Vous êtes sur la page 1sur 9

Burkina Faso

Groupe N :4 Unité-Progrès-
Justice

Prof :Mr SAWADOGO Houndé


ère
Classe :1 D2

Les membre du groupe

Nom prénom
KOUNIKORGO
NATHALIE
LAMIEN NATHAN
LAMY
N.PANKAHAN
LIEHOUN
CONSTANTIN
NABALMA KARIM
OUATTARA
PROSPER

ANNEE SCOLAIRE 2021-2022


PLAN
INTRODUCTION
I. DEFINITION ET PROBLEMATIQUE
1. Définition
2. Les problématiques d’éthique dans le sport
a) Concernant le payement des joueurs
b) La transparence dans les transferts
c) La corruption dans l’éthique
II. LES VALEURS ET L’ETHIQUE DANS LE SPORT
1. Le fair-play
2. Les régalements
3. Infraction aux règlements
4. Partialité des juges
5. La dépénalisation pour des motifs d’efficacité
III. SOLUTIONS POUR UN SPORT PLUS ETHIQUE
1. Impliquer les fédérations sportives
2. Créer des reformes internationales
IV. DIX PROPOSITIONS POUR UN SPORT PLUS ETHIQUE
CONCLUSION
Source
INTRODUCTION
L'éthique est une discipline philosophique portant sur les jugements moraux. C'est une réflexion
fondamentale sur laquelle, en principe, la morale de tout peuple pourrait établir ses normes, ses
limites et ses devoirs. Matchs truqués, versements frauduleux, violences dans les stades, prise de
produits dopants... Le sport n’échappe pas aux maux de notre société. Ces dérives pourraient faire
penser que le sport et l’éthique, loin d’être indissociables, seraient plutôt antinomiques : lorsqu’on
poursuit l’objectif d’aller « plus loin, plus haut et plus fort », la tentation d’utiliser des méthodes
contraires à l’esprit sportif serait-elle forcément trop forte ? Nous parlerons de ce phénomène dans
notre travail et de ce qui est mis en place pour y remédier.
I. DEFINITION ET PROBLEMATIQUE
1. Definition
Ethimologiquement le mot éthique vient du mot grec « Ethikos »moral, qui concerne les mœurs.
C’est une partie dal philosophie qui théorise la morale, le plus souvent aux sens métaphasique de
science du mal et du bien des liens derniers de l’homme et du fondement de ses valeurs. Exemple :
l’éthique de Spinoza qui étudie « les modes d’existences selon le bon et le mal ». (Référence
dictionnaire de la philosophie). Chez Aristote l’éthique est le trait des plaisirs et des peines « la
science de la formation du caractère ». Elle concerne autant le report du caractère au bonheur et
du bien qu’aux mœurs de mœurs de la communauté. Toujours dans le dictionnaire de la
philosophie l’éthique concerne la morale, mais plus particulièrement les mœurs d’un groupe ou
d’une société, les principes auxquels un individu adhère de manière spontanée et profonde ou qu’il
s’est lui même forgés. Aujourd’hui préféré ce morale pour désigner les habitus d’un groupe, son lien
concret aux valeurs, quand un domaine bien particulier requiert un tel lieu, en raison de sa pratique
propre et notamment de la nouveauté des problèmes qu’il pose.

2. Les problematiques d’ethique dans le sport


a) Concernant le payement des joueurs
La question du paiement des agents de joueurs par les clubs professionnels fait l’objet d’un débat
intense. Avant la loi du 9 juin 2010, le paiement des agents de joueurs par les clubs était interdit.
Mais cette mesure était de fait détourné par les acteurs du sport : les agents ne transmettaient pas
leurs contrats de mandat aux fédérations lorsqu’un joueur était le mandant, alors que c’était
normalement obligatoire. Au moment de la signature du contrat du joueur, l’agent du joueur
devenait ainsi l’agent du club et était rémunéré par ce dernier. Ainsi, au printemps 2004, 80 % des
mandats réceptionnés par la fédération française de rugby liaient un club et un agent alors que ce
sont les joueurs qui utilisent en général les agents. Ces pratiques existaient parce qu’elles
correspondaient à un intérêt souvent commun : les joueurs ne souhaitaient pas rémunérer leurs
agents et le club ne versait pas de cotisations sociales au titre de la prise en charge de la
commission de l’agent, alors qu’elle constituait de facto un complément de rémunération pour le
joueur. De plus, le paiement par le club permettait de déduire le montant de la commission pour le
calcul de la TVA. Enfin l’agent lui-même était garanti du paiement de ses honoraires, sans que son
nom n’apparaisse dans la transaction, ce qui pouvait lui permettre de dissimuler une partie de ses
honoraires. Les effets de cette mesure étaient donc contre-productifs avec un contrôle difficile des
licences d’agent et l’utilisation de rétro-commissions.

b) La transparence dans les transferts


Plusieurs mesures ont été mises en place pour améliorer la transparence sur les opérations
d’achats de joueurs par les clubs. La Fifa a ainsi mis en place un système de régulation pour les
transferts internationaux. Utilisé par 4 600 clubs, le certificat de transfert international impose ainsi
que les clubs fournissent des renseignements sur l’identité du joueur, les clubs concernés et les
paiements effectués (montant, délais et informations bancaires).Le système de suivi britannique a
pour objectif de suivre à la fois les transferts domestiques et internationaux, mais aussi les
commissions d’agents. La garantie et la sincérité des paiements effectués dans le cadre des
transferts sont contrôlées par un système de suivi des flux financiers, qui transitent via une chambre
de compensation indépendante. Un partage des tâches est établi entre la ligue anglaise (Premier
League) qui gère les transferts nationaux et la fédération (Football Association), responsable du
suivi des recrutements internationaux des clubs anglais. La commission des agents passe aussi par
cette chambre de compensation. La ligue de football professionnel britannique impose aussi que
les clubs révèlent tous les six mois les salaires des agents.

c) La corruption dans l’ethique sportive


Plusieurs solutions sont envisagées pour limiter certains excès liés aux transferts de joueurs. La
question de la fenêtre hivernale de transfert est un sujet assez typique de l’intérêt d’une intervention
des pouvoirs publics. La quasi-totalité des acteurs entendus sont favorables à sa suppression : en
effet, elle perturbe certains joueurs qui font l’objet de rumeurs de transferts, elles nuisent le plus
souvent aux équipes qui y ont recours et elles peuvent créer des iniquités dans un championnat
puisque des équipes sont susceptibles de changer de niveau en cours de saison. Il reste que
chacun peut aussi espérer que le « mercato d’hiver » lui soit favorable et hésite donc à s’engager
publiquement dans cette voie. L’article 6-I de la loi relative à l’éthique du sport a complété l’article L.
222-17 du code du sport afin de confier aux fédérations le pouvoir d’abaisser, à titre dérogatoire le
plafond des rémunérations des agents sportifs en dessous du plafond légal de 10 % de montant du
contrat. Votre rapporteur soutient cette disposition et estime que les fédérations sont pleinement
légitimes à l’utiliser. Il souligne à cet égard que la récente décision du Conseil d’État écartant une
disposition du règlement des agents sportifs de la fédération française de football qui fixait à 6 %
hors taxe du contrat de travail le plafond du montant de la rémunération de l’agent, ne l’a été que
sur un motif de pure légalité externe (incompétence de la commission des agents).
II. LES VALEURS ET L’ETHIQUE DANS LE SPORT
1. Le fair-play
Lors de la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques, un athlète et officiel jurent au nom de tous
les athlètes, juges et officiels de respecter les règlements qui régissent les jeux, « dans un esprit
chevaleresque et pour la gloire du sport ». Le serment olympique porte donc sur deux aspects :
l’observation des règlements et de l’esprit sportif. Le terme « fair-play » englobe deux notions
même si par moment l’accent est d’avantage mis sur le règlement et en d’autre occasion sur l’esprit
sportif. (Référence manuel d’administration sportive). Le fair-play montre que les athlètes font partis
d’une éthique sociale plus large : rejet d’actions violentes, de tricherie, d’abus de drogues ou de
tous autres actes illégaux ayant pour but la victoire à tout pris. Les athlètes doivent prendre la
défense du véritable esprit sportif et conserver ainsi au sport sa véritable raison d’être. Le fair-play
ne se définie pas par l’adhésion aux règles écrites. Il définit également l’attitude et l’esprit dont les
sportifs doivent faire preuve dans leurs rapports avec des autres athlètes pour respecter leur
dignité, ce qui exclu bien entendu tout recours à des abus physiques ou psychologiques. Essayer
de se mettre à la place d’autrui et agir en conséquence. Le fair-play c’est avant tout un engagement
personnel qui prend chaque individu. La fédération sportive au niveau régional, national, et
international contribuant au fair-play en faisant appliquer les règlements et en assurant la formation
adéquat des entraineurs, arbitres, juges médecins et autres officiels. Rappelons que les parents
jouent un rôle primordial en encourageant le fair-play chez les enfants. Au de là du fair-play on peut
aussi noter le cas des règlements.

2. Les reglements
Sans règlements, les compétitions ne pourraient avoir lieu et les sports qui n’observent pas des
règles stricts disparaitraient faute d’intérêt. De plus, veiller à l’observation des règlements et punir
des infractions par des sanctions son important au bien être des athlètes. Dans les jeux de
l’antiquités les infraction aux règlements et la tricherie c'est-à-dire les infractions commises
volontairement dans l’idée d’échapper a une sanction étaient punis sévèrement. Dans les jeux
modernes, une infraction grave et intentionnelle aux règlements peut entrainer la disqualification.
Jusqu'à présent le cas de tricheries est rare que se soit dans les jeux antiques ou modernes. Lors
des compétitions la présence des juges et des officiels décourages généralement toute envie de
tricher. 18 Le serment olympique est plus qu’une formalité protocolaire : c’est la promesse
solennelle des officiels et des athlètes se déclarant gardiens des règlements. Dans l’histoire de
l’humanité, un serment a toujours mis en avant les devoirs d’un individu par rapport aux avantages
immédiats que ceux-ci auraient pu retirer en enfreignant les règles. La responsabilité personnelle
des athlètes à l’égard des règlements est à la base même du sport.
3. Infraction aux reglements
Certains athlètes enfreignent parfois délibérément le règlement par ce que sans certaines
circonstances la pénalité qui leur sera accordée sera néanmoins en leurs faveurs. Par exemple le
joueur de l’Uruguay lors de la coupe du monde en Afrique du sud qui a arrêté le ballon avec sa
main contre le Ghana et c’est ce qui l’a fait qualifier en demi finale. Ceux qui défendent des
pareilles pratiques l’antijeu diront que le règlement prévoit tous les cas d’infractions et qu’on peut
par conséquent s’en servir. Pour il est contraire au moment olympique d’enfreindre volontairement
les règlements même si on en accepte volontiers les conséquences.
4. Partialite des juges
Les juges peuvent se tromper en particulier dans les épreuves ou le style compte beaucoup, et il
arrive que les juges se trompent en toute innocence. Néanmoins, ils pourraient que les juges
oublient leurs devoirs d’impartialité et en favorisant les concurrents d’un pays, d’un continent ou
d’un groupe ethnique spécifique. Au cas où le favoritisme viendrait à se généraliser, la compétition
olympique n’aurait plus aucune raison d’être. La première tache des officiels et des juges est donc
d’administrer les règlements avec impartialité conformément au serment qu’ils ont pris ; il s’agit ici
d’un principe fondamental de justice dans toute société civilisée. Par ailleurs on constate que les
athlètes se dopent pour se dépasser.

5. La depenalisation pour des motifs d’efficacite


Cette dépénalisation de la lutte contre le dopage, au profit exclusif de sanctions administratives a
été envidée par des motifs d’efficacités pratiques. La dissuasion pénale ne fonctionnait pas puisque
le phénomène du dopage prenait une ampleur croissante. En outre, la mise en œuvre du dispositif
expressif prévu par la loi du 01 juin 1965 se révélait assez contraignante. Le texte disposait en effet
que les prélèvements et examens médicaux à établir la preuve du dopage devaient être effectués
sans contrôle médicale par des officiers ou des agents de polices judiciaires à la demande d’un
agrée par le ministère en charge du sport. La lourdeur de cette démarche limitait les contrôles à des
opérations d’envergures mais peu fréquentes et interdisant en pratique toute opération inopinée. 21
Par ailleurs, la disposition de l’infraction pénale entraine de la démission murale de l’infraction,
sanctionnée au même titre que la dimension matérielle. Cette dualité de la répression pénale
disparait au profil d’une sanction administrative qui se fonde de façon univoque sur un caractère
matériel, à l’exclusion de toute dimension morale. En effet la dépénalisation pour seul motif
d’inefficacité de la répression pénale est le signe manifeste d’un double renoncement de la
puissance publique. A défaut de pouvoir imposer le respect de la loi, celle-ci délègue la
compétence répressive tout en la dénaturant. Par contre l’éthique sportive ne se limite pas aux
règlements au dopage…. Mais elle cultive aussi la citoyenneté. Le sport selon des principes
d’éthique est source de plaisir et procure le bien être social. Selon les critiques de l’approche «
atomiste » de la société, la pratique citoyenne s’est graduellement transformée en valeur
instrumentale. La question du discours citoyen de l’éthique actuelle est de savoir dans quelle
mesure peut fournir les moyens nécessaires à réaliser une conception du bien être. Face à ce
processus de désintégration, beaucoup ont tenu un plaidoyer en faveur de la conception
républicaine de la citoyenneté comme prônée par des théoriciens politiques telle qu’Aristote,
Machiavel, Rousseau, Hegel, et Toque ville. Le citoyen républicain est un citoyen participatif, qui
est imprégné par l’importance de l’intérêt général, et qui de part cette orientation publique à se
perdre dans la collectivité. Mais une telle réponse républicaine pure et dure n’est elle pas trop
idéaliste selon Aristote, l’homme est de part sa nature, un animale politique, qui, pour vivre
pleinement sa nature devrait vouer sa vie à la participation aux affaires du « polis ». Le citoyen
Aristotélicien est en même temps gouverneur et gouverné. Pour la plupart des citoyens modernes
qu’Aristote n’aurait très certainement même pas appelés « citoyen » cet idéal citoyen est beaucoup
trop éloigné de la réalité politique aujourd’hui pour que cet idéal puisse être considéré comme une
alternative valable.

III. SOLUTIONS POUR UN SPORT PLUS ETHIQUE


1. Impliquer les federations sportives
L’article 8 de la loi relative à l’éthique du sport a créé un nouvel article L. 131-16-1 dans le code du
sport afin d’ouvrir aux fédérations délégataires un droit d’accès aux informations personnelles
détenues par l’Arjel et relatives à des opérations de jeu enregistrées par un opérateur de jeux ou de
paris en ligne agréé, dans le but d’exercer une éventuelle procédure disciplinaire contre un acteur
ayant interdiction de parier sur une compétition et qui aurait contrevenu à cette interdiction.Par
ailleurs, le ministère des sports et l’Autorité de régulation des jeux en ligne ont proposé qu’une
personne puisse faire le lien entre l’Arjel et les fédérations sur les questions de paris en ligne, et
mener des actions de prévention auprès des différents acteurs. Votre groupe de travail estime que
cette désignation d’un délégué « intégrité » au sein des principales fédérations concernées par les
paris en ligne pourrait utilement être prévue dans les conventions d’objectifs des fédérations.
2. creer des reformes internationales
90 % des paris pris sur les compétitions françaises le sont à l’étranger. Il est donc indispensable de
s’interroger sur les mesures à mettre en œuvre afin de protéger le sport français des manipulations
liées à ces mises internationales. Il faut travailler sur l’évolution du droit au pari. Rappelons qu’il
vise à protéger l’intégrité des compétitions sportives en permettant aux organisateurs d’imposer aux
opérateurs de jeux de respecter certaines règles et de financer notamment les frais exposés pour la
détection et la prévention de la fraude. Ce droit au pari serait en cours d’adoption au Danemark, en
Espagne et au Royaume-Uni. Votre rapporteur considère qu’il devrait être applicable à l’ensemble
des opérateurs étrangers qui organisent des paris sur les manifestations sportives françaises : en
effet, le droit de propriété de ces manifestations mérite d’être respecté sur tous les territoires et les
frais engagés pour la prévention de la fraude sont aussi liés, comme il a été souligné, à un suivi
mondial des paris en ligne réalisés sur nos compétitions.

IV. DIX PROPOSITIONS POUR UN SPORT PLUS ETHIQUE


1. Mettre en place une chambre de compensation pour tous les transferts de joueurs dans le sport
professionnel
2. Sanctionner l’absence de déclaration de soupçon dans l’exercice de l’activité d’agent
3. Imposer une fenêtre unique de transferts entre deux saisons sportives
4. Interdire aux avocats d’être agents de joueurs
5. Mettre en place une plateforme de supervision commune à toutes les disciplines sportives des
paris en ligne passés à l’étranger
6. Appliquer le droit au pari aux opérateurs de paris basés à l’étranger
7. Imposer aux intermédiaires financiers d’empêcher les mises sur des paris réalisés sur des sites
illégaux
8. Désigner un délégué « intégrité » dans chaque fédération sportive
9. Renforcer la solidarité entre le sport professionnel et le sport amateur
10. Rendre d’application directe la disposition législative relative aux chartes éthiques.

CONCLUSION
La réalité du sport est planétaire. Elle est un fait civilisationnel complexe qui scande la vie des gens
au gré d’événements extraordinaires dont la résonance est à la fois positive et négative. D’un côté
la grandeur des Jeux olympiques, de l’autre l’aversion causée par les affaires récurrentes de
dopage ou de malversations. Le système du sport est constitué d’éléments
hétérogènes – économique, politique, médiatique et éthique – qui n’ont pas la même finalité.
L’instrumentalisation économique du sport doit respecter le principe du profit sous peine de mettre
l’entreprise en danger dans un espace compétitif et de libre concurrence. De même, quand un État
fait un usage politique du sport, c’est pour protéger, affirmer ou réaffirmer un intérêt commun
national contre d’autres intérêts concurrentiels.

Source :
http://www.beep.ird.fr/collect/inseps/index/assoc/MI10-27.

www..wekipedia.com
exposetesides.sport

Vous aimerez peut-être aussi