Définitions

équation aux dérivées partielles :

Une équation aux dérivées partielles (EDP) est une équation différentielle dont les
solutions sont les fonctions inconnues dépendant de plusieurs variables vérifiant certaines
conditions concernant leurs dérivées partielles.

Les EDP sont utilisés dans de nombreux domaines, tels que la physique, la chimie,
l'ingénierie, les mathématiques et les sciences sociales. Elles permettent de décrire les
comportements de systèmes complexes, tels que les ondes, les fluides, les solides, les
champs électriques et magnétiques, etc.

équation différentielle :

Une équation différentielle est une équation dont l'inconnue est une fonction et qui se
présente sous la forme d'une relation entre cette fonction et ses dérivées.
équation différentielle
équation algébrique :

Une équation algébrique est une équation qui ne contient que des opérations algébriques
sur des fonctions, telles que l'addition, la soustraction, la multiplication, la division, les
puissances, etc.

équation différentielle ordinaire :

Une équation différentielle ordinaire (EDO) est une équation différentielle dont l'inconnue
est une fonction d'une seule variable. Elle se présente sous la forme d'une relation entre
cette fonction et ses dérivées.

Équations et modélisation

Les équations sont des outils puissants qui peuvent être utilisés pour décrire le
comportement de systèmes complexes. Les modèles mathématiques sont des
représentations simplifiées de systèmes réels qui utilisent des équations pour décrire le
comportement de ces systèmes.

La modélisation mathématique est un processus qui consiste à créer un modèle

mathématique d'un système réel. Ce processus peut être divisé en trois étapes principales :

1- Modélisation : L'étape de modélisation consiste à identifier les variables

importantes du système et à établir des relations entre ces variables.
2- Formulation : L'étape de formulation consiste à traduire les relations entre les
variables sous forme d'équations.
3- Résolution : L'étape de résolution consiste à résoudre les équations pour trouver les
valeurs des variables.
méthodes approchées :

1
Les méthodes approchées sont utilisées lorsque la résolution exacte d'un problème est trop
difficile ou trop coû teuse. Elles peuvent également être utilisées lorsque la solution exacte
n'est pas nécessaire, par exemple pour obtenir une estimation ou une approximation.

Il existe de nombreuses méthodes approchées différentes, chacune ayant ses propres

avantages et inconvénients. Les méthodes approchées les plus courantes sont les suivantes:

Les méthodes numériques : Elles utilisent des techniques numériques pour résoudre des
équations ou des systèmes d'équations.

Les méthodes analytiques : Elles utilisent des techniques analytiques pour résoudre des
équations ou des systèmes d'équations.

Les méthodes expérimentales : Elles utilisent des expériences pour obtenir des données
qui peuvent ensuite être utilisées pour estimer la solution d'un problème.

Exemples de méthodes approchées

Voici quelques exemples de méthodes approchées :

La méthode des différences finies : est une méthode numérique qui est utilisée pour
résoudre des équations aux dérivées partielles.

La méthode de Monte-Carlo :est une méthode numérique qui est utilisée pour estimer des
intégrales.

La méthode de Newton :est une méthode analytique qui est utilisée pour résoudre des
équations différentielles.

La méthode des essais et erreurs :est une méthode expérimentale qui est utilisée pour
trouver une solution à un problème par tâ tonnements.

Applications des méthodes approchées

Les méthodes approchées sont utilisées dans une grande variété de domaines, tels que :
La physique : Les méthodes approchées sont utilisées pour simuler des phénomènes
physiques, tels que la propagation des ondes ou le mouvement des fluides.
La chimie : Les méthodes approchées sont utilisées pour calculer des propriétés chimiques,
telles que la solubilité ou la constante d'équilibre.

L'ingénierie : Les méthodes approchées sont utilisées pour concevoir et analyser des
structures, des machines et des systèmes.

Les sciences sociales : Les méthodes approchées sont utilisées pour étudier des
phénomènes sociaux, tels que la diffusion d'informations ou le comportement des marchés
financiers.

Les méthodes approchées sont des outils puissants qui peuvent être utilisés pour résoudre
une grande variété de problèmes. Elles sont essentielles dans de nombreux domaines et ont
un impact significatif sur notre compréhension du monde qui nous entoure.

2
Les méthodes de Runge-Kutta :

Les méthodes de Runge-Kutta (RK) sont une famille de méthodes numériques puissantes et
populaires pour résoudre des équations différentielles ordinaires (EDO) de la forme :

dy/dt = f(t, y)

où :

y est l'inconnue, une fonction du temps t.

f(t, y) est la fonction dérivée, qui décrit comment y change en fonction du temps.

méthode régulé Falsp :

méthode régulé Falsp" reste encore un terme assez énigmatique. Même en cherchant dans
des domaines techniques variés comme les mathématiques, la physique, l'ingénierie et
l'informatique, je ne parviens pas à trouver de références directes.

La méthode d'Euler :

La méthode d'Euler est une procédure numérique pour résoudre des équations
différentielles ordinaires (EDO) du premier ordre avec une condition initiale. Elle est l'une
des méthodes les plus simples et les plus intuitives pour résoudre des EDO.

La méthode d'Euler s'appuie sur l'idée d'approximer la solution de l'EDO par une suite de
points. À chaque étape, la méthode calcule l'ordonnée du point suivant en se basant sur
l'ordonnée du point actuel et la dérivée de l'équation différentielle à ce point.

Méthode de Deslenef-Féni :

La méthode de Deslenef-Feni est une méthode numérique pour résoudre des équations
différentielles ordinaires (EDO) du premier ordre avec une condition initiale. Elle est une
méthode d'ordre 2, ce qui signifie que l'erreur de la solution approchée est proportionnelle
au cube du pas de temps.

La méthode de Deslenef-Féni s'appuie sur l'idée d'approcher la solution de l'EDO par une
suite de points. À chaque étape, la méthode calcule l'ordonnée du point suivant en se
basant sur l'ordonnée du point actuel et la dérivée de l'équation différentielle à ce point.

condition aux limites :

condition aux limites est une contrainte sur les valeurs que prennent les solutions des
équations aux dérivées ordinaires (EDO) et des équations aux dérivées partielles (EDP) sur
une frontière.

Les conditions aux limites sont nécessaires pour résoudre les équations aux dérivées
partielles. En effet, sans conditions aux limites, l'équation aux dérivées partielles ne permet
pas de déterminer de manière unique la solution.

Il existe différents types de conditions aux limites :

3
Conditions aux limites de Dirichlet : les valeurs de la solution sont imposées sur la
frontière.
Conditions aux limites de Neumann : les valeurs de la dérive de la solution sont imposées
sur la frontière.
Conditions aux limites de Robin : une combinaison des conditions aux limites de Dirichlet
et de Neumann est imposée sur la frontière.

Les conditions initielles :

Les conditions initiales déterminent la position, la vitesse et/ou l'accélération de chaque

particule ou élément du système à l'instant initial. Ces informations, combinées aux lois du
mouvement (comme les lois de Newton) et aux équations de mouvement spécifiques du
système, permettent de calculer l'évolution du système dans le temps.

Les conditions aux bords :

Les conditions aux bords sont nécessaires pour résoudre les EDP. En effet, sans conditions
aux bords, l'équation aux dérivées partielles ne permet pas de déterminer de manière
unique la solution.

Il existe différents types de conditions aux bords :

Conditions aux bords de Dirichlet : les valeurs de la solution sont imposées sur la
frontière.

Conditions aux bords de Neumann : les valeurs de la dérive de la solution sont imposées
sur la frontière.

Conditions aux bords de Robin : une combinaison des conditions aux limites de Dirichlet
et de Neumann est imposée sur la frontière.

Les problèmes aux limites :

Les problèmes aux limites sont des problèmes mathématiques qui impliquent la résolution
d'une équation aux dérivées partielles (EDP) dans un domaine donné, avec des conditions
aux limites spécifiées sur la frontière de ce domaine. Les problèmes aux limites sont utilisés
dans de nombreux domaines, tels que la physique, l'ingénierie, les sciences naturelles et les
mathématiques.

Type deresolution de équation différentielle :

L'ordre de l'équation : Est-elle du premier ordre, du second ordre, ou d'un ordre

supérieur ?

Le type d'équation : Est-elle linéaire, non-linéaire, autonome, non-autonome, etc.

La présence de conditions initiales ou de conditions aux bords : Sont-elles spécifiées ? Si

oui, de quelle nature sont-elles ?

4
loi physiques system :

Les lois physiques sont des principes fondamentaux qui gouvernent le comportement de la
matière et de l'énergie. Elles sont utilisées pour décrire et prédire le comportement des
systèmes physiques, tels que les objets, les particules, les fluides et les champs.

Les lois physiques sont importantes dans de nombreux domaines, tels que la physique,
l'ingénierie, la chimie, la médecine et les sciences de la Terre. Elles nous permettent de
comprendre le monde qui nous entoure et de le contrô ler.

équation différentielle ordinaire :

Une équation différentielle ordinaire (EDO) est une équation qui relie une fonction
inconnue d'une seule variable indépendante et ses dérivées. En d'autres termes, c'est une
équation qui décrit la vitesse de variation d'une quantité par rapport à une autre quantité.

La méthode des différences finies :

La méthode des différences finies(MDF) est une méthode numérique utilisée pour résoudre
des équations différentielles. Elle consiste à discréditer l'espace et le temps, puis à
remplacer les dérivées par des différences finies.

La méthode des éléments finis :

La méthode des éléments finis (MEF) est une méthode numérique utilisée pour résoudre
des équations différentielles aux dérivées partielles (EDP). Elle consiste à diviser le
domaine de solution en un ensemble d'éléments discrets, puis à approximer les solutions
des EDP sur ces éléments.

5
 Exercice
application :
Résoudre numériquement l’équation différentielle suivante
On utilisant la méthode des différences finis:

-2Y (4)+3Y’’’’+3Y’’’-Y’’-4Y =(5x/4h)-(x2/4*h2)

x € [0,L]

Soumis aux conditions aux limites :

Pour x=0
Y(x=0)=0
Y’(x=0)=0
pour x=L

Y(x=L)=0
Y’’’(x=L)=0

6
En divisant le domaine en n=6 nœuds équidistants

Solution :
On subdivise le domaine en[0,L] 6nœuds équidistants
avec segments de taille :

h=L/(n-1)=L/(6-1)=L/5

Choix du schéma d’approximation des dérivés :

On choisit les schémas (formules différences finis) suivants pour approcher les dérivés :

a)Pours l’équation différentielle :

-2Y (4)+3Y’’’’+3Y’’’-Y’’-4Y =(5x/4h)-(x2/4*h2)

7
On adopte le schéma de différences centrées. Pour les nœuds 3 , 4 .
Tableau 1

b) pour le nœud 1 , x=0 :

Y(x=0)=0
Y’(x=0)=0
On adopte le schéma des différences en avant.
Tableau 2

c) pour le nœud 6, x=L :

Y(x=L)=0
Y’’’(x=L)=0
On adopte le schéma des différences en arrière.
Tableau 3

8
9
Nœuds intermédiaires : forme approché de l’équation différentielle :
On applique le schéma des différences finis centrés :
Les valeurs approchés des dérivés on un nœud i

On les remplace dans

-2Y (4)+3Y’’’’+3Y’’’-Y’’-4Y =(5x/4h)-(x2/4*h2)
On pose

=(5x/4h)-(x2/4*h2)

avec
a=(((-2)/(h^4))+((3)/(2*h^3)));
b=(((8)/(h^4))+((-6)/(2*h^3))+((3)/(h^2))+((-1)/(2*h)));
c=(((-12)/(h^4))+((-6)/(h^2))+(-4));
d=(((8)/(h^4))+((-6)/(2*h^3))+((3)/(h^2))+((-1)/(2*h)));
e=(((-2)/(h^4))+((3)/(2*h^3)));
Pour le nœud x=x3
=(5x/4h)-(x2/4*h2)......(1)

Pour le nœud x=x4

10
 =(5x/4h)-(x2/4*h2).......(2)

0 0 X1

H 1 X2

2h 6/4 X3

3h 6/4 X4

4h 1 X5

5h 0 X6

On obtient finalement : pour les nœuds 3, 4 le système suivant

aY1 +bY2 +cY 3+dY 4+eY5=6\4 3

aY 2+bY 3+cY 4+dY 5+eY6=6\4 4

Approximation des conditions aux limites :

On appliquant le schéma des différences en avant pour le nœud 1 :
Pour x=0
Pour le nœud 1 :
Y(x=0)=0
Y’(x=0)=0

Si on pose
gY2+pY4=0…..(4)
Y1=0…..(3)

g=((-1)/(h));
p=((1)/(h));
On arrive au équations

11
 Y1=0 1

gY2+pY4=0 2

Même chose pour le nœud 6:

pour x=L

Y(x=L)=0
Y’’’(x=L)=0
Si on pose
uY3+vY4+wY5+zY6=0…….(5)
Y6=0…… (6)

u=((-1)/(2*h^3));
v=((3)/(2*h^3));
w=((-3)/(2*h^3));
z=((1)/(2*h^3));
On arrive au équations

uY3+vY4+wY5+zY6=0 5

Y6=0 6

Le système complet finale

Y1=0 1

12
 gY2+pY4=0 2

aY1 +bY2 +cY 3+dY 4+eY5=6\4 3

aY 2+bY 3+cY 4+dY 5+eY6=6\4 4

uY3+vY4+wY5+zY6=0 5

Y6=0 6

Ecriture matricielle

Coefficient de Second
Equation membre
Y1 Y2 Y3 Y4 Y5 Y6

1 1 0 0 0 0 0 0

2 0 g 0 P 0 0 0

3 a b c d e 0 6/4

4 0 a b c d e 6/4

5 0 0 u v w z 0

6 0 0 0 0 0 1 0

[1 0 0 0 0 0 [ Y1 [0
0g0p00 Y2 0
abcde0 Y3 = 6\4
0abcde Y4 6\4

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 00uvwz Y5 0
0 0 0 0 0 1] Y6] 0]

[A] ×[Y]=[B]

[Y]=[A] -1[B]

On obtient finalement les valeurs de [Y] à l'aide du Matlab Soit :

Y=inv(A)*B ;
Soit :
Y=A\B ;

Programmation
Programme
Clear all;
clc;

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Close all;

L=5;
n=6;
h=L/(n-1);

a=(((-2)/(h^4))+((3)/(2*h^3)));
b=(((8)/(h^4))+((-6)/(2*h^3))+((3)/(h^2))+((-1)/(2*h)));
c=(((-12)/(h^4))+((-6)/(h^2))+(-4));
d=(((8)/(h^4))+((-6)/(2*h^3))+((3)/(h^2))+((-1)/(2*h)));
e=(((-2)/(h^4))+((3)/(2*h^3)));
g=((-1)/(h));
p=((1)/(h));
u=((-1)/(2*h^3));
v=((3)/(2*h^3));
w=((-3)/(2*h^3));
z=((1)/(2*h^3));

A=[1 0 0 0 0 0;
0 g 0 p 0 0;
a b c d e 0;
0 a b c d e;
0 0 u v w z;
0 00001
];

B=[0;
0;
6/4;
6/4;
0;
0];
Y=inv(A)*B
X=linspace(0,L,n);
plot(X, Y,’-o’);

Solution
Y=

0
-0.1578

15
-0.1735
-0.1578
-0.1000
0

16