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Chapitre II / BARRAGES / Conception et Techniques de construction des barrages en terre / 2018

CRITERES DE DIMENSIONNEMENT ET DE CONCEPTION DES


BARRAGES

1. CRITERES DE DIMENSIONNEMENT

1.1 Critères de projet

Dans un projet de barrage, le souci de l’ingénieur est de créer un ensemble constitué du


barrage, de sa fondation et de son environnement qui dans les conditions les plus
économiques.

a) Se comportera de façon satisfaisante sans détérioration notable dans les conditions


normales d’exploitation,
b) Evitera la rupture catastrophique dans les conditions exceptionnelles (c’est-à-dire, les
conditions le plus improbables mais possibles).

Les’ détériorations ‘jugées tolérables en (a) ci-dessus peuvent correspondre notamment aux
déplacements permanents de faible amplitude, à une fissuration superficielle limitée du béton
certaines modifications du régime des percolations, etc.

Dans les conditions visées en (b), on peut accepter des déformations et des fissures
importantes, et même des détériorations permanentes et importantes (déplacements,
déformations, percolations exigeant des réparations) ; mais la sécurité ne doit pas être
compromise.

Ces 02 objectifs peuvent être considérés comme les critères de base conduisant à un projet
acceptable.la réalisation satisfaisante des objectifs nécessitent de définir toutes les conditions
déterminant les comportements ‘normal’ et ‘exceptionnel’ du projet. Ces ensembles de
conditions sont qualifiés actuellement de ‘scénarios d’utilisation’ et de ‘scénarios de risque
’respectivement.

Le ‘scénario’ définit, en détail, tous les paramètres qui pourraient, de prés ou de loin,
influencer le projet ; en outre, il définit l’enveloppe la plus défavorable pour ces différents
paramètres, que l’étude aura à considérer .Ces paramètres décriront les éléments suivants :

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 Charges ou conditions d’exploitation auxquelles l’ouvrage pourra être soumis,


 Matériaux avec lesquels l’ouvrage est construit,
 Matériaux sur lesquels l’ouvrage est fondé.

Le choix entre ‘scénarios d’utilisation’ et ‘scénario de risque’ peut être délicat ; dans chaque
cas particulier, l’ingénieur peut être amené à faire appel à son jugement basé sur son
expérience et sur son interprétation des expériences des tiers. On peut toutefois s’appuyer sur
les recommandations de la Commission Internationale des Grands Barrages (C.I.G.B) en la
matière :

i. Scénario d’utilisation : ensemble de conditions et d’événements possibles, pour


lesquels les critères retenus pour le projet garantissant le bon comportement permanent
du barrage et des ouvrages annexes, sans risque pour les personnes et les biens,
moyennant un programme sérieux de surveillance et d’entretien périodiques.
ii. Scénario de risque : événements résultant d’un ensemble de conditions ou
d’événements correspondant à la limite de la crédibilité et pour lesquels l’application
correcte de critères de projet appropriés élimine le risque de dégâts catastrophiques.

1.2 Scenarios d’utilisation (conditions normales)

Les cas de charge qui se produisent fréquemment, ou qui sont raisonnablement prévisibles au
cours de la vie de l’ouvrage, font partie des scenarios d’utilisation .Ils sont fondamentaux aux
études et aux calculs.

Les scenarios englobent l’évolution des conditions affectant le barrage et sa retenue, à partir
des travaux de préparation de la fondation, et comprenant :

 La montée du remblai ou du béton et le comportement de la fondation sous ce


chargement progressif (en tenant compte des variations saisonnières de l’avancement
des travaux),
 L’évolution et les variations thermiques des barrages en béton,
 Les variations des caractéristiques mécaniques des matériaux et de la fondation, en
fonction du temps et des contraintes appliquées,

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 L’évolution des pressions interstitielles et des percolations dans les vides au sein des
matériaux et de la fondation, sans négliger l’influence des traitements naturels ou
artificiels s’opposant à ces phénomènes (injections, et drainage, filtres, etc.)e les
conséquences des modifications d’ordre chimique,
 Le premier remplissage (y compris les remplissages partiels dus aux crues survenant
pendant le chantier) ; ensuite, les marnages raisonnablement prévisibles dus aux crues
et à l’exploitation de la retenue,
 Le dépôt progressif de sédiments dans la retenue et son influence sur les charges
appliquées aux ouvrages et sur le fonctionnement hydraulique des organes
d’évacuation (y compris les évacuateurs de secours),
 Les secousses sismiques agissant sur la retenue, sur ses versants, sur l’ouvrage et sur
sa fondation et susceptible de se produire au cours de le durée de vie de l’ouvrage,
 Les variations climatiques et leurs conséquences sur les régimes thermiques de
l’ouvrage, sur la stabilité des talus naturels et artificiels dans la retenue et au voisinage
de l’ouvrage, sur l’action des vagues dans la retenue, sur l’érosion provoquée par le
passage des crues et par les pluies intenses, sur l’action de la glace, etc. ; tous ces
effets sont à prévoir pour toute la durée de l’ouvrage.

Dans cette énumération figurent les paramètres les plus significatifs à considérer pour
l’élaboration de scenarios réalistes. En outre, chaque projet peut faire intervenir un certain
nombre de conditions particulières. En général, il s’agit de prévoir l’action conjuguée des
phénomènes prévisibles permettant d’établir un ensemble de critères en vue de garantir le
fonctionnement sûr et fiable de l’ouvrage pendant toute sa durée de vie.

1.3 Scénarios de risque (conditions exceptionnelles)

L’expérience a montré que les conséquences des erreurs humaines pendant la construction, la
mise en service, l’exploitation et l’entretien d’un barrage et de ses ouvrages annexes tenaient
une grande place dans les scénarios de risque.

De plus, dans la catégorie ‘risque’, il faut considérer les combinaisons à la limite de la


crédibilité, de conditions extrêmes relatives aux phénomènes du type figurant dans les
scénarios d’utilisation. Dans cette catégorie des erreurs humaines ou équivalentes, on peut
citer :

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 Non-conformité de l’exécution aux dispositions essentielles des spécifications


techniques,
 Pendant les travaux, absence de prise en compte des conditions de fondation
différentes des hypothèses de calcul ou critères de projet,
 Interprétation erronée des résultats d’auscultation pendant les travaux, arrêt des
mesures ou des interprétations après la mise en service du barrage,
 Absence de contrôles et de visites détaillées des ouvrages et du site pendant la
première mise en eau, pendant l’exploitation (visites périodiques) et immédiatement
après les anomalies ou événements exceptionnels,
 Non-exécution des travaux essentiels d’entretien ou de réparation, non recommandés
après les visites,
 Exploitation non conforme aux consignes, absence de contrôles pour s’assurer du bon
fonctionnement des organes essentiels,

1.4 La fondation et son influence sur le projet

Toutes les charges appliquées à un barrage, y compris le poids propre de celui-ci, sont
transmises à la fondation. Le mécanisme de ce transfert, de même que la répartition des
efforts, varient selon la forme et la raideur du barrage ainsi que selon la raideur, la résistance
mécanique et la déformabilité des matériaux de fondation. Celles-ci peuvent être influencées
par la présence d’écoulements souterrains provenant de la retenue, ou par l’introduction de
phénomènes dynamiques liées aux seimes .C’est une vérité de dire qu’un barrage ne peut être
plus résistant que sa fondation. Pour cette raison, les informations obtenues lors des
reconnaissances sont à compléter par une visite détaillée des fouilles et par l’évaluation des
conditions révélées.

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2. COMMENTAIRES SUR DES EXEMPLES DE PROFIL TYPE DE


BARRAGES
2.1 Barrages à noyau en terre :

C’est un très bon parti de remblai applicable lorsqu’on dispose de matériaux bien
contrastés en perméabilité, par exemple, des alluvions, ou des enrochements d’une part et
argiles de l’autre.les profils –types varient légèrement selon les données propres à chaque
site. Le noyau peut être plus épais si les matériaux qui le constituent ont une étanchéité
limite, ou s’ils sont très bon marché. Il est mince dans les cas contraire, mais le gradient
hydraulique reste limité à 3.

Un des soucis majeurs relatifs aux noyaux en argile est le risque de les voir traverser par
l’eau par suite de défauts localisés. Ces défauts potentiels sont :

 La fissuration : elle est susceptible d’apparaître par suite des déformations que
subit le noyau au cours du tassement général du remblai et des fondations. La
fissuration peut également être provoquée, en crête surtout, par les tremblements
de terre,
 Le claquage hydraulique : c’est un mode de fissuration par l’eau de la retenue
analogue au claquage des terrains par des coulis d’injection sous fortes pressions.
Difficile à observer comme le précédent, ce danger est plus à craindre si, par suite
de reports de charges latérales, les matériaux du noyau venaient à être
anormalement peu comprimés.

On se protège contre ces dangers par la plasticité que l’argile acquiert à sa mise en œuvre
en couches minces (25 cm maximum), homogènes, suffisamment humides (w > Opt.
Proctor Standard).Par ailleurs, le projet des fouilles du noyau doit prévoir la suppression
des discontinuités de forme trop marquées susceptibles de produire des tassements
différentiels et donc des extensions.la surface d’appui du noyau doit être continue sans
pente abrupte localisée ,ne présentant aucune zône resserrée en tranchée étroite par
exemple, où des effets d’arcs pourraient s’opposer au serrage normal de l’argile sous le
poids de toute la hauteur du remblai. Il faut, au contraire, s’assurer que l’argile est bien
appliquée partout sur une fondation spécialement traitée superficiellement par injections et
protégée contre l’apparition de circulation d’eau privilégiée au contact. De plus on

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humidifie davantage l’argile au contact pour lui permettre de mieux mouler les aspérités
de la fondation et se prêter à de légers cisaillements.

La fissuration des noyaux est un phénomène qu’on ne sait pas observer directement. On
n’observe en général que ses conséquences : augmentations anormales de pressions
interstitielles, fuites.

A défaut de pouvoir l’empêcher totalement, on prévoit généralement à l’amont des noyaux


une couche de sable fin, sans cohésion, susceptible d’être entraîné par l’eau dans les
fissures du noyau s’il s’en produit et de les étancher grossièrement.

2.2 Barrages homogènes :

Pour des hauteurs de remblai modestes, on recherchera la simplicité des projets. Mais on
peut aussi être contraint à cette simplicité lorsque les matériaux disponibles ne présentent
pas la diversité souhaitable.

Ainsi, peut-on être amené à concevoir des remblais homogènes en matériaux étanches. Le
talus amont devra alors être adouci pour résister à la vidange rapide et un drain conséquent
devra assurer le rabattement de la ligne de saturation dans la recharge aval. Ce drain peut
se limiter à une banquette dans le cas des petits barrages. On lui préférera le drain
‘cheminée’, plus sûr dés que la hauteur dépasse 10 à 15 m. C’est le cas par exemple du
barrage de Es Saada en Algérie, h= 60m.

Dans les cas les plus simples, on peut parfois construire le drain en recreusant son
emplacement à la pelle au fur et à mesure de la montée du remblai encaissant.

Le problème majeur posé par les remblais homogènes en matériaux étanches est la
maîtrise des pressions interstitielles de construction qui mettent directement en cause la
stabilité des talus .Ces pressions dépendent des teneurs en eau de mise en place des argiles
qu’on doit pourtant maintenir à un niveau assez élevé (Opt. Proctor) si l’on veut éviter le
risque de la fissuration. Ceci conduit à projeter des talus doux et à exercer une
surveillance attentive sur les pressions interstitielles dans les recharges comme d’ailleurs
en fondation.

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2.3 Barrages en remblai à masque amont

Ce type de barrage se caractérise par sa simplicité : un massif de remblai porteur d’un


organe mince d’étanchéité en béton de ciment ou en béton bitumineux ou en
géomembrane.

Le remblai doit être drainant et constitué d’un matériau présentant :

 Une bonne aptitude au compactage excluant les forts tassements après


construction,
 Une bonne perméabilité, (à défaut, on est conduit à projeter un drain mince sous
l’étanchéité),
 Un bon angle de frottement interne.

Le matériau le plus couramment employé est l’enrochement mais des alluvions sablo-
graveleuses peuvent convenir. Même étant supposé disponible le matériau de remblai, tous
les sites ne conviennent pas à ce type de barrage.

Un de ses avantages principaux étant la réduction du volume du remblai, il est préférable que
la fondation soit apte à supporter un massif à talus raides. C’est-à-dire qu’elle doit être elle-
même rocheuse, même si la roche n’est pas nécessairement de toute première qualité. Comme
on fondera l’enrochement directement sur cette roche, il ne faut pas avoir à déblayer trop
d’alluvions ou d’éboulis meubles et compressibles faute de quoi le bénéfice attendu risque de
disparaître. La roche de fondation doit être de bonne qualité particulièrement à l’amont, au
raccordement périmétral du tapis d’étanchéité. Là, en effet, la fondation sera le siège de forts
gradients hydrauliques de contournement. L’organe de raccordement, toujours en béton, est
soit une longrine parafouille en béton armé, soit, à partir de 50 à 60m de hauteur environ, une
galerie visitable. Le voile d’étanchéité dans la fondation part de cette longrine ,ou mieux ,de
la galerie périmétral qui permet alors de parachever ce voile si nécessaire sans vider la retenue
,drainer et ausculter l’amont du barrage.

Les flancs de la vallée ne doivent pas aussi présenter trop de contours. Si au contraire, la
topographie naturelle n’est pas trop favorable, il faut exécuter des fouilles correctrices

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éventuellement onéreuses ou même prohibitives.les talus amont couramment pratiqués sont


les suivants :

 Béton bitumineux : 1,7 à 2 h pour 1v,


 Béton de ciment : 1,3 à 1,7 h pour 1 v.

Commentaire :

-Béton bitumineux : de 1,7 à 2 h pour 1v on assure à la fois la possibilité d’un bon


compactage superficiel du remblai et un moindre risque de fluage du béton bitumineux à la
chaleur.

-Béton de ciment : la pente amont la plus pratiquée coïncide avec le talus naturel de
l’enrochement soit 1,3/1. Les talus avals ne dépendent que du matériau de remblai et de la
fondation. C’est souvent, pour les remblais d’enrochements fondés sur un bon rocher, le talus
naturel, soit 1,3 à 1,5/1.

Les avantages de ces étanchéités amont minces sont nombreux :

 Redressement du talus amont comme on vient de le voir : économie en volume de


remblai, raccourcissement des ouvrages annexes. Par rapport aux ouvrages
entièrement en remblai, l’étanchéité amont supprime le problème de la stabilité en
vidange qui est souvent le critère de dimensionnement amont des barrages à noyau par
exemple,
 Les couvertures en béton bitumineux ou en béton de ciment résistent à l’attaque par
les vagues et le batillage. Elles protègent le remblai. La question du rip-rap ne se pose
pas.
 les barrages à étanchéité amont sont très résistants aux séismes. Le fait que la totalité
du remblai soit hors de l’eau est très avantageux, excluant, entre autres risques, celui
de la liquéfaction,
 le compactage par rouleaux vibrants, pratiqué depuis une vingtaine d’années et
l’apparition plus récente de rouleaux très puissants permet de porter les enrochements
et autres matériaux granulaires à des compacités initiales très élevées qui réduisent
considérablement les tassements.

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Les inconvénients :

 difficulté, souvent sous-estimée, du raccordement périmétral, le principal reste,


notamment pour les masques amont en béton, la difficulté d’une bonne réalisation,
 les joints, même si depuis quelques années on a supprimés les joints horizontaux,
sont parfois défectueux. Les lames d’étanchéité doivent être parfaitement enrobées
.Cela n’est pas toujours réussi, dans le travail sur la pente et l’embarras des
armatures,
 La consistance du béton doit être réglée en fonction de deux impératifs contraires :
il faut qu’il soit assez maniable pour pouvoir être mis en place avec une vibration
modérée –car une forte vibration le fait fluer le long de la pente-et il ne faut pas le
moindre nid de cailloux qui compromettrait son étanchéité,

Mais les barrages à masque en béton armé connaissent aussi de grand succès. Statistiquement,
il semble que les barrages à étanchéité en béton armé bitumineux soient plus faciles à réussir.

2.4 Barrages à noyau interne en béton bitumineux

Il mentionner, en ce qui concerne l’application du béton bitumineux un procède qui a fait son
apparition il ya une quarantaine d’années environ, c’est le noyau mince central en béton bitumineux,
particulièrement développé par les Allemands. La technique allemande consiste à construire le noyau
par levées mince de 15 à 20cm de béton bitumineux classique (granulats maxi : 12mm).Le béton
bitumineux et les remblais encaissants sont élevés simultanément parla même machine qui assure au
premier les conditions de température, compacité, etc. nécessaires pour l’étanchéité du matériau et
l’adhérence de la levée en cours sur la précédente.

3. AUSCULTATION

On a vu que, quoi qu’on fasse, il restera toujours une part irréductible de risque de rupture qui
diminue avec le progrès techniques mais qui ne sera jamais nulle. Le suivi du comportement
mécanique des ouvrages par des instruments de mesure appropriés est considéré comme étant
capital pour indiquer à l’exploitant avant qu’il ne soit trop tard les travaux de confortement
nécessaires et, dans les cas extrêmes, les mesures d’urgence assurant la protection des
populations.

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La surveillance par des instruments de mesure, qu’on appelle l’auscultation du barrage et de


sa fondation répond à quatre objectifs importants :

 Indiquer l’évolution des conditions pendant les travaux pour confirmer, avant la mise
en service, le bien-fondé de certains critères,
 Indiquer l’évolution des conditions pendant et après la mise en eau, afin d’évaluer le
comportement de l’ouvrage par rapport à celui prévu lors de l’élaboration des critères,
 Indiquer l’évolution des conditions nuisibles pendant la vie de l’ouvrage pour
permettre l’exécution de travaux destinés à éviter la dégradation de la sécurité,
 Fournir des enseignements pour l’amélioration des projets futurs.

Le matériel prévu au niveau de la conception du barrage pour assurer la surveillance du bon


comportement de l’ouvrage est le suivant :

Dans le barrage :

 pendules pour mesurer les déformations,


 collecteurs fuites pour mesurer les débits,
 drains pour mesurer les fuites
 thermocouples pour mesurer la T° du béton,

À l’extérieur et au voisinage du barrage :

 repères topographiques (mesures des déformations),


 échelles (mesures du niveau de la retenue),
 inclinomètres (contrôle du mouvement de terrain),
 piézomètres à l’aval du barrage.

Dans la retenue :

 repères topographiques,
 inclinomètres,
 piézomètres.

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Des visites périodiques d’inspections visuelles des parties extérieures (parements,


couronnement, voies de circulation) et des parties intérieures (galeries) de l’ouvrage sont
également prévues.

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