gaz.
paragraphe 13.3.1, en secondes (c’est-à-dire le temps
depuis la sollicitation du signal de fermeture pour exécuter 6.3 Espaces protégés
la fermeture de la vanne), ne doit pas être supérieure à:
6.3.1
3600 ⋅U
---------------------- IGC CODE REFERENCE: Ch 13, 13.6.7
LR
où: Outre la liste du paragraphe 13.6.7 du Code IGC, le sys-
tème de détection des gaz doit également desservir les
U : Volume d’ullage au niveau d’action du signal,
espaces voisins des chambres des pompes et des locaux aux
en m3 compresseurs.
LR : Cadence de chargement maximale convenue
entre le navire et l’installation de terre, en m3/h. 6.4 Détecteurs de gaz portables
La cadence de chargement doit être réglée pour limiter la
pression de pointe sur la fermeture de la vanne à un niveau 6.4.1
acceptable, prenant en compte le flexible ou le bras de IGC CODE REFERENCE: Ch 13, 13.6.13
chargement, et les circuits de tuyautage du navire et de la Pour les navires destinés au transport de gaz toxiques ou
terre, s’il y a lieu. inflammables, deux appareils pour gaz toxiques et deux
(IGC Code 18.8.2) appareils pour gaz inflammables doivent être prévus.

126 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 9, Sec 14

SECTION 14 PROTECTION DU PERSONNEL

1 Prescriptions de protection du per- installation appropriée pour éviter le givrage des tuyauta-
ges.
sonnel pour produits particuliers

1.1 Douches et postes d’intervention pour


les yeux
1.1.1
IGC CODE REFERENCE: Ch 14, 14.4.3
Les douches et les postes d’intervention pour les yeux doi-
vent être équipés d’un système de chauffage ou d’une autre

Février 2003 Bureau Veritas 127


Pt E, Ch 9, Sec 15

SECTION 15 LIMITES DE REMPLISSAGE DES CITERNES À


CARGAISON

1 Généralités

1.1
1.1.1 La présente Section n’a pas d’objet puisqu’il n’existe
aucune prescription supplémentaire ou autre à celles indi-
quées dans le Chapitre 15 du Code IGC.

128 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 9, Sec 16

SECTION 16 UTILISATION DE LA CARGAISON COMME


COMBUSTIBLE

1 Alimentation en gaz combustible 1) Alimentation en gaz des brûleurs de chaudières


• alimentation en air insuffisante pour la combus-
1.1 Tuyautage tion complète du gaz
• extinction du brûleur pilote d’un brûleur en
1.1.1 Implantation du tuyautage fonctionnement, à moins que la conduite d’ali-
IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.3.1 mentation de gaz sur chaque brûleur ne soit
a) La conduite de gaz principale entre le poste d’alimenta- équipée d’une soupape à fermeture rapide qui
tion en gaz et l’espace des machines doit être aussi coupe automatiquement le gaz
courte que possible. • basse pression du gaz
b) La conduite de gaz doit être installée aussi haut que 2) Alimentation en gaz des moteurs à combustion
possible dans l’espace et aussi loin que possible de la interne
coque du navire. • défaillance de l’alimentation de la pompe
d’injection pilote de combustible
1.1.2 Séparation du tuyautage
• chute de vitesse du moteur au-dessous du
IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.3.1
régime de service le plus faible
Le tuyautage de gaz doit être indépendant des autres systè-
• indication par le détecteur de gaz dans la con-
mes et ne peut être utilisé que pour véhiculer le gaz. Cette
duite de dégagement du carter moteur que la
disposition doit le protéger contre les avaries extérieures.
concentration en gaz s’approche de la limite
1.1.3 Mise à la masse inférieure d’explosion.
IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.3.1
Le tuyautage de gaz doit être convenablement relié à la 2 Installation d’alimentation en gaz et
masse. citernes de stockage
1.1.4 Essais
2.1 Généralités
IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.3.1
Les tuyautages, les soupapes et les accessoires doivent être 2.1.1 Implantation des équipements de préparation
éprouvés hydrauliquement, après montage à bord, à 1,5 des gaz
fois la pression de service et pas à moins de 7 bar. Ultérieu- IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.4.1
rement, ils peuvent être éprouvés à l’air comprimé pour Il convient de prévoir un dispositif de purge des gaz inflam-
s’assurer que tous les joints sont parfaitement étanches. mables sur l’équipement de préparation des gaz avant son
ouverture.
1.2 Vannes
2.1.2 Equipements installés sur le pont découvert
1.2.1 Fonctionnement manuel IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.4.1
IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.3.6 Si des équipements (réchauffeurs, compresseurs, filtres) de
Les trois vannes mentionnées dans le paragraphe 16.3.6.1 préparation de gaz en vue de son utilisation comme com-
du Code IGC doivent pouvoir être manoeuvrées manuelle- bustible et les réservoirs de stockage sont installés sur le
ment. pont découvert, ils doivent être correctement protégés des
agents atmosphériques et de la mer.
1.2.2 Fonctionnement automatique
IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.3.6 2.2 Compresseurs
Il doit être possible de manoeuvrer les vannes indiquées au
paragraphe 16.3.6.1 du Code IGC, localement et de chaque 2.2.1 Prescriptions diverses
plate-forme de commande. Elles doivent se fermer automa- IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.4.2
tiquement dans les conditions de service suivantes: a) Les compresseurs doivent pouvoir être toujours stoppés
a) lorsque la pression du gaz varie de plus de 1 0% ou, en à distance depuis un poste à l’abri et aisément accessi-
cas de moteurs suralimentés, si la pression différentielle ble, à l’air libre, et également à partir du compartiment
entre le gaz et l’air d’alimentation n’est plus constante des machines.
b) En cas d’apparition de l’une des situations de défaut sui- b) En outre, les compresseurs doivent être pouvoir s’arrêter
vantes: automatiquement lorsque la pression d’aspiration atteint

Février 2003 Bureau Veritas 129


Pt E, Ch 9, Sec 16

une valeur de consigne dépendant de la pression de bustion où le gaz est susceptible de s’accumuler, de même
tarage des soupapes de sûreté à dépression des citernes que l’installation d’injecteurs d’air appropriés.
à cargaison.
c) La réinitialisation du dispositif d’arrêt automatique des 3.3 Système de brûleurs
compresseurs doit être manuelle.
3.3.1 Dispositifs de sécurité
d) Les compresseurs à pistons doivent être équipés de sou-
IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.5.4
papes de sécurité déchargeant à l’air libre en des
endroits sans risque. Un dispositif mécanique doit être installé pour empêcher
l’ouverture de la soupape à gaz tant que les commandes
e) Les compresseurs volumétriques doivent être équipés de
d’air et de combustible liquide sont en position d’allumage.
soupapes de sûreté à pression/dépression déchargeant
Un pare-flamme, qui peut être incorporé au brûleur, doit
dans la tuyauterie d’aspiration du compresseur.
être installé sur le tube d’arrivée de chaque brûleur brûleur.
f) La taille des soupapes de sûreté doit être déterminée de
manière que, la soupape de refoulement étant fermée, 3.3.2 Arrêt
la pression maximale n’excède pas la pression maxi- IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.5.4
male de service de plus de 10%. L’alimentation en gaz doit être coupée automatiquement
g) Les compresseurs doivent pouvoir être stoppés automa- par les dispositifs d’arrêt spécifiés dans le paragraphe 16.3.6
tiquement par le système de fermeture d’urgence des du Code IGC.
vannes de cargaison.
h) Les compresseurs doivent être pourvus de vannes d’arrêt 4 Prescriptions particulières pour les
et de pare-flammes tant du côté aspiration que du côté moteurs à combustion interne et les
refoulement.
turbines alimentés en gaz
2.3 Réchauffeurs
4.1 Alimentation des moteurs en gaz
2.3.1 Prescriptions diverses supplémentaires
4.1.1 Pare-flammes
IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.4.3
IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.6
a) Le fonctionnement des réchauffeurs doit être régulé
Des pare-flammes doivent être installés à l’entrée du collec-
automatiquement suivant la température du gaz en sor-
teur d’alimentation en gaz du moteur.
tie du réchauffeur.
b) Avant de retourner au compartiment des machines, le 4.1.2 Arrêt manuel
fluide de réchauffage (vapeur ou eau chaude) doit tra- IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.6
verser une cuve de dégazage située dans la tranche de Il convient de prendre des dispositions pour pouvoir couper
la cargaison. manuellement l’alimentation en gaz du moteur à partir de
c) Les dispositions doivent être prises pour détecter et la plate-forme de lancement ou de tout autre autre poste de
signaler la présence de gaz dans la citerne. La sortie de commande.
dégagement à l’atmosphère doit être située dans un
endroit sans risque et être pourvue d’un pare-flamme. 4.1.3 Prévention des défaillances dues à la fatigue
IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.6
3 Prescriptions particulières pour les La disposition et l’installation du tuyautage de gaz doivent
permettre la flexibilité nécessaire pour s’accommoder des
chaudières principales mouvements d’oscillation des moteurs sans risque de rup-
ture par fatigue.
3.1 Installation de la chaudière
4.1.4 Protection des raccordements des conduites
3.1.1 Circulation forcée d’air de gaz
IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.5.1 IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.6
Les chaudières doivent être installées aussi haut que possi- Le raccordement de la conduite de gaz et les tubes ou les
ble dans les locaux des chaudières et elles doivent être du conduites de protection suivant paragraphe [4.2.1] allant
type de paroi à membrane ou l’équivalent afin de créer un aux soupapes d’injection doivent être protégés dans leur
espace avec une circulation forcée d’air entre la membrane intégralité.
et l’enveloppe de la chaudière.
4.2 Circuits d’alimentation en gaz des
3.2 Chambre de combustion moteurs
3.2.1 Détecteurs de gaz dans la chambre de 4.2.1 Tuyautage d’alimentation dans les
combustion compartiments des machines
IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.5.3 IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.6
La Société peut, à sa discrètion, prescrire l’installation de Le circuit de gaz combustible peut traverser ou se prolonger
détecteurs de gaz dans les espaces des chambres de com- dans les compartiments des machines ou dans des espaces

130 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 9, Sec 16

à l’abri des gaz autres que les locaux d’habitation, les ges induites par la formation d’arcs et de contre arcs du
locaux de service et les salles de commande, dans la navire.
mesure où ils remplissent l’une des conditions suivantes:
4.2.3 Vannes et joints de dilatation
a) Le circuit répond au paragraphe 16.3.1.1 du Code IGC,
IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.6
et en outre, aux alinéas 1) à 3) ci-dessous:
Toutes les vannes et les joints de dilatation utilisés dans les
1) La pression dans l’espace entre les tubes concentri- circuits d’alimentation de gaz combustible sous haute pres-
ques est surveillée en continu. Une alarme doit être sion doivent être d’un type approuvé.
émise et les soupapes automatiques mentionnées en
16.3.6 du Code IGC (mentionnées ci-après sous le 4.2.4 Joints de tuyaux
terme de “vannes asservies”) et la vanne principale à IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.6
combustible gazeux spécifiée dans le paragraphe
16.3.7 du Code IGC (mentionnée ci-après sous le Les raccordements sur toute la longueur du circuit d’ali-
terme de "vanne de gaz principale") doivent être fer- mentation en gaz doivent être faits par joints soudés pleine
mées avant que la pression ne tombe au-dessous de pénétration et subir une radiographie totale, sauf dans les
la pression interne du tube (cependant, il convient cas particuliers approuvés par la Société.
d’ouvrir une vanne asservie reliée à une évacuation
4.2.5 Joints de tuyauteries non soudés
à l’atmosphère).
IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.6
2) La montage et la résistance des tubes externes doi-
vent satisfaire aux prescriptions du paragraphe 5.2 Les joints de tuyaux autres que les joints soudés dans les
du Code IGC. endroits approuvés en particulier par la Société doivent
satisfaire aux normes appropriées reconnues par la Société,
3) Il est prévu la possibilité que l’intérieur du système ou avec des joints dont la résistance structurelle a été véri-
de tuyautage d’alimentation en gaz combustible fiée par analyse d’essais jugés appropriés par la Société.
entre la vanne de gaz principale et le moteur soit
automatiquement purgé au gaz inerte lorsque la 4.2.6 Traitement thermique après soudage
vanne de gaz principale est fermée; ou IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.6
b) Le système satisfait au paragraphe 16.3.1.2 du Code Pour tous les joints soudés en bout à bout des tuyautages
IGC, et en outre, aux alinéas 1) à 4) ci-dessous: d’alimentation de gaz sous haute pression, un traitement
thermique après soudage doit être effectué en fonction du
1) Les matériaux, le montage et la résistance des tubes
type de matériau.
ou des conduites de protection et des systèmes de
ventilation mécanique doivent être suffisamment
solides contre l’éclatement et la dilatation rapide du 4.3 Arrêt de l’alimentation en gaz combustible
gaz sous haute pression en cas d’éclatement du
tuyau de gaz. 4.3.1 Arrêt de l’alimentation en combustible
IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.6
2) La capacité des systèmes de ventilation mécanique
doit être déterminée en considérant le débit du gaz Outre les causes spécifiées en paragraphe 16.3.6 du Code
combustible, le montage et l’installation des tubes IGC, l’alimentation des moteurs en gaz combustible doit
ou des conduites de protection, comme cela est jugé être coupée par fermeture des vannes asservies dans les cas
approprié par la Société. d’anomalies suivantes:
a) anomalies spécifiées en Pt C, Ch 1, App 2
3) Les prises d’air des systèmes de ventilation mécani-
que doivent être pourvues de dispositifs de non- b) arrêt du moteur, quelle que soit la cause.
retour pour les fuites de gaz combustible. Cepen-
dant, si les prises d’air sont équipées d’un détecteur 4.3.2 Arrêt de la vanne de gaz principale
de gaz, cette prescription peut être écartée. IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.6
4) Le nombre de joints à brides des tubes ou des con- En sus des causes spécifiées en paragraphe 16.3.7 du Code
duites de protection doit être réduit au minimum ou IGC, la vanne de gaz principale doit être fermée s’il survient
bien l’un des cas suivants:

c) Les dispositions différentes de celles indiquées en a) et a) le détecteur de brouillard d’huile ou le détecteur de


b) seront étudiées en particulier par la Société, se basant température de palier spécifiés en Pt C, Ch 1, App 2
sur un niveau de sécurité équivalent. détecte une anomalie
b) une fuite de gaz combustible est détectée, quelle qu’elle
4.2.2 Tuyaux haute pression soit
IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.6 c) une anomalie spécifiée en Pt C, Ch 1, App 2.
La résistance du montage des circuits de tuyautage de gaz
4.3.3 Fonctionnement en automatique
haute pression doit être contrôlée en effectuant une analyse
des contraintes prenant en compte les contraintes dues au IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.6
poids du circuit de tuyautage, y compris la charge par accé- La vanne de gaz principale doit fermer automatiquement en
lération, si elle est sensible, la pression interne et les char- même temps que les vannes asservies.

Février 2003 Bureau Veritas 131


Pt E, Ch 9, Sec 16

4.4 Arrêt d’urgence des moteurs à combus- 4.5.2 Fatigue


tible mixte IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.6

4.4.1 L’éventualité d’une défaillance par fatigue du tuyautage de


gaz haute pression pour cause de vibrations doit être prise
IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.6
en compte.
Les moteurs à combustible mixte doivent être arrêtés avant
que la concentration de gaz détectée par les détecteurs de 4.5.3 Pulsation de la pression du gaz
gaz spécifiés en 16.2.2 du Code IGC atteigne 60% de la IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.6
limite d’inflammabilité inférieure.
L’éventualité d’une pulsation de la pression du gaz combus-
tible causée par le compresseur de gaz haute pression doit
4.5 Installation de préparation du gaz com-
être examinée.
bustible et réservoirs de stockage s’y
rattachant
4.6 Prescriptions concernant les moteurs à
4.5.1 Construction de l’équipement alimentation mixte
IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.6
4.6.1
Le montage, le dispositif de commande et le dispositif de
sécurité des compresseurs de gaz sous haute pression, des IGC CODE REFERENCE: Ch 16, 16.6
réservoirs sous pression et des échangeurs thermiques com- Les prescriptions particulières concernant les moteurs à
posant les installations de préparation de gaz combustible combustion interne alimentés en gaz et fuel sont données
doivent être installés à la satisfaction de la Société. en Pt C, Ch 1, App 2.

132 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 9, Sec 17

SECTION 17 PRESCRIPTIONS PARTICULIÈRES

1 Matériaux utilisés pour la construction 3.2 Circuit de tuyautage de cargaison

3.2.1 Conception et réalisation des tuyautages


1.1 Matériaux exposés à la cargaison
IGC CODE REFERENCE: Ch 17, 17.14.2.2
1.1.1 A titre d’exemple, une bride à collerette du type à souder
jugée acceptable est présentée en Fig 1.
IGC CODE REFERENCE: Ch 17, 17.2
Les matériaux "exposés à la cargaison" sont ceux qui, cons- Figure 1 : Type de bride à collerette appropriée
tituant des dispositifs, des appareils ou des installations des-
tinés à la cargaison, sont en contact avec cette dernière
(liquide ou sous forme de vapeur) dans les conditions
d’exploitation normales.

2 Inhibition

2.1 Prévention de la polymérisation - Autre


prescription

2.1.1
IGC CODE REFERENCE: Ch 17, 17.8.1
3.3 Instruments - Dispositifs de sécurité
a) Comme variante à l’apport de liquide inhibé, il peut être
accepté que, à la fin de toute période de réfrigération, le 3.3.1 Dispositif de détection des gaz
réfrigérant du circuit de réfrigération soit complètement
vidangé à l’aide de vapeur alimentée par compresseurs IGC CODE REFERENCE: Ch 17, 17.14.4.3
ou à l’aide de gaz inerte. En ce cas, les termes suivants Le dispositif de détection des gaz doit être installé à
doivent être portés sur le Certificat d’Aptitude: demeure.
"A la fin de toute période de réfrigération, il est néces-
saire de vidanger complètement le réfrigérant du circuit 3.4 Protection du personnel
de réfrigération à la vapeur alimentée par compresseurs,
ou à l’aide de gaz inerte." 3.4.1 Equipements supplémentaires
IGC CODE REFERENCE: Ch 17, 17.14.5
b) Il y a lieu d’installer un régulateur de température du
côté refoulement du compresseur de cargaison, réglé à En sus de la source d’air non pollué, il y a lieu de fournir
une température appropriée, suivant les caractéristiques deux appareils respiratoires d’air, complets et indépendants,
du produit transporté (par exemple 60°C pour le buta- n’utilisant pas d’alimentation en oxygène, chacun ayant
diène), donnant une alarme sonore et visuelle à la pas- une capacité d’au moins 1200 litres d’air non comprimé et
serelle de navigation et, le cas échéant, au poste de deux ensembles d’équipements de protection complets,
commande de la cargaison, et provoquant l’arrêt du avec bottes étanches aux gaz, gants et protection oculaire.
compresseur en cas de dépassement de température Les équipements et les vêtements mentionnés ci-dessus doi-
fixée. vent être conservés dans l’espace indiqué dans le paragra-
phe 17.14.5.1 du Code IGC et viennent en complément de
ceux prescrits dans d’autres parties du présent Chapitre.
3 Chlore
3.5 Limites de remplissage des citernes à
3.1 Système de confinement de la cargaison cargaison
3.1.1 Soupapes de dégagement 3.5.1
IGC CODE REFERENCE: Ch 17, 17.14.1.4 IGC CODE REFERENCE: Ch 17, 17.14.6.1
Le dégagement de chlore des soupapes de sûreté doit con- Quand on détermine les limites de remplissage des citernes
duire à un dispositif d’absorption jugé acceptable par la à cargaison pour le transport de chlore, l’effet de l’installa-
Société. tion de réfrigération ne doit pas être pris en compte.

Février 2003 Bureau Veritas 133


Pt E, Ch 9, Sec 18

SECTION 18 PRESCRIPTIONS D’EXPLOITATION

1 Généralités

1.1
1.1.1 Cette Section est vide, puisque les dispositions du
Chapitre 18 du Code IGC sont des prescriptions d’exploita-
tion qui ne sont pas obligatoires pour la classe, à l’excep-
tion du paragraphe 18.8.2 auquel il est fait référence en Ch
9, Sec 13, [3.1.2].

134 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 9, Sec 19

SECTION 19 RÉCAPITULATIF DES PRESCRIPTIONS MINIMALES

1 Renseignements complémentaires La liste présentée en Tab 1 donne les propriétés des produits
purs. Le poids spécifique à prendre en compte pour la con-
concernant les produits ception du navire peut être modifiée en considérant les pro-
priétés réelles du produit du commerce.
1.1
Les renseignements concernant les classes de température
1.1.1 et les groupes d’explosion pour les équipements électriques
IGC CODE REFERENCE: Ch 19 relativement aux produits à transporter sont indiqués en Ch
9, Sec 10, Tab 1.
Tab 1 présente certaines données supplémentaires sur les
produits énumérés dans le tableau du Chapitre 19 du Code
IGC.

Table 1 :

Température d’ébullition Poids spécifique au point Densité du rapport


Désignation du produit
(°C) d’ébullition (kg/m3) vapeur/air
Acethaldehyde 20,8 780 1,52
Ammonia, anhhydrous − 33,4 680 0,60
Butiadene − 4,5 650 1,87
Butane − 0,5 / 11,7 600 2,02
Butylenes − 6,3 / − 7 625 1,94
Chlorine − 34 1560 2,49
Diethyl ether 34,6 640 2,55
Dimethylamine 6,9 670 1,55
Ethane − 88,6 549 1,04
Ethyl chloride 12,4 920 2,22
Ethylene − 104 570 0,97
Ethylene oxide 870 1,52
Isoprene 34,5 680 2,35
Isopropylamine 32,5 700 2,03
Methane (LNG) − 161,5 420 0,55
Methyl acetylene/propadiene mixture − 32 / − 14 − −
Methyl bromide 4,5 1730 3,27
Methyl chloride − 23,7 1000 1,78
Monoethylamine 16,6 690 1,56
Nitrogen − 196 808 0,97
Pentanes (all isomers) 36,1 610 2,6
Pentene (all isomers) 30,1 / 37 610 2,6
Propane − 42,3 580 1,56
Propylene − 47,7 610 1,50
Propylene oxides 34,5 860 2.00
Refrigerant gases
Dicholrodifluoromethane (R12) − 30 1486 4,26
Dichloromonofluoroethane (R21) 8,9 1480 3,9
Dichlorotetrafluoroethane (R114) 3,8 1510 1,31
Monochlorodifluoromethane (R22) − 42 1420 2,98
Monochlorotetrafluoroethane (R124) − − 4,70
Monochlorotrifluoromethane (R13) − 81,4 1520 3,60
Sulphur dioxide − 10 1460 2,3
Vinyl chloride − 13,9 970 2,15
Vinyl ethyl ether 35,5 754 2,50
Vinylidene chloride 31,7 1250 3,45

Février 2003 Bureau Veritas 135


Pt E, Ch 9, Sec 19

136 Bureau Veritas Février 2003


Partie E
Mentions de Service

Chapitre 10
NAVIRES-CITERNES (Tanker)

SECTION 1 GÉNÉRALITÉS

SECTION 2 COQUE ET STABILITÉ


SECTION 3 MACHINES ET INSTALLATIONS

Février 2003 Bureau Veritas 137


138 Bureau Veritas Février 2003
Pt E, Ch 10, Sec 1

SECTION 1 GÉNÉRALITÉS

1 Généralités 1.2 Tableau récapitulatif

1.2.1 Les Sections du présent Chapitre contenant des pres-


1.1 Domaine d’application criptions supplémentaires pour les navires-citernes sont
indiquées en Tab 1.
1.1.1 La mention de service Tanker est attribuée aux navi-
res satisfaisant aux prescriptions du présent Chapitre,
comme spécifié en Pt A, Ch 1, Sec 2, [4.4.6] et Pt A, Ch 1, Table 1 :
Sec 2, [4.3.5].
Sujet Référence
1.1.2 Les navires faisant l’objet du présent Chapitre et cou-
Disposition du navire (1)
verts par la Convention SOLAS doivent satisfaire aux pres-
criptions stipulées dans les Parties A, B, C et D du Coque et stabilité Section 2
Règlement, s’il y a lieu, et aux prescriptions du présent Cha-
Machines et installations Section 3
pitre, spécifiques aux navires-citernes.
Installations électriques (1)
1.1.3 Les navires faisant l’objet du présent Chapitre et non
couverts par la Convention SOLAS doivent satisfaire aux Automatisation (1)
prescriptions stipulées en Partie A et Partie E, Chapitre 21, Protection contre l’incendie, détection (1)
s’il y a lieu, et aux prescriptions du présent Chapitre, spéci- et extinction
fiques aux navires-citernes.
(1) Pour ce sujet, le Règlement ne contient pas de prescrip-
1.1.4 Les cargaisons liquides que ces navires sont autorisés tions spécifiques aux navires-citernes. Voir Partie B et
à transporter sont spécifiées en Ch 7, App 4. Partie C, ou Partie E, Chapitre 21, selon le cas.

Février 2003 Bureau Veritas 139


Pt E, Ch 10, Sec 2

SECTION 2 COQUE ET STABILITÉ

1 Conception du plan de disposition mis. Les conditions de chargement additionnelles doivent


générale être également en conformité avec les prescriptions en Pt B,
Ch 3, Sec 2.

1.1 Disposition des compartiments


3 Principes de conception
1.1.1 Généralités
BV
Les 8-061.11
navires-citernes peuvent être équipés de citernes indé-
3.1 Matériaux
pendantes ou de citerne intégrées.
3.1.1 Aciers pour la structure de la coque
1.1.2 Citernes intégrées Pour les navires ayant une dunette, le type d’acier utilisé
BV pour le bordé du pont de résistance au droit de la façade de
Des8-061.21 & 22
cofferdams doivent être prévus entre les citernes à car-
gaison et les compartiments destinés aux liquides suscepti- dunette doit s’étendre à l’avant pour couvrir toutes les
bles d’altérer les qualités des liquides comestibles ouvertures des chambres des pompes.
transportés.

Les citernes doivent être séparées de tout compartiment 4 Charges d’échantillonnage


contenant des sources de chaleur par des cofferdams ou des
cloisons dûment calorifugées.
4.1 Charges d’ensemble
1.1.3 Aménagement des citernes
4.1.1 Charges en eau calme
BV 8-062.3 toute citerne doit être pourvue de:
En général,
Outre les prescriptions en Pt B, Ch 5, Sec 2, [2.1.2], les
• une règle métallique graduée ou tout autre dispositif de charges en eau calme doivent être calculées pour les cas de
sonde équivalent chargement suivantes:
• une ouverture de visite d’une taille appropriée dont le • chargements homogènes (à l’exclusion des citernes pré-
couvercle métallique étanche à l’eau est fixé par des vues exclusivement comme citernes à ballast séparé) au
boulons à oreilles ou par tout autre dispositif offrant une tirant d’eau maximal
sécurité équivalente
• chargements partiels
• un dispositif d’expansion destiné à éviter toute surpres-
sion et tout risque de débordement provoqué par une • tout chargement non homogène spécifique
élévation de température ou une fermentation acciden-
telle; la capacité d’expansion doit être d’environ 0,5% • ballastage lège et lourd
de la capacité cubique de la citerne
• conditions à mi-voyage en ce qui concerne les opéra-
• un puisard d’assèchement qui peut être supprimé si des tions de nettoyage ou autres si, à la discrètion de la
mesures sont prises pour faciliter l’écoulement des liqui- Société, celles-ci diffèrent d’une façon significative des
des vers les tuyauteries d’aspiration. conditions de ballast.

2 Stabilité 5 Echantillonnages de la coque

2.1 Stabilité à l’état intact


5.1 Bordés
2.1.1 Généralités
5.1.1 Epaisseurs minimales nettes
La stabilité du navire pour les conditions de chargement en
Pt B, Ch 3, App 2, [1.2.3] doit être en conformité avec les L’épaisseur nette du bordé du pont de résistance et du bordé
prescriptions en Pt B, Ch 3, Sec 2. des cloisons ne doit pas être inférieure aux valeurs indi-
quées en Tab 1.
En général, un échantillon représentatif des conditions de
chargement prévues pour le navire doit être également sou-

140 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 10, Sec 2

Table 1 : Epaisseur minimale nette du bordé du pont 5.4 Echantillonnage des citernes indépen-
de résistance et des cloisons dantes
Bordé Epaisseur minimale nette (mm) 5.4.1 Structure au droit de la liaison entre la citerne
et la structure de la coque
Pont de (5,5 + 0,02 L) k 1/2 pour L < 200
Les citernes doivent être renforcées localement au droit de
résistance (8 + 0,0085 L) k1/2 pour L ≥ 200
leur liaison à la structure de la coque et de leurs points
Cloison de L1/3 k1/6 + 4,5 s pour L < 275 d’élingage, s’il y a lieu.
citerne
1,5 k1/2 + 8,2 + s pour L ≥ 275 La structure du navire doit être renforcée pour supporter
sans déformation excessive le poids des citernes pleines et
Cloison étanche 0,85 L1/3 k1/6 + 4,5 s pour L < 275 les efforts d’inertie dûs aux mouvements du navire, indiqués
1,5 k1/2 + 7,5 + s pour L ≥ 275 en Partie B, Chapitre 5.
Tôle évidée 0,8 + 0,013 L k1/2 + 4,5 s pour L < 275
pour L ≥ 275 5.5 Contrôle de la résistance par rapport
3 k1/2 + 4,5 + s
aux contraintes dues au gradient de
Note 1: température
k : Coefficient de matériau pour l’acier, défini en Pt
B, Ch 4, Sec 1, [2.3]. 5.5.1 Des calculs directs de contraintes induites dans les
s : Longueur, en m, du plus petit côté de la maille. structures de coque par le gradient de température doivent
être effectués pour les navires prévus pour le transport de
5.2 Raidisseurs ordinaires cargaison à des températures dépassant 90°C. Dans ces cal-
culs, la température de l’eau doit être supposée égale à 0°C.
5.2.1 Epaisseurs minimales nettes ChapIV doivent
Les calculs .4 ChapVI
être6.4.4
soumis pour examen à la Société.
L’épaisseur nette de l’âme des raidisseurs ordinaires ne doit 5.5.2 Les contraintes induites dans les structures de la
pas être inférieure à la valeur obtenue, en mm, à partir des coque par le gradient de température doivent satisfaire aux
formules suivantes: critères de vérification en Pt B, Ch 7, Sec 3, [4.3].
tMIN = 0,75 L1/3 k1/6 + 4,5 s pour L < 275
6 Autres structures
tMIN = 1,5 k1/2 + 7,0 + s pour L ≥ 275
où s est m’écartement, en m, des raidisseurs ordinaires. 6.1 Compartiment des machines
6.1.1 Extension des structures de coque dans le
5.3 Eléments primaires compartiment des machines
Les cloisons longitudinales traversant les cofferdams doi-
5.3.1 Epaisseurs minimales nettes vent se prolonger dans le compartiment des machines et
L’épaisseur nette du bordé formant l’âme des éléments pri- doivent être utilisées, de préférence, comme cloisons longi-
maires ne doit pas être inférieure à la valeur obtenue, en tudinales pour les citernes à cargaison liquide. En tous les
mm, à partir de la formule suivante: cas, ce prolongement doit être compatible avec la forme
des structures du double fond, du pont et des plates-formes
tMIN = 1,45 L1/3 k1/6 du compartiment des machines.

Février 2003 Bureau Veritas 141


Pt E, Ch 10, Sec 3

SECTION 3 MACHINES ET INSTALLATIONS

1 Généralités 2.2.2 Dispositifs de jaugeage


Les dispositifs de jaugeage des citernes contenant des subs-
1.1 Documents à soumettre tances alimentaires doivent être conçus de manière à éviter
toute contamination de la cargaison.
1.1.1 Les documents mentionnés en Tab 1 doivent être sou- Comment: Shandong pipes toi be Oviedo?
mis à l’approbation de la Société. 2.3 Tuyauteries d’air
2.3.1
2 Systèmes de tuyauteries
a) Les tuyaux de dégagement d’air des citernes à cargaison
doivent être pourvus de dispositifs à fermeture automati-
2.1 Généralités
que. Se référer à Pt C, Ch 1, Sec 10, [9.1].
2.1.1 Matériaux b) Les tuyaux de dégagement d’air des citernes contenant
a) Les matériaux utilisés pour les tuyautages doivent être des substances alimentaires doivent être installés aussi
conformes aux dispositions en Pt C, Ch 1, Sec 10, [2.1]. loin que possible des:
• tuyaux de dégagement d’air des caisses à eaux usées
b) Les normes ou règlements nationaux qui restreignent
ou des caisses à hydrocarbures inflammables
l’utilisation de matériaux en contact avec les substances
alimentaires doivent, le cas échéant, être pris en consi- • des sorties de ventilateur des machines.
dération.
2.4 Installations frigorifiques
2.1.2 Indépendance des circuits de tuyauteries
a) Les systèmes de tuyauterie de cargaison doit être entiè- 2.4.1
rement séparé des autres systèmes de tuyauteries desser- a) S’il est nécessaire de réfrigérer la cargaison pour des rai-
vant le navire. sons de conservation, l’installation frigorifique doit satis-
faire aux dispositions en Partie F, Chapitre 7.
b) En cas de transport de substances alimentaires, des dis-
positions doivent être prises afin d’éviter toute contami- b) Des dispositions doivent être prises pour éviter toute
nation accidentelle de la cargaison. En particulier, les contamination de la cargaison par le fluide réfrigérant.
raccords de remplissage et de refoulement desservant
les citernes de cargaison doivent être éloignés de ceux 2.5 Dispositifs de lavage des citernes de
desservant les tuyauteries de machines. cargaison
2.1.3 Passage des tuyaux à travers les citernes 2.5.1 Des dispositifs appropriés doivent être prévus pour le
Les citernes de cargaison contenant des substances alimen- lavage des citernes de cargaison.
taires ne doivent pas être traversées par des tuyaux véhicu-
lant d’autres liquides. 2.6 Prescriptions complémentaires pour les
navires transportant des substances de
2.2 Tuyauteries de cargaison et pompage catégorie D
2.2.1 Pompes de cargaison 2.6.1 Les navires-citernes transportant des substances de
Au moins deux pompes à cargaison doivent être prévues catégorie D doivent être conformes aux dispositions en Ch
pour le transfert de la cargaison. 7, Sec 4, [9.2.2].

142 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 10, Sec 3

Table 1 : Documents à soumettre

Item N° Description du document (1)


1 Schéma du système de tuyauteries de cargaison
2 Schéma du système de dégagement d’air
3 Schéma des dispositifs de jaugeage des citernes de cargaison
4 Schéma des dispositifs de lavage des citernes de cargaison
5 Schéma des systèmes d’assèchement et de ballastage desservant les espaces à cargaison
6 Schéma des systèmes de réchauffage et de réfrigération de la cargaison
(1) Les schémas doivent également inclure, s’il y a lieu:
• les dispositifs de commande et de surveillance (locales et à distance) et les automatismes
• les instructions d’exploitation et de maintenance du système de tuyauterie concerné (à titre d’information).

Février 2003 Bureau Veritas 143


Pt E, Ch 10, Sec 3

144 Bureau Veritas Février 2003


Partie E
Mentions de Service

Chapitre 11
NAVIRES A PASSAGERS (Passenger ship)

SECTION 1 GÉNÉRALITÉS

SECTION 2 DISPOSITION DU NAVIRE


SECTION 3 COQUE ET STABILITÉ

SECTION 4 MACHINES ET SYSTÈMES

SECTION 5 INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES

APPENDICE 1 MÉTHODE DE CALCUL DES TRAVERSES D’ÉQUILIBRAGE

APPENDICE 2 CALCUL DU FACTEUR DE CLOISONNEMENT

Février 2003 Bureau Veritas 145


146 Bureau Veritas Février 2003
Pt E, Ch 11, Sec 1

SECTION 1 GÉNÉRALITÉS

1 Généralités Table 1 :

Sujet Référence
1.1 Domaine d’application Disposition du navire (1)

1.1.1 La mention de service Passenger ship est attribuée Coque et stabilité Section 2
aux navires satisfaisant aux prescriptions du présent Chapi- Machines et installations Section 3
tre, comme spécifié en Pt A, Ch 1, Sec 2, [4.5.2].
Installations électriques Section 4
1.1.2 Les navires faisant l’objet du présent Chapitre doivent Automatisation (1)
satisfaire aux prescriptions stipulées en Parts A, B, C et D du
Règlement, s’il y a lieu, et aux prescriptions du présent Cha- Protection contre l’incendie, détection (2)
pitre, spécifiques aux navires à passagers. et extinction
Méthode de calcul pour l’installation de Appendice 1
traverses
1.2 Tableau récapitulatif
Calcul du facteur de cloisonnement Appendice 2
1.2.1 Les Sections du Présent Chapitre contenant des pres- (1) Pour ce sujet, le Règlement ne contient pas de prescrip-
criptions supplémentaires pour les navires à passagers sont tions spécifiques aux navires à passagers.
indiquées en Tab 1. (2) Les prescriptions pour les navires à passagers sont don-
nées en Partie C, Chapitre 4.

Février 2003 Bureau Veritas 147


Pt E, Ch 11, Sec 2

SECTION 2 DISPOSITION DU NAVIRE

1 Généralités prescrites ci-dessus doivent être mesurées à partir d’un


point situé:
1.1 Définitions • soit à mi-distance de ce prolongement;
• soit à une distance égale à 1,5% de la longueur LS du
1.1.1 Ligne de charge de compartimentage navire à l’avant de la perpendiculaire avant;
La ligne de charge de compartimentage est une flottaison • soit à une distance de 3 mètres à l’avant de la perpendi-
considérée dans la détermination du compartimentage du culaire avant;
navire. la valeur retenue est la valeur la plus faible.
Si le profil de l’étrave est concave au-dessus de la ligne de
1.1.2 Ligne de charge maximale de
compartimentage charge maximale de compartimentage, l’extrémité avant
doit être prise comme coïncidant avec le bord avant de
La ligne de charge maximale de compartimentage est la flot-
l’étrave, où l’étrave est le profil de la surface extérieure de la
taison qui correspond au tirant d’eau le plus élevé autorisé
coque à l’extrémité avant à l’exclusion de tous les accessoi-
par les règles de compartimentage applicables.
res, sauf le bulbe.
1.1.3 Longueur LS 2.1.2 Avec l’accord de l’Armateur et des Autorités du
La longueur LS du navire est la longueur mesurée entre les pavillon, la Société peut, au cas par cas, accepter une dis-
perpendiculaires menées aux extrémités de la ligne de tance de la cloison d’abordage à la perpendiculaire avant
charge maximale de compartimentage. FPLL supérieure au maximum mentionné en [2.1.1], à con-
La longueur mentionnée en [2] LS. dition que les calculs de compartimentage et de stabilité
démontrent que, lorsque le navire est droit à la flottaison
1.1.4 Pont de cloisonnement d’été en charge, l’envahissement de l’espace en avant de la
Le pont de cloisonnement est le pont le plus élevé cloison d’abordage ne conduira pas à l’immersion d’une
jusqu’auquel s’élèvent les cloisons étanches transversales. partie quelconque du pont de franc-bord ou une perte de
stabilité inacceptable.
1.1.5 Ligne de surimmersion
2.1.3 S’il existe à l’avant d’une longue superstructure, la
La ligne de surimmersion est une ligne tracée sur le bordé, à cloison de coqueron avant ou le cloison d’abordage de tout
76 mm au moins, au-dessous de la surface supérieure du navire à passagers doit être prolongée, de manière à être
pont de cloisonnement. étanche aux intempéries, jusqu’au pont complet suivant
situé au-dessus du pont de cloisonnement. Le prolongement
1.1.6 Espaces à passagers
doit être disposé de manière à ne pas pouvoir être endom-
Les espaces à passagers sont les espaces qui sont prévus magé par la porte d’étrave en cas d’avarie ou de détache-
pour le logement et l’usage des passagers, à l’exclusion des ment de cette dernière.
soutes à bagages, des magasins, des soutes à provisions, à
(Solas,
Il n’est chapter II-1, Part
pas nécessaire deB,placer
regulation 10.3, 10.4, 10.5)
le prolongement requis co-
colis postaux et à dépêches.
dessus directement au-dessus de la cloison qui se trouve en
Dans tous les cas, les volumes et les surfaces doivent être desssous, pourvu qu’aucune partie du prolongement ne se
calculés hors membres. trouve à l’avant de la limite avant prescrite en [2.1.1] .
Les rampes qui ne satisfont pas aux prescriptions ci-dessus
2 Conception du plan de disposition ne doivent pas être considérées comme un prolongement
générale de la cloison d’abordage.

2.1.4 Il ne peut exister ni porte, ni trou d’homme, ni aucun


2.1 Disposition de la cloison d’abordage orifice d’accès dans la cloison d’abordage au-dessous de la
ligne de surimmersion.
2.1.1 Les navires à passagers doivent être pourvus d’une
(Solas, chapter
On ne peut faireII-1, Part B,laregulation
traverser 15.3.1.1) au-dessous
15.3.2)
cloison d’abordage
cloison de coqueron avant ou d’abordage qui doit être
de la ligne de surimmersion que par un tuyau au plus, pour
étanche à l’eau jusqu’au pont de cloisonnement. Cette cloi-
le service du liquide contenu dans le coqueron avant, étant
son doit être placée à une distance de la perpendiculaire
entendu que ce tuyau doit être muni d’une vanne à ferme-
avant égale au moins, en m, à 5% de la longueur LS du
ture à vis, qui soit commandée d’un point au-dessus du
navire et au plus à 3m plus 5% de la longueur LS du navire.
pont de compartimentage et dont le corps soit fixé à la cloi-
(Solas, chapter
Lorsqu’une II-1,quelconque
partie Part B, regulation 10.1,
du navire 10.2)au-dessous
située son d’abordage à l’intérieur du coqueron avant. La Société
de la ligne de flottaison, telle qu’une étrave à bulbe, se pro- peut toutefois autoriser la fixation de cette vanne sur la cloi-
longe au-delà de la perpendiculaire avant, les distances son d’abordage et en arrière de celle-ci, à condition qu’il

148 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 11, Sec 2

soit possible d’y accéder facilement dans toutes les condi- tage de tels panneaux doivent être inscrites au journal de
tions de service et que ce le local dans lequel elle est située bord et des précautions nécessaires doivent être prises au
ne soit pas un local à cargaison. remontage pour rétablir la parfaite étanchéité des joints. La
(Solas,
Si chapter avant
le coqueron II-1, Part
est B, regulation
divisé 15.3.3) deux espèces
pour recevoir Société peut autoriser le remplacement de ces panneaux
de liquides différents, la Société peut permettre que la cloi- démontables par des portes étanches à l’eau à glissières de
son d’abordage soit traversée au-dessous de la ligne de plus de 1,20 m, mues par des sources d’énergie à condition
surimmersion par deux tuyaux, chacun d’eux satisfaisant qu’il ne soit pas aménagé plus d’une de ces portes dans
aux prescriptions du paragraphe ci-dessus, à condition que chaque cloison transversale principale et à condition que
la Société soit convaincue qu’il n’y a pas d’autre solution ces portes soient fermées avant que le navire quitte le porte
pratique que l’installation de ce second tuyau et que, et soient maintenues fermées pendant la navigation, sauf en
compte tenu du cloisonnement supplémentaire prévu dans cas d’impérieuse nécessité, à la discrétion du Capitaine. Il
le coqueron avant, la sécurité du navire demeure assurée. n’y a pas lieu que ces portes satisfassent aux prescriptions
exigeant que la fermeture complète par commande
manuelle puisse se faire en 90 s (voir [2.5.3] e). Les heures
2.2 Cloison de coqueron arrière, cloisons de
d’ouverture et de fermeture de ces portes, que le navire soit
la tranche des machines et tubes en mer ou au port, doivent être inscrites au journal de bord.
d’étambot
2.3.2 Ouvertures dans les espaces à cargaison
2.2.1 Il doit également être prévu une cloison de coqueron (Solas,
15.3.1.2)
Des chapter
portes II-1, àPart
étanches l’eauB,satisfaisant
regulationaux
15.10.1, 15.10.2,
prescriptions de
arrière et des cloisons séparant la tranche des machines des [2.5.1] peuvent être admises sur les cloisons étanches
espaces à passagers et à marchandises situés à l’avant et à d’entrepont des espaces à cargaison. Ces portes peuvent
l’arrière; ces cloisons doivent être étanches à l’eau jusqu’au être du type à charnières ou du type roulant ou à glissières,
pont de cloisonnement. Toutefois, la cloison du coqueron étant entendu qu’elles ne doivent pas comporter de com-
arrière peut présenter une baïonnette au-dessous de ce pont, mande à distance. Ces portes doivent être placées au
pourvu que le degré de sécurité du navire en ce qui con- niveau le plus élevé et aussi loin du bordé extérieur qu’il est
cerne le compartimentage ne soit pas diminué de ce fait. compatible avec leur utilisation pratique, mais en aucun cas
(Solas, chapter II-1, Part B, regulation 10.7) leurs bords verticaux extérieurs ne doivent être placés à une
2.2.2 Dans tous les cas, les tubes de sortie d’arbres arrière
distance du bordé extérieur inférieure à un cinquième de la
doivent être enfermés dans des espaces étanches de volume largeur du navire, cette distance étant mesurée perpendicu-
modéré. Le presse-étoupe arrière doit être placé dans un lairement au plan diamétral du navire, au niveau de la ligne
tunnel étanche à l’eau ou dans un autre espace étanche à de charge maximale de compartimentage. Si l’une quelcon-
l’eau séparé du compartiment des tubes de sortie d’arbres que de ces portes demeure accessible en cours de voyage,
arrière et d’un volume assez réduit pour qu’il puisse être elle doit comporter un dispositif qui empêche une ouverture
rempli par une fuite du presse-étoupe sans que la ligne de non autorisée. Les trous d’homme ou les accès dans les cloi-
surimmersion soit immergée. sons transversales étanches à l’eau séparant un local à car-
(Solas, chapter II-1, Part B, regulation 10.8) gaison d’un local à cargaison contigu ou d’une soute à
2.3 Ouvertures dans les cloisons étanches combustible permanente, peuvent également être acceptés
à l’eau au-dessous du pont de cloison- par la Société.
nement 15.9.1 to 4 have
requirements 15.4.1,
been15.4.2
deletedhave
(operational
been deleted
measures).
(obsolete),
2.3.3 Ouvertures sur les navires à passagers
2.3.1 Ouvertures dans les locaux des machines transportant des véhicules de marchandises
et du personnel d’accompagnement
(Solas,
A chapterdes
l’exception II-1,portes
Part B,des
regulation
soutes 15.5)
à combustible et des
tunnels des lignes d’arbre, il ne doit pas exister plus d’une (Solas,
La chapter
présente II-1, Part B,
prescription regulationaux
s’applique 16.1, 16.2,à16.3)
navires passagers
porte dans chaque cloison étanche principale transversale conçus ou adaptés pour le transport de véhicules de mar-
dans les espaces contenant les machines principales auxi- chandises et du personnel d’accompagnement, quelle que
liaires, y compris les chaudières servant à la propulsion et soit leur date de construction, lorsque le nombre total de
toutes les soutes à combustible permanentes. Si le navire personnes à bord, à l’exclusion de celles qui sont spécifiées
comporte deux lignes d’arbres ou plus, les tunnels doivent en Pt A, Ch 1, Sec 2, [4.5.2], est supérieur à 12.
être reliés par un passage d’intercommunication. Ce pas- Lorsque, à bord d’un tel navire, le nombre total des passa-
sage ne doit comporter qu’une seule porte de communica- gers qui comprennent le personnel d’accompagnement des
tion avec l’espace réservé aux machines s’il y a plus de deux véhicules, n’est pas supérieur à:
lignes d’arbres. Toutes ces portes doivent être à glissières et A-
placées de manière que leurs seuils soient aussi hauts que N = 12 + -----
25
possible. La commande à main pour la manoeuvre de ces
portes à partir d’un emplacement se trouvant au-dessus du où:
pont de cloisonnement doit être située à l’extérieur de N : nombre maximum de passagers pour lequel le
l’espace affecté aux machines. navire est certifié
(Solas, chapter
L’emploi II-1, Part
de panneaux B, regulationn’est
démontables 15.11)
toléré que dans la A : surface totale de pont, en m2, des locaux desti-
tranche des machines. Ces panneaux doivent toujours être nés aux véhicules de marchandises,
en place avant l’appareillage; ils ne doivent pas être enlevés et où la hauteur libre de ces locaux ou de leurs accès n’est
en mer, si ce n’est en cas d’impérieuse nécessité, à la discré- pas inférieure à 4 m, les dispositions de [2.3.2] concernant
tion du Capitaine. Les heures de démontage et de remon- les portes étanches à l’eau s’appliquent, sauf que les portes

Février 2003 Bureau Veritas 149


Pt E, Ch 11, Sec 2

peuvent être prévues à n’importe quel niveau des cloisons à la mer et des dalots doivent être installés pour évacuer
étanches à l’eau divisant les espaces à cargaison. rapidement l’eau des ponts exposés à la mer par tous les
En outre, il doit y avoir sur la passerelle de navigation des temps.
indicateurs automatiques qui indiquent si chaque porte est Les hublots, les portes de coupées, les portes de charge-
fermée et si tous les moyens de fermeture des portes sont ment, les sabords à charbon et autres dispositifs fermant les
assujettis. ouvertures pratiquées dans le bordé extérieur au-dessus de
la ligne de surimmersion doivent être convenablement des-
2.3.4 Tambours et tunnels sinés et construits et présenter une résistance suffisante (voir
(Solas,
15.12.2
vague,
already
Si chapter
listed
and
has all
des tambours in
not
II-1,
15.12.1)
the
oubeen
Part
special
B,
taken
tunnels regulation
consideration
into
reliant lesaccount
15.12.1,
addressed
logementsbecause
15.12.3, too
reg.
are
du person- Pt B, Ch 9, Sec 9) eu égard au compartiment dans lequel ils
nel aux chaufferies, ou disposés pour renfermer des tuyauta- sont placés et à leur position par rapport à la ligne de
ges ou pour tout autre but, sont ménagés à travers les charge maximale de compartimentage.
cloisons transversales principales étanches, ces tambours ou Des tapes intérieures robustes, disposées de manière à pou-
tunnels doivent être étanches à l’eau et satisfaire aux pres- voir être facilement et efficacement fermées et assujetties de
criptions en Pt B, Ch 4, Sec 7, [1.3]. L’accès à l’une au moins façon étanche à l’eau, doivent être prévues pour tous les
des extrémités de ces tunnels ou tambours, si l’on s’en sert hublots dans les espaces situés au-dessous du pont immé-
en mer comme passage, doit être réalisé par un puits étan- diatement au-dessus du pont de cloisonnement.
che d’une hauteur suffisante pour que son débouché soit
au-dessus de la ligne de surimmersion. L’accès à l’autre 2.4.2 Extrémité ouverte des conduits d’aération
extrémité peut se faire par une porte étanche du type exigé
regulation
L’extrémité20.3)
ouverte des conduits d’aération située à l’inté-
par son emplacement dans le navire. Aucun de ces tunnels
ou tambours ne doit traverser la cloison de compartimen- rieur d’une superstructure doit se trouver à 1 m au moins
tage immédiatement en arrière de la cloison d’abordage. au-dessus de la flottaison lorsque le navire a un angle
d’inclinaison de 15 degrés ou lorsqu’il atteint l’angle maxi-
Si des tambours reliant aux cales frigorifiques ou aux con- mal d’inclinaison aux stades intermédiaires de l’envahisse-
duits de ventilation ou de tirage forcé traversent plus d’une ment, tel que déterminé par des calculs directs, la valeur la
cloison étanche, les moyens de fermeture prévus à ces plus grande étant retenue. Si aucune information concer-
ouvertures doivent être mus par des sources d’énergie et nant l’angle d’inclinaison ci-dessus n’est disponible, l’extré-
pouvoir être fermés depuis un poste central situé au-dessus mité ouverte des conduits d’aération débouchant dans une
du pont de cloisonnement. superstructure doit être à 1 m au moins au-dessus de la flot-
taison lorsque le navire a une gîte de 15° ou 0,5 m au-des-
2.3.5 Prescriptions complémentaires
sus de la flottaison lorsque le navire a une gîte de 15° par
Outre les paragraphes [2.3.1], [2.3.2], [2.3.3] et [2.3.4], les rapport au pont de cloisonnement, la valeur la plus grande
prescriptions mentionnées en [2.5.3] doivent être satisfaites. étant retenue.
Les conduits d’aération de citernes autres que les citernes
2.4 Ouvertures dans les cloisons au-dessus d’hydrocarbures peuvent aussi refouler par le bordé de la
du pont de cloisonnement superstructure. Les dispositions du présent paragraphe sont
sous réserve des dispositions de la Convention Internatio-
2.4.1 Généralités nale sur les Lignes de Charge en vigueur.
(Solas,
ning
“The
Des of chapter II-1, Part
Administration
this paragraph.
mesures B,require
mayet
pratiques regulatio2, 20.4,
that”deleted
raisonnables 20.5)
at être
doivent the begin-
prises
pour limiter l’entrée et l’écoulement de l’eau au-dessus du 2.4.3 Prescriptions supplémentaires
pont de cloisonnement. De telles mesures peuvent compter Outre les paragraphes [2.4.1], [2.4.2], les prescriptions
l’installation de cloisons partielles ou de porques. Lorsque mentionnées en [2.5.4] doivent être satisfaites.
des cloisons partielles étanches à l’eau ou des porques sont
ainsi installés sur le pont de cloisonnement dans le prolon- 2.5 Portes
gement ou à proximité immédiate du prolongement de cloi-
sons étanches principales, elles doivent être raccordées de 2.5.1 Prescriptions concernant les portes
façon étanche au bordé et au pont de cloisonnement, de
manière à empêcher l’écoulement de l’eau de long du pont Les prescriptions relatives au degré d’étanchéité, de même
lorsque le navire avarié est en position inclinée. Si une cloi- que les dispositifs de commande, pour les portes satisfaisant
son partielle étanche à l’eau ne se trouve pas dans le pro- aux prescriptions des paragraphes [2.5.2] et [2.5.3] sont
longement de la cloison située au-dessous du pont, la partie spécifiées en Tab 1.
du pont de cloisonnement située entre les deux doit être
2.5.2 Construction des portes étanches à l’eau
rendue étanche à l’eau.
Solas,
La chapter II-1,
conception, Reg. 18.1 et la construction de toutes les
les matériaux
Le pont de cloisonnement ou un autre pont situé au-dessus
doit être étanche aux intempéries. Toutes les ouvertures pra- portes étanches à l’eau doivent être à la satisfaction de la
tiquées dans le pont exposé à la mer doivent être pourvues Société.
de surbaux de hauteur et de résistance suffisantes, et Le cadre des portes étanches à l’eau verticales ne doit pas
munies de moyens de fermeture efficaces permettant de les présenter à sa partie inférieure de rainure où pourraient se
fermer rapidement et de les rendre étanches aux intempé- loger des détritus risquant d’empêcher la porte de se fermer
ries. Si le pont possède un pavois, des sabords de décharge convenablement.

150 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 11, Sec 2

Table 1 : Portes

Type à glissières Type à charnières


Type roulant
indication de manoeu- indication de (cargaison
indica- indica- manoeu- entre les
manoeuvre à vre manoeuvre à
teur en teur en vre locale espaces de
distance en locale distance en
passerelle passerelle seule pont)
passerelle seule passerelle
étanche à au-des- ouverte en mer X
l’eau sous du normalement X
pont de
fermée (4)
cloisonne-
ment fermée en X (1) X (1) (3)
permanence (4)
étanche au-dessus ouverte en mer X X
aux intem- du pont normalement X X
péries / de fermée (4)
semi-étan- cloisonne-
che à l’eau ment fermée en X
(2) permanence (4)
(1) La porte doit être fermée avant le départ du navire.
(2) Les portes semi-étanches à l’eau sont requises lorsqu’elles sont situées au-dessous de la ligne de flottaison à l’état d’équilibre des
stades intermédiaires d’envahissement.
(3) Si la porte est accessible pendant le voyage, il doit être installé un dispositif qui empêche l’ouverture non autorisée.
(4) Un avertissement doit être fixé sur les deux côtés de la porte avec la mention: “cette porte doit rester fermée en mer”.

2.5.3 Portes dans les cloisons étanches à l’eau au- Les postes de manoeuvre à distance doivent être situés
dessous du pont de cloisonnement uniquement sur la passerelle de navigation, à l’emplace-
a) Les portes étanches à l’eau doivent pouvoir être fermées ment au-dessus du pont de cloisonnement spécifié en e)
simultanément depuis le pupitre central de manoeuvre pour la manoeuvre manuelle.
situé sur la passerelle de navigation dans un délai maxi-
e) (Solas,
Chaquechapter II-1, PartàB,l’eau
porte étanche regulation 15.6.4)
à glissières mue par une
mal de 60 s, le navire étant en position droite.
source d’énergie:
b) (Solas,
Qu’elleschapter
soient II-1, Part B, regulation
actionnées 15.6.1)
manuellement ou par des • doit être à déplacement vertical ou horizontal;
sources d’énergie, les commandes de toutes les portes à
• doit être normalement limitée à un clair d’ouverture
glissières étanches à l’eau mues par des sources d’éner-
maximale en largeur de 1,20 m. La Société peut
gie doivent permettre d’assurer la fermeture des portes
autoriser des portes d’une largeur supérieure uni-
lorsque le navire à une gîte de 15° d’un bord ou de
quement dans la mesure où elle le juge nécessaire
l’autre. Il y a aussi lieu de tenir compte des forces sus-
pour l’exploitation efficace du navire et à condition
ceptibles de s’exercer sur la porte, d’un côté ou de
que d’autres mesures de sécurité, notamment les
l’autre, lorsque l’eau s’écoule à travers l’ouverture, exer-
suivantes, soient prises en considération:
çant une pression statique équivalant à une hauteur
d’eau de 1 m au moins au-dessus du seuil sur la ligne - étudier tout particulièrement la résistance de la
médiane de la porte. porte et de ses dispositifs de fermeture afin d’évi-
(Solas, chapter II-1, ter toute fuite;
c) Les commandes desPart B, regulation
portes étanches à15.6.2)
l’eau, y compris
les conduites hydrauliques et les câbles électriques, doi- - la porte doit être située en dehors de la zone
vent être placés le plus près possible des cloisons dans d’avarie B/5;
lesquelles ces portes sont installées, afin de réduire au - la porte doit être maintenue fermée lorsque le
minimum la possibilité qu’elles soient endommagées en navire est en mer, sauf pour des périodes pen-
cas d’avarie subie par le navire. L’emplacement des por- dant lesquelles la Société juge absolument
tes étanches et de leurs commandes doit être tel que, si nécessaire qu’elle soit ouverte.
le navire subit une avarie d’une étendue transversale • doit être dotée du matériel nécessaire pour utiliser
égale ou inférieure au cinquième de la largeur du navire, l’énergie électrique, l’énergie hydraulique ou toute
cette distance étant mesurée à angle droit par rapport à autre source d’énergie qui peut être acceptée par la
l’axe du niveau de la ligne de charge de compartimen- Société, aux fins d’ouverture et de fermeture;
tage la plus profonde, le fonctionnement des portes (Solas,
added 02/09/99)
chapter II-1,d’un
Partmécanisme
B, regulation 15.7.1.3,
• doit être pourvue individuel de
étanches à l’eau hors de la partie endommagée du
commande manuelle. Il doit être possible d’ouvrir et
navire ne soit pas affecté.
de fermer la porte manuellement sur place des deux
d) (Solas, chapter
Toutes les portesII-1, Part B, àregulation
étanches 15.6.3) mues par
l’eau à glissières côtés et, en outre, de fermer la porte depuis un
des sources d’énergie doivent être dotées de dispositifs emplacement accessible situé au-dessus du pont de
de signalisation indiquant, à tous les postes de manoeu- cloisonnement, par un mouvement de manivelle à
vre à distance, si les portes sont ouvertes ou fermées. rotation, ou un autre mouvement présentant le

Février 2003 Bureau Veritas 151


Pt E, Ch 11, Sec 2

même degré de sécurité jugé acceptable par la g) Les portes étanches à l’eau à glissières mues par des
Société. Le sens de rotation ou de tout autre mouve- sources d’énergie doivent être dotées:
ment éventuel doit être clairement indiqué à tous les
• soit d’un dispositif hydraulique central comportant
postes de manoeuvres. Le temps nécessaire pour
deux sources d’énergie indépendantes dont cha-
assurer manuellement la fermeture complète de la
cune est constituée par un moteur et une pompe
porte ne doit pas dépasser 90 s, le navire étant en
capables de fermer simultanément toutes les portes.
position droite;
Il doit exister en outre, pour l’ensemble de l’installa-
• (Solas, chapter
doit être dotée II-1, Part B, regulation
de commandes 15.7.1.4)
permettant d’ouvrir tion, des accumulateurs hydrauliques de capacité
et de fermer la porte depuis les deux côtés de la suffisante pour assurer au moins trois mouvements
porte au moyen d’une source d’énergie, mais aussi successifs de l’ensemble des portes, à savoir ferme-
de fermer cette porte par le même moyen à partir du ture-ouverture-fermeture, lorsque le navire a une
pupitre central de manoeuvre situé sur la passerelle contre-gîte de 15°. Ces trois mouvements doivent
de navigation; pouvoir être effectués lorsque l’accumulateur est à la
• (Solas,
added
doit 02/09/99)
êtrechapter
équipéeII-1, Part
d’une B, regulation
alarme 15.7.1.5,
sonore distincte de pression correspondant à l’amorçage de la pompe.
toute autre alarme dans la zone, qui retentira, cha- Le fluide utilisé doit être choisi en fonction des tem-
que fois que la porte sera fermée à distance au pératures susceptibles d’être rencontrées par l’instal-
moyen d’une source d’énergie, pendant au moins 5 lation durant son service. Le dispositif de manoeuvre
s, mais pas plus de 10 s, avant que le mouvement de mû par une source d’énergie doit être conçu de
fermeture de la porte soit amorcé et qui continuera à manière à empêcher qu’une défaillance unique de la
retentir jusqu’à ce que la porte soit complètement tuyauterie du circuit hydraulique puisse affecter le
fermée. En cas de manoeuvre manuelle à distance, il fonctionnement de plus d’une porte; le dispositif
suffit que l’alarme sonore retentisse uniquement hydraulique doit être pourvu d’une alarme de
lorsque la porte est en mouvement. En outre, dans niveau bas pour les réservoirs de fluide hydraulique
les locaux à passagers et dans les zones où le niveau desservant le dispositif de manoeuvre mû par une
de bruit ambiant est élevé, la Société peut exiger que source d’énergie et d’une alarme de pression basse
l’alarme sonore soit accompagnée d’un signal visuel du gaz ou d’un autre moyen efficace de surveillance
intermittent au niveau de la porte; et de la perte d’énergie emmagasinée dans les accu-
mulateurs hydrauliques. Les signaux d’alarme doi-
• (Solas,
added
doit 02/09/99)
chapter
avoir II-1, àPart
une vitesse B, regulation
peu près 15.7.1.6,
uniforme de ferme- vent être sonores et visuels et se déclencher au
ture lorsqu’elle est mue par une source d’énergie. Le pupitre central de manoeuvre situé sur la passerelle
temps de fermeture, à compter du moment où la de navigation,
porte commence à se fermer jusqu’au moment où
elle est complètement fermée, ne doit en aucun cas • soit d’un dispositif hydraulique propre à chaque
être inférieur à 20 s ni supérieur à 40 s, le navire porte dont la source d’énergie est constituée par un
étant en position droite. moteur et une pompe capables d’ouvrir et de fermer
la porte. En outre, il doit exister un accumulateur
(Solas,électrique
added
f) L’énergie 02/09/99)
chapter nécessaire
II-1, Part pour
B, regulation 15.7.1.7,
faire fonctionner les hydraulique de capacité suffisante pour assurer au
portes étanches à l’eau à glissières par des sources moins trois mouvements successifs de la porte, à
d’énergie doit être fournie à partir du tableau de secours savoir fermeture-ouverture-fermeture, lorsque le
soit directement, soit par l’intermédiaire d’un tableau de navire a une contre-gîte de 15°. Ces trois mouve-
distribution spécialisé situé au-dessus du pont de cloi- ments doivent pouvoir être effectués lorsque l’accu-
sonnement. Les circuits connexes de commande, d’indi- mulateur est à la pression correspondant à
cateurs et d’alarme doivent être alimentés à partir du l’amorçage de la pompe. Le fluide utilisé doit être
tableau de secours, soit directement, soit par l’intermé- choisi en fonction des températures susceptibles
diaire d’un tableau de distribution spécialisé situé au- d’être rencontrées par l’installation durant son ser-
dessus du pont de cloisonnement, et pouvoir être ali- vice. Une alarme de groupe qui se déclenche en cas
mentés automatiquement par la source transitoire de pression basse du gaz, ou un autre moyen effi-
d’énergie électrique de secours en cas de défaillance de cace de surveillance de la perte d’énergie emmaga-
la source d’énergie électrique principale ou de secours. sinée dans les accumulateurs hydrauliques, doit être
La source transitoire d’énergie électrique de secours doit prévue au pupitre central de manoeuvre situé sur la
être constituée par une batterie d’accumulateurs conve- passerelle de navigation. Un indicateur de perte
nablement située de manière à pouvoir être utilisée en d’énergie emmagasinée doit également être prévu à
cas de situation critique; cette batterie doit fonctionner chaque poste de manoeuvre local;
sans avoir besoin d’être rechargée et sans que les varia- • soit d’un dispositif et d’un moteur électriques pro-
tions de tension pendant la période de décharge ne pres à chaque porte, la source d’énergie étant, dans
dépassent plus ou moins 12% de la tension nominale; ce cas, constituée par un moteur capable d’ouvrir et
sa capacité et sa conception doivent lui permettre, en de fermer la porte. La source d’énergie doit pouvoir
cas de défaillance de la source principale d’énergie élec- être alimentée automatiquement par la source tran-
trique ou de la source d’énergie électrique de secours, sitoire d’énergie électrique de secours en cas de
d’alimenter automatiquement les circuits de commande défaillance de la source d’énergie électrique princi-
d’indicateurs et d’alarmes pendant une demi-heure. pale ou de secours et avoir une capacité suffisante
(Solas, 02/09/99)
added chapter II-1, Part B, regulation 15.7.2, and 42.4, pour assurer au moins trois mouvements successifs

152 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 11, Sec 2

de la porte, à savoir fermeture-ouverture-fermeture, l) Une panne électrique unique survenant au dispositif de


lorsque le navire a une contre-gîte de 15°. manoeuvre ou au dispositif de commande d’une porte
La source transitoire d’énergie électrique de secours étanche à glissières mue par une source d’énergie ne
doit être constituée par une batterie d’accumula- doit pas entraîner l’ouverture d’une porte fermée. L’ali-
teurs convenablement située de manière à pouvoir mentation en énergie électrique devrait être surveillée
être utilisée en cas de situation critique; cette batte- de façon continue en un point du circuit électrique aussi
rie doit fonctionner sans avoir besoin d’être rechar- proche que possible de chacun des moteurs prescrits en
gée et sans que les variations de tension pendant la g). Toute panne électrique détectée à ce point doit
période de décharge ne dépassent plus ou moins déclencher une alarme sonore et visuelle au pupitre
12% de la tension nominale; sa capacité et sa con- central de manoeuvre situé sur la passerelle de naviga-
ception doivent lui permettre, en cas de défaillance tion.
de la source principale d’énergie électrique ou de la 02/09/99)
(Solas,
m) Le chapter
pupitre II-1,
central de Part B, regulation
manoeuvre 15.7.8,
situé sur added
la passerelle
source d’énergie électrique de secours, d’alimenter de navigation doit être doté d’un “commutateur princi-
automatiquement les portes étanches à l’eau, mais pal de manoeuvre” comportant deux types de comman-
pas nécessairement toutes simultanément, à moins des:
qu’il n’existe une source temporaire indépendante
d’énergie accumulée. • la “commande locale” doit permettre à toute porte
d’être ouverte ou fermée sur place après utilisation,
Les dispositifs spécifiés ci-dessus devraient satisfaire aux
la fermeture ne devant pas être automatique
dispositions suivantes:
• la commande “portes fermées” doit automatique-
Les systèmes moteurs des portes à glissières étanches à
ment fermer toute porte qui est ouverte. La com-
l’eau mues par une source d’énergie doivent être indé-
mande “porte fermée” doit permettre d’ouvrir les
pendants de tout autre système moteur. Une défaillance
portes sur place et doit automatiquement fermer les
unique des dispositifs électrique ou hydraulique de
portes après désengagement du mécanisme de
manoeuvre mus par une source d’énergie, à l’exclusion
manoeuvre sur place.
du dispositif hydraulique de mise en marche, ne doit pas
empêcher l’utilisation de la commande manuelle de la Le “commutateur principal de manoeuvre” doit norma-
porte. lement être sur la position “commande locale”. La com-
mande “porters fermées” ne doit être utilisée qu’en cas
h) (Solas,
02/09/99)chapter
Des poignées de II-1, Part B, locale
manoeuvre regulation 15.7.3,
doivent added
être prévues d’urgence ou aux fins de vérification. Il y a lieu de prêter
de chaque côté de la cloison à une hauteur minimale de une attention particulière à la fiabilité du “commutateur
1,6 m au-dessus du plancher; elles doivent être dispo- principal de manoeuvre”.
sées de telle façon qu’une personne passant par la porte
puisse maintenir les deux poignées dans la position n) (Solas,
02/09/99)chapter
Le pupitre II-1,
central de Part B, regulation
manoeuvre 15.8.1,
situé sur added
la passerelle
d’ouverture et ne puisse pas faire fonctionner involontai- de navigation doit être pourvu d’un diaphragme indi-
rement le système de fermeture mû par une source quant l’emplacement de chaque porte ainsi que d’indi-
d’énergie. Le sens dans lequel les poignées doivent être cateurs visuels montrant si chaque porte est ouverte ou
actionnées pour ouvrir et fermer la porte doit correspon- fermée. Une lumière rouge indique que la porte est
dre à la direction du mouvement de la porte et doit être grand ouverte et une lumière verte indique que celle-ci
clairement indiqué. est complètement fermée; lors de la fermeture comman-
dée à distance, la lumière rouge clignotante indique que
i) (Solas,
02/09/99)
chapter
Dans toute II-1, Part
la mesure B, regulation
du possible, 15.7.4, et
les matériels added
élé- la porte se trouve dans une position intermédiaire. Le
ments électriques destinés aux portes étanches à l’eau circuit indicateur doit être indépendant du circuit de
doivent être situés au-dessus du pont de cloisonnement commande de chaque porte.
et en dehors des zones et espaces dangereux.
02/09/99)
(Solas,
o) Il ne doitchapter
pas êtreII-1, Part d’ouvrir
possible B, regulation 15.8.2,
à distance uneadded
porte
j) (Solas,
02/09/99)
chapter des
Les enveloppes II-1,éléments
Part B, électriques
regulation 15.7.5,
qu’il est added
néces- à partir du pupitre central de manoeuvre.
saire d’installer au-dessous du pont de cloisonnement
doivent assurer une protection appropriée contre la p) (Solas,
02/09/99)chapter
Toutes les portesII-1, Part B,
étanches regulation
à l’eau doivent15.8.3, added
être mainte-
pénétration d’eau. nues fermées pendant la navigation. Il peut être permis
02/09/99)
(Solas, chapter II-1, Part B, regulation de maintenir certaines portes étanches à l’eau ouvertes
k) Les circuits électriques d’alimentation et 15.7.6, added
de commande pendant la navigation seulement si cela est absolument
et de ceux des indicateurs et des alarmes doivent être nécessaire, c’est-à-dire si on le juge indispensable pour
protégés contre les défaillances de telle manière qu’une la sécurité et l’efficacité de l’exploitation du navire ou
panne survenant dans un circuit de porte n’entraîne pas pour permettre à des passagers de circuler librement
de panne dans aucun autre circuit de porte. Les courts- dans des conditions normales dans toute la zone du
circuits ou autres pannes des circuits d’alarme et des cir- navire réservée aux passagers. Une telle décision doit
cuits d’indicateurs d’une porte ne doivent pas entraîner être prise par la Société après un examen attentif de son
l’impossibilité de manoeuvrer cette porte au moyen de incidence sur l’exploitation et la capacité de survie du
sa source d’énergie. Des dispositions doivent être prises navire. Une mention claire des portes étanches à l’eau
pour empêcher que l’infiltration d’eau dans les matériels qu’il est ainsi permis de maintenir ouvertes doit figurer
électriques situés au-dessous du pont de cloisonnement au nombre des renseignements de stabilité du navire,
ne provoque l’ouverture de la porte. ces portes devant toujours être prêtes à être fermées
(Solas, chapter II-1, Part B, regulation 15.7.7, added
02/09/99) immédiatement.

Février 2003 Bureau Veritas 153


Pt E, Ch 11, Sec 2

(Solas, &chapter
phrase 15.9.3) II-1, Part B, regulation 15.9.1 1ère 2.6 Disposition de compartiments
2.5.4 Portes dans les cloisons au-dessus du pont
de cloisonnement 2.6.1 Compartiments à ballast
(SLF 38/4/9
a) Généralités- MSC/circ.541)
(Solas,
L’eau dechapter
ballastII-1,
ne Part
doit B, regulation
pas, 9.1)être admise dans
en général,
Il doit pouvoir être possible d’ouvrir et de fermer des citernes à combustible liquide. A bord des navires pour
manuellement sur place des deux côtés les portes d’un lesquels il n’est pas possible en pratique d’éviter de mettre
navire ayant une gîte de 15° d’un bord ou de l’autre. Le de l’eau dans des citernes à combustible liquide, il doit être
navire est autorisé à gîter jusqu’à 20°, lors des stades prévu un séparateur d’eau et d’hydrocarbures à la satisfac-
intermédiaires d’envahissement, il doit alors être possi- tion de la Société, ou bien d’autres moyens, tels que le rejet
ble de manoeuvrer les portes manuellement lorsque le dans une installation de réception à terre, jugés acceptables
navire a atteint 20° de gîte, d’un bord ou de l’autre. par la Société pour l’élimination des eaux de ballast pol-
Des indicateurs de position des portes doivent être ins- luées (voir Pt C, Ch 1, Sec 10, [7]).
tallés en passerelle, de même que sur place, des deux
côtés des portes pour indiquer que ces dernières sont 2.6.2 Double fond
ouvertes ou fermées et que les verrous sont complète- Un double fond doit être installé de la cloison du coqueron
ment et correctement engagés. avant à la cloison du coqueron arrière, dans la mesure où
Si les portes servent également de portes coupe-feu, cela est possible et compatible avec les caractéristiques et
elles doivent être pourvues d’indicateurs de position au l’utilisation normale du navire.
poste de sécurité d’incendie et d’alarmes sonores, (Solas,
• Les chapter II-1, Part
navires dont B, regulation
la longueur 12)ou supérieure à 50
est égale
comme prescrit pour les portes coupe-feu ainsi que m mais inférieure à 61 m doivent être pourvus d’un
pour les portes étanches aux intempéries. S’il existe un double-fond s’étendant au moins depuis l’avant de la
système de portes doubles, celles-ci doivent pouvoir tranche des machines jusqu’à la cloison du coqueron
être manoeuvrées indépendamment à distance et des avant ou aussi près que possible de cette cloison
deux côtés de chaque porte.
• Les navires dont la longueur est égale ou supérieure à 61
b) Portes normalement fermées en mer m mais inférieure à 76 m doivent être pourvus d’un
Outre l’alinéa a), les portes ne présentant pas d’accès double-fond au moins en dehors de la tranche des
fréquent en mer, doivent rester normalement fermées; machines. Ce double-fond doit s’étendre jusqu’aux cloi-
elles peuvent être du type à charnières ou du type à glis- sons des coquerons avant et arrière ou aussi près que
sières. possible de ces cloisons
Les portes maintenues normalement fermées doivent • Les navires dont la longueur est égale ou supérieure à 76
avoir une commande locale des deux côtés et un aver- m, doivent être pourvus au milieu d’un double-fond
tissement, des deux côtés: ” maintenir la porte fermée s’étendant jusqu’aux cloisons des coquerons avant et
en mer”. arrière ou aussi près que possible de ces cloisons.
c) Portes normalement ouvertes en mer Là où un double-fond est exigé, sa hauteur doit être con-
Les portes situées dans les espaces publics pour le pas- forme à Pt B, Ch 4, Sec 4, [4.2] et il doit se prolonger en
sage des passagers et de l’équipage peuvent rester nor- abord vers la muraille de manière à protéger efficacement
malement ouvertes en mer; elles peuvent être du type à les bouchains. Cette protection est considérée comme satis-
à charnières ou du type à glissières. faisante si aucun point de la ligne d’intersection de l’arête
Outre l’alinéa a), les portes maintenues normalement extérieure de la tôle de côté avec le bordé extérieur ne se
ouvertes en mer doivent avoir une commande locale trouve au-dessous d’un plan horizontal passant par le point
mue à l’énergie, des deux côtes des portes et une ferme- du tracé hors membres où le couple milieu est coupé par
ture à distance depuis la passerelle. La manoeuvre de une droite inclinée à 25 degrés sur l’horizontale et menée
ces portes doit être semblable à celle spécifiée en Pt C, par le sommet inférieur correspondant du rectangle circons-
Ch 4, Sec 5 où, si l’on utilise le commutateur principal crit à la maîtresse section (voir Fig 1).
en passerelle, la commande sur place peut shunter la
fermeture à distance après que la porte a été refermée Figure 1 : Disposition du double-fond
automatiquement à distance sur déclenchement du dis-
positif de commande sur place.
Les portes qui restent normalement ouvertes en mer doi-
vent être équipées d’une alarme sonore distincte de
toute autre alarme dans la zone, qui retentira, chaque
fois que les portes seront fermées à distance. Les alarmes
doivent retentir pendant au moins 5 s, mais pas plus de
10 s, avant que le mouvement de fermeture de la porte
ne soit amorcé et qui continuera à retentir jusqu’à ce
que la porte soit complètement fermée. En outre, dans
les locaux à passagers et dans les zones où le niveau de 25°
bruit ambiant est élevé, les alarmes sonores doivent être
accompagnées de signaux visuels des deux côtés des
portes.

154 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 11, Sec 2

Les petits puisards établis dans les doubles-fonds pour rece- satisfaites, sur la base des hypothèses en Ch 11, Sec 3,
voir les aspirations des pompes de cale ne doivent pas être [1.4.5] a) et Ch 11, Sec 3, [1.4.5] c), Ch 11, Sec 3, [1.4.6] et
plus profonds qu’il n’est nécessaire, et en aucun cas leur Ch 11, Sec 3, [1.4.7], l’étendue transversale de l’avarie
profondeur ne doit être supérieure à la hauteur du double- étant considérée comme celle ayant l’effet le plus sévère sur
fond dans l’axe, diminuée de 460 mm; les puisards ne doi- la stabilité du navire.
vent pas, par ailleurs, s’étendre au-dessous du plan horizon- Les navires à passagers utilisés pour des transports spéciaux
tal défini dans le paragraphe ci-dessus. Des puisards allant d’un grand nombre de passagers comme le transport des
jusqu’au bordé peuvent cependant être admis à l’extrémité pèlerins sont soumis à un examen particulier de la Société.
arrière des tunnels de ligne d’arbres. D’autres puisards (par
exemple, les tanks de retour d’huile de graissage sous les 2.6.3 Compartiments des machines
machines principales) peuvent être autorisés par la Société
si elle estime que les dispositions d’ensemble assurent une Lorsque des cloisons longitudinales sont installées dans le
protection équivalente à celle que fournit un double-fond local des machines, des dispositifs automatiques adéquats
conforme aux prescriptions de la présente règle. doivent être prévues pour éviter une gîte excessive en cas
d’avarie.
Il n’est pas nécessaire d’installer un double-fond par le tra-
vers des compartiments étanches à l’eau de dimensions Si ces dispositifs consistent en des traverses d’équilibrage,
moyennes, utilisés exclusivement pour le transport des liqui- leurs sections doivent être calculées conformément à Ch
des, à condition que, en cas d’avarie de fond ou de 11, App 1. En outre, ces dispositifs doivent satisfaire aux cri-
muraille, les prescriptions en Ch 11, Sec 3, [1.4.8] soient tères en Ch 11, Sec 3, [1.4.9].

Février 2003 Bureau Veritas 155


Pt E, Ch 11, Sec 3

SECTION 3 COQUE ET STABILITÉ

1 Stabilité 1.2 Stabilité à l’état intact


1.2.1 Généralités
1.1 Définitions Tout navire à passagers, quelles que soient ses dimensions,
doit subir, après achèvement, un essai permettant de déter-
1.1.1 Ligne de charge de compartimentage miner les éléments de sa stabilité. Le Capitaine doit recevoir
La ligne de charge de compartimentage est une flottaison tous les renseignements jugés satisfaisants par la Société qui
considérée dans la détermination du compartimentage du lui sont nécessaires pour lui permettre d’obtenir, d’une
navire. manière simple et rapide, les caractéristiques précises de
stabilité du navire dans les diverses conditions de service.
1.1.2 Ligne de charge maximale de compartimentage Une copie de ces renseignements sur la stabilité doit être
remise à la Société.
La ligne de charge maximale de compartimentage est la flot-
Si un navire subit des modifications ayant pour effet de
taison qui correspond au tirant d’eau le plus élevé autorisé
modifier de façon appréciable les renseignements sur la sta-
par les règles de compartimentage applicables.
bilité fournis au Capitaine, des renseignements mis à jour
doivent être fournis. Si nécessaire, un nouvel essai de stabi-
1.1.3 Longueur LS lité est effectué.
La longueur LS est la longueur mesurée entre les perpendi- La Société peut dispenser un navire donné de l’essai de sta-
culaires menées aux extrémités de la ligne de charge maxi- bilité prescrit si elle dispose des éléments de base déduits de
male de compartimentage. l’essai de stabilité d’un navire identique et s’il est établi, à sa
satisfaction, que tous les renseignements relatifs à la stabilité
La longueur mentionnée de [1.2] à [1.4] est la longueur LS.
du navire en cause peuvent être valablement utilisés.
1.1.4 Largeur B 1.2.2 Vérification périodique du déplacement à
La largeur B est la largeur extrême hors membres mesurée à l’état lège
la ligne de charge maximale de compartimentage ou au- (Solas
A des Chapt II-1 Reg
intervalles 22.3)
périodiques ne dépassant pas cinq ans,
dessous de cette ligne de charge. tous les navires à passagers doivent être soumis à une visite
à l’état lège qui doit permettre de vérifier tout changement
1.1.5 Pont de cloisonnement du déplacement à l’état lège ou de la position longitudinale
du centre de gravité. Le navire doit subir un nouvel essai de
Le pont de cloisonnement est le pont le plus élevé stabilité chaque fois que l’on constate ou que l’on prévoit
jusqu’auquel s’élèvent les cloisons étanches transversales. un écart de plus de 2% pour le déplacement à l’état lège ou
de plus de 1% de L pour la position longitudinale du centre
1.1.6 Ligne de surimmersion de gravité par rapport aux renseignements de stabilité
La ligne de surimmersion est une ligne tracée sur le bordé, à approuvés.
76 mm au moins, au-dessous de la surface supérieure du
pont de cloisonnement. 1.2.3 Prescriptions générales
Outre les prescriptions en Pt B, Ch 3, Sec 2, [2], les pres-
1.1.7 Tranche des machines criptions [1.2.4] à [1.2.6] doivent être satisfaites pour les
conditions de chargement définies en Pt B, Ch 3, App 2,
La tranche des machines s’étend entre le tracé de la quille [1.2.1] et Pt B, Ch 3, App 2, [1.2.9].
hors membres et la ligne de surimmersion, d’une part, et,
d’autre part, entre les cloisons étanches transversales princi- 1.2.4 Tassement des passagers
pales qui limitent l’espace occupé par les machines princi- (IMO le
Dans Res.
casA.749(18)
des navires3.1.2.5)
à passagers, l’angle d’inclinaison dû
pales, les machines auxiliaires et les chaudières servant à la au tassement des passagers sur un bord, tel que défini en
propulsion et toutes les soutes à charbon permanentes. [1.4.7] a), ne doit pas excéder 10°.

1.1.8 Espaces à passagers 1.2.5 Angle d’inclinaison maximum dû à la giration


(IMO Res.
L’angle A.749(18)dû
d’inclinaison 3.1.2.6)
à la giration du navire ne doit pas
Les espaces à passagers sont les espaces qui sont prévus
dépasser 10° lorsqu’il est calculé à l’aide de la formule sui-
pour le logement et l’usage des passagers, à l’exclusion des
vante:
soutes à bagages, des magasins, des soutes à provisions, à
colis postaux et à dépêches. V0 2  T
- ∆ KG – -----1
MR = 0, 02 -------
Dans tous les cas, les volumes et les surfaces doivent être LS  2
calculés hors membres. où:

156 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 11, Sec 3

MR : Moment d’inclinaison, en t.m de calcul tenant compte des formes, du tirant d’eau et des
autres caractéristiques du navire considéré.
V0 : Vitesse en service, en m/s
Pour un navire dont les cloisons transversales étanches sont
T1 : Tirant d’eau moyen, en m
limitées par un pont de cloisonnement continu, la longueur
KG : Hauteur du centre de gravité au-dessus de la envahissable en un point donné est la portion maximale de
quille, en m. la longueur LS du navire, ayant pour centre le point consi-
déré et qui peut être envahie par l’eau dans l’hypothèse des
1.2.6 Lorsque des dispositifs antiroulis sont installés sur un conditions définies en [1.3.4] sans que le navire s’immerge
navire, la Société doit s’assurer qu’il est toujours satisfait aux au-delà de la ligne de surimmersion.
critères ci-dessus lorsque ces dispositifs fonctionnent. Pour un navire n’ayant pas de pont de cloisonnement con-
(IMO Res. A.749(18) 3.1.2.7) tinu, la longueur envahissable en chaque point peut être
déterminée en considérant une ligne de surimmersion conti-
1.3 Longueurs envahissables et longueur nue qui n’est en aucun point à moins de 76 mm au-dessus
maximale admissible des compartiments de la partie supérieure du pont (en abord) jusqu’où les cloi-
des navires pour lesquels la mention sonnements en question et le bordé extérieur sont mainte-
SDS a été requise nus étanches.
Si une partie de la ligne de surimmersion considérée est sen-
1.3.1 Généralités siblement au-dessous du pont jusqu’où les cloisonnements
sont prolongés, la Société peut autoriser des dérogations
Les “Règles relatives au compartimentage et à la stabilité
dans une certaine limite pour l’étanchéité des parties de
des navires à passagers qui ont été adoptées à titre d’équi-
cloisonnement qui sont au-dessus de la ligne de surimmer-
valent des dispositions de la partie B du chapitre II de la
sion et au-dessous du pont immédiatement supérieur.
Convention internationale de 1960 pour la sauvegarde de la
vie humaine en mer”, (Résolution A.265(VIII de l’OMI) peu-
vent être appliquées à la place des dispositions rapportées 1.3.4 Perméabilité
en [1.3] et [1.4], à condition qu’elles le soient dans leur inté- a) Les hypothèses visées en [1.3.3] sont relatives aux per-
gralité. méabilités des volumes limités à la partie haute par la
ligne de surimmersion.
1.3.2 Longueur maximale admissible des
compartiments Dans la détermination des longueurs envahissables, on
adopte une perméabilité moyenne uniforme pour
(Solas Chapt II-1 Reg 6.1)
Les navires doivent être compartimentés aussi efficacement l’ensemble de chacune des trois régions suivantes du
que possible eu égard à la nature du service auquel ils sont navire, limitées à la partie haute par la ligne de surim-
destinés. Le degré de compartimentage doit varier avec la mersion:
longueur du navire et le service auquel le navire est destiné,
de telle manière que le degré de compartimentage le plus • la tranche des machines, telle que définie en [1.1.7]
élevé corresponde aux plus longs navires essentiellement • la partie du navire à l’avant de la tranche des machi-
affectés au transport des passagers. nes
Les prescriptions mentionnées de [1.3.3] à [1.3.7] sont utili- • la partie du navire à l’arrière de la tranche des
sées pour calculer la longueur maximale admissible pour machines.
un compartiment ayant son centre en un point quelconque
de la longueur LS du navire. b) La perméabilité uniforme moyenne de la tranche des
machines est calculée par la formule:
(Solas Chapt II-1 Reg 6.2.1)
La longueur maximale admissible pour le compartiment
ayant son centre en un point quelconque de la longueur µ = 0,85 + 0,10 a – c-
-----------
 v 
d’un navire se déduit de la longueur envahissable, telle que
calculée en [1.3.3] en multipliant celle-ci par un facteur
où:
approprié dit facteur de cloisonnement, tel que calculé en
[1.3.5]. a : le volume des espaces à passagers, tels que
Le facteur de cloisonnement est calculé en se servant du définis en [1.1.8], qui sont situés au-dessous
critérium de service mentionné en [1.3.6]. de la ligne de surimmersion et compris dans
la tranche des machines
Le calcul du facteur de cloisonnement selon [1.3.5], de
c : le volume des entreponts affectés aux mar-
même que celui du critérium de service suivant [1.3.6],
chandises, au charbon ou aux provisions de
sont récapitulés en Ch 11, App 2.
bord, qui sont situés au-dessous de la ligne
de surimmersion et compris dans la tranche
1.3.3 Détermination de la longueur envahissable des machines
(Solas Chapt II-1 Reg 4)
Pour chaque point de la longueur LS d’un navire, la lon- v : le volume total de la tranche des machines
gueur envahissable doit être déterminée par une méthode au-dessous de la ligne de surimmersion.

Février 2003 Bureau Veritas 157


Pt E, Ch 11, Sec 3

c) Lorsqu’on peut établir, à la satisfaction de la Société, f) Dans le cas de dispositions peu usuelles, la Société peut
que la perméabilité moyenne déterminée par un calcul admettre ou exiger le calcul direct de la perméabilité
direct est inférieure à celle qui résulte de la formule, on moyenne pour les parties situées en avant ou en arrière
peut substituer à cette dernière la perméabilité calculée de la tranche des machines. Afin de permettre ce calcul,
directement. Pour ce calcul direct, la perméabilité des la perméabilité des espaces à passagers doit être prise
espaces à passagers est prise égale à 0,95, celle de tous égale à 0,95, celle des espaces de la tranche des machi-
les locaux à marchandises, soutes à charbon et maga- nes à 0,85, celle de tous les locaux à marchandises, sou-
sins à 0,60 et celle des doubles-fonds, des soutes à com- tes à charbon et magasins à 0,60, et celles des doubles-
fonds, des soutes à combustible liquide et autres soutes
bustible liquide et autres soutes à 0,95.
à une valeur approuvée dans chaque cas.
d) Sauf dans les cas prévus en paragraphe e), la perméabi- g) Si un compartiment, dans un entrepont, entre deux cloi-
lité moyenne uniforme µ sur toute la longueur du navire sons étanches transversales, renferme un espace affecté
en avant ou en arrière de la tranche des machines est aux passagers ou à l’équipage, on considère comme
déterminée par la formule: espace à passagers l’ensemble de ce compartiment, en
déduisant, toutefois, tout espace affecté à un autre ser-
a
µ = 0,63 + 0 ,35 --- vice qui serait complètement entouré de cloisons métal-
v liques permanentes. Si, cependant, l’espace en question
affecté aux passagers ou à l’équipage est lui-même com-
où:
plètement entouré de cloisons métalliques permanentes,
a : le volume des espaces à passagers, tels que on ne compte que cet espace comme espace à passa-
définis en [1.1.8], y compris le volume des gers.
espaces pour les habitations et l’usage de (Solas Chapt II-1 Reg 5)
l’équipage, en avant ou en arrière de la tran- 1.3.5 Facteur de cloisonnement
che des machines (Solas Chapt
Le facteur deII-1 Reg 6.2.2 & 6.2.3)
cloisonnement dépend de la longueur LS du
v : le volume total de la partie du navire au-des- navire et, pour une longueur donnée, varie selon la nature
du service pour lequel le navire est prévu. Ce facteur doit
sous de la ligne de surimmersion et en avant
décroître d’une façon régulière et continue:
ou en arrière de la tranche des machines.
• à mesure que la longueur LS du navire augmente, et
e) Dans le cas du compartimentage spécial prescrit en
• depuis un facteur A applicable aux navires essentielle-
[1.4.2], la perméabilité uniforme moyenne µ dans toutes
ment affectés au transport des marchandises, jusqu’à un
les parties du navire en avant ou en arrière de la tranche
facteur B applicable aux navires essentiellement affectés
des machines doit être déterminée par la formule suiv- au transport des passagers.
ante:
Les variations des facteurs A et B sont donnés par les formu-
les suivantes dans lesquelles LS est la longueur du navire
µ = 0,95 – 0,35 b
---
v définie en [1.1.3]:
• pour LS égale ou supérieure à 131 m:
où:
58,2 - + 0, 18
A = ----------------
b : le volume des espaces situés en avant ou en LS – 60
arrière de la tranche des machines au-des-
sous de la ligne de surimmersion et au-des- • pour LS égale ou supérieure à 79 m:
sus de la partie supérieure des varangues, 30,3 - + 0, 18
du double-fond ou des peaks, selon le cas, B = ----------------
LS – 42
et propres à servir de cales à marchandises,
le facteur de cloisonnement doit être calculé comme indi-
de soutes à charbon ou à combustible
qué ci-après, en se servant du critérium de service (crité-
liquide, de magasins à provisions de bord,
rium), tel que calculé en [1.3.6]:
de soutes à bagages, à dépêches et colis
postaux, de puits aux chaînes et de citernes (Solas Chapt II-1 Reg 6.4)
a) Le cloisonnement en arrière de la cloison d’abordage
à eau douce des navires ayant une longueur égale ou supérieure à
131 m et dont le critérium est au plus égal à 23, doit être
v : le volume total de la partie du navire située
déterminé par le facteur A donné par la formule ci-des-
au-dessous de la ligne de surimmersion en
sus; celui des navires ayant un critérium au moins égal à
avant ou en arrière de la tranche des machi- 123 par le facteur B donné par la formule ci-dessus;
nes. enfin celui des navires qui ont un critérium compris
Dans le cas des navires assurant des services au cours entre 23 et 123 par un facteur de compartimentage F
obtenu par interpolation linéaire entre les facteurs A et
desquels les cales à marchandises ne sont généralement
B, à l’aide de la formule:
pas occupées par de fortes quantités de marchandises, il
n’est pas tenu compte des espaces réservés aux mar- ( A – B) ( Cs – 23 )
F = A – -----------------------------------------
-
chandises dans la calcul de b. 100

158 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 11, Sec 3

Toutefois, lorsque le critérium est égal ou supérieur à 45, où:


et que simultanément le facteur de cloisonnement F est
CS : le critérium
égal à 0,65 ou moins mais supérieur à 0,50, le comparti-
mentage du navire en arrière de la cloison d’abordage M : le volume de la tranche des machines, en m3,
est établi avec le facteur de compartimentage 0,50. définie en [1.1.7] en y ajoutant le volume de
toutes les soutes permanentes à combustible
b) Si le facteur F est inférieur à 0,40 et s’il est établi à la liquide, situées hors du double-fond et en avant
satisfaction de la Société qu’il est pratiquement impossi- ou en arrière de la tranche des machines
ble d’adopter ce facteur pour un compartiment de la
tranche des machines du navire considéré, le cloisonne- V : le volume total du navire au-dessous de la ligne
ment de ce compartiment peut être déterminé avec un de surimmersion, en m3
facteur plus élevé pourvu, toutefois, que ce facteur ne P : le volume total des espaces à passagers au-des-
soit pas supérieur à 0,40.
sous de la ligne de surimmersion, en m3, d’après
c) Le cloisonnement en arrière de la cloison d’abordage la définition en [1.1.6], y compris le volume des
des navires ayant moins de 131 m, mais pas moins de espaces d’habitation et pour l’usage de l’équi-
79 m de longueur, dont le critérium à la valeur S donnée page
par la formule: P1 : facteur pris égal à:
3,574 – 25L P1 = KN
S = ---------------------------------S
13
Si la valeur du produit KN est plus grande que la
doit être déterminé par un facteur égal à l’unité; celui valeur de la somme P et du volume total réel
des navires dont le critérium est égal ou supérieur à 123, affecté aux passagers, au-dessus de la ligne de
par le facteur B donné par la formule ci-dessus; enfin, surimmersion, on peut prendre pour P1 le plus
celui des navires dont le critérium est compris entre S et
grand des deux nombres correspondant à la
123, par un facteur F obtenu par interpolation linéaire
somme mentionnée ci-dessus d’une part, et à la
entre l’unité et le facteur B, au moyen de la formule:
valeur de deux tiers de KN, d’autre part.
( 1 – B) ( Cs – S) K = 0,056 LS
F = 1 – -------------------------------------
123 – S
LS : la longueur du navire, en m, définie en [1.1.3]
d) Le cloisonnement en arrière de la cloison d’abordage
des navires ayant moins de 131 m mais pas moins de 79 N : le nombre de passagers pour lesquels le navire
m de longueur et dont le critérium est inférieur à S, et doit être certifié.
celui des navires ayant moins de 79 m de longueur, doi- Dans le cas des navires n’ayant pas de cloisonnement con-
vent être déterminés par un facteur égal à l’unité, à tinu, on calcule les volumes jusqu’à la ligne de surimmer-
moins que, dans l’un ou l’autre cas, il ne soit établi à la sion effectivement considérée dans le calcul des longueurs
satisfaction de la Société qu’il est pratiquement impossi- envahissables.
ble de maintenir ce facteur dans une partie quelconque
du navire; dans ce cas, la Société peut accorder des 1.3.7 Prescriptions spéciales concernant le
tolérances dans la mesure qui lui paraît justifiée par les compartimentage des navires à passagers
circonstances.
(Solas Chapt II-1 Reg. 7)
a) Quand, dans une ou plusieurs régions du navire, les
e) Les dispositions rapportées en d) s’appliquent égale-
cloisons étanches sont prolongées jusqu’à un pont plus
ment aux navires, quelle que soit leur longueur, qui sont
élevé que sur le reste du navire et qu’on désire bénéfi-
prévus pour transporter un nombre de passagers dépas-
cier de cette extension des cloisons en hauteur, on peut,
sant 12 mais ne dépassant pas le plus petit des deux
pour calculer la longueur envahissable, utiliser les lignes
nombres suivants:
de surimmersion séparées pour chacune de ces régions
L2 du navire, à condition:
S
---------
-
650 • que les murailles du navire s’étendent sur toute la
longueur du navire jusqu’au pont correspondant à la
ou 50.
ligne de surimmersion la plus haute et que toutes les
ouvertures dans le bordé extérieur au-dessous de ce
1.3.6 Critérium de service
pont sur toute la longueur LS du navire soient consi-
(Solas
Pour unChapt II-1
navire deReg 6.3) donnée, le facteur de cloisonne-
longueur dérées comme étant, au regard de Pt B, Ch 9, Sec
ment approprié est déterminé à l’aide de la valeur du crité- 9, au-dessous de la ligne de surimmersion; et
rium de service (appelé ci-après critérium), donné par les • que les deux compartiments adjacents à la “baïon-
formules: nette” du pont de cloisonnement soient, chacun,
dans les limites de la longueur admissible correspon-
M + 2P1 dant à leurs lignes de surimmersion respectives, et
- pour P1 > P
Cs = 72 ------------------------
V + P1 – P qu’en outre leurs longueurs combinées n’excèdent
M + 2P pour P ≤ P
Cs = 72 ------------------ pas le double de la longueur admissible calculée
1
V avec la ligne de surimmersion inférieure.

Février 2003 Bureau Veritas 159


Pt E, Ch 11, Sec 3

b) La longueur d’un compartiment peut dépasser la lon- f) Lorsqu’une cloison transversale principale présente une
gueur admissible fixée par les prescriptions de [1.3.2] à niche ou une baïonnette, on la remplace, dans la déter-
[1.3.5], pourvu que la longueur de chacune des deux mination du cloisonnement, par une cloison plane équi-
paires de compartiment adjacents, comprenant cha- valente.
cune le compartiment en question, ne dépasse ni la lon-
g) Si la distance entre les deux cloisons transversales princi-
gueur envahissable ni deux fois la longeur admissible.
pales adjacentes, ou entre les cloisons planes équivalen-
Si l’un des deux compartiments adjacents est situé dans tes ou enfin la distance entre deux plans verticaux
la tranche des machines et le second en dehors de la passant par les points les plus rapprochés des baïonnet-
tranche des machines, et si la perméabilité moyenne de tes, s’il y en a, est inférieure à la plus petite des deux lon-
gueurs 3,0 m plus 3% de la longueur LS du navire, ou
la portion du navire où le second est situé n’est pas la
11,0 m, une seule de ces cloisons est acceptée comme
même que celle de la tranche des machines, la longueur
faisant partie du cloisonnement du navire tel qu’il est
combinée des deux compartiments doit être fixée en
prescrit par les dispositions de [1.3.2] à [1.3.5].
prenant pour base la moyenne des perméabilités des
deux portions du navire auquel les compartiments en h) Lorsqu’un compartiment principal étanche transversal
question appartiennent. est lui-même compartimenté, s’il peut être établi à la
satisfaction de la Société que, dans l’hypothèse d’une
Lorsque les deux compartiments adjacents ont des fac- avarie s’étendant sur la plus petite des deux longueurs
teurs de cloisonnement différents, la longueur combinée 3,0 m plus 3% de la longueur LS du navire, ou 11,0 m,
de ces deux compartiments doit être déterminée pro- l’ensemble du compartiment principal n’est pas envahi,
portionnellement. une augmentation proportionnelle de la longueur
admissible peut être accordée par rapport à celle qui
c) Pour les navires d’au moins 100 m de longueur, une des
serait calculée sans tenir compte du compartimentage
cloisons principales transversales en arrière de la cloison supplémentaire. Dans ce cas, le volume de la réserve de
d’abordage doit être placée à une distance de la per- flottabilité supposé intact du côté opposé à l’avarie ne
pendiculaire avant au plus égale à la longueur admissi- doit pas être supérieur à celui qui est supposé intact du
ble. côté de l’avarie.
d) Une cloison transversale principale peut présenter une i) Lorsque le facteur de cloisonnement prescrit est inférieur
niche, pourvu qu’aucun point de la niche ne dépasse, ou égal à 0,50, la longueur combinée des deux compar-
vers l’extérieur du navire, deux surfaces verticales timents adjacents quelconques ne doit pas excéder la
menées de chaque bord à une distance du bordé égale longueur envahissable.
à un cinquième de la largeur du navire, définie en
[1.1.4], cette distance étant mesurée normalement au
1.4 Stabilité après avarie des navires pour
plan diamétral du navire et dans le plan de la ligne de
lesquels la mention SDS a été requise
charge maximale de compartimentage. Si une partie
d’une niche dépasse les limites ainsi fixées, cette partie
1.4.1 Généralités
est considérée comme une baïonnette et on lui applique
les règles de l’alinéa e). Les règles relatives au compartimentage et à la stabilité des
navires à passagers qui ont été adoptées à titre d’équivalent
e) Une cloison transversale principale peut être à baïon- des dispositions de la partie B du chapitre II de la Conven-
nette pourvu qu’elle satisfassse à l’une des conditions tion internationale de 1960 pour la sauvegarde de la vie
suivantes: humaine en mer”, (Résolution A.265(VIII de l’OMI) peuvent
être appliquées à la place des dispositions rapportées en
• la longeur combinée des deux compartiments sépa-
[1.3] et [1.4], à condition qu’elles le soient dans leur intégra-
rés par la cloison en question n’excède pas 90% de
lité.
la longueur envahissable ou deux fois la longueur
admissible, avec la réserve, toutefois, que pour les
1.4.2 Standard de compartimentage
navires ayant un facteur de cloisonnement supérieur
à 0,9, la longueur totale des deux compartiments en (Solas, chp II-1, part B, reg. 8 1.1 revispepd)
Lorsque le facteur de cloisonnement prescrit est égal ou
question ne dépasse pas la longueur admissible;
inférieur à 1,00 mais supérieur à 0,50, la stabilité à l’état
• un compartimentage supplémentaire est prévu par intact doit être telle que le navire satisfasse à ces conditions,
le travers de la baïonnette pour maintenir le même avec un quelconque compartiment principal envahi.
degré de sécurité que si la cloison était plane; (Solas, chp II-1, part B, reg. 8 1.2 & 1.3)
Lorsque deux compartiments principaux adjacents sont
• le compartiment au-dessus duquel s’étend la baïon- séparés par un cloisonnement avec baïonnette répondant
nette ne dépasse pas la longueur admissible corres- aux dispositions de [1.3.7], la stabilité à l’état intact doit être
pondant à une ligne de surimmersion prise 76 mm telle que le navire satisfasse à ces conditions, avec les deux
au-dessous de la baïonnette. compartiments principaux adjacents supposés envahis.

160 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 11, Sec 3

Lorsque le facteur de cloisonnement prescrit est égal ou 1.4.6 Perméabilité


inférieur à 0,50, mais supérieur à 0,33, la stabilité à l’état (Solas,
intact doit être telle que le navire satisfasse à ces conditions, Pour lechp II-1,depart
calcul B, reg. 8.3)
la stabilité en cas d’avarie, on adopte en
avec deux compartiments principaux adjacents quelcon- général les perméabilités de volume et de surfaces mention-
ques envahis. nées en Tab 1.

(Solas, Des perméabilités de surface plus élevées doivent être


Lorsquechple II-1, partde
facteur B, cloisonnement
reg. 8 1.4) prescrit est égal ou
adoptées pour les espaces qui, au voisinage du niveau de
inférieur à 0,33, la stabilité à l’état intact doit être telle que
l’eau, après avarie, ne contiennent aucune surface appré-
le navire satisfasse à ces conditions avec trois comparti-
ciable de machines ou de locaux d’habitation et pour les
ments principaux adjacents quelconques envahis.
espaces qui ne sont généralement occupés par aucune
quantité appréciable de marchandises ou d’approvisionne-
1.4.3 Navires transportant 400 personnes ou plus
ments.
(Solas, les
Outre chpprescriptions
II-1, part B, reg. 8-3.1/MSC
de [1.4.4], les 65(68))
navires à passagers
Pour application de Ch 11, Sec 2, [2.3.3], on doit calculer
autorisés à transporter 400 personnes ou plus doivent satis-
la perméabilité des espaces à cargaison destinés aux véhi-
faire aux dispositions de [1.4.8], l’avarie hypothétique étant
cules de marchandises et conteneurs en supposant que les
située en un point quelconque de la longueur LS du navire
véhicules et conteneurs de marchandises ne sont pas
définie en [1.1.3].
étanches à l’eau et que leur perméabilité est de 0.65. Dans
le cas des navires affectés à des services spécialisés, on peut
1.4.4 Hypothèses de calcul
utiliser les valeurs réelles de perméabilité des véhicules de
(Solas,
Les chp II-1, de
dispositions part[1.4.2]
B, reg.sont
8.2.1 & 8.2.2) conformément
déterminées marchandises ou des conteneurs. En aucun cas, la perméa-
aux paragraphes [1.4.5], [1.4.6], et [1.4.10] par des calculs bilité des espaces à cargaison dans lesquels les véhicules de
tenant compte des proportions et des caractéristiques de marchandises ou conteneurs sont transportés ne doit être
base du navire, ainsi que de la disposition et de la configu- considérée comme inférieure à 0.6.
ration des compartiments ayant subi une avarie. Pour ces
calculs, on considère le navire comme étant dans les plus
Table 1 : Valeurs de perméabilité
mauvaises conditions de service possibles du point de vue
de la stabilité.
Espaces Perméabilité
Lorsqu’il est proposé d’installer des ponts, des doubles
destinés aux marchandises, au charbon 0,60
coques ou des cloisons longitudinales qui, sans être étan-
ou aux provisions de bord
ches, sont de nature à retarder sérieusement l’envahisse-
ment de l’eau, la Société peut donner un accord sur la Occupés par des locaux d’habitation ou 0,95
mesure dans laquelle ces dispositions sont de nature à des vides
influencer les résultats des calculs. Occupés par des machines 0,85
Destinés aux liquides 0 ou 0,95 (1)
1.4.5 Dimensions de l’avarie
(SolasT, chp II-1, (1) en choisissant entre ces deux valeurs celle qui entraîne
On suppose que part B, reg. 8.4)de l’avarie considérée sont
les dimensions les exigences les plus sévères.
les suivantes:
a) étendue longitudinale: 1.4.7 Moments d’inclinaison
la plus petite des deux valeurs: 3,0 m plus 3% de la lon- (Solas,
Pour le chp II-1,
calcul despart B, reg. d’inclinaison,
moments 8.2.3.4) on part des hypo-
gueur LS du navire, comme défini en [1.1.3], ou 11,0 m. thèses ci-après:
Lorsque le facteur de cloisonnement est inférieur ou égal
à 0,33, l’étendue longitudinale supposée de l’avarie doit a) Moment dû au rassemblement des passagers:
être augmentée si nécessaire pour que deux cloisons Il y a lieu de faire les hypothèses suivantes:
étanches principales consécutives quelconques puissent
être endommagées; • quatre personnes par m2

b) étendue transversale: • masse de 75 kg par passager. Cette valeur peut être


réduite à 60 kg maximum lorsque cette valeur peut
mesurée de la muraille du navire vers l’intérieur et per- être justifiée.
pendiculairement au plan diamétral au niveau de la
ligne de charge maximale de compartimentage: une dis- • répartition des passagers sur les surfaces de pont
tance d’un cinquième de la largeur B du navire, telle disponibles sur un bord du navire sur les ponts où
que définie en [1.1.4]; sont situés les postes de rassemblement et de
manière à obtenir le moment d’inclinaison le plus
c) étendue verticale: défavorable
du tracé de la quille hors membres (ligne de base) sans • la hauteur du centre de gravité pour les passagers
limitation vers le haut. doit être supposée égale à 1,0 m au-dessus du
Si une avarie d’une étendue inférieure à celle indiquée dans niveau du pont pour les passagers debout (si néces-
les paragraphes a), b) et c) entraîne des conditions plus saire, il peut être tenu compte de la tonture et du
sévères du point de vue de la conformité à [1.4.8], une telle bouge du pont) et 0,30 m au-dessus du siège en ce
avarie est adoptée comme hypothèse des calculs. qui concerne les passagers assis.

Février 2003 Bureau Veritas 161


Pt E, Ch 11, Sec 3

b) Moment dû à la mise à l’eau de toutes les embarcations librage sont requis, la durée de l’équilibrage ne doit pas
et de tous les radeaux de sauvetage mis à l’eau sous bos- excéder 15 minutes (voir Ch 11, App 1). Le Capitaine du
soirs sur un bord du navire: navire doit être en possession des renseignements nécessai-
• on suppose que toutes les embarcations de sauve- res concernant l’usage des dispositifs d’équilibrage.
tage et tous les canots de secours installés sur le
bord du côté duquel le navire s’est incliné après 1.4.10 Stade final d’envahissement
avoir subi une avarie sont débordés avec leur plein (Solas, chp d’envahissement
a) En cas II-1, part B, reg. 8.2.3.1 to 8.2.3.3
symétrique dû à &la 8.6)
disposition
chargement et prêts à être mis à la mer des compartiments ou après avoir pris des mesures
• pour les embarcations de sauvetage qui sont con- d’équilibrage, la hauteur métacentrique résiduelle doit
çues pour être mises à l’eau avec leur plein charge- être positive et au moins égale à 50 mm, calculée par la
ment depuis la position d’arrimage, on prend le méthode à déplacement constant.
moment d’inclinaison maximal au cours de la mise à
b) En cas d’envahissement dissymétrique, l’angle d’incli-
l’eau
naison en cas d’envahissement d’un seul compartiment
• on suppose qu’un radeau de sauvetage avec son ne doit pas dépasser 7°. En cas d’envahissement simul-
plein de chargement est attaché à chaque bossoir tané de deux compartiments adjacents ou plus, un angle
sur le bord du côté duquel le navire s’est incliné d’inclinaison de 12° peut être autorisé par la Société.
après avoir subi l’avarie et qu’il est débordé prêt à
être mis à la mer c) En aucun cas, la ligne de surimmersion ne doit être
immergée au stade final de l’envahissement. S’il est con-
• les personnes qui ne se trouvent pas dans les engins
sidéré comme probable que la ligne de surimmersion se
de sauvetage débordés ne contribuent pas à aug-
trouve immergée au cours d’un stade intermédiaire de
menter le moment d’inclinaison ou le moment de
l’envahissement, la Société peut exiger toutes études et
redressement
dispositions qu’elle juge nécessaires pour la sécurité du
• on suppose que les engins de sauvetage sur le bord navire.
du navire opposé à celui du côté duquel le navire
s’est incliné se trouvent en position d’arrimage. d) La courbe des bras de levier de redressement résiduels
positifs doit avoir un arc minimal de 15° au-delà de la
c) Moment d’inclinaison dû à la pression du vent:
position d’équilibre.
• on suppose que le pression du vent est de 120 N/m2
(Amendments MSC
Cet arc peut être 47(66))
ramené à un arc minimal de 10°, dans
• l’aire utilisée est la projection de l’aire latérale du
le cas où l’aire sous-tendue par la courbe des bras de
navire située au-dessus de la flottaison correspon-
levier de redressement est égale à celle qui est spécifiée
dant à l’état intact
au paragraphe e), augmentée grâce à l’application du
• le bras du moment d’inclinaison est la distance verti- rapport:
cale comprise entre un point situé à la moitié du
tirant d’eau moyen correspondant à l’état intact et le 15-
-------
centre de gravité de l’aire latérale. arc
dans lequel l’arc est exprimé en degrés.
1.4.8 Critères de stabilité en cas d’avarie
Les critères de stabilité en cas d’avarie en [1.4.9] et en e) L’aire sous-tendue par la courbe des bras de levier de
[1.4.10] doivent être satisfaits. redressement, mesurée à partir de l’angle d’équilibre
jusqu’au plus petit des angles ci-après, doit être égale à
1.4.9 Stades intermédiaires d’envahissement au moins 0,015 m.rad:
(Solas,
Les chp II-1,
critères part aux
suivants B, reg. 8.2.4intermédiaires
stades & 8.5) d’envahisse- • l’angle auquel l’envahissement progressif se produit,
ment doivent être satisfaits:
• 22° (mesurés à partir de la position droite) dans le
a) le bras de levier de redressement maximal doit être d’au cas de l’envahissement d’un compartiment, ou
moins 0,050 m
27° (mesurés à partir de la position droite) dans le
b) l’arc des bras de levier de redressement positifs doit être cas de l’envahissement simultané de deux ou plus-
d’au moins 7°. ieurs compartiments adjacents.
Dans tous les stades intermédiaires d’envahissement, on
f) Un bras de levier de redressement résiduel doit être cal-
suppose qu’il y a une seule brèche dans la coque et une
culé dans l’arc de stabilité positive, compte tenu du plus
seule carène liquide.
grand des moments d’inclinaison suivants:
L’envahissement dissymétrique doit être réduit au minimum,
• moment d’inclinaison dû au rassemblement des pas-
grâce à des dispositions convenables. Lorsqu’il est néces-
sagers sur un bord du navire
saire de corriger de grands angles de bande, les moyens
adoptés pour l’équilibrage doivent, si possible, être automa- • moment d’inclinaison dû à la mise à l’eau de toutes
tiques, mais dans tous les cas où des commandes des tra- les embarcations et tous les radeaux de sauvetage
verses d’équilibrage sont prévues, leur manoeuvre doit mis à l’eau sous bossoirs sur un bord du navire
pouvoir se faire d’un point situé au-dessus du pont de cloi- • moment d’inclinaison dû à la pression du vent,
sonnement. Ces dispositifs, ainsi que leurs commandes, doi-
à l’aide de la formule suivante:
vent être acceptés par la Société. L’angle maximal
d’inclinaison après envahissement mais avant équilibrage ne moment d inclinaison- + 0 ,04
GZ = ----------------------------------------------------------
doit pas être supérieur à 15°. Lorsque des dispositifs d’équi- deplacement

162 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 11, Sec 3

dans laquelle GZ est en mètres, le moment d’inclinaison d’un dispositif fiable de mesure du tirant d’eau permettant
calculé suivant [1.4.7] en tonnes par mètres, le déplace- de déterminer les tirants d’eau à l’avant et à l’arrière.
ment en tonnes. (Solas, chp
ational requirements
II-1, part B,
plus
reg.
already
8.7.4 included
not included
in part
dueA)to oper-
Toutefois, en aucun cas ce bras de levier de redresse- 2 Principes de conception
ment ne doit être inférieur à 0,10 m.
2.1 Structure de la coque
1.4.11 Documents à fournir
(Solas, chp II-1,
Le Capitaine doitpart
êtreB,en
reg. 8.7.1, 8.7.2)
possession des données nécessai- 2.1.1 Raidissage
res pour assurer dans les conditions d’exploitation une sta- En général, le pont de résistance et le fond des navires à
bilité à l’état intact suffisante pour permettre au navire de passagers d’une longueur supérieure à 100 m doivent être
satisfaire aux conditions ci-dessus dans les hypothèses raidis longitudinalement.
d’avarie les plus défavorables restant dans le cadre défini S’il est adopté un système de raidissage transversal pour ces
plus haut. Dans le cas de navires pourvus de traverses navires, il doit être examiné au cas par cas par la Société.
d’équilibrage, le Capitaine du navire doit être informé des
conditions de stabilité dans lesquelles les calculs de la
bande ont été effectués, et il doit être averti que si le navire
3 Charges d’échantillonnage
se trouvait, à l’état intact, dans des conditions moins avan-
tageuses, il pourrait prendre une bande trop importante en 3.1 Pressions de mer
cas d’avarie.
3.1.1 Pression d’impact à l’avant
Les données destinées à permettre au Capitaine d’assurer
La pression d’impact à l’avant est obtenue, en kN/m2, à
une stabilité à l’état intact suffisante doivent comprendre
l’aide de la formule suivante:
des renseignements donnant soit la hauteur maximale
admissible du centre de gravité du navire au-dessus de la pFI = nCS CL CZ ( 0 ,22 + 0,15 tan α ) ( 0 ,4V sin β + 0,6 L)
2

quille (KG), soit la distance métacentrique minimale admis-


sible (GM) pour une gamme de tirants d’eau ou de dépla- où:
cements suffisante pour couvrir toutes les conditions CS : Coefficient dépendant du type des structures sur
d’exploitation. Ces renseignements doivent refléter lesquelles la pression d’impact à l’avant est con-
l’influence de diverses assiettes compte tenu des limites sidérée avoir une action:
d’exploitation. CS = 1,8 pour le bordé et les raidisseurs ordinai-
res
1.4.12 Documents pour la maîtrise des avaries
CS = 0,5 pour les éléments primaires
(Solas,
Des planschpoù
II-1, part B,clairement,
figurent reg.23) pour chaque pont et cale,
CL : Coefficient dépendant de la longueur du navire:
les limites des compartiments étanches, les ouvertures qui y
CL = 0,0125 L pour L < 80 m
sont pratiquées avec leurs dispositifs de fermeture et
l’emplacement des commandes, ainsi que les dispositions à CL = 1,0 pour L ≥ 80 m
prendre pour corriger toute gîte causée par l’envahissement, CZ : Coefficient dépendant de la distance entre la
doivent être exposés de manière permanente à la vue de ligne de flottaison en charge d’été et le point de
l’officier ayant la responsabilité du navire. En outre, des calcul:
opuscules contenant les mêmes renseignements doivent
• pour z ≥ 2 C + T − 11:
être mis à la disposition des officiers du navire.
(Solas, chp permis
II-1, part
deB,maintenir
reg.15.9.3) CZ = [ C – 0, 5( z – T) ] 0, 82 – 0, 09 -----------
z – T-
Il peut être certaines portes étanches à T 
l’eau ouvertes pendant la navigation, tel que mentionné en
Ch 11, Sec 2, [2.5.3] p); une mention claire des portes étan- • pour z < 2 C + T − 11:
ches à l’eau qu’il est ainsi permis de maintenir ouvertes doit
CZ = 4, 5 – 0, 5 -----------
z – T-
figurer au nombre des renseignements de stabilité du T 
navire, ces portes devant toujours être prêtes à être fermées
immédiatement. C : Paramètre de houle, défini en Pt B, Ch 5, Sec 2
z : coordonnée z, en m, du point de calcul, dans le
Un descriptif détaillé des renseignements à joindre aux doc-
système de référence défini en Pt B, Ch 1, Sec
uments pour la maîtrise des avaries est indiquée en Pt B, Ch
2, [4]
3, Sec 3, [4].
α : Angle de dévers au point de calcul, défini
comme étant l’angle entre la tangente au bordé
1.4.13 Echelles de tirants d’eau extérieur et la verticale, mesuré dans un plan
(Solas, chp II-1,
Les échelles part B,d’eau
de tirants reg. doivent
8.7.3) être marquées de façon vertical normal à la tangente horizontale au
bien lisible à l’avant et à l’arrière de chaque navire. Lorsque bordé extérieur (voir Fig 1)
les marques de tirants d’eau ne sont pas placées à un β : Angle d’entrée au point de calcul, défini
endroit où elles sont facilement lisibles, ou lorsqu’il est diffi- comme étant l’angle entre l’axe longitudinal
cile de les lire en raison des contraintes d’exploitation liées horizontal et la tangente au bordé extérieur
au service particulier assuré, le navire doit aussi être équipé dans le plan horizontal (voir Fig 1).

Février 2003 Bureau Veritas 163


Pt E, Ch 11, Sec 3

D’autres valeurs de la pression d’impact à l’avant peuvent structures de la coque situées au droit des extrémités
être considérées au cas par cas par la Société, dans la des superstructures.
mesure où elles sont accompagnées de justificatifs par des
essais sur modèles ou des mesures au réel. 5 Echantillonnages de coque
Figure 1 : Définition des angles α et β
5.1 Bordé
5.1.1 Epaisseurs minimales nettes
L’épaisseur nette du plafond de double-fond, de la muraille
et du pont de résistance exposé aux intempéries ne doit pas
être inférieure aux valeurs données en Tab 2.
S'il existe un pont complet situé à une distance du pont de
A Point de A
calcul franc-bord supérieure à 2 hauteurs conventionnelles de
superstructures comme définies en Pt B, Ch 1, Sec 2, [3.17],
l'épaisseur du bordé de muraille, situé entre ce pont et le
pont de résistance, peut ne pas être prise supérieure à
Z
l'épaisseur des parois latérales de roufles, définie en Pt B,
Ch 9, Sec 4.
α
B 6 Autres structures
Section B B
6.1 Portes de muraille et portes arrière
6.1.1 Les portes de muraille peuvent se situer soit au-des-
β sous soit au-dessus du pont de franc-bord.
B Les portes arrière doivent se situer au-dessus du pont de
franc-bord.

Section A A 6.1.2 Les prescriptions applicables aux portes de muraille


et aux portes arrière sont définies en Pt B, Ch 9, Sec 6.

Table 2 : Epaisseur minimale nette


4 Résistance longitudinale du plafond de double-fond, de la muraille et
du pont de résistance exposé aux intempéries
4.1 Critère de base Epaisseur minimale
Bordé
nette (mm)
4.1.1 Pont de résistance
Plafond de double-fond en dehors 2,0 + 0,02 L k1/2 + 4,5 s
Outre les prescriptions en Pt B, Ch 6, Sec 1, [2.2], la contri-
du compartiment des machines
bution à la résistance longitudinale des structures de la
coque jusqu’au pont de résistance doit être déterminée par Muraille
une analyse au moyen d’éléments finis de tout le navire • sous le pont de franc-bord 2,1 + 0,028 L k1/2 + 4,5 s
dans les cas suivants: • entre le pont de franc-bord et (1)
le pont de résistance
• lorsque les dimensions des ouvertures dans la muraille
et/ou les cloisons longitudinales situées au-dessous du Pont de résistance exposé aux 2,2 k1/2 + 2,1 + s
pont considéré comme pont de résistance par le Con- intempéries et pont trunk
cepteur diminuent sensiblement la capacité du bordé à (1) voir Pt B, Ch 7, Sec 1, [2.2] ou Pt B, Ch 8, Sec 3, [2.2],
transmettre les efforts de cisaillement au pont de résis- suivant la longueur du navire.
tance Note 1:
• lorsque les extrémités des superstructures qui doivent k : Coefficient de matériau pour l’acier, défini en Pt
contribuer à la résistance longitudinale peuvent être B, Ch 4, Sec 1, [2.3].
considérées comme n’étant pas reliées efficacement aux s : Longueur, en m, du petit côté de la maille.

164 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 11, Sec 3

Table 3 : Armement

Nombre d’armement EN Ancres à pattes articulées Chaînes d’ancre étançonnées


A < EN ≤ B Masse par Longueur Diamètre, en mm
N
A B ancre, en kg totale, en m Q1 Q2 Q3
19 22 1 21 65 7
22 25 1 27 70 7
25 30 1 32 70 8
30 35 1 37 75 8
35 40 1 43 75 9
40 45 1 53 80 10
45 50 1 64 82,5 11
50 60 1 80 82,5 11 10
60 70 1 90 82,5 12,5 11
70 80 1 100 110 12,5 11 10
80 90 1 120 110 14 12,5 11
90 100 1 140 110 14 12,5 11
100 110 1 160 110 16 14 12,5
110 120 1 180 110 16 14 12,5
120 130 1 200 110 16 14 12,5
130 140 1 240 110 17,5 16 14
140 150 1 260 137,5 17,5 16 14
150 175 1 300 137,5 19 17,5 16
175 205 1 360 137,5 20,5 17,5 16
205 240 1 420 137,5 22 19 17,5
240 280 1 480 137,5 24 20,5 19
280 320 1 575 165 26 22 20,5
320 360 1 660 165 28 24 22
360 400 1 700 165 30 26 22
400 450 1 780 165 30 26 24
450 500 1 900 192,5 32 28 26
500 550 1 1020 192,5 34 30 26
550 600 1 1140 192,5 36 32 28
600 660 2 1200 385 38 32 30
660 720 2 1295 385 40 34 30
720 780 2 1440 440 42 36 32
780 840 2 1500 440 42 36 32
840 910 2 1595 440 44 38 34
910 980 2 1740 440 46 40 36
980 1060 2 1920 440 48 42 36

7 Accessoires de coque
Table 4 : Amarres
7.1 Armement
Nombre
7.1.1 Amarres d’armement EN Amarres (1)
Les amarres sont données à titre indicatif, mais elles ne sont A < EN ≤ B
pas exigées comme condition de classification (voir égale-
Longueur de cha- Charge de
ment Pt B, Ch 10, Sec 4, [3.4.8]). A B N
que ligne, en m rupture, en kN
7.1.2 Navires de longueur L ≤ 30 m ayant une 19 50 2 40 32
mention de navigation autre que unrestricted 50 70 3 40 34
navigation
70 90 3 50 37
En ce qui concerne les navires de longueur L ≤ 30 m ayant
une mention de navigation autre que unrestricted naviga- 90 110 3 55 39
tion: 110 130 3 55 44
• l’armement en ancres et chaînes (ou câbles suivant Pt B, 130 150 3 60 49
Ch 10, Sec 4, [3.2.5]) peut être obtenu selon Tab 3 150 175 3 60 54
• l’armement en amarres métalliques ou en fibres naturel- (1) Les amarres sont données à titre indicatif, mais ne sont
les peut être obtenu selon Tab 4. pas exigées comme condition de classification.

Février 2003 Bureau Veritas 165


Pt E, Ch 11, Sec 4

SECTION 4 MACHINES ET SYSTÈMES

1 Système d’assèchement tallés dans deux ou plus de deux compartiments étanches,


les pompes susceptibles d’être utilisées comme pompes
d’assèchement doivent, autant que possible, être réparties
1.1 Généralités dans ces divers compartiments.

1.1.1 1.2.3 Disponibilité des pompes


a) Le système de pompage prescrit en Pt C, Ch 1, Sec 10, Sur les navires d’une longueur égale ou supérieure à 91,5 m
[6] doit pouvoir fonctionner dans toutes les conditions ou dont le critérium de service est égal ou supérieur à 30,
de service à la suite d’une avarie, que le navire soit droit comme indiqué en Ch 11, Sec 3, [1.3.6], toutes mesures
ou incliné. A cet effet, des aspirations latérales doivent nécessaires doivent être prises afin qu’une au moins des
en général être prévues, sauf dans les parties resserrées pompes d’assèchement mues par une source d’énergie
aux extrémités du navire où une seule aspiration peut puisse être utilisée normalement dans tout état d’envahisse-
être considérée comme suffisante. Dans les comparti- ment auquel le navire doit être en mesure de résister. Ces
ments qui ne sont pas d’une forme usuelle, des aspira- mesures sont les suivantes:
tions supplémentaires peuvent être exigées.
a) une des pompes d’assèchement exigées doit être une
b) On doit prendre les dispositions nécessaires pour assu-
pompe de secours d’un type submersible éprouvé,
rer l’écoulement de l’eau vers les aspirations du compar-
ayant sa source d’énergie située au-dessus du pont de
timent.
cloisonnement; ou
c) Lorsque la Société admet, pour certains compartiments
que les dispositifs d’assèchement risquent d’être inop- b) les pompes d’assèchement et les sources d’énergie cor-
portuns, elle peut dispenser de l’application de cette respondantes doivent être réparties sur toute la longueur
prescription, si les calculs faits suivant les termes du Ch du navire de telle manière qu’une pompe au moins
11, Sec 3, [1] démontrent que la capacité de survie du située dans un compartiment exempt d’avarie puisse
navire n’en sera pas réduite. être utilisée.

1.2.4 Capacité d’aspiration


1.2 Pompes d’assèchement
Chaque pompe d’assèchement exigée, à l’exception des
1.2.1 Nombre et capacité des pompes pompes supplémentaires qui peuvent être prévues pour les
d’assèchement coquerons seulement, doit être disposée de manière à pou-
voir aspirer dans un compartiment quelconque pour lequel
a) Il doit être prévu au moins trois pompes actionnées par l’assèchement est exigé.
une source d’énergie et reliées au collecteur principal
d’assèchement, l’une d’entre elles pouvant être entraî-
née par l’appareil propulsif. Quand le critérium de ser- 1.3 Aspiration directe d’assèchement
vice est égal ou supérieur à 30, comme indiqué en Ch
11, Sec 3, [1.3.6], une pompe indépendante supplé- 1.3.1
mentaire actionnée par une source d’énergie doit être
prévue. a) Dans les navires à passagers soumis à la Réglementation
b) Chacune des pompes ci-dessus doit avoir une capacité de cloisonnement, les pompes d’assèchement indépen-
dantes mues à l’énergie, situées dans les locaux des
non inférieure à celle requise en Pt C, Ch 1, Sec 10,
machines et/ou des chaudières doivent avoir des aspira-
[6.7.4].
tions directes dans ces locaux, avec cette réserve qu’il
c) En ce qui concerne l’utilisation d’éjecteurs au lieu de ne peut être exigé plus de deux aspirations pour l’un
pompes d’assèchement, voir Pt C, Ch 1, Sec 10, [6.7.2]. quelconque de ces locaux.

1.2.2 Emplacement des pompes d’assèchement b) Lorsque de telles aspirations sont au nombre de deux ou
plus dans un compartiment, on doit en prévoir au moins
Dans toute la mesure du possible, les pompes d’assèche- une de chaque bord du navire.
ment actionnées par une source d’énergie doivent être pla-
cées dans des compartiments étanches séparés et situés ou c) La Société peut exiger que les pompes d’assèchement
disposés de telle sorte qu’une même avarie ne puisse pas en indépendantes actionnées par une source d’énergie et
amener l’envahissement simultané. Si l’appareil propulsif placées dans d’autres locaux aient des aspirations direc-
principal, les machines auxiliaires et les chaudières sont ins- tes séparées.

166 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 11, Sec 4

1.4 Emplacement des commandes qu’une pompe puisse aspirer dans un compartiment
quelconque en cas d’envahissement; dans ce cas, il est
1.4.1 seulement indispensable que les sectionnements néces-
a) Les tiges de commande des organes de sectionnement saires au fonctionnement du réseau de secours puissent
de l’aspiration directe et de la prise d’eau à la mer doi- être commandés d’un point situé au-dessus du pont de
vent monter nettement au-dessus du parquet du local cloisonnement.
des machines.
1.5.3 Commandes de vannes
b) Lorsque les pompes de circulation sont entraînées par
des moteurs électriques, leurs dispositifs de démarrage Tous les dispositifs de commande des sectionnements, men-
doit être placé au niveau des moteurs ou au-dessus. tionnés en [1.5.2] qui peuvent être commandés d’un point
situé au-dessus du pont de cloisonnement doivent être clai-
rement repérés à chaque emplacement de commande et
1.5 Disposition contre les avaries du circuit
munis d’indicateurs permettant de voir si les organes de
d’assèchement sectionnement intéressés sont ouverts ou fermés.
1.5.1 Avaries du circuit d’assèchement
Des mesures doivent être prises pour qu’un compartiment 2 Circuit de ballastage
desservi par une aspiration d’assèchement ne puisse être
envahi dans l’hypothèse où le tuyau correspondant vien- 2.1
drait à être fracturé ou endommagé dans un autre comparti-
ment à la suite d’un abordage ou d’échouement. A cette fin, 2.1.1 L’eau de ballast ne devrait pas en général être admise
lorsque le tuyau en question se trouve, en une partie quel- dans des citernes à combustible liquide. A bord des navires
conque du navire, à une distance du bordé inférieure à un pour lesquels il n’est pas possible en pratique d’éviter de
cinquième de la largeur du navire (mesurée perpendiculai- mettre de l’eau dans des citernes à combustible liquide, il
rement au plan longitudinal au niveau de la ligne de charge doit être prévu un séparateur d’eau et d’hydrocarbures à la
maximale de compartimentage), ou lorsqu’il se trouve dans satisfaction de la Société, ou bien d’autres moyens, jugés
un tunnel de quille, il doit être pourvu d’un clapet de non- acceptable par la Société tels que le rejet dans une installa-
retour dans le compartiment contenant l’aspiration. tion de réception à terre, pour l’élimination des eaux de bal-
last polluées.
1.5.2 Fonctionnement en cas d’envahissement
a) Les boîtes de distribution et les sectionnements faisant
partie du système d’assèchement doivent être disposés 3 Prescriptions diverses
de telle sorte qu’en cas d’envahissement on puisse faire
aspirer une des pompes d’assèchement dans un com- 3.1 Appareil à gouverner
partiment quelconque; en outre, la mise hors service
d’une pompe ou de son tuyau de raccordement au col- 3.1.1 En ce qui concerne les installations d’appareils à gou-
lecteur principal, lorsqu’ils sont situés à une distance du verner sans dispositifs auxiliaires, voir Pt C, Ch 2, Sec 11,
bordé inférieure à un cinquième de la largeur du navire, [3.4.2].
ne doit pas empêcher d’utiliser le reste de l’installation
d’assèchement. 3.2 Jauges de niveau d’huile
b) S’il n’y a qu’un réseau de tuyaux communs à toutes les
pompes, les sectionnements qu’il est nécessaire de 3.2.1 En ce qui concerne les jauges de niveau d’huile, voir
manoeuvrer pour régler les aspirations de cale doivent Pt C, Ch 1, Sec 10, [11.6.7].
pouvoir être commandés d’un point situé au-dessus du
pont de cloisonnement. 3.3 Portes étanches à l’eau
c) Si, en plus du réseau principal de tuyautage d’assèche-
ment, il y a un réseau de secours, il doit être indépen- 3.3.1 En ce qui cocerne les portes étanches à l’eau, voir
dant du réseau principal, et disposé de telle sorte Ch 11, Sec 2.

Février 2003 Bureau Veritas 167


Pt E, Ch 11, Sec 5

SECTION 5 INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES

1 Généralités d) fonctionnement de courte durée en parallèle avec la


source principale d’énergie électrique pour un transfert
de charge.
1.1 Documentation à soumettre
Sauf instructions contraires de la part de la Société, la géné-
1.1.1 La documentation traitant de l’installation électrique ratrice de secours peut être utilisée pendant le mouillage au
pour les portes étanches à l’eau et les systèmes coupe-feu, port pour l’alimentation du réseau principal du navire, sous
comme exigé en Pt C, Ch 2, Sec 1, Tab 1, Pt B, Ch 1, Sec 3, réserve que les prescriptions en Pt C, Ch 2, Sec 3, [2.4]
Tab 1 et Pt C, Ch 4, Sec 1, Tab 1 doit être soumise à appro- soient satisfaites.
bation. 2.1.3 L’énergie électrique disponible doit être suffisante
pour alimenter tous les services essentiels à la sécurité en
1.2 Distribution électrique et protection cas de situation critique, compte tenu des services qui peu-
vent avoir à fonctionner simultanément.
1.2.1 A bord des navires à passagers, les systèmes de distri-
bution doivent être disposés de manière qu’un incendie, 2.1.4 La source d’énergie électrique de secours doit pou-
survenant dans l’une quelconque des tranches verticales au voir alimenter simultanément au moins les services suivants
sens indiqué en Partie C, Chapitre 4 ne puisse mettre obsta- pendant les périodes spécifiées en [2.2.3]; si leur fonction-
cle au fonctionnement des services essentiels au maintien nement dépend d’une source d’énergie électrique et
de la sécurité dans n’importe quelle autre tranche verticale compte tenu des courants de démarrage et de la nature de
principale d’incendie. certaines charges.
Cette exigence est réputée satisfaite si les circuits principaux 2.1.5 La source transitoire d’énergie électrique de secours,
et les circuits de secours traversant l’une quelconque de ces si elle est exigée, doit avoir une capacité suffisante pour ali-
tranches sont séparés à la fois verticalement et horizontale- menter au moins les services indiqués en [2.2.7] pendant
ment par un espace aussi grand que possible. les périodes qui y sont spécifiées, si leur fonctionnement
dépend d’une source électrique.
1.2.2 En ce qui concerne les alternateurs installés pour
fonctionner en parallèle et les installations fonctionnant en 2.1.6 Il convient d’installer à un endroit approprié sur le
individuel, les dispositions doivent être prises pour couper tableau principal ou dans le local de commande des machi-
automatiquement l’excès de charge lorsque les alternateurs nes un voyant signalant que les batteries qui constituent soit
sont en surcharge de manière à prévenir une perte de la source d’énergie électrique de secours, soit la source
vitesse. Le fonctionnement de ce dispositif doit déclencher transitoire d’énergie électrique de secours mentionnée en Pt
une alarme sonore et visuelle. C, Ch 2, Sec 3, [2.3.13] et Pt C, Ch 2, Sec 3, [2.3.14] sont
en décharge.
2 Source d’énergie électrique de 2.1.7 Si les services qui sont alimentés par la source transi-
secours et installations de secours toire reçoivent l’énergie à partir d’une batterie d’accumula-
teurs au moyen de convertisseurs à semi-conducteurs, il y a
2.1 Généralités lieu de prévoir l’alimentation de ces services également en
cas de défaillance des convertisseurs (par exemple en ins-
2.1.1 Il doit être prévu une source autonome d’énergie tallant une alimentation by-pass ou en prévoyant un dou-
électrique de secours. blage du convertisseur).

2.1.8 Lorsque l’énergie électrique est nécessaire pour réta-


2.1.2 A condition que des mesures appropriées soient pri-
blir le système de propulsion, la capacité doit être suffisante
ses pour assurer en toutes circonstances le fonctionnement
pour rétablir le système de propulsion du navire ainsi que
indépendant des services de secours, la génératrice de
les autres machines appropriées à partir de la condition
secours peut être utilisée exceptionnellement et pour des
“navire privé d’énergie” dans les 30 minutes qui suivent un
périodes de courte durée en vue d’alimenter des circuits
black-out général.
autres que les circuits de secours.
Aux fins de cette seule prescription, l’état du navire privé
Exceptionnellement, le navire étant en mer, peut sous- d’énergie et en situation de black-out se comprennent l’un
entendre, éventuellement, les cas suivants: et l’autre comme un état dans lequel l’installation de pro-
a) situation de black-out pulsion principale, les chaudières et les auxiliaires ne sont
pas en fonctionnement et, pour rétablir la propulsion,
b) navire privé d’énergie
aucune énergie n’est disponible pour le redémarrage de la
c) interventions de routine d’essais propulsion, la source principale d’énergie électrique et

168 Bureau Veritas Mai 2003


Pt E, Ch 11, Sec 5

autres auxiliaires essentiels ne sont supposés disponibles. (c) assurer immédiatement au moins les services mention-
On suppose que l’on dispose des moyens pour lancer à tout nés en [2.2.7].
instant l’alternateur de secours.
2.1.14 La source transitoire d’énergie électrique prescrite
L’alternateur de secours et les autres dispositifs nécessaires en [2.1.12] (c) doit être constituée par une batterie d’accu-
pour rétablir la propulsion doivent avoir une capacité telle mulateurs convenablement située de manière à pouvoir être
que l’énergie nécessaire au lancement de la propulsion est utilisée en cas de situation critique; cette batterie doit fonc-
disponible en moins de 30 minutes la navire étant en état tionner sans avoir besoin d’être rechargée et sans que les
de black-out/privé d’énergie, comme défini ci-dessus. On variations de tension pendant la période de décharge ne
ne doit pas faire appel directement à l’énergie de lancement dépassent plus ou moins 12% de la tension nominale; sa
stockée de l’alternateur de secours pour lancer l’installation capacité et sa conception doivent lui permettre, en cas de
de propulsion, la source principale d’énergie électrique défaillance de la source principale d’énergie électrique ou
et/ou d’autres auxiliaires essentiels (l’alternateur de secours de la source d’énergie électrique de secours, d’alimenter
étant exclus). automatiquement au moins les services en [2.2.7] s’ils
Pour les navires à vapeur, le temps limite de 30 minutes dépendent pour leur fonctionnement d’une source d’éner-
donné par la SOLAS peut être interprété comme étant le gie électrique.
temps depuis l’état de black-out/de perte d’énergie du
navire défini ci-dessus pour rallumer la première chaudière. 2.2 Distribution de l’énergie électrique
2.1.9 Des dispositions doivent être prises pour assurer la 2.2.1 En service normal, l’alimentation du tableau de
vérification à intervalles réguliers du fonctionnement de tout secours doit provenir du tableau principal par l’intermé-
le système de secours. Une telle vérification doit compren- diaire d’un câble d’interconnexion qui doit être convenable-
dre celle des dispositifs automatiques de démarrage. ment protégé contre les surcharges et les courts-circuits au
niveau du tableau principal, et qui doit être débranché
2.1.10 Pour les dispositifs de démarrage des groupes alter- automatiquement au tableau de secours en cas de
nateurs de secours, voir Pt C, Ch 1, Sec 2, [3.1]. défaillance de la source principale d’énergie électrique.
2.1.11 La source d’énergie électrique de secours peut être Lorsque le circuit est conçu de manière à permettre le retour
soit une génératrice, soit une batterie d’accumulateurs et d’alimentation, le câble d’interconnexion doit également
doit satisfaire aux conditions de [2.1.12] ou [2.1.13], res- être protégé au moins contre les courts-circuits au niveau
pectivement. du tableau de secours.

2.2.2 Afin de garantir que la source d’énergie électrique de


2.1.12 Lorsque la source d’énergie électrique de secours
secours sera rapidement disponible, des dispositions doi-
est une génératrice, celle-ci doit:
vent être prises, chaque fois que cela est nécessaire, pour
(a) être actionnée par une machine d’entraînement appro- débrancher automatiquement du tableau de secours les cir-
priée pourvue d’une alimentation indépendante en un com- cuits autres que les circuits de secours de manière que
bustible dont le point d’éclair (essai en vase clos) ne doit l’énergie soit fournie aux circuits de secours.
pas être inférieur à 43°C;
(b) se mettre en marche automatiquement en cas de 2.2.3 La source d’énergie électrique de secours doit pou-
défaillance de l’alimentation électrique fournie par la source voir alimenter simultanément au moins les services suivants
principale d’énergie électrique et être reliée automatique- pendant les périodes spécifiées ci-après, si leur fonctionne-
ment au tableau de secours; les services mentionnés en ment dépend d’une source d’énergie électrique, si leur
[2.2.7] doivent alors être branchés automatiquement sur le fonctionnement dépend d’une source d’énergie électrique:
groupe générateur de secours. Le système de mise en mar- a) pendant 36 heures, l’éclairage de secours:
che automatique et la machine d’entraînement doivent per- 1) de chaque poste de rassemblement et de chaque
mettre au groupe générateur de secours d’atteindre sa poste d’embarquement et à l’extérieur le long des
pleine puissance nominale aussi vite que cela peut se faire bords;
sans danger dans la pratique et dans un délai maximal de
2) des coursives, escaliers et issues donnant accès aux
45 s; et
postes de rassemblement et aux postes d’embarque-
(c) à moins qu’il n’existe un deuxième système indépendant ment;
de mise en marche du groupe générateur de secours suivant
3) de tous les escaliers, coursives et échappées des
[2.1.14].
locaux de service et des locaux d’habitation, ainsi
2.1.13 Lorsque la source d’énergie électrique de secours que des ascenseurs;
est une batterie d’accumulateurs, celle-ci doit pouvoir: 4) des locaux de machines et des postes des génératri-
(a) supporter la charge électrique de secours sans avoir ces principales, y compris de l’emplacement de
besoin d’être rechargée et sans que les variations de tension leurs commandes;
pendant la période de décharge ne dépassent plus ou 5) de tous les postes de sécurité, de tous les locaux de
moins 12% de la tension nominale; commande des machines et de chaque tableau prin-
(b) être reliée automatiquement au tableau de secours en cipal et de secours;
cas de défaillance de la source principale d’énergie électri- 6) de tous les endroits où sont entreposés les équipe-
que; et ments de pompiers;

Mai 2003 Bureau Veritas 169


Pt E, Ch 11, Sec 5

7) de l’appareil à gouverner; et 1) toutes les portes étanches à l’eau qui doivent être
8) de la pompe à incendie, de la pompe du dispositif à mues par une source d’énergie aux termes des dis-
eau diffusée et de la pompe de cale de secours men- positions de la Règle II-1/15, ainsi que leurs indica-
tionnées en (d) ci-dessous ainsi que de l’emplace- teurs d’ouverture et leurs signaux avertisseurs;
ment des commandes de démarrage de leurs 2) les dispositifs d’urgence qui permettent d’amener les
moteurs; cabines d’ascenseurs jusqu’au pont pour assurer
l’évacuation des personnes. Le fonctionnement suc-
b) pendant 36 heures:
cessif des cabines d’ascenseurs à l’usage des passa-
1) les feux de navigation et autres feux prescrits par le gers est autorisé en cas de situation critique.
Règlement International pour prévenir les abordages
en mer en vigueur; et 2.2.4 Les équipements de communication interne requis en
cas d’urgence comprennent, en général:
2) à bord des navires construits le 1 février 1995 ou
après cette date, l’installation radioélectrique à a) les moyens de communication entre la passerelle de
ondes métriques prescrite aux règles IV/7.1.1 et navigation et le local de l’appareil à gouverner
IV/7.1.2 de l’édition consolidée 1992 de la SOLAS, b) les moyens de communication entre la passerelle de
et, s’il y a lieu: navigation et le poste dans le compartiment machines
• l’installation radioélectrique à ondes hectométri- ou la salle de contrôle à partir desquels le moteur est
ques prescrite aux règles IV/9.1.1, IV/9.1.2, normalement commandé
IV/10.1.2 et IV/10.1.3; c) les moyens de communication qui sont prévus entre
• la station terrienne de navire prescrite à la règle l’officier de quart et la personne responsable de la fer-
IV/10.1.1; et meture des portes étanches qu’il n’est pas possible de
fermer à partir d’un poste de sécurité central
• l’installation radioélectrique à ondes hectométri-
ques/décamétriques prescrite aux règles d) le système d’adresse publique ou d’autres moyens effi-
IV/10.2.1, IV/10.2.2 et IV/11.1; caces de communication dans tous les espaces d’habi-
tation, les espaces publics et les espaces de service
c) pendant 36 heures:
e) les moyens de communication entre la passerelle de
1) tous les éléments du matériel de communications navigation et le poste de sécurité incendie principal.
intérieures nécessaires en cas de situation critique
(voir [2.2.4]; 2.2.5 Les signaux internes requis en cas d’urgence com-
2) le matériel de navigation de bord prescrit à la règle prennent, en général:
V/12; lorsque l’application de cette disposition est a) l’alarme générale
déraisonnable ou impossible dans la pratique, le b) l’indication des portes étanches à l’eau
Bureau Central peut en exempter les navires dont la
c) l’indication des portes coupe-feu.
jauge brute est inférieure à 5,000 tonneaux;
3) les dispositifs de détection et d’alarme d’incendie et 2.2.6 A bord des navires faisant des voyages réguliers de
le dispositif de retenue et de déclenchement des courte durée, c’est-à-dire des voyages dont la route n’est
portes d’incendie; et pas supérieure à 20 miles nautiques des côtes ou lorsque le
navire a une mention de classe "Coastal Service", si la
4) par intermittence, le fanal à signaux de jour, le sifflet
Société reconnaît qu’un niveau convenable de sécurité est
du navire, les avertisseurs d’incendie à commande
atteint, peut accepter une période inférieure à 36 heures
manuelle et tous les signaux intérieurs (voir [2.2.5])
spécifiées en [2.2.3] (b) à (e) sans toutefois être inférieure à
requis en cas de situation critique, à moins que ces
12 heures.
services ne disposent pour une période de 36 heures
d’une alimentation indépendante fournie par une 2.2.7 La source transitoire d’énergie électrique de secours
batterie d’accumulateurs convenablement située, de prescrite doit alimenter au moins les services suivants si leur
manière à pouvoir être utilisée en cas de situation fonctionnement dépend d’une source électrique:
critique;
a) pendant une demi-heure:
d) Pendant 36 heures: 1) l’éclairage prescrit en [2.2.3] (b1) et Pt C, Ch 2, Sec
1) l’une des pompes d’incendie prescrites par les dis- 3, [3.6.7] (a);
positions correspondantes en Partie C, Chapitre 4; 2) tous les services prescrits aux paragraphes [2.2.3]
2) la pompe du dispositif automatique d’extinction par (c1, 3 et 4) à moins que ces services ne disposent,
eau diffusée, lorsqu’il en existe une; et pour la période indiquée, d’une alimentation indé-
pendante fournie par une batterie d’accumulateurs
3) la pompe de cale de secours et tout le matériel
située de manière à pouvoir être utilisée en cas de
nécessaire au fonctionnement des vannes d’assèche-
situation critique.
ment des cales à télécommande électrique;
b) Elle doit également fournir l’énergie pour la manoeuvre
e) pendant la période prescrite en Pt C, Ch 1, Sec 11, [2], des portes étanches à l’eau, telle qu’elle est prévue par
l’appareil à gouverner dans les cas où son alimentation la Règle II-1/15.7.3.3, mais sans qu’il soit nécessaire de
est prévue par ladite règle; les manoeuvrer toutes simultanément, à moins qu’il
f) pendant une demi-heure: existe une source temporaire indépendante d’énergie

170 Bureau Veritas Mai 2003


Pt E, Ch 11, Sec 5

accumulée. L’alimentation des circuits de commande, d’éclairage montés sur pont ou montés horizontale-
d’indicateurs et d’alarme, comme il est indiqué à la ment sur cloisons, avec un cône à 60° ayant son
règle II-1/15.7.2, pendant une demi-heure. centre placé à 30° par rapport à la surface de mon-
tage horizontale de la source ponctuelle et en ali-
2.3 Installation d’éclairage à faible hauteur gnement avec la direction de la piste; voir Fig 1
• pour les sources qui doivent être vues verticalement,
2.3.1 Les navires à passagers doivent être pourvus d’un dis- c’est-à-dire le traçage vertical du LLL jusqu’aux poi-
positif d’éclairage niveau bas (LLL) conformément à Pt C, gnées de portes, avec un cône de 60° ayant son cen-
Ch 4, Sec 8, [2.2.3]. tre placé perpendiculairement au montage de la
Lorsque le LLL est assuré par éclairage électrique, il doit se source ponctuelle; voir Fig 2.
conformer aux prescriptions suivantes.
L’espacement entre les sources ne doit pas dépasser 300
2.3.2 L’installation d’éclairage à faible hauteur doit être mm.
raccordée au tableau de secours et elle doit pouvoir être ali-
mentée soit par la source d’énergie électrique principale,
Figure 1 :
soit par la source d’énergie électrique de secours pendant,
au minimum, 60 minutes après déclenchement du secours.

2.3.3 Les installations d’alimentation en énergie de l’instal-


lation d’éclairage à faible hauteur être disposées de manière
qu’une défaillance unique ou un incendie dans une quel- oeil
60°
conque zone ou sur le pont ne conduise pas à la perte de
l’éclairage dans une quelconque autre zone ou sur le pont.
Cette prescription peut être satisfaite par la configuration du 30°
circuit d’alimentation en énergie, par l’utilisation de câbles
électriques résistant au feu satisfaisant à IEC, Publication Source
60331: Caractéristiques de résistance au feu des câbles ponctuelle
électriques, et/ou la disposition d’unités d’alimentation en
énergie judicieusement placées ayant des batteries intégrées Plan de montage horizontal
convenablement choisies pour alimenter le dispositif
d’éclairage niveau bas raccordé pendant au moins 60 minu-
tes. Figure 2 :

2.3.4 Les lampes ou les ensembles d’éclairage uniques doi-


vent être conçus ou disposés de manière qu’un défaut ou Source
une défaillance unique de la lampe ou de l’ensemble ponctuelle
d’éclairage, autre qu’un court-circuit, ne conduise pas à

Plan de montage vertical


une rupture de visibilité dépassant 1 mètre.
60˚
2.3.5 Les lampes et les ensembles d’éclairage doivent au
moins retarder la propagation des flammes pour avoir une oeil
protection d’entrée d’au moins IP55 et pour satisfaire aux
prescriptions des essais de type, telles que spécifiées en Pt
C, Ch 3, Sec 6, Tab 1. 90˚

2.3.6 L’installation d’éclairage à faible hauteur doit pouvoir


être actionné manuellement par simple action à partir d’un
poste de sécurité central occupé. En outre, il peut fonction-
ner en continu ou être mise sous tension automatiquement,
par exemple par la présence de fumées dans le ou les espa-
ces desservis. 2.3.8 L’éclairage ou les ensembles d’éclairage doivent être
continus, sauf lorsqu’ils sont coupés par des contraintes de
2.3.7 Lorsqu’ils sont alimentés, les systèmes doivent attein- construction, telles que les coursives ou les portes de cabi-
dre le niveau d’éclairement minimal suivant: nes, etc., doivent donner une délimitation visible le long
des échappées et, s’il y a lieu, doivent conduire aux poi-
• pour toute source plane: 10 cd/m2 à partir des parties
gnées des portes de secours. L’interruption de l’installation
actives dans une ligne continue d’une largeur minimale
d’éclairage à faible hauteur du fait des contraintes de cons-
de 15 mm
truction ne doit pas excéder 2 mètres.
• pour toute source ponctuelle: 35 mcd dans les direc-
tions de piste d’approche et de vision typiques qui doi- 2.3.9 L’éclairage doit être installé au moins d’un côté de la
vent être considérées: coursive ou de l’escalier. Dans les coursives et les escaliers
• pour les sources qui doivent être vues à partir d’une dépassant 2 mètres de largeur, l’éclairage doit être installé
position horizontale, c’est à dire les accessoires des deux côtés.

Mai 2003 Bureau Veritas 171


Pt E, Ch 11, Sec 5

2.3.10 Dans les coursives, l’éclairage doit être installé soit dessus des niveaux de bruit ambiant existant pendant le
sur la cloison à moins de 300 mm du pont ou encore sur la fonctionnement normal des équipements, le navire faisant
pont à moins de 150 mm de la cloison. route par temps modéré.

2.3.11 Dans les escaliers, l’éclairage doit être installé à 3.1.10 Dans les cabines sans installation de haut-parleur, il
moins de 300 mm au-dessus des marches, de manière que doit être installé un transmetteur électronique d’alarme, par
chaque marche puisse être facilement identifiée, soit du exemple un buzzer ou l’équivalent.
dessus soit du dessous de la marche considérée. En outre, la
première et la dernière marche doivent être identifiées pour 3.1.11 Le niveau de pression acoustique lorsque les passa-
indiquer qu’il n’y a plus d’autres marches. gers sont allongés dans les cabines et dans les salles de
bain, doit être d’au moins 75 dB (A) et d’au moins 10 dB (A)
3 Système d’alarme générale et systè- au-dessus des niveaux de bruit ambiant.
mes de hauts-parleurs et de com- 3.1.12 Pour les câbles utilisés pour le système d’alarme de
munication avec le public secours général, voir Pt C, Ch 2, Sec 3, [9.6.2], Pt C, Ch 2,
Sec 11, [5.2.1] et Pt C, Ch 2, Sec 11, [5.2.4].
3.1 Système d’alarme générale
3.1.13 Les câbles et les appareils électriques pour le sys-
3.1.1 Une cloche ou un clacson à fonctionnement électri- tème d’alarme générale et leur alimentation en énergie doi-
que ou un autre système d’alarme équivalent installé en sus vent être installés de manière à ce que la perte du système
du sifflet ou de la sirène du navire pour répercuter le signal dans un quelconque endroit à cause d’un feu localisé soit
d’alarme générale doit satisfaire aux prescriptions suivantes. minimisée.

3.1.2 Le système d’alarme générale doit être accompagné 3.1.14 Lorsqu’une alarme d’incendie d’appel de l’équipage
soit d’un système de hauts-parleurs et de communication actionnée depuis la passerelle de navigation ou d’un poste
avec le public satisfaisant aux prescriptions en [3.2]. de sécurité d’incendie fait partie du dispositif d’alarme
générale du navire, elle doit pouvoir se distinguer indépen-
3.1.3 Le système de communication avec le poublic doit damment de l’alarme retentissant dans les espaces passa-
être coupé automatiquement lorsque le système d’alarme gers.
général est actionné.

3.1.4 Le système doit être sous tension en permanence et il 3.2 Système de hauts-parleurs et de com-
doit avoir un commutateur automatique pour basculer sur munication avec le public
une source d’alimentation en réserve en cas de perte de
l’alimentation normale d’énergie. 3.2.1 Le système de hauts-parleurs et de communication
avec le public doit être un système complet se composant
Une alarme doit retentir en cas de défaut de l’alimentation
d’une installation de hauts-parleurs qui permet la transmis-
normale.
sion de message depuis la passerelle de navigation, et d’au
3.1.5 Le système doit être actionné par deux circuits, l’un moins d’un autre endroit à bord pour l’utiliser lorsque la
depuis le réseau principal du navire et l’autre à partir de la passerelle de navigation est devenue indisponible du fait de
source d’énergie électrique de secours prescrite en [2.1] et l’urgence, en direction de tous les espaces où les membres
[2.2]. de l’équipage ou les passagers, ou les deux, sont normale-
ment présents (habitations et espaces de service, postes de
3.1.6 Le système doit pouvoir fonctionner à partir de la sécurité et ponts découverts), et en direction des postes de
passerelle de navigation et, sauf pour le sifflet du navire, rassemblement.
également à partir d’autres points stratégiques. Dans les espaces, tels que les passages de circulation sous
Note 1: Les termes “autres points stratégiques” définissent les les ponts, le magasin du maître d’équipage, l’hôpital et le
endroits autres que la passerelle de navigation d’où il est prévu de local des pompes, le système de hauts-parleurs et de com-
contrôler les situations d’urgence et d’où le système d’alarme géné-
munication avec le public n’est pas ou peut ne pas être
ral peut être actionné. Un poste de sécurité d’incendie ou un poste
prescrit.
de contrôle de la cargaison sont normalement considérés être des
points stratégiques.
3.2.2 Le système de hauts-parleurs et de communication
3.1.7 L’alarme doit continuer à fonctionner après son avec le public doit être installé pour fonctionner sur la
déclenchement jusqu’à ce qu’elle soit coupée manuelle- source d’alimentation énergie électrique principale, la
ment ou qu’elle soit interrompue temporairement par un source d’énergie électrique de secours et les sources transi-
message sur le système d’adresse publique. toires d’énergie électrique, comme prescrit en Pt C, Ch 2,
Sec 3, [2.3] et Pt C, Ch 2, Sec 3, [3.6].
3.1.8 Le dispositif d’alarme doit pouvoir s’entendre dans
toutes les habitations et dans tous les espaces de service 3.2.3 Les commandes du dispositif sur la passerelle de
normal de l’équipage et sur tous les ponts découverts. navigation doivent pouvoir interrompre toute transmission
sur le système à partir d’un quelconque autre poste à bord.
3.1.9 Le niveau de pression acoustique mnimale pour le
son de l’alarme de secours dans les espaces intérieurs et 3.2.4 Lorsqu’un haut-parleur individuel possède un dispo-
extérieurs doit être de 80 dB (A) et d’au moins 10 dB (A) au- sitif d’atténuation local, il doit être installé un système de

172 Bureau Veritas Mai 2003


Pt E, Ch 11, Sec 5

shuntage depuis le ou les postes de sécurité, y compris 3.2.14 Chacun des espaces de toute zone d’incendie doit
depuis la passerelle de navigation. être desservi par au moins deux boucles de câbles résistants
au feu qui doivent être suffisamment séparés sur toute leurs
3.2.5 Le dispositif ne doit pas requérir d’action de la part longueurs et alimentés par deux amplificateurs indépen-
du/des destinataires. dants séparés.

3.2.6 Il doit être possible de s’adresser aux locaux des 3.2.15 Une alarme de température doit être installée dans
membres de l’équipage et aux espaces de services indépen- les armoires des systèmes de communication avec le public
damment des espaces réservés aux passagers. en cas de refroidissement à l’air forcé.

3.2.7 En sus de toutes fonctions prévues pour l’usage habi-


tuel à bord du navire, le dispositif doit posséder une com- 3.3 Système combiné d’alarme générale et
mande de mode d’urgence à chaque poste de sécurité qui: et de hauts-parleurs et de communica-
a) est clairement indiquée en tant que mode d’urgence, tion avec le public

b) est protégée contre l’usage non autorisé, 3.3.1 Lorsque le système de communication avec le public
c) shunte automatiquement tout autre système ou pro- est le seul moyen de faire retentir le signal d’alarme de
gramme d’entrée, et secours général et l’alarme d’incendie, en sus des prescrip-
tions de [3.1] et de [3.2], il y a lieu de respecter les points
d) qui shunte automatiquement toutes les commandes de suivants:
volume et toutes les commandes de marche/arrêt de
manière que l’on puisse atteindre le volume requis pour • le système a automatiquement priorité sur tout autre
le mode d’urgence dans tous les espaces. système d’entrée lorsqu’une alarme de secours est solli-
citée
3.2.8 Le système doit être installé relativement aux condi-
tions limites acoustiques, de manière que les annonces • le système a automatiquement priorité sur toute com-
d’urgence soient clairement audibles au-dessus du bruit mande de volume installée pour donner la sortie néces-
ambiant dans tous les espaces où les membres d’équipage saire pour le mode de secours lorsqu’une alarme de
ou les passagers, ou les deux, sont normalement présent secours est sollicitée
(habitations et espaces de service, postes de sécurité et pont
• le système est installé pour réduire l’effet d’une panne
découverts), et aux postes de rassemblement (c’est-à-dire
les postes d’appel). unique de manière que le signal d’alarme s’entend tou-
jours (au-dessus des niveaux de bruit ambiants) même
3.2.9 Le navire faisant route dans les conditions normales,
en cas de défaillance d’un quelconque circuit ou com-
le niveau de pression acoustique minimale pour la trans- posant, par l’utilisation de plusieurs dispositifs de pro-
mission les annonces d’urgence doit être: duction de signaux sonores électroniques.

a) dans les espaces intérieurs: 75 dB (A) et au moins 20 dB


(A) au-dessus du niveau d’interférence de la parole, et 4 Installation
b) dans les espaces extérieurs: 80 dB (A) et au moins 15 dB
(A) au-dessus du niveau d’interférence de la parole. 4.1 Tableaux de sectionnement et de distri-
La preuve de ce niveau doit être démontrée par les résultats bution
d’essais effectués en pleine mer ou des mesures équivalen-
tes à quai avec facteur de correction approprié. 4.1.1 Les boîtiers et les tableaux qui sont accessibles aux
passagers doivent être verrouillables.
3.2.10 Le dispositif doit être installé de manière à prévenir
le retour ou autres interférences.
5 Composants approuvés de type
3.2.11 Le dispositif doit être installé pour réduire les effets
d’une simple défaillance, de sorte que les messages 5.1
d’urgence soient toujours audibles (au-dessus des niveaux
de bruit ambiant) même en cas de défaillance d’un quel-
conque circuit ou composant. 5.1.1 Les composants de l’installation d’éclairage à faible
hauteur (LLL) des échappées de secours des navires à passa-
3.2.12 Chaque haut-parleur doit être protégé individuelle- gers doivent être d’un type approuvé ou être conformes à
ment contre les courts-circuits. [5.1.2].

3.2.13 En ce qui concerne les câbles utilisés pour le dispo- 5.1.2 L’approbation au cas pas cas basée sur la soumission
sitif d’adresse publique, voir Pt C, Ch 2, Sec 3, [9.6.2], Pt C, d’une documentation convenable et de l’exécution d’essais
Ch 2, Sec 11, [5.2.1] et Pt C, Ch 2, Sec 11, [5.2.4]. peut être également accordée à la discrètion de la Société.

Mai 2003 Bureau Veritas 173


Pt E, Ch 11, App 1

APPENDICE 1 MÉTHODE DE CALCUL DES TRAVERSES


D’ÉQUILIBRAGE

1 Méthode de calcul des traverses • Cas 11 : Soupape à clapet


d’équilibrage Cas 1 : COUDE ARRONDI DE 90° (voir Fig 1)
Le facteur k est défini en Tab 1.
1.1 Aire de la traverse d’équilibrage
Table 1 : Valeurs du facteur k
1.1.1 Calcul de l’aire d’équilibrage
(IMO Res. A.266(VIII).
L’aire d’équilibrage S, en m2, peut être calculée à partir de la R/D 2 3 4 5 6 7
formule suivante: k .30 .26 .23 .20 .18 .17
2W
S = ----------------------------------------------------
- Figure 1 : COUDE ARRONDI DE 90°
tF ( 2gHo + 2gHF )
où: V

W : Volume d’eau pénétrant dans les compartiments


d’équilibrage lors de la période considérée, en m3 D

t : Temps nécessaire pour réaliser l’équilibrage, en x


secondes R

F : Facteur pris égal à: V

1 -
F = -----------------------
1 + ∑k Cas 2 : COUDE AVEC RAYON DE CINTRAGE R/D = 2 (voir
Fig 2)
En général, une valeur de F égale à 0,65 peut être Le facteur k est défini en Tab 2.
utilisée. De toute manière, pour des tuyaux aux
formes particulières, des valeurs appropriées de k Table 2 : Valeurs du facteur k
doivent être utilisées dans la formule ci-dessus.
k : Facteur sans dimension de perte de vitesse dans α° 15 30 45 60 75 90
le conduit d’équilibrage, fonction des courbu- k .06 .12 .18 .24 .27 .30
res, des vannes, etc. dans le système d’équili-
brage, à obtenir à partir de [1.1.2], suivant le cas Figure 2 : COUDE AVEC RAYON DE CINTRAGE R/D = 2
g : Accélération de la pesanteur, en m/s2:
V
g = 9,81 m/s2,
Ho : Hauteur d’eau avant le commencement de
l’équilibrage, en m, D
HF : Hauteur finale de l’eau après équilibrage, en m.
R x
1.1.2 Facteur de perte de vitesse k
Le facteur de perte de vitesse doit être calculé d’après les
cas suivants:
• Cas 1 : Coude arrondi de 90° α
• Cas 2 : Coude avec rayon de cintrage R/D = 2 V
• Cas 3 : Coude à onglet
• Cas 4 : Coude d’équerre à tranches
Cas 3 : COUDE A ONGLET (voir Fig 3)
• Cas 5 : Entrée de tuyau
Le facteur k est défini en Tab 3.
• Cas 6 : Sortie de tuyau
• Cas 7 : Soupape de non retour Table 3 : Valeurs du facteur k
• Cas 8 : Pertes par frottement dans les tuyaux
• Cas 9 : Soupape d’obturateur α° 5 15 30 45 60 90
• Cas 10 : Vanne papillon k .02 .06 .17 .32 .68 1.26

174 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 11, App 1

Figure 3 : COUDE A ONGLET Cas 7 : SOUPAPE DE NON RETOUR (voir Fig 7)


k = 0.5
α˚
La valeur de k varie en fait en raison inverse du nombre de
V Froude, en particulier, pour des vitesses inférieures à
2m/sec.

Figure 7 : SOUPAPE DE NON RETOUR

V
V V

Cas 4 : COUDE D’EQUERRE A TRANCHES (voir Fig 4)


Le facteur k est défini enTab 4.

Table 4 : Valeurs du facteur k


Cas 8 : PERTES PAR FROTTEMENT DANS LES TUYAUX
L/D 1 2 3 4 5 6 Le coefficient ci-dessus est une valeur moyenne qui varie
k .41 .40 .43 .46 .46 .44 dans le même sens que le nombre de Reynolds (c’est-à-dire
qu’il varie dans le même sens que V, pour D et v constants)
ainsi que dans le même sens que la rugosité relative.
Figure 4 : COUDE D’EQUERRE A TRANCHES
k = 0.02/D par unité de longueur
45˚ Cas 9 : SOUPAPE D’OBTURATEUR (voir Fig 8)
V k = 0.3

45˚ Figure 8 : SOUPAPE D’OBTURATEUR


L

V V

V
Cas 10 : VANNE PAPILLON (voir Fig 9)
Cas 5 : ENTREE DE TUYAU (voir Fig 5)
k = 0.8
Le facteur k est défini enTab 5.
Figure 9 : VANNE PAPILLON
Table 5 : Valeurs du facteur k

t/D .01 .02 .03 .04 .05 ≥ .05 V V


k .83 .68 .53 .46 .44 .43

Figure 5 : ENTREE DE TUYAU


Cas 11 : SOUPAPE A CLAPET (voir Fig 10)
t
k = 6.0
V V
Figure 10 : SOUPAPE A CLAPET
D

Cas 6 : SORTIE DE TUYAU (voir Fig 6)


k = 1.0 V V

Figure 6 : SORTIE DE TUYAU

V V 1.1.3 Trop-pleins
En général, la section des trop-pleins se rapportant aux
compartiments raccordés ne doit pas être inférieure à S/10,
où S est défini en [1.1.1].

Février 2003 Bureau Veritas 175


Pt E, Ch 11, App 2

APPENDICE 2 CALCUL DU FACTEUR DE CLOISONNEMENT

1 Calcul du facteur de cloisonnement doit être utilisé en Ch 11, Sec 3, [1.3.2] et Ch 11, Sec 3,
[1.4.2].
1.1 Facteur de cloisonnement 1.1.2 Définitions
K, N, P, P1 :Définis en Ch 11, Sec 3, [1.3.6]
1.1.1 Généralités
P2 : Volume des espaces réels réservés aux passa-
Les prescriptions spécifiées en [1.1.3] et [1.1.4] récapitulent gers au-dessus de la ligne de surimmersion.
une procédure de calcul du critérium de service CS et du
facteur de cloisonnement F, spécifié en Ch 11, Sec 3, 1.1.3 Critérium de service
[1.3.5] et Ch 11, Sec 3, [1.3.6]. Le facteur de cloisonnement Le critérium de service doit être calculé à partir de Tab 1.

Table 1 : Critérium de service

Condition P1 Facteur de cloisonnement C S


• si P1 > P
P + P2 > 2
--- ⋅ K ⋅ N
3 P + P2 M+2⋅P
KN > P + P 2 C S = 72 ⋅ -------------------------1
V + P1 – P
2 2
P + P 2 ≤ --- ⋅ K ⋅ N --- KN
3 3 • si P1 < P
KN ≤ P + P2 M+2⋅P
KN C S = 72 ⋅ ----------------------
V

1.1.4 Facteur de cloisonnement Table 2 : Valeurs pour le calcul du


Les valeurs données en Tab 2 doivent être calculée, s’il y a facteur de cloisonnement
lieu, pour la détermination du facteur de cloisonnement
suivant Tab 3 ou Tab 4. Facteur Valeur
Le facteur de cloisonnement doit être calculé suivant: A 58 ,2
--------------- + 0 ,18
• Tab 3 pour les navires transportant un nombre de per- L – 60
sonnes à bord ne dépassant pas la capacité des embar- B 30 ,3
cations de sauvetage --------------- + 0 ,18
L – 42
• Tab 4 pour les navires faisant des courts voyages inter-
nationaux, transportant avant tout des passagers, et dont S 3 ,574 – 25 L
-------------------------------
la capacité des embarcations de sauvetage est inférieure 13
au nombre de personnes à bord. Φ ( A – B ) ( C s – 23 )
A – -----------------------------------------
-
100

176 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 11, App 2

Table 3 : Facteur de cloisonnement pour les navires transportant un nombre de personnes


ne dépassant pas la capacité des embarcations de sauvetage

Longueur, en m Critérium de service Facteur de cloisonnement F Référence


L < 79 − 1 Ch 11, Sec 3, [1.3.5]
79 ≤ L < 131 (1) CS ≤ S 1 Ch 11, Sec 3, [1.3.5]
S < CS < 123 ( 1 – B) ⋅ (CS – S ) Ch 11, Sec 3, [1.3.5]
1 – -----------------------------------------
- (2)
123 – S
CS > 123 B (2) Ch 11, Sec 3, [1.3.5]
L ≥ 131 CS < 23 A Ch 11, Sec 3, [1.3.5]
23 < CS < 123 (3) Φ Ch 11, Sec 3, [1.3.5]
CS ≥ 123 (3) B Ch 11, Sec 3, [1.3.5]
Toutes longueurs avec CS < S (2) 1 (4) Ch 11, Sec 3, [1.3.5]

12 < N ≤ m in  ---------- , 50


L2
 650 

(1) En cas de navires d’une longueur inférieure à 91,5 m, s’il est établi à la satisfaction de la Société qu’il est pratiquement impos-
sible d’adopter ce facteur pour un compartiment, la Société peut accorder que la longueur de ce compartiment soit déterminée
par un facteur plus élevé, sous réserve que le facteur utilisé soit le plus faible qu’il est pratique et raisonnable de le faire dans les
circonstances.
(2) Lorsque le facteur F est inférieur à 0,40 et qu’il est démontré à la satisfaction de la Société qu’il est pratiquement impossible de
se conformer au facteur F dans un compartiment des machines, le cloisonnement d’un tel compartiment peut s’appuyer sur un
facteur augmenté, qui, toutefois, ne doit pas excéder 0,40 (voir Ch 11, Sec 3, [1.3.5] b).
(3) Si la valeur CS ≥ 45 et 0,50 < Φ ≤ 0,65, alors F = 0,5 (voir Ch 11, Sec 3, [1.3.5] a).
(4) S’il est établi à la satisfaction de la Société que la conformité à ce facteur est pratiquement impossible dans un compartiment, la
Société peut accorder que la longueur de ce compartiment soit déterminée par un facteur plus élevé, sous réserve que le fac-
teur utilisé soit le plus faible qu’il est pratique et raisonnable de le faire dans les circonstances.

Table 4 : Facteur de cloisonnement pour les navires ayant une capacité d’embarcations de sauvetage
inférieure au nombre de personnes à bord

Longueur, en m Critérium de service Facteur de cloisonnement F Référence


L < 79 − 0,50 Ch 11, Sec 3, [1.3.5]
79 ≤ L < 131 (1) CS ≤ S 0,50 Ch 11, Sec 3, [1.3.5]
S < CS < 123 ( 1 – B ) ( CS – S ) Ch 11, Sec 3, [1.3.5]
min  1 – -------------------------------------
- ;0, 50 (2)
 123 – S 

CS > 123 min(B; 0,50) (2) Ch 11, Sec 3, [1.3.5]


L ≥ 131 CS < 23 min(A; 0,50) Ch 11, Sec 3, [1.3.5]
23 < CS < 123 (2) min(Φ; 0,50) Ch 11, Sec 3, [1.3.5]
CS ≥ 123 (2) min(B; 0,50) Ch 11, Sec 3, [1.3.5]
Toutes longueurs avec CS < S 0,50 (4) Ch 11, Sec 3, [1.3.5]

12 < N ≤ min  ---------- , 50


L2
650

(1) Dans le cas des navires d’une longueur inférieure à 91,5 m, s’il est établi à la satisfaction de la Société qu’il est pratiqueme nt
impossible d’adopter ce facteur pour un compartiment, la Société peut accorder que la longueur de ce compartiment soit déter-
minée par un facteur plus élevé, sous réserve que le facteur utilisé soit le plus faible qu’il est pratique et raisonnable de le faire
dans les circonstances.
(2) Lorsque le facteur F est inférieur à 0,40 et qu’il est démontré à la satisfaction de la Société qu’il est pratiquement impossible de
se conformer au facteur F dans un compartiment des machines, le cloisonnement d’un tel compartiment peut s’appuyer sur un
facteur augmenté, qui, toutefois, ne doit pas excéder 0,40 (voir Ch 11, Sec 3, [1.3.5] b).
(3) Si la valeur CS ≥ 45 et 0,50 < Φ ≤ 0,65, alors F = 0,5 (voir Ch 11, Sec 3, [1.3.5] a).
(4) S’il est établi à la satisfaction de la Société que la conformité à ce facteur est pratiquement impossible dans un compartiment, la
Société peut accorder que la longueur de ce compartiment soit déterminée par un facteur plus élevé, sous réserve que le fac-
teur utilisé soit le plus faible qu’il est pratique et raisonnable de le faire dans les circonstances.

Février 2003 Bureau Veritas 177


Pt E, Ch 11, App 2

178 Bureau Veritas Février 2003


Partie E
Mentions de Service

Chapitre 12
NAVIRES ROULIERS A PASSAGERS
(Ro-ro passenger ship)

SECTION 1 GÉNÉRALITÉS

SECTION 2 DISPOSITION DU NAVIRE

SECTION 3 COQUE ET STABILITÉ

SECTION 4 INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES

Février 2003 Bureau Veritas 179


180 Bureau Veritas Février 2003
Pt E, Ch 12, Sec 1

SECTION 1 GÉNÉRALITÉS

1 Généralités
Table 1 :

1.1 Domaine d’application Sujet Référence

1.1.1 La mention de service ro-ro passenger ship est attri- Disposition du navire (1)
buée aux navires satisfaisant aux prescriptions du présent Coque et stabilité Ch 12, Sec 2
Chapitre, comme spécifié en Pt A, Ch 1, Sec 2, [4.5.3] et Pt Machines et installations Ch 1, Sec 3 et
A, Ch 1, Sec 2, [4.3.3].
Ch 11, Sec 3
1.1.2 Les navires faisant l’objet du présent Chapitre doivent Installations électriques Ch 12, Sec 3
satisfaire aux prescriptions stipulées en Part A, Part B, Part C Automatisation (1)
et Part D du Règlement, s’il y a lieu, et aux prescriptions du
présent Chapitre, spécifiques aux navires rouliers à passa- Protection contre l’incendie, (2)
gers. détection et extinction
(1) Pour ce sujet, le Règlement ne contient pas de pres-
1.2 Tableaux récapitulatifs criptions spécifiques aux navires rouliers à passagers
(2) Les prescriptions spécifiques pour les navires rouliers
1.2.1 Les Sections du présent Chapitre contenant des pres- à passagers sont indiquées en Part C, Chapter 4.
criptions supplémentaires pour les navires rouliers à passa-
gers sont indiquées en Tab 1.

Février 2003 Bureau Veritas 181


Pt E, Ch 12, Sec 2

SECTION 2 DISPOSITION DU NAVIRE

1 Généralités 1.2.7 Espaces rouliers à cargaison


Les espaces rouliers à cargaison sont les espaces générale-
ment dépourvus de tout compartimentage et qui occupent
1.1 Domaine d’application
une partie importante ou la totalité de la longueur du
1.1.1 Les prescriptions en Ch 11, Sec 2 et Ch 11, Sec 3 navire, dans lesquels on peut charger ou décharger, norma-
s’appliquent aux navires à ponts multiples avec double- lement sur le plan horizontal, des marchandises (emballées
fond et, en certains cas, avec des citernes latérales s’éten- ou en vrac, dans ou sur des véhicules ferroviaires ou rou-
dant jusqu’au pont le plus bas au-dessus de la flottaison en tiers (y compris les véhicules-citernes), sur des remorques,
charge, prévus pour le transport des: dans des conteneurs, sur des palettes, dans des citernes
mobiles ou dans ou sur des unités de charge analogues ou
• passagers dans d’autres récipients).
• véhicules qui embarquent et débarquent par leur propre
moyen, et/ou des marchandises dans ou sur des palettes 1.2.8 Locaux de catégorie spéciale
ou des conteneurs qui peuvent être chargés et déchar- Les locaux de catégorie spéciale sont les locaux fermés
gés par des véhicules roulants situés au dessus ou au-dessous du pont de cloisonnement,
qui ont été conçus pour le transport des véhicules automo-
• wagons ferroviaires, sur rails fixes, qui embarquent et
biles ayant dans leur réservoir le carburant nécessaire à leur
débarquent sur leurs propres roues.
propre propulsion, auxquels les véhicules ont accès et d’où
ils peuvent sortir avec conducteurs et auxquels les passagers
1.2 Définitions ont également accès.

1.2.1 Ligne de charge de compartimentage


2 Conception du plan de disposition
La ligne de charge de compartimentage est une flottaison
considérée dans la détermination du compartimentage du générale
navire.
2.1 Nombre et disposition des cloisons
1.2.2 Ligne de charge maximale de transversales étanches
compartimentage
La ligne de charge maximale de compartimentage est la flot- 2.1.1 Lorsqu’il y a moins de cloisons transversales que
taison qui correspond au tirant d’eau le plus élevé autorisé prévu en Pt B, Ch 2, Sec 1, [1.1] ou si la distance entre elles
par les règles de compartimentage applicables. est considérée comme excessive par la Société, les navires
doit être pourvus d’un système de cloisons partielles, de
1.2.3 Longueur LS membrures de muraille et de barrots de pont de façon à
La longueur LS du navire est la longueur mesurée entre les fournir une résistance transversale équivalente.
perpendiculaires menées aux extrémités de la ligne de RINA Sect B - Part II/A, 2.2.2
charge maximale de compartimentage. 2.2 Disposition de la cloison d’abordage
La longueur mentionnées en [2] est la longueur LS.
2.2.1 Les navires à passagers doivent être pourvus d’une
cloison de coqueron avant ou d’abordage qui doit être
1.2.4 Pont de cloisonnement
étanche à l’eau jusqu’au pont de cloisonnement. Cette cloi-
Le pont de cloisonnement est le pont le plus élevé son doit être placée à une distance de la perpendiculaire
jusqu’auquel s’élèvent les cloisons étanches transversales. avant égale au moins à 5% de la longueur LS du navire et au
plus à 3m plus 5% de la longueur LS du navire.
1.2.5 Ligne de surimmersion
(Solas, chapter
Lorsqu’une partie
II-1,quelconque
Part B, regulation
du navire
10.1,située
10.2)au-dessous
La ligne de surimmersion est une ligne tracée sur le bordé, à
de la ligne de flottaison, telle qu’une étrave à bulbe, se pro-
76 mm au moins, au-dessous de la surface supérieure du
longe au-delà de la perpendiculaire avant, les distances
pont de cloisonnement.
prescrites si-dessus doivent être mesurées à partir d’un point
1.2.6 Espaces à passagers situé:
Les espaces à passagers sont les espaces qui sont prévus • soit à mi-distance de ce prolongement; soit
pour le logement et l’usage des passagers, à l’exclusion des • à une distance égale à 1,5% de la longueur LS du navire
soutes à bagages, des magasins, des soutes à provisions, à à l’avant de la perpendiculaire avant; soit
colis postaux et à dépêches. • à une distance de 3 mètres à l’avant de la perpendicu-
Dans tous les cas, les volumes et les surfaces doivent être laire avant;
calculés hors membres. la valeur retenue étant la valeur la plus faible.

182 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 12, Sec 2

Lorsque le profil de l’étrave est concave au-dessus de la 2.3 Cloison de coqueron arrière, cloisons de
ligne de charge maximale de compartimentage, l’extrémité la tranche des machines et tubes
avant doit être prise comme coïncidant avec le bord avant d’étambot
de l’étrave, où l’étrave est le profil de la surface extérieure
de la coque à l’extrémité avant à l’exclusion de tous les 2.3.1 Il doit également être prévu une cloison de coqueron
accessoires, sauf le bulbe. arrière et des cloisons séparant la tranche des machines des
espaces à passagers et à marchandises situés à l’avant et à
2.2.2 Avec l’accord de l’Armateur et des Autorités du l’arrière; ces cloisons doivent être étanches à l’eau jusqu’au
pavillon, la Société peut, au cas par cas, accepter une dis- pont de cloisonnement. Toutefois, la cloison du coqueron
tance allant de la cloison d’abordage à la perpendiculaire arrière peut présenter une baïonnette au-dessous de ce
avant FPLL supérieure au maximum mentionné en [2.2.1], à pont, pourvu que le degré de sécurité du navire en ce qui
condition que les calculs de compartimentage et de stabilité concerne le compartimentage ne soit pas diminué de ce
démontrent que, lorsque le navire est droit à la flottaison fait.
d’été en charge, l’envahissement de l’espace en avant de la (Solas, chapter II-1, Part B, regulation 10.7)
cloison d’abordage ne conduira pas à l’immersion d’une 2.3.2 Dans tous les cas, les tubes de sortie d’arbres arrière
partie quelconque du pont de franc-bord ou à une perte de doivent être enfermés dans des espaces étanches de volume
stabilité inacceptable. modéré. Le presse-étoupe arrière doit être placé dans un
tunnel étanche à l’eau ou dans un autre espace étanche à
2.2.3 S’il existe à l’avant une longue superstructure, la cloi- l’eau séparé du compartiment des tubes de sortie d’arbres
son de coqueron avant ou la cloison d’abordage de tout arrière et d’un volume assez réduit pour qu’il puisse être
navire roulier à passagers doit être prolongée, de manière à rempli par une fuite du presse-étoupe sans que la ligne de
être étanche aux intempéries, jusqu’au pont complet sui- surimmersion soit immergée.
vant situé au-dessus du pont de cloisonnement. Le prolon- (Solas, chapter II-1, Part B, regulation 10.8)
gement doit être disposé de manière à ne pas pouvoir être
2.4 Ouvertures dans les cloisons étanches
endommagé par la porte d’étrave en cas d’avarie ou de
détachement de cette dernière. à l’eau au-dessous du pont de cloison-
nement
(Solas, chapter II-1, Part B, regulation 10.3, 10.4, 10.5)
Il n’est pas nécessaire de placer le prolongement requis ci-
2.4.1 Ouvertures dans les locaux des machines
dessus directement au-dessus de la cloison qui se trouve en
dessous, pourvu qu’aucune partie du prolongement ne se (Solas, chapterdes
A l’exception II-1,portes
Part B,des
regulation
soutes 15.5)
à combustible et des
trouve à l’avant de la limite avant prescrite en [2.2.1]. tunnels de ligne d’arbres, il ne doit pas exister plus d’une
porte dans chaque cloison étanche principale transversale
Les rampes qui ne satisfont pas aux prescriptions ci-dessus dans les espaces contenant les machines principales et auxi-
ne doivent pas être considérées comme un prolongement liaires, y compris les chaudières servant à la propulsion et
de la cloison d’abordage. toutes les soutes à combustible permanentes. Si le navire
comporte deux lignes d’arbres ou plus, les tunnels doivent
2.2.4 Il ne peut exister ni porte, ni trou d’homme, ni aucun être reliés par un passage d’intercommunication. Ce pas-
orifice d’accès dans la cloison d’abordage au-dessous de la sage ne doit comporter qu’une seule porte de communica-
ligne de surimmersion. tion avec l’espace réservé aux machines s’il y a plus de deux
lignes d’arbres. Toutes ces portes doivent être à glissières et
(Solas,
(Solas, chapter
chapter II-1, Part
Part B,
B,laregulation 15.3.1.1)
On ne peut faireII-1,
traverser regulation 15.3.2) au-dessous
cloison d’abordage placées de manière que leurs seuils soient aussi hauts que
de la ligne de surimmersion que par un tuyau au plus, pour possible. La commande à main pour la manoeuvre de ces
le service du liquide contenu dans le coqueron avant, étant portes à partir d’un emplacement se trouvant au-dessus du
entendu que ce tuyau doit être muni d’une vanne à ferme- pont de cloisonnement doit être située à l’extérieur de
ture à vis, qui soit commandée d’un point au-dessus du l’espace affecté aux machines.
pont de compartimentage et dont le corps soit fixé à la cloi- (Solas, chapter
L’emploi II-1, Part
de panneaux B, regulationn’est
démontables 15.11)
toléré que dans la
son d’abordage à l’intérieur du coqueron avant. La Société tranche des machines. Ces panneaux doivent toujours être
peut toutefois autoriser la fixation de cette vanne sur la cloi- en place avant l’appareillage; ils ne doivent pas être enlevés
son d’abordage et en arrière de celle-ci à condition qu’il soit en mer si ce n’est en cas d’impérieuse nécessité, à la discré-
possible d’y accéder facilement dans toutes les conditions tion du Capitaine. Les heures de démontage et de remon-
de service et que le local dans lequel elle est située ne soit tage de tels panneaux doivent être inscrites au journal de
pas un local à cargaison. bord et des précautions nécessaires doivent être prises au
remontage pour rétablir la parfaite étanchéité des joints. La
(Solas, chapter II-1, Part B, regulation 15.3.3)
Si le coqueron avant est divisé pour recevoir deux espèces Société peut autoriser le remplacement de ces panneaux
de liquides différents, la Société peut permettre que la cloi- démontables par des portes étanches à l’eau à glissières, de
son d’abordage soit traversée au-dessous de la ligne de plus de 1,20 m, mues par des sources d’énergie, à condition
surimmersion par deux tuyaux, chacun d’eux satisfaisant qu’il ne soit pas aménagé plus d’une de ces portes dans
aux prescriptions du paragraphe ci-dessus, à condition que chaque cloison transversale principale et à condition que
la Société soit convaincue qu’il n’y a pas d’autre solution ces portes soient fermées avant que le navire quitte le port
pratique que l’installation de ce second tuyau et que, et soient maintenues fermées pendant la navigation, sauf en
compte tenu du cloisonnement supplémentaire prévu dans cas d’impérieuse nécessité, à la discrétion du Capitaine. Il
le coqueron avant, la sécurité du navire demeure assurée. n’y a pas lieu que ces portes satisfassent aux prescriptions

Février 2003 Bureau Veritas 183


Pt E, Ch 12, Sec 2

exigeant que la fermeture complète par commande à main 2.4.4 Tambours et tunnels
puisse se faire en 90 secondes (voir [2.6.3] e). Les heures (Solas,
reg.
vague,
already
15.12.2
Si des chapter
listed
and has
tambours all
in II-1,
15.12.1)
not
thetunnels
ou been
Part
special
B,
taken
regulation
consideration
into
reliant lesaccmount
15.m12.1,
addressed
logementsbecause
du15.12.3,
too
are
person-
d’ouverture et de fermeture de ces portes, que le navire soit nel aux chaufferies, ou disposés pour renfermer les tuyauta-
en mer ou au port, doivent être inscrites au journal de bord. ges ou pour tout autre but, sont ménagés à travers les
cloisons transversales principales étanches, ces tambours ou
2.4.2 Ouvertures dans les espaces à cargaison tunnels doivent être étanches à l’eau et satisfaire aux pres-
criptions de Pt B, Ch 4, Sec 7, [1.3]. L’accès à l’une ou
15.10eeeeeeene,
(Solas, chapter 15.3.1.2)
II-1, Part B, regulation 15.10.1, moins des extrémités de ces tunnels ou tambours, si l’on
Des portes étanches à l’eau satisfaisant aux prescriptions en
[2.6.1] peuvent être admises sur les cloisons étanches s’en sert en mer comme passage, doit être réalisé par un
d’entrepont des espaces à cargaison Ces portes peuvent puits étanche d’une hauteur suffisante pour que son débou-
être du type à charnières ou du type roulant ou à glissières, ché soit au-dessus de la ligne de surimmersion. L’accès à
étant entendu qu’elles ne doivent pas comporter de com- l’autre extrémité peut se faire par une porte étanche du type
mande à distance. Ces portes doivent être placées au exigé par son emplacement dans le navire. Aucun de ces
niveau le plus élevé et aussi loin du bordé extérieur qu’il est tunnels ou tambours ne doit traverser la cloison de compar-
compatible avec leur utilisation pratique mais en aucun cas timentage immédiatement en arrière de la cloison d’abor-
leurs bords verticaux extérieurs ne doivent être placés à une dage.
distance du bordé extérieur inférieure à un cinquième de la Si des tambours reliant aux cales frigorifiques ou aux con-
largeur du navire, cette distance étant mesurée perpendicu- duits de ventilation ou de tirage forcé traversent plus d’une
lairement au plan diamétral du navire, au niveau de la ligne cloison étanche, les moyens de fermeture prévus à ces
de charge maximale de compartimentage. Si l’une quelcon- ouvertures doivent être mus par des sources d’énergie et
que de ces portes demeure accessible en cours de voyage, pouvoir être fermés depuis un poste central situé au-dessus
elle doit comporter un dispositif qui empêche une ouverture du pont de cloisonnement.
non autorisée. Les trous d’hommes ou les accès dans les Solas Chapttambour
Lorsqu’un II-1 Regde
19.2
ventilation traversant une structure
cloisons transversales étanches à l’eau séparant un local à pénètre dans le pont de cloisonnement, il doit pouvoir résis-
cargaison d’un local à cargaison contigu ou d’une soute à ter à la pression de l’eau dont il peut être rempli après qu’il
combustible permanente, peuvent également être acceptés a été tenu compte de l’angle maximal d’inclinaison admissi-
par la Société. ble aux stades intermédiaires de l’envahissement.
requirements
15.9.1 to 4 have
15.4.1,
been15.4.2
deletedhave
(operational
been deleted
measures).
(obsolete), En l’absence de renseignements concernant l’angle d’incli-
naison maximal, la pression de l’eau se rapportant à
2.4.3 Ouvertures sur les navires transportant des
véhicules de marchandises et du personnel l’emplacement transversal du tambour de ventilation doit
d’accompagnement être obtenue par interpolation linéaire entre 0,5 m dans
l’axe et une hauteur correspondant à un angle de 15° par
(Solas, chapter II-1, Part B, regulation 16.1, 16.2, 16.3) rapport au pont de cloisonnement plus 0,5 m sur la
La présente prescription s’applique aux navires à passagers
muraille.
conçus ou adpatés pour le transport de véhicules de mar-
chandises et du personnel d’accompagnement, lorsque le 2.4.5 Prescriptions supplémentaires
nombre total de personnes à bord, à l’exclusion de celles
Outre les paragraphes [2.4.1], [2.4.2], [2.4.3], et [2.4.4], les
spécifiées en Pt A, Ch 1, Sec 2, [4.5.2], est supérieur à 12.
prescriptions mentionnées en [2.6.3] doivent être satisfaites.
Lorsque, à bord d’un tel navire, le nombre total des passa-
gers qui comprennent le personnel d’accompagnement, 2.5 Ouvertures dans les cloisons au-dessus
n’est pas supérieur à: du pont de cloisonnement
A-
N = 12 + ----- 2.5.1 Généralités
25 (Solas,
20.5)
the
“The
Des chapter
beginning of II-1,
Administration
mesures Part B,
this paragraph.
pratiquesmay regulation
etrequire that” has
raisonnables 20.1,
been20.2,
doivent 20.4,
deleted
être at
prises
formule où: pour limiter l’entrée et l’écoulement de l’eau au-dessus du
pont de cloisonnement. De telles mesures peuvent compor-
N : nombre maximum de passagers pour lequel le ter l’installation de cloisons partielles ou de porques. Lors-
navire est certifié, que des cloisons partielles étanches à l’eau ou des porques
sont ainsi installés sur le pont de cloisonnement dans le pro-
A : surface totale de pont, en m2, des locaux desti- longement ou à proximité immédiate du prolongement de
nés aux véhicules de marchandises, cloisons étanches principales, elles doivent être raccordées
de façon étanche au bordé et au pont de cloisonnement, de
et où la hauteur libre de ces locaux ou de leur accès n’étant
manière à empêcher l’écoulement de l’eau le long du pont
pas inférieure à 4 m, les dispositions en [2.4.2] concernant
lorsque le navire avarié est en position inclinée. Si une telle
les portes étanches à l’eau s’appliquent, sauf que les portes
cloison partielle étanche à l’eau ne se trouve pas dans le
peuvent être prévues à n’importe quel niveau des cloisons
prolongement de la cloison située au-dessous du pont, la
étanches à l’eau divisant les espaces à cargaison.
partie du pont de cloisonnement située entre les deux doit
En outre, il doit y avoir sur la passerelle de navigation des être rendue étanche à l’eau.
indicateurs automatiques qui indiquent si chaque porte est Le pont de cloisonnement ou un autre pont situé au-dessus
fermée et si tous les moyens de fermeture des portes sont doit être étanche aux intempéries. Toutes les ouvertures pra-
assujettis. tiques dans le pont exposé à la mer doivent être pourvues

184 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 12, Sec 2

de surbaux de hauteur et de résistance suffisantes, et doivent être équipées d’alarmes et d’indicateurs donnant un
munies de moyens de fermeture efficaces permettant de les signal à la passerelle de navigation.
fermer rapidement et de les rendre étanches aux intempé- La Société peut autoriser l’aménagement d’accès particu-
ries. Si le pont possède un pavois, des sabords de décharge liers aux locaux situés au-dessous du pont de cloisonnement
à la mer et des dalots doivent être installés pour évacuer à condition que ces accès soient nécessaires pour le service
rapidement l’eau des ponts exposés à la mer par tous les essentiel du navire, par exemple le mouvement des machi-
temps. nes et des provisions, et sous réserve que ces accès soient
Les hublots, les portes de coupées, les portées de charge- étanches à l’eau et équipés d’alarmes et d’indicateurs don-
ment, les sabords à charbon et autres dispositifs fermant les nant un signal à la passerelle de navigation.
ouvertures pratiquées dans le bordé extérieur au-dessus de
la ligne de surimmersion doivent être convenablement des- 2.5.4 Extrémité ouverte des conduits d’aération
sinés et construits et présenter une résistance suffisante (voir (Solas, chapter II-1, Part B, regulation 20.3) située à l’inté-
L’extrémité ouverte des conduits d’aération
Pt B, Ch 9, Sec 9) eu égard au compartiment dans lequel ils
rieur d’une superstructure doit se trouver à 1 m au moins
sont placés et à leur position par rapport à la ligne de
au-dessus de la flottaison lorsque le navire a un angle
charge maximale de compartimentage.
d’inclinaison de 15 degrés ou lorsqu’il atteint l’angle maxi-
Des tapes intérieures robustes, disposées de manière à pou- mal d’inclinaison aux stades intermédiaires de l’envahisse-
voir être facilement et efficacement fermées et assujetties de ment, tel que déterminé par des calculs directs, la valeur la
façon étanche à l’eau, doivent être prévues pour tous les plus grande étant retenue. Si aucune information concer-
hublots dans les espaces situés au-dessous du pont immé- nant l’angle d’inclinaison ci-dessus n’est disponible, l’extré-
diatement au-dessus du pont de cloisonnement. mité ouverte des conduits d’aération débouchant dans une
superstructure doit être à 1 m au moins au dessus de la flot-
2.5.2 Etanchéité du pont roulier (pont de
cloisonnement) par rapport aux espaces taison lorsque le navire a une gîte de 15°, ou 0,5 m au-des-
situés au-dessous sus de la flottaison lorsque le navire a une gîte de 15° par
(Solas,
A bord chapter
des navires
II-1, soumis
Part B, regulation
aux dispositions
20-2.1.1)
en [2.5.3], tous rapport au pont de cloisonnement, la valeur la plus grande
les accès qui ménent à des locaux situés au-dessous du pont étant retenue.
de cloisonnement doivent avoir leur point le plus bas à au Les conduits d’aération de citernes autres que les citernes
moins 2,5 m du pont de cloisonnement. d’hydrocarbures peuvent aussi refouler par le bordé de la
superstructure. Les dispositions du présent paragraphe sont
2.5.3 Rampes pour véhicules et autres accès sous réserve des dispositions de la Convention Internatio-
(Solas, chapter
Lorsque des rampes
II-1, Part
pourB,véhicules
regulation20-2.1.2
sont installées
&3) pour per- nale sur les Lignes de Charges en vigueur.
mettre d’accéder à des locaux situés au-dessous du pont de
cloisonnement, leurs ouvertures doivent pouvoir être fer- 2.5.5 Prescriptions supplémentaires
mées de manière étanche aux intempéries pour empêcher Outre les paragraphes [2.5.1], [2.5.2], [2.5.3] et [2.5.4], les
que de l’eau ne pénètre dans les locaux situés au-dessous et prescriptions en [2.6.4] doivent être satisfaites.

Table 1 : Portes

Type à glissière Type à charnières Type rou-


indicateur indicateur lant
indica- manoeu- indica- manoeu- (cargaison
de manoeu- de manoeu-
teur en vre sur teur en vre sur entre espa-
vre à dis- vre à dis-
passe- place passe- place ces de
tance en tance en
relle seule relle seule ponts)
passerelle passerelle
Etanche à l’eau au-des- ouverte en mer X
sous du normalement X
pont de fermée (4)
cloison-
nement en permanence X (1) X (1) (3)
fermée (4)
Etanche aux au-des- ouverte en mer X X
intempéries/ sus du
normalement X X
semi-étanchéité pont de
fermée (4)
à l’eau (2) cloison-
nement en permanence X
fermée (4)
(1) La porte doit être fermée avant le départ du navire.
(2) Les portes semi-étanches à l’eau sont requises lorsqu’elles sont situées au-dessous de la ligne de flottaison à l’état d’équilibre des
stades intermédiaires d’envahissement.
(3) Si la porte est accessible pendant le voyage, il doit être installé un dispositif qui empêche l’ouverture non autorisée.
(4) Un avertissement doit être fixé sur les deux côtés de la porte avec la mention: “cette porte doit rester fermée en mer”.

Février 2003 Bureau Veritas 185


Pt E, Ch 12, Sec 2

2.6 Portes dans la mesure où elle le juge nécessaire pour


l’exploitation efficace du navire et à condition que
2.6.1 Prescriptions concernant les portes d’autres mesures de sécurité, notamment les suivan-
Les prescriptions relatives au degré d’étanchéité, de même tes, soient prises en considération:
que les dispositifs de commande pour les portes satisfaisant - étudier tout particulièrement la résistance de la
aux prescriptions en [2.6.2] et [2.6.3], sont spécifiées en porte et de ses dispositifs de fermeture afin d’évi-
Tab 1. ter toute fuite;
2.6.2 Construction des portes étanches à l’eau - la porte doit être située en dehors de la zone
d’avarie B/5;
Solas,
La conception,II-1,
chapter Reg. 18.1et la construction de toutes les
les matériaux
portes étanches à l’eau doivent être à la satisfaction de la - la porte doit être maintenue fermée lorsque le
Société. navire est en mer, sauf pour des périodes limitées
pendant lesquelles la Société juge absolument
Le cadre des portes étanches à l’eau verticales ne doit pas
nécessaire qu’elle soit ouverte.
présenter à sa partie inférieure de rainure où pourraient se
loger des détritus risquant d’empêcher la porte de se fermer • doit être dotée du matériel nécessaire pour utiliser
convenablement. l’énergie électrique, l’énergie hydraulique ou toute
autre source d’énergie qui peut être acceptée par la
2.6.3 Portes dans les cloisons étanches à l’eau au- Société, aux fins d’ouverture et de fermeture;
dessous du pont de cloisonnement
• (Solas,
added
doit 02/09/99)
chapter
être pourvueII-1,d’un
Partmécanisme
B, regulation 15.7.1.3,
individuel de
a) Les portes étanches à l’eau doivent pouvoir être fermées commande manuelle. Il doit être possible d’ouvrir et
simultanément depuis le pupitre central de manoeuvre de fermer la porte manuellement sur place des deux
situé sur la passerelle de navigation dans un délai maxi- côtés et, en outre, de fermer la porte depuis un
mal de 60 s, le navire étant en position droite. emplacement accessible situé au-dessus du pont de
b) (Solas,
Qu’elleschapter
soient II-1, Part B, regulation
actionnées 15.6.1)
manuellement ou par des cloisonnement, par un mouvement de manivelle à
sources d’énergie, les commandes de toutes les portes à rotation, ou par un autre mouvement présentant le
glissières étanches à l’eau mues par des sources d’éner- même degré de sécurité jugé acceptable par la
gie doivent permettre d’assurer la fermeture des portes Société. Le sens de rotation ou de tout autre mouve-
lorsque le navire a une gîte de 15° d’un bord ou de ment éventuel doit être clairement indiqué à tous les
l’autre. Il y a aussi lieu de tenir compte des forces sus- postes de manoeuvres. Le temps nécessaire pour
ceptibles de s’exercer sur la porte, d’un côté ou de assurer manuellement la fermeture complète de la
l’autre, lorsque l’eau s’écoule à travers l’ouverture, exer- porte ne doit pas dépasser 90 s, le navire étant en
çant une pression statique équivalant à une hauteur position droite;
d’eau de 1 m au moins au-dessus du seuil sur la ligne • (Solas, chapter
doit être dotée II-1, Part B, regulation
de commandes 15.7.1.4)
permettant d’ouvrir
médiane de la porte. et de fermer la porte depuis les deux côtés de la
porte au moyen d’une source d’énergie mais aussi
c) (Solas, chapter II-1,
Les commandes desPart B, regulation
portes étanches à15.6.2)
l’eau, y compris
de fermer cette porte par le même moyen à partir du
les conduites hydrauliques et les câbles électriques, doi-
pupitre central de manoeuvre situé sur la passerelle
vent être placées le plus près possible des cloisons dans
de navigation;
lesquelles ces portes sont installées, afin de réduire au
minimum la possibilité qu’elles soient endommagées en • (Solas,
added 02/09/99)
doit êtrechapter
équipéeII-1, Part
d’une B, regulation
alarme 15.7.1.5,
sonore distincte de
cas d’avarie subie par le navire. L’emplacement des por- toute autre alarme dans la zone, qui retentira, cha-
tes étanches et de leurs commandes doit être tel que, si que fois que la porte sera fermée à distance au
le navire subit une avarie d’une étendue transversale moyen d’une source d’énergie, pendant au moins 5
égale ou inférieure au cinquième de la largeur du navire, s mais pas plus de 10 s avant que le mouvement de
le fonctionnement des portes étanches à l’eau hors de la fermeture de la porte soit amorcé et qui continuera à
partie endommagée du navire ne soit pas affecté. retentir jusqu’à ce que la porte soit complètement
fermée. En cas de manoeuvre manuelle à distance, il
d) (Solas, chapter
Toutes les II-1,
portes Part B, regulation
étanches 15.6.3) mues par
à l’eau à glissières suffit que l’alarme sonore retentisse uniquement
des sources d’énergie doivent être dotées de dispositifs lorsque la porte est en mouvement. En outre, dans
de signalisation indiquant, à tous les postes de manoeu- les locaux à passagers et dans les zones où le niveau
vres à distance, si les portes sont ouvertes ou fermées. de bruit ambiant est élevé, la Société peut exiger que
Les postes de manoeuvre à distance doivent être situés l’alarme sonore soit accompagnée d’un signal visuel
uniquement sur la passerelle de navigation et à l’empla- intermittent au niveau de la porte; et
cement au-dessus du pont de cloisonnement spécifié en
e) pour la manoeuvre manuelle. • (Solas,
added
doit 02/09/99)
chapter
avoir II-1, àPart
une vitesse B, regulation
peu près 15.7.1.6,
uniforme de ferme-
ture lorsqu’elle est mue par une source d’énergie. Le
e) (Solas,
Chaquechapter II-1, PartàB,l’eau
porte étanche regulation 15.6.4)
à glissières mue par une temps de fermeture, à compter du moment où la
source d’énergie: porte commence à se fermer jusqu’au moment où
• doit être à déplacement vertical ou horizontal; elle est complètement fermée, ne doit en aucun cas
• doit être normalement limitée à une largeur d’ouver- être inférieur à 20 s ni supérieur à 40 s, le navire
ture maximale de 1,20 m. La Société peut autoriser étant en position droite.
des portes d’une largeur supérieure uniquement (Solas, 02/09/99)
added chapter II-1, Part B, regulation 15.7.1.7,

186 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 12, Sec 2

f) L’énergie électrique nécessaire pour faire fonctionner les hydraulique de capacité suffisante pour assurer au
portes étanches à l’eau à glissières mues par des sources moins trois mouvements successifs de la porte, à
d’énergie doit être fournie à partir du tableau de secours savoir fermeture-ouverture-fermeture, lorsque le
soit directement, soit par l’intermédiaire d’un tableau de navire a une contre-gîte de 15°. Ces trois mouve-
distribution spécialisé situé au-dessus du pont de cloi- ments doivent pouvoir être effectués lorsque l’accu-
sonnement. Les circuits connexes de commande, d’indi- mulateur est à la pression correspondant à
cateurs et d’alarme doivent être alimentés à partir du l’amorçage de la pompe. Le fluide utilisé doit être
tableau de secours soit directement, soit par l’intermé- choisi en fonction des températures susceptibles
diaire d’un tableau de distribution spécialisé situé au- d’être rencontrées par l’installation durant son ser-
dessus du pont de cloisonnement, et pouvoir être ali- vice. Une alarme de groupe qui se déclenche en cas
mentés automatiquement par la source transitoire de pression basse du gaz, ou un autre moyen effi-
d’énergie électrique de secours en cas de défaillance de cace de surveillance de la perte d’énergie emmaga-
la source d’énergie électrique principale ou de secours. sinée dans les accumulateurs hydrauliques, doit être
La source transitoire d’énergie électrique de secours doit prévue au pupitre central de manoeuvre situé sur la
être constituée par une batterie d’accumulateurs conve- passerelle de navigation. Un indicateur de la perte
nablement située de manière à pouvoir à être utilisée en d’énergie emmagasinée doit également être prévu à
cas de situation critique; cette batterie doit fonctionner chaque poste de manoeuvre local;
sans avoir besoin d’être rechargée et sans que les varia- • soit d’un dispositif et d’un moteur électriques pro-
tions de tension pendant la période de décharge ne pres à chaque porte, la source d’énergie étant, dans
dépassent plus ou moins 12% de la tension nominale; chaque cas, constituée par un moteur capable
sa capacité et sa conception doivent lui permettre, en d’ouvrir et de fermer la porte. La source d’énergie
cas de défaillance de la source principale d’énergie élec- doit pouvoir être alimentée automatiquement par la
trique ou de la source d’énergie électrique de secours, source transitoire d’énergie électrique de secours en
d’alimenter automatiquement les circuits de com- cas de défaillance de la source d’énergie électrique
mande, d’indicateurs et d’alarmes pendant une demi- principale ou de secours, et avoir une capacité suffi-
heure au moins. sante pour assurer au moins trois mouvements suc-
cessifs de la porte, à savoir fermeture-ouverture-
g) (Solas,
added 02/09/99)
chapter
Les portes II-1, Part
étanches B, regulation
à l’eau 15.7.2,
à glissières muesand
par42.4,
des fermeture, lorsque le navire a une contre-gîte de
sources d’énergie doivent être dotées: 15°.
• soit d’un dispositif hydraulique central comportant La source transitoire d’énergie électrique de secours
deux sources d’énergie indépendantes dont cha- doit être constituée par une batterie d’accumula-
cune est constituée par un moteur et une pompe teurs convenablement située de manière à pouvoir à
capables de fermer simultanément toutes les portes. être utilisée en cas de situation critique; cette batte-
Il doit exister, en outre, pour l’ensemble de l’installa- rie doit fonctionner sans avoir besoin d’être rechar-
tion, des accumulateurs hydrauliques de capacité gée et sans que les variations de tension pendant la
suffisante pour assurer au moins trois mouvements période de décharge ne dépassent plus ou moins
successifs de l’ensemble des portes, à savoir ferme- 12% de la tension nominale; sa capacité et sa con-
ture-ouverture-fermeture, lorsque le navire a une ception doivent lui permettre, en cas de défaillance
contre-gîte de 15°. Ces trois mouvements doivent de la source principale d’énergie électrique ou de la
pouvoir être effectués lorsque l’accumulateur est à la source d’énergie électrique de secours, d’alimenter
pression correspondant à l’amorçage de la pompe. automatiquement les portes étanches à l’eau, mais
Le fluide utilisé doit être choisi en fonction des tem- pas nécessairement toutes les portes simultanément,
pératures susceptibles d’être rencontrées par l’instal- à moins qu’il n’existe une source temporaire indé-
lation durant son service. Le dispositif de manoeuvre pendante d’énergie accumulée.
mû par une source d’énergie doit être conçu de
Les dispositifs spécifiés ci-dessus doivent satisfaire aux
manière à empêcher qu’une défaillance unique de la
dispositions suivantes:
tuyauterie du circuit hydraulique puisse affecter le
fonctionnement de plus d’une porte; le dispositif Les systèmes moteurs des portes à glissières étanches à
hydraulique doit être pourvu d’une alarme de l’eau mues par une source d’énergie doivent être indé-
niveau bas pour les réservoirs de fluide hydraulique pendants de tout autre système moteur. Une défaillance
desservant le dispositif de manoeuvre mû par une unique des dispositifs électrique ou hydraulique de
source d’énergie et d’une alarme de pression basse manoeuvre mus par une source d’énergie, à l’exclusion
du gaz ou d’un autre moyen efficace de surveillance du dispositif hydraulique de mise en marche, ne doit pas
de la perte d’énergie emmagasinée dans les accu- empêcher l’utilisation de la commande manuelle de la
mulateurs hydrauliques. Les signaux d’alarme doi- porte.
vent être sonores et visuels et se déclencher au (Solas,
02/09/99)
h) Des chapter
poignées deII-1, Part B, locale
manoeuvre regulation 15.7.3,
doivent added
être prévues
pupitre central de manoeuvre situé sur la passerelle de chaque côté de la cloison à une hauteur minimale de
de navigation; 1,6 m au-dessus du plancher; elles doivent être dispo-
• soit d’un dispositif hydraulique propre à chaque sées de telle façon qu’une personne passant par la porte
porte dont la source d’énergie est constituée par un puisse maintenir les deux poignées dans la position
moteur et une pompe capables d’ouvrir et de fermer d’ouverture et ne puisse pas faire fonctionner involontai-
la porte. Il doit exister, en outre, un accumulateur rement le système de fermeture mû par une source

Février 2003 Bureau Veritas 187


Pt E, Ch 12, Sec 2

d’énergie. Le sens dans lequel les poignées doivent être est complètement fermée; lors de la fermeture comman-
actionnées pour ouvrir et fermer la porte doit correspon- dée à distance, la lumière rouge clignotante indique que
dre à la direction du mouvement de la porte et doit être la porte se trouve dans une position intermédiaire. Le
clairement indiqué. circuit indicateur doit être indépendant du circuit de
commande de chaque porte.
i) 02/09/99)
(Solas, chapter
Dans toute II-1, Part
la mesure B, regulation
du possible, 15.7.4, et
les matériels added
élé-
ments électriques destinés aux portes étanches à l’eau (Solas,
02/09/99)
o) Il ne doitchapter
pas êtreII-1, Part d’ouvrir
possible B, regulation 15.8.2,
à distance uneadded
porte
doivent être situés au-dessus du pont de cloisonnement à partir du pupitre central de manoeuvre.
et en dehors des zones et espaces dangereux.
p) (Solas,
02/09/99)chapter
Toutes les portesII-1, Part B,
étanches regulation
à l’eau doivent15.8.3, added
être mainte-
j) 02/09/99)
(Solas, chapter des
Les enveloppes II-1,éléments
Part B, électriques
regulation 15.7.5,
qu’il est added
néces- nues fermées pendant la navigation. Il peut être permis
saire d’installer au-dessous du pont de cloisonnement de maintenir certaines portes étanches à l’eau ouvertes
doivent assurer une protection appropriée contre la pendant la navigation seulement si cela est absolument
pénétration d’eau. nécessaire, c’est-à-dire si on le juge indispensable pour
(Solas,
02/09/99)
k) les chapter
circuits II-1, Part
électriques B, regulation
d’alimentation 15.7.6,
et de added
commande la sécurité et l’efficacité de l’exploitation du navire ou
et ceux des indicateurs et des alarmes doivent être pro- pour permettre à des passagers de circuler librement
tégés contre les défaillances de telle manière qu’une dans des conditions normales dans toute la zone du
panne survenant dans un circuit de porte n’entraîne de navire réservée aux passagers. Une telle décision doit
panne dans aucun autre circuit de porte. Les courts-cir- être prise par la Société après un examen attentif de son
cuits ou autres pannes des circuits d’alarme et des cir- incidence sur l’exploitation et la capacité de survie du
cuits d’indicateurs d’une porte ne doivent pas entraîner navire. Une mention claire des portes étanches à l’eau
l’impossibilité de manoeuvrer cette porte au moyen de qu’il est ainsi permis de maintenir ouvertes doit figurer
sa source d’énergie. Des dispositions doivent être prises au nombre des renseignements de stabilité du navire,
pour empêcher que l’infiltration d’eau dans les matériels ces portes devant toujours être prêtes à être fermées
électriques situés au-dessous du pont de cloisonnement immédiatement.
ne provoque l’ouverture de la porte. (Solas, &chapter
phrase 15.9.3) II-1, Part B, regulation 15.9.1 1ère
2.6.4 Portes dans les cloisons au-dessus du pont
l) 02/09/99)
(Solas,
Une pannechapter II-1, Part
électrique B, regulation
unique survenant au15.7.7, added
dispositif de de cloisonnement
manoeuvre ou au dispositif de commande d’une porte (SLF 38/4/9 - MSC/circ.541)
a) Généralités
étanche à glissières mue par une source d’énergie ne
doit pas entraîner l’ouverture d’une porte fermée. L’ali- Il doit être possible d’ouvrir et de fermer manuellement
mentation en énergie électrique devrait être surveillée sur place des deux côtés les portes d’un navire ayant
de façon continue en un point du circuit électrique aussi une gîte de 15° d’un bord ou de l’autre. Si le navire est
proche que possible de chacun des moteurs prescrits en autorisé à gîter jusqu’à 20°, lors des stades intermédiai-
g). Toute panne électrique détectée à ce point doit res d’envahissement, il doit alors être possible de
déclencher une alarme sonore et visuelle au pupitre manoeuvrer les portes manuellement lorsque le navire a
central de manoeuvre situé sur la passerelle de naviga- 20° de gîte d’un bord ou de l’autre.
tion. Des indicateurs de position des portes doivent être ins-
tallés en passerelle, de même que sur place des deux
m) 02/09/99)
(Solas, chapter
Le pupitre II-1,
central de Part B, regulation
manoeuvre 15.7.8,
situé sur added
la passerelle
côtés des portes pour indiquer que ces dernières sont
de navigation doit être doté d’un commutateur principal
ouvertes ou fermées et que les verrous sont complète-
de manoeuvre comportant deux types de commandes:
ment et correctement engagés.
• la “commande locale” doit permettre à toute porte
Si les portes servent également de portes coupe-feu,
d’être ouverte ou fermée sur place après utilisation,
elles doivent être pourvues d’indicateurs de position au
la fermeture ne devant pas être automatique
poste de sécurité incendie, et d’alarmes sonores,
• la commande “portes fermées” doit automatique- comme prescrit pour les portes coupe-feu, ainsi que
ment fermer toute porte qui est ouverte. La com- pour les portes étanches aux intempéries. S’il existe un
mande “portes fermées” doit permettre d’ouvrir les système de doubles portes, celles-ci doivent pouvoir
portes sur place et doit automatiquement refermer être manoeuvrées indépendamment à distance des
les portes après désengagement du mécanisme de deux côtés.
manoeuvre sur place.
b) Portes normalement fermées en mer
Le “commutateur principal de manoeuvre” doit norma-
lement être sur la position “commande locale”. La com- Outre l’alinéa a), les portes ne présentant pas d’accès
mande “portes fermées” ne doit être utilisée qu’en cas fréquent en mer doivent rester normalement fermées;
d’urgence ou aux fins de vérification. Il y a lieu de prêter elles peuvent être du type à charnières ou du type à glis-
une attention particulière à la fiabilité du “commutateur sières.
principal de manoeuvre”. Les portes maintenues normalement fermées doivent
avoir une commande locale des deux côtés et un aver-
n) 02/09/99)
(Solas, chapter
Le pupitre II-1,
central de Part B, regulation
manoeuvre 15.8.1,
situé sur added
la passerelle
tissement des deux côtés: “Maintenir la porte fermée en
de navigation doit être pourvu d’un diagramme indi-
mer”.
quant l’emplacement de chaque porte ainsi que d’indi-
cateurs visuels montrant si chaque porte est ouverte ou c) Portes normalement ouvertes en mer
fermée. Une lumière rouge indique que la porte est Les portes situées dans les espaces publics pour le pas-
grand ouverte et une lumière verte indique que celle-ci sage des passagers et de l’équipage peuvent rester nor-

188 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 12, Sec 2

malement ouvertes en mer; elles peuvent être du type à alarme sonore se déclenche sur la passerelle de navigation
charnières ou du type à glissières. lorsque le navire quitte le port alors que les portes d’étrave,
Outre l’alinéa a), les portes maintenues normalement les portes intérieures, la rampe arrière ou toute autre porte
ouvertes en mer doivent avoir une commande locale de bordé ne sont pas fermées ou que l’un quelconque des
mue à l’énergie, des deux côtés des portes et une ferme- dispositifs de fermeture n’est pas dans la bonne position. La
ture à distance depuis la passerelle. La manoeuvre de source d’énergie du système d’indicateurs doit être indé-
ces portes doit être semblable à celle spécifiée en Pt C, pendante de la source d’énergie utilisée pour manoeuvrer
Ch 4, Sec 5 où, si l’on utilise le commutateur principal et assujettir les portes.
en passerelle, la commande sur place peut shunter la (Solas,
Les chapterdu
détecteurs II-1, Part B, regulation
dispositif 23-2)doivent être pro-
des indicateurs
fermeture à distance après que la porte a été refermée tégés contre l’eau, la formation de glace et les avaries méca-
automatiquement à distance sur déclenchement du dis- niques.
positif de commande sur place.
(IACS UR S9.6.2)
Le tableau des indicateurs doit être pourvu d’un mode de
Des portes qui restent normalement ouvertes en mer test des lampes témoins. Il ne doit pas être possible de cou-
doivent être équipées d’une alarme sonore distincte de per les indicateurs.
toute autre alarme dans la zone, qui retentira, chaque
fois que les portes seront fermées à distance. Les alarmes 2.7.2 Un système de télésurveillance et un système de
doivent retentir pendant au moins 5 s, mais pas plus de détection des infiltrations d’eau doivent être mis en place de
10 s, avant que le mouvement de fermeture de la porte manière à indiquer à la passerelle de navigation et au poste
ne soit amorcé et qui continuera à retentir jusqu’à ce de commande des machines toute infiltration par les portes
que la porte soit complètement fermée. En outre, dans d’étrave intérieures et extérieures, par les portes arrière ou
les locaux à passagers et dans les zones où le niveau de par toute autre porte de bordé qui risquerait d’entraîner un
bruit ambiant est élevé, les alarmes sonores doivent être envahissement des locaux de catégorie spéciale ou des
accompagnées de signaux visuels des deux côtés des espaces rouliers à cargaison.
portes.
S9.6.2) chapter II-1, Part B, regulation 23-2)(IACS UR
(Solas,
d) Les portes ci-après, qui sont situées au-dessus de la ligne 2.7.3 Les locaux de catégorie spéciale et les espaces rou-
de surimmersion, doivent être pourvues des dispositifs liers à cargaison doivent être surveillés en permanence par
de fermeture et de verrouillage adéquats suivant les un service de ronde ou par d’autres moyens efficaces, tels
paragraphes a) et b) ci-dessus et les prescriptions en Pt qu’un système de télésurveillance, de manière que l’on
B, Ch 9, Sec 6, [6]: puisse détecter tout mouvement des véhicules par gros
• portes de chargement situées dans le bordé extérieur temps et tout accès non autorisé aux véhicules par des pas-
ou dans les cloisons extérieures des superstructures sagers lorsque le navire fait route.
fermées, S9.6.2) chapter II-1, Part B, regulation 23-2)(IACS UR
(Solas,
2.7.4 Des documents indiquant les procédures de manoeu-
• visières d’étrave situées dans les murailles ou les
vre pour la fermeture et l’assujettissement de toutes les por-
cloisons limitant les superstructures fermées,
tes de bordé, toutes les portes de chargement et tous les
• portes de chargement situées dans la cloison d’abor- autres dispositifs de fermeture, qui, s’ils restaient ouverts ou
dage; étaient mal fermés, risqueraient, de l’avis de la Société,
• rampes étanches aux intempéries constituant un d’entraîner l’envahissement d’un local de catégorie spéciale
autre système de fermeture que ceux qui sont définis ou d’un espace roulier à cargaison, doivent être conservés à
ci-dessus. bord et affichés à un endroit approprié. Les procédures de
(Solas, chapter
modified as considered
II-1, Part
operational
B, regulation
requirements.)
20-1 has been manoeuvre peuvent être comprises dans les instructions
concernant la stabilité ou dans le livret de contrôle des ava-
2.7 Etanchéité de la coque et de la supers-
ries.
tructure; prévention et contrôle des
avaries 2.7.5 Un indicateur de fermeture doit être prévu pour les
portes intérieures d’étrave qui constituent un prolongement
2.7.1 Il faut prévoir sur la passerelle de navigation des indi- de la cloison d’abordage au-dessus du pont de cloisonne-
cateurs pour toutes les portes de bordé, toutes les portes de ment, comme requis en [2.7.1].
chargement et tous les autres dispositifs de fermeture qui,
RINA Sec B - Part II/A, 2.11.4
s’ils restaient ouverts ou étaient mal fermés, risqueraient, de
l’avis de la Société, d’entraîner l’envahissement d’un local 2.8 Disposition des compartiments
de catégorie spéciale ou d’un espace roulier à cargaison. Le
système d’indicateurs doit être un système un système à 2.8.1 Compartiments de ballastage
sécurité intrinsèque et doit déclencher un signal lumineux (Solas,
L’eau dechapter
ballastII-1,
ne Part
doit B, regulation
pas, 9.1) être admise dans
en général,
lorsque la porte n’est pas complètement fermée ou que l’un des citernes à combustible liquide. A bord des navires pour
quelconque des dispositifs d’assujettissement n’est pas en lesquels il n’est pas possible en pratique d’éviter de mettre
place et complètement verrouillé et un signal sonore lors- de l’eau dans des citernes à combustible liquide, il doit être
que cette porte ou ces dispositifs de fermeture s’ouvrent ou prévu un séparateur d’eau et d’hydrocarbures à la satisfac-
que les dispositifs d’assujettissement ne tiennent plus. Le tion de la Société, ou bien d’autres moyens, tels que le rejet
tableau des indicateurs situé sur la passerelle de navigation dans une installation de réception à terre, jugés acceptables
doit être équipé d’une fonction de sélection de mode par la Société pour l’élimination des eaux de ballast pol-
“port/voyage en mer” conçue de manière à ce qu’une luées (voir Pt C, Ch 1, Sec 10, [7]).

Février 2003 Bureau Veritas 189


Pt E, Ch 12, Sec 2

2.8.2 Double-fond Les petits puisards établis dans les doubles-fonds pour rece-
(, chapter
Un II-1, Part
double-fond B, être
doit regulation
installé12)
de la cloison du coqueron voir les aspirations des pompes de cale ne doivent pas être
avant à la cloison du coqueron arrière, dans la mesure où plus profonds qu’il n’est nécessaire, et en aucun cas leur
cela est possible et compatible avec les caractéristiques et profondeur ne doit être supérieure à la hauteur du double-
l’utilisation normale du navire. fond dans l’axe, diminuée de 460 mm; les puisards ne doi-
• Les navires dont la longueur est égale ou supérieure à 50 vent pas, par ailleurs, s’étendre au-dessous du plan horizon-
m mais inférieure à 61 m doivent être pourvus d’un tal défini dans le paragraphe ci-dessus. Des puisards allant
double-fond s’étendant au moins depuis l’avant de la jusqu’au bordé peuvent cependant être admis à l’extrémité
tranche des machines jusqu’à la cloison du coqueron arrière des tunnels de ligne d’arbres. D’autres puisards (par
avant ou aussi près que possible de cette cloison,
exemple les tanks de retour d’huile de graissage sous les
• Les navires dont la longueur est égale ou supérieure à 61 machines principales) peuvent être autorisées par la Société
m mais inférieure à 76 m doivent être pourvus d’un
si elle estime que les dispositions d’ensemble assurent une
double-fond au moins en dehors de la tranche des
protection équivalente à celle que fournit un double-fond
machines. Ce double-fond doit s’étendre jusqu’aux cloi-
sons des coquerons avant et arrière ou aussi près que conforme aux prescriptions de la présente prescription.
possible de ces cloisons, Il n’est pas nécessaire d’installer un double-fond par le tra-
• Les navires dont la longueur est égale ou supérieure à 76 vers des compartiments étanches à l’eau de dimensions
m doivent être pourvus au milieu d’un double-fond moyennes, utilisés exclusivement pour le transport des liqui-
s’étendant jusqu’aux cloisons des coquerons avant et
des, à condition que, en cas d’avarie de fond ou de
arrière ou aussi près que possible de ces cloisons.
muraille, les prescriptions en Ch 12, Sec 3, [1.4.8] soient
Là où un double-fond est exigé, sa hauteur doit être fixée satisfaites, se basant sur les hypothèses en Ch 12, Sec 3,
pour satisfaire à Pt B, Ch 4, Sec 4, [4.2] et il doit se prolon-
[1.4.5] a) et Ch 12, Sec 3, [1.4.5] c), Ch 12, Sec 3, [1.4.6] et
ger en abord vers la muraille de manière à protéger efficace-
Ch 12, Sec 3, [1.4.7], l’étendue transversale de l’avarie
ment les bouchains. Cette protection est considérée comme
satisfaisante si aucun point de la ligne d’intersection de étant considérée comme ayant l’effet le plus sévère sur la
l’arête extérieure de la tôle de côté avec le bordé extérieur stabilité du navire.
ne se trouve au-dessous d’un plan horizontal passant par le
Les navires utilisés pour des transports spéciaux d’un grand
point du tracé hors membres où le couple milieu est coupé
nombre de passagers, comme le transport de pélerins, sont
par une droite inclinée à 25 degrés sur l’horizontale et
menée par le sommet inférieur correspondant du rectangle soumis à un examen particulier de la part de la Société.
circonscrit à la maîtresse section (Voir Fig 1).
2.8.3 Compartiments des machines
Figure 1 : Installation du double-fond
Lorsque des cloisons longitudinales sont installées dans le
local des machines, des dispositifs automatiques adéqua-
tdoivent être prévues pour éviter une gîte excessive en cas
d’avarie.

Si ces dispositifs consistent en des traverses d’équilibrage,


leurs sections doivent être calculées conformément à Ch
11, App 1. En outre, ces dispositifs doivent satisfaire aux cri-
tères en Ch 12, Sec 3, [1.4.9].

2.8.4 Espaces à passagers dans les navires rouliers


25°
ion of Solas Reg. 20-3 )
Aucun espace à passagers n’est autorisé sur les ponts fermés
réservés aux espaces rouliers.

190 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 12, Sec 3

SECTION 3 COQUE ET STABILITÉ

1 Stabilité une partie importante ou la totalité de la longueur du


navire, dans lesquels on peut charger ou décharger, norma-
lement sur le plan horizontal, des marchandises (emballées
1.1 Définitions ou en vrac, dans ou sur des véhicules ferroviaires ou rou-
1.1.1 Ligne de charge de compartimentage tiers (y compris les véhicules-citernes), sur des remorques,
dans des conteneurs, sur des palettes, dans des citernes
La ligne de charge de compartimentage est une flottaison
mobiles ou dans ou sur des unités de charge analogues ou
considérée dans la détermination du compartimentage du
dans d’autres récipients).
navire.
1.1.10 Locaux de catégorie spéciale
1.1.2 Ligne de charge maximale de
compartimentage Les locaux de catégorie spéciale sont les locaux fermés
La ligne de charge maximale de compartimentage est la flot- situés au-dessus ou au-dessous du pont de cloisonnement,
taison qui correspondant au tirant d’eau le plus élevé auto- qui ont été conçus pour le transport des véhicules automo-
risé par les règles de compartimentage applicables. biles ayant dans leur réservoir le carburant nécessaire à leur
propre propulsion, auxquels les véhicules ont accès et d’où
1.1.3 Longueur LS ils peuvent sortir avec conducteurs et auxquels les passagers
La longueur LS du navire est la longueur mesurée entre les ont également accès.
perpendiculaires menées aux extrémités de la ligne de
charge maximale de compartimentage. 1.2 Stabilité à l’état intact
La longueur mentionnée de [1.2] à [1.4] est la longueur LS.
1.2.1 Généralités
1.1.4 Largeur B (Solas Chapt II-1
Tout navire Reg à22.1,
roulier 22.2, 22.4)
passagers, quelles que soient ses
La largeur B est la largeur extrême hors membres mesurée à dimensions, doit subir après achèvement, un essai permet-
la ligne de charge maximale de compartimentage ou au- tant de déterminer les éléments de leur stabilité. Le Capi-
dessous de cette ligne de charge. taine doit recevoir tous les renseignements jugés
satisfaisants par la Société qui lui sont nécessaires pour lui
1.1.5 Pont de cloisonnement permettre d’obtenir, d’une manière simple et rapide, les
Le pont de cloisonnement est le pont le plus élevé caractéristiques précises de stabilité du navire dans les
jusqu’auquel s’élèvent les cloisons étanches transversales. diverses conditions de service; une copie de ces renseigne-
ments sur la stabilité doit être remise à la Société.
1.1.6 Ligne de surimmersion
Si un navire subit des modifications ayant pour effet de
La ligne de surimmersion est une ligne tracée sur le bordé, à
modifier de façon appréciable les renseignements sur la sta-
76 mm au moins, au-dessous de la surface supérieure du
bilité fournis au Capitaine, des renseignements mis à jour
pont de cloisonnement.
doivent être fournis. Si nécessaire, un nouvel essai de stabi-
1.1.7 Tranche des machines lité est effectué.
La tranche des machines s’étend entre le tracé de la quille La Société peut dispenser un navire donné de l’essai de sta-
hors membres et la ligne de surimmersion, d’une part, et, bilité prescrit si elle dispose des éléments de base déduits de
d’autre part, entre les cloisons étanches transversales princi- l’essai de stabilité d’un navire identique et s’il est établi, à sa
pales qui limitent l’espace occupé par les machines princi- satisfaction, que tous les renseignements relatifs à la stabilité
pales, les machines auxiliaires et les chaudières servant à la du navire en cause peuvent être valablement utilisés.
propulsion et toutes les soutes à charbon permanentes.
1.2.2 Vérification périodique du déplacement à
1.1.8 Espaces à passagers l’état lège
Les espaces à passagers sont les espaces qui sont prévus (Solas
A des Chapt II-1 Reg
intervalles 22.3)
périodiques ne dépassant pas cinq ans,
pour le logement et l’usage des passagers, à l’exclusion des tous les navires rouliers à passagers doivent être soumis à
soutes à bagages, des magasins, des soutes à provisions, à une visite à l’état lège qui doit permettre de vérifier tout
colis postaux et à dépêches. changement du déplacement à l’état lège ou de la position
Dans tous les cas, les volumes et les surfaces doivent être longitudinale du centre de gravité. Le navire doit subir un
calculés hors membres. nouvel essai de stabilité chaque fois que l’on constate ou
que l’on prévoit un écart de plus de 2% pour le déplace-
1.1.9 Espaces rouliers à cargaison ment à l’état lège ou de plus de 1% de L pour la position
Les espaces rouliers à cargaison sont les espaces générale- longitudinale du centre de gravité par rapport aux rensei-
ment dépourvus de tout compartimentage et qui occupent gnements de stabilité approuvés.

Février 2003 Bureau Veritas 191


Pt E, Ch 12, Sec 3

1.2.3 Prescriptions générales élevé corresponde aux plus longs navires essentiellement
Outre les prescriptions en Pt B, Ch 3, Sec 2, [2]les prescrip- affectés au transport des passagers.
tions de [1.2.4] à [1.2.7] doivent être satisfaites pour les Les prescriptions mentionnées de [1.3.3] à [1.3.7] sont utili-
conditions de chargement définies en Pt B, Ch 3, App 2, sées pour calculer la longueur maximale admissible pour
[1.2.1] et Pt B, Ch 3, App 2, [1.2.9]. un compartiment ayant son centre en un point quelconque
de la longueur LS du navire.
1.2.4 Tassement des passagers
(Solas
La Chapt II-1
longueur Reg 6.2.1)
maximale admissible pour le compartiment
(IMO
L’angleRes. A.749(18)dû
d’inclinaison 3.1.2.5)
au tassement des passagers sur un
ayant son centre en un point quelconque de la longueur
bord, tel que défini en [1.4.7] a), ne doit pas dépasser 10°.
d’un navire se déduit de la longueur envahissable, telle que
1.2.5 Angle d’inclinaison maximum dû à la giration calculée en [1.3.3] en multipliant celle-ci par un facteur
approprié dit facteur de cloisonnement, tel que calculé en
(IMO
L’angleRes. A.749(18)dû
d’inclinaison 3.1.2.6)
à la giration du navire ne doit pas [1.3.5].
dépasser 10° lorsqu’il est calculé à l’aide de la formule sui-
vante: Le facteur de cloisonnement est calculé en se servant du
critérium de service mentionné en [1.3.6].
2
V0  T
- ∆ KG – -----1
MR = 0, 02 ------- Le calcul du facteur de cloisonnement selon [1.3.5], de
LS  2
même que celui du critérium de service suivant [1.3.6],
où: sont récapitulés en Ch 11, App 2.
MR : Moment d’inclinaison, en t.m
1.3.3 Détermination de la longueur envahissable
V0 : Vitesse en service, en m/s
(Solaschaque
Pour Chapt II-1
pointRegde4)la longueur LS d’un navire, la lon-
T1 : Tirant d’eau moyen, en m
gueur envahissable doit être déterminée par une méthode
KG : Hauteur du centre de gravité au-dessus de la de calcul tenant compte des formes, du tirant d’eau et des
quille, en m. autres caractéristiques du navire considéré.
1.2.6 Lorsque des dispositifs antiroulis sont installés sur un Pour un navire dont les cloisons transversales étanches sont
navire, la Société doit s’assurer qu’il est toujours satisfait aux limitées par un pont de cloisonnement continu, la longueur
critères ci-dessus lorsque ces dispositifs fonctionnent. envahissable en un point donné est la portion maximale de
la longueur LS du navire, ayant pour centre le point consi-
(IMO Res. A.749(18) 3.1.2.7)
1.2.7 Manuel d’assiette et de stabilité des navires déré et qui peut être envahie par l’eau dans l’hypothèse des
rouliers conditions définies en [1.3.4] sans que le navire s’immerge
au-delà de la ligne de surimmersion.
(SLF 41/18 ==> A.749
Le manuel d’assiette et 2.3.3)
de stabilité des navires rouliers doit
contenir des informations concernant l’importance d’assu- Pour un navire n’ayant pas de pont de cloisonnement con-
rer et de maintenir l’intégrité de l’étanchéité de tous les tinu, la longueur envahissable en chaque point peut être
moyens de fermeture, en raison de la perte rapide de stabi- déterminée en considérant une ligne de surimmersion conti-
lité résultant de l’eau pénétrant sur le pont réservé aux véhi- nue qui n’est en aucun point à moins de 76 mm au-dessus
cules, et pouvant provoquer un chavirement rapide du de la partie supérieure du pont (en abord) jusqu’où les cloi-
navire. sonnements en question et le bordé extérieur sont mainte-
nus étanches.
1.3 Longueurs envahissables et longueur Si une partie de la ligne de surimmersion considérée est sen-
maximale admissible des compartiments siblement au-dessous du pont jusqu’où les cloisonnements
sont prolongés, la Société peut autoriser des dérogations
des navires pour lesquels la mention
dans une certaine limite pour l’étanchéité des parties de
SDS est requise cloisonnement qui sont au-dessus de la ligne de surimmer-
sion et au-dessous du pont immédiatement supérieur.
1.3.1 Généralités
Les “Règles relatives au compartimentage et à la stabilité 1.3.4 Perméabilité
des navires à passagers qui ont été adoptées à titre d’équi- (Solas Chapt II-1 Reg 5)
valent des dispositions de la partie B du chapitre II de la a) Les hypothèses visées en [1.3.3] sont relatives aux per-
Convention internationale de 1960 pour la sauvegarde de la méabilités des volumes limités à la partie haute par la
vie humaine en mer”, (Résolution A.265(VIII de l’OMI) peu- ligne de surimmersion.
vent être appliquées à la place des dispositions rapportées Dans la détermination des longueurs envahissables, on
en [1.3] et [1.4], à condition qu’elles le soient dans leur inté- adopte une perméabilité moyenne uniforme pour
gralité. l’ensemble de chacune des trois régions suivantes du
navire, limitées à la partie haute par la ligne de surim-
1.3.2 Longueur maximale admissible des mersion:
compartiments
• la tranche des machines, telle que définie en [1.1.7]
(Solas
Les Chaptdoivent
navires II-1 Regêtre
6.1)
compartimentés aussi efficacement
que possible eu égard à la nature du service auquel ils sont • la partie du navire à l’avant de la tranche des machi-
destinés. Le degré de compartimentage doit varier avec la nes
longueur du navire et le service auquel le navire est destiné, • la partie du navire à l’arrière de la tranche des
de telle manière que le degré de compartimentage le plus machines.

192 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 12, Sec 3

b) La perméabilité uniforme moyenne de la tranche des postaux, de puits aux chaînes et de citernes
machines est calculée par la formule: à eau douce
v : le volume total de la partie du navire située
µ = 0,85 + 0 ,10  ------------
a– c
 v  au-dessous de la ligne de surimmersion en
avant ou en arrière de la tranche des machi-
où: nes.
a : le volume des espaces à passagers, tels que Dans le cas de navires assurant des services au cours
définis en Ch 12, Sec 2, [1.2.6], qui sont desquels les cales à marchandises ne sont généralement
situés au-dessous de la ligne de surimmer- pas occupées par de fortes quantités de marchandises, il
sion et compris dans la tranche des machi- n’est pas tenu compte des espaces réservés aux mar-
nes chandises dans le calcul de b.
c : le volume des entreponts affectés aux mar- f) Dans le cas de dispositions peu usuelles, la Société peut
chandises, au charbon ou aux provisions de admettre ou exiger le calcul direct de la perméabilité
bord, qui sont situés au-dessous de la ligne moyenne pour les parties situées en avant ou en arrière
de surimmersion et compris dans la tranche de la tranche des machines. Afin de permettre ce calcul,
des machines la perméabilité des espaces à passagers doit être prise
v : le volume total de la tranche des machines égale à 0,95, celle des espaces de la tranche des machi-
au-dessous de la ligne de surimmersion. nes à 0,85, celle de tous les locaux à marchandises, sou-
c) Lorsqu’on peut établir, à la satisfaction de la Société, tes à charbon et magasins à 0,60, et celles des doubles-
que la perméabilité moyenne déterminée par un calcul fonds, des soutes à combustible liquide et autres soutes
direct est inférieure à celle qui résulte de la formule, on à une valeur approuvée dans chaque cas.
peut substituer à cette dernière la perméabilité calculée g) Si un compartiment, dans un entrepont, entre deux cloi-
directement. Pour ce calcul direct, la perméabilité des sons étanches transversales, renferme un espace affecté
espaces à passagers est prise égale à 0,95, celle de tous aux passagers ou à l’équipage, on considère comme
les locaux à marchandises, soutes à charbon et maga- espace à passagers l’ensemble de ce compartiment, en
sins à 0,60, et celle des doubles-fonds, des soutes à déduisant, toutefois, tout espace affecté à un autre ser-
combustible liquide et autres soutes, égale à 0,95. vice qui serait complètement entouré de cloisons métal-
d) Sauf dans les cas prévus en paragraphe e), la perméabi- liques permanentes. Si, cependant, l’espace en question
lité moyenne uniforme µ sur toute la longueur du navire affecté aux passagers ou à l’équipage est lui-même com-
en avant ou en arrière de la tranche des machines est plètement entouré de cloisons métalliques permanentes,
déterminée par la formule: on ne compte que cet espace comme espace à passa-
gers.
µ = 0,63 + 0 ,35 a
---
v 1.3.5 Facteur de cloisonnement
où: Le facteur de cloisonnement dépend de la longueur LS du
a : le volume des espaces à passagers, tels que navire et, pour une longueur donnée, varie selon la nature
définis en Ch 12, Sec 2, [1.2.6], y compris le du service pour lequel le navire est prévu. Ce facteur doit
volume des espaces pour les habitations et décroître d’une façon régulière et continue:
l’usage de l’équipage en avant ou en arrière (Solas
• à mesure
Chapt que
II-1 Reg
la longueur S du navire augmente, et
6.2.2 & L6.2.3)
de la tranche des machines • depuis un facteur A applicable aux navires essentielle-
v : le volume total de la partie du navire au-des- ment affectés au transport des marchandises, jusqu’à un
sous de la ligne de surimmersion et en avant facteur B applicable aux navires essentiellement affectés
ou en arrière de la tranche des machines. au transport des passagers.
e) Dans le cas du compartimentage spécial prescrit en Les variations des facteurs A et B sont données par les for-
[1.4.2], la perméabilité uniforme moyenne µ dans toutes mules suivantes, dans lesquelles LS est la longueur du navire
les parties du navire en avant ou en arrière de la tranche définie en Ch 12, Sec 2, [1.2.3]:
des machines doit être déterminée par la formule sui- • pour LS égal ou supérieur à 131 m:
vante:
58,2 - + 0 ,18
A = ----------------
b
µ = 0,95 – 0 ,35 --- LS – 60
v • pour LS égal ou supérieur à 79 m:
où:
30,3 - + 0 ,18
B = ----------------
b : le volume des espaces situés en avant ou en LS – 42
arrière de la tranche des machines au-des-
Le facteur de cloisonnement doit être calculé comme indi-
sous de la ligne de surimmersion et au-des-
qué ci-après, en se basant sur le critérium de service
sus de la partie supérieure des varangues,
(appelé ci-après critérium), donné en [1.3.6]:
du double-fond ou des peaks, selon le cas,
et propres à servir de cales à marchandises, (Solas
a) Le Chapt II-1 Reg 6.4)
cloisonnement en arrière de la cloison d’abordage
de soutes à charbon ou à combustible des navires ayant une longueur égale ou supérieure à
liquide, de magasins à provisions de bord, 131 m et dont le critérium est au plus égal à 23, doit être
de soutes à bagages, à dépêches et colis déterminé par le facteur A donné par la formule ci-des-

Février 2003 Bureau Veritas 193


Pt E, Ch 12, Sec 3

sus; celui des navires ayant un critérium au moins égal à


M + 2P1
123 par le facteur B donné par la formule ci-dessus; - pour P1 > P
Cs = 72 ------------------------
enfin celui des navires qui ont un critérium compris V + P1 – P
entre 23 et 123 par un facteur de compartimentage F M + 2P pour P ≤ P
Cs = 72 ------------------ 1
obtenu par interpolation linéaire entre les facteurs A et V
B, à l’aide de la formule: où:
( A – B) ( Cs – 23) CS : le critérium
F = A – -----------------------------------------
-
100 M : le volume de la tranche des machines, en m3,
Toutefois, lorsque le critérium est égal ou supérieur à 45, définie en [1.1.7] en y ajoutant le volume de
et que simultanément le facteur de cloisonnement F est toutes les soutes permanentes à combustible
égal à 0,65 ou moins mais supérieur à 0,50, le comparti- liquide, situées hors du double-fond et en avant
mentage du navire en arrière de la cloison d’abordage ou en arrière de la tranche des machines
est établi avec le facteur de compartimentage 0,50. V : le volume total du navire au-dessous de la ligne
b) Si le facteur F est inférieur à 0,40 et s’il est établi à la de surimmersion, en m3
satisfaction de la Société qu’il est pratiquement impossi- P : le volume total des espaces à passagers au-des-
ble d’adopter ce facteur pour un compartiment de la sous de la ligne de surimmersion, en m3, d’après
tranche des machines du navire considéré, le cloisonne- la définition en Ch 12, Sec 2, [1.2.6], y compris
ment de ce compartiment peut être déterminé avec un le volume des espaces d’habitation et pour
facteur plus élevé pourvu, toutefois, que ce facteur ne l’usage de l’équipage
soit pas supérieur à 0,40.
P1 : facteur pris égal à:
c) Le cloisonnement en arrière de la cloison d’abordage
P1 = K N
des navires ayant moins de 131 m, mais pas moins de
79 m de longueur, dont le critérium à la valeur S donnée Si la valeur du produit KN est plus grande que la
par la formule: valeur de la somme P et du volume total réel
affecté aux passagers, au-dessus de la ligne de
3,574 – 25L surimmersion, on peut prendre pour P1 le plus
S = ---------------------------------S
13 grand des deux nombres correspondant à la
doit être déterminé par un facteur égal à l’unité; celui somme mentionnée ci-dessus d’une part, et à la
des navires dont le critérium est égal ou supérieur à 123, valeur de deux tiers de KN, d’autre part.
par le facteur B donné par la formule ci-dessus; enfin, K = 0,056 LS
celui des navires dont le critérium est compris entre S et
123, par un facteur F obtenu par interpolation linéaire LS : la longueur du navire, en m, définie en Ch 12,
entre l’unité et le facteur B, au moyen de la formule: Sec 2, [1.2.3].
N : le nombre de passagers pour lesquels le navire
( 1 – B) ( Cs – S)
F = 1 – ------------------------------------- doit être certifié.
123 – S
Dans le cas des navires n’ayant pas de cloisonnement con-
d) Le cloisonnement en arrière de la cloison d’abordage
tinu, on calcule les volumes jusqu’à la ligne de surimmer-
des navires ayant moins de 131 m mais pas moins de 79
sion effectivement considérée dans le calcul des longueurs
m de longueur et dont le critérium est inférieur à S, et envahissables.
celui des navires ayant moins de 79 m de longueur, doi-
vent être déterminés par un facteur égal à l’unité, à 1.3.7 Prescriptions spéciales concernant le
moins que, dans l’un ou l’autre cas, il ne soit établi à la compartimentage des navires rouliers à
satisfaction de la Société qu’il est pratiquement impossi- passagers
ble de maintenir ce facteur dans une partie quelconque (Solas Chapt II-1 Reg.
a) Quand, dans une7)ou plusieurs régions du navire, les
du navire; dans ce cas, la Société peut accorder des
cloisons étanches sont prolongées jusqu’à un pont plus
tolérances dans la mesure qui lui paraît justifiée par les
élevé que sur le reste du navire et qu’on désire bénéfi-
circonstances.
cier de cette extension des cloisons en hauteur, on peut,
e) Les dispositions rapportées en d) s’appliquent égale- pour calculer la longueur envahissable, utiliser les lignes
ment aux navires, quelle que soit leur longueur, qui sont de surimmersion séparées pour chacune de ces régions
prévus pour transporter un nombre de passagers dépas- du navire, à condition:
sant 12 mais ne dépassant pas le plus petit des deux • que les murailles du navire s’étendent sur toute la
nombres suivants: longueur du navire jusqu’au pont correspondant à la
L2 S
ligne de surimmersion la plus haute et que toutes les
---------
-
650 ouvertures dans le bordé extérieur au-dessous de ce
ou 50. pont sur toute la longueur LS du navire soient consi-
dérées comme étant, au regard de Pt B, Ch 9, Sec
1.3.6 Critérium de service 9, au-dessous de la ligne de surimmersion; et
(SolasunChapt
Pour II-1
navire deReg 6.3) donnée, le facteur de cloisonne-
longueur • que les deux compartiments adjacents à la “baïon-
ment approprié est déterminé à l’aide de la valeur du crité- nette” du pont de cloisonnement soient, chacun,
rium de service (appelé ci-après critérium), donné par les dans les limites de la longueur admissible correspon-
formules: dant à leurs lignes de surimmersion respectives, et

194 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 12, Sec 3

qu’en outre leurs longueurs combinées n’excèdent g) Si la distance entre les deux cloisons transversales princi-
pas le double de la longueur admissible calculée pales adjacentes, ou entre les cloisons planes équivalen-
avec la ligne de surimmersion inférieure. tes ou enfin la distance entre deux plans verticaux
b) La longueur d’un compartiment peut dépasser la passant par les points les plus rapprochés des baïonnet-
longueur admissible fixée par les prescriptions de [1.3.2] tes, s’il y en a, est inférieure à la plus petite des deux lon-
à [1.3.5], pourvu que la longueur de chacune des deux gueurs 3,0 m plus 3% de la longueur LS du navire, ou
paires de compartiment adjacents, comprenant cha- 11,0 m, une seule de ces cloisons est acceptée comme
cune le compartiment en question, ne dépasse ni la faisant partie du cloisonnement du navire tel qu’il est
longueur envahissable ni deux fois la longueur admissi- prescrit par les dispositions de [1.3.2] à [1.3.5].
ble. h) Lorsqu’un compartiment principal étanche transversal
Si l’un des deux compartiments adjacents est situé dans est lui-même compartimenté, s’il peut être établi à la
la tranche des machines et le second en dehors de la satisfaction de la Société que, dans l’hypothèse d’une
tranche des machines, et si la perméabilité moyenne de avarie s’étendant sur la plus petite des deux longueurs
la portion du navire où le second est situé n’est pas la 3,0 m plus 3% de la longueur LS du navire, ou 11,0 m,
même que celle de la tranche des machines, la longueur l’ensemble du compartiment principal n’est pas envahi,
combinée des deux compartiments doit être fixée en une augmentation proportionnelle de la longueur
prenant pour base la moyenne des perméabilités des admissible peut être accordée par rapport à celle qui
deux portions du navire auquel les compartiments en serait calculée sans tenir compte du compartimentage
question appartiennent. supplémentaire. Dans ce cas, le volume de la réserve de
Lorsque les deux compartiments adjacents ont des fac- flottabilité supposé intact du côté opposé à l’avarie ne
teurs de cloisonnement différents, la longueur combinée doit pas être supérieur à celui qui est supposé intact du
de ces deux compartiments doit être déterminée pro- côté de l’avarie.
portionnellement. i) Lorsque le facteur de cloisonnement prescrit est inférieur
c) Pour les navires d’au moins 100 m de longueur, une des ou égal à 0,50, la longueur combinée des deux compar-
cloisons principales transversales en arrière de la cloison timents adjacents quelconques ne doit pas excéder la
d’abordage doit être placée à une distance de la per- longueur envahissable.
pendiculaire avant au plus égale à la longueur admissi-
ble. 1.4 Stabilité après avarie des navires pour
d) Une cloison transversale principale peut présenter une lesquels la mention SDS a été requise
niche, pourvu qu’aucun point de la niche ne dépasse,
vers l’extérieur du navire, deux surfaces verticales 1.4.1 Généralités
menées de chaque bord à une distance du bordé égale
Les règles relatives au compartimentage et à la stabilité des
à un cinquième de la largeur du navire, définie en
navires à passagers qui ont été adoptées à titre d’équivalent
[1.1.4], cette distance étant mesurée normalement au
des dispositions de la partie B du chapitre II de la Conven-
plan diamétral du navire et dans le plan de la ligne de
tion internationale de 1960 pour la sauvegarde de la vie
charge maximale de compartimentage. Si une partie
humaine en mer”, (Résolution A.265(VIII de l’OMI) peuvent
d’une niche dépasse les limites ainsi fixées, cette partie
être appliquées à la place des dispositions rapportées en
est considérée comme une baïonnette et on lui applique
[1.3] et [1.4], à condition qu’elles le soient dans leur intégra-
les règles de l’alinéa e).
lité.
e) Une cloison transversale principale peut être à baïon-
nette pourvu qu’elle satisfassse à l’une des conditions 1.4.2 Standard de compartimentage
suivantes: (Solas,
Lorsquechple II-1, partde
facteur B, reg. 8 1.1 revised)
cloisonnement prescrit est égal ou
• la longeur combinée des deux compartiments sépa- inférieur à 1,00 mais supérieur à 0,50, la stabilité à l’état
rés par la cloison en question n’excède pas 90% de intact doit être telle que le navire satisfasse à ces conditions
la longueur envahissable ou deux fois la longueur avec un compartiment principal quelconque envahi.
admissible, avec la réserve, toutefois, que pour les
navires ayant un facteur de cloisonnement supérieur (Solas, chp
Lorsque II-1, compartiments
deux part B, reg. 8 1.2principaux
& 1.3) adjacents sont
à 0,9, la longueur totale des deux compartiments en séparés par un cloisonnement avec baïonnette répondant
question ne dépasse pas la longueur admissible; aux dispositions de [1.3.7], la stabilité à l’état intact doit être
• un compartimentage supplémentaire est prévu par telle que le navire satisfasse à ces conditions, avec les deux
le travers de la baïonnette pour maintenir le même compartiments principaux adjacents supposés envahis.
degré de sécurité que si la cloison était plane; Lorsque le facteur de cloisonnement prescrit est égal ou
• le compartiment au-dessus duquel s’étend la baïon- inférieur à 0,50, mais supérieur à 0,33, la stabilité à l’état
nette ne dépasse pas la longueur admissible corres- intact doit être telle que le navire satisfasse à ces conditions,
pondant à une ligne de surimmersion prise 76 mm avec deux compartiments principaux adjacents quelcon-
au-dessous de la baïonnette. ques envahis.
f) Lorsqu’une cloison transversale principale présente une (Solas, chp
Lorsque le II-1, partde
facteur B, cloisonnement
reg. 8 1.4) prescrit est égal ou
niche ou une baïonnette, on la remplace, dans la déter- inférieur à 0,33, la stabilité à l’état intact doit être telle que
mination du cloisonnement, par une cloison plane équi- le navire satisfasse à ces conditions avec trois comparti-
valente. ments principaux adjacents quelconques envahis.

Février 2003 Bureau Veritas 195


Pt E, Ch 12, Sec 3

1.4.3 Navires transportant 400 personnes ou plus (Solas,autant


Pour chp II-1,
quepart
les B, Reg. 16.4)
navires mentionnés en Ch 12, Sec 2,
(Solas, chpprescriptions
Outre les II-1, part B, en
reg.[1.4.4],
8-3.1/MSC 65(68))
les navires rouliers à pas- [2.4.3] sont concernés, on doit calculer la perméabilité des
sagers autorisés à transporter 400 personnes ou plus doi- espaces à cargaison destinés aux véhicules de marchandises
vent satisfaire aux dispositions de [1.4.8], l’avarie et conteneurs en supposant que les véhicules et conteneurs
hypothétique étant située en un point quelconque de la lon- de marchandises ne sont pas étanches à l’eau et que leur
gueur LS du navire définie en Ch 12, Sec 2, [1.2.3]. perméabilité est de 0,65. Dans le cas des navires affectés à
des services spécialisés, on peut utiliser les valeurs réelles de
1.4.4 Hypothèses de calcul perméabilité des véhicules de marchandises ou des conte-
(Solas, chp II-1, en
part[1.4.2]
B, reg.sont
8.2.1 & 8.2.2) conformément neurs. En aucun cas, la perméabilité des espaces à cargai-
Les dispositions déterminées
son dans lesquels les véhicules de marchandises ou
aux paragraphes [1.4.5], [1.4.6], et [1.4.10] par des calculs
conteneurs sont transportés ne doit être considérée comme
tenant compte des proportions et des caractéristiques de
inférieure à 0,60.
base du navire, ainsi que de la disposition et de la configu-
ration des compartiments ayant subi une avarie. Pour ces
Table 1 : Valeurs de perméabilité
calculs, on considère le navire comme étant dans les pus
mauvaises conditions de service possible du point de vue
de la stabilité. Espaces Perméabilité
Lorsqu’il est proposé d’installer des ponts, des doubles Destinés aux marchandises, au charbon ou 0,60
coques ou des cloisons longitudinales qui, sans être étan- aux provisions de bord
ches, sont de nature à retarder sérieusement l’envahisse- Destinées aux produits rouliers 0,90
ment de l’eau, la Société peut donner un accord sur la
mesure dans laquelle ces dispositions sont de nature à Occupés par des locaux d’habitation ou 0,95
influencer les résultats des calculs. des vides
Occupés par des machines 0,85
1.4.5 Dimensions de l’avarie
Destinés aux liquides 0 ou 0,95 (1)
(Solas, chp II-1,
On suppose quepart
les B, reg. 8.4) de l’avarie considérée sont
dimensions
(1) en choisissant entre ces deux valeurs celle qui entraîne
les suivantes:.
les exigences les plus sévères.
a) étendue longitudinale:
la plus petite des deux valeurs: 3,0 m plus 3% de la lon- 1.4.7 Moments d’inclinaison
gueur LS du navire, comme défini en Ch 12, Sec 2, (Solas,
Pour le chp II-1,
calcul despart B, reg. 8.2.3.4)
moments d’inclinaison, on part des hypo-
[1.2.3], ou 11,0 m. Lorsque le facteur de cloisonnement thèses ci-après:
est inférieur ou égal à 0,33, l’étendue longitudinale sup- a) Moment dû au rassemblement des passagers:
posée de l’avarie doit être augmentée si nécessaire pour Il y a lieu de faire les hypothèses suivantes:
que deux cloisons étanches principales consécutives
quelconques puissent être endommagées; • quatre personnes par m2
• masse de 75 kg par passager. Cette valeur peut être
b) étendue transversale:
réduite à 60 kg maximum lorsque cette valeur peut
mesurée de la muraille du navire vers l’intérieur et per- être justifiée.
pendiculairement au plan diamétral au niveau de la
• répartition des passagers sur les surfaces de pont dis-
ligne de charge maximale de compartimentage: une dis-
ponibles sur un bord du navire sur les ponts où sont
tance d’un cinquième de la largeur B du navire, telle
situés les postes de rassemblement et de manière à
que définie en [1.1.4];
obtenir le moment d’inclinaison le plus défavorable
c) étendue verticale: • la hauteur du centre de gravité pour les passagers
du tracé de la quille hors membres (ligne de base) sans doit être supposée égale à 1,0 m au-dessus du
limitation vers le haut. niveau du pont pour les passagers debout (si néces-
Si une avarie d’une étendue inférieure à celle indiquée dans saire, il peut être tenu compte de la tonture et du
les paragraphes a), b) et c) entraîne des conditions plus bouge du pont) et 0,30 m au-dessus du siège en ce
sévères du point de vue de la conformité en [1.4.8], une qui concerne les passagers assis.
telle avarie est adoptée comme hypothèse des calculs. b) Moment dû à la mise à l’eau de toutes les embarcations
et de tous les radeaux de sauvetage mis à l’eau sous bos-
1.4.6 Perméabilité soirs sur un bord du navire:
(Solas,
Pour le chp II-1,depart
calcul B, reg. 8.3)
la stabilité en cas d’avarie, on adopte en • on suppose que toutes les embarcations de sauve-
général les perméabilités de volume et de surfaces mention- tage et tous les canots de secours installés sur le
nées en Tab 1. bord du côté duquel le navire s’est incliné après
Des perméabilités de surface plus élevées doivent être avoir subi une avarie sont débordés avec leur plein
adoptées pour les espaces qui, au voisinage du niveau de chargement et prêts à être mis à la mer
l’eau, après avarie, ne contiennent aucune surface appré- • pour les embarcations de sauvetage qui sont con-
ciable de machines ou de locaux d’habitation et pour les çues pour être mises à l’eau avec leur plein charge-
espaces qui ne sont généralement occupés par aucune ment depuis la position d’arrimage, on prend le
quantité appréciable de marchandises ou d’approvisionne- moment d’inclinaison maximal au cours de la mise à
ments. l’eau

196 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 12, Sec 3

• on suppose qu’un radeau de sauvetage avec son 1.4.10 Stade final d’envahissement
plein de chargement est attaché à chaque bossoir (Solas, chp d’envahissement
II-1, part B, reg. 8.2.3.1 to 8.2.3.3 & 8.6)
a) En cas symétrique dû à la disposition
sur le bord du côté duquel le navire s’est incliné
des compartiments ou après avoir pris des mesures
après avoir subi l’avarie et qu’il est débordé prêt à d’équilibrage, la hauteur métacentrique résiduelle doit
être mis à la mer être positive et être au moins égale à 50 mm comme cal-
• les personnes qui ne se trouvent pas dans les engins culée par la méthode à déplacement constant.
de sauvetage débordés ne contribuent pas à aug- b) En cas d’envahissement dissymétrique, l’angle d’incli-
menter le moment d’inclinaison ou le moment de naison en cas d’envahissement d’un seul compartiment
redressement ne doit pas dépasser 7°. En cas d’envahissement simul-
tané de deux compartiments adjacents ou plus, un angle
• on suppose que les engins de sauvetage sur le bord d’inclinaison de 12° peut être autorisé par la Société.
du navire opposé à celui du côté duquel le navire
c) En aucun cas, la ligne de surimmersion ne doit être
s’est incliné se trouvent en position d’arrimage.
immergée au stade final de l’envahissement. S’il est con-
c) Moment d’inclinaison dû à la pression du vent: sidéré comme probable que la ligne de surimmersion se
trouve immergée au cours d’un stade intermédiaire de
• on suppose que le pression du vent est de 120 N/m2 l’envahissement, la Société peut exiger toutes études et
dispositions qu’elle juge nécessaires pour la sécurité du
• l’aire utilisée est la projection de l’aire latérale du navire.
navire située au-dessus de la flottaison correspon-
d) La courbe des bras de levier de redressement résiduels
dant à l’état intact positifs doit avoir un arc minimal de 15° au-delà de la
• le bras du moment d’inclinaison est la distance verti- position d’équilibre.
cale comprise entre un point situé à la moitié du (Amendments MSC
Cet arc peut être 47(66))
ramené à un arc minimal de 10°, dans
tirant d’eau moyen correspondant à l’état intact et le le cas où l’aire sous-tendue par la courbe des bras de
centre de gravité de l’aire latérale. levier de redressement est égale à celle qui est spécifiée
au paragraphe e), augmentée grâce à l’application du
1.4.8 Critères de stabilité après avarie rapport:
15
--------
Les critères de stabilité après avarie en [1.4.9] et en [1.4.10] arc
doivent être satisfaits.
dans lequel l’arc est exprimé en degrés.
1.4.9 Stades intermédiaires d’envahissement e) L’aire sous-tendue par la courbe des bras de levier de
redressement, mesurée à partir de l’angle d’équilibre
(Solas, chp II-1, part B, reg. 8.2.4 & 8.5) jusqu’au plus petit des angles ci-après, doit être égale à
Les critères suivants aux stades intermédiaires d’envahisse-
au moins 0,015 m.rad:
ment doivent être satisfaits:
• l’angle auquel l’envahissement progressif se produit,
a) le bras de levier de redressement maximal doit être d’au • 22° (mesurés à partir de la position droite) dans le
moins 0,050 m cas de l’envahissement d’un compartiment, ou
b) l’arc des bras de levier de redressement positifs doit être 27° (mesurés à partir de la position droite) dans le
d’au moins 7°. cas de l’envahissement simultané de deux ou plus-
ieurs compartiments adjacents.
Dans tous les stades intermédiaires d’envahissement, on f) Un bras de levier de redressement résiduel doit être cal-
suppose qu’il y a une seule brèche dans la coque et une culé dans l’arc de stabilité positive, compte tenu du plus
seule carène liquide. grand des moments d’inclinaison suivants:
L’envahissement dissymétrique doit être réduit au minimum, • moment d’inclinaison dû au rassemblement des pas-
grâce à des dispositions convenables. Lorsqu’il est néces- sagers sur un bord du navire
saire de corriger de grands angles de bande, les moyens • moment d’inclinaison dû à la mise à l’eau de toutes
adoptés pour l’équilibrage doivent, si possible, être automa- les embarcations et tous les radeaux de sauvetage
tiques, mais dans tous les cas où des commandes des tra- mis à l’eau sous bossoirs sur un bord du navire
verses d’équilibrage sont prévues, leur manoeuvre doit • moment d’inclinaison dû à la pression du vent,
pouvoir se faire d’un point situé au-dessus du pont de cloi- à l’aide de la formule suivante:
sonnement. Ces dispositifs, ainsi que leurs commandes, doi-
vent être acceptés par la Société. L’angle maximal moment d inclinaison- + 0 ,04
GZ = ----------------------------------------------------------
d’inclinaison après envahissement mais avant équilibrage ne deplacement
doit pas être supérieur à 15°. Lorsque des dispositifs d’équi- dans laquelle GZ est en mètres, le moment d’inclinaison
librage sont requis, la durée de l’équilibrage ne doit pas calculé suivant [1.4.7] en tonnes par mètres, le déplace-
excéder 15 minutes (voir Ch 11, App 1). Le Capitaine du ment en tonnes.
navire doit être en possession des renseignements nécessai- Toutefois, en aucun cas ce bras de levier de redresse-
res concernant l’usage des dispositifs d’équilibrage. ment ne doit être inférieur à 0,10 m.

Février 2003 Bureau Veritas 197


Pt E, Ch 12, Sec 3

1.4.11 Documents à fournir 2 Principes de conception


(Solas, chp II-1, part B, reg. 8.7.1, 8.7.2)
Le Capitaine doit être en possession des données nécessai-
2.1 Généralités
res pour assurer dans les conditions d’exploitation une sta-
bilité à l’état intact suffisante pour permettre au navire de 2.1.1 Un doublage de bois est recommandé pour les véhi-
satisfaire aux conditions ci-dessus dans les hypothèses cules à chenilles et les véhicules peu usuels.
d’avarie les plus défavorables restant dans le cadre défini
Il est recommandé de placer une pièce de bois d’épaisseur
plus haut. Dans le cas de navires pourvus de traverses
suffisante sous chaque béquille de manière à répartir la
d’équilibrage, le Capitaine du navire doit être informé des
masse sur la tôle et les raidisseurs voisins.
conditions de stabilité dans lesquelles les calculs de la
bande ont été effectués, et il doit être averti que si le navire
se trouvait, à l’état intact, dans des conditions moins avan- 2.2 Structure de la coque
tageuses, il pourrait prendre une bande trop importante en
cas d’avarie. 2.2.1 Raidissage
En général, le pont de résistance et le fond doivent être rai-
Les données destinées à permettre au Capitaine d’assurer dis longitudinalement.
une stabilité à l’état intact suffisante doivent comprendre
S’il est adopté un système de raidissage transversal pour ces
des renseignements donnant soit la hauteur maximale
navires, il doit être considéré au cas par cas par la Société.
admissible du centre de gravité du navire au-dessus de la
quille (KG), soit la distance métacentrique minimale admis-
2.2.2 Structure des murailles
sible (GM) pour une gamme de tirants d’eau ou de dépla-
cements suffisante pour couvrir toutes les conditions Lorsque les ponts sont équipés d’ouvertures pour les rampes
d’exploitation. Ces renseignements doivent refléter adjacentes aux murailles, une attention particulière doit
l’influence de diverses assiettes compte tenu des limites être portée aux supports des raidisseurs de muraille.
d’exploitation.
3 Charges d’échantillonnage
1.4.12 Documents pour la maîtrise des avaries
3.1 Charges roulantes
(Solas, chp II-1, part B, reg.23)
Des plans où figurent clairement, pour chaque pont et cale,
les limites des compartiments étanches, les ouvertures qui y 3.1.1 Les charges roulantes induites par les véhicules sont
sont pratiquées avec leurs dispositifs de fermeture et définies en Pt B, Ch 5, Sec 6, [6].
l’emplacement des commandes, ainsi que les dispositions à
prendre pour corriger toute gîte causée par l’envahissement, 3.2 Emménagements
doivent être exposés de manière permanente à la vue de
l’officier ayant la responsabilité du navire. En outre, des 3.2.1 Hauteur de 0,5 m en partie inférieure des
opuscules contenant les mêmes renseignements doivent cloisons constituant des séparations
être mis à la disposition des officiers du navire. verticales le long des échappées
Solas
La Chapt en
pression II-2eau
Regcalme
28.1 -et2.1
la pression d’inertie transmises
(Solas, chp II-1, part B, reg.15.9.3) aux structures des cloisons et autres séparations qui consti-
Il peut être permis de maintenir certaines portes étanches à
l’eau ouvertes pendant la navigation, tel que mentionné en tuent des cloisonnements verticaux le long des échappées
Ch 12, Sec 2, [2.6.3] p); une mention claire des portes étan- sur 0,5 m de leur partie inférieure doivent être obtenues, en
ches à l’eau qu’il est ainsi permis de maintenir ouvertes doit kN/m2, comme indiqué en Pt B, Ch 5, Sec 6, [7], où la
figurer au nombre des renseignements de stabilité du valeur pS doit être prise au moins égale à 1,5 kN/m2 pour
navire, ces portes devant toujours être prêtes à être fermées que l’on puisse marcher dessus lorsque l’angle de gîte est
immédiatement. important.

Un descriptif détaillé des renseignements à joindre aux doc-


uments pour la maîtrise des avaries est indiqué en Pt B, Ch 4 Résistance longitudinale
3, Sec 3, [4].
4.1 Critère de base
1.4.13 Echelles de tirants d’eau 4.1.1 Pont de résistance
(Solas, chp II-1, part B, reg. 8.7.3) Outre les prescriptions en Pt B, Ch 6, Sec 1, [2.2], la contri-
Les échelles de tirants d’eau doivent être marquées de façon
bution à la résistance longitudinale des structures de la
bien lisible à l’avant et à l’arrière de chaque navire. Lorsque
coque jusqu’au pont de résistance doit être déterminée par
les marques de tirants d’eau ne sont pas placées à un
analyse au moyen d’éléments finis de tout le navire dans les
endroit où elles sont facilement lisibles, ou lorsqu’il est diffi- cas suivants:
cile de les lire en raison des contraintes d’exploitation liées
au service particulier assuré, le navire doit aussi être équipé • lorsque les dimensions des ouvertures dans la muraille
d’un dispositif fiable de mesure du tirant d’eau permettant et/ou les cloisons longitudinales situées au-dessous du
de déterminer les tirants d’eau à l’avant et à l’arrière. pont supposé comme pont de résistance par le Concep-
teur diminue sensiblement la capacité du bordé à trans-
(Solas, chp
ational requirements
II-1, part B,
plus
reg.
already
8.7.4 included
not included
in part
dueA)to oper- mettre les efforts de cisaillement au pont de résistance

198 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 12, Sec 3

• lorsque les extrémités des superstructures qui doivent 5.2 Raidisseurs ordinaires
contribuer à la résistance longitudinale peuvent être
considérées comme n’étant pas reliées efficacement aux 5.2.1 Raidisseurs sous charges roulantes
structures de la coque situées au droit des extrémités Les échantillonnages des raidisseurs ordinaires soumis à des
des superstructures. charges roulantes doivent être obtenus suivant Pt B, Ch 7,
Sec 2 ou Pt B, Ch 8, Sec 4, suivant le cas.
5 Echantillonnages de coque 5.2.2 Hauteur de 0,5 m en partie inférieure des
cloisons constituant des séparations
verticales le long des échappées
5.1 Bordé
Solaséchantillonnages
Les Chapt II-2 Reg 28.1
nets- des
2.1 raidisseurs ordinaires situés
sur 0,50 m en partie inférieure des cloisons et autres sépara-
5.1.1 Epaisseurs minimales nettes
tions constituant des cloisonnements verticaux le long des
L’épaisseur nette du plafond de double-fond, de la muraille échappées doivent être obtenus suivant Pt B, Ch 7, Sec 2 ou
et du pont de résistance exposé aux intempéries ne doit pas Pt B, Ch 8, Sec 4, suivant le cas, où les charges sont définies
être inférieure aux valeurs indiquées en Tab 2. en Partie B, Chapitre 5 ou Pt B, Ch 8, Sec 1, suivant le cas,
S'il existe un pont complet situé à une distance du pont de et en [3.2.1].
franc-bord supérieure à 2 hauteurs conventionnelles de
superstructures comme définies en Pt B, Ch 1, Sec 2, [3.17], 5.3 Eléments primaires
l'épaisseur du bordé de muraille, situé entre ce pont et le
pont de résistance, peut ne pas être prise supérieure à 5.3.1 Structure de double-fond
l'épaisseur des parois latérales de roufles, définie en Pt B, A bord des navires où les épontilles sont largement espa-
Ch 9, Sec 4. cées et transmettent de très lourdes charges au double-fond,
les échantillonnages nets des structures de doubles-fonds
doivent être considérés au cas par cas par la Société, en
Table 2 : Epaisseur minimale nette prenant en compte les résultats des calculs directs effectués
du plafond de double-fond, de la muraille et suivant les critères en Pt B, Ch 7, App 1.
du pont de résistance exposé aux intempéries
Si nécessaire, sur la base des résultats ci-dessus, des carlin-
gues et des varangues supplémentaires peuvent être requises.
Epaisseur minimale
Bordé
nette, en mm 5.3.2 Eléments primaires sous charges roulantes
Plafond de double-fond en dehors 2,0 + 0,02 L k1/2 + 4,5 s Les échantillonnages nets des éléments primaires soumis à
du compartiment des machines des charges roulantes doivent être obtenus suivant Pt B, Ch
Muraille 7, Sec 3 et Pt B, Ch 7, App 2 ou Pt B, Ch 8, Sec 5, suivant le
• sous le pont de franc-bord 2,1 + 0,028 L k1/2 + 4,5 s cas.
• entre le franc-bord et le pont (1)
5.3.3 Hauteur de 0,5 m en partie inférieure des
de résistance cloisons constituant des séparations
Pont de résistance exposé aux 2,2 k1/2 + 2,1 + s verticales le long des échappées
intempéries et pont trunk Solaséchantillonnages
Les Chapt II-2 Reg 28.1
nets -des
2.1éléments primaires situés sur
(1) voir Pt B, Ch 7, Sec 1, [2.2] ou Pt B, Ch 8, Sec 3, [2.2], 0,50 m en partie inférieure des cloisons et autres séparations
suivant la longueur du navire. constituant des cloisonnements verticaux le long des échap-
Note 1: pées doivent être obtenus suivant Pt B, Ch 7, Sec 3 ou Pt B,
k : Coefficient de matériau pour l’acier, défini en Pt Ch 8, Sec 5, suivant le cas, où les charges sont définies en
B, Ch 4, Sec 1, [2.3]. Partie B, Chapitre 5 ou Pt B, Ch 8, Sec 1, suivant le cas, et en
s : Longueur, en m, du plus petit côté de la maille. [3.2.1].

5.1.2 Bordé sous charges roulantes 6 Autres structures


L’épaisseur nette de bordé soumis à des charges roulantes
doit être obtenue suivant Pt B, Ch 7, Sec 1 ou Pt B, Ch 8, 6.1 Superstructures et roufles
Sec 3, suivant le cas.
6.1.1 Lorsqu’un tambour de ventilation traversant une
structure pénètre dans le pont de cloisonnement, il doit
5.1.3 Hauteur de 0,5 m en partie inférieure des
cloisons constituant des séparations pouvoir résister à la pression de l’eau dont il peut être rem-
verticales le long des échappées pli après qu’il a été tenu compte de l’angle maximal d’incli-
naison admissible aux stades intermédiaires de l’enva-
Solas Chaptnette
L’épaisseur II-2 Reg 28.1 - 2.1
du bordé situé sur 0,50 m en partie infé- hissement, conformément aux critères en [1.4.9].
rieure des cloisons et autres séparations constituant des Solas Chapt II-1 Reg 19.2
cloisonnements verticaux le long des échappées doit être 6.1.2 Si le tambour qui traverse le pont de cloisonnement
obtenue suivant Pt B, Ch 7, Sec 1 ou Pt B, Ch 8, Sec 3, sui- passe en totalité ou en partie par le pont roulier principal, il
vant le cas, où les charges sont définies en Partie B, Chapitre doit être capable de résister à la pression d’impact due aux
5 ou Pt B, Ch 8, Sec 1, suivant le cas, et en [3.2.1]. mouvements de l’eau retenue sur le pont roulier (effet

Février 2003 Bureau Veritas 199


Pt E, Ch 12, Sec 3

d’impact), calculée suivant les formules applicables de Pt B, 6.3.2 Les prescriptions applicables aux portes de muraille
Ch 5, Sec 6, [2]. et aux portes arrière sont définies en Pt B, Ch 9, Sec 6.
Solas Chapt II-1 Reg 19.3 6.3.3 Les prescriptions en [6.3.4] à [6.3.7] s’appliquent aux
portes des cloisons limitant des espaces rouliers ou des
6.2 Portes d’étrave et portes intérieures
espaces de catégorie spéciale, comme défini en Ch 12, Sec
2, [1.2.7] et Ch 12, Sec 2, [1.2.8] respectivement, par les-
6.2.1 Les prescriptions applicables aux portes d’étrave et
quelles ces espaces peuvent être envahis.
aux portes intérieures sont définies en Pt B, Ch 9, Sec 5.
6.3.4 Des lampes témoins et des alarmes sonores séparées
doivent être prévues à la passerelle de navigation et sur le
6.3 Portes de muraille et portes arrière
panneau de commande, montrant que les portes sont fer-
mées et que leurs dispositifs de fermeture et de verrouillage
6.3.1 Les portes de muraille peuvent se trouver soit au-des- sont correctement positionnés.
sous soit au-dessus du pont de franc-bord.
Le panneau d’information doit être équipé d’un système de
Les portes arrière doivent se situer au-dessus du pont de test des lampes. Il ne doit pas être possible d’éteindre la
franc-bord. lampe témoin.

Table 3 : Armement

Nombre d’armement EN Ancres à pattes articulées Chaînes d’ancre étançonnées


A < EN ≤ B Masse par ancre, Longueur Diamètre, en mm
N
A B en kg totale, en m Q1 Q2 Q3
19 22 1 21 65 7
22 25 1 27 70 7
25 30 1 32 70 8
30 35 1 37 75 8
35 40 1 43 75 9
40 45 1 53 80 10
45 50 1 64 82,5 11
50 60 1 80 82,5 11 10
60 70 1 90 82,5 12,5 11
70 80 1 100 110 12,5 11 10
80 90 1 120 110 14 12,5 11
90 100 1 140 110 14 12,5 11
100 110 1 160 110 16 14 12,5
110 120 1 180 110 16 14 12,5
120 130 1 200 110 16 14 12,5
130 140 1 240 110 17,5 16 14
140 150 1 260 137,5 17,5 16 14
150 175 1 300 137,5 19 17,5 16
175 205 1 360 137,5 20,5 17,5 16
205 240 1 420 137,5 22 19 17,5
240 280 1 480 137,5 24 20,5 19
280 320 1 575 165 26 22 20,5
320 360 1 660 165 28 24 22
360 400 1 700 165 30 26 22
400 450 1 780 165 30 26 24
450 500 1 900 192,5 32 28 26
500 550 1 1020 192,5 34 30 26
550 600 1 1140 192,5 36 32 28
600 660 2 1200 385 38 32 30
660 720 2 1295 385 40 34 30
720 780 2 1440 440 42 36 32
780 840 2 1500 440 42 36 32
840 910 2 1595 440 44 38 34
910 980 2 1740 440 46 40 36
980 1060 2 1920 440 48 42 36

200 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 12, Sec 3

6.3.5 Le système d’indicateurs doit être un système à sécu- 7 Accessoires de coque


rité intrinsèque et doit avertir par alarme visuelle lorsque les
portes ne sont pas complètement fermées et pas correcte-
7.1 Armements
ment verrouillées et par alarme sonore lorsque les disposi-
tifs d’assujettissement se libèrent ou lorsque les dispositifs 7.1.1 Nombre d’amarres
de verrouillage ne sont plus sécurisés. Les amarres sont données à titre indicatif, mais elles ne sont
La source d’énergie du système d’indicateurs doit être indé- pas exigées comme condition de classification (voir égale-
pendante de la source d’énergie utilisée pour manoeuvrer ment Pt B, Ch 10, Sec 4, [3.4.8]).
et fermer les portes et elle doit être pourvue d’une source
d’énergie de secours. 7.1.2 Navires de longueur L ≤ 30 m ayant une
mention de navigation autre que unrestricted
Les capteurs du système d’indicateurs doivent être protégés navigation
de l’eau, de la formation de glace et des dommages méca- Pour les navires de longueur L ≤ 30 m ayant une mention de
niques. navigation autre que unrestricted navigation:
6.3.6 Le panneau d’information en passerelle de navigation • l’armement en ancres et chaînes (ou câbles suivant Pt B,
doit être équipé d’une fonction de sélection de mode Ch 10, Sec 4, [3.2.5]) peut être obtenu selon Tab 3
“port/navigation en mer”, telle qu’une alarme sonore se • l’armement en amarres métalliques ou en fibres naturel-
déclenche si le navire quitte le port avec les portes non fer- les peut être obtenu selon Tab 4.
mées et si l’un quelconque des dispositifs de verrouillage
n’est pas dans sa position correcte. Table 4 : Amarres

6.3.7 Un système de détection d’infiltration d’eau équipé Nombre


d’une alarme sonore et d’une télésurveillance doit être ins- d’armement EN Amarres (1)
tallé pour indiquer à la passerelle de navigation et à la salle A < EN ≤ B
de contrôle des machines toute infiltration d’eau par les
Longueur de cha- Charge de
portes. A B N
que ligne, en m rupture, en kN
19 50 2 40 32
6.4 Plates-formes amovibles et rampes
mobiles intérieures 50 70 3 40 34
70 90 3 50 37
6.4.1 Les prescriptions applicables aux plates-formes amo-
vibles et aux rampes mobiles intérieures sont définies en Pt 90 110 3 55 39
B, Ch 9, Sec 8, [1]. 110 130 3 55 44
130 150 3 60 49
6.5 Rampes extérieures 150 175 3 60 54
6.5.1 Les prescriptions applicables aux rampes extérieures (1) Les amarres sont données à titre indicatif, mais ne sont
sont définies en Pt B, Ch 9, Sec 8, [2]. pas exigées comme condition de classification.

Février 2003 Bureau Veritas 201


Pt E, Ch 12, Sec 4

SECTION 4 INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES

1 Généralités teurs située à l’intérieur de l’élément d’éclairage et


rechargée en permanence, lorsque cela est possible, à
partir du tableau de secours. A titre de variante, la
1.1 Prescriptions applicables Société peut accepter un autre moyen d’éclairage qui
soit au moins aussi efficace. L’éclairage supplémentaire
1.1.1 Outre les prescriptions applicables en Part C, Chap-
doit fonctionner de telle manière que toute défaillance
ter 2 et Ch 11, Sec 5 et celles contenues dans la présente
de la lampe soit immédiatement apparente. Toutes les
Section, les installations électriques dans les espaces prévus
pour le transport des véhicules automobiles ayant dans leur batteries d’accumulateurs en service doivent être rem-
placées de temps à autre en fonction de la durée de vie
réservoir le carburant nécessaire à leur propre propulsion
spécifiée pour les conditions ambiantes dans lesquelles
doivent satisfaire à celles de la Part C, Chapter 4.
elles sont utilisées; et

1.2 Documentation à soumettre b) une lampe portative alimentée par une batterie rechar-
geable doit être prévue dans toutes coursives des locaux
1.2.1 Outre la documentation exigée en Pt C, Ch 2, Sec 1, de l’équipage, les espaces récréatifs et les locaux de tra-
Tab 1, les documents suivants doivent être soumis pour vail qui sont normalement occupés, à moins qu’un
approbation: éclairage de secours supplémentaire tel que prescrit en
a) plan des espaces dangereux (a), soit prévu.
b) document donnant en détail les types de câbles et les
caractéristiques de sécurité des équipements installés 3 Installation
dans les espaces dangereux
c) schémas des dispositifs indicateurs pour les portes de 3.1 Installations dans les espaces à catégorie
bordé, les portes de chargement et semblables disposi- spéciale situés au-dessus du pont de
tifs, les systèmes de télésurveillance et de détection des
cloisonnement
fuites d’eau
d) les schémas des alimentations des dispositifs d’éclairage 3.1.1 En cas de ponts ou de plates-formes sur lesquels les
de secours supplémentaires. véhicules sont transportés et sur lesquels des vapeurs explo-
sives peuvent s’accumuler, à l’exception des plates-formes
1.3 Caractéristiques de sécurité pourvues d’ouvertures de dimensions suffisantes permettant
aux gaz d’hydrocarbures de descendre, les équipements et
1.3.1 Le groupe d’explosion et la classe de température des les câbles électriques doivent être installés à 450 mm au
équipements électriques d’un type certifié de sécurité pour moins au-dessus de ces ponts ou plates-formes.
utilisation avec les mélanges pétroles-air déflagrants doivent
être au moins du degré IIA et T3. L’équipement électrique doit être tel que mentionné en Pt
C, Ch 2, Sec 3, [10.1.6] et les câbles électriques tels que
mentionnés en Pt C, Ch 2, Sec 3, [10.2.3].
2 Eclairage de secours supplémentaire
3.1.2 Lorsque l’installation de l’équipement électrique et
2.1 des câbles est jugée nécessaire à moins de 450 mm au-des-
sus des ponts ou des plates-formes pour l’exploitation du
2.1.1 Outre l’éclairage de secours prescrit en Ch 11, Sec 5, navire dans des conditions de sécurité, l’équipement élec-
[2.2], à bord de tous les navires à passagers dotés d’espaces trique doit être d’un type certifié de sécurité, tel que men-
rouliers à cargaison ou de locaux de catégorie spéciale: tionné en Pt C, Ch 2, Sec 3, [10.1.5] et les câbles
a) tous les locaux de réunion réservés aux passagers et tou- électriques tels que mentionnés en Pt C, Ch 2, Sec 3,
tes les coursives doivent être équipés d’un éclairage [10.2.2].
électrique supplémentaire capable de fonctionner pen-
dant une période d’au moins trois heures lorsque toutes 3.1.3 L’équipement et les câbles électriques dans les con-
les autres sources d’énergie électrique ont cessé de duits de ventilation d’extraction doivent être tels que men-
fonctionner et quelle que soit la gîte du navire. L’éclai- tionnés en [3.1.2].
rage fourni doit permettre de voir facilement l’accès des
moyens d’évacuation. La source d’énergie pour l’éclai- 3.1.4 Les prescriptions du présent paragraphe sont récapi-
rage supplémentaire doit être une batterie d’accumula- tulées en Tab 1.

202 Bureau Veritas Février 2003


Pt E, Ch 12, Sec 4

Table 1 : Equipements électriques autorisés dans les espaces de catégorie spéciale


au-dessus du pont de cloisonnement

Espace Espaces
dange- Equipement électrique
reux N° Description

Zone 1 1 Espaces à moins de 450 mm au-des- a) tout type pouvant être considéré pour zone 0
sus du pont ou de plates-formes b) appareil à sécurité intrinsèque certifiée Ex(ib)
pour véhicules, le cas échéant, sans
ouverture de dimensions suffisantes c) appareils et composants électriques simples (par exemple thermocou-
permettant la descente de gaz ples, cellules photoélectriques, extensomètres, boîtiers de raccordement,
dispositifs de commutation), y compris dans les circuits à sécurité intrin-
d’hydrocarbures.
sèque de catégorie “ib” non susceptibles d’emmagasiner ou d’engendrer
de l’énergie électrique ou de l’énergie dépassant les limites indiquées
dans le règlement correspondant et acceptables pour l’autorité appro-
priée
d) certifiés étanches aux flammes Ex(d)
e) certifiés pressurisés Ex(p)
f) à sécurité augmentée certifiée Ex(e)
g) certifiés encapsulés Ex(m)
h) certifiés à remplissage pulvérulent Ex(q)
i) certifiés spécialement Ex(s)
j) câbles protégés par gaines au moins à l’aide:
• d’une gaine étanche non métallique en combinaison d’une tresse ou
d’une autre protection métallique
• d’une gaine en cuivre ou en acier inoxydable (pour les câbles à isole-
ment minéral seulement).
Zone 1 2 Conduits d’aération d’extraction. Tels que mentionnés dans l’item 1.
Zone 2 3 • espaces supérieurs à 450 mm a) tout type pouvant être considéré pour la zone 1
au-dessus du pont b) éprouvés spécialement pour la zone 2 (par exemple protection de type
• espaces supérieurs à 450 mm “n”)
au-dessus d’une plate-forme à
c) pressurisés et acceptables par l’autorité appropriée
véhicules, le cas échéant, sans
ouverture de dimensions suffi- d) encapsulés et acceptables par l’autorité appropriée
santes permettant la descente de e) un type qui assure l’absence d’étincelles et d’arcs et de “points chauds”
gaz d’hydrocarbures en service normal (classe de protection minimale IP55)
• espaces au-dessus de plates-for- f) câbles protégés au moins à l’aide d’une gaine étanche extérieure non
mes à véhicules, le cas échéant, métallique.
avec des ouvertures de dimen-
sions suffisantes permettant la
descente de gaz d’hydrocarbu-
res.

3.2 Installations dans les espaces à catégorie 3.2.3 Les prescriptions de cet article sont récapitulées en
spéciale situés au-dessous du pont de Tab 2.
cloisonnement
3.3 Installations dans les espaces à cargai-
3.2.1 Tout équipement électrique installé doit être tel que son autres que les espaces de catégorie
mentionné en Pt C, Ch 2, Sec 3, [10.1.5] et les câbles élec- spéciales prévus pour le transport de
triques tels que mentionnés en Pt C, Ch 2, Sec 3, [10.2.2]. véhicules à moteur
3.2.2 Les équipements et les câbles électriques dans les 3.3.1 Les prescriptions des installations dans les espaces de
conduits d’aération d’extraction doivent être tels que men- catégorie spéciale situés au-dessous du pont de cloisonne-
tionnés en [3.2.1]. ment, tels que mentionnés en [3.2], s’appliquent.

Février 2003 Bureau Veritas 203


Pt E, Ch 12, Sec 4

Table 2 : Equipement électrique dans les espaces de catégorie spéciale


au-dessous du pont de cloisonnement

Espaces Espaces
dange- Equipement électrique
reux N° Description
Zone 1 1 Espaces de a) tout type pouvant être considéré pour zone 0
catégorie b) appareil à sécurité intrinsèque certifiée Ex(ib)
spéciale.
c) appareils et composants électriques simples (par exemple thermocouples, cellules photoélectri-
ques, extensomètres, boîtiers de raccordement, dispositifs de commutation), y compris dans les
circuits à sécurité intrinsèque de catégorie “ib” non susceptibles d’emmagasiner ou d’engendrer
de l’énergie électrique ou de l’énergie dépassant les limites indiquées dans le règlement corres-
pondant et acceptables pour l’autorité appropriée
d) certifiés étanches aux flammes Ex(d)
e) certifiés pressurisés Ex(p)
f) à sécurité augmentée certifiée Ex(e)
g) certifiés encapsulés Ex(m)
h) certifiés à remplissage pulvérulent Ex(q)
i) certifiés spécialement Ex(s)
j) câbles protégés par gaines au moins à l’aide:
• d’une gaine étanche non métallique en combinaison d’une tresse ou d’une autre protection
métallique
• d’une gaine en cuivre ou en acier inoxydable (pour les câbles à isolement minéral seule-
ment).
Zone 1 2 Conduits Tels que mentionnés dans l’ item 1.
d’aération
d’extraction.

3.3.2 Tous les circuits électriques se terminant dans les 4 Composants de type approuvé
cales à cargaison doivent être pourvus d’interrupteurs multi-
polaires placés à l’extérieur des cales. On doit prendre les
4.1
dispositions de sécurité pour verrouiller la position arrêt de
ces interrupteurs. 4.1.1 Les lampes à accumulateurs pour l’éclairage électri-
La présente prescription ne s’applique pas aux installations que supplémentaire, les dispositifs d’alarme pour les systè-
de sécurité telles que les circuits de détection d’incendie, mes de fermeture des portes et les dispositifs de détection
de fumées ou de gaz. de fuites, s’ils sont du type électronique, et les dispositifs de
télésurveillance doivent être d’un type approuvé ou en con-
formité avec [4.1.2].

4.1.2 L’approbation au cas par cas basée sur la soumission


d’une documentation adéquate et l’exécution d’essais peut
être également accordée à la discrètion de la Société.

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