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Guérisons
[…] l’expérimentation. Si la maladie est UNE, le moyen de la guérir, s’il y en a un, doit lui aussi être UN. 15
[…] Le corps doit naturellement se guérir lui-même et notre tâche n’est autre que de lui procurer les conditions dans
lesquelles la convalescence peut et doit s’opérer. Conformément à ce qui a été dit, le principe est le suivant:
1) Ne pas introduire dans l’organisme de nouvelles substances morbides;
2) Éliminer celles qu’il contient.
D’où la nécessité:
1) De vivre selon les exigences de la Nature;
2) De veiller à ce que les organes éliminatoires expulsent les matières morbides. 15
[…] Toute nourriture ou boisson qui provoque des renvois doit être évitée jusqu’à ce que les renvois aient
complètement cessé, ceci prouvant que l’organisme refuse cette nourriture. 15
[…] Les personnes qui souffrent de maladies chroniques ont souvent l’estomac dilaté, cette dilatation est causée par
un excès de boisson ou par la fermentation. Quand l’estomac est dilaté, il est difficile de savoir si la faim est satisfaite;
c’est pourquoi il est nécessaire, pendant un certain temps, de restreindre la nourriture et la boisson. Il est également
recommandé d’avoir de préférence une nourriture solide car les aliments solides, qu’on est obligé de mastiquer avant
de les avaler, sont beaucoup plus faciles à digérer que les aliments liquides ou mous, puisque c’est seulement pendant
la mastication que la nourriture se mélange à la salive, facilitant ainsi sa digestion ultérieure. 16
[…] Le corps possède quatre organes importants d’élimination: les poumons, la peau, les intestins et les reins, qui
doivent tous fonctionner normalement pour que l’élimination des substances morbides ait lieu. Les poumons
fonctionnent mieux quand le corps se meut régulièrement; c’est pourquoi chaque cure radicale exige beaucoup de
mouvements à l’air libre autant que possible. 16
[…] La chaleur et l’humidité sont les deux conditions nécessaires pour que les êtres organiques prospèrent et elles
exercent également sur la peau une influence bénéfique en ouvrant ses pores pour un nouveau travail. La chaleur et
l’humidité se trouvent réunies dans la vapeur d’eau, c’est pourquoi rien ne vaut mieux, pour ranimer l’épiderme,
qu’un bain de vapeur qui oblige toujours la peau à fonctionner, s’il est pris dans de bonnes conditions. Pour les petits
enfants (bébés), nous signalons un procédé encore plus naturel. Quand ils ont froid, ils manifestent le désir de se
rapprocher de leur mère. 17
[…] Toute mère, qui a conservé l’amour maternel, sera prête spontanément à prendre son enfant adoré, dans son
propre lit, pour lui communiquer la chaleur de son propre corps, même si l’enfant est gravement malade soit de la
rougeole, de la scarlatine ou de la diphtérie. Et ce moyen naturel fait des miracles ! 17
[…] Lorsque les enfants ne peuvent pas profiter de la chaleur maternelle, on emploiera avec profit les bains de vapeur
tempérés. Le bain de vapeur exerce aussi une certaine influence sur les intestins et les reins, mais il est insuffisant et
il faut une excitation spéciale, pour agir sur les émonctoires qui, à cause d’abondantes évacuations des excrétions et
parce qu’ils en sont imprégnés, sont toujours plus ou moins enflammés. C’est la raison pour laquelle ils doivent être
bien rafraîchis, rafraîchissement obtenu par un bain de siège dans lequel on verse un peu d’eau froide. Pour favoriser
l’élimination, il est nécessaire de frictionner le corps continuellement avec un linge, mais cette friction doit se faire
seulement dans l’eau afin de ne pas augmenter l’inflammation. Il se forme souvent de petites ulcérations par lesquelles
la sécrétion s’effectue très vite. 18
[…] Quelques semaines peuvent suffire; des mois ou des années seront peut-être nécessaires si la maladie est
congénitale; si dès la naissance l’organisme est déjà saturé de substances morbides, la cure sera longue; si, au
contraire, l’organisme jeune n’est atteint que depuis peu de temps et légèrement, la cure sera courte. Souvent, durant
la cure, il se déclare une maladie fébrile qui accélère le processus curatif. 19
[…] donc une preuve d’ignorance ou un préjugé de prétendre que le fait de prendre des bains de vapeurs augmentera
la fièvre. 19
[…] l’enfant. Dans toutes les maladies aiguës, il faut donc rechercher la transpiration abondante du corps et s’assurer
que tous les autres organes d’éliminations fonctionnent normalement. C’est pourquoi il faut, dans les cas de fièvre,
prendre de nombreux bains de tronc ou de siège avec frictions. 19
[…] Quand il s’agit d’enfants en bas âge, on arrivera à ce résultat rien que par les bains de siège à friction (Voir la
technique de ces bains dans La Nouvelle Science de Guérir, du même auteur) qui, en effet, exercent une influence si
grande que souvent les membranes blanches disparaissent avec un seul bain. Si l’on ne dispose pas d’eau de rivière, il
faut laisser reposer l’eau de fontaine un certain temps à l’air libre et l’exposer, si possible, aux rayons du soleil. 20
SUIS-JE SAIN OU MALADE ? (1893) LOUIS KUHNE
« Besoins »
[…] Il faut aussi veiller à ce que les enfants puissent toujours faire leurs besoins, librement, sans retard, et éviter de
les habituer, dès les premières années, à se retenir. 29
COMMENT ÉLEVER LES ENFANTS (1893) LOUIS KUHNE
Boire
[…] La seule boisson saine et la plus naturelle permise aux enfants est l’eau. Elle ne doit jamais être bouillie ni froide,
car la digestion se trouverait contrariée si l’on boit de l’eau trop froide […] 27
[…] La soif ne doit être satisfaite que par l’eau qui doit être bue avec mesure car elle doit aussi être digérée. Chez
les enfants, une soif intense est toujours signe d’une trop grande chaleur interne qui demande à être rafraîchie et
qui dénote un état fiévreux. Une soif excessive nous avertit toujours de l’existence de la maladie même si elle n’est
que chronique. Dans ce cas, il faut combattre cette chaleur interne trop intense par des bains de siège et une
nourriture rafraîchissante. 38
Habillement […] L’habillement des enfants doit toujours être commode, ample, large et léger. Des vêtements ou des
souliers trop étroits entravent la circulation du sang. Des vêtements trop chauds ne sont pas mieux. Les enfants
frileux sont déjà des malades chroniques. Ne pas supporter le froid c’est toujours signe de maladie. Pendant la saison
chaude, les enfants doivent courir pieds nus dans les endroits où il est possible de le faire, sans scandaliser le public.
[…] choisir que des vêtements légers et perméables à l’air. 29
COMMENT ÉLEVER LES ENFANTS (1893) LOUIS KUHNE
Écoles
[…] Toutes les institutions humaines ont leurs inconvénients et les écoles n’en sont pas exemptes. Elles pourront avoir
une influence déplorable sur les enfants et il sera difficile à un particulier de les soustraire complètement à une
mauvaise éducation. […] souvent l’occasion de remarquer que les enfants des campagnes ou éloignés des grandes
villes se développent lentement et tardivement. […] j’ai trouvé que le lent développement des enfants était la preuve
certaine d’une santé meilleure. […] que « rester jeune », était dû premièrement à la manière de se nourrir et que les
enfants élevés d’une façon naturelle à la grande ville, se développaient également lentement, malgré les autres
habitudes de leur vie urbaine. 32-33
[…] Tout le monde sait bien qu’une pomme prématurément mûre est la plupart du temps véreuse, donc malade, et
que les enfants précoces, sont souvent malades et très délicats. 33
COMMENT ÉLEVER LES ENFANTS (1893) LOUIS KUHNE
Éducation
[…] Si donc les parents fument et boivent de la bière, et disent ensuite aux enfants: « Vous ne devez pas encore jouir
de ces choses, mais attendre d’avoir notre âge », peu d’enfants écouteront cette exhortation et la plupart
commenceront à suivre leur exemple. […] également éclairer les enfants, le plus tôt possible, sur l’effet bienfaisant
de l’air pur. 40
[…] car le développement physique et intellectuel s’acquiert beaucoup plus par un enseignement pratique et concret
que par un enseignement théorique et abstrait. 44
[…] La difficulté du développement intellectuel dépend uniquement de l’insuffisance du développement corporel et
doit être considéré comme un signe avant-coureur d’une des diverses maladies chroniques. […] À l’heure actuelle, on
essaie d’aider les enfants peu doués en les tracassant sans cesse par des répétitions de leçons, mais on obtient
rarement des résultats probants. Pourquoi ? Parce qu’on n’a pas éliminé la difficulté première à la compréhension qui
réside dans l’amélioration de la santé. […] Ainsi, certaines aptitudes des enfants peuvent disparaître à jamais, rien que
par une intoxication croissante du corps ou par des maladies chroniques en progression constante. 45
[…] C’est une erreur fort regrettable. Peu de gens réussissent vraiment dans les carrières scientifiques qui sont
d’ailleurs très limitées. Pour beaucoup d’enfants, il serait plus avantageux de s’orienter vers un métier solide ou une
profession technique. Un métier ne peut jamais dégrader celui qui l’exerce avec conscience; au contraire, il peut, par
sa vocation, le mettre à l’honneur. 46
[…] Chaque travailleur doit être capable de cuire son pain, ses aliments les plus élémentaires et, s’il le faut, d’exécuter
d’autres travaux manuels qui sont ordinairement réservés aux artisans. 47
COMMENT ÉLEVER LES ENFANTS (1893) LOUIS KUHNE
Enfants de 1 à 6 a ns
[…] lorsque l’enfant aura des dents, il faudra lui donner en plus du lait maternel, une nourriture un peu plus épaisse
faite d’abord avec un peu de pain, pain de froment concassé de préférence, que sa mère aura préalablement
convenablement mâché, parce que l’enfant ne peut pas, au commencement, saliver et mâcher une nourriture
compacte, comme le fait une grande personne. Si la nourriture n’était pas d’avance insalivée par la mère, elle
arriverait dans l’appareil digestif insuffisamment préparée et il s’ensuivrait une digestion incomplète. Par
conséquent, tant que les glandes salivaires de l’enfant ne fonctionnent pas encore suffisamment, ce qui peut
demander un à deux mois, la mère fera bien, pendant ce laps de temps, de mâcher le pain de l’enfant. 25
[…] Dès que l’enfant peut lui-même mâcher et saliver, il faut l’habituer à manger du bon pain de froment sec et des
fruits. On lui donnera peu de nourriture cuite. […] La nourriture liquide affaiblit, relâche et amollit les organes
digestifs; elle empêche les enfants de saliver convenablement et prédispose à la constipation. […] La cause principale
de la carie dentaire provient d’une alimentation non appropriée. Un enfant qui reçoit une alimentation liquide,
surtout de lait de vache bouilli plus longtemps qu’il est nécessaire, aura toujours sa digestion compromise. […] état
de santé délabré qui se manifeste également par le manque de certaines qualités que possède normalement un enfant
sain: la gaieté, la régularité, la tranquillité, la persévérance au jeu, l’obéissance et une certaine indépendance. 26
[…] et ils devraient dîner à 18 heures, car un repas trop tardif dérange le sommeil. On doit se méfier des soupes claires
et préparer une nourriture cuite, toujours sous une forme compacte à l’eau, sans épices, avec peu de beurre au
moment de servir, et la maintenir, autant que possible, dans sa forme naturelle. Par exemple, on doit toujours cuire
les petits pois munis de leur pulpe; c’est ainsi qu’ils sont les plus digestes et les plus nourrissants, tandis qu’aujourd’hui,
on les passe presque toujours au tamis. 34
[…] Les chevaux évacuent ainsi la paille hachée et les balles d’avoine apparemment non digérées, et seulement broyées
par leurs dents. Les éléphants, qui mangent toujours le riz avec sa pulpe ligneuse comme du bois, l’évacuent
apparemment dans la forme où elle arrive dans l’estomac. Mais nous savons également que les chevaux commencent
à souffrir d’indigestions et constipation, dès que nous supprimons la paille hachée de leur nourriture et que nous leur
donnons de l’avoine décortiquée. C’est justement la paille et la balle d’avoine qui rendent le grain pour ainsi dire plus
maigre et qui facilitent son passage dans l’appareil digestif. Celui qui considère ces parties comme du ballast sans
valeur pour l’estomac, n’a qu’une fausse idée du processus de la digestion. Premièrement, l’organisme extrait de ce
ballast les matières nourrissantes qui lui conviennent et dont il a absolument besoin, s’il ne veut pas que sa digestion
soit mauvaise. C’est justement ce ballast qui empêche la nourriture de faire boule. Le grain sans écorce se laisse mettre
en pelote et se comprime en une boule compacte qui peut s’incruster dans les intestins si fermement qu’elle
provoque alors la constipation qui ne peut se produire si l’on avale en même temps la balle du grain. 35 Pain […]
Malheureusement, on ne fabrique plus aujourd’hui, nulle part, excepté à la campagne, du pain avec de la farine
complète. Mieux, dans les grandes villes, on ne trouve plus un moulin susceptible de moudre le blé. On moud la farine
de plus en plus finement et tout le monde croit que la farine la plus fine est la plus saine et la plus nourrissante.
36
COMMENT ÉLEVER LES ENFANTS (1893) LOUIS KUHNE
Jouer
[…] Il est très mauvais d’acheter beaucoup de jouets aux enfants et toujours des jouets nouveaux. Avec cette
manière d’agir, l’enfant perd complètement sa personnalité et la possibilité de s’occuper tout seul et de
confectionner lui-même ses jouets. 31
[…] Il faut éviter le commerce exclusif des personnes âgées et des enfants. Que les enfants jouent entre enfants, et
si possible entre enfants de même âge, car leurs opinions, leurs intérêts, ainsi que leurs forces sont similaires. 31
COMMENT ÉLEVER LES ENFANTS (1893) LOUIS KUHNE
Hôpital
[…] Dès qu’un cas de maladie grave se présente, le médecin déclare maintenant: « Il faut d’abord transporter le malade
à l’hôpital ». Quelle est donc la valeur de cette science de la guérison qui ne peut être réalisée qu’en certains endroits
précis ? […] Une méthode qui se dérobe à l’observation publique et à celle des proches du malade 24
COMMENT ÉLEVER LES ENFANTS (1893) LOUIS KUHNE
Lèpre
[…] La lèpre, le mal qui infeste surtout les contrées tropicales, est semblable en plusieurs points à la phtisie pulmonaire.
Cette maladie aussi est le résultat d’une lourde surcharge, tout en étant fréquemment la conséquence d’autres
infections du corps, telles que les fièvres et la syphilis, lesquelles avaient été combattues par des drogues. Si c’est la
syphilis qu’on a voulu enrayer par les moyens habituels, la guérison sera presque impossible, vu que le mercure, que
les docteurs prescrivent généralement à forte dose, aura affaibli la vitalité de l’organisme. La lèpre est un mal fébrile ;
le corps se débat contre les nodules, afin de les transformer en ulcérations et ainsi pouvoir se débarrasser des
matières étrangères. Si cela lui réussit, à la suite de l’éruption des abcès, la peau, auparavant sèche et luisante,
reprendra son aspect normal et sa condition poreuse. Mais si la force réactive vient à manquer, les nodules grandissent
démesurément, ou bien ils se dessèchent ou même se décomposent en se nécrosant, tandis que le reste du corps continue
à végéter. 52
SCIENCE DE L'EXPRESSION DU VISAGE (1893) LOUIS KUHNE.
Maladie
[…] Les différents symptômes de la maladie, ne peuvent cependant pas être expliqués théoriquement et cette science
ne peut être acquise que par des observations personnelles. 6
[…] mes observations sur le mauvais fonctionnement de ces organes prouvent que les maladies internes proviennent
d’abord de l’appareil digestif. […] de la bonne ou de la mauvaise digestion dépend la qualité du sang et un sang sain
est la première condition d’une bonne santé. 6
[…] Les maladies si nombreuses des organes de la digestion proviennent d’un mode de vie antinaturelle, comme le fait
de prendre de l’alcool, de manger de la viande et d’abuser des épices et des excitants. […] Dans beaucoup de cas, les
organes sont détériorés depuis la plus tendre enfance et cette dégradation se produit généralement chez les enfants
qui sont élevés avec des aliments artificiels au lieu d’être nourris avec le lait de leur mère. 8
[…] Tous les aliments non naturels qui pénètrent dans l’organisme sont considérés par le corps comme des ennemis et
il essaie de s’en débarrasser le plus tôt possible soit par des vomissements, soit par des diarrhées, soit d’une autre
manière […] L’organisme ne fonctionnant plus normalement, il se forme des dépôts de substances étrangères; une
partie d’entre elles se fixe rapidement dans le bas-ventre, près des sorties naturelles. De nouveaux arrivages
augmentent le volume de ces dépôts et bientôt il se produit une fermentation intérieure qui peut engendrer des
décompositions. Si ces matières nocives ne sont pas éliminées, elles se fixent aussi bien en haut qu’en bas, pénètrent
peu à peu dans tous les organes et s’y déposent. Du tronc, elles montent vers la tête et les bras jusqu’à ce qu’elles
ne trouvent plus de sortie. […] que les organes du corps font tout leur possible pour les mettre dehors, mais ils n’y
parviennent que partiellement. Ils provoquent de fortes transpirations, des éruptions, etc., qui apparaissent toujours
aux points extrêmes; la transpiration des pieds, symptôme de la maladie, qu’on juge d’une manière si différente, est
un effort de l’organisme en vue de se débarrasser de ses toxines et la suppression de la transpiration ne fait qu’aggraver
la maladie. 9
SUIS-JE SAIN OU MALADE ? (1893) LOUIS KUHNE
Maladies à craindre
[…] pourquoi nous nous occuperons seulement des maladies les plus à craindre, celles des poumons et celles qui en
découlent. […] Les matières morbides provenant du ventre se dirigent vers les extrémités des poumons, quand elles
ne peuvent pas pénétrer plus loin en direction de la tête ou des mains, et s’y déposent en causant une destruction si
LA QUANTITÉ DES SUBSTANCES EST DÉMESURÉE. C’est pourquoi la maladie commence toujours par les extrémités.
Voici ce qui arrive quand les poumons sont sains. Un individu aux poumons sains respire par le nez, la bouche fermée;
la respiration par la bouche ouverte est indice de maladie. 13
[…] TOUTES LES MALADIES INTERNES (à l’exception des lésions et des blessures) N’ONT QU’UNE SEULE CAUSE
COMMUNE ET À PROPREMENT PARLER IL N’EXISTE QU’UNE SEULE MALADIE QUI SE MANIFESTE SOUS DES FORMES
DIFFÉRENTES. 14
SUIS-JE SAIN OU MALADE ? (1893) LOUIS KUHNE
Refroidissement
[…] Des causes accidentelles, comme brusque refroidissement, blessures, émotions violentes, sont souvent le fait des
efforts du corps pour reconduire les substances étrangères vers les parties extérieures par la voie intérieure. Ainsi, ces
substances s’agglomèrent généralement autour des articulations et provoquent des enflures qui se produisent
toujours du côté extérieur des articulations comme on l’observe indiscutablement dans le cas des rhumatismes
articulaires. Toutes les parties du corps sur lesquelles les substances étrangères se sont déposées ne peuvent plus
fonctionner normalement; la circulation du sang n’est pas régulière et, par conséquent, l’état général s’aggrave. Les
parties surchargées se refroidissent et il est difficile de les réchauffer. Le refroidissement se fait d’abord sentir aux
extrémités mais, petit à petit, s’étend à d’autres parties du corps. Les substances étrangères déforment certaines
parties du corps et cette altération des formes permet de juger du degré de surcharge des substances morbides.
10
[…] Quelquefois, il se forme des dépôts visibles sur toutes les parties du corps, des enflures ou des nœuds ou nodosités
qui disparaissent d’elles-mêmes si l’on arrive à purifier complètement le corps, mais qui ne peuvent disparaître
artificiellement (par une opération) sans préjudice pour l’organisme, parce que les matières qui s’étaient accumulées
se déposeront dans d’autres parties du corps. […] Les matières morbides ont tendance à s’altérer toujours plus
profondément et cette manifestation se produit selon les circonstances. Ainsi un changement de température, le fait
d’avoir mangé certains aliments enclins à se décomposer ou d’autres causes peuvent provoquer cette manifestation.
[…] L’effort fait par l’organisme pour se débarrasser des matières morbides produit la fièvre. 11
SUIS-JE SAIN OU MALADE ? (1893) LOUIS KUHNE
Sommeil
[…] Il faut laisser dormir les enfants, chaudement couverts, mais la fenêtre toujours ouverte, même la nuit. La fenêtre
d’une chambre, même si elle est spacieuse, ne doit jamais rester close parce que les dormeurs respirent partiellement
ou totalement leur propre air expiré après un certain temps, ce qui est préjudiciable à leur santé. 30
[…] La chaleur du lit est supérieure à celle des vêtements avec lesquels nous sortons. Seul, un corps malade peut se
refroidir. Le refroidissement du corps est l’indice d’une maladie latente et nous permet de reconnaître un corps
malade, c’est-à-dire chargé de toxines. 31
COMMENT ÉLEVER LES ENFANTS (1893) LOUIS KUHNE
1
[GF] Bouddhisme : ne plus manger après le coucher du soleil
le corps, et d’après les observations faites, par ce système, il juge de l’état des organes. Et afin d’arriver à une certitude
plus absolue, un grand nombre d’instruments des plus ingénieux ont été inventés ; 9
[…] Cet examen général peut même être complété par celui d’autres organes, les yeux, les oreilles, quoique
généralement ceci soit l’affaire des spécialistes. Et, finalement, voici le diagnostic : le médecin dit au malade que tel
organe est parfaitement sain, tel autre légèrement atteint, tel troisième dans une condition plutôt mauvaise. Mais
toute conclusion se rapportant à l’état, à la disposition du corps en général, à la vitalité et à la force de résistance, fait
défaut. 10
[…] le traitement étant basé entièrement sur des suppositions, partant du point de vue erroné que des organes
peuvent séparément devenir malades, indépendamment du reste du corps. 12
[…] le diagnostic ne reconnaît le mal que lorsqu’il est déjà fortement accentué ; il ne peut être fait tout au début de la
maladie, et de même, il ne peut donner aucune certitude quant à son développement. 13
SCIENCE DE L'EXPRESSION DU VISAGE (1893) LOUIS KUHNE.
Tête : de grosseur normale ; front : chauve en haut […] En faisant relever la tête, nous remarquerons un
sans rembourrage ; yeux : ternes ; nez : bien formé ; cou fortement gonflé, l’enflure s’étend jusqu’au
menton : trop gros ; visage : à délimitation arrivant menton. En tournant la tête à droite et à gauche, il n’y
bien en arrière de l’oreille, la moitié inférieure trop a aucune tension, donc il n’y a pas de surcharge de
massive ; cou : trop gros sur le devant ; nuque : assez côté. Le malade souffre surtout de maux de gorge et de
maux de dents, aussitôt qu’il affronte une température
plus basse. Vu son âge, il aura probablement perdu
déjà bon nombre de dents. La matière étrangère s’est
accumulée surtout dans la partie inférieure du visage,
mais elle a aussi pénétré, jusqu’à un certain point, dans
le haut de la tête, la calvitie en fait foi. Il y a même un
certain danger qui menace les yeux. 58
normale. 23
Surcharge générale
[…] Corps avec surcharge générale : Forme : grossière lourde. Tête : trop grosse ; front : déprimé et rembourré ;
visage : sans délimitation nette ; cou : trop large court et gros. Tronc : trop gros. Jambes : trop courtes et trop grosses.
16
[…] s’avance à pas lents, lourds et mesurés. Le port du corps n’est pas mauvais, mais le teint indique un mal grave, la
coloration en est trop rouge et la peau nous apparaît luisante. Du reste, l’obésité est un signe irréfutable de
l’envahissement du corps par des matières morbides. Le front est cousiné d’une matière graisseuse qui pèse sur les
yeux, de sorte qu’ils ne s’ouvrent que difficilement, et paraissent tout petits. Nous remarquons vite qu’il s’agit de
surcharge dorsale, car la pression descend du front, c’est-à-dire provient de derrière. Les joues flasques et pendantes
démontrent que les germes ont pénétré dans toute la tête ; tandis que le regard vague nous fait craindre qu’il y a déjà
aberration des sens. Nous procédons à un examen approfondi : le cou est presque de la grosseur de la tête ; on ne le
distingue presque plus. Il est enflé tout autour, absolument raide et inflexible. La tête ne peut être tournée de côté ou
levée qu’avec peine. Toute ligne de démarcation a disparu, la nuque ressemble véritablement au cou d’un taureau.
Quant au visage, il n’est plus séparé par le contour du cou, il s’y attache brusquement.
Nous avons donc ici surcharge générale et à un degré avancé. Cependant, bien des personnes pourraient croire que le
sujet est un homme bien portant et fort – ce qui nous prouve combien les apparences sont trompeuses. Depuis un
certain temps déjà, cet homme doit souffrir de nervosité et d’excitabilité ; dès sa jeunesse, il a été atteint de troubles
digestifs et surtout de constipation. Il a aussi certainement des hémorroïdes. Il ne sait certes pas ce que c’est qu’un
sommeil tranquille : depuis des années il souffre d’insomnies. Quoique ses forces mentales soient à peu près
annihilées, il n’est jamais au repos, car il souffre de la pression exercée sur le haut et d’une forte élévation de la
température intérieure. Par la surcharge du côté gauche, la transpiration faisant défaut, il en résulte une augmentation
de pression. 61
[…] Les intestins, les reins, la peau, les poumons luttent ensemble, pour tenir éloigné du corps sain tout ce qui
pourrait lui nuire et ce qui ne lui sert plus. Si, néanmoins, trop de matières étrangères sont introduites dans le corps,
celui-ci est impuissant à s’en débarrasser et une partie des matières nuisibles y reste. La plupart des humains sont
surchargés déjà avant la naissance, souvent à un tel degré que, dès leur tendre jeunesse, ils sont malades, et qu’un
grand nombre d’enfants meurent en bas âge. 23
[…] Ces matières étrangères s’accumulent d’abord auprès des orifices du corps, et peuvent être
expulsées pendant un certain temps au moyen de petites crises, telle que la diarrhée, une forte
transpiration, de copieuses émissions d’urine, cela arrive même par d’importants dépôts de
matières morbides. 24
[…] Il se produit une fermentation, qui provoque la formation de certains gaz ; ces derniers en se
propageant par le corps, sont en partie expulsés par les pores, mais une autre partie se dépose
souvent sous une forme solide, et c’est là que nous trouvons la surcharge du corps, prenant une
forme différente suivant l’endroit où elle se rencontre. 24
[…] Comme le garçonnet de la figure 41 s’approche de nous, nous
remarquons tout de suite que la tête est d’une grosseur anormale, que
la face est trop rouge ; que le port de la tête n’est pas correct ; elle est
trop penchée en avant. Le cou est visiblement trop court. Notre
examen nous révèle une surcharge générale, qui s’est portée déjà de
tous les côtés sur les yeux. L’abdomen est trop gros, surchargé de matières, ainsi que
nos deux gravures nous le démontrent. Bien des gens le considéreront comme un enfant
bien développé ; nous savons qu’il est absolument malade. On voit aussi aisément que
les yeux sont gravement atteints. En effet, l’enfant était presque aveugle, quand il nous
fut amené. La reproduction, ici, nous le montre après un traitement de quatre
semaines ; avant ce traitement, l’abdomen était bien plus gros encore, tandis que la
pression vers les yeux était telle qu’il n’eût pas été possible d’en faire une photographie.
64
Surcharge générale. 37 & 38
Tête : très grosse ; front : rembourré ; yeux : boursouflé ; nez : trop gros : bouche : ouverte ; visage : manquant de
ligne de délimitation ; cou : trop gros. Épaules : tombantes.
Surcharge du côté
[…] Dans la surcharge du côté, il se produit un élargissement du cou vers l’endroit affecté. Souvent même, toutes les
parties du corps du côté surchargé, sont grossies, ce qui fait paraître le corps non symétrique ; ceci se voit clairement
dans la figure 17, où tout le côté gauche est plus large que le côté droit. Dans la figure 16, nous observons que tout le
côté droit de la figure est plus long et plus large que le côté gauche ! Ceci est très visible dans les jambes (fig. 17), ce
qui fait que la tête n’est plus au milieu du corps. Du côté affecté, il n’y a pas de ligne de division entre le tronc et la
cuisse. La tête, elle-même, se déforme graduellement et, souvent, au cou et à la tête, des boules se forment (fig. 18).
La surcharge du côté est très visible quand on tourne la tête, car il y a toujours tension à la partie du coté affecté. […].
35
Surcharge latérale 15
12
Tête : de grosseur normale ; front : normal ; yeux : […] D’abord, des maux de dents se font sentir, les dents
normaux ; nez : normal ; bouche : normale ; visage : à se cariant du côté surchargé. Lorsque, à la surcharge du
délimitation normale, des deux cotés du cou ; côté, se joint la surcharge du devant, la surdité en
tendons : très proéminents avec à peine de mobilité. résulte souvent. Dans ce cas, un gonflement vers
l’oreille peut être visible. Les yeux aussi sont facilement
affectés, et la cataracte grise ou noire peut survenir,
toujours d’abord du côté surchargé. Si une moitié de la
tête est surchargée, il en résultera la migraine. Ces
maux de tête peuvent durer des années, sans
changement apparent, jusqu’au moment où la
surcharge sera devenue si grande que les matières
étrangères chercheront à se placer ailleurs. 36
[…] Et, en effet, après quinze années, la migraine
disparut, mais presque simultanément survint la
cécité ! Personne n’imagina qu’il y avait corrélation
35 entre la migraine et la perte de la vue ! […]. 36
13
Surcharge latérale gauche. 17
[…] Forme : inégale plus longue à droite qu’à gauche. Tête : de grosseur normale mais décentrée ; front : normal ;
yeux : normaux ; nez : normal ; bouche : normale ; visage : à délimitation normale ; cou : fortement grossi à gauche.
Épaule gauche : bien plus large que la droite. Tronc : plus large à gauche qu’à droite ; la délimitation vers la jambe
manque à gauche. Fort dépôt de substance étrangère au bas ventre vers la gauche. Jambe gauche : plus épaisse que
la droite. 37
[…] l’épaule gauche est plus haute que la droite, nous voyons même que la tête paraît être placée trop vers la droite au lieu
d’être bien au centre. Toute la moitié gauche du corps est plus large et plus forte que la droite, ce que tous les
artifices du tailleur ne parviennent pas à diminuer. Le teint est pâle et l’expression souffrante de la figure nous prouve
vite que le sujet doit être lourdement surchargé de germes morbides. Un examen sérieux nous fait reconnaître qu’il
s’agit d’une surcharge à gauche extrêmement grave. Il y a peu de surcharge devant ; la surcharge du dos a déjà fait
de grands progrès ; le côté droit n’est pas atteint. Pareille surcharge du côté nous fait conclure à une surcharge
excessivement forte de l’abdomen. Il doit y avoir des gonflements très prononcés du côté gauche ; toutes les
manifestations anormales et toutes les maladies sont à prévoir. Du reste, la gravure nous en donne la preuve.
Certainement, le patient aura aussi une maladie de cœur. Il est enclin au rhumatisme, et par suite du haut degré de
surcharge, il est exposé à une attaque d’apoplexie, qui atteindra d’abord le côté gauche 59
Importante surcharge latérale et antérieure. 18
Tête : un peu trop grosse ; front : rembourré ; yeux : boursouflés, nez : normal ; bouche : inégale ; la délimitation du
visage manque entièrement ; menton : très gros ; cou : presque disparu à droite, un tendon saillant avec petite plaie.
38
14
[…] Mais nous trouvons aussi ce coussinet dans des cas de surcharge du dos, ce qui fait qu’il n’est pas un signe
distinctif, il signifie seulement que la surcharge a pénétré jusqu’au cerveau. En d’autres cas, les boules se forment
dans le cou 31
[…] La mobilité de la tête est un point de grande importance. Dans les cas de surcharge du devant, la tête ne peut
pas être librement rejetée en arrière ; on apercevra une forte tension du cou et alors apparaissent souvent des
grosseurs de différentes dimensions, autrement invisibles. 31
[…] La surcharge du devant agira moins fortement sur les organes digestifs. Les troubles qui en résulteront peuvent
être tout aussi grands et aussi pénibles, mais la nutrition ne s’en ressentira pas autant, 47
Surcharge antérieure et latérale. 10
Tête : un peu grosse vers le haut ; front : rembourré en haut ; yeux : normaux ; nez : normal ; bouche : normale ; la ligne de
délimitation du visage présente des nœuds ; cou : de surface inégale ; occiput : libre. 31
Surcharge antérieure et latérale 33
Forme : très amaigrie ; tête : inclinée en avant, grosseur normale ; front : normal ; regard : vague ; nez : normal ;
narines : enflammées ; bouche : ouverte ; visage : trop maigre, teinte cendre, délimitation normale ; cou : trop long,
raide, avec nodosités, délimitation normale avec l’occiput ; poitrine : rentrée. […].
En levant la tête, nous observons une très forte tension, et les nodules
apparaissent clairement ; c’est un cas de surcharge du devant, sans aucun doute. Les côtés du cou aussi nous
montrent une surcharge, car ils sont fortement enflés ; et en tournant la tête, une forte tension se produit. Ce qui
est à remarquer, c’est l’absence de surcharge dans la tête ; le front est lisse ; la chevelure saine et abondante. Il n’y
a pas de surcharge du dos. Les germes morbides se sont accumulés dans le cou, qu’ils ont saturé complètement,
devant et sur les côtés. Refoulée vers le bas, la matière a pénétré dans les poumons ; c’est pour cette raison que la
poitrine s’est creusée et que les épaules sont devenues tombantes. Comme il n’y a pas de surcharge dorsale, le
patient a conservé toutes les facultés mentales ; par suite de sa condition chronique, il ne ressent aucune douleur,
ce qui nous explique l’expression calme de sa figure. Il appartient à cette catégorie de malades qui conservent l’espoir
de guérir jusqu’aux derniers moments. Bien que nous ne le lui disions pas, nous savons bien qu’il n’y à guère de
chance de guérison pour lui ; nous lui ferons cependant espérer une prompte amélioration. 63
[…] (fig. 33 vue de devant) Dans celle-ci ressort la forme carrée du visage ainsi que la longueur exagérée du cou 63
[…] Presque toutes les maladies aiguës en résulteront, telles la rougeole, la fièvre scarlatine, la diphtérie et
l’inflammation des poumons. Les parties du devant du corps en seront toujours les plus atteintes, ce qui se manifeste
clairement, lorsqu’il s’agit des éruptions dans les maladies des enfants. Mais il y a aussi des maladies appelées
chroniques, qui dérivent de la surcharge du devant du corps, plus particulièrement les maladies du cou et de la gorge,
et surtout aussi les maladies du visage […] 32
Surcharge antérieure 11
15
Forme normale dans ses proportions. Éruptions provoquées par la vaccination 32
[…] Surcharge antérieure et latérale. 12
Tête : presque normale ; front : normal ; yeux : normaux : nez : normal ; bouche : normale ; visage : à délimitation
normale ; cou : trop gros, tuméfié, raide ; la surcharge a progressé jusqu’au cou où elle a déterminé un goitre en
forme de sac ;
34
SCIENCE DE L'EXPRESSION DU VISAGE (1893) LOUIS KUHNE.
Surcharge du dos
[…] Des trois sortes de surcharge, celle du dos est la plus grave, elle remonte le long du dos, causant différents
changements de forme. Parfois, elle n’arrive pas jusqu’à la tête, mais a arrêté dans le dos, où elle occasionne des
grosseurs de différents degrés, lesquelles iront de la simple enflure au dos rond, pour former, parfois même, la vraie
bosse. […] Si cependant la surcharge se met à monter jusqu’à la tête, la nuque sera enflée et la ligne de démarcation
entre le cou et le derrière de la tête disparaîtra graduellement, cet espace sera rempli de matières étrangères
(fig. 22), la tête grossira par le haut et finalement le front nous montrera un coussinet adipeux. […] La surcharge du
dos provoque généralement des hémorroïdes, et comme les hanches aussi sont souvent atteintes, fatalement la
démarche deviendra chancelante. 39
Surcharge dorsale 20
16
Tête : un peu trop grosse ; front : rembourré ; yeux : enfoncés ; nez : gros ; bouche : un peu ouverte (ne se voit pas) ;
visage : manque complètement de délimitation ; cou : présente une nuque très grosse, la ligne de séparation avec
l’occiput est inexistante, le mouvement de droite à gauche est impossible ; dos : surélevé. 39
[…] un homme qui paraît être fort bien nourri, mais sa démarche n’est pas bonne ; le port de la tête laisse à désirer,
elle est penchée en avant. Il est trop gras, trop nourri ; sa figure n’est pas calme, le teint est couperosé, son front est
adipeux. Nous savons déjà qu’il est surchargé du dos. En l’examinant spécialement, nous découvrons que la nuque
est saturée de germes morbides ; que la tête ne tourne guère qu’avec difficulté ; lorsque nous demandons au patient
de tourner la tête, il tourne tout le corps. Nous voyons qu’il y a surcharge des deux côtes, et ceci se voit clairement
par les enflures durcies, qui apparaissent aux deux côtés du cou. Il n’y a pas de surcharge devant. Le sujet est
extrêmement nerveux et probablement incapable de s’astreindre à un labeur mental ou à un travail physique
prolongé. Il ne pourra pas concentrer son esprit ou fixer ses pensées, suivre une conférence ; il ne pourra assister à
un spectacle ou à un concert du commencement à la fin, il sera mal à l’aise, lorsqu’il ne se trouvera pas en plein air.
Il est menacé d’aliénation mentale. Il souffre aussi d’hémorroïdes, sous forme noduleuse, les matières morbides
viennent du dos. 60
[…] La seule ressource sera l’usage fréquent de bains, donnés d’après ma méthode et une surabondante
transpiration. 39
[…] Une fois la tête atteinte, la nervosité suivra, avec absence de mémoire, manque d’énergie, faiblesse d’esprit,
au point d’aller jusqu’au dérangement mental. Donc, la surcharge du dos nous fera toujours craindre la folie comme
crise finale. […] Dans les phases premières, les êtres atteints de surcharge du dos sont d’une grande activité
mentale, quoiqu’ils manifestent toujours une certaine agitation malsaine. Les enfants seront précoces, sans réaliser
plus tard les espérances conçues à leur sujet ; ils deviendront généralement inattentifs et distraits. Les médecins,
cependant, ne constatent aucun symptôme de maladie. 40
[…] 41
[…] Tête : trop grosse penchée en avant : front : rembourré ; yeux : un peu proéminents ; nez : normal ; bouche et
menton : un peu empâté ; la ligne de délimitation du visage fait entièrement défaut ; cou : presque aussi gros que
la tête sans ligne de séparation avec l’occiput. Dos : visiblement surélevé. 40
[…] La surcharge du dos conduit à l’éveil prématuré de l’instinct sexuel et amène les enfants, ainsi que les jeunes
gens et les jeunes filles, à l’abus d’eux-mêmes ; les résultats sont l’impuissance et la stérilité. 41 […] Il est
extrêmement intéressant d’observer les bustes et statues d’anciens Persans et Romains (fig. 22) qui portent, c’est
évident, tous les stigmates de la surcharge du dos. Ainsi, de nos jours, la science de l’expression faciale nous dévoile
la raison de la décadence de ces nations, malgré leur haute culture. […]. 41
17
Surcharge dorsale et latérale 22
Tête : un peu grosse, surtout vers l’occiput ; front : un peu rembourré : yeux : normaux ; nez : normal ; bouche :
normale ; visage : à délimitation normale ; cou : trop gros, sans ligne de délimitation avec l’occiput. […]
41
[…] La surcharge du dos se rencontrera beaucoup plus fréquemment parmi la classe aisée que parmi la classe pauvre,
car c’est la classe aisée qui abuse d’une nourriture surabondante et malsaine. 42
[…] La personne atteinte de ce mal perd graduellement toute énergie, ce qui l’empêche parfois de suivre le
traitement nécessaire à sa guérison. Tant que les matières étrangères sont molles et mobiles, l’élimination en sera
comparativement facile ; une fois durcies, et, par cela même, plus adhérentes, cela demandera plus de soins et de
persévérance pour les expulser ; souvent, malgré toute l’énergie voulue, la guérison sera incomplète ou même
impossible. 42
[…]
19
laquelle elle se manifeste, dépend des raisons héréditaires, de l’âge, de l’occupation, de l’habitation, de la
nourriture, du climat, etc.
II. — La maladie est causée par la présence de matières étrangères dans le corps. Ces matières sont d’abord déposées
dans le voisinage des orifices de l’abdomen, d’où elles se propagent dans toutes les parties du corps, plus
particulièrement vers le cou et la tête ; ces matières morbides changent la forme du corps et à ce changement,
on reconnaît la gravité plus ou moins grande de la maladie. C’est sur cela que se base la science de l’expression
faciale ou du visage. Le fait que l’état physique peut réellement être reconnu d’après les changements des
formes du visage, ne peut guère être contesté. […]
III.— Il n’existe pas de maladie sans fièvre et point de fièvre sans maladie. L’entrée dans le corps de matières
étrangères et les dépôts qu’elles y forment, marquent le commencement d’une lutte, entre l’organisme et les
matières morbides ; c’est cette lutte, ce frottement qui produisent la fièvre. 7
Foie
[…] Le foie, un des organes digestifs, vers la droite, est presque toujours atteint dans le cas de surcharge à droite. Le
teint prendra alors une couleur jaunâtre, par suite de la bile que le foie ne saura plus sécréter. La surcharge à droite
et le teint jaune indiqueront donc des maladies de foie et la facilité d’une abondante transpiration. Toutes les
personnes ainsi embarrassées transpirent facilement, ce qui les aide à supporter leur mal. Fréquemment, ces gens
transpireront des pieds, ce qui, tout en étant fort déplaisant, n’en sera pas moins salutaire – du moins, tout aussi
longtemps qu’elles seront atteintes de matières étrangères. Quand les germes morbides auront été expulsés, la
transpiration cessera d’elle-même, […]. 47
Reins
[…] Les reins appartiennent aussi aux organes de la digestion, et souvent ils souffrent en raison de la surcharge du
corps. Leur état se juge par leur sécrétion : l’urine. Leur condition peut devenir critique dans les cas de surcharge du
dos ou du côté gauche, parce que, ici, la transpiration manque. Alors, au dessous des yeux, se formeront des poches
d’eau, signes certains d’une maladie des reins. 48
20
aura également surcharge du dos et affection des reins ne fonctionnant pas régulièrement, il y aura une très grande
quantité de matières dans le corps. 48-49
[…] lorsqu’il y a surcharge du côté, le cœur sera atteint, plus particulièrement lorsqu’il y aura en même temps
surcharge du devant. 49
Poumons
[…] Les infections pulmonaires […] lorsqu’une personne commence à souffrir des poumons et que le médecin y
décèle une infection par la méthode usuelle (radiographie, etc.), tout le corps du malade est déjà très atteint. Même
l’air vicié n’est nuisible aux poumons que si le reste du corps est encombré de ces substances morbides. Il est même
assez probable que dans de nombreux cas les infections pulmonaires surviennent à la suite du traitement médical
utilisé contre d’autres maladies, plus particulièrement, elles résultent de l’emploi massif de drogues
pharmaceutiques visant à supprimer violemment la fièvre dans toutes sortes de maladies. 49
[…] Les matières étrangères se déposent dans les poumons en venant du haut, c’est-à-dire en descendant de la tête
et des épaules, après que celles-ci auront déjà été lourdement surchargées. Parfois, cependant, la tête restera libre
et la matière se propagera des épaules et du cou vers le bas. La matière morbide circule donc d’abord de bas en haut
et ensuite de haut en bas, vers les organes vitaux ; ce qui nous le prouve, c’est que, en redescendant vers le bas, les
germes morbides s’attaquent d’abord aux sommets des poumons, lesquels sont atteints en premier lieu. Les
personnes poitrinaires ont presque toutes été fortes ou grosses dans leur jeunesse avec cependant un certain
amincissement vers le haut du corps ; d’autre part, de nombreux et fréquents foyers d’infection se manifestaient à
la hauteur de l’abdomen. 50
[…] Tous les enfants ayant de grosses têtes (fig. 32, 40, 41), c’est-à-dire tous les enfants scrofuleux, portent en eux
le germe de la consomption, soit par hérédité, soit par suite d’une nutrition défectueuse, ou après l’absorption de
drogues, dans leur enfance. 50
[…] Dans les cas de surcharge dorsale, la vitalité devient rapidement trop faible pour résister à ces crises curatives
naturelles. Le pauvre corps malade essayera bien d’expulser la matière, sous forme d’abcès ; parfois un ulcère ou un
kyste se formera sur la poitrine ou le dos ; bien traitées, ces éruptions pourront soulager l’organisme ; par
l’évacuation du pus, une grande partie de la matière morbide quittera l’organisme. Mais chez les sujets faibles, la
matière, tout en circulant formera des petits nodules, lesquels se figeront et deviendront les tubercules du poumon ;
ces tubercules sont tout simplement de minuscules abcès peu développés, qui croissent sur un terrain malsain.
51
Si les personnes totalement surchargées sont atteintes d’une maladie aiguë — et elles y sont particulièrement
exposées — elles courent le plus grand danger. À cause de leur corps boursouflé et alourdi, à les voir
superficiellement, on les prend souvent pour des êtres en bonne santé, surtout qu’il ne se manifeste guère de fièvre
externe ; et les bonnes gens sont alors bien étonnés de la mort qui frappe si inopinément une personne « aussi
saine ». Tant que le corps est enflé (fig. 25), il y a généralement espoir de guérison. Le cas s’aggrave lorsque le corps
présente des symptômes de dessiccation, il n’y a plus alors de remède au mal ; la cure la plus favorable n’aura que
bien peu de chances de succès ! 43
[…] (vue de dos de la fig. 23.) Remarquer la forme presque carrée de la tête, ainsi que l’épaisseur insolite du cou. 44
Surcharge générale 25
21
Tête : trop grosse ; front : rembourré ; yeux : normaux ; nez : trop subtil ; bouche : un peu ouverte ; visage : manque de ligne
de délimitation ; cou : empâté, trop gros dans toute sa circonférence, raide, manque de ligne de séparation avec l’occiput 44
.
Surcharge générale 26 & 27
Tête : trop grosse ; front : à peu près normal : yeux : fixes ; regard : inquiet ; bouche : un peu ouverte ; visage : difforme, plus
large en bas que vers le haut sans aisance et sans ligne de délimitation ; cou : trop gros.
On voit ici la forte tuméfaction derrière les oreilles et l’important empattement de la nuque.
26
Surcharge générale. 28
Tête : trop grosse, trop large au sommet, trop étroite
à la base ; front : aplati ; yeux : à fleur de tête ; nez :
normal ; bouche : normale ; visage : pâle, déformé ;
cou : très gros, fixe.
45
22
SCIENCE DE L'EXPRESSION DU VISAGE (1893) LOUIS KUHNE.
23