Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
IRAP-Site Belin
14, Rue Edouard Belin
31400 Toulouse
1
RAPPORT DE STAGE
Résumé / Abstract
1°) Résumé :
J’ai effectué mon stage, du 9 avril au 15 juin 2018, au sein de l’Institut de Recherche
en Astrophysique et Planétologie afin de valider mon diplôme Mesures Physiques.
L'objectif du stage était la mise en route d'une nouvelle chaine de mesure de pH dans un
réacteur hydrothermal fonctionnant jusqu'à 300°C et interfacé avec un ordinateur, l'acquisition
des données étant pilotée par un programme en python. Après la mise en route d'une unité de
contrôle de température et d'un capteur de pression numérique, je me suis concentré sur la
calibration d’un nouvel ensemble électrode électrochimique de référence - sonde pH. Une fois
familiarisé avec les locaux, le matériel et des notions théoriques, j’ai pu être autonome dans
la mise en place de la démarche et dans la conduite des manipulations.
Le calibrage consiste en mesurer la différence de potentiel entre l'électrode de référence et la
sonde pH dans différentes solutions de pH connu. C’est en m’inspirant des travaux faits par
des stagiaires précédents que j’ai pu balayer les températures et les pH et ainsi mesurer la
différence de potentiel entre les deux électrodes. Cette calibration était nécessaire pour
permettre le suivi en temps réel du pH en température dans des expériences ultérieures et en
conditions beaucoup plus poussées que ne le permet le département Mesures Physiques.
En outres les problèmes rencontrés j’ai pu arriver à bout de cette mission et donc construire
les courbes d’étalonnages de l’électrode pH. Elles serviront à étudier le comportement d’une
espèce chimique en température
2°) Abstract :
I did my internship, from April 9 to June 15, 2018, in the Research Institute in
Astrophysics and Planetology to validate my degree Physical Measurements.
The goal of the internship was to set up a new pH measurement chain in a hydrothermal reactor
operating up to 300 ° C and interfaced with a computer, the data acquisition being driven by a
python program. After starting a temperature control unit and a digital pressure sensor, I
focused on the calibration of a new reference electrochemical electrode assembly - pH probe.
Once familiar with locals, tools and theoretical notions, I was able to be autonomous in the
implementation of the approach and in the handling of the manipulations.
Calibration consists of measuring the potential difference between the reference electrode and
the pH probe in different known pH solutions. It is by taking inspiration from the work done by
previous trainees that I was able to sweep temperatures and pH and so measure the potential
difference between the two electrodes. This calibration was necessary to allow real-time
monitoring of the pH in temperature in subsequent experiments and in much more extensive
conditions than the Physical Measurements Department allows.
In addition to the problems encountered, I was able to overcome this mission and thus build
the calibration curves for the pH electrode. They will be used to study the behavior of a
chemical species in temperature
2
RAPPORT DE STAGE
Remerciements :
3
RAPPORT DE STAGE
Sommaire :
A) Présentation du laboratoire :
1) L’Observatoire Midi-Pyrénées (OMP) .........................................................6
2) L’Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie .....................................6
3) La plate-forme expérimentale de planétologie ............................................6
3) Tavaux complémentaires :
a) Calibration du contrôleur…………………………………………...14
b) Installation nouvelle électrode ...................................................14
c) Résolution problème afficheur West ..........................................15
d) Autres problèmes ......................................................................16
Conclusion.....................................................................................................................20
Bibliographie .................................................................................................................21
Annexes………………………………………………………………………………………….22
4
RAPPORT DE STAGE
Introduction :
5
RAPPORT DE STAGE
A) Présentation du laboratoire :
6
RAPPORT DE STAGE
Pour arriver à calibrer cette électrode, il va falloir balayer les pH et les températures.
Pour ce faire il est nécessaire de suivre l’évolution du potentiel « in situ » pendant toutes les
manipulations, c’est-à-dire à l’intérieur du réacteur. Celui-ci est équipé de trois électrodes
différentes, Eh (oxydoréduction), pH et référence. Seules les deux dernières sont utiles pour
la calibration. Mon stage débute donc par la prise en main du réacteur et les tests afin de
comprendre le dispositif et vérifier le fonctionnement de la nouvelle électrode.
7
RAPPORT DE STAGE
1) Materiel :
Electrodes
Réacteur
Four
Controlleur
Afficheur
Pompe
potentiels
8
RAPPORT DE STAGE
b) Les électrodes :
Le dispositif dispose, comme dit précédent, de trois électrodes, une mesurant le
potentiel d’oxydoréduction, une le pH et la dernière est la référence. Elles permettent de suivre
en température l’évolution des paramètres physico-chimiques du milieu d’étude.
Tout d’abord, l’électrode Eh, qui n’est pas utile pour la calibration, se compose d’un
fil de platine (Pt), métal inattaquable, dans un tube en téflon. La mesure se fait par un échange
d’électrons avec le milieu dans lequel elle est plongé.
Enfin, l’électrode de référence est composé d’une solution en KCl en contact avec
la solution du réacteur au travers d'un fritté en téflon et d’un couple Ag/AgCl qui est à l’extérieur
pour éviter toute détérioration à cause de d’une température élevé. C’est pourquoi la tête de
l’électrode est refroidi à 25°C (figure 4). Ceci permet également d’apporter une correction dû
à la différence de température dans la solution de KCl. Toutes les corrections nécessaires ont
déjà été calculées par mes prédécesseurs mais n'interviennent pas dans la mesure du pH
9
RAPPORT DE STAGE
puisque que celui-ci repose sur une calibration. Dans le cas de la mesure du potentiel redox,
pour lequel il n'y a pas de calibration, ces corrections sont importantes pour corriger les valeurs
brutes de potentiel. Jusqu'à présent l'électrode de référence était très sensible au gaz. Si du
gaz s'accumulait dans l'électrode et migrait vers la partie haute, il pouvait isoler le couple
Ag/AgCl de la solution de KCl et détériorer de façon définitive l’électrode. La nouvelle électrode
évite ce problème.
Refroidissement
Comparer à une électrode de référence basique, celle-ci dispose de toute une tuyauterie
comprenant un égaliseur, relié également au réacteur. Il permet d’équilibrer les pressions
pour que celle-ci soit identique dans toute l’électrode. De plus, il permet le passage des
bulles de gaz. En effet, si jamais des bulles de gaz entre dans la tête de l’électrode, donc
dans la partie froide, elles ne seront pas stockées dans cette partie comme pour les
électrodes classiques, ce qui causait un disfonctionnement. Elles vont continuer leur chemin
pour se loger dans les tuyaux de l’égaliseur. Un nettoyage à l’eau distillé sera alors
nécessaire mais l’électrode ne seras pas endommagé.
10
RAPPORT DE STAGE
Cette illustration montre comment est monté la nouvelle électrode de référence sur l’autoclave
ainsi que certaines instructions à respecter pour son utilisation.
c) L’interface python :
Ces trois électrodes sont reliées à une unité d’acquisition permettant la lecture des
potentiels. Celui-ci est interfacé avec un ordinateur via un programme Python, logiciel de
programmation informatique, fait par mes prédécesseurs. Il permet de calculer la différence
de potentiel entre l’électrode pH (ou Eh) et de référence et le suivi en temps réel de l’évolution
des paramètres chimiques. Ils sont ensuite envoyé vers un fichier texte afin de pouvoir être
analysé par un tableur dans le cadre du stage. Au département Mesures Physiques, le langage
Python n’est pas appris, j’ai donc dû me documenter sur internet sur ce langage de
programmation et ainsi acquis des notions en informatique. Je me suis aussi initié à
l'interfaçage lui-même c'est à dire la conversion des données analogiques (mV) en données
numériques hexadécimales, chaque électrode ayant son propre convertisseur. Au cours du
stage un des afficheurs est tombé en panne et il a fallu identifier la panne, changer et calibrer
le nouvel afficheur. Ces afficheurs peuvent mesurer des pressions, des températures ou ici
des mV. ce n'est qu'une question de paramétrage que j'ai dû apprendre. Ils affichent mais
aussi envoient les valeurs vers l'ordinateur.
11
RAPPORT DE STAGE
2) Démarches et méthodes :
Une fois le réacteur pris en main et après avoir effectué des tests pour vérifier le bon
fonctionnement de la nouvelle électrode de référence, la calibration a pu commencer.
Pour pouvoir lire le pH in situ, c’est-à-dire à l’intérieur du réacteur, donc dans les
conditions de température et de pression, il faut relever les potentiels mesurer et comparer
la différence de potentiel avec une courbe d'étalonnage. Pour obtenir les courbes
d'étalonnage il va falloir balayer les températures et les pH avec des solutions dont on
connaît le pH. Sur les conseils de mon maitre de stage et en prenant l’exemple de mon
prédécesseur, il m’a semblé logique de faire défiler les quatre températures choisies, à savoir
100°C, 150°C, 200°C et 250°C, pour un même pH. En effet, le changement de ce dernier est
beaucoup plus long à effectuer car il faut brancher la pompe HPLC à la vanne d’injection du
réacteur et injecter un acide (HCl) ou une base (NaOH) jusqu’à obtention de la valeur de pH
souhaitée. Cette valeur de pH est mesurée à 25°C dans un prélèvement de quelques
millilitres de solution, et recalculé à la température de l'expérience. Comme les solutions
utilisées sont simples, le calcul est simple. Il est donc plus efficace de balayer les
températures en premier.
Afin de placer un point sur la courbe, j’ai dû mesurer le pH à 25°C à l’aide d’une
électrode standard (même modèle qu’au département Mesures Physiques) puis relever, sur
le fichier texte du programme Python, la différence de potentiel entre l’électrode pH et de
référence. Si celle-ci est stable alors le point est validé. Pour vérifier la stabilité d’une mesure,
j’ai tracé la différence de potentiel en fonction du temps de la mesure (voir annexe figure1).
Ensuite, j’ai pu constater à l’aide des mesures effectuées à différentes températures
et avec les rapports de mes prédécesseurs, que le temps de stabilisation des électrodes est
plus long à basse températures (100°C). C’est pourquoi, dans l’optique d’être le plus efficace
possible, j’ai décidé d’effectuer les manipulations à 100°C durant la nuit. Les deux graphiques
suivant illustrent le temps de stabilisation pour deux températures différentes pour des
pH similaires :
660
650
640
630
620
610
0 20 40 60 80 100 120
Temps (min)
12
RAPPORT DE STAGE
550
500
ddp pH (mV)
450
400
350
0 200 400 600 800 1000
Temps (min)
Il est clair que le temps de stabilisation est beaucoup plus long à 100°C, celui-ci est de plus
de 600 min soit 10 heures alors qu’à 250°C il est de moins d’une heure.
Enfin, une fois que tous les points furent obtenues, il a fallu recalculer tous les pH.
En effet, ceux mesurés lors des manipulations correspondent à 25°C, or l’objectif est d’avoir
ce paramètre physique en condition de température et de pression. Au début, je pensais que
le pH resterait le même à haute température, or ce n’est pas le cas tout le temps. Dans les
hautes température le produit ionique de l’eau change et devient inférieur à 14 :
pKw = -log([OH-][H+]) < 14 pour T> 25°C
Ceci va provoquer un changement d’échelle. Cependant en milieu acide, de pH 0 à pH 5, cela
ne pose pas de problème, le pH restera identique à 25°C comme à 250°C car la concentration
en ions H+, qui définit le pH, prédominent en milieu acide et c'est la concentration des ions OH-
qui s'adapte.
pH=−log[H+]
Au contraire, à l'approche du milieu neutre, pH environ 6, l’échelle de pH est décalée H+ est
lui aussi affecté par ce changement d'échelle et en milieu basique car ce sont les ions OH- qui
prédominent et donc qui reste stable. Par exemple, un pH obtenu à 10.99 à 25°C correspond
à un pH de 8.631 à 150°C.
Afin d’effectuer cette correction pH, il va falloir, dans un premier temps, prélever la solution et
mesurer son pH à 25°C. Puis, dans un second temps, recalculer son pH in situ à l’aide d'un
programme informatique dédié, le logiciel JChess. Il permet de modéliser la variation de pH
en fonction de la variation de température.
Finalement, après avoir obtenu tous les pH in situ ainsi que toutes les différences
de potentiel (ddp pH), les courbes étalons ont pu être tracé. Nous les commenterons dans la
partie résultat du rapport
13
RAPPORT DE STAGE
3) Tavaux complémentaires :
a) Calibration du contrôleur :
Avant de commencer la calibration, il a fallu tester et calibrer le nouveau contrôleur.
Celui-ci permet de contrôler la température du four afin d’atteindre la valeur consigne,
d’indiquer la pression in situ et contrôler l’agitation. Après quelques tests, il a été constaté
qu’il affichait les bonnes températures et pressions associées grâce au courbes
Pvapeur=f(T) qui sont bien connues pour le système H2O. Cependant, il a été observé que
le contrôleur mettait du temps pour chauffer le réacteur et donc arriver à la température de
consigne. Le problème ne venait pas de la "rampe" (puissance de chauffe loin du point de
consigne) mais de la "bande proportionnelle" qui était trop grande, c'est à dire une diminution
de la puissance de chauffe trop loin du point de consigne. Il faut donc le calibrer pour faire
en sorte qu’il commence à réguler à une température plus proche de celle souhaitée. Pour
cela, j’ai cherché la notice sur internet et fini par trouver un paramètre modifiant la bande
proportionnelle. Après un essai de chauffe le graphique suivant a été obtenu. Il montre
l’impact dû à la modification du paramètre : (tableaux de données disponibles en annexe
figure 2)
250
240
Température (°C)
230
220
Test valeur origine
210
Test après 1ere modif
200
190
180
170
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Temps (min)
La courbe orange montre que le contrôleur arrive à la température souhaitée plus rapidement
qu’avec les paramètres d’usine, en 40min, et commence à réguler à une température plus
proche de la consigne. Le contrôleur est donc calibré.
14
RAPPORT DE STAGE
que les électrodes de référence standard, d’où la complication pour la monter sur le réacteur.
J’ai donc dû analyser, comprendre et traduire cette notice afin de prendre toutes les
précautions nécessaires pour ne pas endommager l’électrode lors de son installation et de
sa mise en fonctionnement. Une fois fait nous avons pu, avec Alain PAGES, s’occuper du
montage sur le réacteur. On a donc tout d’abord Injecter lentement une solution de test sans
gaz (eau distillée) dans l’égaliseur jusqu’à ce que 25 cm3 soit collecté en sortie du tube
supérieur de l’égaliseur. Ceci afin d’éviter la présence de bulle de gaz pouvant perturber le
fonctionnement. Puis nous l’avons connecté à l’autoclave.
Convertisseur
Afficheurs West
15
RAPPORT DE STAGE
d) Autres problemes :
Une légère inondation de la salle de planétologie a eu lieu suite à la casse du tuyau
de refroidissement durant la nuit. Nous avons donc tout nettoyé et tout réparé.
Pour finir, il y a eu des problèmes au niveau de la pompe HPLC qui était bouchée, de
temps en temps, à cause de bulle de gaz.
16
RAPPORT DE STAGE
Après avoir obtenu tous les pH ainsi que toutes les différences de potentiel (ddp
pH), la correction pour avoir le pH in situ a pu être faite. Le tableau ci-dessus montre les valeurs
corrigées du pH à 150°C :
150°C
pH 25°C 3,06 3,28 3,85 4,28 5,14 9,53 10,38 10,66 10,99
pH corrigé in situ 3,06 3,28 3,85 4,28 5,14 7,233 8,031 8,306 8,631
Ddp ph (mV) 649 658 618 555 494 335 265 282 229
Les valeurs de pH en milieu acide, de 3.06 à 5.14 sont donc identiques à 25°C comme à
hautes températures. Cela reflète le fait que le pKw ne change pas en milieu acide, comme
vue dans la démarche. Seule les valeurs en milieu basiques, de 9.53 à 10.99, changent après
correction à l’aide du logiciel JChess.
Le milieu neutre à 25°C a été évité car il est difficile à obtenir. En effet, les mesures effectuées
à ce niveau-là sont beaucoup trop imprécises et le point de stabilité ne s’atteint pas. On passe
donc d’environ pH 5 à pH 9 lors de la calibration.
Les tableaux de mesures pour les températures de 100, 200 et 25°C se trouvent en annexe
(figure 3).
A partir de ces données, j’ai pu tracer les courbes étalons. Elle présente la
différence de potentiel, mesurée entre l’électrode de pH et de référence, en fonction du pH in
situ.
Ddp pH = EpH - Eref
avec - EpH : le potentiel en millivolts mesuré par l’électrode de pH.
- Eref : le potentiel en millivolts mesuré par l’électrode de référence.
De plus, les mesures à 100°C ont été plutôt difficiles car la nouvelle électrode de
référence est faite pour des hautes températures, jusqu’à 300°C. Il a ainsi fallu attendre que
les mesures de ddp soient totalement stables avant de les prendre en comptes.
Le tracé final obtenu pour la calibration est donné en page suivante :
17
RAPPORT DE STAGE
Calibration électrode pH
800 100°C
y = -65,408x + 625,56
R² = 0,9852
700 150°C
y = -76,911x + 896,65
R² = 0,9933
600 200°C
y = -100,67x + 1006,2
R² = 0,9937
500 250°C
y = -106,41x + 979,37
Ddp pH (mV)
R² = 0,9956
400 Linéaire
(100°C)
300 Linéaire
(150°C)
200 Linéaire
(200°C)
100 Linéaire
(250°C)
0
2,5 3,5 4,5 5,5 6,5 7,5 8,5 9,5
-100
pH (T)
18
RAPPORT DE STAGE
Temps moyen de
Température Température Pente théorique Pente expérimentale stabilisation d’une mesure
(°C) (K) (mV) (mV) (heure)
100 373,15 -74,050 -65,408 12
150 423,15 -83,973 -76,911 3
200 473,15 -93,895 -100,67 2.5
250 523,15 -103,82 -106,41 1
Figure 12 : Tableau de comparaison des pentes de Nernst théoriques et expérimentales à différentes
températures
Cette comparaison montre qu’à haute température (250°C) la modélisation par l’équation de
Nernst est beaucoup plus fiable. En effet, l’écart entre pente théorique et expérimentale est
plus faible. Cependant, pour les quatre températures d’études, l’ordre de grandeur est
respecté et l’écart entre les deux pentes est assez proche, moins de 10Mv.
Toutes ces observations mettent en évidence le bon fonctionnement de la nouvelle
électrode de référence. La calibration de l’électrode pH en fonction de la nouvelle électrode
est donc effectuée.
19
RAPPORT DE STAGE
Conclusion :
L’objet de mon stage était de calibrer l’électrode pH suite à l’achat d’une nouvelle
électrode de référence beaucoup plus sophistiqué et permettant la présence de gaz.
En mesurant la différence de potentiel entre les deux à différentes températures, j’ai pu
arriver à bout de cette mission malgré tous les problèmes rencontré et donc passer du
potentiel pH, mesuré en millivolt au travers des électrodes, à l’unité pH tel que nous la
connaissons.
Les mesures de pH et d’Eh en température sont assez difficile à réaliser à cause de la fragilité
des électrodes et du temps de stabilisation. Cependant à l’aide du protocole de calibration
établie par mes prédécesseurs, ces mesures ont pu être obtenu avec des valeurs en
adéquation avec l’équation de Nernst.
J’espère que tous les travaux que j’ai pu réaliser vont être utiles à l’ensemble de l’équipe de
recherche. En effet, l’études de ces paramètres, pH et Eh, est importante afin d’étudier le
comportement d’une espèce chimique, tel que l’hydrazine, en température et peuvent
permettre de répondre à de grandes questions scientifiques tel que l’apparition de la vie sur
Terre.
20
RAPPORT DE STAGE
Bibliographie :
21
RAPPORT DE STAGE
Annexes :
550
530
510 Stable
490
ddp pH (mV)
470
450
430
410
390
370
350
0 200 400 600 800 1000
Temps (min)
Stabilisation 250°C
470
460
Pas stable
450
ddp pH (mV)
440
430
420
410
400
390
0 50 100 150 200 250
Temps (min)
22
RAPPORT DE STAGE
100°C
pH 25°C 2,95 3,27 3,79 5,12 9,62 10,1 10,4 10,91
pH corrigé in situ 2,95 3,27 3,79 5,12 7,909 8,379 8,673 9,176
DEph (mV) 421 391 386 319 138 80 48 -1
200°C
pH 25°C 3,07 3,46 3,82 4,25 5,1 9,29 10,36 10,58 11,06
pH corrigé in situ 3,07 3,46 3,82 4,25 5,1 6,785 7,612 7,882 8,354
DEph (mV) 710 669 613 542 515 319 242 211 168
250°C
pH 25°C 3,07 3,17 3,64 4,12 4,97 8,31 9,34 10,04 10,24 11,05
pH corrigé in situ 3,07 3,17 3,64 4,12 4,97 6,392 6,74 7,273 7,452 8,229
DEph (mV) 663 652 589 520 450 315 248 209 169 120
23
RAPPORT DE STAGE
24