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CM : INTRODUCTION À LA SOCIOLOGIE

20/09/2023 à 15h30

Ls sportifs et sportives de haut niveau sont-ils/elles des sportifs et sportives


professionnelles ?

I. La confusion sport de haut niveau / sport professionnel, une prénotion à


dépasser

1. Sport de haut niveau : un statut étatique français


Un statut qui existe depuis 1975 créée par la loi de 1975 qui permet aux individus de leur
donner une forme de reconnaissance et qu’on allait leur donner accès à certains droits. L’état
reconnait l’engagement très fort de ces sportifs et sportives, on leur donne accès à des droits
sociaux.
4 catégories dans le statut de sportif de hauts niveaux : élite, séniors, jeunes et reconversion.

Toutes les fédérations n’ont pas les mêmes critères de : qu’est-ce que c’est un sportif de
hauts niveaux donc les règles dépendent des fédérations.

Inscription sur les listes (fédérations / ministère des sports). Si on n’est pas sur les listes, ça
veut dire qu’on n’est pas sportif(ves) de hauts niveaux.

2. Sport professionnel
Individus qui disposent d’un contrat de travail, qu’ils sont professionnels du sport

Les sportifs professionnels on les retrouves sur des sports co : rugby, foot, …

Il est possible d’être en phase semi-pro dans certains cas : -en pôle espoir -en centre de
formation

Il peut aussi avoir des sportifs professionnels qui sont professionnels directement de leurs
fédérations.

On peut être sportif professionnel de son club, de sa fédération mais aussi d’une autre
structure (SNCF, armée, …), cela permet d’avoir un contrat de travail, d’être payé et d’avoir du
temps possible pour s’entraîner. En général ces des contrats qui vont attendre par ex pour
armée : 10% d’armée et 90% d’entraînements, de compétitions.

Être professionnel ça n’a rien avoir avec le professionnel. Pleins de sportifs sont rémunérés
mais ne sont pas professionnels.

Tout un ensemble de sport ne sont pas reconnus comme sport de haut niveau en France
donc certains individus ne peuvent pas avoir accès à la reconnaissance de sportif(ve) de haut
niveau.
3. Sport de haute performance
Dispositif d’aide porté par l’Agence Nationale du Sport, elle a créé un nouveau dispositif de
sportif de haute performance.

Droits supplémentaires par rapport aux sportifs de hauts niveaux. Par ex : accompagnement
médical (kiné, médecin, …), accompagnement financiers (40000 euros par an min pour
chaque sportif)

Pour accéder à cette aisance financière, il faut déjà être performant et avoir vécu sans cette
aide.

Kevin Mayer est inscrit sur cette liste grâce à sa performance de décathlon

250 athlètes listés sportifs de hauts niveaux dans caté élite, séniors et jeunes
85 sportifs professionnels
1 sportif de haute performance

->15000 sportifs de hauts niveaux


-> 350 sportifs de haute performance (actualisation tous les 6 mois)

CONCLUSION :

- Rompre avec l’idée de sens commun : les sportifs et sportives de haut niveau ne sont
pas des « sportifs et sportives professionnels »

- Des terminologies différentes renvoyant à des statuts et des logiques variées qui se
regroupent plus ou moins partiellement.

II. … Pour mieux analyser sociologiquement les ambivalences du


professionnalisme dans le sport

Professionnel / amateur : sportif ou sportive qui exerce son activité comme un travail
régulier, reconnu.

Professionnel / débutant, apprenti : sportif ou sportive qui dispose d’une expertise, d’une
maîtrise technique spécifique

Pour être professionnelle (interview d’une athlète) : Être professionnelle dans la ligue et
aussi être performante

Le fait de mettre à distance qu’il est professionnel font qu’ils ont eux-mêmes intérioriser ce
que les grands médias pensent du sport professionnel. Ils se comparent par rapport aux
autres sports.
Il se définissent de façon stable en disant qu’ils sont pros, pour pas dire un moment qu’ils
sont pros et qu’ensuite non.

Il y a des sportifs amateurs qui sont bien mieux payés que des sportifs professionnels.
Le sport s’est construit sur l’amateurisme et non sur le professionnalisme. Le sport de haut
niveau est un statut amateur et c’est encore mal vu de parler dans certains sports de
professionnel. Il faut que ce soit vu comme une passion et non que les sportifs de hauts
niveaux veuillent faire ça de façon rémunérée.

CONCLUSION

- Il n’y a pas de frontière nette entre l’amateur et le professionnel


- Nécessité d’avoir une double approche en sociologie :
Niveau « objectif » (renseigner quels sont objectivement le statut des individus) et
niveau « subjectif » (s’intéresser aux représentations subjectives des individus)

CONCLUSION GENERALE

Une réponse en deux temps …


« D’une part, on exige de l’athlète de haut niveau qu’il se comporte en « vrai professionnel »
(mais sans les garanties ordinairement associées à une profession) ; mais d’autre part, on le
conjure de garder un état d’esprit amateur, gage de la valeur morale de son investissement »
(Lucie FORTE, 2020)

Au niveau subjectif et objectif : on se rend compte que la situation est plus complexe que ce
que l’ont pourrait penser initialement. Les sportifs vont se sentir professionnels ou ils vont se
sentir entre professionnels et amateurs quand bien même ils ne sont pas reconnus
officiellement parlant.

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