Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Pré-requis :
les premier et second principes de la thermodynamique.
A retenir :
* Le calcul d’un rendement ou d’une efficacité.
Imprimer la page
1. de transformations infiniment lentes : sans intérêt car 2. Les moteurs thermiques dithermes.
dans ce cas le travail fourni serait infiniment petit
(l'énergie interne U étant de valeur finie).
2. de transformations cycliques où l'état final et initial
sont identiques : c'est ce qui est réalisé en pratique.
https://sites.ac-nancy-metz.fr/physique/SiteAcademiqueOldOld/ancien_site/PHYS/Bts-Main/Thermo7/cours7.htm 1/5
03/03/2024 20:43 les machines thermiques dithermes
On calcule alors le rendement (voir ½ page de droite). Il réversible or D Scycle = 0 Þ Q1/T1 + Q2/T2 = 0 (résultat
s'agit du rendement maximal que l'on peut obtenir avec fondamental) Û Q /Q = -T /T
1 2 1 2
2 sources de chaleur données.
Ce résultat montre que le rendement ne dépend
d'où h = ½ W/Q ½ = ½ (-Q2-Q1)/Q2½= ½ -1 - Q1/Q2½=
pas du fluide et est d'autant + élevé que T1 ½ -1 + T /T ½= 21-T /T ainsi :
1 2 1 2
est faible et T2 élevé
2.2. Exemple d’un moteur ditherme réel Ce résultat montre que le rendement ne dépend pas du fluide
et est d'autant + élevé que T1 est faible et T2 élevé.
: le cycle de Beau De Rochas (essence).
Un moteur de Carnot est très compliqué (donc très
2.2. Exemple d’un moteur ditherme réel : le cycle
cher) à réaliser, pour des raisons techniques (et non
théoriques). On fabrique donc des moteurs plus simples de Beau De Rochas (essence).
(moins cher) mais non réversibles (donc avec un
rendement plus faible ou bien un travail perdu plus moteur à essence 4 temps :
faible).
https://sites.ac-nancy-metz.fr/physique/SiteAcademiqueOldOld/ancien_site/PHYS/Bts-Main/Thermo7/cours7.htm 2/5
03/03/2024 20:43 les machines thermiques dithermes
2 adiabatiques.
2 isochores (Þ non réversibilité du cycle).
0 ® 1 : admission.
1 ® 2 : compression adiabatique.
2 ® 3 : explosion très rapide ( Þ isochore)
3 ® 4 : détente adiabatique avec production de
travail.
4 ® 1 : baisse de pression lors de l'ouverture de la
soupape
Ce qui signifie que :
1 ® 0 : échappement.
1/ l'admission crée une dépression (mélange visqueux)
Comme deux transformations sur les 4 sont adiabatiques,
l'échange de chaleur s'effectuera uniquement sur les trajets
2/ on provoque l'explosion légèrement avant que le isochores : lors de l'explosion (absorption de Q2) et lors de la
piston n'ait atteint le point mort haut de manière à
prendre en compte la durée de l'étincelle et la durée de baisse de pression (rejet de Q1).
combustion : c'est l'avance à l'allumage.
Exercice :
3/ La boucle inférieure est décrite dans le sens trigo : Calculez le rendement h = | W/Q2| du cycle de Beau de
cela signifie que le travail fourni est encore plus faible Rochas avec V2/V1 = t (taux de compression volumétrique)
que prévu. et g = Cp/Cv » 1,4. On considère le mélange air - essence
comme un gaz parfait et on rappelle que lors d’une
L'exercice présenté à la ½ page de droite donne le g-1 te
calcul théorique du rendement du cycle. En pratique, le transformation adiabatique on a T.V = C .
rendement effectif est plus faible car le cycle décrit est Rép :
le cycle réel vu ci-dessus et il y a les frottements des 1er principe : W = - Q1 - Q2 car D U = 0 sur un cycle. d'où h = |
divers organes. On remarque que le rendement est (-Q1-Q2)/Q2|= | - 1 - Q1/Q2|= -1 + Q1/Q2(1).
d'autant plus élevé que le taux de compression est Or Q1 = m.Cv.(T1 - T4) et Q2 = m.Cv.(T3 - T2) d'où Q1/Q2 = (T1
élevé (» 6 pour les moteurs à essence).
- T4)/(T3 - T2) (2)
Ce qui limite t est le phénomène de détonation : La
combustion démarre normalement, mais par suite de De plus T1.V1g -1 = T2.V2g -1 et T3.V3g -1 = T4.V4g-1
l'élévation de pression et de température une autre Or V1 = V4 et V2 = V3 d'où T3.V2 = T4.V1g -1.
portion du mélange s'enflamme spontanément. Le
cliquetis, caractéristique d'une combustion anarchique, On en déduit que : T2 = T1.(V1/V2)g -1 = T1.t g -1 T3 = T4.(V1/V2)g
est une onde sonore dont l'énergie provoque une -1
= T4.t g -1
brutale surchauffe pouvant aller jusqu'à la destruction
des éléments du cylindre (soupapes, pistons, d'où (2) ® Q1/Q2 = (T1 - T4)/( T4.tg -1 - T1.tg -1) = (T1 - T4)/[tg -1 (
segments, électrodes de bougie). T4 - T1)] = -t1-g
de l'air. On peut donc encore augmenter t. Ce qui limite h est d'autant plus grand que le taux de compression
t dans ce cas est la pression du gaz qui crée des volumétrique t est élevé.
contraintes mécaniques : t est de l'ordre de 15 et la Ici t = V1/V2 = 600/100 » 6 Þh » 51 %
pression maximale de l'ordre de 50 bars.
En pratique h » 35 %, voire moins !
Rq : ici le 2nd principe est délicat à écrire car l'explosion n'est
pas une source de chaleur (sous - entendu à T = Cte).
3.1. Réfrigérateurs.
e=
https://sites.ac-nancy-metz.fr/physique/SiteAcademiqueOldOld/ancien_site/PHYS/Bts-Main/Thermo7/cours7.htm 4/5
03/03/2024 20:43 les machines thermiques dithermes
compression etc.)
retour
https://sites.ac-nancy-metz.fr/physique/SiteAcademiqueOldOld/ancien_site/PHYS/Bts-Main/Thermo7/cours7.htm 5/5