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Promouvoir et accompagner la transformation du pastoralisme transhumant

Contexte:

Les changements climatiques ont entrainé une mobilité stratégique d’accès à l’eau et aux
pâturages dans les zones de forte variabilité pluviométrique. En particulier, le pastoralisme
transhumant se caractérise par des déplacements réguliers des éleveurs et de leurs bétails
entre des lieux fixes de manière à exploiter la disponibilité saisonnière des pâturages. La
transhumance transnationale est le même processus de migration mais à travers les
frontières nationales et implique principalement des bovins, qui nécessitent une meilleure
qualité et quantité de fourrage que d’autres espèces de bétail.

 Opportunité de créations d’emploi et de revenu dans le commerce de bétail


 Génération de recettes financières pour le développement économique des localités
 Maitrise du cout de production et par ricochet empêcher les flambés de prix de la
viande
 Le manque de statistiques fiables et régulières sur la transhumance transfrontalière
 Les difficultés de suivi sanitaire
 Insuffisance de mesure d’accompagnement
1. Les avantages comparatifs du pastoralisme transhumant

-Au plan environnemental, la transhumance permet un déstockage saisonnier des pâturages


sahéliens surchargés, ce qui limite la dégradation des terres de parcours.

-Au plan zootechnique, la transhumance permet d’augmenter la productivité des troupeaux


(augmentation de la production de lait et du taux de fécondité) et de maintenir le capital-
bétail.

-Au plan économique, la transhumance entraîne de faibles coûts de production, ce qui


permet d’obtenir des produits animaux compétitifs sur les marchés côtiers par rapport aux
viandes extraafricaines, fortement subventionnées.
-Au plan social, la transhumance favorise l’établissement de relations sociales entre
communautés, à travers les liens de mariage par exemple, un facteur d’intégration et de paix
sociale.

2. Les défis posés par le pastoralisme sur le plan foncier sont de trois ordres :

-création et aménagements des espaces nécessaire à la transhumance

-faire respecter les espaces destinés à la transhumance

-faire emprunter par les transhumants les espaces qui leurs sont attribués (couloirs, axes,
itinéraires)

3. Quelles stratégies adopter pour accompagner les transformations du pastoralisme


transhumant
 Élaborer et mettre en œuvre des politiques et des stratégies visant à soutenir le
pastoralisme transhumant
 Contribuer à promouvoir la sécurité environnementale et la sécurité humaine.
 Sauver les dernières savanes africaines et assurer aux populations locales un accès
durable aux ressources naturelles, telles que l’herbe, l’eau, nécessite une meilleure
gouvernance des ressources naturelles qui traite directement des challenges
émergeants liés à la transhumance transnationale.
 Pour aller de l’avant, une vaste collaboration transversale sera nécessaire entre les
acteurs et les organisations de développement, de sécurité et de conservation. Ces
efforts de collaboration doivent aller au-delà des approches techniques mono-
sectorielles et adopter les innovations de la gestion durable des ressources
naturelles, une bonne gouvernance.
 De concert avec cela, la création et le maintien des couloirs aux bovins qui
connectent, mais de tels efforts doivent inclure les parties prenantes locales, dont
les éleveurs transhumants, et respecter leurs pratiques locales quant à leurs moyens
de subsistance à travers le processus de planification.

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