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Copyright © Sarah S. Forward
Tous droits réservés, Janvier 2015
All rights reserved.
ISBN-13: 978-1507710135
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Amour Argent Bonheur
❤
Créez votre réalité grâce à la loi de l’Attraction
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DEDICACE
Je dédie ce livre à ma cousine et amie Marie avec qui j’ai eu de longues discussions sur
la vie, la nécessité de se prendre en main, de réagir, et de construire sa réalité. Elle a été
l’ange gardien qui m’a permis de grandir.
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Contenu
La loi de l’Attraction
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Avertissement
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La loi de l’Attraction
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énigme. Est-il réellement possible de prendre tous ses désirs pour la
réalité ? Et même mieux : est-il possible de transformer ses désirs en
réalité ? La réponse est oui. Vous pouvez dès maintenant en obtenir les
preuves éclatantes. La loi d’Attraction est bien la loi physique qui permet
de créer par la pensée votre vie rêvée.
J’ai continué à expérimenter la véracité de cette extraordinaire
phénomène. J’ai obtenu des choses qui paraissent incroyables. La maison
de mes rêves, des dons d’argent, j’ai pu créer des écoles, des services
médicaux, sans compter les plaisirs au quotidien. Vous pouvez vous aussi
obtenir ce l’argent, l’amour, le bonheur. Le fait que l’Univers vous ait
guidé jusqu’à ce livre est la première étape.
Essayez dès maintenant sur des petites choses : obtenir une place de
parking, ou récolter un peu d’argent, par exemple. Il suffit de visualiser ce
que vous voulez obtenir. Imaginez un billet de cinquante euros dans votre
portefeuille. Voyez-le. Imaginez-vous le prendre dans votre main. Gardez
cette pensé dans votre tête, sous forme d’image. Restez raisonnable dans
ce tout premier temps, cela vous permettra de vous convaincre de la
véracité de cette loi. Si vous essayez trop gros, un chèque d’un million
d’euros, par exemple, il y a des chance pour qu’au fond de vous-même,
vous n’y croyiez pas. C’est ce sentiment profond, sans doute inconscient,
qui sera créatif : vous n’obtiendrez rien. Donc, il est important d’essayer
d’abord sur des choses réalisables dans votre esprit, afin de vous
persuader. Après, mettez en place les techniques décrites dans ce livre,
plus approfondies, et créez votre vie rêvée.
Je parlerai ici de la distinction fondamentale entre deux notions qui
font la différence entre obtenir ou ne pas obtenir. L’une, celle de l’être et
de la vérité, vous mènera à la concrétisation de ce que vous voulez ;
l’autre, superficielle, celle de l’égo, ne vous amènera que des déboires, si
vous vous contentez de faire fonctionner la loi de l’Attraction uniquement
de cette manière. Il faut travailler sur l’ensemble de votre être, et pas
seulement sur votre moi.
Mais tout d’abord, voyons comment fonctionne cette loi d’Attraction.
Comprendre permet de se persuader, et la foi est une pensée très puissante
qui boostera le processus. Ne sautez donc pas ce passage.
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fondamentales dans la nature: nucléaire forte, électromagnétique,
gravitationnelle (loi de Newton) et nucléaire faible. Il s’agit
essentiellement des forces d’attraction, de cohésion ou de transformation
d’un type de particule en un autre. Transformation d’un type de particule à
un autre. Vous voyez que le phénomène de transformation existe déjà de
manière reconnue par la science. Nous parlerons plus tard de la
transformation d’une pensée (désir) en objet, ce qui relève du même
principe fondamental.
Pourquoi quatre et non trois ou même une seule? En physique on
cherche encore aujourd’hui une théorie qui englobe le plus de phénomènes
différents en une seule loi. C’est pourquoi les physiciens ont pensé que ces
quatre forces en apparence fondamentales, résulteraient d’une seule et
unique force originelle. Si effectivement les forces peuvent s’unifier en
une seule, alors pourquoi en observons-nous quatre autour de nous? C’est
qu’en fait cette force unique a été brisée au cours de l’évolution de notre
univers. Les forces se sont dissociées quand l’énergie a diminué. C’est ce
que l’on appelle la Théorie du Tout. Les physiciens actuels cherchent à
pouvoir décrire de manière cohérente et unique la loi de la gravitation et
les trois autres, qui relèvent de la mécanique quantique.
On pense donc que lors du Big Bang existait une superforce : les
quatre forces fondamentales étaient rassemblées en une seule. Or ces
quatre forces sont des interactions fortes ou faibles. Pourquoi ne sont-elles
pas de la même intensité ? Cette différence n’est pas intrinsèque, mais
correspond seulement à ce que l’on perçoit. Un peu comme une ombre
plate n’est que le reflet d’un objet en trois dimensions. Certains physiciens
expliquent ce phénomène en disant qu’il existe des univers différents du
nôtre et dont on ne perçoit que le « reflet » : ces forces de très faibles
intensités.
L’Univers est donc bien plus vaste que nous le croyons. Nous ne
pouvons enregistrer que les quatre forces ci-dessus. Mais la loi
d’Attraction peut aussi s’appliquer à la pensée. On attire ce à quoi l’on
pense. Ce serait une cinquième loi, aussi une loi d’Attraction comme celle
de Newton, qui n’attend que la capacité de l’homme à fabriquer un
instrument de mesure adéquat pour la prouver. Alors, qu’est-ce que la
pensée ?
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Rudolf Steiner disait que « la pensée est de l’électricité ». De manière
plus générale, plusieurs clairvoyants affirment que les pensées se
manifestent sous forme d’ondes traversant la sphère mentale de
l’humanité. Plus une pensée est émise de façon claire, plus l’onde lui
correspondant sera précise. Cette onde, entrant en contact avec le corps
mental d’une personne, pénètre ce dernier, qui accepte l’onde, à moins
qu’il soit en mesure de la repousser en répondant par une onde
équivalente. A contrario, une idée confuse émettra une onde floue, qui se
dissoudra rapidement. Votre pensée influe donc sur votre environnement.
D’ailleurs, vous l’avez déjà expérimenté en maintes occasions. Lorsque
vous croyez en ce que vous affirmez, vous convainquez. Si vous avez
peur, si vous manquez de confiance, vous essuyez des échecs. La seule
différence entre réussir et rater, c’est ce que vous avez dans la tête.
La chaleur et la lumière se manifestent par des vibrations d’intensité
nettement moindre que celles de la pensée, mais la différence se trouve
uniquement dans la vitesse de vibration. Ce n’est pas parce qu’il n’existe
aujourd’hui pas d’instrument capable de les enregistrer que les ondes de
pensées n’existent pas. De la même manière, ce n’est pas parce que notre
oreille n’entend pas les ultrasons qu’ils n’existent pas. Or, il a fallu
attendre le 19e siècle pour que leur existence soit prouvée.
On envoie des pensées d’intensité plus ou moins grande tout le temps.
Et on récolte le fruit de nos pensées. Non seulement nos pensées
ondulatoires nous influencent et influencent les autres, mais elles ont le
pouvoir de co-attirance : elles attirent vers nous les pensées des autres de
même qualité que les celles qui emplissent notre esprit. C’est ainsi qu’en
entretenant des pensées d’amour, nous attirons l’amour des gens, des
circonstances et un environnement en accord, serein, plein de tolérance.
Les gens pleins de haine et de rancœurs se regroupent, comme on peut
hélas le constater dans le phénomène Djihadiste, par exemple.
Quand j’habitais aux Etats Unis, j’avais rencontré un jeune couple qui
se vantait d’être les personnes les plus malchanceuses de l’univers. Ils
riaient de leur histoire, car, chacun de leur côté, avant de se connaître, se
considérait comme l’être le plus déveinard de la terre. Comment ne pas
reconnaître dans ce couple la loi d’Attraction, non pas des masses, mais
des esprits ? Ce couple, donc, était venu acheter mon vieux tacot, une
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Oldsmobile 1973, en parfait état de marche, et que je vendais pour m’en
débarrasser au prix de la casse, car je venais d’acheter un tout-terrain
presque neuf. Malgré le prix ridiculement bas, et fort de leur malchance
légendaire, ils ont décidé de l’essayer, et d’amener le véhicule chez une
garagiste de leurs amis. Je les avertis que la voiture n’est pas enregistrée au
Motor and Vehicules Division (MVD : l’équivalent serait que je n’avais
pas la carte grise). Mais, comme j’habitais dans les environs de l’université
de la petite ville, un quartier paisible de maisons familiales, ils ont décidé
de prendre le risque : on n’avait jamais vu de patrouille de police dans le
coin. Ils partent donc et quelques trente minutes plus tard, je reçois un
coup de fil des forces de l’ordre, me demandant si je connaissais ces
individus.
Heureusement pour eux, je ne leur ai pas fait la blague de le nier, ce
qui leur aurait valu un séjour en prison pour vol. Mais ils s’en sont tiré
avec le choix suivant : soit une amende de 1500 $ (trois fois le prix de ma
Oldsmobile !) ; soit il pouvait l’acheter, payer « seulement » 500 $
d’amende et régler l’inscription au MVD, soit un total de 1 500 $ aussi. Ils
m’ont donc acheté ma voiture, me disant que je voyais bien qu’ils étaient
les gens les plus malchanceux du monde, il n’y avait qu’à eux que ce genre
de chose pouvait arriver ! Même à cette époque où je ne savais rien de la
loi d’Attraction par la pensée, je me disais qu’ils l’avaient bien cherché.
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conséquences que cette attitude aura sur elle. Malheureusement, les
calomnies la concernant, qui lui seront méchamment rapportées,
entretiendront son esprit malveillant et méfiant.
Bien sûr, ne vous affolez pas si vous râlez un bon coup ou si vous
enviez vraiment la petite robe rose de votre copine de bureau ou la moto de
votre voisin. Je parle là d’un état de pensée constant, et non pas de petites
réactions épidermiques. Cela dit, lorsque vous avez des accès de colère,
prenez en acte, et pensez à une autre manière de voir l’évènement. A force,
ce genre d’énervement ne devrait plus vous affecter.
Faites donc attention à votre état d’esprit. Certains hommes grincheux
rendent tout le monde de mauvaise humeur dès le matin avant même la fin
du petit déjeuner. Des femmes aigries aiment à titiller leur entourage,
demandant sans cesse de faire ceci ou cela, et empêchent les autres de
vivre. L’atmosphère familiale s’alourdit. Souvent tout le monde se tait par
peur d’une avalanche sans fin de propos acerbes. Et les maladies physiques
ou psychiques s’installent.
Ma mère était une femme toute puissante qui dirigeait son monde.
Nous vivions dans la peur de ses colères. Celui qui la contrariait était rejeté
d’un mot dur, d’une réflexion humiliante ou simplement elle se levait et
partait, sans un mot, me laissant le cœur serré, incapable de parler. Elle
n’avait pas hésité à m’éloigner du foyer familial quand j’avais deux ans,
pour me mettre dans une sinistre pension, car elle allait s’installer à Paris
avec mon frère de quatre ans et mon père. Selon elle, les grandes villes ne
sont pas bonnes pour les enfants. De cette terrible épreuve, j’en ai gardé la
terreur du rejet et de l’abandon, que je revivais à chaque fois que son
visage se durcissait, plein de ce que je prenais pour de la haine (mais qui,
je le sais maintenant, n’était que l’expression de sa propre souffrance).
Mon père refusait également l’affrontement, et la laissait régner en despote
absolu sur la famille. Il qualifiait ses méchancetés de sans importance, ou
bien affirmait qu’elle ne le pensait pas vraiment. Bref, toute la famille
tournait autour d’elle, cherchant à la rendre heureuse et satisfaite (ce qui
arrivait de temps en temps, à notre grande joie). Nous évitions toute
marque de rébellion devant sa toute puissance.
Mon mari a vécu le même type d’expérience avec son père. Nous
étions bien faits pour nous rencontrer ! Ce double environnement toxique a
porté ses fruits. Notre fille aînée est autiste. Elle ne peut pas parler. Elle ne
peut pas communiquer. Elle ne peut pas vivre. Elle vit dans un monde sur
lequel je n’ai pas de prise. Ce n’est pas moi mais la chair de ma chair qui a
payé le prix de ma soumission silencieuse. Aujourd’hui, je réagis. Même si
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l’autisme de ma fille est définitif, elle devient heureuse de vivre. Je change
qui je suis, et les choses changent autour de moi.
❤
Comme vous voyez, cette loi de l’Attraction est sérieuse et peut avoir
des conséquences dramatiques. Quand on commence à y penser et à se
renseigner, comme vous, à ce sujet, c’est en général qu’on en a subi des
conséquences qui nous obligent à réagir. Mais rassurez-vous. Personne
n’est à la merci des tempêtes de la Loi de l’Attraction une fois qu’il ou elle
a compris comment cela marche. Ce que l’on peut faire inconsciemment
dans un sens, on peut le faire consciemment dans l’autre. C’est le sujet de
ce livre.
En effet, beaucoup utilisent cette loi pour créer une vie heureuse,
pleine d’amour et de bonheur. D’autres se focalisent sur l’argent ou le
pouvoir. Combien de personnes sont parties de rien pour créer un empire ?
Les exemples abondent :
✷ François Pinault, riche homme d’affaire français (près de 15
milliard d’euros) est le fils d’un marchand de bois et paysan breton. Il
a quitté l’école à 16 ans.
✷ James Cayne, américain, se fait repérer par son talent au bridge. Il
entre à la Bear Stream en tant qu’agent de change. Il gravit les
échelons, en devient le président et possède aujourd’hui 1,3 milliards
de dollars.
✷ Kirk Kerkorian est un fils d’immigrant arménien réfugiés aux
Etats-Unis. Il abandonne l’école vers 14 ans pour se consacrer à sa
passion, la boxe. Puis il devient pilote de chasse pendant la deuxième
guerre mondiale. Il emprunte 60 000 dollars pour acheter une
compagnie aérienne et il la revend 104 millions de dollars vingt ans
plus tard. Sacrée plus-value, non ? Il continue sur sa lancée et a une
fortune évaluée aujourd’hui à 15 milliards d’euros.
✷ Oprah Winfrey : Née dans le Missisipi, élevée dans la pauvreté par
sa grand-mère fermière, elle sera victime d’abus sexuels de la part de
parents. Mais elle va à l’église où elle participe à des récitals, ce qui
lui donne le goût de la prise de parole en public. Aujourd’hui, elle est
l’une des plus célèbres présentatrice de télévision américaine,
productrice, et une des première femme noire à être devenue
milliardaire.
Je pourrais encore citer bien d’autres exemples, dont celui de J.K.
Rowling, jeune mère divorcée, qui a vécu des allocations. Elle est devenue
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multimillionnaire en écrivant la série de Harry Potter. Que ce soit dans les
affaires, dans l’art, dans les médias, de nombreuses personnes trouvent le
moyen de vivre, et même de faire fortune, en faisant tout simplement ce
dont ils ont envie. Pourquoi pas vous ?
Qu’ont donc ces personnes en commun ? Ils se sentaient nés pour
quelque chose : O. Winfrey pour parler en public, J. Cayne pour utiliser
ses talents de joueur, J.K. Rowling pour écrire, F. Pinault pour faire des
affaires. Leur état d’esprit a créé le chemin de leur vie.
3. La télépathie
Une des preuves les plus flagrantes de la nature concrète de la pensée,
c’est la télépathie.
Quand on pense, on envoie donc des vibrations d’une substance
éthérée fine, qui sont aussi réelles que les vibrations qui manifestent la
lumière, la chaleur, l’électricité ou l’électromagnétisme. Ces vibrations ne
peuvent pas être perçues par nos cinq sens. Cependant, on ne voit pas non
plus ce qui attire le fer vers un aimant.
Nous utilisons cette perception, ce sixième sens, beaucoup plus
souvent que nous le croyons. J’entends souvent des personnes dire qu’ils
n’ont pas acheté cette maison car elle est négative, ou bien qu’ils ne
peuvent pas dormir dans une pièce donnée, ou encore que tel voisin
dégage de mauvaises ondes. Bien sûr, on pourra observer que ledit voisin
n’est pas très souriant, ou que la maison est dans un vallon encaissé en
plein nord, et d’aspect parfaitement sinistre. Mais ce n’est pas toujours le
cas. On a tous eu ces premières impressions en croisant simplement
quelqu’un d’anodin dans la rue ou en regardant les sites immobiliers.
Lorsque la vision n’est pas en cause, on peut parler de perception
intuitive.
Lorsque cette perception intuitive est plus aiguisée, on peut parler de
télépathie. Nombreux sont ceux qui ont eu l’expérience de penser quelque
chose en même temps qu’un ami, ou de deviner ce que l’autre avait en tête.
Une des expériences qui m’a le plus frappée est celle où j’étais au club de
tennis de mon fils. J’étais en train de préparer du café pour tout le monde,
lorsqu’une dame est entrée, croyant que le club était un bar. Elle me
demande un petit noir. Je la sers (pourquoi pas, après tout ?) et elle me
demande combien elle me doit. A ce moment, je pense « un bisou ». Car
bien entendu, il n’était pas question de la faire payer. Mais je lui réponds
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poliment qu’elle n’est pas dans un café, mais qu’elle est bienvenue et
qu’elle ne nous doit rien. Alors voilà qu’elle me répond « Alors je vous
dois un bisou ! ». J’ai ri, et je l’ai embrassée. Pour moi, ce n’était pas une
coïncidence.
Une autre fois, bien plus spécifique et donc bien plus bizarre : je sors
de la maison avec Jenny, ma fille. Dans le jardin commun, jouait la petite
voisine, Marie. J’allais lui dire « Bonjour Sarah », du nom d’une petite
copine de mon fils qui venait de temps en temps chez nous. J’étais très
fatiguée à ce moment-là, et je finissais par m’embrouiller avec tous les
gamins qui fréquentaient la maison. Mais je me reprends, et lui dis
« Bonjour Marie », comme il se devait. Bien que je n’aie pas verbalisé
l’erreur, ma fille a dit à ce moment-là à la fillette : « Bonjour Sarah ». Et
depuis lors, elle a toujours appelé notre petite voisine Sarah.
J’ai vécu d’autres situations similaires, par exemple celle où je
trouvais la réponse à des questions philosophiques que me posait un ami,
et je trouvais immédiatement non seulement la réponse avec un
vocabulaire précieux et inusité, mais en plus qui me paraissait couler de
source. Plus tard, loin de lui, j’ai essayé de retrouver les réponses à ces
questions : impossible. Cela n’avait plus aucun sens pour moi. Et donc
aujourd’hui, je ne suis pas capable de vous raconter cette histoire dans les
détails. Tant pis.
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pourtant bien ce qui se passe.
La réalité du phénomène est sans doute très complexe. Mais pour en
énoncer le principe de manière simple, on peut dire que vos pensées
vibratoires rejoignent des « bouquets d’ondes » de même type, car ce qui
se ressemble s’attire. Lorsque ce « bouquet » est suffisamment important,
sa partie particule prend plus de consistance. Peu à peu, la partie matérielle
l’emporte sur la partie ondulatoire et c’est alors que se manifeste dans
votre vie la chose que vous attirez à vous.
5. L’abondance :
L’homme peut construire son état d’esprit et en fait ce qu’il veut. En
fait, on est en train de construire qui l’on est tout au long de la journée, que
ce soit consciemment ou inconsciemment. Bien sûr, la majorité d’entre
nous le fait inconsciemment, mais celui qui regarde sous la surface des
choses a compris: je suis le créateur de ma propre mentalité. Il n’obéit
plus aux suggestions et aux influences des autres. Il est capable de dire
« JE ».
Ce que nous appelons « vouloir » est l’instrument du « JE ».
Le « JE » individuel est bien plus près de la volonté de l’Univers que
l’on pense. Car dès que l’on affirme « JE » on établit une connexion étroite
entre le vouloir individuel et le vouloir universel. Mais avant d’arriver à
commander ce pouvoir grandiose, on doit arriver à la maîtrise de son Soi.
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vous–même.
L’abondance n’est donc pas quelque chose que l’on fait rentrer dans
une case et que l’on fabrique. L’abondance est là. Il nous suffit d’y être
réceptif. Elle coule de source. Nous sommes prêts à recevoir ce que nous
laissons entrer. Si nous ne recevons pas certaines choses, ce n’est pas dû
au fait que ces choses ne sont pas disponibles, c’est dû au fait que nous ne
croyons pas les mériter, nous ne croyons pas qu’elles existent, nous
croyons qu’il faut des conditions inatteignables pour les avoir. Nous
pensons en termes de pénurie plutôt que d’abondance.
Lorsque nous conceptualisons la prospérité et l’abondance comme
des faits que nous méritons, nous remarquons qu’un changement important
se produit. Notre environnement change, les biens affluent, notre
comportement même se modifie. Nous vivons ce que nous croyons.
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L’esprit
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capables d’être formées et manipulées pas un processus mental. Par
exemple les pensées, les concepts, les mémoires, les intentions, les
perceptions et bien sûr les émotions. Toutes ces facultés se concrétisent
dans des réseaux neuronaux qui interagissent entre eux.
Nous pouvons agir activement sur ce contenu mental par un effort
actif, qui résulte d’une impulsion volontaire imprimée au moment de
l’effort. C’est cette action qui nous permet de réorienter nos pensées vers
un but qui nous convient mieux.
A contrario, la passivité mentale est l’absence de réaction, de
réflexion ou d’impulsion vibratoire personnelle.
2. La passivité mentale :
Elle est le résultat d’une ou plusieurs des situations suivantes :
La continuité d’une mentalité reçue par l’éducation sociale, ou les
concepts de vie, les croyances d’une famille.
L’impulsion vibratoire de la pensée de quelqu’un d’autre, ou d’un
groupe. Ceci est particulièrement important lors de l’adolescence où
l’individu, fragile, se laissera imprégner par des idéologies qui ne lui
correspondent pas forcément.
L’ensemble des impulsions vibratoires des ancêtres transmis par
hérédité passive. En effet, nos ancêtres se sont unis grâce à la Pensée
Attractive, multipliant dans leur descendance ces pensées qui peuvent
ne plus correspondre à la vie moderne, à la personnalité de l’individu
qui réceptionne cet esprit dans son éducation, ou encore qui se
caricature à l’excès. Par exemple, la tendance à la discrétion peut
devenir la tendance aux secrets de famille, si toxiques. Le petit fils
d’un bagnard deviendra géologue ou cantonnier. Voici un exemple
frappant pris dans la famille de mon mari. Son grand-père s’est
remarié sur le tard avec une jeune fille, la grand-mère de mon mari,
lorsque sa première femme est décédée à quarante-deux ans d’un
cancer, laissant deux garçons encore jeunes. Arrivés à l’âge adulte, ces
deux demi-oncles ont chacun épousé une femme, à quelques mois
d’intervalle. Arrivées à la quarantaine, toutes deux ont développé un
cancer, dont elles sont mortes quelques mois après. Elles ont laissé ces
deux hommes quadragénaires veufs avec des jeunes enfants,
exactement comme leur père au même âge. L’histoire familiale se
répétait. Je vous laisse tirer les conclusions sur ces évènements
répétitifs qui sont tout, sauf des coïncidences.
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3. L’effort mental actif
L’effort que nous nous imposerons pour changer notre esprit, et par
voie de conséquence notre environnement, nos relations, et nos réussites se
focalise en général sur une seule des fonctions de l’esprit, la pensée.
Vous comprenez donc pourquoi on a beau se répéter « je vais gagner
au loto, je vais gagner au loto », cela ne se concrétise pas dans la réalité,
malgré la loi d’Attraction. C’est que la loi d’Attraction ne marche pas par
la pensée seule, mais par un état d’esprit. Si on veut devenir riche, mais
que l’on économise ; que nos parents, qui ont vécu la misère, nous ont
inculqués que la famille est pauvre ; si l’on a peur de manquer, la pensée,
même répétée est fausse, et donc ne sera pas effective. Il faut modifier
qui l’on est.
Rien n’est plus vrai que le proverbe : « dis-moi qui tu fréquentes, je te
dirai qui tu es ». Nous attirons autour de nous, et sommes attirés par les
gens qui ont les mêmes vibrations que nous. Traduisez : par les gens qui
ont les mêmes croyances, les mêmes failles, les mêmes pensées que nous.
L’effort actif trace son propre chemin à travers les ronces et les
pierres à débarrasser de la voie. La passivité, elle, se contente de rester sur
les confortables sentiers battus. La fonction active crée, change ou détruit.
La fonction passive porte l’effort de la pensée active de quelqu’un d’autre,
obéit aux ordres et aux suggestions.
Toutes les pensées actives, une fois libérées, continuent de vibrer
avec les passives, jusqu’à ce que celles-ci soient corrigées ou annulées par
la nouvelle pensée. C’est la raison pour laquelle il faut continuer à
impulser activement les vibrations nouvelles, pour aplanir nos anciennes
manières d’être. Ce n’est pas un vain mot que de parler de « la force de
l’habitude ».
La pensée-impulsion, créée pour changer sa vie, doit chercher à
changer qui l’on est, car c’est cela et seulement cela qui amènera ce que
l’on désire. C’est en répétant cette pensée qui nous définit à nouveau, en la
répétant de manière continue, qu’elle deviendra une habitude, un
automatisme. Et lorsqu’une habitude est répétée dans le temps, elle devient
un destin. Bien sûr, les anciennes pensées ressurgiront, ou encore de
nouvelles, qui feront changer notre direction. Mais nous sommes les
maîtres de nos efforts, et c’est nous qui choisissons où nous voulons aller.
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Comment construire son état
d’esprit ?
L’état d’esprit est ce que l’on est : ses pensées, ses croyances, ses
émotions, ses souvenirs, ses concepts, mais aussi sa famille, ses amis, son
métier, etc. Cet ensemble définit qui vous êtes. Vous êtes le résultat de vos
pensées, de ce qui vous déplait, mais aussi ce qui vous plait.
Si vous voulez changer votre vie, faites évoluer votre être.
Vous voulez être riche ? Cela signifie que dans votre tête, vous ne
l’êtes pas. Votre être vibre de la pensée que vous n’avez pas assez. Et
l’Univers tout puissant répond à la définition de votre être. Il vous envoie
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des problèmes d’argent, des difficultés de fin de mois, parfois même une
réelle pauvreté. Vous avez ce que vous pensez.
Comment changer ? En faisant comme si vous étiez riche. Attention,
il ne s’agit pas ici de faire des dépenses inconsidérées en se disant que
l’Univers remplira votre compte en banque. Vous ne feriez que remplir vos
armoires tout en laissant votre être et votre porte-monnaie vides. L’argent
n’est pas en soi un idéal. C’est un des outils qui vous permet d’être qui
vous voulez.
Faire comme si vous étiez riche consiste à avoir la mentalité d’une
personne pour qui l’argent ne pose pas de problème. Le vrai secret, c’est
que quand on vit l’abondance infinie de l’Univers, on n’a pas besoin
d’accumuler des objets et des possessions. On exprime qui l’on est, tout
simplement, et c’est cela qui nous importe. Cependant, comme beaucoup
d’entre nous, vous avez besoin d’expérimenter la réalité de la richesse
avant de pouvoir passer à autre chose, de plus spirituel.
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Il vous répondra en vous envoyant plus de ce que vous dégagez.
4) Si vous avez des dettes, concentrez-vous sur votre capital. Ne vous
dites pas « Je dois deux mille euros », dites-vous : « j’ai un capital de cinq
cents euros ». Que vais-je en faire ? Pensez aux moyens de faire fructifier
ce pécule (voir plus bas : faites ce que vous aimez). Vous verrez votre bien
grossir et bientôt vos dettes seront réglées.
5) Plus dur, maintenant : vous êtes riche, vous pouvez donner. Quelle
importance ? L’univers vous envoie en ce moment plus que ce dont vous
avez besoin. S’il y a un mendiant dans la rue, donnez. Donnez non pas une
piécette, mais tout ce qu’il y a dans votre porte-monnaie ou votre porte-
feuille. Ce que vous donnez vous sera rendu au centuple.
6) Faites ce que vous aimez. Si le travail que vous avez vous déplaît,
vous semble rébarbatif, que l’ambiance est mauvaise, vous dégagerez des
vibrations négatives qui vous éloigneront de votre but. Faire ce que l’on
aime signifie prendre des risques. Mais en gardant en tête le principe de
l’abondance, vous réussirez.
Vous aimez la couture et la mode ? Lancez-vous dans une entreprise
de récupération de vieux vêtements et transformez-les.
Vous êtes contremaître dans une entreprise et vous détestez
l’ambiance ? Lancez-vous dans l’auto-entreprise : bricolez chez vos
voisins, vous verrez, bientôt vous aurez plus de demandes que de
temps pour travailler.
Vous voulez voyager ? Pas de problème. Quand j’étais étudiante, je
suis partie un mois en Afrique simplement en sous-louant pour l’été
ma toute petite maison en Provence. J’ai pu me payer le voyage
(charter) et vivre pendant un mois au Burkina Faso. Si vous voulez
vivre de vos voyages, achetez dans vos pays lointains et revendez sur
internet par exemple (n’oubliez pas de rester dans la légalité quand
vous en ferez un vrai commerce).
Vous aimez les animaux ? Pourquoi ne pas créer un refuge ? Trouvez
un terrain, recueillez des animaux blessés, trouvez des vétérinaires
pour vous aider, des fonds pour la nourriture, etc. Faites ce qui vous
procure du plaisir et de la joie.
❤
Vous croyez que c’est impossible quand on n’a pas d’argent au
départ ? Laissez-moi vous raconter mon histoire, et comment en cinq ans,
sans emploi, sans argent, sans bien, seule avec mes deux enfants, j’ai créé
une association qui brasse aujourd’hui plusieurs millions d’euros.
Je vivais aux Etats Unis avec mon mari et mes deux enfants, dans
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l’Etat du Missouri. Ma fille autiste, Jenny, était bien scolarisée grâce au
système de prise en charge des enfants handicapés, particulièrement
performant là-bas, contrairement à la France. J’avais trouvé pour elle une
école pilote, spécialisée dans les troubles de la communication, qui
interagissait beaucoup avec les parents. Ils avaient, entre autres, un
système de glace sans tain, et les parents étaient autorisés à regarder
comment les professeurs s’y prenaient pour enseigner à des enfants coupés
du monde.
J’ai ainsi acquis un savoir-faire et des connaissances théoriques sur
l’autisme. Lorsque Jenny a eu six ans et son frère quatre ans, je me suis
séparée de mon mari. Je suis rentrée en France. Je n’avais pas de métier,
car j’avais arrêté de travailler à la naissance de ma fille. Heureusement,
j’avais mes parents qui nous ont accueillis chez eux pendant six mois, le
temps de nous retourner.
Mon fils, Mike, n’a eu aucun problème pour intégrer l’école
maternelle, mais c’était une autre histoire pour ma petite Jenny. Les
psychanalystes régnaient alors en maître sur l’autisme, avec comme mot
d’ordre « Ces malheureux enfants sont autistes à cause d’une mère
frigidaire. Leur autisme leur permet de s’en protéger. Si on veut les sortir
de leur isolement-protection, ils risquent la décompensation. Il faut donc
attendre leur Désir de sortir de leur état ». Quand on connait un peu
l’autisme, ce n’est pas près d’arriver.
Combien je soupirais après les États-Unis qui éduquaient les enfants
handicapés, surtout autistes, au lieu de les laisser croupir dans leur néant !
S’occuper de personnes incapables de communiquer demande des
techniques spéciales, que je connaissais, bien loin du laisser-faire français.
Mais dans mon pays, à peu près personne ne savait à l’époque comment
s’y prendre. Il paraissait évident que je devais créer une école pour assurer
à ma fille une éducation.
J’ai commencé par rencontrer des parents, comme moi, qui gardaient
leur enfant autiste à la maison, car aucune structure ne s’en occupait : ni
l’école à cette époque, ni les instituts médico-éducatifs (IME)
chroniquement saturés, ni l’hôpital psychiatrique si par hasard on acceptait
leur absence de méthode, car les « soins » ne se font en psychiatrie que de
manière ponctuelle, quelques heures ici et là.
Je ne vais pas vous raconter dans le détail ce qui s’est passé. En gros,
nous avons fondé une association, j’ai commencé une école du samedi
chez moi, pour tester la formule. Puis nous avons été hébergés
26
gratuitement dans une école communale à classe unique, où la deuxième
salle de classe était libre, ce qui permettait à la commune de conserver
cette école ouverte. Comme quoi, l’Univers répondait à ce projet. Nous
avons recruté en emploi-aidé des jeunes psychologues qui s’intéressaient à
l’autisme, et que j’ai formées aux techniques d’éducation. Elles ont toutes
trouvés un travail après cette formation chez nous. Les parents finançaient
leur salaire, grâce aux allocations. Un psychiatre hospitalier a accepté de
cautionner notre classe pour autistes. Des inspecteurs de l’Education
Nationale ont rejoint notre association. Bref, un dispositif cohérent
émergeait. Nous avons alors ouvert un service médico-éducatif financé par
l’Agence Régionale de Santé. Puis une autre classe pour enfants, et
ensuite, un dispositif pour adolescents et jeunes adultes autistes. Les
choses ont continué à croître et aujourd’hui, nous aidons plus de cent
familles, nous avons une cinquantaine d’employés et plusieurs structures
financées par l’état.
Tout cela parce que, au départ, je savais que j’allais créer une classe
spécialisée dans l’autisme pour ma fille. Je savais que j’étais capable de le
faire, je n’avais aucun doute à ce sujet. Le « aucun doute » est la clé.
L’Univers m’a donné ce que je pensais vrai, tout cela sans aucun moyen au
départ.
Pour cette réalisation de taille, je dois rajouter une notion importante,
mais qui fera l’objet d’un autre livre. Ce qui a facilité la création de ces
structures, et surtout la rapidité de mise en œuvre, (cinq ans seulement
pour la plupart des structures), c’est que nous avons été plusieurs autour de
ce projet. L’addition des pensées créatrices engendre une force
irrépressible.
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bouquets de vibrations de satisfaction, et c’est ce que vous obtiendrez.
Sauf…
Sauf si vous n’y croyez pas. Car ce sera la pensée inconsciente qui
dominera sur la pensée artificielle, même générée à répétition.
Alors, comment faire ? Tout d’abord, sachez que Paris ne s’est pas
créé en un jour. Tout en travaillant vos pensées positives, vous pouvez
également travailler sur vos croyances. « L’Univers, une force divine ? Je
suis athée » ; « L’univers me donnerait des millions d’euros, il suffit de
demander, bah ! C’est n’importe quoi ! ». Faux ! Vous voyez bien ce qui
m’est arrivé avec mon association. C’était improbable, non ?
Bon, vous n’y croyez pas, mais pourquoi ne pas essayer ? Si vous
avez l’esprit scientifique, comme moi, vous devez expérimenter une
hypothèse. Alors faites-le. Comme je vous le disais en introduction,
amusez-vous à visualiser une place de parking vide lorsque vous voulez
vous garer. Cela marche. Vous commencerez à croire en cette loi
d’Attraction, et vous aurez plus de facilités à l’utiliser à votre profit.
28
atrocités de la planète, et mon humeur s’en ressentait. Puis, j’ai arrêté de
lire mes romans favoris, des thrillers bien sanglants, pour les remplacer par
des lectures qui me mettaient de bonne humeur. Les effets sont arrivés très
rapidement, en l’espace d’une semaine. Je me sentais mieux, plus joyeuse,
je souriais plus. Mes enfants étaient plus calmes.
J’ai commencé à lire sur les phénomènes de l’attraction, de la pensée
positive et du bien-être spirituel.
Comme je me sentais déjà mieux, j’ai appliqué une des autres
méthodes préconisées par le Dr Servan-Schreiber, celle des baskets. Je me
suis mise à courir. Au début, je crachais mes poumons après vingt mètres.
Mais j’ai poursuivi, et aujourd’hui je fais trois fois par semaines six
kilomètres dans la colline. Et je joue deux fois par semaine une heure et
demie au tennis. L’Univers me renvoie ce que j’ai décidé d’être, quelqu’un
de bien dans ma peau.
… A moins que ce soit l’effet des endorphines générées par mon
cerveau durant l’effort physique, me direz-vous.
Mais c’est là où je voulais en venir : qu’importe ? N’est-ce pas
l’Univers qui a créé cette merveilleuse machine qu’est l’être humain ? Que
vous y croyez ou pas, l’important, ce sont les effets que vous souhaitez
voir apparaître dans votre vie.
Pour ma part, j’ai décidé que tout ce qui me faisait du bien, je
l’adoptais. C’est ainsi que je suis aujourd’hui persuadée de l’existence de
la vie après la mort du corps, et je vois régulièrement des preuves de cela.
J’ai décidé que des anges gardiens m’aidaient. Et quand je me trouve
coincée dans une situation que je n’arrive pas à résoudre, je « lance » le
problème à mes aides spirituels et j’attends que la solution jaillisse dans
mon esprit ou dans ma réalité. Et ça marche. C’est immanquable.
D’ailleurs, j’écrirai un jour un livre sur toutes ces expériences
extraordinaires. Bien entendu, là aussi, on peut interpréter ces solutions qui
jaillissent du néant comme étant tout simplement des évidences perçues
par un cerveau enfin libéré de ses obsessions, et donc ouvert. Bien sûr.
Mais au fond, qu’est-ce que cela change ? L’important est que cela
marche.
En résumé, si la croyance dans les phénomènes paranormaux vous
fait du bien, adoptez-la. Les témoignages de ces phénomènes abondent,
vous ne serez pas les seuls. Par contre, il n’y a aucune preuve qu’ils
n’existent pas. Alors faites-vous plaisir.
Cependant, si vous vous orientez dans la direction de la spiritualité,
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n’oubliez pas de garder les pieds sur terre : même si vous avez
l’impression à travers les nombreux écrits sur la loi de l’attraction qu’il
suffit de penser pour avoir, ce n’est pas magique. Vous devez faire un
effort, comme nous l’avons vu plus haut dans le chapitre sur la pensée
active. Vous devez penser suffisamment pour changer votre état d’esprit,
puis agir. Ce n’est pas en restant dans votre fauteuil avec un bouquin sur la
loi de l’Attraction que votre réalité changera.
Je vous recommande également de suivre les enseignements de
maîtres reconnus. Il est facile de tomber dans les griffes d’un gourou de
bas niveau qui vous incitera à faire le mal en vous faisant du bien. Je
prends l’exemple d’un livre que j’ai lu récemment dans la kindle-sphère.
Le monsieur expliquait différentes méthodes pour obtenir ce que l’on veut
par la pensée. Il parlait dans tout son ouvrage des techniques d’obtention
de bien matériel ou de l’amélioration de la situation professionnelle.
Pourquoi pas ? Je préfère insister sur le bien-être et non le bien-avoir,
même si celui-ci découle de celui-là. Là où les propos de cet auteur me
posaient problème, c’est lorsqu’il expliquait comment utiliser la pensée
pour influencer les autres.
Ce n’est pas une bonne idée. Vous devez respecter les autres,
respecter leur liberté de penser et leur indépendance. Si vous souhaitez
quelque chose, dites-le, tout simplement. Si vous avez bien travaillé sur
vous-même en amont, votre projet paraîtra couler de source et obtiendra
toutes les approbations voulues. Par contre, si vous vous focalisez des
jours et des nuits pour influencer à distance une personne, vous pourrez
peut-être obtenir ce que vous voulez. Mais gare au retour de manivelle !
Un ami à moi, jeune professeur d’université, avait un étudiant qui
finissait son troisième cycle de recherche en psychologie. Il a voulu
obtenir un poste pour ce jeune homme. Il s’est mis à méditer longuement,
prier l’Univers, peser à distance sur la volonté des administrateurs pour
qu’ils créent un emploi pour son poulain. Il a même mis sa femme,
étudiante-chercheuse dans un autre laboratoire à contribution. Ensemble,
ils ont fait plier l’Univers. Le poste a été finalement créé, l’étudiant l’a
obtenu, et mon ami a vu son laboratoire s’agrandir. Hélas, quelques
semaines plus tard, le couperet est tombé : l’université ayant un budget
limité, le poste promis de longue date à l’épouse de mon ami a été
supprimé.
3. Changez vos émotions :
Vous aurez beau répéter à l’Univers que vous voulez obtenir l’argent,
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l’amour, la santé, … si votre attention est distraite par des émotions contre
productrices, vous n’obtiendrez rien. Ne vous leurrez pas : ce n’est pas
l’avoir qui vous fera sentir bien. C’est l’être. La preuve en est, toutes ces
célébrités riches, fameuses, belles, qui ont tout dans la vie, et qui se sentent
malheureuses parfois même au point de se suicider ou de mourir d’excès :
Jimmy Hendricks, Robin William, Patrick Dewaere, Romy Schneider pour
ne citer qu’eux.
C’est de se sentir bien qui vous fera obtenir des biens en abondance
(pour tant est que cela vous intéresse encore). Ne parlez pas d’émotions
positives ou négatives. En fait, toutes les émotions sont bonnes. Elles vous
alertent simplement du bon ou du mauvais chemin que vous empruntez.
Voici la marche à suivre :
Que faire de vos émotions perturbantes ?
Faites d’abord le point sur vos émotions. Puis agissez dessus. Trouvez
un moment dans votre journée où vous pouvez passer du temps sans être
dérangé. Installez-vous confortablement. Supprimez toutes distractions de
votre environnement : télévision, radio, et même musique, car la musique
influence les émotions. Il ne s’agit pas ici de chercher à vous calmer ou de
méditer. Il s’agit de faire le point sur votre état émotionnel.
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3) Analysez : Cet état-là est-il dû à un besoin qui n’est pas comblé ?
Vous êtes triste parce que vous vous sentez seul(e). Cela est-il dû à un
blocage ? Vous êtes frustré car votre travail n’avance pas. Etes-vous
dans cet état à cause de quelqu’un ? Par exemple vous êtes en colère
contre votre conjoint qui passe trop de temps avec ses amis.
5) Remédiez :
a. Agissez sur la cause : par exemple, vous vous sentez mal car
vous êtes harcelé dans votre travail par un collègue. Tout dépend bien
entendu de la situation, de votre relation à la personne, de son
caractère, de son honnêteté. Parlez de votre ressenti à cet individu ; s’il
n’est pas réceptif, notez sur papier les situations et les dates, puis allez
voir cette personne, prouvez-lui avec vos notes que son attitude est
offensante et pourquoi. Il ou elle vous répond par le mépris ? C’est
sans doute un manipulateur. Parlez-lui du droit du travail et du
harcèlement, dites que vous allez porter plainte s’il (elle) n’arrête pas.
Eventuellement, faites-le. En général, vous ne devriez pas en arriver
là. Ces personnes perverses n’agissent pas à découvert.
b. Agissez sur l’environnement : vous êtes triste quand vous rentrez
chez vous. Tout paraît sombre et morne. Vous vous sentez seul. Vous
pouvez décider de prendre un colocataire, un stagiaire ou un étudiant
par exemple ne vous engage pas pour longtemps. Ou bien retroussez
vos manches et repeignez, même si vous êtes en location. Garnissez
votre intérieur de fleurs. Si vous avez un jardin, plantez, mettez une
petite arche pour décorer l’entrée (il y en a à dix euros dans les
magasins discount au printemps) et faites grimper un rosier. Vous
verrez, de petite modification vous procurerons en grand bien être. Si
cela ne suffit pas, pourquoi ne pas déménager ? Cherchez un endroit
qui vous convient mieux, avec des voisins plus sympathiques et un
propriétaire plus responsable. Commencez vos recherches et pratiquez
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la loi de l’Attraction par pensées positives. La vie s’ouvrira à vous.
c. Comblez votre besoin : vous pouvez vous sentir seul, ou vous
ennuyer, trouver que votre vie manque d’intérêt. Trouvez-vous une
occupation. Les clubs, les associations, les écoles, les stages, les idées
à défendre sont pléthore. Si rien ne vous dit, commencez déjà par faire
du sport tous les jours, ne fut-ce que trois quart d’heure de marche.
Vous verrez autre chose, vous respirerez un autre air, vous
rencontrerez peut-être d’autres promeneurs avec qui vous pourrez
échanger quelques mots, vous penserez à autre chose qu’à votre ennui
et vous vous oxygénerez. En même temps, demandez à l’Univers de
vous inspirer. Dans pas longtemps vous croiserez une personne, un
lieu, un évènement qui vous guidera sur votre voie. Mais commencez
par sortir de votre coquille.
d. Arrêtez d’anticiper de manière déraisonnable. Par exemple, votre
enfant déteste l’école. Vous vous dites qu’il va redoubler. Il va tripler.
Il n’aura pas son brevet des collèges. Il quittera le lycée sans diplôme.
Il ne trouvera jamais de travail. Toute sa vie est fichuuue ! Sortez de
cet état d’esprit. Faites confiance dans la vie. Faites confiance dans
votre enfant. Au besoin, lisez l’autobiographie de Michel Drucker,
cela vous remontra le moral. Et surtout, n’oubliez pas que seul le
présent existe. Vivez votre présent de la manière la plus joyeuse, la
plus fructueuse, la plus créative possible. Cadrez votre enfant
calmement. Il doit aller à l’école jusqu’à seize ans, c’est la loi. Il doit
apprendre ses leçons et faire ses devoirs. Aidez le chaque soir, sans
reproches, sans humiliation. C’est juste une tâche à accomplir, il n’a
pas à être parfait. Encouragez-le dans ce qu’il aime. Il adore peindre
les figurines de trolls et d’elfes ? Il trouvera peut-être un travail de
peintre de santons. Il ne pense qu’à sortir avec ses copains ? C’est
normal à son âge. Il développe des compétences sociales qui seront
fondamentales dans sa vie. Cadrez seulement ses sorties : on ne peut
pas tout faire, n’importe quand. Il est accro aux jeux vidéo ? Limitez
son temps d’ordinateur (s’il en fait trop le soir, il n’arrivera pas à
dormir et entrera dans un engrenage toxique de jouer toute la nuit et
dormir le jour), et ayez confiance en lui. Il y a des chances pour qu’il
s’oriente vers une carrière de programmateur. C’est un métier que l’on
peut apprendre plus tard, même sans diplôme.
e. Réalisez que l’échec n’existe pas : vous concrétisez tout ce que
vous avez conçu par la pensée. Il n’y a pas d’échec, il n’y a que des
résultats. Si ce résultat ne vous plaît pas, changez votre pensée, en
particulier la manière dont vous vous percevez. Une mauvaise opinion
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de vous-même diffusera autour de vous l’idée que vous n’êtes pas
capable. Focalisez-vous sur tout ce que vous êtes capable de faire.
Entretenez une humeur positive. Les résultats ne tarderont pas.
f. Reposez-vous : la fatigue engendre la mauvaise humeur,
l’agressivité incontrôlée, la tristesse…
g. Faites-vous aider. C’est bien plus facile de travailler ses émotions
quand on est aidé par quelqu’un d’autre. Souvent, on a une manière de
penser qui nous vient de notre famille ou de la société, et qu’il est
impossible de remettre en question tout seul. On a besoin d’apprendre
à ressentir et à mettre un mot sur nos sensations : notre société
n’encourage pas l’expression des émotions, alors on ne sait pas
vraiment comment s’y prendre. La sophrologie est d’une grande aide.
La psychothérapie aussi. On peut aussi citer les techniques de
respiration, de relaxation, le yoga, …
h. Faites-vous VRAIMENT aider par un professionnel : on appelle
cela se faire « soigner ». Eh oui, vous pouvez être dans une situation
qui nécessite une intervention spécialisée. Les exemples sont
nombreux. Par exemple, vous pouvez avoir un stress post traumatique
à la suite, soit d’un évènement gravissime, soit une répétition
d’évènements moins traumatisants (le harcèlement par exemple peut
engendrer ce genre de stress). Allez voir un psychologue ; l’hypnose
peut être efficace ; les mouvements oculaires (EMDR) aussi. Vous
avez des pensées obsessionnelles : faites une thérapie
comportementale ou de la sophrologie. La dépression est une maladie.
Vous devez vraiment consulter, surtout si tout ce que vous avez essayé
seul(e) ne marche pas. Vous avez peut-être besoin de médicaments
pour un temps, voire pour longtemps. Pareil pour les personnes qui ont
des changements d’humeur excessifs, ou d’autres difficultés
invalidantes. Consultez un psychiatre. Il existe de nouvelles molécules
qui permettent de réguler l’humeur sans être « un zombie ». Après,
vous pourrez mettre en œuvre tous les conseils ci-dessus,
normalement, et vivre votre vie rêvée.
Les émotions positives que nous ressentons ont une capacité double :
Elles permettent d’élargir momentanément notre répertoire de
pensées et d’actions. Rien n’est plus restrictif qu’une humeur morose. On
manque d’allant, de courage, ou tout simplement d’envie. Dès que vous
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vous sentez mieux, les idées jailliront dans votre esprit, en entraînant
d’autres, puis d’autres encore. Vous ferez plus de choses, rencontrerez plus
de situations et vous renouvellerez vos idées.
Elles permettent de construire et de développer les ressources
physiques, intellectuelles, psychologiques et sociales. Si vous vous sentez
bien dans votre corps, malgré ses petits défauts, vous sortirez, irez à la mer
ou à la piscine, rencontrerez facilement du monde, et mettrez en place tous
ces comportements qui rendent la vie agréable et renforcent votre
impression de bien-être. Au contraire, si vous entretenez l’idée que vous
êtes trop maigre, par exemple, ou que votre peau est trop ridée, ou que vos
fesses sont trop volumineuses, vous chercherez à vous cacher, vous
éviterez les regards, vous ne ferez pas de nouvelles connaissances, et le
manque de regards appréciateurs vous confirmeront la mauvaise opinion
que vous avez de vous. C’est ainsi que démarrent les cercles vicieux.
Travaillez votre positivisme et votre vie s’améliorera. Vous croirez de
plus en plus en vous. Sur ce terrain fertile, il vous sera facile d’implanter
vos pensées créatrices qui vous permettront de générer des idées
merveilleuses, d’abondance, de joie et d’amour. Les émotions ont la
particularité d’être contagieuses. Votre qualité de vie s’améliorera. Mais ce
n’est pas tout. Vous serez plus optimiste, plus reconnaissant, plus
généreux. Et l’Univers vous rendra ce que vous donnez au centuple. Telle
est la loi de l’Attraction.
❤
Voici quelques émotions que vous pouvez travailler au quotidien.
1) La joie : au lieu de dire à votre enfant qui va à l’école « travaille
bien », dites-lui, « amuse-toi bien ». Et pensez la même chose pour
vous. Et comme nous l’avons vu plus haut, songez à changer de travail
ou de profession si celle que vous avez ne vous plaît pas. C’est
fondamental d’être heureux dans une activité qui nous prend une
bonne partie de notre temps. Si vous refusez de changer de métier,
exercez-vous chaque jour à aimer ce que vous faites. La haine n’est
pas due au fait que vous devez changer des couches sales vingt fois par
jour. Elle n’est pas due à votre obligation de nettoyer les toilettes, de
vivre en prison, de vous occuper de personnes agressives au guichet.
La haine est en vous. Changez votre manière de voir votre travail.
Mon amie Sophie travaillait auprès de personnes souffrant de la
maladie d’Alzheimer. Souvent elle se faisait insulter. Elle trouvait que
les personnes âgées sentaient mauvais. Elle avait beau essayer
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d’établir une relation, les personnes ne la reconnaissaient pas le
lendemain. Alors, elle s’est efforcée d’aimer chaque patient avec
lequel elle travaillait. Elle a décidé de ne rien attendre en retour, et
simplement d’accompagner ces personnes vieillissantes en fin de vie,
avec bienveillance et sans jugement. Elle est restée là encore cinq ans,
avant de suivre son mari dans une autre ville et d’ouvrir un petit
commerce. Pendant ces années, elle s’est épanouie. Sa fatigue s’est
envolée. Elle a ressenti combien sa nouvelle attitude faisait du bien, et
les personnes dont elle s’occupait sont devenues plus calme. Elle a
gagné sa vie, toutes ces années-là, en restant radieuse et à l’écoute des
autres.
2) L’amusement : vous devez rédiger des rapports sérieux, rasoirs,
n’hésitez pas à y apporter votre touche d’humour. Je l’ai fait à de
nombreuses reprises, lorsque je faisais de l’intérim pour payer mes
études. Une fois, mon patron m’a dit qu’il attendait mes comptes-
rendus avec impatience. J’étais heureuse car je me demandais
justement comment il le prenait. L’amusement est partout. Réunissez
votre famille après le repas du soir, et faites une partie de cartes. Jouez
avec votre chien ou votre chat. Installez un jeu de fléchettes en face de
votre fauteuil favori, et exercez-vous tout en regardant la télévision, le
soir. Allez danser.
3) La gratitude : c’est une émotion puissante. Remarquez tout ce que
vous avez. Remarquez les gestes de vos proches, les gentillesses de
vos collègues, de vos commerçants, ou simplement le sourire d’un
passant dans la rue. Soyez vous-même agréable et souriant.
4) L’intérêt : soyez curieux et trouvez un sujet qui développe votre
intérêt. C’est une émotion porteuse, qui peut-être changera votre vie en
vous donnant un nouveau but dans la vie. Ce peut être s’occuper de
personnes en difficulté, de l’environnement, se passionner pour
l’élevage de papillons, le jardinage, ou bien la lecture. Explorez les
nouvelles technologies : le graphisme par ordinateur, la vidéo, jouez
avec des logiciels comme Photoshop. Devez imbattable sur les films
des années 1950, ou bien, comme des anonymes de la rue à côté de
chez moi, bâtissez un environnement solidaire : en me promenant, j’ai
vu plusieurs jardinières collectives (dans lesquelles j’ai planté des
herbes aromatiques), une étagère à livres sur laquelle était gravé
« servez-vous » (j’y mets aussi des livres que je ne veux pas garder).
Regardez autour de vous, inspirez-vous des autres.
5) La fierté : nous avons tous besoin d’être fier de nous. Quand on est
enfant, on n’hésite pas à solliciter l’approbation de nos parents quand
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nous faisons telle ou telle chose exceptionnelle. Une fois adulte, nous
n’y pensons plus. Eh bien, il est temps de s’y mettre. Soyez fier de
vous. Je n’ai rien de spécial, me direz-vous. Mais si ! Le plat que vous
avez cuisiné ce soir, n’est-il pas délicieux ? Peut-être êtes-vous gentil,
intelligent, créatif ? Vous pouvez être fier de la propreté de votre
ménage, de votre travail, de la beauté de votre jardin, … Regardez vos
réussites, vos qualités, sincèrement. Attention à ne pas reporter ce
besoin de fierté sur quelqu’un d’autre. Trop de parents veulent être
fiers de leurs enfants et génèrent des situations toxiques quand l’enfant
ne répond plus à leur attente.
6) La sérénité : c’est quand notre cerveau est calme, au repos, loin des
tempêtes. Nous nous sentons bien, complet. Les méthodes pour arriver
à ce stade de bien-être ne manquent pas. Consacrez dix à trente
minutes par jour à faire la paix avec vous-même, à oublier vos soucis,
à respirer profondément. Méditez, c’est encore mieux. Vous trouverez
de nombreux livres sur les méthodes de méditation. Faites du yoga.
Ecoutez de la musique douce, et plongez-vous dans une demi-
somnolence qui vous rapproche de votre être profond, loin de la
tempête de vos peurs et vos colères. La sérénité est une émotion dont il
faut se nourrir.
7) L’émerveillement : c’est un sentiment un peu enfantin, mais
tellement agréable à ressentir. Cherchez les situations qui peuvent
vous le procurer : un paysage de montagne, un film superbe, un livre
émouvant, une fleur aux couleurs exceptionnelles. Laissez-vous aller.
4. Et vos mémoires ?
Vous avez vécu de nombreuses expériences. Cela fait partie de qui
vous êtes. Certaines merveilleuses, d’autres désagréables. Et même, pour
certain(e)s, franchement horribles. Et c’est une chose que vous ne pouvez
pas changer. Bien sûr. Il est inutile, voire nocif de les occulter. Par contre,
vous pouvez changer le regard que vous portez dessus.
1) Ne ressassez-pas ces souvenirs. Ne vivez pas vos souvenirs,
laissez-les vivre. Observez-les de l’extérieur, comme si vous étiez un
observateur externe.
2) Accueillez votre douleur comme une amie qui vous fera grandir.
Chaque épreuve est l’occasion d’apprendre quelque chose. Rappelez-
vous qu’il n’est rien de mauvais. Il n’y a que des expériences.
3) Ne portez pas de jugement, ni sur vous-même, ni sur celui ou celle
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qui est la cause de cette expérience douloureuse. Décidez simplement
de ne plus jamais vivre cela.
4) Agissez : lorsque ce qui vous a été fait est punissable par la loi,
portez plainte. Sinon, lisez sur le sujet. Lire permet la reconnaissance
du mal qui vous a été fait. Les personnes victimes de pervers
narcissiques, par exemple ont besoin de connaître le mécanisme de la
perversion pour le démonter. La lecture leur fait comprendre que
contrairement à ce qu’elles croient, elles ne sont pas la cause de leur
malheur. Les pervers sont très manipulateurs et très subtils, et c’est
difficile d’en sortir indemne. Je vous conseille vivement les livres de
Marie-France Hirigoyen à ce propos.
5) Faites quelque chose de ces souvenirs douloureux. Cela s’appelle
la résilience. Les personnes ayant souffert de la mort d’un proche
peuvent en faire un combat pour que cela n’arrive pas à quelqu’un
d’autre. Les victimes montent des associations. Certains écrivent un
livre. A vous de trouver votre voie.
Ces différents moyens vous permettront de vous alléger des douleurs
anciennes. Elles ne doivent plus gouverner votre vie. Si vous vivez vos
souvenirs, vous ne vivez pas votre présent. Et pire, compte tenu de la loi
de l’Attraction de l’Univers, tout ce que vous attirerez dans votre vie, ce
seront des évènements qui vous rappelleront votre vécu et qui appuieront
là où cela fait mal.
Or ce que vous souhaitez, aujourd’hui, c’est de changer votre vie.
Reléguez vos souvenirs dans le passé et construisez votre vie dès
maintenant. N’attendez pas une seconde pour ressentir la joie de vivre,
l’abondance, la gloire, la gratitude, la fierté et tout ce que l’Univers peut
vous apporter dès aujourd’hui. Allez-y !
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veux pas parler des émotions négatives qui ont pu vous être inculquées.
Mon voisin, par exemple, un monsieur de quatre-vingt printemps, souffrait
encore des mots que son père lui répétait, chaque fois qu’il n’arrivait pas à
faire quelque chose du premier coup : « Le premier imbécile venu est
capable de faire ça, et toi… ». Il a d’ailleurs passé sa vie à accumuler les
défis impossibles à surmonter, et à essayer encore et encore d’y arriver. En
fait, il finissait toujours par vaincre, à force d’obstination, au bout de
nombreuses années. Mais il aurait pu se rendre la vie beaucoup plus simple
en lâchant prise.
Je veux parler ici de concepts véhiculés par la famille ou la société.
La peur du risque est un exemple répandu, particulièrement nocifs dans le
cadre du travail sur l’Attraction que vous mettez en place. Nous vivons
dans une société porteuse d’un concept particulièrement pesant, celui du
risque zéro. Les lois et les décrets se multiplient jusqu’à l’absurde. Savez-
vous que nos fonctionnaires ont interdit aux personnes handicapées qui
cultivent leur jardin de manger le produit de leur culture ? De la même
manière, dans le cadre d’une école ou d’un camp, on ne peut pas emmener
des enfants promener ou faire du skate sans avoir un diplôme d’état de
moniteur sportif. Les maires se font élire sur des projets de vidéo
surveillance. Il nous faut des balises, des assurances, des garde-fous
partout. Nous faisons des bêtises et nous accusons les autres en cas de
problème. Il est temps de mettre un terme à cette mentalité. Le risque zéro
n’existe pas.
La vie, c’est le risque. Je ne dis pas de se lancer d’un avion sans
parachute pour apprendre à voler. Il faut analyser une situation, peser le
pour et le contre, et si la balance est suffisamment positive, y aller. Car le
risque pour notre moral et pour notre santé de rester dans une situation
délétère est mille fois plus grand. Vivons joyeusement ce que nous avons à
vivre. Peut-être essuierons-nous un échec ? Ce n’est pas grave. On apprend
de nos erreurs. Mais si notre projet est bien monté, si nous y croyons, si
nous nous en sentons capable, alors le succès sera au rendez-vous.
❤
Certaines personnes déploient une énergie futile pour défendre des
concepts. Je pense par exemple à Jean Regourd, président de la Libre
Pensée de Vendée, qui porte plainte au commissariat de police en
décembre 2014 pour faire enlever la crèche du hall du Conseil Général, au
nom de la laïcité. Ceci donne lieu à un procès, qui coûte évidemment au
contribuable, et une polémique est lancée, là où il n’y en avait pas besoin.
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Lorsque l’on a vécu, comme moi et comme beaucoup d’autres, des
difficultés de vie énormes, lorsque l’on sait le courage et l’énergie à
déployer pour simplement offrir une vie décente à de nombreuses
personnes en France, les enfants handicapés déscolarisés, les personnes
âgées isolées, les chômeurs de longues durées, les malades mentaux, etc. je
ne peux m’empêcher de me demander pourquoi certains prennent le temps
et l’énergie d’empêcher les autres de vivre. Je ne connais pas ce monsieur
Regourd autrement que par cette action, mais je serais curieuse de voir de
quoi sa vie est faite. Je me demande sous quelle forme l’Univers lui rendra
cette étrange décision, pénible pour tant de français.
Les exemples d’actions sous-tendues par des concepts fallacieux ou
par l’égo sont nombreux, et ne vous apporterons pas la plénitude que vous
espérez. N’oubliez pas, l’Univers vous renvoie au centuple ce que vous
donnez.
L’histoire d’Akim
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grossiers.
— Alors, son quotidien n’est pas si génial que ça, non ?
— C’est vrai, me répond Akim en souriant. Ma vie est plus
agréable que la sienne, même si je gagne moins.
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Et maintenant, quelques exercices
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que vous avez en le prenant dans votre main, puis en le déposant sur
votre compte bancaire. Voyez la maison de vos rêves, son salon
accueillant, sa cuisine moderne, sa grande terrasse, son grand jardin et
la piscine dans laquelle vous piquez une tête au plus chaud de l’été.
4) Écrivez ce que vous voulez : Prenez une feuille de papier et
écrivez quatre grands titres : mon travail, mon physique, mes relations
et ma maison. Décrivez dans le détail ce que vous voulez pour chacun
de ces points. L’intérêt de l’exercice est de vous permettre de préciser
votre pensée. Puis, écrivez ce que vous ressentez pour chacun de ces
points. Par exemple, j’avais écrit que je souhaitais être propriétaire
d’une maison de plus de 120 m². Je voulais qu’elle soit pleine de coins
et de recoins. Je voulais un jardin avec de grands arbres. Puis j’ai écrit
que je m’y sentais bien avec mes enfants qui grandissaient dans cet
environnement chaleureux. Que j’aurai des animaux domestiques qui
nous rempliraient de joie, etc. Deux ans plus tard, j’étais propriétaire
d’une maison de 140 m², en partie financée par le studio que j’ai
rapidement aménagé. Il y a un grand cèdre, un vieux pin, quelques
arbres fruitiers productifs. Le tout à deux pas du centre du village, au
fond d’une impasse calme. Mon rêve s’est réalisé. Faites donc la
même chose. Ecrivez vos rêves, puis rangez la vision de votre vie dans
une boîte et laissez reposer un an. Vous ferez le bilan de tout ce que
vous avez obtenu après ce temps.
5) Lâchez prise : envoyez vos pensées à l’Univers, il les récupère.
Ne soyez ni tendu ni anxieux, cela ne fera que retarder.
6) Ecrivez, pensez en positif: L’Univers ne comprend pas les
nuances : il capte l’image, pas le « ne pas ». Si vous ne voulez surtout
pas un compagnon égocentrique, l’Univers « voit » ce type d’homme
auquel vous pensez. Et c’est exactement ce qu’il vous enverra.
7) Bannissez les mots que vous ne voulez pas avoir dans votre
vie : Ne dites pas « je ne veux plus de dettes », mais « j’ai de
l’argent ». Ne dites pas « je n’habite plus dans ce studio », mais « je
vis dans un grand appartement ». Ne dites pas « je ne suis plus
seul(e) », mais « ma vie est pleine d’amour ».
8) Attention à la formulation : Si vous vous répétez que l’Univers
va vous donner de l’argent, par exemple, c’est exactement ce qu’il va
faire. Etre en train de vous donner de l’argent. C’est l’attente que vous
envoyez, c’est l’attente que vous recevrez.
9) Vivez votre vœu exaucé : imaginez que vous recevez maintenant
ce que vous voulez. Ressentez votre joie, votre plaisir. L’Univers est le
Tout : ce qui a été, ce qui est, ce qui sera. Le temps n’existe pas.
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Einstein l’a très bien compris et calculé. Tout n’est que déplacement.
Agissez, ressentez votre vœu exaucé. L’Univers ne fait pas la
distinction entre l’imaginaire et la réalité : il vous donne ce que votre
réalité vous dicte.
10) Soyez reconnaissant(e) : la gratitude est une émotion
puissante. Vous devriez aussi remercier l'Univers pour ce processus.
Montrer de la gratitude va booster le pouvoir de l'Univers et lui
permettre d'exhausser votre requête plus vite.
11) Maintenez votre foi en l’Univers : Ne vous énervez pas si tout ce
que vous avez demandé n'arrive pas du jour au lendemain. Ne vous
stressez pas pour savoir "comment" les choses vont arriver, laissez
l'Univers le faire pour vous. Votre pensée est d’une puissance
phénoménale. Ce que vous pensez existe, est bien là. L’Univers le
déplacera jusqu’à vous.
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Références :
2. Croissance
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REMERCIEMENTS
Je remercie d’abord mes parents qui m’ont permis de faire des études scientifiques. Sans
cela j’aurais du mal à comprendre le fonctionnement théorique de la loi d’Attraction. Ils
m’ont également aidée et encouragée lors de la rédaction de ce livre.
Tous mes remerciements vont aussi à mes amis John et Cherryl pour leurs conseils
éclairés ; à Maurice L., retraité du CNRS, pour ses éclairages concernant la physique
newtonienne et quantique. Qu’il excuse les hypothèses que j’ai émises à partir des
données scientifiques
.
Merci également à mon ami psychiatre, le Dr R.B. (il se reconnaîtra), pour m’avoir fait
rajouter le paragraphe sur l’aide par les professionnels de santé.
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A PROPOS DE L’AUTEUR
Sarah Step Forward est née aux Etats-Unis, de parents français. Elle fait ses études de
paléobotanique en France. Elle retourne aux USA après ses études et travaille dans un
laboratoire de recherche dans une petite ville du Missouri. C’est là qu’elle rencontre son
mari. Elle a deux enfants, un chien et un chat tigré. Bientôt, elle doit renoncer à sa
carrière à cause du handicap de sa fille. Elle rentre en France en 2005 et crée une
association de parents pour venir en aide aux autistes. En quelques années, deux écoles
voient le jour, puis quatre services médicaux, un IME et une unité de sport adapté. Elle
se retire alors de l’association et se consacre à la diffusion de ses savoirs. Elle vit
aujourd’hui de thérapies de bien-être, basées sur la loi de l’Attraction et
l’Accompagnement Thérapeutique.
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Table des Matières
La loi de l’Attraction 8
L’esprit 19
Comment construire son état d’esprit ? 23
Et maintenant, quelques exercices 41
50