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3.4. Les opérations effectuées par la Société pour l’accomplissement de ses Services ARTICLE 10
10.1. Les retards ou insuffisances dans l’exécution de ses Services par la Société, résultant
sont toujours conduites par sondage et excluent absolument les notions de contrôle d’événements qu’elle ne pouvait raisonnablement prévoir ou sur lesquels son contrôle ne
et de vérification exhaustive. pouvait s’exercer, ne sont pas un motif de rupture de contrat.
ARTICLE 11
ARTICLE 4
11.1. En cas de divergences d'opinion entre un expert de la Société et le Client, un autre
La Société, agissant par référence à ses Règlements :
expert de la Société peut être désigné par la Société à la demande du Client.
• examine les dispositions constructives des Unités figurant sur les documents qui lui
11.2. Les désaccords d'ordre technique entre le Client et la Société peuvent être soumis par
sont présentés;
la Société à l’avis de son Comité de Classification.
• effectue des visites sur le lieu de construction des Unités;
• classe les Unités et les inscrit à son Registre;
ARTICLE 12
• visite périodiquement les Unités en service pour constater que les dispositions
12.1. Les différends relatifs aux Services effectuées par délégation des Etats sont appréciés
relatives au maintien en classe sont satisfaites.
dans le cadre des accords avec les Etats, conventions internationales et réglementations
Le Client doit avertir sans délai la Société de circonstances susceptibles de modifier
nationales pertinents.
la date des visites ou leur étendue.
12.2. Les différends éventuels relatifs au règlement des factures de la Société par le Client
ARTICLE 5
sont soumis aux juridictions de Nanterre, France.
5.1. La Société est un prestataire de services assujetti à une simple obligation de 12.3. Tout autre différend relatif aux présentes Conditions Générales ou aux Services de la
moyens. Ses obligations ne ressortissent pas à une obligation de résultat ni à une Société est soumis à l'arbitrage par trois arbitres, à Londres, suivant la procédure qui y est
garantie. en vigueur. La loi anglaise s’applique.
5.2. Les certificats émanant de la Société sont un constat, délivré conformément à 5.1
ci-dessus, du degré de conformité de l'Unité à ses Règlements ou aux documents de ARTICLE 13
référence spécifiés pour les Services fournis. 13.1. Les présentes Conditions Générales constituent les seules obligations
En particulier, la Société n’accomplissant aucune tâche liée à la conception, à la contractuelles liant la Société et le Client. Ces Conditions Générales sont exclusives
construction, au contrôle de fabrication ou de réparation, à l’utilisation, ou au négoce de toute autre description, déclaration, termes et conditions explicites ou implicites
des Unités, ni aucune activité de conseil, sa responsabilité ne saurait être engagée à concernant lesdites obligations. Elles peuvent être modifiées par écrit par accord mutuel.
ce titre et ses certificats ne peuvent ni attester ni garantir implicitement ou 13.2. La nullité ou la caducité éventuelles d’une ou plusieurs stipulations des présentes
expressément la sécurité, l’aptitude à l’usage, la navigabilité de l’Unité ou sa valeur Conditions Générales n’affecte pas la validité de la partie restante.
marchande pour la vente, l’assurance ou le louage. 13.3. Les définitions de termes figurant dans ces Conditions Générales l'emportent sur toute
5.3. La Société ne prononce pas l’acceptation ou la recette des Unités, celles-ci autre définition de même nature pouvant apparaître dans d'autres documents émis par la
relevant de la seule responsabilité du propriétaire. Société.
Partie C
Machines, Électricité, Automatisation et
Protection Incendie
Chapitres 1 2 3 4
Chapitre 1 MACHINES
Chapitre 2 INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES
Chapitre 3 AUTOMATISATION
Chapitre 4 PROTECTION, DÉTECTION ET EXTINCTION DE L’INCENDIE
Février 2003
Le texte anglais de ce règlement fait foi vis à vis des éditions dans d’autres lan-
gues.
Sauf disposition contraire, ces règles sont applicables aux navires dont le con-
trat de construction est signé après le 1er juillet 2003. La Société se réserve le
droit d’y faire référence avant cette date lorsqu’elle le juge nécessaire ou
approprié.
Section 6 Engrenages
1 Généralités 102
1.1 Application
1.2 Documentation à soumettre
2 Conception des engrenages - Détermination de la charge admissible 103
2.1 Symboles, unités, définitions
2.2 Principe
2.3 Facteurs d’influence généraux
2.4 Calcul de la résistance à la pression superficielle
2.5 Calcul de la résistance à la flexion des dents
3 Conception et construction - excepté la capacité de charge des dents 112
3.1 Matériaux
3.2 Dents
3.3 Roues et pignons
3.4 Arbres et paliers
3.5 Bâtis
3.6 Graissage
3.7 Commande et contrôle
Section 8 Hélices
1 Généralités 124
1.1 Application
1.2 Définitions
1.3 Documentation à soumettre
2 Conception et construction 125
2.1 Matériaux
2.2 Hélices monobloc - Epaisseur de pale
2.3 Hélices à pales rapportées et à pales orientables
2.4 Hélices à dévers
2.5 Hélices carénées
2.6 Particularités
3 Montage et installation 128
3.1 Montage de l’hélice sur l’arbre porte-hélice
4 Essais et certification 131
4.1 Essais de matériaux
4.2 Essais et contrôle
4.3 Certification
Section 12 Propulseurs
1 Généralités 215
1.1 Application
1.2 Définitions
1.3 Propulseurs destinés à la propulsion
1.4 Documentation à soumettre
2 Conception et Construction 215
2.1 Matériaux
2.2 Propulseurs transversaux et azimutaux
2.3 Hydrojets
2.4 Alarme, systèmes de contrôle et de commande
3 Essais et certification 218
3.1 Essais matériaux
3.2 Essais et contrôle
3.3 Certification
Section 14 Turbosoufflantes
1 Généralités 221
1.1 Application
1.2 Documentation à soumettre
2 Conception et construction 221
2.1 Matériaux
2.2 Conception
2.3 Contrôle
3 Disposition et installation 221
3.1 Généralités
4 Essais de type, essais de matériaux, contrôle et essais en atelier,
certification 221
4.1 Essais de type
4.2 Essais de matériaux
4.3 Inspections et essais en atelier
4.4 Certification
Chapitre 1
MACHINES
Les modes opératoires de soudage et les soudeurs doivent Les machines ayant un axe de rotation horizontal doivent
être qualifiés par la Société conformément à Partie D, Cha- en règle générale être installées suivant l’axe longitudinal
pitre 5. du navire. Si cela n’est pas possible, le fabricant doit en être
informé lors de la commande de la machine.
Les références aux modes opératoires de soudage adoptés
doivent être clairement indiquées sur les plans soumis à
l’approbation. 2.5 Conditions d’environnement
Les joints transmettant les efforts doivent être, soit:
2.5.1 Les machines et les systèmes couverts par le Règle-
• des joints bout à bout à pleine pénétration avec reprise ment doivent être conçus pour fonctionner correctement
envers, sauf en cas d’adoption d’un mode opératoire de dans les conditions d’environnement spécifiées en Tab 2,
soudage équivalent, soit sauf indication contraire dans les Sections de ce Chapitre.
Il doit être prévu des moyens appropriés permettant de vre, selon le cas, et qui soit clairement audible dans les
communiquer avec tout autre emplacement à partir duquel locaux habités affectés aux mécaniciens.
la vitesse et le sens de la poussée des hélices peuvent être
commandés. 4 Essais et épreuves
Le second moyen permettant de transmettre les ordres doit
être alimenté par une source d’énergie indépendante et doit 4.1 Essais en usine
être indépendant des autres moyens de transmission.
4.1.1 Les équipements et leurs composants doivent être
Si l’appareil propulsif principal du navire est commandé soumis à des essais en usine, qui sont détaillés dans les Sec-
depuis la passerelle de navigation par un système de télé- tions du présent Chapitre s’y rapportant. L’Expert de la
commande, le second moyen de transmission peut être ce Société doit être informé préalablement de ces essais.
système de télécommande.
Si ces essais ne peuvent être effectués en atelier, la Société
Dans tous les cas, le télégraphe de la salle des machines est peut accepter qu’ils soient effectués à bord, à condition que
exigé, même s’il est prévu une télécommande du moteur, ceci soit compatible avec les caractéristiques générales de
que la salle des machines soit prévue avec ou sans person- la machine essayée et les propriétés particulières de l’instal-
nel de quart. lation à bord. Dans ce cas, l’Expert doit être informé préala-
blement des dispositions prévues en ce qui concerne les
En ce qui concerne les navires ayant une mention de navi-
essais et ceux-ci doivent être effectués conformément aux
gation restreinte, ces prescriptions peuvent être atténuées à
prescriptions en Partie D relative aux essais incomplets.
la discrétion de la Société.
Avant d’être mis en service pour la première fois, toutes les
chaudières, tous les éléments des machines, tous les circuits
3.9 Commande à distance de machine, alar- de vapeur, les dispositifs hydrauliques, pneumatiques et
mes et systèmes de sécurité autres, ainsi que les accessoires associés, qui subissent des
pressions internes, doivent être soumis à des essais appro-
3.9.1 Pour les systèmes de télécommande du moteur de priés, y compris un essai de pression. Les prescriptions cor-
propulsion principale et des moteurs auxiliaires essentiels respondantes sont données dans les autres Sections du
ainsi que les alarmes et les systèmes de sécurité s’y rappor- présent Chapitre.
tant, les prescriptions en Partie C, Chapitre 3 s’appliquent.
4.2 Essais à bord
3.9.2 Il convient de prévoir, à l’intention des mécaniciens,
un dispositif d’alarme qui soit actionné à partir du local de 4.2.1 Les essais des machines à bord sont précisés en Ch 1,
commande des machines ou de la plate-forme de manoeu- Sec 15.
2.5.3 Clapets de sécurité Des soupapes de sûreté reliées à l’aspiration des pompes ou
Les parties de circuit de balayage en liaison directe avec les un autre dispositif équivalent doivent être montées côté
cylindres doivent être équipées de clapets de sécurité anti- refoulement des pompes.
explosion conformément à [2.3.4]. Les soupapes de sûreté peuvent être omises si les filtres peu-
vent résister à la pression maximum fournie par les pompes.
2.6 Installation Si nécessaire, l’huile de graissage doit être refroidie à l’aide
de réfrigérants convenables.
2.6.1 Généralités
Outre les prescriptions du présent sous-article, les prescrip- 2.6.4 Dispositif d’air de suralimentation
tions indiquées en Ch 1, Sec 10 doivent être satisfaites.
a) Les prescriptions concernant la conception, la fabrica-
Les flexibles du circuit de combustible et d’huile de grais- tion, la disposition, le montage, les essais et la certifica-
sage doivent se limiter au nombre minimum et être d’un tion des turbo-soufflantes à gaz d’échappement sont
type approuvé. données en Ch 1, Sec 14.
Sauf indication contraire en Ch 1, Sec 10, les moteurs de b) Si des moteurs de propulsion à deux temps sont surali-
propulsion doivent être équipés de raccords extérieurs pour mentés par turbo-soufflantes à gaz d’échappement fonc-
les pompes en réserve pour: tionnant selon un système à impulsion, il convient de
• l’alimentation en combustible prendre les dispositions pour empêcher des morceaux
• la circulation de l’huile de graissage et l’eau de refroi- de segments de piston cassés de pénétrer dans le corps
dissement. de la turbine et de causer ainsi des dommages aux ailet-
tes et aux tuyères.
2.6.2 Circuit de combustible
Des soupapes de sûreté déchargeant à l’aspiration des pom- 2.7 Dispositif de lancement à l’air
pes ou un autre dispositif équivalent doivent être montées
côté refoulement des pompes. 2.7.1 Les prescriptions indiquées en [3.1] s’appliquent.
Il doit être installé des filtres sur les circuits à combustible
des installations de propulsion, leur disposition doit assurer 2.8 Contrôle et régulation
une alimentation ininterrompue de combustible filtré pen-
dant les opérations de nettoyage de l’équipement filtrant, 2.8.1 Généralités
sauf indication contraire indiquée en Ch 1, Sec 10. Outre les prescriptions du présent Article, les prescriptions
générales données en Partie C, Chapitre 3 s’appliquent.
a) Toutes les tuyauteries extérieures haute pression d’ali-
mentation en combustible entre les pompes à combusti- 2.8.2 Alarme
ble haute pression et les injecteurs doivent être
Le circuit d’huile de graissage des moteurs diesel d’une
protégées à l’aide d’un système de tube écran capable
puissance égale ou supérieure à 37 kW doit être pourvu
de contenir le combustible en cas de rupture de ligne
d’alarmes délivrant un signal sonore et un signal visuel en
haute pression.
cas d’une diminution appréciable de la pression d’alimen-
Un tube protégé comporte une gaine extérieure dans tation en huile.
lequel le tube haute pression passe formant ainsi un
assemblage permanent. 2.8.3 Régulateurs sur moteurs principal et auxiliaire
Le dispositif de tubulure protégée doit comprendre un Les moteurs, à l’exception des moteurs auxiliaires d’entraî-
dispositif de récupération des fuites et une installation nement de générateurs électriques pour lesquels la pres-
d’alarme en cas de rupture de ligne d’alimentation. cription [2.8.5] s’applique, doivent être équipés d’un
Si on utilise des tubes flexibles pour le gainage de pro- régulateur de vitesse réglé de manière à ce que le moteur
tection, ces derniers doivent être approuvés par la ne dépasse pas la vitesse nominale de plus de 15%.
Société.
2.8.4 Dispositifs de protection de survitesse de
Si dans le circuit de retour de combustible, les pulsa- moteurs principaux et auxiliaires
tions de pression dépassent 2 MPa de crête à crête, la Outre le régulateur de vitesse,
protection de la tubulure est également prescrite
comme ci-dessus. • chaque moteur de propulsion principale ayant une puis-
sance nominale de 220kW et plus pouvant être débrayé
b) En ce qui concerne les navires faisant l’objet d’une navi- ou entraînant une hélice à pales orientables, et
gation restreinte, les prescriptions sous a) peuvent être
• chaque moteur auxiliaire ayant une puissance nominale
assouplies, à la discrétion de la Société.
de 220kW et plus, à l’exception de ceux entraînant des
2.6.3 Circuit d’huile de graissage générateurs électriques, pour lesquels la prescription
Des filtres efficaces doivent être montés sur le circuit de [2.8.6] s’applique,
graissage si l’huile circule sous pression. doit être équipé d’un dispositif de protection indépendant
Sur les circuits d’huile de graissage des installations de pro- contre les survitesses réglé de manière à ce que les moteurs
pulsion, les filtres doivent être montés de façon à préserver ne puissent dépasser la vitesse nominale “n” de plus de
une alimentation d’huile filtrée ininterrompue pendant les 20% ; les dispositions doivent être prises pour permettre
opérations de nettoyage de l’équipement filtrant, sauf indi- d’effectuer les essais des dispositifs de protection contre les
cation contraire indiquée en Ch 1, Sec 10. survitesses.
Des dispositions équivalentes peuvent être acceptées sous sant ou de 25% de la puissance nominale en kW du
réserve d’une attention particulière de la Société au cas par groupe individuel en question selon la plus faible des
cas. deux valeurs.
Le dispositif de protection contre les survitesses, y compris En ce qui concerne les groupes alternateurs destinés à
son mécanisme d’entraînement ou son capteur de vitesse, fonctionner en parallèle, il convient de prendre des dis-
doit être indépendant du régulateur. positions pour régler le régulateur avec suffisamment
d’exactitude pour permettre un réglage de charge ne
2.8.5 Régulateurs de moteurs auxiliaires entraînant dépassant pas 5% de la charge nominale à la fréquence
les générateurs électriques normale.
a) Les moteurs auxiliaires destinés à entraîner les généra-
teurs électriques doivent être pourvus d’un régulateur 2.8.6 Dispositifs de protection contre les survites-
de vitesse qui empêche toute variation transitoire de ses des moteurs auxiliaires entraînant des
vitesse de plus de 10% par rapport à la vitesse nomi- générateurs électriques
nale, en cas coupure brutale de la puissance nominale Outre le régulateur de vitesse, les moteurs d’une puissance
ou en cas de prise de charge soudaine spécifiée. nominale égale ou supérieure à 220 kW entraînant des
générateurs électriques doivent être pourvus d’un système
b) A toutes les charges entre marche à vide et la puissance
de protection contre les survitesses indépendant avec
nominale, la variation de vitesse permanente ne doit pas
déclenchement manuel réglé pour empêcher de dépasser la
dépasser plus de 5% de la vitesse nominale.
vitesse nominale de plus de 15%.
c) Les moteurs d’entraînement doivent être choisis de
manière à ce qu’ils répondent à l’appel de charge dans Ce dispositif doit couper le moteur automatiquement.
les limites de courant prévues à bord et, quand ils mar-
2.8.7 Utilisation de régulateurs électroniques
chent à vide, qu’ils puissent satisfaire à la prescription
de l’item a) ci-dessus en cas de charge soudaine à 50% a) Approbation de type
de la puissance nominale de l’alternateur, suivis des Les régulateurs électroniques et leurs actionneurs doi-
50% restants après un intervalle de temps suffisant pour vent être d’un type approuvé par la Société.
rétablir la vitesse au régime stable. Le régime permanent b) Régulateurs électroniques pour moteurs de propulsion
(voir Note 1) doit être atteint en 5 s maximum. principale.
Note 1: Les conditions de régime permanent sont celles auxquelles
Si un régulateur électronique est conçu pour assurer un
l’amplitude des variations de vitesse ne dépasse pas ±1% de la
vitesse déclarée à la nouvelle puissance. contrôle continu de la vitesse ou la reprise du contrôle
après un défaut, il doit être prévu un régulateur supplé-
d) L’application de la charge électrique en plus de 2 mentaire indépendant, sauf si le moteur comporte un
niveaux ne peut être autorisée que si des dispositions du système manuel de commande d’admission du combus-
réseau principal du navire permettent l’utilisation de tible convenant pour sa régulation.
moteurs auxiliaires qui peuvent être chargés seulement
à plus de 2 paliers de charge (Pour information, voir Fig Un défaut du dispositif de régulation ne doit entraîner ni
1) et sous réserve que ceci ait été prévu lors de la phase des variations importantes et brutales de la puissance de
de conception. propulsion ni un changement du sens de rotation de
l’hélice.
Ceci doit être vérifié sous la forme de spécifications du
dispositif à approuver et démontré lors des essais du Le dispositif de régulation doit être pourvu d’alarmes de
navire. En ce cas, il convient de prêter attention à la signalisation de défauts.
puissance nécessaire pour les équipements électriques La réception de régulateurs électroniques en non con-
couplés automatiquement après un black-out et à la formité avec les prescriptions ci-dessus est étudiée par
séquence de leur couplage automatique. la Société au cas par cas lorsqu’ils sont montés sur les
Ceci s’applique aussi aux générateurs devant être navires ayant deux moteurs de propulsion principale ou
exploités en parallèle si la puissance doit être transférée plus.
d’un générateur à un autre au cas où un quelconque c) Régulateurs électroniques de moteurs auxiliaires entraî-
générateur doit être découplé. nant des générateurs électriques
e) Si la puissance nominale est coupée brutalement, le En cas de défaut du dispositif de régulation électronique
régime permanent doit être atteint en moins de 5s. l’admission de combustible doit être réglée à “zéro”.
f) Les groupes générateurs de secours doivent satisfaire les Il doit y avoir des alarmes de détection de défauts sur le
conditions de régulation suivant les items a) et b) même système de régulation.
si on applique la charge totale consommateur en une La réception des régulateurs électroniques montés sur
seule fois. les moteurs entraînant des générateurs de secours est
g) Pour les groupes à courant alternatif marchant en paral- étudiée au cas par cas par la Société.
lèle, les caractéristiques de régulation des machines
d’entraînement doivent être telles que dans les limites 2.8.8 Tableaux récapitulatifs
de 20% et 100% de la charge totale, la charge d’un Les moteurs diesel montés sur les navires sans marque AUT
groupe donné ne doit pas, normalement, différer de sa doivent être pourvus d’un dispositif de régulation, tel que
part proportionnelle de la charge totale de plus de 15% spécifié en Tab 2 et Tab 3, pour la propulsion principale et
de la puissance nominale en kW du groupe le plus puis- les services auxiliaires, respectivement.
Figure 1 : Courbes limites de montée en charge graduelle des moteurs diesel 4 temps depuis la marche à vide
jusqu’à la puissance nominale en fonction de la pression effective moyenne au frein
100
Montée en charge par rapport à la puissance nominale (%)
90
80
70
60
Courbe limite pour
3ème niveau de charge
50
40
Courbe limite pour
2ème niveau de charge
30
20
Courbe limite pour
1er niveau de charge
10
0
0.6 0.8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8 2,0 2,2 2,4
Pression effective moyenne à la puissance nominale du moteur diesel (%)
Pour les navires classés en navigation restreinte, il est possi- lancement des moteurs de propulsion principaux, leur
ble d’étudier l’acceptation d’une réduction de l’équipement consommation d’air doit aussi être prise en compte.
de régulation prescrit en Tab 2 et Tab 3. Sans se soucier de ce qui vient d’être dit, le nombre de
Les alarmes doivent être visuelles et sonores. lancements pour les installations à moteurs multiples
Les témoins de signalisation doivent être montés en un peut être réduit pour chaque moteur sous réserve
endroit où il y a normalement une présence humaine (sur le d’accord avec la Société et suivant la disposition des
moteur ou sur le poste de commande locale). moteurs et leur transmission de puissance aux hélices.
c) Les installations principales d’air de lancement pour les
moteurs de propulsion principale et les moteurs auxi-
3 Disposition et installation
liaires doivent être correctement protégées contre les
effets des retours de flamme et d’explosion interne dans
3.1 Installations de lancement les collecteurs d’air de lancement. Dans ce but, les ins-
tallations d’air doivent être équipées des dispositifs de
3.1.1 Lancement mécanique à l’air
sécurité suivants:
a) Le lancement à l’air des moteurs principaux et auxiliai-
• Une soupape de sectionnement anti-retour ou
res doit être installé de manière à ce que l’air nécessaire
l’équivalent sur le raccordement d’alimentation d’air
pour la première charge puisse être produit à bord du
de lancement de chaque moteur.
navire sans assistance extérieure.
• Un disque de rupture ou un coupe-flamme:
b) La capacité totale des réservoirs d’air doit être suffisante
- au niveau de la soupape de lancement sur cha-
pour permettre, sans obligation de remplissage, pas
que cylindre des moteurs réversibles ayant un
moins de 12 lancements consécutifs alternant entre
collecteur d’air de lancement principal
marche avant et marche arrière des moteurs principaux
de type réversible, et pas moins de 6 lancements consé- - au moins sur l’entrée d’alimentation du collec-
cutifs pour les types de moteurs principaux non réversi- teur d’air de lancement des moteurs non réversi-
bles couplés à une hélice à pales orientables ou un bles.
autre dispositif permettant le lancement sans couple Le disque de rupture ou le coupe-flamme ci-dessus
résistant. peuvent être omis sur les moteurs ayant un alésage
Le nombre de lancements est défini sur la base d’un ne dépassant pas 230 mm.
moteur froid prêt au lancement immédiat (tous les équi- D’autres dispositifs de protection peuvent être étudiés
pements ne pouvant être désaccouplés doivent être pris en particulier par la Société.
en compte). Les prescriptions de cet item c) ne s’appliquent pas aux
Un plus grand nombre de lancements peut être prescrit moteurs lancés par des démarreurs pneumatiques.
si le moteur est prêt au lancement en état chaud. d) Les réservoirs d’air comprimé doivent satisfaire aux
Si d’autres utilisateurs, tels que des dispositifs de lance- prescriptions de Ch 1, Sec 3. La tuyauterie d’air com-
ment de moteurs auxiliaires, des systèmes de com- primé et les compresseurs associés doivent satisfaire aux
mande, un sifflet, etc. sont reliés aux réservoirs d’air de prescriptions de Ch 1, Sec 10.
3.1.2 Lancement électrique par la Société doivent être prises pour l’entretien de dis-
a) Si les moteurs principaux à combustion interne sont positifs de chauffage, de façon à garantir un démarrage
prévus avec lancement électrique, au moins deux batte- rapide des groupes générateurs.
ries indépendantes doivent être installées. b) Chaque groupe générateur de secours conçu de façon à
Le montage doit être prévu de telle sorte que les batte- démarrer automatiquement doit être pourvu de disposi-
ries ne puissent être couplées en parallèle. tifs de démarrage agrées par la Société ayant suffisam-
Toute batterie doit pouvoir lancer le moteur principal à ment d’énergie accumulée pour au moins trois
froid, ce dernier étant prêt au lancement. démarrage consécutifs.
La capacité combinée des batteries doit être suffisante A moins qu’il n’existe un deuxième système indépen-
pour fournir en moins de 30 min, sans recharge, le nom- dant de mise en marche, on doit s’assurer que le sys-
bre de lancements prévus en [3.1.1] b) dans le cas d’un tème de démarrage automatique ne déchargera pas de
lancement à l’air. manière critique la source d’énergie accumulée. En
outre une deuxième source d’énergie doit être prévue
b) Les dispositifs de lancement électriques des moteurs
pour trois autres démarrages dans les 30 minutes, à
auxiliaires doivent posséder deux batteries indépendan-
moins que l’on puisse faire la preuve de l’efficacité du
tes ou peuvent être alimentés par deux circuits séparés à
dispositif de démarrage manuel.
partir des batteries du moteur principal lorsque ces der-
niers en sont pourvus. En cas d’un seul moteur auxi- c) L’énergie accumulée doit être maintenue en tout temps
liaire, une seule batterie est acceptable. La capacité au niveau requis, comme suit:
combinée des batteries doit être suffisante pour trois • les systèmes électriques et hydrauliques de démar-
lancement au moins pour chaque moteur. rage doivent être maintenus en charge à partir du
c) Les batteries de lancement ne doivent être utilisées que tableau de secours;
pour le lancement et pour l’alarme et les commandes • les systèmes de démarrage à air comprimé peuvent
du moteur. Des dispositions doivent être prises pour être maintenus en charge par les réservoirs d’air
maintenir le niveau de charge à tout moment. comprimé principaux ou auxiliaires par l’intermé-
diaire d’un clapet de non-retour adéquat, ou par un
d) Chaque dispositif de lancement doit posséder une capa-
compresseur d’air de secours qui, s’il est entraîné
cité suffisante pour assurer la recharge nécessaire des
électriquement, est alimenté à partir du tableau de
batteries en moins de six heures.
secours
3.1.3 Prescriptions particulières prévues pour les • tous ces dispositifs de démarrage, de recharge et
dispositifs de lancement des groupes de d’accumulation de l’énergie doivent être situés dans
secours le local de la génératrice de secours; ils ne doivent
a) Les groupes générateurs de secours doivent pouvoir être pas être utilisés à d’autres fins que le démarrage du
mis en marche aisément à froid, à une température de groupe générateur de secours. Cette disposition
0°C. Si cela est impossible, ou si l’on s’attend à des tem- n’interdit pas l’alimentation du réservoir d’air du
pératures inférieures, des mesures jugées acceptables groupe générateur de secours à partir des circuits
d’air comprimé principaux ou auxiliaires par l’inter- • le moteur soit optimisé, comme prescrit pour les condi-
médiaire du clapet de non-retour installé dans le tions de l’essai de type
local de la génératrice de secours. • les recherches et les mesures prescrites pour une mar-
d) Lorsqu’un système de démarrage automatique n’est pas che fiable du moteur aient été effectuées lors d’essais
requis et lorsqu’il peut être prouvé qu’un dispositif de internes préliminaires par le fabricant de moteurs
démarrage manuel est efficace, un tel dispositif est auto- • la documentation à soumettre comme indiqué en Ch 4,
risé, comme par exemple des manivelles, des démar- Sec 1, [2.5] ait été examinée et, le cas échéant, approu-
reurs à inertie, des accumulateurs hydrauliques qui se vée par la Société et que cette dernière ait été informée
chargent manuellement ou des cartouches de poudre. de la nature et de l’étendue des recherches effectuées
lors des étapes de pré-fabrication.
e) Lorsque le démarrage manuel n’est pas possible en pra-
tique, il doit être satisfait aux dispositions prévues en b) 4.1.2 A la demande du fabricant, une augmentation de
et en c), étant entendu que le démarrage peut être com- puissance et/ou de pression moyenne effective jusqu’à un
mandé manuellement. maximum de 10% peut être acceptée par la Société pour un
moteur soumis préalablement à un essai de type sans qu’un
autre essai de ce type ne soit prescrit, sous réserve que la
3.2 Vireur
fiabilité du moteur ait été démontrée par la marche en ser-
vice d’un nombre suffisant de moteurs du même type.
3.2.1 Chaque moteur doit être pourvu d’un vireur à com-
mande manuelle; si cela est jugé nécessaire, le vireur doit Pour requérir l’approbation de l’augmentation des perfor-
pouvoir être actionné tant manuellement que mécanique- mances comme indiqué ci-dessus, le fabricant doit, dans
ment. tous les cas, présenter aux fins d’examen et, le cas échéant,
à l’approbation, la documentation indiquée en [1.2] relative
L’engagement du vireur doit inhiber les opérations de lance- aux composants nécessitant une modification pour attein-
ment des moteurs. dre les performances supérieures.
Les niveaux de charge peuvent être retenus suivant la plage Normalement, on peut supposer une durée d’essai de
de fonctionnement de l’application (voir Fig 2). 0,5 heure par niveau de charge.
Si un moteur peut être exploité avec succès à tous les A la puissance maximum continue suivant l’item 1) une
niveaux de charge sans utiliser de graissage de cylindre durée d’essai de deux heures est prescrite. Deux grou-
entraîné mécaniquement, ceci doit être contrôlé. pes de relevés doivent être pris à intervalle minimum
d’une heure.
Pour les moteurs susceptibles de fonctionner au fioul lourd,
leur compatibilité avec son utilisation doit être prouvée à la 1) Essai à la puissance maximum P: c’est à dire à 100%
satisfaction de la Société. de puissance à 100% de couple et 100% en vitesse
correspondant au point de charge 1 du diagramme
a) Essais de marche dans les conditions d’exploitation nor-
en Fig 2.
males
2) Essai à la puissance de 100% à la vitesse maximum
Les essais de marche dans les conditions d’exploitation
autorisée correspondant au point de charge 2 du
normales comprennent:
diagramme en Fig 2.
1) La réalisation des niveaux de charge à 25%, 50%,
3) Essai au couple maximum autorisé (normalement
75%, 100% et à 110% de la puissance maximum
continue pour laquelle l’approbation de type est 110% du couple nominal T) à 100% de vitesse cor-
demandée: respondant au point de charge 3 sur le diagramme
en Fig 2; ou essai à la puissance maximum autorisée
• le long de la courbe d’hélice nominale (théori- (normalement 110% de P) et vitesse suivant la
que) et à vitesse constante, pour les moteurs de courbe nominale d’hélice correspondant au point
propulsion de charge 3a du diagramme en Fig 2.
• à vitesse constante, pour les moteurs destinés 4) Essai à la vitesse minimum autorisée à 100% du
aux groupes générateurs. couple T correspondant au point de charge 4 du dia-
2) Les points limites de la plage de fonctionnement gramme en Fig 2.
admise. 5) Essai à la vitesse minimum admissible à 90% du
Ces points limites doivent être définis par le fabri- couple T correspondant au point de charge 5 du dia-
cant de moteurs. gramme en Fig 2.
La puissance maximum continue P est définie en 6) Essais à des charges partielles, par exemple 75%,
[1.3.2]. 50%, 25% de la puissance maximum continue P et
b) Essais dans les conditions d’exploitation en secours à la vitesse suivant la courbe nominale d’hélice cor-
respondant aux points de charge 6, 7 et 8 du dia-
En ce qui concerne les moteurs à turbo-soufflantes, la gramme en Fig 2; et essais aux charges partielles ci-
puissance continue pouvant être atteinte doit être déter- dessus et à la vitesse n à un réglage de régulateur
minée pour une situation où la turbine est hors service, constant correspondant aux points de charge 9, 10
c’est-à-dire: et 11 du diagramme en Fig 2.
• pour les moteurs ayant une turbo-souffante, avec le b) Essais dans des conditions d’exploitation de secours
rotor bloqué ou ôté
Il s’agit d‘essais à la puissance maximum que l’on peut
• pour les moteurs ayant deux turbo-soufflantes ou obtenir en fonctionnement le long de la courbe nomi-
plus, avec la turbo-soufflante en avarie isolée. nale d’hélice et en marche à réglage constant de régula-
teur pour la vitesse n, dans les conditions d’exploitation
4.2.3 Etape B - Essais d’approbation de type en
en secours indiquées en [4.2.2] b).
présence de l’Expert
Lors de l’essai de type, il convient d’effectuer les essais ci- c) Essais supplémentaires
dessous en présence de l’Expert tandis que les résultats doi- • Essai à la vitesse la plus faible du moteur suivant la
vent être notés dans un rapport signé par le fabricant de courbe nominale d’hélice.
moteurs et ce même Expert.
• Essais de lancement pour moteurs non réversibles
Tout écart par rapport à ce programme doit être accepté par ou essais de lancement et d’inversion pour les
le fabricant de moteurs et la Société. moteurs réversibles.
a) Niveaux de charge • Essais de régulateur.
Les niveaux de charge auxquels il convient d’exploiter • Essais du système de sécurité, en particulier pour la
le moteur suivant le diagramme de puissance/vitesse survitesse et la basse pression d’huile de graissage.
(voir Fig 2) sont ceux qui sont indiqués ci-dessous. Les Pour les moteurs destinés aux services d’urgence, des
données à mesurer et à noter lors des essais du moteur essais supplémentaires peuvent être prescrits à la satis-
aux diverses charges doivent inclure tous les paramètres faction de la Société. En particulier, pour les moteurs
nécessaires pour l’exploitation du moteur. destinés à entraîner des groupes de secours, des essais
Le temps d’essai par niveau de charge dépend des et/ou des documents supplémentaires peuvent être
caractéristiques du moteur (obtention du régime stabi- demandés pour prouver que le moteur a la capacité
lisé) du temps de collecte des valeurs d’exploitation. d’être lancé immédiatement à la température de 0°C.
Puissance de surcharge
110 106,6
3 100
110
3a Puissance maximum continue
100 31 2
90
4
90
% 80
00 1 Zone de marche continue
le= 1 00%
80 up =15
Co .p.e
6
b.m 9 70 2 Zone de marche intermittente
70
Puissance (%)
50
50
10
40 40
30
30
8 11
4
Vitesse de rotation (%) 100 103,2
a) 80 heures à la puissance P et à la vitesse n 4.3.4 Lors de l’essai de type, il convient de noter, au moins
b) 8 heures à la puissance de surcharge (110% de P) les caractéristiques suivantes:
c) 10 heures aux charges partielles (25%, 50%, 75% et a) température de l’air ambiant, pression et humidité
90% de la puissance P) atmosphériques du local d’essais
4.3.3 Dans le cas de moteurs pour lesquels le fabricant pré- Des examens par magnétoscopie ou ressuage sont prescrits
sente des documents prouvant une expérience réussie en pour les pièces énumérées en Tab 4 et doivent être réalisés
service ou des résultats d’essais préalables sur banc, la par le fabricant en des endroits acceptés par l’Expert de la
Société, à sa discrétion, peut autoriser la réalisation d’un Société, là où l’expérience du fabricant indique que des
essai de type en présence de l’Expert suivant un programme défauts ont le plus de risque de se produire.
à convenir au cas par cas. Le contrôle par magnétoscopie des tirants/des goujons doit
Dans le cas de moteurs dont le type doit être approuvé pour être effectué à chaque extrémité sur une zone faisant au
différentes applications et performances, le programme et la moins deux fois la longueur du filetage.
durée de l’essai de type doivent être décidés par la Société Pour les parties de structures de moteurs importantes, en sus
dans chaque cas pour couvrir toute la gamme de perfor- des contrôles non destructifs mentionnés ci-dessus, l’exa-
mances du moteur pour laquelle l’approbation est deman- men des joints soudées par des méthodes de contrôle
dée, prenant en compte les valeurs les plus sévères. approuvées peut être prescrit.
S’il y a des raisons de douter de la solidité d’un composant • pompes à huile, à combustible et à eau entraînées indé-
moteur, il peut être prescrit des contrôles non destructifs en pendamment
faisant appel à des méthodes de détection approuvées.
• tuyaux sous pression (eau, huile de graissage, combusti-
Les moteurs ayant un alésage ne dépassant pas 300 mm ble et air comprimé), soupapes et autres accessoires
peuvent être contrôlés suivant un programme différent.
doivent subir des épreuves hydrauliques à 1,5 fois la pres-
sion de service maximum mais non inférieure à 0,4 MPa.
4.4.2 Epreuves hydrauliques
Les éléments de moteur sous pression doivent être éprouvés 4.5 Visites et essais en atelier
hydrauliquement à la pression d’épreuve spécifiée pour
chaque élément indiqué en Tab 5. 4.5.1 Généralités
Les pièces suivantes d’auxiliaires qui sont nécessaires au Outre l’essai de type, les moteurs diesel doivent être soumis
fonctionnement des moteurs suivant [1.1.1] a), b) et c): à des essais en atelier, normalement en présence de l’Expert
sauf au cas où un programme de contrôle alternatif a été
• cylindres, culasses, réfrigérants et réservoirs de com- accordé ou si une autre décision a été prise par la Société,
presseurs d’air indépendants sur la base du cas par cas.
• réfrigérants d’eau, d’huile et d’air (faisceaux de tubes ou Pour tous les niveaux de puissance auxquels le moteur doit
serpentins, enveloppe et plaque de tête) non montés sur être essayé, les valeurs de marche correspondantes doivent
les moteurs et les filtres être relevées et notées par le fabricant de moteurs.
Dans tous les cas, les relevés correspondant aux différentes c) essais à 90%, 75%, 50% et 25% de la puissance nomi-
charges du moteur doivent être effectués dans des condi- nale P, effectués:
tions de fonctionnement stabilisé.
• à la vitesse correspondant à la courbe d’hélice
Les lectures à 100% de la puissance nominale P à la vitesse nominale (théorique), pour les moteurs entraînant
correspondante n doivent être prises deux fois à intervalle des hélices à pales fixes
d’au moins 30 minutes.
• à vitesse constante, pour les moteurs entraînant des
A la discrétion de l’Expert, le programme des essais donné
hélices à pales orientables
en [4.5.2], [4.5.3] ou [4.5.4] peut être étendu suivant
l’application du moteur. d) marche à vide
4.5.2 Moteurs de propulsion principale entraînant e) essais de lancement et d’inversion (suivant le cas)
des hélices
Les moteurs de propulsion doivent être soumis à des essais f) essais du régulateur de vitesse et du dispositif de protec-
qu’il convient d’effectuer comme suit: tion contre les survitesses indépendant
a) au moins 60 min après avoir atteint le régime établi, à la g) essais des dispositifs d’alarme et/ou d’arrêt.
puissance nominale P et la vitesse nominale n
Note 1: Après avoir fonctionné sur banc d’essai, le circuit d’alimenta-
b) 30 min après avoir atteint le régime établi, à 110% de la tion en combustible doit être réglé pour que le moteur ne puisse four-
puissance nominale P et à la vitesse n égale à 1,032 de nir plus de 100% de la puissance nominale à la vitesse correspondante
la vitesse nominale (la puissance en surcharge ne peut s’obtenir en service).
1.3.12 Production maximum de vapeur Les plans énumérés en Tab 3 doivent au moins contenir: les
La production maximum de vapeur est la quantité maxi- détails de fabrication de toutes les parties soumises à pression,
mum de vapeur pouvant être produite en continu par la tels que viroles, collecteurs, tubes, plaques tubulaires, piqua-
chaudière ou le générateur de vapeur fonctionnant avec les ges; toutes les pièces de renforts, comme les tirants, les gous-
caractéristiques de vapeur de calcul. sets, les renforts d’ouverture et les tampons; les dispositifs
d’installation, comme les sellettes et les ancrages, de même
1.3.13 Substances toxiques et corrosives que les renseignements et les données indiquées en Tab 4.
Les substances toxiques et corrosives sont celles qui sont
énumérées dans l’IMO “Code maritime international des Table 3 : Plans à soumettre pour les chaudières et les
marchandises dangereuses (IMDG Code)” et amendements. générateurs de vapeur
b) On ne doit pas utiliser de fonte grise pour les soupapes b) Les trous d’homme doivent être placés dans des endroits
et les accessoires qui sont soumis à des charges dynami- convenables des viroles, des collecteurs, des dômes, et
ques, comme les soupapes de sûreté et les soupapes de des ballons de vapeur et d’eau, le cas échéant. La
purge et, en général, pour la robinetterie et les accessoi- dimension “nette” (trou réel) des trous d’homme ellipti-
res ayant une pression de calcul p dépassant 0,3 MPa et ques ou similaires ne doit pas être inférieure à 300 mm
une température de calcul T dépassant 220°C. x 400 mm. Le diamètre “net” des trous d’homme circu-
c) On ne doit pas utiliser de fonte à graphite sphéroïdal laires (trou réel) ne peut être inférieur à 400 mm. Les
pour les pièces ayant une température de calcul T bords des trous d’hommes doivent être adéquatement
dépassant 350°C. renforcés pour offrir une compensation aux ouvertures
du réservoir conformément à [3.3.10] et à [3.4.7], sui-
d) On ne doit pas utiliser le bronze pour les pièces ayant vant le cas.
une température de calcul T dépassant 220°C pour les
bronzes normaux et 260°C pour les bronzes résistant c) Dans les réservoirs sous pression faisant partie inté-
aux hautes températures. Le cuivre et le laiton à l’alumi- grante d’une chaudière et qui ne sont pas couverts par
nium ne doivent pas être utilisés pour les accessoires à la prescription de a) ci-dessus, ou si on ne peut position-
une température de calcul T au-dessus de 200°C et les ner de trou d’homme, si possible, pratiquer au mini-
accessoires en cupronickel à une température de calcul mum les ouvertures suivantes:
T dépassant 300°C. • Trous pour le passage de la tête: dimensions mini-
males: 220 mm x 320 mm (320 mm de diamètre, si
2.1.5 Autres matériaux circulaire)
Dans le cas de chaudières ou de réservoirs sous pression • Passages de main: dimensions minimales:
fabriqués en conformité avec l’une des normes considérées 87 mm x 103 mm
comme acceptables par la Société suivant [1.5], les spécifi-
• Trous de visites: diamètre minimum: 50 mm.
cations des matériaux doivent satisfaire aux prescriptions de
la norme utilisée. d) On peut ne prévoir que des trous de visite s’il n’est pas
possible de faire des trous d’hommes, des passages pour
la tête ou pour la main.
2.2 Chaudières et autres générateurs de
vapeur e) Les tampons de trous d’homme et d’autres ouvertures
doivent être en acier ductile, de forme concave ou en
2.2.1 Isolation des collecteurs et des chambres de acier soudé ou une autre conception approuvée. On
combustion n’utilise la fonte grise que pour les ouvertures de faibles
Les parties de collecteurs et/ou de chambres de combustion dimensions, comme pour le passage de la main et les
qui ne sont pas protégées par des tubes et sont exposées à la trous de visite, sous réserve que la pression de calcul p
chaleur rayonnante ou aux gaz à haute température doivent ne dépasse pas 1 MPa et la température de calcul T ne
être recouvertes à l’aide d’un matériau isolant adéquat. dépasse pas 220°C.
f) Les tampons sont du type autoclave. La Société peut
2.2.2 Raccordements des tubes aux viroles et aux accepter d’autres tampons de fermeture pour les petites
plaques tubulaires
ouvertures sur la base du cas par cas.
Les tubes doivent être solidement fixés aux viroles et/ou aux
plaques tubulaires par dudgeonnage, soudage ou autre pro- g) Les tampons du type autoclave doivent comporter un
cédure appropriée. emboîtement épousant l’ouverture. Le jeu entre
l’emboîtement et le bord de l’ouverture doit être uni-
a) Si les tubes sont fixés par dudgeonnage ou un procédé forme sur toute la périphérie de l’ouverture et ne doit
équivalent, la hauteur du renflement tenant le tube, pas excéder 1,5 mm. Fig 1 en montre le principe.
mesuré parallèlement à l’axe du tube, doit faire au moins
1/5 du diamètre, mais pas moins de 9 mm pour les tubes h) Les dispositifs de fermeture des tampons du type auto-
normaux par rapport à la plaque tubulaire ou 13 mm clave ayant des dimensions n’excédant pas 180mm x
pour les tubes en biais par rapport à la plaque tubulaire. 230mm, peuvent être pourvus d’un seul boulon ou gou-
Les extrémités de tubes ne doivent pas dépasser de jon de fixation. Les dispositifs de fixation plus impor-
l’autre côté de la plaque tubulaire de plus de 6 mm. tants doivent comporter au moins deux boulons ou
goujons. Pour le montage du boulon ou du goujon de
b) Les extrémités de tubes destinés à être dudgeonnés doi- fixation, voir Fig 1.
vent être partiellement recuites si le tubes ne sont pas
recuits directement par le fabricant. i) Les tampons doivent être conçus pour empêcher la dis-
location par la pression interne du joint nécessaire. On
2.2.3 Disposition d’accès ne doit utiliser que des joints circulaires ou elliptiques
a) Les chaudières doivent être pourvues d’ouvertures en continus.
nombre et en tailles suffisants pour permettre les visites 2.2.4 Robinetterie
internes, le nettoyage et les opérations d’entretien. En
général, tous les réservoirs sous pression qui font partie a) En général, les robinets et les soupapes doivent être étu-
d’une chaudière ayant un diamètre intérieur dépassant diés suivant les prescriptions de Ch 1, Sec 10, [2.7.2].
1200 mm, et ceux ayant un diamètre intérieur dépassant b) Les robinets, les vannes et autre robinetterie doivent être
800 mm et une longueur supérieure à 2000 mm, doi- raccordés directement, aussi près que possible de
vent être pourvues de trous d’homme. l’enveloppe de chaudière.
Etrier
Congé
Goujon
Virole de réservoir
Tampon
c) Les robinets et les soupapes de chaudières doivent être dière pour visite et entretien. En outre, pour les chaudiè-
disposés de façon que l’on puisse voir facilement s’ils res à tubes d’eau, des clapets de non-retour doivent être
sont en position ouverte ou fermée et pour que l’on placés sur les sorties vapeur de chaque chaudière.
puisse les fermer par une rotation dans le sens des
d) Si l’on utilise la vapeur pour les auxiliaires essentiels
aiguilles d’une montre de leur mécanisme d’actionne-
(comme les sifflets, les gouvernails actionnés à la
ment.
vapeur, les générateurs électriques marchant à la
2.2.5 Brûleurs de chaudière vapeur, etc.) et s’il existe plusieurs chaudières à bord, il
doit être possible d’alimenter ces auxiliaires en vapeur
Les brûleurs doivent être disposés pour qu’ils ne puissent
quelle que soit la chaudière hors service.
être démontés sans avoir au préalable coupé l’alimentation.
e) Toute vanne d’arrêt de vapeur dépassant 150 mm en
2.2.6 Niveaux d’eau admissibles diamètre nominal doit comporter une vanne de dériva-
a) En général, pour les chaudières à tubes d’eau, le niveau tion.
d’eau le plus bas admissible se situe juste au-dessus de
la rangée supérieure de tubes, l’eau étant froide. Si la 2.2.8 Clapets de non retour d’alimentation
chaudière est conçue pour ne pas avoir des tubes totale- a) Toute chaudière à brûleur fournissant de la vapeur à des
ment immergés quand l’eau est froide, le niveau d’eau services essentiels doit être pourvue d’au moins deux
minimum admissible indiqué par le fabricant doit être
clapets de non-retour raccordés sur deux lignes d’ali-
indiqué sur les plans et être soumis à la Société pour
mentation séparées. Pour les générateurs de vapeur sans
appréciation. brûleur, on peut autoriser un seul clapet de non retour.
b) Pour les chaudières à tubes de fumées dont la chambre
b) Les clapets de non retour doivent être montés en direct
de combustion est intégrée dans la chaudière, le niveau
sur la chaudière ou sur un économiseur intégré. Les
minimum admissible doit être au moins 50 mm au-des-
entrées d’eau doivent être séparées.Toutefois, si les sou-
sus de la partie la plus haute de la chambre de combus-
papes de non retour sont montées sur un économiseur,
tion.
une seule entrée d’eau peut être admise dans la mesure
c) En ce qui concerne les chaudières à tubes de fumées à où chaque ligne d’alimentation peut être isolée sans
tubes verticaux, le niveau minimum admissible est de la arrêter l’alimentation de l’eau sur la chaudière.
moitié de la longueur des tubes au-dessus de la plaque
tubulaire inférieure. c) S’il est possible de bypasser ou d’isoler les économi-
seurs de la chaudière, ils doivent être équipés de vannes
2.2.7 Sorties de vapeur à limite de pression, sauf s‘il est pris une disposition fai-
a) Toute sortie de vapeur de chaudière, si elle ne dessert sant que cette pression excessive ne puisse se produire
pas de soupapes de sûreté, de surchauffeurs intégrés et dans l’économiseur si ce dernier est isolé.
d’autres dispositifs qui doivent avoir une alimentation d) Les soupapes d’alimentation doivent être équipées de
permanente en vapeur pendant la marche de la chau- dispositifs de commande susceptibles d’être actionnées
dière, doit être pourvue d’une vanne de sectionnement à partir du plancher de la chaufferie ou d’un autre
fixée soit directement sur l’enveloppe de la chaudière endroit approprié. En outre, pour les chaudières à tubes
soit sur un piquage d’épaisseur substantielle, aussi court d’eau, une des soupapes d’alimentation, au minimum,
que possible, et fixé directement sur l’enveloppe de la doit être équipée pour permettre le contrôle automati-
chaudière. que du niveau de l’eau dans la chaudière.
b) Le nombre de sorties de vapeur auxiliaire doit être e) Il convient de prendre des dispositions po0ur empêcher
réduit au minimum sur chaque chaudière. l’eau d’alimentation de venir en contact direct avec les
c) Si plusieurs chaudières alimentent en vapeur un collec- surfaces chauffées à l’intérieur de la chaudière et de
teur commun, la disposition des vannes doit être telle réduire, autant que possible et si nécessaire, les con-
qu’il soit possible d’isoler efficacement chaque chau- traintes thermiques sur les parois.
Acier au carbone T (°C) ≤ 50 100 150 200 250 300 350 400
Rm = 360 N/mm2 t ≤ 15 mm 133 109 107 105 94 77 73 72
Grade HA 15 mm < t ≤ 40 mm 128 106 105 101 90 77 73 72
40 mm < t ≤ 60 mm 122 101 99 95 88 77 73 72
Rm = 360 N/mm 2 t ≤ 15 mm 133 127 116 103 79 79 72 69
Grades HB, HD 15 mm < t ≤ 40 mm 133 122 114 102 79 79 72 69
40 mm < t ≤ 60 mm 133 112 107 99 79 79 72 69
Rm = 410 N/mm2 t ≤ 15 mm 152 132 130 126 112 94 89 86
Grade HA 15 mm < t ≤ 40 mm 147 131 124 119 107 94 89 86
40 mm < t ≤ 60 mm 141 120 117 113 105 94 89 86
Rm = 410 N/mm 2 t ≤ 15 mm 152 147 135 121 107 95 88 84
Grades HB, HD 15 mm < t ≤ 40 mm 152 142 133 120 107 95 88 84
40 mm < t ≤ 60 mm 152 134 127 117 107 95 88 84
Rm = 460 N/mm2 t ≤ 15 mm 170 164 154 139 124 111 104 99
Grades HB, HD 15 mm < t ≤ 40 mm 169 162 151 137 124 111 104 99
40 mm < t ≤ 60 mm 162 157 147 136 124 111 104 99
Rm = 510 N/mm 2
t ≤ 60 mm 170 170 169 159 147 134 125 112
Grades HB, HD
Table 7 : Contraintes admissibles K pour les aciers au carbone destinés à d’autres réservoirs sous pression
Acier au carbone T (°C) ≤ 50 100 150 200 250 300 350 400
Rm = 360 N/mm2 t ≤ 15 mm 133 117 115 112 100 83 78 77
Grade HA 15 mm < t ≤ 40 mm 133 114 113 108 96 83 78 77
40 mm < t ≤ 60 mm 130 108 105 101 94 83 78 77
Rm = 360 N/mm2 t ≤ 15 mm 133 133 123 110 97 85 77 73
Grades HB, HD 15 mm < t ≤ 40 mm 133 131 122 109 97 85 77 73
40 mm < t ≤ 60 mm 133 119 115 106 97 85 77 73
Rm = 410 N/mm2 t ≤ 15 mm 152 141 139 134 120 100 95 92
Grade HA 15 mm < t ≤40 mm 152 134 132 127 114 100 95 92
40 mm < t ≤ 60 mm 150 128 121 112 112 100 95 92
Rm = 410 N/mm2 t ≤ 15 mm 152 152 144 129 114 101 94 89
Grades HB, HD 15 mm < t ≤ 40 mm 152 152 142 128 114 101 94 89
40 mm < t ≤ 60 mm 152 143 139 125 114 101 94 89
Rm = 460 N/mm2 t ≤ 15 mm 170 170 165 149 132 118 111 105
Grades HB, HD 15 mm < t ≤ 40 mm 170 170 161 147 132 118 111 105
40 mm < t ≤ 60 mm 170 167 157 145 132 118 111 105
Rm = 510 N/mm 2
t ≤ 60 mm 189 189 180 170 157 143 133 120
Grades HB, HD
Table 8 : Contraintes admissibles K pour les aciers alliés destinés aux chaudières et réchauffeurs d’huile thermique
Acier allié T(°C) ≤ 50 100 150 200 250 300 350 400 450 475 500 525 550 575 600
0,3Mo t ≤ 60 mm 159 153 143 134 125 106 100 94 91 89 87 36
1Cr 0,5Mo t ≤ 60 mm 167 167 157 144 137 128 119 112 106 104 103 55 31 19
2,25Cr 1Mo (1) t ≤ 60 mm 170 167 157 147 144 137 131 125 119 115 112 61 41 30 22
2,25Cr 1Mo (2) t ≤ 60 mm 170 167 164 161 159 147 141 130 128 125 122 61 41 30 22
(1) Normalisé et trempé
(2) Normalisé et trempé ou revenu et trempé
Table 9 : Contraintes admissibles K pour les aciers alliés destinés à d’autres réservoirs sous pression
Acier allié T(°C) ≤ 50 100 150 200 250 300 350 400 450 475 500 525 550 575 600
0,3Mo t ≤ 60 mm 159 159 153 143 133 113 107 100 97 95 93 38
1Cr 0,5Mo t ≤ 60 mm 167 167 167 154 146 137 127 119 113 111 110 59 33 20
2,25Cr 1Mo (1) t ≤ 60 mm 183 174 167 157 154 146 140 133 127 123 119 65 44 32 23
2,25Cr 1Mo (2) t ≤ 60 mm 174 174 174 172 170 157 150 139 137 133 130 65 44 32 23
(1) Normalisé et trempé
(2) Normalisé et trempé ou revenu et trempé
b) Les épaisseurs obtenues par les formules en [3.3.2], b) L’épaisseur minimum des enveloppes ayant un rapport
[3.3.3], [3.3.4], sont des épaisseurs “nettes”, du fait diamètre extérieur/diamètre intérieur excédant 1,5 fait
qu’elles ne comprennent pas de surépaisseurs pour la l’objet d’un examen particulier.
corrosion. Sauf convenance d’une valeur plus grande
dans la spécification de commande du réservoir, l’épais- 3.3.4 Enveloppes coniques
seur obtenue à l’aide de la formule ci-dessus doit être a) La formule suivante s’applique aux enveloppes coni-
augmentée de 0.75 mm. Voir également [3.3.7]. ques d’une épaisseur ne dépassant pas 1/6 du diamètre
extérieur le plus grand du cône.
3.3.2 Enveloppes cylindriques
pD
t = ------------------------------------------
-
a) Lorsque le rapport diamètre extérieur/diamètre intérieur ( 2Ke – p) ⋅ cos ϕ
est égal ou inférieur à 1,5, l’épaisseur minimum des
enveloppes cylindriques est donnée par la formule sui- Pour la signification des symboles, voir [3.3.2].
vante: D se mesure au niveau du plus grand diamètre du cône
et ϕ représente l’angle de pente de la section conique
pD -
t = ------------------- de l’enveloppe par rapport à l’axe du réservoir sous
2Ke – p
pression (voir Fig 2). Si ϕ dépasse 75°, l’épaisseur de
dans laquelle: l’enveloppe doit être retenue comme prescrit pour fonds
p : Pression de calcul, en MPa plats, voir [3.5].
D : Diamètre intérieur du réservoir, en mm b) L’épaisseur minimum des enveloppes ayant une épais-
K : Contrainte admissible, en N/mm2, obtenue seur dépassant 1/6 du diamètre extérieur au niveau du
comme spécifié en [3.2] grand diamètre du cône fait l’objet d’un examen parti-
e : Efficacité du joint de soudure dont la valeur culier.
est donnée en [3.3.5]. c) Les enveloppes coniques peuvent être fabriquées à
b) L’épaisseur minimum des enveloppes ayant un rapport l’aide de plusieurs sections circulaires d’épaisseur
de diamètre extérieur/diamètre intérieur excédant 1,5 décroissante. L’épaisseur minimum de chaque section
est soumise à un examen particulier. s’obtient par la formule indiquée en a) en utilisant pour
D le diamètre maximum de la section considérée.
3.3.3 Enveloppes sphériques
d) En général, le joint avec angle aigu entre l’enveloppe
a) Si le rapport diamètre extérieur / diamètre intérieur est conique et l’enveloppe cylindrique ou une autre enve-
égal ou inférieur à 1,5, l’épaisseur minimum des enve- loppe conique ayant un angle de pente différent n’est
loppes sphériques est donnée par la formule suivante: pas admis si l’angle de la génératrice des enveloppes à
pD - assembler dépasse 30°.
t = -------------------
4Ke – p e) L’épaisseur de l’enveloppe au droit des noeuds fait
Pour la signification des symboles, voir [3.3.2]. l’objet d’un examen particulier de la part de la Société.
D D
E E
D D
arrondi
α
α
φ
φ
t
t
D D
arrondi
t t
α α
φ φ
3.3.5 Coefficient d’efficacité des joints soudés c) Les ouvertures sont considérées comme isolées lorsque
la distance entre les centres de deux ouvertures adja-
Les coefficients d’efficacité des joints soudés à utiliser dans
centes sur l’axe longitudinal n’est pas inférieure à:
les formules en [3.3.2], [3.3.3] et [3.3.4] sont indiquées en
Tab 10. d + 1,1 (D ⋅ tA)0,5 ou
5d
Table 10 : Coefficient d’efficacité des joints soudés
des enveloppes non percées en prenant la distance la plus faible,
dans laquelle:
Cas e
d : Diamètre des ouvertures, en mm (si les deux
Enveloppes sans soudure 1 ouvertures ont un diamètre différent, d
Enveloppes de réservoirs de classe 1 (1) 1 représente le diamètre moyen).
Enveloppes de réservoirs de classe 2 (avec con- 0,85
trôle radiographique partiel des joints bout à bout) 3.3.9 Ouvertures nécessitant compensation
Enveloppes de réservoirs de classe 2 (sans con- 0,75 Les ouvertures suivantes doivent être compensées confor-
trôle radiographique des joints bout à bout) mément aux prescriptions de [3.3.10]:
(1) Dans les cas particuliers, la Société se réserve le droit a) ouvertures isolées dans la tôle de l’enveloppe ayant un
de prendre un facteur e < 1 dépendant de la procédure diamètre, en mm, supérieur à:
de soudure adoptée pour le joint soudé.
2,5 t + 70 ou
3.3.6 Epaisseur minimum D
---- ou
Sans tenir compte de la valeur calculée à l’aide des formu- 6
les en [3.3.2], [3.3.3], [3.3.4], l’épaisseur t des enveloppes
200 mm
ne doit pas être inférieure à l’une des valeurs suivantes, sui-
vant le cas: où t représente l’épaisseur calculée à l’aide de la for-
mule en [3.3.2], [3.3.3] ou [3.3.4], suivant le cas, utili-
• pour les réservoirs sous pression: t = 3 + D/1500 mm
sant une valeur d’efficacité e égale à 1 et sans ajouter de
• pour les tôles non percées des chaudières: t = 6 mm surépaisseur de corrosion.
• pour les plaques tubulaires cylindriques de chaudières: t b) Ouvertures non isolées.
= 9,5 mm.
3.3.10 Compensation des ouvertures dans les
Il n’est pas besoin d’ajouter une surépaisseur pour la corro- enveloppes
sion aux valeurs ci-dessus.
a) La section de compensation doit être prévue dans cha-
3.3.7 Surépaisseur de corrosion
que dimension diamétrale de l’ouverture et être au
moins égale à la section du métal manquant dans cette
La Société se réserve le droit d’augmenter la valeur prévue direction, comme indiqué en b).
pour la corrosion en cas de réservoirs exposés à des condi-
tions de corrosion particulièrement accélérées. La Société La section de métal manquant dans une direction, est la
peut aussi étudier la réduction de ce facteur si des mesures largeur de l’ouverture dans cette direction multipliée
particulières sont prises pour réduire de façon efficace le par l’épaisseur de enveloppe minimum prescrite calcu-
taux de corrosion du réservoir. lée à l’aide de la formule en [3.3.2], [3.3.3], ou [3.3.4],
suivant le cas, utilisant un coefficient d’efficacité des
joints soudés égal à 1 sans apporter de surépaisseur de
3.3.8 Ouvertures dans l’enveloppe
corrosion.
a) En général, les dimensions des ouvertures les plus larges
dans les enveloppes ne doivent pas dépasser: b) La section correspondant au diamètre d’ouverture maxi-
mum pour laquelle une compensation n’est pas pres-
• pour les enveloppes jusqu’à 1500 mm de diamètre crite peut être déduite du calcul de section de
DE : 1/2 DE, sans dépasser 500 mm compensation à fournir.
• pour les enveloppes supérieures à 1500 mm de dia- c) La matière autour de l’ouverture en dehors de la largeur
mètre DE : 1/3 DE, sans dépasser 1000 mm dépassant le rayon d’ouverture, dans toutes les direc-
tions, ne doit pas être comprise dans le calcul de la
où DE représente le diamètre extérieur du réservoir.
compensation.
Des valeurs plus importantes peuvent être étudiées par
la Société sur la base du cas par cas. d) La surépaisseur de l’enveloppe par rapport à l’épaisseur
t du Règlement, calculée comme indiqué en a), peut
b) En général, pour les ouvertures ovales ou elliptiques, le être considérée comme contribuant à la compensation
rapport grand diamètre/ petit diamètre ne doit pas pour l’ouverture pour une largeur ne dépassant pas le
dépasser 2. rayon d’ouverture.
dC
dB
tN
tB
tC
tA
h
t*
h'
tE
d/2 d t'B
e) Si des piquages sont soudés à l’enveloppe, leur suré- rieure à celle du matériau de l’enveloppe, la section de
paisseur par rapport à l’épaisseur du Règlement, calcu- compensation doit être augmentée en proportion.
lée conformément aux prescriptions de [3.6.1] peut être
h) Fig 3 fait la synthèse des critères de compensation
considérée comme contribuant à la compensation du décrits dans les items ci-dessus.
trou pour une hauteur h, en mm, égale à:
i) Des dispositions différentes doivent être examinées en
h = [ ( dB – 2tB ) ⋅ tB ]
0 ,5
particulier par la Société, sur la base du cas par cas.
où dB et tB sont les valeurs, en mm, du diamètre exté- 3.3.11 Enveloppes cylindriques percées de trous
rieur et l’épaisseur du piquage, respectivement. Voir pour des tubes
également Fig 3. Pour l’épaisseur minimum des enveloppes cylindriques per-
cées de trous pour des tubes, voir [3.7.1].
f) La section des soudures en coupe reliant les éléments
de compensation peut être comprise dans le calcul de
3.3.12 Fermetures
compensation s’ils se retrouvent dans le cadre de la sec-
tion mentionnée en a). a) Les ouvertures circulaires, ovales et en ellipse doivent
être pourvues de fermetures en acier. Les ouvertures de
g) Si la matière des anneaux, des tubulures et des brides de visite d’un diamètre d’excédant pas 150 mm peuvent
renforcement présente une contrainte admissible infé- être condamnées par des brides pleines.
b) L’épaisseur des fermetures d’ouvertures ne doit pas être 3.4.2 Profil de fond bombé
inférieure à la valeur t, en mm, donnée par la formule
Les prescriptions suivantes doivent être satisfaites pour
suivante:
déterminer le profil des fonds bombés (voir Fig 4 (a) et (b)).
pC 0 ,5
t = 1 ,22 ⋅ a ⋅ ------- a) Fonds en forme d’ellipse:
K
H ≥ 0,2 D
dans laquelle:
a : Petit axe de l’ouverture ovale ou elliptique, où:
mesuré à mi-largeur du joint, en mm H : Profondeur extérieure du fond, en mm,
b : Grand axe de l’ouverture ovale ou ellipti- mesurée depuis le début de la courbe à la
que, mesuré à mi-largeur du joint, en mm base.
C : Coefficient donné en Tab 11, en fonction du b) Fonds torisphériques:
rapport b/a des axes de l’ouverture ovale ou
elliptique, comme défini plus haut. Pour les RIN ≤ D
valeurs intermédiaires du rapport b/a, la
rIN ≥ 0,1 D
valeur de C s’obtient par interpolation
linéaire. rIN ≥ 3 t
Pour les ouvertures circulaires, on doit utiliser le diamè- H ≥ 0,18 D
tre d, en mm, dans la formule ci-dessus, au lieu de a.
où:
c) L’épaisseur obtenue à l’aide de la formule en a) est l’épais-
seur “nette”, puisqu’elle ne comprend pas de surépaisseur RIN : Rayon interne de la partie sphérique, en mm
de corrosion. Sauf si une valeur plus importante est attri-
buée dans la spécification de la commande du réservoir, rIN : Rayon de carre interne, en mm
l’épaisseur obtenue à l’aide de la formule ci-dessus doit H : Profondeur extérieure du fond calculé sui-
être augmentée de 1 mm. Voir également [3.3.7]. vant la formule (voir Fig 4 (b)):
H = RE − [(RE − 0,5 D) ⋅ (RE + 0,5 D − 2 rE)]0,5
3.4 Fonds bombés soumis à pression côté
concave (interne) où:
Table 11 : Coefficient C
b/a 1,00 1,05 1,10 1,15 1,20 1,25 1,30 1,40 1,50 1,60
C 0,206 0,220 0,235 0,247 0,259 0,271 0,282 0,302 0,321 0,333
b/a 1,70 1,80 1,90 2,00 2,50 3,00 3,50 4,00 4,50 5,00
C 0,344 0,356 0,368 0,379 0,406 0,433 0,449 0,465 0,473 0,480
t
t
b
r r
IN E
2t
R R
IN E
D
D
C 3,5
2,5 -0,5
d.(t.D)
5
2
4
1,5
t/D 3
0,002
0,005
0,01
0,02
≥0.04 2
0,5
0
0,5
0,18 0,20 0,25 0,30 0,35 0,40 0,45 0,5 H/D
3.4.3 Epaisseur prescrite des fonds bombés pleins 3.4.4 Fonds torisphériques composés
a) L’épaisseur minimum des fonds bombés pleins (non per- a) Les fonds torisphériques peuvent être faits d’éléments
cés) hémisphériques, torisphériques ou elliptiques sans soudés de différentes épaisseurs (voir Fig 6).
tirants, soumis à pression du côté concave (interne), ne
doit pas être inférieure à la valeur t, en mm, calculée à
Figure 6 : Fond composite torisphérique
l’aide de la formule suivante:
t = pDC
------------
2Ke 0,5(RIN.t)0,5
dans laquelle:
C : Facteur de forme obtenu à partir du graphi-
Pente ≤ 1/9
que en Fig 5, en fonction de H/D et t/D. t
r
Pour les autres symboles, voir [3.3.2]. IN
R
dans la spécification de commande du réservoir, l’épais- IN
b) Si un fond torisphérique est fait en deux parties, l’épais- 3.4.6 Raccordement de fonds aux enveloppes
seur de la partie torisphérique doit s’obtenir à l’aide de cylindriques
la formule indiquée en [3.4.3], tandis que l’épaisseur de
la partie sphérique peut s’obtenir à l’aide de la formule Les fonds doivent être pourvus, à leur base, d’une jupe
indiquée en [3.3.3]. cylindrique non inférieure à 2 t en longueur et largeur a,
c) La partie sphérique peut commencer à une distance de d’épaisseur en aucun cas inférieure à l’épaisseur réglemen-
la carre non inférieure à: taire d’une enveloppe cylindrique de même diamètre et de
0,5.(RIN.t)0,5 même matière, calculée à l’aide de la formule donnée en
dans laquelle: [3.3.2] utilisant le même facteur d’efficacité e adopté pour
RIN : Rayon interne de la partie sphérique, en mm le calcul de l’épaisseur du fond. Fig 7 et Fig 8 montrent les
joints typiques autorisés des extrémités bombées aux enve-
t : Epaisseur de la carre, en mm
loppes cylindriques.
3.4.5 Epaisseur minimum
Sans tenir compte de la valeur calculée en [3.4.2] et [3.4.3] En particulier, les fonds hémisphériques non pourvus de la
l’épaisseur t des fonds bombés ne doit pas être inférieure à: jupe ci-dessus doivent être raccordés à l’enveloppe cylindri-
• 3 + DE / 1500 mm pour les réservoirs à pression normale que si cette dernière est plus épaisse que le fond, comme
• 6 mm pour les réservoirs de chaudière sous pression indiqué en Fig 7.
Aucune surépaisseur n’a besoin d’être ajoutée aux valeurs D’autres types de joints font l’objet d’un examen de la part
ci-dessus. de la Société.
t
t
t
t
(c) s rIN
≥ 2t ≥ 2t rIN
(d)
t1 t1
t t1
t
t1
rIN
t1 3t 1,5t 1,5t 4t
rIN
(e) (f)
S≥ t
Les types indiqués en (a), (b) et (c) sont acceptables pour tous les réservoirs sous pression.
Le type indiqué en (d) est acceptable pour les réservoirs sous pression de classe 2 et 3.
Les types indiqués en (e) et (f) sont acceptables seulement pour les réservoirs sous pression de classe 3.
Figure 8 : Jonction d’un fond hémisphérique à Figure 9 : Ouvertures sur fonds bombés
l’enveloppe cylindrique
> 0,1 D > 0,1 D
d
2
H
r
d1
2t
R IN
D
le diamètre de
d) En cas d’ouvertures non compensées (à ce titre, les a) S’il y a des découpes d’ouvertures dans les fonds bom-
ouvertures à brides sont également considérées comme bés et que l’épaisseur proposée du fond est inférieure à
non compensées), l’épaisseur du fond ne doit pas être celle calculée par la formule en [3.4.3], les ouvertures
inférieure à celle calculée à l’aide de la formule en doivent être compensées.
[3.4.3] se servant du facteur de forme C le plus faible b) Fig 22, Fig 23, Fig 24 et Fig 25 montrent les montages
obtenu à partir du graphique de Fig 5 en fonction de: typiques de piquages et d’anneaux de compensation.
H/D et t/D ou H/D et d ⋅(t⋅D)−0,5, c) L’ouverture est considérée comme suffisamment com-
où d est le diamètre de l’ouverture non compensée la pensée lorsque l’épaisseur t du fond n’est pas inférieure
à celle calculée conformément à [3.4.3] en utilisant le
plus grande dans le fond, en mm. Pour les ouvertures
facteur forme C obtenu à partir du graphique de Fig 5 et
ovales ou elliptiques, d est la largeur de l’ouverture dans
se servant de la valeur:
le sens de son grand axe.
• Pour les ouvertures à collet rabattu, le rayon r du A : Section transversale totale des éléments
collet (voir Fig 9) ne doit pas être inférieur à 25 mm compensés en mm2
• L’épaisseur du collet rabattu peut être inférieure à t : Epaisseur réelle du fond, en mm, dans la
l’épaisseur prévue par le Règlement. zone de l’ouverture considérée
d) Lorsque A/t > d, le coefficient C doit être déterminé en 3.5 Fonds plats
se servant de la courbe correspondant à la valeur:
3.5.1 Epaisseur minimum des fonds plats sans
d⋅(t⋅D)−0,5 = 0
renforts
e) Si nécessaire, il convient d’effectuer les calculs par ité- a) L’épaisseur minimum des fonds plats sans tirants ne doit
ration. pas être inférieure à la valeur t, en mm, calculée à l’aide
de la formule suivante:
3.4.9 Critères de compensation
0 ,5
Pour la détermination de la section A, on doit également t = D -------------
100p
CK
prendre en considération:
dans laquelle:
a) La matière à prendre en compte pour la compensation
d’une ouverture est celle qui se trouve autour de p : Pression de calcul, en MPa
l’ouverture jusqu’à une distance l du bord de l’ouver- K : Contrainte admissible, en N/mm2, obtenue
ture. La distance l, en mm, est la plus petite obtenue à comme spécifié en [3.2]
partir des formules suivantes:
D : Diamètre du fond, en mm. Pour les fonds de
l = 0,5 d section circulaire, le diamètre D doit être
l = (2 RIN t)0,5 mesuré comme indiqué en Fig 10 et Fig 11
pour les divers types de fonds. Pour les
où: fonds de section rectangulaire, la valeur
d : Diamètre de l’ouverture en mm équivalente pour D peut être obtenue à par-
tir de la formule suivante:
RIN : Rayon interne de la partie sphérique, en
0 ,5
mm, dans le cas de fonds hémisphériques D = a 3 ,4 – 2,4 --a-
ou torisphériques b
Dans le cas de fonds elliptiques, RIN doit a et b étant le côté le plus petit et le côté le
être calculé à l’aide de la formule suivante plus grand du rectangle, respectivement, en
(voir Fig 4 a): mm.
3⁄2 C : Les valeurs données ci-dessous, dépendant
RIN = [------------------------------------------------
a4 – x4 ( a2 – b2 ) ] -
4 des divers types de fonds indiqués en Fig 10
ab et Fig 11:
où; Fig 10(a): C = 400 pour fonds circulaires
a : Moitié du grand axe de la sec- Fig 10(b): C = 330 pour fonds circulaires
tion méridienne en ellipse du
Fig 10(c): C = 350 pour fonds circulaires
fond, en mm
Fig 10(d): C=400 pour fonds circulaires et
b : Moitié du petit axe de la section C=250 pour fonds rectangulaires
ci-dessus, en mm
Fig 10(e): C=350 pour fonds circulaires et
x : Distance entre le centre du trou C=200 pour fonds rectangulaires
et l’axe de rotation de l’enve-
loppe, en mm. Fig 10(f) : C = 350 pour fonds circulaires
Fig 10(g): C = 300 pour fonds circulaires
b) En cas de piquages ou d’anneaux soudées dans le trou,
la section correspondant à l’épaisseur en excès de celle Fig 10(h): C=350 pour fonds circulaires et
prescrite doit être considérée pour la partie qui est sou- C=200 pour fonds rectangulaires
mise à la pression et pour une profondeur h, en mm, Fig 11(i) : C=350 pour fonds circulaires et
tant du côté extérieur qu’intérieur du fond, non supé- C=200 pour fonds rectangulaires
rieure à:
Fig 11(j) : C = 200 pour fonds circulaires
(dB . tB)0,5 Fig 11(k): C = 330 pour fonds circulaires
si dB et tB sont le diamètre de l’ouverture et l’épaisseur Fig 11(l) : C = 300 pour fonds circulaires
de la couronne ou du piquage, en mm, respectivement.
Fig 11(m): C = 300 pour fonds circulaires
Voir également Fig 3.
Fig 11(n): C = 400 pour fonds circulaires
c) La section du piquage de raccordement par soudage et
du piétement d’ouverture peuvent être considérés Fig 11(o): C = valeur obtenue à partir de la
comme une section de compensation. formule suivante, pour les fonds
circulaires:
d) Si la matière des anneaux de renforcement, des piqua-
100 -
C = ------------------------------
ges et des collets présente une contrainte admissible
inférieure à celle de la matière du fond, la section A, à 0 ,3 + 1 ,9Fh
---------------
pD3
retenir pour le calcul du coefficient C, doit être réduite
proportionnellement. dans laquelle:
t t t
D
t1 D t1 D
t1
(j) (k)
(i)
t1 t
t
t1 D
D t1
(l) (m)
D h
D
N
t
t
t1 t1
(n) (o)
S
a
Table 13 : Coefficient m
d/s 0,30 0,35 0,40 0,45 0,50 0,55 0,60 0.65 0,70 0,75 0,80
m 0,137 0,175 0,220 0,274 0,342 0,438 0,560 0,740 1,010 1,420 2,060
a
2a
c
s d 2b
Figure 14 :
Rayon
90
°
90
°
°
0
9
9
0
°
90
°
90°
3.8.7 Foyers ondulés ou à raidisseur de renfort 3.8.11 Plaques tubulaires en dehors des faisceaux
de tubes
L’épaisseur minimum t, en mm, des foyers ondulés ou à rai-
disseur de renfort ne doit pas être inférieure à la valeur don- Pour les éléments de plaques tubulaires qui sont à l’exté-
née par la formule suivante: rieur du faisceau de tubes, il convient d’appliquer la for-
mule en [3.8.4], se servant des coefficients suivants C1 et
pD C2:
t = ----------E-
CRm
C1 = 390
dans laquelle:
C2 = 0,55
DE : Diamètre du foyer en creux d’ondulation ou à
l’extérieur de la partie lisse, en mm Les doublantes ne sont autorisées que si la plaque tubulaire
ne fait pas partie de la chambre de combustion.
C : 0,26 pour les foyers ondulés
0,28 pour les foyers à raidisseur de renfort. 3.8.12 Plaques tubulaires non soutenues par des
tirants
Pour la signification des autres symboles, voir [3.8.6]. Les plaques tubulaires plates qui ne sont pas soutenues par
des tubes tirants (par exemple, dans les échangeurs de cha-
3.8.8 Foyers hémisphériques
leur), font l’objet d’une attention spéciale de la part de la
L’épaisseur minimum t des foyers hémisphériques ne doit Société (voir également [3.10.1]).
pas être inférieure à la valeur donnée par la formule sui-
vante: 3.8.13 Echantillonnage des tirants et des tubes
tirants
pD
t = ----------E a) Le diamètre des tirants pleins de section circulaire ne
120
doit pas être inférieur à la valeur d calculée par la for-
Pour la signification des symboles, voir [3.8.6]. mule suivante:
0 ,5
3.8.9 Plaques tubulaires planes dans les faisceaux d = -------
pA
de tubes K
L’épaisseur des éléments de plaques tubulaires contenues dans laquelle:
dans les faisceaux de tubes et soutenues par les tubes tirants d : Diamètre minimum, en mm, du tirant sur
ne doit pas être inférieure à la valeur t, en mm, donnée par toute sa longueur
la formule suivante:
A : Aire soutenue par le tirant, en mm2
0 ,5
t = s ------------
p K : Rm / 7
2 ,8K
Rm : Résistance de rupture minimale à la traction
dans laquelle: de la matière composant le tirant, en
p : Pression de calcul, en MPa N/mm2.
La section des tubes tirants doit être équivalente à celle
K : Contrainte admissible, en N/mm2, obtenue
d’un tirant plein soutenant la même surface dont le dia-
comme spécifié en [3.2]
mètre est calculé à l’aide de la formule ci-dessus.
s : Pas des tubes tirants, retenu comme pas moyen
Les tirants qui ne sont pas perpendiculaires à la surface
le plus important des tubes tirants soutenant
soutenue doivent avoir un diamètre augmenté, comme
une partie quadrilatère de la tôle, en mm.
il convient, suivant la composante de la force normale à
la plaque.
3.8.10 Plaques tubulaires planes de chambres de
combustion dans les chaudières verticales b) Si l’on fait appel à des tirants articulés, les éléments de
Si les plaques tubulaires de faisceaux de tube sont simulta- l’articulation doivent être étudiés pour offrir un facteur
nément soumises à la compression du fait de la pression de sécurité pour les éléments articulés non inférieur à 5
dans la chambre de combustion, leur épaisseur, outre le res- par rapport à la valeur de Rm et une surépaisseur d’usure
pect des prescriptions en [3.8.9], ne doit pas être inférieur à de 2 mm.
la valeur t, en mm, donnée par la formule suivante: L’articulation doit être du type à fourche et le jeu de
l’axe par rapport aux trous ne doit pas dépasser 1,5 mm.
pls1 L’axe doit porter contre les mâchoires de la fourche et sa
t = ----------------------------------
-
1,78( s1 – d) K section ne doit pas être inférieure à 80% de la section
dans laquelle: du tirant. La largeur du matériau autour des trous ne
doit pas être inférieure à 13 mm.
l : Profondeur de la chambre de combustion, en
mm c) Si les tirants sont montés à bride pour se raccorder à la
tôle, l’épaisseur de la bride ne doit pas être inférieure à
s1 : Pas horizontal des tubes, en mm la moitié du diamètre du tirant.
d : Diamètre intérieur des tubes simples, en mm. d) Pour les raccordements soudés des tirants aux plaques
Pour la signification des autres symboles, voir [3.8.9]. tubulaires, voir Fig 29.
t = pL ( L – s ) -l ⋅ n
------------------------ + 1-
------------
enveloppe dA
0,25Rm a2 n
• Dans le cas d’un nombre pair de tirants: couronne Ogee
( L – s) l n + 2
t = pL
------------------------2- ⋅ -------------
0,25Rm a n + 1 ~ 45°
t
dans laquelle:
p : Pression de calcul, en MPa
³ 50
3.9 Bouteilles contenant des gaz sous pres- 3.10 Echangeurs de chaleur
sion 3.10.1 Echantillonnage
3.9.1 Généralités a) Les corps sous pression doivent être conçus conformé-
ment aux prescriptions applicables indiquées en [3.3] et
a) Les prescriptions suivantes s’appliquent aux bouteilles [3.4].
fabriquées sans soudure, destinées à contenir des gaz
sous pression et/ou liquéfiés à la température ambiante. b) Les tubes doivent être étudiés conformément à [3.7.5].
b) En général, ces bouteilles doivent avoir un diamètre c) Les plaques tubulaires doivent être étudiées conformé-
extérieur n’excédant pas 420 mm, une longueur ne ment à une norme reconnue acceptée par la Société.
dépassant pas 2000 mm et une capacité maximum ne
dépassant pas 150 litres (voir également [2.6.1]). 3.10.2 Echangeurs de chaleur à huile thermique
c) Pour les bouteilles dépassant la capacité et les dimen- Les dispositions en [3.10.1] s’appliquent également aux
sions ci-dessus, les prescriptions suivantes peuvent être échangeurs de chaleur à huile thermique. Toutefois, sans
appliquées, à la discrétion de la Société. tenir compte de l’épaisseur obtenue par la formule en
[3.7.5], l’épaisseur du tube des échangeurs à huile thermi-
que chauffés par brûleur et des échangeurs chauffés par
3.9.2 Enveloppe cylindrique
récupération des gaz d’échappement ne doit pas inférieure
L’épaisseur de la paroi de l’enveloppe cylindrique ne doit aux valeurs indiquées en Tab 15.
pas être inférieure à la valeur t, en mm, déterminée à l’aide
de la formule suivante:
Table 15 : Epaisseur minimale des tubes
pH DE d’échangeurs de chaleur à huile thermique
t = -------------------
-
2K + pH
Epaisseur minimale en mm des tubes
dans laquelle: Diamètre
soumis à pression interne des réchauffeurs
extérieur
pH : Pression d’épreuve hydraulique, en MPa. Cette d’huile thermique chauffés par brûleur ou
en mm
pression doit être retenue comme 1,5 fois la par les gaz de récupération
pression de tarage des soupapes de sûreté sous < 63,5 2,4
réserve des exceptions suivantes: 70 - 89 2,9
• 25 MPa pour les bouteilles de CO2 > 89 3,6
• Pour les réfrigérants, la valeur de la pression
d’épreuve hydraulique est donnée en Partie 4 Conception et construction -
F, Chapitre 7. Fabrication et soudage
DE : Diamètre extérieur du tube, en mm
K : RS,MIN /1,3 4.1 Généralités
RS,MIN : Valeur de la limite élastique minimum (ReH), ou 4.1.1 Matériaux de base
0,2% contrainte d’épreuve (Rp 0,2), à la tempéra-
ture ambiante, en N/mm2. En aucun cas la a) Ces prescriptions s’appliquent aux chaudières et aux
valeur RS,MIN ne doit dépasser: réservoirs sous pression en acier de qualité soudable.
• 0,75 Rm pour les aciers normalisés b) La fabrication et le soudage de réservoirs faits dans
d’autres matériaux doivent être soumis à examen parti-
• 0,90 Rm pour les aciers revenus et trempés. culier.
t t
t t
r r
t2 H t2
H
0,5DE 0,5DE
t t
0,5DE
t t
h1 h1
t1 t1
r t2 r t2
H H
0,5DE 0,5DE
0,5 D E
t
h1
t1
t2
r
h2
t3
4.1.2 Soudage le formage à froid n’est pas autorisé pour les aciers
a) Les soudures doivent être effectuées selon des modes 1Cr0,5Mo et 2,25Cr1Mo.
opératoires de soudage qualifiés par la Société. • Les cordons de soudure doivent être soigneusement
b) Les soudages manuel et semi-automatique doivent être meulés en affleurement avant formage.
effectués par des soudeurs qualifiés par la Société.
• Il convient d’effectuer un traitement thermique cor-
c) Les conditions dans lesquelles les modes opératoires de rect après formage, si le rapport du diamètre inté-
soudage, le matériel de soudage et les soudeurs opè- rieur sur l’épaisseur est inférieur à 36 pour les aciers:
rent, doivent correspondre à celles spécifiées dans les 460 N/mm2, 510 N/mm2, 0,3Mo, 1Mn 0,5Mo, 1Mn
qualifications qui s’y rapportent. 0,5MoV et 0,5Cr 0,5Mo.
d) Les procédés de soudage à l’arc électrique classiques et
• Après formage, les joints doivent subir un contrôle
spéciaux sont couverts dans les prescriptions suivantes.
aux rayons X ou équivalent et un contrôle par
4.1.3 Découpe des tôles magnétoscopie ou ressuage.
a) Les tôles doivent être coupées par oxycoupage, usinage
mécanique ou une combinaison des deux procédés. 4.2 Conception du soudage
Pour les tôles d’une épaisseur inférieure à 25 mm, le
cisaillage à froid est autorisé sous réserve que les bords 4.2.1 Joints soudés principaux
cisaillés soient éliminés par usinage ou meulage sur une
distance au moins égale au quart de l’épaisseur de la a) Tous les joints soudés d’éléments sous pression de chau-
tôle avec un minimum de 3 mm. dières et des réservoirs sous pression des classes 1 et 2
doivent être réalisés bout à bout à l’exception des fonds
b) Pour l’oxycoupage des tôles en acier allié, effectuer un plats rapportés par soudage ou des tôles tubulaires sur
préchauffage si nécessaire. les viroles pour lesquelles des soudures à pénétration
c) Les bords coupés des tôles doivent être examinés en ce partielle ou des soudures d’angle peuvent être accep-
qui concerne le délaminage, les fissures et autres tées.
défauts nuisibles à l’utilisation des tôles.
b) Les joints des réservoirs sous pression de classe 3 sont
4.1.4 Formage des tôles également soumis à la prescription du point a), cepen-
dant, l’apport de fonds bombés aux viroles par soudage
a) Les procédés de formage doivent être tels qu’ils ne
à recouvrement peut être accepté. Fig 19 présente quel-
dégradent pas la qualité des matériaux. La Société se
ques détails acceptables de soudures circulaires à
réserve le droit de prescrire la réalisation d’essais pour
recouvrement pour réservoirs sous pression de classe 3.
démontrer l’adéquation des procédés adoptés. Le for-
mage par martelage n’est pas autorisé.
Figure 19 : Exemple de joints à recouvrement
b) Sauf justification contraire, les viroles formées à froid
acceptables
doivent subir un traitement thermique approprié si le
rapport du diamètre intérieur après formage à l’épais-
seur de la tôle est inférieur à 20. Ce traitement thermi-
que peut être effectué après soudage.
c) Avant ou après soudage, les tôles formées à chaud doi-
vent être normalisées ou soumises à un autre traitement
suivant leur nuance, si le formage à chaud n’a pas été
effectué dans la plage de températures adéquate.
d) Les tôles préalablement soudées bout à bout peuvent
être formées dans les conditions suivantes:
• Formage à chaud:
après formage, les joints soudés doivent être soumis
à un examen par rayons X ou à un contrôle équiva-
lent. En outre, des essais mécaniques sur un coupon
soudé soumis à traitement thermique doivent être
réalisés.
• Formage à froid
le formage à froid est autorisé seulement pour les
tôles ayant une épaisseur ne dépassant pas:
• 20 mm pour les aciers ayant une résistance mini-
mum à la traction Rm entre 360 N/mm2 et 410
N/mm2
• 15 mm pour les aciers ayant Rm entre 460N/mm2
et 510N/mm2, de même que pour les aciers Les détails (b) et (c) peuvent être utilisés seulement pour les réser-
0,3Mo, 1Mn0,5Mo, 1Mn0,5MoV et 0,5Cr0,5Mo; voirs sous pression ayant un diamètre intérieur inférieur à 600mm.
(a) (b)
(c) (d)
(D)
(e) (f)
c) Les doublantes de fixation d’accessoires, par exemple 4.2.7 Mise en place de tirants sur les plaques
pour les pattes de levage ou les supports, doivent être tubulaires
d’une taille suffisante pour assurer une distribution adé- a) Si les tirants sont soudés, la section de la soudure doit
quate des charges sur les parties sous pression; ces dou- être d’au moins 1,25 fois la section du tirant.
blantes doivent avoir des angles bien arrondis. La
b) La section de la soudure d’extrémité des tubes de tirants
fixation d’accessoires, comme les échelles et les plates- soudés ne doit pas être inférieure à 1,25 fois la section
formes, directement sur les parois des réservoirs, qui du tube tirant.
pourraient restreindre leurs libres mouvements de con-
traction ou de dilatation, doit être évitée. 4.2.8 Types de soudage
Fig 20, Fig 21, Fig 22, Fig 23, Fig 24, Fig 25, Fig 26, Fig 27,
d) La mise en place par soudage de piquages et autres
Fig 28 et Fig 29 indiquent le type et la taille des soudures de
accessoires de robinetterie, avec ou sans compensation joints sur réservoirs sous pression types. Tout autre type de
locale, doit être d’un type, d’une taille et d’une prépara- soudure ou autre dimension fait l’objet d’une étude particu-
tion acceptables, conformément aux plans approuvés. lière de la part de la Société.
25°
20°
r = 5mm
3mm
(g)
(h)
25°
(i)
t
t
(k)
(j)
t6
t2/3 ou 6 mm,
en retenant la
t
valeur la plus
2/3t
a
Lorsque t 1 est supérieur à 16 mm,
forte
choisir de préférence le schéma (a)
t
t1
la valeur la plus forte
(a) (b)
t2
BAGUE D'APPUI
- Soigneusement ajustée,
t2
en retenant la
- A éliminer après soudage,
Habituellement utilisé valeur la plus
sauf autorisation contraire,
lorsque t2 < 1/2 t t2 forte
- Lorsque la bague est ôtée, la racine
non destructifs.
(c) (d)
t/3 ou 6 mm,
t/3 ou 6 mm,
valeur la plus
valeur la plus
forte
forte
t t
t
t
(e) (f)
t
t
90°
t
(g)
90°
(h) (i)
(j)
t t
≥t ≥t
≥t
≥t
≥ 0,7 t
(k) (l)
t t
t/3 ou t/3 ou
≥t 6 mm ≥t 6 mm
retenant la retenant la
valeur la valeur la
plus forte plus forte
(m) (n)
t t
t/3 ou t/3 ou
≥t 6 mm ≥t 6 mm
retenant la
retenant la
valeur la
valeur la
plus forte
plus forte
≥ 0,7 t
(o) (p)
t t
t
(q) (r) Oter après soudage
par moyen mécanique
Note: Si les montages en Fig 25 sont effectués, la tôle de l’enveloppe doit être soigneusement examinée pour s’assurer de l’absence de délami-
nage.
t ou 5 mm
(a) retenant la valeur
la plus forte
(b)
t
t
(c) t ou 5 mm t ou 5 mm
retenant la valeur retenant la
la plus forte valeur la plus
(d) forte
retenant la valeur
retenant la valeur
³ 1,5t ou 6 mm
³ 1,5t ou 6 mm
la plus forte
la plus forte
t
t
t ou 5 mm
retenant la valeur
la plus forte
t
(g)
0 - 3 mm
0,7 t
t
t
0,7 t
(a) (b)
t/3 ou 6 mm
retenant la valeur
la plus forte
t
(c)
≥ 4 ≥ 0,7 t ≥ 4
1 1
1
1
t2
t2
t
≥ 0,7 t
(d) (e)
Si (t - t ) > 3mm
1 2
≥4 70°
1
a
t1
t2
60°
a = t/3 ou 6 mm
(f)
à pénétration totale.
(h)
1,5 mm
1,5 mm 1,5 mm
a = d/4 a = d/5
1,5 mm
40˚
d
d
a
(a) a (b) (c)
6 mm 6 mm
d
a
d
t t
t1 > 0,75 t t 1 > 0,75 t
(d) (e)
t1/3 t1/3
t + 3 mm 3 mm
t
t
(f) (g)
4.3 Prescriptions diverses pour la fabrica- 4.3.3 Protection contre les conditions climatiques
tion et le soudage défavorables
Table 17 : Procédure de traitement thermique soudés. Il ne doit pas y avoir d’arrêt quand on passe du
métal d’apport du joint à celui du coupon témoin.
Temps par b) Il n’y a pas lieu de faire un coupon témoin pour les
Températures 25 mm Temps
Nuance joints circulaires si ces joints sont faits suivant le même
(°C) d’épaisseur minimum
procédé que les joints longitudinaux. Si ce n’est pas le
maximum
cas, ou bien s’il n’y a que des joints circulaires, il doit
Aciers au carbone 580 - 620 1 heure 1 heure être fait au moins un coupon témoin soudé séparément
0,3Mo 620 - 660 1 heure 1 heure avec le même procédé que pour les joints circulaires, en
1Mn 0,5Mo même temps et avec les mêmes produits d’apport de
1Mn 0,5MoV soudage.
0,5Cr 0,5Mo c) Les coupons témoins doivent être renforcés de façon à
1Cr 0,5Mo 620 - 660 1 heure 2 heures réduire, autant que possible, le gauchissement pendant
soudage. Les tôles doivent être redressées avant traite-
2,25Cr 1Mo 600 - 750 (1) 2 heures 2 heures ment thermique qui doit être effectué dans les mêmes
(1) La température doit être retenue avec une tolérance de conditions que pour le corps sous pression correspon-
±20 × C, dans cette fourchette de température pour dant (voir également [4.7.6]).
obtenir les caractéristiques mécaniques prescrites.
d) Après contrôle par radiographie, il convient de prélever
les éprouvettes suivantes sur les coupons témoins:
4.7.5 Réalisation du traitement thermique
• une éprouvette pour essai de traction des joints sou-
Les fours à traitement thermique doivent être équipés d’un dés
moyen de contrôle et d’enregistrement des températures
adéquats; les températures doivent être mesurées sur le • deux éprouvettes pour essai de pliage, un à
réservoir lui-même. L’atmosphère des fours doit être con- l’endroit, l’autre à l’envers
trôlé pour éviter l’oxydation anormale du réservoir. • trois éprouvettes pour l’essai de flexion par choc
• une éprouvette pour l’examen macrographique.
4.7.6 Traitement des coupons témoins
Normalement, les coupons témoins doivent être traités en 4.8.2 Essais mécaniques sur coupons soudés
même temps et dans le même four que le corps sous pres-
a) La résistance à la traction sur joint soudé ne doit pas
sion.
être inférieure à la résistance à la traction minimum spé-
Si on ne peut éviter le traitement thermique séparé des cou- cifiée pour la tôle.
pons d’essai, il convient de prendre toutes les précautions b) Les éprouvettes pour essai de pliage doivent être pliées
pour que ce traitement soit effectué de la même manière avec un angle de 180° sur un mandrin faisant 4 fois
que pour le corps sous pression, particulièrement en ce qui l’épaisseur de l’éprouvette. Il ne doit paraître ni fissure
concerne la vitesse de chauffage, la température maximum, ni défaut en surface extérieure de l’éprouvette dépassant
la durée de maintien en température et les conditions de en longueur 1,5 mm transversalement ou 3 mm longitu-
refroidissement. dinalement. Un défaut prématuré sur les bords de
l’éprouvette ne doit pas conduire au rejet. En variante,
4.7.7 Soudage après traitement thermique les éprouvettes peuvent être pliées à 120° sur un man-
a) Normalement, le soudage après traitement thermique drin faisant 3 fois l’épaisseur de l’éprouvette.
n’est effectué que si: c) L’énergie de flexion par choc mesurée à 0°C ne doit pas
• la gorge des cordons d’angle ne dépasse pas 1 0mm être inférieure aux valeurs données dans la Part D pour
la nuance d’acier concernée.
• la plus grande dimension des ouvertures dans le
réservoir pour les accessoires concernés ne dépasse d) L’éprouvette destinée à l’examen macrographique doit
pas 50 mm. permettre l’examen d’une section transversale complète
de la soudure. Cet examen doit démontrer la bonne
b) Tout soudage de piquages, doublantes et autres acces- pénétration sans manque de fusion, grandes inclusions
soires sur les chaudières et réservoirs sous pression et défauts similaires. En cas de doutes, un examen
après traitement thermique doit faire l’objet d’un exa- micrographique de la zone douteuse peut être prescrit.
men particulier de la part de la Société.
4.8.3 Contre-essais
4.8 Coupons soudés a) Si une des éprouvettes donne des résultats non satisfai-
sants, il convient de prélever deux éprouvettes similai-
4.8.1 Coupons témoins de joint soudés res sur un autre coupon témoin.
a) Les coupons de tôles de taille suffisante, faits dans les b) Si les résultats effectués sur ces nouvelles éprouvettes
mêmes nuances d’acier que les tôles de virole, doivent sont satisfaisants et s’il est démontré que les résultats
être montés en prolongement des joints longitudinaux précédents étaient dus à des défauts locaux ou acciden-
de chaque virole de manière à ce que la soudure des tels, les résultats des nouveaux essais peuvent être
coupons témoins se trouve en continuité de ces joints acceptés.
4.9 Prescriptions spécifiques pour les réser- témoins doit être de l’épaisseur la plus forte utilisée
voirs sous pression de classe 1 pour ces réservoirs.
peut être soit un indicateur de niveau supplémentaire sont disposés à l’intérieur de gaines métalliques ayant
avec élément transparent soit un dispositif équivalent. un diamètre intérieur dépassant de au minimum 100
Les indicateurs de niveau doivent être d’un type mm le diamètre extérieur des tubes. Fig 30 montre le
approuvé. schéma d’une colonne de niveau.
b) L’élément transparent des indicateurs de niveau doit être
en verre, en mica ou autre matériau approprié. Table 18 : Diamètres intérieurs minimums dN et dC
c) Les indicateurs de niveau doivent être implantés de Diamètre intérieur de la chaudière dN (mm) dC (mm)
manière à ce que le niveau de l’eau soit visible à tout
moment. La partie inférieure de l’élément transparent ne D > 3,0 m 60 38
doit pas être au-dessous du niveau de sécurité déter- 2,3 m ≤ D ≤ 3,0 m 50 32
miné par le constructeur. D < 2,3 m 45 26
d) Les indicateurs de niveau doivent être montés soit avec
des robinets de sectionnement normalement fermés que Figure 30 : Colonne de niveau
l’on peut actionner à partir d’une position sans risque en robinet
cas de rupture de l’élément transparent, soit avec des
soupapes automatiques restreignant le dégagement de
vapeur en cas de rupture de cet élément.
b) Le niveau bas de l’eau doit couper automatiquement combustible, le débit d’air sur la chaudière ne doit pas
l’alimentation en combustible sur les brûleurs. Cet arrêt augmenter en automatique; dans ce cas, une post-venti-
de l’alimentation doit se produire avant que le niveau lation doit être effectuée en commande manuelle.
de l’eau n’atteigne un niveau si bas qu’il puisse affecter g) Les chaudières de propulsion et auxiliaires associées
la sécurité de la chaudière et n’être plus visible dans aux machines de propulsion destinées à fonctionner de
l’indicateur de niveau. Il convient de prévoir des dispo- manière centralisée sans présence humaine doivent
sitions pour minimiser le risque d’arrêt provoqué par satisfaire aux prescriptions en Partie C, Chapitre 3.
l’effet du roulis et du tangage et/ou les régimes transitoi-
res. Ce dispositif d’arrêt ne nécessite pas d’être installé
sur les chaudières auxiliaires qui sont à surveillance 5.2 Instrumentation sur les réservoirs sous
locale et ne sont pas destinées à fonctionner en automa- pression
tique.
5.2.1
c) Le défaut de ventilation de chauffe doit couper automa-
tiquement l’alimentation en combustible sur les brû- a) Les réservoirs sous pression doivent être équipés des
leurs. dispositifs adéquats pour contrôler la pression, la tem-
pérature et les niveaux, si cela est jugé nécessaire.
d) Le défaut d’alimentation en énergie du système de con-
trôle de la chaudière doit couper automatiquement l’ali- b) En particulier, les réservoirs d’air sous pression doivent
mentation en combustible sur les brûleurs. être localement équipés d’un manomètre.
5.1.9 Alarmes
5.3 Commande et contrôle de réchauffeurs
Le déclenchement des arrêts de combustible indiqués en d’huile thermique
[5.1.8] doit actionner une alarme visuelle et sonore.
5.3.1 Contrôle et commande locaux
5.1.10 Prescriptions supplémentaires pour les
chaudières équipées de systèmes de contrôle Il convient de prévoir localement les moyens adéquats pour
automatiques actionner, contrôler et commander, comme il convient, la
a) Le contrôle de flamme prescrit en [5.1.8] a) doit déclen- marche des réchauffeurs d’huile thermique chauffés au
combustible et leurs auxiliaires associés. L’état de marche
cher en 6 secondes maximum à partir de l’extinction de
la flamme. de circulation du combustible, de l’huile thermique, de l’air
forcé et des systèmes à gaz d’échappement doit être indiqué
b) Une préventilation de chaudière temporisée avec ouver- à l’aide de manomètres, d’indicateurs de température, de
ture de tous les registres d’air doit être commandée débitmètres, de témoins ou autres appareils similaires.
manuellement ou automatiquement si les chaudières
sont équipées d’un système d’allumage automatique. Le 5.3.2 Contrôle et commande de débit
temps de préventilation se base sur un minimum de
a) Prévoir un indicateur de débit de l’huile thermique.
4 renouvellements d’air de la chambre de combustion
et des conduits d’évacuation. Les ventilateurs d’air de b) Les réchauffeurs chauffés au combustible ou aux gaz de
chauffe doivent fonctionner et les registres d’air être récupération doivent être pourvus d’un interrupteur de
ouverts avant que le cycle de préventilation ne com- contrôle de débit. Si le débit chute au-dessous d’une
mence. valeur minimale, le système de combustion doit être
coupé et se verrouillé.
c) Il convient de prévoir la possibilité de bipasser tempo-
rairement le dispositif de contrôle de flamme pendant 5.3.3 Commande manuelle
un essai d’allumage de 15 secondes à compter du
moment où le combustible atteint les brûleurs. Sauf Le dispositif de contrôle de température, côté huile, au
pendant ce moment d’essai d’allumage, il ne doit pas y minimum et le contrôle de débit doivent rester opération-
avoir de moyen de neutraliser un ou plusieurs dispositifs nels en commande manuelle.
de contrôle de flamme du brûleur, sauf si la chaudière
5.3.4 Contrôle des fuites
est commandée localement.
Les caisses à huile doivent être équipées d’un détecteur de
d) Si la chaudière est pourvue d’un système d’allumage fuites qui, en cas de déclenchement, coupe et verrouille le
automatique et s’il est utilisé du combustible résiduel, système de combustion. Si le réchauffeur à brûleur est à
prévoir l’allumage des brûleurs à l’aide de combustible démarrage automatique, le démarrage du brûleur doit être
résiduel chauffé au préalable comme il convient. En cas bloqué en cas déclenchement du détecteur de fuite.
d’extinction de flamme, le brûleur doit être ramené en
service automatique seulement en position ralenti.
5.4 Prescriptions de commande et de con-
e) Une alarme doit être activée chaque fois qu’un brûleur
trôle
fonctionne hors des conditions limites indiquées par le
fabricant. 5.4.1 Tab 19, Tab 20, Tab 21 et Tab 22 résument les pres-
f) Immédiatement après un arrêt normal, doit se produire criptions de commande et d’équipements respectivement
une ventilation automatique de la chaudière, égale en des chaudières de propulsion principales, des chaudières
volume et en durée à la pré-ventilation. Suite à une fer- auxiliaires, des réchauffeurs d’huile thermique chauffés par
meture automatique de la soupape d’alimentation en brûleurs et à gaz d’échappement et des incinérateurs.
Table 22 : Incinérateurs
plafond du double fond et les parties métalliques les 7 Essais des matériaux, contrôles et
plus basses des chaudières ne doit pas être inférieure à:
essais en atelier, certification
• 600 mm pour les chaudières cylindriques
• 750 mm pour les chaudières à tubes d’eau. 7.1 Essais des matériaux
b) La distance minimale des chaudières à tubes d’eau à 7.1.1 Généralités
partir des doubles fonds non destinés à du combustible Les matériaux, y compris les produits d’apport de soudage,
peut être de 200 mm. utilisés pour la construction des chaudières et des réservoirs
sous pression doivent être certifiés par le fabricant de maté-
6.2.4 Distance minimale des chaudières par rapport riaux conformément à la spécification matière appropriée.
aux plafonds
a) Prévoir un espace suffisant pour une dissipation conve- 7.1.2 Chaudières, autres générateurs de vapeur, et
réchauffeurs d’huile thermique chauffés au
nable de la chaleur en partie haute des chaudières.
fioul et aux gaz d’échappement
b) L’installation de caisses à huile dans les espaces au-des- Outre la prescription en [7.1.1], les essais des matériaux
sus des chaudières n’est pas autorisée. destinés à la construction d’éléments sous pression de
chaudières et autres générateurs de vapeur, de réchauffeurs
6.2.5 Installation de chaudières sur plate-formes de d’huile thermique équipés de brûleurs et de réchauffeurs à
salle des machines gaz d’échappement, doivent être effectués en présence de
Si des chaudières sont installées sur des plates-formes de l’Expert.
salle des machines et ne sont pas séparées de l’espace res-
7.1.3 Réservoirs sous pression et échangeurs de
tant par une cloison étanche, il est nécessaire d’installer un
chaleur de classe 1
surbau d’au moins 200 mm de hauteur sur la plate-forme.
L’espace délimité par le surbau doit pouvoir être vidé dans Outre la prescription en [7.1.1], les essais des matériaux
la cale. destinés à la construction d’éléments sous pression de réser-
voirs et d’échangeurs de chaleur de classe 1, doivent être
6.2.6 Gates d’égouttage et gouttières effectués en présence de l’Expert.
Cette prescription peut être omise, à la discrétion de la
Les chaudières doivent être pourvues de gates d’égouttage
Société, en ce qui concerne les petits réservoirs sous pres-
et de gouttières au droit des brûleurs disposées de manière
sion fabriqués en série (comme les accumulateurs de com-
à éviter que du combustible ne s’écoule dans la cale.
mande de soupapes, les bouteilles de gaz, etc.).
6.2.7 Surfaces chaudes
7.2 Contrôles en atelier
Les surfaces chaudes avec lesquelles l’équipage est suscep-
tible d’entrer en contact en service doivent être convenable- 7.2.1 Chaudières et réservoirs sous pression des
ment protégées ou isolées. Voir Ch 1, Sec 1, [3.7.1]. classes 1 et 2 fabriqués à l’unité
La construction, l’équipement et les essais des chaudières et
6.2.8 Registres montés dans les cheminées des réservoirs sous pression des classes 1 et 2 fabriqués à
d’évacuation des chaudières à combustible
l’unité doivent se faire en présence de l’Expert dans les
Si des registres sont montés dans les cheminées, ils ne doi- locaux du fabricant.
vent pas obstruer plus des deux tiers de la surface totale en
section du passage des gaz, lorsqu’ils sont fermés. En outre, 7.2.2 Réservoirs sous pression fabriqués en série
ils doivent comporter un dispositif de verrouillage en posi- La fabrication en série de réservoirs sous pression qui sont
tion ouverte quand la chaudière est en service, ainsi qu’un d’un type approuvé par la Société ne nécessite pas la pré-
indicateur de position et le degré d’ouverture des registres. sence de l’Expert.
d) Il convient de prêter attention à la réduction de la pres- Les condenseurs doivent être soumis à une épreuve hydrau-
sion d’essai au-dessous des valeurs indiquées ci-dessus lique aux pressions suivantes:
s’il faut éviter une contrainte excessive. En tous les cas, • Espace vapeur: 0,1 MPa
la contrainte de membrane générale ne doit pas excéder
90% de la limite élastique à la température d’essai. • Espace d’eau: pression maximum que peut développer
la pompe avec soupape de refoulement fermée augmen-
e) Les économiseurs qui ne peuvent pas être isolés de la
tée de 0,07 MPa. Toutefois, la pression d’essai ne doit
chaudière, quel que soit le mode de marche, doivent
pas être inférieure à 0,2 MPa. Si les caractéristiques de
être soumis à une épreuve hydraulique dans les mêmes
la pompe ne sont pas connues, l’épreuve hydraulique
conditions que les chaudières.
doit être réalisée à une pression non inférieure à 0,35
f) Les économiseurs qui peuvent être isolés de la chaudière MPa.
doivent être soumis à une épreuve hydraulique détermi-
née en fonction de leur pression de calcul réelle p.
7.4 Certification
7.3.3 Epreuve hydraulique d’accessoires de
chaudières et de réservoirs sous pression 7.4.1 Certification de chaudières et de réservoirs
sous pression fabriqués à l’unité
a) Les accessoires de chaudières et de réservoirs sous pres-
sion doivent être éprouvés à une pression pt qui n’est Les chaudières et les réservoirs sous pression des classes 1
pas inférieure à 1,5 fois la pression de calcul p des et 2 fabriqués à l’unité, doivent être certifiés par la Société,
réservoirs auxquels ils sont fixés. conformément aux procédures indiquées en Partie A.
b) La pression d’essai peut être déterminée en fonction 7.4.2 Réservoirs sous pression fabriqués en série
d’une pression inférieure à p; cependant, dans ce cas, le
tarage et les caractéristiques des soupapes de sûreté et Les petits réservoirs sous pression fabriqués en série des
d’autres dispositifs de protection contre les surpressions classes 1 et 2 peuvent être acceptés dans la mesure où ils
doivent être aussi déterminés et bloqués en fonction de sont d’un type approuvé par la Société conformément aux
cette pression inférieure. procédures indiquées en Partie A.
7.3.4 Procédure d’épreuve hydraulique 7.4.3 Réservoirs sous pression ne nécessitant pas
d’être certifiés
a) L’épreuve hydraulique spécifiée en [7.3.1] doit être
effectuée après que toutes les ouvertures ont été prati- Le certificat du fabricant, y compris les détails des essais et
quées et après exécution de l’ensemble des travaux de les visites, doit être soumis à la Société pour les réservoirs
soudage et du traitement thermique éventuel. Le réser- sous pression qui ne nécessitent pas d’être certifiés par la
voir à éprouver doit être présenté sans calorifugeage, Société. La Société se réserve le droit de prescrire des
peinture ou autre revêtement et la pression doit être épreuves hydrauliques de confirmation en présence de
maintenue assez longtemps pour que l’Expert puisse l’Expert sur la base du cas par cas, suivant l’aspect critique
procéder à un contrôle complet. et le service du réservoir sous pression en question.
1.2 Documentation à soumettre d) Il est nécessaire de prêter une attention particulière aux
raccordements des collecteurs aux stators de turbine
1.2.1 Pour les turbines de propulsion et celles destinées à pour éviter des efforts anormaux en service.
entraîner des machines des services essentiels, il convient
e) Des congés de raccordement progressifs sont à prévoir
de soumettre les plans et les données indiqués en Tab 1.
aux changements de section des rotors, des disques et
Tous les plans énumérés doivent être des plans de construc- des racines d’ailettes. Les trous des disques doivent être
tion complets avec cotes; ils doivent contenir toutes les bien arrondis et polis.
indications des types de matériaux employés.
2.2.2 Paliers
2 Conception et construction a) Les paliers de turbine doivent être positionnés de
manière que leur graissage ne soit pas perturbé par une
2.1 Matériaux surchauffe due aux parties chaudes voisines.
c) Les navires classés sans restriction de navigation et 2.4.3 Déplacement axial du rotor
pourvus d’une installation de propulsion par turbine à Une soupape à fermeture rapide coupant automatiquement
vapeur et d’une seule chaudière principale doivent être l’alimentation en vapeur en cas de déplacement axial du
équipés d’un dispositif pour assurer une propulsion de rotor au-delà des limites admissibles indiquées par le fabri-
secours en cas de panne de la chaudière principale. cant doit être prévue. Le dispositif pilotant la soupape doit
être actionné par l’arbre de la turbine.
2.3 Fabrication soudée 2.4.4 Alimentation d’huile en secours
Pour l’alimentation d’huile de graissage en secours, voir Ch
2.3.1 Les prescriptions du fabricant concernant le soudage
1, Sec 10, [12.5].
des rotors de turbine ou des pièces forgées ou moulées, si
elles sont admises, doivent être immédiatement identifia- 2.4.5 Défaut de graissage des paliers
bles sur les plans soumis à l’approbation de la Société. Les
a) Les turbines de marche avant doivent être pourvues
prescriptions concernant la fabrication, le soudage, le trai-
d’une soupape à fermeture rapide qui coupe automati-
tement thermique, les contrôles, les essais et la réception
quement l’alimentation en vapeur en cas de baisse dan-
doivent être stipulées au cas par cas.
gereuse de la pression d’huile du circuit de graissage
En général, les soudures doivent être réalisées par des sou- des paliers.
deurs qualifiés conformément aux procédures de soudage b) Cette disposition doit permettre l’alimentation en
qualifiées avec l’emploi de produits d’apport homologués. vapeur de la turbine de marche arrière pour la freiner.
S’il est monté un réservoir en mécano-soudé au droit des être effectués par le fabricant aux endroits acceptés par
carlingages de la turbine et du réducteur, les variations de l’Expert, là où l’expérience du fabricant démontre que des
température du réservoir en question doivent être prises en défauts sont susceptibles de survenir.
considération lors des opérations de lignage. Pour les éléments de structure de turbine importants, en sus
Les turbines de propulsion doivent comporter des indica- des contrôles non destructifs mentionnés ci-dessus, il peut
teurs montrant les mouvements axiaux des rotors par rap- être prescrit d’effectuer des contrôles des joints soudés sui-
port aux corps et les glissements des corps sur les patins. vant des méthodes de contrôle approuvées.
S’il y a des raisons de douter de la qualité d’un élément de
3.6 Circuit de circulation d’eau turbine, il peut être prescrit d’effectuer des contrôles non
destructifs à l’aide de méthodes de détection approuvées.
3.6.1 Le circuit de circulation d’eau avec éjecteurs à vide
doit être installé pour que l’eau ne puisse pénétrer dans les 4.1.2 Turbines auxiliaires spéciales
turbines à basse pression. Dans le cas de turbines auxiliaires avec une température
d’entrée de vapeur jusqu’à 250°C, l’étendue des essais indi-
3.7 Parquets qués en Tab 5 peut être limitée aux matériaux composant le
disque et l’arbre.
3.7.1 Les parquets et autres structures au droit des patins
ou des supports flexibles doivent être installés de manière
que la dilatation du corps de turbine ne soit pas gênée.
4.2 Contrôles et essais en cours de fabrication
4.2.1 Contrôles en cours de fabrication
3.8 Purges Les contrôles et les essais suivants doivent être effectués en
présence de l’Expert en cours de fabrication des turbines
3.8.1 Les turbines et les circuits de tuyauterie associés doi-
qui sont indiquées en [1.1.1]. Pour les essais à bord, voir Ch
vent être équipés de moyens de purge adéquats.
1, Sec 15, [3.5].
• essais matériaux, le cas échéant (voir [4.1])
3.9 Instrumentation
• fabrication soudée (voir [4.2.2])
3.9.1 Les turbines principales et auxiliaires doivent être • contrôle non destructif des ailettes de turbine (voir
équipées de jauges et de micromètres d’un type adéquat [4.2.3])
pour contrôler le lignage des rotors, des arbres et pignons et
• épreuves hydrauliques (voir [4.2.4])
des roues de réducteur.
• soupapes de sûreté (voir [4.2.5])
Il convient d’effectuer ce contrôle à la satisfaction de
l’Expert au moment de l’installation. • essai de stabilité thermique du rotor (voir [4.2.6])
• équilibrage de rotor et essai de survitesse (voir [4.2.7] et
4 Essais matériaux, contrôles et [4.2.8])
essais en atelier, certification • essais en atelier (voir [4.2.9]).
a) Les corps de turbines et de diffuseurs doivent faire Les rotors terminés, complets avec leurs accessoires et leurs
l’objet d’une épreuve hydraulique à la plus grande des pales, doivent être soumis à un essai de survitesse d’au
pressions d’essai suivantes: moins 3 minutes à la plus grande des valeurs suivantes:
4.2.7 Equilibrage des rotors En ce qui concerne les turbines fabriquées en série dont le
type nécessite d’être approuvé par la Société, les essais et
Les rotors terminés, complets avec leurs accessoires et leurs épreuves doivent être effectuées sur un prototype en pré-
ailettes doivent être équilibrés dynamiquement sur une sence de l’Expert, comme indiqué en [4.3.1]. La présence
équilibreuse à la sensibilité appropriée à la taille du rotor. minimum prescrite de l’Expert aux essais et aux épreuves en
Normalement, ces essais doivent être effectués avec l’élé- fabrication doit être convenue entre le fabricant et la
ment primaire de l’accouplement élastique s’il en existe un. Société sur la base du cas par cas.
2.3.2 Ouvertures d’accès et de visite d) Les paliers à rouleaux doivent être identifiables et avoir
une durée de vie convenant à leur usage. En aucun cas,
a) L’accès aux chambres de combustion doit être assuré. Il
leur durée de vie ne doit être inférieure à 40000 heures.
convient de prévoir les dispositions pour inspecter les
chambres de brûleurs ou de combustion sans avoir à
2.3.4 Vireur
déposer le générateur de gaz.
a) Les turbines de propulsion principale doivent être équi-
b) Les ouvertures de visite doivent être prévues pour per- pées d’un vireur ou d’un lanceur. Il doit être possible de
mettre l’inspection du passage d’air de la turbine à gaz à virer les rotors des turbines auxiliaires à la main.
l’aide d’un outil spécial, par exemple un endoscope ou
un appareil similaire, sans besoin de procéder au b) L’engagement du vireur ou du lanceur doit être indiqué
démontage. visuellement au poste de commande.
c) Un système de verrouillage doit empêcher le lancement
2.3.3 Paliers de la turbine principale lorsque le vireur est engagé.
a) Les paliers de turbine doivent être positionnés de
2.3.5 Refroidissement
manière que leur graissage ne soit pas perturbé par la
surchauffe provenant des gaz ou des parties chaudes Les turbines et leur circuit d’échappement extérieur doivent
adjacentes. être convenablement isolés ou refroidis pour éviter une
température extérieure excessive.
b) L’huile de graissage ou le combustible ne doit pas gout-
ter sur les parties chaudes. 2.3.6 Alimentation d’air
c) Il convient de prendre les dispositions de refroidisse- a) Le conduit d’admission d’air doit être équipé pour
ment des paliers après arrêt des turbines, le cas échéant, empêcher les corps étrangers de pénétrer dans le com-
pour empêcher la cokéfaction de l’huile des paliers. presseur et la turbine.
à la charge zéro ne doit pas dépasser 10% et doit être b) Si les dispositifs sont actionnés par des circuits hydrauli-
séparé par une marge suffisante de la vitesse de déclen- ques fonctionnant en automatique, ils doivent être alimen-
chement. D’autres prescriptions peuvent être étudiées tés par deux pompes: une pompe principale et une pompe
par la Société, au cas par cas, se basant sur la concep- de réserve. En tous les cas, la pompe de réserve doit être
tion et l’installation réelle de la turbine. indépendante. Dans les cas particuliers, une pompe à
main peut être acceptée comme pompe de réserve.
2.5.3 Système de surveillance
Les principaux paramètres de marche (pression, tempéra- c) Le lancement d’une turbine ne doit être possible que
ture, nombre de tours, etc.) doivent être adéquatement lorsque les dispositifs à fermeture rapide sont prêts à
gérés et affichés sur la console de commande. fonctionner.
b) Etape B - Essai d’approbation de type A la puissance maximum continue selon l’item 1) qui
L’essai d’approbation de type doit être effectué en pré- suit, il est prescrit un temps de marche de deux heures.
sence de l’Expert. Deux séries de relevés doivent être prises à un intervalle
minimum d’une heure.
c) Etape C - Contrôle des principaux composants de tur-
bine 1) essai à la puissance maximum continue P: c’est-à-
dire à la puissance 100%, à 100% de couple et
A la fin du programme d’essai, les composants de turbine
100% de la vitesse
principale doivent être contrôlés.
2) essai au couple maximum admissible (normalement
Le fabricant de turbine doit compiler tous les résultats et les
110% du couple nominal T) à 100% de la vitesse;
relevés de la turbine testée lors des essais de type dans un
ou essai à la puissance et vitesse maximum admissi-
rapport d’essai de type qu’il convient de soumettre à la
bles suivant la courbe nominale d’hélice
Société.
3) essais aux charges partielles, par exemple 75%,
4.2.2 Etape A - Essais en interne (essais de marche 50%, 25% de la puissance maximum continue P et
et collecte des paramètres de fonctionnement) vitesse suivant la courbe nominale d’hélice.
a) Lors des essais en interne, la turbine doit tourner aux b) Essais supplémentaires
charges indiquées considérées comme importantes par • essai à la vitesse la plus faible de la turbine suivant
le fabricant de turbine, les paramètres de fonctionne- la courbe nominale d’hélice
ment correspondant doivent être consignés.
• essais de lancement
b) Les niveaux de charge peuvent être retenus suivant le • essais de régulateur
domaine d’exploitation.
• essais et évaluation des systèmes de sécurité.
c) Les essais de marche dans les conditions de marche nor-
males, y compris: 4.2.4 Evaluation des résultats d’essai
1) Les niveaux de charge de 25%, 50%, 75%, 100% de Les résultats des essais et des contrôles prescrits en Ch 1,
la puissance nominale pour lesquels l’approbation Sec 2, [4.2.3] doivent être évalués par l’Expert présent. Nor-
de type est requise, doivent être réalisés: malement, les principales données de marche à consigner
• le long de la courbe d’hélice nominale (théori- lors des essais sont celles indiquées en Ch 1, Sec 2, [4.3.4].
que) et à vitesse constante, pour les turbines de Les valeurs des températures et pressions des fluides,
propulsion comme les fluides de refroidissement, l’huile de graissage,
• à vitesse constante, pour les turbines destinées les gaz d’échappement, etc., doivent être dans les limites
aux groupes électrogènes. qui, de l’avis de l’Expert, sont appropriées aux caractéristi-
ques de la turbine essayée.
2) Les points limites du domaine d’exploitation auto-
risé. 4.2.5 Etape C - Contrôle des composants de turbine
Ces points limites doivent être définis par le fabri- Immédiatement après la marche d’essai conforme à Ch 1,
cant de turbines. Sec 2, [4.2.3], il convient de soumettre pour contrôle à
d) Le fabricant et la Société peuvent convenir d’un autre l’Expert un certain nombre de composants selon accord
programme d’essai, sur la base du cas par cas. entre le fabricant et la Société.
4.2.3 Etape B - Essais d’approbation de type en 4.3 Essais de type de turbines admis pour
présence de l’Expert une variante de programme de contrôle
Lors de l’essai de type, les essais énumérés ci-dessous doi-
vent être réalisés en présence de l’Expert et les résultats doi- 4.3.1 Généralités
vent être consignés dans un rapport signé par le fabricant de Les turbines admises à des essais et des contrôles suivant
turbine et l’Expert. variante de programme de contrôle (voir Pt D, Ch 1, Sec 1,
Tout écart à ce programme doit être convenu entre le fabri- [3.2]) doivent être essayées au niveau du type en présence
cant et la Société. de l’Expert conformément aux prescriptions suivantes.
a) Niveaux de charge Le choix de la turbine à essayer dans la ligne de fabrication
doit être convenu avec l’Expert.
Les niveaux de charge auxquels la turbine doit être
exploitée suivant le diagramme puissance/vitesse sont 4.3.2 Essai de type
ceux indiqués ci-dessous. Les données à relever et enre- En général, le programme de l’essai de type doit être
gistrer en cours d’essais de la turbine à divers niveaux comme spécifié ci-dessous, P étant la puissance nominale
de charge, doivent comprendre tous les paramètres et n la vitesse correspondante.
nécessaires à l’exploitation de la turbine.
Tout écart à ce programme doit être convenu entre le fabri-
Le temps de marche par niveau de charge dépend des cant et la Société.
caractéristiques de la turbine (obtention du régime per-
manent) et du temps nécessaire au relevé des valeurs de a) 6 heures à la puissance maximum
fonctionnement. b) 10 heures réparties en différentes charges partielles
Normalement, on peut prendre pour hypothèse un (25%, 50%, 75% et 90% de la puissance P)
temps de marche de 0,5 heure par niveau de charge. c) 2 heures à charges variables
4.5.5 Essais de survitesse des rotors [4.3], la Société délivre au fabricant de moteur un “Certifi-
Les rotors finis, complets, avec tous leurs accessoires et cat d’approbation de type” valide pour toutes les turbines
ailettes, doivent être soumis pendant au moins 3 minutes à du même type.
un essai de survitesse à la plus importante des vitesses sui-
vantes: 4.6.2 Certification d’essais
• 5% au-dessus de la vitesse de tarage du dispositif de a) Turbines admises à une variante de programme de con-
déclenchement de survitesse trôle
• 15% au-dessus de la vitesse de calcul maximum. Des certificats d’usine (W) (voir Pt D, Ch 1, Sec 1,
La Société peut omettre cette prescription si le fabricant [4.2.3]) sont prescrits pour les composants et les essais
puisse démontrer, en faisant appel à une procédure de cal- indiqués en Tab 3 et les essais et épreuves indiqués en
cul direct acceptable, que le rotor est capable de résister [4.5.1]. Cependant, la Société se réserve le droit d’exi-
sans dommage aux valeurs de survitesse ci-dessus et que les ger que les essais en atelier soient faits en présence d’un
rotors sont exempts de défauts, comme des contrôles non Expert, sur la base du cas par cas.
destructifs ont pu l’établir. b) Turbines non admises à une variante de programme de
contrôle
4.5.6 Essais en atelier
En ce qui concerne les essais en atelier, voir Ch 1, Sec 2, Des certificats de la Société (C) (voir Pt D, Ch 1, Sec 1,
[4.2.3] et Ch 1, Sec 2, [4.3.2]. [4.2.1]) sont prescrits pour les essais matériaux des
composants tournants et les ailettes énumérés en Tab 3
et pour les essais en atelier suivant [4.5.3] et [4.5.4].
4.6 Certification
Des certificats d’essais (W) (voir Pt D, Ch 1, Sec 1,
4.6.1 Certificat d’approbation de type et validité [4.2.3]) sont prescrits pour les autres éléments indiqués
Sous réserve de résultats satisfaisants des essais et des con- en Tab 3 et pour les essais décrits en [4.5.2], [4.5.5] et
trôles de type spécifiés en Ch 1, Sec 2, [4.2] ou Ch 1, Sec 2, [4.5.6].
SECTION 6 ENGRENAGES
Item Nature de
Description du document (1)
No. l’examen (2)
1 A Plans de fabrication des arbres et des tourteaux
2 A Plans de fabrication des pignons et des roues, y compris:
a) spécification et détails de la procédure de durcissement:
• caractéristiques mécaniques à coeur et en surface
• diagramme de profondeur de la couche durcie en fonction des valeurs de dureté
b) spécification et détails de la procédure de finition:
• méthode de finition des flancs de denture (taille par fraise-mère, rasage, rectification, rodage, meulage,
grenaillage)
• rugosité de surface des flancs des dents et du congé de pied des dents
• corrections des flans des dents (correction d’hélice, bombé, dépouille de tête, de pied), le cas échéant
• classe de précision suivant ISO 1328-1 1997
3 A Calcul du serrage pour les pignons à montage par frettage, les jantes et/ou les moyeux, avec indication des
tolérances de serrage minimal et maximal
4 A Calcul de la capacité de charge des engrenages
5 A / I (3) Plans de fabrication des bâtis
6 A Schéma fonctionnel du circuit de graissage, avec indication:
• du grade spécifié de l’huile de graissage
• de la température prévue de l’huile en service
• de la viscosité cinématique de l’huile
7 A Diagramme fonctionnel des systèmes de commande, de contrôle et de sécurité
8 I Sections longitudinale et transversale de l’ensemble de l’engrenage, avec indication du type d’embrayage
9 I Formulaire de données pour le calcul des engrenages
(1) Les plans de fabrication doivent être accompagnés de la spécification des matériaux employés, y compris composition
chimique, traitement thermique et propriétés mécaniques et, le cas échéant, détails de soudage, procédure de soudage et
procédure de détentionnement.
(2) La soumission des plans peut être demandée:
• pour approbation, indiqué par “A” dans le Tableau,
• pour information, indiqué par “I” dans le Tableau.
(3) “A” pour un bâti soudé, “I” dans les autres cas.
Pour les roues dentées intérieures, z2, a, d2, da2, db2 et dw2 rentes peuvent être utilisées à conditions qu’elles résultent
doivent être pris négatifs. de mesures jugées pertinentes.
z 2.3.2 Facteur d’application KA
u = ----2-
z1 Le facteur d’application KA rend compte des surcharges dyna-
Note 1: u > 0 pour les roues dentées extérieures, u < 0 pour les miques provenant de sources extérieures aux engrenages.
roues dentées intérieures.
Les valeurs de KA sont données en Tab 3.
tan α
tan α t = --------------n-
cos β Table 3 : Valeurs de KA
z ⋅ mn
d = -------------- Type d’installation KA
cos β
db = d ⋅ cos αt Engrenages Moteur avec accouplement 1,05
db1 + db2 principaux diesel hydraulique
cos α tw = --------------------- (propulsion)
2a avec accouplement élastique 1,30
tan β b = tan β ⋅ cos α t avec d’autres types 1,50
inv α = tan α – α d’accouplement
pour les roues extérieures: Turbine 1,05
1
---
1
--- Moteur électrique 1,05
2 2
0,5 ⋅ ( da1 – d b1 ) + 0,5 ⋅ ( da2 – d b2 ) – ( a ⋅ sin αt w )
2 2 2 2
ε α = ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Engrenages Moteur avec accouplement 1,00
π ⋅ mn ⋅ cos αt
---------------------------------
- auxiliaires diesel hydraulique
cos β
avec accouplement élastique 1,20
pour les roues intérieures:
avec d’autres types 1,40
1 1
2 2
---
2 2
--- d’accouplement
0,5 ⋅ ( d – d ) – 0,5 ⋅ ( d + d ) – ( a ⋅ sin αt w )
2 2
ε α = ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
a1 b1 a2 b2
- Moteur électrique 1,00
π ⋅ mn ⋅ cos αt
---------------------------------
-
cos β
2.3.3 Facteur de répartition de charge Kγ
εβ = b ⋅ sin β-
------------------
π ⋅ mn Le facteur de répartition de charge Kγ rend compte de la
εγ = εα + εβ
répartition différentielle de charge sur les transmissions à
trains multiples, comme les engrenages épicycloïdaux ou
les engrenages en tandem.
2.2 Principe Les valeurs de Kγ sont données en Tab 4.
2.2.1
Table 4 : Valeurs de Kγ
a) Les prescriptions suivantes s’appliquent aux engrenages
droits à développante cylindrique ou aux engrenages Type d’engrenage Kγ
hélicoïdaux avec dentures extérieures ou intérieures, et
Engrenage sans arbre de transmission flexible (1) 1,15
fournissent une méthode de calcul de la capacité de
double en avec arbre de transmission flexible (1) 1,10
charge en ce qui concerne: tandem
• la pression superficielle, et
Engrenage avec 3 engrenages planétaires ou moins 1,00
• la contrainte de flexion au pied de dent. épicycloïdal avec 4 engrenages planétaires 1,20
Les formules correspondantes sont données en [2.4] et
avec 5 engrenages planétaires 1,30
[2.5].
avec 6 engrenages planétaires ou plus 1,40
Les facteurs d’influence communs aux formules sont
donnés en [2.3]. (1) arbre flexible en torsion destiné à améliorer la
répartition de charge entre les engrenages.
b) Les engrenages pour lesquels les conditions de validité
de certains facteurs ou formules ne sont pas satisfaites
2.3.4 Facteur dynamique KV
feront l’objet d’un examen particulier par la Société.
Le facteur dynamique KV rend compte des charges dynami-
c) Les autres méthodes de détermination de la capacité de ques internes additionnelles agissant sur les flancs des dents
charge des engrenages feront l’objet d’un examen parti- et dues aux vibrations du pignon et de la roue.
culier par la Société.
Les valeurs de KV sont données en Tab 5. Elles s’appliquent
seulement aux engrenages en acier avec jantes épaisses et
2.3 Facteurs d’influence généraux telles que:
2.3.1 Généralités Ft
---- > 150
Les facteurs d’influence généraux sont définis en [2.3.2], b
[2.3.3], [2.3.4], [2.3.5], [2.3.6] et [2.3.7]. Des valeurs diffé- z1 < 50
Table 5 : Valeurs de KV
(1) Les engrenages pour lesquels ces limitations ne sont pas satisfaites feront l’objet d’une attention particulière.
Table 6 : Valeurs de K1
2.3.5 Facteurs de distribution de charge de face KHβ profil sur la distribution transversale de charge entre deux
et KFβ paires de dents ou plus en engrènement.
a) Les facteurs de distribution de charge de face KHβ pour la Les valeurs de KHα et de KFα sont données en Tab 8.
pression de contact et KFβ pour la contrainte de flexion
en pied de dent, représentent les effets de la distribution 2.3.7 Raideur d’engrènement cγ
de charge non uniforme sur la largeur de denture. La raideur d’engrènement cγ doit être déterminée en utili-
b) Les valeurs de KHβ sont données en Tab 7. Elles s’appli- sant la formule ci-dessous:
quent seulement aux engrenages avec:
cγ = 0 ,8
-------- ⋅ CR ⋅ cos β ⋅ ( 0,75 ⋅ ε α + 0,25)
• roue dentée, bâti, arbre de roue et paliers de cons- q′
truction rigide dans laquelle:
• pignon sur arbre plein ou creux avec rapport de dia- q’ : Valeur minimum de la flexibilité d’une paire de
mètre intérieur sur extérieur ne dépassant pas 0,5, et dents
situé à mi-distance entre les paliers
x1
• pas de charges extérieures agissant sur l’arbre du q′ = 0 ,04723 + 0 ,15551- + 0
--------------------- ,25791- – 0, 00635x – 0,11654 ------
--------------------- 1 -
zn1 zn 2 zn1
pignon.
x 2 2
Note 1: Les engrenages pour lesquels les conditions ci-dessus ne
– 0 ,00193 x2 – 0 ,24188 ------2- + 0,00529 x1 + 0 ,00182 x2
zn2
sont pas satisfaites feront l’objet d’un examen particulier par la
Société. CR : Représente la flexibilité des jantes et des voiles
des roues d’engrenages
c) KFβ doit être déterminé à l’aide de la formule suivante:
ln ( bs ⁄ b)
1
--------------------------------------------- CR = 1 + -------------------------
( s ⁄ 5m )
-
5⋅ e R n
2
1 + h ⁄ b + (h ⁄ b)
KF β = K Hβ
où b/h est la plus faible valeur entre b 1/h1 et b2/h2, sans avec:
être prise inférieure à 3. bs : Epaisseur de voile, en mm
sR : Epaisseur de jante en mm
2.3.6 Facteurs de distribution de charge transversale
KH α et K Fα et les limitations suivantes:
Les facteurs de distribution de charge transversale, KHα pour • bs / b ne doit pas être pris inférieur à 0,2 ou
la pression de contact et KFα pour la contrainte de flexion en supérieur à 1,2
pied de dent, représentent les effets des erreurs de pas et de • sR / mn ne doit pas être pris inférieur à 3,5.
2 ⋅ b- 2 + ----
4000- ⋅ χ ⋅ c----γ ⋅ 3 ,2 ⋅ ---------- B- 4 ⋅ --- – ----- χβ ⋅ c γ ⋅ f ma
7- + -----------------------------------
sans modification KH β = 1 + ------------ β
d1 d 1 B 12
-
engrenage en 3⋅π E F KH β ≥ 1 ,05
d’hélice KA ⋅ K γ ⋅ K V ⋅ ----t
hélice double b
χ β ⋅ c γ ⋅ fma
avec modification KHβ = 1 + -----------------------------------
-
F
totale d’hélice KA ⋅ K γ ⋅ K V ⋅ ----t
b
où:
E : Module d’élasticité de l’arbre du pignon, en N/mm2
cγ : Raideur d’engrènement, tel que défini en [2.3.7]
χβ : Facteur de rodage ayant les valeurs suivantes:
• pour les aciers trempés à coeur
320
χβ = 1 – -------------
σ H ,lim
Rapport total de conduite εγ Facteurs de distribution de charge transversale KHα et KFα Limitations
ε c γ ⋅ b ⋅ ( fpb – y α ) K Hα = KF α ≥ 1 (1)
KH α = K F α = ----γ ⋅ 0 ,9 + 0 ,4 ⋅ ---------------------------------------
εγ ≤ 2 2 F t ⋅ K A ⋅ K V ⋅ K H β
εγ
K Hα ≤ --------------
-2 (2)
εα ⋅ Zε
εγ
K F α ≤ --------------
- (3)
εα ⋅ Yε
2 ⋅ ( ε γ – 1 ) c γ ⋅ b ⋅ ( fpb – y α )
εγ > 2 KH α = K F α = 0 ,9 + 0 ,4 ⋅ -------------------------
- ⋅ ---------------------------------------
εγ F t ⋅ KA ⋅ K V ⋅ KH β
où:
cγ : Rigidité d’engrènement, tel que défini en [2.3.7]
fpb : Ecart individuel de pas de base réel de la roue dentée, en µm (4)
yα : Tolérance de rodage, en µm, avec les valeurs suivantes:
• pour les aciers trempés à coeur
160- ⋅ f
y = ------------
α pb
σ H,li m
ZB : Facteur d’engrènement de paire simple pour le ZW : Facteur de rapport de dureté (voir [2.4.10])
pignon (voir [2.4.4]) ZX : Facteur de dimension (voir [2.4.11])
ZD : Facteur d’engrènement de paire simple pour la SH : Facteur de sécurité pour la contrainte superfi-
roue (voir [2.4.4]) cielle (voir [2.4.12]).
ZH : Facteur géométrique (voir [2.4.5])
ZE : Facteur d’élasticité (voir [2.4.6]) 2.4.4 Facteurs d’engrènement ZB et ZD
Zε : Facteur de rapport de conduite (voir [2.4.7]) Les facteurs de paire simple ZB pour le pignon et ZD pour la
roue tiennent compte de l’influence sur les contraintes
Zβ : Facteur d’angle d’hélice (voir [2.4.8]).
superficielles de la courbure du flanc de dent au point inté-
2.4.3 Pression de contact admissible σHP rieur de contact. Ces facteurs transforment la pression
superficielle déterminée au point primitif en pression super-
La pression de contact admissible σHP doit être déterminée ficielle prenant en compte la courbure du flanc au point
séparément pour le pignon et la roue en utilisant la formule intérieur de contact.
suivante:
ZB et Z D doivent être déterminés comme suit:
σ H ,li m
σ HP - ⋅ ZL ⋅ ZV ⋅ ZR ⋅ ZW ⋅ ZX
= ------------ a) pour les pignons droits (εβ = 0):
SH
où: • ZB = M1 ou 1, suivant la valeur la plus grande, où
ZL : Facteur de lubrifiant (voir [2.4.9]) tan α t w
M1 = ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
-
ZV : Facteur de vitesse (voir [2.4.9]) d a1
2
2 π d
------- – 1 – ------- ⋅ ------- – 1 – ( ε – 1 ) -------
a2
2
2 π
ZR : Facteur de rugosité (voir [2.4.9]) db1 z1 db2 α
z2
ZW = 1 ,2 – HB – 130
------------------------ 2.5 Calcul de la résistance à la flexion des
1700 dents
• pour HB > 470
2.5.1 Généralités
ZW = 1,0 Le critère de résistance à la flexion des dents est basée sur la
résistance à la traction locale en pied de dent dans le sens
où HB est la dureté Brinell de l’engrenage le plus tendre de de la hauteur des dents.
la paire.
La contrainte de flexion en pied de dent σF ne doit pas excé-
2.4.11 Facteur de dimension ZX der la contrainte admissible de flexion en pied de dent σFP.
Le facteur de dimension ZX rend compte de l’influence des 2.5.2 Contrainte de flexion en pied de dent σF
dimensions de la dent sur la pression de contact admissible La contrainte de flexion en pied de dent σF doit être déter-
et reflète la non uniformité des propriétés du matériau. minée comme suit:
ZX doit être déterminé comme suit: F
σF = --------------
t
- ⋅ YFa ⋅ YSa ⋅ Yε ⋅ Yβ ⋅ KA ⋅ Kγ ⋅ KV ⋅ KF β ⋅ KF α
• pour l’acier durci à coeur: ZX = 1 b ⋅ mn
où:
• pour l’acier nitruré ou nitro-carburé:
YFa : Facteur de forme (voir [2.5.4])
ZX = 1,08 − 0,011 mn avec 0,75 ≤ ZX ≤ 1
YSa : Facteur de concentration de contrainte (voir
• pour les aciers cémentés: [2.5.5])
ZX = 1,05 − 0,005 mn avec 0,90 ≤ ZX ≤ 1 Yε : Facteur de conduite (voir [2.5.6])
Yβ : Facteur d’inclinaison (voir [2.5.7])
2.4.12 Facteur de sécurité pour la pression de KA : Facteur d’application (voir [2.3.2])
contact SH
Kγ : Facteur de répartition de charge (voir [2.3.3])
Les valeurs à adopter pour le facteur de sécurité pour la KV : Facteur dynamique (voir [2.3.4])
pression de contact SH sont données en Tab 9.
KFβ : Facteur de distribution de charge longitudinale
(voir [2.3.5])
dbn = m n ⋅ z n ⋅ cos α n
2.5.3 Contrainte de flexion admissible en pied de
dent σFP
Figure 1 : Eléments géométriques des dents
La contrainte de flexion admissible en pied de dent σFP doit
être déterminée pour les pignons et les roues à l’aide de la
formule suivante:
a an
σ FE ⋅ Yd ⋅ YN
σ FP = ----------------------------
- ⋅ ( Yδ rel T ⋅ YRrel T ⋅ YX )
SF
où:
σFE : Contrainte de flexion admissible en pied de
dent (voir [2.5.8]) h Fa
La limite d’endurance pour la contrainte de flexion en pied Yδrel T doit être déterminé comme suit:
de dent σFE est la contrainte locale en pied de dent qui peut • pour les valeurs de paramètre d’entaille comprises dans
être supportée en permanence. la fourchette
1,5 < qs < 4: Yδrel T = 1
Les valeurs à adopter pour σFE sont données en Tab 11 sui-
vant le type d’acier employé. • pour les valeurs de paramètres d’entaille en dehors de
cette fourchette, Yδrel T doit être étudié en particulier par
la Société.
Table 11 : Valeurs de limite d’endurance
pour la contrainte de flexion en pied de dent σFE Le paramètre d’entaille qs se défini comme suit:
sFn
Type d’acier σFE, en N/mm2 qs = ------------
-
2 ⋅ ρF
Acier au carbone durci à coeur 0,17 R + 300 où les valeurs de sFn et ρF sont prises en [2.5.4].
Acier allié durci à coeur 0,22 R + 340
2.5.12 Facteur de surface relative YRrel T
Durcissement de surface à la flamme 0,66 HV + 270
ou par induction Le facteur de surface relative YRrel T prend en compte la
dépendance entre la résistance au pied de dent et l’état de
Acier de nitruration, durci en surface 740
surface de l’arrondi de pied de dent (rugosité).
par nitruration au gaz
Les valeurs à adopter pour YRrel T sont données en Tab 12 par
Aciers alliés, durcis en surface par 640
rapport au type d’acier employé. Elles sont valables seule-
bain ou nitruration au gaz
ment en l’absence de rayures ou de défauts similaires plus
Aciers cémentés 840 profonds que 12 Ra.
d) Il sera prêté une attention particulière à l’utilisation 3.3.4 Fixation par boulons
d’autres procédés de durcissement superficiel des dents, Si les jantes et les moyeux sont montés ensemble par dis-
comme la trempe à la flamme, en particulier en ce qui ques ou brides latérales, le montage doit être assuré par:
concerne les valeurs à adopter pour σH,lim et σFE. • boulons justes, ou
• par boulons et goujons justes.
Table 15 : Caractéristiques de la couche durcie
des engrenages nitrurés Les écrous doivent être correctement freinés par d’autres
moyens que par soudage.
Epaisseur minimum
Dureté minimum
Type d’acier de la couche durcie
(HV) 3.4 Arbres et paliers
(mm) (1)
Acier nitruré 0,6 500 (à 0,25 mm de 3.4.1 Généralités
profondeur) Les arbres et leurs connections, en particulier les raccorde-
Autres aciers 0,3 450 (surface) ments par tourteaux et montages par serrage, doivent satis-
faire aux dispositions en Ch 1, Sec 7.
(1) Profondeur de la couche durcie où la dureté est réduite
à celle du coeur. 3.4.2 Arbres de pignons et de roues
Si une rectification des dents nitrurées est réalisée, la Le diamètre minimum des arbres pour pignons et pour
profondeur de couche durcie à prendre en compte est
roues ne doit pas être inférieur à la valeur dS, en mm, don-
celle après rectification.
née par la formule suivante:
3.3 Roues et pignons
1
--- 1
170000 - M 2 6 ----------------
2 ---
dS = 10,2 + 28000
---------------- T + ----------------------------
1 - 3
3.3.1 Généralités RS ,min 412 + Rs ,mi n 1 – Kd
4
Les corps de roues doivent être étudiés pour éviter les dans laquelle:
déflexions et les distorsions radiales en charge, de façon à
assurer un engrènement satisfaisant des dents. RS,min : Résistance élastique minimum du matériau
composant l’arbre, en N/mm 2
3.3.2 Soudage T : Couple nominal transmis par l’arbre, en Nm
a) S’il est fait appel au soudage pour fabriquer les roues M : Moment de flexion de l’arbre, en Nm
dentées, la procédure de soudage doit être soumise à la Kd : Coefficient ayant les valeurs suivantes:
Société pour approbation. Les procédés de soudage et
leur qualification doivent satisfaire à la Partie D. • pour les arbres pleins: Kd = 0
• pour les arbres creux, Kd est égal au rapport
b) Un traitement thermique de relaxation des contraintes
doit être effectué après soudage. du diamètre du creux par rapport au diamè-
tre extérieur de l’arbre.
c) Le contrôle des joints soudés doit être effectué par
Si Kd ≤ 0,3: Kd = 0 peut être retenu.
magnétoscopie ou par ressuage à la satisfaction de
l’Expert. Des dispositions adéquates doivent être prises Note 1: Les valeurs de dS, T et M font référence à la section transver-
pour permettre l’examen du côté intérieur des joints sale de l’arbre concerné.
soudés. Comme variante à la formule ci-dessus, la Société peut
accepter des calculs directs de résistance considérant les
3.3.3 Montage par serrage (frettage) contraintes statiques et à la fatigue se produisant simultané-
a) Le montage par serrage: ment et supposant que les facteurs de sécurité pour le maté-
riau employé sont d’au moins:
• d’une jante et d’un corps de roue, et
• 1,5 en ce qui concerne la limite élastique
• d’un corps de roue et d’un arbre
• 2 en ce qui concerne la limite de fatigue à la flexion
doit être étudié avec un coefficient de sécurité contre le
alternée.
glissement non inférieur à 2,8 c où c est un coefficient
ayant les valeurs suivantes: 3.4.3 Arbres de transmission flexibles
• c = 1 pour les engrenages entraînés par turbines ou Le diamètre minimum des arbres de transmission flexibles
les moteurs électriques soumis seulement au couple ne doit pas être inférieur à la
• c = 1 pour les engrenages entraînés par moteurs die- valeur dQS, en mm, donnée par la formule suivante:
sel via un accouplement hydraulique, électroma- 1
---
b) La durée de vie des paliers ne doit pas être inférieure à 40 engrenages susceptibles d’être affectés par l’entraî-
000 heures. Des durées de vie plus courtes peuvent être nement par sillage.
acceptées sur la base de la distribution réelle du temps de
charge, et sous réserve de l’accord de l’Armateur. b) Il convient de prêter attention à la lubrification par
d’autres moyens que par circulation d’huile sous pres-
sion.
3.5 Bâtis
3.6.2 Pompes
3.5.1 Généralités
Les fabricants doivent construire des bâtis d’engrenages pré- a) Les engrenages destinés à la propulsion ou à d’autres
sentant une rigidité suffisante pour qu’un défaut de lignage, services essentiels doivent être équipés:
les charges extérieures et les effets thermiques dans toutes
• d’une pompe de graissage principale capable de
les conditions de service n’affectent pas le contact complet
maintenir un graissage suffisant du carter d’engre-
des dents.
nage dans toute la gamme de vitesse et
3.5.2 Bâtis soudés • d’une pompe de réserve, entraînée indépendam-
a) La teneur en carbone des aciers utilisés pour la cons- ment, au moins de la même capacité.
truction des bâtis soudés doit satisfaire aux dispositions
b) En cas:
en Partie D.
b) Les joints soudés doivent être disposés de manière à ce • d’engrenages ayant une puissance transmise n’excé-
que le soudage et le contrôle puissent être effectués de dant pas 375 kW
façon satisfaisante. Ils doivent être du type à pleine • d’installations à moteurs multiples,
pénétration.
une des pompes mentionnées en a) peut être une
c) Les bâtis soudés doivent subir un traitement thermique
pompe de réserve prête à être reliée au circuit d’huile
de relaxation après soudage.
de graissage du réducteur, dans la mesure où les opéra-
3.5.3 Ouvertures tions de démontage et de remontage peuvent être effec-
tuées à bord dans un court laps de temps.
Prévoir des ouvertures d’accès ou de visite d’une taille suffi-
sante permettant le contrôle de la denture et de la structure
3.6.3 Filtrage
des roues.
a) Les circuits de graissage forcé doivent comporter un dis-
3.6 Graissage positif possédant des filtres efficaces pour l’huile en cir-
culation.
3.6.1 Généralités
b) S’ils sont montés pour des engrenages destinés à des
a) Les fabricants doivent prêter attention aux points suivants: machines de propulsion ou à des machines entraînant
• lubrification fiable de l’engrènement des engrenages des alternateurs de propulsion électrique, ces filtres doi-
et des paliers: vent être disposés de manière à pouvoir être nettoyés
- sur toute la plage des vitesses, y compris le lan- facilement sans stopper la lubrification des machines.
cement, l’arrêt et, le cas échéant, les manoeuvres
- pour toutes les inclinaisons indiquées en Ch 1, 3.7 Commande et contrôle
Sec 1, [2.4]
• dans les installations à hélices multiples non équi- 3.7.1 Les engrenages doivent être équipés des alarmes et
pées de freins sur arbres, prévoir la lubrification des des protections indiquées en Tab 16.
2.1.2 Matériaux composant les arbres • en cas d’arbres creux: Q = rapport du dia-
En général, les arbres doivent être en acier forgé ayant une mètre du forage sur le diamètre extérieur de
résistance à la traction, Rm , entre 400 et 800 N/mm 2. l’arbre dans la section concernée.
si Q ≤ 0,3, Q = 0 doit être retenu.
2.1.3 Accouplements, accouplements flexibles et
coupleurs hydrauliques Les arbres creux dont l’axe longitudinal ne
coïncide pas avec l’axe longitudinal du
Les accouplements forgés non pleins et les éléments rigides
forage doivent être spécialement examinés
d’accouplements élastiques soumis au couple doivent être
par la Société, au cas par cas.
en acier forgé ou moulé, ou en fonte à graphite sphéroïdal.
F : • 95 pour les systèmes de propulsion princi-
Les parties tournantes des coupleurs hydrauliques peuvent
pale entrainés par moteurs diesel équipés
être en fonte grise, dans la mesure où la vitesse périphéri-
d’un coupleur de type glissant, par turbines
que n’excède pas 40m/s.
ou par moteurs électriques.
2.1.4 Boulons d’accouplement • 100 pour les systèmes de propulsion entrai-
Les boulons d’accouplements doivent être en acier forgé, nés par moteurs diesel équipés d’autres
laminé ou étiré. types d’accouplement.
En général, la valeur de la résistance à la traction du maté- k : Coefficient dont la valeur est donnée en Tab 2
riau composant les boulons RmB doit répondre aux prescrip- suivant les différentes caractéristiques des arbres.
tions suivantes: Pour des caractéristiques de calcul d’arbres
• Rm ≤ RmB ≤ 1,7 R m autres que celles données en Tab 2, la valeur de
• RmB ≤ 1000 N/mm2. k doit être spécialement examinée au cas par
cas par la Société.
2.1.5 Chemises d’arbres n : Vitesse de rotation de l’arbre, en tours/minute,
Les chemises d’arbres doivent être fabriqués en un matériau correspondant à la puissance P.
résistant à la corrosion répondant aux prescriptions applica- P : Puissance maximum continue de la machine de
bles en Partie D et aux spécifications approuvées, le cas propulsion pour laquelle est demandée la clas-
échéant; dans le cas de chemises fabriquées en tronçons sification, en kW.
soudés, le métal doit être reconnu compatible avec le sou-
Rm : Valeur de la résistance à la traction minimale du
dage.
matériau composant l’arbre, en N/mm 2. Au cas
En général, elles sont fabriqués à partir de moulages. où l’emploi d’un acier dont le Rm dépasse
Pour les arbres de petite dimension, l’utilisation de chemi- 800 N/mm2 est autorisé, conformément à [2.1],
ses faites à partir de tubes au lieu de pièces moulées peut la valeur de Rm à introduire dans la formule ci-
être étudiée. dessus doit faire l’objet d’une attention particu-
Si les arbres sont protégés contre le contact avec l’eau de lière de la part de la Société, mais, en général,
mer non pas à l’aide d’une chemise métallique mais avec elle ne doit pas être retenue comme supérieure
d’autres revêtements de protection, la procédure de protec- à 800 N/mm2. Dans le cas des aciers inoxyda-
tion doit être approuvée par la Société. bles et dans d’autres cas particuliers, à la discré-
tion de la Société, la valeur de Rm à introduire
2.1.6 Tubes d’étambot dans la formule ci-dessus doit être examinée en
Les tubes d’étambot doivent répondre aux prescriptions en particulier.
Pt B, Ch 9, Sec 2, [6.7]. L’échantillonnage des arbres intermédiaires à l’intérieur de
tubes ou des tubes d’étambot doivent faire l’objet d’une
2.2 Arbres - Echantillonnage étude particulière de la part de la Société. Si des arbres
intermédiaires à l’intérieur des tubes d’étambot sont lubri-
2.2.1 Généralités fiés à l’eau, les prescriptions en [2.4.7] doivent être appli-
En ce qui concerne le contrôle de l’échantillonnage, les quées.
méthodes données en [2.2.2] et [2.2.3] s’appliquent aux
arbres intermédiaires et aux arbres porte-hélice, respective- 2.2.3 Arbres porte-hélice
ment. Autrement, la méthode par calcul direct de la con- Le diamètre minimum de l’arbre porte-hélice ne doit pas
trainte suivant [2.2.4] peut être appliquée. être inférieur à la valeur dP, en mm, donnée par la formule
suivante:
2.2.2 Arbres intermédiaires et de poussée
1⁄3
Le diamètre minimum des arbres intermédiaires et de pous- P 560
dP = 100 ⋅ kP ⋅ -----------------------------
- ⋅ -----------------------
sée ne doit pas être inférieur à la valeur d, en mm, donnée n ⋅ ( 1 – Q4 ) Rm + 160
par la formule suivante:
dans laquelle:
1⁄ 3
P
d = F ⋅ k ⋅ ----------------------------- 560
- ⋅ ----------------------- kp : Coefficient dont la valeur, suivant les différentes
n ⋅ ( 1 – Q4 ) Rm + 160 caractéristiques de fabrication des arbres est
dans laquelle: donné ci-dessous.
Q : • en cas d’arbres pleins: Q = 0 Les autres symboles ont la même signification qu’en [2.2.2].
Pour les arbres intermédiaires avec Pour les arbres de poussée extérieurs aux moteurs
tourteau accouplement alésages des deux côtés au droit du palier porteur, quand
rainures
d’accouplement monté par clavetage radiaux et du collet de un roulement à rouleaux est utilisé
longitudinales
intégral serrage transversaux butée en guise de palier de butée
1,00 (1) 1,00 1,10 (2) 1,10 (3) 1,20 (4) 1,10 1,10
(1) Valeur applicable dans le cas de congés de raccordement conformes aux dispositions en [2.5.1].
(2) A une distance non inférieure à 0,2 d depuis l’extrémité du clavetage, le diamètre de l’arbre peut être réduit au diamètre
calculé en utilisant k = 1,0. Les congés de raccordement dans la section transversale en fond de clavetage ne doivent pas être
inférieurs à 0,0125 d, d étant le diamètre calculé comme ci-dessus en prenant k = 1,0.
(3) Valeur applicable dans le cas d’un diamètre d’alésage n’excédant pas 0,3 d, d étant tel que défini en (2).
(4) Valeur normalement applicable dans le cas d’une rainure ayant une longueur n’excédant pas 1,4 d et une largeur n’excédant
pas 0,2 d, d étant tel que défini en (2), à justifier cependant au cas par cas par les fabricants.
Pour le calcul de dP, la valeur de Rm à introduire dans la for- Pour la longueur d’arbre porte-hélice entre la face avant du
mule ci-dessus ne doit pas, en général, être supérieure à palier d’arbre extrême arrière et la face avant de la garniture
600 N/mm2. l’étanchéité de tube d’étambot avant:
Dans le cas des aciers inoxydables et d’autres cas particu- • kP = 1,15 doit être retenu dans tous les cas.
liers, à la discrétion de la Société, la valeur de Rm à intro-
duire dans la formule ci-dessus doit être spécialement 2.2.4 Méthode de calcul de contrainte directe
considérée. En général, le diamètre de la partie d’arbre Les dimensions d’arbre peuvent être approuvées sur la base
porte-hélice située à l’avant de la garniture l’étanchéité du d’une documentation concernant des études de fatigue ou
tube d’étambot avant peut être progressivement réduit au d’autres méthodes acceptées par la Société.
diamètre de l’arbre intermédiaire.
Les valeurs du coefficient kP à introduire dans la formule ci- 2.3 Chemises
dessus doivent être prises comme suit:
2.3.1 Généralités
kP = 1,26 pour les arbres porte-hélice où:
Les chemises métalliques ou d’autres revêtements de pro-
• l’hélice est clavetée sur le cône de l’arbre conformé- tection approuvés par la Société sont prescrits si les arbres
ment aux prescriptions en [2.5.5] porte-hélices ne sont pas faits en un matériau résistant à la
corrosion.
kP = 1,22 pour les arbres porte-hélice où:
En général, les chemises métalliques doivent être continues;
• l’hélice est fixée sans clavetage sur le cône de l’arbre cependant, des chemisages discontinus, c’est-à-dire des
par emmanchement par serrage suivant Ch 1, Sec 8, chemisages composés de deux longueurs ou plus peuvent
[3.1.2], ou bien le moyeu de l’hélice est fixé à une bride être acceptés au cas par cas par la Société, sous réserve:
faisant partie intégrante de l’arbre porte-hélice confor-
• qu’ils soient assemblés au droit des supports
mément à [2.5.1]
• que la partie d’arbre entre chemisages, susceptible de
• le tube d’étambot de l’arbre porte-hélice est lubrifié à venir en contact avec l’eau de mer, soit protégée à l’aide
l’huile et est équipé d’une garniture d’étanchéité d’un revêtement fait dans un matériau acceptable dont
approuvée par la Société ou, dans le cas où le tube les caractéristiques, la méthode de mise en place et
d’étambot est lubrifié à l’eau l’arbre porte-hélice est l’épaisseur soient approuvés par la Société.
garni d’un chemisage continu.
2.3.2 Echantillonnage
Les valeurs de kP ci-dessus s’appliquent à la partie d’arbre
porte-hélice entre l’extrémité avant du palier d’arbre L’épaisseur des chemises métalliques montées sur les arbres
extrême arrière et la face avant du moyeu d’hélice ou la porte-hélices ou sur les arbres intermédiaires à l’intérieur
face avant du tourteau d’arbre porte-hélice intégré pour des tubes d’étambot ne doit pas être inférieure à la valeur t,
l’accouplement au moyeu d’hélice. En aucun cas la lon- en mm, donnée par la formule suivante:
gueur de cette partie d’arbre porte-hélice ne doit être infé-
rieure à 2,5 fois le diamètre de principe dP obtenu à l’aide t = d + 230
-------------------
32
de la formule ci-dessus.
dans laquelle:
La détermination du coefficient k P pour des caractéristiques
d : Diamètre réel de l’arbre, en mm.
de calcul d’arbre autres que celles données ci-dessus doi-
vent être étudiées en particulier et au cas par cas par la Entre les douilles d’étambot, l’épaisseur t peut être réduite
Société. de 25%.
Les congés doivent présenter une finition lisse et ne doi- élastique minimum (ReH), ou 0,2 la contrainte d’épreuve
vent pas être réduits au droit des écrous et des têtes de (Rp 0,2), du matériau composant le boulon.
boulons.
Le couple transmis est défini comme suit :
b) Si l’hélice est montée sur un tourteau d’arbre porte- • pour les installations de propulsion principale par
hélice faisant partie intégrante de l’arbre, l’épaisseur de moteurs diesel équipé d’accouplements de type
la bride ne doit pas être inférieure à 0,25 fois le diamè- élastique ou à grande élasticité, par turbines ou par
tre de principe de la partie arrière de l’arbre porte- moteurs électriques: le couple moyen transmis cor-
hélice. Le rayon du congé à la base de la bride ne doit respondant à la puissance maximum continue P et
pas être inférieur à 0,125 fois le diamètre réel. la vitesse de rotation n correspondante, comme
La résistance des boulons d’accouplement du moyeu défini en [2.2.2]
d’hélice à la bride doit être équivalente à celle de la • pour les installations de propulsion principale par
partie arrière de l’arbre porte-hélice. moteurs diesel équipés d’accouplements autres que
c) Les accouplements par tourteaux forgés non pleins et ceux mentionnés en a): le couple moyen ci-dessus
les clavettes associées doivent présenter une résistance augmenté de 20% ou bien le couple dû aux vibra-
équivalente à celle de l’arbre. tions de torsion, suivant la valeur la plus grande.
Ils doivent être montés soigneusement par serrage sur La valeur 2,8 ci-dessus peut être réduite à 2,5 dans les
les arbres et le raccordement doit se réaliser de manière cas suivants:
à résister de manière fiable au couple vibratoire et à une • pour les navires ayant deux lignes d’arbres propulsi-
traction vers l’arrière. ves ou plus
d) Pour les accouplements d’arbres intermédiaires et de • si le couple transmis est pris, pour toute la gamme
poussée et pour l’accouplement avant de l’arbre porte- des vitesses de rotation en service, comme la
hélice ayant tous les boulons justes, le diamètre du bou- somme du couple nominal et du couple alterné dû
lon d’accouplement au droit des faces de joint des tour- aux vibrations de torsion, calculé comme prescrit en
teaux ne doit pas être inférieur à la valeur dB, en mm, Ch 1, Sec 9.
donné par la formule suivante:
2.5.2 Accouplements montés par serrage
d3 ⋅ ( Rm + 160 ) 0 ,5
dB = 0 ,65 ⋅ -------------------------------------
- Les accouplements rapportés montés par serrage sur l’arbre
nB ⋅ DC ⋅ RmB
par la méthode d’injection d’huile sous pression ou par
dans laquelle: d’autres moyens peuvent être acceptés sur la base du calcul
d : Diamètre de principe de l’arbre intermé- des contraintes de serrage et induites et les instructions de
diaire plein, en mm, prenant en compte les montage.
prescriptions de renforcement pour la navi- Dans ce but, la force due à la friction entre les surfaces en
gation dans la glace en Pt F, Ch 8, Sec 3, le contact ne doit pas être inférieure à 2,8 fois la force totale
cas échéant due au couple et à la poussée transmis.
nB : Nombre de boulons d’accouplement justes La valeur 2,8 ci-dessus peut être réduite à 2,5 dans les cas
DC : Diamètre du cercle de perçage des boulons spécifiés en [2.5.1], item e).
d’accouplement, en mm Les valeurs de 0,14 et 0,18 doivent se prendre respective-
Rm : Valeur de la résistance à la traction mini- ment pour le coefficient de friction dans le cas de serrage
mum du matériau de l’arbre intermédiaire sous pression d’huile et de frettage à sec.
prise pour le calcul de d, en N/mm2 En outre, la contrainte équivalente due au serrage déter-
RmB : Valeur de la résistance à la traction mini- miné à l’aide du critère de von Mises-Hencky dans les
mum du matériau des boulons d’accouple- points de contrainte maximum de l’accouplement, ne doit
ment, en N/mm2. Si, en conformité à pas excéder 0,8 fois la limite élastique minimum (ReH), ou
[2.1.1], l’emploi d’un acier ayant un RmB 0,2% la contrainte d’épreuve (Rp0,2), du matériau de la pièce
dépassant les limites spécifiées en [2.1.4] en question.
est admis pour les boulons d’accouplement, Le couple transmis est celui défini en [2.5.1], item e).
la valeur de RmB à introduire dans la formule
Pour la détermination de la poussée, voir Ch 1, Sec 8,
ne doit pas excéder les limites ci-dessus.
[3.1.2].
e) Les accouplements par tourteaux à l’aide de boulons
non justes peuvent être acceptés sur la base du calcul 2.5.3 Autres accouplements
de serrage des boulons, de la contrainte des boulons et Des types d’accouplements autres que ceux mentionnés en
des instructions de montage. [2.5.1] et [2.5.2] doivent être examinés en particulier par la
Dans ce but, le couple basé sur la friction entre les plans Société.
de joint des brides ne doit pas être inférieur à 2,8 fois le
couple transmis, supposant un coefficient de friction 2.5.4 Accouplements élastiques
pour l’acier sur l’acier de 0,18. En outre, la contrainte a) L’échantillonnage des éléments rigides des accouple-
du boulon due au serrage au niveau de la section trans- ments élastiques soumis au couple doivent satisfaire aux
versale minimum ne doit pas excéder 0,8 fois la limite prescriptions de l’Article [2].
b) Pour les composants élastiques, les limites spécifiées par Le rayon de l’angle en fond de rainure de clavette ne
le fabricant relatives au couple statique et dynamique, à doit pas être inférieur à 1,25% du diamètre d’arbre
la vitesse de rotation et à la puissance dissipée, ne doi- porte-hélice réel au plus grand diamètre du cône.
vent pas être dépassées. Les bords de la clavette doivent être arrondis.
c) Si toute la puissance du moteur est transmise par un La distance du plus grand diamètre du cône d’arbre
seul élément flexible (navires ayant un seul moteur de porte-hélice à l’extrémité avant de la clavette ne doit
propulsion et une seule ligne d’arbre), l’accouplement pas être inférieure à 20% du diamètre de l’arbre porte-
élastique doit être pourvu d’un limiteur de torsion ou hélice réel au droit du plus grand diamètre du cone.
d’un autre moyen adéquat permettant de verrouiller Les vis de fixations des clavettes ne doivent pas être pla-
l’accouplement si l’élément élastique venait à se rom- cées dans le premier tiers de la longueur du cône à par-
pre. tir de son plus grand diamètre ; les arêtes des trous
doivent être soigneusement traitées.
Dans les conditions de transmission rigide avec le dis-
b) La section de clavette sujette à la contrainte de cisaille-
positif de verrouillage ci-dessus, il doit être prévu une
plage de vitesses suffisamment large, sans vibrations de ment ne doit pas être inférieure à la valeur A, en mm2,
torsion excessives, de façon à assurer la sécurité de la donnée par la formule:
navigation et la manoeuvrabilité du navire. Sinon, il d3
A = 0,4 ⋅ --------
convient de disposer d’un élément élastique de dPM
rechange à bord du navire. où:
d : Diamètre de principe, en mm, de l’arbre
2.5.5 Clavettes et logements de clavettes sur arbres intermédiaire calculé conformément aux
porte-hélices prescriptions en [2.2.2], en supposant que:
a) Les logements de clavette sur le cône de l’arbre porte- Rm = 400 N/mm2
hélice doivent présenter des arêtes bien arrondies, avec dPM : Diamètre réel de l’arbre porte-hélice à mi-
l’extrémité avant adoucie et en pente douce, de préfé- longueur de la clavette, en mm.
rence, de façon à minimiser les effets d’entailles et les
concentrations de contraintes.
2.6 Surveillance
Si ces caractéristiques de construction sont destinées à
bénéficier d’une extension des intervalles entre les visi- 2.6.1 Généralités
tes techniques de l’arbre porte-hélice conformément En sus des prescriptions données dans cet Article, celles en
aux dispositions correspondantes en Pt A, Ch 2, Sec 2, Partie C, Chapitre 2 s’appliquent.
[5.5], elles doivent être en conformité avec Fig 1.
2.6.2 Surveillance de l’arbre porte-hélice
Différents échantillonnages peuvent être acceptés dans Pour l’attribution de la marque complémentaire concernant
la mesure où, au minimum, la même réduction de con- le système de surveillance de l’arbre porte-hélice, voir Pt F,
centration de contrainte est assurée. Ch 5, Sec 2.
≥ 0,2 d o
≥4t
t r
r3
do A-A
≥2t
r2
C B A B-B
r
r ≥ 0,0125 d o
r1 < r2< r 3
r1
C-C
C B A
Les indicateurs listés en Tab 3 doivent être installés à un Le lignage de la machine de propulsion et de la ligne
endroit normalement occupé en permanence par du per- d’arbres et l’espacement et l’implantation des paliers doi-
sonnel. vent être tels que les charges soient compatibles avec le
matériau utilisé et les limites prescrites par le fabricant.
Le calcul doit prendre en compte les effets thermiques, sta-
3 Montage et installation tiques et dynamiques; les résultats doivent inclure les forces
de réaction des paliers, les moments de flexion, les con-
3.1 Généralités traintes de cisaillement et autres paramètres (tels que jeux et
flèche de tout accouplement à bride ou charges de levage
3.1.1 L’installation doit être réalisée suivant les instructions au vérin) et les instructions concernant la procédure de
du fabricant de composant ou des documents approuvés, le lignage.
cas échéant. Le chantier naval doit contrôler le lignage à bord par une
méthode de mesure convenable.
3.1.2 L’installation de tubes d’étambot et/ou de paliers
associés à montage sans serrage est soumise à l’approbation
des procédures et des matériaux utilisés.
4 Essais de matériaux, contrôle et
essais en atelier, certification
3.1.3 Les joints entre éléments de chemisage ne doivent
pas se trouver au droit de supports et de presse-étoupe. 4.1 Essais de matériaux et contrôles non
Les chemises métalliques doivent être montées par serrage destructifs, contrôles et essais en atelier
sur les arbres en les préchauffant au préalable; on peut les
monter également par pression hydraulique avec les tolé- 4.1.1 Essais de matériaux
rances de jeu adéquates; goujons, vis ou autre méthodes de Les matériaux composant les lignes d’arbres doivent être
fixation des chemises sur les arbres ne sont pas autorisés. éprouvés par le fabricant conformément à Tab 4 et en con-
formité avec les prescriptions en Partie D.
3.2 Protection de l’arbre porte-hélice contre Les essais aux particules magnétiques ou le ressuage sont
la corrosion prescrits pour les éléments indiqués en Tab 4; ils doivent
être réalisés en des emplacements acceptés par l’Expert, là
où l’expérience du fabricant démontre que des défauts sont
3.2.1 La surface de l’arbre porte-hélice entre l’hélice et le
le plus susceptibles de se produire.
tube d’étambot et au niveau de l’écrou d’hélice doit être
correctement protégée de façon à éviter l’entrée d’eau de Les essais aux ultrasons nécessitent la délivrance d’un certi-
mer, sauf si l’arbre est en acier inoxydable austénitique. ficat portant la signature du fabricant.
SECTION 8 HÉLICES
1.2.4 Tuyère
Une tuyère est une enceinte circulaire enveloppant l’hélice.
Une hélice carénée est une hélice montée dans une tuyère. BORD D'ATTAQUE
1.2.6 Inclinaison
L’inclinaison est la distance horizontale entre la ligne reliant FACE
A RAYON SPECIFIÉ Les documents listés en Tab 1 doivent être soumis pour les
hélices monobloc destinées à la propulsion.
Tous les plans énumérés doivent être des plans d’exécution
complets avec toutes les cotes et doivent contenir toutes les
indications des types de matériaux employés.
MT = 9,55 ⋅ ---
P- dans laquelle:
N
ρ0,35 : D/H0.35
P : Puissance continue maximum de l’appareil H0.35 : Pas à 35% du rayon depuis l’axe de l’hélice,
propulsif, en kW
en m. Le pas à utiliser dans la formule est le
N : Vitesse de rotation de l’hélice, en t/min pas réel de l’hélice lorsqu’elle développe la
δ : Masse volumique du matériau composant la poussée maximum
pale, en kg/dm3, indiquée en Tab 3 l0.35 : Largeur développée de la section de pale à
B : Fraction de surface développée 35% du rayon depuis l’axe d’hélice, en mm.
b) L’épaisseur maximum t0.6, en mm, de la pale d’hélice 2.4.2 Hélices à fort dévers
monobloc à la section à 60% du rayon depuis l’axe a) Pour les hélices monobloc et à pales orientables ayant
d’hélice ne doit pas être inférieure à celle obtenue par
des angles de dévers entre 25° et 50o, l’épaisseur de la
la formule en [2.2.1] b), en utilisant la valeur de l0,35 au
pale, en mm, ne doit pas être inférieure à celle obtenue
lieu de l. à partir des formules suivantes:
c) Le rayon du congé à la racine de la pale doit être au
moins les 3/4 de l’épaisseur minimum prescrite à cet 1) Pour les hélices monobloc
endroit. Autrement, des congés à contrainte constante tS – 0 ,25 = t0 ,25 ⋅ ( 0,92 + 0,0032 ϑ )
peuvent être également considérés. En mesurant l’épais-
seur de la pale, la surépaisseur due au rayon du congé à 2) Pour les hélices à pales rapportées et à pales orienta-
la racine de la pale ne doit pas être prise en compte. bles
d) Comme alternative aux formules ci-dessus, la Société tS – 0 ,35 = t0 ,35 ⋅ ( 0,9 + 0 ,004ϑ )
peut étudier, au cas par cas, une analyse détaillée des
charges et des contraintes hydrodynamiques effectuée 3) Pour toutes les hélices
par le concepteur de l’hélice. Le facteur de sécurité à
tS – 0 ,6 = t0 ,6 ⋅ ( 0,74 + 0,0129 ϑ – 0 ,0001ϑ )
2
utiliser pour cette analyse ne doit pas être inférieur à 8
relativement à la résistance ultime à la traction Rm du tS – 0 ,9 = t0 ,6 ⋅ ( 0,35 + 0,0015 ϑ )
matériau composant la pale de l’hélice.
où:
2.3.2 Brides de fixation des pales sur les moyeux tS-0,25 : Epaisseur maximum, en mm, d’une pale
a) Le diamètre DF, en mm, de la bride de fixation au d’hélice à dévers à la section à 25% du
moyeu d’hélice ne doit pas être inférieur à celui obtenu rayon depuis l’axe de l’hélice
à l’aide de la formule suivante:
t0,25 : Epaisseur maximum, en mm, d’une pale
DF = DC + 1 ,8dPR d’hélice de forme normale à la section à
où: 25% du rayon depuis l’axe d’hélice, obte-
DC : Diamètre de perçage des trous de goujons, nue par la formule en [2.2.1]
en mm tS-0,35 : Epaisseur maximum, en mm, de la pale
dPR : Nombre total de goujons dans chaque pale. d’hélice à dévers à la section à 35% du
b) L’épaisseur de la bride ne doit pas être inférieure à 1/10 rayon depuis l’axe de l’hélice
du diamètre DF. t0,35 : Epaisseur maximum, en mm, d’une pale
2.3.3 Goujons de fixation
d’hélice de forme normale à la section à
35% du rayon depuis l’axe d’hélice, obte-
a) Le diamètre dPR, en mm, à fond de filet des goujons ne nue par la formule en [2.3.1]
doit pas être inférieur à celui obtenu par la formule sui-
vante: tS-0,6 : Epaisseur maximum, en mm, de la pale
3 0 ,5 d’hélice à dévers à la section à 60% du
4 ,6.105 . ρ 0 ,7 .MT + 0 ,88 . δ . ----- D- .B.l .N2 .h rayon depuis l’axe de l’hélice
10 0 ,35 1
dPR = --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- t0,6 : Epaisseur maximum, en mm, de la pale
n PR ⋅ z ⋅ D C ⋅ R m ,PR
d’hélice de forme normale à la section à
où: 60% du rayon depuis l’axe d’hélice, obte-
nue par la formule en [2.2.1]
h1 : h1 = h + 1,125 DC
nPR : Nombre total de goujons sur chaque pale tS-0,9 : Epaisseur maximum, en mm, d’une pale
d’hélice à dévers à la section à 90% du
Rm,PR : Résistance minimum à la traction du maté-
rayon depuis l’axe de l’hélice
riau des goujons, en N/mm2.
b) Les goujons doivent être serrés d’une manière contrôlée ϑ : Angle de dévers.
pour que la traction sur les goujons soit approximative- b) Comme alternative, les hélices à fort dévers peuvent
ment de 60-70% de leur résistance élastique. être acceptées sur la base d’une analyse des contraintes,
c) La tige des goujons peut avoir un diamètre minimum comme indiqué en [2.4.3] pour les hélices à très fort
égal à 0,9 fois le diamètre à fond de filet. dévers.
d) Les goujons doivent être correctement serrés afin d’évi-
ter qu’ils ne se desserrent involontairement. 2.4.3 Hélices à très fort dévers
Pour les hélices à très fort dévers, le fabricant doit détermi-
2.4 Hélices à dévers ner l’épaisseur de la pale par une analyse des contraintes
suivant des critères de calcul acceptés par la Société. Le
2.4.1 Hélices à dévers coefficient de sécurité à utiliser dans cette analyse directe
L’épaisseur des pales d’hélices à dévers peut être obtenue ne doit pas être inférieur à 9 relativement à la résistance
par les formules en [2.2] et [2.3.1], suivant le cas, dans la ultime à la traction Rm du matériau composant la pale de
mesure où l’angle de dévers est inférieur à 25°. l’hélice.
2.5 Hélices carénées ber en panne. Cette prescription peut être satisfaite au
moyen d’un dispositif qui verrouille les pales d’hélice
2.5.1 L’épaisseur minimum des pales d’hélices à larges en réglage “avant”.
extrémités tournant dans des tuyères ne doit pas être infé-
f) Tab 4 indique les prescriptions de commande devant
rieure aux valeurs obtenues par la formule applicable en
être affichées sur la console de commande.
[2.2] ou [2.3.1], augmentée de 10%.
b) Il convient de prêter une attention particulière à la fini- a) Les moyeux à vis des hélices doivent être correctement
tion de surface des pales d’hélices. ajustés et montés sur le cône de l’arbre porte-hélice.
2.6.2 Dispositif de commande des hélices à pales b) L’extrémité avant du trou de moyeu doit présenter une
orientables arête arrondie avec un rayon d’environ 6 mm.
a) Si le mécanisme de commande de pas est actionné c) Pour éviter toute entrée d’eau de mer au-dessous de la
hydrauliquement, il doit y avoir deux pompes indépen- chemise d’arbre et en extrémité d’arbre porte-hélice, la
dantes entraînées mécaniquement. Pour les installations disposition en Fig 4 est généralement adoptée pour le
de propulsion jusqu’à 220 kW, une seule pompe à montage de la chemise et du moyeu d’hélice.
entraînement mécanique est suffisante dans la mesure
d) Le presse-étoupe extérieur doit être pourvu d’une bague
où, en outre, il existe une pompe à bras de commande
en caoutchouc résistant à l’eau de mer, de préférence
de pas des pales d’hélice.
sans coupe. Le jeu entre la chemise et le vide interne du
b) Les systèmes de commande de pas doivent être pourvus moyeu doit être aussi faible que possible. Le vide
d’un indicateur dans la salle des machines montrant le interne doit être rempli d’un produit de protection
réglage réel des pales. D’autres indicateurs de position approprié insoluble et non dégradable dans l’eau de
de pales doivent être montés sur la passerelle et dans la mer ou bien il convient de l’équiper d’un joint de caout-
salle de contrôle des machines, le cas échéant. chouc circulaire.
c) Monter des dispositifs adéquats pour s’assurer qu’une e) Tous les espaces libres entre le cône d’arbre porte-
modification du réglage de la pale ne puisse pas sur- hélice, le moyeu d’hélice, l’écrou et le casque d’hélice
charger l’installation de propulsion ou entraîner son doivent être remplis d’un produit insoluble et non
calage. dégradable dans l’eau de mer. Prendre les dispositions
pour que l’air présent dans ces espaces puisse s’échap-
d) Prendre les mesures pour s’assurer qu’en cas de panne per au moment du remplissage. Il est recommandé que
du système de commande, le réglage des pales ces espaces soient éprouvés à une pression égale à celle
• ne change pas ou correspondant à l’immersion de l’hélice pour pouvoir
contrôler l’étanchéité obtenue après remplissage.
• a une dérive suffisamment lente pour permettre au
dispositif de commande de secours d’être mis en f) Pour les clavettes et le clavetage des hélices, voirCh 1,
service. Sec 7, [2.5.5].
(B)
PRESSE-ÉTOUPE
MOYEU
D'HÉLICE
MASTIC, GRAISSE
OU CAOUTCHOUC
CHEMISE
JOINT CAOUTCHOUC
ARBRE PORTE-HÉLICE
a) La signification des symboles utilisés dans les autres V : Vitesse du navire à la puissance P, en
items de cette liste est la suivante: noeuds
A : Surface de contact théorique 100% entre S : Poussée continue développée pour le navire
moyeu d’hélice et arbre, relevée sur les en route libre, en N
plans et sans considérer les rainures d’huile, sF : Coefficient de sécurité contre le glissement
en mm2 à 35°C
dPM : Diamètre de l’arbre porte-hélice à mi-lon- θ : Demi-cône de l’arbre porte-hélice (par
gueur du cône dans le sens axial, en mm exemple: cône = 1/15, θ =1/30)
dH : Diamètre extérieur moyen du moyeu µ : Coefficient de friction entre surfaces de con-
d’hélice en position axiale correspondant à tact
dPM, en mm p35 : Pression superficielle entre surfaces de con-
K : K = dH/dPM tact, en N/mm 2, à 35°C
F : Force tangentielle à l’interface, en N pT : Pression superficielle, en N/mm2, entre sur-
MT : Couple continu transmis, en N.m; si sa faces de contact, à la température T
valeur n’est pas précisée, on peut supposer p0 : Pression superficielle entre surface de con-
MT comme indiqué en [2.2.1] tact, en N/mm 2, à 0°C
C : • C = 1 pour les turbines, les moteurs die- pMAX : Pression superficielle maximum admissible,
sel à réducteurs, les entraînements élec- en N/mm2, à 0°C
triques et les moteurs à combustion d35 : Longueur de poussée, en mm, à 35°C
interne à entraînement direct avec dT : Longueur de poussée, in mm, à la tempéra-
accouplement hydraulique, électroma-
ture T
gnétique ou à grande élasticité
dMAX : Longueur de traction maximum admissible,
• C = 1,2 pour les moteurs diesel ayant
en mm, à 0°C
des accouplements autres que ceux spé-
cifiés ci-dessus. WT : Charge de poussée, en N, à la température T
La Société se réserve le droit d’augmenter la σID : Contrainte uni-axiale équivalente dans le
valeur de C si le serrage a besoin d’absorber moyeu suivant le critère de von Mises-
un couple pulsatoire très important Hencky, en N/mm2
T : Température du matériau du moyeu et de αP : Coefficient de dilatation linéaire du maté-
l’arbre porte-hélice, en °C, supposé pour le riau de l’arbre, en mm/(mm°C)
calcul de la longueur d’extraction et de la αM : Coefficient de dilatation linéaire du maté-
force de poussée riau du moyeu, en mm/(mm°C)
EP : Valeur du module d’élasticité du matériau (Rp0,2), du matériau de l’hélice, basé sur la valeur de
de l’arbre, en N/ mm2 l’éprouvette. Pour la fonte, la valeur de la contrainte ci-
EM : Valeur du module d’élasticité du matériau dessus ne doit pas dépasser 30% de la résistance à la
du moyeu, en N/ mm 2 traction nominale.
νP : Coefficient de Poisson pour le matériau de k) Pour les formules données en l) ci-dessous, on suppose
l’arbre que les propriétés des matériaux sont les suivantes:
νM : Coefficient de Poisson pour le matériau du • Module d’élasticité, en N/mm2:
moyeu Acier moulé et forgé: E = 206000
RS,MIN : Valeur de la limite élastique minimum (ReH), Fonte: E = 98000
ou 0,2% de contrainte d’épreuve (Rp 0,2), du
Laiton de type Cu1 et Cu2: E = 108000
matériau du moyeu d’hélice, en N/mm2.
Laiton de type Cu3 et Cu4: E = 118000
Pour les autres symboles non définis ci-dessus, voir
[2.2]. • Coefficient de Poisson:
b) Le fabricant doit présenter avec les plans d’exécution Acier moulé et forgé: ν = 0,29
prescrits, les spécifications contenant tous les éléments Tous alliages à base de cuivre: ν = 0,33
nécessaires à la vérification du serrage. Les essais et les
• Coefficient de dilatation linéaire en mm/(mmoC)
contrôles jugés nécessaires à la vérification des caracté-
ristiques et de l’intégrité du matériau composant l’hélice Acier moulé et forgé et fonte: α = 12,0 10-6
doivent être également spécifiés. Tous alliages à base de cuivre: α = 17,5 10-6
c) En outre, le fabricant doit présenter un manuel d’ins- l) Pour le calcul de serrage, les formules de la liste qui
tructions techniques, dans lequel toutes les opérations suit, valables en condition marche avant, doivent être
et précautions de montage et de démontage de l’hélice, appliquées. Elles doivent également fournir une marge
de même que les valeurs des paramètres correspondant, de sécurité suffisante en condition marche arrière.
doivent être spécifiés. Une copie avalisée par la Société
• Pression superficielle minimum prescrite à 35°C:
doit être conservée à bord de tout navire sur lequel
l’hélice est montée. sF S F2- 0 ,5
- ⋅ – sF θ + µ 2 + B ⋅ ----
p35 = -------
AB S2
d) Les formules et autres dispositions ci-dessous ne s’appli-
quent pas aux hélices comportant une douille introduite où:
entre l’arbre et le moyeu ou dans le cas d’arbres porte-
hélice creux. Pour ces derniers cas, un calcul de serrage B = µ2-sF2θ2
direct doit être soumis à la Société. • Longueur minimum de traction correspondante à
e) La pente du cône de l’arbre porte-hélice ne doit pas 35°C:
excéder 1/15. p35 dPM 1 K2 + 1 1– ν
d35 = ---------------- - + ν M + -------------P-
⋅ ------ ⋅ --------------
f) Avant la traction finale, le portage entre les surfaces de 2θ EM K2 – 1 EP
contact doit être contrôlé; celui-ci ne doit pas être infé-
• Longueur minimum de traction à la température T
rieur à 70% de la surface de contact théorique (100%).
(T < 35°C):
Des bandes de non contact se développant en circonfé-
rence tout autour du moyeu ou sur tout la longueur du dP M
dT = d35 + -------- ⋅ ( αM – α P ) ⋅ ( 35 – T)
moyeu ne sont pas acceptables. 2θ
g) Après traction finale, il convient de fixer l’hélice à l’aide • Pression superficielle minimum correspondante à la
d’un écrou sur l’arbre porte-hélice. L’écrou doit être température T:
freiné sur l’arbre. d
pT = p35 ⋅ ------T-
h) Le coefficient de sécurité sF contre le glissement à 35°C d35
ne doit pas être inférieur à 2,8, sous l’action combinée
• Charge de poussée minimum à la température T:
du couple et de la poussée de l’hélice, en se basant sur
la puissance maximum continue P pour laquelle la clas- WT = ApT ⋅ ( µ + θ )
sification est demandée à la vitesse de rotation N corres- • Pression superficielle maximum admissible à 0°C:
pondante de l’hélice, plus couple pulsatoire dû aux
effets de torsion. 0 ,7RS ,MI N ⋅ ( K2 – 1)
pMAX = -----------------------------------------------
( 3K4 + 1 ) 0 ,5
i) Pour la méthode d’injection d’huile, le coefficient de
friction µ doit être pris égal à 0,13 dans le cas de • Longueur correspondante de traction maximum
moyeux en bronze, en laiton ou en acier. Pour d’autres admissible à 0°C:
méthodes, la Société doit considérer la valeur du coeffi- pMAX
cient de friction, au cas par cas. dMAX = d35 ⋅ -----------
p35
j) La contrainte uniaxiale maximum équivalente dans le
• Force tangentielle à l’interface:
moyeu à 0°C, en se basant sur le critère de von Mises-
Hencky, ne doit pas excéder 70% de la résistance élasti- 2000CM
F = -------------------------T
que minimum (ReH), ou 0,2% épreuve de pression dPM
• des restrictions de fonctionnement sous réserve que 3.1.2 Données spécifiques à soumettre
l’armateur en soit informé, ou
Les données spécifiques suivantes doivent être soumises
• des modifications de l’installation. avec les calculs de vibrations de torsion:
a) pour les turbines, les installations comportant plusieurs j) pour les moteurs électriques, les générateurs et les pom-
moteurs et celles comportant une prise de force: pes, le plan des parties tournantes avec leur masse,
moment d’inertie et dimensions principales.
• description des différentes configurations de fonc-
tionnement,
3.2 Définitions, symboles et unités
• répartition de charge entre les différents composants
pour chaque configuration 3.2.1 Définitions
b) pour les installations comportant une hélice à pales a) Les contraintes de vibration de torsion auxquelles il est
orientables, les données puissance/ vitesse de rotation fait référence dans cet Article sont les contraintes dues
correspondant à la loi de conjugaison. au couple alternatif correspondant à la synthèse harmo-
c) pour les machines d’entraînement, la plage de vitesse nique des ordres concernés.
de service et la vitesse minimum à charge nulle b) Le défaut d’allumage d’un moteur est défini comme
étant la défaillance d’un cylindre dû à l’absence d’injec-
d) pour les moteurs à combustion interne:
tion de combustible (qui se traduit par une simple com-
• fabricant et type pression ou détente dans le cylindre).
• puissance nominale et vitesse de rotation
3.2.2 Symboles, unités
• pression moyenne indiquée Les principaux symboles utilisés dans cet Article sont défi-
• nombre de cylindres nis comme suit:
• angle en “V” τ : Contrainte de vibration de torsion, définie en
[3.2.1], en N/mm2
• angles d’allumage
τ1 : Limite de fatigue additionnelle admissible en
• alésage et course régime continu, en N/mm2
• données relatives aux excitations, comme la loi τ2 : Limite de fatigue additionnelle admissible en
polynômiale des composants harmoniques régime transitoire, en N/mm2
• contrainte de torsion alternative nominale prise en Rm : Résistance à la traction du matériau de l’arbre,
compte pour les manetons et les paliers en N/mm2
Note 1: La contrainte de torsion alternative nominale est une des CR : Coefficient de matériau, égal à:
données de base à prendre en compte pour l’échantillon-
nage des arbres-manivelles. Elle est définie en Ch 1, App 1. R + 160
--------------------
18
e) pour les turbines:
d : Diamètre minimum de l’arbre, en mm
• puissance nominale et vitesse de rotation
CD : Facteur de taille de l’arbre égal à:
• courbe puissance/vitesse et plage de fonctionnement
0,35 + 0,93 d−0,2
• nombre d’étages, et répartition de charge entre les
étages N : Vitesse de l’arbre pour laquelle est effectuée
l’analyse, en t/min
• ordres principaux d’excitation pour chaque disque
Nn : Vitesse nominale de l’arbre, en t/min
du rotor
Nc : Vitesse critique, en t/min
• amortissement interne des arbres
λ : Rapport de vitesse égal à N/Nn
• amortissement externe sur les disques (dû au fluide)
Cλ : Facteur de rapport de vitesse, égal à:
f) pour les réducteurs à engrenages et les multiplicateurs,
• 3 − 2 λ2 pour λ < 0,9
le rapport de vitesse de chaque étage
• 1,38 pour 0,9 ≤ λ ≤ 1,05
g) pour les accouplements flexibles, les données exigées
en Ch 1, Sec 7, [2.1.3] Ck : Facteur dépendant des caractéristiques de
l’arbre, donné en Tab 1.
h) pour les amortisseurs de vibrations de torsion:
• le fabricant et le type 3.3 Principes de calcul
• la dissipation calorifique admissible
3.3.1 Méthode
• le coefficient d’amortissement
a) Les calculs de vibrations de torsion doivent être effec-
• les propriétés d’inertie et de rigidité, le cas échéant tués en utilisant une méthode reconnue.
i) pour les hélices: b) Si la méthode de calcul n’inclut pas de synthèse harmo-
nique, on devra porter une attention particulière à la
• le nombre de pales
superposition éventuelle de deux harmoniques ou plus
• les données d’excitation et d’amortissement, le cas relatives à des modes différents, qui pourrait se produire
échéant dans certaines plages de vitesses.
Arbres porte-
Arbres intermédiaires Arbres de poussée extérieurs aux moteurs
hélice
avec tourteaux avec tourteaux des deux côtés au droit du palier axial si un pour lesquels (1)
montage arbres
d’accouplement d’accouplement du collet de palier à rouleaux est utilisé k = 1,22 ou
avec clavette cannelés
monobloc montés par serrage butée en tant que palier de butée k = 1,26
1,00 1,00 0,60 0,80 0,85 0,85 0,55
(1) k est défini en Ch 1, Sec 7.
Note 1: Des valeurs de Ck supérieures, basées sur des calculs directs, peuvent également être prises en considération.
Note 2: La détermination de Ck pour des arbres autres que ceux donnés dans ce Tableau doit faire l’objet d’un examen particulier par
la Société.
3.3.2 Objectif des calculs dans les zones de vitesses barrées pour des rapports de
a) Les calculs de vibrations de torsion doivent être effec- vitesse λ ≤ 0,8.
tués en considérant: Les machines auxiliaires doivent être capables de fonc-
• l’allumage normal de tous les cylindres, et tionner en continu sans restriction au moins dans la
zone de vitesse comprise entre 0,95 Nn et 1,10 Nn. Le
• le défaut d’allumage d’un cylindre.
fonctionnement transitoire ne peut être considéré que
b) Si la rigidité torsionnelle dynamique de l’accouplement dans les zones de vitesses barrées pour des rapports de
dépend du couple transmis, deux calculs doivent être vitesse λ ≤ 0,95.
effectués:
b) Les niveaux de vibrations de torsion dans les autres
• l’un à pleine charge composants doivent satisfaire aux dispositions en [3.5].
• l’autre à la charge minimum prévue en service.
3.3.4 Critères d’acceptation des charges de
c) Pour les installations comportant une hélice à pales vibrations de torsion dans les conditions de
orientables, deux calculs doivent être effectués: mauvais allumage
• l’un au pas maximum a) Les dispositions en [3.3.3] relatives aux conditions
• l’autre à pas nul. d’allumage normal s’appliquent également aux condi-
tions de défaut d’allumage.
d) Les calculs doivent prendre en compte les autres sour-
ces d’excitation possibles, comme le fabricant l’estime Note 1: Pour les systèmes propulsifs fonctionnant à vitesse cons-
nécessaire. Les sources d’excitations électriques, telles tante, des zones de vitesses barrées correspondant à des condi-
tions de défaut d’allumage peuvent être acceptées pour les
que les convertisseurs statiques de fréquence, doivent
rapports de vitesse λ > 0,8.
être spécifiées. Le cas échéant, les calculs doivent éga-
lement couvrir les phases de lancement, de renverse- b) Si les calculs montrent que les limites imposées pour
ment de marche et d’embrayage. certains composants risquent d’être dépassées dans des
conditions de défaut d’allumage, un dispositif doit être
e) Les fréquences naturelles doivent être prises en compte
prévu pour informer l’équipage lorsque de telles condi-
jusqu’à une valeur correspondant à 15 fois la vitesse de
tions se produisent.
service maximum. En conséquence, les excitations doi-
vent inclure les harmoniques jusqu’au quinzième ordre.
3.4 Limites admissibles pour les contraintes
3.3.3 Critères d’acceptation des niveau vibratoires de vibrations de torsion des arbres-
dans des conditions d’allumage normales manivelles, lignes d’arbres propulsives
a) Les contraintes de vibrations de torsion dans les divers et autres lignes d’arbres
arbres ne doivent pas dépasser les limites définies en
[3.4]. Des limites supérieures calculées selon une autre 3.4.1 Généralités
méthode peuvent être prises en considération sous a) Les limites indiquées ci-dessous sont applicables aux
réserve d’examen particulier de la part de la Société. arbres en acier. Pour les arbres fabriqués avec d’autres
La limite en régime continu τ1 ne peut être dépassée matériaux, les limites admissibles pour les contraintes
qu’en cas de fonctionnement transitoire dans des zones de vibrations de torsion doivent être déterminées par la
de vitesses barrées, telles que définies en [3.4.5]. Les Société après examen des résultats des essais de fatigue
contraintes de vibrations de torsion ne peuvent en effectués sur le matériau concerné.
aucun cas dépasser la limite en régime transitoire τ2. b) Ces limites sont applicables aux contraintes de vibra-
Les systèmes de propulsion doivent être capables de tions de torsion telles que définies en [3.2.1]. Elles sont
fonctionner en continu sans restriction au moins dans la relatives à la section minimum de l’arbre, et ne tiennent
zone de vitesses comprise entre 0,8 Nn et 1,05 Nn. Le pas compte des concentrations de contraintes éventuel-
fonctionnement transitoire ne peut être considéré que les.
3.4.2 Arbre-manivelles d) Si des zones de vitesse barrées sont exigées, elles doi-
vent être repérées sur les tachymètres et une plaque-
a) Si l’arbre-manivelles a été conçu conformément à Ch 1,
consigne doit être placée au voisinage du poste de
App 1, les contraintes de vibrations de torsion en tout
manoeuvre, précisant que:
point de l’arbre-manivelles ne doivent pas dépasser les
limites suivantes: • le fonctionnement continu du moteur dans la zone
de vitesse en question n’est pas autorisé
• τ1 = τN en régime continu
• cette zone de vitesse doit être traversée rapidement.
• τ2 = 1,7 τN en régime transitoire,
e) Si des zones de vitesse barrées sont exigées, la précision
où τN représente la contrainte de torsion alternative des tachymètres doit être contrôlée dans ces zones,
nominale sur laquelle est basé l’échantillonnage de ainsi qu’à leur voisinage.
l’arbre-manivelles (voir Note 1 en [3.1.2]).
b) Si l’arbre-manivelles n’a pas été conçu conformément à 3.5 Niveaux de vibrations admissibles dans
Ch 1, App 1, les contraintes de vibrations de torsion en les composants autres que les arbres
un point quelconque de l’arbre-manivelles ne doivent
pas dépasser les limites suivantes: 3.5.1 Engrenages
• τ1 = 0,55 . CR . CD . Cλ en régime continu a) Dans toute la plage de fonctionnement du moteur, le
couple vibratoire dans chaque engrenage ne doit pas
• τ2 = 2,3 τ1 en régime transitoire.
dépasser 30% du couple correspondant à la puissance
pour laquelle le réducteur (ou multiplicateur) a été
3.4.3 Arbres intermédiaires, arbres de butée et approuvé.
arbres porte-hélice
Si le couple transmis à la vitesse nominale est inférieur à
Les contraintes vibratoires dans les arbres intermédiaires,
celui pour lequel le réducteur (ou multiplicateur) a été
arbres de butée et arbres porte-hélice ne doivent pas dépas-
approuvé, des couples vibratoires plus importants peu-
ser les limites suivantes:
vent être acceptés sous réserve d’un examen particulier
• τ1 = CR . Ck . CD . Cλ en régime continu par la Société.
• τ2 = 1,7 τ1 . Ck -0,5 en régime transitoire. b) Les battements de dentures induits par les inversions du
couple vibratoire ne sont pas autorisés dans la plage de
Note 1: pour les arbres intermédiaires, arbres de butée et arbres fonctionnement du moteur, sauf en régime transitoire
porte-hélices, le coefficient de matériau CR ne doit pas être pris pour des rapports de vitesse λ ≤ 0,3.
supérieur à 42,2.
Si les calculs montrent que des inversions de couple
vibratoires se produisent pour des rapports de vitesse
3.4.4 Ligne d’arbre de groupes électrogènes et
λ > 0,3, les plages de vitesses correspondantes doivent
autres machines auxiliaires
être identifiées au cours des essais en mer par des
Les contraintes vibratoires dans les lignes d’arbres des grou- méthodes appropriées et considérées comme des zones
pes électrogènes et autres machines auxiliaires, telles que de vitesse barrées conformément à [3.4.5].
les pompes ou les compresseurs, ne doivent pas dépasser
les limites suivantes: 3.5.2 Générateurs
• τ1 = 0,90 . CR . CD en régime continu a) Dans le cas de générateurs de courant alternatif,
l’amplitude vibratoire du rotor ne doit pas dépasser ±2,5
• τ2 = 5,4 τ1 en régime transitoire. degrés électriques à la vitesse de rotation nominale à
pleine charge.
3.4.5 Zones de vitesse barrées
b) Les couples vibratoires dus aux vibrations de torsion et
a) Si les contraintes vibratoires dépassent la limte τ1 en qui s’exercent sur les parties tournantes du générateur
régime continu, des zones de vitesse barrées doivent ne doivent pas dépasser les valeurs MA, en N.m, calcu-
être exigées. Elles doivent être traversées rapidement. lées à l’aide des formules ci-dessous:
b) Les limites de la zone de vitesse barrée relative à la • pour 0,95 ≤ λ ≤ 1,1: MA = ± 2,5 MT
vitesse critique Nc doivent être calculées conformément
à la formule suivante: • pour λ ≤ 0,95: MA = ± 6 MT
où:
16 ⋅ N ( 18 – λ ) ⋅ N
-----------------c ≤ N ≤ --------------------------------c
18 – λ 16 MT : Couple moyen transmis par le moteur fonc-
tionnant en pleine charge, en N.m
c) Si la courbe de résonance d’une vitesse critique est éta-
blie à partir de relevés torsiographiques, la zone de Note 1: Dans le cas de deux générateurs ou plus entraînés
vitesse barrée peut être définie en considérant les vites- par le même moteur, la fraction de MT transmise à
chaque générateur doit être étudiée.
ses pour lesquelles la limite de fatigue additionnelle
admissible en régime continu τ1 est dépassée. λ : Rapport de vitesse défini en [3.2.2].
Température
Classes
Matériau maximum de Conditions d’emploi particulières
admises
calcul (1)
Aciers au carbone et au III, II, I 400 (2) Les tubes des classes I et II doivent être des tubes étirés sans soudure (3)
carbone-manganèse
Cuivre et bronze III, II, I 200 • A ne pas utiliser sur les circuits à combustible, sauf pour les tubes de
d’aluminium classe III d’un diamètre n’excédant pas 25 mm et ne passant pas dans les
soutes à combustible
Cupro-nickel III, II, I 300 • A ne pas utiliser pour les sectionnements de purge des chaudières et les
éléments de raccordement au bordé extérieur
Bronze spécial résistant III, II, I 260 (4)
aux hautes températures
Acier inoxydable III, II, I 300 L’acier inoxydable austénitique ne doit pas être utilisé pour les circuits d’eau
de mer
Fonte à graphite III, II (5) 350 • L’allongement minimum ne doit pas être inférieur à 12% sur une longueur
sphéroïdal calibrée de 5,65.S0,5, où S représente la section réelle de l’éprouvette
• A ne pas utiliser pour les sectionnements de purge et les éléments de
raccordement au bordé extérieur
Fonte grise III 220 La fonte grise ne doit pas être utilisée dans les installations suivantes:
II (6) • circuits de purge de chaudière et autres tuyauteries soumises aux chocs,
aux contraintes et aux vibrations importantes
• lignes s’assèchement dans les capacités
• éléments de circuits de dalotage et de refoulements sanitaires situés à
proximité de la coque au-dessous du pont de franc-bord ou, pour les
navires à passagers, au-dessous du pont de cloisonnement
• sectionnements et accessoires sur le bordé de muraille
• sectionnements montés sur la cloison d’abordage
• sectionnements montés sur des capacités à huile et à combustible sous
pression statique
• installations de combustible de classe II
Aluminium et alliages III, II 200 L’aluminium et les alliages d’aluminium ne doivent pas être utilisés sur les
d’aluminium installations suivantes:
• installations d’huile inflammable
• tuyauteries de sonde et prises d’air des soutes à combustible
• dispositifs d’extinction de l’incendie
• tuyauterie d’assèchement dans les compartiments chaudière et machines
ou dans les compartiments contenant des soutes à combustible ou des
groupes de pompes
• dalots et décharges à la mer sauf pour les tuyaux installés dans les fonds
ou sur la coque au-dessus du pont de franc-bord ou équipés à leur
extrémité supérieure d’un clapet avec dispositif de fermeture
manoeuvrable depuis un endroit situé au-dessus du pont de franc-bord
• sectionnements de purge de chaudière et éléments de raccordement au
bordé extérieur.
(1) La température maximum de calcul ne doit pas dépasser celle attribuée à la classe de la tuyauterie.
(2) Des températures plus importantes peuvent être acceptées si le comportement du métal et la résistance dans le temps
(résistance ultime à la traction après 100 000 heures) sont en conformité avec des normes ou des spécifications nationales ou
internationales et si ces valeurs sont garanties par le fabricant d’acier.
(3) Les tubes fabriqués par une procédure de soudage approuvée par la Société peuvent également être utilisés.
(4) Les tubes en cuivre et en alliage de cuivre doivent être sans soudure.
(5) La Société prêtera une attention particulière à l’emploi de fonte à graphite sphéroïdal pour les tuyauteries de classe I.
(6) L’emploi de fonte grise n’est pas admis lorsque la pression de calcul dépasse 1,3 MPa.
1Cr1/2Mo 440 159 150 137 114 106 102 101 101 100 99
2 1/4Cr1Mo recuit 410 76 67 57 50 47 45 44 43 43 44
2 1/4Cr1Mo normalisé et
490 167 163 153 144 140 136 130 128 127 116
trempé au-dessous de 750°C
2 1/4Cr1Mo normalisé et
490 167 163 153 144 140 136 130 122 114 105
trempé au-dessus de 750°C
1/2Cr 1/2Mo 1/4V 460 166 162 147 120 115 111 106 105 103 102
2.2.4 Surépaisseur de corrosion piquage pour former un té ne doit pas être inférieure à la
Les valeurs des surépaisseurs de corrosion c sont données valeur donnée par la formule suivante:
en Tab 12 pour les tubes en acier et en Tab 13 pour les D
tubes en métaux non ferreux. tT = 1 + ------1 ⋅ t0
D
où:
Table 12 : Surépaisseur de corrosion
D1 : Diamètre extérieur du piquage
des tubes en acier
D : comme défini en [1.4.1]
Surépaisseur t0 : comme défini en [2.2.1].
Installation de tuyauterie de corrosion Note 1: Il est possible de se passer de cette prescription si les tés
(mm) sont pourvus de renforts ou sont extrudés.
Vapeur surchauffée 0,3
Table 13 : Surépaisseur de corrosion
Vapeur saturée 0,8 des tubes en métaux non ferreux
Serpentins de vapeur des citernes à cargaison 2,0
et des soutes à combustible liquide Surépaisseur de
Matériau de la tuyauterie (1)
Eau d’alimentation de chaudières sur circuits 1,5 corrosion (mm) (2)
ouverts Cuivre 0,8
Eau d’alimentation de chaudières sur circuits 0,5 Laiton 0,8
fermés Alliages de cuivre-étain 0,8
Installations de purge de chaudières 1,5 Alliages de cupro-nickel avec moins 0,8
de 10% de Ni
Air comprimé 1,0 Alliages de cupro-nickel avec au 0,5
Huile hydraulique 0,3 moins 10% de Ni
Huile de graissage 0,3 Aluminium et alliages d’aluminium 0,5
(1) La surépaisseur pour d’autres matériaux doit être
Combustible 1,0
étudiée en particulier par la Société. Si leur résistance à
Huile thermique 1,0 la corrosion est correctement démontrée, la
Eau douce 0,8 surépaisseur de corrosion peut être négligée.
(2) Dans le cas de fluides à action hautement corrosive,
Eau de mer 3,0 une surépaisseur supplémentaire peut être prescrite par
Réfrigérants mentionnés en Ch 1, Sec 13 0,3 la Société.
Tuyauteries de chargement des pétroliers 2,0
2.3 Calcul de tuyauterie à haute température
Tuyauteries de chargement pour les navires 0,3
transportant des gaz liquéfiés 2.3.1 Généralités
Note 1: Pour les tuyauteries passant dans les citernes, une Pour les tuyauteries principales de vapeur ayant une tempéra-
surépaisseur supplémentaire de corrosion doit être ture de calcul dépassant 400°C, les calculs doivent être sou-
considérée pour tenir compte de la corrosion extérieure. mis à la Société en ce qui concerne les contraintes dues à la
Note 2: La surépaisseur des tuyauteries efficacement proté- pression interne, au poids de la tuyauterie et autres charges
gés contre la corrosion peut être réduite de 50% maximum. extérieures, et à la dilatation thermique, pour tous les cas de
Note 3: Si la résistance à la corrosion des aciers alliés est marche en réel et pour toutes les longueurs de tuyauterie.3
correctement démontrée, la surépaisseur de corrosion peut Les calculs doivent comprendre, en particulier:
être négligée. • les composantes, le long des trois axes principaux, des
forces et des moments agissant sur chaque piquage de
2.2.5 Tés tuyauterie
De même qu’elle doit satisfaire aux dispositions de [2.2.1] à • les composantes des déplacements et des rotations cau-
[2.2.4], l’épaisseur tT des tuyaux sur lesquels est soudé un sant les forces et les moments ci-dessus
• tous les paramètres nécessaires au calcul des forces, des b) Les raccordements entre longueurs de tubes métalliques
moments et des contraintes. ou entre longueurs de tubes métalliques et robinetterie
doivent se réaliser à l’aide:
Au niveau des coudes, les calculs doivent s’effectuer en
prenant en compte, si nécessaire, l’ovalisation du tuyau et • de brides boulonnées
ses effets sur le flexibilité et l’augmentation des contraintes. • de joints soudés bord à bord, à emboîtement ou de
Une certaine mise en tension à froid, calculée sur la base manchons glissants
de la dilatation thermique prévue, doit être appliqué lors du • d’autres types de joints, y compris joints manchons
montage initial de la tuyauterie. Cette mise en tension ini- filetés, s’ils sont d’un type approuvé pour les condi-
tiale doit être négligée dans les calculs de contrainte; toute- tions du service.
fois elle peut être pris en compte en termes d’effet de
poussées sur les turbines et autres éléments. c) Les joints et les garnitures utilisés pour les joints doivent
correspondre à la pression, à la température de calcul et
2.3.2 Contrainte thermique à la nature des fluides véhiculés.
La contrainte combinée σID, en N/mm2, due à la dilatation d) La jonction entre tubes de plastique doit répondre à Ch
thermique, calculée par la formule suivante: 1, App 3.
σ ID = ( σ 2 + 4 τ 2 ) 0 ,5
2.4.2 Joints métalliques soudés et filetés
doit permettre de satisfaire à l’équation suivante:
a) Les joints métalliques soudés et filetés doivent être utili-
σ ID ≤ 0 ,75K20 + 0, 25KT sés conformément à Tab 14.
où: b) Les joints soudés bord à bord doivent être du type à
σ : Valeur de la contrainte longitudinale due aux pleine pénétration.
moments de flexion causés par la dilatation c) Les joints soudés à emboîtement et à manchon glissant
thermique, augmentée, le cas échéant, des fac- doivent avoir un emboîtement ou un manchon et le sou-
teurs adéquats pour les coudes, en N/mm2; en dage associé de dimensions adéquates satisfaisant à une
général, il n’est pas nécessaire de prendre en norme reconnue par la Société.
compte l’effet de la force axiale
τ : Valeur de la contrainte tangentielle due au cou- 2.4.3 Joints métalliques autres que soudés ou filetés
ple causé par la dilatation thermique, en N/mm2; a) Les joints métalliques autres que soudés ou filetés doi-
en général, il n’est pas nécessaire de prendre en vent être d’un type approuvé par la Société, compatible
compte l’effet de la force de cisaillement avec les conditions de service prévues.
K20 : Valeur de la contrainte admissible pour le maté-
b) Les joints glissants ne sont pas autorisés pour les tuyau-
riau employé, calculé suivant [2.2.2], pour une
teries passant dans les citernes.
température de 20°C, en N/mm2
KT : Valeur de la contrainte admissible pour le maté- 2.4.4 Raccordements par brides métalliques
riau employé, calculé suivant [2.2.2], pour la a) Les brides doivent répondre à une norme reconnue par
température de calcul T, en N/mm2. la Société. Cette norme doit couvrir la pression et la
température de calcul de la tuyauterie.
2.3.3 Contraintes longitudinales
La somme des contraintes longitudinales σL, en N/mm2, b) Le matériau de la bride doit être compatible avec la
dues à la pression, au poids de la tuyauterie et à d’autres nature et la température du fluide, de même que pour le
charges extérieures, doit être telle qu’elle satisfasse l’équa- matériau du tube auquel la bride est raccordée.
tion suivante: c) Les brides doivent être raccordées aux tubes par soudage
σ L ≤ KT ou vissage conformément à l’un des schémas en Fig 1.
où KT est défini en [2.3.2]. Les applications autorisées sont indiquées en Tab 15.
D’autres méthodes de raccordement doivent être exami-
2.3.4 Autres limites pour les contraintes admissibles nées en particulier par la Société.
Des limites de contraintes admissibles différentes peuvent
être étudiées par la Société dans des cas spéciaux ou lorsque
2.5 Protection contre la surpression
des calculs ont été effectués suivant une procédure basée sur
des hypothèses autres que celles examinées ci-dessus.
2.5.1 Généralités
Fluides véhiculés Fluides toxiques ou corrosifs (1) Huile de graissage (2) Vapeur (3)
Autres fluides (2) (4)
Classe de tuyauterie Fluides inflammables (1) (2) Combustible Huile thermique
I A, B, G (5) A, B, G A, B, G (5) A, B, G
II A, B, C, E, F, G, H A, B, C, D, E, F, G, H (6) A, B, C, D, E, F, G, H, I (7)
III A, B, C, D, E, F, G, H A, B, C, D, E, F, G, H, I
(1) Si la température de calcul dépasse 1 MPa, type G seulement.
(2) Si elles se trouvent près d’équipements électriques ou de surfaces chaudes, l’huile hydraulique et l’huile de graissage sous
pression sont considérées comme étant des fluides inflammables.
(3) Si la température de calcul dépasse 400°C, type G seulement.
(4) Y compris l’eau, l’air, les gaz, l’huile hydraulique.
(5) Si le diamètre extérieur est supérieur à 150 mm, type G seulement.
(6) Le type D ne doit pas être utilisé si la pression ou la température de calcul dépasse 1,6 MPa ou 150°C, respectivement.
(7) Les types D et I ne doivent pas être utilisés si la température de calcul dépasse 250°C.
2.5.2 Protection des circuits d’huile inflammable refoulement ne puisse dépasser de plus de 10% la pres-
Des dispositions doivent être prises pour empêcher la sur- sion de calcul du tuyau de refoulement en cas de fonc-
pression dans tout réservoir d’huile inflammable ou à tout tionnement avec le refoulement fermé.
endroit des installations d’huile inflammable, y compris les
tuyaux de remplissage. 2.5.4 Protection des tuyaux
a) Les tuyaux susceptibles d’être soumis à une pression
2.5.3 Protection des refoulements de pompe et de supérieure à leur pression normale de service doivent
compresseur être équipés de soupapes de sûreté ou de dispositifs
a) Des dispositions doivent être prises pour que la pression équivalents de protection contre les surpressions.
de refoulement des pompes et des compresseurs ne b) En particulier, les tuyaux placés côté basse pression des
puisse excéder la pression pour laquelle les tuyaux se réducteurs de pression doivent être équipés de soupa-
trouvant en refoulement de ces pompes et compresseurs pes de sûreté sauf s’ils sont calculés pour la pression
sont calculés. maximum côté haute pression du réducteur de pression.
b) Si des soupapes de sûreté sont montées dans ce but sur Voir également [1.3.2] et [2.9.1].
le refoulement de pompe, elles doivent décharger à c) Le débit des dispositifs montés sur les tuyauteries pour
l’aspiration ou à tout endroit convenable. empêcher la surpression doit être tel que la pression
c) Le débit des soupapes de sûreté installées sur les pom- dans ces canalisations ne puisse dépasser la pression de
pes et les compresseurs doit être tel que la pression côté calcul de plus de 10%.
t / 2
t
t
minimum 10mm
1
1
1
l l
l l
l l
A B
C
t
t t
{
l l
+
1
>1.5 t
l > t
l 1
peut être pris égal à zéro si
généralement usinée
1
après soudage
t / 2
t
t
minimum 10mm
pas
inférieur
à 2 t
l
l
l
D F
E
t t t
{
l =1.5 t (1) sans être ni supérieur
Brides manchonnées
généralement usinée
après soudage
t
tg θ < 0.25
pas
inférieur
à 2 t
l
t <16mm
à 16mm ni inférieur à 4.5mm
bague à oter
après soudage
t t
t <16mm
pas de limite
d'épaisseur
(1): dans cette formule, il n’est pas nécessaire de prendre t supérieur à l’épaisseur réglementaire déterminée conformément à [2.2].
d) La panne d’alimentation d’un dispositif de commande à d) L’emploi de vannes papillons doit faire l’objet d’une
distance ne doit pas causer un changement non sou- attention particulière de la Société. Notamment, les
haité de la position du sectionnement. vannes papillon non pourvues de brides ne doivent pas
s’utiliser pour les prises d’eau de mer ou les refoule-
ments au bordé sauf si des dispositions sont prises pour
2.8 Entrées d’eau de mer et décharges à la permettre le démontage éventuel à flot des tuyauteries
mer desservies par ces vannes sans risque d’envahissement.
2.8.1 Généralités e) Les matériaux des corps de sectionnement et des élé-
Sauf indication expresse mentionnée dans l’Article [8], les ments de raccordement doivent répondre à Tab 4.
prescriptions du présent sous-article ne s’appliquent pas aux f) Les sectionnements de bordé desservant des circuits en
tuyaux de descente des dalots et aux décharges sanitaires. plastique doivent répondre à Ch 1, App 3, [3.7.1].
3.2.2 Emplacement des joints découpes irrégulières sont reprises jusqu’au métal sain par
meulage ou burinage.
L’emplacement des joints soudés doit être tel que le maxi-
mum possible d’entre eux soit exécutés en atelier. L’empla-
3.4.3 Accostage des éléments à souder
cement des joints soudés à exécuter à bord doit être
déterminé de façon à pouvoir permettre de les contrôler a) Les éléments à souder doivent être accostés de sorte que
dans des conditions satisfaisantes. les défauts d’alignement soient aussi faibles que possi-
ble.
3.3 Conception des joints soudés b) En règle générale, pour les éléments soudés bout à bout
sans bague support, le défaut d’alignement entre les
3.3.1 Types de joints parois internes des tubes ne doit pas dépasser la plus
petite des valeurs suivantes:
a) Sauf pour la mise en place de brides sur les tuyaux dans
les cas mentionnés en Fig 1 et pour la fixation de piqua- • la valeur donnée en Tab 16 en fonction de l’épais-
ges, les joints soudés entre tuyaux et entre tuyaux et seur t et du diamètre intérieur d de ces éléments, et
accessoires doivent être du type à franc-bord. Cepen-
• t/4.
dant, pour les tuyaux de classe I avec un diamètre inté-
rieur n’excédant pas 50 mm et pour les tuyaux de classe Si nécessaire, les extrémités des tuyaux doivent être alé-
II, on peut utiliser les raccords par emboîtement soudé sées et légèrement mandrinées de façon à satisfaire ces
de types approuvés. valeurs; l’épaisseur obtenue ne doit pas être inférieure à
l’épaisseur réglementaire.
b) Pour les joints soudés bout à bout entre les tuyaux ou
entre les tuyaux et les brides ou autres accessoires, on c) Dans le cas de soudage avec bague support, il convient
peut utiliser des manchons d’appui correctement ajus- d’obtenir les valeurs de défaut d’alignement plus faibles
tées; ces manchons doivent être soit de la même nuance de façon que l’espace entre la bague support et les
d’acier que les éléments à souder, soit d’une nuance qui parois intérieures des deux éléments à assembler soit
n’a pas d’effet préjudiciable sur la soudure; s’il n’est pas aussi faible que possible; normalement, cet écartement
possible d’ôter le manchon d’appui après soudage, ce ne doit pas dépasser 0,5 mm.
dernier doit être correctement profilé.
d) Les éléments à souder doivent être maintenus correcte-
ment pour empêcher des modifications de leur position
3.3.2 Montage de tubes d’épaisseurs inégales
relative et les déformations en cours de soudage.
Si la différence d’épaisseur entre les tubes à souder à franc-
bord dépasse de 10% l’épaisseur du tube le plus fin plus 1
Table 16 : Valeur maximale de défaut d’alignement
mm, et sous réserve d’un maximum de 4 mm, le tube le
plus épais doit être réduit à l’épaisseur du tube le plus fin
t (mm)
sur une longueur au moins égale à 4 fois l’écart, cette lon- d (mm)
gueur pouvant comprendre la largeur de la soudure. t≤6 6 < t ≤ 10 10 < t
d < 150 1,0 1,0 1,0
3.3.3 Accessoires
150 ≤ d < 300 1,0 1,5 1,5
a) Si des accessoires, tels que des vannes sont raccordés
300 ≤ d 1,0 1,5 2,0
aux tuyaux par soudure, elles doivent comporter des
attentes suffisamment longues pour empêcher des défor-
mations anormales pendant l’exécution de la soudure 3.4.4 Protection contre les agents atmosphériques
ou du traitement thermique. a) Les tuyaux sous pression doivent être soudés, autant en
atelier qu’à bord, à l’écart des courants d’air et des
b) Pour la fixation par soudage de piquages sur les tuyaux,
variations brusques de température.
il faut prévoir soit une majoration d’épaisseur comme
indiqué en [2.2.5] soit si nécessaire un renfort à l’aide b) Sauf justification particulière, aucune soudure ne doit
d’une doublante ou l’équivalent. être effectuée si la température du métal de base est
inférieure à 0°C.
3.4 Préparation des éléments à souder et
3.4.5 Préchauffage
exécution des soudures
a) Un préchauffage doit être prévu si nécessaire comme
3.4.1 Généralités indiqué en Tab 17, suivant le type d’acier, la composi-
tion chimique et l’épaisseur du tube.
L’attention est attirée sur les dispositions en Ch 1, Sec 3, qui
s’applique au soudage des tuyauteries sous pression. b) Les températures données en Tab 17 sont basées sur
l’utilisation des procédés à bas hydrogène. Si l’on ne fait
3.4.2 Préparation des bords pour joints soudés pas appel aux procédés à bas hydrogène, la Société se
réserve le droit de prescrire des températures de pré-
De préférence, la préparation des bords doit s’effectuer par
chauffage plus élevées.
moyens mécaniques. S’il est fait appel au chalumeau, il
convient d’éliminer le métal oxydé, les entailles dues aux
c) Les examens prescrits doivent être effectués par des 4.1.1 Cet Article s’applique aux tubes fabriqués:
contrôleurs qualifiés conformément aux procédures et
aux techniques à la satisfaction de l’Expert. • en aciers alliés ou non alliés
• en cuivre et alliages de cuivre.
3.6.2 Examen visuel
Les joints soudés, y compris l’intérieur quand cela est possi- 4.2 Procédé de cintrage
ble, doivent être visuellement contrôlés.
4.2.1 Généralités
3.6.3 Contrôles non destructifs
Le procédé de cintrage doit être tel qu’il n’ait pas
a) Les contrôles non destructifs pour les tubes de classe I d’influence préjudiciable sur les caractéristiques des maté-
doivent être effectués comme suit: riaux ou sur la résistance des tubes.
• les joints soudés bout à bout d’un diamètre extérieur 4.2.2 Rayon de cintrage
supérieur à 75 mm doivent être soumis à un examen
aux rayons X ou équivalent Sauf justification contraire, le rayon de cintrage mesuré
dans l’axe du tube ne doit pas être inférieur à:
• les joints soudés autres que les joints soudés bout à
bout et que l’on ne peut pas radiographier doivent • 2 fois le diamètre extérieur pour les tubes de cuivre et
être examinés par des contrôles par magnétoscopie d’alliage de cuivre
ou par ressuage • 3 fois le diamètre extérieur pour les tubes d’acier cintrés
• les soudures d’angle des brides doivent être exami- à froid.
nés par des contrôles par magnétoscopie ou par
d’autres moyens non destructifs appropriés. 4.2.3 Critères d’acceptation
b) Les contrôles non destructifs sur les tubes de classe II a) Les tubes doivent être cintrés de manière que, dans
doivent être effectués comme suit: toute section transversale, la différence entre les diamè-
tres maximum et minimum après cintrage, n’excède pas
• les joints soudés bout à bout sur tubes d’un diamètre 10% du diamètre moyen; des valeurs supérieures, sans
extérieur supérieur à 100 mm doivent être soumis à excéder 15%, peuvent être admises dans le cas de tubes
un contrôle radiographique aléatoire d’au moins qui ne sont pas soumis, en service, à des contraintes de
10% ou équivalent flexion appréciables par dilatation ou contraction ther-
mique.
• les joints soudés autres que les joints soudés bout à
bout doivent être examinés par des contrôles par b) Le cintrage doit être tel que la profondeur des ondula-
magnétoscopie ou par d’autres moyens non destruc- tions soit aussi faible que possible et n’excède pas 5%
tifs appropriés de leur longueur.
• il peut être prescrit d’examiner les soudures d’angle
4.2.4 Cintrage à chaud
des brides par des contrôles par magnétoscopie ou
par d’autres contrôles non destructifs appropriés, à a) Dans le cas du cintrage à chaud, il convient de prendre
la discrétion de l’Expert. toutes les dispositions pour contrôler soigneusement la
température du métal et pour empêcher le refroidisse-
3.6.4 Défauts et critères d’acceptation ment rapide, plus spécialement dans le cas des aciers
alliés.
a) Les joints pour lesquels les contrôles non destructifs
révèlent des défauts inacceptables doivent être ressou- b) En général, le cintrage à chaud doit être effectué dans la
dés et, en conséquence, subir un nouveau contrôle non gamme de températures de 850°C-1000°C pour toutes
destructif. L’Expert peut prescrire que le nombre de les nuances d’acier; toutefois, une baisse de tempéra-
joints qu’il convient de soumettre au contrôle non des- ture jusqu’à 750°C peut être acceptée en cours de for-
tructifs soit plus important que celui qui découle des mage.
dispositions en [3.6.3].
b) Les critères d’acceptation des défauts sont: 4.3 Traitement thermique après cintrage
• pour les tubes de classe I, ceux définis en Partie D 4.3.1 Cuivre et alliage de cuivre
pour le niveau de qualité particulier,
Les tubes de cuivre et d’alliage de cuivre doivent être con-
• pour les tubes de classe II, ceux définis en Partie D venablement recuits après cintrage à froid si leur diamètre
pour le niveau de qualité normal. extérieur dépasse 50 mm.
5.2 Emplacement des réservoirs et des Ceci s’applique, en particulier, aux installations suivan-
tes:
composants de circuit de tuyauterie
• circuits d’assèchement
5.2.1 Installations d’huile inflammable
• circuit de ballastage
L’emplacement des réservoirs et des composants de tuyau-
terie véhiculant des fluides inflammables sous pression doit • circuits de dalotage et de décharge sanitaire.
satisfaire à [5.10]. c) S’il est utilisé des raccords boulonnés au passage des
cloisons ou des ponts étanches, les boulons ne doivent
5.2.2 Installations de tuyauteries à extrémités pas être vissés au travers de la tôle. Si des raccords sou-
ouvertes dés sont utilisés, ces derniers doivent être soudés des
Il convient de prêter attention aux prescriptions pour deux cotés de la cloison ou du pont.
l’emplacement des tuyauteries à extrémité ouverte à bord
de navires devant satisfaire aux dispositions en [5.5]. d) Les pénétrations des cloisons ou des ponts étanches par
des tuyaux en plastique doivent satisfaire à Ch 1, App 3,
5.2.3 Tuyauteries passant dans les capacités [3.6.2].
a) Normalement, le passage de tuyaux dans les capacités,
5.3.3 Passage à travers la cloison d’abordage
quand il est admis, nécessite des dispositions particuliè-
res telles que des épaisseurs renforcées ou des tunnels, a) Sur les navires de charge, un maximum de deux tuyaux
en particulier pour: peut passer à travers la cloison d’abordage au-dessous
• les circuits d’assèchement du pont de franc-bord, sauf justification contraire. Ces
tuyaux doivent être équipés de vannes adéquates
• les tuyauteries de ballastage
manoeuvrables depuis un point situé au dessus du pont
• les tuyauteries de dalotage et les décharges sanitai- de franc-bord et le corps de vanne doit être fixé sur la
res cloison à l’intérieur du peak avant. Ces vannes peuvent
• les tuyaux d’air, de sonde, et de trop-plein être montées en arrière de la cloison d’abordage dans la
• les tuyauteries de combustible. mesure où elles sont immédiatement accessibles dans
toutes les conditions de service et si l’espace où elles se
b) Les jonctions des tuyaux à l’intérieur des capacités doi-
trouvent n’est pas un espace de chargement. Toutes les
vent être faites par soudage ou par brides. Voir égale-
vannes doivent être en acier, en bronze ou autre maté-
ment [2.4.3].
riau ductile approuvé. Les vannes en fonte ordinaire ou
5.2.4 Décharges à la mer matériau similaire ne sont pas acceptées.
Les décharges à la mer doivent être placées de manière à b) Sur les navires à passagers, le passage des tuyaux au tra-
empêcher l’évacuation de l’eau dans les embarcations de vers de la cloison d’abordage doit satisfaire à Pt E, Ch
sauvetage lorsque ces dernières sont affalées. 11, Sec 2, [2.1.4].
c) Le dispositif de commande à distance de la vanne men- soit montée à chaque changement de zone de com-
tionnée en a) doit comporter un indicateur pour montrer partimentage étanche et fixée directement sur la
si la vanne est ouverte ou fermée. cloison, ou bien
• qu’une vanne d’arrêt manoeuvrable depuis un
5.4 Indépendance des circuits de tuyautage endroit situé au dessus du pont de cloisonnement
soit montée à chaque extrémité du tuyau concerné,
5.4.1 En règle générale, les circuits d’assèchement et de les vannes et le dispositif de commande étant dans
ballastage doivent être tout à fait indépendants et distincts les limites de l’avarie supposée, ou encore
des circuits véhiculant le liquide de la cargaison, l’huile de
• que les citernes auxquelles le tuyau concerné mène
graissage et le combustible, à l’exception:
soient considérées, dans les calculs de stabilité
• des circuits se trouvant entre les caisses de collecte et après avarie, comme étant envahies en cas d’avarie
les aspirations de pompe dans un compartiment à travers lequel passe le
• des circuits se trouvant entre les pompes et les refoule- tuyau.
ments à la mer
c) Les vannes manoeuvrables depuis un endroit situé au
• des circuits alimentant des compartiments susceptibles dessus du pont de cloisonnement doivent être équipées
d’être utilisés alternativement pour le ballastage, le d’un indicateur pour montrer si la vanne est ouverte ou
combustible, des liquides ou des chargements secs, fermée.
sous réserve que ces circuits soient équipés de brides
pleines ou autres dispositifs de permutation appropriés, Si la vanne est commandée à distance par un autre
de façon à éviter toute erreur de manipulation. moyen mécanique et si la commande à distance se
trouve, même partiellement, dans les limites de pénétra-
tion supposée de l’avarie, ce dispositif doit faire en sorte
5.5 Prévention de l’envahissement progressif que la vanne se ferme automatiquement par perte d’ali-
5.5.1 Principe mentation en énergie.
a) Pour répondre aux exigences liées au compartimentage d) Les tuyaux de prise d’air et de trop-plein doivent être
et à la stabilité après avarie en Pt B, Ch 3, Sec 3, il con- implantés pour empêcher la possibilité d’envahissement
vient de prendre les dispositions pour empêcher l’enva- des autres citernes dans d’autres compartiments étan-
hissement progressif d’un compartiment sec desservi ches au cas où une citerne est envahie.
par un tuyau ayant une extrémité ouverte, au cas où Cette disposition doit être telle que, dans la plage des
ledit tuyau serait endommagé ou cassé dans un autre bras de leviers de redressement résiduels positifs au-
compartiment, à la suite d’une collision ou d’un delà de l’angle du cas d’équilibre d’envahissement,
échouage. l’envahissement progressif des citernes ou des comparti-
b) Dans ce but, si les tuyaux se trouvent à l’intérieur des ments étanches autres que celui qui est envahi ne se
compartiments supposés envahissables, il convient de produise.
prendre les dispositions pour s’assurer que l’envahisse-
ment progressif ne peut s’étendre de là à des comparti- 5.6 Dispositions pour la dilatation
ments autres que ceux supposés être envahis en cas
d’avarie. Cependant, la Société peut permettre un enva- 5.6.1 Généralités
hissement progressif mineur s’il est démontré que ses Les circuits de tuyautage doivent être conçus et les tuyaux
effets peuvent être facilement maîtrisés et que la sécu- montés de manière à permettre un mouvement relatif entre
rité du navire n’en est pas entachée. Se reporter en Pt B, les tuyaux et la structure du navire tout en prenant en consi-
Ch 3, Sec 3. dération:
5.5.2 Etendue de l’avarie • la température du fluide véhiculé
Pour la définition de l’étendue transversale de l’avarie sup- • le coefficient de dilatation thermique du matériau com-
posée, il convient de se référer en Pt B, Ch 3, Sec 3. posant les tuyaux
• la déformation de la coque du navire.
5.5.3 Implantation du circuit de tuyauterie
a) L’étendue de l’avarie transversale supposée ne doit pas 5.6.2 Montage des dispositifs de dilatation
comporter de tuyauterie avec une extrémité ouverte Tous les tuyaux soumis à dilatation thermique et ceux qui,
débouchant dans un compartiment placé à l’extérieur du fait de leur longueur, peuvent être affectés par la défor-
de cette limite, sauf si la section de ce tuyau n’excède mation de la coque, doivent être équipés d’éléments de
pas 50 cm2. dilatation ou de boucles de dilatation.
Note 1: S’il est question de plusieurs tuyauteries, la limite de 50 cm2
s’applique à leur section totale.
5.7 Supportage des tuyauteries
b) Si les dispositions de a) ne peuvent être remplies, et
après examen particulier de la Société, les tuyaux peu- 5.7.1 Généralités
vent être implantés dans les limites de pénétration de Sauf spécification contraire, les lignes de fluide auxquelles
l’avarie transversale supposée, sous réserve: il est fait référence dans cette Section doivent se composer
• qu’une vanne d’arrêt manoeuvrable depuis un de tuyaux raccordés à la structure du navire aux moyens de
endroit situé au dessus du pont de cloisonnement colliers ou de dispositifs équivalents.
d) Si les tuyaux de cuivre sont utilisés pour les circuits g) S’ils sont susceptibles de souffrir des avaries externes,
d’eau de mer, la vitesse de l’eau ne doit pas excéder les flexibles et les joints de dilatation de type à soufflet
2 m/s. doivent être pourvus d’une protection adéquate.
e) Des dispositions doivent être prises pour éviter la corro- 5.9.4 Thermomètres
sion galvanique. Les thermomètres et autres éléments de détection de tempé-
5.8.3 Protection contre le gel
rature des circuits de fluides sous pression doivent compor-
ter des doigts de gant montés et fixés de manière que les
Les tuyaux doivent être efficacement isolés contre le froid
thermomètres et les éléments de détection puissent être
aux endroits où cela semble nécessaire pour éviter le gel.
déposés tout en gardant la tuyauterie sous pression.
Ceci s’applique, en particulier, aux tuyaux passant dans les
espaces réfrigérés et qui ne sont pas destinés à assurer la 5.9.5 Manomètres
réfrigération de ces espaces. Les manomètres et autres instruments similaires doivent
comporter une vanne ou un robinet d’arrêt à leur raccorde-
5.8.4 Protection des tuyaux et des composants à ment avec le collecteur principal.
haute température
a) Tous les tuyaux et autres composants où la température 5.9.6 Plaques indicatrices
peut excéder 220°C doivent être efficacement isolés. Si a) Les accessoires comme les robinets et les vannes sur les
nécessaire, les précautions doivent être prises pour pro- lignes de fluide auxquelles il est fait référence dans cette
téger l’isolation et éviter qu’elle ne s’imprègne d’huile Section doivent comporter des plaques indicatrices de
inflammable. l’appareil et des lignes qu’ils desservent sauf aux
b) En particulier, il est nécessaire de veiller à l’isolation au endroits où, du fait de leur implantation à bord, leur uti-
niveau des brides. lité est évidente.
b) Les plaques doivent être fixées en partie supérieure des 5.10.4 Dispositions pour contenir les fuites d’huile
tubes d’air et de sonde. inflammable
a) Les citernes de stockage d’huiles inflammables avec leurs
5.10 Dispositions supplémentaires pour les accessoires doivent être disposées de manière à éviter
fluides inflammables l’épandage accidentel par fuites ou surremplissage.
b) Prévoir l’installation de gates avec assèchement adéquat
5.10.1 Généralités pour contenir les fuites éventuelles de circuits de fluides
Les prescriptions en [5.10.3] et en [5.10.4] s’appliquent: inflammables:
• aux circuits de combustible, dans tous les espaces • sous les citernes indépendantes (se référer en Ch 1,
App 4, [2.3.2])
• aux circuits d’huile de graissage dans le compartiment
machine • sous les brûleurs
• à d’autres circuits d’huile inflammable dans les endroits • sous les séparateurs et autres équipements de traite-
où il existe des sources d’inflammation. ment des huiles
• sous les pompes, les échangeurs de chaleur et les filtres
5.10.2 Interdiction de circulation des fluides
inflammables dans les peaks avant • sous les vannes et accessoires sujets à fuites d’huile
Sur les navires de charge de plus de 400 tonneaux de jauge • autour des moteurs à combustion interne.
brute et sur les navires à passagers, le combustible, l’huile c) La hauteur de surbau des gates doit être adaptée au ser-
de graissage et autres fluides inflammables ne doivent pas vice à rendre et ne pas être inférieure à 80 mm.
circuler dans les peaks avant ou dans les citernes à l’avant
de la cloison d’abordage. d) Si des chaudières sont implantées dans le compartiment
machine en “entrepont” et que les chaufferies ne sont
5.10.3 Prévention de la combustion de l’huile pas séparées du compartiment par des cloisons étan-
inflammable provenant des fuites ches, les entreponts doivent être équipés de surbaux
étanches à l’huile d’au moins 200 mm de hauteur.
a) Autant que possible, les éléments de circuits de com-
bustible et d’huile de graissage contenant de l’huile e) S’il existe des tuyaux d’assèchement pour collecter les
réchauffée sous pression dépassant 0,18 MPa doivent fuites, ils doivent déboucher dans une citerne de récu-
être placés au-dessus de la plate-forme ou dans un autre pération appropriée.
endroit où les défauts et les fuites peuvent être rapide-
ment remarqués. 5.10.5 Citerne de récupération
Les compartiments machine au droit de ces éléments a) La citerne de récupération ne doit pas faire partie d’un
doivent être correctement éclairés. circuit de trop-plein et elle doit comporter un dispositif
d’alarme de trop-plein.
b) Aucune citerne d’huile inflammable ne doit être
implantée dans des endroits où le débordement acci- b) Sur les navires devant comporter un double fond, il con-
dentel ou les fuites pourraient constituer un danger par vient de prendre les précautions appropriées si la
écoulement sur: citerne de récupération doit être construite dans le dou-
ble fond pour éviter l’envahissement du compartiment
• des surface chaudes, y compris celles des chaudiè- machine où se trouvent les gates en cas d’échouage
res, des réchauffeurs, des tuyaux de vapeur, des col- accidentel.
lecteurs d’échappement et des silencieux
• des équipements électriques 5.10.6 Sectionnements
• des prises d’air Les soupapes et les robinets faisant partie de circuits d’huile
inflammables doivent être capables d’être manoeuvrés à
• d’autres sources d’inflammation. partir de positions immédiatement accessibles et, dans le
c) Les parties de circuits d’huile inflammable sous pression compartiment moteur depuis la plate-forme de service.
excédant 0,18 MPa comme les pompes, les filtres et les
réchauffeurs doivent satisfaire aux dispositions de b) ci- 5.10.7 Interrupteurs de niveau
dessus. Les interrupteurs de niveau montés sur les caisses d’huile
inflammable doivent être contenus dans un boîtier en acier
d) Les lignes d’huile inflammable doivent comporter des
ou autre enceinte à l’abri du feu.
écrans ou être protégées correctement d’une autre
manière pour éviter, autant que possible, la pulvérisa-
tion d’huile ou les fuites d’huile sur les surfaces chau- 6 Circuits d’assèchement
des, dans les prises d’air de moteurs ou sur d’autres
sources d’inflammation.
6.1 Application
e) Les sectionnements de purge de combustible et de cir-
cuits d’huile de graissage doivent refouler dans un 6.1.1 Cet Article ne s’applique pas aux circuits d’assèche-
endroit sûr, tel qu’une citerne appropriée. ment des navires non propulsés. Voir Partie E, Chapitre 20.
b) Si le plafond de ballast présente un tracé particulier, L’utilisation d’éjecteurs pour le pompage par aspiration
comporte des discontinuités ou des puisards longitudi- directe doit faire l’objet d’un examen particulier.
naux, le nombre et l’emplacement des aspirations doi-
vent faire l’objet d’un examen particulier de la Société. 6.5.4 Aspiration d’assèchement en secours
a) L’aspiration d’assèchement en secours doit être bran-
6.4.4 Navires ayant des cales de plus de 30 m de
chée directement, depuis le niveau d’assèchement du
long
compartiment machine à une pompe de circulation (ou
Dans les cales de plus de 30 m de long, il convient de refroidissement) principale et équipée d’un clapet de
d’implanter les aspirations d’assèchement aux extrémités non retour.
avant et arrière.
b) Si les pompes de circulation (de refroidissement) princi-
6.4.5 Aspirations supplémentaires pales ne conviennent pas, de l’avis de la Société, pour
Des aspirations supplémentaires peuvent être prescrites cet usage, l’aspiration d’assèchement de secours doit
dans la partie avant des cales sur les navires qui sont sus- être branchée directement sur la plus importante pompe
ceptibles de naviguer de façon normale avec une assiette mécanique indépendante disponible située dans le
négative. compartiment considéré. Cette pompe ne doit pas être
une pompe de cale. Son débit, lorsque l’aspiration de
6.4.6 Assèchement des espaces à cargaison, secours est en action, doit être au moins égal au débit
autres que les espaces rouliers, destinés au réglementaire de chaque pompe tel que déterminé en
transport de véhicules à moteur ayant du [6.7.4].
combustible dans leurs réservoirs pour leur
propre propulsion c) L’aspiration d’assèchement en secours doit être placée
Dans les espaces à cargaison, autres que les espaces rou- au niveau le plus bas possible dans le compartiment
liers, destinés au transport de véhicules à moteur ayant du machine.
combustible dans leurs réservoirs pour leur propre propul-
sion et équipés d’un dispositif fixe d’extinction de l’incen- 6.5.5 Nombre et répartition des aspirations dans le
compartiment de l’appareil propulsif
die par projection d’eau diffusée sous pression, l’installation
de pompage doit être en mesure d’empêcher la formation a) Dans le compartiment de l’appareil propulsif, les aspira-
de carènes liquides. Si cela n’est pas possible, l’effet défavo- tions d’assèchement doivent comprendre:
rable sur la stabilité du poids ajouté et de la carène liquide • si le fond du compartiment, le bordé de fond ou le
doit être pris en compte dans les limites jugées nécessaires plafond du double fond a une pente vers l’axe supé-
par la Société dans son approbation du dossier de stabilité. rieure à 5°, au moins deux aspirations axiales, c’est
Voir Partie B, Chapitre 3. à dire une aspiration d’assèchement par piquage et
une aspiration directe, ou bien
6.4.7 Assèchement des espaces à cargaison
destinés au transport de liquides • si le fond du compartiment est horizontal ou des-
inflammables ou toxiques cend vers les côtés, au moins deux aspirations, c’est
Sur les navires destinés au transport de liquides inflamma- à dire une aspiration d’assèchement par piquage et
bles ou toxiques dans des espaces à cargaison fermés, et une aspiration directe, sur chaque bord et
lorsque de grandes quantités de ces produits sont transpor- • une aspiration d’assèchement en secours.
tées, il convient de prévoir des moyens supplémentaires
d’assèchement de ces espaces. Voir également Ch 4, Sec b) Si le plafond de citerne présente un profil particulier ou
11, [2.6]. des discontinuités, il peut être demandé des aspirations
supplémentaires.
6.5 Assèchement des compartiments c) Si le compartiment de l’appareil propulsif se trouve à
machine l’arrière, il doit y avoir, normalement, des aspirations de
chaque bord à l’extrémité avant et, sauf si cela n’est pas
6.5.1 Généralités possible du fait de la forme du compartiment, de cha-
Si l’ensemble des appareils propulsifs, chaudières et auxi- que bord en extrémité arrière du compartiment.
liaires principaux sont implantés dans un seul comparti- d) Sur les navires à propulsion électrique, prendre les dis-
ment étanche, les aspirations de cale doivent être positions pour empêcher l’accumulation d’eau en des-
distribuées et positionnées conformément aux dispositions sous des générateurs et des moteurs électriques.
de [6.5.5].
6.5.6 Nombre et répartition des aspirations dans les
6.5.2 Aspiration d’assèchement par piquage compartiments chaudières et moteurs
L’aspiration d’assèchement par un piquage doit être raccor- auxiliaires
dée au collecteur d’assèchement principal. Dans les compartiments chaudières et moteurs auxiliaires,
les aspirations d’assèchement doivent comprendre:
6.5.3 Aspiration directe
L’aspiration directe doit conduire directement à une pompe • des aspirations d’assèchement par piquage distribuées
de cale indépendante et être installée de manière à ce comme prescrit en [6.4.2] à [6.4.5] pour les cales à car-
qu’elle puisse être utilisée indépendamment du circuit gaison.
d’assèchement principal. • une aspiration directe.
6.6 Assèchement des espaces secs autres mentaire doit être installée en extrémité avant de cet
que les cales à cargaison et les compar- espace.
timents moteurs 6.6.6 Assèchement des espaces réfrigérés
6.6.1 Généralités Des dispositions pour évacuer en continu l’eau condensée
dans les espaces réfrigérés et dans les réfrigérants d’air doi-
a) Sauf spécification contraire, les aspirations d’assèche-
vent être prises. A cet effet, il convient de ne pas monter des
ment doivent se faire par piquages, c’est à dire des aspi-
vannes capables d’isoler les lignes d’assèchement d’eau de
rations reliées au collecteur d’assèchement.
ces espaces, à moins qu’elles ne soient manoeuvrables à
b) Les dispositions d’assèchement des citernes doivent partir d’un endroit facilement accessible placé au-dessus de
satisfaire aux dispositions en [7]. la ligne de flottaison en charge.
6.6.2 Assèchement des cofferdams
6.7 Pompes de cale
a) Tous les cofferdams doivent être pourvus de tuyauteries
d’aspiration menant au collecteur d’assèchement. 6.7.1 Nombre et disposition des pompes
b) Si les cofferdams sont divisés par des cloisons étanches a) Pour les navires de charge, il doit être installé au moins
longitudinales ou des raidisseurs en deux parties ou deux pompes entraînées reliées au circuit d’assèche-
plus, un seul tuyau d’aspiration placé en partie arrière ment principal, l’une d’elle peut être entraînée par le
de chaque section est acceptable. moteur de propulsion.
6.6.3 Assèchement des peaks avant et arrière b) Des prescriptions supplémentaires pour les navires à
passagers figurent en Partie E.
a) Si les peaks ne sont pas utilisés comme citernes et qu’il
n’existe pas d’aspiration de cale, l’assèchement des c) Toute pompe peut être remplacée par un groupe de
deux peaks peut s’effectuer par aspiration d’une pompe pompes reliées au collecteur d’assèchement, pourvu
à main sous réserve que la hauteur d’aspiration se que leur débit total réponde aux prescriptions spécifiées
trouve bien dans les limites de capacité de la pompe et en [6.7.4].
qu’en aucun cas elle n’excède 7,3 m. d) D’autres dispositions, comme l’utilisation d’une pompe
b) Sauf en cas d’autorisation en [5.3.3], la cloison d’abor- manuelle au lieu d’une pompe à énergie, font l’objet
dage ne doit pas présenter de trous au-dessous du pont d’un examen particulier de la Société.
de franc-bord.
6.7.2 Utilisation d’éjecteurs
6.6.4 Assèchement des espaces au-dessus des L’une des pompes peut être remplacée par un éjecteur
peaks avant et arrière hydraulique relié à une pompe à eau sous haute pression et
a) L’assèchement des puits aux chaînes et des comparti- capable d’assurer l’assèchement dans les mêmes conditions
ments étanches au-dessus du peak avant doit être assuré que celles obtenues avec l’autre pompe.
au moyen de pompes à bras ou mécanique. Sur les navires à passagers, la pompe alimentant l’éjecteur
b) Les locaux d’appareils à gouverner ou autres petits ne doit pas être utilisée pour d’autres services.
espaces situés au-dessus du peak arrière doivent être
6.7.3 Utilisation d’autres pompes comme pompes
pourvus d’un dispositif d’assèchement convenable, soit
de cale
par aspirations par pompe à bras ou mécaniquement
entrainée. Cependant, dans le cas de presse-étoupe de a) D’autres pompes peuvent être utilisées comme pompe
mèche de gouvernail placés au-dessous de la ligne de de cale, telles que les pompes à incendie, les pompes
flottaison d’été, les aspirations d’assèchement du com- de service général, de service sanitaire ou de ballastage
partiment de l’appareil à gouverner doivent être reliées dans la mesure où:
au circuit d’aspiration d’assèchement principal. • elles remplissent les exigences de débit
c) Si les compartiments mentionnés en b) sont correcte- • les dispositions des tuyautages sont prises à cet effet
ment isolés des entreponts voisins, ils peuvent être assé- • les pompes sont disponibles pour le service d’assè-
chés par des dalots s’écoulant dans le tunnel (ou le chement, en cas de besoin.
compartiment machine dans le cas de navires avec b) L’utilisation des pompes de cale pour le service incen-
machines arrière) et équipés de robinets automatiques die doit satisfaire aux dispositions en Ch 4, Sec 6.
implantés dans des endroits visibles et bien éclairés.
Note 1: Cette disposition ne s’applique pas aux navires qui doivent 6.7.4 Débit des pompes
satisfaire à [5.5], et en particulier aux navires à passagers, sauf a) Toutes les pompes de cale entraînées doivent être en
s’ils sont approuvés spécialement pour le compartimentage. mesure de pomper l’eau par le collecteur d’assèche-
ment prescrit, à la vitesse de 2 m/s, au moins.
6.6.5 Assèchement des tunnels
a) Les tunnels doivent être asséchés au moyen d’aspira- b) La capacité d’une pompe ou d’un groupe de pompes ne
tions reliées au circuit d’assèchement principal. En doit pas être inférieure à:
général, ces aspirations doivent être logées dans des Q = 0,00565 d2
puisards à l’extrémité arrière des tunnels. où:
b) Si le plafond du double-fond, dans le tunnel, est en Q : Capacité minimum d’une pompe ou d’un
pente de l’arrière vers l’avant, une aspiration supplé- groupe de pompes, en m3/h
b) Pour les navires autres que les navires à passagers qui 6.9.2 Clapet de non retour blocable
ont des citernes de ballastage latérales formant double a) Il convient de disposer d’accessoires pour empêcher
coque, le diamètre des tuyaux d’aspiration dans les l’intercommunication des compartiments ou des lignes
cales peut se déterminer en introduisant comme B la qui doivent rester indépendantes entre elles. Dans ce
largeur réelle des cales à mi-longueur. but, il faut monter des dispositifs de non retour:
• sur les raccordements de tuyaux aux caisses de col-
6.8.4 Aspirations directes autres que les lecte d’assèchement ou d’autres sectionnements, le
aspirations de secours cas échéant
a) Les aspirations directes doivent être convenablement • sur les aspirations directes et de secours dans les
disposées et celles du compartiment machine doivent compartiments machine
être d’un diamètre non inférieur à celui prescrit pour le • sur les aspirations des pompes qui ont également
collecteur d’assèchement principal. des raccordements à partir de la mer ou de compar-
timents normalement destinés à contenir des liqui-
b) Pour les navires de charge comportant des comparti- des
ments machine séparés de petites dimensions, la taille
des aspirations directes n’a pas besoin d’excéder celle • sur les raccordements flexibles de cale
donnée en [6.8.3] pour les piquages d’aspiration de cale. • sur les aspirations des éjecteurs d’eau de cale
• à l’extrémité ouverte des tuyaux d’assèchement tra-
6.8.5 Aspirations de secours dans le compartiment versant les deep tanks
machine • en conformité avec les dispositions pour la préven-
a) Le diamètre des tuyaux d’aspiration de cale de secours tion de l’envahissement progressif, le cas échéant.
doit être: b) les clapets de non retour blocables et autres soupapes
de non retour doivent être d’un type reconnu qui n’offre
• au moins les deux tiers du diamètre de l’entrée de pas d’obstacle excessif au passage de l’eau.
pompe dans le cas de bateaux à vapeur
6.9.3 Boîtes à boue
• du même diamètre que celui de l’entrée de pompe
dans le cas des bateaux à moteur. Dans le compartiment machine et les tunnels d’arbres, les
extrémités de tuyaux des aspirations d’assèchement doivent
b) Si l’aspiration de secours est reliée à une pompe autre être droites et verticales et conduire à des boîtes à boue
qu’une pompe de circulation ou de refroidissement implantées pour être facilement visitées et nettoyées.
principale, l’aspiration doit avoir le même diamètre que L’extrémité inférieure du tube d’aspiration ne doit pas com-
celui de l’entrée principale de la pompe. porter de boîte à crépine.
La même installation est prescrite pour les capacités desti- de l’eau susceptible de s’accumuler dans les espaces
nées aux ballasts et aux huiles végétales ou à d’autres cargai- situés en dehors des fonds du navire.
sons qui ne doivent pas venir en contact avec l’eau de mer. b) Le nombre de dalots et d’ouvertures de décharge sani-
taires dans le bordé doit être le plus petit possible, soit
7.2 Installation de pompage de ballast en faisant en sorte que chaque décharge desserve le
plus grand nombre possible de tuyauteries de dalotage
7.2.1 Tuyauteries de remplissage et d’aspiration ou de décharge sanitaire, soit de toute autre manière
a) Toutes les capacités y compris les peaks arrière et avant satisfaisante.
et les doubles fonds destinés à l’eau de ballastage doi-
vent être équipés de tuyaux de remplissage et d’aspira- 8.3 Assèchement des espaces au-dessous
tion reliés à des pompes motorisées dédiées d’une
du pont de franc-bord ou dans les
puissance adéquate.
superstructures fermées et roufles fer-
b) Les petites capacités utilisées pour le transport d’eau
més situés sur le pont de franc-bord
douce domestique peuvent être desservies par des pom-
pes manuelles. 8.3.1 Installations normales
c) Les aspirations doivent être placées de manière à ce que Les dalots et les décharges sanitaires provenant des espaces
le transfert d’eau de mer puisse s’effectuer convenable- situés au-dessous du pont de franc-bord ou situés dans les
ment dans les conditions de marche normales du superstructures et roufles sur pont de franc-bord équipés de
navire. En particulier, il peut être demandé deux aspira- portes satisfaisant aux dispositions en Pt B, Ch 9, Sec 6 doi-
tions dans les compartiments allongés. vent conduire:
• à la cale dans le cas des dalots, ou bien
7.2.2 Pompes
Les pompes de cale peuvent être utilisées pour le transfert • dans des caisses sanitaires adéquates dans le cas de
d’eau de ballastage sous réserve que les dispositions en décharges sanitaires.
[6.7.3] soient remplies.
8.3.2 Autres dispositions
7.2.3 Passage des circuits de ballastage dans les Les dalots et les décharges sanitaires peuvent aboutir sur le
citernes bordé, sous réserve que:
Si elles ne sont pas contenues dans les tunnels, les tronçons • les espaces asséchés soient situés au-dessus de la ligne
de circuits de ballastage passant dans les capacités desti- de flottation en charge formée par une gîte de 5°, sur
nées à contenir de l’eau douce, du combustible ou une car- bâbord ou tribord, à un tirant d’eau correspondant au
gaison liquide, doivent avoir une épaisseur renforcée, franc-bord d’été attribué, et
suivant Tab 5 pour les tuyaux d’acier, et être composées soit • les tuyaux soient pourvus de moyens efficaces pour
d’une seule pièce ou de plusieurs assemblées par soudage, empêcher l’eau de pénétrer à bord conformément à:
à l’aide de brides renforcées ou de dispositifs jugés équiva-
• [8.7] pour les espaces situés au-dessous de la ligne
lents pour l’application considérée.
de surimmersion,
• [8.8] pour les espaces situés au-dessus de la ligne
8 Dalots et décharges sanitaires de surimmersion.
8.1 Application Note 1: La ligne de surimmersion est définie comme une ligne tra-
cée au moins 76 mm en dessous de la surface supérieure:
8.1.1 • du pont de cloisonnement en abord, pour les navires à passa-
gers,
a) Cet Article s’applique:
• du pont de franc-bord en abord, pour les navires de charge.
• aux circuits de dalotage et de décharge sanitaire, et
• aux décharges venant des capacités à eaux usées.
8.4 Assèchement des superstructures ou
b) Les décharges liées au fonctionnement de la machine des roufles non équipés de portes étan-
sont traitées en [2.8].
ches efficaces
Note 1: Les installations qui ne sont pas en conformité avec les dis-
positions de cet Article peuvent être examinées pour les navires 8.4.1 Les dalots provenant des superstructures ou des rou-
suivants: fles non équipés de portes répondant aux prescriptions en
• navires de longueur inférieure à 24 m Pt B, Ch 9, Sec 6 doivent aboutir sur le bordé.
• navires de charge de moins de 500 tonneaux de jauge brute
• navires destinés à recevoir des mentions de navigation restreintes 8.5 Assèchement des espaces à cargaison
• unités non propulsées. fermés situés sur le pont de cloison-
nement ou sur le pont de franc-bord
8.2 Principe
8.5.1 Généralités
8.2.1 Des moyens d’assèchement doivent être prévus pour les
a) Des dalots, en nombre suffisant et de dimensions conve- espaces à cargaison fermés situés sur le pont de cloisonne-
nables, doivent être prévus pour permettre l’écoulement ment d’un navire à passagers et sur le pont de franc-bord
d’un navire de charge. La Société peut dispenser du disposi- par la Société dans son approbation du dossier de stabilité.
tif d’assèchement dans un compartiment particulier si, en Se référer à Pt B, Ch 3, Sec 3.
raison de la taille ou de la subdivision interne du comparti-
ment, il est démontré que la sécurité du navire n’est pas 8.6.2 Assèchement par les dalots
diminuée. Les dalots des espaces à cargaison, autres que les espaces
rouliers, destinés au transport de véhicules à moteur ayant du
8.5.2 Cas des espaces situés au-dessus de la ligne combustible dans leurs réservoirs pour leur propre propul-
de flottaison résultant d’une gîte de 5° sion ne doivent pas mener aux compartiments machines ou
a) Les dalots aboutissant sur le bordé depuis des supers- autres endroits où il peut y avoir des sources d’inflammation.
tructures fermées utilisées pour le transport de cargaison
sont autorisés, dans la mesure où les espaces asséchés 8.7 Installations de refoulement des espaces
sont situés au-dessus de la ligne de flottaison résultant
situés au-dessous de la ligne de surim-
d’une gîte de 5° sur bâbord ou tribord à un tirant d’eau
correspondant au franc-bord d’été attribué. Ces dalots mersion
doivent être installés conformément aux prescriptions
8.7.1 Installations normales
précisées en [8.7] ou [8.8].
Toutes les décharges à la mer indépendantes venant d’espa-
b) Dans les autres cas, le système d’assèchement doit ces situés au-dessous de la ligne de surimmersion doivent
aboutir à l’intérieur du navire, conformément aux dispo- être pourvues d’un clapet de non-retour manoeuvrable
sitions en [8.5.3]. placé au-dessus du pont de cloisonnement ou de franc-
8.5.3 Cas où le livet du pont de cloisonnement ou bord.
de franc-bord est immergé lorsque le navire a
une gîte de 5° ou moins 8.7.2 Autres dispositions si l’extrémité à bord du
tuyau de refoulement se trouve à plus de
Si le franc-bord est tel que le livet du pont de cloisonne- 0,01 L au-dessus de la ligne de charge d’été
ment ou du pont de franc-bord est immergé quand le navire
Lorsque la distance verticale entre la ligne de charge d’été
a une gîte de 5° ou moins, l’assèchement des espaces à car-
et l’extrémité à bord du tuyau de refoulement est supérieure
gaison fermés sur le pont de cloisonnement ou sur le pont
à 0,01 L, le refoulement peut avoir deux clapets libres de
de franc-bord doit conduire à un compartiment ou plus, de
non-retour, dans la mesure où le sectionnement à bord:
capacité appropriée, ayant une alarme de niveau d’eau
haute et pourvue d’installations convenables de décharge à • se trouve au-dessus de la ligne de charge de comparti-
la mer. En outre, il convient de s’assurer que: mentage la plus profonde
• le nombre, la taille et la disposition des dalots sont tels • est toujours accessible pour visite dans les conditions de
qu’ils préviennent toute carène liquide excessive service.
• la disposition des pompes tient compte des prescrip-
tions pour les dispositifs fixes d’extinction de l’incendie 8.8 Installations de refoulement des espa-
par projection d’eau diffusée sous pression ces situés au-dessus de la ligne de
• de l’eau polluée par des produits pétroliers ou par surimmersion
d’autres substances dangereuses ne s’écoule pas dans
les compartiments machines ou dans d’autres comparti- 8.8.1 Généralités
ments où il peut y avoir des sources d’inflammation a) Les dispositions de ce sous-article sont applicables seu-
• lorsque l’espace à cargaison fermé est protégé par un lement aux refoulements qui restent ouverts lors de la
dispositif d’extinction de l’incendie au gaz carbonique, marche normale d’un navire. Pour les refoulements qui
les dalots de pont sont équipés d’un dispositif pour doivent être nécessairement fermés en mer, tels que les
empêcher l’écoulement du gaz d’extinction vers la mer. vidanges par gravité des caissons latéraux supérieurs de
ballastage, une simple vanne blocable, manoeuvrable
depuis le pont, peut être acceptée.
8.6 Assèchement des espaces à cargaison,
autres que les espaces rouliers, destinés b) La position de l’extrémité à bord des refoulements
au transport de véhicules à moteur ayant dépend de la ligne de charge d’été pour le transport de
bois lorsqu’un franc-bord pour le transport de bois est
du combustible dans leurs réservoirs
attribué.
pour leur propre propulsion
8.8.2 Installations normales
8.6.1 Prévention de formation de carènes liquides
Normalement, toutes les décharges à la mer indépendantes
Dans les espaces à cargaison, autres que les espaces rou-
venant d’espaces situés au-dessus de la ligne de surimmer-
liers, destinés au transport de véhicules à moteur ayant du
sion doivent être pourvues:
combustible dans leurs réservoirs pour leur propre propul-
sion, et équipés d’un dispositif fixe d’extinction de l’incen- • d’un clapet de non-retour manoeuvrable à partir d’un
die par projection d’eau diffusée sous pression, le système poste au-dessus du pont de cloisonnement ou de franc-
d’assèchement doit être tel qu’il empêche la formation de bord, ou
carènes liquides. Si cela n’est pas possible, l’effet défavora- • d’un clapet de non-retour et d’une vanne commandée à
ble sur la stabilité du poids ajouté et de la carène liquide partir d’un poste au-dessus du pont de cloisonnement
doit être pris en compte dans les limites jugées nécessaires ou de franc-bord.
8.8.3 Autres dispositions si l’extrémité à bord du accepté. La Société devra prêter une attention particulière à
tuyau de refoulement se trouve à plus de la position de manoeuvre du sectionnement.
0,01 L au-dessus de la ligne de charge d’été
Lorsque la distance verticale entre la ligne de charge d’été 8.8.6 Installation de décharges traversant la coque
et l’extrémité à bord du tuyau de refoulement est supérieure à plus de 450 mm au-dessous du pont de
à 0,01 L, le refoulement peut avoir deux clapets libres de franc-bord ou à moins de 600 mm au-dessus
non-retour, dans la mesure où: de la ligne de flottaison d’été en charge
Les tuyauteries de dalotage et de décharge provenant de
• le sectionnement à bord se trouve au-dessus du niveau
de la ligne de charge en eaux tropicales de manière à niveaux quelconques et traversant la coque, soit à plus de
être toujours accessible pour visite dans les conditions 450 millimètres au-dessous du pont de franc-bord, soit à
de service, ou moins de 600 millimètres au-dessus de la ligne de flottaison
d’été en charge, doivent être pourvues d’un clapet de non-
• lorsque cela n’est pas possible, une vanne à commande retour sur le bordé. Sauf prescriptions prescrites de [8.8.2] à
locale est placée entre les deux clapets de non-retour. [8.8.4], ce sectionnement peut être omis si la tuyauterie a
8.8.4 Autres dispositions si l’extrémité à bord du une épaisseur substantielle suivant Tab 21.
tuyau de refoulement se trouve à plus de
0,02 L au-dessus de la ligne de charge d’été 8.8.7 Installation de décharges à la mer à moins de
450 mm au-dessous du pont de franc-bord et
Si la distance verticale depuis la ligne de flottaison d’été en de plus de 600 mm au-dessus de la ligne de
charge du tuyau de refoulement excède 0,02 L, une seule flottaison d’été en charge
soupape de non-retour automatique sans fermeture positive
Il n’est pas prescrit que les tuyaux de descente des dalots et
peut être acceptée sur approbation de la Société.
de décharge pénétrant la coque à moins de 450 millimètres
Note 1: Cette prescription ne s’applique pas aux navires pour les- au-dessous du pont de franc-bord et à plus de 600 millimè-
quels il est demandé la mention de service chemical tanker ou
tres au-dessus de la ligne de flottaison d’été en charge
liquefied gas carrier.
soient pourvus d’un clapet de non retour au bordé.
8.8.5 Installation de décharges au travers de
compartiments moteurs à présence humaine 8.9 Tableau de récapitulation des instal-
Si les décharges sanitaires et les dalots traversent le bordé lations de décharge à la mer
en passant dans les compartiments machine, le montage sur
la coque d’un sectionnement à fermeture positive comman- 8.9.1 Les diverses installations possibles de décharges de
dée localement avec clapet de non retour à bord peut être dalots et sanitaires à la mer sont résumées en Fig 2.
l'extrémité à bord > 0,01L au-dessus >0,02L au- du pont de franc-bord Autre
au-dessus de la ligne espaces moteurs
Pont Pont
ML ML ML
TWL
DWL
Table 20 : Epaisseur des tuyaux de dalots et de décharge allant au bordé, en fonction de leur emplacement
Entre la coque et la Plus forte valeur entre l’épaisseur suivant Tab 21, colonne 1, et NA NA
première soupape 0,7 fois l’épaisseur de la tôle de bordé de muraille (1)
Entre la première soupa- Epaisseur suivant Tab 21, colonne 2 NA NA
pe et l’extrémité à bord
Au-dessous du pont de NA Epaisseur suivant Epaisseur suivant
franc-bord Tab 21, colonne 1 Tab 21, colonne 2
Au-dessus du pont de NA Epaisseur suivant Epaisseur suivant
franc-bord Tab 21, colonne 2 Tab 21, colonne 2
(1) Cependant, il n’est pas demandé que cette épaisseur soit supérieure à celle de la tôle.
Note 1: NA = non applicable
155 9,25 4,50 Des tubes de prises d’air doivent être montés sur toutes les
citernes, les doubles fonds, les cofferdams, les tunnels et
180 10,00 5,00
autres compartiments qui ne disposent pas d’autres installa-
220 12,50 5,80 tions de ventilation, pour permettre le passage de l’air ou
230 ≤ d 12,50 6,00 des liquides de façon à empêcher la pressurisation ou le
vide excessif dans les citernes ou les compartiments, en
Note 1: Les tailles intermédiaires peuvent être déterminées particulier, dans ceux qui comportent des installations de
par interpolation. tuyauterie. Leurs extrémités ouvertes doivent être conçues
et installées pour empêcher l’entrée libre d’eau de mer dans
8.11.4 Passage à travers les cloisons étanches ou les compartiments.
les ponts
9.1.2 Nombre et position des tuyaux de prise d’air
a) L’intégrité des cloisons des compartiments machine et
de la tôle des tunnels dont la construction doit être étan- a) Les tuyaux de prises d’air doivent être montés de telle
che ne doit pas être perdue par la mise en place de sorte et la partie supérieure des compartiments conçue
dalots déchargeant dans les compartiments moteurs ou de manière à ce que l’air ou le gaz susceptible de
dans les tunnels venant d’autres compartiments adja- s’accumuler dans un point quelconque des comparti-
cents qui sont situés au-dessous du pont de franc-bord. ment puisse s’évacuer librement.
b) Toutefois, les dalots peuvent déboucher dans une capa- b) Les tuyaux de prise d’air doivent être installés à l’opposé
cité de décharge de construction solide située dans le des tuyaux de remplissage et/ou dans les parties les plus
compartiment machine ou dans le tunnel, mais proche hautes des compartiments, le navire étant supposé ne
des compartiments adjacents mentionnés ci-dessus et pas avoir de différence de tirants d’eau.
vidée par une aspiration de taille appropriée venant du
c) En général, chaque compartiment doit être pourvu de
collecteur d’assèchement par un clapet de non-retour
deux tuyaux de prises d’air, sauf en ce qui concerne les
blocable.
compartiments de faibles dimensions où une seule prise
d’air peut être acceptée. Si le plafond du compartiment
8.11.5 Décharge dans les espaces réfrigérés a une forme irrégulière, la position des prises d’air fera
Aucun tuyau de dalotage en provenance d’espaces non l’objet d’un examen particulier de la Société.
réfrigérés ne doit décharger dans des espaces réfrigérés. Note 1: Deux tuyaux de dégagement d’air sont normalement exigés
pour les capacités longues telles que les capacités de ballas-
8.11.6 Décharge des cuisines et de leurs magasins tage dans les navires à double coque.
Si des compartiments situés à l’arrière de la cloison du peak a) Les tuyaux de prises d’air des compartiments en double
arrière non destinés à être utilisés comme capacités sont fond, dans les tunnels, les deep tanks et autres comparti-
vidangés par des dalots déchargeant dans le tunnel d’arbre, ments qui peuvent entrer en contact avec la mer ou être
les dispositions de [6.6.4] item c) doivent être satisfaites. envahis dans le cas d’une avarie de coque, doivent
déboucher au-dessus du pont de cloisonnement ou du
8.11.8 Citerne de collecte du circuit de dalotage pont de franc-bord.
Note 1: Sur les navires non pourvus de doubles-fonds, les prises
a) Le tube de prise d’air de la citerne de collecte du circuit d’air des petits cofferdams ou citernes ne contenant pas de
de dalotage doit déboucher au-dessus du pont de franc- combustible ou d’huile de graissage peuvent déboucher dans
bord. l’espace concerné.
b) Des dispositions doivent être prises pour maîtriser le b) Les tuyaux de prises d’air de compartiments destinés au
niveau d’eau dans la citerne de collecte du circuit de pompage doivent déboucher à l’air libre au-dessus du
dalotage. pont de cloisonnement ou du pont de franc-bord.
c) Les tuyaux de prises d’air autres que ceux pour les cais- • si, suivant [9.1.3] item c), les prises d’air finissent
ses à combustible peuvent conduire à des espaces de dans des espaces fermés
charge fermés placés au-dessus du pont de franc-bord, • si, suivant [9.1.4] item b), les prises d’air ont une
sous réserve que ces espaces soient pourvus de dalots hauteur inférieure à celle prescrite en [9.1.4], item a)
déchargeant à la mer et qui soient capables d’évacuer,
• et pour les navires ayant une marque de franc-bord
sans risque d’accumulation, l’eau pouvant pénétrer par
pour le transport de bois.
les prises d’air.
Voir également Pt B, Ch 3, Sec 2, [2.1.2] et Pt B, Ch 3,
d) Les prises d’air des citernes autres que les caisses à huile Sec 3, [3.3.2].
peuvent déboucher en côté de la superstructure.
c) Les dispositifs de fermeture automatique doivent être
e) La prise d’air de la caisse de récupération de dalotage d’un type approuvé par la Société. Les prescriptions
doit dépasser au-dessus du pont de franc-bord. d’essais de type sont données en [20.2.2].
f) L’implantation des prises d’air, en ce qui concerne les d) Pour les navires soumis à une flottabilité spécifique ou à
citernes à huile inflammable, doit aussi satisfaire à des prescriptions de stabilité, il doit être prêté une atten-
[9.1.7]. tion particulière au montage de dispositifs de fermeture
sur les prises d’air.
9.1.4 Hauteur des prises d’air e) Les soupapes atmosphériques par pression/dépression
a) La hauteur des prises d’air dépassant au-dessus du pont montées sur les citernes de charge suivant Partie E, Cha-
de franc-bord ou du pont des superstructures, depuis le pitre 7 et Partie E, Chapitre 8, peuvent être acceptées
pont jusqu’au point où l’eau peut avoir accès au-des- comme dispositifs de fermeture.
sous, doit être d’au moins:
9.1.6 Conception des dispositifs de fermeture
• 760 mm sur le pont de franc-bord, et
a) S’il est demandé que les dispositifs de fermeture soient
• 450 mm sur le pont des superstructures. du type automatique, ils doivent satisfaire à ce qui suit:
Cette hauteur doit être mesurée à partir de la face supé- • Ils doivent être conçus pour résister aux conditions
rieure du pont, y compris le doublage ou tout autre environnantes et de service jusqu’à une inclinaison
revêtement, jusqu’au point où l’eau peut pénétrer à de −40° à +40°, sans panne ou avarie.
bord. • Ils doivent être conçus pour permettre une visite de
b) Si ces hauteurs peuvent gêner l’utilisation du navire, il la fermeture et de l’intérieur de l’enveloppe ainsi
est possible d’adopter une hauteur plus faible, sous que le changement des joints.
réserve que la Société soit satisfaite de ce que ceci • S’ils doivent être du type à flotteur, il doit y avoir des
s’appuie sur des installations de fermeture et autres dis- guides convenables pour assurer un fonctionnement
positifs. Un dispositif doit être en place en permanence sans faille dans toutes les conditions de service, de
pour fermer de manière satisfaisante les ouvertures des gîte et d’assiette.
prises d’air. • Ils doivent être pourvus de portées de joint efficaces
c) Il peut être prescrit d’augmenter la hauteur des prises pour les fermetures.
d’air sur les navires dans le but de satisfaire aux calculs • Ils doivent être à vidange automatique.
de flottabilité. • La surface nette au travers d’un dispositif de ferme-
d) La hauteur des prises d’air déchargeant en côté des ture de prise d’air doit être au moins égale à la sur-
superstructures doit être d’au moins 2,3 m au-dessus de face de l’entrée.
la ligne de flottaison d’été en charge. • Les tolérances maximum admissibles pour l’épais-
seur de paroi des flotteurs sphériques ne doivent pas
Note 1: Pour les navires destinés à recevoir une mention de naviga-
tion restreinte, la hauteur des prises d’air peut être réduite à: excéder ±10% de l’épaisseur nominale.
• 450 mm sur le pont de franc-bord,
• Leurs enveloppes doivent être faites à partir de métal
approuvé adéquatement protégés contre la corro-
• 300 mm sur le pont des superstructures. sion.
9.1.5 Mise en place des dispositifs de fermeture • Les fermetures et les sièges faits en matériaux non
métalliques doivent être compatibles avec les fluides
a) Des dispositifs fixés en permanence doivent être prévus transportés dans la citerne et avec l’eau de mer à des
pour fermer de manière satisfaisante les entrées des pri- températures ambiantes entre −25°C et +85°C.
ses d’air pour empêcher l’entrée libre de l’eau dans les
b) Si les dispositifs de fermeture ne sont pas à fermeture
espaces concernés, sauf en ce qui concerne les tuyaux
automatique, prévoir la possibilité d’élimination du vide
des citernes équipées de traverses d’équilibrage.
lorsque les citernes sont en cours de vidange par pom-
b) Des dispositifs de fermeture automatique doivent être page. Dans ce but, il convient de pratiquer un trou
montés dans les cas suivants: d’environ 10 mm de diamètre dans le coude du tuyau
• si, le navire étant à sa ligne de charge d’été, les de prise d’air ou dans un autre endroit adéquat du dis-
ouvertures sont immergées à un angle de gîte de 40° positif de fermeture.
ou, à l’angle d’envahissement, si ce dernier fait c) Les tampons de bois et la toile ne sont pas autorisés
moins de 40° dans les positions 1 ou 2 définies en Pt B, Ch 1, Sec 2.
3) les extrémités des tuyaux de sonde sont pourvues de 9.3 Tuyauteries de trop-plein
dispositifs de fermeture automatique et d’un robinet
de commande à fermeture automatique de petit dia- 9.3.1 Principe
mètre placé au-dessous de la fermeture dans le but Des tuyaux de trop-plein doivent équiper les citernes:
de s’assurer, avant que le dispositif de fermeture ne
s’ouvre, qu’il n’y a pas présence de combustible. • qui peuvent être remplies par pompage et sont conçues
Prendre les mesures pour assurer que tout combusti- pour une pression hydraulique inférieure à celle corres-
ble répandu à partir du robinet de commande ne ris- pondant à la hauteur du tuyau de prise d’air, ou
que pas de s’enflammer. • si une section transversale des tuyaux de prise d’air est
inférieure à celle prescrite en [9.1.8], item d).
b) Pour les caisses récupératrices des fuites d’huile de
graissage et de combustible de moins de 2 m3, la jauge 9.3.2 Conception des installations de trop-plein
de niveau d’huile mentionnée en a) 1) et le robinet de
a) Les tuyaux de trop-plein doivent conduire:
commande mentionné en a) 3) ne sont pas nécessaires à
condition que les tuyaux de sonde soient pourvus d’un • soit à l’extérieur, soit
moyen de fermeture approprié. • dans le cas du combustible ou de l’huile de grais-
sage, vers une caisse de trop-plein de capacité suffi-
c) De courts tuyaux de sonde peuvent s’utiliser pour les
sante ou une citerne de stockage ayant un espace
citernes autres que les capacités des doubles fonds sans
réservé pour le trop-plein.
l’apport d’une jauge de niveau fermée supplémentaire
dans la mesure où il existe déjà un trop-plein. b) Si des capacités contenant les mêmes liquides ou des
liquides différents sont reliés à un trop-plein commun,
9.2.5 Dispositifs de fermeture l’installation doit pouvoir prévenir le risque:
• d’intercommunication entre les différentes capacités
a) Les dispositifs de fermetures automatiques doivent com- par mouvement du liquide lors de la vidange ou du
porter des bouchons cylindriques à contrepoids permet- remplissage ou par inclinaison du navire
tant leur fermeture automatique.
• de remplissage d’appoint d’une citerne à partir
b) Les dispositifs de fermeture qui ne nécessitent pas d’être d’une autre supposée envahie suite à une avarie de
du type automatique peuvent consister en un chapeau à coque.
vis métallique fixé au tube au moyen d’une chaînette ou Dans ce but, les tuyaux de trop-plein doivent monter
d’un sectionnement d’arrêt. jusqu’à un point suffisamment haut au-dessus de la
ligne de flottaison en charge la plus profonde ou, éven-
9.2.6 Construction de tuyaux de sonde tuellement, monter des clapets de non retour.
a) Normalement, les tuyaux de sonde doivent être droits. c) Prendre les dispositions pour qu’un compartiment ne
S’il est nécessaire de créer des coudes sur les tuyaux, la puisse être envahi par la mer par l’intermédiaire du
courbure doit être aussi faible que possible pour per- trop-plein au cas où un autre compartiment relié au
mettre le libre passage de l’appareil de sondage. même collecteur de trop-plein serait envahi. Dans ce
but, les extrémités des trop-plein déchargeant à la mer
b) Sur les navires de charge, l’installation de sondes sur des doivent être placés, en principe, au-dessus de la ligne
compartiments à l’aide de tubes cintrés passant dans de flottaison en charge la plus profonde et être pourvus,
d’autres compartiments doit faire l’objet d’un examen le cas échéant, de soupapes de non retour montées sur
particulier de la Société. Normalement, cette installa- la coque, ou, autrement, les trop-plein des capacités
tion est acceptée seulement si les compartiments traver- doivent déboucher à un endroit au-dessus de la ligne de
sés sont des cofferdams ou sont destinés à contenir le flottaison en charge la plus profonde.
même liquide que les compartiments desservis par les
d) Si les deep tanks pouvant être utilisés pour contenir des
tuyaux de sonde.
liquides ou une cargaison sèche ou du combustible sont
c) Les sections cintrées des tuyaux de sonde doivent avoir reliés à une installation de trop-plein commune, pren-
une épaisseur renforcée et être convenablement soute- dre les dispositions pour que les liquides ou les vapeurs
nues. venant d’autres compartiments ne puissent pénétrer
dans ces capacités en cas de transport de cargaison
d) Le diamètre intérieur des tuyaux de sonde ne doit pas sèche.
être inférieur à 32 mm. Si les tuyaux de sonde traversent e) Si les capacités devant contenir, tour à tour, du combus-
un espace réfrigéré ou l’isolation d’un espace réfrigéré tible et de l’eau de ballastage sont reliées à un système
où la température peut descendre au-dessous de 0°C, de trop-plein commun, prendre les dispositions pour
leur diamètre intérieur doit faire au moins 60 mm. empêcher l’eau de ballastage de pénétrer par le trop-
plein dans les capacités contenant du combustible, et
e) Des doublantes doivent être placées sous le débouché
vice-versa.
en partie basse des tuyaux de sonde de façon à prévenir
des avaries éventuelles de coque. Si l’on utilise des f) Des prescriptions supplémentaires pour les navires sou-
tuyaux de sonde aux extrémités fermées, la tôle de fer- mis à des contrôles de stabilité après avarie sont don-
meture doit avoir un échantillonnage renforcé. nées en [5.5.3].
c) La section transversale du collecteur de trop-plein ne Les circuits de refroidissement à l’eau de mer et à l’eau
doit pas être inférieure à la section totale des deux douce doivent être installés de manière à maintenir la tem-
tuyaux les plus gros déchargeant dans le collecteur. pérature des fluides refroidis (huile de graissage, huile
hydraulique, air de suralimentation, etc.) pour les machines
de propulsion et les équipements essentiels dans les limites
9.4 Prescriptions de construction s’appliquant recommandées par le fabricant à tous les régimes, y com-
aux tuyaux de sonde, de prise d’air et de pris le démarrage et les manoeuvres, sous les angles d’incli-
trop-plein naison et les conditions d’environnement spécifiés en Ch 1,
Sec 1.
9.4.1 Matériaux
a) Les tuyaux de sonde, de prise d’air et de trop-plein doi- 10.2.2 Disponibilité du circuit de refroidissement
vent être en acier ou en d’autres matériaux approuvés Le circuit de refroidissement doit être conçu pour que, au
pour l’application considérée. cas où un composant essentiel devenant inopérant, le
b) Les parties exposées des tuyaux de sonde, de prises d’air refroidissement de la machine de propulsion soit maintenu.
et de trop-plein doivent être en matériaux métalliques Toutefois, une réduction partielle de la capacité de propul-
approuvés. sion peut être acceptée s’il est démontré que cela ne porte
pas préjudice à l’exploitation sans risque du navire.
9.4.2 Epaisseur minimum des tubes d’acier
L’épaisseur minimum des tuyaux en acier de sonde, de prise Table 22 : Epaisseur de paroi minimum des tuyaux
d’air et de trop-plein est donnée en Tab 22. de sonde, de prise d’air et de trop-plein
9.4.3 Passage des tuyaux dans certains espaces
Epaisseur de paroi minimum
a) Les tuyaux de prise d’air et de sonde passant dans les Diamètre extérieur (mm)
(mm) (1)
cales ou les compartiments à cargaison réfrigérée doi-
vent être convenablement isolés. jusqu’à 168,3 4,5
10.3 Conception des circuits de refroidis- 10.3.3 Refroidissement individuel des moteurs de
sement d’eau de mer propulsion
a) Les circuits de refroidissement individuels des moteurs
de propulsion doivent inclure au moins:
10.3.1 Généralités
• une pompe à eau de refroidissement principale qui
a) Le refroidissement à l’eau de mer des moteurs de pro- peut être entraînée par le moteur
pulsion, des moteurs auxiliaires et d’autres équipements • une pompe de secours entraînée indépendamment
essentiels doit pouvoir être alimenté par deux dispositifs • deux échangeurs de chaleur ayant ensemble une
différents. capacité d’au moins 100% de celle requise par le
moteur.
b) Quand cela est requis, les pompes de secours ne doi-
vent pas être reliées à l’entrée d’eau de mer desservant Si la puissance du moteur n’excède pas 375 kW, les dis-
les autres pompes d’eau de mer, sauf autorisation accor- positions suivantes peuvent être acceptées:
dée en [10.7.1], item b). • une pompe à eau de refroidissement principale qui
peut être entraînée par le moteur
10.3.2 Circuits de refroidissement centralisé • une pompe de rechange d’une capacité appropriée
prête à être connectée au circuit de refroidissement
a) Dans le cas de circuits de refroidissement centralisé, • un échangeur de chaleur d’une capacité appropriée.
c’est à dire de circuits desservant un groupe de moteurs
b) Si, sur les navires ayant plus d’un moteur par hélice ou
de propulsion et/ou de moteurs auxiliaires, de réduc-
ayant plusieurs hélices, chaque moteur est desservi par
teurs, compresseurs et autres équipements essentiels, les
son propre circuit de refroidissement, le second moyen
pompes d’eau de mer et les échangeurs de chaleur sui- prescrit en [10.3.1] doit être prévu et consister en:
vants doivent être installés:
• un raccordement à une pompe entraînée indépen-
• une pompe d’eau de refroidissement principale pou- damment, telle qu’un pompe de ballastage ou une
vant être entraînée par les moteurs, d’une capacité autre pompe d’eau de mer adéquate d’une capacité
suffisante pour alimenter en eau de refroidissement suffisante dans la mesure où des dispositifs contre la
tous les équipements desservis surpression dans le circuit de refroidissement sont
prévus (voir [10.7.4], item b)), ou bien
• une pompe de secours entraînée indépendamment, • une pompe de rechange complète identique à celles
au moins du même débit desservant les moteurs et prête à être raccordée au
circuit de refroidissement.
• deux échangeurs de chaleur, chacun ayant au moins
50% de la capacité totale nécessaire pour alimenter Toutefois, le second dispositif peut être omis s’il est
en eau de refroidissement tout les équipements des- fourni des justifications de sécurité en ce qui concerne
servis. les capacités de propulsion et de manoeuvre du navire
avec un circuit de refroidissement hors service.
b) Si le circuit de refroidissement est desservi par un
10.3.4 Refroidissement des moteurs auxiliaires
groupe de pompes identiques, la capacité de la pompe
de secours n’a besoin que d’être équivalente à celle de Si chaque moteur auxiliaire est desservi par son propre cir-
cuit de refroidissement, un second dispositif n’est pas
l’une de ces pompes.
nécessaire.
c) Les pompes de ballastage ou autres pompes d’eau de
10.3.5 Refroidissement des installations de vapeur
mer de capacité convenable peuvent être utilisées
comme pompes de secours, à condition que des dispo- a) Les installations de vapeur doivent être équipées de:
sitions soient prises contre la surpression dans le circuit • une pompe de circulation principale
de refroidissement. • une pompe de secours capable d’assurer la circula-
tion dans le condenseur principal en cas de panne
d) Sur les navires ayant un moteur de propulsion ou plus, de la pompe de circulation principale.
d’une puissance unitaire n’excédant pas 375 kW, la
b) Si l’installation comporte plus d’une unité de propul-
pompe de secours indépendante peut être remplacée sion, la pompe de secours n’est pas nécessaire, dans la
par une pompe de rechange complète d’une capacité mesure où il y a un piquage entre les refoulements des
appropriée prête à être raccordée au circuit de refroidis- pompes de circulation de chaque unité.
sement.
c) Au lieu de la pompe de circulation principale, un sys-
e) Dans les cas ou les circuits de refroidissement centrali- tème d’entrée d’eau de mer par sillage peut être
sés desservent seulement un groupe de moteurs auxiliai- accepté, sous réserve qu’il existe un moyen supplémen-
res, le second moyen de refroidissement peut être taire pour assurer la circulation de l’eau de mer vers le
constitué par le raccordement à une pompe d’eau de condenseur lorsque le navire manoeuvre. Ce moyen
refroidissement desservant le groupe de propulsion, peut être:
dans la mesure où cette pompe possède une capacité • une pompe indépendante supplémentaire, ou bien
suffisante d’alimentation en eau de refroidissement pour • la disponibilité de raccordement à une pompe de
le groupe de propulsion et les moteurs auxiliaires. capacité suffisante.
• pour l’emplacement et l’échantillonnage des caisses fai- a) Pour les navires où le fioul est utilisé, les dispositions de
sant partie de la structure du navire, en Partie B, Chapi- stockage, de distribution et d’utilisation du combustible
tre 2 et Partie B, Chapitre 7 doivent être de manière à assurer la sécurité du navire et
des personnes à bord.
• pour les installations d’approvisionnant en combustible
des hélicoptères, en Ch 4, Sec 10, [4]. b) Les dispositions en [5.10] doivent être satisfaites.
e) L’attention est attirée sur les prescriptions de Pt E, Ch 7, b) Ces sectionnements et ces robinets doivent aussi com-
Sec 4 en ce qui concerne la séparation des soutes à prendre localement des commandes et des indicateurs
combustible du compartiment de charge. sur ces commandes à distance indiquant s’ils sont
ouverts ou fermés (voir [2.7.3]).
11.5.2 Emploi de citernes à combustible
autoporteuses c) Si les caisses à combustible sont situées à l’extérieur des
compartiments chaudière et moteur, la commande à
a) En général, si l’emploi de caisses à combustible auto-
distance prescrite en a) peut être transférée à un section-
porteuses est autorisé dans les compartiments de caté-
nement situé à l’intérieur des compartiments chaudière
gorie A, il doit être évité sur les navires de charge.
ou moteur sur les tuyaux d’aspiration de ces caisses.
b) Pour la conception et l’installation de caisses indépen-
d) Dans le cas particulier des deep tanks placés dans un
dantes, se reporter à Ch 1, App 4.
tunnel d’arbres ou de tuyauteries ou dans un comparti-
ment similaire, les sectionnements doivent être montées
11.6 Conception des caisses et des soutes à sur la caisse mais la commande, en cas d’incendie, peut
combustible être effectuée au moyen d’un sectionnement supplé-
mentaire sur le ou les tuyaux, à l’extérieur du tunnel ou
11.6.1 Généralités du compartiment similaire. Si ce sectionnement est
Les capacités comme les caisses de collecte, les caisses de monté dans le compartiment moteur, il doit être
désaération, etc. doivent être considérées comme des citer- manoeuvrable à partir d’un endroit à situé l’extérieur de
nes à combustible pour l’application de ce sous-article, et ce compartiment.
en particulier en ce qui concerne les prescriptions relatives Note 2: Pour les navires de charge de moins de 500 tonneaux de
aux sectionnements. jauge brute et les navires non propulsés où l’installation de transfert
Les caisses d’un volume supérieur à 500 l doivent faire de combustible est étudiée pour un fonctionnement manuel, les
l’objet d’un examen particulier de la part de la Société. sectionnements d’aspiration des caisses et des soutes à combusti-
ble, à l’exception des caisses de service journalier, n’ont pas besoin
11.6.2 Echantillonnage d’être équipés de commandes à distance sous réserve qu’ils restent
fermés sauf lors des opérations de transfert. Toutefois, ces section-
a) l’échantillonnage des caisses et des soutes à combusti-
nements doivent être facilement accessibles et des plaques indica-
bles formant partie de la structure du navire doivent trices doivent être fixées à proximité spécifiant qu’ils doivent rester
répondre aux prescriptions indiquées en Partie B, Chapi- fermés sauf lors des opérations de transfert.
tre 7.
b) L’échantillonnage des caisses et soutes à combustible 11.6.5 Tuyaux de vidange
qui ne font pas partie de la structure du navire doivent Si des tuyaux de vidange sont montés, ils doivent être pour-
répondre à Ch 1, App 4. Pour les cas qui ne se trouvent vus de soupapes ou de robinets à fermeture automatique.
pas dans les tableaux de cette annexe, l’échantillonnage
doit faire l’objet d’un examen particulier de la part de la 11.6.6 Tuyaux de prises d’air et de trop-plein
Société. Les tuyaux de prise d’air et de trop-plein doivent satisfaire à
[9.1] et [9.3].
11.6.3 Tuyaux de remplissage et d’aspiration
a) Tous les tuyaux d’aspiration des caisses et des soutes à 11.6.7 Tuyaux de sonde et jauges à niveau
combustible, y compris ceux des doubles fonds, doivent a) Il convient d’utiliser un moyen sûr et efficace pour
être équipés de sectionnements. s’assurer de la quantité de combustible contenue dans
une citerne.
b) Pour les citernes de stockage, les tuyaux de remplissage
peuvent également s’utiliser comme tuyaux d’aspiration. b) Les tuyaux de sonde des citernes à combustible doivent
satisfaire aux dispositions de [9.2].
c) Si les tuyaux de remplissage des soutes et caisses à com-
bustible ne sont pas installés en partie supérieure de ces c) Il est possible d’utiliser des jauges à niveau satisfaisant à
soutes et caisses, ils doivent être équipés de clapets de [2.9.2] à la place des tuyaux de sonde.
non retour à leurs extrémités, sauf s’ils sont équipés de d) Des robinets-jauge ne doivent pas être utilisés pour con-
sectionnements installés conformément aux prescrip- trôler le niveau dans les caisses.
tions indiquées en [11.6.4].
11.6.4 Commande à distance des sectionnements 11.7 Conception des installations de réchauf-
a) Les tuyaux de combustible qui, s’ils venaient à être fage de combustible
endommagés, laisseraient d’échapper de l’huile venant
11.7.1 Généralités
d’une caisse de stockage, de décantation et de service
journalier placées au-dessus du double fond, doivent a) S’il est utilisé du combustible lourd, il convient d’instal-
être équipés d’un robinet ou d’une sectionnements ler une installation de réchauffage adéquate dans les
directement sur la caisse capable d’être fermé à partir capacités de stockage, de décantation et de servitude
d’un endroit sûr à l’extérieur du compartiment dans pour s’assurer que le combustible a la fluidité néces-
lequel ces caisses sont situées, en cas d’incendie écla- saire et que les pompes marchent correctement.
tant dans cet espace. b) Si nécessaire, pour des questions de pompage, les capa-
Note 1: En ce qui concerne l’emplacement des commandes à dis- cités de stockage contenant du combustible lourd doi-
tance, se reporter à [11.10.3], item c). vent comporter des installations de réchauffage.
c) Si nécessaire, les pompes, les filtres, les tuyaux et les c) Cependant, si des réchauffeurs électriques sont montés,
accessoires doivent être équipés de traçage thermique. prendre des dispositions pour s’assurer que les éléments
chauffants sont immergés en permanence en fonction-
d) Si les moteurs principaux et auxiliaires sont alimentés nement. Dans tous les cas, un interrupteur de sécurité
en combustible nécessitant d’être réchauffé, prévoir des de température doit être mis en place pour éviter une
dispositions pour que les moteurs puissent toujours température de surface de 220°C et plus. Il doit être:
fonctionner si un réchauffage ou une source de réchauf-
fage est hors service. Ces installations peuvent être com- • indépendant du capteur de régulation automatique
posées d’une autre alimentation des moteurs • conçu pour couper l’alimentation électrique en cas
conformément à [11.9.2]. de température excessive
11.9 Conception des alimentations de com- Note 1: Il n’est pas besoin d’appliquer la prescription de [11.9.2]
aux navires de charge inférieurs à 500 tonneaux de jauge brute et
bustible
aux navires non propulsés.
11.9.1 Généralités 11.9.3 Alimentation des chaudières en combustible
a) Les tuyauteries de combustible alimentant la machine a) Sur les navires où des chaudières brûlant du combusti-
de propulsion doivent être indépendantes de celles qui ble sous pression sont installées pour produire de la
alimentent les moteurs auxiliaires. vapeur pour la machine de propulsion ou la machine
Note 1: Il n’est pas besoin d’appliquer la clause ci-dessus aux navi- auxiliaire desservant des services essentiels, l’alimenta-
res de charge de moins de 500 tonneaux de jauge brute. tion en combustible des chaudières doivent comprendre
b) Les navires qui utilisent les combustibles lourds et légers au moins deux ensembles brûleurs, chacun compre-
doivent comporter un système de permutation pour pas- nant:
ser d’un combustible à un autre. Cette installation doit • un filtre en aspiration
être conçue pour éviter: • une pompe indépendante
• la surchauffe du combustible léger • un réchauffeur dans le cas du combustible lourd
• l’entrée accidentelle de combustible lourd dans les • un filtre en refoulement.
caisses de combustible léger. b) D’autres installations utilisant des filtres doubles sont
c) Si nécessaire, prendre les dispositions pour refroidir le acceptables dans la mesure où il est possible de net-
combustible léger des lignes de retour des moteurs. toyer l’un des deux éléments filtrants l’autre restant en
service.
11.9.2 Caisses à combustible journalières
c) Le circuit d’alimentation en combustible doit être capa-
a) Deux caisses journalières pour chaque type de combus- ble d’alimenter le combustible nécessaire pour produire
tible utilisé à bord nécessaire à la propulsion et aux ins- suffisamment de vapeur pour la propulsion et les servi-
tallations vitales, ou des installations équivalentes, ces essentiels, un groupe étant hors service.
doivent se trouver sur tous les nouveaux navires, d’une
d) Un sectionnement à fermeture rapide doit être monté
capacité d’au moins 8 h en régime maximum continu
sur l’alimentation des brûleurs de chaudière, installé
de l’installation de propulsion et à la charge normale en
pour être manoeuvré rapidement en cas d’urgence, soit
mer du groupe électrogène.
directement soit par commande à distance.
b) Si les moteurs principaux et auxiliaires et les chaudières e) Il doit être possible de couper automatiquement l’ali-
marchent au combustible lourd, les installations suivan- mentation en combustible des brûleurs selon les pres-
tes équivalentes peuvent être acceptées pour les caisses criptions de Ch 1, Sec 3, [5.1.8].
journalières:
f) Les brûleurs doivent satisfaire à Ch 1, Sec 3, [2.2.5].
• une caisse journalière à combustible d’une capacité
d’au moins 8 h en régime maximum continu de g) Si les brûleurs comportent des retours de combustible
l’installation de propulsion et à la charge normale aux aspirations des pompes ou à d’autres parties sous
en mer du générateur et de la chaudière auxiliaire pression, des clapets de non retour doivent être montés
pour empêcher le combustible de retourner aux brû-
• une caisse journalière de combustible léger d’une leurs lorsque l’alimentation est coupée.
capacité d’au moins 8 h en régime maximum con-
tinu de l’installation de propulsion et en charge nor- h) Un groupe à combustible auxiliaire ne nécessitant pas
male en mer du générateur et de la chaudière d’énergie de la terre pour l’allumage des chaudières doit
auxiliaire. être installé.
c) Si le moteur principal et les chaudières auxiliaires fonc- i) Si les brûleurs sont alimentés par gravité, prévoir un
tionnent au combustible lourd et que les moteurs auxi- double filtre sur la ligne d’alimentation satisfaisant aux
liaires marchent au léger, les installations équivalentes dispositions de l’item a).
suivantes peut être acceptées pour les caisses journaliè- j) Les circuits d’alimentation en combustible doivent être
res: complètement séparés des tuyauteries d’assèchement,
• une caisse journalière à combustible lourd d’une de ballastage et d’autres tuyauteries.
capacité d’au moins 8 h en régime maximum con-
11.9.4 Alimentation en combustible des moteurs à
tinu de l’installation de propulsion et à la charge
combustion interne
normale en mer de la chaudière auxiliaire
a) Les aspirations des pompes à combustible des moteurs
• deux caisses journalières à combustible léger, cha- doivent être disposées pour empêcher le pompage de
cune d’une capacité permettant au moins la plus l’eau et des boues susceptibles de s’accumuler après
importante des valeurs suivantes: décantation en partie inférieure des caisses de servitude.
• 8 h à la charge de marche normale en mer des b) Les moteurs à combustion interne destinés à la propul-
moteurs auxiliaires sion principale doivent être pourvus d’au moins deux
• 4 h en régime maximum continu de l’installation filtres, ou dispositifs similaires, montés de telle sorte
de propulsion et à la charge normale en mer du pour qu’il soit possible d’intervenir sur un filtre tandis
groupe électrogène et de la chaudière auxiliaire. que l’autre est en service.
Les tuyaux d’eau d’alimentation des chaudières, d’eau b) Les circuits d’huile de graissage doivent être conçus
douce ou de cargaison liquide ne doivent pas passer dans pour assurer un transfert de chaleur suffisant et une
les caisses à combustible, sauf s’ils sont regroupés dans des bonne filtration de l’huile.
tunnels.
c) Les circuits d’huile de graissage doivent être conçus
11.12.3 Ségrégation des séparateurs d’huile pour empêcher l’huile d’entrer en contact avec des
Les séparateurs de combustible chaud doivent être en con- sources d’inflammation.
formité avec Ch 4, Sec 6, [4.1.2].
12.2.2 Disponibilité
12 Circuits d’huile de graissage a) Les circuits de graissage d’huile doivent être conçus
pour que, au cas où une pompe se trouve inopérante, le
graissage des moteurs et autres équipements soit main-
12.1 Application
tenu. Toutefois, une réduction partielle de la capacité de
12.1.1 Cet Article s’applique aux circuits d’huile de grais- propulsion peut être acceptée, s’il est démontré que la
sage desservant les moteurs diesel, les turbines à vapeur et à sûreté d’exploitation du navire n’est pas amoindrie.
gaz, les réducteurs, les embrayages et les hélices à pales b) Si un équipement peut être endommagé par la panne
orientables, pour le graissage ou les commandes. d’une pompe de graissage, un graissage de secours
Il s’applique également aux circuits d’huile indépendants comme par exemple un système par gravité doit être
destinés au refroidissement des pistons de moteur. installé.
S’ils existent, les séparateurs d’huile de graissage doivent 12.5.3 Graissage de secours des turbines de
satisfaire à [11.8.3]. propulsion et des turbogénérateurs
a) Les turbines de propulsion et les turbogénérateurs doi-
12.3.4 Transfert de chaleur
vent être pourvus d’un circuit de graissage de secours
Les réchauffeurs d’huile de graissage doivent satisfaire à conçu pour un démarrage automatique (voir [12.8.1]).
[11.7.3].
b) En cas de circuit en charge pour le point a), il doit assu-
rer un graissage adéquat pendant au moins six minutes
12.4 Conception de circuits d’huile de grais- et, en cas de turbogénérateurs, pendant un temps au
sage de moteurs moins égal à la période d’arrêt après délestage.
c) Si l’alimentation de secours est remplie à l’aide d’une
12.4.1 Graissage des moteurs de propulsion pompe de secours, elle doit être montée pour que son
fonctionnement ne soit pas affectée par une panne de
a) Les moteurs principaux doivent être équipés d’au moins l’alimentation en énergie.
deux pompes de graissage motorisées d’une capacité
susceptible de maintenir un graissage normal une d) Des dispositifs de refroidissement convenables des
pompe étant hors service. paliers après arrêt peuvent être également prescrits.
b) Dans le cas d’installations de propulsion comprenant: 12.5.4 Graissage des turbines auxiliaires destinées à
des services essentiels
• plus d’un moteur, chacun avec sa propre pompe à
huile, ou bien a) Les turbines auxiliaires destinées à des services essen-
tiels doivent être pourvues:
• un moteur d’une puissance non supérieure à 375
kW, • d’une pompe de graissage principale et
• d’une pompe de secours entraînée indépendam-
une des pompes mentionnées en a) peut être une
ment, au minimum, de la même capacité.
pompe de rechange prête à être raccordée au circuit
d’huile de graissage, dans la mesure où les travaux de b) La pompe de secours doit être capable d’assurer un
démontage et de montage peuvent s’effectuer à bord graissage satisfaisant sur les turbines au moment des
dans un court délai. opérations de démarrage et d’arrêt.
12.6 Conception des circuits de graissage, 12.7.4 Tuyaux de sonde et jauges de niveau
de régulation et de refroidissement de a) Prévoir un dispositif sûr et efficace pour s’assurer de la
l’huile pour les autres équipements quantité d’huile dans les capacités.
b) Les tuyaux de sonde doivent satisfaire aux dispositions
12.6.1 Commande d’hélices à pales orientables et de [9.2].
d’embrayages
c) Les jauges à niveaux d’huile satisfaisant à [2.9.2] peu-
a) Les circuits d’huile indépendants destinés à la com-
vent s’utiliser à la place des tuyaux de sonde.
mande:
• des hélices à pales orientables ou d) des robinets-jauge ne doivent pas être utilisés pour rele-
ver le niveau dans les capacités.
• des embrayages
doivent comprendre au moins deux pompes électriques 12.7.5 Caisses de collecte d’huile pour les moteurs
d’une capacité susceptible d’assurer une commande a) Sur les navires devant comporter un double fond, des
normale l’une des pompes étant hors service. puisards pour l’huile de graissage au-dessous des
b) En cas d’installations de propulsion comprenant: moteurs principaux peuvent être autorisés par la Société
dans la mesure où il est assuré que les installations
• plus d’une ligne d’arbre avec les hélices et/ou les
offrent une protection équivalente à celle concédée par
embrayages équipés de leur propre système de com-
un double fond satisfaisant à Pt B, Ch 4, Sec 4.
mande, ou bien
• un moteur d’une puissance ne dépassant pas 375 b) Si, sur les navires devant comporter un double fond, les
kW, caisses de collecte d’huile s’étendent jusqu’au bordé
extérieur, un sectionnement doit être monté sur le tuyau
une des pompes mentionnées dans l’item a) peut être de vidange d’huile placé entre le puisard machine et la
une pompe de rechange prête à être raccordée au cir- caisse de vidange d’huile. Ce sectionnement doit pou-
cuit de commande d’huile dans la mesure où les opéra- voir être fermé à partir d’un poste facilement accessible
tions de démontage et le remontage peuvent s’effectuer se trouvant au-dessus de la plate-forme de service.
à bord dans un court délai.
D’autres dispositions feront l’objet d’un examen parti-
c) Toutefois, lorsque l’installation de propulsion comprend culier.
un moteur ou plus, chacun d’une puissance ne dépas-
sant pas 375kW, la pompe de secours ou de rechange c) Les tuyaux de collecte d’huile du puisard machine à la
peut être omise pour les hélices à pales orientables et caisse de collecte d’huile doivent être immergés à leurs
les embrayages dans la mesure où ils sont conçus pour extrémités ouvertes.
être bloqués mécaniquement en position “avant” ou en
position “embrayée” et que la capacité du dispositif de 12.8 Commande et surveillance
lancement assure le nombre de lancements prescrits
dans ces conditions. 12.8.1 En sus des prescriptions en:
• Ch 1, Sec 2 pour les moteurs diesel
12.6.2 Refroidissement des pistons
• Ch 1, Sec 4 pour les turbines à vapeur
Les prescriptions en [12.4.2] sont également applicables
• Ch 1, Sec 5 pour les turbines à gaz et
aux circuits d’huile indépendants destinés au refroidisse-
ment des pistons. • Ch 1, Sec 6 pour les réducteurs,
des alarmes doivent équiper les circuits d’huile de graissage
12.7 Conception des caisses à huile de grais- conformément à Tab 25.
sage Note 1: Certains écarts par rapport à Tab 25 peuvent être acceptés
par la Société dans le cas de navires ayant une mention de naviga-
12.7.1 Commande à distance des sectionnements tion restreinte.
Les caisses à huile de graissage d’une capacité de 500 litres
et plus doivent être équipées de sectionnements comman- 12.9 Construction des circuits de tuyautage
dés à distance conformément aux dispositions de [11.6.4]. d’huile de graissage
Les sectionnements d’aspiration des caisses de stockage ne
nécessitent pas de commande à distance dans la mesure où 12.9.1 Matériaux
ils restent fermés, sauf lors des opérations de transfert. Les matériaux utilisés pour le circuit de tuyautage d’huile
dans les compartiments moteurs doivent répondre aux dis-
12.7.2 Tuyaux de remplissage et d’aspiration positions de [11.11.1].
Les tuyaux d’aspiration et de remplissage doivent satisfaire
aux dispositions en [11.6.3]. 12.9.2 Verrine de débit
L’utilisation de verrines de débit sur les circuits de graissage
12.7.3 Tuyaux de prise d’air et de trop plein est autorisée dans la mesure où des essais ont démontré
Les tuyaux de prise d’air et de trop-plein doivent satisfaire qu’elles possèdent un degré de résistance au feu convena-
aux dispositions en [9.1] et en [9.3]. ble.
13 Circuits d’huile thermique • des cargaisons liquides ayant des points éclair infé-
rieurs à 60°C, sauf autorisation précisée en Partie E,
Chapitre 7.
13.1 Application
13.3.2 Emplacement des composants de circuits
13.1.1 Cet Article s’applique à tous les circuits d’huile ther- d’huile thermique
mique comprenant des liquides organiques chauffés au-
dessous de leur température d’ébullition initiale à la pres- Normalement, les chaudières à huile thermique doivent
sion atmosphérique au moyen de: être implantées dans des compartiments séparés des com-
partiments machines principaux et auxiliaires.
• chaudières à brûleur,
Cependant, les chaudières à huile thermique se trouvant
• chaudières de récupération sur gaz d’échappement, ou
dans les compartiments machines et protégées par un écran
• chaudières électriques. adéquat peuvent être acceptées sous réserve d’un examen
particulier de la part de la Société.
13.2 Principe Note 1: Pour l’application en Partie C, Chapitre 4, les comparti-
ments où se trouvent des chaudières à huile thermique doivent être
13.2.1 Généralités considérés comme des compartiments machine de catégorie A.
Les circuits à huile thermique doivent être conçus pour:
• éviter une surchauffe de l’huile thermique et le contact 13.3.3 Installation de vidange rapide et autres
installations
avec l’air
a) Les sectionnements d’entrée et de sortie des chaudières
• prendre en compte la compatibilité de l’huile thermique
à brûleur et les chaudières de récupération doivent être
avec les produits chauffés en cas de contact par fuite de
fuite des serpentins ou des tubes de chauffe conçues pour être fermées à distance de l’extérieur du
compartiment où elles se trouvent.
• empêcher l’huile de venir en contact avec des sources
d’inflammation. Autrement, les circuits d’huile thermique doivent être
installés pour vidanger rapidement par gravité l’huile
13.2.2 Disponibilité thermique qu’ils contiennent dans une caisse de
Les circuits d’huile thermique doivent être conçus pour vidange.
que, au cas où un auxiliaire essentiel quelconque devient b) La caisse d’expansion doit être installée pour se vidan-
inopérant, l’alimentation en huile thermique vers les servi- ger rapidement par gravité dans une caisse de vidange.
ces essentiels puisse être maintenue. Toutefois, une réduc- Cependant, si la caisse d’expansion est placée dans un
tion partielle de la capacité de propulsion peut être compartiment à faible risque d’incendie, le circuit de
acceptée s’il est démontré que la sûreté d’exploitation du vidange rapide peut être remplacé par un dispositif de
navire n’est pas amoindrie. fermeture à distance pour l’isolement de la caisse
d’expansion.
13.3 Généralités Le circuit de vidange rapide et le dispositif de fermeture
alternatif doivent pouvoir être pilotés de l’intérieur et de
13.3.1 Limites d’utilisation de l’huile thermique
l’extérieur du compartiment contenant la caisse
a) L’huile doit s’utiliser dans la plage de températures spé- d’expansion.
cifiée par le fabricant. Toutefois, la température de
refoulement doit être maintenue à 50°C en dessous du 13.3.4 Ventilation
point de distillation de l’huile.
a) Les compartiments contenant les chaudières à huile
b) L’huile thermique ne doit pas s’utiliser pour le chauffage thermique doivent être convenablement ventilés méca-
direct: niquement.
• des emménagements, b) Il doit être possible de stopper la ventilation de l’exté-
• de l’eau potable rieur de ces compartiments.
13.4 Conception des chaudières à huile ther- 13.6 Conception des circuits de circulation et
mique et des échangeurs de chaleur d’échange de chaleur
14.1.3 Installations basse pression ou à faible 14.3.2 Limites d’emploi des huiles hydrauliques
puissance hydraulique a) Les huiles utilisées pour les installations de puissance
Les installations de puissance hydraulique d’une pression doivent avoir un point éclair non inférieur à 150°C et
de calcul inférieure à 2,5 MPa et les groupes hydrauliques convenir pour la plage de températures de service.
inférieurs à 5 kW font l’objet d’un examen particulier de la b) L’huile hydraulique doit être renouvelée conformément
part de la Société. à la spécification du fabricant de l’installation.
a) Si cela est possible, les centrales hydrauliques doivent Prendre les dispositions pour permettre de vidanger l’huile
être implantées à l’extérieur du compartiment machine hydraulique de l’installation dans une caisse de collecte
principal ou de la chaufferie. convenable.
b) Les installations hydrauliques de faible puissance n’ali- 14.5.2 Caisse de stockage d’huile hydraulique
mentant pas des services essentiels peuvent n’être com-
posées que d’une seule centrale dans la mesure où il a) Les installations de centrales hydrauliques alimentant
existe un autre dispositif à bord, par exemple une les services essentiels doivent comprendre une caisse de
pompe à main. stockage d’une capacité suffisante pour remplir toute
l’installation si le besoin venait à se présenter.
14.4.2 Ensembles de réduction de pression b) Pour les installations de centrales hydrauliques de moins
de 5 kW, le moyen de stockage peut être des fûts fermés
Les détendeurs utilisés sur les installations hydrauliques doi-
hermétiquement et stockés dans des conditions satisfai-
vent être doublés.
santes.
a) Monter des soupapes de sûreté d’une capacité suffisante Les alarmes et les protections des installations de centrales
côté haute pression de l’installation. hydrauliques destinées à des services essentiels, sauf l’appa-
reil à gouverner, pour lequel les dispositions en Ch 1, Sec
b) Les soupapes de sûreté doivent refouler côté basse pres- 11 s’appliquent, doivent être prévues conformément à Tab
sion de l’installation ou de la caisse de servitude. 26.
Note 1: Certains écarts par rapport à Tab 26 peuvent être acceptés
14.4.6 Mesure pour purger l’air par la Société dans le cas de navires ayant une mention de naviga-
tion restreinte.
Monter des robinets en des endroits convenables pour pur-
ger l’air des circuits à l’atmosphère. Note 2: Tab 26 ne s’applique pas à l’appareil à gouverner.
b) Le circuit d’air comprimé de lancement des moteurs a) Si des moteurs principaux sont lancés à l’air comprimé,
principaux et des moteurs auxiliaires des services essen- il doit existe au moins deux réservoirs d’air, chacun
tiels doit être installé pour qu’il soit possible d’assurer la d’une capacité approximativement égale et capable
charge initiale du ou des réservoirs d’air sans l’aide d’être utilisé indépendamment.
d’une source d’énergie extérieure au navire. b) La capacité totale des réservoirs d’air doit être suffisante
pour offrir sans remplissage le nombre de lancements
17.3 Conception des circuits d’air de lance- prescrits en Ch 1, Sec 2, [3.1.1]. Elle doit également
ment prendre en compte la fourniture d’air à d’autres con-
sommateurs, comme les systèmes de commande, le sif-
17.3.1 Charge initiale des réservoirs d’air de flet, etc., qui sont reliés aux réservoirs d’air.
lancement
a) Si, dans le cadre de [17.2.2], un compresseur d’air de 17.3.4 Fourniture d’air pour le lancement du groupe
secours est installé, son moteur d’entraînement doit électrogène de secours
pouvoir être lancé à l’aide de dispositifs actionnés Il est possible d’utiliser Les circuits d’air de lancement des-
manuellement. Des batteries électriques indépendantes servant les moteurs principaux ou auxiliaires pour lancer le
peuvent être également acceptées. groupe électrogène de secours dans les conditions spéci-
fiées en Ch 1, Sec 2, [3.1.3].
b) Un compresseur manuel peut être utilisé dans le cadre
de [17.2.2] seulement s’il est capable de charger en
moins d’une heure un réservoir d’air de capacité suffi- 17.4 Conception ces circuits d’air de com-
sante pour permettre 3 lancements consécutifs d’un mande et de surveillance
moteur de propulsion ou d’un moteur capable de four-
nir l’énergie prescrite pour faire fonctionner un des 17.4.1 Alimentation en air
compresseurs principaux. a) L’alimentation en air de commande et de surveillance
des services essentiels doit être disponible à partir de
17.3.2 Nombre et capacité des compresseurs d’air
deux sources d’une capacité suffisante pour permettre le
a) S’il a été prévu des moteurs principaux et auxiliaires fonctionnement normal, une source étant hors service.
avec lancement à l’air comprimé, il doit y avoir un com-
presseur d’air ou plus d’une capacité totale suffisante b) Il doit exister au moins un réservoir d’air pourvu d’une
pour alimenter en moins d’une heure la quantité d’air clapet de non retour pour les commandes et la sur-
suffisante pour satisfaire aux dispositions en Ch 1, Sec 2, veillance.
[3.1.1]. Cette capacité doit être approximativement éga- c) Les ensembles détendeurs de pression utilisés sur les
lement partagée entre les différents compresseurs instal- circuits d’air de commande et de surveillance destinés
lés, à l’exclusion du compresseur de secours monté en aux services essentiels doivent être doublés, sauf s’il
conformité avec [17.3.1]. existe une alimentation d’air alternative.
d) Le manque d’alimentation d’air ne doit pas causer de 17.5.3 Clapets de sûreté de carter
changement d’état soudain des équipements alimentés Les compresseurs d’air ayant un volume de carter d’au
pouvant être préjudiciable à la sécurité du navire. moins 0,6 m3 doivent être équipés de clapets de sûreté con-
tre l’explosion du carter satisfaisant aux dispositions de Ch
17.4.2 Contrôle de pression
1, Sec 2, [2.3.4].
Les dispositions doivent être prévues pour maintenir la pres-
sion d’air à une valeur convenable de façon à assurer une 17.5.4 Disposition pour la vidange
marche de l’installation satisfaisante. Les compresseurs d’air doivent être pourvus d’un robinet de
vidange.
17.4.3 Traitement de l’air
Outre les dispositions de [17.8.3], il convient de prendre les
mesures nécessaires pour assurer le refroidissement, la fil-
17.6 Commande et surveillance des circuits
tration et le séchage de l’air avant son introduction dans les d’air comprimé
circuits de surveillance et de commande.
17.6.1 Surveillance
17.5 Conception des compresseurs d’air Il est nécessaire d’installer des alarmes et des protections
sur les circuits d’air comprimé conformément à Tab 28.
17.5.1 Prévention de température excessive de l’air Note 1: Certains écarts par rapport à Tab 28 peuvent être acceptés
de refoulement par la Société dans le cas de navires ayant une mention de naviga-
tion restreinte.
Les compresseurs d’air doivent être conçus pour que la tem-
pérature de l’air de refoulement ne puisse excéder 95°C.
17.6.2 Commandes automatiques
Dans ce but, les compresseurs d’air doivent être équipés, là
où cela est nécessaire: Il convient d’installer une commande automatique pour
maintenir la pression des réservoirs d’air dans la plage pres-
• d’un dispositif de refroidissement adéquat
crite.
• de fusibles ou de dispositifs d’alarme tarés à une tempé-
rature n’excédant pas 120°C.
17.7 Matériaux
17.5.2 Prévention de surpression
17.7.1 Les tuyaux et les corps de sectionnements des cir-
a) Les compresseurs d’air doivent être pourvus d’une sou- cuits de commande et de régulation et d’autres circuits d’air
pape de sûreté satisfaisant à [2.5.3]. destinés à des services non essentiels peuvent être en plasti-
b) Il est nécessaire de disposer de moyens pour prévenir la que conformément aux dispositions de Ch 1, App 3.
surpression dangereuse à laquelle les enveloppes d’eau
ou les carters de compresseurs d’air peuvent être soumis 17.8 Installation de circuits de tuyauterie
suite à des fuites de composants sous pression d’air. d’air comprimé
c) Les chambres des espaces d’eau des réfrigérants inter-
médiaires des compresseurs d’air doivent être protégés 17.8.1 Prévention de surpression
contre toute surpression pouvant se produire en cas de Des dispositifs convenables de délestage de pression doi-
rupture de tubes de réfrigérant d’air. vent être montés sur tous les circuits.
17.8.2 Alimentation d’air sur les compresseurs 18.2.2 Limite de température de surface des
collecteurs d’échappement
a) Prendre les dispositions pour réduire au minimum
l’entrée d’huile dans les circuits d’air sous pression. a) Les tuyaux et les silencieux d’échappement doivent être,
soit refroidis à l’eau, soit isolés efficacement si:
b) Les compresseurs d’air doivent être implantés dans des
espaces pourvus d’une ventilation suffisante. • leur température en surface peut dépasser 220°C, ou
• s’ils passent dans des espaces du navire où une
17.8.3 Traitement d’air et purges montée en température peut être dangereuse.
a) Prendre les mesures pour purger les circuits d’air sous b) L’isolation des installations d’échappement doit répon-
pression. dre aux dispositions de Ch 1, Sec 1, [3.7.1].
b) Prévoir l’installation de séparateurs efficaces d’huile et 18.2.3 Limite de pertes de charge
d’eau ou de filtres sur le refoulement des compresseurs,
Les installations de gaz d’échappement doivent être étu-
ainsi que des purges sur les tuyauteries d’air comprimé,
diées pour que les pertes de charge dans les conduites
si cela est nécessaire.
d’échappement n’excèdent pas les valeurs maximum admi-
ses par les fabricants de moteur ou de chaudière.
17.8.4 Lignes entre compresseurs, réservoirs et
moteurs
18.2.4 Intercommunication des conduites de gaz
Les tuyaux de refoulement des compresseurs d’air de lance- d’échappement du moteur ou des conduites
ment doivent mener directement aux réservoirs d’air de lan- de fumées de la chaudière
cement; les tuyaux de lancement venant des réservoirs d’air a) Les gaz d’échappement venant des différents moteurs
allant aux moteurs principaux et auxiliaires doivent être ne doivent pas conduire à un collecteur commun, à une
entièrement indépendants du circuit de refoulement du chaudière de récupération ou un économiseur, sauf si
compresseur. chaque tuyau d’échappement est garni d’un dispositif
d’isolement convenable.
17.8.5 Dispositif de protection sur le collecteur d’air
de lancement b) Les conduits de fumées venant des chaudières déchar-
geant dans une cheminée commune doivent être sépa-
Le collecteur d’air de lancement des moteurs doit être
rées sur une hauteur suffisante pour empêcher la fumée
équipé de clapets de non retour et autres dispositifs de
de passer d’une chaudière en fonctionnement à une
sécurité conformément aux dispositions de Ch 1, Sec 2,
autre hors service.
[3.1.1].
18.2.5 Chaudières étudiées pour fonctionner
18 Installations de gaz d’échappement alternativement au combustible et aux gaz de
récupération
Si des chaudières sont conçues pour fonctionner alternati-
18.1 Généralités vement par brûleur ou aux gaz d’échappement, le collec-
teur d’échappement venant du moteur doit être pourvu
18.1.1 Application
d’un dispositif d’arrêt et d’installations de sécurité pour
Cet Article s’applique: empêcher l’allumage des brûleurs si le clapet d’isolement
• aux collecteurs de gaz d’échappement venant des n’est pas en position fermée.
moteurs et des turbines à gaz
18.2.6 Extrémités de collecteurs de gaz
• aux conduits de fumées des chaudières et des incinéra- d’échappement
teurs.
a) Si les collecteurs d’échappement refoulent à la mer près
de la ligne de flottaison en charge, prendre des disposi-
18.1.2 Principe
tions pour empêcher l’entrée d’eau dans le moteur ou
Les installations de gaz d’échappement doivent être étu- dans le navire.
diées pour:
b) Si les collecteurs d’échappement sont refroidis à l’eau,
• limiter le risque d’incendie ils doivent être montés en vue d’une vidange automati-
• empêcher les gaz de pénétrer dans les espaces où il y a que à la mer.
présence humaine
18.2.7 Commandes et surveillance
• empêcher l’eau de pénétrer dans les moteurs.
Il doit être prévu une alarme de température haute sur les
collecteurs de gaz d’échappement des chaudières à huile
18.2 Conception des installation d’échappe- thermique pour détecter les déclenchements d’incendie.
ment
18.3 Matériaux
18.2.1 Généralités
Les échappements doivent être installés pour minimiser 18.3.1 Généralités
l’admission de gaz d’échappement dans les locaux fréquen- Les matériaux des collecteurs et des accessoires d’échappe-
tés, dans les circuits d’air conditionné et dans les aspira- ment doivent être résistants aux gaz d’échappement et com-
tions de moteur. patibles avec la température maximum prévue.
18.3.2 Utilisation de plastiques des détendeurs et des sorties de lignes d’alimentation vers
L’emploi de matériaux non métalliques peut être accepté les postes de distribution sont également installés.
sur les circuits d’eau de refroidissement conformément aux
dispositions de Ch 1, App 3. 19.2.3 Postes de distribution
Les postes de distribution sont des espaces ou des armoires
18.4 Installation des circuits de tuyautage correctement protégés, équipés de vannes d’arrêt, de régu-
lateurs de pression, de manomètres, de soupapes de non
d’échappement
retour, de même que de raccords pour se raccorder aux
18.4.1 Disposition pour la dilatation thermique flexibles d’alimentation du chalumeau oxyacétylénique.
a) Les collecteurs d’échappement et les conduits de fumée
doivent être étudiés pour que leur dilatation ou leur 19.3 Conception des circuits de soudage
contraction ne cause pas de contraintes anormales sur oxyacétylénique
le circuit de tuyautage, et, en particulier, aux raccorde-
ments avec les turbosoufflantes du moteur. 19.3.1 Généralités
b) Les dispositifs utilisés pour le supportage des tuyaux Sauf sur les pontons et les navires de service utilitaire, nor-
doivent permettre leur dilatation ou leur contraction. malement, il ne doit pas y avoir plus de deux postes de dis-
tribution.
18.4.2 Disposition pour la vidange
19.3.2 Bouteilles d’acétylène et d’oxygène
a) Il convient de prévoir des vidanges où cela est néces-
saire dans les installations d’échappement, et, en parti- a) Les bouteilles doivent être éprouvées en présence de la
culier, dans les conduits au-dessous des chaudières de Société ou par un organisme reconnu par la Société.
récupération de façon à empêcher l’eau de pénétrer b) Les bouteilles d’une capacité excédant 50 litres ne sont
dans le moteur. pas autorisées.
b) Si les échappements sont refroidis à l’eau, ils doivent c) Les bouteilles alimentant l’installation et les bouteilles
être disposés pour se vider par eux-mêmes à la mer. de réserve doivent être également installées dans le
compartiment aux bouteilles de gaz. L’installation dans
18.4.3 Flexibles
les emménagements, les espaces de service, les postes
L’utilisation de flexibles dans les circuits d’échappement de commande et les compartiments machine n’est pas
refroidis à l’eau fait l’objet d’un examen particulier de la autorisé.
part de la Société.
d) Les bouteilles doivent être installées en position verti-
18.4.4 Silencieux cale et être solidement arrimées. Le système d’arrimage
Les silencieux de moteur doivent être montés pour offrir un doit pouvoir permettre de sortir les bouteilles rapide-
accès facile pour le nettoyage et la visite. ment et facilement.
• tuyauteries d’acétylène et d’oxygène et accessoires Note 1: Sur les pontons et les navires de service utilitaire, les bou-
associés doivent convenir pour une pression de cal- teilles de gaz peuvent être installées librement sur le pont dans un
cul de 29,5 MPa endroit sûr suivant l’appréciation de la Société. En ce cas, il con-
vient de prévoir une protection appropriée:
• une soupape de non retour doit être installée sur le
raccordement des bouteilles d’acétylène et d’oxy- • pour les bouteilles de gaz, contre les rayons du soleil et les
agents atmosphériques, au moyen de protections étanches,
gène allant au collecteur
• pour les soupapes, tuyauteries et accessoires associés, au
• des robinets d’arrêt doivent se trouver sur les bou-
moyen de protections en acier, grilles métalliques et dispositifs
teilles et être maintenus fermés si les postes de distri-
similaires.
bution ne sont pas en service.
Ces moyens de protection doivent être facilement démontables
c) Les lignes de basse pression (c’est à dire les lignes entre pour permettre de retirer une bouteille, si nécessaire.
les détendeurs et les postes de distribution) doivent
répondre aux dispositions suivantes: Si le nombre total des bouteilles dépasse 8, les bouteilles d’acéty-
lène doivent être séparées des bouteilles d’oxygène.
• la tuyauterie d’acier doit avoir une épaisseur non
inférieure à: 19.4.2 Postes de distribution
• 2,5 mm si elle est installée à l’air libre Les postes de distribution doivent être implantés dans la
• 2 mm, dans les autres cas. salle des machines ou dans l’atelier, dans une position bien
ventilée et protégée contre les avaries mécaniques éventuel-
• les lignes d’alimentation à chaque poste de distribu-
les.
tion doivent comprendre, à l’entrée du poste:
Note 1: Sur les pontons et les navires de service utilitaire, les postes
• une vanne d’arrêt à maintenir fermée quand le
de distribution peuvent être installés à l’air libre, enfermés dans
poste n’est pas en service une armoire avec porte verrouillable, ou dans des espaces à l’accès
• des dispositifs de protection des lignes d’alimen- contrôlé, à la satisfaction de la Société.
tation contre le retour de gaz ou le passage de
flamme. 19.4.3 Tuyauterie
d) Des soupapes de sécurité doivent équiper le côté basse a) La tuyauterie ne doit pas passer dans les emménage-
pression des détendeurs et déboucher à l’air libre au ments ou les espaces de service.
moins 3 m au-dessus du pont dans un endroit sûr où il
b) La tuyauterie doit être protégée contre toute avarie
n’existe pas de source d’allumage.
mécanique éventuelle.
19.4 Installation des circuits de soudage c) En ce qui concerne les pénétrations de pont ou de cloi-
oxyacétylénique son, la tuyauterie doit être convenablement enfermée
dans des manchons et montée de manière à empêcher
19.4.1 Locaux de stockage des bouteilles de gaz le frottement du tuyau sur le manchon.
a) Le stockage des bouteilles de gaz doit être implanté 19.4.4 Panneaux de signalisation
dans un compartiment indépendant sur le pont continu
le plus haut et équipé d’un accès direct de l’extérieur. Les panneaux de signalisation doivent être placés à bord du
Les cloisons et les ponts de séparation doivent être en navire conformément à Tab 29.
acier et étanches.
b) Si le nombre total de bouteilles d’acétylène, y compris Table 29 : Tableaux de signalisation
les bouteilles de réserve éventuelles qui ne sont pas
reliées à l’installation, n’excède pas 8, les bouteilles Implantation du tableau
Tableau de signalisation à afficher
d’acétylène et d’oxygène peuvent être installées dans le de signalisation
même local. Autrement, elles doivent être séparées par dans le compartiment schéma de l’installation
une cloison étanche. aux bouteilles de gaz oxyacétylénique
c) Le local contenant les bouteilles de gaz doit être correc- “Interdiction de fumer”
tement isolé et ventilé pour que la température à l’inté-
rieur n’excède pas 40°C. Si la température ne peut être au niveau de: “Maintenir fermé quand les postes
contrôlée par ventilation naturelle, prévoir une ventila- • robinets d’arrêt des de distribution ne sont pas en
bouteilles service”
tion mécanique indépendante. Les sorties d’air doivent
se trouver à 3 m au moins à l’écart des sources d’allu- • robinets d’arrêt de
mage et des entrées de ventilation et être équipées d’un poste de distribution
tamis métallique pare-étincelles. au niveau des Indication de la pression
détendeurs maximum admissible en sortie de
d) Le compartiment contenant les bouteilles de gaz ne doit
détendeur
pas servir à d’autres services à bord. La tuyauterie
d’huile ou de gaz inflammable, sauf celle touchant à au niveau de la sortie de “Interdiction de fumer”
l’installation de soudage oxyacétylénique, ne doit pas décharge de la soupape
passer par ce compartiment. de sûreté
20.4.2 Essais d’épreuve hydraulique sur la tuyauterie 20.4.3 Epreuves hydrauliques des sectionnements,
des accessoires et des échangeurs de chaleur
a) Les essais de pression hydraulique doivent se réaliser à
la discrétion de l’Expert sur: a) Les sectionnements et les accessoires ne faisant pas par-
tie intégrante avec le circuit de tuyautage et destinés aux
• tous les tuyaux de classes I et II et les accessoires en
tuyaux de classe I et II doivent être soumis à des épreu-
faisant partie
ves hydrauliques conformément aux normes reconnues
• tous les tuyaux vapeur, d’eau alimentaire, d’air com- par la Société, à une pression non inférieure à 1,5 fois la
primé, et les tubulures de combustible et autres hui- pression de calcul P définie en [1.3.2].
les inflammables à une pression de calcul
b) Les sectionnements et les entretoises destinés à être
supérieure à 0,35 MPa et les accessoires intégrale-
montés sur les bordés du navire au-dessous de la ligne
ment associés.
de flottaison en charge doivent être soumis aux essais
b) Ces essais doivent s’effectuer en fin de fabrication et hydrauliques sous une pression non inférieure à 0,5
avant installation à bord et, le cas échéant, et si applica- MPa.
ble, avant pose de l’isolation et du revêtement protec-
c) Les enveloppes des appareils comme les chaudières, les
teur.
réfrigérants et les échangeurs de chaleur que l’on peut
Note 1: Classes de tuyaux comme défini en [1.5.2]. considérer comme des réservoirs sous pression, doivent
être éprouvés dans les conditions spécifiées en Ch 1,
c) Les essais de pression des tubes à faible diamètre inté-
Sec 3.
rieur (moins de 15 mm) peuvent être omis, à la discré-
tion de l’Expert, suivant l’application. d) Les faisceaux de tubes ou les serpentins de chaudières,
de réfrigérants et d’échangeurs de chaleur doivent être
d) Si la température de calcul n’excède pas 300°C, la pres-
soumis à épreuve hydraulique à la même pression que
sion d’essai doit être égale à 1,5 p.
les lignes de pression qu’ils desservent.
e) Si la température de calcul excède 300°C, l’épreuve de
e) Pour les réfrigérants des moteurs à combustion interne,
pression doit être comme suit:
voir Ch 1, Sec 2.
• pour les tuyaux d’acier au carbone et au carbone-
manganèse, l’épreuve d’essai doit être égale à 2 p 20.4.4 Epreuves hydrauliques des soutes et des
caisses à combustible ne faisant pas partie de
• pour les tuyaux d’acier allié, la pression d’essai PH la structure du navire
doit se déterminer par la formule suivante sans avoir
Les soutes et les caisses à combustible ne faisant pas partie
à dépasser 2 p:
de la structure du navire doivent être soumis à une épreuve
K100 hydraulique sous une pression correspondant au niveau de
pH = 1,5 --------- p
KT liquide maximum dans ces espaces ou dans les tuyaux d’air
ou de trop plein, avec un minimum de 2,40 m au-dessus du
où: haut. La hauteur minimum doit être de 3,60 m pour les
K100 : Contrainte admissible pour 100°C, caisses destinées à contenir du combustible avec un point
comme indiqué en Tab 10 éclair inférieur à 60°C.
KT : Contrainte admissible pour la tempéra- 20.4.5 Epreuves hydrauliques des pompes et des
ture de calcul, comme indiqué en Tab compresseurs
10.
a) Les cylindres, les têtes et les corps de pompes et de
Note 2: Si des aciers alliés non compris en Tab 10 sont utilisés, les compresseurs doivent être soumis à une épreuve
contraintes admissibles doivent faire l’objet d’un examen
hydraulique à une pression au moins égale à la pression
particulier.
d’essai pH, en MPa, déterminée par les formules suivan-
f) S’il convient d’éviter les contraintes excessives au tes:
niveau des coudes, des piquages, etc., la Société peut
• pH = 1,5 p lorsque p ≤ 4
prêter une attention particulière à la réduction de
l’épreuve d’essai à une valeur non inférieure à 1,5 p. En • pH = 1,4 p + 0,4 lorsque 4 < p ≤ 25
aucun cas la contrainte de l’enveloppe ne doit excéder • pH = p + 10,4 lorsque p > 25
90% de la limite élastique à la température d’essai.
où:
g) Tandis que la condition indiquée en b) est satisfaite, la
pression d’essai des tuyaux montés côté refoulement p : Pression de calcul, en MPa, comme défini
des pompes centrifuges entraînées par les turbines à en [1.3.2].
vapeur ne doit pas être inférieure à la pression maxi- pH n’est pas inférieur à 0,4 MPa.
mum susceptible d’être développé par les pompes le
b) Tandis qu’elle satisfait à la condition indiquée en a),
refoulement étant fermées à la vitesse de marche de leur
l’épreuve de pression des pompes centrifuges entraînées
dispositif de survitesse.
par les turbines à vapeur ne doit pas être inférieure à
h) Les essais hydrauliques peuvent s’effectuer après mon- 1,05 fois la pression maximum susceptible d’être enre-
tage à bord des sections de tuyautage dans les condi- gistrée avec le refoulement fermé à la vitesse de fonc-
tions indiquées en Ch 1, Sec 15, [3.10.3]. tionnement du dispositif de survitesse.
c) Les réfrigérants intermédiaires des compresseurs doivent 20.5 Epreuve des composants du circuit de
subir une épreuve hydraulique sous une pression au tuyautage en cours de fabrication
moins égale à la pression pH définie en a). En détermi-
nant pH, la pression p à considérer est celle qui peut 20.5.1 Pompes
résulter d’une communication accidentelle entre le
réfrigérant et l’étage voisin de pression supérieure, pré- a) Les pompes de cale et à incendie doivent subir un essai
voir un dispositif de sécurité sur le réfrigérant. de performances.
d) La pression d’essai des espaces d’eau des compresseurs b) Les rotors des pompes d’alimentation centrifuges des
et de leurs réfrigérants intermédiaires ne doit pas être chaudières principales doivent subir un contrôle d’équi-
inférieure à 1,5 fois la pression de calcul dans l’espace librage.
concerné sous réserve d’un minimum de 0,2 MPa.
e) Pour les compresseurs d’air et les pompes entraînées par 20.5.2 Séparateurs centrifuges
moteurs à combustion interne, voir Ch 1, Sec 2. Les séparateurs centrifuges utilisés pour le combustible et
20.4.6 Essai hydraulique des flexibles et des joints l’huile de graissage doivent subir un essai de fonctionne-
de dilatation ment, normalement avec un mélange d’eau et de combusti-
ble.
a) Les flexibles ou les joints d’expansion ainsi que leurs
raccords doivent subir une épreuve hydraulique à une
pression au moins égale à deux fois la pression de ser- 20.6 Contrôle et essais des circuits hydrauli-
vice maximum avec un minimum de 1 MPa. ques
b) Lors de l’épreuve, le flexible ou le joint de dilatation
doit subir plusieurs déformations par rapport à son axe 20.6.1 Les contrôles et les essais prescrits pour les circuits
géométrique. de tuyautage et leurs composants sont résumés en Tab 32.
1.3.9 Pression de service maximale T’G : Pour l’appareil à gouverner qui peut actionner
La pression de service maximale est la pression maximale le gouvernail avec un nombre d’actionneurs
prévue dans le circuit lorsque l’appareil à gouverner est en réduit, la valeur de TG dans ces conditions
service et répond aux dispositions de [3.3.1] article b) ou σ : Contrainte normale due aux moments de
[4.3.1] article b). flexion et aux forces de traction et de compres-
sion, en N/mm2
1.4 Symboles τ : Contrainte tangentielle due aux moments de
torsion et aux forces de cisaillement, en N/mm2
1.4.1 Les symboles suivants sont utilisés pour les critères de σa : Contrainte admissible, en N/mm2
résistance des composants d’appareil à gouverner:
σc : Contrainte combinée, déterminée par la for-
V : Vitesse de service maximale, en noeuds, le mule suivante:
navire étant à sa flottaison en charge d’été. Si la
σc = σ + 3τ
2 2
vitesse est inférieure à 10 noeuds, V doit être
remplacé par la valeur (V+20)/3
R : Valeur de la résistance à la traction minimum
ds : Diamètre réglementaire de la mèche de gouver- spécifiée du matériau à la température
nail au droit de la barre, en mm, tel que défini ambiante, en N/mm2
en Pt B, Ch 10, Sec 1, [4] et calculé avec un fac- Re : Valeur de la limite élastique minimum spécifiée
teur de matériau k1=1
du matériau à la température ambiante, en
dse : Diamètre réel de la partie supérieure de mèche N/mm2
au niveau de la barre, en mm R’e : Limite élastique de calcul, en N/mm2, détermi-
(dans le cas d’un accouplement conique, ce née à l’aide des formules suivantes:
diamètre se mesure à la base de l’ensemble) • R’e = Re, si R ≥ 1,4 Re
TR : Le couple de calcul réglementaire de la mèche • R’e = 0,417 (Re+R) si R < 1,4 Re
de gouvernail donné, en kN.m, par la formule
suivante: 2 Conception et construction - Prescrip-
TR = 13,5 ⋅ ds 3 ⋅ 10–6 tions applicables à tous les navires
TE : Pour un fonctionnement manuel en urgence, le
couple de calcul dû aux forces induites par le 2.1 Composants mécaniques
gouvernail, en kN.m, donné par les formules
suivantes: 2.1.1 Généralités
a) Tous les composants d’appareil à gouverner et la mèche
VE + 2 2
TE = 0,62 ⋅ --------------- ⋅ TR de gouvernail doivent être d’une construction saine et
V + 2 fiable répondant aux exigences de la Société.
avec: b) Tous les composants essentiels non dupliqués doivent
• VE = 7 si V ≤ 14 utiliser, le cas échéant, des paliers anti-friction, comme
les roulements à billes, à rouleaux ou des coussinets
• VE = 0,5 V si V > 14 chemisés, qui doivent être lubrifiés en permanence ou
TG : Pour l’appareil à gouverner principal hydrauli- pourvus de dispositifs de lubrification.
que ou électrohydraulique, le couple induit par c) La construction doit être telle qu’elle réduise au mini-
l’appareil à gouverner principal sur la mèche de mum les concentrations de contraintes.
gouvernail quand la pression est égale à la pres-
d) Tous les composants d’appareils à gouverner transmet-
sion de tarage des soupapes de sécurité proté- tant des forces mécaniques à la mèche de gouvernail
geant les actionneurs de gouvernail
qui ne sont pas protégés contre les surcharges par des
Note 1: pour l’appareil à gouverner principal actionné à la butées de gouvernail ou des tampons mécaniques de
main, la valeur suivante est à utiliser: structure, doivent avoir une résistance au moins équiva-
TG = 1,25.TR lente à celle de la mèche de gouvernail au droit de la
barre.
TA : Pour les appareils à gouverner auxiliaires
hydrauliques ou électrohydrauliques, le couple 2.1.2 Matériaux et soudures
induit par l’appareil à gouverner auxiliaire sur la
a) Tous les composants d’appareil à gouverner transmet-
mèche de gouvernail quand la pression est
tant des forces mécaniques à la mèche de gouvernail
égale à la pression de tarage des soupapes de
(comme les barres, les secteurs de barre ou les compo-
sécurité protégeant les actionneurs de gouver-
sants similaires) doivent être en acier ou en un autre
nail
matériau ductile approprié satisfaisant aux prescriptions
Note 2: pour l’appareil à gouverner principal actionné à la en Partie D. En général, ce matériau doit avoir un allon-
main, il convient d’utiliser la valeur suivante: gement non inférieur à 12% et une résistance à la trac-
TA = 1,25.TE tion non supérieure à 650 N/mm2.
b) L’utilisation de la fonte grise n’est pas permise, sauf pour 2.1.3 Echantillonnage des composants
les parties redondantes avec un faible niveau de con-
trainte faisant l’objet d’un examen particulier par la L’échantillonnage des composants d’appareil à gouverner
Société. Cela n’est pas admis pour les pots de presse. doit être déterminé en prenant en compte le couple de cal-
cul M T et la valeur admissible σa de la contrainte combinée
c) Les détails et les procédures de soudage doit être soumis donnée:
à approbation.
• en Tab 2 pour les composants qui sont protégés contre
d) Tous les joints soudés soumis à la pression d’un action- les surcharges induites par le gouvernail
neur de gouvernail ou d’éléments de raccordement
transmettant les efforts mécaniques doivent être du type • en Tab 3 pour les composants qui ne sont pas protégés
en pleine pénétration ou de résistance équivalente. contre les surcharges induites par le gouvernail.
No Statut d’ap-
d’arti- probation Description du document (1)
cle (2)
1 I Plan d’ensemble de l’appareil à gouverner, y compris blocs coulissants, guides, butées et autres composants
similaires
2 I Description générale de l’installation et de son principe de marche
3 I Manuels d’utilisation de l’appareil à gouverner et de ses principaux composants
4 I Description des modes de fonctionnement destinés à la gouverne dans les conditions normales et d’urgence
5 A Pour les appareils à gouverner hydrauliques, plan d’ensemble schématique des circuits hydrauliques de
commande et de puissance, y compris circuit de remplissage de fluide hydraulique avec indication de :
• pression de calcul
• pression de service maximum prévue en service
• diamètre, épaisseur, spécification matière et détails de raccordement des tuyaux
• capacité du réservoir de fluide hydraulique
• point éclair du fluide hydraulique
6 I Pour les pompes hydrauliques des centrales, plans de coupe longitudinale et transversale de l’ensemble et
courbes caractéristiques
7 A Plans d’ensemble des actionneurs de gouvernail et plans d’exécution de leurs composants avec, pour les
actionneurs hydrauliques, indication de:
• couple de calcul
• pression de service maximum
• pression de tarage de la soupape de sécurité
8 I Plans d’exécution des soupapes de sécurité pour la protection des actionneurs hydrauliques avec indication
de:
• pression de tarage
• capacité de décharge
9 A Schémas des circuits électriques de puissance
10 A Schéma fonctionnel des circuits de commande, de régulation et de sécurité, y compris commande à distance
de la passerelle de navigation avec indication de l’emplacement des dispositifs de commande, de régulation
et de sécurité
11 A Plans d’exécution des pièces de résistance participant à la transmission mécanique des efforts à la mèche de
gouvernail (barre, secteur de barre, biellettes et autres composants similaires) avec notes de calcul des
assemblages par frettage
12 I/A Pour les propulseurs azimutaux utilisés comme appareil à gouverner, la spécification et les plans du
mécanisme d’orientation et, le cas échéant, les documents 2 à 6 et 8 à 11 ci-dessus
(1) Les plans d’exécution doivent être accompagnés de la spécification des matériaux employés et, suivant le cas, des détails et des
procédures de soudage.
(2) La soumission des plans peut être demandée:
pour l’approbation, indiqué sous “A”; à titre de l’information, sous “I”.
Table 2 : Echantillonnage des composants protégés contre les surcharges induites par le gouvernail
Table 3 : Echantillonnage des composants non protégés contre les surcharges induites par le gouvernail
2.1.4 Barre, secteur de barre et rotors du module de section prescrit par la formule ci-des-
a) L’échantillonnage de la barre doit être déterminé sus.
comme suit: b) L’échantillonnage des secteurs de barre doit se détermi-
• la hauteur H0 du moyeu ne doit pas être inférieure à ner comme spécifié en a) pour les barres. Si les secteurs
ds de barre sont pourvus de deux ou trois bras, le module
de section de chaque bras ne doit pas être inférieur à la
• l’épaisseur du moyeu de la barre ne doit pas être
moitié ou au tiers, respectivement, du module de sec-
inférieure à 0,4.ds
tion prescrit pour la barre.
• le module de la section du bras de barre au niveau
du raccordement au moyeu ne doit pas être inférieur Figure 1 : Barre
à la valeur Zb, en cm3, calculée par la formule sui-
vante:
0,147 ⋅ d3 ′ Re
Zb = -------------------------s ⋅ L
---- ⋅ -----′
1000 L Re
où:
L : Distance de l’axe de la mèche de gou-
L'
Les bras des secteurs de barre “libres” non clavetés à la e) Les montages par serrage de la barre (ou du rotor) sur la
mèche de gouvernail peuvent être de dimensions rédui- mèche doivent répondre aux dispositions suivantes:
tes à la satisfaction de la Société, et la hauteur du
• le coefficient de sécurité contre le glissement ne doit
moyeu peut être réduite de 10%.
pas être inférieur à:
c) Les clavettes doivent satisfaire aux exigences suivantes:
• 1 pour les raccordements clavetés
• la clavette doit être en acier ayant une limite élasti-
que non inférieure à celle de la mèche de gouver- • 2 pour les raccordements sans clavettes
nail et du moyeu de la barre ou du rotor et non • le coefficient de friction doit être pris égal à:
inférieure à 235 N/mm2
• 0,15 pour l’acier et 0,13 pour la fonte à graphite
• la largeur de la clavette ne doit pas être inférieure à sphéroïdal dans le cas d’un montage hydrauli-
0,25.ds que
• l’épaisseur de la clavette ne doit pas être inférieure à
• 0,17 dans le cas d’un montage par serrage à sec
0,10.ds
• les extrémités des logements de clavettes dans la • la contrainte combinée suivant le critère de von
mèche de gouvernail et dans la barre (ou le rotor) Mises, due à la pression maximum induite par le
doivent être arrondies et les congés en fond de loge- montage par serrage et calculée au niveau des
ments doivent présenter un rayon ne faisant pas points sur les pièces subissant les contraintes les
moins de 5% de l’épaisseur de la clavette. plus sévères du fait du serrage, ne doit pas excéder
80 pour cent de la limite élastique du matériau en
d) Les barres et les secteurs de barre boulonnés doivent question
satisfaire aux dispositions suivantes:
Note 1: Les valeurs de contraintes alternatives basées sur des cal-
• le diamètre des boulons ne doit pas être inférieur à culs par éléments finis peuvent être également examinées
la valeur db, en mm, calculée à partir de la formule par la Société.
suivante:
• les arêtes d’entrée de l’alésage de la barre et du
TR 235 cône de la mèche de gouvernail doivent être arron-
- ⋅ ----------
db = 153 ---------------------------------
n ( b + 0 ,5dse ) Reb dies ou chanfreinées.
où:
2.1.5 Tiges de piston
n : Nombre de boulons placés du même
côté par rapport à l’axe de la mèche (n L’échantillonnage de la tige de piston doit être déterminé en
ne doit pas être inférieur à 2) prenant en compte les moments de flexion, le cas échéant,
en sus des forces de compression ou de traction. Il doit
b : Distance entre boulons et axe de mèche,
répondre aux dispositions suivantes:
en mm (voir Fig 2)
Reb : Limite élastique, en N/mm2, du matériau a) σc ≤ σa
composant le boulon où:
• l’épaisseur des lèvres de serrage ne doit pas être
σc : Contrainte combinée suivant [1.4.1]
inférieure au diamètre des boulons
• Pour assurer le serrage efficace de l’accouplement σa : Contrainte admissible suivant [2.1.3]
autour de la mèche, les deux parties de la barre doi- b) en ce qui concerne la résistance au flambement:
vent être alésées en même temps qu’une cale
d’épaisseur non inférieure à la valeur j, en mm, cal- 4 - ⋅ ω F + 8M
----------- --------- ≤ 0, 9σa
π D2 D2
2 c
culée à partir de la formule suivante:
j = 0 ,0015 ⋅ ds où:
2.2 Circuit hydraulique b) Les tuyaux flexibles doivent être des tuyaux hydrauli-
ques pour haute pression suivant des normes reconnues
2.2.1 Généralités et convenables pour les fluides, les pressions, les tempé-
a) La pression de calcul servant à déterminer l’échantillon- ratures et les conditions ambiantes en question.
nage des tuyautages et autres composants de l’appareil c) Ils doivent être d’un type approuvé par la Société.
à gouverner soumis à une pression hydraulique interne
d) La pression d’éclatement des tuyaux ne doit pas être
doit être d’au moins 1,25 fois la pression maximale de
inférieure à quatre fois la pression de calcul.
service à prévoir dans les conditions de marche fixées
en [3] et [4], compte tenu de la pression qui peut exister
2.2.5 Soupapes de sûreté
dans la partie basse pression du système.
a) Toute partie du système hydraulique qui peut être isolée
Si la Société le juge utile, des critères de fatigue doivent
et dans laquelle peut se produire une pression due à la
être appliqués pour la conception des tuyautages et
source d’énergie ou à des forces extérieures doit être
composants, compte tenu des pulsations de pression
dotée de soupapes de sûreté. Le tarage des soupapes de
dues aux charges dynamiques.
sûreté ne doit pas dépasser la pression de calcul. Les
b) Le circuit d’alimentation hydraulique de l’appareil à soupapes doivent être de dimension adéquate et être
gouverner doit être conçu de manière à ce que les per- installées de manière à éviter une hausse excessive de la
mutations entre unités puissent s’effectuer immédiate- pression au-delà de la pression de calcul.
ment.
b) La pression de tarage des soupapes de sûreté ne doit pas
c) Les cas échéant, des dispositions doivent être prises être inférieure à 1,25 fois la pression de service maxi-
pour purger l’air sur le circuit hydraulique. male.
d) Le circuit hydraulique, y compris les joints, les soupa- c) La capacité de décharge minimum de la (des) sou-
pes, les brides et autres accessoires, doit répondre aux pape(s) de sûreté ne doit pas être inférieure au débit
prescriptions en Ch 1, Sec 10 pour les circuits de tuyau- total des pompes qui peut la (les) traverser, augmenté de
terie de classe I, et en particulier, aux prescriptions en 10%. Dans ces conditions, l’élévation de pression ne
Ch 1, Sec 10, [14], sauf indication contraire. doit pas dépasser 10% de la pression de tarage. A cet
égard, il convient de prêter attention aux conséquences
2.2.2 Matériaux des conditions ambiantes extrêmes prévues sur la visco-
a) Les cylindres de vérins, les corps sous pression des sité.
actionneurs de type à clapet rotatif, les tuyautages
hydrauliques, les soupapes, les brides et les accessoires 2.2.6 Réservoirs d’huile hydraulique
doivent être en acier ou dans un autre matériau ductile Il faut prévoir pour les appareils à gouverner hydrauliques
approuvé. actionnés par une source d’énergie :
b) En général, le matériau doit avoir un allongement non • pour chaque réservoir de fluide hydraulique, une alarme
inférieur à 12% et une résistance à la traction non supé- de niveau bas qui signale une fuite de fluide hydraulique
rieure à 650 N/mm2. le plus rapidement possible. Une alarme sonore et
La fonte grise peut être acceptée pour les corps de van- visuelle doit être donnée sur la passerelle de navigation
nes et les éléments redondants ayant un niveau faible de et dans les locaux de machines à un endroit où elle peut
contrainte, à l’exception des pots de presse, sous réserve être facilement observée;.
d’examen spécifique. • lorsque l’appareil à gouverner principal doit être
actionné par une source d’énergie, une caisse de
2.2.3 Vannes d’isolement réserve fixe, d’une capacité suffisante pour remplir à
Des vannes d’arrêt, des clapets de non retour ou autres dis- nouveau au moins un dispositif de transmission de la
positifs appropriés doivent être fournis: puissance, y compris le réservoir. Cette caisse doit être
• pour répondre aux prescriptions de disponibilité en raccordée en permanence aux systèmes hydrauliques
[3.5] ou en [4.5] par des tuyautages de manière que ces systèmes puis-
sent être rapidement remplis à nouveau, à partir d’un
• pour immobiliser en secours le gouvernail. endroit situé à l’intérieur du local de l’appareil à gouver-
ner. La caisse de réserve doit être pourvue d’une jauge.
En particulier, pour tous les navires n’ayant pas d’action-
neurs doublés, des vannes d’isolement doivent être montées Note 1: En ce qui concerne les navires de charge de moins de 500
au raccordement des tuyaux à l’actionneur et être montées tonneaux de jauge brute et pour les bateaux de pêche, le stockage
directement sur l’actionneur. peut être constitué d’un fût immédiatement accessible d’une
capacité suffisante pour recharger en cas de besoin un circuit
hydraulique.
2.2.4 Tuyaux flexibles
a) Les tuyaux flexibles peuvent être installés entre deux 2.2.7 Pompes hydrauliques
points où la flexibilité est nécessaire mais ils ne doivent
a) Les pompes hydrauliques doivent avoir subi des essais
pas être soumis à torsion en service normal. En général,
de type conformément aux dispositions de [8.1.1].
le tuyau flexible doit être limité à la longueur nécessaire
pour assurer la flexibilité utile au bon fonctionnement b) Il doit être prêté un soin particulier au lignage de la
de la machine. pompe et du moteur d’entraînement.
La puissance doit se déterminer sur la base des caracté- e) Le déclenchement instantané sur court-circuit des dis-
ristiques de l’appareil à gouverner du navire en ques- joncteurs doit être réglé à une valeur non supérieure à
tion; la puissance doit toujours être, au minimum: 15 fois l’intensité nominale du moteur d’entraînement.
• S3 - 40% pour les moteurs des centrales d’appareil à f) La protection des circuits de contrôle doit correspondre
gouverner électriques à au moins deux fois le courant nominal maximum du
circuit, bien que, si possible, non inférieure à 6 A.
• S6 - 25% pour les moteurs des centrales d’appareil à
gouverner électrohydraulique et les convertisseurs. 2.3.6 Démarrage et arrêt des moteurs des centrales
d’appareil à gouverner
c) Les moteurs électriques des centrales d’appareils à gou-
verner principal ou auxiliaire doivent être équipés de a) Les moteurs des centrales doivent pouvoir être démarrés
leurs propres lanceurs indépendants se trouvant dans le et arrêtés à partir de la passerelle de navigation et d’un
local de l’appareil à gouverner. point dans le local de l’appareil à gouverner.
b) Il convient d’installer un moyen à l’endroit des com-
2.3.4 Alimentation des circuits de commande de mande de moteurs pour isoler les dispositifs de démar-
moteur et des systèmes de commande rage et d’arrêt à distance (par exemple, en ôtant des
d’appareil à gouverner
cartouches fusibles ou en coupant les sectionneurs
a) Toute commande de démarrage et d’arrêt des moteurs automatiques).
de centrales doit être desservie par ses propres circuits c) Les centrales d’appareil à gouverner principales et auxi-
de commande alimentés à partir de leurs propres cir- liaires doivent être montées pour redémarrer en auto-
cuits d’alimentation respectifs. matique lorsque l’alimentation est rétablie après une
b) Les systèmes de commande d’appareil à gouverner prin- coupure de courant.
cipal et auxiliaire manoeuvrables depuis la passerelle
de navigation doivent être desservis par leurs propres 2.3.7 Séparation
circuits séparés alimentés à partir d’un circuit de puis- a) Les circuits d’alimentation électriques dupliqués doi-
sance d’appareil à gouverner d’un point se trouvant vent être séparés par la plus grande distance possible.
dans le local de ce même appareil à gouverner ou
b) Les câbles des circuits d’alimentation électriques dupli-
directement des barres du tableau de distribution ali-
qués avec leurs composants associés doivent être sépa-
mentant le dit circuit de puissance de l’appareil à gou-
rés par la plus grande distance possible. Ils doivent
verner à un point sur le tableau adjacent à
suivre des cheminements différents, séparés autant verti-
l’alimentation du circuit de puissance de l’appareil à
calement qu’horizontalement sur toute leur longueur
gouverner. Les systèmes d’alimentation de puissance
par la plus grande distance possible.
doivent être protégés de manière sélective.
c) Les circuits de commande de l’appareil à gouverner en
c) La commande à distance de la centrale et les systèmes double avec leurs composants associés doivent être
de commande d’appareil à gouverner doivent être éga- séparés par la plus grande distance possible.
lement alimentés par la source de puissance alternative
en cas de prescription en [2.3.2], article e). d) Les câbles des circuits de commande d’appareil à gou-
verner doublés avec leurs composants associés doivent
2.3.5 Protection de circuit être séparés par la plus grande distance possible. Ils doi-
vent suivre des cheminements différents, séparés aussi
a) La protection contre les courts-circuits doit être appli- bien verticalement qu’horizontalement sur toute leur
quée pour tous les circuits de commande et les circuits longueur par la plus grande distance possible.
de puissance des appareils à gouverner électriques ou
électrohydraulique principaux et auxiliaires. e) Les conducteurs, les bornes et les composants des cir-
cuits de commande d’appareil à gouverner en double
b) Seule la protection contre les courts-circuits doit équi- installés dans les groupes, les boîtiers de commande, les
per les circuits d’alimentation du dispositif de com- tableaux électriques ou les consoles de passerelle doi-
mande de l’appareil à gouverner. vent être séparés par la plus grande distance possible.
c) La protection contre les surintensités (par exemple, par Si une séparation physique n’est pas possible, la sépara-
relais thermiques), y compris le courant de démarrage, tion peut se faire à l’aide d’une plaque coupe-feu.
si elle existe pour les circuits de puissance, ne doit pas f) Tous les composants électriques des circuits de com-
être inférieure à deux fois l’intensité en pleine charge du mande de l’appareil à gouverner doivent être dupliqués.
moteur ou du circuit ainsi protégé et être conçue pour Ceci ne nécessite pas la duplication de la barre ou du
permettre le passage du courant de démarrage appro- levier de gouverne.
prié.
g) Si un sélecteur de mode de gouverne commun (inter-
d) S’il existe des fusibles, leur calibre vis à vis de l’intensité rupteur uniaxial) est utilisé pour les deux systèmes de
doit être doit être de deux niveaux supérieur à l’intensité commande d’appareil à gouverner, les connexions des
nominale des moteurs. Cependant, en cas de moteurs à circuits de commande doivent être divisées en consé-
service intermittent, le calibre des fusibles ne doit pas quence et séparées par une plaque isolante ou un
dépasser 160% de l’intensité nominale du moteur. espace vide.
h) En cas de commande d’asservissement double, l’ampli- endroit visible du compartiment propulsion ou dans la
ficateur doit être conçu et alimenté de façon à être salle de contrôle à partir de laquelle le moteur principal
séparé électriquement et mécaniquement. Dans le cas est normalement commandé.
de commande sans asservissement et de commande
avec asservissement, il convient de s’assurer que 2.4.2 Circuit hydraulique
l’amplificateur d’asservissement soit protégé de manière a) Les réservoirs d’huile hydraulique doivent être équipés
sélective. des alarmes prescrites en [2.2.6].
i) Les circuits de commande des systèmes de commande b) Si le blocage hydraulique causé par une simple panne
supplémentaires, par exemple le levier de gouverne ou peut conduire à une perte de gouverne, l’alarme acous-
le pilote automatique doivent être étudiées pour se tique et visuelle qui identifie le système défectueux doit
déconnecter de toutes les connections. être installée sur la passerelle de navigation.
j) Les boucles de retour et les fins de course, le cas Note 1: Cette alarme doit s’activer lorsque, par exemple:
échéant, des systèmes de commande d’appareil à gou- • lorsque la position du système de commande de la pompe
verner doivent être séparés électriquement, et mécani- à débit variable ne correspond pas à la commande don-
quement reliés à la mèche de gouvernail ou à née, ou
l’actionneur séparément. • lorsqu’une position incorrecte de la vanne 3 voies, ou
similaire, est détectée sur le circuit de pompe à débit cons-
k) Les actionneurs contrôlant les circuits de puissance de tant.
l’appareil à gouverner, par exemple les vannes solénoï-
des doivent être dupliqués et séparés. 2.4.3 Circuit de commande
En cas de défaillance de l’alimentation en énergie électrique
2.4 Alarmes et signalisations d’un dispositif de commande de l’appareil à gouverner, une
alarme sonore et visuelle doit être donnée sur la passerelle
2.4.1 Centrales de navigation.
a) En cas de panne d’alimentation de l’une des centrales
de l’appareil à gouverner, il doit se déclencher une 2.4.4 Indication d’angle de barre
alarme acoustique et visuelle sur la passerelle de naviga- La position angulaire du gouvernail:
tion. a) doit être indiquée sur la passerelle de navigation, lors-
b) Il convient d’installer un moyen de signalisation indi- que l’appareil à gouverner principal est actionné par
quant que les moteurs de l’appareil à gouverner électri- une source d’énergie. L’indicateur d’angle de barre doit
ques ou électrohydrauliques sont en marche sur la être indépendant du dispositif de commande de l’appa-
passerelle de navigation et à un poste de commande reil à gouverner et être alimenté par le tableau de
adéquat du moteur principal. secours ou par une autre source d’alimentation électri-
que indépendante comme celle à laquelle il est fait réfé-
c) S’il est fait appel à l’alimentation triphasée, il doit y avoir
rence en [2.3.2], article e);
une alarme de détection de panne des phases.
b) doit pouvoir se reconnaître dans le local de l’appareil à
d) Une alarme de surcharge doit exister sur chaque moteur
gouverner.
des centrales d’appareil à gouverner électrique ou élec-
trohydraulique. 2.4.5 Table récapitulative
e) Les alarmes prescrites en c) et d) doivent être en même Les affichages et les alarmes doivent être montés aux
temps acoustiques et visuelles et placées dans un endroits indiqués en Tab 5.
Emplacement
Alarmes Salle des
Article Affichage (acoustique Passerelle Compartiment
machines
et visuelle) de de l’appareil
- Salle de
navigation à gouverner
contrôle
Panne d’alimentation de centrale X X X
Indication que le moteur électrique de chaque centrale X X X
est en marche
Surcharge du moteur électrique de chaque centrale X X X
Défaut de phase du moteur électrique de chaque centrale X X X
Niveau bas dans chaque réservoir de fluide hydraulique X X X
Panne d’alimentation sur chaque circuit de commande X X X
Verrouillage hydraulique X X
Indicateur d’angle de barre X X X
3 Conception et construction - Pres- c) être actionné par une source d’énergie lorsque cela est
nécessaire pour satisfaire aux dispositions du b) et, dans
criptions pour les navires de charge tous les cas où la Société exige une mèche de gouvernail
de 500 tonneaux de jauge brute ou dont le diamètre à hauteur de la barre est supérieur à
plus et pour les navires à passagers 230 mm, ce diamètre ne tenant pas compte du renfor-
cement éventuel pour la navigation dans les glaces.
3.1 Application
3.4 Commande de l’appareil à gouverner
3.1.1 Les dispositions du présent Article s’appliquent en
supplément de celles de l’Article [2]. 3.4.1 Commande d’appareil à gouverner principal et
auxiliaire
3.2 Généralités La commande de l’appareil à gouverner doit pouvoir se
faire:
3.2.1 Sauf disposition contraire expresse, tous navire doit
être équipé d’un appareil à gouverner principal et d’un a) dans le cas de l’appareil à gouverner principal, à partir
appareil à gouverner auxiliaire jugés satisfaisant par la de la passerelle de navigation ainsi que du local de
Société. l’appareil à gouverner;
b) lorsque l’appareil à gouverner principal est conçu con-
3.3 Résistance, performances et fonction- formément aux dispositions en [3.5.2], par deux disposi-
nement par source d’énergie de l’ap- tifs de commande indépendants pouvant tous les deux
pareil à gouverner être actionnés à partir de la passerelle de navigation. Il
n’est pas nécessaire pour cela que la roue ou le levier de
3.3.1 Appareil à gouverner principal gouvernail soit installé en double. Lorsque le dispositif
L’appareil à gouverner principal et la mèche de gouvernail de commande comprend un télémoteur hydraulique,
doivent remplir les conditions suivantes: un deuxième dispositif de commande indépendant n’est
pas nécessaire, sauf à bord des navires-citernes, navires-
a) être d’une construction suffisamment solide et pouvoir
citernes pour produits chimiques ou transporteurs de
gouverner le navire en marche avant et à la vitesse maxi-
gaz d’une jauge brute égale ou supérieure à 10 000 ton-
male de service, ce qui doit être démontré;
neaux.
b) pouvoir, le navire étant à son tirant d’eau le plus élevé et
en marche avant à la vitesse maximum de service, orien- c) dans le cas de l’appareil à gouverner auxiliaire, à partir
ter le gouvernail de la position 35° d’un bord à la posi- du local de l’appareil à gouverner. Lorsque l’appareil à
tion 35° de l’autre bord et dans les mêmes conditions, gouverner auxiliaire est actionné par une source d’éner-
l’orienter de 35° de n’importe quel bord à 30° de l’autre gie, il doit aussi être équipé d’un dispositif de com-
bord en 28s au maximum; mande actionné à partir de la passerelle de navigation et
indépendant du dispositif de commande de l’appareil à
c) être actionnés par une source d’énergie lorsque cela est gouverner principal.
nécessaire pour satisfaire aux exigences du b) et dans
tous les cas où la Société exige une mèche de gouvernail 3.4.2 Systèmes de commande actionnés de la
dont le diamètre à la hauteur de la barre est supérieur à passerelle de navigation
120mm, ce diamètre ne tenant pas compte du renforce- Tout dispositif de commande de l’appareil à gouverner prin-
ment éventuel pour la navigation dans les glaces; cipal ou de l’appareil à gouverner auxiliaire qui est actionné
d) être conçus de manière à ne pas être endommagés à la à partir de la passerelle de navigation doit satisfaire aux dis-
vitesse maximale en marche arrière; toutefois il n’est pas positions suivantes:
nécessaire d’effectuer des essais à la vitesse maximale
• lorsqu’il est électrique, il doit être desservi par son pro-
en marche arrière et à l’angle de barre maximal pour
pre circuit distinct alimenté par un circuit force de
prouver que leur conception répond à cette prescrip-
l’appareil à gouverner à partir d’un point situé à l’inté-
tion.
rieur du local de l’appareil à gouverner, ou directement
3.3.2 Appareil à gouverner auxiliaire par des barres du circuit de distribution alimentant ce
circuit force en un endroit du tableau adjacent à l’ali-
L’appareil à gouverner auxiliaire doit remplir les conditions
mentation du circuit force de l’appareil à gouverner;
suivantes:
• on doit prévoir dans le local de l’appareil à gouverner
a) être d’une construction suffisamment solide et pouvoir
des moyens permettant d’isoler tout dispositif de com-
gouverner le navire à une vitesse de navigation accepta-
mande actionné depuis la passerelle de navigation de
ble; il doit pouvoir être mis rapidement en action en cas
l’appareil à gouverner auquel il est relié;
d’urgence;
b) pouvoir orienter le gouvernail de la position 15° d’un • il doit pouvoir être mis en marche à partir d’un emplace-
bord à la position 15° de l’autre en 60s au plus, le navire ment situé sur la passerelle de navigation;
étant à son tirant d’eau le plus élevé et en marche avant • en cas de défaillance de l’alimentation en énergie élec-
à une vitesse égale à la moitié de la vitesse maximale de trique d’un dispositif de commande de l’appareil à gou-
service ou à la vitesse de 7 noeuds si cette dernière est verner, une alarme sonore et visuelle doit être donnée
plus élevée; sur la passerelle de navigation;
4.4.2 Commande de l’appareil à gouverner principal par le diamètre d équivalent obtenu à partir de la formule
a) Une commande d’appareil à gouverner auxiliaire doit suivante:
équiper la passerelle de navigation, le compartiment de
∑d
3
l’appareil à gouverner ou tout autre endroit adéquat. d = 3 j
j
b) Si l’appareil à gouverner auxiliaire est actionné par une
source d’énergie, son système de commande doit être avec:
également indépendant de celui de l’appareil à gouver- dj : Diamètre réglementaire de la mèche de chaque
ner principal. gouvernail à la hauteur de la barre, compte non
tenu d’un éventuel renforcement pour la navi-
4.5 Disponibilité gation dans les glaces.
6.2.3 Omission du dispositif d’actionnement a) L’appareil à gouverner doit être pourvu de butées robus-
auxiliaire tes capables d’arrêter mécaniquement la rotation du
gouvernail à un angle légèrement plus grand que son
Si le dispositif pour gouverner le navire se compose de deux angle de service maximum. Ces butées peuvent égale-
propulseurs azimutaux indépendants ou plus, il n’est pas ment être montées pour agir sur un autre point du dis-
nécessaire d’installer le dispositif d’actionnement auxiliaire positif de transmission mécanique entre l’actionneur de
auquel il est fait référence en [6.1.2] dans la mesure où: gouvernail et le gouvernail. Ces butées peuvent, par
• les propulseurs sont conçus de manière qu’il est possi- conception, faire partie de l’actionneur.
ble de diriger le navire un propulseur étant hors service
b) L’échantillonnage des butées de gouvernail et des com-
• le dispositif d’actionnement d’un propulseur répond à posants transmettant à la structure du navire les forces
[6.2.1], article b). appliquées sur ces butées doit être déterminé pour la
plus grande des deux valeurs des couples TR ou TG.
6.3 Utilisation des hydrojets Si TG ≥1,5TR, les butées de gouvernail doivent être mon-
tées entre l’actionneur du gouvernail et la mèche de
6.3.1 L’utilisation des hydrojets comme moyen de gou- gouvernail, sauf si la mèche de gouvernail, ainsi que les
verne doit faire l’objet d’une attention particulière de la part forces de transmission mécaniques entre l’actionneur de
de la Société. gouvernail et le safran, sont convenablement renforcés.
7.3.2 Limiteurs d’angle de gouvernail Les installations d’essais doivent être telles que la pompe
a) L’appareil à gouverner actionné par source d’énergie puisse tourner aussi bien:
doit être pourvu de dispositifs efficaces, comme des fins • au ralenti,
de course, pour arrêter le mécanisme avant d’avoir • qu’à la capacité de débit et de pression de service maxi-
atteint les butées de gouvernail. Ces aménagements doi- maux.
vent être synchronisés avec le mécanisme même et non
avec la commande de l’appareil à gouverner. Lors de l’essai, les périodes de ralenti doivent alterner avec
b) Lorsque l'appareil à gouverner est mû par une source des périodes à la capacité de débit et à la pression de ser-
d'énergie et lorsque le gouvernail peut être utilisé à plus vice maximales. Le passage d’un état à un autre doit se faire
de 35° d'orientation à vitesse très réduite du navire, il au moins aussi rapidement qu’à bord.
est recommandé de prévoir un système de limitation à Lors de l’essai, nul échauffement anormal, vibration exces-
35° pour la navigation à pleine vitesse. Une plaque con- sive ou autres irrégularités ne sont permis.
signe doit être affichée à tous les postes de barre pour
indiquer que les angles d'orientation du gouvernail Après l’essai, la pompe doit être démontée et contrôlée.
supérieurs à 35° ne doivent être utilisés qu'à vitesse très Note 1: Les essais de type peuvent être omis pour les centrales qui
réduite. ont fait la preuve de leur fiabilité en service dans la marine.
8.3.2 Tuyauteries, vannes et accessoires b) Les tuyautages hydrauliques, les vannes, les accessoires
hydrauliques et les pompes hydrauliques doivent être soumis à des
Les tuyauteries, les vannes et les accessoires hydrauliques essais hydrauliques suivant les dispositions de Ch 1, Sec
doivent être contrôlés et éprouvés en cours de fabrication 10, [20.4] s’y rapportant.
conformément à Ch 1, Sec 10, [20], pour les tuyautages de
classe I. 8.4.2 Essais à bord
Après installation à bord du navire, l’appareil à gouverner
8.4 Contrôle et essais après réalisation doit être soumis aux essais détaillés en Ch 1, Sec 15, [3.11].
8.4.1 Epreuves hydrauliques
8.4.3 Essais en mer
a) Le corps des cylindres et des accumulateurs hydrauli-
ques doivent être soumis à des épreuves hydrauliques Pour les prescriptions des essais en mer, se référer en Ch 1,
suivant les dispositions de Ch 1, Sec 3 s’y rapportant. Sec 15.
SECTION 12 PROPULSEURS
1 Généralités avoir des moyens pour dévier le jet d’eau afin de réaliser
une fonction de gouverne.
1.1 Application 1.2.5 Propulseur à service continu
1.1.1 Propulseurs développant une puissance égale Un propulseur à service continu est un propulseur qui est
à 110 kW ou plus conçu pour un fonctionnement continu tel qu’un propul-
seur de propulsion.
Les prescriptions de cette Section s’appliquent aux types de
propulseurs suivants développant une puissance égale à 1.2.6 Propulseur à service intermittent
110kW ou plus:
Un propulseur à service intermittent est un propulseur des-
• propulseurs transversaux destinés aux manoeuvres tiné à marcher à pleine puissance pendant une durée
• propulseurs destinés à la propulsion et à gouverner. n’excédant pas 1 heure, suivie d’un fonctionnement à puis-
sance réduite pendant un temps limité n’excédant pas un
Pour les propulseurs azimutaux destinés au positionnement
certain nombre d’heures dans une journée et un certain
dynamique, les prescriptions supplémentaires en Partie F,
pourcentage (moindre) d’heures dans une année. En géné-
Chapitre 4 doivent être satisfaites.
ral, les propulseurs transversaux sont des propulseurs à ser-
Les propulseurs destinés à la propulsion et à la manoeuvre vice intermittent.
des navires ayant une marque glace doivent être conformes
aux exigences complémentaires de Partie F, Chapitre 8. 1.3 Propulseurs destinés à la propulsion
Pour les propulseurs transversaux destinés à la manoeuvre
des navires ayant une marque glace, seules les exigences 1.3.1 En général, il doit être installé au moins deux propul-
complémentaires de Pt F, Ch 8, Sec 3, [2.4.1] doivent être seurs azimutaux sur les bateaux qui n’ont que ce seul
satisfaites. moyen de propulsion. Les navires qui n’ont qu’un seul pro-
pulseur doivent être examinés en particulier par la Société,
1.1.2 Propulseurs développant une puissance
sur la base du cas par cas.
inférieure à 110 kW
Les propulseurs de moins de 110 kW doivent être construits Les installations à un seul hydrojet sont autorisées.
conformément à la saine pratique dans la marine et être tes-
tés comme prescrits en [3.2] à la satisfaction de l’Expert. 1.4 Documentation à soumettre
1.4.1 Plans à soumettre pour les propulseurs
1.2 Définitions transversaux et les propulseurs azimutaux
1.2.1 Propulseur Pour les propulseurs développant une puissance égale à
110 kW ou plus, les plans énumérés en Tab 1 doivent être
Un propulseur est une hélice installée dans une tuyère pivo-
soumis.
tante ou dans un tunnel transversal spécial dans le navire,
ou bien un hydrojet. Un propulseur peut être destiné à la 1.4.2 Plans à soumettre pour les hydrojets
propulsion, à manoeuvrer ou à gouverner ou à une combi- Les plans énumérés en Tab 2 doivent être soumis.
naison des deux. Les hélices de propulsion dans des tuyères
fixes ne sont pas considérées être des propulseurs (voir Ch 1.4.3 Données supplémentaires à soumettre
1, Sec 8, [1.1.1]). Les données et documents énumérés en Tab 3 doivent être
soumis par le fabricant en même temps que les plans.
1.2.2 Propulseur transversal
Un propulseur transversal est un propulseur en travers du
navire développant une poussée dans une direction trans- 2 Conception et Construction
versale pour des questions de manoeuvre.
2.1 Matériaux
1.2.3 Propulseur azimutal
Un propulseur azimutal est un propulseur qui a une capa- 2.1.1 Hélices
cité de pivoter à 360° pour développer une poussée dans Pour les prescriptions relatives aux matériaux destinés aux
une direction quelconque. hélices, voir Ch 1, Sec 8, [2.1.1].
Table 1 : Plans à soumettre pour les propulseurs transversaux et les propulseurs azimutaux
Table 3 : Données et documents à soumettre pour les propulseurs transversaux, azimutaux et les hydrojets
2.2 Propulseurs transversaux et azimutaux l’arbre. Si Q ≤ 0,3, Q peut être supposé égal
à 0.
2.2.1 Impulseurs Le diamètre ci-dessus doit être augmenté de 10% dans le
a) Les moteurs diesel destinés à l’entraînement des propul- cas d’un montage claveté sur l’hélice au niveau de la cla-
seurs doivent satisfaire aux prescriptions applicables en vette.
Ch 1, Sec 2.
b) Les moteurs électriques destinés à entraîner les propul- 2.2.4 Réducteurs
seurs et leurs circuits d’alimentation doivent satisfaire a) Les réducteurs des propulseurs destinés à la propulsion
aux prescriptions de Ch 2, Sec 4. En particulier: doivent être en conformité avec les prescriptions appli-
• Il convient de prendre les dispositions pour empê- cables en Ch 1, Sec 6, en appliquant les coefficients de
cher le démarrage des moteurs si un nombre insuffi- sécurité des réducteurs de propulsion.
sant de générateurs est en fonctionnement. b) Les réducteurs des propulseurs destinés seulement à la
• Les propulseurs à service intermittent doivent faire manoeuvre doivent être en conformité avec les prescrip-
l’objet d’un examen particulier de la Société. tions applicables en Ch 1, Sec 6, appliquant les coeffi-
cients de sécurité des réducteurs pour auxiliaires.
2.2.2 Hélices
a) Pour les hélices des propulseurs à la propulsion, les 2.2.5 Tuyères et fixation à la coque des propulseurs
azimutaux
prescriptions en Ch 1, Sec 8, [2.5] s’appliquent.
a) Pour les prescriptions relatives à la structure de la
b) Pour les hélices des propulseurs destinés seulement à la
tuyère, voir Partie B, Chapitre 10.
manoeuvre, les prescriptions en Ch 1, Sec 8, [2.5]
s’appliquent également, bien qu’il ne soit pas nécessaire b) L’échantillonnage du raccordement de la tuyère à la
d’appliquer une surépaisseur de 10%. coque et le type et la taille de la soudure doivent être
examinés en particulier par la Société qui se réserve le
2.2.3 Arbres droit d’exiger une analyse détaillée des contraintes dans
a) Pour les arbres d’hélice de propulseurs destinés à la pro- le cas de certaines installations à forte puissance.
pulsion, les prescriptions en Ch 1, Sec 7, [2.2.3] s’appli- c) Pour les propulseurs servant à gouverner, le diamètre de
quent. la mèche de gouvernail équivalent doit être calculé con-
b) Pour les hélices des propulseurs destinés seulement à la formément aux prescriptions en Partie B, Chapitre 10.
manoeuvre, le diamètre dS minimum de l’arbre, en mm,
ne doit pas être inférieur à la valeur obtenue par la for- 2.2.6 Tunnel de propulseur transversal
mule suivante: a) L’épaisseur du tunnel ne doit pas être inférieur à la par-
tie adjacente de la coque.
1 - 1 / 3
dS = [ ( C ⋅ MT ) 2 + ( D ⋅ M) 2 ] 1 / 6 ⋅ ---------------
1 – Q4 b) La Société doit prêter une attention particulière aux tun-
nels reliés à la coque par des dispositifs de liaison autres
où:
que le soudage.
MT : Couple maximum transmis, en N⋅m; s’il
n’est pas indiqué, on peut prendre pour 2.2.7 Alimentation électrique des propulseurs
hypothèse MT équivalent à 9550 (P/N) servant à gouverner
où: La production et la distribution électriques doivent être con-
çues de telle sorte que la fonction d’appareil à gouverner du
P : Puissance maximum de l’impul-
seur du propulseur, en kW propulseur soit, en cas d’une défaillance unique de l’instal-
lation, maintenue ou rétablie dans les 45 secondes et que
N : Vitesse en rotation de l’hélice, son efficacité ne soit pas réduite de plus de 50% dans de
en tours/min telles conditions. Le détail des dispositions prises à cet effet
M : Moment de flexion, en N⋅m, à la section est à soumettre à la Société.
d’arbre examinée
C : Coefficient égal à: 2.3 Hydrojets
C = 10,2 + 28000
---------------- 2.3.1 Arbres
RS ,M IN
Le diamètre de l’arbre supportant l’impulseur ne doit pas
D : Coefficient égal à:
être inférieur au diamètre d2, en mm, obtenu par la formule
170000 -
D = ----------------------------- suivante:
412 + RS ,M IN
P- 1 / 3
d2 = 100fh ⋅ ---
RS,MIN : Limite élastique minimum du matériau de
N
l’arbre, en N/mm 2
Q : 0 pour les arbres pleins où:
2.2.2 Exigences légales pression négative par rapport à l’espace adjacent, ou,
Il convient de prêter une attention particulière aux limita- dans le cas contraire, l’accès doit comporter un sas
tions d’utilisation de fluides réfrigérants imposées par d’air.
l’administration des états dont les navires portent le f) un circuit d’assèchement indépendant doit être installé
pavillon. dans le compartiment de la machine frigorifique.
2.2.3 Fluides réfrigérants toxiques ou inflammables g) Au moins deux ensembles d’équipements respiratoires
et de vêtements de protection doivent être mis à disposi-
La conception des locaux pour machines frigorifiques fai-
tion à l’extérieur et à proximité du compartiment des
sant appel à des fluides réfrigérants toxiques ou inflamma-
machines utilisant de l’ammoniac.
bles doit faire l’objet d’une attention particulière de la
Société. h) Tous les équipements et appareils électriques de la zone
doivent être installés pour qu’ils puissent être coupés
Pour les prescriptions spécifiques sur les locaux destinés
par un interrupteur central placé à l’extérieur de
aux installations utilisant l’ammoniac comme fluide réfrigé-
l’espace. Cet interrupteur ne doit pas commander le dis-
rant, voir [2.3].
positif de ventilation.
2.3 Exigences spéciales pour l’ammoniac i) Les équipements et les appareils électriques de la zone
doit satisfaire aux prescriptions pour les installations
(R717)
électriques dans les espaces dangereux suivant Ch 2,
2.3.1 Compartiment des machines frigorifiques Sec 3, [10].
a) Le compartiment des machines frigorifiques et les com- 2.3.2 Ammoniac dans les espaces des machines
partiments où les bouteilles d’ammoniac sont stockées Si l’installation à ammoniac est admise dans un comparti-
doivent être séparés par des cloisons étanches aux gaz ment machine conformément à la disposition de [2.3.1] a),
des espaces habités, de la salle des machines (y compris l’endroit où la machine à ammoniac est installée doit être
le tunnel de ligne d’arbres porte-hélice) et des autres pourvu d’un capotage avec un système de ventilation en
espaces machines destinés à des services essentiels. dépression ayant une capacité non inférieure à 30 renouvel-
Cette prescription ne s’applique pas aux installations lements par heure, cette ventilation doit être indépendante
utilisant moins de 25 kg d’ammoniac. de tout autre système de ventilation sur le navire de façon à
b) Le compartiment doit être équipé d’un système de ven- empêcher toute fuite d’ammoniac de se dissiper dans
tilation distinct de celui des autres locaux, avec une d’autres espaces.
capacité d’au moins 30 renouvellements par heure. Les L’extérieur du capotage doit être équipé d’un système
dispositions doivent être prises pour démarrer et arrêter d’arrosage en pluie commandable localement et de l’exté-
les ventilateurs de ventilation de l’extérieur du local. rieur du compartiment machine.
c) Un système d’extinction d’incendie à l’eau pulvérisée
doit être installé pour tous les locaux des machines à 2.3.3 Compartiments machines sans présence
ammoniac, en particulier au niveau des portes d’accès. humaine permanente
Son dispositif de commande doit être placé près de la S’il n’y a pas de présence permanente dans les locaux des
porte d’entrée à l’extérieur de l’espace protégé. machines frigorifiques, il faut installer un dispositif de
détection des gaz pourvu d’une alarme acoustique et
d) Il doit y avoir au moins deux portes d’accès. L’une de
visuelle dans un endroit convenable. Ce dispositif doit éga-
ces portes doit être utilisée en secours et doit conduire
lement stopper le compresseur en cas de détection d’une
directement sur un pont découvert. Les portes doivent
concentration de gaz inflammable.
s’ouvrir vers l’extérieur et être à fermeture automatique.
e) Si l’accès dans le compartiment des machines frigorifi- 2.3.4 Ségrégation
ques se fait par un espace habité ou un espace moteur, Les tuyautages d’ammoniac ne doivent pas passer dans les
la ventilation de ce dernier doit pouvoir maintenir une espaces habités.
SECTION 14 TURBOSOUFFLANTES
L’essai de type doit être effectué sur un ensemble standard Pour les fabricants disposant d’installations dans leurs ate-
prélevé sur la ligne de montage en présence de l’Expert. liers pour tester les turbosoufflantes sur les moteurs aux-
Normalement, l’essai de type doit consister en un essai de quels elles sont destinées, l’essai sur banc peut être
fonctionnement avec des gaz chauds d’une durée de une remplacé par une marche d’essai de 20 minutes en sur-
heure à la vitesse et à la température maximales admises. charge sur le moteur (110% de la puissance maximum con-
Après l’essai, la turbosoufflante doit être démontée et visi- tinue).
tée. Si les turbosoufflantes sont sujettes à un programme de con-
Pour les fabricants disposant d’installations d’essais de tur- trôle alternatif, la Société peut accepter d’effectuer un essai
bosoufflantes sur le moteur pour lequel la turbosoufflante sur banc sur la base d’un échantillonnage.
fait l’objet de l’approbation de type, le remplacement de
l’essai de marche à chaud par une marche d’essai d’une 4.3.4 Epreuves hydrauliques
heure en surcharge (110% de la puissance nominale) peut Les espaces refroidis des turbosoufflantes doivent être
être admis. éprouvés hydrauliquement à une pression d’épreuve de 0,4
MPa ou 1,5 fois la pression de service maximum, en rete-
4.2 Essais de matériaux nant la plus grande des deux.
La Société peut examiner, au cas par cas, d’autres c) Vérification de ce qu’au taux de vaporisation maximum,
méthodes de détermination de la puissance. la pression de la chaudière n’excède pas 110% de la
pression de calcul avec les vannes d’arrêt de la chau-
dière fermées, sauf celles qui doivent rester ouvertes
3.2 Essais de navigation et de manoeuvra-
pour la marche des brûleurs. La chaudière doit être ali-
bilité mentée pour que le niveau d’eau reste normal pendant
toute la durée de l’essai. L’essai doit durer:
3.2.1 Essais de vitesse
• 15 minutes pour les chaudières à tubes de fumées
a) Selon les exigences du Règlement (voir Pt A, Ch 1, Sec
2, [4.8.4]), la vitesse du navire doit se déterminer en uti- • 7 minutes pour les chaudières à tube d’eau.
lisant les procédures jugées convenables par la Société. d) Essai et simulation de tous les dispositifs de sécurité, des
alarmes, des arrêts et des lancements automatiques des
b) La vitesse du navire doit se déterminer comme étant la
équipements en stand-by.
moyenne des vitesses relevées sur au moins deux rou-
tes, aller et retour, effectuées en sens opposé. 3.3.3 Dispositions alternatives
3.2.2 Essais de marche en arrière a) Pour certain types de chaudières, s’il est reconnu que
les essais de débit des soupapes de sûreté peuvent met-
a) Il doit être prouvé que l’installation propulsive permet tre en danger les surchauffeurs, l’omission de ces essais
d’inverser le sens de la poussée de l’hélice dans un délai peut être examinée.
convenable, de manière à arrêter le navire sur une dis-
tance raisonnable lorsque celui-ci fait route en marche b) Toutefois, cette omission ne peut être admise que si les
avant à la vitesse maximale de service et les résultats plans des soupapes de sécurité et leur dimensionnement
correspondants doivent être relevés. ont été examinées par la Société et si les soupapes de
sécurité sont d’un type dont le débit a été établi par un
b) Le capitaine ou le personnel désigné doit pouvoir dispo- essai effectué en présence de l’Expert ou dans des con-
ser à bord des temps d’arrêt, caps du navire et distances ditions jugées équivalentes à celles de la chaudière
relevés aux cours des essais, ainsi que des résultats des réelle.
essais effectués en vue de déterminer l’aptitude des
c) Si la Société accepte qu’il ne soit pas procédé à un essai
navires à plusieurs hélices à naviguer et à manoeuvrer
de débit, le fabricant de soupapes doit fournir, pour cha-
lorsqu’une ou plusieurs hélices sont hors d’état de fonc-
que soupape, une attestation précisant le débit dont elle
tionner.
est capable dans les conditions de service de la chau-
c) Lorsque le navire est équipé de moyens supplémentaires dière. Par ailleurs, le fabricant de chaudière doit fournir
pour manoeuvrer ou s’arrêter, il convient de mettre à une attestation précisant le débit de vapeur maximum
l’épreuve leur efficacité et de relever les résultats des dont elle est capable.
essais de la manière indiquée aux paragraphes a) et b).
Pour les installations de propulsion électrique, voir [3.7]. 3.4 Essais des moteurs diesel
3.4.1 Généralités
3.3 Essais des chaudières a) Le domaine des essais des moteurs diesel peut être
étendu pour couvrir des conditions de fonctionnement
3.3.1 Généralités particulières, comme le remorquage, le chalutage, etc.
Il convient de s’assurer du fonctionnement satisfaisant des b) Si l’installation est étudiée pour brûler des résidus ou
chaudières principales et auxiliaires alimentant les services d’autres combustibles spéciaux, il convient de démon-
essentiels dans toutes les conditions de service lors des trer la capacité des moteurs à brûler ces combustibles.
essais à quai et des essais en mer.
3.4.2 Moteurs de propulsion principale entraînant
3.3.2 Essais à effectuer des hélices fixes
Après l’installation à bord, il convient d’effectuer les essais Les essais en mer des moteurs de propulsion principale
suivants en présence de l’Expert: entraînant des hélices fixes doivent inclure les essais sui-
vants:
a) Essai à chaud des chaudières et des surchauffeurs
a) marche à la vitesse nominale du moteur n0 pendant au
b) Tarage et essais de débit des soupapes de sûreté des
moins 4 heures
chaudières et des surchauffeurs
b) marche du moteur à la vitesse correspondant à la puis-
• Les soupapes de sûreté doivent être tarées pour se
sance de croisière normale continue pendant au moins
soulever à une pression n’excédant pas 103% de la
2 heures
pression de calcul
c) marche à la vitesse du moteur n = 1,032 n0 pendant 30
• Pour les chaudières équipées de surchauffeurs, les
minutes
soupapes de sûreté de ces derniers doivent être
tarées pour se soulever avant ou au plus tard en Note 1: Le présent essai doit s’effectuer seulement si le réglage du
moteur le permet, voir Ch 1, Sec 2, [4.5.3], Note 1.
même temps que les soupapes du coffre de vapeur
saturée. d) marche à la vitesse de charge minimum
3.7.2 Essais en mer b) La vérification du contact des dents pendant les essais
en mer par des méthodes autres que celles décrites ci-
Les essais de performance de l’installation de propulsion dessus doit faire l’objet d’un examen particulier de la
électrique doivent s’effectuer conformément à un pro- part de la Société.
gramme d’essai approuvé.
c) Dans le cas de réducteurs ou de réducteurs/inverseurs
Ce programme d’essai doit comprendre au moins: réduction avec plusieurs trains d’engrenages montés sur
roulements à rouleaux fabriqués avec une classe de
• Taux de montée en vitesse
qualité élevée et ayant un couple d’entrée n’excédant
• Essai d’endurance: pas 20000 N⋅m, le contrôle du contact de la denture
peut être réduit à la discrétion de la Société.
• 4 heures à 100% de la puissance débitée nominale
Cette réduction peut être également accordée pour les
• 2 heures à la puissance débitée continue maximum pignons qui ont subi de longs essais en atelier à pleine
normalement utilisée en mer charge et pour lesquels le portage des dents a été con-
trôlé positivement.
• 30 minutes à 110% de la puissance débitée
Dans tous les cas, les dents des pignons doivent être
• 10 minutes à la puissance maximum de marche en examinées par l’Expert après les essais en mer. Sous
arrière réserve des résultats, des contrôles supplémentaires ou
de nouveaux examens peuvent être prescrits après un
• Contrôle de marche en arrière d’urgence conformément
certain temps de service.
à la séquence prévue pour inverser la vitesse de “avant
toute” à “arrière toute”, en cas manoeuvre d’urgence.
Lors de cet essai, toutes les données nécessaires concer- Table 1 : Contact des dents de pignons
nant les effets de l’inversion de puissance sur les généra-
teurs doivent être consignées, y compris la variation de
Pourcentage de portage
puissance et de vitesse
des dents
Traitement thermique
• Essai de fonctionnalité de la propulsion électrique en et usinage sur toute la Sur la hauteur
cours de manoeuvre et lors de l’essai d’évolution du largeur du de travail
navire flanc d’une dent
trempé et revenu, taillé 70 40
• Essai de performance de la gestion de puissance: réduc-
tion de puissance due à la perte d’un générateur ou plus • trempé et revenu, rectifié 90 40
pour contrôler, dans chaque cas, la limitation de puis- ou meulé
sance et la disponibilité de la propulsion. • cémenté en surface
3.9 Essais des lignes d’arbres de propulsion 3.10 Essais des circuits de tuyautage
principale et des hélices
3.10.1 Epreuves hydrauliques des tuyauteries à bord
3.9.1 Lignage de la ligne d’arbre a) Les épreuves hydrauliques des tuyauteries mentionnées
S’il est demandé de soumettre des calculs de lignage con- en Ch 1, Sec 10, [20.4.2], lorsqu'elles sont effectuées à
formément à Ch 1, Sec 7, [3.3.1], les conditions de lignage bord, peuvent coïncider avec les épreuves d'étanchéité
doivent être contrôlées à bord par le chantier naval comme exigée en [3.10.2].
suit: b) Les tuyauteries sous faible pression telles que les tuyau-
a) installation de la ligne d’arbre et position des paliers teries d'assèchement ou de ballastage doivent être
intermédiaires, avant et lors du montage des arbres: éprouvées après montage à bord sous une pression au
moins égale à la pression maximale à laquelle elles sont
• contrôle optique de la position relative des coussi-
susceptibles d'être soumises en service. En outre, les
nets après mise en place
tronçons de telles tuyauteries qui traversent, en dehors
• contrôle des paramètres des accouplements par de tunnels, des compartiments destinés à contenir de
tourteaux (jeu et flèche) l'eau de ballast, de l'eau douce, du combustible ou une
• contrôle de centrage des presse-étoupe d’arbre cargaison liquide doivent être mis en place avant
l'épreuve des compartiments traversés.
b) installation du moteur (ou du réducteur), le navire étant
à flot: c) Les tuyauteries de réchauffage à la vapeur dans les sou-
tes à combustible liquide et citernes de cargaison des
• contrôle des paramètres d’accouplement à tourteaux navires destinés au transport de liquides en vrac ainsi
(jeu et flèche) du moteur (ou du réducteur) que les tuyauteries de combustible liquide doivent subir,
• contrôle des contraintes de l’arbre manivelles avant après montage à bord, une épreuve hydraulique sous
et après l’accouplement du moteur avec la ligne une pression au moins égale à 1,5 fois leur pression de
d’arbres, en mesurant la variation de distance entre calcul, avec un minimum de 4 bars.
les joues adjacentes lors d’un tour complet du
moteur 3.10.2 Epreuves d’étanchéité
Note 1: Le navire doit être dans les conditions de charge définies Sauf dérogation accordée par la Société, les tuyauteries doi-
dans les calculs de lignage. vent subir une épreuve d'étanchéité dans les conditions de
fonctionnement après montage à bord.
c) charge sur les paliers:
• contrôle de la charge des paliers intermédiaires par 3.10.3 Essais de fonctionnement
relevés de charge au vérin Lors des essais en mer, les circuits desservant l’installation
• contrôle de portage des coussinets de paliers à l’aide de propulsion et les machines auxiliaires, y compris la sur-
de composé coloré approprié. veillance associée et les dispositifs de commande, doivent
être soumis à des essais de fonctionnement à la puissance
3.9.2 Vibrations de ligne d’arbres nominale des machines. Les paramètres de service (pres-
sion, température, consommation) doivent satisfaire aux
Les mesures de vibration de torsion doivent être effectuées
valeurs recommandées par le fabricant des équipements.
si elles sont prescrites en Ch 1, Sec 9. Le type d’appareil de
mesure et l’emplacement des points de mesure doivent être
3.10.4 Essais de performance
spécifiés.
La Société se réserve le droit de prescrire des essais de per-
3.9.3 Paliers formance, tels que des relevés de débit unitaire, s’il devait y
avoir des doutes à la suite des essais de fonctionnement.
La température des paliers doit être contrôlée dans les con-
ditions de puissance de l’installation de propulsion spéci-
fiées en [3.1.2]. 3.11 Essais d’appareil à gouverner
MBN : Moment de flexion nominale alternée, en Nm; de la contrainte de serrage sur la résistance à la
pour la détermination de MBN , voir [2.1.2] b) fatigue de la joue au congé de maneton
MT,MAX : Valeur maximum du couple, en N⋅m, en consi- βBC : Coefficient de concentration de contrainte pour
dérant le couple moyen la flexion dans le congé de maneton; pour la
MT,MIN : Valeur minimum du couple, en N⋅m, en consi- détermination de βBC , voir [3.1.2] a)
dérant le couple moyen βBJ : Coefficient de concentration de contrainte pour
MTN : Couple nominal alterné, en N⋅m, donné par la la flexion dans le congé de la soie; pour la
relation suivante: détermination de βBJ , voir [3.1.3] a)
MTN = ± 0,5. (MT, MAX − MT, MIN) βQJ : Coefficient de concentration de contrainte pour
Q1 : Coefficient d’acceptabilité pour le congé de le cisaillement dans le congé de la soie; pour la
détermination de βQJ , voir [3.1.3] b)
maneton; voir [8.1.1]
Q2 : Coefficient d’acceptabilité pour le congé du βTC : Coefficient de concentration de contrainte dans
maneton; voir [8.1.1] le congé de maneton; pour le calcul de βTc , voir
[3.1.2] b)
QMAX : Valeur maximum de la force de cisaillement
alternée Q, en N βTJ : Coefficient de concentration de contrainte pour
la torsion dans le congé de la soie; pour le cal-
QMIN : Valeur minimum de la force de cisaillement
cul de βTJ , voir [3.1.3] c)
alternée Q, en N
σB,ADD : Contrainte de flexion supplémentaire, en
QN : Force de cisaillement nominale alternée, en N;
pour la détermination de QN , voir [2.1.2] c) N/mm2, due au défaut de lignage; voir [4.1.1]
σBN : Contrainte de flexion nominale alternée, en
rC : Rayon du congé de maneton, en mm; voir Fig 2
N/mm2; pour la détermination de σBN, voir
rJ : Rayon du congé de soie, e nmm; voir Fig 2
[2.1.2] b)
Rm : Valeur de la résistance à la traction minimale
σBC : Contrainte de flexion alternée dans le congé de
spécifiée du matériau de l’arbre manivelles, en
maneton, en N/mm2; pour la détermination de
N/mm2
σBC , voir [2.1.3] a)
RS,MIN : Valeur spécifiée, en N/mm2, de la limite élasti-
σBJ : Contrainte de flexion alternée dans le congé de
que minimum (ReH), ou 0,2% de la contrainte
d’épreuve (Rp 0,2), du matériau de la joue. la soie, en N/mm2; pour la détermination de
σBC, voir [2.1.3] b)
S : Recouvrement du maneton, en mm, (voir Fig 2)
dont la valeur peut être calculée par la relation σ′E : Contrainte équivalente alternée au niveau du
suivante: congé de maneton, en N/mm2; pour la détermi-
nation de σ′E voir [5.2.1] a)
dC + dJ
S = ----------------
- –E σ″E : Contrainte équivalente alternée au niveau du
2
Si les manetons ne présentent pas de recouvre- congé de la soie, en N/mm2; pour la détermina-
ment, la valeur négative de S calculée par la tion de σ″E voir [5.2.1] b)
relation ci-dessus doit être prise en compte. σ′F,ALL : Résistance à la fatigue due à la flexion alternée
TC : Emmanchement de maneton, en mm; voir Fig 2 admise au niveau du congé du maneton, en
TJ : Emmanchement de la soie, en mm; voir Fig 2 N/mm2; pour la détermination de σ′F,ALL, voir
[6.1.1] a)
W : Epaisseur axiale de la joue, en mm; voir Fig 2
σ″F,ALL : Résistance à la fatigue due à la flexion alternée
WEQ : Moment équatorial de résistance, en mm3, par
admise au niveau du congé de la soie, en N/mm2;
rapport à la surface en coupe de la joue, dont la
pour la détermination de σ”F,ALL , voir [6.1.1] b)
valeur peut être calculée comme suit:
σQN : Contrainte de cisaillement nominale alternée,
WEQ = B ⋅ W2-
---------------
6 en N/mm2; pour la détermination of σQN, voir
[2.1.2] c)
WPC : Valeur, en mm3, du moment polaire de résis-
τC : Contrainte de torsion alternée au niveau du
tance par rapport à la surface en coupe du
maneton; pour la détermination de WPC , voir congé de maneton, en N/mm2; pour la détermi-
[2.2.2] nation de τC , voir [2.2.3] a)
WPJ : Valeur, en mm3, du moment polaire de la résis- τJ : Contrainte de torsion alternée au niveau du
tance par rapport à la surface en coupe de la congé de la soie, en N/mm2; pour la détermina-
soie; pour la détermination de WPJ , voir [2.2.2] tion of τJ , voir [2.2.3] b)
y : Distance, en mm, entre les génératrices adja- τNC : Contrainte de torsion nominale alternée par
centes du maneton et de la soie emmmanchés rapport au maneton, en N/mm2; pour la déter-
sur la même joue (voir Fig 3). mination de τNC , voir [2.2.2]
En général, y ne doit pas être inférieur à 0,05 ds. τNJ : Contrainte de torsion nominale alternée par
Si y est inférieur à 0,1 dS, la Société doit prêter rapport à la soie, en N/mm 2; pour la détermina-
une attention particulière à chaque cas, à l’effet tion de τNJ voir [2.2.2].
2 Calcul des contraintes alternées Dans le cas des moteurs en V, les moments de flexion,
calculés pas à pas pour les divers angles, dus aux forces
des gaz et aux forces d’inertie des deux pistons et bielles
2.1 Calcul des contraintes alternées dues agissant sur une manivelle, doivent être superposés sui-
aux moments de flexion et aux efforts de vant la phase, les bielles de conception différente (bielle
cisaillement à fourche, bielle de type articulé ou bielles adjacentes)
étant prises en compte.
2.1.1 Hypothèses S’il existe des manivelles ayant des configurations géo-
métriques différentes (par exemple, manivelles asymé-
Le calcul des forces alternées est basé sur les hypothèses triques) sur un même arbre manivelles, le calcul doit
spécifiées ci-dessous. couvrir toutes les variantes de manivelles.
a) Le calcul est basé sur un système déterminé de façon
c) La force de cisaillement nominale alternée QN , en N,
statique, ne considérant qu’une seule manivelle avec les
et, à partir de là, la contrainte de cisaillement nominale
soies soutenues au centre des paliers adjacents et la
manivelle soumise aux forces dues aux gaz et à l’inertie. alternée σQN , en N/mm2, peuvent être calculées par les
La longueur de flexion est prise comme étant la lon- relations suivantes:
gueur L3 entre les plans médians de deux paliers princi-
QN = ± 0,5 ⋅ ( QMAX – QMIN )
paux adjacents (voir Fig 1(a) et (b)).
Q
σQN = ± -------N ⋅ KE
b) Le moment de flexion nominal est pris comme le F
moment de flexion dans la section de la joue de mani-
velle au centre de la joue massive (distance L1) d’une 2.1.3 Calcul des contraintes de flexion alternées au
force égale à la composante radiale des efforts exercés niveau des congés de manetons et de soies
par la bielle. Pour des manivelles de l’arbre manivelles
avec deux bielles agissant sur un maneton, le moment Le calcul des contraintes de flexion alternée doit s’effectuer
de flexion nominal est pris comme un moment de au niveau des congés de manetons et des soies, comme
flexion obtenu en superposant les deux moments de spécifié ci-dessous.
flexion dus aux composantes radiales des efforts de cha-
que bielle, en tenant compte de leur déphasage. a) La contrainte de flexion alternée dans le congé de
maneton doit être prise égale à la valeur σBC , en N/mm2,
c) Les contraintes nominales alternées dues aux moments obtenue par la relation:
de flexion et aux forces de cisaillement doivent se rap-
porter à l’aire de la surface en coupe de la joue de σ B C = ± ( β BC ⋅ σ B N )
l’arbre manivelles au milieu du chevauchement S dans
les cas de recouvrement des manetons et au milieu de b) La contrainte de flexion alternée dans le congé de la
la distance y entre les génératrices adjacentes des deux soie doit être prise égale à la valeur σBJ , en N/mm2,
manetons dans le cas de manetons qui ne se recouvrent obtenue par la relation:
pas (voir Fig 2 et Fig 3).
σ B J = ± ( β BJ ⋅ σ B N + β QJ ⋅ σ QN )
Les contraintes de flexion nominale moyenne sont
négligées.
2.2 Calcul de contraintes de torsion alternée
2.1.2 Calcul des contraintes de flexion nominale
alternée et de cisaillement
2.2.1 Généralités
a) En principe, le calcul s’effectue de manière que les for-
Le calcul des contraintes de torsion nominale alternée doit
ces radiales individuelles agissant sur le maneton dues
être exécuté par le fabricant de moteur suivant les informa-
aux forces provenant des gaz et de l’inertie soient calcu-
tions indiquées en [2.2.2].
lées pour toutes les positions de l’arbre manivelles dans
un cycle de marche. Un calcul simplifié des forces La valeur maximum obtenue à partir des calculs doit être
radiales peut être utilisé à la discrétion de la Société. utilisée par la Société pour déterminer la contrainte alternée
b) Le moment de flexion MB au centre de la joue doit se cal- équivalente selon les dispositions de l’article [5].
culer au moyen des forces radiales variables dans un En l’absence d’une valeur maximum, la Société se réserve
cycle de travail, et prenant en compte la distance axiale, le droit d’incorporer une valeur fixe dans le calcul des
variable dans le temps, entre le centre du palier et le point dimensions d’arbre manivelles et qui, dans chaque cas, doit
d’action des forces sur le maneton. Le moment de flexion être établie à sa discrétion.
nominale alternée MBN, en N ⋅m, et, à partir de là, la con-
trainte de flexion nominale alternée σBN, en N/mm2, sont Au cas où il serait confié à la Société le soin d’effectuer un
alors calculés à l’aide des relations suivantes: calcul de vibrations forcées pour le compte du fabricant de
moteur pour déterminer les contraintes de vibrations de tor-
MBN = ± 0,5 ⋅ ( MB ,MAX – MB ,MI N ) sion auxquelles on peut s’attendre sur le moteur et donc sur
MBN la ligne d’arbres, les données suivantes doivent être sou-
σ BN = ± ----------
- ⋅ KE ⋅ 103
WEQ mises en sus de celles prescrites en [1.2.1]:
dC
C
d
E
E
dJ
dJ
axe(s) des bielles
L2 L2 L2
L2
L3 L3
(a) Manivelle de moteur en ligne (b) Manivelle comportant deux bielles adjacentes
Figure 2 : Dimensions de manivelles nécessaires pour le calcul des coefficients de concentration de contrainte
rJ
dBJ
dS
dJ
LS DE
a) système dynamique équivalent du moteur, comprenant: L’échantillonnage des vitesses pour les calculs de vibrations
1) moment de masse d’inertie, en kg ⋅m2 forcées doit être choisi de manière que la réponse transi-
toire puisse être connue avec suffisamment de précision
2) raideurs de torsion sans inertie, en N⋅m/rad, de tou- aux diverses vitesses.
tes les parties d’arbre manivelles entre deux points
de masse Les valeurs obtenues à partir de ce calcul doivent être sou-
mises pour examen à la Société.
b) amortisseurs de vibration spécifiant:
Les contraintes nominales de torsion alternée, se référant
1) désignation de type aux manetons et aux soies, à chaque point de masse essen-
2) moments de masse d’inertie, en kg⋅m2 tiel au calcul, peuvent être prises égales aux valeurs τNC et
3) raideurs de torsion sans inertie, en N⋅m/rad τNJ, en N/mm2, calculées à l’aide des relations suivantes:
4) valeurs des coefficients d’amortissement, en N⋅m⋅s M
τ NC = ± ----------
TN
⋅ 103
c) volants d’inertie spécifiant: WPC
1) moment de masse d’inertie, en kg ⋅m2. MTN
τ NJ - ⋅ 103
= ± ---------
WPJ
Si l’on vient à examiner le système de propulsion, les infor-
mations suivantes doivent être également soumises: où:
a) accouplements élastiques spécifiant: a) Pour les manetons ou les soies non percés:
π⋅d
3
1) caractéristiques dynamiques et données d’amortisse- WPC = ------------C-
ment, de même que valeur admise du couple alterné 16
π⋅d
3
b) réducteurs et lignes d’arbres spécifiant:
WPC = ------------J-
1) diamètres des arbres d’engrenages, arbres de pous- 16
sée, arbres intermédiaires et arbres porte-hélices, b) Pour les manetons ou les soies percés:
moments de masse d’inertie, en kg ⋅m2, des engrena- π dC4 – dB4 C
ges ou des points de masse importants, rapport de WPC = ----- - ⋅ --------------------
16 dC
réduction et, pour les réducteurs de type complexe,
π- ⋅ d
WPJ = ----- J – dBJ
4 4
installation d’engrenage schématique ------------------
-
16 dC
c) hélices spécifiant:
Pour les symboles dC , dJ , dBC et dBJ , voir [3.1.1] et Fig 2.
1) diamètre d’hélice
Pour le calcul des moments polaires de la résistance WPC et
2) nombre de pales
WPJ , les manetons et les soies percés avec un diamètre de
3) pas et fraction de surface développée d’alésage n’excédant pas 0,3 fois le diamètre extérieur des
4) moment de masse d’inertie d’hélice dans l’air et manetons ou des soies peuvent être considérés comme non
avec l’eau entraînée, en kg⋅m2 (pour les hélices à percés.
pales orientables, les valeurs au pas maximum et au Les manetons et les soies percés dont l’axe de perçage lon-
pas zéro doivent être spécifiées) gitudinal ne coïncide pas avec l’axe des dits manetons et
5) caractéristiques d’amortissement documentées, si soies, doivent être étudiés au cas par cas par la Société.
disponibles La détermination des dimensions de l’arbre manivelles pro-
d) fréquences propres avec leur modes vibratoires corres- posé est basée sur la contrainte de torsion alternée qui, con-
pondants et les sommes vectorielles pour les harmoni- jointement à la contrainte de flexion associée, produit le
ques d’excitation du moteur; coefficient d’acceptabilité le plus faible FA , comme spécifié
e) contraintes de vibration de torsion estimées dans tous en [8.1].
les éléments importants du système avec référence parti- Si des zones de vitesses “barrées” sont nécessaires, les con-
culière aux vitesses de rotation pour lesquelles des réso- traintes de torsion alternées dans ces zones doivent être négli-
nance sont clairement définies et domaine d’utilisation gées dans le calcul du coefficient d’acceptabilité ci-dessus.
continu. La position des zones de vitesses “barrées” doit être telle
qu’une exploitation satisfaisante soit possible malgré leur
2.2.2 Calcul des contraintes nominales de torsion
existence.
alternée
Les valeurs maximum et minimum des couples vibratoires Il ne doit pas y avoir de zone de vitesses “barrées” pour les
doivent être établies pour chaque point de masse du sys- valeurs du rapport de vitesse λ ≥ 0,8, λ étant le rapport entre
tème et pour toute la gamme des vitesses au moyen d’une la vitesse de rotation considérée et la vitesse de rotation
synthèse harmonique des contraintes alternées dues aux correspondant à la puissance maximum continue.
vibrations forcées du 1er ordre jusqu’au 15ème ordre inclus L’approbation des dimensions de l’arbre manivelles propo-
pour les moteurs à 2 temps, et du 0,5 ordre au 12ème inclus sées doit se baser sur l’installation ayant la valeur du coeffi-
pour les moteurs à 4 temps. cient d’acceptabilité mentionné ci-dessus la plus faible.
En effectuant ce calcul, il convient de tenir compte de Ainsi, pour chaque installation, il doit être assuré par calcul
l’amortissement qui existe dans le système et des conditions adéquat que la contrainte de torsion nominale alternée
défavorables (par exemple, défaut d’allumage d’un ou de acceptée dans le but de contrôler l’échantillonnage des
plusieurs cylindres). arbres manivelles ne doit pas être dépassée.
Ce calcul doit être soumis pour détermination à la Société Les valeurs des coefficients de concentration de contraintes
(voir Ch 1, Sec 9). calculées comme suit, sont valables pour les gammes de
dimensions suivantes s’y rapportant pour lesquelles des
2.2.3 Calcul des contraintes de torsion alternée recherches ont été effectuées:
dans les congés de manetons et de soies
– 0 ,50 ≤ s ≤ 0,70
Le calcul des contraintes de torsion alternée doit s’effectuer
0, 20 ≤ w ≤ 0,80
au niveau des congés de manetons et de soies, comme spé-
1,20 ≤ b ≤ 2,20
cifié ci-dessous.
0,03 ≤ r 1 ≤ 0,13
a) La contrainte de torsion alternée au niveau du congé de
0,03 ≤ r 2 ≤ 0,13
maneton doit être prise égale à la valeur τC, en N/mm2,
0 ≤ d1 ≤ 0,80
donnée par la relation suivante:
0 ≤ d2 ≤ 0,80
τ C = ± ( βTC ⋅ τ NC )
Le coefficient f (t,s), qui rend compte de l’influence d’un
b) La contrainte de torsion alternée au niveau du congé de retrait dans la joue au niveau des congés de maneton et de
soie doit être prise égale à la valeur τJ, en N/mm2, don- soie, est valide si les dimensions s’y rapportant t1 et t2
née par la relation: répondent aux conditions suivantes:
τ J = ± ( βTJ ⋅ τ NJ ) t1 ≤ r1 t2 ≤ r2
et doit être appliqué pour les valeurs des dimensions s’y
3 Calcul de coefficients de concentra- rapportant dans la fourchette de:
tion de contraintes – 0,30 ≤ s ≤ 0,50
3.1.1 Les coefficients de concentration de contraintes pour la Congés de manetons Congés de soies
flexion (βBC et βBJ) sont définis comme le rapport de la valeur r1 = rC / dC r2 = rJ / dC
maximum de la contrainte de flexion se produisant dans les
s = S / dC s = S / dC
congés sous une charge de flexion agissant dans la section
centrale d’une manivelle, sur la valeur de la contrainte de w = W / dC w = W / dC
flexion nominale alternée relative à la section de la joue. b = B / dC b = B / dC
La valeur de la contrainte nominale ci-dessus doit être d1 = dBC / dC d2 = dBJ / dC
déterminée sous le moment de flexion au milieu de la joue
massive. t1 = TC / dC t2 = TJ / dC
Les coefficients de concentration de contraintes pour la tor-
3.1.2 Congés de maneton
sion (βTC et βTJ) sont définis comme le rapport de la valeur
a) La valeur du coefficient de concentration de contraintes
maximum de la contrainte de torsion se produisant sous la
pour la flexion βBC peut être calculée par la relation sui-
charge de torsion dans les congés sur la valeur de la con-
trainte de torsion nominale alternée relativement à la sec- vante:
tion de maneton ou de soie, prenant en compte les βBC = 2 ,6914 .f1 ( s ,w ) .f 1 ( w) .f1 ( b) .f 1 ( r1 ) .f 1 ( d1 ) .f 1 ( d2 ) .f 1 ( t ,s )
perçages s’y rapportant, le cas échéant. où:
Le coefficient de concentration de contrainte pour cisaille- f1(s,w) : − 4,1883 + (29,2004⋅w) − (77,5925⋅w2) +
ment βQJ est défini comme le rapport de la valeur maximum (91,9454⋅w3) − (40,0416⋅w4) + (1 − s) ⋅
de la contrainte de cisaillement se produisant dans le congé (9,5440 − 58,3480⋅w + 159,3415⋅w2 −
de la soie sous la charge de flexion sur la valeur de la con- 192,5846⋅w3 + 85,2916⋅w4) + (1 − s) 2 ⋅ (−
trainte de cisaillement nominale relative à la section de la
3,8399 + 25,0444⋅w − 70,5571⋅w2 +
joue.
87,0328⋅w3 − 39,1832⋅w4)
Si les coefficients de concentration de contrainte ci-dessus f1(w) : 2,1790 ⋅ w0,7171
ne peuvent s’obtenir par mesures fiables, leurs valeurs peu-
f1(b) : 0,6840 − 0,0077⋅b + 0,1473⋅b2
vent être évaluées à l’aide des relations en [3.1.2] et [3.1.3],
qui sont applicables aux congés de manetons et de soies f1(r1) : 0,2081 ⋅ r1-0,5231
pour les arbres manivelles forgés monoblocs, et aux congés f1(d1) : 0,9978+ 0,3145⋅d1 − 1,524⋅d12 + 2,4147⋅d13
de manetons seulement pour les arbres manivelles faits f1(d2) : 0,9993 + 0,27⋅d2 − 1,0211⋅d22 + 0,5306⋅d23
d’éléments assemblés.
f (t,s) : 1 + (t1 + t2) ⋅ (1,8 + 3,2 s)
Fig 2 montre les dimensions nécessaires pour les calculs
des coefficients de concentration de contrainte mentionnés b) La valeur du coefficient de concentration de contrainte
ci-dessus. pour la torsion βTC peut être calculée à l’aide de la rela-
tion suivante:
Pour le calcul des coefficients de concentration de con-
βTC = 0,8 ⋅ f 2 ( r1 ,s ) ⋅ f2 ( b) ⋅ f 2 ( w )
trainte pour flexion, torsion et cisaillement, les dimensions
s’y rapportant montrées en Tab 1 doivent être appliquées. où:
f2(r1,s) : r1x avec x = − 0,322 + 0,1015 ⋅ (1 − s) Les valeurs de ces contraintes supplémentaires de flexion
f2(b) : 7,8955 − 10,654⋅b + 5,3482⋅b2 − 0,857⋅b3 peuvent être prises égales aux valeurs σB,ADD , en N/mm2,
comme indiqué en Tab 2.
f2(w) : w-0,145
K : coefficient pour différents types d’arbre 7.2.2 La valeur du serrage minimum requis du montage par
manivelles en acier forgé et moulé sans trai- frettage hMIN , en mm, ne doit pas être inférieur à celle qui
tement de surface des manetons, dont la est calculée par la relation suivante pour la manivelle avec
valeur peut être prise comme suit: le couple maximum absolu MT,MAX.
• 1,05 pour les arbres manivelles en acier Le couple MT,MAX ci-dessus, en N⋅m, correspond à la valeur
forgé à débit continu ou par estampage maximum du couple pour les divers points de masse de
• 1,00 pour les arbres manivelles en acier l’arbre manivelles
forgé de forme libre
sF ⋅ MT ,MAX
⋅ 10- ⋅ -------------------------
3
• 0,93 pour les arbres manivelles en acier hMIN = 4
--------------- - ⋅ f ( Z)
moulé π ⋅ µ EW ⋅ dS ⋅ LS
2.5.1 La ligne d’alimentation en gaz doit passer dans des 2.7.1 L’alimentation en gaz doit être stoppée avant que la
tubes ou des gaines de protection, comme prescrit en Pt E, concentration de gaz détectée par les détecteurs de gaz ins-
Ch 9, Sec 16. tallés dans la salle des machines, comme indiqué au point
16.2.2 du Code International de Construction et d’Equipe-
Les tubes ou les gaines de protection doivent recouvrir ment des Navires Transportant des Gaz Liquéfiés en Vrac
entièrement la ligne d’alimentation en gaz allant aux soupa- (Code IGC) n’atteigne 60% de la limite inférieure d’inflam-
pes d’injection. mabilité.
b) Pression extérieure (à considérer pour toute installation • aucun essai de résistance n’est prescrit s’il est indiqué
soumise aux conditions de vide à l’intérieur du tuyau ou “0” en Tab 1
une colonne de liquide agissant à l’extérieur du tuyau) • un matériau métallique avec un point de fusion supérieur
La pression nominale extérieure ne doit pas excéder Pcol à 925°C doit être utilisé s’il est indiqué “X” en Tab 1.
/ 3, où:
Note 1: “NA” signifie “non applicable”.
Pcol : Pression d’écrasement
Note 1: La pression extérieure c’est la somme du vide à l’intérieur 2.3.2 Propagation de la flamme
du tuyau et la colonne de pression statique à l’extérieur du a) Tous les tuyaux, à l’exception de ceux montés sur les
tuyau. ponts à l’air libre et dans les réservoirs, les cofferdams,
c) La pression d’écrasement ne doit pas être inférieure à les tunnels et les gaines de canalisations, doivent pré-
0,3 MPa. senter des caractéristiques de propagation de la flamme
faibles ne dépassant pas les valeurs moyennes indiquées
2.2.4 Température admissible dans l’IMO, résolution A.653(16). Il est également pos-
a) En général, les tuyaux en plastique ne doivent pas s’uti- sible de se référer à d’autre normes nationales recon-
liser pour les fluides ayant une température supérieure à nues.
60°C ou au-dessous de 0°C, sauf si une justification b) Les caractéristiques de la flamme en surface doivent être
satisfaisante est fournie par la Société. déterminées à l’appui de la procédure donnée dans l’
b) La plage de températures de service admissibles dépend IMO Res. A.653(16) en ce qui concerne les modifica-
de la pression de service et doit être justifiée par des tions dues aux surfaces de canalisations curvilignes tel-
essais appropriés. les qu’indiquées dans l’Annexe 3 du Res. A.753(18).
c) La température de service maximum admissible doit
2.3.3 Revêtement de protection contre le feu
être au moins 20°C plus basse que la température de
Si un revêtement de protection des canalisations et des
distorsion thermique minimum du matériau composant
accessoires est nécessaire contre le feu pour atteindre ce
le tuyau, déterminé suivant ISO 75, méthode A, ou
niveau de résistance prescrit, cette protection doit répondre
l’équivalent.
aux prescriptions suivantes:
d) La température de distorsion thermique minimum ne
• En général, les tuyaux déjà pourvus de leur protection
doit pas être inférieure à 80°C.
doivent être fournis par le fabricant.
2.2.5 Résistance axiale • Les propriétés de protection contre le feu du revêtement
a) La somme des contraintes longitudinales dues à la pres- ne doivent pas être diminuées si ces derniers sont expo-
sion, au poids et à d’autres charges ne doit pas excéder sés à l’eau salée, à l’huile ou aux eaux mazouteuses de
la contrainte admissible dans le sens longitudinal. cale. Il convient de démontrer que le revêtement résiste
aux produits susceptibles de venir en contact avec la
b) Dans le cas de tuyaux en plastique renforcés à la fibre,
canalisation.
la somme des contraintes longitudinales ne doit pas
excéder la moitié de la contrainte circonférentielle • Considérant les revêtement de protection contre le feu,
nominale dérivée de la condition de pression nominale des caractéristiques comme la dilatation thermique, la
interne (voir [2.2.3]). résistance contre les vibrations et l’élasticité doivent être
prix en compte.
2.2.6 Résistance aux chocs • Les revêtements de protection contre le feu doivent pré-
Les tuyaux et les joints en plastique doivent présenter une senter une résistance suffisante aux chocs pour qu’ils
résistance minimum aux chocs conformément à une norme conservent leur intégrité.
nationale ou internationale reconnue.
2.3.4 Conductivité électrique
2.3 Prescriptions dépendant du service a) Les canalisations véhiculant des fluides ayant une con-
et/ou du lieu ductivité inférieure à 1000 pS/m (1pS/m=10-9 siemens
par mètre), comme les produits raffinés et les produits
2.3.1 Résistance au feu de distillation, doivent être fabriqués en tubes conduc-
Les prescriptions de résistance au feu des tuyaux de plasti- teurs.
que et leur accessoires associés sont donnés en Tab 1 pour b) Indifféremment du fluide à véhiculer, les tuyaux de plas-
diverses canalisations et lieux où sont employés les tuyaux. tique passant dans les espaces dangereux doivent être
Explicitement: électriquement conducteurs.
• il doit être effectué un essai de résistance au feu de 60 c) S’il convient d’assurer la conductivité électrique, la
min à l’état sec suivant l’Annexe 1 de l’IMO Res. résistance des tuyaux et des accessoires ne doit pas
A.753(18), s’il est indiqué “L1” en Tab 1 dépasser:
• il doit être effectué un essai de résistance au feu de 30 1 x 105 Ohm/m.
min à l’état sec suivant l’Annexe 1 de l’IMO Res. d) Si les tuyaux et les accessoires ne sont pas conducteurs
A.753(18), s’il est indiqué “L2” en Tab 1 d’une façon homogène, il est nécessaire d’appliquer des
• il doit être effectué un essai de résistance au feu de 30 couches conductrices convenablement protégées contre
min à l’état mouillé suivant Annexe 1 de l’IMO Res. la possibilité d’une avarie due aux étincelles sur les
A.753(18), s’il est indiqué “L3” en Tab 1 parois des tuyaux.
LOCATION
Local Autres Coffer- Aménage-
Autres Cales Réser- Réser-
des cales Réser- dams, espa- ments,
Espaces espaces de voirs à voirs
espaces de Ponts
CANALISATION moteurs de moteurs et pom- char- de voirs de
com- d’eau de
ces vides,
pes de charge charge- tunnels et service et ouverts
catégorie A salle des gement busti- ballas-
char- -ment ment gaines de de (21)
(11) pompes Ro/ro ble tage
gement sec (16) canalisa- commande
(12) (14) (17) (18)
(13) (15) tions (19) (20)
CHARGEMENT (CHARGEMENTS INFLAMMABLES AVEC UN POINT ECLAIR DE ≤ 60°C)
Lignes de NA NA L1 NA NA 0 NA 0 (10) 0 NA L1 (2)
chargement
Lignes de lavage NA NA L1 NA NA 0 NA 0 (10) 0 NA L1 (2)
de pétrole brut
Prises d’air NA NA NA NA NA 0 NA 0 (10) 0 NA X
GAZ INERTE
Ligne d’effluents NA NA 0 NA NA 0 0 0 0 NA 0
étanche à l’eau (1) (1) (1) (1) (1)
Ligne d’effluents 0 0 NA NA NA NA NA 0 0 NA 0
de lavage (1) (1) (1) (1)
Ligne principale 0 0 L1 NA NA NA NA NA 0 NA L1 (6)
Ligne de NA NA L1 NA NA 0 NA NA 0 NA L1 (2)
distribution
LIQUIDES INFLAMMABLES (POINT ECLAIR > 60°C)
Lignes de X X L1 X X NA (3) 0 0 (10) 0 NA L1
chargement
Combustible X X L1 X X NA (3) 0 0 0 L1 L1
Huile de X X L1 X X NA NA NA 0 L1 L1
graissage
Huile X X L1 X X 0 0 0 0 L1 L1
hydraulique
EAU DE MER
Collecteur L1 (7) L1 (7) L1 X X NA 0 0 0 NA L1
d’assèchement et
piquages
Collecteur d’in- L1 L1 L1 X NA NA NA 0 0 X L1
cendie et pulvéri-
sation d’eau
Système à mousse L1 L1 L1 NA NA NA NA NA 0 L1 L1
Sprinkler L1 L1 L3 X NA NA NA 0 0 L3 L3
Ballast L3 L3 L3 L3 X 0 (10) 0 0 0 L2 L2
Eau de L3 L3 NA NA NA NA NA 0 0 NA L2
refroidissement,
services essentiels
Services de NA NA L3 NA NA 0 NA 0 0 NA L3 (2)
nettoyage des
réservoirs,
machines fixes
Systèmes non 0 0 0 0 0 NA 0 0 0 0 0
essentiels
EAU DOUCE
Eau de L3 L3 NA NA NA NA 0 0 0 L3 L3
refroidissement,
services essentiels
Retour de L3 L3 L3 0 0 NA NA NA 0 0 0
condensats
Systèmes non 0 0 0 0 0 NA 0 0 0 0 0
essentiels
LOCATION
Local Autres Coffer- Aménage-
Autres Cales Réser- Réser-
des cales Réser- dams, espa- ments,
Espaces espaces de voirs à voirs
CANALISATION moteurs de moteurs et pom- char- de voirs de ces vides, espaces de Ponts
com- d’eau de
pes de charge charge- tunnels et service et ouverts
catégorie A salle des gement busti- ballas-
char- -ment ment gaines de de (21)
(11) pompes Ro/ro ble tage
gement sec (16) canalisa- commande
(12) (14) (17) (18)
(13) (15) tions (19) (20)
SANITAIRE, EVACUATIONS, DALOTS
Evacuations de L1 L1 NA L1 0 NA 0 0 0 0 0
pont (intérieures) (4) (4) (4)
Evacuations sani- 0 0 NA 0 0 NA 0 0 0 0 0
taires (intérieures)
Dalots et 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
décharges (à la (1) (1) (1) (1) (1) (1)
mer) (8) (8) (8) (8) (8) (8)
SONDAGE, AIR
Caisses à eau, 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
espaces secs (10)
Caisses à huile X X X X X X 0 0 0 X X
(point éclair > (3) (10)
60°C)
DIVERS
Air de commande L1 (5) L1 (5) L1 (5) L1 (5) L1 (5) NA 0 0 0 L1 (5) L1 (5)
Air de service 0 0 0 0 0 NA 0 0 0 0 0
(non essentiel)
Saumure 0 0 NA 0 0 NA NA NA 0 0 0
Basse pression L2 L2 0 0 0 0 0 0 0 0 0
vapeur auxiliaire (9) (9) (9) (9) (9)
(≤ 0,7 MPa)
(1) S’il est fait appel à de la tuyauterie non métallique, il convient d’installer des vannes manoeuvrables à distance en bordé (la
vanne doit être manoeuvrable à partir de l’espace extérieur).
(2) Les réservoirs de chargement doivent être pourvus de vanne des fermeture à distance.
(3) Si les réservoirs de chargement contiennent des liquides inflammables ayant un point éclair > 60 °C, “0” peut remplacer “NA”
ou “X”.
(4) Pour les évacuations desservant seulement l’espace concerné, “0” peut remplacer “L1”.
(5) Si les fonctions de commande ne sont pas prescrites par le Règlement, “0” peut remplacer “L1”.
(6) Pour les tuyaux entre espace moteur et l’étanchéité du pont à l’eau, “0” peut remplacer “L1”.
(7) Pour les navires à passager, “X” doit remplacer “L1”.
(8) Les dalots desservant les ponts ouverts dans les positions 1 et 2, comme défini en Pt B, Ch 1, Sec 2, doivent être partout classés
“X” sauf s’ils sont équipés en extrémité supérieure d’un dispositif de fermeture capable d’être manoeuvré à partir d’un endroit
au-dessus du pont de franc-bord pour empêcher l’envahissement.
(9) Pour les services essentiels, comme le réchauffage de cuve à combustible et le sifflet du navire, “X” doit remplacer “0”.
(10) Pour les pétroliers devant répondre à Pt E, Ch 7, Sec 4, [2.1.3], “NA” doit remplacer “0”.
(11) Les espaces moteurs de catégorie A sont définis en Ch 1, Sec 1, [1.4.1].
(12) Les espaces autres que les espaces moteurs de catégorie A et les salles des pompes de chargement contenant des machines de
propulsion, des chaudières, des moteurs à vapeur et à combustion interne, des générateurs et des machines électriques primor-
diales, les postes de remplissage d’huile, machines de réfrigération, de stabilisation, de ventilation et de conditionnement d’air et
espaces similaires, et les caissons conduisant à ces espaces.
(13) Espaces contenant des pompes de chargement et les entrées et les caissons menant à ces espaces.
(14) Espaces de chargement ro-ro cargo et les espaces des catégories spéciales sont définis en Ch 4, Sec 1, [3].
(15) Tous les espaces autres que les cales de chargement ro-ro utilisés pour le chargement non liquide et les caissons y menant.
(16) Tous les espaces utilisés pour le chargement liquide et les caissons allant à ces espaces.
(17) Tous les espaces utilisés pour le combustible (à l’exclusion des réservoirs de chargement) et les caissons allant à ces espaces.
(18) Tous les espaces utilisés pour l’eau de ballastage et les caissons allant à ces espaces.
(19) Les espaces vides entre deux cloisons séparant deux compartiments adjacents.
(20) Les espaces habités, espaces de service et les postes de commande sont définis en Ch 4, Sec 1, [3].
(21) Les ponts ouverts sont définis en Ch 4, Sec 1, [3].
3.8.1 Si nécessaire pour la résistance au feu prescrite, d) Après l’essai de résistance aux chocs, l’échantillon doit
comme indiqué en [2.3.3], des revêtements de protection faire l’objet d’une épreuve hydraulique égale à 2,5 fois
anti-feu doivent être appliqués sur les joints après avoir la pression de calcul pendant au moins 1 heure.
effectué les essais de pression hydraulique sur la canalisa-
tion. 4.1.3 Essai de qualification de liaison
a) Il doit être effectué un montage d’essai conformément à
3.8.2 Les revêtement des protection contre le feu doivent la procédure à qualifier. Ceci doit inclure au moins un
être appliqués suivant les recommandations du fabricant en joint entre deux tubes et un joint entre un tube et un
utilisant une procédure approuvée dans chaque cas. accessoire.
b) Si le montage d’essai est pris, il doit être soumis à une 4.2 Essais en atelier
pression d’essai hydraulique avec un facteur de sécurité
de 2,5 fois la pression de calcul de l’ensemble d’essai, 4.2.1 Les tuyaux et les accessoires doivent être éprouvés
pendant pas moins d’une heure. Il n’est admis aucune par le fabricant à une pression hydraulique non inférieure à
fuite ni séparation de joints. L’essai doit être mené de 1,5 fois la pression nominale.
manière que le joint soit chargé dans les deux sens, lon-
gitudinal et circonférentiel. 4.3 Essais après installation à bord
c) Le choix des tuyaux utilisables pour le montage d’essai 4.3.1 Essais hydrauliques
doit être en conformité avec ce qui suit: a) Les circuits de tuyautage des systèmes essentiels doivent
subir une pression d’épreuve non inférieure à 1,5 fois la
• si la taille la plus importante à raccorder fait 200 mm de pression de calcul ou 0,4 MPa, en retenant la plus forte
diamètre nominal extérieur ou moins, le montage des deux.
d’essai doit porter qur la taille de tuyau la plus impor- b) Les circuits de tuyautage des services non essentiels doi-
tante à raccorder. vent être contrôler quant aux fuites dans les conditions
de service.
• si la taille la plus importante à raccorder est supérieure
au diamètre nominal extérieur de 200 mm, la taille du 4.3.2 Essai de mise à la masse
montage d’essai doit être de 200 mm ou 25% de la En ce qui concerne les tuyauteries devant être électrique-
taille de tuyauterie la plus importante à raccorder, sui- ment conductrices, il convient de contrôler la mise à la
vant la plus importante des deux. masse et d’effectuer des essais de résistance aléatoires.
b
même espace n’excède pas 4,5 m3, et que
b
en Ch 1, App 3.
b) Sur les navires de 100 tonneaux de jauge brute ou plus,
l’emploi de réservoirs à combustible indépendants en
l L
alliages d’aluminium ou en PRVT doit faire l’objet d’une
attention particulière.
L : Plus grande longueur de l’élément de tôle con-
sidéré, en m 2.2 Echantillonnage des réservoirs en acier
l : Plus petite longueur de l’élément de tôle consi- 2.2.1 Généralités
déré, en m
a) L’échantillonnage des réservoirs dont les dimensions se
H : Hauteur, en m, du tube de trop-plein ou de trouvent en dehors des limites couvertes par les disposi-
dégagement d’air au-dessus du bord inférieur tions qui suivent doit faire l’objet d’une attention parti-
de l’élément de tôle considéré culière.
b) L’échantillonnage des réservoirs doit être calculé en pre- vant les types indiqués en Fig 2. Il sera prêté une atten-
nant pour hypothèse une hauteur minimum h du tuyau tion particulière aux autres cas.
de trop-plein ou de dégagement d’air au-dessus du pla-
b) Les valeurs minimales du rapport w/b prescrit pour les
fond de réservoir de:
raidisseurs sont données en:
• 3,60 m pour le combustible ayant un point d’éclair
• Tab 2 pour les raidisseurs verticaux
inférieur à 60°C,
• Tab 3 pour les raidisseurs horizontaux
• 2,40 m dans les autres cas.
pour les différents types de fixation représentés en Fig 2.
c) Tous les réservoirs ayant des éléments de tôle d’une lon-
gueur de plus de 2,5 m doivent être renforcés par des
raidisseurs. 2.3 Installation
H (m)
2,4 - 2,7 - 3,0 - 3,3 - 3,6 - 4,0 - 4,4 - 4,8 - 5,2 - 5,8 - 6,4 - 7,0 - 8,0 - 9,0 -
l (m) L / l 2,7 3,0 3,3 3,6 4,0 4,4 4,8 5,2 5,8 6,4 7,0 8,0 9,0 10,0
<2 3,0 3,0 3,0 3,0 3,0 3,0 3,0 3,5 3,5 3,5 4,0 4,0 4,0 4,5
0,40
≥2 3,0 3,0 3,0 3,5 3,5 3,5 4,0 4,0 4,0 4,5 4,5 5,0 5,0 5,5
<2 3,0 3,0 3,0 3,0 3,0 3,5 3,5 3,5 4,0 4,0 4,0 4,5 4,5 5,0
0,45
≥2 3,5 3,5 3,5 4,0 4,0 4,0 4,5 4,5 4,5 5,0 5,0 5,5 6,0 6,0
<2 3,0 3,0 3,5 3,5 3,5 4,5 4,5 5,0 5,0 5,5 5,5 6,0 6,5 7,0
0,50
≥2 3,5 4,0 4,0 4,0 4,5 4,5 4,5 5,0 5,0 5,5 5,5 6,0 6,5 7,0
<2 3,5 3,5 3,5 4,0 4,0 4,0 4,0 4,5 4,5 5,0 5,0 5,5 5,5 6,0
0,55
≥2 4,0 4,5 4,5 4,5 4,5 5,0 5,0 5,5 5,5 6,0 6,0 6,5 7,0 7,5
<2 3,5 4,0 4,0 4,0 4,0 4,5 4,5 4,5 5,0 5,0 5,5 5,5 6,0 6,5
0,60
≥2 4,5 4,5 4,5 5,0 5,0 5,5 5,5 6,0 6,0 6,5 6,5 7,0 7,5 8,0
<2 4,0 4,0 4,0 4,0 4,5 4,5 5,0 5,0 5,5 5,5 6,0 6,0 6,5 7,0
0,65
≥2 4,5 5,0 5,0 5,0 5,5 6,0 6,0 6,5 6,5 7,0 7,5 7,5 8,5 8,5
<2 4,0 4,0 4,5 4,5 5,0 5,0 5,0 5,5 5,5 6,0 6,5 6,5 7,0 7,5
0,70
≥2 5,0 5,0 5,5 5,5 6,0 6,5 6,5 7,0 7,0 7,5 8,0 8,5 9,0 ---
<2 4,5 4,5 5,0 5,0 5,0 5,5 5,5 6,0 6,0 6,5 6,5 7,0 7,5 8,0
0,75 ≥2 5,5 5,5 6,0 6,0 6,5 6,5 7,0 7,5 7,5 8,0 8,5 9,0 --- ---
<2 4,5 5,0 5,0 5,0 5,5 6,0 6,0 6,0 6,5 7,0 7,0 7,5 8,0 8,5
0,80
≥2 5,5 6,0 6,0 6,5 6,5 7,0 7,5 7,5 8,0 8,5 9,0 --- --- ---
<2 5,0 5,0 5,5 5,5 5,5 6,0 6,5 6,5 7,0 7,0 7,5 8,0 8,5 9,0
0,85 ≥2 6,0 6,5 6,5 7,0 7,0 7,5 8,0 8,0 8,5 9,0 --- --- --- ---
<2 5,0 5,5 5,5 6,0 6,0 6,5 6,5 7,0 7,0 7,5 8,0 8,5 9,0 ---
0,90
≥2 6,5 6,5 7,0 7,0 7,5 8,0 8,5 8,5 9,0 --- --- --- --- ---
<2 5,5 5,5 6,0 6,0 6,5 7,0 7,0 7,5 7,5 8,0 8,5 9,0 --- ---
0,95
≥2 6,5 7,0 7,0 7,5 8,0 8,5 9,0 9,0 --- --- --- --- --- ---
<2 5,5 6,0 6,0 6,5 7,0 7,0 7,5 7,5 8,0 8,5 9,0 --- --- ---
1,00
≥2 7,0 7,5 7,5 8,0 8,5 8,5 9,0 --- --- --- --- --- --- ---
Groupe I
Groupe II
H
L
L
L
fixation H, in m (1)
L (m)
d’extrémité 3,0 3,3 3,6 3,9 4,3 4,6 5,0 5,5 6,0 7,0 8,0 9,0 10,0
0,6 I 5,0 5,5 6,0 6,5 7,5 8,0 9,0 9,5 10,5 11,5 14,0 16,0 18,0
II 8,0 9,0 10,0 11,0 12,0 12,5 13,0 15,0 16,0 19,0 22,0 25,0 28,0
0,8 I 8,5 9,5 10,5 11,5 13,0 14,0 15,0 16,5 18,0 22,0 25,0 28,0 31,5
II 13,0 15,0 16,0 18,0 20,0 21,5 24,0 25,5 28,5 34,0 38,0 43,0 48,0
1,0 I 14,5 16,0 17,5 19,5 21,0 23,0 26,0 28,5 34,0 38,0 43,0 49,0
II 22,0 24,0 27,0 30,0 32,5 36,0 39,0 43,0 51,0 58,0 67,0 75,0
1,2 I 22,5 24,5 28,0 30,0 33,0 37,0 40,5 48,0 55,0 63,0 71,0
II 34,0 30,7 42,5 46,0 50,0 55,0 61,0 73,0 84,0 96,0 107
1,4 I 30,0 32,5 37,0 40,0 44,0 49,0 55,0 65,0 75,0 85,0 96,0
II 45,0 49,0 56,0 61,0 67,0 74,0 82,0 98,0 113,0 129,0 144,0
1,6 I 47,0 53,0 57,0 64,0 71,0 79,0 94,0 110,0 125,0 140,0
II 71,0 80,0 87,0 96,0 107,0 118,0 141,0 165,0 187,0
I 58,0 65,0 71,0 79,0 88,0 98,0 117,0 136,0 156,0 175,0
1,8
II 87,0 98,0 107,0 118,0 132,0 147,0 176,0 204,0
I 78,0 85,0 95,0 107,0 119,0 142,0 166,0 190,0
2,0
II 118,0 129,0 142,0 160,0 178,0
I 100,0 112,0 126,0 140,0 170,0 198,0
2,2
II 151,0 168,0 190,0
I 124,0 139,0 158,0
2,5
II 187,0
(1) H doit être pris égal à la hauteur du plafond de réservoir au-dessus de l’extrémité inférieure du raidisseur, plus h.
Table 3 : Valeurs du rapport w/b pour les raidisseurs horizontaux, de plafond et de fond (cm3/m)
Fixa- H, in m (1)
L tion
(m) d’extr 2,4 2,6 2,8 3,0 3,3 3,6 3,9 4,3 4,6 5,0 5,5 6,0 7,0 8,0 9,0 10,0
émité
0,6 I 4,5 5,0 5,5 6,0 6,5 7,0 7,5 8,5 9,0 10,0 11,0 12,0 13,5 15,0 17,0 19,0
II 7,0 8,0 8,5 9,0 10,0 11,0 11,5 12,5 13,5 15,0 16,0 17,5 21,0 24,0 27,0 30,0
0,8 I 8,0 9,0 9,5 10,0 11,0 12,0 13,0 14,5 15,5 17,0 18,5 20,0 23,5 27,0 30,0 33,5
II 13,0 15,0 15,5 16,5 18,0 19,5 21,5 23,5 25,0 27,0 30,0 34,0 38,0 44,0 49,0 55,0
1,0 I 13,0 15,0 15,5 16,5 18,0 19,5 21,5 23,5 25,0 27,0 30,0 34,0 38,0 44,0 49,0 55,0
II 20,0 22,0 23,5 25,0 28,0 30,0 33,0 36,0 39,0 42,0 46,0 50,0 59,0 67,0 75,0 84,0
1,2 I 18,0 20,0 21,0 22,5 25,0 26,5 29,5 32,5 34,5 37,5 41,5 45,0 52,5 60,0 67,5 75,0
II 28,0 31,0 33,0 35,0 39,0 42,0 46,0 51,0 54,0 59,0 65,0 70,0 82,0 93,0 105 117
1,4 I 26,0 28,0 30,5 32,5 36,0 39,0 42,5 46,5 50,0 54,5 59,5 65,0 76,0 87,0 97,0 108
II 39,0 43,0 45,5 49,0 54,0 58,5 63,5 70,0 75,0 81,0 89,0 97,0 113 130 146 162
1,6 I 36,0 39,0 42,0 45,0 50,0 54,0 59,0 65,0 69,0 75,0 82,0 90,0 105 120 135 150
II 56,0 61,0 66,0 70,0 77,0 84,0 91,0 100 107 117 128 140 163 186
1,8 I 46,0 50,0 54,0 58,0 63,0 69,0 75,0 82,0 88,0 95,0 105 115 134 153 172 191
II 70,0 76,0 82,0 88,0 96,0 105 113 125 134 146 160 175 204
2,0 I 57,0 62,0 67,0 72,0 78,0 85,0 92,0 102 109 118 130 142 166 190
II 87,0 95,0 102 109 120 130 141 155 166 181 198
2,2 I 70,0 76,0 82,0 88,0 96,0 105 113 125 134 145 160 175 204
II 107 116 125 134 147 160 174 192 205
2,5 I 92,0 100 108 115 127 138 150 165 176 191
II 140 152 163 175 192
(1) Pour les raidisseurs horizontaux, H doit être mesuré à partir du raidisseur horizontal immédiatement au-dessous du raidisseur
considéré.
Pour les raidisseurs de plafond, H = h.