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3.4. Les opérations effectuées par la Société pour l’accomplissement de ses Services ARTICLE 10
10.1. Les retards ou insuffisances dans l’exécution de ses Services par la Société, résultant
sont toujours conduites par sondage et excluent absolument les notions de contrôle d’événements qu’elle ne pouvait raisonnablement prévoir ou sur lesquels son contrôle ne
et de vérification exhaustive. pouvait s’exercer, ne sont pas un motif de rupture de contrat.
ARTICLE 11
ARTICLE 4
11.1. En cas de divergences d'opinion entre un expert de la Société et le Client, un autre
La Société, agissant par référence à ses Règlements :
expert de la Société peut être désigné par la Société à la demande du Client.
• examine les dispositions constructives des Unités figurant sur les documents qui lui
11.2. Les désaccords d'ordre technique entre le Client et la Société peuvent être soumis par
sont présentés;
la Société à l’avis de son Comité de Classification.
• effectue des visites sur le lieu de construction des Unités;
• classe les Unités et les inscrit à son Registre;
ARTICLE 12
• visite périodiquement les Unités en service pour constater que les dispositions
12.1. Les différends relatifs aux Services effectuées par délégation des Etats sont appréciés
relatives au maintien en classe sont satisfaites.
dans le cadre des accords avec les Etats, conventions internationales et réglementations
Le Client doit avertir sans délai la Société de circonstances susceptibles de modifier
nationales pertinents.
la date des visites ou leur étendue.
12.2. Les différends éventuels relatifs au règlement des factures de la Société par le Client
ARTICLE 5
sont soumis aux juridictions de Nanterre, France.
5.1. La Société est un prestataire de services assujetti à une simple obligation de 12.3. Tout autre différend relatif aux présentes Conditions Générales ou aux Services de la
moyens. Ses obligations ne ressortissent pas à une obligation de résultat ni à une Société est soumis à l'arbitrage par trois arbitres, à Londres, suivant la procédure qui y est
garantie. en vigueur. La loi anglaise s’applique.
5.2. Les certificats émanant de la Société sont un constat, délivré conformément à 5.1
ci-dessus, du degré de conformité de l'Unité à ses Règlements ou aux documents de ARTICLE 13
référence spécifiés pour les Services fournis. 13.1. Les présentes Conditions Générales constituent les seules obligations
En particulier, la Société n’accomplissant aucune tâche liée à la conception, à la contractuelles liant la Société et le Client. Ces Conditions Générales sont exclusives
construction, au contrôle de fabrication ou de réparation, à l’utilisation, ou au négoce de toute autre description, déclaration, termes et conditions explicites ou implicites
des Unités, ni aucune activité de conseil, sa responsabilité ne saurait être engagée à concernant lesdites obligations. Elles peuvent être modifiées par écrit par accord mutuel.
ce titre et ses certificats ne peuvent ni attester ni garantir implicitement ou 13.2. La nullité ou la caducité éventuelles d’une ou plusieurs stipulations des présentes
expressément la sécurité, l’aptitude à l’usage, la navigabilité de l’Unité ou sa valeur Conditions Générales n’affecte pas la validité de la partie restante.
marchande pour la vente, l’assurance ou le louage. 13.3. Les définitions de termes figurant dans ces Conditions Générales l'emportent sur toute
5.3. La Société ne prononce pas l’acceptation ou la recette des Unités, celles-ci autre définition de même nature pouvant apparaître dans d'autres documents émis par la
relevant de la seule responsabilité du propriétaire. Société.
Partie B
Coque et Stabilité
Chapitres 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Chapitre 1 GÉNÉRALITÉS
Chapitre 2 DISPOSITIONS GÉNÉRALES DE CONCEPTION
Chapitre 3 STABILITÉ
Chapitre 4 PRINCIPES DE CONCEPTION
Chapitre 5 CHARGES D’ÉCHANTILLONNAGE
Chapitre 6 RÉSISTANCE LONGITUDINALE
Chapitre 7 ÉCHANTILLONNAGE DE LA COQUE
Chapitre 8 NAVIRES DE LONGUEUR INFÉRIEURE À 65 M
Chapitre 9 AUTRES STRUCTURES
Chapitre 10 ACCESSOIRES DE COQUE
Chapitre 11 PROTECTION CONTRE LA CORROSION ET
INFORMATION CONCERNANT LE CHARGEMENT
Chapitre 12 CONSTRUCTION ET ÉPREUVE
Février 2003
Le texte anglais de ce règlement fait foi vis à vis des éditions dans d’autres lan-
gues.
Sauf disposition contraire, ces règles sont applicables aux navires dont le con-
trat de construction est signé après le 1er juillet 2003. La Société se réserve le
droit d’y faire référence avant cette date lorsqu’elle le juge nécessaire ou
approprié.
Section 1 Généralités
1 Définitions 19
1.1 Charges en eau calme
1.2 Charges de houle
1.3 Charges dynamiques
1.4 Charges locales
1.5 Charges d’ensemble
1.6 Condition de chargement
1.7 Cas de charge
2 Critères d’application 19
2.1 Domaines d’application
2.2 Charges d’ensemble
2.3 Charges locales
2.4 Charges à considérer pour une analyse basée sur des modèles en plaque et
poutres isolées
2.5 Charges à considérer pour une analyse basée sur des modèles tridimensionnels
2.6 Coefficients de navigation
Section 1 Bordés
1 Généralités 71
1.1 Epaisseur nette
1.2 Coefficients partiels de sécurité
1.3 Maille élémentaire
1.4 Point de calcul
2 Prescriptions générales 72
2.1 Généralités
2.2 Epaisseurs minimales nettes
2.3 Bordé de bouchain
2.4 Plafond de double fond des cales à cargaison destinées au transport des
vracs secs
2.5 Carreau
2.6 Tôle gouttière
2.7 Cloison ondulée
3 Vérification de la résistance des bordés soumis à une pression latérale 73
3.1 Généralités
3.2 Modèle de chargement
3.3 Bordé raidi longitudinalement et
participant à la résistance d’ensemble
3.4 Bordé raidi transversalement et participant à la résistance d’ensemble
3.5 Bordé ne participant pas à la résistance d’ensemble
4 Vérification de la résistance des bordés soumis à des charges roulantes 76
4.1 Généralités
4.2 Modèle de chargement
4.3 Bordé
5 Vérification au flambement 77
5.1 Généralités
5.2 Modèle de chargement
5.3 Contraintes critiques
5.4 Critères de vérification
Section 3 Bordés
1 Généralités 151
1.1 Epaisseur nette
1.2 Coefficients partiels de sécurité
1.3 Maille élémentaire
1.4 Point de calcul
Chapitre 5
CHARGES D’ÉCHANTILLONNAGE
SECTION 1 GÉNÉRALITÉS
SECTION 1 GÉNÉRALITÉS
2.6.1 Les coefficients de navigation présents dans les for- Tropical zone 0,80 0,90
mules de ce Chapitre qui donnent les charges d’ensemble Coastal area 0,80 0,90
et les charges locales de houle sont définis en Tab 1 en
fonction de la mention de navigation attribuée. Sheltered area 0,65 0,80
Notations
Pour les notations non définies dans cette Section, se repor- 1.2 Convention de signe pour les moments
ter à la liste des notations en début de Chapitre. de flexion verticaux et les efforts tran-
C : Paramètre de houle: chants
1.2.1 Les conventions de signe pour les moments de
C= ( 118 – 0,36L) -------------
L pour 65m ≤ L < 90m flexion et les efforts tranchants dans une section transversale
1000 sont indiquées en Fig 1, à savoir:
– L 1 ,5
C= 10,75 – 300
------------------- pour 90m ≤ L < 300m • le moment de flexion vertical M est positif quand il
100 induit des contraintes de traction au pont de résistance
C= 10,75 pour 300m ≤ L ≤ 350m (moment de flexion en arc); il est négatif dans le cas
– 350 1 ,5 opposé (moment de flexion en contre-arc)
C= 10,75 – L------------------
- pour L > 350m
150 • l’effort tranchant vertical Q est positif dans le cas ou les
forces résultantes avant la section considérée sont vers
H : Paramètre de houle: le bas, après la section considérée vers le haut; il est
négatif dans le cas contraire.
3
H = 8,13 – 250
----------------------------
– 0 ,7L
125
2 Charges en eau calme
sans être pris supérieur à 8,13
2.1 Généralités
Figure 1 : Conventions de signe pour les effort tranchants Q et les moments de flexion M
(+)
Q :
Arrière Avant
(+)
M :
• conditions de chargement homogène au tirant d’eau MSWM ,S = 175n1 CL2 B( CB + 0,7 ) 10–3 + MWV ,S
maximum dans lesquelles MWV,H, MWV,S sont les moments de flexion
• conditions ballast verticaux de houle, en kN.m, donnés en [3.1].
• chargements spéciaux (c.a.d chargements légers à tirant Figure 2 : Distribution du moment de flexion
d’eau inférieur au maximum, charges en pontée, etc., si en eau calme
applicable)
Moment de flexion
• voyage de courte durée ou conditions au port, si appli- en eau calme
cable
Msw
Pour les navires avec la mention de service general cargo 2.3 Effort tranchant en eau calme
ship complétée par la mention de service complémentaire
nonhomload, les conditions de chargement à considérer 2.3.1 L’effort tranchant en eau calme d’échantillonnage
doivent inclure les cas où les cales choisies sont vides au QSW dans toute section transversale est l’effort tranchant
tirant d’eau T, conformément aux indications spécifiées maximum positif ou négatif calculé, en cette section, pour
dans la mention de service du navire. les conditions de chargement spécifiées en [2.1.2].
Figure 3 : Facteur de répartition FM pris égal à la valeur donnée dans la formule ci-
FM
dessus.
d : Distance verticale, en m, du centre de torsion à
1,0
un point situé à 0,6 T au dessus de la ligne de
base.
Les valeurs des couples de torsion dans ces conditions, cal- FTM, FTQ
culées par rapport au centre de torsion de la section, sont
données, en kN.m, par les formules suivantes: 2,0
FTM
MWT = HL
-------- n ( FTM CM + FTQ CQ d) 1,5
FTQ
4
1,0
où:
0,5
FTM, FTQ : Facteurs de répartition définis en Tab 2 pour les
0,0 0 1 x
conditions 1 et 2 du navire (voir aussi Fig 4 et L
AE 0,25 0,50 0,75 FE
Fig 5) -0,5
CM : Coefficient de couple de torsion:
-1,0
CM = 0,45 B2 CW2
CQ : Coefficient d’effort tranchant de houle horizon- 3.4 Effort tranchant de houle vertical
tale:
CQ = 5 T CB 3.4.1 L’effort tranchant vertical de houle en toute section
transversale est obtenu, en kN, par la formule suivante:
CW : Coefficient de remplissage de la flottaison, qui
ne doit pas être pris supérieur à la valeur don- QWV = 30 FQ n C L B (CB + 0,7) 10 −2
née par la formule suivante: où:
CW = 0,165 + 0,95 CB
FQ : Facteur de répartition défini en Tab 3 pour des
où CB est supposé non inférieur à 0,6. En efforts tranchants positif et négatif (voir aussi Fig
absence de valeur plus précise, CW peut être 6).
Facteur de répartition FQ
Position de la section
Effort tranchant de houle positif Effort tranchant de houle négatif
FQ
1,0
190 C Effort tranchant
B
0,92
110(C +0,7) de houle positif
B
0,7
0,0 x
-0,7
Effort tranchant
190 C de houle négatif
B
-
110(C +0,7)
B
0,92
• V ≥ 17,5 noeuds a
Pont supérieur (incluant les
• ------------------- > 1
LB
0,2L 0,1L
Notations
Pour les notations non définies dans cette Section, se repor- 2 Mouvements absolus et accélérations
ter à la liste des notations en début de Chapitre.
aB : Paramètre de mouvement et accélération: 2.1 Cavalement
hW
aB = n 0,76F + 1 ,875 ------
-
L 2.1.1 L’accélération de cavalement doit être prise égale à
0,5 m/s2.
hW : Paramètre de houle, en m:
L – 250 3 2.2 Embardée
hW = 11,44 – ------------------- pour L < 350m
110
2.2.1 La période et l’accélération d’embardée sont données
hW = 200
---------- pour L ≥ 350m par les formules en Tab 1.
L
aSU : Accélération de cavalement, en m/s2, définie en Table 1 : Période et accélération d’embardée
[2.1]
aSW : Accélération d’embardée, en m/s2, définie en Période TSW, en s Accélération aSW, en m/s2
[2.2]
0 ,8 L 0,775 aB g
aH : Accélération de pilonnement, en m/s2, définie -------------------------
1 ,22F + 1
en [2.3]
αR : Accélération de roulis, en rad/s2, définie en [2.4] 2.3 Pilonnement
αP : Accélération de tangage, en rad/s2, définie en [2.5]
αY : Accélération de lacet, en rad/s2, définie en [2.6] 2.3.1 L’accélération de pilonnement est donnée, en m/s2,
par la formule suivante:
TSW : Période d’embardée, en s, définie en [2.2]
aH = aB g
TR : Période de roulis, en s, définie en [2.4]
TP : Période de tangage, en s, définie en [2.5]
AR : Amplitude de roulis, en rad, définie en [2.4]
2.4 Roulis
AP : Amplitude de tangage, en rad, définie en [2.5]. 2.4.1 L’amplitude, la période et l’accélération de roulis
sont données par les formules en Tab 2.
1 Généralités
Table 2 : Amplitude, période et accélération de roulis
1.1
Amplitude AR, Période TR, Accélération αR,
1.1.1 Les mouvements et accélérations du navire sont don- en rad en s en rad/s2
nés, avec leurs signes, dans le système de coordonnées de
aB E
référence donné en Ch 1, Sec 2, [4]. δ 2
2 ,2 -------------- A R 2π
-------
sans être pris GM TR
1.1.2 Les mouvements et accélérations du navire sont sup-
supérieur à 0,35
posés être périodiques. Les amplitudes de mouvements,
données par les formules de cette Section, sont des demi-
Les symboles en Tab 2 sont définis comme suit:
amplitudes de crête à creux.
1.1.3 Comme alternative aux formules de cette Section, la E = 1,39 GM - B sans êtren
--------- iéfreiurà10
,
δ
2
0 ,7 4 ,35 – 3 ,25 h
----------- si C B < 0, 875
Table 4 : Amplitude, période et accélération de tangage x=0 C 1 ,M
B
h1 ,M si C B ≥ 0, 875
Période Accélération
Amplitude AP, en rad
TP, en s αP, en rad/s2 h 1 ,AE – h 1 ,M x
0 < x < 0,3L h 1 ,AE – --------------------------
- ---
2
0 ,3 L
h W 0 ,6 0 ,75
0 ,328 a B 1 ,32 – ------
- -------- Ap 2π
-------
L CB
0 ,575 L Tp 0,42 n C (CB + 0,7)
0,3L ≤ x ≤ 0,7L sans être pris supérieur au minimum de T1
et D − 0,9 T
2.6 Lacet
h1 ,FE – h 1 , M x
0,7L < x < L - --- – 0 ,7
h 1 ,M + --------------------------
2.6.1 L’accélération de lacet est donnée, en rad/s2, par la 0 ,3 L
formule suivante:
-----------
4 ,35
aB g x=L C – 3 ,25 h 1 , M
α Y = 1,581 -------- B
L
Note 1:
C : Paramètre de houle défini en Ch 5, Sec 2
3 Mouvements relatifs et accélérations h1,AE : Valeur de référence h1 calculée pour x = 0
h1,M : Valeur de référence h1 calculée pour x = 0,5L
3.1 Définitions h1,FE : Valeur de référence h1 calculée pour x = L
Notations
h1 : Valeur de référence du mouvement relatif du 1.2 Cas de charge pour des analyses basées
navire en condition navire droit, définie en Ch sur des modèles du navire complet
5, Sec 3, [3.3]
h2 : valeur de référence du mouvement relatif du 1.2.1 Lorsque les éléments primaires doivent être analysés
navire en condition navire incliné, définie en au travers des modèles du navire complet, conformément à
Ch 5, Sec 3, [3.3] Ch 7, Sec 3, [1.1.2], des cas de charge particuliers doivent
aX1,aY1,aZ1: Valeurs de référence des accélérations en con- être considérés.
dition navire droit, définies en Ch 5, Sec 3, [3.4]
Ces cas de charge doivent être définis en considérant que le
aX2,aY2,aZ2: Valeurs de référence des accélérations en con- navire navigue sur des houles régulières de différentes lon-
dition navire incliné, définies en Ch 5, Sec 3, gueurs, hauteurs et angles d’incidence, chaque houle étant
[3.4]
choisie de manière à maximiser un paramètre de charge
MWV : Valeur de référence du moment de flexion verti- d’échantillonnage. La procédure pour déterminer ces cas
cal de houle, définie en Ch 5, Sec 2, [3.1] de charge est donnée en Ch 7, App 3.
MWH : Valeur de référence du moment de flexion hori-
zontal de houle, définie en Ch 5, Sec 2, [3.2]
2 Cas de charge
MT : Valeur de référence du couple de torsion de
houle, définie en Ch 5, Sec 2, [3.3]
2.1 Conditions navire droit (cas de charge
QWV : Valeur de référence de l’effort tranchant vertical
de houle, définie en Ch 5, Sec 2, [3.4].
“a” et “b”)
Les cas “a” et “b” concernent le navire en conditions droites Les charges d’ensemble sont:
(voir Ch 5, Sec 3, [3.2]), c.-à-d. au repos ou ayant des mou-
vements de cavalement, pilonnement et tangage. • le moment de flexion vertical et l’effort tranchant verti-
cal en eau calme
Les cas “c” et “d” concernent le navire en conditions incli-
nées (voir Ch 5, Sec 3, [3.2]), c.-à-d. ayant des mouvements • le moment de flexion vertical et l’effort tranchant verti-
d’embardée, roulis et lacet. cal de houle.
Figure 1 : Charges dues à la houle cas “a” Figure 3 : Charges dues à la houle cas “c”
Z Z
h 1 positif
h
1
h2
0,7a Y 0,25M WV
0,25Q h2
0,625Q wv 0,625Mwv
WV
T
1 T1
Y 0,625M T
Y
Z
0,625M WH
h 1 négatif
Z
h
1
0,625Q wv 0,625Mwv
T
1
0,5 h 2 0,25Q WV
1,0a Y
0,25M WV
Y
0,5 h 2
T1
Figure 2 : Charges dues à la houle cas “b”
0,625M WH
Z
Y
0,5h1
2.2.2 Charges locales
Y
Les charges internes sont les charges en eau calme induites
par les poids transportés, incluant ceux sur les ponts, et les
charges de houle induites par les accélérations.
2.2 Conditions navire incliné (cas de charge
2.2.3 Charges d’ensemble
“c” et “d”)
Les charges d’ensemble sont:
2.2.1 Condition du navire • le moment de flexion et l’effort tranchant en eau calme
Le navire est considéré recevoir une houle qui produit (voir • le moment de flexion et l’effort tranchant vertical de
Fig 3 pour le cas “c” et Fig 4 pour le cas “d”): houle
• des mouvements d’embardée, roulis et lacet • le moment de flexion horizontal de houle
• un mouvement relatif de la flottaison antisymétrique sur • le couple de torsion de houle (pour le cas de charge
les cotés du navire “c”).
Notations
Pour les notations non définies dans cette Section, se repor- Table 2 : Coefficient pour la pression
ter à la liste des notations en début de Chapitre. sur des ponts exposés
ρ : Densité d’eau de mer, prise égale à 1,025 t/m3
Position du pont exposé ϕ1
h1 : Valeurs de référence des mouvements relatifs
du navire en condition navire droit, données en Pont de franc-bord 1
Ch 5, Sec 3, [3.3] Pont de superstructure 0,75
h2 : Valeurs de référence des mouvements relatifs 0,56
1er étage de roufle
du navire en condition navire incliné, données
en Ch 5, Sec 3, [3.3]. 2ème étage de roufle 0,42
3 ème
étage de roufle 0,32
1 Pression en eau calme 4 ème
étage de roufle 0,25
5 ème étage de roufle 0,20
1.1 Pression sur les murailles et le fond
6 ème
étage de roufle 0,15
1.1.1 La pression en eau calme en tout point de la coque
7ème étage de roufle et au-dessus 0,10
est donnée par les formules en Tab 1 (voir aussi Fig 1).
h1
T1
T1
T1
Figure 3 : Pression due à la houle, cas “b” Figure 4 : Pression due à la houle, cas “c”
0,5h1 h2
h2
T1 T1
Table 3 : Pression due à la houle sur murailles et fond en conditions navire droit (cas “a” et “b”)
ρghe
L
(z ≤ T1)
sans être prise inférieure à ρ g (z − T1)
ρ g (T1 + h − z)
Murailles au-dessus de la flottaison
sans être inférieure, pour le cas “a” uniquement, 0,0
(z > T1)
à 0,15 L
(1) La pression due à la houle pour le cas de charge “b, creux” doit être utilisée uniquement pour la vérification en fatigue des
détails de structure (voir Ch 7, Sec 4).
Note 1:
h = CF1 h1
CF1 : Facteur de combinaison, à prendre égal à:
• CF1 = 1,0 pour le cas de charge “a”
• CF1 = 0,5 pour le cas de charge “b”.
Table 4 : Pression due à la houle sur ponts exposés en conditions navire droit (cas “a” et “b”)
19, 6 HF – 17,5 x
0,5 L < x < 0,75 L 17,5 + ------------------------------------------ --- – 0 ,5 nϕ 1 ϕ 2 0,0
0 , 25 L
Note 1:
2
H = CF1 2,66 x--- – 0, 7 + 0,14 VL
------- – ( z – T1 ) sans être inférieur à 0,8
L CB
Table 5 : Pression due à la houle en conditions navire incliné (cas “c” et “d”)
ρ g T1 + CF2 ------- h1 + AR y – z
Murailles au-dessus de la y
flottaison BW
0
(z > T1)
sans être inférieure, pour le cas “c” uniquement, à 0,15 L
Notations
Pour les notations non définies dans cette Section, se repor- C : Distance longitudinale, en m, entre des cloisons
ter à la liste des notations en début de Chapitre. transversales étanches ou des cloisons transver-
ρL : Densité, en t/m3, du liquide transporté sales évidées, si c’est le cas, ou entre une cloi-
son transversale étanche et la cloison
ρB : Densité, en t/m 3, de la cargaison solide en vrac transversale évidée adjacente; dans ce contexte,
transportée; dans certain cas, comme les boues, on entend par cloisons évidées celles satisfai-
l’eau retenue par capilarité doit être prise en sant aux prescriptions de Ch 4, Sec 7, [5]
compte
bC : Distance transversale, en m, entre des cloisons
zTOP : Coordonnée Z, en m, du point le plus haut de la longitudinales étanches ou des cloisons longitu-
citerne dans la direction z dinales évidées, si c’est le cas, ou entre une
zL : Coordonnée Z, en m, du point le plus haut du cloison longitudinale étanche et la cloison lon-
liquide: gitudinale évidée adjacente; dans ce contexte,
on entend par cloisons évidées celles satisfai-
zL = zTOP + 0,5 (zAP − zTOP) sant aux prescriptions en Ch 4, Sec 7, [5]
zAP : Coordonnée Z, en m, du livet du pont en abord dTB : Distance verticale, en m, de la ligne de base au
sur lequel le dégagement d’air est situé, sans fond de la citerne
être inférieure à zTOP
dAP : Distance du sommet du dégagement d’air au
pPV : Pression de tarage, en bar, des soupapes de plafond du compartiment, en m
sûreté
d0 : Distance, en m, prise égale à:
M : Masse, en t, d’une charge ponctuelle
d0 = 0,02L pour 90 m ≤ L < 120 m
aX1,aY1,aZ1: Valeurs de référence des accélérations en con-
dition navire droit, définies en Ch 5, Sec 3, d0 = 2,4 pour L ≥ 120 m.
[3.4], calculées:
• au centre de gravité du compartiment, en 1 Liquides
général
• au centre de gravité d’une charge ponc- 1.1 Cloisons étanches
tuelle, dans le cas d’une telle charge
1.1.1 Pression en eau calme
aX2,aY2,aZ2: Valeurs de référence des accélérations en con-
dition navire incliné, définies en Ch 5, Sec 3, La pression en eau calme à utiliser, combinée avec la pres-
[3.4], calculées: sion d’inertie en [1.1.2] est la plus grande des valeurs don-
nées, en kN/m2, par les formules suivantes:
• au centre de gravité du compartiment, en
général pS = ρL g (zL − z)
• au centre de gravité d’une charge ponc- pS = ρL g (zTOP − z) + 100 p PV
tuelle, dans le cas d’une telle charge
En aucun cas elle ne doit être, en kN/m 2, inférieure à:
CFA : Facteur de combinaison, à prendre égal à:
0, 8L1
• CFA = 0,7 pour le cas de charge “c” pS = ρ L g --------------------
-
420 – L1
• CFA = 1,0 pour le cas de charge “d”
H : Hauteur, en m, de la citerne, prise comme la 1.1.2 Pression d’inertie
distance verticale du fond au sommet de la La pression d’inertie est donnée par les formules en Tab 1
citerne, en n’incluant pas les petites écoutilles ou in Ch 5, App 1 pour des dispositions de citerne habituel-
dF : Niveau de remplissage, en m, de la citerne, à les. De plus, la pression d’inertie pW doit être telle que:
prendre comme la distance verticale, mesurée pS + pW ≥ 0
navire au repos, du fond de la citerne à la sur-
face libre du liquide où pS est définie en [1.1.1].
Figure 1 : Conditions navire droit - Distance B Fig 2, où A et G sont le vecteurs définis en [1.1.3] et C est le
centre de gravité de la citerne.
Z
Z
90˚
B
H
Φ
A C
X
G
AT
1.1.3 Vecteur accélération résultant
Y
Le vecteur accélération résultant est le vecteur donné par la
formule suivante:
AT = A + G
Table 2 : Conditions navire incliné
où: Composantes Y et Z du vecteur accélération résultant
et angle Φ formé avec la direction z
A : Vecteur accélération dont les valeurs absolues
des composantes en X, Y et Z sont les accéléra-
tions longitudinale, transversale et verticale Composantes (angle de roulis négatif)
données en Ch 5, Sec 3, [3.4] Angle Φ, en rad
aTY, en m/s2 aTZ, en m/s2
G : Vecteur accélération de la gravité.
a TY
Les composantes Y et Z du vecteur accélération résultant et 0,7 CFA aY2 − 0,7 CFA aZ2 − g atan -------
a TZ
l’angle qu’il forme avec la direction z sont donnés en Tab 2.
Table 3 : Cloisons évidées de compartiments à liquide Figure 3 : Longueur S de la surface libre du liquide
Pressions en eau calme et d’inertie
Figure 4 : Largeur bS de la surface libre du liquide, Figure 5 : Largeur bS de la surface libre du liquide,
pour des navires sans cloison longitudinale pour des navires avec cloisons longitudinales
bS/2
bS bS/2
dF dF
dF
dF
bS/2
bS/2 bS
dF dF
bS/2 bS bS/2
dF dF
où:
pSL = 0 pour z ≤ 0 ,8dF + dTB
p0 : Pression de référence donnée en Tab 5 pour
z – dTB
pSL = 5 ---------------- – 4 α p0
pour 0,8dF + dT B < z ≤ dF + dT B conditions navire droit et incliné
dF
α : Coefficient pris égal à (voir Fig 7):
z – dTB
pSL = 6– 5 ---------------- α p0 pour dF + dTB < z < 1,2dF + dT B
dF d
α = -------------
F
pour dF < 0, 6H
pSL = 0 pour z ≥ 1 ,2dF + dTB 0, 6H
α=1 pour 0 ,6H ≤ dF ≤ 0 ,7H
Figure 6 : Pression de sloshing pSL H – dF
α = ---------------- pour dF > 0, 7H
0,3H
Figure 7 : Coefficient α
H
0,2dF
H 0,2dF
0,7H
α p0 0,6H
dF
1 α
Condition du navire Cas de charge Pression en eau calme pS et pression d’inertie pW, en kN/m2
Eau calme
ϕ 2
2
p S = ρB g ( z B – z ) ( sin α ) tan 45 – ---
2 o
+ ( cos α )
2
2
p W = ρ B a Z 1 ( z B – z ) ( sin α ) tan 45 – ϕ
2
--- + ( cos α )
2 o
“b”
2
Incliné “c” La pression d’inertie transmise aux éléments de structure en condition incliné peut
généralement être ignorée. Des cas particuliers pour lesquels cette simplification n’est
“d” pas jugée acceptable par la Société sont considérés individuellement.
Note 1:
zB : Coordonnée Z, en m, de la surface supérieure nivelée de la cargaison en vrac (plan horizontal du volume occupé par la
cargaison); voir [3.1.2]
α : Angle, en degrés, entre le plan horizontal et le plan de l’élément auquel appartient le point de calcul
ϕ : Angle de repos, en degrés, de la cargaison en vrac (supposée égouttée et remuée); en l’absence de valeur plus précise,
les valeurs suivantes peuvent être prises:
• ϕ = 30o en général
• ϕ = 35o pour le minerai de fer
• ϕ = 25o pour le ciment.
4.1.1 Généralités
Les pressions en eau calme et d’inertie sont données, en
kN/m2, comme indiqué en Tab 7.
Compartiment ou
Pression en eau calme pST, en kN/m2
structure à tester
Citernes de La plus grande des valeurs:
double fond pST = 10 [(zTOP − z) + dAP ]
pST = 10 (zml − z)
où:
zml : Coordonnée Z, en m, de
la ligne de surimmersion
Citernes de double La plus grande des valeurs:
coque, coquerons pST = 10 [(zTOP − z) + dAP ]
avant et arrière utili- pST = 10 [(zTOP − z) + 2,4]
sés pour le ballas-
tage, cofferdams
Cloisons de citerne, La plus grande des valeurs:
deep tanks, soutes à pST = 10 [(zTOP − z) + dAP ]
combustible pST = 10 [(zTOP − z) + 2,4]
pST = 10 [(zTOP − z) + 10 pPV]
Cales de ballastage La plus grande des valeurs:
des navires avec la pST = 10 [(zTOP − z) + dAP ]
mention de service pST = 10 [(zh − z) + 0,9]
bulk carrier où:
zh : Coordonnée Z, en m, au
sommet de l’écoutille
Coqueron avant La plus grande des valeurs:
non utilisé pour le pST = 10 (zF − z)
ballastage pST = 10 (zml − z)
où:
zF : défini en Tab 13
zml : Coordonnée Z, en m, de
la ligne de surimmersion
Portes étanches sous pST = 10 (zbd − z)
pont de franc-bord où:
ou pont de compar- z : Coordonnée Z, en m, du
bd
timentage pont de compartimentage
Panneaux d’écou- La plus grande des valeurs:
tille étanches des pST = 10 [(zh − z) + 2,4]
cales de ballastage pST = 10 [(zh − z) + 10 pPV]
des navires avec la où:
mention de service
zh : Coordonnée Z, en m, au
combination carrier
sommet de l’écoutille
Puits à chaîne (si pST = 10 (zTOP − z)
situé à l’arrière de la
cloison d’abordage)
Citernes La plus grande des valeurs:
indépendantes pST = 10 [(zTOP − z) + dAP ]
pST = 10 [(zTOP − z) + 0,9]
Tunnels de ballast Pression maximale de pompage du
ballast
1 Cargaison liquide et ballast - Pression être repéré et les formules applicables écrites en utilisant les
grandeurs caractéristiques de la citerne.
d’inertie
1.1.2 Cet Appendice donne les formules pour calculer la
1.1 Introduction pression d’inertie pW pour des arrangements classiques de
citerne.
1.1.1 Ch 5, Sec 6, [1] donne la façon de calculer la pres-
sion d’inertie pW induite par des cargaisons liquides et du
ballast dans tout type de citerne. Les formules applicable 1.2 Formules pour calculer la pression
sont indiquées en Ch 5, Sec 6, Tab 1 et contiennent la défi- d’inertie
nition du point le plus haut de la citerne dans la direction
du vecteur accélération résultant. Comme indiqué en Ch 5, 1.2.1 Pour des dispositions classiques de citerne, la pres-
Sec 6, [1.2], ce point dépend de la géométrie de la citerne sion d’inertie transmise à la structure au point de calcul P
et des valeurs de l’accélération. Pour des dispositions classi- en condition navire incliné peut être donnée par les formu-
ques de citerne, le point le plus haut de la citerne dans la les en Tab 1, obtenues en appliquant à ces citernes la for-
direction du vecteur accélération résultant peut facilement mule générale de Ch 5, Sec 6, Tab 1.
Table 1 : Cargaison liquide et ballast - Pression d’inertie pour des dispositions classiques de citerne
bT Au point de calcul P
dH bL = 0,5bT+dCT
Au point de calcul P
P bL = 0,5bT+dCT
dCT dCT
dH
P
bT
H
Φ
bT
Double coque bT
dH au point de calcul P
Au point de calcul P bL = 0,5bT + dCT
bL = 0,5bT+dCT dH
P Double fond
au point de calcul P
dCT bL = 0,5bT + dCT
dCT
dCT
P
dH
P
bT
Figure 4 : Distances bL et dH
Figure 6 : Distances bL et dH
H
Φ
bH Au point de calcul P1 dans : bL = bT
dH bT Au point de calcul P2 dans : bL = dT
Au point de calcul P
bL = BH+dCT dH dH
P
dT
dCT
P1
bL = bT P2
bL = bT
Chapitre 6
RÉSISTANCE LONGITUDINALE
Notations
Pour les notations non définies dans cette Section, se repor- 2.1.4 Hiloires longitudinales entre écoutilles
ter à la liste des notations en début de Chapitre. Lorsque des hiloires longitudinales sont prévues entre des
écoutilles, la section de ces éléments qui peut être incluse
1 Application dans la section transversale de poutre navire est donnée, en
m2, par la formule suivante:
1.1 AEFF = ALG a
1.1.1 Cette Section spécifie la manière de calculer les où:
caractéristiques en résistance longitudinale à utiliser pour ALG : Section, en m2, des hiloires longitudinales
les vérifications de Ch 6, Sec 2 et Ch 6, Sec 3, en associa-
a : Coefficient:
tion avec les charges d’ensemble définies en Ch 5, Sec 2.
• pour des hiloires longitudinales efficace-
ment supportées par des cloisons longitudi-
2 Evaluation des caractéristiques de
nales ou des éléments primaires:
résistance des sections transversa-
a=1
les de la poutre navire
• pour des hiloires longitudinales non effica-
cement supportées par des cloisons longitu-
2.1 Sections transversales de poutre navire dinales ou des éléments primaires et ayant
2.1.1 Généralités une portée et un échantillonnage tels que
0/ r ≤ 60:
Les sections transversales de poutre navire sont à considérer
comme étant constituées des éléments contribuant à la 0 ,5
2.1.5 Cloisons longitudinales ondulées à plis Lorsque la largeur totale des petites ouvertures ΣbS ne satis-
verticaux fait pas les critères ci-dessus, seul l’excédent de largeur doit
Les cloisons longitudinales ondulées à plis verticaux ne doi- être déduit des sections à inclure dans les sections transver-
vent pas être incluses dans les sections transversales de sales de poutre navire.
poutre navire.
2.1.9 Trous d’allégement, trous de vidange et
2.1.6 Eléments en matériau autre que l’acier arches simples
Quand un élément de structure contribuant à la résistance Les trous d’allégement, trous de vidange et arches simples
longitudinale est d’un matériau autre que de l’acier à dans des raidisseurs longitudinaux n’ont pas besoin d’être
module d’Young E égal à 2,06 105 N/mm2, la section équi- déduits si leur hauteur est inférieure à 0,25 hW, sans être
valente à prendre en compte dans la section transversale de supérieure à 75 mm, où hW est la hauteur d’âme, en mm,
poutre navire est donnée, en m2, par la formule suivante: définie en Ch 4, Sec 3.
E -A
ASE = --------------------- Dans le cas contraire, l’excédent doit être déduit ou com-
M
2 ,06.105 pensé.
où:
AM : Section réelle, en m2, de l’élément considéré. 2.2 Pont de résistance
2.1.7 Grandes ouvertures 2.2.1 Le pont de résistance est, en général, le pont continu
Les grandes ouvertures sont: le plus élevé.
• des ouvertures elliptiques de plus de 2,5 m en longueur En cas de superstructure ou de roufles contribuant à la résis-
ou 1,2 m en largeur tance longitudinale, le pont de résistance est le pont de
superstructure ou le pont du roufle le plus élevé.
• des ouvertures circulaires de plus de 0,9 m de diamètre.
Les grandes ouvertures et les arches, lorsque la soudure en 2.2.2 Une superstructure qui s’étend sur au moins 0,15 L
arche est utilisée, doivent toujours être déduites de la sec- dans la zone 0,4 L au milieu du navire peut généralement
tion de poutre navire considérée. être considérée comme contribuant à la résistance longitu-
dinale. Pour les autres superstructures et pour les roufles,
2.1.8 Petites ouvertures leur contribution à la résistance longitudinale doit être étu-
Des ouvertures plus petites que celles indiquées en [2.1.7] diée au cas par cas, en effectuant une analyse par éléments
au niveau du pont de résistance et du fond ne sont pas à finis du navire entier, qui prend en compte la disposition
déduire, à condition que: d’ensemble des éléments longitudinaux (muraille, ponts,
ΣbS ≤ 0,06 (B − Σb) cloisons).
où: La présence d’ouvertures dans la muraille et les cloisons
longitudinales doit être prise en compte dans l’analyse.
ΣbS : Largeur totale des petites ouvertures, en m, au
Ceci peut être fait de deux manières:
pont de résistance ou au fond dans la section
considérée, déterminée comme indiqué en Fig 2 • en incluant ces ouvertures dans le modèle éléments
finis
Σb : Largeur totale des grandes ouvertures, en m,
dans la section considérée, déterminée comme • en affectant aux tôles entre les membrures bordant cha-
indiqué en Fig 2. que ouverture une épaisseur équivalente, en mm, don-
née par la formule suivante:
Figure 2 : Calcul de Σb et ΣbS Gh2 –1
P ------------- + -----
tEQ = 103 1
12EIJ AJ
où (voir Fig 3):
b1
P : Distance longitudinale, en m, entre les
30° membrures bordant l’ouverture
h : Hauteur, en m, des ouvertures
IJ : Moment d’inertie, en m4, du montant entre
Section transversale ouvertures par rapport à l’axe transversal y-y
considérée AJ : Section de cisaillement, en m2, du montant
entre ouvertures dans le sens de l’axe longi-
tudinal x-x
G : Module de Coulomb, en N/mm2, du maté-
riau utilisé pour le montant entre ouvertures,
30° b2 à prendre égal à:
• pour l’acier:
G = 8,0.104 N/mm2
• pour les alliages d’aluminium:
b1 et b2 inclus dans Σb et Σbs G = 2,7.104 N/mm2.
Notations
Pour les notations non définies dans cette Section, se repor- 1 Application
ter à la liste des notations en début de Chapitre.
ZAB,ZAD : Modules de résistance bruts, en cm3, respective- 2.1.2 Les contraintes normales dans un élément d’un maté-
ment au fond et au pont à calculer selon Ch 6, riau autre que de l’acier à module d’Young E égal à 2,06 105
Sec 1, [2.3.2] N/mm2, et pris en compte dans les sections transversales de
poutre navire comme spécifié en Ch 6, Sec 1, [2.1.6], sont
n1 : Coefficient de navigation défini en Ch 5, Sec 1, données par la formule suivante:
Tab 1
E
σ1 = ------------------------5- σ 1S
C : Paramètre de houle défini en Ch 5, Sec 2 2, 06 ⋅ 10
où:
σ1,ALL : Contrainte normale admissible, en N/mm2, défi-
nie en [3.1.1] σ1S : Contrainte normale, en N/mm2, dans l’élément
considéré, calculée selon [2.1.1] en prenant cet
τ1,ALL : Contrainte de cisaillement admissible, en élément avec une section équivalente d’acier
N/mm2, définie en [3.2.1]. ASE donnée en Ch 6, Sec 1, [2.1.6].
Les contraintes normales dues au couple de torsion et aux MSW 0,4MWV MWH
σ1 = ----------
- + -------------------- + ------------ y + σ Ω
moments de flexion doivent être prises en compte dans le ZA ZA IZ
cas des navires avec de grandes ouvertures au pont de résis-
où:
tance, c.a.d. des navires pour lesquels au moins une des
trois condition suivantes est présente: σΩ : Contrainte de gauchissement, en N/mm2, due
au couple de torsion MWT et obtenue par des
• b / B0 > 0,7 calculs directs basés sur un modèle de structu-
rel conforme à Ch 6, Sec 1, [2.6]; pour les navi-
• A / 0 > 0,89
res avec la mention de service container ship,
• b / B0 > 0,6 et A / 0 > 0,7 elle inclut la contribution due au couple de tor-
sion en eau calme MT,SW défini en Pt E, Ch 2,
Sec 2, [4.1]
où b, B0, A et 0 sont les dimensions montrées en Fig 1.
Dans le cas de deux ou plusieurs ouvertures dans la même y : Coordonnée Y, en m, du point de calcul dans le
section transversale, b doit être pris comme la somme des repère de référence défini en Ch 1, Sec 2, [4].
largeurs b1 de chaque ouverture.
2.3 Contraintes de cisaillement
Figure 1 : Navires avec de grandes ouvertures
2.3.1 Les contraintes de cisaillement dues aux efforts tran-
A chants et au couple de torsion sont obtenues par des calculs
directs basés sur un modèle de structure conforme à Ch 6,
Sec 1, [2.6].
2.3.3 Comme alternative à la procédure ci-dessus, les con- • pour les navires à double fond pour des
traintes de cisaillement dues aux efforts tranchants verticaux chargements alternés:
QSW et QWV peuvent être obtenues par la procédure simpli-
P
∆ QC = α ------------ – ρ T1
fiée décrite en [2.4].
BH C
• pour les autres navires:
2.4 Calcul simplifié des contraintes de cisaille-
∆QC = 0
ment dues aux efforts tranchants verticaux
Figure 2 : Correction d’effort tranchant ∆QC
2.4.1 Navires sans cloison longitudinale efficace ou
avec une cloison longitudinale efficace
∆Q c
Cuve pleine Cuve vide
Dans ce contexte, cloison longitudinale efficace signifie
une cloison s’étendant du fond au pont de résistance. ∆Qc = pαT1
Effort tranchant
Les contraintes de cisaillement dues aux efforts tranchants corrigé
verticaux au point de calcul sont données, en N/mm2, par la
formule suivante:
S- δ
τ 1 = ( QSW + QWV – ε∆ QC ) ----- Effort tranchant tel que
IY t spécifié en Ch 5, Sec 2
où:
Note 1:
tS, tIS, tB : Epaisseurs minimales, en mm, respectivement du bordé de muraille, de cloison de double coque et de cloison longitudinale
tSM, tISM, tBM : Epaisseurs moyennes sur toutes les virures, en mm, respectivement du bordé de muraille, de cloison de double coque et
de cloison longitudinale. Elles sont calculées comme Σ(i ti) / Σi, où i et ti sont la longueur, en m, et l’épaisseur, en mm,
de la ième virure de muraille, de cloison de double coque et de cloison longitudinale.
Figure 4 : Types de navire (en liaison avec Tab 3) pour des aciers haute résistance sont utilisés, les prescrip-
tions de [4.5] s’appliquent.
4.2.1 Pour les navires avec CB plus grand que 0,8, les
modules de résistance bruts ZAB et ZAD sur 0,4L au milieu du
(a) (b) navire ne doivent pas être inférieurs aux plus grandes des
valeurs obtenues, en m3, par les formules suivantes:
3 Critères de vérification • ZR,MIN = n1 C L2 B (CB + 0,7) k 10 −6
MSW + MWV –3
3.1 Contraintes normales dues aux • ZR = ----------------------------
- 10
σ 1, ALL
moments de flexion verticale
4.2.2 Pour les navires avec CB plus petit ou égal à 0,8, les
3.1.1 Il faut vérifier que les contraintes normales σ1 calcu- modules de résistance bruts ZAB et ZAD à la coupe au maître
lées selon [2.1] et, lorsqu’applicable, [2.2] satisfont la for- ne doivent pas être inférieurs à la valeur donnée, en m3, par
mule suivante: la formule suivante:
σ1 ≤ σ1,ALL
ZR,MIN = n1 C L2 B (CB + 0,7) k 10−6
où:
De plus, les modules de résistance bruts ZAB et ZAD sur 0,4L
σ1,ALL : Contrainte normale admissible, en N/mm2, don- au milieu du navire ne doivent pas être inférieurs à la valeur
née par les formules suivantes: donnée, en m3, par la formule suivante:
119
σ1, ALL = ---------- pour --x- ≤ 0, 1 MSW + MWV –3
ZR = ----------------------------
- 10
k L σ 1, ALL
2
---------- – ------------- --- – 0, 3
σ1, ALL =
175 1400 x pour 0, 1 < x --- < 0, 3
k k L L 4.2.3 Lorsque la largeur totale ΣbS des petites ouvertures,
175 comme définie en Ch 6, Sec 1, [2.1.8], est déduite des sec-
σ1, ALL = ---------- pour 0, 3 ≤ x --- ≤ 0, 7 tions incluses dans les sections transversales de poutre
k L
2 navire, les valeurs ZR et ZR,MIN définies en [4.2.1] ou [4.2.2]
---------- – ------------- --- – 0, 7
σ1, ALL =
175 1400 x pour 0, 7 < x --- < 0, 9 peuvent être réduites de 3%.
k k L L
σ1, ALL =
119
----------
x
pour --- ≥ 0, 9 4.2.4 L’échantillonnage des éléments contribuant à la résis-
k L tance longitudinale (voir Ch 6, Sec 1, [2]) doit être main-
tenu sur 0,4 L au milieu du navire.
3.2 Contraintes de cisaillement
4.3 Module de résistance en dehors de 0,4L
3.2.1 Il faut vérifier que les contraintes normales τ1 calcu-
lées selon [2.3] satisfont la formule suivante: 4.3.1 les modules de résistance bruts ZAB et ZAD en dehors
τ1 ≤ τ1,ALL des 0,4 L au milieu du navire ne doivent pas être inférieurs
où: à la valeur donnée, en m3, par la formule suivante:
τ1,ALL : Contrainte admissible de cisaillement, en N/mm2: MSW + MWV –3
ZR = ----------------------------
- 10
σ 1, ALL
τ1,ALL = 110/k
4.3.2 L’échantillonnage des éléments contribuant à la résis-
4 Module de résistance et moment tance longitudinale (voir Ch 6, Sec 1, [2]) peut être réduit
d’inertie graduellement, en dehors des 0,4L, au minimum requis
pour satisfaire les critères de résistance locale dans les par-
ties avant et arrière, comme indiqué en Partie B, Chapitre 9.
4.1 Généralités
4.1.1 Les prescriptions de [4.2] à [4.5] donnent le module 4.4 Moment d’inertie à la coupe au maître
de résistance minimum de la poutre navire, qui permet de
satisfaire les critères de vérification indiqués en [3], et le 4.4.1 Le moment d’inertie brut à la coupe au maître par
moment d’inertie à la coupe au maître requis pour garantir rapport à son axe neutre horizontal ne doit pas être inférieur
une rigidité en flexion suffisante de la poutre navire. à la valeur donnée, en m4, par la formule suivante:
IYR = 3 Z’R,MIN L 10−2
4.1.2 Les coefficients de matériau k doivent être définis en
fonction des matériaux utilisés pour les éléments de fond et où Z’R,MIN est le module de résistance requis à la coupe au
de pont contribuant à la résistance longitudinale en accord maître ZR,MIN, en m3, calculé comme indiqué en [4.2.1] ou
avec Ch 6, Sec 1, [2]. Lorsque des coefficients de matériau [4.2.2], mais en supposant k = 1.
4.5 Hauteur d’extension de l’acier à haute 5.2 Effort tranchant admissible en eau
résistance calme
4.5.1 Lorsque un coefficient de matériau pour acier haute 5.2.1 Calculs directs
résistance est utilisé pour calculer le module de résistance Lorsque les contraintes de cisaillement sont obtenues par
requis au fond ou au pont selon [4.2] ou [4.3], l’acier haute calcul direct selon [2.3], l’effort tranchant positif ou négatif
résistance concerné doit être retenu pour tous les éléments admissible en eau calme en toute section transversale est
contribuant à la résistance longitudinale (voir Ch 6, Sec 1, donnée, en kN, par la formule suivante:
[2]), au moins sur une distance verticale, en m, donnée par
QP = ε |QT| − QWV
les formules suivantes:
où:
• au-dessus de la ligne de base (pour le module de résis-
tance au fond): ε = sgn(QSW)
QT : Effort tranchant, en kN, qui produit une con-
σ1B – kσ 1, ALL
VHB = ------------------------------- zD trainte de cisaillement τ = 110/k N/mm2 au
σ 1 B + σ 1D
point de contrainte le plus élevé de la section
• sous une ligne horizontale située à une distance VD (voir transversale, prenant en compte la correction
d’effort tranchant ∆QC et ∆Q selon respective-
Ch 6, Sec 1, [2.3.2]) au-dessus de l’axe neutre de la sec-
ment [2.4.1] et [2.4.2].
tion transversale (pour le module de résistance au pont):
6.1 Moment de flexion admissible en eau 6.2.1 L’effort tranchant positif ou négatif admissible en eau
calme en toute section transversale, au port, est donné, en
calme
kN, par la formule suivante:
6.1.1 Le moment de flexion admissible en eau calme en QP,H = ε QP + 0,7 QWV
toute section transversale au port, en arc ou contre arc, est
donné, en kN.m, par la formule suivante: où:
MP ,H = 130
---------- ZA,M 10
3
ε = sgn(QSW)
k
où ZA,M est le plus petit de ZAB et ZAD définis en [4.2.1] ou QP : Effort tranchant admissible en eau calme en
[4.2.2]. navigation, en kN, à calculer selon [5.2].
Notations
Pour les notations non définies dans cette Section, se repor- la poutre navire, sont obtenus, en kN.m, par la formule sui-
ter à la liste des notations en début de Chapitre. vante:
M = γS1MSW + γW1MWV
1 Application
3.1.2 Moments de flexion au port
1.1 Les moments de flexion au port, en arc et contre-arc, à con-
sidérer pour la vérification de la résistance ultime de la pou-
1.1.1 Les prescriptions de cette Section s’appliquent aux tre navire, sont obtenus, en kN.m, par la formule suivante:
navires de longueur égale ou supérieure à 170 m.
MH = γS1 MP,H + 0,1 γW1 MWV
2.2.1 Les coefficients partiels de sécurité à utiliser pour La courbure χ est positive en arc et négative en contre-arc.
vérifier la résistance ultime de la poutre navire sont donnés La courbe M-χ doit être obtenue par une procédure incré-
en Tab 1. mentale-itérative conformément aux critères spécifiés en Ch
6, App 1.
Table 1 : Coefficients partiels de sécurité
Figure 1 : Courbe du moment de flexion M
en fonction de la courbure χ
Coefficients partiels de sécurité
Symbole Valeur
exprimant l’incertitude sur: M
χ F
3.1.1 Moments de flexion en navigation Les sections transversales de poutre navire sont constituées
d’éléments contribuant à la résistance d’ensemble longitu-
Les moments de flexion en navigation, en arc et contre-arc, dinale, considérés avec leur échantillonnage net, selon Ch
à considérer pour la vérification de la résistance ultime de 6, Sec 1, [2].
Notations
Pour les notations non définies dans cet Appendice, se Figure 1 : Courbe moment de flexion M
reporter à la liste des notations en début de Chapitre. en fonction de la courbure χ
ReH : Limite minimale d’élasticité, en N/mm2, du
M
matériau
IY : Moment d’inertie, en m4,de la section transver- MUH Arc
[2.3.2]
s : Espacement, en m, des raidisseurs ordinaires Contre-arc MUS
Début
Première étape
χ =0
i-1
Incrément de la courbure
χ = χ + ∆χ
i i-1
σε
Pour chaque élément; calcul de la
χ i-1
=χi NON F = δ
δ δ
1
OUI
N
i
= N
i-1
< δ 2
OUI
χ χ
i
NON
χ>χ F
OUI
Fin
AS σC2 + 10stP σ CP
AS + 10bE tP
σ CR1 = Φσ C1 ----------------------------
- σCR2 = Φ -------------------------------------------
AS + 10stP AS + 10stP
où:
où:
Φ : Fonction de seuil définie en [1.3.3]
Φ : Fonction de seuil définie en [1.3.3]
σC2 : Contrainte critique, en N/mm2:
σC1 : Contrainte critique, en N/mm2:
σ E2 R
σC2 = ------- pour σE2 ≤ -------
eH
-ε
σE1 ReH ε 2
σ C1 = ------- pour σ E1 ≤ -------
-ε
ε 2 Φ ReH ε ReH
Φ ReH ε σC2 = ReH 1 – ---------------- pour σE2 > --------ε
ReH 4σ E2 2
σ C1 = ReH 1 – ---------------- pour σ E1 > --------ε
4σ E1 2
σE2 : Contrainte critique d’Euler pour le flambement
ε : Déformation relative définie en [1.3.3] en torsion, en N/mm2, définie en Ch 7, Sec 2,
σE1 : Contrainte critique d’Euler pour le flambement [4.3.3]
en colonne, en N/mm 2: ε : Déformation relative définie en [1.3.3]
s ε-----------
β E = 103 ---
ReH
σCR2
tp E
bE = 2 ,25 – 1
----------- ,25 s
----------- pour β E > 1 ,25
βE β E2
bE = s pour β E ≤ 1 ,25 ε
10 3 bE tP + hWE tW + bF tF
σCR3 = Φ ReH -------------------------------------------------------
-
103 stP + hW tW + bF tF
où:
ε Φ : Fonction de seuil définie en [1.3.3]
bE : Largeur, en m, de la tôle associée, définie en
[1.3.4]
hWE : Hauteur effective, en mm, de l’âme: σE4 : Contrainte critique d’Euler, en N/mm2:
2
t
hWE = 2 ,25 1, 25
β W > 1 ,25 σE4 = 160000 ------
W
-
----------- – -----------
2 W
h pour hW
βW βW
hWE = hW pour β W ≤ 1 ,25 ε : Déformation relative définie en [1.3.3].
10st P σ CP + AS σ C4
σ CR4 = Φ ------------------------------------------- ε
AS + 10stP
où:
Φ : Fonction de seuil définie en [1.3.3] 1.3.8 Flambement de tôle
L’équation décrivant la courbe de raccourcissement σCR5−ε
σCP : Contrainte critique de tôle associée, en N/mm 2,
pour le flambement des bordés raidis transversalement et
définie en [1.3.5] inclus dans la section transversale de poutre navire doit être
σC4 : Contrainte critique, en N/mm2: obtenue par la formule suivante:
Chapitre 7
ÉCHANTILLONNAGE DE LA COQUE
SECTION 1 BORDÉS
L1, L2 : Longueurs, en m, définies en Pt B, Ch 1, Sec 2, transversale de coque considérée, sans être pris
[2.1.1] plus grand que 0,3MWV,S
E : Module de Young, en N/mm2, pris égal à: MWV,H : Moment de flexion vertical dû à la houle, en
• pour les aciers, en général: kN.m, en situation d'arc au droit de la section
transversale de coque considérée, défini en Pt B,
E = 2,06.105 N/mm2 Ch 5, Sec 2, [3.1]
• pour les aciers inoxydables: MWV,S : Moment de flexion vertical dû à la houle, en
E = 1,95.105 N/mm2 kN.m, en situation de contre-arc au droit de la
• pour les alliages d'aluminium: section transversale de coque considérée, défini
en Pt B, Ch 5, Sec 2, [3.1]
E = 7,00.104 N/mm2 MWH : Moment de flexion horizontal dû à la houle, en
ν : Coefficient de Poisson; sauf indications kN.m, au droit de la section transversale de
contraires, une valeur de 0,3 doit être prise en coque considérée, défini en Pt B, Ch 5, Sec 2,
compte, [3.2]
k : Coefficient de matériau, défini en: MWT : Moment de torsion, en kN.m, au droit de la
• Pt B, Ch 4, Sec 1, [2.3], pour l’acier section transversale de coque considérée, défini
• Pt B, Ch 4, Sec 1, [4.4], pour les alliages en Pt B, Ch 5, Sec 2, [3.3].
d'aluminium
Ry : Limite minimale d'élasticité du matériau, en
N/mm2, prise égale, sauf indications contraires,
à 235 /k
tc : Surépaisseur de corrosion, en mm, définie en Pt
B, Ch 4, Sec 2, Tab 2
IY : Moment d'inertie net, en m4, de la section
transversale de coque autour de son axe neutre
horizontal calculé selon Pt B, Ch 6, Sec 1, [2.4]
en considérant avec leur échantillonnage net les
éléments contribuant à la résistance d'ensemble
IZ : Moment d'inertie net, en m4, de la section
transversale de coque autour de son axe neutre
vertical calculé selon Pt B, Ch 6, Sec 1, [2.4] en
considérant avec leur échantillonnage net les
éléments contribuant à la résistance d'ensemble
x, y, z : Coordonnées X, Y et Z du point de calcul dans le
repère de référence défini en Pt B, Ch 1, Sec 2,
[4]
N : Coordonnée Z dans le repère de référence défini
en Pt B, Ch 1, Sec 2, [4], du centre de gravité de
la section transversale de coque constituée des
éléments contribuant à la résistance d'ensemble
avec leur échantillonnage net. (voir Pt B, Ch 6,
Sec 1, [2])
MSW,H : Moment de flexion d’échantillonnage en eau
calme, en kN.m, en situation d'arc au droit de la
section transversale de coque considérée, défini
en Pt B, Ch 5, Sec 2, [2.2]
MSW,S : Moment de flexion d’échantillonnage en eau
calme, en kN.m, en situation de contre-arc au
droit de la section transversale de coque
considérée, défini en Pt B, Ch 5, Sec 2, [2.2]
MSW,Hmin: Moment minimal de flexion en eau calme, en
kN.m, en situation d'arc au droit de la section
SECTION 1 BORDÉS
Notations
Pour les notations non définies dans cette Section, se repor- ca : Coefficient de maille, égal à:
ter à la liste des notations en début de Chapitre. 2
pS : Pression en eau calme, en kN/m2, voir [3.2.2] ca = 1,21 1 + 0 ,33 -s – 0,69 -s-
pW : Pression due à la houle et, le cas échéant, pres-
pris non supérieur à 1,0
sion dynamique, déterminées selon les critères
en Ch 5, Sec 5, [2] et Ch 5, Sec 6, [2], en kN/m2 cr : Coefficient de courbure de la maille, égal à:
(voir [3.2.2]) cr = 1 − 0,5 s / r
pSF, pWF : Pression en eau calme et pression due à la pris non inférieur à 0,5
houle dans les conditions d'envahissement, en r : Rayon de courbure, en m
kN/m2, définies en Ch 5, Sec 6, [9] (voir [3.2.3]) t : Epaisseur nette d’une maille, en mm.
FS : Force en eau calme due aux charges roulantes,
en kN, voir [4.2.2] 1 Généralités
FW,Z : Force d'inertie due aux charges roulantes, en
kN, voir [4.2.2] 1.1 Epaisseur nette
σX1 : Contrainte normale d’ensemble, en N/mm2,
1.1.1 Comme indiqué en Ch 4, Sec 2, [1], toutes les épais-
définie en:
seurs de cette Section sont nettes, c'est-à-dire qu'elles ne
• [3.2.5] pour la vérification de la résistance comprennent aucune marge de corrosion.
des bordés soumis à une pression latérale
Les épaisseurs brutes sont obtenues comme indiqué en Ch
• [5.2.2] pour la vérification au flambement 4, Sec 2.
des bordés
τ1 : Contrainte de cisaillement d’ensemble, en 1.2 Coefficients partiels de sécurité
N/mm2, définie en [3.2.6]
ReH : Limite minimale d'élasticité du matériau du 1.2.1 Les coefficients partiels de sécurité à considérer pour
la vérification des bordés sont indiqués en Tab 1.
bordé, en N/mm2, définie en Ch 4, Sec 1, [2]
: Longueur, en m, du côté le plus grand de la
1.3 Maille élémentaire
maille
s : Longueur, en m, du côté le plus petit de la 1.3.1 La maille élémentaire est la plus petite partie de
maille bordé non raidi.
Bordé Epaisseur minimale nette Lorsque les extrémités des superstructures se trouvent en
dehors de 0,5L au milieu du navire, l'augmentation de l’épais-
Cloison transversale étanche (4)
seur nette peut être limitée à 30%, sans dépasser 2, 5mm.
• L < 120 m 1,3 + 0,004 L k1/2 + 4,5 s
• L ≥ 120 m 2,1 + 2,20 k1/2 + s 2.5.4 Epaisseur nette du carreau au droit des
extrémités des superstructures courtes
Cloison longitudinale étanche (4)
L'épaisseur nette du carreau doit être augmentée au droit
• L < 120 m 1,7 + 0,013 L k1/2 + 4,5 s des extrémités des superstructures courtes se trouvant sur
• L ≥ 120 m 3,6 + 2,20 k1/2 + s 0,6L au milieu du navire, sur une longueur d'environ un
Cloison de citernes et cloisons évi- sixième de la largeur du navire de part et d'autre de l'extré-
dées (4) mité de la superstructure.
• L < 120 m 1,7 + 0,013 L k1/2 + 4,5 s L’augmentation de l’épaisseur nette est égale à 15%, sans
• L ≥ 120 m 3,6 + 2,20 k1/2 + s dépasser 4,5 mm.
(1) Non applicable aux navires ayant l'une des mentions de
service passenger ship ou ro-ro passenger ship. Pour ces 2.6 Tôle gouttière
navires, se reporter aux prescriptions applicables de la
Partie E. 2.6.1 Généralités
(2) Non applicable aux navires ayant l'une des mentions de L'épaisseur nette de la tôle gouttière ne doit pas être infé-
service suivantes (pour ces navires, se reporter aux pres- rieure à l’épaisseur réalisée du bordé de pont adjacent.
criptions applicables de la Partie E):
2.6.2 Epaisseur nette de la tôle gouttière au droit
• ro-ro cargo ship des extrémités des longues superstructures
• liquefied gas carrier
L'épaisseur nette de la tôle gouttière doit être augmentée au
• passenger ship droit des extrémités des longues superstructures se trouvant
• ro-ro passenger ship. sur 0,5L au milieu du navire, sur une longueur d'environ un
(3) L'épaisseur minimale nette doit être obtenue par inter- sixième de la largeur du navire de part et d'autre de l'extré-
polation linéaire entre celle exigée pour la zone s'éten- mité de la superstructure.
dant sur 0,4L au milieu du navire et celle exigée pour
les parties avant et arrière. L’augmentation de l’épaisseur nette est égale à 40%, sans
(4) Non applicable aux navires ayant la mention de service dépasser 4,5 mm.
liquefied gas carrier. Lorsque les extrémités des superstructures se trouvent en
dehors de 0,5L au milieu du navire, l'augmentation de l’épais-
2.5 Carreau seur nette peut être limitée à 30%, sans dépasser 2, 5mm.
2.5.2 Carreau lié par une virure arrondie 2.7.1 Sauf indication contraire, l'épaisseur nette d’une cloi-
son ondulée ne doit pas être inférieure à celle obtenue
L'épaisseur nette du carreau lié par une virure arrondie à la selon [3] et [5] où s est pris égal à la plus grande valeur
tôle gouttière ne doit pas être inférieure à l’épaisseur réali- entre b et c, lesquels sont définis en Ch 4, Sec 7, Fig 3.
sée du bordé de pont adjacent.
(1) Lorsque le navire est toujours en arc en eau calme, M SW,S doit être pris égal à 0.
Note 1:
FD : Coefficient défini en Ch 5, Sec 2, [4].
La pression latérale à l’état intact comprend la pression en • pour les bordés participant à la résistance longitudinale:
eau calme et la pression due à la houle. σX1 = γ S1 σ S1 + γ W1 ( CFV σ WV1 + CFH σ WH1 + CF Ω σΩ )
La pression en eau calme (pS) comprend: • pour les bordés ne participant pas à la résistance longi-
• la pression de mer en eau calme, définie en Ch 5, Sec 5, tudinale:
[1] σX1 = 0
• la pression interne en eau calme, définie en Ch 5, Sec 6
pour les différents types de cargaison et de ballast. où:
σS1, σWV1, σWH1 : Contraintes normales d’ensemble, en
La pression due à la houle (pW) comprend:
N/mm2, définies en Tab 3
• la pression due à la houle, définie en Ch 5, Sec 5, [2] σΩ : Valeur absolue de la contrainte de gauchisse-
pour chacun des cas de charge “a”, “b”, “c” et “d”
ment, en N/mm2, induite par le moment de tor-
• la pression d’inertie, définie en Ch 5, Sec 6 pour les dif- sion 0,625MWT et obtenue par un calcul direct
férents types de cargaison et de ballast, et pour chacun basé sur un modèle de structure conformément
des cas de charge “a”, “b”, “c” et “d” à Ch 6, Sec 1, [2.6]
• la pression dynamique, définie en Ch 5, Sec 6, [2]. CFV, CFH, CFΩ : Facteurs de combinaison définis en Tab 4.
γS2 pS + γ W2 pW
τ 0 2,5 – 2 ---- t = 17,2ca cr s γR γ m ----------------------------------
• 0,75D < z ≤ D z
D λ T Ry
où:
Note 1:
• pour le fond, le plafond de double fond et les ponts (à
47 6, 3
τ 0 = ------ 1 – --------- N/mm² l’exclusion d’éventuelles tôles inclinées longitudinales):
k L1 σ x1
λ T = 1– 0,89γ m -------
Ry
3.3 Bordé raidi longitudinalement et • pour la muraille, la double-coque et les cloisons longi-
participant à la résistance d’ensemble tudinales (y compris d’éventuelles tôles inclinées longi-
tudinales):
3.3.1 Généralités
τ 2
σ
L’épaisseur nette des mailles chargées latéralement et sou- λT = 1 – 3 γ m ----1- – 0,89γ m -------
x1
Ry Ry
mises à une contrainte normale agissant sur le petit côté ne
doit pas être inférieure à la valeur obtenue, en mm, à partir 3.4.2 Cas d’envahissement
de la formule suivante:
Les bordés limitant des compartiments non destinés au
γ S2 pS + γ W2 pW transport de liquides (à l’exception des bordés de fond et de
t = 14,9 ca cr s γ R γ m ---------------------------------- muraille) doivent être vérifiés pour le cas d’envahissement.
λ L Ry
Dans ce but, leurs épaisseurs nettes ne doivent pas être infé-
où: rieures à la valeur obtenue, en mm, à partir de la formule
• pour le fond, le plafond de double fond et les ponts (à suivante:
l’exclusion d’éventuelles tôles inclinées longitudinales):
γS2 pSF + γ W2 pWF
t = 17,2ca cr s γR γ m --------------------------------------
σx1 2 σ x1 λ T Ry
λL = 1 – 0 ,95 γ m ------- – 0, 225γm -------
Ry Ry où λT est défini en [3.4.1].
βi = 0 X2 X3
a
x
α i = ----i
b
a a
τ
σ1 σ1 σ1 σ1
b b
σ2 σ2 σ2 σ2
a ou b
τ τ • compression: négative.
M SW ,S 0 ,625F D M WV ,S
z≥N
–3
-------------- ( z – N ) 10 ------------------------------------- ( z – N )10
–3
IY IY 0, 625MWH
– --------------------------- y 10–3
MSW ,H 0 ,625M WV ,H IZ
--------------- ( z – N )10 -------------------------------- ( z – N )10
–3 –3
z<N
IY IY
(1) Lorsque le navire est toujours en arc en eau calme, σS1 pour z ≥ N doit être obtenu, en N/mm2, à partir de la formule suivante,
sauf si σX1 est évaluée par calculs directs (voir [5.2.2]):
M SW , Hmin –3
σ S1 = ---------------------
- ( z – N )10
IY
Note 1:
FD : Coefficient défini en Ch 5, Sec 2, [4].
5.2.4 Combinaison des contraintes de compression obtenue à l’aide d’une analyse par calcul direct
normales d’ensemble et locale utilisant les charges d’échantillonnage dues à la
La combinaison des contraintes de compression normales à houle indiquées en Partie B, Chapitre 5.
considérer pour la vérification au flambement des bordés
doit tenir compte des contraintes d’ensemble et des con- 5.3 Contraintes critiques
traintes locales résultant de la flexion des éléments primai-
res. Ces contraintes locales doivent être obtenues à l’aide 5.3.1 Compression et flexion d’une maille plane
d’une analyse par calcul direct utilisant les charges La contrainte critique de flambement doit être obtenue, en
d’échantillonnage indiquées en Partie B, Chapitre 5. N/mm2, à partir de la formule suivante:
Selon le repère de référence défini en Ch 1, Sec 2, [4.1], les
contraintes combinées dans les directions x et y direction ReH
σc = σE pour σ E ≤ -------
-
sont obtenues, en N/mm2, à partir des formules suivantes: 2
ReH ReH
σ X = σ X 1 + γ S2 σ X2 ,S + γ W2 σ X2 ,W σ c = ReH 1 – --------
- pour σ E > -------
-
4σ E 2
σ Y = γ S2 σ Y2 ,S + γ W2 σ Y2 ,W
où:
où:
σE : Contrainte de flambement d’Euler, obtenue, en
σX1 : Contrainte normale de compression, en N/mm2,
N/mm2, à partir de la formule suivante:
induite par les charges d’ensemble en eau
calme et sur houle, définies en [5.2.2] π 2 E - --t- 2 K ε 10–6
σE = -------------------------
12( 1 – ν 2 ) b
1
σX2,S,σY2,S: Contrainte normale de compression dans les
directions x et y, respectivement, en N/mm2, K1 : Coefficient de flambement défini en Tab 8
induite par la flexion locale des éléments pri- ε : Coefficient pris égal à:
maires et obtenue à l’aide d’une analyse par cal-
• ε=1 pour α ≥ 1,
cul direct utilisant les charges d’échantillonnage
en eau calme indiquées en Partie B, Chapitre 5 • ε = 1,05 pour α < 1 lorsque le côté “b” est
raidi par un plat
σX2,W,σY2,W: Contrainte normale de compression dans les
directions x et y, respectivement, en N/mm2, • ε = 1,10 pour α < 1 lorsque le côté “b” est
induite par la flexion locale des éléments primai- raidi par un plat à boudin
res et obtenue à l’aide d’une analyse par calcul • ε = 1,21 pour α < 1 lorsque le côté “b” est
direct utilisant les charges d’échantillonnage raidi par un profil en angle ou en T
dues à la houle indiquées en Partie B, Chapitre • ε = 1,30 pour α < 1 lorsque le côté “b” est
5. raidi par un élément primaire.
5.2.5 Combinaison des contraintes de cisaillement avec α = a/b.
d’ensemble et locales
5.3.2 Cisaillement d’une maille plane
La combinaison des contraintes de cisaillement à considé-
rer pour la vérification au flambement des bordés doit tenir La contrainte critique de flambement en cisaillement doit
compte des contraintes d’ensemble et des contraintes loca- être obtenue, en N/mm2, à partir de la formule suivante:
les résultant de la flexion des éléments primaires. Ces con-
ReH
traintes locales doivent être obtenues à l’aide d’une analyse τc = τE pour τ E ≤ ----------
-
par calcul direct utilisant les charges d’échantillonnage 2 3
indiquées en Partie B, Chapitre 5. ReH ReH ReH
τ c = ------- - pour τ E > ----------
- 1 – --------------- -
Les contraintes combinées sont obtenues, en N/mm2, à par- 3 4 3τ E 2 3
tir de la formule suivante: où:
τ = τ 1 + γ S2 τ 2 ,S + γ W2 τ 2 ,W τE : Contrainte de flambement d’Euler en cisaille-
ment, obtenue, en N/mm2, à partir de la formule
où:
suivante:
τ1 : Contrainte de cisaillement, en N/mm2, induite
par les charges d’ensemble en eau calme et sur π 2 E - --t- 2 K 10–6
τ E = -------------------------
12( 1 – ν 2 ) b
2
houle, définies en [5.2.3]
τ2,S : Contrainte de cisaillement, en N/mm2, induite K2 : Coefficient de flambement pris égal à:
par la flexion locale des éléments primaires et
obtenue à l’aide d’une analyse par calcul direct 4- pour α > 1
K2 = 5,34 + -----
utilisant les charges d’échantillonnage en eau
2
α
calme indiquées en Partie B, Chapitre 5 K2 = 5 ,34
----------- + 4 pour α ≤ 1
α
2
τ2,W : Contrainte de cisaillement, en N/mm2, induite
par la flexion locale des éléments primaires et α : Coefficient défini en [5.3.1].
− 1<ψ <0 ′ ″
( 1 + ψ ) K1 – ψ K1 + 10ψ ( 1 + ψ )
1– ψ 2
α ------------- ≥ --- 23,9 1 –ψ
-------------
2
2 3 2
ψ≤−1
1 ,87 1 – ψ 2 1 – ψ 2
1– ψ 2
α ------------- < --- 15,87 + ------------------------2- + 8 ,6 α ------------- -------------
2 3 α1 – ψ-
------------
2 2
2
Note 1:
σ
ψ = -----2
σ1
ReH
σc = σ E pour σE ≤ -------
- K4 : Coefficient de flambement pris égal à:
2
ReH ReH
σc = ReH 1 – -------- K4 = 12 (1 – ν 2 )
----- 10
5+ b
2
- pour σE > -------
- --------------------------
2
4 σE 2 π2 rt
12( 1 – ν 2 ) V
K5 : Coefficient de flambement pris égal à: tw tf
t V′ – 0 ,33 V ′ 2 V'
K5 = 1 + ---w- 3 + 0,5 ----- -----
V
tf V
tf : épaisseur nette, en mm, de la semelle des ondu-
lations
tw : épaisseur nette, in mm, de l’âme des ondula- 5.4.3 Cisaillement
tions Pour les mailles soumises à du cisaillement, la contrainte
V, V’ : Dimensions d’une ondulation, en m, indiquées critique de flambement en cisaillement doit vérifier la for-
en Fig 5. mule suivante:
τc
5.4 Critères de vérification ---------- ≥ τb
γR γm
5.4.1 Acceptation des résultats où:
L’épaisseur nette des mailles doit vérifier le critère de flam- τc : Contrainte critique de flambement en cisaille-
bement indiqués en [5.4.2] à [5.4.5] en fonction du type de ment, en N/mm2, définie en [5.3.2] ou [5.3.4],
contrainte agissant sur la maille considérée. Lorsque le cri- selon le cas
tère de flambement est dépassé, l’échantillonnage peut tou-
tefois être considéré comme acceptable, sous réserve que τb : Contrainte de cisaillement, en N/mm2, agissant
les raidisseurs de la maille satisfassent aux vérifications en sur la maille, calculée suivant [5.2.3] ou [5.2.5],
flambement et en résistance ultime tels qu’indiqués en Ch selon le cas.
7, Sec 2, [4] et Ch 7, Sec 2, [5]. En équivalence au critère précédent relatif à la contrainte
critique de flambement en cisaillement, l’épaisseur nette,
5.4.2 Compression et flexion en mm, doit vérifier les formules suivantes:
Pour les mailles soumises à de la compression et de la
flexion s’exerçant sur un côté, la contrainte critique de
12γ R γ m τ b ( 1- ν 2 ) 3 ReH
flambement doit vérifier la formule suivante: t = --b- ------------------------------------------
- 10 pour τ E ≤ ----------
-
π EKi 2 3
σc
---------- ≥ σb R2eH ( 1- ν 2 ) ReH
γR γm t = --b- --------------------------------------------
- 10 pour τ E > ----------
3
-
π ReH 2 3
où: EKi -------- - γ R γ m τ b
3
σc : Contrainte critique de flambement, en N/mm2,
définie en [5.3.1], [5.3.4] ou [5.3.5], selon le où:
cas Ki = K2, défini en [5.3.2] pour une maille plane
σb : Contrainte de compression, en N/mm2, agissant
Ki = K4, défini en [5.3.4] pour une maille courbe.
sur le côté “b” de la maille, calculée suivant
[5.2.2] ou [5.2.4], selon le cas. 5.4.4 Compression, flexion et cisaillement
En équivalence au critère précédent relatif à la contrainte Pour les mailles soumises à de la compression, de la flexion
critique de flambement, l’épaisseur nette, en mm, doit véri- et du cisaillement, la contrainte critique combinée doit véri-
fier les formules suivantes: fier les formules suivantes:
Notations
Pour les notations non définies dans cette Section, se repor- bU : Largeur, en m, du bordé associé au raidisseur,
ter à la liste des notations en début de Chapitre. pour la vérification de la résistance ultime, défi-
nie en [5.2]
pS : Pression en eau calme, en kN/m2, voir [3.3.2] et
[5.3.2] tp : Epaisseur nette, en mm, du bordé associé
pW : Pression due à la houle et, le cas échéant, pres- w : Module de résistance net, en cm3, du raidisseur,
sion dynamique, déterminées selon les critères avec un bordé associé de largeur bp, calculé
en Ch 5, Sec 5, [2] et Ch 5, Sec 6, [2], en kN/m2 selon Ch 4, Sec 3, [3.4]
(voir [3.3.2] et [5.3.2]) A : Section nette, en cm2, du raidisseur sans bordé
pSF, pWF : Pression en eau calme et pression due à la associé
houle dans les conditions d'envahissement, en AS : Section nette, en cm2, du raidisseur avec bordé
kN/m2, définies en Ch 5, Sec 6, [9] associé de largeur s
FS : Force en eau calme due aux charges roulantes, Ae : Section nette, en cm2, du raidisseur avec bordé
en kN, voir [3.3.5] associé de largeur be
FW,Z : Force d'inertie due aux charges roulantes, en AU : Section nette, en cm2, du raidisseur avec bordé
kN, voir [3.3.5] associé de largeur bU
σX1 : Contrainte normale d’ensemble, en N/mm2, ASh : Section nette de cisaillement, en cm2, du raidis-
définie en: seur, calculée selon Ch 4, Sec 3, [3.4]
1.4.1 Plats
Les dimensions nettes d’un raidisseur ordinaire constitué
d’un plat (voir Fig 1) doivent vérifier l’exigence suivante: tf
hw
------ ≤ 20 k
tw bf
1.4.2 Profil en T
Les dimensions nettes d’un raidisseur ordinaire constitué 1.4.3 Cornière
d’un profil en T (voir Fig 2) doivent vérifier les exigences Les dimensions nettes d’un raidisseur ordinaire constitué d’une
suivantes: cornière (voir Fig 3) doivent vérifier les exigences suivantes:
hw hw
------ ≤ 55 k ------ ≤ 55 k
tw tw
bf bf
---- ≤ 33 k ---- ≤ 16,5 k
tf tf
hw t w hw tw
bf tf ≥ ----------
- bf tf ≥ ----------
-
6 6
Figure 3 : Dimensions nettes d’une cornière pSR2 : Pression extérieure au droit de l’étai, en kN/m2,
agissant sur le côté opposé, à l’extérieur du com-
partiment dans lequel est situé l’étai, égale à:
pSR2 = γS2 pS + γW2 pW
pSR3 : Pression interne à mi-portée de l’étai, en kN/m2,
dans le compartiment dans lequel est situé
hw
l’étai, égale à:
tw pSR3 = γS2 pS + γW2 pW
tf
: Portée, en m, des raidisseurs ordinaires reliés
par l’étai (voir Ch 4, Sec 3, [3.2.2])
SR : Longueur, en m, de l’étai
bf
AASR : Section nette réalisée, en cm2, de l’étai.
2.2.1 L’épaisseur nette de l’âme des raidisseurs ordinaires 2.5.1 L’échantillonnage des raidisseurs ordinaires de pont
ne doit pas être inférieure à la plus petite valeur de: doit être déterminé par calcul direct.
• la valeur obtenue, en mm, à partir des formules suivan- 2.5.2 Les efforts appliqués par le bossoir doivent corres-
tes: pondre à une charge égale à la CMU du bossoir.
tMIN = 0,8 + 0,004 L k1/2 + 4,5 s pour L < 120 m
2.5.3 La contrainte combinée, en N/mm2, ne doit pas être
tMIN = 1,6 + 2,2 k1/2 +s pour L ≥ 120 m supérieure à la plus petite des valeurs suivantes:
• l’épaisseur nette de construction du bordé associé. 100 54
---------- ReH et ---------- Rm
235 235
2.3 Etais reliant les raidisseurs ordinaires où Rm est la résistance minimale ultime en traction du maté-
riau du raidisseur, en N/mm2.
2.3.1 La section ASR , en cm2, et le moment d’inertie I SR par
rapport aux axes principaux, en cm4, des étais reliant les
raidisseurs ordinaires ne doivent pas être inférieures aux
3 Vérification de la résistance élastique
valeurs obtenues à partir des formules suivantes:
3.1 Généralités
pSR s
ASR = ------------
-
20 3.1.1 Les prescriptions de cet Article s’appliquent pour la
0,75s ( pSR 1 + pSR2 ) AASR 2SR vérification de la résistance élastique des raidisseurs ordi-
ISR = -------------------------------------------------------------------
- naires soumis à une pression latérale ou à des charges rou-
47 ,2AASR – s ( pSR1 + pSR2 )
lantes et, pour les raidisseurs ordinaires participant à la
où: résistance d’ensemble, aux contraintes normales d’ensem-
pSR : Pression prise égale à la plus grande des valeurs ble.
obtenues, en kN/m2, à partir des formules sui- 3.1.2 Lorsque les citernes sont partiellement remplies et
vantes: qu’il existe un risque de résonance, la vérification de la
pSR = 0,5 (pSR1 + pSR2) résistance élastique des raidisseurs ordinaires verticaux des
structures de citernes soumises aux pressions de sloshing et
pSR = pSR3 d’impact doit être effectuée par calculs directs.
pSR1 : Pression extérieure au droit de l’étai, en kN/m 2,
3.1.3 La vérification de la résistance élastique doit égale-
agissant sur un côté, à l’extérieur du comparti-
ment être effectuée pour les raidisseurs ordinaires soumis à
ment dans lequel est situé l’étai, égale à:
des charges particulières, telles que les charges concen-
pSR1 = γS2 pS + γW2 pW trées.
3.2 Modèle de structure Les pressions de sloshing et d’impact doivent être appli-
quées aux raidisseurs ordinaires des structures des citernes,
3.2.1 Conditions de fixation lorsque ces citernes sont partiellement remplies et qu’il
Les prescriptions en [3.4], [3.7.3], [3.7.4] et [3.8] s’appli- existe un risque de résonance (voir Ch 5, Sec 6, [2]).
quent aux raidisseurs considérés comme étant encastrés
aux deux extrémités, les liaisons aux extrémités satisfaisant 3.3.3 Pression latérale en cas d’envahissement
aux prescriptions en [3.2.2]. La pression latérale en cas d’envahissement comprend la
Les prescriptions en [3.5] et [3.7.5] s’appliquent aux raidis- pression en eau calme p SF et la pression due à la houle pWF
seurs considérés comme étant simplement appuyés aux définies en Ch 5, Sec 6, [9].
deux extrémités. D’autres conditions de fixation peuvent
3.3.4 Pression latérale en conditions d’épreuve
être considérées par la Société, au cas par cas, en fonction
de la répartition des charges roulantes. La pression latérale en conditions d’épreuve est prise égale
à:
Pour d’autres conditions de fixation, la vérification de la
résistance élastique doit être considérée au cas par cas. • pST − pS pour les bordés de fond et de muraille
• pST ailleurs,
3.2.2 Disposition des goussets
Les prescriptions de cet Article s’appliquent aux raidisseurs où pS est la pression de mer en eau calme définie en Ch 5,
ordinaires sans goussets d’extrémité, ayant un gousset à une Sec 5, [1.1.1] pour le tirant d’eau T1 auquel l’épreuve est
extrémité ou deux goussets d’extrémité, où la longueur de effectuée.
gousset n’est pas supérieure à 0,2. Lorsque le tirant d’eau T1 n’est pas défini par le Concepteur,
Pour des raidisseurs ordinaires ayant deux goussets d’extré- il peut être pris égal au tirant d’eau en ballast léger TB défini
mité de longueur supérieure à 0,2, la détermination des en Ch 5, Sec 1, [2.4.3].
contraintes normale et de cisaillement dues aux charges
d’échantillonnage et les module de résistance et section de 3.3.5 Forces dues aux charges roulantes
cisaillement requis sont considérés par la Société au cas par La force due aux charges roulantes et appliquée sur une
cas. roue comprend la force en eau calme et la force d’inertie:
• la force en eau calme est la force verticale (FS) définie en
3.3 Modèle de chargement Ch 5, Sec 6, [6.1]
• la force d’inertie est la force verticale (FW,Z) définie en
3.3.1 Généralités
Ch 5, Sec 6, [6.1], for load case “b”.
Les pressions latérales en eau calme et due à la houle ainsi
que les différents types de cargaison et de ballast à l’état 3.3.6 Contraintes normales d’ensemble
intact doivent être considérées, selon la position du raidis- Les contraintes normales d’ensemble à considérer pour la
seur ordinaire examiné et les types de compartiments qui vérification de la résistance élastique des raidisseurs ordi-
lui sont adjacents, conformément à Ch 5, Sec 1, [2.4]. naires sont obtenues, en N/mm2, à partir des formules sui-
Les raidisseurs ordinaires des bordés limitant des comparti- vantes:
ments non destinés au transport de liquides (à l’exception • pour les raidisseurs longitudinaux participant à la résis-
de ceux des bordés de fond et de muraille) doivent être sou- tance d’ensemble et soumis à une pression latérale:
mis à la pression latérale en cas d’envahissement.
σX1 = γS1 σS1 + γW1 (CFV σWV1 + CFH σWH1 + CFΩ σΩ)
Les pressions latérales dues à la houle et les charges
sans être pris inférieur à 60/k
d’ensemble doivent être calculées individuellement pour
chacun des cas de charge “a”, “b”, “c” et “d” définis en Ch • pour les raidisseurs longitudinaux participant à la résis-
5, Sec 4. tance d’ensemble et soumis à des charges roulantes:
σX1,Wh = max (σX1H ; σX1S)
3.3.2 Pression latérale à l’état intact
sans être pris inférieur à 60/k
La pression latérale à l’état intact comprend la pression en
eau calme et la pression due à la houle. • pour les raidisseurs longitudinaux ne participant pas à la
résistance d’ensemble:
La pression en eau calme (pS) comprend:
σX1 = 0
• la pression de mer en eau calme, définie en Ch 5, Sec 5,
[1] • pour les raidisseurs transversaux:
• la pression interne en eau calme, définie en Ch 5, Sec 6 σX1 = 0
pour les différents types de cargaison et de ballast.
où:
La pression due à la houle (pW) comprend: σS1, σWV1, σWH1 : Contraintes normales d’ensemble, en
• la pression due à la houle, définie en Ch 5, Sec 5, [2] N/mm2, définies en Tab 2
pour chacun des cas de charge “a”, “b”, “c” et “d” σΩ : Valeur absolue de la contrainte de gauchisse-
• la pression d’inertie, définie en Ch 5, Sec 6 pour les dif- ment, en N/mm2, induite par le moment de tor-
férents types de cargaison et de ballast, et pour chacun sion 0,625MWT et obtenue par un calcul direct
des cas de charge “a”, “b”, “c” et “d” basé sur un modèle de structure conformément
• la pression dynamique, définie en Ch 5, Sec 6, [2]. à Ch 6, Sec 1, [2.6]
Table 2 : Contraintes normales d’ensemble - Raidisseurs ordinaires soumis à une pression latérale
IY IY
M SW ,H 0 ,625M WV,H
--------------- ( z – N ) 10 -------------------------------- ( z – N ) 10
–3 –3
• z<N
IY IY 0, 625MWH –3
--------------------------- y 10
Pression latérale appliquée du même côté IZ
que le raidisseur ordinaire:
M SW ,H 0 ,625M WV,H
• z≥N
–3 –3
--------------- ( z – N ) 10 -------------------------------- ( z – N ) 10
IY IY
M SW ,S 0 ,625F D M WV ,S
-------------- ( z – N ) 10
–3
------------------------------------- ( z – N ) 10
–3
• z<N
IY IY
(1) Lorsque le navire est toujours en arc en eau calme, MSW,S doit être pris égal à 0.
Note 1:
FD : Coefficient défini en Ch 5, Sec 2, [4].
Table 3 : Contraintes normales d’ensemble - Raidisseurs ordinaires soumis à des charges roulantes
0 ,625FD M WV, S
- ( z – N )10 + γ W1 C FV ------------------------------------ - y10 + C F Ω σ Ω
M SW ,S 0 ,625M WH
σ X 1S = γ S1 ------------- - ( z – N )10 + C FH ---------------------------
–3 –3 –3
• Contre-arc (1)
IY IY IZ
(1) Lorsque le navire est toujours en arc en eau calme, MSW,S doit être pris égal à 0.
Note 1:
FD : Coefficient défini en Ch 5, Sec 2, [4].
3.4.3 Raidisseurs ordinaires verticaux à portée • [3.5.2] pour les raidisseurs longitudinaux et transver-
simple saux à portée simple
Les contraintes maximales normale σ et de cisaillement τ • [3.5.3]pour les raidisseurs à portées multiples.
doivent être obtenus, en N/mm2, à partir des formules sui-
vantes: 3.5.2 Raidisseurs ordinaires longitudinaux et
transversaux à portée simple soumis à des
γS2 pS + γ W2 pW s- s 2 103 charges roulantes
σ = λb β b ---------------------------------- 1 – -----
12w 2 Les contraintes maximales normale σ et de cisaillement τ
γ S2 pS + γ W2 pW
doivent être obtenus, en N/mm2, à partir des formules sui-
τ = 5λ s β s ----------------------------------
s- s
1 – -----
ASh 2 vantes:
P
σ = αW KS -------
- 10 + σ X 1, Wh
0 3
où:
6w
βb, βs : Coefficients définis en [3.4.2] 10P0
τ = αW KT ------------
λb : Coefficient pris égal à la plus grande des valeurs ASh
suivantes: où:
γ S2 ( pSd – pSu ) + γ W2 ( pWd – pWu ) P0 : Force due aux charges roulantes, en kN, prise
λ b = 1 + 0,2 -----------------------------------------------------------------------------
-
γ S2 ( pSd + pSu ) + γ W2 ( pWd + pWu ) égale à:
γS2 ( pSd – pSu ) + γ W2 ( pWd – pWu ) P0 = γS2 FS + γW2 FW,Z
λ b = 1 – 0, 2 ------------------------------------------------------------------------------
γ S2 ( pSd + pSu ) + γ W2 ( pWd + pWu ) αw : Coefficient tenant compte du nombre de roues
λs : Coefficient pris égal à la plus grande des valeurs par essieu agissant sur le raidisseur, défini en
suivantes: Tab 6
KS, KT : Coefficients tenant compte du nombre
γ S2 ( pSd – pSu ) + γ W2 ( pWd – pWu )
λ s = 1 + 0,4 -----------------------------------------------------------------------------
- d’essieux agissant sur le raidisseur, définis en
γ S2 ( pSd + pSu ) + γ W2 ( pWd + pWu )
Tab 7.
γ S2 ( pSd – pSu ) + γ W2 ( pWd – pWu )
λ s = 1 – 0, 4 -----------------------------------------------------------------------------
-
γ S2 ( pSd + pSu ) + γ W2 ( pWd + pWu ) Table 6 : Charges roulantes - Coefficient αW
pSd : Pression en eau calme, en kN/m2, à l’extrémité
Configuration αW
inférieure du raidisseur ordinaire considéré
pSu : Pression en eau calme, en kN/m2, à l’extrémité Roue simple
supérieure du raidisseur ordinaire considéré
pWd : Pression due à la houle, en kN/m 2, à l’extrémité 1
inférieure du raidisseur ordinaire considéré
pWu : Pression due à la houle, en kN/m 2, à l’extrémité
supérieure du raidisseur ordinaire considéré.
Roues doubles
3.4.4 Raidisseurs ordinaires à portées multiples
Les contraintes maximales normale σ et de cisaillement τ y
dans les raidisseurs ordinaires à portées multiples doivent
2 1 – y---
être déterminées par calcul direct en tenant compte de: s
• la répartition des pressions et des efforts en eau calme et
dûs à la houle, déterminés sur la base des critères indi- s
qués en Ch 5, Sec 5 et Ch 5, Sec 6
• le nombre et la position des appuis intermédiaires Roues triples
(ponts, serres, etc.)
• les conditions de fixation aux extrémités du raidisseur et y
aux appuis intermédiaires y
3 – 2 ---
• les caractéristiques géométriques du raidisseur sur les s
portées intermédiaires.
s
3.5 Contrainte normale et contrainte de
cisaillement dues aux charges roulantes Note 1:
y : Distance, en m, de la roue extérieure d’un
3.5.1 Généralités
groupe de roues au raidisseur considéré, prise
La contrainte normale et la contrainte de cisaillement, égale à la distance de la roue extérieure au cen-
induites par les charges roulantes dans les raidisseurs ordi- tre du groupe de roues.
naires doivent être déterminées à partir des formules indi-
quée en:
Table 7 : Charges roulantes - Coefficients KS et KT 3.7 Module de résistance net et section nette
de cisaillement des raidisseurs ordinaires,
Configuration satisfaisant les critères de vérification
Essieu simple Doubles essieux
3.7.1 Généralités
• si d < 2/3
Les prescriptions en [3.7.3] et [3.7.4] donnent les valeurs
2 3
43 7 d 1 d 9d
------ – --- --- – --- ----2- + ------ ----3-
minimales du module de résistance net et de la section
18 4 8 16 nette de cisaillement des raidisseurs ordinaires à portée sim-
KS 1 ple soumis à une pression latérale à l’état intact, satisfai-
• si d ≥ 2/3 sants aux critères de vérification indiqués en [3.6].
2
9 3d 3d La prescription en [3.7.5] donne les valeurs minimales du
--- + – --- --- – --- ----2-
4 8 2 module de résistance net et de la section nette de cisaille-
2 3
ment des raidisseurs ordinaires à portée simple soumis à
d d d
KT 1 2 – 0, 5 --- – 1, 5 ----2- + ----3- des charges roulantes, satisfaisants aux critères de vérifica-
tion indiqués en [3.6].
Note 1: La prescription en [3.7.6] donne les valeurs minimales du
d : Distance, en m, entre deux essieux (voir Fig 4). module de résistance net et de la section nette de cisaille-
ment des raidisseurs ordinaires à portées multiples soumis à
Figure 4 : Charges roulantes sur raidisseurs une pression latérale à l’état intact ou à des charges roulan-
Essieux doubles tes, satisfaisants aux critères de vérification indiqués en [3.6].
3.7.5 Raidisseurs ordinaires à portée simple 3.8.4 Raidisseurs ordinaires verticaux à portée
soumis à des charges roulantes simple
Le module de résistance net w, en cm3, et la section nette Le module de résistance net w, en cm3, et la section nette
de cisaillement ASh , en cm2, des raidisseurs ordinaires sou- de cisaillement A Sh, en cm2, des raidisseurs ordinaires verti-
mis à des charges roulantes ne doivent pas être inférieurs caux ne doivent pas être inférieurs aux valeurs obtenues à
aux valeurs obtenues à partir des formules suivantes: partir des formules suivantes:
α W KS P0 γ S2 pSF + γ W2 pWF s- s 2 103
w = γ R γ m ----------------------------------------------
- 10
3
w = γR γ m λ b β b --------------------------------------
6( Ry – γ R γ m σX 1, Wh ) 12Ry 1 – -----
2
α W KT P0 γ S2 pSF + γ W2 pWF
ASh = 20γ R γ m ------------------- ASh = 10γ R γ m λ s βs -------------------------------------- s- s
1 – -----
Ry Ry 2
où:
où:
P0 : Force due aux charges roulantes, en kN, définie
βb, βs : Coefficients définis en [3.4.2]
en [3.5.2]
λb : Coefficient pris égal à la plus grande des valeurs
αW, KS, KT: Coefficients définis en [3.5.2].
suivantes:
3.7.6 Raidisseurs ordinaires à portées multiples γ S2 ( pSFd – pSFu ) + γW2 ( pWFd – pWFu )
λb = 1 + 0 ,2 --------------------------------------------------------------------------------------
Le module de résistance net minimal et la section nette de γ S2 ( pSFd + pSFu ) + γ W2 ( pWFd + pWFu )
cisaillement des raidisseurs ordinaires à portées multiples γ S2 ( pSFd – pSFu ) + γ W2 ( pWFd – pWFu )
λb = 1 – 0, 2 --------------------------------------------------------------------------------------
doivent être obtenus à partir de [3.4.4] ou [3.5.3], selon le γ S2 ( pSFd + pSFu ) + γW2 ( pWFd + pWFu )
cas, en prenant en compte le critère de vérification indiqué
en [3.6]. λs : Coefficient pris égal à la plus grande des valeurs
suivantes:
3.8 Module de résistance net et section γ S2 ( pSFd – pSFu ) + γ W2 ( pWFd – pWFu )
λs = 1 + 0,4 --------------------------------------------------------------------------------------
nette de cisaillement des raidisseurs γ S2 ( pSFd + pSFu ) + γ W2 ( pWFd + pWFu )
ordinaires soumis à une pression laté- γ S2 ( pSFd – pSFu ) + γ W2 ( pWFd – pWFu )
λs = 1 – 0, 4--------------------------------------------------------------------------------------
rale en cas d’envahissement γ S2 ( pSFd + pSFu ) + γ W2 ( pWFd + pWFu )
pSFd : Pression en eau calme, en kN/m2, en cas
3.8.1 Généralités d’envahissement, à l’extrémité inférieure du rai-
Les prescriptions en [3.8.3] à [3.8.5] donnent les valeurs disseur ordinaire considéré
minimales du module de résistance net et de la section
pSFu : Pression en eau calme, en kN/m2, en cas
nette de cisaillement des raidisseurs ordinaires des bordés
d’envahissement, à l’extrémité supérieure du
limitant des compartiments non destinés au transport de
raidisseur ordinaire considéré
liquides (à l’exception des raidisseurs des bordés de fond et
de muraille), en cas d’envahissement. pWFd : Pression due à la houle, en kN/m2, en cas
d’envahissement, à l’extrémité inférieure du rai-
3.8.2 Groupes de raidisseurs ordinaires identiques disseur ordinaire considéré
Lorsqu’il existe un groupe de raidisseurs ordinaires identi- pWFu : Pression due à la houle, en kN/m2, en cas
ques, il est accepté que le module de résistance net mini- d’envahissement, à l’extrémité supérieure du
mal en [3.8.1] soit calculé comme la moyenne des valeurs raidisseur ordinaire considéré.
exigées pour chaque raidisseur du groupe, cette moyenne
n’étant pas prise inférieure à 90% de la valeur maximale 3.8.5 Raidisseurs ordinaires à portées multiples
exigée. Le module de résistance net minimal et la section nette de
Le même principe s’applique pour déterminer la section cisaillement des raidisseurs ordinaires à portées multiples
nette de cisaillement minimale. doivent être obtenus selon [3.4.4], en considérant la pres-
sion en eau calme pSF et la pression due à la houle pWF en
3.8.3 Raidisseurs ordinaires longitudinaux et cas d’envahissement, en prenant en compte le critère de
transversaux à portée simple vérification indiqué en [3.6].
Le module de résistance net w, en cm3, et la section nette
de cisaillement ASh, en cm2, des raidisseurs ordinaires longi- 3.9 Module de résistance net et section
tudinaux ou transversaux ne doivent pas être inférieurs aux nette de cisaillement des raidisseurs
valeurs obtenues à partir des formules suivantes:
ordinaires soumis à une pression laté-
γ S2 pSF + γ W2 pWF s- s 2 103 rale en condition d’épreuve
w = γ R γ m β b ------------------------------------------
- 1 – -----
12( Ry – γ R γ m σ X1 ) 2
3.9.1 Généralités
γS2 pSF + γ W2 pWF s- s
ASh = 10γ R γ m β s --------------------------------------
1 – -----
Ry 2 Les prescriptions en [3.9.3] à [3.9.5] donnent les valeurs
minimales du module de résistance net et de la section
où: nette de cisaillement des raidisseurs ordinaires des compar-
βb, βs : Coefficients définis en [3.4.2]. timents soumis à des charges d’épreuve.
3.9.2 Groupes de raidisseurs ordinaires identiques doivent être obtenus selon [3.4.4], en considérant la pres-
Lorsqu’il existe un groupe de raidisseurs ordinaires identi- sion en condition d’épreuve et en prenant en compte le cri-
ques, il est accepté que le module de résistance net minimal tère de vérification indiqué en [3.6].
en [3.9.1] soit calculé comme la moyenne des valeurs exi-
gées pour chaque raidisseur du groupe, cette moyenne 4 Vérification au flambement
n’étant pas prise inférieure à 90% de la valeur maximale exi-
gée.
4.1 Largeur du bordé associé
Le même principe s’applique pour déterminer la section
nette de cisaillement minimale. 4.1.1 La largeur du bordé associé à considérer pour la véri-
fication au flambement des raidisseurs ordinaires doit être
3.9.3 Raidisseurs ordinaires longitudinaux et obtenue, en m, à partir des formules suivantes:
transversaux à portée simple
• lorsqu’il ne se produit pas de flambement local sur le
Le module de résistance net w, en cm3, et la section nette
bordé associé (voir Ch 7, Sec 1, [5.4.1]):
de cisaillement ASh, en cm2, des raidisseurs ordinaires longi-
tudinaux ou transversaux ne doivent pas être inférieurs aux be = s
valeurs obtenues à partir des formules suivantes: • lorsqu’il se produit du flambement local sur le bordé
associé (voir Ch 7, Sec 1, [5.4.1]):
γ S2 pST s- s 2 103
w = γ R γ m β b -------------
- 1 – -----
12Ry 2 be = 2 ,25 1,25
----------- – ----------- s
βe β e2
γ S2 pST s- s
ASh = 10γ R γ m β s -------------- 1 – -----
Ry 2 sans être pris supérieur à s
où: où:
βb, βs : Coefficients définis en [3.4.2].
s σ 3
β e = --- ----b- 10
3.9.4 Raidisseurs ordinaires verticaux à portée tp E
simple σb : Contrainte de compression σX ou σY, en N/mm2,
Le module de résistance net w, en cm3, et la section nette agissant sur la maille, définie en Ch 7, Sec 1,
de cisaillement ASh, en cm 2, des raidisseurs ordinaires verti- [5.2.4], selon la direction x ou y considérée.
caux ne doivent pas être inférieurs aux valeurs obtenues à
partir des formules suivantes: 4.2 Modèle de chargement
γ S2 pST
- 1 – ------ s 10
w = γ R γ m λ b β b ------------- s 2 3
4.2.1 Convention de signe pour les contraintes
12Ry 2 normales
γ S2 pST
- 1 – ------ s
ASh = 10γ R γ m λ s β s ------------- s La convention de signe pour les contraintes normales est la
Ry 2 suivante:
où: • traction: positive
βb, βs : Coefficients définis en [3.4.2] • compression: négative.
λb : Coefficient pris égal à la plus grande des valeurs
4.2.2 Contraintes normales d’ensemble de
suivantes:
compression
pSTd – pSTu Les contraintes normales d’ensemble de compression à
λ b = 1 + 0 ,2 -------------------------
pST d + pSTu considérer pour la vérification au flambement des raidis-
pST d – pSTu seurs ordinaires participant à la résistance d’ensemble sont
λ b = 1 – 0, 2 -------------------------
pSTd + pSTu obtenues, en N/mm2, à partir de la formule suivante:
λs : Coefficient pris égal à la plus grande des valeurs σX1 = γS1 σS1 + γW1 (CFV σWV1 + CFH σWH1 + CFΩ σΩ)
suivantes: où:
pSTd – pSTu σS1, σWV1, σWH1 : Contraintes normales d’ensemble, en
λ s = 1 + 0,4 -------------------------
pSTd + pST u N/mm2, définies en Tab 8
pSTd – pSTu σΩ
λ s = 1 – 0, 4 ------------------------- : Contrainte de gauchissement en compression,
pSTd + pSTu
en N/mm2, induite par le moment de torsion
pSTd : Pression en eau calme, en kN/m2, en condition 0,625MWT et obtenue à l’aide d’une analyse par
d’épreuve, à l’extrémité inférieure du raidisseur calcul direct basée sur un modèle de structure
ordinaire considéré conformément à Ch 6, Sec 1, [2.6]
pSTu : Pression en eau calme, en kN/m2, en condition CFV, CFH, CFΩ : Facteurs de combinaison définis en Tab 4.
d’épreuve, à l’extrémité supérieure du raidisseur Pour les raidisseurs longitudinaux, σX1 doit être prise égale à
ordinaire considéré.
la contrainte de compression maximale sur le raidisseur
3.9.5 Raidisseurs ordinaires à portées multiples considéré.
Le module de résistance net minimal et la section nette de En aucun cas, σX1 ne doit pas être prise inférieure à 30/k
cisaillement of raidisseurs ordinaires à portées multiples N/mm2.
M SW , S 0 ,625F D M WV ,S
z≥N
–3
-------------- ( z – N )10 ------------------------------------- ( z – N )10
–3
IY IY 0 ,625MWH
– --------------------------- y 10–3
M SW , H 0 ,625M WV ,H IZ
--------------- ( z – N )10 -------------------------------- ( z – N )10
–3 –3
z<N
IY IY
(1) Lorsque le navire est toujours en arc en eau calme, σS1 pour z ≥ N doit être obtenu, en N/mm2, à partir de la formule suivante,
sauf si σX1 est évaluée par calculs directs (voir [4.2.2]):
M SW , Hmin –3
σ S1 = ---------------------
- ( z – N )10
IY
Note 1:
FD : Coefficient défini en Ch 5, Sec 2, [4].
Lorsque le navire est toujours en arc en eau calme, σX1 peut 4.3 Contraintes critiques
être évaluée par des calculs directs justificatifs sur la base
des caractéristiques du navire et du service prévu. Les cal- 4.3.1 Généralités
culs doivent être soumis à la Société pour approbation. La contrainte critique de flambement doit être obtenue, en
N/mm2, à partir des formules suivantes:
4.2.3 Combinaison des contraintes de compression
normales d’ensemble et locale ReH ,S
σc = σE pour σ E ≤ ----------
-
2
La combinaison des contraintes de compression normales à
ReH ,S ReH ,S
considérer pour la vérification au flambement des raidis- σ c = ReH ,S 1 – ----------
- pour σ E > ----------
-
4σE 2
seurs ordinaires doit tenir compte des contraintes d’ensem-
ble et des contraintes locales résultant de la flexion des où:
éléments primaires. Ces contraintes locales doivent être
σE = min (σE1, σE2, σE3)
obtenues à l’aide d’une analyse par calcul direct utilisant
les charges d’échantillonnage indiquées en Partie B, Chapi- σE1 : Contrainte critique d’Euler de flambement en
tre 5. colonne, en N/mm2, indiquée en [4.3.2]
σE2 : Contrainte critique d’Euler de flambement par
Selon le repère de référence défini en Ch 1, Sec 2, [4.1], les
torsion, en N/mm2, indiquée en [4.3.3]
contraintes combinées dans les directions x et y sont obte-
nues, en N/mm2, à partir des formules suivantes: σE3 : Contrainte critique d’Euler de voilement de
l’âme, en N/mm 2, indiquée en [4.3.4].
σX = σX1 + γS2 σX2, S + γW2 σX2, W
4.3.2 Flambement en colonne des raidisseurs
σY = γS2 σY2, S + γW2 σY2, W comprimés axialement
La contrainte d’Euler de flambement en colonne est obte-
où: nue, en N/mm 2, à partir de la formule suivante:
σX1 : Contrainte normale de compression, en N/mm2, I
σE = π 2 E ----------
e –4
induite par les charges d’ensemble en eau - 10
2
Ae
calme et sur houle, définies en [4.2.2]
σX2,S, σY2,S: Contrainte normale de compression dans les 4.3.3 Flambement par torsion des raidisseurs
comprimés axialement
directions x et y, respectivement, en N/mm2,
induite par la flexion locale des éléments pri- La contrainte d’Euler de flambement par torsion est obte-
maires et obtenue à l’aide d’une analyse par nue, en N/mm 2, à partir de la formule suivante:
calcul direct utilisant les charges d’échantillon- π 2 EIw KC I
- ------2- + m2 + 0,385E ---t
σE = -----------------
2
nage en eau calme indiquées en Partie B, Cha- 10 I 4
m I p
p
pitre 5
où:
σX2,W, σY2,W: Contrainte normale de compression dans les Iw : Moment d’inertie net de l’aire, en cm6, du rai-
directions x et y, respectivement, en N/mm2, disseur par rapport à sa liaison au bordé asso-
induite par la flexion locale des éléments pri- cié:
maires et obtenue à l’aide d’une analyse par
• pour des plats:
calcul direct utilisant les charges d’échantillon-
nage dues à la houle indiquées e Partie B, Cha- hw3 tw3 –6
Iw = -----------
- 10
pitre 5. 36
hw tw3 – 4
It = ----------
- 10 b
3
• pour des raidisseurs avec semelle:
t
--- hw t w3 + bf tf3 1 – 0 ,63 ----f 10
It = 1 –4
3 bf
m : Nombre de demi-ondes, pris égal au nombre
4.4.2 Raidisseurs perpendiculaires à la direction de
entier tel que (voir également Tab 9): compression
m2 ( m – 1) 2 ≤ KC < m2 ( m + 1 )2 Le moment d’inertie net des raidisseurs, en cm4, ne doit pas
être inférieur à la plus grande des valeurs obtenues à partir
C0 4 6 des formules suivantes:
KC = -------------
- 10
π 4 EIw 2
• I = 360
C0 : Raideur élastique du bordé associé:
• pour σ ≤ ReH,P /2:
Etp3
C0 = -------------- 10–3 4
2,73s - – 4
st s3
I = ---------- ----------------------- ( σ – σ E ,0 )
p
485 σ E ,1 – σ E ,0
Table 9 : Flambement par torsion des raidisseurs
comprimés axialement - Nombre m de demi-ondes
• pour σ > ReH,P /2:
KC 0 ≤ KC < 4 4 ≤ KC < 36 36 ≤ KC < 144 4
- – 4
m 1 2 3 st s3
R
p
I = ---------- ----------------------- eH ,P
- – σE ,0
-----------------------------
485 σ E ,1 – σ E ,0 σ
4 1 – -----------
4.3.4 Voilement de l’âme des raidisseurs ReH ,P
comprimés axialement
La contrainte d’Euler de voilement de l’âme est obtenue, en où:
N/mm2, à partir des formules suivantes: /s : Ratio pris non inférieur à 1,41
• pour des plats: σE,0 : Contrainte de flambement d’Euler, en N/mm2,
t 2 de la maille non raidie prise égale à:
σ E = 16 ------
W 4
- 10
hW
π E
2 2
t
- ---p ε K1 ,0 10
σE ,0 = -------------------------
–6
2
• pour des raidisseurs avec semelle: 12( 1 – ν )
bU = 2 ,25 1,25
----------- – ----------- s
βU βU2
où:
ε : Coefficient défini en Ch 7, Sec 1, [5.3.1]
s σ X 1E- 103
βU = --- ---------
σE,1 : Contrainte de flambement d’Euler, en N/mm2, tp E
de la maille non raidie prise égale à: σX1E : Contrainte définie en [5.4].
π E - ---
2 2
tp
σ E ,1 = ------------------------- ε K1 ,1 10
–6
5.1.1 Les prescriptions de cet Article s’appliquent aux navi- 5.4.1 La contrainte de résistance ultime σU doit être obte-
res de longueur supérieure ou égale à 170 m. Pour ces navi- nue, en N/mm2, à partir de la formule en Tab 10, pour une
res, la résistance ultime des raidisseurs soumis à une pression résultante appliquée soit du côté opposé au raidis-
pression latérale et aux contraintes normales d’ensemble seur ordinaire par rapport au bordé, soit du même côté que
doit être vérifiée. le raidisseur ordinaire.
5.5.1 La contrainte de résistance ultime du raidisseur ordi- σU : Contrainte de résistance ultime, en N/mm2, cal-
naire doit vérifier la formule suivante: culée selon [5.4.1]
σU σX1 : Contrainte de compression, en N/mm2, calculée
---------- ≥ σX1
γR γm selon [5.3.3].
Pression résultante appliquée du côté opposé au Pression résultante appliquée du même côté
Notation
raidisseur ordinaire, par rapport au bordé, en N/mm2 que le raidisseur ordinaire, en N/mm2
A
σU f ------U 1 – ------------
s - R ReH,S f
10bU
eH ,P
AS
f ζ ζ2 1–µ
--- – ----- – --------------------------2-
2 4 ( 1 + ηP )λ U
ζ
1 – µ 1 + ηP + η-
--------------- + --------------------------
1 + η P ( 1 + η P )λ U2
125ps 2 d P ,U
--------------------------------------------- 41, 7ps 2 dF ,S
µ s - ---------------------------------
ReH ,P I U 1 – ------------ ReH ,S IS
10bU
δ + 13ps 4 4 dP ,U , 5ps 4 4 dF ,S
η ------------------ 10 --------
- 0, 577δ + 1
--------------------- 10 -------
-
0 ET IS ρU2 0
ET IS ρ S2
λU 31 ,8 ReH ,P s - 18 ,4 - R eH ,S
--------------- ----------- 1 – ------------ -------------- ----------
-
ρU ET 10bU ρS ET
Note 1:
σC2 : Contrainte critique de flambement par torsion, en N/mm2, définie en [4.3.1]
dP,U : Distance, en cm, entre la fibre neutre de la section du raidisseur avec bordé associé de largeur b U et l’axe situé à mi-
épaisseur du bordé
dF,S : Distance, en cm, entre la fibre neutre de la section du raidisseur avec bordé associé de largeur s et l’axe situé à mi-épais-
seur de la semelle du raidisseur
dP : Distance, en cm, entre la fibre neutre du raidisseur ordinaire sans bordé associé et l’axe situé à mi-épaisseur du bordé
associé
p : Pression latérale appliquée sur le raidisseur, égale à: p = γ S2 pS + γW2U pW
δ0 : Pré-déformation du raidisseur ordinaire, en cm, supposée, en l’absence d’une évaluation plus précise, égale à:δ0 = 0,2
ET : Module tangent structurel, égal à:
σ
X1E X 1E σ
ET = 4E ----------- 1 – ----------- pour σX1E > 0 ,5ReH ,P
ReH ,P ReH ,P
ET = E pour σX1E ≤ 0 ,5ReH ,P
s
α = 1000 -----------
tP E
σX1 : Contrainte de compression, en N/mm2, appliquée au raidisseur, définie en [5.3.3].
Notations
Pour les notations non définies dans cette Section, se repor- Table 1 : Sélection des modèles de structure
ter à la liste des notations en début de Chapitre.
Longueur du
pS : Pression en eau calme, en kN/m2, voir [3.4.2] et Mention de service Modèle de calcul
navire, en m
[3.4.4]
Ro-ro cargo ship L ≤ 120 Modèle en poutre iso-
pW : Pression due à la houle, en kN/m2, voir [3.4.2]
Ro-ro passenger lée, ou modèle poutre
et [3.4.4] tridimensionnel en cas
ship
pSF, pWF : Pression en eau calme et pression due à la de grillages ou de dis-
houle, en kN/m 2, en cas d’envahissement, défi- positions structurelles
nie en Ch 5, Sec 6, [9] complexes
σX1 : Contrainte normale d’ensemble, en N/mm2, 120 < L ≤ 200 Modèle poutre tridi-
définie en [3.4.5] mensionnel
: Portée, en m, des éléments primaires, mesurée Passenger ship L ≤ 120 Modèle en poutre iso-
entre les éléments les supportant, voir Ch 4, Sec Container ship lée, ou modèle poutre
3, [4.1] General cargo ship tridimensionnel en cas
ayant de larges de grillages ou de dis-
bp : Largeur, en m, du bordé associé à l’élément pri- ouvertures de pont positions structurelles
maire pour la vérification de la résistance élasti- complexes
que, définie en Ch 4, Sec 3, [4.2]
120 < L ≤ 170 Modèle poutre tridi-
w : Module de résistance net, en cm3, de l’élément mensionnel
primaire, avec un bordé associé de largeur bp,
L > 170 Modèle navire complet
calculé selon Ch 4, Sec 3, [4.3]
Autres navires L ≤ 120 Modèle en poutre iso-
ASh : Section nette de cisaillement, en cm2, de l’élé-
lée, ou modèle poutre
ment primaire, calculée selon Ch 4, Sec 3, [4.3] tridimensionnel en cas
m : Coefficient de fixation, pris égal à: de grillages ou de dis-
positions structurelles
• m = 10 en général
complexes
• m = 12 pour les éléments primaires de fond
120 < L ≤ 170 Modèle poutre tridi-
et de muraille
mensionnel
I : Moment d’inertie net, en cm4, de l’élément pri-
L > 170 Modèle tridimensionnel
maire sans bordé associé, par rapport à son axe
en éléments finis
neutre parallèle au bordé.
1.1.5 Epaisseurs minimales nettes 1.2.2 Selon les résultats des calculs soumis, la Société peut
demander des calculs supplémentaires sur le modèle avec
L’échantillonnage des éléments primaires doivent vérifier
des modifications de structure ou des reprises locales en
les prescriptions en [2], en plus des prescriptions précéden-
modèle fin dans les zones fortement contraintes.
tes.
Table 2 : Eléments primaires analysés au moyen de modèles en poutre isolée - Coefficients partiels de sécurité
Table 3 : Eléments primaires analysés au moyen de modèles tridimensionnels - Coefficients partiels de sécurité
Table 4 : Eléments primaires analysés au moyen de modèles navire complet - Coefficients partiels de sécurité
Note 1:
nV QA X 1 + X2
- 3 – -----------------
p eq = 10 ------------- -
s s
Figure 2 : Charges roulantes
Distance entre deux essieux consécutifs nV : Nombre maximal de véhicules pouvant être
situés sur l’élément primaire
QA : Charge maximale sur l’essieu, en t, définie en
Ch 5, Sec 6, Tab 9
X1 : Distance minimale, en m, entre deux essieux
consécutifs (voir Fig 2 et Fig 3)
X2 : Distance minimale, en m, entre les essieux de
deux véhicules consécutifs (voir Fig 3).
Table 9 : Contraintes normales d’ensemble - Eléments primaires soumis à une pression latérale
M SW ,S 0 ,625F D M WV ,S
z≥N
–3
-------------- ( z – N ) 10
–3
Pression latérale appliquée ------------------------------------- ( z – N ) 10
du côté opposé à l’élément IY IY 0, 625MWH –3
--------------------------- y 10
primaire, par rapport au IZ
M SW ,H –3 0 ,625M WV,H –3
bordé: z<N --------------- ( z – N ) 10 -------------------------------- ( z – N ) 10
IY IY
IY IY
primaire:
M SW ,S 0 ,625F D M WV ,S
-------------- ( z – N ) 10
–3 –3
z<N ------------------------------------- ( z – N ) 10
IY IY
(1) Lorsque le navire est toujours en arc en eau calme, M SW,S doit être pris égal à 0.
Note 1:
FD : Coefficient défini en Ch 5, Sec 2, [4].
Table 10 : Contraintes normales d’ensemble - Eléments primaires soumis à des charges roulantes
M SW ,H 0 ,625M WV,H
z≥ N --------------- ( z – N ) 10
–3
-------------------------------- ( z – N ) 10
–3
IY IY
0, 625MWH –3
--------------------------- y 10
M SW ,S –3 0 ,625F D M WV ,S IZ
-------------- ( z – N ) 10
–3
z<N ------------------------------------- ( z – N ) 10
IY IY
(1) Lorsque le navire est toujours en arc en eau calme, MSW,S doit être pris égal à 0.
Note 1:
FD : Coefficient défini en Ch 5, Sec 2, [4].
FA : Charge axiale (en eau calme et due à la houle) 3.8 Module de résistance net et section
transmise aux éléments primaires verticaux par nette de cisaillement des éléments pri-
les structures situées au-dessus. Pour les navires maires soumis à une pression latérale
à plusieurs ponts, les critères en [6.2.1] pour les
en cas d’envahissement
épontilles doivent être utilisés
A : Section nette, en cm2, des éléments primaires 3.8.1 Généralités
verticaux avec un bordé associé de largeur bP. Les prescriptions en [3.8.2] et [3.8.3] donnent les valeurs
minimales du module de résistance net et de la section
nette de cisaillement des éléments primaires de cloison et
3.6 Critères de vérification
de double coque limitant des compartiments non destinés
au transport de liquide, en cas d’envahissement.
3.6.1 Généralités
La contrainte normale σ et la contrainte de cisaillement τ, 3.8.2 Eléments primaires longitudinaux et
calculées selon [3.5], doivent vérifier les formules suivan- transversaux
tes: Le module de résistance net w, en cm3, et la section nette
de cisaillement ASh, en cm2, des éléments primaires longitu-
R y
---------- ≥σ dinaux ou transversaux ne doivent pas être inférieurs aux
γR γm
valeurs obtenues à partir des formules suivantes:
Ry
0,5 ---------- ≥τ
γR γm γ S2 pSF + γ W2 pWF 2 3
w = γR γ m β b -------------------------------------- s 10
m ( Ry – γ m σX1 )
γ S2 pSF + γW2 pWF
3.7 Module de résistance net et section ASh = 10γ R γ m β s -------------------------------------- s
Ry
nette de cisaillement satisfaisant les cri-
tères de vérification où:
βb, βs : Coefficients définis en [3.5.2].
3.7.1 Généralités
3.8.3 Eléments primaires verticaux
Les prescriptions en [3.7.2] et [3.7.3] donnent les valeurs
Le module de résistance net w, en cm3, et la section nette
minimales du module de résistance net et de la section
de cisaillement ASh, en cm2, des éléments primaires verti-
nette de cisaillement des éléments primaires soumis à une
pression latérale à l’état intact, satisfaisant aux critères de caux ne doivent pas être inférieurs aux valeurs obtenues à
vérification indiqués en [3.6]. partir des formules suivantes:
γ S2 pSF + γ W2 pWF 2 3
3.7.2 Eléments primaires longitudinaux et
w = γR γ m λ b β b -------------------------------------- s 10
mRy
transversaux
γ S2 pSF + γ W2 pWF
ASh = 10γ R γ m λ s βs -------------------------------------- s
Le module de résistance net w, en cm3, et la section nette Ry
de cisaillement ASh, en cm2, des éléments primaires longitu- où:
dinaux ou transversaux ne doivent pas être inférieurs aux
βb, βs : Coefficients définis en [3.5.2]
valeurs obtenues à partir des formules suivantes:
λb : Coefficient pris égal à la plus grande des valeurs
γ S2 pS + γ W2 pW suivantes:
w = γ R γ m β b ---------------------------------------- 2
- s 10
3
m( Ry – γ R γm σX 1 )
γ S2 ( pSFd – pSFu ) + γW2 ( pWFd – pWFu )
γS2 pS + γ W2 pW λb = 1 + 0 ,2 --------------------------------------------------------------------------------------
ASh = 10γ R γ m β s ---------------------------------- s γ S2 ( pSFd + pSFu ) + γ W2 ( pWFd + pWFu )
Ry
γ S2 ( pSFd – pSFu ) + γ W2 ( pWFd – pWFu )
λb = 1 – 0, 2 --------------------------------------------------------------------------------------
où βb et βs sont les coefficients définis en [3.5.2]. γ S2 ( pSFd + pSFu ) + γW2 ( pWFd + pWFu )
λs : Coefficient pris égal à la plus grande des valeurs
3.7.3 Eléments primaires verticaux
suivantes:
Le module de résistance net w, en cm3, et la section nette
γ S2 ( pSFd – pSFu ) + γ W2 ( pWFd – pWFu )
de cisaillement ASh, en cm2, des éléments primaires verti- λs = 1 + 0,4 --------------------------------------------------------------------------------------
γ S2 ( pSFd + pSFu ) + γ W2 ( pWFd + pWFu )
caux ne doivent pas être inférieurs aux valeurs obtenues à
γ S2 ( pSFd – pSFu ) + γ W2 ( pWFd – pWFu )
partir des formules suivantes: λs = 1 – 0, 4--------------------------------------------------------------------------------------
γ S2 ( pSFd + pSFu ) + γ W2 ( pWFd + pWFu )
γ S2 pS + γ W2 pW 2 3 pSFd : Pression en eau calme, en kN/m2, en cas
w = γ R γ m λ b β b --------------------------------------
- s 10
m( Ry – γ R γ m σA ) d’envahissement, à l’extrémité inférieure de
γ S2 pS + γ W2 pW l’élément primaire considéré
ASh = 10γ R γ m λ s β s ---------------------------------- s
Ry pSFu : Pression en eau calme, en kN/m2, en cas
où: d’envahissement, à l’extrémité supérieure de
l’élément primaire considéré
βb, βs : Coefficients définis en [3.5.2]
pWFd : Pression due à la houle, en kN/m2, en cas
λb, λs : Coefficients définis en [3.5.3]
d’envahissement, à l’extrémité inférieure de
σA : Définie en [3.5.3]. l’élément primaire considéré
pWFu : Pression due à la houle, en kN/m2, en cas 4.3.3 Cas particulier des éléments primaires
d’envahissement, à l’extrémité supérieure de soumis à des charges roulantes
l’élément primaire considéré. Pour tous les types d’analyse (voir Ch 7, App 2, [2]), il doit
être vérifié que la contrainte équivalente σVM, calculée con-
4 Vérification de la résistance élasti- formément à Ch 7, App 2, [5] satisfait la formule suivante:
que des éléments primaires analysés R y
---------- ≥ σ VM
γR γm
au moyen d’un modèle de structure
tridimensionnel
5 Vérification de la résistance élasti-
4.1 Généralités que des éléments primaires analysés
au moyen d’un modèle de structure
4.1.1 Les prescriptions de cet Article s’appliquent pour la navire complet
vérification de la résistance élastique des éléments primai-
res soumis à une pression latérale ou à des charges roulan-
tes et, pour ceux participant à la résistance d’ensemble, aux 5.1 Généralités
contraintes normales d’ensemble, qui doivent être analysés
5.1.1 Les prescriptions de cet Article s’appliquent pour la
au moyen d’un modèle de structure tridimensionnel.
vérification de la résistance élastique des éléments primai-
4.1.2 La vérification de la résistance élastique doit égale- res qui doivent être analysés au moyen d’un modèle de
ment être effectuée pour les éléments primaires soumis à structure navire complet.
des charges particulières, telles que les charges concen- 5.1.2 Un modèle de structure navire complet doit être réa-
trées. lisé, si jugé nécessaire par la Société, pour analyser les élé-
ments primaires des navires ayant au moins une des
4.2 Critères pour l’analyse caractéristiques suivantes:
• navires ayant de larges ouvertures de pont
4.2.1 L’analyse des éléments primaires au moyen de modè-
les tridimensionnels doit être effectuée conformément: • navires ayant de larges espaces
• navires à plusieurs ponts ayant des séries d’ouvertures dans
• aux prescriptions en Ch 7, App 1 pour les éléments pri-
la muraille ou les cloisons longitudinales, lorsque les con-
maires soumis à une pression latérale
traintes dues aux différentes contributions de chaque pont
• aux prescriptions en Ch 7, App 2 pour les éléments pri- à la résistance d’ensemble doivent être prises en compte.
maires soumis à des charges roulantes.
5.1.3 Selon les critères de [5.1.2], les analyses au moyen
Ces prescriptions s’appliquent pour:
de modèles navire complet peuvent, en général, être exi-
• la modélisation de la structure gées pour les types de navire suivants:
• la modélisation du chargement • navires ayant la mention de service general cargo ship,
• le calcul des contraintes. ayant de larges ouvertures de pont
• navires ayant la mention de service container ship
4.3 Critères de vérification • navires ayant la mention de service ro-ro cargo ship
• navires ayant la mention de service passenger ship
4.3.1 Généralités
• navires ayant la mention de service ro-ro passenger ship.
Pour tous les types d’analyse (voir Ch 7, App 1, [2]), il doit
être vérifié que la contrainte équivalente σVM, calculée con-
5.2 Critères pour l’analyse
formément à Ch 7, App 1, [5] satisfait la formule suivante:
R 5.2.1 L’analyse des éléments primaires au moyen de modè-
y
---------- ≥ σ VM les navire complet doit être effectuée conformément à Ch 7,
γR γm
App 3.
4.3.2 Critère supplémentaire pour l’analyse au Ces prescriptions s’appliquent pour:
moyen d’un modèle fin en éléments finis • la modélisation de la structure
Les modèles fins en éléments finis sont définis selon Ch 7, • la modélisation du chargement
App 1, [3.4].
• le calcul des contraintes.
Pour tous les éléments des modèles fins, il doit être vérifié
que les contraintes normales σ1 et σ2 et la contrainte de
5.3 Critères de vérification
cisaillement τ12, calculées conformément à Ch 7, App 1,
[5], satisfont aux formules suivantes: 5.3.1 Généralités
R Il doit être vérifié que la contrainte équivalente σVM, calculée
y
---------- ≥ max(σ 1 ,σ 2) conformément à Ch 7, App 3, [4] satisfait la formule suivante:
γR γm
Ry R
0,5 ---------- ≥ τ 12 y
---------- ≥ σ VM
γR γm γR γm
6.2.1 Charge de compression axiale Une extrémité encastrée, une extrémité sur rotule
Lorsque les épontilles sont alignées, la force de compres-
sion axiale sur une épontille est obtenue, en kN, à partir de
la formule suivante:
2
-------
2
∑ r (γ Q
N
F A = A D ( γS p S + γ W p W ) + i S i ,S + γ W Q i,W )
i=1
où:
AD : Aire, en m2, de la portion de pont ou de plate-
forme supportée par l’épontille considérée Deux extrémités sur rotule
ri : Coefficient dépendant de la position relative de
chaque épontille au-dessus de celle considérée,
pris égal à:
1
• ri = 0,9 pour l’épontille située immédiate-
ment au-dessus de celle considérée (i = 1)
• ri = 0,9i pour la ième épontille de l’aligne-
ment au-dessus de l’épontille considérée,
pris non inférieur à 0,478
Qi,S, Qi,W : Charge en eau calme et charge due à la houle, 6.2.3 Contrainte critique de flambement par torsion
des épontilles composites
respectivement, en kN, provenant de la ième
épontille de l’alignement au-dessus de l’épon- La contrainte critique de flambement par torsion des épon-
tille considérée. tilles composites doit être obtenue, en N/mm2, à partir des
formules suivantes:
6.2.2 Contrainte critique de flambement en colonne
des épontilles ReH
σ cT = σ E2 pour σ E2 ≤ -------
-
2
La contrainte critique de flambement en colonne des épon-
ReH ReH
tilles doit être obtenue, en N/mm2, à partir des formules sui- σ cT = ReH 1 – ----------
- pour σ E2 > -------
-
4σ E2 2
vantes:
Table 13 : Vérification au flambement des épontilles soumises à une charge de compression axiale
bF
σ cB F σcT F σ cL F bF
tF ---------- ≥ 10 ----A- ---------- ≥ 10 ----A- ---------- ≥ 10 ----A- • ----- ≤ 40
γR γm A γR γm A γR γm A tF
hW
tW
Cylindre creux
t d
σ cB F • --- ≤ 55
---------- ≥ 10 ----A- Non exigée Non exigée t
d γR γm A
• t ≥ 5,5 mm
Rectangle creux
b
• b
--- ≤ 55
t2
t2 σ cB F σ cL F h
t1 ---------- ≥ 10 ----A- Non exigée ---------- ≥ 10 ----A- • --- ≤ 55
γR γm A γR γm A t1
h
• t1 ≥ 5,5 mm
• t2 ≥ 5,5 mm
Note 1:
σcB : Contrainte critique de flambement en colonne, en N/mm2, définie en [6.2.2]
σcT : Contrainte critique de flambement par torsion, en N/mm2, définie en [6.2.3]
σcL : Contrainte critique de flambement local, en N/mm2, définie en [6.2.4] pour la section composite ou en [6.2.5] pour la
section rectangulaire creuse
γR : Coefficient partiel de sécurité pour la résistance, égal à:
• 2,00 pour le flambement en colonne
• 1,05 pour le flambement par torsion et le flambement local
FA : Force de compression axiale sur l’épontille, en kN, définie en [6.2.1]
A : Section nette, en cm2, de l’épontille.
Notations
Pour les notations non définies dans cette Section, se repor- 1.1.4 Détails pour lesquels les contraintes sont
ter à la liste des notations en début de Chapitre. calculées à l’aide d’un modèle de structure
tridimensionnel
pS : Pression en eau calme, en kN/m2, voir [2.2]
Les prescriptions en Ch 7, App 1, [6] s’appliquent, en sup-
pW : Pression due à la houle, en kN/m2, voir [2.2] plément de celles en [1] à [5] de cette Section.
i : Indice qui désigne le cas de charge “a”, “b”, “c”
ou “d” 1.1.5 Détails situés à l’extrémité des raidisseurs
ordinaires
j : Indice qui désigne la condition de chargement
“Pleine charge” ou “Ballast” Les prescriptions en [1] à [6] de cette Section s’appliquent.
d'entaille
des pressions locales et des charges d’ensemble pour cha-
que cas de charge “a”, “b”, “c” et “d” défini en [2.2] et pour
contrainte
les conditions de chargement définies en [2.1.4] et [2.1.3]
au point (voir Fig 2).
chaud
point
t Figure 2 : Amplitude de contrainte
chaud
0,5 t σ
σmax
1,5 t
2.2.3 Cas de charge “b-max” et “b-min”, pour la 2.2.4 Cas de charge “c-max” et “c-min”, pour la
condition navire droit condition navire incliné
La pression en eau calme (pS) comprend: La pression en eau calme (pS) comprend:
• la pression de mer en eau calme définie en Ch 5, Sec 5, • la pression de mer en eau calme définie en Ch 5, Sec 5,
[1] [1]
• la pression interne en eau calme, définie en Ch 5, Sec 6 • la pression interne en eau calme, définie en Ch 5, Sec 6
pour les différents types de cargaison et de ballast. pour les différents types de cargaison et de ballast.
La pression due à la houle (pW) comprend: La pression due à la houle (pW) comprend:
• la pression due à la houle obtenue selon Tab 2 • la pression due à la houle obtenue selon Tab 2
• la pression d’inertie obtenue selon Tab 3 pour les diffé- • la pression d’inertie obtenue selon Tab 3 pour les diffé-
rents types de cargaison et de ballast. rents types de cargaison et de ballast.
2.2.5 Cas de charge “d-max” et “d-min”, pour la Table 5 : Facteurs de combinaison CFV, CFH et CFΩ
condition navire incliné
La pression en eau calmes (pS) comprend: Cas de charge CFV CFH CFΩ
• la pression de mer en eau calme définie en Ch 5, Sec 5, “a” 1,0 0 0
[1]
“b” 1,0 0 0
• la pression interne en eau calme, définie en Ch 5, Sec 6
pour les différents types de cargaison et de ballast. “c” 0,4 1,0 1,0
“d” 0,4 1,0 0
La pression due à la houle (pW) comprend:
• la pression due à la houle obtenue selon Tab 2
3 Dommage en fatigue
• la pression d’inertie obtenue selon Tab 3 pour les diffé-
rents types de cargaison et de ballast.
3.1 Généralités
2.3 Contraintes normales d’ensemble
3.1.1 Dommage élémentaire en fatigue
2.3.1 Les contraintes normales d’ensemble sont obtenues,
Le dommage élémentaire en fatigue doit être obtenu à partir
en N/mm2, à partir des formules suivantes:
de la formule suivante:
• pour les éléments participant à la résistance d’ensem-
ble: N ( ∆σ N ,ij ) 3 3- + 1
- µ ij Γ C --
Dij = -----t -------------------------
σ h = γ S1 σ SW + γ W1 ( CFV σ WV + CFH σ WH + CF Ω σΩ ) Kp ( – ln pR ) 3 ⁄ ξ ξ
ξ ξ
en N/mm2, prises égales à: µij = 1 – ---------------------------------------------------------------------------------------
3
Γ C --- + 1
M ξ
- ( z – N) 10
σ SW = ----------
SW –3
IY
z – T1
ξ = ξ0 1, 04 – 0, 14 ----------------
- sans être inférieur à 0,9 ξ 0
MSW : Moment de flexion en eau calme pour la condi- D – T1
tion de chargement considérée
73 – 0,07L
ξ0 = ---------------------------- sans être inférieur à 0,85
σWV, σWV, σWH: Contraintes normales d’ensemble, en 60
N/mm2, définies en Tab 4
T1 : Tirant d’eau, en m, correspondant à la condition
σΩ : Contrainte de gauchissement, en N/mm2,
de chargement “Pleine charge” ou “Ballast”
induite par le moment de torsion 0,625MWT et
obtenue par un calcul direct basé sur un
modèle de structure conformément à Ch 6, Sec
ξ
Sq
νij = – -------------
1, [2.6]
- ln pR
∆ σN ,i j
CFV, CFH, CFΩ : Facteurs de combinaison définis en Tab 5.
1⁄3
Sq = ( Kp 10–7 )
Table 4 : Contraintes normales d’ensemble 0 ,9
Kp = 5,802 16
------ 10
12
t
Cas de
σWV, en N/mm2 σWH, en N/mm2
charge t : Epaisseur nette, en mm, de l’élément considéré,
a-max 0,625MWV ,H sans être prise inférieure à 16 mm
------------------------------- ( z – N) 10
–3
b-max 0
IY Nt : Nombre de cycles, pris égal à:
a-min 0 ,625MWV ,S
------------------------------ ( z – N) 10
–3
b-min 0 631 α
IY Nt = ----------------0 106
TA
c-max 0,625MWH 3
d-max 0 – --------------------------- y10– α0 : Facteur de navigation, pris égal à 0,85
IZ
c-min 0 ,625MWH –3
TA : Période moyenne, en secondes, prise égale à:
d-min 0 --------------------------- y10
IZ TA = 4 log L
pR = 10−5
ΓN[X+1,νij]: Fonction Gamma incomplète, calculée pour ΓC[X+1] : Fonction Gamma complète, calculée pour
X = 3/ξ ou X = 5/ξ et égale à: X = 3/ξ et égale à:
ν ij 500 X
Γ N [ X + 1 ,ν i j ] =
∫ 0
tX e–t dt ΓC [ X + 1 ] =
∫ 0
t e–t dt
Les valeurs de ΓN[X+1,νij] sont également indi- Les valeurs de ΓC[X+1] sont également indi-
quées en Tab 6. Pour des valeurs intermédiaires quées en Tab 7. Pour des valeurs intermédiaires
de X et νij, ΓN peut être obtenue par interpola- de X, ΓC peut être obtenue par interpolation
tion linéaire linéaire.
Valeur de νij
X
1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 4,5 5,0 5,5 6,0 6,5 7,0 7,5 8,0
2,5 0,38 0,73 1,13 1,53 1,90 2,22 2,48 2,70 2,86 2,99 3,08 3,15 3,20 3,24
2,6 0,38 0,75 1,19 1,63 2,04 2,41 2,71 2,96 3,16 3,31 3,42 3,51 3,57 3,61
2,7 0,39 0,78 1,25 1,73 2,20 2,62 2,97 3,26 3,49 3,67 3,81 3,91 3,99 4,04
2,8 0,39 0,80 1,31 1,85 2,38 2,85 3,26 3,60 3,87 4,09 4,25 4,37 4,46 4,53
2,9 0,39 0,83 1,38 1,98 2,57 3,11 3,58 3,98 4,30 4,56 4,75 4,90 5,01 5,10
3,0 0,39 0,86 1,45 2,12 2,78 3,40 3,95 4,41 4,79 5,09 5,33 5,51 5,65 5,75
3,1 0,40 0,89 1,54 2,27 3,01 3,72 4,35 4,89 5,34 5,70 5,99 6,21 6,37 6,49
3,2 0,40 0,92 1,62 2,43 3,27 4,08 4,81 5,44 5,97 6,40 6,74 7,01 7,21 7,36
3,3 0,41 0,95 1,72 2,61 3,56 4,48 5,32 6,06 6,68 7,20 7,61 7,93 8,17 8,36
3,4 0,41 0,99 1,82 2,81 3,87 4,92 5,90 6,76 7,50 8,11 8,60 8,99 9,29 9,51
3,5 0,42 1,03 1,93 3,03 4,22 5,42 6,55 7,55 8,42 9,15 9,74 10,21 10,57 10,85
3,6 0,42 1,07 2,04 3,26 4,60 5,97 7,27 8,45 9,48 10,34 11,05 11,62 12,06 12,41
3,7 0,43 1,12 2,17 3,52 5,03 6,59 8,09 9,47 10,68 11,71 12,56 13,25 13,79 14,21
3,8 0,43 1,16 2,31 3,80 5,50 7,28 9,02 10,63 12,06 13,28 14,30 15,13 15,80 16,31
3,9 0,44 1,21 2,45 4,10 6,02 8,05 10,06 11,94 13,63 15,09 16,31 17,32 18,12 18,76
4,0 0,45 1,26 2,61 4,43 6,59 8,91 11,23 13,43 15,42 17,16 18,63 19,85 20,83 21,61
4,1 0,45 1,32 2,78 4,80 7,22 9,87 12,55 15,12 17,47 19,54 21,31 22,78 22,98 24,94
4,2 0,46 1,38 2,96 5,20 7,93 10,95 14,05 17,05 19,82 22,29 24,41 26,19 27,65 28,83
4,3 0,47 1,44 3,16 5,63 8,70 12,15 15,73 19,24 22,51 25,45 28,00 30,16 31,93 33,38
4,4 0,48 1,51 3,37 6,11 9,56 13,50 17,64 21,74 25,60 29,10 32,16 34,77 36,94 38,71
4,5 0,49 1,57 3,60 6,63 10,52 15,01 19,79 24,58 29,14 33,31 36,99 40,15 42,79 44,96
4,6 0,49 1,65 3,85 7,20 11,57 16,70 22,23 27,82 33,20 38,17 42,59 46,41 49,63 52,29
4,7 0,50 1,73 4,12 7,82 12,75 18,59 24,98 31,53 37,88 43,79 49,10 53,72 57,65 60,91
4,8 0,52 1,81 4,40 8,50 14,04 20,72 28,11 35,75 43,25 50,29 56,66 62,26 67,05 71,05
4,9 0,52 1,90 4,71 9,25 15,49 23,11 31,64 40,57 49,42 57,81 65,47 72,24 78,08 82,98
5,0 0,53 1,99 5,04 10,07 17,09 25,78 35,65 46,08 56,53 66,52 75,72 83,92 91,03 97,05
5,1 0,55 2,09 5,40 10,97 18,86 28,79 40,19 52,39 64,71 76,61 87,66 97,58 106,3 113,6
5,2 0,56 2,19 5,79 11,95 20,84 32,17 45,34 59,60 74,15 88,32 101,6 113,6 124,2 133,2
5,3 0,57 2,30 6,21 13,03 23,03 35,96 51,19 67,85 85,02 101,9 117,8 132,4 145,3 156,4
5,4 0,58 2,41 6,66 14,21 25,46 40,23 57,83 77,29 97,56 117,7 136,8 154,4 170,1 183,8
5,5 0,59 2,54 7,14 15,50 28,17 45,03 65,37 88,11 112,0 136,0 159,0 180,3 199,4 216,2
5,6 0,61 2,67 7,67 16,92 31,18 50,42 73,93 100,5 128,8 157,3 184,9 210,7 234,0 254,6
5,7 0,62 2,80 8,23 18,48 34,53 56,49 83,66 114,7 148,1 182,0 215,2 246,4 274,8 300,1
5,8 0,64 2,95 8,84 20,19 38,25 63,33 94,73 131,0 170,4 210,9 250,7 288,4 323,1 354,1
5,9 0,65 3,10 9,50 22,07 42,39 71,02 107,3 149,8 196,2 244,4 292,2 337,9 380,2 418,2
6,0 0,67 3,26 10,21 24,13 47,00 79,69 121,6 171,2 226,1 283,5 340,9 396,2 447,7 494,4
6,1 0,68 3,44 10,98 26,39 52,14 89,45 138,0 195,9 260,6 329,0 398,0 464,9 527,7 585,0
6,2 0,70 3,62 11,82 28,87 57,86 100,5 156,5 224,2 300,6 382,1 464,9 546,0 622,5 692,8
6,3 0,72 3,81 12,71 31,60 64,24 112,9 177,7 256,8 347,0 444,0 543,5 641,6 734,9 821,1
6,4 0,73 4,02 13,68 34,60 71,34 126,9 201,7 294,3 400,7 516,3 635,8 754,5 868,3 974,0
6,5 0,75 4,23 14,73 37,90 79,25 142,6 229,2 337,3 463,0 600,6 744,2 887,9 1026,6 1156,3
6,6 0,77 4,46 15,87 41,52 88,07 160,4 260,5 386,9 535,2 699,2 871,6 1045,5 1214,6 1373,8
DF = 1
--- [ max ( DaF, DbF ) + DcF + Dd F ]
3 4.3 Amplitude de contrainte d’entaille
DB : Dommage cumulé pour le navire en condition
4.3.1 Amplitude de contrainte élémentaire d’entaille
“Ballast”, pris égal à:
L’amplitude de contrainte élémentaire d’entaille doit être
DB = 1
--- [ max( DaB, DbB ) + DcB + DdB ] obtenue, en N/mm2, à partir de la formule suivante:
3
DaF, DbF, DcF, DdF: Dommages élémentaires pour les cas de ∆σN,ij = 0,7 KF Km KC,ij ∆σG,ij
charge “a”, “b”, “c” and “d” respectivement, en où:
condition “Pleine charge”, définis en [3.1.1]
KF : Coefficient d’entaille pour la fatigue, égal à:
DaB, DbB, DcB, DdB: Dommages élémentaires pour les cas de
charge “a”, “b”, “c” and “d” respectivement, en θ-
KF = λ -----
condition “Ballast”, définis en [3.1.1]. 30
pour les bords coupés par chalumeau, KF peut
4 Amplitude de contrainte être pris égal à 1,4
λ : Coefficient dépendant de la configuration des
4.1 Généralités soudures, et indiqué en Tab 9
θ : Angle moyen de la gorge de soudure, en degrés,
4.1.1 Point de calcul
sans être pris inférieur à 30°. Sauf indications
Sauf indication contraire, les contraintes doivent être déter- contraires, θ peut être pris égal à:
minées aux points chauds indiqués, pour chaque détail,
dans les figures correspondantes en Ch 12, Sec 2. • 30° pour des joints bord à bord
• 45° pour des joints en T ou cruciformes
4.1.2 Contraintes
Km : Coefficient de concentration de contrainte, pre-
Pour les détails en [1.1.3], les contraintes à utiliser pour la
vérification en fatigue sont les contraintes normales dans les nant en compte le désalignement, défini en Tab
directions indiquées, pour chaque détail, dans les figures 10, et pris non inférieur à 1
correspondantes en Ch 12, Sec 2. ∆σG,ij : Amplitude de contrainte élémentaire au point
Lorsque la vérification en fatigue est exigée pour des détails chaud, définie en [4.2.1]
autres que ceux en [1.1.3], les contraintes à utiliser sont les
contraintes principales aux points chauds qui forment le 0 ,4R
KC ,i j = --------------y + 0,6 avec 0,8 ≤ KC ,ij ≤ 1
plus petit angle avec la surface d’initiation des entailles. ∆σ G,ij
Soudure
bord à bord
Perpendiculaire à la
2,40 2,10
soudure
Continue
Perpendiculaire à la
2,15 1,90
soudure (1)
Axiale en dehors du
Soudure à recouvrement plan et perpendiculaire 4,50 3,95
à la soudure
Pleine pénétration ou
pénétration partielle Perpendiculaire à la
2,10 1,85
avec fissure en pied de soudure
soudure
Joint cruciforme
Pénétration partielle
Perpendiculaire à la
avec fissure en racine de 4,50 N.A.
soudure
soudure
(1) Ce cas comprend les points chauds indiqués sur les figures des détails spéciaux de structure en Ch 12, Sec 2 correspondant aux
liaisons des raidisseurs ordinaires longitudinaux avec les éléments primaires transversaux.
Note 1: N.A. = Non applicable.
Géométrie Km (1)
Désalignement axial entre deux tôles plates
t m
3 ( m – m0 )
1 + --------------------------
t
3⁄2
6 ( m – m 0) t 1
1 + -------------------------- ----------------------
3⁄2 3⁄2
-
t1 t1 + t2
t2 m t1
m–m
1 + ------------------0
t+h
m
t
(1) Lorsque le désalignement réalisé m est inférieur au désalignement admissible m0, Km doit être pris égal à 1.
Note 1:
m : Désalignement réalisé entre deux éléments jointifs alignés
m0 : Désalignement admissible pour le détail considéré, indiqué en Ch 12, Sec 2.
Notations
Pour les symboles non définis dans cet Appendice, se réfé- 1.1.2 Cet Appendice concerne les parties de l’analyse
rer à la liste en début de chapitre. structurelle ayant pour objet de calculer:
ρ : Densité de l’eau de mer, fixée à 1,025 t/m3 • les contraintes dans les éléments primaires de la partie
g : Accélération de la gravité, en m/s 2: milieu du navire et, lorsque nécessaire dans d’autres
régions, pour les vérifications en limite d’élasticité et
g = 9,81 m/s2
flambement
h1 : Valeurs de référence des mouvements relatifs
du navire en condition navire droit, définis en • les étendues de contraintes au point chaud dans les
Ch 5, Sec 3, [3.3] détails de structure pour les vérifications en fatigue.
T Demande
structure de
la coque
Cas de charge
QSW : Effort tranchant en eau calme, en kN, dans la Charges dues à la houle
Calcul des :
- contraintes
- résistance élastique
Sec 3. chaud
1 Généralités Analyse en
fatigue
1.1 Application
Ajustement des
Oui
de
Sec 3. l'analyse
1.1.3 Les vérifications en limite d’élasticité et en flambe- 3 Modélisation des éléments primaires
ment des éléments primaires doivent être effectuées suivant
Ch 7, Sec 3.
3.1 Construction du modèle
Les vérifications en fatigue des détails de structure doivent
être effectuées suivant Ch 7, Sec 4. 3.1.1 Eléments
Le modèle structurel doit représenter les éléments primaires
2 Critères avec les tôles sur lesquelles ils sont fixés.
Les raidisseurs secondaires doivent aussi être représentés
2.1 Généralités dans le modèle de telle manière que la raideur et l’inertie
de la structure réelle de la poutre navire soient respectées.
2.1.1 Tous les éléments primaires des régions milieu du La manière de représenter les raidisseurs secondaires
navire doivent normalement être inclus dans le modèle tri- dépend du type de modèle utilisé (poutres ou éléments
dimensionnel afin de pouvoir calculer les niveaux de leurs finis), comme spécifié en [3.4] et [3.5].
contraintes et vérifier leurs échantillonnages.
Lorsque les dispositions des éléments primaires sont telles 3.1.2 Echantillonnage net
que la Société peut accepter que les résultats obtenus dans Tous les éléments de [3.1.1] doivent être modélisés avec
la région milieu du navire puissent être extrapolés aux leurs échantillonnages nets en accord avec Ch 4, Sec 2.
autres régions, aucune analyse supplémentaire n’est Ainsi, la raideur et l’inertie de la poutre navire à représenter
requise. Dans les autres cas des analyses des autres régions par le modèle sont celles obtenues en considérant les
doivent être effectuées. échantillonnages nets des structures du navire.
CL
CL
MAILLAGE FIN
Modèle tridimensionel entier
MAILLAGE GROSSIER
nombre d’éléments. Leurs angles doivent être supérieurs à
60° et inférieurs à 120°. Les angles des éléments triangulaires
doivent être supérieurs à 30° et inférieurs à 120°.
D’autres critères de modélisation dépendent du niveau de
Modèles des éléments primaires
MAILLAGE FIN
précision du maillage, comme spécifié en [3.4.2] et [3.4.4].
- résistance élastique,
• les raidisseurs secondaires contribuant à la résistance
- vérification au flambement longitudinale de la poutre navire et qui ne sont pas
des éléments primaires
représentés individuellement dans le modèle doivent
être modélisés par des éléments barres et groupés à
(Lorsque nécessaire)
intervalles réguliers
• les âmes des éléments primaires peuvent être modélisés
Maillage pour l'analyse des
par un seul élément en hauteur
zones fortement contraintes
• les semelles peuvent être simulées par des barres ayant
la même section
• les tôles entre deux éléments primaires peuvent être
Conditions aux limites tirées
modélisées par un seul élément bande
de l'analyse par modèle en
• les ouvertures pour le passage des raidisseurs secondai-
maillage fin
res ou des petits tuyautages peuvent être négligées
• les trous d’homme (et les discontinuités similaires) dans
Critère de résistance :
les âmes des éléments primaires peuvent être négligés,
résistance élastique des mais l’épaisseur de l’élément doit être réduit proportion-
zones fortement contraintes
nellement au rapport de la hauteur du trou à la hauteur
de l’âme.
Dans quelques cas particuliers certaines des simplifications Figure 5 : Poutres à section ouverte
ci-dessus peuvent ne pas être acceptées par la Société sui-
vant le type de modélisation de la structure et l’analyse
effectuée.
3.5.4 Modélisation des extrémités des éléments Anti-symétrie libre fixe libre
primaires (1) les directions et axes X, Y et Z sont définies par rapport
La présence de goussets d’extrémité peut être négligée; au système d’axes de référence défini en Ch 1, Sec 2,
dans ce cas leur présence doit aussi être négligée dans [4].
l’évaluation des caractéristiques d’inertie des poutres.
3.6.2 Modèle de structure s’étendant sur une
Des noyaux rigides d’extrémité sont en général à utiliser longueur de citerne/cale
aux liaisons de divers éléments primaires telles que:
Les conditions de symétrie spécifiées en Tab 2 doivent être
• varangues et éléments primaires verticaux de muraille appliquées aux extrémités avant et arrière du modèle.
• carlingues et éléments primaires verticaux de cloisons Lorsque la structure de coque est modélisée sur une demi-
transversales largeur du navire (voir [3.2.4]), sur le plan médian longitu-
• tirants et éléments primaires de muraille/cloisons longi- dinal du navire, des conditions aux limites de symétrie ou
tudinales. d’antisymétrie comme spécifiées en Tab 1 doivent être
appliquées, suivant les charges appliquées au modèle
3.5.5 Poutres représentant les caractéristiques de (symétriques ou antisymétriques, respectivement).
la poutre navire
Des appuis verticaux doivent être placés aux noeuds situés
La raideur et l’inertie de la poutre navire doivent être prises
sur les intersections des cloisons transversales et des cloi-
en compte par des poutres longitudinales positionnées
sons longitudinales, si elles existent, et des murailles.
comme suit:
• au pont et au fond, au droit de la muraille et des cloi- Table 2 : Conditions de symétrie
sons longitudinales, si elles existent, afin de modéliser aux extrémités avant et arrières du modèle
la résistance à la flexion de la poutre navire
• au pont, à la muraille, aux cloisons longitudinales, si DEPLACEMENTS dans les ROTATION autour des axes
elles existent, et au fond afin de modéliser la résistance directions (1): (1):
au cisaillement de la poutre navire. X Y Z X Y Z
fixe libre libre libre fixe fixe
3.6 Conditions aux limites du modèle global
tri-dimensionnel (1) les directions et axes X, Y et Z sont définies par rapport
au système d’axes de référence défini en Ch 1, Sec 2,
[4].
3.6.1 Modèle de structure s’étendant sur au moins
trois longueurs de citernes/cales
Afin d’assurer l’équilibre, le modèle global tri-dimensionnel 4 Chargement des éléments primaires
est supposé encastré à une extrémité, alors que les efforts du modèle
tranchants et les moments fléchissants sont appliqués à
l’autre extrémité (voir [4]). 4.1 Généralité
A l’extrémité libre, des conditions de déplacements impo-
sés doivent être appliquées aux noeuds situés sur les élé- 4.1.1 Conditions de chargement et cas de
ments longitudinaux de telle manière que la section chargement en état intact
transversale reste plane après déformation. Les charges en eau calmes et sur houle doivent être calcu-
Lorsque la structure est modélisée sur une demi-largeur de lées dans les conditions les plus sévères données dans le
navire (voir [3.2.4]), sur le plan longitudinal médian du cahier de chargements avec pour objectif de maximiser les
navire, des conditions aux limites de symétrie et d’anti- contraintes dans la structure longitudinale et les éléments
symétrie comme spécifié en Tab 1doivent être appliquées primaires.
suivant les charges appliquées au modèle (symétriques ou Les conditions de chargement à considérer sont générale-
anti-symétriques, respectivement). ment les suivantes:
• conditions de chargement homogène au tirant d’eau T Les charges sur houle comprennent:
• conditions de chargement non-homogène au tirant • les pressions de houle définies en [4.2.2] pour chaque
d’eau T, si applicable cas de charge “a”, “b”, “c” et “d”
• les charges d’inertie définies en Ch 5, Sec 6 pour les
• conditions de chargement partiel au tirant d’eau corres-
divers types de chargements et de ballastage, et pour
pondant
chaque cas de charge “a”, “b”, “c” et “d”.
• conditions de ballastage au tirant d’eau correspondant.
4.2.2 Charges sur houle
Les charges de houle locales et de la poutre navire doivent Les pressions de houle à chaque point du modèle sont obte-
être calculées pour chacun des cas de chargement “a”, “b”, nues par les formules de Tab 3 pour les conditions navire
“c”, et “d” de Ch 5, Sec 4. droit (cas de charge “a” et “b”) et de Tab 4 pour les condi-
tions navire incliné (cas de charge “c” et “d”).
4.1.2 Conditions de chargement et cas de charge
en conditions d’envahissement 4.2.3 Charges réparties
Si applicables, les pressions en conditions d’envahissement Les charges réparties doivent être appliquées aux panneaux
doivent être calculées suivant Ch 5, Sec 6, [9]. de tôle.
Dans les analyses effectuées avec des éléments finis mem-
4.1.3 Poids lège branes ou des modèles poutres, les charges réparties per-
Le poids lège de la partie de la coque modélisée doit être pendiculaires aux panneaux de tôle doivent être appliquées
uniformément distribué sur la longueur du modèle, de sur les raidisseurs secondaires, proportionnellement à leurs
manière à obtenir la distribution longitudinale réelle du surfaces d’influence. Lorsque les raidisseurs secondaires ne
moment de flexion en eau calme. sont pas modélisés ou modélisés par des éléments poutres
(voir [3.4]), les charges réparties doivent être appliquées
4.1.4 Modèles s’étendant sur une demi-largeur de aux éléments primaires supportant effectivement les raidis-
navire seurs secondaires.
Lorsque le navire est symétrique par rapport au plan médian 4.2.4 Charges concentrées
longitudinal et que la structure est modélisée sur une demi-
Lorsque les éléments supportant directement les charges
largeur de navire, les chargements non symétriques doivent
concentrées ne sont pas représentés dans le modèle structu-
être éclatés en chargements symétriques et antisymétriques
rel, les charges doivent être distribuées sur les structures
et appliqués séparément au modèle avec des conditions
adjacentes suivant les raideurs relatives des structures qui
aux limites symétriques et antisymétriques sur le plan
les transmettent.
médian longitudinal du navire (voir [3.6]).
Dans les analyses effectuées avec modèles éléments finis à
maillage grossier ou modèles poutre, les charges concen-
4.2 Charges locales trées appliquées en cinq ou plus de points à peu près égale-
ment espacés sur une même portée peuvent être repré-
4.2.1 Généralités sentées par des charges équivalentes linéairement réparties.
Les charges en eau calme comprennent:
4.2.5 Charges en sacs, balles et paquets similaires
• les pressions en eau calme, définies en Ch 5, Sec 5, [1]
Les charges verticales sont comparables à des charges
• les charges internes en eau calme définies en Ch 5, Sec réparties. Les charges sur les parois verticales peuvent être
6 pour les divers types de chargements et de ballastage. négligées.
Table 3 : Pressions de houle en condition navire droit (cas de charge “a” et “b”)
Table 4 : Pressions de houle en condition navire incliné (cas de charge “c” et “d”)
Table 6 : Charges d’ensemble - Efforts tranchants maximums au droit de la cloison arrière de la citerne/cale centrale
Table 7 : Charges d’ensemble pour un modèle de structure s’étendant sur une longueur de citerne/cale
Figure 8 : Charges concentrées équivalentes Lorsque les modèles éléments finis s’étendent sur une lon-
aux charges réparties non modélisées gueur de citerne/cale, uniquement les charges locales sont
directement appliquées au modèle de structure, comme
spécifié en [4.3.2]. Dans ce cas, les contraintes calculées
par le programme éléments finis incluent uniquement la
contribution des charges locales. Les contraintes de poutre
navire doivent être calculées séparément et ajoutées aux
contraintes induites par les charges locales.
6.1.1 Généralités
Les prescriptions de cet article s’appliquent pour le calcul
de l’amplitude de contrainte élémentaire au point chaud
pour la vérification en fatigue des détails de structure aux
Elément liaisons des éléments primaires analysés par un modèle de
structure tri-dimensionnel. La vérification en fatigue de ces
détails doit être effectuée suivant les prescriptions générales
de Ch 7, Sec 4, [1] à Ch 7, Sec 4, [5].
Les définitions à appliquer sont celles de Ch 7, Sec 4, [1.4].
5.2.2 Composantes des contraintes 6.1.4 Contraintes au point chaud directement obte-
nues par le calcul des contraintes nominales
Les composantes suivantes des contraintes doivent être cal-
culées: Lorsque le détail de structure est analysé par éléments finis
avec un maillage moins fin que celui défini en [6.1.3],
• la contrainte normale σ1suivant la direction de l’axe de l’amplitude de contrainte élémentaire de point chaud doit
la poutre être obtenue en multipliant l’amplitude de contrainte nomi-
• la contrainte de cisaillement τ12 suivant la direction des nale, obtenue comme la différence entre les contraintes
charges locales appliquées à la poutre nominales maximale et minimale induites par les charge de
• la contrainte équivalente de Von Mises, obtenue par la houle dans le voisinage du point chaud considéré, par des
formule suivante: facteurs de concentration de contrainte appropriés.
Les prescriptions pour:
σ VM = σ 1 + 3τ 12
2 2
Les déplacements et forces obtenus aux noeuds du modèle ou en utilisant des éléments barre fictifs placés le long du
à maillage plus grossier sont appliqués comme conditions bord.
aux limites du modèle à maillage très fin.
Les composantes des contraintes à considérer sont celles
L’étendue du modèle doit être tel qu’il permette une repré- spécifiées en Ch 7, Sec 4, [4.1.2]. Elles doivent être calcu-
sentation correcte du gradient de contrainte dans le voisi- lées à la surface de la tôle de manière à prendre en compte
nage du point chaud et évite qu’il soit incorrectement le moment de flexion de la tôle, lorsqu’il existe.
affecté par l’application des conditions aux limites.
6.2.4 Calcul de l’amplitude de contrainte de point
chaud élémentaire
6.2.2 Critères de modélisation éléments finis
L’amplitude de contrainte de point chaud élémentaire doit
Le modèle éléments finis doit être réalisé suivant les règles être obtenue, en N/mm2, par la formule suivante:
suivantes:
∆σ S ,i j = σ S ,i j ,max – σ S ,ij ,min
• le détail doit être considéré comme étant réalisé sans
désalignement où:
σS,ij,max, σS,ij,min:Valeurs maximum et minimum de la con-
• la taille des éléments finis dans le voisinage du point trainte de point chaud induites par les charges
chaud doit être d’environ une à deux fois l’épaisseur du maximum et minimum définies en Ch 7, Sec 4,
composant de la structure. Lorsque le détail est une [2.2] et Ch 7, Sec 4, [2.3]
liaison entre deux ou plusieurs composants d’épaisseurs
différentes, l’épaisseur à considérer est celle du compo- i : Indice de cas de charge
sant le plus fin. j : Indice de condition de chargement
• le centre du premier élément adjacent au pied du cor-
don de soudure doit être situé entre le pied de cordon et 6.3 Contraintes au point chaud obtenues
0,4 fois l’épaisseur du composant le plus fin lié par la par calcul des contraintes nominales
soudure
6.3.1 Modèle éléments finis
• le bordé et les tôles des âmes et semelles des compo-
sants primaires et secondaires doivent être modélisés Il doit être adopté un modèle éléments finis, à réaliser sui-
par des éléments coque mince à 4 noeuds ou des élé- vant les prescriptions de [3.3] et [3.4]. Les zones dans le
ments volumiques à 8 noeuds. Dans le cas de gradients voisinage des détails de structure doivent être modélisées
de contrainte importants, des éléments coque mince à 8 avec un maillage fin, comme défini en [3.4.3].
noeuds ou des éléments volumiques à 20 noeuds sont
recommandés. 6.3.2 Calcul de l’amplitude de contrainte nominale
élémentaire
• lorsque des éléments coque mince sont utilisés, la struc- L’amplitude de contrainte nominale élémentaire doit être
ture doit être modélisée dans le plan médian des tôles obtenue, en N/mm2, par la formule suivante:
• le rapport d’allongement des éléments ne doit pas être ∆σ n ,i j = σ n ,ij ,max – σ n ,i j ,mi n
supérieur à 2
où:
6.2.3 Calcul des contraintes de point chaud σn,ij,max, σn,ij,min: Valeurs maximum et minimum de la con-
trainte nominale induites par les charges maxi-
Lorsque le détail est situé à une discontinuité structurelle où mum et minimum définies en Ch 7, Sec 4, [2.2]
un fort gradient de contrainte est attendu les contraintes de et Ch 7, Sec 4, [2.3]
point chaud sont normalement obtenues par extrapolation
linéaire. Les composantes des contraintes doivent être éva- i : Indice de cas de charge
luées à une distance du pied du cordon de soudure de 0,5 j : Indice de condition de chargement.
et 1,5 fois l’épaisseur de la tôle et extrapolées linéairement
au pied du cordon de soudure. Les deux points d’évaluation 6.3.3 Calcul de l’amplitude de contrainte de point
doivent être situés dans deux éléments finis différents. chaud élémentaire
L’amplitude de contrainte de point chaud élémentaire doit
Dans les autres cas ou lorsque l’extrapolation ne peut être
utilisée les contraintes de point chaud doivent être calcu- être obtenue, en N/mm2, par la formule suivante:
lées au centre du premier élément adjacent au point chaud. ∆σ S ,i j = KS ∆σ n ,i j
La taille de cet élément doit être déterminée selon les pres-
criptions en [6.2.2]. où:
KS : Facteur de concentration de contrainte, défini
Lorsque le détail est un bord libre d’une ouverture (par
en Ch 12, Sec 2, [2], pour la configuration de
exemple une découpure pour le passage d’un raidisseur
détail pertinente
secondaire à travers un raidisseur primaire), les contraintes
de point chaud doivent être calculées au bord libre. Les ∆σn,ij : Amplitude de contrainte nominale élémentaire,
contraintes peuvent être obtenues par extrapolation linéaire définie en [6.3.2].
1.1 Domaine d’application • sous l’effet des forces d’inertie transversales, les ponts se
comportent comme des poutres chargées dans leur plan
1.1.1 Les prescriptions de cet Appendice portent sur les cri- et appuyées aux extrémités du navire ; leurs effets sur
tères d’analyse, la modélisation structurelle, la modélisation les anneaux transversaux du navire (porques et barrots)
des charges et le calcul des contraintes des éléments pri- peuvent être simulés par l’intermédiaire de supports
maires soumis à des charges roulantes et qui doivent être élastiques placés en direction transversale ou par des
analysés par des modèles de structure tridimensionnels, en déplacements transversaux appliqués au milieu de cha-
accord avec Ch 7, Sec 3. que barrot de pont.
1.1.2 Le but de ces analyses structurelles est de déterminer: 1.2.2 Lorsque la Société considère que les hypothèses indi-
quées en [1.2.1] ne sont pas applicables, les critères à utili-
• la distribution des forces, induites par l’accélération ver- ser pour l’analyse doivent être considérés au cas par cas en
ticale agissant sur les charges roulantes, sur les éléments fonction de la disposition de la structure du navire et des
primaires des ponts, des murailles et, le cas échéant, des conditions de chargement. Dans ce cas l’étude est, en géné-
cloisons ral, effectuée sur la base d’un modèle en éléments finis de
• la tenue des éléments primaires ci-dessus sous les effets tout le navire, construit, autant que possible, en accord
du désequerrage dus aux forces induites par les accélé- avec les prescriptions de Ch 7, App 1.
rations transversales agissant sur les charges roulantes,
lorsque le nombre ou la position des cloisons transver- 1.3 Informations requises
sales sont insuffisants pour éviter ces effets,
1.3.1 Pour effectuer ces analyses de structures, les caracté-
et de calculer les contraintes dans ces éléments primaires.
ristiques suivantes des véhicules chargés sont à fournir:
Les contraintes calculées doivent être utilisées dans les véri-
• charge par essieu
fications par rapport à la limite élastique et au flambement.
• disposition des roues sur les essieux
De plus, les résultats de ces analyses peuvent être utilisés,
quand cela est jugé nécessaire par la Société, pour détermi- • dimensions des pneus.
ner les conditions aux limites pour des analyses avec des
maillages plus fins des zones les plus chargées en con- 1.4 Saisissage des véhicules
trainte.
1.4.1 En général, le saisissage des véhicules n’est pas pris
1.1.3 Quand la tenue des éléments primaires sous les effets en compte par la Société, si ce n’est au cas par cas à la
du désequerrage, du aux forces induites par les accéléra- demande des parties intéressées.
tions transversales, n’est pas à vérifier, les contraintes dans
les éléments primaires de pont peuvent être calculées avec
la méthode simplifiée indiquée en [6], sous réserve que les 2 Critères d’analyse
conditions d’application soient remplies (voir [6.1]).
2.1 Analyses au moyen de modèles élé-
1.1.4 Les vérifications par rapport à la limite élastique et au
ments finis
flambement des éléments primaires doivent être effectuées
selon Ch 7, Sec 3, [4.3].
2.1.1 En général, pour des navires de longueur supérieure à
200 m, des modèles en éléments finis construits selon Ch 7,
1.2 Domaine d’application App 1, [3.4] doivent être adoptés.
L’analyse des éléments primaires doit être effectuée avec
1.2.1 Les prescriptions de cet Appendice s’appliquent aux
des modèles fins tels que définis en Ch 7, App 1, [3.4.3].
navires pour lesquels on peut considérer que l’arrangement
structurel satisfait les hypothèses suivantes:
2.1.2 Lorsque l’étude des éléments primaires montre que
• les éléments primaires des murailles et, le cas échéant, des zones ont des niveaux de contraintes élevés, il peut être
des cloisons peuvent être considérés comme encastrés nécessaire de poursuivre l’étude avec des maillages appro-
au niveau du double-fond (ceci est généralement le cas priés, tels que définis en Ch 7, App 1, [3.4.4].
2.2 Analyses au moyen de modèles poutres 3.3 Conditions aux limites d’un modèle tri-
dimensionnel
2.2.1 Pour les navires de longueur inférieure à 200 m, des
modèles poutres, construits selon Ch 7, App 1, [3.5], peu- 3.3.1 Conditions aux limites en partie basse du
vent être adoptés à la place des modèles éléments finis de modèle
[2.1], à condition que: Les parties basses du modèle (c’est-à-dire les extrémités des
éléments primaires de la muraille et, le cas échéant, des
• les éléments primaires ne soient pas disproportionnés à
cloisons) doivent être considérées encastrées au niveau du
un point tel que la théorie des poutres soit considérée
plafond de double-fond.
comme inapplicable par la Société
• leur comportement ne soit pas influencé par la transmis- 3.3.2 Conditions aux limites à l’avant et à l’arrière
sion des contraintes de cisaillement venant du bordé du modèle
extérieur. Les conditions de symétrie indiquées en Tab 1 doivent être
appliquées au modèle.
2.2.2 Dans tous les cas, des modèles en éléments finis peu-
vent être adoptés par la Société si elle le juge nécessaire au Table 1 : Conditions de symétrie
regard de la structure d’ensemble du navire. à l’avant et à l’arrière du modèle
LD : Longueur du pont, en m, à prendre égale à la conditions de chargement les plus sévères de façon à maxi-
longueur du navire. Au cas par cas, la Société miser les contraintes dans les éléments primaires.
peut considérer une longueur réduite. Les charges locales et les charges d’ensemble dues à la
houle doivent être calculées pour les cas de charge “b” et
Figure 1 : Ressorts à l’avant et à l’arrière de modèles “d” indiqués en Ch 5, Sec 4. Les cas “a” et “c” peuvent être
soumis à des charges transversales ignorés dans le cadre des études de structure de cet Appen-
dice.
RDN
4.2 Charges locales
4.2.1 Généralités
Les charges en eau calme comprennent:
• la pression de mer en eau calme, donnée en Ch 5, Sec
RD3 5, [1]
• les forces en eau calme induites par les charges roulan-
RD2 tes, données en Ch 5, Sec 6, Tab 9.
Table 2 : Charges d’ensemble Les composantes suivantes des contraintes doivent être cal-
culées au centre de chaque élément:
Moments de flexion Moment de • contraintes normales σ1 et σ2 dans le système d’axes de
vertical au milieu du flexion horizon-
Condition Cas de l’élément
modèle tal de houle au
du navire charge • contrainte de cisaillement τ12 par rapport au système
Eau milieu du
Houle modèle d’axes de l’élément
calme
• contrainte équivalente de von Mises, obtenue à partir de
Droit “b” MSW 0,625 MWV,S 0 la formule suivante:
Incliné “d” MSW 0,25 MWV 0,625 MWH
σVM = σ1 + σ 2 – σ 1 σ 2 + 3τ 12
2 2 2
Note 1:
MSW : Moment en eau calme au milieu du modèle, 5.2.2 Points de calcul des contraintes
pour la condition de chargement considérée Les contraintes sont, en principe, calculées par les program-
MWV,S : Moment de houle en contre-arc au milieu du mes informatiques pour chaque élément. Les valeurs de ces
modèle, donné en Ch 5, Sec 2 contraintes doivent être utilisées pour effectuer les vérifica-
MWV : Moment de houle au milieu du modèle, donné tions demandées.
en Ch 5, Sec 2, ayant le même signe que MSW
MWH : Moment de houle horizontal au milieu du 5.3 Analyses basées sur des modèles pou-
modèle, donné en Ch 5, Sec 2.
tres
5 Calcul des contraintes 5.3.1 Composantes des contraintes
Les composantes suivantes des contraintes doivent être cal-
5.1 Contraintes induites par les charges culées:
locales et les charges d’ensemble • contrainte normale σ1 dans la direction de l’axe de la
poutre
5.1.1 Seules les charges locales sont directement appli- • contrainte de cisaillement τ12 dans la direction des char-
quées au modèle, comme indiqué en [4.1.1]. Par consé-
ges locales appliquées à la poutre
quent, les contraintes calculées par le programme incluent
seulement la contribution des charges locales. Les contrain- • contrainte équivalente de von Mises, obtenue à partir de
tes d’ensemble doivent être calculées séparément et ajou- la formule suivante:
tées aux contraintes induites par les charges locales. σVM = σ1 + 3 τ 12
2 2
5.2 Analyses basées sur des modèles élé- 5.3.2 Points de calcul des contraintes
ments finis Les contraintes doivent au moins être calculées aux points
suivants de chaque élément primaire:
5.2.1 Composantes des contraintes
• à l’endroit de la portée de l’élément primaire où le
Les composantes des contraintes sont, en principe, identi- moment de flexion est maximal
fiées à partir d’un système de coordonnées lié à l’élément,
• à la liaison de l’élément primaire avec les autres structu-
tel qu’indiqué dans l’exemple de Fig 2. L’orientation du sys-
res, en considérant la section résistante comme étant
tème de coordonnées lié à l’élément ne coïncide pas forcé-
constituée par l’élément, le gousset (s’il existe et s’il est
ment avec celle du repère de référence défini en Ch 1, Sec
représenté dans le modèle) et la tôle associée
2, [4].
• à l’extrémité du gousset (s’il existe et s’il est représenté
Figure 2 : Repère de référence et repère lié à l’élément dans le modèle), en considérant la section résistante
comme étant constituée par l’élément et sa tôle asso-
ciée.
Z
2 Les valeurs des contraintes, calculées aux points indiqués
X
ci-dessus, doivent être utilisées pour effectuer les vérifica-
tions demandées.
Cette analyse est, en général, considérée comme accepta- 1, 2 : Hauteurs, en m, des entreponts situés respecti-
ble pour une structure classique, où il y a ni files d’épon- vement au-dessous et au-dessus du pont étudié
tilles, ni cloisons longitudinales. (voir Fig 3)
Notations
g : Accélération de la pesanteur, égale à 9,81 m/s2 2.2 Etendue du modèle
∆ : Déplacement hors membres en eau de mer, en t
B : Largeur hors membres, en m 2.2.1 Le navire doit être modélisé dans son entier de telle
sorte que le couplage entre la torsion et la flexion horizon-
L : Longueur réglementaire, en m
tale soit correctement pris en compte dans l’analyse structu-
TR : Période de roulis, en s, définie en Ch 5, Sec 3, relle.
[2.4.1]
Les superstructures doivent être modélisées dans le but de
F : Nombre de Froude, défini en Partie B, Chapitre reproduire la distribution correcte du poids lège.
5, calculé à la vitesse en service maximale
γS1 ,γW1 ,γS2 ,γW2 : Coefficients partiels de sécurité définis en Les superstructures longues des navires ayant l’une des
Ch 7, Sec 3 mentions de service passenger ship ou ro-ro passenger ship
doivent être modélisées dans le but de reproduire égale-
λ : Longueur de la houle de crête à crête, en m.
ment la résistance d’ensemble correcte, en particulier la
contribution de chaque pont de la superstructure à la résis-
1 Généralités tance longitudinale de la poutre navire.
1.1.2 Cet Appendice traite de la partie de l’analyse structu- 2.3.1 Modélisation des éléments primaires
relle qui vise à calculer les contraintes dans les éléments Les analyses des éléments primaires doivent être basées sur
primaires et également dans le bordé, pour la vérification des modèles en maillage fin, tels que définis en Ch 7, App
de la résistance élastique et la vérification au flambement. 1, [3.4.3].
1.1.3 La vérification de la résistance élastique et la vérifica- De telles analyses peuvent être effectuées en tirant les
tion au flambement des éléments primaires doit être effec- déplacements nodaux ou forces nodales à utiliser comme
tuée en accord avec Ch 7, Sec 3. conditions aux limites des analyses du navire complet
basées sur des maillages grossiers, tels que définis en Ch 7,
2 Modélisation de la structure App 1, [3.4.2].
Les zones pour lesquelles des analyses basées sur des
2.1 Construction du modèle modèles en maillage fin doivent être effectuées sont énumé-
rées en Tab 1 pour divers types de navires.
2.1.1 Eléments
D’autres zones peuvent être requises d’être analysées par
Le modèle de structure doit représenter les éléments primai-
des modèles en maillage fin, là où la Société le juge néces-
res avec le bordé auquel ils sont attachés.
saire, en fonction de la disposition de la structure du navire
Les raidisseurs ordinaires doivent également être représen- et des conditions de chargement en plus des résultats de
tés dans le modèle de façon à reproduire la raideur et l’iner- l’analyse des modèles grossiers.
tie de la structure réelle de la poutre navire.
2.3.2 Modélisation des zones les plus fortement
2.1.2 Echantillonnages nets contraintes
Tous les éléments de [2.1.1] doivent être modélisés avec
Les zones qui apparaissent d’après les analyses basées sur
leurs échantillonnages nets en accord avec Ch 4, Sec 2. Par
les modèles en maillage fin être fortement contraintes peu-
conséquent, la raideur et l’inertie de la poutre navire qui
vent être requises d’être analysées davantage, en utilisant la
doivent être reproduites par le modèle sont également cel-
précision de maillage indiquée en Ch 7, App 1, [3.4.4].
les obtenues en considérant les échantillonnages nets de la
structure de la coque.
Table 1 : Zones à analyser à l’aide de modèles 60° et inférieurs à 120°. Les angles des éléments triangulai-
en maillage fin res doivent être supérieurs à 30° et inférieurs à 120°.
Les autres critères de modélisation dépendent du niveau de
Mention de précision du maillage, tel que précisé de [2.4.2] à [2.4.4].
Zones
service
Container ship • couples transversaux renforcés typi- 2.4.2 Maillage grossier
ques Le nombre de noeuds et éléments doit être tel que la rai-
• coins d’écoutille et surbaux d’écou- deur et l’inertie du modèle représentent correctement celles
tille du pont de résistance de la structure réelle de la poutre navire, et que la distribu-
• liaison des poutres-caissons transver- tion des charges entre les différents éléments chargés soit
sales de pont aux cloisons longitudi- correctement prise en compte.
nales et aux surbaux d’écoutille A cette fin, le modèle de structure doit être construit sur la
• liaison des hiloires aux cloisons trans- base des critères suivants:
versales
• les raidisseurs ordinaires contribuant à la résistance lon-
• liaisons terminales des surbaux
d’écoutille y compris la liaison à la gitudinale de la poutre navire et qui ne sont pas repré-
face avant des superstructures, s’il y sentés individuellement dans le modèle doivent être
en a une modélisés par des éléments de barre et groupés à inter-
• découpes dans les cloisons longitudi- valles réguliers
nales, les hiloires, les surbaux d’écou- • les âmes des éléments primaires peuvent être modéli-
tille, les poutres-caissons transversales sées avec seulement un élément sur leur hauteur
de pont. • les semelles peuvent être simulées par des barres ayant
Ro-ro cargo ship • anneaux transversaux renforces typi- la même section
ques • le bordé entre deux éléments primaires peut être modé-
• hiloires typiques lisé avec seulement une bande d’éléments
• zones de discontinuité structurelle
(par ex. zones des rampes). • les trous pour le passage des raidisseurs ordinaires ou
des petits tuyaux peuvent être négligés
Passenger ship • zones des ouvertures typiques dans la
muraille et le pont • les trous d’homme (ainsi que les discontinuités similai-
res) dans les âmes des éléments primaires peuvent être
• zones de discontinuité significative
dans la disposition des éléments pri- négligés, mais l’épaisseur de l’élément doit être réduite
maires (par ex. dans les salons, les en proportion du ratio entre la hauteur du trou et la
grands espaces publics, les théâtres). auteur de l’âme.
Ro-ro passenger • anneaux transversaux renforces typi- Dans certains cas particuliers, certaines des simplifications
ship ques ci-dessus peuvent être jugées inacceptables par la Société
• hiloires typiques en fonction du type de modèle de structure et de l’analyse
• zones de discontinuité structurelle effectuée.
(par ex. zones des rampes)
• zones des ouvertures typiques dans la 2.4.3 Maillage fin
muraille et le pont La structure du navire peut être considérée comme maillée
• zones de discontinuité significative finement lorsque chaque raidisseur secondaire longitudinal
dans la disposition des éléments pri- est modélisé; en conséquence, la taille standard des élé-
maires (par ex. dans les salons, les ments finis utilisés est basée sur l’écartement des raidisseurs
grands espaces publics). ordinaires.
Le modèle de structure doit être construit sur la base des
2.4 Modèles par éléments finis critères suivants:
• les âmes des éléments primaires doivent être modélisées
2.4.1 Généralités avec au moins trois éléments sur leur hauteur
Les modèles par éléments finis doivent en général être basés • le bordé entre deux éléments primaires doit être modé-
sur des hypothèses de linéarité. Le maillage doit être exé- lisé avec au moins deux bandes d’éléments
cuté en utilisant des éléments membrane ou plaque, avec • le ratio entre le plus long coté et le plus court coté des
ou sans noeuds intermédiaires. éléments doit être inférieur à 3 dans les zones suppo-
Le maillage doit être effectué en respectant un critère d’uni- sées fortement contraintes
formité entre les différents éléments. • les trous pour le passage des raidisseurs ordinaires peu-
vent être négligés.
En général, pour certains des éléments les plus courants, les
éléments quadrilatères doivent être tels que le ratio entre la Dans certains cas particuliers, certaines des simplifications
longueur du plus long coté et la longueur du plus court coté ci-dessus peuvent être jugées inacceptables par la Société
n’excède pas 4 et, de toute façon, soit inférieur à 2 pour la en fonction du type de modèle de structure et de l’analyse
plupart des éléments. Leurs angles doivent être supérieurs à effectuée.
2.4.4 Maillage pour l’analyse des détails de structure 2.5.2 Lorsque la structure de la coque est modélisée sur la
La modélisation de la structure doit être précise; les dimen- moitié de la largeur du navire (voir [2.2.2]), des conditions
sions du maillage doivent permettre une représentation aux limites de symétrie ou d’anti-symétrie telles qu’indi-
fidèle des gradients de contrainte. L’utilisation d’éléments quées en Tab 3 doivent être appliquées dans le plan longitu-
membranes est autorisée uniquement lorsqu’il n’y a pas dinal à l’axe du navire, en fonction des charges appliquées
d’effets de flexion significatifs; dans le cas contraire, des élé- au modèle (respectivement symétriques ou anti-symétri-
ments avec un comportement en flexion doivent être utilisés. ques).
La détermination des caractéristiques de la houle d’échan- Les amplitudes et phases des autres effets de charge domi-
tillonnage pour chaque cas de charge comprend les étapes nants peuvent être calculées à la période de houle appro-
suivantes: priée, en utilisant les RAO de la liste ci-dessus.
• calcul des fonctions de transfert (amplitude et phase) de
3.2.4 Houles d’échantillonnage
l’effet de charge dominant
Pour chaque cas de charge, on considère que le navire ren-
• choix de la longueur de la houle et de l’incidence en
contre une houle régulière, définie par ses paramètres:
accord avec les instructions de [3.3]
• longueur de la houle λ ou période T
• détermination de la phase de la houle telle que l’effet de
charge dominant atteigne son maximum • angle d’incidence α (voir Fig 1)
• calcul de l’amplitude de houle correspondant à la • hauteur de la houle (double de l’amplitude)
valeur d’échantillonnage de l’effet de charge dominant. • phase de la houle (voir Fig 1).
λ
• moment vertical de flexion dû à la houle en contre-arc à ξc
la coupe au maître
α = 0° α α = 180°
• effort tranchant vertical dû à la houle aux cloisons trans- F X
CR
versales ET
E
est maximale
g
30
2
.0
CHOIX PERMIS
π
√
D'ECHANTILLONNAGE
• moment de torsion dû à la houle à 0,25L, 0,50L et 0,75L 2 g
B
3.2.5 Amplitude de la houle d’échantillonnage 3.2.7 Chargement du modèle par éléments finis
L’amplitude de la houle d’échantillonnage est obtenue en Les charges sont appliquées au modèle par éléments finis
divisant la valeur d’échantillonnage de l’effet de charge conformément aux indications suivantes:
dominant par la valeur de la fonction de transfert de cet
a) pour l’analyse en fatigue des éléments de structure
effet calculée pour l’incidence et la longueur de la houle
situés à proximité de la flottaison moyenne, la somme
appropriées.
de la part due à la houle et de la part hydrostatique de la
Les valeurs d’échantillonnage de l’effet de charge, de l’inci- pression est nulle au dessus du profil déformé de la
dence et de la longueur de la houle sont indiquées pour houle et varie linéairement entre les niveaux de la flot-
chaque cas de charge en [3.3.2]. taison moyenne et de la crête de la houle.
Lorsque l’on positionne le modèle par éléments finis du b) la pression des fluides dans les citernes est affectée par
navire sur la houle d’échantillonnage, l’amplitude de la le changement de direction du vecteur d’accélération
houle doit être corrigée pour obtenir la valeur d’échan- totale défini en Ch 5, Sec 6, [1.1.3].
tillonnage de l‘effet de charge dominant afin de prendre en c) pour les cargaisons solides ponctuelles, les forces
compte les effets non-linéaires dus à la forme de la coque et d’inertie sont calculées au centre de masse, en prenant
à la distribution de pression au dessus de la ligne de flottai- en compte le moment d’inertie.
son moyenne donnée en [3.2.7].
d) les charges d’inertie pour le poids de structure et la car-
La phase de la houle d’échantillonnage est la phase de gaison solide uniforme sont calculées en utilisant les
l’effet de charge dominant. accélérations locales calculées à leur localisation.
σ VM = σ 1 + σ2 – σ 1 σ 2 + 3 τ 12
2 2 2
Chapitre 8
NAVIRES DE LONGUEUR INFÉRIEURE À 65 M
Notations
Pour les notations non définies dans cette Section, se repor- 1.1.3 Charges locales
ter à la liste des notations en début de Chapitre. Les charges locales sont des pressions et forces directement
n, n1 : Coefficients de navigation, définis en [1.4] appliquées à chaque élément de structure: mailles de
bordé, raidisseurs ordinaires et éléments primaires.
C : Paramètre de houle:
• Les charges locales en eau calme sont constituées des
L - pressions de mer hydrostatiques, et des pressions et for-
C = ( 118 – 0,36L) ------------ ces statiques induites par les charges transportées par le
1000
navire.
F : Nombre de Froude:
• Les charges locales de houle sont constituées des pres-
V- sions de mer liées à la houle et des pressions et forces
F = 0 ,164 ------
L d’inertie induites par les accélérations du navire appli-
quées aux charges transportées par le navire.
V : Vitesse contractuelle en service, en noeuds
Pour les structures qui constituent les frontières d’espaces
aB : Paramètre de mouvement et d’accélération:
non destinés au transport de liquide et qui n’appartiennent
hW pas au bordé extérieur, les pressions d’envahissement, en
aB = n 0,76F + 1 ,875 ------
-
L eau calme et de houle, doivent être considérées.
Les charges locales données en [1.1.3] doivent être calcu- 2.1 Généralités
lées selon [1.3.2] pour les éléments du bordé extérieur et
selon [1.3.3] pour les autres éléments. 2.1.1 Les mouvements et accélérations du navire sont don-
nés, avec leur signe, dans le système de coordonnées de
référence donné en Ch 1, Sec 2, [4].
1.3.2 Charges locales pour les éléments du bordé
extérieur 2.1.2 Les mouvements et accélérations du navire sont sup-
Les charges locales doivent être calculées en considérant posés être périodiques. Les amplitudes de mouvements,
séparément: données par les formules de cet Article, sont des demi-
amplitudes de crête à creux.
• les pressions extérieures en eau calme et due à la houle,
définies en [3] 2.2 Mouvements absolus et accélérations
• les pressions internes en eau calme et due à la houle, 2.2.1 Cavalement
définies en [4], en considérant chargé le compartiment
L’accélération de cavalement aSU doit être prise égale à 0,5
adjacent au bordé extérieur.
m/s2.
1.3.3 Charges locales pour les éléments autres que 2.2.2 Pilonnement
ceux du bordé extérieur L’accélération de pilonnement est donnée, en m/s2, par la
Les charges locales doivent être calculées en considérant formule suivante:
les pressions internes en eau calme et due à la houle, défi- aH = aB g
nies en [4].
2.2.3 Tangage
Dans le calcul des charges locales pour échantillonner un L’amplitude, la période et l’accélération de tangage sont
élément qui borde deux compartiments adjacents, l’élé- données par les formules en Tab 2.
ment n’est pas considéré chargé simultanément. Les char-
ges locales à utiliser sont obtenues en considérant Table 2 : Amplitude, période et accélération de tangage
alternativement chaque compartiment chargé.
Periode Accélération
Amplitude AP, en rad
1.3.4 Conditions d’envahissement TP, en s αP, en rad/s2
0 ,75 2
Les pressions d’envahissement en eau calme et de houle 0 ,328 a B 1 ,32 – ------
h W 0 ,6
- -------- A p 2π
-------
0 ,575 L Tp
sont données en [4.8]. L CB
Table 3 : Valeur de référence du mouvement relatif Table 4 : Valeurs de référence des accélérations
aX1 et aZ1
Valeur de référence du mouvement relatif
Position
h1, en m Direction Accélérations, in m/s2
x=0 X - Longitudinale
0 ,7 ----------- – 3 ,25 h 1 ,M
4 ,35
si C B < 0 ,875 a X1 =
2
a SU + [ A P g + α p ( z – T 1 ) ]
2
C
B
h 1 ,M si C B ≥ 0 ,875 Z - Verticale a Z1 = a H2 + α p2 KX L 2
0 < x < 0,3L h 1 ,AE – h 1 ,M x Note 1:
h 1 ,AE – --------------------------
- ----
0 ,3 L aSU : Accélération de cavalement, en m/s2, définie en
0,3L ≤ x ≤ 0,7L 0,42 n C (CB + 0,7) [2.2.1]
sans être pris supérieur au minimum entre aH : Accélération de pilonnement, en m/s2, définie
T et D − 0,9 T en [2.2.2]
AP, αP : Amplitude, en rad, et accélération, en rad/s 2, de
0,7L < x < L h 1 , FE – h 1 , M x
- ---- – 0 ,7
h 1 ,M + -------------------------- tangage, définies en [2.2.3]
0 ,3 L
2
19 ,6 H F – 17 ,5 x
17 ,5 + ----------------------------------------- ---- – 0 ,5 nϕ 1 ϕ 2 pour 0 ,5L < x < 0 ,75L
0 ,25 L
19 ,6nϕ 1 ϕ 2 H pour 0 ,75L ≤ x ≤ L
(1) La pression due à la charge transportée doit être donnée par le Concepteur et, en général, ne doit pas être inférieure à 10 ϕ1 ϕ2
kN/m2.
La Société peut accepter des valeurs de pression inférieures à 10 ϕ1 ϕ 2 kN/m2, lorsqu’elle le juge approprié sur la base de
l’usage prévu du pont.
Note 1:
ρ : Densité de l’eau de mer, prise égale à:
ρ = 1,025 t/m3
HF : Valeur de H calculé à x = 0,75 L
V : Vitesse contractuelle en service, en noeuds, sans être prise inférieure à 13 noeuds
ϕ1 : Coefficient donné en Tab 6
ϕ2 : Coefficient pris égal à:
L - si L ≥ 50m
ϕ 2 = ---------
120
ϕ 2 = 0 ,42 si L < 50m
2
H = 2,66 --x- – 0,7 + 0,14 VL
------- – ( z – T ) , sans être inférieur à 0,8
L CB
h1
T
T
Note 1:
4.2 Cargaison solide en vrac
ρL : Densité, en t/m , du liquide transporté
3
4.2.1 Pressions en eau calme et d’inertie
zTOP : Coordonnée Z, en m, du point le plus haut de la Les pressions en eau calme et d’inertie (en excluant celles
citerne dans la direction z agissant sur les pans coupés des caissons latéraux supé-
zL : Coordonnée Z, en m, du point le plus haut du rieurs, qui peuvent être prises égales à zero) sont données,
liquide: en kN/m2, comme indiqué en Tab 9.
zL = zTOP + 0,5 (zAP − zTOP)
zAP : Coordonnée Z, en m, du livet du pont en abord 4.3 Cargaisons solides uniformément répar-
sur lequel le dégagement d’air est situé, sans
ties
être inférieure à zTOP
pPV : Pression de tarage, en bar, des soupapes de 4.3.1 Pressions en eau calme et d’inertie
sûreté Les pressions en eau calme et d’inertie, transmises aux
B : Distance longitudinale, en m, entre les limites structures de pont sont données, en kN/m2, comme indiqué
transversales de la citerne. en Tab 10.
2 2
ρ B g ( z B – z ) ( sin α ) tan 45 – ϕ ρB a Z1 ( z B – z ) ( sin α ) tan 45 – ϕ
2 2
--- + ( cos α ) --- + ( cos α )
2 o 2 o
2 2
Note 1:
ρB : Densité, en t/m3, de la cargaison solide en vrac transportée, prise égale à:
pDB
ρB = ---------------------------
-
g ( zB – hDB )
Pression d’inertie Les caterpillars et les véhicules non standard sont considé-
Pression en eau calme pS , en kN/m2 rés par la Société au cas par cas.
pW , en kN/m2
La valeur de pS est habituellement don- aZ 1 La charge supportée par les béquilles des semi-remorques,
p S -------
née par le Concepteur; en aucun cas elle g les engins et plates-formes de manutention est considérée
ne doit être prise inférieure à 10 kN/m2. par la Société au cas par cas.
Lorsque la valeur de pS n’est pas donnée
par le Concepteur, elle peut être prise, en Les conditions au port doivent être prises en compte uni-
kN/m2, égale à 6,9 hTD où hTD est la hau- quement pour les chariots à fourche et les véhicules sur
teur d’entrepont en abord, en m. rampe d’accès externe.
Table 11 : Cargaisons solides ponctuelles Les forces en eau calme et d’inertie transmises aux éléments
Forces en eau calme et d’inertie de structure sont calculées sur la base des forces obtenues,
en kN, comme indiqué en Tab 12.
Forces en eau calme FS ,
Forces d’inertie FW , en kN Pour des véhicules à chenille, l’empreinte à prendre en
en kN
compte est celle sous chaque roue.
FS = Mg FW,X = M a X1 dans la direction x
FW,Z = M a Z1 dans la direction z Pour des véhicules sur rails, toutes les forces transmises doi-
vent être considérées comme concentrées au centre de
Note 1:
l’aire de contact.
M : Masse, en t, de la cargaison solide ponctuelle
transportée.
4.7 Compartiments machine liquides sont données, en kN/m2, par les formules en Tab
16.
4.7.1 Pressions en eau calme et d’inertie
Les pressions en eau calme et d’inertie transmises aux élé-
ments de structure des ponts sont données, en kN/m2, 4.9 Epreuve
comme indiqué en Tab 15.
4.9.1 Pression en eau calme
4.8 Envahissement La pression en eau calme à appliquer sur des tôles et raidis-
seurs soumis à épreuve est donnée, en kN/m2, par les for-
4.8.1 Pressions en eau calme et d’inertie
mules en Tab 17.
Les pressions en eau calme et d’inertie à appliquer sur les
bordés (à l’exception des bordés de fond et de muraille) Aucune pression d’inertie n’est à appliquer à des tôles ou
limitant des compartiments non destinés au transport de raidisseurs soumis à épreuve.
Notations
Pour les notations non définies dans cette Section, se repor- • pour des hiloires longitudinales non effica-
ter à la liste des notations en début de Chapitre. cement supportées par des cloisons longitu-
IY : Moment d’inertie, en m 4, de la section transver- dinales ou des éléments primaires et ayant
sale, défini en Ch 6, Sec 1, [2.1], par rapport à une portée et un échantillonnage tels que
son axe neutre horizontal 0/r ≤ 60:
ZA : Module de résistance, en m3, en tout point de la 0 ,5
a = 0,6 ----s- + 0 ,15
section transversale, calculé selon [1.3.1] b1
ZAB,ZAD : Modules de résistance, en m3, au fond et au • pour des hiloires longitudinales non effica-
pont, respectivement, calculés selon [1.3.2] cement supportées par des cloisons longitu-
n1 : Coefficient de navigation défini en Ch 8, Sec 1, dinales ou des éléments primaires et ayant
Tab 1. une portée et un échantillonnage tels que
0/r > 60:
1 Critère de base a=0
0 : Portée, en m, des hiloires longitudinales, à
1.1 Sections transversales de poutre navire prendre comme indiqué en Fig 1
r : Rayon de giration minimum, en m, de la section
1.1.1 Généralités de l’hiloire
Les sections transversales de poutre navire sont constituées s, b1 : Dimensions, en m, définies en Fig 1.
des éléments contribuant à la résistance longitudinale de la
poutre navire, c.-à-d. de tous les éléments longitudinaux Figure 1 : Hiloires longitudinales entre écoutilles
continus sous le pont de résistance défini en [1.2], en pre-
nant en compte les prescriptions [1.1.2] à [1.1.9].
Ces éléments sont considérés comme étant dimensionnés
0
avec leur échantillonnage brut.
Section transversale h x x
considérée
y
p Section du montant
entre ouvertures
SECTION 3 BORDÉS
Notations
Pour les notations non définies dans cette Section, se repor- 1 Généralités
ter à la liste des notations en début de Chapitre.
pS : Pression en eau calme, en kN/m2, voir [3.2.2] 1.1 Epaisseur nette
pW : Pression due à la houle, en kN/m2, voir [3.2.2]
1.1.1 Comme indiqué en Ch 4, Sec 2, [1], toutes les épais-
pSF, pWF : Pression en eau calme et pression due à la
seurs de cette Section sont nettes, c'est-à-dire qu'elles ne
houle dans les conditions d'envahissement, en
comprennent aucune marge de corrosion.
kN/m2, définies en Ch 8, Sec 1, [4.8]
Les épaisseurs brutes sont obtenues comme indiqué en Ch
FS : Force en eau calme due aux charges roulantes,
4, Sec 2.
en kN, voir [4.2.2]
FW,Z : Force d'inertie due aux charges roulantes, en 1.2 Coefficients partiels de sécurité
kN, voir [4.2.2]
ReH : Limite minimale d'élasticité du matériau du 1.2.1 Les coefficients partiels de sécurité à considérer pour
bordé, en N/mm2, définie en Ch 4, Sec 1, [2] la vérification des bordés sont indiqués en Tab 1.
: Longueur, en m, du côté le plus grand de la
maille 1.3 Maille élémentaire
s : Longueur, en m, du côté le plus petit de la 1.3.1 La maille élémentaire est la plus petite partie de
maille bordé non raidi.
ca : Coefficient de maille, égal à:
2 1.4 Point de calcul
ca = 1,21 1 + 0 ,33 -s – 0 ,69 -s-
1.4.1 Sauf indications contraires, la pression latérale et les
pris non supérieur à 1,0 contraintes d'ensemble doivent être calculées:
cr : Coefficient de courbure de la maille, égal à: • en cas de raidissage longitudinal, au bord inférieur de la
cr = 1 − 0,5 s / r maille élémentaire ou, dans le cas de bordé horizontal,
au point de coordonnée y minimale sur la maille élé-
pris non inférieur à 0,5 mentaire considérée
r : Rayon de courbure, en m • en cas de raidissage transversal, au bord inférieur de la
tnet : Epaisseur nette d’une maille, en mm. virure.
2 Prescriptions générales
Table 2 : Epaisseur minimale nette de bordés
2.5.3 Epaisseur nette du carreau au droit des 3 Vérification de la résistance des bor-
extrémités des longues superstructures
dés soumis à une pression latérale
L'épaisseur nette du carreau doit être augmentée au droit
des extrémités des longues superstructures se trouvant sur
0,5L au milieu du navire, sur une longueur d'environ un 3.1 Généralités
sixième de la largeur du navire de part et d'autre de l'extré-
3.1.1 Les prescriptions de cet Article s’appliquent pour la
mité de la superstructure.
vérification de la résistance des bordés soumis à une pres-
L’augmentation de l’épaisseur nette est égale à 40%, sans sion latérale et, pour les bordés participant à la résistance
dépasser 4,5 mm. longitudinale, aux contraintes normales d’ensemble.
Lorsque les extrémités des superstructures se trouvent en
dehors de 0,5L au milieu du navire, l'augmentation de 3.2 Modèle de chargement
l’épaisseur nette peut être limitée à 30%, sans dépasser
2,5 mm. 3.2.1 Généralités
Les pressions latérales en eau calme et due à la houle ainsi
2.5.4 Epaisseur nette du carreau au droit des que les différents types de cargaison et de ballast à l’état
extrémités des superstructures courtes intact doivent être considérées, selon la position du bordé
L'épaisseur nette du carreau doit être augmentée au droit examiné et les types de compartiments qui lui sont adja-
des extrémités des superstructures courtes se trouvant sur cents, conformément à Ch 8, Sec 1, [1.3].
0,6L au milieu du navire, sur une longueur d'environ un
Les bordés limitant des compartiments non destinés au
sixième de la largeur du navire de part et d'autre de l'extré-
transport de liquides (à l’exception des bordés de fond et de
mité de la superstructure.
muraille) doivent être soumis à la pression latérale en cas
L’augmentation de l’épaisseur nette est égale à 15%, sans d’envahissement.
dépasser 4,5 mm.
3.2.2 Pression latérale à l’état intact
2.6 Tôle gouttière La pression latérale à l’état intact comprend la pression en
eau calme et la pression due à la houle.
2.6.1 Généralités La pression en eau calme (pS) comprend:
L'épaisseur nette de la tôle gouttière ne doit pas être infé- • la pression de mer en eau calme, définie en Ch 8, Sec 1,
rieure à l’épaisseur réalisée du bordé de pont adjacent. [3]
2.6.2 Epaisseur nette de la tôle gouttière au droit • la pression interne en eau calme, définie en Ch 8, Sec 1,
des extrémités des longues superstructures [4.1] à Ch 8, Sec 1, [4.7] pour les différents types de
L'épaisseur nette de la tôle gouttière doit être augmentée au cargaison et de ballast.
droit des extrémités des longues superstructures se trouvant La pression due à la houle (pW) comprend:
sur 0,5L au milieu du navire, sur une longueur d'environ un
• la pression due à la houle, définie en Ch 8, Sec 1, [3]
sixième de la largeur du navire de part et d'autre de l'extré-
mité de la superstructure. • la pression d’inertie, définie en Ch 8, Sec 1, [4.1] à Ch
8, Sec 1, [4.7] pour les différents types de cargaison et
L’augmentation de l’épaisseur nette est égale à 40%, sans
de ballast.
dépasser 4,5 mm.
Lorsque les extrémités des superstructures se trouvent en 3.2.3 Pression latérale en cas d’envahissement
dehors de 0,5L au milieu du navire, l'augmentation de La pression latérale en cas d’envahissement comprend la
l’épaisseur nette peut être limitée à 30%, sans dépasser pression en eau calme pSF et la pression due à la houle p WF
2,5 mm. définies en Ch 8, Sec 1, [4.8].
2.6.3 Epaisseur nette de la tôle gouttière au droit 3.2.4 Pression latérale en conditions d’épreuve
des extrémités des superstructures courtes La pression latérale en conditions d’épreuve comprend la
L'épaisseur nette de la tôle gouttière doit être augmentée au pression en eau calme pST définie en Ch 8, Sec 1, [4.9].
droit des extrémités des superstructures courtes se trouvant
sur 0,6L au milieu du navire, sur une longueur d'environ un 3.3 Bordé raidi longitudinalement et partici-
sixième de la largeur du navire de part et d'autre de l'extré-
pant à la résistance d’ensemble
mité de la superstructure.
L’augmentation de l’épaisseur nette est égale à 15%, sans 3.3.1 Généralités
dépasser 4,5 mm. Sur 0,4 L au milieu du navire, l’épaisseur nette des mailles
chargées latéralement et soumises à une contrainte normale
2.7 Cloison ondulée agissant sur le petit côté ne doit pas être inférieure à la
valeur obtenue, en mm, à partir de la formule suivante:
2.7.1 Sauf indication contraire, l'épaisseur nette d’une cloi-
γS2 pS + γ W2 pW
son ondulée ne doit pas être inférieure à celle obtenue t = 14,9ca cr s γR γ m ----------------------------------
λL Ry
selon [3] où s est pris égal à la plus grande valeur entre b et
c, lesquels sont définis en Ch 4, Sec 7, Fig 3. où:
4.2 Modèle de chargement cepteur, elle peut être prise telle que définie en
Tab 3.
4.2.1 Généralités
Les forces en eau calme et les forces d’inertie dues à la 4.3.3 Dans le cas de véhicules dont les quatre roues de
houle ainsi que les différents types de véhicules roulants l'essieu sont positionnées sur la maille comme indiqué en
doivent être considérés en fonction de la position du bordé. Fig 1, l’épaisseur nette du bordé de pont ne doit pas être
inférieure à la plus grande des valeurs obtenues, en mm, à
4.2.2 Forces dues aux charges roulantes partir des formules suivantes:
La force due aux charges roulantes et appliquée sur une t = t1
roue comprend la force en eau calme et la force d’inertie.
t = t2 (1 + β2 + β3 + β4)0,5
La force en eau calme est la force verticale (FS) définie en
où:
Ch 5, Sec 6, [6.1].
t1 : Epaisseur nette obtenue, en mm, suivant [4.3.1]
La force d’inertie est la force verticale (F W,Z) définie en Ch 5,
pour n = 2, en considérant un groupe de deux
Sec 6, [6.1], pour le cas de charge “b”, pour lequel l’accélé-
roues situé sur la maille
ration aZ1 est calculée à x = 0,5L.
t2 : Epaisseur nette obtenue, en mm, suivant [4.3.1]
4.3 Bordé pour n = 1, en considérant une roue située sur
la maille
4.3.1 l’épaisseur nette des mailles soumises à des charges β2, β3, β4: Coefficients obtenus à partir des formules sui-
roulantes ne doit pas être inférieure à la valeur obtenue, en vantes, en remplaçant i par 2, 3 et 4, respective-
mm, à partir de la formule suivante: ment (voir Fig 1):
t = CWL (n P0 k)0,5 − tc • pour xi / b < 2:
où: βi = 0,8 (1,2 − 2,02 αi + 1,17 αi2 − 0,23 αi3)
CWL : Coefficient pris égal à: • pour xi / b ≥ 2:
Notations
Pour les notations non définies dans cette Section, se repor- 1 Généralités
ter à la liste des notations en début de Chapitre.
pS : Pression en eau calme, en kN/m2, voir [3.3.2]
1.1 Echantillonnages nets
pW : Pression due à la houle, en kN/m2, voir [3.3.2]
pSF, pWF : Pression en eau calme et pression due à la 1.1.1 Comme indiqué en Ch 4, Sec 2, [1], tous les échan-
houle dans les conditions d'envahissement, en tillonnages de cette Section sont nets, c'est-à-dire qu'ils ne
kN/m2, définies en Ch 8, Sec 1, [4.8] comprennent aucune marge de corrosion.
FS : Force en eau calme due aux charges roulantes, Les échantillonnages bruts sont obtenus comme indiqué en
en kN, voir [3.3.5] Ch 4, Sec 2.
FW,Z : Force d'inertie due aux charges roulantes, en
kN, voir [3.3.5] 1.2 Coefficients partiels de sécurité
ReH : Limite minimale d'élasticité du matériau du rai-
disseur, en N/mm2, définie en Ch 4, Sec 1, [2] 1.2.1 Les coefficients partiels de sécurité à considérer pour
s : Ecartement, en m, des raidisseurs ordinaires la vérification des raidisseurs ordinaires sont indiqués en
Tab 1.
: Portée, en m, des raidisseurs ordinaires, mesu-
rée entre les éléments primaires, voir Ch 4, Sec
3, [3.2] 1.3 Point de calcul
hw : Hauteur de l’âme, en mm
1.3.1 Pression latérale
tw : Epaisseur nette de l’âme, en mm
Sauf indications contraires, la pression latérale doit être cal-
bf : Largeur de la semelle, en mm
culée à mi-portée du raidisseur ordinaire considéré.
tf : Epaisseur nette de la semelle, en mm
bp : Largeur, en m, du bordé associé au raidisseur
1.4 Dimensions nettes des raidisseurs ordi-
pour la vérification de la résistance élastique,
définie en Ch 4, Sec 3, [3.3.1] naires
tp : Epaisseur nette, en mm, du bordé associé
1.4.1 Plats
w : Module de résistance net, en cm3, du raidisseur,
Les dimensions nettes d’un raidisseur ordinaire constitué
avec un bordé associé de largeur bp, calculé
d’un plat (voir Fig 1) doivent vérifier l’exigence suivante:
selon Ch 4, Sec 3, [3.4]
ASh : Section nette de cisaillement, en cm 2, du raidis- hw
------ ≤ 20 k
seur, calculée selon Ch 4, Sec 3, [3.4]. tw
2 Prescriptions générales
2.1 Généralités
cT = 0,7 + 3T
------- pour L ≤ 25m
L
cT = 0,85 + 2T------- pour 25 m < L ≤ 40m
L
tw c T = 1 ,0 pour L > 40m
hw
tw de 10%
tf B : Largeur du navire, en m, avec:
6m < B < 9m pour les navires de longueur infé-
rieure ou égale à 50m
bf L/7 < B < L/6 pour les navires de longueur supé-
rieure à 50m.
3.5 Module de résistance net et section nette Table 4 : Charges roulantes - Coefficients KS et KT
de cisaillement des raidisseurs ordinai-
Configuration
res soumis à des charges roulantes
Essieu simple Doubles essieux
3.5.1 Sur 0,4 L au milieu du navire, le module de résis- • si d < 2/3
tance net w, en cm3, et la section nette de cisaillement A Sh, 2 3
43
------ – 7
--- d
--- – 1 d - + -----
9- d
en cm2, des raidisseurs ordinaires soumis à des charges rou- --- ---- -----
18 4 8 2 16 3
lantes ne doivent pas être inférieurs aux valeurs obtenues à
KS 1
partir des formules suivantes: • si d ≥ 2/3
αW KS P0 2
w = γ R γ m --------------------------------------- 103 9 3d 3d
--- + – --- --- – --- ----2-
6( Ry – γ R γ m σX 1 ) 4 8 2
α W KT P0
ASh = 20γ R γ m ------------------- 2 3
Ry KT 1 2 – 0, 5 d ----2- + d
--- – 1, 5 d ----3-
où:
σX1 : Définie en [3.4.3] Note 1:
d : Distance, en m, entre deux essieux (voir Fig 4).
P0 : Force due aux charges roulantes, en kN, égale à:
P0 = γS2 FS + γW2 FW,Z Figure 4 : Charges roulantes sur raidisseurs
αW : Coefficient tenant compte du nombre de roues Essieux doubles
par essieu agissant sur le raidisseur, défini en
Tab 3
KS, KT : Coefficients tenant compte du nombre d’essieux
d
agissant sur le raidisseur, définis en Tab 4.
En dehors de 0,4 L au milieu du navire, voir Ch 8, Sec 2,
[2.2.5].
Configuration αW
Roue simple
1
3.6 Module de résistance net et section
nette de cisaillement des raidisseurs
ordinaires soumis à une pression laté-
Roues doubles rale en cas d’envahissement
y 3.6.1 Généralités
Les prescriptions en [3.6.3] à [3.6.4] donnent les valeurs
21 – y
---
s minimales du module de résistance net et de la section
nette de cisaillement des raidisseurs ordinaires des bordés
limitant des compartiments non destinés au transport de
s liquides (à l’exception des raidisseurs des bordés de fond et
de muraille), en cas d’envahissement.
Roues triples
3.6.2 Groupes de raidisseurs ordinaires identiques
y Lorsqu’il existe un groupe de raidisseurs ordinaires identi-
3 – 2y
--- ques, il est accepté que le module de résistance net minimal
s en [3.6.1] soit calculé comme la moyenne des valeurs exigées
pour chaque raidisseur du groupe, cette moyenne n’étant pas
prise inférieure à 90% de la valeur maximale exigée.
s
Le même principe s’applique pour déterminer la section
Note 1: nette de cisaillement minimale.
y : Distance, en m, de la roue extérieure d’un
groupe de roues au raidisseur considéré, prise 3.6.3 Raidisseurs ordinaires longitudinaux et
égale à la distance de la roue extérieure au cen- transversaux
tre du groupe de roues. Sur 0,4 L au milieu du navire, le module de résistance net
w, en cm3, et la section nette de cisaillement ASh, en cm2,
des raidisseurs ordinaires longitudinaux ou transversaux ne
doivent pas être inférieurs aux valeurs obtenues à partir des nette de cisaillement des raidisseurs ordinaires des compar-
formules suivantes: timents soumis à des charges d’épreuve.
γ S2 pSF + γ W2 pWF
- 1 – ------ s 10
w = γ R γ m β b ------------------------------------------ s 2 3
3.7.2 Groupes de raidisseurs ordinaires identiques
12( Ry – γ R γm σX1 ) 2
Lorsqu’il existe un groupe de raidisseurs ordinaires identi-
γ S2 pSF + γ W2 pWF s- s ques, il est accepté que le module de résistance net mini-
ASh = 10γ R γ m β s --------------------------------------
1 – -----
Ry 2 mal en [3.7.1] soit calculé comme la moyenne des valeurs
où: exigées pour chaque raidisseur du groupe, cette moyenne
βb, βs : Coefficients définis en Tab 2 n’étant pas prise inférieure à 90% de la valeur maximale
exigée.
σX1 : Définie en [3.4.3].
En dehors de 0,4 L au milieu du navire, voir Ch 8, Sec 2, Le même principe s’applique pour déterminer la section
[2.2.5]. nette de cisaillement minimale.
12Ry 2
γ S2 pSF + γW2 pWF
------ s
ASh = 10γ R γ m λ s β s -------------------------------------- s
Ry 1 – 2 γ S2 pST s- s
ASh = 10γ R γ m β s -------------- 1 – -----
Ry 2
où:
βb, βs : Coefficients définis en Tab 2 où:
λb : Coefficient pris égal à la plus grande des valeurs βb, βs : Coefficients définis en Tab 2.
suivantes:
3.7.4 Raidisseurs ordinaires verticaux
γ S2 ( pSFd – pSFu ) + γ W2 ( pWFd – pWFu )
λ b = 1 + 0 ,2 -------------------------------------------------------------------------------------- Le module de résistance net w, en cm3, et la section nette
γS2 ( pSFd + pSFu ) + γ W2 ( pWFd + pWFu )
de cisaillement ASh, en cm2, des raidisseurs ordinaires verti-
γ S2 ( pSFd – pSFu ) + γ W2 ( pWFd – pWFu )
λ b = 1 – 0, 2 -------------------------------------------------------------------------------------- caux ne doivent pas être inférieurs aux valeurs obtenues à
γ S2 ( pSFd + pSFu ) + γW2 ( pWFd + pWFu )
partir des formules suivantes:
λs : Coefficient pris égal à la plus grande des valeurs
γ S2 pST
- 1 – ------ s 10
suivantes: w = γ R γ m λ b β b ------------- s 2 3
12Ry 2
γ S2 ( pSFd – pSFu ) + γ W2 ( pWFd – pWFu )
λ s = 1 + 0,4 --------------------------------------------------------------------------------------
γ S2 ( pSFd + pSFu ) + γ W2 ( pWFd + pWFu ) γ S2 pST
- 1 – ------ s
ASh = 10γ R γ m λ s βs ------------- s
γ S2 ( pSFd – pSFu ) + γ W2 ( pWFd – pWFu ) Ry 2
λ s = 1 – 0, 4 --------------------------------------------------------------------------------------
γ S2 ( pSFd + pSFu ) + γ W2 ( pWFd + pWFu ) où:
pSFd : Pression en eau calme, en kN/m2, en cas βb, βs : Coefficients définis en Tab 2
d’envahissement, à l’extrémité inférieure du rai-
λb : Coefficient pris égal à la plus grande des valeurs
disseur ordinaire considéré
suivantes:
pSFu : Pression en eau calme, en kN/m2, en cas
d’envahissement, à l’extrémité supérieure du pSTd – pSTu
λ b = 1 + 0 ,2 -------------------------
raidisseur ordinaire considéré pST d + pSTu
pWFd : Pression due à la houle, en kN/m2, en cas pST d – pSTu
λ b = 1 – 0, 2 -------------------------
d’envahissement, à l’extrémité inférieure du rai- pSTd + pSTu
disseur ordinaire considéré λs : Coefficient pris égal à la plus grande des valeurs
pWFu : Pression due à la houle, en kN/m2, en cas suivantes:
d’envahissement, à l’extrémité supérieure du
pSTd – pSTu
raidisseur ordinaire considéré. λ s = 1 + 0,4 -------------------------
pSTd + pST u
pSTd – pSTu
3.7 Module de résistance net et section λ s = 1 – 0, 4 -------------------------
pSTd + pSTu
nette de cisaillement des raidisseurs
ordinaires soumis à une pression laté- pSTd : Pression en eau calme, en kN/m2, en condition
d’épreuve, à l’extrémité inférieure du raidisseur
rale en condition d’épreuve
ordinaire considéré
3.7.1 Généralités pSTu : Pression en eau calme, en kN/m2, en condition
Les prescriptions en [3.7.3] and [3.7.4] donnent les valeurs d’épreuve, à l’extrémité supérieure du raidisseur
minimales du module de résistance net et de la section ordinaire considéré.
Notations
Pour les notations non définies dans cette Section, se repor- 1 Généralités
ter à la liste des notations en début de Chapitre.
pS : Pression en eau calme, en kN/m2, voir [3.4.2] et 1.1 Domaine d’application
[3.4.4]
pW : Pression due à la houle, en kN/m2, voir [3.4.2] 1.1.1 Critères pour l’analyse
et [3.4.4] Les prescriptions de cette Section s’appliquent pour la véri-
fication de la résistance élastique et la vérification au flam-
pSF, pWF : Pression en eau calme et pression due à la
bements des éléments primaires analysés au moyen de
houle, en kN/m 2, en cas d’envahissement, défi-
modèles en poutre isolée.
nie en Ch 8, Sec 1, [4.7]
s : Ecartement, en m, des éléments primaires 1.1.2 Calculs directs
: Portée, en m, des éléments primaires, mesurée Des calculs directs peuvent être exigés par la Société, lors-
entre les éléments les supportant, voir Ch 4, Sec que jugés nécéssaires sur la base des dispositions structurel-
3, [4.1] les du navire et des conditions de chargement. Dans ce cas,
ces analyses doivent être effectuées selon les prescriptions
hw : Hauteur de l’âme des éléments primaires, en
applicables de Ch 7, Sec 3, Ch 7, App 1 ou Ch 7, App 2.
mm
bp : Largeur, en m, du bordé associé à l’élément pri- 1.2 Echantillonnages nets
maire pour la vérification de la résistance élasti-
que, définie en Ch 4, Sec 3, [4.2] 1.2.1 Comme indiqué en Ch 4, Sec 2, [1], tous les échan-
w : Module de résistance net, en cm3, de l’élément tillonnages de cette Section sont nets, c'est-à-dire qu'ils ne
primaire, avec un bordé associé de largeur bp , comprennent aucune marge de corrosion.
calculé selon Ch 4, Sec 3, [4.3] Les échantillonnages bruts sont obtenus comme indiqué en
ASh : Section nette de cisaillement, en cm2, de l’élé- Ch 4, Sec 2.
ment primaire, calculée selon Ch 4, Sec 3, [4.3]
m : Coefficient de fixation, pris égal à: 1.3 Coefficients partiels de sécurité
• m = 10 en général 1.3.1 Les coefficients partiels de sécurité à considérer pour
• m = 12 pour les éléments primaires de fond la vérification des éléments primaires sont indiqués en Tab
et de muraille. 1.
3.4.3 Pression latérale en cas d’envahissement Figure 3 : Charges roulantes - Distance entre
les essieux de deux véhicules consécutifs
La pression latérale en cas d’envahissement comprend la
pression en eau calme pSF et la pression due à la houle p WF
définies en Ch 8, Sec 1, [4.8].
γS2 pS + γ W2 pW
w = γR γ m β b ---------------------------------------- 2
- s 10
3
m( Ry – γ R γ m σ X 1 )
γ S2 pS + γW2 pW
ASh = 10γ R γ m β s ---------------------------------- s
Ry
où:
βb = 0,81
βs = 0,90
Figure 2 : Charges roulantes
Distance entre deux essieux consécutifs
σ X 1 = ---------- 1 – -------------- pour 0 ≤ z ≤ 0, 5D
100 z
k 0, 5D
---------- ------------
σ X 1 = 100 z - – 1 pour 0, 5D < z ≤ D
k 0,5D
s
En dehors de 0,4 L au milieu du navire, voir Ch 8, Sec 2,
X1
[2.2.5].
∑ r (γ Q
N
F A = A D ( γS p S + γ W p W ) + i S i ,S + γ W Q i,W )
i=1
où:
σE4 : Contrainte d’Euler de flambement local, prise
X X égale à la plus petite des valeurs obtenues, en
N/mm2, à partir des formules suivantes:
2
t
σE4 = 78 ---2 10
4
• b
Y t 2
σE4 = 78 ---1 10
4
• h
4.1.4 Contrainte critique de flambement local des
épontilles composites b : Longueur, en mm, du côté le plus petit de la
La contrainte critique de flambement local des épontilles section
composites doit être obtenue, en N/mm2, à partir des for- t2 : Epaisseur nette de l’âme, en mm, du côté le
mules suivantes: plus petit de la section
h : Longueur, en mm, du côté le plus grand de la
ReH
σcL = σ E3 pour σE3 ≤ -------
- section
2
ReH ReH t1 : Epaisseur nette de l’âme, en mm, du côté le
σcL = ReH 1 – ----------
- pour σE3 > -------
- plus grand de la section.
4 σE3 2
où: 4.1.6 Critères de vérification
σE3 : Contrainte d’Euler de flambement local, prise Les échantillonnages nets de l’épontille chargée par la force
égale à la plus petite des valeurs obtenues, en de compression axiale FA définie en [4.1.1] doivent vérifier
N/mm2, à partir des formules suivantes: les formules en Tab 6.
Table 6 : Vérification au flambement des épontilles soumises à une charge de compression axiale
bF
σ cB F σcT F σ cL F bF
---------- ≥ 10 ----A- ---------- ≥ 10 ----A- ---------- ≥ 10 ----A- • ----- ≤ 40
tF γR γm A γR γ m A γR γm A tF
hW
tW
Cylindre creux
t d
σ cB F • --- ≤ 55
---------- ≥ 10 ----A- Non exigée Non exigée t
d γR γm A
• t ≥ 5,5 mm
Rectangle creux
b • b ≤ 55
---
t2
t2 σ cB F σ cL F h ≤ 55
t1 ---------- ≥ 10 ----A- Non exigée ---------- ≥ 10 ----A- • ---
γR γm A γR γm A t1
h
• t1 ≥ 5,5 mm
• t2 ≥ 5,5 mm
Note 1:
σcB : Contrainte critique de flambement en colonne, en N/mm2, définie en [4.1.2]
σcT : Contrainte critique de flambement par torsion, en N/mm2, définie en [4.1.3]
σcL : Contrainte critique de flambement local, en N/mm2, définie en [4.1.4] pour la section composite ou en [4.1.5] pour la
section rectangulaire creuse
γR : Coefficient partiel de sécurité pour la résistance, égal à:
• 2,00 pour le flambement en colonne
• 1,05 pour le flambement par torsion et le flambement local
FA : Force de compression axiale sur l’épontille, en kN, définie en [4.1.1]
A : Section nette, en cm2, de l’épontille.