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MQ17 COMPORTEMENT DES MATERIAUX EN TRACTION P03

G. Moulin
I/ INTRODUCTION
II / PROPRIETES MECANIQUES EN TRACTION
II 1 / Analyse des effets permanents à l’échelle macroscopique
II 2/ Essai de traction
II 2 1/ Allure de la courbe de traction

Exemple de courbe de traction Æ caractéristiques mécaniques (E, σE, σM, εR)


- domaine élastique
- domaine de déformation plastique

II 2 2/ Déterminations des valeurs vraies et apparentes des caractéristiques mécaniques.


- contrainte et déformation apparentes (ou nominales) : σ = F/S0 , ε = ∆l/l0
avec : F = force et S0 = surface initiale
avec : variation de longueur ∆l à la longueur initiale, l0
- contrainte et déformation vraies (ou rationnelles)
* contrainte vraie,

avec S0, l0 = section, longueur initiale de l’éprouvette de traction


S, l = section, longueur de l’éprouvette au cours de l’essai de traction
* déformation vraie (ou rationnelle),

avec ; l = l0 + ∆l.
Par ailleurs, comme ∆l/l0 = εa (apparent), on en déduit : ε = Ln(1 + εa)
- Allure de la courbe de traction rationnelle ou vraie :

Courbes de contrainte-déformation réelles et nominales pour du cuivre polycristallin.


Les courbes de traction relatives à des métaux à comportement ductile permettent de
déterminer 4 grandeurs caractéristiques :
- le module d’élasticité E (ou module d’Young) est donné par la pente de la partie élastique de
la courbe σ = f(ε).
- la limite d’élasticité (Re) qui correspond à la contrainte nominale à partir de laquelle se
produit la déformation plastique.
- la résistance la rupture Rm qui correspond à la contrainte nominale maximale supportée par
l’éprouvette.
- la déformation à la rupture (εR) qui correspond à la déformation plastique nominale à la
rupture en traction de l’éprouvette. La valeur de la déformation à la rupture εR représente une
des grandeurs caractéristiques de la ductilité.

II 2 3/ courbe de traction des matériaux à élasticité enthalpique


1/ les métaux, alliages, céramiques
Allure générale des courbes de traction
Mécanisme mis en jeu durant la déformation et l’écrouissage

Plans et directions sollicités lors du glissement (plans et directions denses)


CFC : <110>{111}
CC : <110>{111} ou <110>{112}
HC : <1120>{0001}

- Rôle des paramètres (température, impuretés)


- Striction

2/ Les composites
Les matériaux composites ont un comportement mécaniques à la traction faisant appel aux
mêmes mécanismes , mais cette fois il y a 2 composants : le renfort et la matrice (Figure ).

Comparaison du comportement mécanique fibre – matrice – composite


3/ les polymères
En fonction de la température, il existe des transitions ente le comportement vitreux (à basse
température) et le comportement visqueux à plus haute température. Rappelons que la
transition vitreuse correspond au domaine de température qui sépare le plateau vitreux et le
plateau caoutchoutique

Figure présentant les domaines d’un polymère à transition vitreuse.

La courbe de déformation d’un polymère à vitesses de déformation modérées (1 à 100 %/min)


présente plusieurs domaines en relation avec la réorientation des fibres (Figure ).

Courbe de déformation en traction du polymère, en relation avec des effets de réorientation des
fibres.
- Rôle de la température, du type de sollicitation (traction, compression), de la nature du
matériau
- Notion de carte de résistance du polymère en fonction de la température réduite T/T0

4/ Distinctions majeures entre les divers matériaux


Matériaux métalliques
Céramiques
Polymères.

II 2 4/ courbe de traction des matériaux à élasticité entropique : nombreux polymères

La comparaison entre la courbe de déformation expérimentale (a) et la courbe de déformation


théorique (théorie cinétique des caoutchoucs) (b) est fournie sur la figure ci dessous .
II 2 5/ Energie de déformation et effet anélastique
- Comportement élastique
L’énergie de déformation est déduite à partir de l’aire de la courbe de traction. La figure ci-
dessous distingue l’énergie de déformation élastique Ue et de déformation plastique : Up.

Calcul de l’énergie de déformation volumique élastique Ue et plastique Up à partir de la


courbe de contrainte-déformation pour un matériau ductile à 2 taux de déformation (1) et (2).
(d’après J.P. Mercier, G. Zambelli, W. Kurz, 1999).

La courbe de traction des matériaux est en général linéaire dans le domaine élastique, donc
l’énergie de déformation élastique volumique Ue est égale à la surface du triangle (0-1-ε(1)e).
Comme σ = Eε, on obtient : U1e. = 0.5E(ε1e)2.
- Comportement non élastique idéal
Il y a formation d’une boucle d’hystérésis = effet anélastique (comportement viscoplastique).
Exemple : fonte grise, caoutchouc des pneus

III AUTRES MESURES

III 1/ Essai de choc


Essais de choc Charpy (Mouton-pendule)
III 2/ Mesure de dureté
Dureté Vickers, Brinnel
Essai Jominy

IV / CONCLUSIONS

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