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SCI-CC-IBE-012
Octobre 2023
Accord de don No 2000004110 SCI-CC-IBE-012
SOMMAIRE
Section I Termes de Référence
Section II. Critères d’Évaluation et grille d’entrevue
Section III. Modèle de CV
Section IV. Modèle de Contrat et ses annexes
Section I
TERMES DE RÉFÉRENCE
TERMES DE RÉFÉRENCE
CONSULTANT INDIVIDUEL POUR LA MISE EN PLACE DU SYSTÈME DE
SUIVI-ÉVALUATION
I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
V. LIVRABLES
L’ensemble de la consultation doit se réaliser sur une période ne dépassant pas six (6)
mois. Cette durée permettra au Consultant de fournir l’assistance souhaitée dans le suivi
de la mise en œuvre de l’étude de référence du Projet et la formation à l’utilisation du
système de S&E.
Section II
CRITÈRES D’ÉVALUATION DES CV ET DE LA PROPOSITION TECHNIQUE
Score
CRITÈRES
maximum
1 Qualification du Candidat 25
Diplôme universitaire équivalent à un master (bac + 5) dans les
champs de l’économie, de la statistique, de l’agronomie, des sciences 25
de l’environnement ou tout domaine pertinent en lien avec la mission
Diplôme de licence (équivalent au moins à un bac + 3) dans les
champs de l’économie, de la statistique, de l’agronomie, des sciences 20
de l’environnement ou tout domaine pertinent en lien avec la mission
Aucun titre / Autre titre Disqualifié
2 Expérience générale de travail dans les champs de
l’économie, de la statistique, de l’agronomie, des sciences 20
de l’environnement ou champs similaires/connexes
Plus de quatorze (14) ans 20
Entre douze (12) et quatorze (14) ans 17.5
Entre dix (10) et douze (12) ans 14
Moins de dix (10) ans Disqualifié
3 Expériences spécifiques 45
3.1 Expérience dans le suivi-évaluation de projets de
15
développement
Plus de neuf (9) ans 15
Entre sept (7) et neuf (9) ans 12.75
Entre cinq (5) et sept (7) ans 10.5
Moins de cinq (5) ans Disqualifié
3.2 Expérience similaire (mise en place de système de suivi
25
évaluation)
Plus de quatre (4) missions 25
Entre trois (2) et quatre (4) missions 21.5
Entre deux (2) et trois (3) missions 17.5
Moins de deux (2) missions Disqualifié
3.3 Connaissance en développement rural, avec une attention
particulière sur les processus participatifs, la gestion 5
participative et les questions de genre
Oui 5
Non 0
NB : Pour être acceptée, la proposition technique du consultant retenu doit obtenir au moins
70% de la note de l’évaluation technique, soit 14/20, laquelle acceptation ouvrira la porte à
l’ouverture de l’offre financière.
Nom :
Prénom(s) :
Adresse :
Numéro(s) de téléphone :
Courriel :
Date de naissance :
Mois et Mois et
année de année de Institutions et diplômes / certificats obtenus
début fin
-
10. Liste des documents joints (diplômes, etc.)
Octobre 2023
ENTRE
ET
Contexte :
Le Contractant a besoin des services d’un Consultant pour réaliser le travail décrit dans
les termes de référence (Annexe A.). C’est à cette fin que ……………………….. a été
sélectionné. Le Consultant déclare être disposé à prêter ses services selon les conditions
établies dans le présent contrat ci-après dénommé le « Contrat ».
Le Contractant loue les services du Consultant qui accepte en vue de réaliser le travail
décrit dans les termes de référence annexés à ce contrat dans le cadre de la mise en
œuvre du projet.
Les droits et obligations du Consultant sont strictement limités aux stipulations des
clauses et conditions du présent contrat.
a) Consultant
Le Consultant recevra en rémunération pour les services fournis, le produit du nombre
[d’heures ou jours] fournis et du salaire [horaire ou par jour] qui est de
_____________ [dollars/ (USD). Compte tenu du nombre d’heures de travail prévu,
ce montant totalisera XXXX dollars (000 USD).
Le montant fixé couvre la totalité de la rémunération tels qu’assurances, frais,
obligations et dépenses personnelles liées aux services du Consultant ainsi que toute
autre obligation inhérente aux dits paiements.
Le paiement du Consultant est conditionné par la remise des produits tels que définis
dans les termes de référence ci-annexés, et le respect par les conditions des
engagements établies à l’article 5.
Un acompte de deux pour cent (2%) sera prélevé à la source sur chaque paiement fait au
Consultant pour être versé à la Direction Générale des Impôts en vertu de l’article 10 du
Décret du 28 septembre 2015 modifiant l’article 8 du Décret du 29 septembre 2005.
De plus, une retenue de dix pour cent (10%) correspondant au prélèvement de la Taxe
sur le chiffre d’affaires sera appliquée à chaque paiement pour être versé à la Direction
Générale des Impôts, en vertu de l’article 9 de la Loi de finance 2013-2014. L’Autorité
Contractante donnera au Consultant une preuve valide de ces paiements pour ses suivis
administratifs auprès du Fisc
Toutefois, il reste entendu que le Consultant demeure seul responsable devant son
autorité fiscale de toute irrégularité éventuelle relevée à son fichier fiscal, que le
Contractant n’est pas en mesure de contrôler.
Les droits de propriété, droits d’auteur et tous autres droits de toute nature sur tout
document ou autre bien produit par le consultant ou mis à la disposition du Consultant
dans le cadre du présent contrat seront cédés au gouvernement de la République
d’Haïti.
Il est entendu entre les parties que les opinions et recommandations du Consultant
n’engagent en rien ni le Contractant ni la Banque qui se réservent le droit de formuler à
ce sujet les observations ou les réserves qu’ils considèrent appropriées et d’appliquer ou
non lesdites recommandations.
Le Consultant ne pourra céder ce Contrat pas plus dans sa totalité qu’en partie sans le
consentement préalable du Contractant et la non-objection de la Banque.
Chaque partie ne pourra être tenue pour responsable d’un retard ou non-respect de ses
obligations dû à un cas de force majeure. La force majeure signifie un fait ou une
situation hors de contrôle de la partie qui l’évoque c’est-à-dire qui n’est pas due à la
négligence ou au manque de soin de cette partie. Parmi ces faits, peuvent être cités, sans
que la liste ne soit exhaustive, les guerres ou les révolutions, les incendies, les
inondations, les épidémies, les restrictions pour quarantaine, les grèves, les embargos.
La partie qui évoque la force majeure devra le notifier promptement et par écrit à l’autre
partie en mentionnant le cas et ses causes. Sitôt que l’empêchement aura été levé, la
partie affectée poursuivra normalement l’exécution du contrat. Si la force majeure est de
nature à empêcher la poursuite des objectifs du contrat dans un délai dépassant quatre-
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projet
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vingt- dix (90) jours, les parties décideront d’un commun accord de mettre fin au
présent contrat.
Le présent contrat sera résilié de plein droit pour les causes et motifs ci-après énoncés :
Si le comportement professionnel du Consultant est en conflit avec les règlements
de ____________________ ;
Si le Consultant se révèle incapable de travailler efficacement en équipe ou ne
peut fonctionner au niveau technique requis ;
Par le consentement mutuel des deux parties ;
Pour la violation de l’une des clauses du contrat ;
Pour cas de force majeure dûment constatée en application de ce qui est prévu à
l’article 14 ci-dessus.
Toutefois, la partie qui désire mettre fin au Contrat devra donner un préavis de quinze
(15) jours à l’autre par lettre recommandée avec avis de réception.
Lors de la résiliation du Contrat, le Consultant aura droit au paiement pour les travaux
exécutés qui n’ont pas été payés. Cependant, lesdits travaux seront évalués sur la base
du respect des termes de référence. Cependant au cas où le non-respect des clauses
contractuelles par le Consultant entraînerait des préjudices notables au Contractant, le
Consultant pourra être passible de toutes actions légales jugées utiles susceptibles de
compenser les dommages causés.
Toute modification au présent contrat fera l’objet d’un addendum signé par les parties
avec l’approbation préalable de la Banque.
Les parties tenteront de résoudre à l’amiable tout différend qui pourrait survenir au
cours de l’exécution et à l’occasion de l’interprétation du contrat. Le différend sera
tranché par une commission arbitrale de trois membres. Chaque partie désignera un
arbitre et les deux arbitres procéderont à la nomination d’un troisième. Chaque partie
supportera les frais de son arbitre et le troisième arbitre sera supporté par les parties. Si
le conflit persiste, les parties se réfèreront à la juridiction haïtienne compétente en la
matière.
Pour tout ce qui n’est pas prévu dans le contrat les parties déclarent se référer à la
législation haïtienne régissant la matière.
Toutes les correspondances entre les parties faisant objet du présent contrat seront
adressées à :
Conformité :
_______________________________
[Notarié si nécessaire]
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ANNEXE B
1- RÉMUNÉRATION
Le Consultant recevra pour ses services, pour les six (6) mois, un montant total équivalent
à --------------------- dollars américains et 00/100 (000.00 $US).
L'Autorité contractante versera au Consultant après, soumission et validation de chaque
livrable, une rémunération totale brute en dollars des États-Unis d’Amérique reparti
ainsi :
20% du montant total du contrat (hors formation et assistance) après la soumission
et la validation du livrable 1 ;
40% du montant total du contrat (hors formation et assistance) après la soumission
et l’approbation du rapport intermédiaire ;
40% du montant total du contrat (hors formation et assistance) après la soumission
et approbation du Rapport final.
Le Consultant présentera mensuellement des factures relatives à ses interventions au
terme du volet assistance technique et formation.
2- LIVRABLES ATTENDUS
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ANNEXE C
PRÉAMBULE
CHAPITRE 1er
CONDUITE A TENIR POUR ASSURER LA TRANSPARENCE DES MARCHES
PUBLICS ET DES CONVENTIONS DE CONCESSION D’OUVRAGE DE
SERVICE PUBLIC
Article 2.- L’autorité contractante doit veiller à ce que les documents d’appel d’offres
qu’elle prépare contiennent des informations complètes au sujet, notamment, des règles
du jeu de la compétition, qui doivent être objectives, écrites et compréhensibles par tous.
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Article 5.- L’autorité contractante doit définir de façon complète et neutre les besoins à
satisfaire de façon à faire jouer la concurrence.
Article 5.1.- Un besoin est entièrement défini quand il est précisément décrit par
l’indication, le cas échéant, des options souhaitées et/ou des variantes acceptables, ainsi
que par la séparation en lots, si cette formule offre des avantages, aux plans de l’efficacité
et de l’économie nationale.
Article 6.- L’autorité contractante est tenue de respecter le principe de concurrence dans
la passation des marchés publics et des conventions de concession d’ouvrage de service
public. A cet effet, elle doit :
1. éviter d’octroyer des avantages injustifiés par le biais du favoritisme ou de la
prise illégale d’intérêts;
2. fonder exclusivement la comparaison des offres sur des critères mesurables et
connus des soumissionnaires avant le dépôt de leurs offres ;
3. affranchir les procédures de marchés publics et de conventions de concession
d’ouvrage de service public contre l’intervention des autorités publiques
supérieures et de toute autre personne ne figurant pas au nombre des acteurs
reconnus par la réglementation ;
4. s’abstenir d’influencer les décisions des acteurs en évitant de s’impliquer
physiquement dans les opérations et réserver son action à l’approbation des
actes posés en amont par les subordonnés.
Article 9.- Les agents relevant de l’Etat, des collectivités territoriales, des organismes
autonomes à caractère administratif, culturel ou scientifique, des organismes autonomes à
caractère financier, commercial ou industriel ou entreprises publiques, des entreprises
mixtes à participation financière publique majoritaire et tous autres agents de
l’administration publique nationale ne doivent jamais échanger leurs services contre des
gains en espèces ou en nature.
Article 10.- Les agents relevant de l’Etat, des collectivités territoriales, des organismes
autonomes à caractère administratif, culturel ou scientifique, des organismes autonomes à
caractère financier, commercial ou industriel ou entreprises publiques, des entreprises
mixtes à participation financière publique majoritaire et tous autres agents de
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Article 11.- Les agents relevant de l’Etat, des collectivités territoriales, des organismes
autonomes à caractère administratif, culturel ou scientifique, des organismes autonomes
à caractère financier, commercial ou industriel ou entreprises publiques, des entreprises
mixtes à participation financière publique majoritaire et tous autres agents de
l’administration publique nationale ne doivent engager aucune négociation ayant trait aux
aspects financiers des offres autres que celle prévues par la réglementation des marchés
publics et des conventions de concession d’ouvrage de service public. Ils sont tenus de
signaler toute situation qui peut les mettre en position de conflit d’intérêt et de notifier
leur désistement de manière formelle. Ils doivent limiter l’utilisation des procédures
exceptionnelles (appel d’offres restreint et gré à gré ou par entente directe) et des appels
d’offres à délai réduit, pour la passation des marchés publics et les conventions de
concession d’ouvrage de service public, aux seuls cas prévus par la loi et les règlements.
Article 12.- Les soumissionnaires ne doivent pas influencer ou tenter d’influencer les
agents publics pour obtenir un marché public ou une convention de concession d’ouvrage
de service public.
Section 4.- Exercice du droit de recours
CHAPITRE II
EFFICACITÉ DES PROCEDURES DE MARCHES PUBLICS ET DE
CONVENTIONS DE CONCESSION D’OUVRAGE DE SERVICE PUBLIC
Article 14- En vue de parvenir à l’efficacité des procédures des marchés publics et des
conventions de concession d’ouvrage de service public, permettant l’acquisition de biens et
de services destinés à la population, l’autorité contractante a pour obligations de :
1. mettre en œuvre des procédures capables d’aboutir dans des délais normaux ou
réduits ;
2. respecter les délais d’intervention rescrits par la loi et les règlements et
s’abstenir de consommer entièrement lesdits délais quand sa décision peut être
prise ou sa tâche accomplie avant la date limite fixée ;
3. confier à l’intérieur de l’administration la gestion des marchés publics et des
conventions de concession d’ouvrage de service public à des agents spécialisés
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ou ayant reçu une formation dans le domaine et, au besoin, engager des
consultants pour les appuyer dans leurs tâches ;
4. utiliser les dossiers et documents standards des marchés publics et des
conventions de concession d’ouvrage de service public (par exemple, Dossier
d’Appel d’Offres type, formulaires types);
5. assurer un traitement diligent et un prompt règlement des factures et
décomptes des titulaires de marchés.
CHAPITRE III
CONTROLE EFFICIENT ET EFFICACE DE LA PASSATION ET DE
L’EXECUTION DES MARCHES PUBLICS ET DES CONVENTIONS DE
CONCESSION D’OUVRAGE DE SERVICE PUBLIC - SANCTIONS
Article 16.- En sus du contrôle exercé par la Commission Nationale des Marchés Publics,
l’autorité contractante est tenue d’exercer un contrôle efficient et efficace sur la passation et
l’exécution des marchés et des conventions de concession d’ouvrage de service public.
A cet effet, l’autorité contractante doit :
1. assurer le fonctionnement régulier des services internes de contrôle ;
2. prendre toutes dispositions utiles pour provoquer l’intervention, s’il y a lieu, des
organes externes de contrôle, qu’elle soit sous forme administrative ou
juridictionnelle ;
3. préserver l’équilibre entre l’exigence de contrôle et celle d’efficacité ;
4. s’assurer que ses agents appliquent les lois et les règlements interdisant les
pratiques frauduleuses et les actes de corruption ;
5. sanctionner les agents fautifs relevant de sa compétence ;
6. proposer à la Commission Nationale des Marchés Publics des sanctions à appliquer
contre les soumissionnaires et les titulaires des marchés publics et des conventions
de concession d’ouvrage de service public pour les fautes commises.
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Article 17.- Sans préjudice des sanctions civiles et pénales, l’autorité contractante doit
proposer à la Commission Nationale des Marchés Publics d’exclure de six mois à deux ans
des marchés publics et des conventions de concession d’ouvrage de service public, tout
soumissionnaire qui a commis lors de la passation des marchés publics et des conventions
de concession d’ouvrage de service public les fautes suivantes :
1. Inexactitudes délibérées dans les attestations ou justifications contenues dans un
dossier de soumission ou dans une offre ;
2. Fourniture par le soumissionnaire des informations ou des déclarations fausses ou
mensongères susceptibles d’influer sur le résultat de la procédure de passation des
marchés publics et des conventions de concession d’ouvrage de service public ;
3. Tentative par le soumissionnaire d’influer sur l’évaluation des offres ou sur les
décisions d’attribution.
Article 18.-Sans préjudice des sanctions civiles et pénales, l’autorité contractante doit
proposer à la Commission Nationale des Marchés Publics d’exclure de plus de deux ans à
cinq ans des marchés publics et des conventions de concession d’ouvrage de service public,
tout soumissionnaire ou titulaire qui a commis lors de la passation ou de l’exécution des
marchés publics et des conventions de concession d’ouvrage de service public les fautes
suivantes :
1. Fausseté ou surévaluation des garanties professionnelles ou financières présentées
par le soumissionnaire ;
2. Recours par les soumissionnaires à des pratiques de collusion afin d’établir les prix
des offres à des niveaux artificiels et non concurrentiels et de priver l’autorité
contractante des avantages d’une concurrence libre et ouverte ;
3. Recours par le titulaire du marché à la surfacturation et/ou à la fausse facturation ;
4. Toute autre manœuvre dolosive ou frauduleuse, nonobstant les sanctions prévues
par d’autres lois.
Article 19.- Sans préjudice des sanctions civiles et pénales, l’autorité contractante doit
proposer à la Commission Nationale des Marchés Publics d’effectuer le retrait ou
l’abrogation de la validation des marchés publics et des conventions de concession
d’ouvrage de service public, dans l’exécution desquels le titulaire a commis les fautes
suivantes :
1. Non-conformité du titulaire du marché aux dispositions du marché et/ou aux
ordres de service qui lui sont donnés en vue de l’exécution du marché ou de la
convention de concession d’ouvrage de service public ;
2. Toute autre faute du titulaire de nature à compromettre l’exécution normale du
marché public ou de la convention de concession d’ouvrage de service public.
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Article 21.- L’autorité contractante doit appliquer à l’encontre des agents publics les
sanctions disciplinaires prévues par la loi portant statut général de la fonction publique
pour les fautes ci-après commises dans la passation et l’exécution des marchés publics et
des conventions de concession d’ouvrage de service public :
1. lorsqu’ils ont procuré ou tenté de procurer un avantage à un soumissionnaire ou à
un titulaire de marché public et de convention de concession d’ouvrage de service
public ;
2. lorsqu’ils sont intervenus à un stade quelconque dans l’attribution d’un marché ou
d’une convention de concession d’ouvrage de service public à une entreprise dans
laquelle ils ont pris ou conservé un intérêt ;
3. lorsqu’ils ont fractionné des dépenses pour échapper au mode de passation
normalement applicable ou ont appliqué une procédure de passation sans la
validation de la Commission Nationale des Marchés Publics ;
4. lorsqu’ils ont délibérément favorisé la passation d’un marché ou d’une convention
de concession d’ouvrage de service public avec un soumissionnaire exclu
temporairement des commandes publiques ou ont participé à l’exécution d’un
marché public ou d’une convention de concession d’ouvrage de service public non
validé par la Commission Nationale des Marchés Publics ;
5. lorsqu’ils ont manqué de manière répétée à l’obligation de planification et de
préparation du dossier et de la procédure d’appel d’offres ;
6. lorsqu’ils ont recommandé des paiements ne correspondant pas aux prestations
effectivement fournies ou se rapportant à des prestations incomplètes ou non
conformes ;
7. lorsqu’ils ont exercé un contrôle partiel et/ou partial de la qualité/quantité des
fournitures, services ou travaux fournis par le cocontractant, au détriment de
l’intérêt de l’administration.
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Dénomination sociale de
l'adjudicataire:
Nom et fonction du représentant
légal de l'adjudicataire:
Intitulé et numéro du contrat:
Projet dans le cadre duquel le
contrat a été signé:
Pays:
Date:
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OU
[Nom du bénéficiaire/adresse/date/motif/valeur]
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[Nom du bénéficiaire/adresse/date/motif/valeur]
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Le registre des entreprises et des personnes non admissibles de la Banque mondiale est
une base de données en ligne qui permet de faire des recherches à partir d'un nom pour
accéder à une page de résultats indiquant si une entreprise ou une personne est admissible
ou non.
L'entité acheteuse décidera s'il y a lieu de laisser le contrat suivre son cours ou de
permettre à l'adjudicataire de procéder à son remplacement. Une telle décision sera prise
au cas par cas et devra être approuvée par le FIDA, quelle que soit la valeur estimée du
marché proposé.
Tous les documents susmentionnés doivent être conservés par l'adjudicataire en tant
qu'éléments du dossier relatif au contrat passé avec l'entité acheteuse pendant toute la
durée du contrat et pour une période minimale de trois ans après la fin de celui-ci
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ANNEXE E
Politique révisée du FIDA en matière de prévention de la fraude et de la
corruption dans le cadre de ses activités et opérations
I. Introduction
II. Politique
A. Principes généraux
B. Pratiques répréhensibles
6. Les pratiques énumérées ci-après sont considérées comme des pratiques
répréhensibles lorsqu’elles intéressent une opération ou activité financée ou gérée
par le FIDA :
(a) "Acte de corruption" s’entend du fait d'offrir, de donner, de recevoir ou de
solliciter, directement ou indirectement, un avantage dans le but d'influencer
indûment les décisions d'une autre partie ;
(b) "Pratique frauduleuse" s'entend de toute action ou omission, y compris une
fausse déclaration, qui trompe sciemment, ou cherche sciemment à tromper,
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projet
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C. Champ d’application
D. Responsabilités
(g) ils conservent tous les documents comptables, documents et dossiers ayant
trait à une opération ou activité financée ou gérée par le FIDA, pendant une
période de temps suffisante, comme indiqué dans l’accord de financement
concerné;
(h) ils observent une stricte confidentialité concernant toute information
éventuellement reçue en conséquence de leur participation à une enquête ou
un processus de sanction mené par le FIDA.
12. Lorsque le Fonds constate que des pratiques répréhensibles ont été commises, les
bénéficiaires :
(a) prennent en concertation avec le Fonds les mesures correctives qui
conviennent;
(b) appliquent intégralement toute suspension temporaire ou sanction imposée
ou reconnue par le Fonds, notamment en renonçant à la sélection d’un
soumissionnaire ou à la passation d’un contrat ou en suspendant ou en
résiliant une relation contractuelle.
13. Avant la mise en œuvre d’une opération ou activité financée ou gérée par le FIDA,
les bénéficiaires du secteur public donnent au Fonds des informations sur les
dispositions qu’ils ont prises en vue d’être informés des allégations de fraude ou
de corruption intéressant l’opération ou activité financée ou gérée par le FIDA et
de pouvoir réagir en conséquence, notamment la désignation d’une autorité locale
compétente indépendante chargée de recevoir et d’examiner ces allégations et de
mener des enquêtes à leur sujet.
14. Lorsqu’ils participent à une opération ou activité financée ou gérée par le FIDA,
les bénéficiaires du secteur public prennent rapidement, en concertation avec le
Fonds, les mesures qui conviennent pour lancer une enquête locale sur les
allégations ou autres indications de fraude et de corruption intéressant l’opération
ou activité financée ou gérée par le FIDA; informent régulièrement le Fonds, à des
intervalles convenus par le bénéficiaire et le Fonds au cas par cas, des mesures
prises dans le cadre de cette enquête; et, à la fin de l’enquête, en communiquent
rapidement les conclusions et les résultats, notamment les éléments de preuve, au
Fonds. Les bénéficiaires du secteur public collaborent avec le Fonds pour
coordonner toute action autre que les enquêtes qu’eux-mêmes peuvent souhaiter
conduire en cas de pratique répréhensible suspectée ou indiquée de toute autre
façon.
15. Les bénéficiaires du secteur public sont encouragés à mettre en place, dans le
respect de leurs lois et réglementations, des mesures de protection des lanceurs
d’alerte et des canaux de communication confidentielle efficaces, afin d’être en
mesure de recevoir et de traiter convenablement les allégations de fraude et de
corruption intéressant les opérations ou activités financées ou gérées par le FIDA.
E. Processus
(i) Rapports
(c) ils sont de nature administrative, par opposition à pénale, ce qui signifie que
les examens et les enquêtes menés par le Fonds sont régis par les règlements
et les procédures de celui-ci et non par les lois locales.
23. Le service du FIDA qui est chargé de conduire les examens et les enquêtes
concernant des allégations ou autres indications de pratiques répréhensibles est le
Bureau de l’audit et de la surveillance (AUO). Sans préjudice des dispositions des
paragraphes 9 d) et 11 f), AUO peut consentir à ne pas communiquer à quiconque
ne travaille pas à AUO l’un quelconque des éléments probants et des informations
qu’il a obtenus à condition que ledit élément probant ou information puisse être
utilisé uniquement à des fins de génération de nouveaux éléments probants ou
informations, à moins que la personne ayant fourni l’élément probant ou
l’information ne donne son consentement.
F. Sanctions et mesures connexes
(i) Suspension temporaire
24. Pendant la conduite d’un examen ou d’une enquête du FIDA, ou en attendant la
conclusion d’un processus de sanction, le Fonds peut décider, à tout moment, de
suspendre temporairement les paiements en faveur d’employés hors personnel du
FIDA, de bénéficiaires non gouvernementaux, de fournisseurs ou de tierces
parties ou de suspendre temporairement leur droit à participer à des opérations
ou activités financées ou gérées par le FIDA pendant une période initiale de six (6)
mois, susceptible d’être prolongée d’une période supplémentaire de six (6) mois.
25. Le personnel du FIDA peut être temporairement suspendu de ses fonctions
conformément aux dispositions du cadre de gestion des ressources humaines en
vigueur.
(ii) Sanctions
26. Si le Fonds détermine que des employés hors personnel du FIDA, des
bénéficiaires non gouvernementaux, des fournisseurs ou des tierces parties se sont
livrés à des pratiques répréhensibles, il peut prendre des sanctions
administratives à l’encontre de ces individus ou entités.
27. Les sanctions imposées sont établies en fonction: i) des constatations et éléments
probants présentés par AUO, y compris les éléments atténuants et à décharge;
ii) de tout élément probant ou argument soumis par le sujet de l’enquête face aux
constatations présentées par AUO.
28. Le Fonds peut appliquer l’une quelconque des sanctions suivantes ou les associer
entre elles :
(a) l’exclusion, qui signifie que, soit de manière permanente soit pendant une
période déterminée, un individu ou une entité ne peut plus: i) se voir
attribuer un quelconque contrat financé par le FIDA; ii) bénéficier
financièrement ou autrement d’un quelconque contrat financé par le FIDA,
notamment être engagé en qualité de sous-contractant; iii) participer de toute
autre façon à la préparation ou à la mise en œuvre d’une quelconque
opération ou activité financée ou gérée par le FIDA;
(b) l’exclusion avec levée conditionnelle des mesures d’exclusion, qui signifie que
l’exclusion est annulée lorsque certaines conditions établies dans la décision
de sanction sont remplies;
(c) la non-exclusion soumise à conditions, qui signifie qu’un individu ou une
entité est tenu de mettre en place certaines mesures de correction, de
prévention ou autres, comme condition de sa non-exclusion, étant entendu
que, s’il ne le fait pas dans le délai prescrit, l’exclusion sera automatiquement
appliquée conformément aux termes établis dans la décision de sanction;
(d) la réparation, qui est définie comme le paiement à une autre partie ou au
Fonds (en lien avec les ressources du Fonds) d’un montant équivalant au
montant des fonds détournés ou de l’avantage économique obtenu en
conséquence de l’exercice d’une pratique répréhensible;
(e) la lettre de réprimande, qui est définie comme une lettre de blâme officielle
ayant trait aux actes d’un individu ou d’une entité, qui informe cet individu
ou cette entité que toute infraction commise à l’avenir entraînera des
sanctions plus sévères.
29. Le Fonds peut étendre l’application d’une sanction à l’un quelconque des affiliés
d’une partie sanctionnée même si celui-ci n’est pas directement impliqué dans la
pratique répréhensible. Par affilié, on entend tout individu ou entité qui : i) est
directement ou indirectement contrôlé par la partie sanctionnée ; ii) est détenu ou
contrôlé conjointement à la partie sanctionnée ; ou iii) agit en qualité de
représentant, d’employé ou d’agent de la partie sanctionnée, y compris les
propriétaires de la partie sanctionnée ou les personnes qui exercent un contrôle
sur elle.
30. Aux fins des opérations et activités financées ou gérées par le FIDA, le Fonds peut
considérer comme faisant l’objet d’une exclusion les individus et entités à qui une
autre IFI a imposé une exclusion, sous réserve que : i) cette IFI soit signataire de
l’Accord d’exécution mutuelle des décisions d’exclusion ; et ii) l’exclusion
remplisse les critères de reconnaissance mutuelle établis dans l’Accord
d’exécution mutuelle des décisions d’exclusion2.
(iii) Mesures disciplinaires
31. Si le Fonds constate qu’un membre du personnel du FIDA se livre à des pratiques
répréhensibles, il peut appliquer des mesures disciplinaires et demander une
réparation ou une autre compensation, conformément aux dispositions du cadre
de gestion des ressources humaines en vigueur.